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E commerce-afrique

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1- Définition :

-L’abréviation d’électronique commerce. Le commerce électronique ou vente en ligne

’’ Vente à distance’’, désigne l'échange de biens et de services entre deux entités sur les

réseaux informatiques, notamment Internet ; c’est-à-dire par l’intermédiaire d’un site

web qui propose des produits à vendre, que l’internaute peut acheter. On dit aussi

commerce électronique.

- c'est un processus d'achat et de vente en utilisant Internet. - Le commerce électronique peut être défini comme l’ensemble des échanges électroniques

liés aux activités commerciales. Il recouvre toute opération de vente de biens et de services

via un canal électronique.

-Le e-commerce s'est très fortement développé depuis 1998, notamment grâce à l'apparition

de l'Internet haut débit qui facilite la recherche d'informations de la part des consommateurs et

la réactivité des entreprises.

Le e-commerce englobe en fait toutes les étapes traditionnelles de la vente, en

amont (recherche du client, diffusion d’informations commerciales, gestion des

commandes, livraison) comme en aval (fidélisation, service après vente, relance).

Il nécessite la mise en place d’outils spécifiques et l’adaptation des structures déjà

existantes au sein de l’entreprise.

2- Historique :

C'est en 1960 qu'est apparu l'EDI (Electronic Data Exchange) afin d'échanger des documents

dans un format standard mais qui n'étaient pas standard pour toute la planète. Puis l'EFT

(Electronic Funds Transfer) a été utilisé par les banques pour optimiser la transmission

numérique d'ordre de paiement. Depuis les trois dernières années de la fin du 20e siècle,

Internet a peu à peu pris la place de l'EDI qui disparaîtra. Internet II devrait prendre la place

d'Internet pour le commerce électronique mobile à haute vitesse.. Internet fait son apparition

dans les foyers au début des années 90, et les transactions entre entreprises et

particuliers commencent à augmenter. Ainsi, les premiers paiements en ligne verront le jour

en 1996. Au dernier semestre 1996, le nombre de foyers équipés d’une connexion Internet ne

dépassait pas la barre des 95 000. En 1997, le commerce électronique semble se démocratiser

et les entreprises historiques du secteur informatique telles qu’IBM et Microsoft se lancent

dans l’aventure virtuelle.

De 1997 à 2002, Internet émerge et touche, en fin de période, plus d'un foyer Français sur

quatre (25,2%). Dans le même temps, les sites marchands voient leur CA exploser, et la quasi-

totalité crée leur propre site. Le nombre de sites marchands (sites permettant la commande en

ligne en langue française et livrant en France métropolitaine) a affiché une progression de

plus de 33% en moins de 6 mois avec 2036 transactions en juin 2000 contre 1530 en

décembre 1999. Une véritable révolution électronique est donc en marche.

Depuis 2001, le nombre d’internautes en France a plus que doublé, et plus de la moitié des

français ont désormais accès à internet. Si le paiement en ligne est devenu une pratique

courante, il reste des secteurs dans lesquels Internet rencontre encore des difficultés à

s’imposer.

3- Les différents types de relation dans le commerce électronique :

On peut distinguer :

- Le e-commerce entre entreprises, souvent appelé B2B (se prononce bi-tou-bi), Business to

business ; entre deux commerçants ou commerce interentreprises ou du commerce entre une

entreprise et son fournisseur. il s’agit des Achats répondant à un besoin professionnel

individuel (livres, publications, informations, séminaires…). Achats de fonctionnement :

fournitures de bureau, consommables, équipement électrique, Télécom et informatique…

- Le commerce électronique à destination des particuliers, ou B2C (se prononce bi-tou-ci),

càd Business to consumer, entre un commerçant et un consommateur.Il s'agit de Vendre des

produits physiques, biens immatériels (informations, vidéos, jeux, logiciels…) et de services

(réservations, services à domicile…).

- Le commerce électronique entre particuliers, ou C2C (se prononce ci-tou-ci), càd

Consumer-to-consumer. Il s'agit de sites web permettant la vente entre particuliers.

- L'échange électronique entre une entreprise et ses employés, souvent appelé Intranet ou

B2E (se prononce bi-tou-i), càd Business to employée.

