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Guillaume. NGoran Formateur En Marketing Et Communication: 08060489/03339209
Marketing Et Politique De Communication. 1 sur 85
Introduction générale :
Le marketing d’aujourd’hui se caractérise par : un état d’esprit, une démarche et un
ensemble de moyens. Le marketing est un ensemble de moyens regroupant des techniques
rigoureuses permettant à une entreprise de conquérir, développer, agir, s’adapter et
conserver durablement un marché afin d’atteindre ses objectifs ; on classe généralement les
moyens en 4 familles appelés aussi mix marketing ou plan de marchéage ou politique
des 4p élaborée par JEROME McCarthy en 1960 : il s’agit de la politique de produit, de la
politique de prix, de la politique de distribution et de la politique de communication. Ces 4P
ou mix marketing feront l’objet de cette partie de notre programme de première année de
bts rhcom.
1. DEFINITION DU MARKETING ET DU MARKETING MIX.
Le marketing mix ou plan de marchéage est l'ensemble des actions ou politiques, dosées et
cohérentes, portant sur le produit, le prix, la distribution et la communication.
Marketing Mix : ensemble des outils dont l'entreprise dispose pour atteindre ses objectifs
auprès du marché-cible (Kotler & Dubois)
Chapitre .1: La Politique De Produit LECON.1 : NOTION DE PRODUIT
I. GENERALITES SUR LA NOTION DE PRODUIT 1. DEFINITION
« Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin » (Kotler, Dubois 1997). Un produit c’est aussi Toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir. Donc un produit peut-être :
Un objet : un ordinateur, un téléphone portable, un stylo, un cahier,
1ere partie : Mix Marketing
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Un service : transport, coiffure, enseignement… Une activité : des cours de sport dans un gymnase, une activité culturelle, un spectacle, une visite d'un musée...
Un endroit : le zoo d’ABOBO, La plage d’ASSINI, Disneyland Paris, Un être humain : un ingénieur, un étudiant, une femme, un professeur, ... Une idée : un conseil, une pub, une religion, des idées politiques
Cette définition décompose le produit :
En biens matériels : des aliments, des vêtements, un ordinateur, ... En services immatériels : assurance, consultation, formation, ... Ou une combinaison des deux : un ordinateur vendu avec une garantie.
Un produit peut aussi être défini comme un bien ou un service que l'entreprise propose sur le marché pour répondre à un ou plusieurs besoins identifiés.
La politique de produit est l’ensemble des moyens mis en œuvre par une entreprise en vue de concevoir un produit, l’identifier, et le gérer efficacement et rationnellement.
2. LES DIFFERENTS NIVEAUX DE PRODUIT On peut distinguer trois niveaux de l'offre produit selon KOTLER & DUBOIS :
Le produit intrinsèque : une somme de fonctions ou de bénéfices pour le consommateur.
Le produit standard : c'est le produit tel qu'on le trouve sur le marché. On va mettre en avant une fonction particulière du produit, un bénéfice particulier fonctionnel ou symbolique.
Le produit global : c'est le produit standard plus tous les services qui lui sont associés en termes de garantie, de crédit, de service après-vente.
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LECON.2 : IDENTIFICATION DU PRODUIT
Un produit peut être identifié par plusieurs éléments :
Le nom La marque ; Packaging : Le conditionnement / emballage ; L’étiquette ; La stylique.
Chacun de ces éléments a un rôle marketing fondamental, mais c’est essentiellement la
cohérence entre ces attributs qui va dynamiser la réussite du produit : on parle de mix-
produit.
I. LA MARQUE A. DEFINITION
Selon l'Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle (OMPI), la "marque est un signe servant à distinguer les produits ou les services d'une entreprise de ceux d'autres entreprises". La marque est un nom que l'on va apposer au produit. Son choix est stratégique dans la mesure où celui-ci est déterminé dans une perspective de long terme.
B. LES CARACTERISTIQUES D’UNE MARQUE
Une marque peut être :
une combinaison de lettres et/ou de chiffres (ex. : 501, BNP, PMU)
un symbole (ex : la virgule de NIKE, les bandes de ADIDAS,)
un nom patronymique (ex : Henri Ford, Renault, André Citroën)
un nom géographique (ex : EVIAN)
un ensemble de mot (VIVE LA VIE)
C. LES FONCTIONS DE LA MARQUE A l’égard des clients, la marque qui figure sur un produit remplit trois fonctions principales : l’identification, la sécurisation, et la valorisation.
L’identification : la fonction primaire de la marque consiste à permettre au client de retrouver facilement un produit qui lui a donné satisfaction.
La sécurisation : au delà de cette facilité de redémarrage, la marque a pour fonction de rassurer le client en lui garantissant ou du moins en le laissant espérer une certaine constance (stabilité) des caractéristiques et de la qualité des produits vendus.
La valorisation : enfin, la présence d’une marque sur un produit est susceptible d’ajouter de la valeur à ce produit aux yeux des clients.
La marque est un signe matériel qui permet à une entreprise de distinguer ses produits de
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ceux de la concurrence.
Pour l’entreprise Pour le consommateur
Communiquer une image au public, moyen de positionnement.
Différencier le produit de ses concurrents, segmenter le marché.
Véhiculer une image de l’entreprise (sérieux, qualité, performance, leader…).
Identifier le produit et faciliter le repérage notamment en libre-service.
Sécuriser le consommateur et apporter une garantie de qualité.
S’identifier à un style de vie, à une image.
D. LES DIFFERENTES SORTES DE MARQUES
Quand le fabricant décide d’identifier le produit par une marque, trois possibilités s’offrent à lui :
Le produit est lancé sous la marque du fabricant ;
Le produit est vendu sous la marque de l’intermédiaire ou du concessionnaires ;
Une partie est vendue sous la propre marque du fabricant, l’autre est vendu sous les noms des autres distributeurs. LES MARQUES DE PRODUCTEUR :
Les produits sont commercialisés sous une ou plusieurs marques.
Statut de la
marque
Rôle de la marque
Marque produit Chaque produit est commercialisé sous une marque spécifique. Il
bénéficie d’une communication personnelle.
Marque gamme L’entreprise commercialise des produits autour d’un même marché.
La communication est fondée sur une promesse identique, à partir de
l’image de l’entreprise.
Marque ombrelle Les produits sont différents, sur des marchés différents. La
communication est personnelle mais reprend l’image de l’entreprise.
Marque caution Chaque marque profite de l’image de la marque globale qui fédère
l’ensemble. Chaque produit a une vie autonome.
LES MARQUES DU DISTRIBUTEUR :
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Les marques de distributeurs correspondent à des produits fabriqués par les grandes
chaînes de distribution qui ont intégré des centres de production, ou qui sont sous-traités
par les fabricants à coté de leurs marques propres. Un produit SOCOCE, LEADER PRICE,
SUPERHAYAT, CASINO, CARREFOUR, CASHCENTER
LES MARQUES DES SERVICES :
Elles sont choisies par les entreprises de services : NOVOTEL, IBIS, NSIA, COLINA,…
E. LES QUALITES D’UNE BONNE MARQUE
La marque doit être … La marque ne doit pas être …
- Facilement prononçable (euphonique) et mémorisable.
- Evocatrice des qualités du produit - Facile à décliner (ex. Danone : Dany,
Danette, Dan’up.) - Apte à être internationalisée
- Générique - Déceptive : susceptible de tromper le
public - Contraire aux bonnes mœurs et à
l’ordre public (ex. Opium)
F. LE DEPOT DE LA MARQUE
Ce dépôt de la marque confère un droit de propriété permettant de s’opposer à une
contrefaçon (reproduction à l’identique d’un produit orignal), à une copie ou imitation
(appropriation de certaines caractéristiques du produit.). La marque déposée à l'INPI (Institut
National de la Propriété Industrielle) confère à son détenteur un droit de propriété qui lui
assure une protection juridique en cas d'attaque (en contrefaçon, par exemple). Ce dépôt
(moyennant rémunération) est valable pendant 10 ans et indéfiniment renouvelable. Selon
la loi, la non-exploitation de la marque pendant un délai de 5 ans entraîne un risque de
déchéance, sauf « excuse légitime ».
II. PACKAGING
A. DEFINITION On appelle "packaging" l'ensemble CONDITIONNEMENT + EMBALLAGE
Le packaging joue un rôle crucial dans le processus d'achat du consommateur. En effet, lors de son choix, le consommateur est très souvent en contact uniquement avec le packaging. C'est un média à privilégier qui doit impérativement se démarquer dans des linéaires surchargés
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L'objet de cette partie est de vous expliquer quelles sont les questions qui se posent lorsque l'on crée un packaging.
B. LE CONDITIONNEMENT Le conditionnement peut se définir comme l’enveloppe matérielle constituant le premier contenant du produit. Il détermine la condition, l’état dans lequel le produit est vendu. Le conditionnement : c'est l'enveloppe matérielle au contact direct du produit, qu'on appelle aussi l’Emballage primaire. C’est la première enveloppe du produit. C’est le contenant en contact direct avec le contenu. Le conditionnement, c’est la protection du produit en vue de sa présentation à la vente (boites, flacons, tubes…). Le conditionnement permet au consommateur de reconnaître le produit (forme, matière, couleur, présentation, texte informatif…).
C. EMBALLAGE
L’emballage est l’enveloppe qui permet de protéger le produit lors de la manutention et du
transport. Il permet aussi de constituer des lots à la vente. L’emballage, c’est la protection
du produit en vue du transport, stockage et parfois de la vente (caisse en carton qui se
transforme en présentoir, container, fût, etc.…) (ex. : l’emballage plastique qui enveloppe
les six bouteilles d’eau minérale).
D. FONCTIONS DU PACKAGING
LES FONCTIONS TECHNIQUES
Le packaging remplit avant tout des fonctions techniques :
Contenir le produit : c'est un rôle évidemment indispensable pour les produits liquides ou semi-liquides tels que les yaourts... Il est nécessaire d'adapter la taille du conditionnement aux quantités consommées.
Protéger le produit du froid, de la chaleur, de la lumière et des chocs. Il doit permettre de préserver la qualité du produit et d'assurer un parfait niveau d'hygiène autour du produit.
Faciliter le transport et le stockage du produit, pour le producteur et le distributeur mais aussi l'utilisation du produit par le consommateur.
LES FONCTIONS MARKETING
Outre ses fonctions physiques, le packaging est un média pour l'entreprise qui permet de communiquer des informations sur le produit au consommateur : c'est un vecteur de sens, de signification. Principalement, il remplit 4 fonctions marketing :
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Identifier la nature du produit : l'identité du produit passe par sa nature. Elle peut correspondre à une catégorie de produits (ex. un biscuit) ou un univers de consommation (un snack). Elle découle directement de la stratégie de positionnement.
Identifier la marque : la marque est une source d'identité forte pour le produit et également une source de différenciation; Par les inscriptions, un logo, un nom, une couleur, la marque est mise en avant sur le packaging et permet au consommateur de la reconnaître et d'associer au produit les valeurs qui la caractérisent.
Communiquer le positionnement : haut de gamme, bas de gamme, jeune, santé, bio, etc., autant de positionnements possibles. Le packaging doit reprendre tous les codes (couleurs, formes, personnage, etc.) qui vont communiquer le positionnement choisi aux consommateurs.
III. L’ETIQUETTE
C’est la carte d’identité du produit (C.I.P.). Elle se présente sous forme d’une fiche de communication contenant : Un ensemble de mentions obligatoires ou non figurants sur les conditionnements. Elle permet d’informer le consommateur sur les produits, de comparer les produits.
Les mentions obligatoires : Nom du produit ; nom et adresse du fabricant ; pays d’origine ; compositions ; quantité du produit ; date limite d’utilisation ; danger relatif à l’utilisation du produit. Les mentions facultatives : L’information nutritionnelle (les vitamines, les protéines,…) ; Terme qualifiant tels que : naturel, pure, à l’ancienne,… ; Signe de qualité, labelle, normes ; Information consommateur : mode d’emploi, promotion,…
Elle a plusieurs fonctions :
* fonction légale : mentions obligatoires - obligation d’indiquer le prix
* fonction d’information (permet de comparer les produits, conseil d’utilisation…)
* fonction de communication avec le client (ex. : numéro vert…)
* Fonction de gestion (ex. : système de code à barres qui facilite la gestion des stocks)
IV. LA STYLIQUE/DESIGN. C’est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme, les couleurs, à l’image d’un produit au goût et aux attentes des consommateurs.
Elle intervient dans la conception du produit (forme, volume en accord avec le style de vie, de l’environnement et les besoins de l’utilisateur, dans emballage et le conditionnement (habillage des corps des produits), et finalement dans la
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construction de l’identité visuelle de l’entreprise (logistique, graphisme des documents externes,…).
LECON.3 :L’ACTION SUR LE PRODUIT
I. Le cycle de vie du produit
Les produits, comme les êtres humains, naissent, grandissent, deviennent adultes, puis
déclinent et meurent. Donc Comme pour un individu, la vie d’un produit peut être analysée
en plusieurs phases qui vont du lancement (la naissance), au développement
(l’adolescence) puis à la maturité (à l’âge adulte), enfin au déclin (la vieillesse et la mort).Ces
différentes périodes constituent le cycle de vie d’un produit ou d’un marché. Leurs espérance
de vie, qui correspondent à la période pendant laquelle ils seront vendus, dépend de
plusieurs facteurs et notamment : du changement des besoins des consommateurs, des
progrès techniques ou de l’apparition de produits concurrents.
Les phases du cycle de vie du produit Vente en quantité
1. Lancement 2. Croissance 3. Maturité 4. Déclin
Temps
1- La phase de lancement : En phase de lancement, l'objectif de la fonction marketing est
de faire connaître le nouveau produit. Les coûts de production unitaires et de communication
sont élevés du fait de la faiblesse des ventes.
2- La phase de croissance : Les coûts unitaires de production diminuent tandis que les
ventes augmentent: le taux de croissance est fort. L'objectif du marketing est de convaincre
de nouveaux clients et de fidéliser les clients existants.
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3- La phase de maturité : Les coûts unitaires atteignent leur minimum, et les ventes leur
apogée. Le taux de croissance se tasse jusqu'à devenir nul. L'objectif du marketing est de
maintenir la position du produit.
4- La phase de déclin : Dernière phase de la vie du produit, le déclin. Les ventes diminuent
rapidement et les coûts de production unitaires augmentent en conséquence. Le marketing
accompagne le produit jusqu'à la fin de sa vie, en essayant éventuellement de le relancer.
Déterminer dans quelle phase du cycle de vie se trouve le produit permet donc aux entreprises de déterminer quelles stratégies marketing il convient d'adopter.
II. LA GESTION DE LA GAMME A. DEFINITION : Une gamme de produits (biens ou services) est un ensemble de produits
proposés par une entreprise pour répondre à un même besoin ou qui sont vendus par les mêmes canaux de distribution ou dans les mêmes zones de prix.
B. CARACTERISTIQUE DE LA GAMME Une gamme se caractérise par :
Sa largeur : le nombre total de lignes de produits ; nombre de produits réellement différents (lignes).
Sa profondeur : le nombre de modèles différents au sein d’une même ligne de produits ; nombre de produits répondant à des besoins similaires
Sa longueur : le nombre total des modèles, toutes lignes de produits confondues (largeur X profondeur).
Les produits de la gamme dont le prix est le moins élevé sont appelés bas de gamme ou entrée de gamme) ont pour objectifs d’attirer les consommateurs de façon indifférenciée et de leur faire découvrir les autres produits.
Le haut de gamme, quant à lui, est constitué des produits les plus perfectionnés, au prix les plus élevés. Les consommateurs ciblés sont moins nombreux mais ils ont tous une caractéristique commune : ils sont sensibles à ces produits et ont les moyens de las acquérir.
Selon son positionnement sur le marché et le nombre de segments auxquels l’entreprise s’adresse, la gamme des produits est plus ou moins longue.
NB : La composition d’une gamme doit permettre une complémentarité, une synergie entre les produits. Il faut éviter absolument les risques de cannibalisation, préjudiciables à chaque produit et à l’ensemble de la gamme.
