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Bimensuel d'informations générales - ISSN 08504331 - DU 15 au 30 JUIN 2014 L’exercice est inédit. C’est bien la première fois au Sénégal qu’une commune prend l’initiative de faire un tour de table de ses bailleurs de fonds pour financer son Plan de Développement social, économique et culturel (PDSEC). Cette table ronde réunissait plus d’une trentaine d’institutions internationales et intergouvernementales, des services déconcentrées et des agences de l’Etat, des organisations de la société civile, des organisations non gouvernementales et des associations d’émigrés, de quartiers ou de promotion du genre. La rencontre avait pour objectif de non seulement financer mais aussi opérationnaliser les projets devant mettre la ville de Louga sur les rampes de l’émergence. Une déclinaison communal du PSE (Plan Sénégal Emergent) qui est une initiative hardie provenant du Conseil municipal de Louga en partenariat avec l’Initiative des Villes du millénaire (IVM) et le MDG Center (Centre des OMD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre). Au terme de la rencontre, tous les partenaires techniques et financiers ont pris l’engagement d’appuyer la commune dans la réalisation du PDSEC 2014- 2018. N°119 100 Fcfa POUR FINANCER SON PLAN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL LE CONSEIL MUNICIPAL LANCE LE PLAN LOUGA EMERGENT

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Bimensuel d' informations générales - ISSN 08504331 - DU 15 au 30 JUIN 2014

L’exercice est inédit. C’estbien la première fois auSénégal qu’une communeprend l’initiative de faire untour de table de sesbailleurs de fonds pourfinancer son Plan deDéveloppement social,économique et culturel(PDSEC). Cette table ronderéunissait plus d’unetrentaine d’institutionsinternationales etintergouvernementales, desservices déconcentrées etdes agences de l’Etat, desorganisations de la sociétécivile, des organisations nongouvernementales et desassociations d’émigrés, dequartiers ou de promotiondu genre. La rencontre avaitpour objectif de nonseulement financer maisaussi opérationnaliser lesprojets devant mettre laville de Louga sur lesrampes de l’émergence.Une déclinaison communaldu PSE (Plan SénégalEmergent) qui est uneinitiative hardie provenantdu Conseil municipal deLouga en partenariat avecl’Initiative des Villes dumillénaire (IVM) et le MDGCenter (Centre des OMDpour l’Afrique de l’Ouest etdu Centre). Au terme de larencontre, tous lespartenaires techniques etfinanciers ont prisl’engagement d’appuyer lacommune dans laréalisation du PDSEC 2014-2018.

N°119

100 Fcfa

POUR FINANCER SON PLAN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

LE CONSEIL MUNICIPALLANCE LE PLANLOUGA EMERGENT

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Dans le cadre de lacoopérationdécentralisée, laProvince de

Namur, l’Intercommunalenamuroise de Servicespublics (INASEP),association de Communes etla Commune de Hastière, ontfinancé des adductions dans12 villages et 10 hameauxdans la Communauté ruralede Léona pour unepopulation estimée à 12 000habitants.

Les réceptions etinaugurations des bornesfontaines ont eu lieu les 6 et 9 juin 2014, en présence de M. Philipe Libertiaux, directeurgénéral adjoint de l’INASEP et Melle Fatoumata Camara, son assistante, M. ClaudeBultot, maire de Hastiére , M. Djily Wade du service régional de l’Hydraulique à Louga,M. Babacar Sarr, président du FESFOP, association facilitatrice du projet, M. MamadouBâ, président de la Communauté rurale et ses conseillers, des responsables del’ASUFOR et des populations, chefs de villages et autorités religieuses et coutumières.

Des milliers de personnes ont suivi cesinaugurations, sans oublier les élèves desécoles primaires qui ont à chaque foischanté l’hymne national du Sénégal.

Ce projet leur a donné de l’eau potable, quiest vie. A cette occasion, un Programme deCoopération internationale communale(CIC) , programme spécial de partenariat2014 – 2016 entre les Communes deHastiére et de Léona a été signé parMonsieur Claude Bultot Maire de Hastiéreet Monsieur Mamadou Bâ Maire de Léona.

Le programme pluriannuel (PPA) 2014 –2016, dénommé programme planstratégique global pour la période 2014 –2016, renforcera les capacités desinstitutions locales des pays, introduit parl’Union des Villes et Communes de Wallonie(UVCW) et l’Association de la Ville et desCommunes de la Région de Bruxelles –Capitale (AVCB), auprès de la Directiongénérale au Développement de laCoopération fédérale belge.

L’objectif général est de contribuer aurenforcement des capacités des collectivitéslocales du Sénégal à prendre en charge leurpropre développement.

LOUGA INFOS – N°119 JUIN 2014

GROUPE LOUGACOMMUNICATION “GLC” 19,

AVENUEAHMADOU SAKHIR MBAYE

- SANTHIABA CENTRE LOUGA -SÉNÉGAL -

ISSN 08504331TÉL. 77 609 95 12

FONDATEUR ÉDITEURABDOULAYE BAO

CONSEILLER DE LA RÉDACTIONMOUSTAPHA SARR DIAGNE

Responsable commercialMoustapha Cissé

MAQUETTE & MISE EN PAGESM. SALL © 77 151 27 81

ASSISTANTE PAOMAME FATOU NDIAYE BAO

Credit photosMBAYE SARR

Il est 1 h 30 du matin, le quartier résidentiel de Kerfa est plongé dans la pénombre.Le vrombissement des voitures me réveilla et je m’élançai vers la fenêtre pourm’enquérir de la cause du ballet de bolides qui trouble le sommeil des honnêtescitoyens. Trois voitures aux vitres teintées empruntèrent la ruelle qui mène au

domicile de Madame Sow. Cette dame résidente du quartier depuis plus de dix ans estla sœur du ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement. Les voituresfilaient doucement comme pour passer à l’insu des éventuels noctambules quipourraient laisser libre cours à leur instinct de curieux. Elles ralentirent au bout de troiscents mètres et s’immobilisèrent devant le domicile de la dame. La lumièreresplendissante de deux lampadaires plantés de part et d’autre du grand portailsupplanta, tout d’un coup, la pénombre des autres endroits de la ville uniquementilluminés par les réverbères. La scène était devenue plus perceptible et, de ma fenêtre,je pouvais distinguer les gestes de chacun.

Un homme de très forte corpulence sortit de la voiture du milieu pendant que les gardes,en des gestes de professionnels rompus au métier de protection, fusaient des autres ets’empressaient de l’encercler sur la courte distance qui les séparait du seuil de lamaison. Cet homme n’est personne d’autre que le nouveau ministre des Affairesétrangères venu rendre visite à sa sœur. Cette dernière a passé un long séjour enEurope pour les besoins d’une opération chirurgicale. Son frère, venu lui témoigner sonaffection, a choisi l’heure la plus tardive pour passer inaperçu. Monsieur le ministre craintde rencontrer ses anciens compagnons qui pourraient lui faire passer un mauvais quartd’heure. Finies les grandes médiatisations et les bains de foules des chaudes périodesde campagnes électorales. A présent, le politicien qui a longtemps couru derrière lesporteurs de voix est obligé de sortir la nuit et discrètement afin de ne pas être assaillipar les multitudes de sollicitations de ses ex-électeurs.