- L'échange électronique entre les entreprises privées et le gouvernement, souvent appelé B2G

(se prononce bi-tou-dgi), càd Business to government (Administration).

Avec l'augmentation de l'utilisation d'Internet et du E-commerce (commerce électronique), si

une entreprise opère en ligne, elle devient une entreprise internationale. Étant donné le

nombre d'internautes augmentant chaque jour, ce marché est constamment en croissance. Les

• Internet

• TV Interactive

• EDI/VAN • Internet • Extranet • ...

• Internet • • ...

• Internet

• Internet

ENTREPRISES CITOYENS

B to C

PARTENAIRES

B to B

... •

EDI/VAN B-to-G

ADMINISTRATION

consommateurs peuvent venir de n'importe où. Selon le livre “Global Marketing

Management”, le commerce électronique business-to-business (entre entreprises) est plus

large, augmente plus rapidement et à moins de barrières concernant la distribution

géographique que même le commerce électronique business-to-consumer (B2C). Le e-

commerce ne nécessite pas d'une devanture de boutique solide (magasin de commerce)..

.

Enfin, de nombreuses entreprises proposent des services sur internet, payants ou non :

banque en ligne ;

assurance en ligne ;

presse en ligne.

4 - La différence entre commerce électronique et traditionnel :

‘’Voir l’initiation du commerce électronique’’

- La contrainte géographique n’est pas du même ordre pour ces deux types de

commerce. Pour un commerce traditionnelle, la proximité (la proche) de la demande est

essentielle car elle détermine en grande partie le choix du consommateur de se déplacer

ou non jusqu’au magasin.

Cette contrainte disparaît pour les firmes du commerce électronique puisque n’importe

quel internaute peut accéder à l’ensemble des sites de vente en ligne du réseau. On a

même avancé l’idée que le développement de la vente en ligne allait engendrer une

forme de commerce qui s’affranchirait des contraintes géographiques, et donner une

dimension internationale à la concurrence.

- Le coût est réduit pour le commerce électronique, tandis que le traditionnelle propose

un tarif composé : d’un prix fixe et les frais pour le transport, qui est le même quel que

soit le lieu de livraison.

D’autre part, du point de vue des consommateurs, la livraison à domicile est l’une des

particularités de la vente en ligne qui joue le plus en faveur de la facilité, du gain de

temps Deux firmes notées : électronique (pour Internet) et traditionnelle (pour magasin)

et qui la distingue du commerce traditionnel. Le second aspect porte sur la

personnalisation des produits, le commerce traditionnel (offre des produits

standardisés).En plus, le commerce électronique offre des perspectives bien plus larges

que la vente par correspondance (VPC) car il permet de collecter l’information de façon

plus rapide, plus précise et plus efficace. Les exemples sont nombreux : Dell

(informatique), Amazone (livres), mais aussi les sites d’information, d’enchère, etc.

Du point de vue du consommateur, rien n'est plus simple qu'acheter depuis chez soi,

n'importe quand et n'importe où dans le monde. Du point de vue du vendeur, les

intérêts sont multiples:

vaste clientèle potentielle non limitée géographiquement;

coût de diffusion des informations réduit;

frais d'exploitation réduits, concentration des lieux de stockage dans des zones

décentralisées;

suppression éventuelle des intermédiaires entre producteur et consommateur.

5- Mesure du volume du commerce électronique : Il n'existe pas de statistiques officielles sur le commerce électronique en Afrique, mais

des estimations reposant sur des sources différentes : panels de sites marchands,

montant des transactions cartes bancaires, plateformes de paiement. Les chiffres

montrent la croissance inégalée et son aspect inégal. Ça notre pensée à propos de ce type

du commerce. Barrières culturelle et psychologique: premier obstacle. En Afrique, le

commerce électronique représente un montant de transactions de l'ordre de 20 milliards

€ et 25 milliards € si l'on inclut les services bancaires et le négoce de titres financiers en

ligne. Le commerce électronique représente moins de 3% du total du commerce de

détail en Afrique. Ce pourcentage est assez voisin à ceux des pays européens. Aux Etats-

Unis, on estime que le commerce électronique représente 9% du commerce de détail en

2008. A l’heure actuelle le volume global du commerce électronique africain reste faible

et son taux d’évolution est inférieur à la moyenne mondiale.