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LECON.4 : GESTION DES SERVICES
I. LA NATURE ET LA CLASSIFICATION DES SERVICES : On appelle un service, une activité ou une prestation soumise à l'échange, essentiellement intangible et qui donne lieu à aucun transfert de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit physique. L'offre d'une entreprise sur le marché comporte le plus souvent un élément de service qui peut être plus ou moins déterminant. On peut en fait distinguer quatre situations : • Le pur produit : L'offre se limite à un bien tangible (savon, pâte dentifrice). • Le produit accompagné de plusieurs services : L'entreprise propose alors un produit central entouré de services périphériques (une voiture qui s'accompagne d'une garantie, d'un service d'entretien, etc..). Plus un produit est technologiquement avancé, plus sa vente dépend de la qualité et de la disponibilité des services qui l'accompagnent. • Le service accompagné de produits ou d'autres services : Ainsi le transport aérien se compose d'un service de base (transport) comprenant plusieurs produits (nourriture, boissons, journaux et magazines) et services complémentaires. • Le pur service : Par exemple l'assistance d'un avocat ou le concours d'un psychologue.
II. CARACTERISTIQUES DES SERVICES Les quatre caractéristiques majeures des services influençant l'élaboration des actions marketing sont : • L'intangibilité : Pour réduire son incertitude, l'acheteur cherche activement des signes démontrant la qualité du service. Il attache une signification à tout ce qu'il voit : les locaux, le personnel, l'équipement, l'information, les logos et les prix. • L'indivisibilité : Un service est fabriqué en même temps qu'il est consommé. • La variabilité : Un service est éminemment variable selon les circonstances qui président à sa réalisation. • La périssabilité : Les services ne se stockent pas. Quand la demande fluctue cela crée des problèmes d'infrastructure.
Chapitre.2 : La Politique De Prix LECON.1 : LES FACTEURS DE LA POLITIQUES DE PRIX
La politique de prix d’une entreprise consiste à fixer les prix auxquels elle vendra ses
différents produits à ses différents clients.
Le prix est l’expression monétaire de la valeur d’un produit. C’est la seule variable du plan
de marchéage qui procure des revenus, aussi est- elle très importante pour l’entreprise.
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I. LES OBJECTIFS
1 Objectif des ventes : Maximiser les ventes en volume ou en chiffre d’affaires.
Optimiser les parts de marché. Réaliser des économies d’échelle, réduire les coûts
et baisser le prix de vente.
2 Objectif de rentabilité : Dégager une marge bénéficiaire suffisante pour assurer
la rentabilité des investissements et financer les investissements futurs.
3 Objectif d’image de marque : L’entreprise a un passé et bénéficie d’une certaine
notoriété qu’elle doit conforter par sa politique de prix.
II. LES CONTRAINTES
Elles sont nombreuses et d’origines variées :
1. Les contraintes internes- L’image de l’entreprise- Le plan de marchéage- le réseau de distribution- Les coûts-la qualité du produit-la qualité de communication…
2. Les contraintes externes- La réglementation- La concurrence- La demande…
LECON.2 : METHODES DE FIXATION DE PRIX
La fixation du prix de vente repose sur 3 facteurs :
Les coûts : le prix de vente doit permettre de couvrir les coûts et d'assurer à l'entreprise une marge de rentabilité. Les coûts sont en partie liés aux relations de l'entreprise avec ses fournisseurs.
La demande : le prix doit être en cohérence avec les attentes des consommateurs en termes de prix et également de qualité.
La concurrence : le prix doit permettre de positionner l'offre par rapport à celles de ses concurrents. La compétitivité prix permet d'assurer les parts de marché de l'entreprise et ainsi sa rentabilité.
I. FIXATION PAR RAPPORT AUX COUTS 1. LE SEUIL DE RENTABILITE
Définitions :
• Le seuil de rentabilité d’une entreprise est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la totalité des charges (Charges variables + Charges fixes) et donc dégage un résultat nul. On parle également de chiffre d’affaires critique ou de point mort.
• Cette définition, entraîne trois relations qui permettent de déterminer le seuil de rentabilité:
– Seuil de rentabilité = Charges variables + charges fixes
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– Au seuil de rentabilité : Résultat = 0 – Au seuil de rentabilité: Marges sur coût variable = Frais fixes
Charges variables (CV) : charges qui varient en fonction de l’activité. Pour simplifier on
considère souvent qu’elles sont proportionnelles à l’activité.
Charge fixe (CF) : ces charges de structures ne varient pas en fonction de l’activité.
Compte de résultat différentiel : c’est un compte de résultat isolant les charges variables
et les charges fixes.
Marge sur coûts variables (MSCV) : c’est la différence entre le chiffre d’affaires et les
charges variables. Cette marge permet de payer les charges fixes.
Marge sur coût variable unitaire (MSCV unitaire) : marge sur coût variable / nombre
d’unités vendues.
Taux de marge sur coûts variables (Taux de MSCV) : c’est la grandeur marge sur coûts
variables / CA.
Seuil de rentabilité (SR) : c’est l’activité pour laquelle l’entreprise couvre ses charges
fixes avec la marge sur coût variable et commencera à faire du bénéfice. Au seuil de
rentabilité (appelé aussi point mort ou point critique) l’entreprise ne réalise ni perte, ni
bénéfice.
Pour déterminer le seuil de rentabilité on procède ainsi :
Déterminer la MSCV= CA-CV
Déterminer le taux de marge sur cout variable : tx MSCV = 𝑴𝑺𝑪𝑽
𝑪𝑨𝑿𝟏𝟎𝟎
Déterminer le seuil de rentabilité : SR = 𝑪𝑭
𝑻𝒙 𝑴𝑺𝑪𝑽 OU SR =
𝑪𝑨 𝑿𝑪𝑭
𝑴𝑺𝑪𝑽
Le seuil de rentabilité peut aussi s’exprimer en valeur et quantité
SR en chiffre d’affaires (valeur):
SR = CF / Taux de MSCV Ou SR = CF x CA / MSCV
SR en quantités (volume) : SR = CF / MSCV unitaire
Ou SR (Q) =SR(v)/PVu
Point mort : date à partir de laquelle l’entreprise peur considérer que son activité, repartie
sur une année d’exercice en tenant compte des dates de fermeture (on comptera des mois
de 30 jours) devient en fait rentable. Point mort = 360 jours x SR / Chiffre d’affaires ou
12 x SR /Chiffre d’affaires.
représentation graphique du SR : soit 2 droites Y1 = CF et Y2 = (tx MSCV). x, le point
d’intersection entre Y1et Y2 donne le SR.
2. METHODE DES COUTS
Le revendeur appliquera un coefficient multiplicateur ou un taux de marque pour fixer
le prix de vente.
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Définitions
Marge : résultat de l’activité productrice et commerciale et de l’entreprise.
Taux de marque : c’est la part de la marge dans le prix de vente.
Taux de marge : c’est la marge ramenée au coût d’achat. Dans la pratique, il est
souvent calculé sur le prix d’achat.
Coefficient multiplicateur : c’est le chiffre par lequel il faut multiplier le prix d’achat HT
(effectivement payé par le distributeur) pour obtenir le prix de vente TTC à mettre sur
les étiquettes de prix.
LA MARGE BRUTE en hors taxe(HT)
MB = PVHT ― PAHT
LE TAUX DE MARGE en hors taxe(HT)
𝐓𝐦𝐠 = 𝑴𝑩
𝑷𝑨 × 𝟏𝟎𝟎 𝐨𝐮 𝐓𝐦 =
𝑷𝑽 ― 𝑷𝑨
𝑷𝑨 × 𝟏𝟎𝟎
LE TAUX DE MARQUE : en hors taxe(HT)
𝐓𝐱𝐦𝐪 = 𝑴𝑩
𝑷𝑽 × 𝟏𝟎𝟎 OU 𝐓𝐱𝐦𝐪 =
𝑷𝑽 ― 𝑷𝑨
𝑷𝑽 × 𝟏𝟎𝟎
LE COEFFICIENT MULTIPLICATEUR 𝐂𝑴 =𝑷𝑽𝑻𝑻𝑪
𝑷𝑨𝑯𝑻
Prix de vente TTC = Prix de vente HT x (1+ taux de TVA)
Prix de vente HT = Prix de vente TTC / (1+ taux de TVA)
Montant de la TVA = Prix HT x Taux de TVA
Complétez le tableau
PRODUITS P.A.H.T
UNITAIR
E H.T EN
FCFA
TAUX DE
MARQUE
EN %
P.V.H.T.
UNITAIRE H.T.
EN FCFA*
P.V.T.T.C.
UNITAIRE
MARGE
UNITAIRE
EN FCFA*
COEFFICIENT
MULTIPLICATEUR
LACROISSANCE 10.000 25 %
LARECONCILIATION 8.500 10 %
LAPAIX 7.000 15 %
LEDEVELOPPEMENT 5.000 20 %
Application 1
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Analyse de la rentabilité d’une entreprise
A. soient les données suivantes issues de la comptabilité d’une société
PVTTC de 45.000 FCFA
le taux de TVA est de 18%
taux de marge : 12 %
Calculez : PVHT, PAHT, PATTC, marge, taux de marque, coefficient
multiplicateur
B. une entreprise subit des charges fixes pour un montant de 600 000 €. Son chiffre
d'affaires 2001 a été de 1 400 000 €. Le total des charges variables était de 650 000€.
1. établir le compte de résultat différentiel.
2. calculer le seuil de rentabilité en valeur.
C. Une entreprise fabrique un produit au coût de revient de 15 €. Elle le vend 25 € HT
à des distributeurs. Les distributeurs pratiquent un coefficient multiplicateur de 2.4.
La tva est au taux de 19.6%
1. calculer la marge et le taux de marque du fabricant.
2. calculer le prix de vente TTC du distributeur.
3. calculer le prix de vente HT du distributeur.
4. calculer la marge du distributeur et son taux de marque
L’entreprise DJAHA spécialisée dans la production et la commercialisation des produits cosmétiques. La directrice voudrait lancer sur le marché abidjanais un nouveau produit pour soin de corps dénommé DOUCEUR .mais avant, pour se rassurer du bien fondé de sa décision elle décide de réaliser une étude de faisabilité financière.
Les informations suivantes vous sont communiquées :
Le marché potentiel pour le nouveau produit est évalué à 200.000 unités Le PV HT au distributeur est de 1400 FCFA Les charges variables sont estimées à 60% du CA du nouveau produit Les charges fixes sont estimées à 1000.000 FCFA Taf :
Application 2
Application 3
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1. Déterminez le seuil de rentabilité en valeur 2. Déterminez le seuil de rentabilité en quantité 3. Déterminez sa date d’obtention si l’entreprise a débuté ses activités en mars 2000 4. Représentez graphiquement le seuil de rentabilité 5. Déterminez le taux de marque du distributeur sachant que ce dernier a décidé de
commercialiser le produit au prix de 2000 FCFA TTC au consommateur NB : TVA =18%
La société HOURA, est une société de droit ivoirien spécialisée dans la production et la commercialisation des produits laitiers. L’environnement légal de la cote d’ivoire vous informe que le marché des produits laitiers est un marché fortement réglementé par L’ETAT de cote d’ivoire. Pour cette raison La société HOURA pratique un prix qui se situe au niveau de celui du marché. Pour l’année 2009, le dernier produit de l’entreprise doit être lancé. Les charges relatives à sa production sont les suivantes :
Charges variables unitaire de production : 200 FCFA Vente totale : 50.000 quantités de lait Cout fixe total : 15.000.000 FCFA 1. Quelles sont pour une entreprise les contraintes à la fixation du prix d’un produit ? 2. Quelle stratégie de prix adopte La société HOURA ? 3. Pour le dernier produit de l’entreprise, calculez les charges totales 4. En supposant que les charges totales = Prix d’Achat, déterminez le prix de vente total si le
coefficient multiplicateur = 1,5 5. Déterminez le prix de vente unitaire 6. Déterminez le prix d’achat unitaire 7. Déterminez le taux de marque et le taux de marge 8. Déterminez le seuil de rentabilité en valeur 9. Déterminez le seuil de rentabilité en quantité 10. Déterminez sa date d’obtention sachant que l’entreprise fonctionne toute l’année 11. Représentez graphiquement ce seuil de rentabilité.
ELASTICITE DE LA DEMANDE
Les données de l’observation du comportement de 4 produits sur deux produits sont consignées dans le tableau ci-dessous :
Application 4
Application 5
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Produits PERIODE1 (P1) PERIODE2 (P2)
PRIX QUANTITE PRIX QUANTITE
A 1000 5 1200 5
B 300 2 250 4
C 800 1 1000 1,5
D 500 3 400 1
1. Calculez l’élasticité de la demande par rapport au prix de ces différents produits 2. Quelle sera la conséquence de la diminution du prix des produits A et D sur les quantités 3. Le coefficient d’élasticité est-il un moyen de fixation de prix d’un produit ?
L'entreprise Anissa commercialise des pelles à neige. Elle vous communique le montant de ces ventes des 6 dernières années.
Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Ventes 32000 15000 20000 22000 17000 34000
1. Calculez les taux d'évolution annuels des ventes. 2. Le prix de ventes unitaire moyen d'une pelle est de 16,50 €. Si les charges variables
représentent 28% du PVHT et les charges fixes s'élèvent à 148.000 €, 3. calculez le SR en valeur et en volume pour l'année 2010 4. ainsi que le point mort.
La société A - PVTTC de 45 € - Le taux de TVA est de 5,5% - Taux de Marge : 12 % - Calculez :
PVHT, PAHT, PATTC, Marge, Taux de Marque, Coefficient multiplicateur
L'entreprise Nicolas a vendu 356.000 produits en 2006 et 254.000 en 2007
Le prix de vente en 2006 était de 5,45 HT et de 6,68 € TTC en 2007
Calculez le coefficient d'élasticité, sachant que le taux de TVA est de 19,6%.
Application 6
Application 7
Application 8
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La société B - PVTTC de 89 € - Le taux de TVA est de 19,6% - Taux de Marque : 34 La société % - Calculez : PVHT, PAHT, PATTC, Marge, Taux de Marge, Coefficient multiplicateur
La société C - PATTC de 45 € - Le taux de TVA est de 19.6% - Taux de Marge : 14 % - Calculez : PAHT, PVHT, PVTTC, Marge, Taux de Marque, Coefficient multiplicateur
La société D - PATTC de 37 € - Le taux de TVA est de 19,6% - Taux de Marque : 27% - Calculez : PAHT, PVHT, PVTTC, Marge, Taux de Marge, Coefficient multiplicateur
La société E - PVTTC : 65 € - Le taux de TVA : 5,5% - Coefficient multiplicateur : 1,84 - Calculez : PVHT, PAHT, PATTC, Marge, Taux de Marque, Taux de Marge
La société F - PATTC : 38 € - Le taux de TVA : 19,6% - Coefficient multiplicateur : 2,15 - Calculez : PAHT, PVTTC, PVHT, Marge, Taux de Marge, Taux de Marque
Exercice. 28:
L'entreprise souhaite vendre un nouveau type de pelle, elle vous communique un tableau pour déterminer le prix psychologique.
Prix Prix excessif Mauvaise qualité
12 0 203
13 42 107
14 64 92
15 80 56
16 134 37
17 180 5
Total 500 500
Calculer le prix psychologique de cette nouvelle pelle.
SOCIETE BEAUJOUR
La société BEAUJOUR s’est spécialisée dans la distribution de la nouvelle bière NUMBER ONE
pour le grand public. Le responsable estime que le positionnement qu’il a adopté jusque-là lui fait
perdre de la clientèle. Alors la directrice madame DIE FIDELE diligente une enquête. Lors d’une
enquête sur la commercialisation d’une nouvelle marque de produit, 2 questions ont été posées
aux enquêtes. Voir tableau suivant : Q1 : qualité insuffisante Q2 : prix trop élevé
Application 9
Application 10
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Prix 100 120 140 160 180
Q1 150 220 80 50 0
Q2 0 90 190 90 130
1. Déterminez le prix psychologique algébriquement 2. Déterminez le prix psychologique graphiquement 3. Ce prix psychologique assure-t-il le chiffre d’affaires maximum ? 4. Ce prix psychologique assure-t-il la marge la plus élevée ?