Au moment de franchir le portail, un homme d’une trentaine d’années cria : Monsieurle ministre ! Monsieur le ministre ! Le ministre s’arrêta et tourna son regard vers celuiqui venait de l’apostropher et qui fonçait vers lui. Les gardes s’interposèrent et luibarrèrent le chemin sous le regard perplexe du ministre. L’homme, de plus en plusdéterminé, réussit à garder sa position et put lancer à haute voix en direction du politicien: Monsieur le ministre c’est Ibra vous ne me reconnaissez pas ? J’étais l’animateur devos meetings lors de la campagne électorale. Le ministre fronça les sourcils commepour faire l’effort de comprendre les explications de son interpellateur. Ce dernier surprispar l’attitude de son vis-à-vis avait du mal à comprendre que son ancien candidat puissel’oublier en si peu de temps. Il retint son souffle quelques secondes l’instant de voir separachever la réaction du ministre. Ah Ibra ! dit-il je vous reconnais très bien (laissez-le). Les gardes s’éloignèrent un peu de lui et il remit en place le col de son boubou unpeu malmené par le petit accrochage. Alors Ibra que fais-tu en cet endroit si tard ? Jereviens de ce pas d’une soirée religieuse répondit-il et, en passant, je vous ai aperçu.Puisque depuis la fin des élections je ne parviens pas à vous joindre, j’ai cru alors quel’occasion était trop bonne pour être ratée. Le ministre lui serra la main et l’entraina versl’arrière d’une des voitures sous l’œil vigilant des gardes. Alors Ibra, tu sais qu’il fait tardet que l’endroit est mal choisi pour une rencontre aussi inopinée ; quel est le but decette incursion ? Monsieur le ministre je traverse des moments très difficiles à cause demon chômage et, chaque jour que Dieu fait, je trime comme un bagnard pour joindreles deux bouts. Je compte alors sur votre générosité pour me trouver juste un petitemploi afin que je puisse gagner honnêtement ma vie. Je vous ai envoyé deux lettresdurant les trois derniers mois, mais je crois que les courriers de ce genre ne parviennentpas jusqu’à vous.

Le ministre fourra sa main au fond de sa poche droite et sortit un billet de dix mille francsCFA et le tendit à Ibra en lui disant : Ibra, j’ai bien compris ta situation et je ferai lenécessaire pour qu’elle change. Prends un taxi et rentre à la maison. Nous enreparlerons une prochaine fois.

Ibra convaincu que le ministre voulait se débarrasser de lui commença à changer deton : Monsieur le ministre, vous savez bien qu’il risque de ne pas y avoir de prochainefois. C’est bien le hasard si j’ai réussi aujourd’hui à croiser votre chemin.

Ah non ! Poursuivit le ministre toujours plus pondéré, je ferai en sorte de te trouver uneaudience au ministère et nous aurons largement le temps de parler de tout cela. Je saisque tu m’as rendu d’énormes services à un moment où j’en avais vraiment besoin etcela mérite quand même une récompense. Il lui tendit une carte sortie comme parprestidigitation en lui disant : d’ailleurs voici ma carte avec tous mes contacts ; tu peuxm’appeler quand tu veux.

Ibra prit machinalement le bout de papier avec la certitude que les numéros et autresEmail qui y figuraient étaient caducs depuis la nomination de leur propriétaire. Leministre lui tourna le dos non sans lui avoir tapoté l’épaule en signe d’encouragement.Il avait réussi à se débarrasser de cet intrus qui risquait d’ébruiter sa présence sur leslieux.

Ibra resta quelques instants pétrifié par la subtilité avec laquelle son "camarade de parti"avait réussi à l’amadouer. Lorsque quelques secondes plus tard il le vit franchir le seuildu portail de la maison de sa sœur, il sut qu’il venait d’essuyer un de ces tours demystification dont les politiciens sont passés maîtres. Il entra alors dans une colère noireet commença à grommeler des mots aigres comme le fiel qui lui avait envahi le cœur :"ils sont tous comme ça ces politiciens, dit-il, dès qu’ils accèdent au pouvoir, ils oublienttoutes les promesses. Ils sont capables de jeter leurs plus proches compagnons delutte comme de simples torchons. Ah le pouvoir ! Il sait griser son homme."

Il poursuivit son chemin tout en ressassant son amertume. De ma fenêtre, je venaisd’assister à une de ces scènes quotidiennes qui illustrent les mille facettes du pouvoir.S’échiner pour y accéder, ruser pour y durer et s’isoler pour ne pas le partager.

LE POUVOIR ESTSOUVENT GRISANT

BuzzCHRONIQUECOOPERATION COMMUNAUTE RURALE DE

LEONA-COMMUNE DE HASTIERE (BELGIQUE)

12 VILLAGES ET 10 HAMEAUXCONNECTÉS À L’EAU COURANTE

Par S. Ibn Diagne

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LOUGA INFOS – N°119 JUIN 2014

DOSSIER

L’exercice est en soi inédit. C’est bien lapremière fois au Sénégal qu’unecommune prend l’initiative de faire untour de table de ses bailleurs de fonds

pour financer son Plan de Développementsocial, économique et culturel (PDSEC).Organisée le 10 juin dernier à l’Hôtel LeNdiambour de Dakar, cette table ronde quiréunissait l’essentiel des partenaires techniqueset financiers de la commune avait pour fonctionde non seulement financer mais aussiopérationnaliser les projets devant mettre laville de Louga sur les rampes de l’émergence.Une déclinaison communal du PSE (PlanSénégal Emergent) qui est une initiative hardieprovenant du Conseil municipal que préside lemaire Aminata Mbengue Ndiaye en partenariatavec l’Initiative des Villes du millénaire (IVM) etle MDG Center (Centre des OMD pour l’Afriquede l’Ouest et du Centre). Louga, érigée ville duMillénaire, depuis 2006, est l’une des rarescommunes sénégalaises à disposer d’unPDSEC en parfaite conformité aux orientationsde son plan d’Investissement communal.Elaborée sur la base d’enquêtes réalisées à lafaveur de son érection en tant que ville duMillénaire, le PDSEC se compose de quatredocuments de projet couvrant les quatresecteurs OMD: Éducation, Santé,Assainissement et Genre, ainsi qu’une dizainede fiches techniques de projets se rapportant àune quinzaine de secteurs prioritaires. Durantle travail préalable qui a permis de sélectionnerces secteurs prioritaires, la Commune de Louga