La région nord africaine ne constitue pas vraiment une unité régionale politique et

commerciale.

- La majorité des pays d’Afrique du Nord ont intégré le commerce électronique à

leurs stratégies TIC (Les télécommunications).

- L’Egypte, le Maroc et la Tunisie ont fait du commerce électronique une

composante de leurs stratégies TIC.

6- Le rôle de e-commerce :

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Le commerce électronique se développera pleinement si l’on déploie des infrastructures

d’information et que l’accès aux marchés et aux services est universel et abordable, afin

de permettre des applications de commerce électronique d’utilisation facile et pratique.

L’existence d’une concurrence effective sur les marchés de télécommunications est

cruciale, et nécessite des politiques et des environnements réglementaires appropriés en

matière de télécommunications. En plus, il permet de :

- Devenir des partenaires crédibles dans la compétition international

- Accélérer les communications = Économie de temps

- Tendance mondiale/mutation du marché

- Nouvelle clientèle : Le commerce électronique vous permet de pénétrer tous les groupes

de clients et tous les segments du marché par la personnalisation de vos produits et services.

Vous avez théoriquement accès rapidement au marché mondial et à tous les consommateurs.

Avantages

:

- Accroître leurs parts de marché (tourisme ; agriculture ; services).

- Régulation de change favorable

- Accès élargi aux marchés mondiaux

- Accès à des niches par des offres différenciées et individualisées

- Baisse des prix

- Réduction des coûts des transactions administratives

- Agrandissement du marché potentiel (National, régional, International)

- Développement des ventes

- Orientation vers des marchés spécifiques

- Diminution des coûts de transaction

- Diminution des coûts logistique.

En plus, des opportunités sont liées à la réduction des coûts et/ou à la croissance de

l’entreprise. Dans le prolongement, des buts encore plus stratégiques peuvent être atteints,

même si l’entreprise en a rarement l’intention au moment où elle lance ses opérations en

ligne.

- En ce qui concerne la réduction des coûts, les opportunités résident dans une

standardisation des processus, qui entraîne l’élimination ou le regroupement des

tâches, mais aussi une réduction des coûts de traitement de l’information, ainsi qu’une

diminution des erreurs (souvent coûteuses quand il s’agit de les corriger a posteriori).

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- En ce qui concerne la croissance de l’entreprise, les opportunités sont d’abord liées à

la conquête de nouveaux marchés :

- Élargir la cible de clients dans le même territoire géographique : permet aux

distributeurs d’améliorer leur couverture géographique,

- Recruter de nouveaux clients. La vente en ligne permet de s’adresser à des

clients souvent plus jeunes, et parfois plus masculins

- Élargir la cible à l’international

- Mieux connaître les clients. Le suivi du comportement du client en ligne (tracking)

permet une meilleure connaissance de son profil, de ses centres d’intérêt, des références les

plus consultées, etc.

• Personnaliser la relation. La connaissance individualisée des clients (qui constitue

encore un challenge pour de nombreux sites marchands) permet de personnaliser les offres

selon le profil du client et ses attentes.

Enrichir l’expérience d’achat : le site Web offre une approche nouvelle et

différente : une autre facette de l’enseigne, qui permet d’enrichir l’expérience

totale de la marque.

Le travail sur la dimension rédactionnelle et/ou ludique du site est alors fondamental.

Les risques liées au e-commerce :

1- Risques liés à l’Internet :

- Risques encourus par les consommateurs (faux sites, vol d’informations confidentielles,

atteinte à la vie privée,…)

2- Risques encourus par les vendeurs (faux clients, attaques pour déni de service, vol et

piratage d’informations, …)

3. Risques liés à l’Intranet :

- Sabotage par d’anciens employés

- Menaces du personnel actuel (sniffers, fraude financière, téléchargement de données,

trucage de courrier…)

4. Risques liés aux transactions :

- Liens étroits entre Internet, Intranets et Extranets

- Interception de données

5. Risques associés aux archives, bases de données et fichiers sensibles:

- Destruction, altération, utilisation non autorisée

- Altération et falsification d’applications

6. Risques liés aux virus et autres codes malicieux :

- Virus, chevaux de Troie, vers…

- saturation de mémoire

- spywares, adwares, keyloggers, etc.