Pour 2014, l’entreprise compte lancer dans la commercialisation d’un autre produit nouveau. Les données comptables sont :
Charges variables = 65% du CA Charges fixes = 1.200.000 FCFA
5. Déterminez le bénéfice prévisionnel pour 2014 Le directeur de la société s’interroge sur la rentabilité de son activité. Pour cela Elle vous fournit
le document suivant :
Année 2008 2009 2010 2011
Chiffre d’affaires 125
Taux de Croissance annuelle +2% +4% -2%
6. déterminez les CA réalisés par la société SIE pour les années 2009, 2010, et 2011. 7. déterminez le taux de croissance moyen du Chiffre d’affaires
La directrice madame DIE FIDELE vous confie que les activités se déroulent dans 2 grandes
régions du pays selon le tableau suivant. Les prix des produits sont fonction de la région ; voilà
pourquoi le même produit coûte 7.000 FCFA à Daloa et 8.200 FCFA à Bouake.
8. Calculez le résultat d’exploitation de chaque région
9. Déterminez le seuil de rentabilité en valeur de chaque région
10. Déterminez le seuil de rentabilité en volume de chaque région
11. Déduisez leur point mort respectif
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12. A partir du tableau suivant Représentez graphiquement l'évolution des quantités vendues.
13. Identifiez sur ce graphique les phases du cycle de vie du produit et situez le produit dans
son cycle de vie. ann
ées
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
vent
es
4000 4500 5000 6000 6500 7000 7200 7400 7600 7800 8000 5000 3000 1000
PREMIERE PARTIE
YOLANDVILLE est une localité ivoirienne. RIZIVOIRE est une société existant depuis 5ans et spécialisée dans la commercialisation de riz à YOLANDVILLE. Elle partage le marché avec cinq autres entreprises qui sont : AFRIQUE RIZ, EBUR CEREALES, ANOURIZ, YOVOREZ et YORIZ.
A YOLANDVILLE vivent 50 000 ménages qui pourraient consommer, chacun 1 Kg de riz par jour (l’année compte 360 jours). Le riz est vendu au prix de 500 F CFA le kg.
En considérant ce marché théorique (potentiel), on note en 1996 qu’il est saturé à 80%. RIZIVOIRE représente à elle seule 10% de ce taux de pénétration. YOVOREX est leader du marché avec une vente annuelle estimé à 6 000 tonnes de riz.
DALOA BOUAKE
Montant Montant
Produits vendus 15.000.000 13.000.000
Charges fixes
Salaires fixes 3.600.000 3.000.000
Loyer 1.200.000 800.000
Autres charges fixes 200.000 250.000
Charges variables
Commissions 750.000 650.000
Charges sociales 1.500.000 1.300.000
Charges de distribution 120.000 200.000
Eau et électricité 400.000 450.000
Couts d’achat des marchandises vendues 2.000.000 2.500.000
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TRAVAIL A FAIRE 1
1/ Evaluer en F CFA le marché actuel de RIZIVOIRE. 2/ Evaluer en F CFA le marché actuel de la concurrence. 3/ Calculer les parts de marché absolue et relative de RIZIVOIRE.
DEUXIEME PARTIE
L’analyse des ventes de RIZIVOIRE laisse apparaître en 2012, une évolution caractérisée par un
accroissement de l’effectif de sa clientèle de 4% et des quantités consommées par celle –ci de 5%.
TRAVAIL A FAIRE 2
1/ Calculer le chiffre d’affaires de RIZIVOIRE en 2012 sachant que le prix du kg de riz n’a pas connu d’inflation. 2/ Calculez le taux d’évolution des ventes de RIZIVOIRE.
TROISIEME PARTIE
Les promoteurs de RIZIVOIRE insatisfaits de la performance de leur entreprise, décident de réaliser une étude de marché pour cerner les raisons d’une telle croissance limitée afin de prendre les décisions nécessaires à la redynamisation de l’entreprise.
TRAVAIL A FAIRE 3
Rédiger le projet d’étude à soumettre aux responsables de RIZIVOIRE sachant que ceux-ci disposent d’un budget de 10 millions de francs et souhaiteraient avoir le rapport d’étude dans un délai maximum de 45 jours.
II. FIXATION PAR RAPPORT A LA DEMANDE Le prix est l’une des quatre variables du plan de marchéage. Sa fixation est une décision
stratégique qui conditionne l’équilibre financier de l’entreprise. Pour fixer ses prix l’entreprise
dispose de plusieurs méthodes : Deux principales techniques permettent de fixer le prix
selon la demande.
1. L’ELASTICITE DE LA DEMANDE PAR RAPPORT AU PRIX
Définition
L'élasticité de la demande par rapport au prix mesure la variation de la demande par rapport
à une variation de prix. Cela répond, par exemple, à la question suivante : « Lorsque
j'augmente le prix de 1%, de combien la demande varie-t-elle en % ? »
L’élasticité mesure la variation de la demande par rapport à la variation du prix. Elle permet de comparer les élasticités de produits concurrents ou de savoir comment il faut agir sur le prix pour stimuler la demande. Mais on ne peut utiliser cette méthode pour déterminer le prix d’un produit nouveau.
Calcul du coefficient d'élasticité
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e = variation de la demande / variation du prix : 𝛆 =𝐃𝐐/𝐐
𝐃𝐏/𝐩
E < 0 : la demande baisse quand les prix augmentent E > 0 : la demande augmente quand les prix augmentent |E| > 1 forte élasticité : la demande se modifie plus que proportionnellement à la
variation du prix
Dossier.Elasticité
La comptabilité de L’entreprise vous fournit ses informations relatives à des modifications
qu’elle envisage de faire par rapport à certains de ses produits. Calculez en FCFA pour ces
3 produits l’élasticité de la demande par rapport au prix ; Commentez chaque résultat de
façon professionnelle
L’entreprise Appareils photographiques Camera vidéo Pellicules photographiques
2010 2011 2010 2011 2010 2011
Quantités vendues 250 200 150 180 1990 2000
Prix pratiqués(en euro) 193 229 488 457 3 3,35
2. LE PRIX PSYCHOLOGIQUE
Définition
Le prix psychologique est le prix de vente unitaire accepté par le pourcentage d'acheteurs potentiels le plus élevé. C'est-à-dire que c'est le prix que la majorité des consommateurs est prête à payer pour obtenir le produit.
Méthode
Elle est basée sur la perception du consommateur et le rapport qualité-prix. A partir d'une enquête réalisée sur un échantillon important (500 personnes au moins), on pose 2 questions :
- Au-dessus de quel prix n'achèteriez vous pas le produit car vous estimez qu'il est trop cher ?
- En-dessous de quel prix n'achèteriez vous pas le produit car vous estimez qu'il est de mauvaise qualité ?
A partir des fourchettes indiquées, on trace un graphique indiquant pour chaque niveau de prix le pourcentage des clients qui considèrent qu'il est trop faible, acceptable ou trop élevé (cf. schéma).
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3) Les Limites
Cette méthode donne une bonne approximation de l’intensité de la demande en fonction du prix, mais présente des limites :
Elle ne convient que pour les produits pour lesquels le prix est un facteur essentiel de l’achat.
- Le manque d’information ou de compétence du consommateur interroge rend le résultat peu crédible.
Ce prix a une durée de validité limitée, car le temps peut faire varier le prix psychologique.
- Le prix psychologique n’est pas forcément celui qui maximise le chiffre d’affaires ou le bénéfice.
Cas politique de prix
Une entreprise vous demande de lui calculer son prix psychologique à partir du
tableau suivant :
question 1 question 2 prix de
vente
fcfa
répons
es prix
excess
if
pourcent
age de
réponse
s
pourcenta
ges
cumulés
croissants
réponses
qualité
insuffisan
te
pourcent
age de
réponses
pourcentag
es cumulés
décroissant
s
acheteurs
potentiels
2000 0 75
2300 0 50 2500 5 30 2800 10 22 3000 15 10 3500 20 8 3800 40 5 4000 50 0 4400 50 0 5000 10 0
total 200 200
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La Politique De Prix
Les opportunités du marché et une étude de marché récente ont convaincu les
responsables de L’entreprise PEGGY de la nécessité de lancer sur le marché un nouveau
produit. Mais avant de prendre une importante décision qui engage la vie de L’entreprise,
ils décident de réaliser une étude de marché portant sur le prix du produit. Les résultats de
l’enquête sont consignés dans le tableau suivant :
Prix Qualité insuffisante Prix excessif
100 50 0
150 125 0
200 35 20
250 25 25
300 15 40
350 0 60
400 0 90
0 0 15
Par ailleurs, L’entreprise PEGGY compte fabriquer 24.000 unités de ce nouveau produit au
prix d 250 FCFA pour un chiffre d’affaires de 6.000.000 FCFA. Les frais fixes sont évalués
à 1.500.000 FCFA. Les charges variables représentent 30% du chiffre d’affaires.
1. Determinez le nombre de personnes interrogées lors de cette enquete.
2. Determinez le prix psychologique par le calcul
3. Determinez le prix psychologique par le graphique
4. Enumerez les limites du prix psychologique
5. Calculez le seuil de rentabilité en valeur
6. Calculez le seuil de rentabilité en quantité
III. FIXATION PAR RAPPORT A LA CONCURRENCE L’entreprise peut fixer un prix :
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en dessous du prix du marché ou décote du marché (politique de pénétration) volonté
de gagner des parts de marché, mais risque de guerre de prix.
au niveau du prix du marché (politique d’alignement des prix) cela permet d’éviter
une guerre de prix.
au-dessus du prix du marché ou surcote du marché (politique d’écrémage)
l’entreprise pense que le consommateur sera prêt à payer un prix plus élevé en raison,
par exemple, de l’image ou de la qualité du produit (produit de luxe).
LECON.3 : LES STRATEGIES DE PRIX
Type de politique caractéristiques
Politique de
pénétration
Politique de prix bas pratiquée dans le but d’accroître les quantités
vendues et de conquérir une forte part de marché (surtout pour les
produits de grande consommation).
Politique d’écrémage politique de prix élevé ciblant une clientèle limitée pour laquelle le prix
n’est pas un frein à l’achat (ex. : produits de luxe).
Politique d’alignement Alignement des prix sur ceux des concurrents ou du leader.
Politique de prix
différenciés
Politique de prix différents pour un même produit selon le type de client
(enfants, étudiants, actifs), le moment de la consommation (ex. :
prix différents selon qu’on est en période de haute saison ou basse
saison)
Chapitre.3 : La Politique De Distribution LEÇON.1 : GENERALITES SUR LA DISTRIBUTION
I. DEFINITION
La distribution c’est le stade qui suit la production des biens à partir du moment où ils sont
commercialisés jusqu’à leur prise en possession par le consommateur ou l’utilisateur final.
Elle comprend les diverses activités et opérations qui assurent la mise à disposition des
acheteurs qu’ils soient transformateurs ou consommateur des marchandises ou services en
leur facilitant le choix, l’acquisition et l’usage.
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La distribution a pour rôle de mettre les produits à la disposition des consommateurs au bon
endroit, au bon moment, en quantité suffisante, au moindre coût global.
II. LES STRUCTURES DE LA DISTRIBUTION
1. DEFINITIONS a. Canal de distribution
Un canal de distribution, c’est l’ensemble des personnes physiques ou morales par
lesquelles transite un produit ou service depuis son lieu de production jusqu’à son lieu de
consommation finale.
b. Circuit de distribution Le circuit de distribution est l’ensemble des canaux utilisés pour la vente des produits.
Un circuit comporte plusieurs canaux de distribution.
L’usage a conduit les praticiens à utiliser les circuits ultra-courts, les circuits courts et les
circuits longs en lieu et place du canal court et du canal long.
c. Le réseau de distribution Le réseau de distribution est l’ensemble des personnes physiques ou morales qui
participent à la vente d’un produit ou d’un service. C’est donc l’ensemble de tous les
intermédiaires intervenant dans la distribution d’un produit.
2. LES TYPES DE CIRCUITS a. Le circuit ultra-court ou canal direct
Le circuit ultra-court n’intègre pas d’intermédiaire entre le producteur et le
consommateur. Ici, le produit est mis directement à la disposition du consommateur final. Le
producteur est en contact direct avec ses clients et assure lui-même toutes les fonctions de
distribution.
b. Le circuit court ou canal court C’est le circuit qui intègre un intermédiaire entre le producteur et le consommateur final.
Dans ce cas, la fonction de distribution est partagée entre le producteur et l’intermédiaire. Le
producteur vend à un seul intermédiaire qui à son tour vend au consommateur.
c. Le circuit long C’est le circuit qui intègre au moins deux intermédiaires. Les producteurs se gardent
d’assurer les fonctions de distribution. Ils disposent d’une FDV (Force De Vente) en contact
permanent avec les grossistes.
LECON.2 : LES FONCTIONS DE LA DISTRIBUTION
On distingue essentiellement deux fonctions au niveau de la distribution : la fonction
logistique et la fonction commerciale.
1. LA FONCTION LOGISTIQUE OU DISTRIBUTIVE
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a. La fonction de transport Elle permet l’acheminement des produits au lieu de consommation et toutes les
opérations de manutention correspondantes.
b. L’allotissement C’est la constitution des produits en lots homogènes et suffisants à la destination des
intermédiaires.
c. Le fractionnement C’est l’éclatement nécessaire de la production en lots de taille réduite adaptés aux
besoins des consommateurs.
d. Le stockage Il permet un ajustement temporaire entre le produit et le consommateur. Il joue un rôle
régulateur entre l’offre et la demande afin d’éviter la rupture de stock ou le surplus d’offre.
2. LA FONCTION COMMERCIALE OU FONCTION D’ADAPTATION DE L’OFFRE A LA DEMANDE
Il s’agit de fonctions dérivées ayant pour objet la satisfaction et du consommateur et du
producteur.
a. L’assortiment C’est l’ensemble des produits offerts à la vente par un point de vente. C’est la mise à la
disposition du consommateur final en un même lieu des produits d’origines diverses afin de lui
permettre d’effectuer un minimum de déplacement d’une part et d’autre part de lui permettre de
faire des comparaisons et des choix entre différents produits. C’est donc une fonction qui
consiste à transformer les lots de produits en lots de vente.
b. La communication La distribution joue un rôle de medium important pour le producteur et surtout pour les
consommateurs avec l’affichage des prix, les actions promotionnelles et les PLV (Publicité sur
Lieu de Vente).
c. Le service après-vente (SAV) C’est l’ensemble des prestations assurées par le distributeur après l’acte d’achat du
consommateur afin de répondre à ses attentes. Il concerne :
- Le conseil et assistance à l’utilisation ;
- L’installation du matériel ;
- Les livraisons à domicile ;
- L’entretien et la maintenance des installations.
d. Les horaires d’ouverture Ils ont une incidence remarquable sur la distribution des produits. Plus ces horaires sont
larges, plus le taux de fréquentation du point de vente par la clientèle est important.
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Pour que la fonction distribution puisse être efficace, il faut bien se concentrer sur le choix d’un
circuit de distribution de façon à ce qu’il soit en parfaite adéquation avec les métiers de
l’entreprise et les objectifs visés.
LECON.3 : LES STRATEGIES DE DISTRIBUTION
Il existe trois (3) stratégies de distribution :
A- STRATEGIE SELECTIVE
La stratégie de distribution sélective consiste pour l’entreprise à choisir un nombre restreint de
distributeurs en fonction de leurs qualités de techniciens ou d’image de marque.
Le revendeur peut vendre des produits concurrents et le fournisseur peut vendre à d’autres
distributeurs.
B- STRATEGIE EXCLUSIVE
La stratégie de distribution exclusive consiste pour l’entreprise a confier l’exclusivité de la vente de ses produits a un très petit nombre de distributeurs. Il s’agit d’une stratégie de distribution sélective mais fournisseur et revendeur signe un contrat d’exclusivité.
C- STRATEGIE INTENSIVE
La stratégie de distribution intensive consiste pour l’entreprise à faire vendre le produit dans le plus
grand nombre de points de vente possible.
Cette stratégie présume d’un chiffre d’affaires important. Les coûts de distribution sont repartis entre
de nombreux intermédiaires. Cependant, le produit doit être demandé par de nombreux clients. Il
faut donc une politique de communication coûteuse. Le fournisseur perd le contrôle de son ou ses
produits.