en collaboration avec l’équipe de Centre desOMD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre etla Earth Institute of Columbia University (NewYork) a conçu un SIG (Système d’Informationgéographique) qui a permis de repérer, dequantifier et de qualifier toute l’armatureinfrastructurelle existant dans l’aire communale. Ce processus s’est principalement appuyé surles évaluations des besoins et des coûts deréalisation des OMD dans des secteurs cléscomme la santé, l’éducation, le genre etl’assainissement. A cet effet, un consultantsenior a été mis à la disposition de la Communepar le MDG center et le projet, pour mener desenquêtes, rassembler les données, a recrutécinq étudiants qui ont travaillé à la préparationde la table ronde des bailleurs de fonds. Globalement, c’est une enveloppe de 19milliards que la Commune de Louga compteamasser auprès de ses bailleurs pour lefinancement du PDSEC. En termes de projets,il se décline selon les secteurs relatifs aux OMD.Ainsi pour le secteur de l’éducation pour tous(EPT) d’ici à 2018, le coût total du projet estestimé à 2,538 milliards de francs CFA, lacommune de Louga se réservant lefinancement d’une enveloppe d'environ 254millions de francs. Le Projet communal dedéveloppement sanitaire (PCDS) 20142018devrait revenir à coût total de 2 289 615 681FCFA, avec une contrepartie pour la communequi s’élève à 228 961 568 FCFA. Quant auProjet d’Amélioration du Réseau del’Assainissement (PARA), il va nécessiter une

enveloppe globale 6 680 445 902 francs CFA,sur la période 2014-2018. Si l’exercice est effectivement inédit, il convientde reconnaître que dans l’innovation en matièrede bonne gouvernance municipale, la ville deLouga a toujours été pionnière. Elle a été lapremière ville en Afrique au sud du Sahara àélaborer un contrat de ville en partenariat avecl’Agence de Développement municipal surfinancement de la Banque mondiale. Elle vientde clôturer son second contrat de ville aveccette institution. En fait aujourd’hui, les outilstechniques utilisés par la Banque mondiale enAfrique et dans d’autres pays des continentsasiatique et sud américain ont été élaborés etmodélisés à Louga quand l’actuel maireexerçait son premier mandat à la tête duConseil municipal. Il n’est donc pas surprenantque ce second mandat se clôture aujourd’huisur la conception d’un modèle à répliquer surle continent africain pour l’atteinte des OMD.

A la base de cette approche se trouve laconviction que les objectifs du millénaire pourle développement, même s’il doit être quantifiéau niveau national par des statistiques, nepeuvent être atteints que par une action auniveau local. C’est dans cette perspective quel’Initiative des villes du Millénaire est intervenuepar le biais de la recherche et de l’analyse despolitiques publiques, auprès de la Communede Louga, dans l’appui à la réalisation des OMD.C’est une action qui, au-delà des péripéties desmodifications institutionnelles et desvicissitudes d’une vie politique très animéedans la commune demeurera une ligne d’actionpour toutes les équipes municipales quipasseront par la mairie de Louga. Le chemin estdéjà balisé pour l’avenir et il conviendra à tousceux qui siègeront un jour ou l’autre au conseilmunicipal la voie tracée. Dans la continuité del’Etat et la stabilisation des institutions.

Le Conseil municipal lance le PlanLouga Emergent

Ils étaient plus d’une trentaine d’institutionsinternationales, de démembrements de l’Etat,d’organisations de la société civile oud’associations représentants les quartiers, les

émigrés ou le genre féminin à participer à la tableronde des bailleurs convoquée par le Conseilmunicipal de Louga. Présidée par le Directeur desCollectivités locales, la cérémonie a aussi enregistréla présence de Khalifa Sall en sa qualité deprésident des Cités et Gouvernements locauxd’Afrique et secrétaire général de l’Association desMaires francophones. Dans son allocution debienvenue, le maire de Dakar a mis l’accent surl’exemplarité de cette rencontre qui s’inscrit dans latrame d’une démarche novatrice faisant du local lelieu efficient de la bonne gouvernance. Aujourd’hui,toutes les organisations internationales ouintergouvernementales comme les Nations Unies,la banque mondiale ou la Banque africaine dedéveloppement (BAD) ouvrent désormais grandesouvertes leurs portes aux collectivité locales. Lelocal est ainsi devenu lieu d’émergence decrédibilité institutionnelle permettant aux recourssans intermédiaires aux marchés financiers et auxpartenaires techniques et financiers. Pour Aminata Mbengue Ndiaye, la table-rondedu jour devrait être inscrite dans la suite logiquedu Plan Sénégal Emergent (PSE). Le PDSEC2014-2018 procède, selon le maire de lacommune de Louga, d’une approcheméthodologique éprouvée se composant de dixprojets distincts s’articulant atour des quatre axesdes OMD, à savoir la santé, l’éducation,l’assainissement et l’approche genre. Lacommune de Louga, bénéficiant du label de

bonne gouvernance et de la certificationcitoyenne, octroyée par le Forum civil au termed’un audit des pratiques de gouvernance au seinde la municipalité de Louga, devrait pouvoircompter sur ses partenaires pour faire financerce plan. Elle a aussi insisté sur le fait qu’uneopérationnalisation du PDSEC serait uneopportunité pédagogique formidable pourrenforcer les capacités des autorités locales etaméliorer de fait la gouvernance locale.Lors du tour de table, tous les partenairestechniques et financiers de la commune ont faitde leurs bonnes dispositions pour accompagnerla commune de Louga et porter le plaidoyerauprès des institutions financières aveclesquelles ils sont en rapport. Dans cette optique,le ministère en charge de la décentralisation, parla voix de son représentant, le directeur desCollectivités locales, a fait savoir que ledépartement de tutelle des communes a montrél’exemple en prenant totalement en charge leprojet d’automatisation du fichier d’état-civil de lacommune de Louga d’une valeur d’unequinzaine de millions.Au terme de la rencontre, le représentant duMDG Center, en l’occurrence M. Hervé Bertin,parlant au nom de M. Amadou ibra Niang,directeur de cette structure, absent de Dakar, adit que son organisme va prendre en charge legap financier concernant tous les projets relatifsaux quatre axes des OMD.Au total, la rencontre a été très fructueuse et lesdifférents partenaires se sont donné rendez-voustrès prochainement pour un suivi méthodique etune application judicieuse du PDSEC.

Un tour de tablecouronné de succès

Les huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD) forment un planapprouvé par tous les pays du monde et par toutes les grandes institutionsmondiales de développement. Ils ont galvanisé des efforts sans précédent pourrépondre aux besoins des plus pauvres dans le monde. Ils sont constitués de :

OMD 1 : Éliminer l'extrême pauvreté et la faim ;OMD 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous ;OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ;OMD 4 : Réduire la mortalité infantile et post-infantile ;OMD 5 : Améliorer la santé maternelle ;OMD 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies ;OMD 7 : Préserver l’environnement ;OMD 8 : Mettre en place un partenariat pour le développement.

Tous les OMD sont déclinés en sous-objectifs et l'Organisation des Nations Unies travailleavec les gouvernements, la société civile et les différents partenaires pour exploiter ladynamique dégagée par les OMD et poursuivre un programme ambitieux pour l'après-2015.En Afrique de l’ouest et du centre, c’est MDG center (Millenium development Goals) qui a encharge le suivi et l’appui des politiques menées par les Etats et les collectivités locales envue de la réalisation de ces objectifs.

Quels les sont les huit objectifs duMillénaire pour le développement ?