7. Implication de la profession comptable :

- Importance de l’évaluation des intranets et des contrôles liés

- Importance de l’évaluation des structures Internet et leurs contrôles

- La certification des sites de e-commerce.

5- Les principales barrières :

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• Manque de main d’oeuvre - Les aspects juridiques et réglementaires du commerce électronique :

- Les problèmes liés aux signatures numériques et aux contrats électroniques

Les questions des signatures numériques et des contrats électroniques deviennent pertinentes

en cas de conflit entre les partenaires commerciaux dans une transaction de commerce

électronique. Par exemple comment une partie peut-elle apporter la preuve de l'engagement

de l'autre partie?

- Le cryptage (sécurité des transactions versus souveraineté nationale) :

Dans beaucoup de pays africains, le chiffrement ou cryptage est une activité exclusive pour le

gouvernement parce qu'on le lie habituellement à la sécurité nationale. Les systèmes de

cryptage ont toujours été l’exclusivité des services de renseignements, des militaires et des

services chargés d’appliquer la loi.

- Les droits de propriété intellectuelle :

Les droits de propriété intellectuelle ont joué un rôle crucial en apportant la sécurité et la

confiance dans les investissements et le commerce des idées et des activités culturelles en

garantissant notamment le retour sur investissements. La musique et les produits culturels sont

des secteurs clés où l’Afrique peut trouver une niche en matière de commerce électronique. Il

est essentiel de protéger les producteurs africains dans le but de promouvoir ces activités.

- Aspects technologiques : - Infrastructure de télécommunications (réseau et largeur de bande) :

Il a été démontré à de nombreuses occasions que la faiblesse des infrastructures de

télécommunication en Afrique est l’un des obstacles majeurs à une utilisation efficace des

TIC sur le continent. Bien qu’il y ait eu récemment un accroissement rapide du taux

d’expansion et de modernisation des réseaux téléphoniques fixes, son impact global reste

encore faible et ce progrès est généralement limité aux centres urbains. Malgré le fait que le

nombre de lignes téléphoniques augmente à un taux de 10% environ par an à travers

l’Afrique, la densité téléphonique reste encore aux alentours d’une ligne pour 200 habitants.

- L’équipement des parties prenantes (les ménages et les entreprises) :

Pour participer pleinement au commerce électronique, les entreprises et consommateurs

africains doivent accéder à quelque équipement de base tels que les micro-ordinateurs pour se

connecter à Internet. Malheureusement le prix des ordinateurs est encore plus élevé en

Afrique que dans la plupart des pays développés. La majeure partie des coûts additionnels est

due aux marges élevées des distributeurs et aux droits de douanes.

Quelques pays africains tel que le Sénégal, ont supprimé les droits de douanes sur les

ordinateurs permettant ainsi à leur population d’accéder plus facilement et plus intensément

aux TIC. Ce type de mesures pourrait être étendu à l’ensemble des pays africains.

- Aspects économiques :

- Développement des ressources humaines (main d’oeuvre qualifiée et Netpreneurs) :

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Le commerce électronique est un nouveau créneau basé sur le savoir qui apporte des

changements sur la pratique des affaires. Le commerce électronique requiert une main

d’oeuvre qualifiée et des “E-entrepreneurs ou Netpreneurs” d’un genre nouveau qui

maîtrisent les NTIC et sont en mesure d’en saisir les opportunités.

Dans la mesure ou la plupart des pays africains ont été récemment connectés à Internet, il est

important de former les hommes d’affaires africains et leurs collaborateurs sur les nouvelles

techniques du commerce pour qu’ils puissent accroître leur compétitivité et qu’ils prennent

part au commerce électronique mondial.

- Le rôle catalyseur des Gouvernements

Aux Etats Unis comme au Canada, et plus récemment dans l’Union européenne, les

gouvernements ont joué un rôle important dans le développement du commerce électronique

“business to government”5 obligeant ainsi les MPMEs à s’équiper et à se familiariser avec les

techniques du commerce électronique. En effet, dans ces pays, les gouvernements lancent des

appels d’offres dans l’Internet, ce qui requiert des offres on line pour les MPMEs.