Chapitre.4 : La Politique De Communication LECON.1 : GENERALITES SUR LA COMMUNICATION
I. Définition de la Communication La communication dépasse la simple information .Communiquer c’est transmettre un ensemble d’informations (messages signaux…) dans le but d’obtenir de la part du destinataire une modification de comportement ou d’attitude.
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Plus professionnellement; communiquer c’est créer sa personnalité sociale en créant des relations avec son public.
Le processus de communication implique un émetteur (l'annonceur) et un récepteur (le consommateur). Le message sera codé, inséré dans un support de communication, puis décodé par le consommateur. L'information que le consommateur a reçue influence sa décision d'achat et la réponse (cognitive, affective, conative, comportementale) vis-à-vis de la marque-annonceur. Celle-ci entraîne ou non un achat, ce qui constitue pour l'annonceur une information sur son marché qu'il recevra et pourra traiter. Cette information lui permettra de comprendre comment son message a été reçu par le consommateur et dans quelle mesure il doit le faire évoluer.
Il ressort de cette définition Les éléments de la communication suivants :
L’émetteur : celui qui édite le message (l'entreprise). Le récepteur : destinataire du message (clients, personnel, fournisseurs…). Le code de communication : le langage. Le canal : écrit ou oral. Le support : outil utilisé pour la transmission du message (medias, marketing
direct…)
Pour Jacques Lendrevie- Denis Lindon) : LA communication c’est l’Ensemble des
informations, messages et signaux de toutes natures que l’entreprise émet en direction de
ses publics cibles.
II. Objectifs de la communication
1. Assurer le financement de l'association et de ses missions : La collecte de fonds est la principale activité des départements marketing et communication. Les fonds collectés serviront à couvrir les frais de structure, les actions entreprises et les investissements relatifs à la prochaine collecte. En fonction de cette donnée, ces organisations communiqueront différemment vers le grand public.
2. Mobiliser : Mobiliser consiste à motiver les différentes ressources humaines de l'association. L'élaboration de formes de participation adaptées à chaque public est
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nécessaire, afin de recruter et retenir la ressource essentielle de l'entreprise comme de l'organisme humanitaire: les hommes.
3. Informer : La prise de conscience précède tout engagement, c'est la pré phase de toutes les formes de participation des publics à la vie de l'association. Les méthodes d'information et de sensibilisation sont classiques. Il s'agit de l'organisation de campagnes de presse, de séries de conférences et d'émissions, des spots radio ou télévision, des remises de rapports aux pouvoirs publics, mais aussi l'impression de tracts, la diffusion du journal de l’association.
4. Modifier les comportements : Dans la mesure où elles se substituent parfois aux institutions publiques, pour la promotion de règles d'hygiène ou de santé, certaines associations ont un objectif de modification de comportements, de la même façon que certains services publics.
5. Promouvoir l'association : Pour exister, s'affirmer notamment face à ses consœurs, l'association doit assurer sa propre promotion: il est nécessaire de se faire connaître auprès du grand public, mais aussi des institutionnels, de se positionner par rapport à une cause, d'afficher ses particularités, ses principes.
Tous ces objectifs peuvent se Résumer en : OBJECTIF COGNITIF : il s’agit De faire connaitre le produit ou l’entreprise OBJECTIF AFFECTIF : il s’agit De faire aimer le produit ou l’entreprise : OBJECTIF CONATIF : il s’agit De faire acheter ou de faire agir le consommateur ou : de faire changer de comportement.
III. Rôle de la communication Pourquoi une communication ?
Les entreprises ont vécu au cours des cinquante dernières années une mutation totale, passant du silence absolu (« pour vivre heureux, vivons caché ! ») à une communication d’entreprise maîtrisée et programmée.
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De plus, dans une société que certains sociologues qualifient de société de
communication, ne pas communiquer revient à ne pas exister. Pas de savoir-faire
sans faire savoir pour reprendre une formule caricaturale. Le rôle de la communication est
quadruple. Il s’agit de :
Créer la notoriété de l’entreprise auprès de ses cibles ; de plus, une forte notoriété
contribue à améliorer l’impact de la communication ; il existe donc une relation
réciproque entre notoriété et communication.
Développer son identité et son image auprès de l’ensemble des publics concernés
:
l’identité d’une entreprise est forcément réductrice et peut être définie comme le
« positionnement » appliqué à une organisation. L’identité se compose des
caractéristiques saillantes de l’entreprise que les cibles pourront percevoir facilement et
clairement. De plus, elle doit être attractive pour engendrer une image séduisante de
l’entreprise. L’image diffusée par l’entreprise doit reposer sur une réalité volontairement
réduite et étudiée en fonction des cibles.
Cette volonté peut amener l’entreprise à modifier son nom lorsque ses activités
évoluent fortement (diversification, éventuel abandon des métiers d’origine...).
Créer un climat favorable auprès de l’ensemble de ses cibles directes (acheteurs
et consommateurs) et indirectes (pouvoirs publics, collectivités territoriales, milieux
bancaires et financiers, organisations de consommateurs, ...).
Rendre l’entreprise plus attractive que ses concurrents tant pour les cibles
externes que pour les cibles internes (les salariés).
IV. Les canaux de communication Il faut comprendre par canaux de communication l’ensemble des canaux que l’entreprise va
utiliser pour transmettre le message. Ceux-ci peuvent être classés en deux catégories : Les
canaux personnels et canaux impersonnels.
A- LES CANAUX PERSONNELS Les canaux personnels comprennent tous les moyens permettant un contact personnalisé
et direct avec l’audience. Il peut s’agir d’un face à face ou d’un contact téléphonique ou
d’un message électronique. Les communications personnelles tirent leur efficacité de ce
qu’elles permettent une réponse et un ajustement permanent. On les repartit en trois
groupes :
Les canaux commerciaux : sont constitués par les représentants de l’entreprise qui vont au devant de la clientèle dans le but de l’influencer à acheter le produit.
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Marketing Et Politique De Communication. 31 sur 85
Les canaux d’experts : regroupent des personnes indépendantes jouissant d’un pouvoir d’influence sur l’acheteur en raison de leurs compétences. (agents d’influence)
Les canaux sociaux : sont constitués par les relations de, notamment ses voisins, ses collègues, ses amis, sa famille. On les désigne souvent sous le terme de bouche à oreille.
B- CANAUX IMPERSONNELS. Les canaux impersonnels rassemblent l’ensemble des outils de communications qui
acheminent le message sans contact personnalisé avec l’audience. On les repartit en quatre
groupes (d’après KOTLER et DUBOIS)
la communication par les media : Télévision, Presse, Affichage, Cinéma, Radio, Internet. Cette communication permet de toucher une large audience.
les promotions des ventes Le parrainage : le sponsoring et le mécénat Les relations publiques.
V. Les cibles de la communication La communication a 2 principales cibles
Cible interne : force de vente et les associés. Cible externe : elle se décompose en : Cibles commerciales : clients actuels, clients potentiels, distributeurs et prescripteurs.
Cibles Non commerciales : l’Etat, la presse et les associations de consommateurs.
LECON.2 : LES DIFFERENTS TYPES DE COMMUNICATION
I. COMMINICATION INTERNE
On attend de la communication interne, qu'elle informe les salariés sur la vie de l'entreprise, ses évolutions, son marché .... Cette attente concerne autant la direction générale que les salariés. Elle cherche aussi à rassembler tous les acteurs de l'entreprise, autour d'une solidarité collective, le développement de l'entreprise et des changements à conduire. La communication interne a pour principal objectif de valoriser la culture de l'entreprise et d'y faire adhérer les acteurs internes. La communication interne a pour cible l’entreprise elle-même, ses cadres, ses salariés, ses employés...
II. COMMUNICATION EXTERNE La communication externe comprend l’ensemble des messages et actions destinés à des
publics extérieurs à l’entreprise (consommateurs et acheteurs, journalistes, associations de
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défense des consommateurs, distributeurs, clients, fournisseurs, milieux bancaires et
financiers, actionnaires, pouvoirs publics...). La communication externe peut à son tour se
décomposer en fonction de son objet :
La communication institutionnelle (également appelée communication corporate) est une communication de l’entreprise sur elle-même. Elle permet à l’entreprise de valoriser son identité et son image auprès des différents publics qui l’intéressent.
La communication marketing ou commerciale parle des marques, des produits et des services ; son objectif est de convaincre les cibles sélectionnées d’acheter ou de racheter.
A. La communication marketing ou commerciale La communication marketing a pour objectif premier une contribution directe au
développement des ventes des produits et des services de l’entreprise. Elle se décompose
en communication de marque et communication de produit.
La communication marketing consiste pour une organisation à transmettre des messages à
son public en vue de modifier leurs comportements mentaux (motivation, connaissance,
image, attitude,…) et par voie de conséquence leur comportement effectif.
la communication produit Elle cherche à promouvoir le produit en faisant valoir aux consommateurs ses caractéristiques techniques (la puissance, le confort..) ou les avantages liés à son achat (service après-vente, service de crédit). La communication de produit est centrée sur le produit (ou le service) ou sur la
gamme de produits. Son utilité est évidente, qu’il s’agisse du lancement d’un nouveau produit
ou du soutien d’un produit en phase de maturité ou de déclin, qu’il s’agisse d’un produit de
grande consommation, d’un produit industriel ou d’un service. Cette évidence se fonde sur le
rôle du produit ou du service dans la fidélisation de la clientèle et dans la différenciation par
rapport à la concurrence.
la communication de marque Ce type de communication se réfère et développe les éléments symboliques liés au produit de nature à les différencier de ceux du concurrent La marque a pour principale fonction de guider les choix de l’acheteur potentiel dans un
univers d’offre pléthorique (surtout dans le domaine de la grande consommation). Elle est un
signe de différence qui permet d’identifier le produit concerné. Les spécialistes du marketing
ont effectué de nombreuses recherches sur le rôle de la marque dans les comportements
d’achat pour analyser la pertinence d’investissements de communication spécifiques. Il est
vrai que les marques font partie intégrante de l’univers culturel des consommateurs. L’impact
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d’une marque se juge à sa notoriété, à son image et à sa capacité de modifier un
comportement d’achat.
B. la communication institutionnelle ou corporate La communication institutionnelle, ou corporate, est une communication dont l’objet est
l’entreprise ou l’organisation elle-même. « L’objectif de la communication corporate est
la construction et la gestion de l’image d’entreprise. Expression de son identité, elle doit dire
ce qu’elle est, ce qu’elle veut faire, ce qu’elle sait faire et ce qu’elle fait » (Garbett, 1981). En
d’autres termes, l’entreprise tient un discours sur elle-même, sur son identité, ses valeurs, sa
philosophie, sa légitimité, etc. La communication institutionnelle s’applique à la gestion du
capital image de l’entreprise.
LECON.3 : LES MOYENS DE LA COMMUNICATION OU MIX DE LA COMMUNICATION
L’appellation « Mix de communication » traduit l’idée de mélange, de complémentarité, de
synergie, de dosage de différentes techniques pour former un tout, un ensemble homogène
et efficace.
I. LA COMMUNICATION MEDIA OU MASS MEDIA Il s’agit d’une technique de communication de masse qui utilise les grands médias
(télévision, presse, radio, affichage, cinéma, auxquels il faut ajouter Internet) par achat
d’espace pour y diffuser le message de l’entreprise.
II. LA COMMUNICATION HORS MEDIA On regroupe dans ce type de communication l’identité visuelle, la publicité par
l’événement, la publicité directe, les relations publiques, le lobbying , le bouche à oreille.
À l’inverse de la publicité médias, ces techniques ne conduisent pas à acheter de
l’espace publicitaire.
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III. ETUDE DETAILLEE DU MIX DE LA COMMUNICATION
A. LA PUBLICITE
1. Définition
La publicité est une «communication payante, impersonnelle et unilatérale, qui s‘effectue par l‘intermédiaire de média ou supports, émanant d‘une organisation commerciale ou non, en faveur d‘un produit, d‘une marque ou d‘une firme identifiée dans le message». C‘est une communication payante qui pose la question: «qui (émetteur/codeur) dit quoi (message codé) à qui (récepteur/décodeur) par quel canal (support codeur) avec quelles conséquences (effets)».
2. Les Objectifs de la Publicité
- Faire connaître : COGNITIF le but est de faire connaître l’entreprise, ses produits et
services.
- Faire aimer : AFFECTIF la communication vise à faire aimer l’entreprise et ses produits et
à leur donner une bonne image.
- Faire agir : CONATIF la communication vise à faire acheter, à faire adopter un nouveau
comportement.
3. Les Types de Publicité Marketing et Leur Objectif 1. Publicité marketing informative : Informer le marché de l’existence d’un nouveau produit. Suggérer de nouvelles utilisations. Faire connaître un changement de prix. Expliquer le fonctionnement d’un produit. Décrire des services offerts. Résorber les craintes de l’acheteur. Construire une image. 2. Publicité marketing persuasive : Créer une préférence pour la marque. Modifier la perception des attributs du produit par le marché. Encourager une fidélité. Stimuler un achat immédiat. Faciliter un entretient avec un vendeur.
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3. Publicité marketing de rappel : Rappeler les occasions prochaines d’achat et de communication. Entretenir la notoriété. Rappeler l’existence des distributeurs. La publicité marketing informative est surtout utile en début du cycle de vie d’un produit, lorsqu’il s’agit d’attaquer la demande primaire. La publicité marketing persuasive, beaucoup plus courante, est dominante en univers concurrentiel, lorsqu’il s’agit de favoriser la demande sélective pour une marque particulière. Enfin, la publicité marketing de rappel se pratique surtout en phase de maturité lorsqu’il s’agit d’entretenir la demande. Les publicités marketing pour Coca-cola n’ont guère besoin d’informer ou de persuader, mais
6-Les Mass Media ou Publicité Media
LES DIFFERENTS MEDIAS MARKETING : On distingue cinq grands médias marketing: presse, télévision, radio, affichage et cinéma.
Tous ces médias marketing n’ont pas, et de loin, la même importance sur le plan marketing publicitaire
1. La presse : Elle est depuis toujours le média marketing le plus utilisé
2. La télévision : La publicité télévisée demeure le média marketing indispensable pour
certaines catégories de produits. Lorsqu’il faut faire appel à une dénomination afin de
prouver l’intérêt d’un produit, seul la télévision le permet.
3. La radio : L’écoute de la radio est, le plus souvent, distraite. La radio, contrairement à
la télévision, constitue facilement un bruit de fond qui accompagne d’autres activités :
bricolage, lecture, ménage, etc. En dépit de tous ces inconvénients ou de toutes ces
limitations, la radio bénéficie de nombreux avantages. Elle est d’une utilisation très souple
: une annonce est vite élaborée et la programmation du temps d’antenne est autrement
plus aisée qu’à la télévision. Elle est relativement peu onéreuse et autorise donc les
campagnes de répétition. Au surplus, les méthodes de communication possibles sont
multiples : patronage d’une émission, messages lus par un animateur, cassettes
préenregistrées, cadeaux offerts à l’occasion d’un jeu, etc. Chaque station a un public
différencié.
4. L’affichage : L’affichage bénéficie d’une grande audience. On peut apposer des
affiches sur les supports les plus divers et dans les endroits les plus reculés. Mais, cette
audience est fort peu sélective, si ce n’est sur le plan marketing géographique.
5. Le cinéma : Le dernier des grands médias est le cinéma. En tant que média marketing
exclusif, il ne cesse de perdre de l’importance, mais il peut rendre de grands services
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comme média complémentaires. Plus simple que la télévision, il fait preuve d’une
sélectivité assez réduite, avec cependant une tendance à toucher les citadins et les
jeunes, même si tout dépend de la nature du film présenté. La publicité est reçue dans les
conditions idéales : le prospect est parfaitement attentif.
6. Internet : Le Web constitue un média de plus en plus fréquemment employé puisqu’il
transmet, sur l’ordinateur, une image, un son, un texte. Comme tout autre support, un site
permet au responsable commercial d’une entreprise de laisser un message au
consommateur potentiel.