C’est une véritable équipe de choc qui a préparé la table-ronde des bailleurs de fonds

de la commune de Louga. La caractéristique principale de cette task-force, c’est sa

pluridisciplinarité. On y retrouve des communicateurs, des membres des organisations

de la société civile, des enseignants d’origine qui en compagnie des compétences

qui se trouvent au sein du Conseil municipal ont pu abattre un travail de titan en

quelques mois. L’équipe est essentiellement composée d’Adama Guèye, Mountaga

Sall, Moctar Sow, Djiby Samb, Arame Gaye Diop, Cheikh Mbaye, Aziz Mbodji, Kader

Fall. Les Lougatois doivent leur l’hommage qui sied pour le job qui a été fait.

Une task-force pour porter le PDSEC

Par Moustapha Sarr Diagne

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LOUGA INFOS – N°119 JUILLET 2014

DOSSIER4

L’objectif général du projet est d’assurerl’éducation primaire pour tous. D’ici à2018, il s’agit de donner à tous lesenfants, garçons comme filles de la

Commune de Louga, les moyens d’achever uncycle complet d’études primaires.

Sur le plan des réalisations chiffrées attendusde ce projet, il faut noter que le tauxd’admission à l’école primaire des filles et desgarçons de la Commune de Louga, qui doit êtreporté à 100%, d’ici 2018, le Taux brut deScolarisation (TBS) devrait être de 100% pour

les filles et 100% pour les garçons et le taux depassage en classe supérieure est de 99%,toutes classes confondues, pour les filles et lesgarçons, dans la Commune de Louga, àpareille échéance. Pour cela, il faudra que lesgaps en enseignants, salles de classes, tables-bancs, intrants pédagogiques (livres, cahierset guides pour maîtres), toilettes et points d’eausoient comblés selon les normes OMD.

3000 apprenants (500 hommes et 2500femmes) seront enrôlés dans des programmesd’alphabétisation fonctionnelle dans la

Commune de Louga, d’ici 2018 et 85% desgarçons et 100% des filles des écoles primaires(Simon Bolivar, Fa Ndiang Bamboji, KeurSerigne Louga Sud, Médina Garage, NdiangKhoule et Touba SERAS) des quartiers les pluspauvres de la Commune de Louga, auront unaccès à une cantine scolaire d’ici 2018.

Le coût total du projet est évalué à 2 537 791670 francs CFA. Au titre de sa contrepartie, lacommune de Louga versera 253 779 167francs CFA correspondant à une contributionannuelle de 50 755 833 francs CFA.

Le gap en financement du Projet EPT, d’unmontant de 2 284 012 503 francs CFA, est àrechercher auprès des partenaires bailleurs defonds de la Commune de Louga dans le cadrede la mise en œuvre du PDSEC. Soit unmontant annuel à rechercher de 456 802 501francs CFA.

Ce projet EPT est un projet en ancrage dans lePDSEC. Il est l’instrument de mise en œuvrede la stratégie d’accélération de l’atteinte desOMD en matière d’éducation dans laCommune de Louga, d’ici à 2018, dans uneperspective de développement durable.

Le Comité de Pilotage du PDSEC est présidépar le Maire. Il est composé des présidents des

commissions du Conseil municipal et desreprésentants des Services techniquesdéconcentrés (STD) de la Santé, del’Education, de l’Assainissement et duDéveloppement communautaire.

Une Cellule d’Exécution de Projets (CEP),créée par la Commune de Louga, assure lamise en œuvre du Projet EPT, en renforçant lepersonnel technique municipal.

La CEP s’appuie sur des STD dont l’implicationau niveau opérationnel du projet est fortementrecommandée en vue de promouvoir unrenforcement de leurs capacités et unevalorisation de leur savoir-faire pour mieuxenvisager la pérennisation des effets du projet.

Un système de suivi-évaluation participatif,incluant l’ensemble des catégories d’acteursimpliqués et/ou concernés par la mise enœuvre de chacun des projets en ancrage dansle PDSEC, sera rendu opérationnel en mêmetemps que seront exécutées les activités descomposantes techniques de projets.

Les outils de gestion opérationnelle du projetdevront être partagés et validés à l’occasiond’un Atelier de lancement officiel etd’harmonisation des outils de planificationstratégique du Projet EPT.

Projet de Promotion de l’Education primaire pourTous (EPT) dans la Commune de Louga (2014 - 2018)

Entre la Commune de Louga érigéeVille du Millénaire en 2007, par laCommunauté internationale, et leMDG Center, le Millenium Cities

Initiative (MCI )et l’Etat du Sénégal, unpartenariat stratégique a été conçu dans unprocessus de formulation du Projetd’Amélioration du Réseau d’Assainissementcommunal (PARA 2014 – 2018). Cepartenariat s’inscrit dans le sillage de l’Acte IIIde la Décentralisation, qui vise à renforcer lesresponsabilités et ressources des Communeset des Villes pour une meilleure prise encharge des compétences transférées en vued’accélérer, à moins d’une année del’échéance de 2015, l’atteinte des OMD dansune perspective de développement durable.

Un diagnostic préalable du secteur del’assainissement a été réalisé à cet effet.

C’est ainsi que concernant l’assainissementdes ménages de la Commune de Louga, il aété dénombré que 70% des ménages sontéquipés de toilette à chasse manuelle. Laquasi-totalité de ces ménages se trouventdans les quartiers du centre ville ou de laproche périphérie. 14% des ménagesdisposent de latrines à fosse directe ou à fosseventilée. Ces ménages se trouventparticulièrement dans les quartierspériphériques de Médina Garage, MédinaSalam, Montagne Nord Extension et ArtillerieNord Extension. 8% des ménages ont deslatrines traditionnelles et particulièrement àTouba SERAS, Santhiaba Sud, MédinaGarage et Médina Salam. 9% des ménagesne disposent pas de latrines. Certains vont

dans la nature (75% des ménages n’ayant pasde latrine) ou utilisent les latrines des voisins(25% des ménages n’ayant pas de latrine).Ces ménages se rencontrent dans lesquartiers de Montagne Nord Extension, ToubaSERAS.

Concernant l’assainissement desétablissements publics de la Commune deLouga, il est à noter que 92% desétablissements sont équipés de toilette àchasse manuelle, 6% disposent des latrines àfosse directe ou à fosse ventilée et 5% nedisposent pas de latrines. Ces établissementssont constitués majoritairement d’écoles.

Le réseau de collecte des eaux usées s’étendactuellement sur environ 70 Km dans lacommune de Louga. Relativement en bon état,il est essentiellement composé decanalisations en PVC au moins sur 50 km alorsque le reste, à peu près sur 20 km, comprenddes canalisations en grés et en amiante-ciment

En 2025, l’objectif poursuivi par le PDAconsiste à accroître de 135 km, le réseaud’eaux usées de la Commune de Louga, ceque le PARA contribue à réaliser à hauteur de38% par la construction de 52 km de réseauxd’ici à 2018. Le nombre de branchementsrequis pour les 52 km de réseau à réaliser estde 2 972 ((52000/35)x2) couvrant unepopulation de 29 720. On considère enmoyenne qu’un ménage est composé de 10habitants.