Les gouvernements africains, de par leur position de premier client du pays, peuvent jouer un

rôle de catalyseur en exigeant des offres électroniques suite à des appels d’offres.

- Le rôle des grandes entreprises (Centres de développement) :

Les grandes entreprises comme les Opérateurs Publics de Télécommunications (OPT), les

compagnies des eaux et d’énergies, etc., peut jouer un rôle important.

- Aspects financiers : Paiements électroniques

Il y a de nombreuses contraintes au développement du commerce électronique en Afrique :

Accès aux cartes de crédit : dans la plupart des pays africains beaucoup de banques ne

délivrent pas de cartes de crédit. Les gens ouvrent habituellement un compte bancaire en

dehors du continent (l'Europe ou les Etats-Unis) afin d'obtenir une carte de crédit.

Contraintes liées au comportement : les gens sont habitués à payer comptant en argent

liquide la plupart de leurs transactions ; à un moindre degré ils utilisent le virement bancaire ;

le paiement par chèque est rare en raison du gros risque d'indisponibilité des fonds à moins

que les chèques n’aient été certifiés par une banque;

L’attitude des banques : Les banques africaines sont très conservatrices; elles utilisent très

peu de produits et techniques de vente innovateurs.

manque de confiance : la question concernant la sécurité est un des principaux défis du

développement des paiements électroniques

- l'infrastructure africaine ne facilite pas suffisamment le développement du commerce

électronique à cause notamment:

- d’une infrastructure physique insuffisante ;

- d'une infrastructure pour les transactions électroniques déficiente ;

- d’un cadre juridique et réglementaire encore insatisfaisant ;

- l'environnement africain du commerce électronique ne constitue pas encore un bon

incubateur car:

- le niveau de prise de conscience du commerce électronique n'est pas assez élevé.

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- les entrepreneurs africains ont besoin de se former en vue d’utiliser l’Internet pour les

affaires.

- les professionnels africains ont besoin de se former en vue d’assister les entreprises qui

s’orientent vers le E-Business.

En plus, la plupart des marchés de consommations locaux et régionaux sont confrontés à de

sérieuses barrières en terme de connectivité, solvabilité, volonté d’acheter en ligne, possession

de carte de crédit, accès à d’autres moyens de paiement pour des achats en ligne et

accessibilité en terme de livraison physique. Ainsi les marchés de consommations locaux et

régionaux sont, dans la plupart des cas , quasiment dans l’impossibilité de soutenir les

entreprises de commerce électronique. Cette situation pourrait changer assez rapidement, au

moins dans les grands centres urbains et dans les zones les plus riches, étant donné que les

connections, l’accès aux mécanismes de paiement et les services de livraison s’y développent

de plus en plus.

Les opportunités B2B locales et régionales sont limitées.

Le marché B2B local et régional qui représente le marché du commerce électronique à plus

forte croissance en Amérique du nord est, tout comme le B2C, freiné en Afrique par quelques

restrictions. Les principaux problèmes demeurent la connectivité, les livraisons et la volonté

d’acheter en ligne. En outre, les entreprises africaines pratiquant le commerce électronique

n’ont pas nécessairement un avantage en terme de qualité ou de prix par rapport aux

concurrents locaux.

Il n’existe pas de marché pour le « E-Procurement » (appels ‘offre électronique) au

niveau du B2G

La notion de commerce électronique B2G englobe l’approvisionnement du gouvernement et

la fourniture de services similaires à des entités telles que les Nations-Unies, les grandes

Institutions Financières Internationales, les bailleurs de fonds et les ONGs.

Le B2G pourrait jouer un rôle important en participant au développement des outils de

paiement électronique. Il pourrait aussi produire un volume de transactions justifiant des

services de livraison régionale efficaces. Malheureusement, le B2G ne joue actuellement

aucun rôle dans le commerce électronique en Afrique pour la simple raison qu’il n’y existe

pas d’importants mécanismes électroniques d’approvisionnement des administrations

publiques.

Les organisations publiques et privées accusent un grand retard dans l’utilisation des

Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication en tant qu’outil de

productivité. Les traditionnels moyens d’échange de l’information sont encore privilégiés.

Cette attitude découle du conservatisme qui caractérise encore la plupart des grandes

entreprises et des gouvernements.