B-LA PROMOTION DES VENTES
1. DEFINITION La promotion des ventes prend une place de plus en plus importante en Marketing ; on peut la définir comme « Un ensemble de techniques destinées à stimuler la demande à court terme, en augmentant le rythme ou le niveau des achats d’un produit ou d’un service effectué par les consommateurs ou les intermédiaires commerciaux. »
2. LES TYPES DE PROMOTION DE VENTES
1. La promotion des ventes vers les clients: (faire acheter)
Les réductions des prix, Les techniques de jeux, les ventes avec primes, les essais et
échantillonnage:
2- la promotion des ventes vers la force de vente : (faire vendre)
Elle a pour objet d’inciter la force de vente pour qu’elle consente à faire un effort particulier
pour promouvoir les ventes du produit par des méthodes de promotion telles que les
réunions de stimulation et les concours qui entrent dans le cadre de la rémunération de la
force de vente. Par exemple on trouve aussi des formations sur les produits, des
informations sur le marché, fiches, matériel de démonstration…
3- la promotion des ventes vers les distributeurs : (faire vendre)
Elle consiste à proposer aux entreprises de distribution des avantages ponctuels, le plus
souvent d’ordre financier, pour les inciter à augmenter les stocks de marchandises et/ou
de financer des actions de revente auprès de leurs clients. Remise et prime. Cela incite le
détaillant à reconstituer son stock et le pousser à accorder plus d’attention aux produits
de la marque qu’à ceux des concurrents. Invitations à des stages, ou à des visites
d’usine…etc. Concours et aides diverses: les meilleures détaillants reçoivent des cadeaux
en espèce ou en nature. Parallèlement à ces actions, des aides diverses son accordées
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aux détaillants: journaux de liaison, conseils financiers, facilités pour l’agencement du
magasin…
3. OBJECTIFS DE LA PROMOTION DES VENTES L’objectif diffère selon qu’il s’agit des consommateurs, des distributeurs, prescripteur, de la force de vente.
Au niveau des consommateurs : la promotion des ventes vise à favoriser l’essai, l’achat, à augmenter les ventes.
Au niveau des prescripteurs : la PDV vise à convaincre de leur adhésion.
Au niveau des distributeurs : la PDV vise à favoriser le référencement du produit, à animer et à stimuler le réseau. Toute action promotionnelle qui entrave l’action des concurrents.
Au niveau de la force de vente : elle vise à stimuler, à mobiliser les vendeurs, à augmenter leur ventes.
4. LES TECHNIQUES DE LA PROMOTION DES VENTES 1. Les Primes : Ce sont de petits objets remis à l’acheteur en sus du produit principal. La prime peut être une partie du produit lui-même ou un autre produit, les primes auto payantes, c’est-à-dire la possibilité d’acheter ultérieurement à tarif réduit un autre produit en faisant la preuve d’achat précédents, sont en principe interdites.
Les différentes primes sont :
Prime directe : offre d’un article supplémentaire gratuit remis en même temps que la marchandise achetée.
Prime recette : offre de fiches recettes à tout acheteur d’un produit.
Prime différée : offre d’un avantage supplémentaire (prime) dont la remise est différée par rapport à l’achat.
Prime à l’échantillon : technique consistant à remettre en prime un produit échantillon.
Prime contenant : technique consistant à transformer le conditionnement pour en faire un contenant réutilisable par l’acheteur.
Prime produit en plus : offre d’une plus grande quantité de produit pour le même prix.
2. Les Jeux Et Les Concours : Par leur caractère de divertissement, ils constituent un excellent moyen de promotion marketing. Pour attirer l’attention sur un produit, pour en développer les ventes, rien de tel qu’un concours ou un jeu:
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Concours : promesse d’un gain substantiel acquis à la faveur d’une compétition faisant appel à la qualité d’observation, de sagacité et de créativité des participants.
Game, loterie, : formes diverses de jeux du type « tirage au sort » avec promesse d’un gain acquis grâce à l’intervention du hasard.
3. LES REDUCTIONS DE PRIX : C’est la première forme de promotion marketing à laquelle on peut penser : le produit est offert à un prix temporairement inférieur au prix habituel. Les réductions de prix sont simples, rapides et efficaces. On les utilise au moment du lancement pour attacher la clientèle au produit ou, plus tard, pour répondre à l’attaque d’un concurrent, pour développer la consommation. La réduction de prix constitue souvent l’argument d’une campagne marketing publicitaire. Les différentes Réduction de prix et rabais :
Bon de réduction : coupon au titre donnant droit à une réduction déterminée sur le prix normal du produit.
Offre spéciale : prix spécial consenti au public pendant une période déterminée.
pour 2 : technique consistant à proposer trois produits pour le prix de deux, quatre pour le prix de trois…, etc.
Vente groupée : ensemble de produit vendus en même temps.
Offre de remboursement : réduction différée sur le prix d’une marchandise et donnée sur présentation d’une preuve d’achat.
Reprise de produit : rachat par fabricant d’un vieux produit
Le bon de réduction Le remboursement
4. ESSAIS ET ECHANTILLONNAGE :
échantillon : taille réduite d’un produit diffusée gratuitement pour faire connaître une nouveauté.
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Cadeau gratuit : distribution d’un cadeau pour inciter le public à une action déterminée (ex : s’abonner à un journal, ou visiter un supermarché).
Essai gratuit : offre d’un essai gratuit, d’un nouveau produit, sans aucune obligation d’achat.
Démonstration : présentation commentée des qualités d’un produit.
5. LE COUPONNAGE : Le coupon est un bon de réduction qui, lorsqu’il est présenté à la caisse du détaillant, permet au client de bénéficier d’un prix plus avantageux : réduction de 20 à 40% du prix marqué. Le coupon est remis au consommateur par différents canaux : Voie ; Boite aux lettres individuelles ; Le produit lui-même ou un autre produit de la marque : le coupon est agrafé ou collé ; Presse : le coupon est inséré dans un magazine ou un quotidien et peut être découpé.
C-LE PARRAINAGE ET LE SPONSORING
Le PARRAINAGE consiste, pour une entreprise, lors d’un évènement médiatisé, à apporter
une aide logistique, technique et financière en échange du droit de faire apparaître son nom.
Ainsi, l’entreprise peut espérer accroître sa notoriété, améliorer son image de marque (de
dynamisme pour un évènement sportif par exemple) et, finalement, augmenter son chiffre
d’affaires.
Le SPONSORING est un concept anglo-saxon qui désigne un concours matériel ou financier
apporté par une entreprise ou une collectivité à la réalisation d’un projet culturel, sportif,
moyennant en échange, qu’il soit fait mention de son nom. ex : Coca cola qui sponsorise
VARIETOSCOPE.
- Objectifs du sponsoring - Accroître la notoriété de l’entreprise, - Véhiculer une bonne
image auprès des clients, - Retirer un bénéfice rapide de ce soutien, - Profiter d’une occasion
pour communiquer moins chère, - Se rapprocher de ses cibles, - Placer les produits de
l’entreprise en situation et prouver leur efficacité... -Les moyens du sponsoring - Les soutiens
matériels ou logistiques apportés à un sportif ou une équipe de football, - Remise de lots pour
l’organisation d’une tombola, - Remise d’argent en espèce pour l’organisation d’une fête ou
d’une manifestation culturelle.
D-LE MECENAT
Le mécénat est le fait de financer des opérations prestigieuses sans attendre nécessairement des retombées immédiates sur le chiffre d’affaires; il s’agit, pour l’entreprise, d’élargir sa vocation sociale, culturelle et citoyenne.
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II s’agit d’un soutient matériel ou financier apporté sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général. Ex : Remise de matériels de façon discrète (ou désintéressée) au CHU de Treichville pour la lutte contre le SIDA .Le mécénat est une action de communication commerciale qui permet à l’entreprise - d’obtenir une image citoyenne, - d’obtenir une image valorisante - rechercher des retombées financières à long terme, - acquérir une dimension sociale.
Les principaux moyens d’action sont: - aides financières à des associations caritatives, - aides matériels et financières aux fondations, - aides aux hôpitaux et aux centres de recherches médicaux. Le mécénat est donc développé dans le domaine artistique culturel et de la santé tandis que le sponsoring et le parrainage se rencontrent surtout dans le domaine sportif et culturel.
E-LES RELATIONS PUBLIQUES
1-Définition :les relations publiques se définissent comme « l’ensemble des techniques d’information et de communication marketing pour créer ou entretenir des relations de bonne intelligence, de compréhension et de sympathie avec les groupes environnant l’entreprise et ceux qui la constituent (publics, clientèle, fournisseurs, milieux professionnels, banquiers, prescripteurs et formateurs d’opinion, collectivités locales et régionales, enseignements, personnel, direction) ».
Ex : Intervention d’un chef d’entreprise auprès des étudiants lors d’une fête. Remise de tee-shirt d’une banque à sa clientèle.
Les cibles des relations publiques Les relations publiques (RP) visent principalement les leaders d’opinions, les responsables, les journalistes, ... qui peuvent faire l’écho d’une information. Deux (2) types de cibles existent: - la cible interne c’est-à-dire les salariés, le personnel, les actionnaires, les employés; - la cible externe, les clients, fournisseurs, le grand public, les concurrents, les autorités morales, les autorités publiques, les partis politiques, les scientifiques
2- Les Objectifs :- Informer et se faire connaître, Construire une image, - Officialiser, Instaurer la confiance, etc.
3 - Les Outils :- Les cartes de visite, les agendas, les cadeaux de fin d’année, - Les discours, les journées portes ouvertes, le téléphone vert (le numéro gratuit du service clientèle) .Toutes les occasions sont bonnes : lancement d’un produit, anniversaire, fusion de sociétés, changement de direction, début d’une exportation, mais aussi façonnage d’une image d’entreprise, ou rajeunissement d’une image vieillie. De nombreux moyens (qui doivent être impérativement coordonnés) sont à la disposition de l’entreprise : visites d’entreprise (au siège ou sur les lieux de fabrication), visites de chantier, conférences de presse,
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communiqués de presse, interviews du dirigeant dans la presse, simples envois de lettres, cocktails, déjeuner ou petit déjeuner de presse, etc.
F-LE MARKETING DIRECT
1. Définition Ensemble des techniques visant à établir un contact personnalisé et mesurable entre l’entreprise et des clients potentiels sélectionnés selon divers critères à partir d’un ou plusieurs fichiers.
Technique de communication et de promotion des ventes, reposant sur un message personnalisé vers une catégorie de clients (cible: individus ou entreprises) dans le but d’obtenir une réaction immédiate. Il repose sur 2 principes: L’exploitation d’une base de données pour un contact personnalisé et différencié entre l’annonceur et le client, et Le recours à divers supports de communication en vue de susciter une réaction à court terme de la cible visée.
2. Objectif Etablir une relation ciblée et directe (sans (intermédiaire) visant afin de déclencher une réaction interactive aboutissant à un acte d’achat.
3-les Principales techniques de marketing mercatique directe
Techniques Définitions Avantages Inconvénients
Publipostage Opération par voie postale
adressée à un destinataire
identifié. Le publipostage
comprend :- Une enveloppe
porteuse- Une lettre- Un
dépliant- Une enveloppe
retour
- Bon ciblage si le fichier
est bon- Possibilité
d’argumentation et de
valorisation du produit-
Coût réduit- Délai bref
- Faible taux de remontée
- Communication à sens
unique (impossibilité de
répondre aux objections)
Publipostage
groupé (bus
mailing)
Envoi postal groupé de
plusieurs entreprises qui
vendent des produits
complémentaires à la même
cible de clientèle.
- Diminution des coûts-
Fichier bien ciblé
- Message non
personnalisé- Taux de
retour encore plus faible
que pour un publipostage
classique
Mercatique
téléphonique
(phoning)
Contact avec un client ou
prospect dans le cadre d’une
opération de prospection, de
- Communication
interactive - Facilité
d’accès- Bons résultats
- Coûteux- Impossibilité
de montrer le produit
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vente ou de fidélisation par
téléphone
sous condition d’une
bonne méthodologie
ISA (imprimé sans
adresse) Document publicitaire
distribué dans les boîtes à
lettres
- Coût faible- Bon ciblage
géographique
- Document non
personnalisé- Faible
rendement
Télévision (télé-
achat) Présentation et vente de
produits dans les émissions
de téléachat
- Valorisation du produit-
Fort impact
- Forte réglementation du
téléachat- Coût élevé
Chapitre 1 :
Méthodologie de l’Etude De Cas Rhcom.
Leçon. 1: Généralités sur l’Etude De cas
L’étude de cas est une épreuve de 6 heures de temps avec un coefficient 6 qui permet
d’évaluer les compétences de l’étudiant se rapportant à la formation qu’il a reçue, en terme de
savoir, savoir-faire et savoir être. Elle consiste à réaliser un certain nombre de travaux
indépendants et/ou complémentaires, permettant à l’étudiant de mobiliser ses connaissances
et ses compétences .Elle fait appel à son esprit d’analyse et de synthèse, à sa logique, sa
concision, sa créativité et son organisation. C’est un exercice pédagogique particulier qui
permet, notamment, de mettre en évidence la capacité des étudiants à mobiliser et
articuler leurs connaissances dans différentes disciplines pour faire face à des
2eme partie : Étude de cas
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Marketing Et Politique De Communication. 43 sur 85
situations qui, malgré leur simplification, reflètent la complexité et les contraintes des
situations réelles.
Les épreuves du type "étude de cas", visent, à travers la simulation d'une situation
professionnelle, à vérifier l'aptitude du candidat à adapter ses connaissances théoriques à une
réalité managériale spécifique (caractérisée par la nature, la taille et la politique suivie par
l'entreprise, etc.).
Elles cherchent donc à évaluer non seulement les connaissances académiques des candidats,
mais également leurs compétences techniques. Ces derniers doivent donc faire la preuve de leur
capacité à identifier et analyser les différents aspects de la situation qui leur est proposée afin
d'émettre des propositions d'actions opérationnelles (i.e. formuler des choix précis prenant en
compte les contraintes de l'entreprise et de son marché).
Votre copie est un produit que vous allez vendre sur un marché très concurrentiel :
Sachez-vous démarquer par la qualité.
Gardez toujours quelques minutes pour vous relire et corriger éventuellement les
erreurs et les fautes.
Rappels1 : Traitez beaucoup de cas pendant l’année scolaire. Il est vrai que chaque cas a ses
spécificités et son propre contexte. Cependant, l’entraînement développe des réflexes et vous
édifie sur les différentes façons de poser les questions et la démarche pour les traiter.
RAPPELS 2 :
Un entraînement régulier, dans les conditions de l'épreuve, est la meilleure façon de se
préparer aux difficultés intellectuelles (résolution de cas et rédaction des réponses),
psychologique (stress) et "physique" (travail intensif pendant tout la durée de l'épreuve) d'une
étude de cas.
Toutefois, il convient de rappeler, que les études de cas réalisées au cours d'une
préparation sont destinées à s'entraîner et non à fournir des grilles d'analyse ou des solutions
toutes faites.
Lors de la phase de prise en main du sujet :
Se rappeler que l'une des premières difficultés de cette épreuve est la gestion du temps.
Lors de la prise en main du sujet, le premier réflexe du candidat doit donc être de planifier
correctement le temps qui lui est imparti, en fonction du niveau de difficultés et du barème (s'il
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Marketing Et Politique De Communication. 44 sur 85
est indiqué) des différentes questions, sans oublier de garder un temps suffisant pour la rédaction
de ses réponses ainsi que pour la relecture et la mise en forme finale de son travail.
Lors de la phase de réflexion / résolution du cas :
Se rappeler que les systèmes de notation sont, en général, plus favorable aux candidats
qui ont abordé et traité l'ensemble des questions, qu'à ceux qui n'ont traité qu'un nombre limité
de questions, même si c'est de manière plus approfondie.
En particulier, en cas de blocage ou de difficulté sur un point particulier, le candidat doit
veiller à respecter son planning initial. S'il a épuisé le temps qu'il s'était fixé pour une question
donnée, il est préférable qu'il passe aux questions suivantes et tente de gagner du temps sur
celles-ci afin de revenir, par la suite, si le temps qui lui reste le permet, sur celle(s) qu'il n'a pas
terminée(s)
Lors de la rédaction :
Lors d'une épreuve écrite, la copie du candidat est son seul moyen d'expression et le
seul élément sur lequel il sera jugé. Son fond et sa forme seront interprétés comme le reflet de
sa personnalité. Elle doit donc apparaître claire, rigoureuse et soignée.