Le réseau d’eaux pluviales dessertprincipalement le centre urbain de la ville deLouga ainsi qu’une petite partie de la

périphérie Nord. L’essentiel des eaux de pluiess’infiltre dans le sol, néanmoins les inondationssont récurrentes dans des quartiers dépourvusde réseau. L’implantation de batteries de grillesest retenue pour lutter contre les inondationsau niveau de certains sites qui présentent despoints bas.

Le projet envisage la réalisation d’un bassin de11 200 m3 situé à 1,5 km de l’actuel exutoiredans une zone réservée à une déchargecontrôlée, la mise en place d’un systèmed’irrigation grâce à l’eau épurée, la réalisationd’un système d’assainissement autonomecouvrant une population de 12 350 habitantset l’implantation de batteries de grilles estretenue pour lutter contre les inondations auniveau de certains sites qui présentent despoints bas.

La Station de traitement de boues de vidangesera aussi édifiée et un processus opératoireà deux phases : la partie liquide des déchets

est apurée et réutilisée pour le maraîchagetandis que la fraction solide est séchée etséchée comme fertilisants (engrais organique)ou simplement mise en décharge sans risquessanitaires.

La réutilisation de l’eau épurée pour lemaraîchage permettra l’aménagement etprésuppose unéquipement des périmètres quiseront irrigués.

Le coût total du projet est évalué à 6 680 445902 francs CFA. Au titre de sa contrepartie, laCommune de Louga devra verser 369 690 000francs CFA correspondant à une contributionannuelle de 73 938 000 francs CFA.

Le gap en financement du PARA, d’un montantde 6 012 401 310 francs CFA, est à rechercherauprès des partenaires bailleurs de fonds dela Commune de Louga dans le cadre de lamise en œuvre du PDSEC. Soit un montantannuel à rechercher de 1 202 480 262 francsCFA.

Projet d’Amélioration du Réseau d’Assainissementcommunal (PARA 2014 - 2018)

Par Moustapha Sarr DIagne

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LOUGA INFOS – N°119 JUILLET 2014

DOSSIER 5

Le Projet communal de Développementsanitaire (PCDS 2014 – 2018) est unpartenariat stratégique entre laCommune de Louga le MDG Centre, le

MCI et l’Etat du Sénégal. Il s’inscrit dans laperspective de la réalisation de la CouvertureMaladie universelle.

Les enquêtes concernant le niveau d’atteintedes OMD santé ont montré que la mortalitédes moins de cinq ans est passée de 121 pourmille (2005) à 72 pour mille (2011) mais leSénégal a de faibles chances d’atteindre lacible qui est de 44 pour mille, que la réductionde la mortalité maternelle est également lenteavec un taux de 392 décès pour 100000naissances vivantes contre une cible de 127décès pour 100000 naissances vivantes. Il estpar ailleurs apparu au terme de cesinvestigations que les taux de prévalence dupaludisme et du VIH/Sida (0,7%) sontmaintenus à des niveaux très faibles avec deréelles chances d’atteindre les cibles fixées,que les résultats en matière d’accès à l’eaupotable sont en ligne avec les OMD et avec untaux de 98,7%, en milieu urbain et 80,1%, enzone rurale.

L’objectif général du PCDS est d’améliorer lasanté de la mère, de l’enfant et combattre lepaludisme et d’autres maladies. Pour atteindrecet objectif, il faudra procéder à la réalisation dela couverture universelle en consultation

prénatale pour l’ensemble des Femmesenceintes de la commune de Louga d’ici 2018et à l’augmentation à 90% du tauxd'accouchements assistés par du personnelqualifié dans les structures sanitaires de laCommune de Louga, d’ici 2018. La prise encharge intégrée des maladies de l’enfant(PECIME) et la nutrition des enfants âgés demoins de cinq ans devront être assurées dansla Commune de Louga figure au registre desrésultats attendus et la prévention et la PECdes cas de transmission du VIH/Sida de lamère à l’enfant doivent être assurées. Il estaussi envisagé la promotion de la CMU portéeà 70%, dans la Commune de Louga d’ici 2018et le renforcement du Personnel de santé, des

Equipements et des Infrastructures sanitairesdans la Commune de Louga.

Projet en ancrage dans le PDSEC, le PCDSest l’instrument de mise en œuvre de lastratégie d’accélération de l’atteinte des OMDen matière de santé dans la commune deLouga, d’ici à 2018, dans une perspective dedéveloppement durable.

Le Comité de pilotage du PDSEC est présidépar le Maire. Il est composé des présidents descommissions du Conseil municipal et desreprésentants des Services techniquesdéconcentrés (STD) de la Santé, del’Education, de l’Assainissement et duDéveloppement communautaire.

Une Cellule d’Exécution de Projets (CEP),créée par la Commune de Louga, assure lamise en œuvre du PCDS, en renforçant lepersonnel technique municipal.

La CEP s’appuie sur des STD dont l’implicationau niveau opérationnel du projet est fortementrecommandée en vue de promouvoir unrenforcement de leurs capacités et unevalorisation de leur savoir-faire pour mieuxenvisager la pérennisation des effets du projet.

Un système de suivi-évaluation participatif,incluant l’ensemble des catégories d’acteursimpliqués et/ou concernés par la mise enœuvre de chacun des projets en ancrage dansle PDSEC, sera rendu opérationnel en mêmetemps que sont exécutées les activités descomposantes techniques de projets.

Le coût total du projet est évalué à 2 289 615681 francs CFA. Au titre de sa contrepartie, laCommune de Louga verse 228 961 568 francsCFA correspondant à une contribution annuellede 45 492 314 francs CFA.

Le gap en financement du PCDS, d’un montantde 2 060 654 313 francs CFA, recherchéauprès des partenaires bailleurs de fonds de laCommune de Louga dans le cadre de la miseen œuvre du PDSEC. Soit un montant annuelà rechercher de 412 130 863 francs CFA.

PROJET COMMUNAL DE DÉVELOPPEMENT SANITAIRE

Le PROMALO dérive d’unecapitalisation d’initiativespionnières en matière dedéveloppement local dans la

ville de Louga. Il s’agit en l’occurrencedu Projet Environnement Urbain deLouga (PEUL) dont la logiqued’intervention était basée sur desconcepts novateurs de protection del’environnement et du cadre de vieurbain ainsi que de laresponsabilisation de la jeunesse,organisée au sein de GIEcontractualisant avec la commune deLouga dans le cadre d’un partenariatpublic-privé. Il se situe dans leprolongement continu de cette visionde développement auto entretenu.

En capitalisant les bonnes pratiquesdes projets PEUL, de l’UE(compostage) et de la FAO (avicultureindustrielle) en plus des autresinitiatives qui ont succédé au projetPEUL, le PROMALO est uneredynamisation du cadre institutionnelet organisationnel de formulation decette vision stratégique.

L’objectif général du projet deseconde phase est de renforcer sescapacités institutionnelles,organisationnelles, techniques etfinancières.