6 - Les solutions :

- Pour Promouvoir l’amélioration des infrastructures de télécommunication et favoriser

leur accessibilité :

Pour répondre aux exigences du commerce électronique, il est nécessaire d’avoir une

infrastructure de qualité et un environnement favorable à la réalisation d’opérations

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commerciales à travers les moyens électroniques. Les actions suivantes s’imposent pour

développer un tel environnement en Afrique au niveau national, régional et local:

Augmenter la connectivité en terme de:

Bande passante (vers le noeud d’accès “backbone” et pour les usagers)

Redondance (multiplication des liaisons vers le “backbone”)

Cela se fera d’autant plus facilement que la fonction de fournisseur d’accès sera privatisée

et que les licences pour être opérateur de service Internet seront libéralisées.

Diminuer le coût unitaire et réel de l’accès Internet:

Augmenter le débit des bandes passantes

Susciter la concurrence entre les fournisseurs de service Internet.

- Promouvoir la mise en place d’un cadre juridique, réglementaire et fiscal approprié

Pour exister et être rentable, le commerce électronique africain a besoin que soient améliorées

sur plusieurs aspects les dispositions légales, réglementaires et fiscales en vigueur pour les

activités commerciales traditionnelles. Les actions suivantes sont prioritaires:

Réduire ou éliminer les réglementations contraignantes en matière de:

Création et d’enregistrement des entreprises exerçant dans les NTIC

Droits et taxes sur l’importation de matériels (ordinateurs, logiciels et accessoires de

communication) nécessaires à la mise en place d’une plateforme de commerce électronique.

Formalités d’importation et d’exportation dont le coût et la durée constituent une grande

contrainte pour le développement du commerce électronique.

- Promouvoir la création de systèmes de paiement électronique accessibles aux

utilisateurs :

Pouvoir accéder au paiement en ligne en utilisant une carte de crédit ou utiliser des

instruments de paiement en dehors du réseau pour une opération en ligne est autant de

dispositions essentielles au commerce électronique qui manquent à l’Afrique. Des solutions

doivent être développées au niveau régional pour palier avec le maximum d’efficacité à ce

manquement. La priorité à cet égard consisterait à promouvoir le développement et la mise en

service d’un système standard de paiement électronique en Afrique accessible aux utilisateurs.

La réalisation de cet objectif pourrait se faire plus facilement à travers l’existence du système

des cartes de crédit qui commencent à éclore et le développement au niveau régional d’un

système compatible des chèques bancaires de valeur pour le paiement en ligne des achats.

- Promouvoir le développement local, régional et international de systèmes de livraison :

Cela représente certainement le volet le plus difficile du plan d’action car il requiert un niveau

d’investissement assez important avec une période de retour sur investissement assez longue.

Il n’en demeure pas moins que c’est un volet essentiel dont les effets sont à long terme. Il

convient de démarrer sa mise en oeuvre dans les meilleurs délais. En effet, tant que rien n’est

entrepris dans ce domaine, il ne sera pas raisonnable d’envisager un développement du

commerce électronique des produits physiques en Afrique, si ce n’est exclusivement à une

échelle locale.

La réalisation de cet objectif nécessite la mise en place d’un système logistique rapide, fiable

et compétitif capable de livrer des produits physiques dans des conditions de coût et de délais

raisonnables à l’échelle régional et international.

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- Renforcer l’information sur le commerce électronique, les structures de formation

dans tous les domaines relatifs au Commerce électronique :

Les hommes d’affaires africains ont besoin d’être mieux informé sur les opportunités du

commerce à travers Internet. La priorité consiste à promouvoir:

des campagnes d’informations ciblées à l’endroit du secteur privé et du secteur informel.

L'Internet pourrait constituer un outil privilégié pour atteindre la partie de la cible qui est déjà

connectée.

Des programmes spécifiques de formation à l’endroit des hommes d’affaires sur le

développement et la gestion d’une activité de commerce électronique.

La formation de professionnels du Web à tous les niveaux (business web designers

“différent de web designers”, web masters, marketings du Web, spécialistes de projet

commerce électronique, etc.).

