28
THE YES MEN APRES KATRINA Par Bonnevie Delphine, Daix Malika, Dambuyant Mathilde, Gaudet Coralie

The Yes Men après Katrina

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: The Yes Men après Katrina

THE YES MEN APRES KATRINA

Par Bonnevie Delphine, Daix Malika, Dambuyant Mathilde, Gaudet Coralie

Page 2: The Yes Men après Katrina

Mike Bonanno et Andy Bichlbaum

Page 3: The Yes Men après Katrina

Mike Bonanno

Page 4: The Yes Men après Katrina

« Vengeance is mine ! » « Let's go shopping ! »

Page 5: The Yes Men après Katrina

Andy Bichlbaum

Page 6: The Yes Men après Katrina

Problématique

Comment les Yes Men sont passés d'une simple dénonciation de la

mondialisation/globalisation à une campagne d'implication du citoyen

dans la politique de son pays ?

Page 7: The Yes Men après Katrina

Plan I. L’art du canulara) La culture Hoax

b) Un art contextuelc) La vague Yes Men

II. Des Yes Men au Yes Laba) Un désir de mobilisation

b) The Times, a global actionc) La naissance du Yes Lab

III. Yes Men, no limit ? a) Jusqu'où vont-ils?

b) Une politique impuissante c) Vers une relève?

Page 8: The Yes Men après Katrina

I. A) LA CULTURE HOAX

Hoax : vient de l'expression « hocus

pocus » signifiant « tromperie » ou

« escroquerie ». Hoax est le terme

anglais pour désigner un canular

informatique.

Page 9: The Yes Men après Katrina

CULTURE JAMMING ou détournement culturel est une forme d'activisme public, qui

consiste à détourner un concept et le ridiculiser visant une multinationale. Le but du

détournement culturel est de créer un contraste entre l'image de marque et les réalités de la

société commerciale. Cela se fait symboliquement avec le détournement de l'image

de la société.

Page 10: The Yes Men après Katrina

Le terme « cyber-squatter » signifie enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque pour produire des contenus différents de l'original

et altérer ainsi la visibilité de cette marque.

Page 11: The Yes Men après Katrina

I. B) L’ART CONTEXTUEL

Art Contextuel : ensemble des formes d'expression artistique qui diffèrent de l'œuvre

d'art traditionnellement. Dans « art contextuel » on entend art d'intervention et art engagé de

caractère activiste, art investissant le paysage ou l'espace urbain (land art, street art,

performance…)

Page 12: The Yes Men après Katrina

I. C) LA VAGUE YES MEN

Page 13: The Yes Men après Katrina
Page 14: The Yes Men après Katrina
Page 15: The Yes Men après Katrina

II. A) THE TIMES A GLOBAL ACTION

http://www.nytimes-se.com/

Page 16: The Yes Men après Katrina

« Ce journal donne une vision de ce qui est possible si nous travaillons tous ensemble »

Steven Lambert

Ce Times est un « formidable instrument de guérilla communicationnelle, une arme non conventionnelle de perturbation du discours

dominant »

André Gattolin

Steven Lambert

Page 17: The Yes Men après Katrina

II. B) UN DESIR DE MOBILISATION

L’action n’est possible qu’à partir du moment où la population pense qu’elle peut agir.

Les Yes Men veulent prouver que les choses sont possibles et essaient de donner aux gens les

moyens d’agir.

Page 18: The Yes Men après Katrina

II.C) LA NAISSANCE DU YES LAB

« J'ai été inspiré par leur travail. Ils sont certains des militants les plus brillants que nous avons

dans ce pays.»

Tim de Christopher, militant du climat qui, par usurpation d'identité, à lui seul sauvé plus de 100.000 hectares de terres

vierges de forage pétrolier et gazier

Page 19: The Yes Men après Katrina

« Le Yes Lab constituait un parfait incubateur pour le militantisme de nos étudiants. Leur point de vue sur la

protestation ne sera jamais la même. »

Sharon Bloyd-Peshkin, professeur agrégé de journalisme, Columbia Collège de Chicago

Page 20: The Yes Men après Katrina

III. A) JUSQU’OU VONT-ILS ?

L’émergence d’un nouveau média s’accompagne presque

systématiquement d’un moment de prolifération canularesque.

Page 21: The Yes Men après Katrina

Ces limites, les Yes Men les reconnaissent. Ils ne feront changer de disque ni Dow Chemical, ni

l’Organisation mondiale du commerce, reconnaissent-ils.

Page 22: The Yes Men après Katrina

III.B) UNE POLITIQUE IMPUISSANTE

Nos deux imposteurs arrêtés et condamnés à payer une très lourde amende de 287 dollars

canadiens...

Page 23: The Yes Men après Katrina

Le délit d’« usurpation d’identité numérique » a fait son entrée dans la loi avec la LOPPSI-2 ce

20 janvier dernier.

Page 24: The Yes Men après Katrina

… Mais au grand dam du Quai d’Orsay, usurper un site web à la manière des Yes Men n’est pas

encore un délit.

Page 25: The Yes Men après Katrina

« Influencer les politiciens ? Le travail reste difficile. »

Page 26: The Yes Men après Katrina

III.C) VERS UNE RELEVE ?

Leur rôle réside avant tout dans la motivation des troupes.

« Des gens qui commençaient à être un peu démoralisés s’allient ainsi autour d’une cause. Ça redonne du courage aux activistes et ce n’est déjà

pas mal », avance Mike.

Le Yes Lab, machine à former des actions, est pile dans cette veine.

Page 27: The Yes Men après Katrina

C'est l'alliance des deux (hoax médiatique et hoax subversif) qui constitue un élément difficile d'accès pour les pouvoirs institués plus habitués à

recevoir des attaques frontales accusatrices.

Page 28: The Yes Men après Katrina

CONCLUSION

Nous avons pu voir comment les Yes Men ont utilisé les techniques de performance et

d’usurpation afin de remettre en cause le système politique libéral.

Cependant, ils ne s'arrêtent pas là, il s’agit pour eux de créer un espace communautaire afin

qu’aujourd’hui tout le monde puisse adhérer au mouvement, et participer au Yes Lab pour lutter et user du droit de dénonciation concernant le

système politique dominant.