Les résultats attendus sont laréalisation de l’évolutioninstitutionnelle et organisationnelleainsi que la clarification des métiersdu PROMALO, la formulation de lavision stratégique à moyen et longtermes du PROMALO avecl’ensemble des parties prenantes, lamobilisation des ressourcesnécessaires à la mise en œuvre duProjet de seconde phase (PROMALOII 2014 – 2018) en plus del’augmentation de la production demaraîchage, d’aviculture etd’embouche bovine.

Le coût total du projet de secondephase portant redynamisation duPROMALO (PROMALO II 2014 –2018) est évalué à 49 409 192 francsCFA. Au titre de sa contrepartie, lacommune de Louga verse 4 940 920francs CFA correspondant à unecontribution annuelle de 988 184francs CFA.

Le gap en financement du PROMALOII, d’un montant de 44 468 272 francsCFA, est à rechercher auprès despartenaires bailleurs de fonds de lacommune de Louga dans le cadre dela mise en œuvre du PDSEC, soit unmontant annuel à rechercher de 8 893655francs CFA.

Projet de seconde phase portantredynamisation du projet maraicher deLouga (PROMALO II 2014-2018)

Le Projet de Valorisation des Déchets Plastiques (2014-2018)est la résultante de l’exercice de formulation, de manièreinclusive et participative, du PDSEC. Son identification a donnél’occasion d’évaluer les progrès accomplis dans le domaine de

la gestion des déchets et de prendre en charge la problématique de leurrecyclage.

Dans cette perspective, toutes les initiatives récentes dans ce domaineont fait l’objet d’une capitalisation notamment le projet SEN/025 Santéde base, le modèle PROPLAST de valorisation des déchets plastiquesainsi que l’expérience développée à Hann/Dakar dans le cadre du projetde fabrication de pavés à partir de déchets plastiques récupérés.

L’objectif général du projet est de contribuer à la préservation del’Environnement et à l’amélioration du cadre de vie en collectant et envalorisant les déchets plastiques de la Commune de Louga.

De ce projet, il est attendu que l’éducation environnementale et aucadre de vie soit assurée à tous les ménages des quartiers de lacommune, que 50 points de collecte et d’achats de déchets plastiqueopérationnels soient implantés dans les 11 quartiers de la commune deLouga. Au terme du projet, deux unités semi-industrielles detransformation du plastique lourd en granulés et de fabrication de pavésà partir du plastique léger (sachets) récupéré devraient mises en placedans la Commune de Louga.

Le cout total du Projet de Valorisation des Déchets Plastiques (PVDP)est ainsi évalué à 291 010 000 francs CFA. Au titre de sa contrepartie,la Commune de Louga verse 29 101 000 francs CFA correspondant àune contribution annuelle de 2 425 083 francs CFA.

Le gap en financement du PVDP, d’un montant de 261 909 000 francsCFA, est à rechercher auprès des partenaires bailleurs de fonds de laCommune de Louga dans le cadre de la mise en œuvre du PDSEC. Soitun montant annuel à rechercher de 21 825 750 francs CFA.

Projet de valorisationdes déchets plastiques

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LOUGA INFOS – N°119 JUIN 2014

DOSSIER

Devant être réalisé entre 2014 et 2018,le Projet de valorisation du Patrimoineculturel de la ville de Louga procèdede l’évaluation des progrès accomplis

et des enjeux de la valorisation du patrimoineimmatériel dans la perspective d’un renouveaudu secteur de la culture. Le projet vise aussi laréhabilitation et/ou la construction de nouvellesinfrastructures culturelles dans la ville de Louga.C’est à ce titre que la commune a estimé qu’elledevait lui faire bénéficier d’un important volumed’investissements.

Les résultats attendus sont la valorisation dupatrimoine immatériel culturel (expression orale,

danse, conte, théâtre, musique) de Louga estassurée et la réalisation et l’équipement desinfrastructures culturelles de la commune.

Le cout total du projet est évalué à 348 798 000francs CFA. Au titre de sa contrepartie, lacommune de Louga verse 34 879 800 francsCFA correspondant à une contribution annuellede 6 975 960 francs CFA.

Le gap en financement du PVPC, d’un montantde 313 918 200 francs CFA, est à rechercherauprès des partenaires bailleurs de fonds de laCommune de Louga dans le cadre de la miseen œuvre du PDSEC.

PROJET DE VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL

L’objectif général du projet est créer unmeilleur cadre de vie pour lespopulations en assurant leur sécurité àtravers l’éclairage par le solaire de la

ville.

Les objectifs spécifiques sont d’accroitre ladisponibilité et la sécurité de l’approvisionnementen énergie, de lutter contre la pauvreté par lastimulation des activités sociales et économiques,de renforcer la sécurité routière et des populationset de réduire la dépendance au réseau de laSENELEC.

La stratégie d’intervention du projet consiste enl’installation de 1149 lampadaires solaires pardes systèmes solaires photovoltaïquesautonomes dans toutes les artères de lacommune.

Les impacts attendus du projet sontenvironnementaux et économiques. L’avantagedu solaire est de fournir sans interruption uneénergie respectueuse de l’environnement.Modernes, économiques et surtout respectueuxde l’environnement, les lampadaires solaires

sont susceptibles de nombreuses applications.

Les lampadaires permettront une bonnevisibilité pour les automobilistes et les piétons,ce qui diminuera les risques d’accidents. Ilsn’émettent pas de rayons ultra-violet quientrainent la prolifération d’insectes. Ce projetpermettra aux usagers de la route d’avoir unebonne visibilité et aux populations de vaquer entoute quiétude à leurs occupations.

Les lampadaires seront positionnés au niveaudes trottoirs à 1,5 m des limites de la chausséeet seront distants de 40 mètres.

Concernant les impacts économiques, il fautnoter que la réalisation d’éclairage solaire nenécessite ni câblage, ni alimentation réseau etcontribue au respect des normesenvironnementaux. La commune sera soulagéedu fait de la réduction de la facture d’électricitéet du coût exorbitant de l’entretien du réseauélectrique.

Le coût du projet est estimé à 1 355 820 000francs CFA.

PROJET D’ÉCLAIRAGE PUBLIC PARLE SOLAIRE (PEPS 2014 -2018)

L’objectif général de ce projet est d’assurer la sécuritéalimentaire des ménages de la commune, d’aaméliorer laqualité alimentaire des ménages vulnérables avec uneassimilation de la viande et des légumes dans le repas

quotidien et d’augmenter des revenus du ménage à travers lesbénéfices issu de la vente des produits avicoles et maraichers.

Le projet cible 350 ménages à revenus modestes, les cantinesscolaires et les ménages vulnérables. Son coût total est évalué à 28110 200 francs CFA. Au titre de sa contrepartie, la commune deLouga devra verser 2 811 020 francs CFA correspondant à unecontribution annuelle de 562 204 francs CFA.

Le gap en financement du projet est évalué à 25 299 180 francsCFA, est à rechercher auprès des bailleurs de fonds soit un montantannuel à rechercher de 5 059 836 francs CFA.

PROJET D’INSTALLATION D’UNITÉSDE MICRO JARDINAGE AU NIVEAUDES MÉNAGES DE LA COMMUNE

L’objectif général estd’améliorer les capacitésde la mairie de Louga àfaire face aux exigences

administratives liées à la gestionde l’état civil.