Les stages d’immersion dans des projets réussis de commerce électronique en Afrique ou

hors de l’Afrique

L’insertion de l’Internet dans tous les cursus scolaires ou universitaires, privés ou public.

• Cibler son marché;

• Élaborer le contenu et le mettre constamment à jour;

• Structurer le site pour faciliter la navigation;

• Adopter un design simple;

• Assurer une fiabilité constante du bon fonctionnement;

• Favoriser l'interaction;

• Privilégier l'expérience positive globale.

7- Le commerce électronique réalité et perspective d’avenir au

Maroc :

Le commerce électronique au Maroc est en état embryonnaire même si la plupart des

entreprises marocaines sont informatisées et l’utilisation d’Internet connaît un progrès

remarquable, la majorité de ces entreprises ne pratique pas le e-commerce ou ne vois pas

l’utilité de le pratiquer.

A partir des résultat obtenus lors de recherche nous avons constater que la majorité des

entreprises questionnés ne pratiquent pas le e-commerce même s’elles sont connectées au

réseau Internet ou plus avaient un site Web mais qu’elles utilisent pour d’autre fonction que le

e-commerce.

Cependant la majorité des entreprises sont unanimes sur plusieurs points dont le rôle de l’Etat

pour favoriser le e-commerce en établissant une législation qui réglemente ce domaine et la

facilitant les procédures administratives dans l’installation de télécommerce pour donner plus

de confiance aux consommateurs qu’entrepreneurs dans le e-commerce.

A notre avis les principaux axes de l’e-commerce sont le pouvoir d’achat et la confiance.

Donc pour développer le commerce en ligne il faut promouvoir le pouvoir d’achat pour qu’ils

puissent avoir un ordinateur dans chaque foyer et l’Internet pour tous les citoyens à prix

convenable. En plus la confiance est très importante en e-commerce, la confiance des

consommateurs dans l’achat et paiement en ligne et la confiance des entreprises dans le

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système administrative marocain. Après quoi on peut dire que le Maroc est bien préparé pour

faire face à la mondialisation et la concurrence internationale.

Vision ;

Une tendance irréversible. Le commerce électronique semble atteindre une vitesse de

croisière au Maroc. Pour preuve, et selon les derniers chiffres publiés par le Centre Monétique

Interbancaire (CMI), le montant total des paiements effectués sur internet par carte bancaire

auprès des sites marchands a atteint presque 53 millions de DH au premier trimestre de

l’année 2010. Autrement dit, le e-commerce au Royaume a enregistré une progression de 25%

par rapport au 4ème trimestre 2009 et environ la moitié du montant réalisé en 2009 (107

millions de DH).

Concrètement, un internaute peut aujourd’hui acheter grâce à sa carte bancaire sur Internet un

billet d’avion, un séjour touristique ou louer une voiture. Aussi, le paiement de certaines

factures est dorénavant du domaine du possible (eau & électricité, téléphonie..).

L’administration n’est pas en reste. Pour la première fois, une administration, en l’occurrence

la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) propose aux contribuables de régler leurs taxes en

ligne.

Si actuellement, le nombre des sites marchands référencés par la plate-forme de paiement en

ligne Maroc Télécommerce est de l’ordre de 100 sites marchands, il n’en demeure pas moins

que ce nombre va doubler d’ici la fin de l’année. Plus intéressant encore, les professionnels

tablent sur chiffre d’affaires e-commerce de 300 millions de DH, soit un taux de croissance de

180 % du chiffre d’affaires par rapport à 2009.

Aujourd’hui, et sur la base de ces différents indicateurs en croissance exponentielle, le vrai

défit pour le commerce électronique est plutôt le nombre limité des services en ligne. Certes,

la réticence vis-à-vis des risques de fraudes suite à l’usage de la carte bancaire sur Internet

persiste auprès d’une frange des internautes. Mais, actuellement, la vraie résistance provient

des entreprises et des organismes publics qui tardent à déployer des sites marchands et des

services de proximité au profit des 1,2 millions abonnés Internet et les cinq millions porteurs

de cartes bancaires au Maroc.

Exemples :

La Banque Populaire lance un nouveau service de transfert d’argent par Internet baptisé e-

bladi, permet à tous les Marocains du Monde, porteurs des cartes Visa ou Mastercard, de

réaliser leurs opérations.

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