Bien que composée de différents dossiers indépendants, une étude de cas est un
ensemble cohérent. Une introduction (courte, précise, soulignant les spécificités de l'entreprise
qui guideront l'analyse, dégageant la problématique générale du cas, soulignant l'intérêt de celle-
ci et annonçant les dossiers traités) et une conclusion générale (synthétisant les principales
préconisations, montrant leur cohérence et, éventuellement, élargissant la réflexion sur des
aspects importants non traités) peuvent être un moyen élégant, pour le candidat, de montrer qu'il
a compris et dominé le ou les thèmes du cas.
Pour des raisons de gestion du temps, il est vivement conseillé aux candidats de rédiger
leurs réponses directement au propre, après qu'ils aient structuré leurs principales idées et
arguments au brouillon. Seuls les passages les plus délicats peuvent faire, éventuellement,
l'objet d'une rédaction préalable au brouillon.
Lors de cette phase de rédaction, les candidats doivent veiller à :
faire des phrases courtes, celles-ci étant plus faciles à maîtriser sur le plan de
l'orthographe et du style (à cet égard, un tableau bien conçu est souvent plus clair et synthétique
qu'un développement rédigé)
Utiliser des termes techniques appropriés en évitant les termes "à la mode"
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Écrire très lisiblement et proprement
Lors de la mise en forme d'une copie :
Le candidat doit organiser sa copie de manière à faciliter le travail du correcteur, en
particulier il doit veiller à :
Paginer lisiblement ses copies
Identifier clairement chaque dossier traité (il est préférable de changer de copie à chaque
nouveau dossier)
Aérer sa présentation (sauts de ligne, marge, espace suffisant entre les questions pour
d'éventuels rajouts, etc.)
Prévoir un temps suffisant pour une relecture finale attentive (correction de l'orthographe
et de la syntaxe)
Il est particulièrement intéressant et juste de rappeler que l’étude de cas synthétise
plusieurs domaines de connaissance aussi bien le marketing que l’économie, le commerce
international, la comptabilité, le management, les statistiques, les études de marché, les
mathématiques…
NB : L’étude de cas est une synthèse de plusieurs matières au programme, de matières
générales comme des matières professionnelles : FRANCAIS, MATHEMETIQUES,
ECONOMIE, MPC, ENQUETE DE SATISFACTION, TCA, PPM, COMMUNICATION
D’ENTREPRISE, PSYCHOLOGIE, NRS RH, REMUNERATION non sans oublier des questions
d’ordre générale...
Leçon.2 : Méthodologie de Résolution d’un cas
L’étude de cas se compose d’un document de plusieurs pages qui comporte :
L’énoncé des éléments essentiels concernant la situation d’une entreprise et son
environnement
Un ensemble de questions indépendantes ou de questions dont la réponse à
certaines dépend des réponses des précédentes.
Des annexes : Elles représentent des faits ou des éléments internes ou externes à
l’entreprise. Elles peuvent être qualitatives, quantitatives ou schématiques, utilisables dans le
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cadre de l’étude, et constituent la base de l’analyse de la situation. Les annexes peuvent se
présenter sous forme de :
Documents textuels
Documents chiffrés (tableaux statistiques, documents comptables…)
Documents imagés (graphiques, photos, publicité...)
Documents vierges à remplir et à rendre
…
La résolution d’une étude de cas passe par les étapes suivantes étapes:
INTRODUCTION (obligatoirement titrée)
1. La présentation de l’entreprise
2. La problématique
3. L’annonce du plan
Etape 1 : ANALYSE – DIAGNOSTIC
4. Analyse Interne
5. Analyse Externe
6. Bilan
7. Problème(S) A Résoudre
8. Recommandations
Etape 2 : STRATEGIE DE COMMUNICATION
1. Les Objectifs
a. Objectifs marketing
b. Objectifs de communication
2. Les cibles
a. Cible marketing
b. Cible de communication
3. Le positionnement
4. Copy stratégie
a. Axe de communication
b. Concept d’évocation
c. Promesse
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d. Preuve
e. Bénéfice
f. Ton
g. Contraintes
h. slogan
5. Stratégie des moyens de communication
(Choix et justification des moyens)
a. Moyens média
b. Moyens hors-média
c. Moyens électroniques
9. Stratégie budgétaire
a. Détermination du budget
b. Présentation du budget
c. Répartition budgétaire
10. Calendrier
CONCLUSION (obligatoirement titrée)
NB1 : ADAPTER LES OBJECTIFS ET LES CIBLES EN FONCTION DE LA NATURE
DU CAS (produit, service, institutionnel, social…)
NB2 : LE CAS EST RESOLU EN DEUX (2) BLOCS. L’étudiant peut traiter le cas en
commençant soit par la méthodologie soit par les questions subsidiaires
(annexes)
Leçon.3 : Etude Du Contenu De La Méthodologie
Etape.1 : Introduction : (elle est obligatoirement titrée)
L’introduction s’impose comme la 1ere des taches que l’étudiant se doit d’exécuter obligatoire
sur sa feuille de copie. Comme son nom l’indique, c’est par là que commence toujours une étude
de cas. Il est impératif voire obligatoire de commencer la rédaction d’un cas par une
introduction. Une introduction comprend obligatoirement 3 parties :
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La présentation de l’entreprise-La problématique et L’annonce du plan
La présentation de l’entreprise :
Il s’agit ici de faire une présentation succincte de l’entreprise. Elle peut contenir : Date de création,
capital, CA, nom du ou des fondateurs, nombre de salariés, son domaine d’activité, sa raison
sociale, localisation du siège, nature juridique, les grandes lignes de son évolution,
performance….
La problématique
Il s’agit de détecter le ou les problème(s) auquel(x) l’entreprise est confrontée. La problématique
répond à la question : qu’est ce qui pose problème et où ? .Donc à travers plusieurs lectures
le candidat devra faire ressortir le problème de l’entreprise.
La problématique désigne la technique qui consiste à bien poser un problème ou un ensemble
cohérent de problèmes ou encore, l’ensemble des problèmes se posant sur un sujet déterminé.
En clair, la problématique doit traduire l’obstacle qui menace de faire trébucher l’annonceur, ou
qui menacent sa survie.
La problématique doit pouvoir mettre en relief des problèmes d´ordre:
Communicationnel (image, notoriété, information, ambiance...),
Marketing (concurrence, clientèle, mix...),
Managérial (organisation, commandement, RH...),
Social (relations, comportement,...),
L’annonce du plan
Elle consiste à annoncer la démarche rédactionnelle ; en d’autres mots, quelles sont les voies
possibles de résolution pouvant aboutir aux solutions ? En excluant les annonces de plan de
type littéraire, elle doit s’inspirer de la démarche rédactionnelle (analyse-diagnostic,
recommandations, stratégie de communication) et prendre en compte la ou les consignes
(T.A.F).
Aller à la ligne à l'abordage de chaque étape. Utiliser des connecteurs logiques.
Evitez de tout dire à la fois, même si le sujet fournit de nombreuses informations.
10 à 15 lignes maximum.
Titrer (obligatoirement) l’introduction.
L’introduction ne doit prendre en compte que le bloc méthodologique.
NB : le candidat n’utilisera que les éléments présents dans le cas qui fait l’objet de l’étude.
Il ne doit ni en ajouter ni en retrancher.
Etape.2 : Analyse-Diagnostic
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Le diagnostic est une présentation synthétique et opérationnelle sous forme de tableau de l’analyse
interne et externe de l’entreprise. En clair, il s’agit pour le responsable marketing de résumer les
principales constatations de l’analyse interne et externe sous forme d’une synthèse. Le diagnostic
consiste en la mise sous forme de 2 tableaux récapitulatifs, l’un consacré aux forces et faiblesses
de l’entreprise et l’autre aux opportunités et menaces de l’environnement qui ont été identifiés au
cours de ‘analyse.
Le diagnostic repose sur une analyse à 2 nivaux : une analyse interne et une analyse externe.
L’analyse externe met en évidence les OPPORTUNITES ET MENACES de l’environnement alors
que l’analyse interne s’attache à mettre en évidence les FORCES ET FAIBLESSES de l’entreprise.
NB : LE diagnostic (externe et interne) doit se présenter dans un tableau synoptique
permettant de visualiser les principales opportunités, menaces, forces et faiblesses
dégagées par l’analyse.
1. L’analyse Interne Elle permet d’identifier les forces et les faiblesses des variables qui constituent l’environnement
immédiat de l’entreprise.
Il concerne de tous les éléments pour lesquels l'annonceur conserve une maîtrise, et dont les
décisions relèvent de ce dernier. Il s’agira de consigner dans un tableau, les forces et les
faiblesses de l’annonceur étudié, relativement à ses variables d’action. Les variables internes
retenues sont : L’Annonceur, le Produit, le Prix, la Distribution, la Communication interne et
externe, la capacité financière, la capacité technique, la capacité organisationnelle.
VARIABLES FORCES FAIBLESSES
L’annonceur
Produit
Prix
Distribution
Communication (interne et externe)
NB : tous les autres éléments d’analyse hormis ceux mentionnés ci-haut doivent figurer
dans la variable Annonceur.
2. L’analyse Externe Elle concerne les éléments contraignants pour lesquels l'annonceur n'a pas de maîtrise et qui
conditionnent son développement et son équilibre. Il s’agira ici, de consigner dans un tableau
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les opportunités qui s’offrent à l’annonceur et les menaces qu’il doit éviter relativement à son
environnement externe. Les variables internes retenues sont :
Le Marché, la Clientèle, la Concurrence, les Fournisseurs, les Distributeurs, le Macro
environnement.
VARIABLES OPPORTUNITES MENACES
Marché
Concurrence
Clientèle
Fournisseurs
Distributeurs
Macro environnement
NB.1 : - adapter les variables a la nature du cas à traiter. Les formules de calcul de la
première année serviront de base d’analyse aux étudiants.
NB.2 : Dans les cas sociaux et institutionnels (communes, villes, villages…), les éléments
d’analyse externes habituels peuvent s’avérer des éléments d’analyse interne.
3. Bilan C’est la synthèse de l’analyse interne et externe, un constat partiel de l’analyse
interne et externe. Elle oriente vers le problème à résoudre en posant un jugement
sur la situation. Cette étape est fondamentale car elle est permet de bâtir les
stratégies basée sur les forces de l’entreprise tout en saisissant les opportunités du
marché et en se prémunissant des faiblesses et les menaces. En clair, Il s’agira,
consécutivement au(x) problème(s) identifiés, d’opposer les principales forces et
opportunités, aux menaces et faiblesses qui se dégagent de l'analyse-diagnostic de
la situation de l'annonceur.
Le bilan ne doit être un simple résumé, mais doit présenter en quelques lignes les
principales conclusions de l'analyse-diagnostic.
4. Problème(S) à Résoudre Un cas peut présenter un ou plusieurs problèmes à résoudre. Le candidat doit les
détecter, les classer par ordre d’importance et les formuler de façon claire.
Ce sont les faiblesses que l'on dégage de l'analyse-diagnostic de la situation de
l’annonceur. Il consiste à identifier clairement les problèmes que l’entreprise doit
résoudre pour d'atteindre ses objectifs. Ces problèmes découlent naturellement de l’analyse-
diagnostic et sont de trois (3) ordres : managérial, marketing et communicationnel.
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A. Au plan managérial
Les problèmes se rapportent à toutes les variables internes hormis le mix à savoir, l'annonceur
(les capacités organisationnelle, financière, technique, de production, la GRH, le style de direction,
etc.)
B. Au plan marketing
Les problèmes marketing sont détectables au niveau du marketing-Mix de l´annonceur (politiques
de produit, de prix, de distribution, l’entreprise sur son marché), mais aussi au niveau de la
concurrence, du marché, de la clientèle, des distributeurs et des fournisseurs.
C. Au plan communicationnel
Les problèmes doivent être recherchés dans la communication media et hors media de
l´annonceur, mais aussi dans la communication interne et ce, en termes de politique, d’intention,
d’actions, de moyens, d‘image, de notoriété, de motivation, ...
LA DEMARCHE OU FORMULATION DU/ DES PROBLEMES A RESOUDRE
En règle, générale le ou les problèmes sont écartelés entre deux concepts contradictoires et ils sont
formulés sous forme suivante : Comment………alors que……… ?
Comment……...L'INTENTION........alors que..........LA CONTRAINTE.........?
NB : L’intention Renvoie A L'amélioration Souhaitée De La Faiblesse (Analyse Interne) Et La
Contrainte Ou Le Frein A La Menace (Analyse Externe).
Les éventuelles composantes sont :
Au plan managérial : comment .................alors que......... ?
Au plan marketing : comment ..........alors que......... ?
Au plan communicationnel : comment .........alors que......... ?
Faire une seule formulation par niveau de problèmes
5. Recommandations Bien avant de proposer une stratégie de communication, il impérieux de faire des
recommandations en vue d’apporter des améliorations aux faiblesses détectées au niveau de
l’analyse interne plus précisément sur éléments du mix marketing. Car à quoi servirait une
stratégie de communication de valeur si les variables présentant des faiblesses n’ont pas été
améliorées ? Il s´agira de faire des propositions concrètes conformément aux problèmes
identifiés, en suivant l'ordre de leur énumération.
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LA DEMARCHE
A. Au plan managérial
Les recommandations dans ce cadre peuvent donc se traiter en termes de GRH, de
psychologie, d´organisation, d’acquisition matérielle, financière, technique, de communication
interne, bref, de capacité de l´entreprise à atteindre des objectifs de rentabilité à tous égards…
B. Au plan Marketing
Les recommandations sur ce volet toucheront trois variables du mix marketing (produit, prix,
distribution, ) mais aussi, le marché, la concurrence (alignement, suivisme, challenge,
benchmarking, …), la clientèle ,FDV, les distributeurs (choix à opérer) et les fournisseurs (choix
à opérer).
C. Au plan communicationnel
Niveau interne
Les recommandations relatives à la communication interne toucheront la communication
ascendante, descendante, latérale, horizontale.
Niveau externe
Les recommandations relatives à la communication externe sont relatives aux stratégies pull
(tirer) et push (pousser) .
La stratégie " Pull " consiste à communiquer à l'endroit du consommateur final (et/ou du
prescripteur) en utilisant notamment la publicité-média, marketing- direct, promotion-
consommateurs. Cette stratégie pourra se traduire dans le cas social, par des stratégies
CCC, IEC,... . Alors que,
La stratégie " Push " vise à pousser le produit vers le consommateur, à l'aide notamment
de la promotion-réseaux, de la promotion FDV, des relations-presse, des relations
publiques…. Dans le cas social l’on pourra faire appel à la communication de proximité
(notamment, les différentes formes de réunions et d’animation de groupes, les pairs-
formateurs, le porte à porte, etc.).
OBSERVATIONS GENERALES
Bannir la mention RAS
Eviter d’écrire une variable si elle n’existe pas dans le cas.
Les recommandations devront s’adapter à l’ordre des problèmes à résoudre.
Etape.3 : Stratégie De Communication
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La stratégie de communication est l’art de diriger et de coordonner les actions nécessaires pour
atteindre ses objectifs de communication.
Elle consiste à :
déterminer les cibles auxquelles va s’adresser la communication
définir le message qui va leur être transmis
définir les objectifs de communication de l’entreprise
choisir des supports et canaux de communication adaptés
réaliser un plan de communication
établir un budget de communication
Définir une stratégie de communication est indispensable. Cela permet d’avoir une vision globale
des actions que l’on déploie (presse, publicité, site internet, campagnes e-mailing,
événementiel...) sur toute l’année et d’en maîtriser la périodicité. Cette démarche permet aussi
d’optimiser et de contrôler ses dépenses de communication.
La stratégie de communication est un cadre de référence précis qui doit permettre d’atteindre
les objectifs fixés par une organisation. D’un point de vue général, la stratégie est définie comme
l’art de combiner de façon harmonieuse les actions et les méthodes pour atteindre un objectif
fixé. Elle se compose de la stratégie marketing et de la stratégie de communication proprement
dite.