Comme objectif spécifique, il fautretenir que le projet va renforcerles compétences et les outils à ladisposition des personnels del’état- civil de la Mairie de Louga

Les impacts attendus sont

sociaux, économiques ettechniques. Aussi, au plan social,la commune de Louga pourradisposer des donnéesdémographiques fiables en untemps record qui seront utiliséesà des fins d’analyses statistiques.Les données statistiques ainsirecueillies seront des indicateursd’une valeur inestimable pourtous les décideurs qui doivent lesutiliser pour planifier lesinfrastructures scolaires͵

sanitaires et hydrauliques.

Au plan économique, unemeilleure planification del’économie nationale et localesera désormais possible grâce àune analyse de données fiables etdisponibles sur la population.

Au plan technique, le personnelde l’état-civil (environ 15personnes) sera formé sur lesmodules performants permettantun bon archivage et une bonne

tenue de registres, une gestionadéquate de l’informationconcernant les déclarations denaissance, les déclarations dedécès, les déclarations demariage. Les bureaux de l’état-civil sont équipés et un réseauinformatique connecté à l’Internetest installé et le personnel de lamairie sera formé techniquementpour la gestion de l’outilinformatique.

Projet d’automatisation et demodernisation du service de l’état-civil

Par Moustapha Sarr DIagne

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LOUGA INFOS – N°119 JUIN 2014

DOSSIER

Le projet à pourobjectif de moderniserle réseau routiercommunal et de

contribuer au développementéconomique et social et à laréduction de la pauvreté.

Ainsi, il permettra d’améliorerl'efficacité du trafic, réduire letemps de transport et de fairedes économies sur les coûtsd’entretien des véhicules. Atravers un tel projet, sesinitiateurs visent aussi àréduire le coût du transport, àfaciliter le transport desproduits agricoles des zonesde production vers la ville, cequi améliorera sensiblementle développement deséchanges entre la communede Louga et son hinterland ;

réhabiliter 37, 324 km devoiries (route bitumée) dans lacommune de Louga ;

réaliser 27, 339 km chausséedans la commune de Louga.

La stratégie d’intervention duprojet repose sur laréhabilitation de 37,324 km deroute incluant le bouchagedes nids de poules sur lachaussée ainsi que laconstruction de 27,339 km dechaussée bitumineux et 18 kmde piste d’accès.

Le coût global du projet deréhabilitation et deconstruction de voirie dans lacommune de Louga estestimé à 5 641 236 408francs CFA.

Al’instar du pays, lapopulation de lacommune de Lougaest musulmane à

plus de 95%. La ville compte134 lieux de cultes dont 133mosquées et une église.Parmi ces mosquées, 25 nedisposent pas de toilettes.

La réalisation de blocssanitaires a un fort impact surl’hygiène des populations carelle permettra d’éviter que leslieux deviennent des vecteursde maladies ou que lesusagers fréquentent lestoilettes des maisonsattenantes.

Le projet consiste à

construire dans chacune desvingt cinq mosquées deuxblocs sanitaires comprenantchacun une toilette pour leshommes et une toilette pourles femmes, ce qui donne untotal de cinquante blocssanitaires à construire. Lestoilettes hommescomporteront un WC et unurinoir et les toilettes femmesun WC seulement.

Les effets attendus sontl’adoption de bonnespratiques d’hygiènecorporelle chez les usagersdes mosquées et la éductiondes taux de maladies liées àl’hygiène. Il va aussi

permettre de réduction desdisparités dans ladisponibilité des équipements

d’assainissement.

Le coût global du projet estestimé à 139 076 600 F CFA.

PROJET DE CONSTRUCTION DE 50 BLOCSSANITAIRES DANS 25 MOSQUÉES DE LA COMMUNE

PROJET DE CONSTRUCTION ET DE RÉHABILITATIONDE LA VOIRIE COMMUNALE Par Moustapha Sarr DIagne

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DOSSIER8

La ville de Louga fait partie de l’initiative «Villes du Millénaire Africaines », initiéepar le PNUD18 et visant à atteindre lesObjectifs du Millénaire pour le

Développement (OMD). Le projet, qui comprend7 villes d’Afrique subsaharienne, vise à identifierles opportunités d’investissement, à améliorerles capacités de ces villes, à booster les IDE(lnvestissements directs étrangers), et à la miseà l’échelle des résultats des recherches auprèsde potentiels investisseurs générateursd’emplois en vue d’élaborer des stratégies dedéveloppement urbain plus performantes etrépondant mieux au contexte africain.

Il se trouve que le choix porté sur la ville deLouga se justifie parce qu’elle offre despotentialités financières pour les marchéseuropéens et américains dans le domaine del’artisanat (habillement, meubles, articles en cuir,etc.), de la transformation des produits agricoles(y compris le lait, la viande), du maraîchage. Laville de Louga recèle aussi d’énormespotentialités au plan culturel et dans le tourisme,plus spécifiquement sur son flanc ouest qui setrouve à proximité de la Grande Côte qui est unezone d’avenir du développement touristique.

Au terme de six mois d’enquêtes réalisées pourrecueillir des données statistiques sur la situation

globale de la région par rapport aux 8 OMD,26.087 ménages pauvres ont été recensés dansla région, soit un taux de 36,2%. Ces ménagesdevraient bénéficier d’un accès facile aux crédits,à l’eau potable, aux soins de santé et voir undéveloppement soutenu des produits agricoles.Ces enquêtes ont révélé une relative faiblessedu taux de pauvreté des ménages puisqueLouga est deuxième après Dakar qui compte33,6% de ménages pauvres. Cette faiblesses’explique par l’apport financier que drainaitl’émigration surtout avant la crise financière de2009 contribuant fortement au relèvementsignificatif du niveau de vie des populations. La

pauvreté dans la région se manifeste dans unelarge mesure à travers le faible accès despopulations aux services sociaux de base et àl’insuffisance des revenus notamment chez lesruraux qui dépendent essentiellement desactivités agropastorales.

Confirmant ces données, l’enquêtedémographique et de santé (EDS4) a démontréque moins de la moitié des femmes de Louga(48%) vivent dans un ménage pauvre alorsqu’au niveau national, plus d’une femme sur trois(35%) appartient aux ménages les plus pauvres.Cependant, il faut relativiser ces donnéespuisqu’à l’opposé, seulement 25% des femmes

de Louga vivent dans les ménages relativementriches et 11,8% dans les ménages les plusriches, alors qu’au niveau national lepourcentage de femmes vivant dans desménages aisés est plus élevé que celui deLouga (46%).

L’enquête EDS 4 avait aussi montré que 20,6%des enfants de moins de 5 ans présentent uneinsuffisance pondérale à Louga. Des effortsconstants ont été fournis dans la recherche desolutions pour la réduction de la mortalité infantileet maternelle. Ce qui fait que les servicesrégionaux de santé ont amené le taux demortalité des enfants de moins de 5 ans de142,5 pour mille en 1999 à 96 pour mille en2005. Il est ainsi de la réduction spectaculaire dutaux de mortalité maternelle qui était de 377 pourmille en 2004 et a été ramené à 154 pour milledeux ans plus tard. La proportiond’accouchements assistés par du personnel desanté qualifié de 41% en 2002 à 55% en 2006.Pour davantage améliorer ce tableau, il reste àlever les difficultés d’accès aux services desanté, les problèmes de couverture en milieurural, d’environnement insalubre et d’hygiène, decombattre l’analphabétisme des mères et lesconceptions culturelles à risque (mariagesprécoces, itinéraires thérapeutiques, etc.).

LOUGA VILLE DU MILLENAIRE

Le projet s‘appuie sur une approche intégrée du développement basée sur laparticipation et la responsabilisation des communautés. De ce fait, l’implicationdes communautés est au cœur de tout le processus allant de la planification à

l’évaluation en passant par l’identification des pistes d’action, la mise en œuvre et lesuivi. C’est dans cette perspective qu’un certain nombre d’outils ont été élaborés etdes préalables requis pour renforcer la participation et la responsabilisation despopulations par une collecte de données référentielles de base sur les villes et villagesd’intervention afin de faire coïncider au mieux possible les interventions du projet auxbesoins réels des communautés tout en s’attaquant à certains facteurs comme lesinégalités genre etc. Cette démarche communautaire a permis de renforcerl’implication et l’engagement des communautés.

Des populations responsabiliséesqui conquièrent leur autonomie L’érection de Louga en qualité de ville du millénaire

s’est produite dans un contexte très favorablemarqué par les avancées significatives dans ledomaine de la décentralisation, de ladéconcentration et l’autonomisation des pouvoirslocaux à la faveur de la loi portant décentralisationde 1996. C’est dans cette perspective que le projetLouga Ville du Millénaire s’est immédiatementinscrit dans la logique de renforcement desinstitutions locales pour leur permettre de mieuxjouer leur rôle de coordination et de pilotage dudéveloppement au niveau local.

Pour renforcer le plaidoyer et la communication surles OMD, le projet s’est appuyé au niveau de larégion sur le Comité régional de suivi des OMD.Cette option pour l’émergence d’une véritablebonne gouvernance locale a été un facteur décisif

dans la réussite des actions menées encollaboration avec le Programme national deDéveloppement local (PNDL) et le Ministère desCollectivités locale. Des actions significatives derenforcement des capacités ont été entreprisesdans la ville de Louga qui ont d’ailleurs étédémultipliées dans d’autres localités du pays.

Concernant le renforcement des capacitésopérationnelles en vue de favoriser lapérennisation des acquis, le projet a impliqué etaccompagné les directions ministérielles au niveaurégional et central dans la mise en œuvre de leurspolitiques sectorielles. Des actions de renforcer lescapacités organisationnelles et techniques desorganisations non gouvernementales et desdiverses associations et groupements au niveaulocal ont aussi été mises en œuvre.

Une stratégie de capacitation réelle des institutions locales

En tournée en Afrique, M. Jeffrey Sachs,directeur du Projet du Millénaire de l’Onu, disait,à l’occasion d’un point de presse que leSénégal pouvait techniquement réaliser lesObjectifs du Millénaire pour le Développement(OMD) dans les délais indiqués. Notre pays nemanque pas d’atouts pour réaliser cesobjectifs. Dakar, sa capitale, est une ville qui,selon M. Sachs, assemble tous les élémentspour devenir un centre de développementéconomique en Afrique. Elle a le privilège d’êtresur la côte et est un important centred’échanges commerciaux en plus d’être l’unedes grandes villes africaines les plus prochesdes marchés majeurs que sont l’Europe etl’Amérique. M. SACHS a, cependant, regrettéque toutes ces potentialités ne soient pasexploitées afin le pays puisse tirer le meilleurde ses avantages comparatifs à partir dudéveloppement des services, du tourisme, desinfrastructures culturelles.

Au-delà de Dakar qui peine à miser sur sesavantages comparatifs, c’est la ville de Lougaqui semble aujourd’hui la mieux disposée pour

atteindre les principaux objectifs du Millénaire.En raison des meilleures dispositions qu’elleoffre au regard d’une faiblesse de la pauvretécontrairement à ce que l’on pourrait penser, lacapitale du Ndiambour dispose d’atoutsmajeurs pour réaliser les OMD. Louga est unedes 11 villes africaines qui font partie del'Initiative Villes du Millénaire (IVM), un projet del’Institut de la Terre (Earth Institute) à l'UniversitéColumbia. Comme complément du Projet desVillages du Millénaire, cette initiative a pourobjectif d'aider les villes en Afriquesubsaharienne à atteindre les Objectifs duMillénaire pour le Développement (OMD).

Louga, avec une population juste en dessousdes 100 000 habitants, est la plus petite desvilles du millénaire. Cependant, en tant quecapitale régionale avec de forts lienséconomiques avec ses alentours ruraux, elleexemplifie la situation de beaucoup de villessubsahariennes, ce qui fait d’elle un excellentmodèle. Aujourd’hui, il est généralement admisqu’elle sera peut-être la seule ville à avoir atteinten 2015 l’essentiel des huit objectifs du

millénaire pour le développement. En effet,dans la conception de son Plan deDéveloppement économique, social et culturel(PDSEC), les résultats attendus des diversesactions qui seront entreprises vont bien au-delàdes situations de référence tant au plannational que celles escomptées dans les OMD.

Ainsi, au plan scolaire si les résultats s’avèrentconformes aux prévisions, la ville de Lougasera à 100% scolarisée avec une déperditiondont la courbe sera asymptotique au zéro. A lafin de l’année 2015, on ne devrait en principeplus voir des enfants originaires de la ville deLouga devenir des talibés ou trainer dans lesrues la recherche de petits larcins àcommettre.

Idem aussi au plan sanitaire, des efforts ontdéjà accomplis ces dernières années (voirarticle ci-contre) qui font penser que dans unavenir peu lointain, plus aucune femme nemourra en couche dans le périmètre de la villede Louga sauf pour cause médicaleexceptionnelle. La mortalité infantile devra être

réduite à sa portion la plus congrue, celle dudestin et de la volonté divine que nul ne peutcontrecarrer, et à laquelle ne peut s’opposeraucune politique de santé aussi efficace soitelle.

Au plan de l’approvisionnement en eaupotable, facteur décisif dans l’appréciation del’état de la santé d’une population, des étudesont faites qui ont permis de jauger l’état desbesoins et de cibler les quantités à pourvoirpour chaque localité en vue d’avoir unecouverture adéquate et suffisante des besoinsen eau potable. Plus personne ne devrait en2015 s’abreuver d’eau saumâtre provenantdes mares ou de l’eau non améliorée commele prévoit le Millenium Cities Initiative encollaboration avec l’Institut de la Terre ducélèbre Columbia University de New York.

L’essentiel des projets parrainés par lecentre de Suivi des OMD basé au Sénégaldevraient à faire de Louga la ville phare del’Afrique en 2015 à l’heure où l’on devra fairele bilan des OMD.

Louga, seule ville africaine à pouvoir atteindre les OMD en 2015

Par Moustapha Sarr DIagne