La stratégie marketing, pour sa part, est l’énoncé d’une combinaison de moyens
d’actions adaptés et mises en œuvre sur un marché, pour atteindre un objectif
fixé.
La stratégie marketing met en évidence les objectifs, les cibles et le positionnement. Elle vise
le long et le moyen terme.
La stratégie de communication est un ensemble de décisions majeures destinées
à déterminer des objectifs précis et opérationnels, ainsi que les moyens pouvant
permettre de les atteindre.
Les principales étapes de la stratégie de communication
1. Les Objectifs
Il s’agit des objectifs marketings et des objectifs de communication qu’il ne faut pas
confondre
A. Objectifs marketing
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Les objectifs marketing sont pour l’essentiel des objectifs commerciaux. Ils s’expriment en
volumes de ventes, en chiffres d’affaires, en part de marché, en taux de rentabilité, en taux de
pénétration, ils sont généralement quantitatifs (quantifiables, mesurables, …)
NB : un objectif est de qualité que s’il respect 3 critères : intention, proportion et délais.
Un objectif peut être quantitatif comme qualitatif.
Exemple : augmenter (intention) notre PDM de 25%( proportion) dans un délai de 6mois (délais
ou horizon).
B. Objectifs communication
Pour se fixer de bons objectifs de communication, il faut se poser les questions suivantes :
Quels sont les problèmes majeurs de communication et à quel niveau se posent-ils ? Au niveau
cognitif ? Au niveau affectif ? Ou au niveau conatif ? Cela voudra dire qu’il faudra fixer le ou les
types d’objectifs et les hiérarchiser en fonction de la réalité du cas qui nous est soumis. Il s’agira
soit :
De faire connaitre le produit ou l’entreprise : objectif cognitif
De faire aimer le produit ou l’entreprise : objectif affectif
De faire acheter, faire agir le consommateur ou de mieux vendre : objectif conatif
NB : il faut toujours inscrire les objectifs dans la durée
Exemple : Augmenter le taux de notoriété du produit A de 60% et celui du produit B de 45% d’ici
12mois. Ou faire acheter le produit par 25% de consommateurs de janvier à juin 2014.
2. Les cibles
Il s’agit de la cible marketing et de la cible de communication qu’il ne faut pas confondre.
A. la cible marketing
La cible marketing rassemble les acheteurs potentiels et répond à la question : à qui veut- on
vendre le produit ou fournir nos prestations? Elle concerne généralement le cœur de cible.
Exemple : Les jeunes filles de 18 à 25 ans habitant les communes populaires.
B. la cible de communication
La cible de communication rassemble les acheteurs potentiels, mais aussi les relais de
communication ou d’opinion, c’est-à-dire l’ensemble des personnes susceptibles de les
influencer. Cette cible quant à elle répond à la question qui dois-je influencer ?
En principe, en volume, la cible de communication est supérieure à la cible marketing.
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Exemple : Les jeunes filles de 18 à 25 ans habitant les communes populaires et
les influenceurs (parents, distributeurs, prescripteurs tels que médecin, ami intime, etc.)
La structure de la cible de communication
Une cible de communication peut se décomposer comme suit :
la cible principale
Elle est constituée de l’ensemble des personnes aux caractéristiques communes visées
par une campagne de communication.
Exemple : Les femmes d’une commune X. Il s’agit ici de l’ensemble des personnes de sexe
féminin vivant sur le ressort territorial de la commune visée, quel que soit leur statut, leur âge,
leur lieu de résidence, etc.
le cœur de cible
Le cœur de cible est un sous-groupe de la cible principale, c’est à dire la cible spécifique.
Il est constitué par l’ensemble des consommateurs visés particulièrement et directement par la
campagne de communication.
Exemple : Les jeunes filles de 18 à 25 ans de la commune X
La cible intermédiaire influenceurs
La cible intermédiaire est constituée par l’ensemble des personnes choisies pour
l’influence qu’elles peuvent exercer sur l’achat, et que l’on appelle des relais de communication
ou d’opinion, ou encore "influenceurs".
Exemple :
Utilisateurs du produit
Distributeurs
Prescripteurs (médecins, pharmaciens, experts, etc.)
Leaders d’opinion (stars ou vedettes, responsables politiques ou syndicaux, les
journalistes etc.)
Etc.
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3. Le positionnement
Le positionnement est l’image que l’entreprise veut donner de ses produits, de ses
activités ou d’elle-même dans l’esprit du consommateur cible, par rapport à la concurrence. En
fait, l’opération consiste à imaginer un slogan évocateur, c'est-à-dire un slogan pertinent après
avoir dégagé le registre du positionnement.
a) Les différentes sortes de positionnement
Nous avons :
Le positionnement voulu : c’est l’image que l’entreprise voudrait que la clientèle cible ait
de ses produits, de ses activités ou d’elle-même.
Le positionnement perçu : C’est l’image que le consommateur a effectivement des
produits, des activités ou de l’entreprise elle-même, après que celle-ci ait mis en œuvre
ses politiques commerciales et marketing pour le convaincre.
Exemple : Nous allons positionner le savon MONSAVON comme un savon qui rend la peau
douce.
NB : Parfois le produit a besoin d’être repositionné.
Le repositionnement va donc consister à ajouter de nouveaux Mots ou de nouvelles
expressions encore plus évocatrices pour renforcer le positionnement.
Exemple : Positionnement de la bière Flag
Nous allons positionner la bière Flag comme un produit de luxe et unique en son
genre.
« Flag spéciale, bière de luxe »
Exemple : Repositionnement de la bière Flag
« Flag spéciale, bière de luxe, l’incomparable »
Schéma de la typologie de la cible
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NB : L’entreprise peut, selon les cas, imaginer un autre slogan original en remplacement du
repositionnement.
Le candidat devra formuler un positionnement crédible, durable et attractif à l’entreprise ou aux
produits de l’entreprise.
4. Copy stratégie ou stratégie de création ou PTC
L’efficacité d’une campagne de communication ne repose pas uniquement sur le bon diagnostic
de l’annonceur ou sur le budget alloué, mais aussi et surtout sur la qualité du message véhiculé.
Que dire au consommateur et comment le lui dire pour être convaincant ?, quels effets
produire sur notre cible ? Telle devront t être les préoccupations des créatifs. La copy-
stratégie se présente sous la forme d'un document extrêmement synthétique qui résume ce que
le message doit communiquer.
Il s’agit de concevoir un document d’aide à la création qui devra comprendre les éléments
essentiels à savoir l’axe, la promesse, le bénéfice…. On y répond à 3 questions : que dire ? A
qui ? Et comment le dire ? Elle consiste à choisir le contenu et la présentation d’un message
publicitaire
C’est le cahier de charges qui est donné et expliqué aux créatifs de l’agence de communication.
C’est l’étape opérationnelle de la mise en forme de la campagne de communication.
1. L’axe publicitaire : C’est le thème autour duquel va tourner la création, c’est la
satisfaction principale à faire passer dans le message. C’est l’idée principale autour de
laquelle vous souhaitez faire passer votre message publicitaire. L’axe c’est une idée et
une seule tout au plus deux et ils sont complémentaires. L’axe est dégagé du
positionnement. (Lien étroit entre axe et positionnement)
Exemple :
La croissance (Lait NIDO)
La santé (eau minérale AWA)
Pour une voiture les axes peuvent être différents : La vitesse, Le confort, La sécurité, La
robustesse, La non pollution, La petite taille
Exemple pour un yaourt nature : Le velouté, Le goût, Les propriétés intrinsèques, Son
conditionnement
2. Concept d’évocation : C’est la matérialisation de l’axe. C’est une description brève de
ce que l’on compte voire en image. (Lien étroit entre axe, positionnement et concept
d’évocation). Donc c’est une situation concrète qui crédibilise l'axe. Le concept
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d'évocation doit être attractif, facilement compréhensible, être spécifique au produit, être
crédible et s'adapter aux contraintes techniques des supports.
Exemple : dans une publicité nous montrerons le caractère nutritionnel, original et naturel de
notre nouvelle gamme de produits.
Appelé parfois concept publicitaire, c’est la substance du message publicitaire, c'est-à-dire
l’idée ou l’évocation formulée en termes abstraits que le publicitaire va chercher à exprimer et
à transmettre par la campagne, en vue d’agir sur les croyances, les esprits, les attitudes, les
motivations, etc…
Pour un même axe, il peut exister plusieurs thèmes possibles.
3. La promesse : La promesse est l’expression de l’avantage principal que le client tirera
de la consommation ou de l’achat du produit. Il s’agit d’un attribut objectif et positif du
produit.
Exemple : Les piles DURACELL sont celles qui durent le plus longtemps
4. Le bénéfice-consommateur : le bénéfice-consommateur va consister à formuler
explicitement un avantage objectif ou subjectif que le consommateur tirera de la
consommation du produit concerné.
Exemple : En achetant les piles DURACELL, vous ferez de bonnes économies
5. La preuve ou justification de la promesse : Appelée aussi support de promesse, il
s’agit des arguments que l’on se propose d’utiliser pour justifier la véracité de la promesse.
C’est l’élément concret, objectif qui crédibilise la promesse. Il s’agit de justifier ce que nous
promettons aux consommateurs. C’est la preuve que la promesse n’est pas mensongère.
Le plus souvent, il s’agit d’une caractéristique intrinsèque du produit et/ ou à l’entreprise.
Exemple : existence d’une gamme bio, 20ans d’expérience, savoir-faire ancestral, Outils
de production garantissant la qualité, Matières premières sélectionnées avec soin, certifié
ISO ….
6. Le ton (ou ambiance)
L’annonce se déroule dans un climat, une ambiance générale qui doit renforcer le pouvoir
d’attraction et la crédibilité du message : élégance, humour, technique, beauté, etc. Le ton est
relatif au message et l’ambiance à la coloration du message c’est à dire l’environnement dans
lequel va se dérouler la publicité.
Le ton peut être pédagogique, informatif, rassurant, convainquant, professionnel, démonstratifs,
ludique, fun, technique, humoristique, dramatique …
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L’ambiance peut être : de joie, de gaité, de paix…
Bref, précisez clairement le registre et le ton à employer pour les créations graphiques et
rédactionnelles.
7. Les contraintes
NB : Il s’agit des contraintes diverses et des instructions dont les créatifs de l’agence devront
tenir compte. Ces contraintes peuvent être éthiques, financières, juridiques, socioculturelles,
etc. Les contraintes éthiques, morales ou socioculturelles sont relatives aux mœurs, aux
tabous, aux coutumes, etc. Les contraintes financières sont liées au budget alloué à la
communication. Les contraintes juridiques sont liées à la réglementation relative à la
communication dans le pays considéré.
Exemple :
En Côte d’Ivoire, la publicité sur le tabac est interdite à la télévision.
En Angleterre, la publicité est interdite à la télévision
8. Slogan
C’est la phrase ou le message publicitaire conçu en vue d’inscrire efficacement
dans l’esprit du public cible le nom d’un produit, d’une marque ou de l’annonceur
lui-même.
Exemple : MOSAVON, la douceur corporelle au quotidien
Nb : Pour être cohérente, une stratégie de création doit être :
positive
La copy-stratégie doit se concentrer sur le point fort du produit.
simple
Il faut éviter ici les sous-entendus, car le décryptage sémiologique, s’il constitue une
richesse culturelle, n’est pas à la portée de n’importe qui.
unique
En multipliant les promesses, l’on rend souvent le message publicitaire
incompréhensible aux yeux des cibles.
originale
La quête d’originalité dans la création publicitaire permet d’éviter les risques de
confusion et d’assimilation, néfaste pour l’annonce.
adaptable à une certaine déclinaison
La possibilité d’adaptabilité de la copy-stratégie permet d’éviter qu’elle soit trop vite
dépassée. Ainsi elle pourrait résister aux différentes tendances et cycles du marché.
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5. Stratégie des moyens de communication
La stratégie de moyens ou mix de communication consiste à choisir les moyens de
communication (in-media et hors-média) qui vont nous permettre d’atteindre notre cible et
nous permettre la réalisation de notre objectif de communication. La stratégie de moyens est
encore appelé media planning. Le media planning consiste à faire un choix entre les media
à utiliser puis à l’intérieur des media retenus, à choisir les supports qui véhiculeront les
messages. Le média-planning consiste à planifier la diffusion de la communication
dans les différents médias et supports.
Il s’agit de présenter dans un tableau les media et leurs supports (souvent leurs emplacement)
tout en justifiant. Idem pour les hors media.
Nb :
1. La télé = média de la démonstration
2. La presse = média de l’argumentation
3. L’affichage = média de la sensation
4. La radio = média de la suggestion
5. Le cinéma = média de l’émotion
6. Internet = média de l’interactivité, du contact
Exemple de présentation des moyens média et hors media
MEDIA ET SUPPORTS ELEMENTS DE PREUVES
TV : RTI (1&2)
Media traditionnel 1er choix de la grande distribution
Bon ciblage et bonne audience
Communication de qualité et bonne mémorisation
Media argumentatif et démonstratif
Bonne attention et Bonne couverture du territoire.
Bonne qualité de reproduction
RADIO
JAM
NOSTALGIE
ZENITH (MARCORY)
FREQUENCE2
ONUCI FM
Media argumentatif et adapté pour la grande distribution
Permet une couverture importante car près de 90% de la population
d’Abidjan est équipée d’un poste radio
Media adapté aux promotions et à la création de trafic dans les
points de vente
Bon ciblage et bonne audience
Souplesse dans la mise en place du message
AFFICHAGE
MOBILE (bus-taxi…)
Media puissant et très réactif
Media évènementiel et impactant
Bonne sélectivité géographique
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CLASSIQUE (12m2 18m2 21m2
54m2)
MURAUX (immeubles)
MULTIVISION
AUTRES (parking, totem,
chariots…)
Accélère rapidement la notoriété
Met en exergue l’image et la couleur
PRESSE
PNQ (fratmat, le temps, le patriote,
nouveau réveil…)
PNP (top visage, life, mousso,
déclic…)
GRATUIT (l’annonce,
codivoirien…)
de susciter l’intérêt des clients, prospects ou partenaires à travers
les articles parus, les reportages diffusés.
Media crédible sauf les gratuits
Permet d’annoncer les évènements ponctuels aux répercussions
nationales
Augmenter la visibilité de l’entreprise dans la presse correspondant
à son activité (professionnelle, spécialisée, grand public…)
Permet de Valoriser la marque à coût moins élevé
Bonne couverture locale.
Bonne qualité de reproduction
Bonne circulation des messages
INTERNET
Site de l’entreprise
Yahoo
Permet d’informer sur les produits et les services de l’entreprise
Véhicule une image de marque si le site est crédible
Permet aussi de vendre
Le Web constitue un média de plus en plus fréquemment employé
puisqu’il transmet, sur l’ordinateur, une image, un son, un texte
Facilite l’internationalisation de l’entreprise et de ses produits.
Permet une Présence 24H/24 et 7j/7, amélioration des services et
crédibilité renforcée
être présent sur internet au travers d’un site vitrine ne peut
qu’augmenter votre capital communication.
Rôle de vitrine
HORS-MEDIA ET SUPPORTS ELEMENTS DE PREUVES
RELATIONS PRESE
La conférence de presse
déjeuner de presse
dossier presse
communiqué presse
Permet d’obtenir une présence régulière de l’entreprise ou de
l’institution dans les médias de la presse écrite et audiovisuelle,
Il est moins coûteux d’organiser une opération de relations presse,
de faire un envoi de dossiers de presse, de monter un voyage de
presse que d’acheter une pleine page de publicité dans tout support
ou de s’offrir une campagne d’affichage.
RELATIONS PUBLIQUES
Les journées portes ouvertes,
Les cartes de visite,
les agendas,
les cadeaux de fin d’année,
créer un environnement favorable à l'entreprise
créer une image favorable et valoriser indirectement les produits
renforcer le sentiment d'appartenance des personnels à l'entreprise
Informer et se faire connaître,
Construire une image, -
Officialiser et Instaurer la confiance
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le téléphone vert (le numéro
gratuit du service clientèle)
MARKETING DIRECT
Catalogues ; Mailings ;
Télémarketing ;
Achat internet,
ISA (imprimé sans adresse)
Mercatique téléphonique
(phoning),
Publipostage groupé (bus
mailing)
Publipostage,
mms,
sms
rapidité et communication personnalisée,
possibilité d’argumentation,
ciblage précis
message très court
Possibilité de cibler des zones géographiques (très larges ou au
contraire très précises),
Valorisation du produit-
Fort impact et coût faible
Communication interactive
Délai bref
ANIMATION
Par Sonorisation
Par Eclairage
Par Décoration
Par Signalétique
Par Plv/Ilv/Alv
Permet d’attirer la clientèle et de créer des moments d’achat
Permet de vendre et impulser des achats de produits dont l’achat
n’était pas prévu
Permet d’informer le client
PROMOTIONS DES VENTES
Le Couponnage
Essais Et Echantillonnage
Les Réductions De Prix
Les Jeux Et Les Concours
Les Primes
la PDV vise à favoriser le référencement du produit,
à animer et à stimuler le réseau. Toute action promotionnelle qui
entrave l’action des concurrents.
Au niveau des prescripteurs : la PDV vise à convaincre de leur
adhésion.
Au niveau des consommateurs : la promotion des ventes vise à
favoriser l’essai, l’achat, à augmenter les ventes.
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SPONSORING
Sponsoring des causes sociales
et humanitaires
Sponsoring scientifique, éducatif
Sponsoring culturel et artistique
Sponsoring sportif
Accroître la notoriété de l’entreprise,
Véhiculer une bonne image auprès des clients,
Retirer un bénéfice rapide de ce soutien, - Profiter d’une occasion pour
communiquer moins chère,
Se rapprocher de ses cibles,
Placer les produits de l’entreprise en situation et prouver leur
efficacité...
Accroître la notoriété de vos marques
Fidélisation de la clientèle
Renfort pour le lancement d'un produit ou d'une marque
Création d'une culture d'entreprise et renforcement de la cohésion du
personnel dans l'entreprise
Renforcer votre position parmi les marques nationales et
internationales
Offrir une visibilité avantageuse à vos nouveaux produits
Booster vos ventes et gagner de nouveaux marchés
6. Stratégie budgétaire La stratégie budgétaire va prendre en compte l’établissement du budget de communication, la
présentation du budget et la répartition budgétaire.
« Le budget est une présentation chiffrée de tous les éléments correspondant à un programme
déterminé ».
A. Détermination du budget de communication
Le budget de communication est déterminé par l’annonceur dans la plupart des cas.
Cependant, ce dernier peut demander aux agences d’établir un budget optimal. Décider du
montant global des investissements en communication est l’une des décisions les plus difficiles à
prendre, selon l’avis général des dirigeants d’entreprise.
Les méthodes couramment utilisés ici par les agences et les annonceurs prennent leur source
dans les techniques développées par les auteurs faisant office de référence dans le domaine.
La méthode fondée sur les ressources disponibles
Le budget de communication est établi en fonction des ressources que l’annonceur estime pouvoir
y consacrer. Cette approche prend en compte la relation entre l’effort de communication et la vente.
Elle engendre en outre une incertitude sur le montant du budget qui empêche tout plan de
développement à terme.
Le pourcentage du chiffre d’affaires
Ici, l’annonceur fixe le budget de communication à partir du chiffre d’affaires. Dans la pratique, un
pourcentage est indexé au chiffre d’affaires prévisionnel de l’année en cours, ou de l’année écoulée
en général 2 à 15. Si cette approche stimule la réflexion sur la relation entre l’effort de
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communication, le prix de vente et la marge unitaire, entre autres, elle ne fournit par contre aucun
critère logique de fixation du pourcentage et empêche tout programme d’action sur plusieurs
années.
L’alignement sur la concurrence
Ici l’annonceur va établir le budget de communication en fonction de celui des concurrents du
secteur. Pour l’entreprise, cette approche s’inspire de la sagesse collective de la branche; en outre,
elle évite toute guerre à coups de budgets promotionnels.
La méthode fondée sur les objectifs et les moyens
Cette méthode suppose que le responsable marketing définisse ses objectifs de communication,
identifie les moyens de les atteindre, et évalue les coûts de ces moyens. La somme totale obtenue
constitue le budget..
La méthode arbitraire
Le budget de publicité est fixé selon les possibilités financières de l’entreprise ou selon une
estimation du potentiel du produit.
La méthode mécanique
Cette méthode consiste à fixer un taux de publicité, soit en proportion des ventes réalisées ou
prévues, ou du profit réalisé ou prévu, soit par comparaison des dépenses publicitaires des
concurrents.
La méthode estimative
Ici, l’annonceur va fixer le budget en fonction de certains paramètres. La méthode la plus cohérente
et répandue passe par trois étapes :
B. La présentation du budget de communication
Il s’agit d’indiquer de façon expresse les grandes rubriques du budget. Ces rubriques varient
d’une agence à une autre, d’un annonceur à un autre. Mais la tendance générale présente les
rubriques suivantes :
1. L’achat d’espaces publicitaires
Il s’agit du montant alloué à l’achat des espaces dans les supports de communication
choisis.
2. L’administration
Détermination de
l’objectif assigné à la
publicité
Examen des moyens de
l’action publicitaire
Évaluation des dépenses
correspondantes à ces
moyens
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Il s’agit du salaire du personnel et du coût de fonctionnement du Service Communication
de l’annonceur et de la rémunération des agences, c’est à dire des honoraires ou commissions
payés aux agences.
3. Les frais techniques
Il s’agit des différentes dépenses relatives à la production et à la post-production
(réalisation technique des messages publicitaires, casting, tournage, enregistrement, cachet des
acteurs, typons, etc.)
4. Les frais des autres moyens de communication
Il s’agit principalement des dépenses promotionnelles, c'est-à-dire la promotion
consommateur (PLV, échantillons…), la promotion réseau (foires, salons, expositions, ...). On peut
citer aussi les caravanes, le sponsoring, les cadeaux d’entreprise, etc.
C. la répartition budgétaire
Une fois le budget de communication fixé, il faut le repartir entre les principaux moyens
définis et les charges inhérentes ou connexes. Il s’agit de la ventilation des ressources. Les
entreprises diffèrent beaucoup dans la façon dont elles effectuent ce choix. Généralement, le
média planner repartit le budget de communication en deux masses : média et hors-média.
La tendance générale pour les gros budgets va vers un équilibre entre média et hors média.
Ainsi, le montant alloué à un moyen de communication comprend en son sein l’achat
d’espaces, les autres frais tels que les charges techniques, de production ou de réalisation, la
rémunération, commissions ou honoraires des agences et les taxes diverses. Ici, la diffusion
interne des dépenses segmentées revient au média planner ou au Service Communication de
l’annonceur. Par exemple, si l’on alloue 50 000 000F à la Télévision, il faudra alors y retrancher les
dépenses relatives à l’achat d’espaces, les autres frais indiqués plus haut, la TVA, de 18 et la
TSP de 3. Il s’agit de la ventilation par blocs compacts ou uniques.
D’autres pratiques optent par contre pour la ventilation quasi détaillée des ressources entre
moyens de communication et charges inhérentes ou connexes; Les taxes diverses TVA et TSP
étant contenus dans le montant alloué à chaque moyen. Il s’agit de la ventilation des deux blocs.
Ainsi, du budget de communication, l’on retranchera les autres frais charges techniques,
production ou réalisation, rémunération des agences. Le reste est alors ventilé aux différents
moyens retenus. Les taxes TVA, TSP étant diffus dans chaque montant alloué aux différents
moyens.
Mais de plus en plus, bon nombre de pratiques optent pour l’allocation détaillée des
ressources. Il s’agit de la ventilation des trois blocs. Ainsi, le budget de communication sera ventilé
selon la procédure suivante :
Montant alloué aux dépenses relatives aux autres frais frais techniques, réalisation
ou production, rémunération d’agence;
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Montant alloué à l’achat d’espace sans taxes;
Montant alloué aux taxes diversesTVA 18, TSP 3
Ici, il faut indiquer que la taxe sur la publicité TSP est appliquée exclusivement aux
dépenses liées à l’achat d’espaces publicitaires.
Pour être plus précis, la TSP n’est pas appliquée aux dépenses liées aux moyens de
communication hors-média PLV, promotion, parrainage ou sponsoring, foires, salons, journées
portes ouvertes, etc.
Dans la pratique ici, l’on applique la TVA sur le montant de l’achat d’espaces, auquel l’on
applique la TSP pour obtenir le montant TTC toutes taxes comprises.
NB : - La réalité dans les pratiques des agences et cabinets de communication indique des
variations relatives au niveau des coûts des prestations et des charges techniques, bien que l’on
s’inscrive dans des intervalles. Par exemple, la réalisation des spots + copies (15 à 30%), les frais
techniques (10 à 15%) et la commission d’agence (5 à 15%) constituent des illustrations en la
matière.
- Si le cas pratique indique expressément qu’il ne faut pas tenir compte du budget de
communication, l’étudiant l’ignorera
- Si le cas pratique ne fait aucunement mention du budget, il revient alors à l’étudiant de le
déterminer, de le présenter ou de le répartir selon les questions à lui posées.
ILLUSTRATION :
Exemple1 : Ventilation des ressources par blocs compacts ou uniques
Exemple2 : Répartition budgétaire quasi détaillée
7. Calendrier C’est l’organisation dans le temps (timing) de la diffusion ou de la réalisation de la stratégie média
et hors média. Donc le candidat doit faire apparaitre clairement le planning de chaque opération
en fonction des media et hors media choisis. Le calendrier est la présentation, sur un tableau de bord, des différentes actions de
communication (média et hors média), selon une programmation et un ordre d’exécution préétabli.
Parfois, certaines agences procèdent par calendriers distincts : un calendrier pour les
actions média et un autre pour les actions hors-média. Mais dans la plupart des cas, le média
planner propose un calendrier unique pour l’ensemble des actions de communication (média et
hors-média). De commun accord, l’annonceur et l’agence définissent, avec l’assistance du média
planner, la durée de la campagne de communication, ainsi que la date de démarrage des
opérations.
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NB : Dans la pratique de la politique de communication, Particulièrement dans le cadre de la
méthodologie, toute question relative à la stratégie budgétaire s’intègre dans la stratégie des
moyens et vient juste avant le calendrier qui ferme la boucle.
Un calendrier peut se présenter sous cette forme :
Exemple 1 de calendrier
ACTIONS J F M A M J J A S O N D
Internet
Média Affichage
Mailing
Journée
d’information
Hors-média Distribution de
prospectus et
dépliants
Publicité par
l’objet
Etape.4 : conclusion générale
La conclusion doit être titrée. Elle se situe naturellement à la suite de la dernière question du cas.
Elle résume les principaux problèmes de l'étude de cas et les solutions développées par l'entreprise.
Elle est généralement assez courte.
La conclusion comprend :
Le bilan ou synthèse de toutes les grandes décisions stratégiques
La réponse à la problématique (attention à ne pas se contredire)
L’ouverture, il faut déboucher sur une idée nouvelle .on peut se prononcer sur l’avenir de
l’entreprise.
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Chapitre 2 :
Mesure De L’efficacité De La Campagne La stratégie de moyens ou mix de communication consiste à choisir les moyens de communication
(in-media et hors-média) qui vont nous permettre d’atteindre notre cible et nous permettre la
réalisation de notre objectif de communication. La stratégie de moyens est encore appelé media
planning. Le media planning consiste à faire un choix entre les media à utiliser puis à l’intérieur
des media retenus, à choisir les supports qui véhiculeront les messages. Le média-planning
consiste à planifier la diffusion de la communication dans les différents médias et supports.
Il est aussi indispensable de mesurer l’efficacité des campagnes de communication.
Leçon.1 : mesure de l’audience des media Indispensable au media planner, les mesures d’audience servent à concevoir le plan media pour
obtenir la plus large audience ou les plus grands effets de répétition dans le cadre du budget
imparti.
Le Plan média consiste à sélectionner les médias
Un media peut être défini comme un ensemble de supports utilisant un même mode de
communication. Les études publicitaires distinguent traditionnellement six grands médias : la
presse, la télévision, l’affichage, la radio, le cinéma et Internet.
Un Support : élément de transmission du message (ex. : TV2) attention ! Ne confondez pas média
et support.
1. Mesure De L’affichage :
La mesure de l’audience de l’affichage utilise un vocabulaire spécifique.
1. l’audience totale : l’audience totale d’une affiche, c’est le nombre de personne qui est passé
devant l’affiche au moins une fois pendant la campagne ou encore le nombre de personne qui
passe au moins une fois devant l’affiche. (Ayant plus de 15ans d’âge). C’est la mesure de la
fréquentation d’une campagne d’affichage.
2. L’audience effective : le nombre de ceux qui, appartenant à la cible, ont effectivement vu le
message.
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3. la couverture : la Couverture, c’est le nombre de personnes touché par un ou plusieurs
supports : chaque personnes n’étant compté qu’une seule fois. C’est le pourcentage de
l’audience par rapport à la population totale.
𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆 =𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒑𝒐𝒑. 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
4. Couverture brute : somme des audiences, les personnes touchées par plusieurs supports sont
comptées plusieurs fois.
5. le contact : c’est le passage d’un individu devant un panneau, c’est la rencontre entre un individu
et le message. On parle aussi d’ODV : c’est l’occasion de voir.
6. ODV (occasion de voir) :c’est le nombre de passage devant un panneau. Une personne pouvant
passer plusieurs fois, on en déduit un indice de répétition
7. la répétition : C’est le nombre moyen de passage des personnes qui sont passées une fois
devant une affiche et appartenant à l’audience ou le nombre de fois ou le même message est
reçu par une personne appartenant à la cible
𝒓𝒆𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 =𝑶𝑫𝑽
𝑨𝑼𝑫𝑰𝑬𝑵𝑪𝑬
8. la Force : C’est le nombre moyen de passage quotidien devant une affiche ou groupe d’affiche
rapporté à la population totale de plus de 15ans.
Ex : une affiche de force 2 doit permettre en théorie à chaque habitant de l’agglomération de voir l’affiche
2fois/jour.
𝑭𝑶𝑹𝑪𝑬 =𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔
9. la mémorisation : c’est le pourcentage de la population ayant été en contact avec le message
l’on mémorisé.
2. Mesure De La Presse :
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1. Diffusion : nombre d'exemplaires d'un numéro effectivement distribué par abonnement, vendu
ou donné. La différence entre le tirage et la diffusion s'appelle le bouillon.
2. Tirage : c’est le nombre d’exemplaire qui sont sortis d’une maison de presse ou de l’imprimerie.
3. Bouillon : c’est la différence entre tirage et diffusion (bouillon = tirage - diffusion)
4. Audience globale : c’est l’ensemble des lecteurs, téléspectateurs, auditeurs et spectateurs d’un
support presse, télévision, radio, cinéma.
5. Audience utile : c’est la partie de l’audience totale qui correspond à la cible visée.
6. taux de pénétration : personnes faisant partie à la fois de l’audience d’un support et de la cible
visée.
𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒆𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 =𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆
𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒆𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 =𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆 =taux de couverture
7. Taux d’affinité ou échelle d’affinité
L’échelle d’affinité : lorsqu’on achète de l’espace dans un support marketing, on acquiert des contacts
utiles (la cible) et des contacts inutiles (hors cible).
L’affinité exprimée en % traduit la proximité entre le support et la cible. Cette affinité est d’autant plus
forte que l’audience utile est élevée. Ensuite on classe les supports par ordre décroissant et on choisit
les supports qui ont plus d’affinité avec la cible (+ proche de 100%).
𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅′𝒂𝒇𝒇𝒊𝒏𝒊𝒕é =𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕
3. Cas De Combinaison De Supports
Il est peu fréquent qu’un seul support ait une couverture suffisante pour générer des contacts sur
l’ensemble de la cible. Il faut alors déterminer la couverture de l’ensemble de la combinaison des
supports retenus, soit l’audience nette de l’ensemble de ces supports. Dans ce cours nous
considérerons les cas de 2 supports puis de 3 supports.
Lorsqu’une insertion est faite dans 2 supports A et B, le nombre net de lecteur ou auditeurs est
différent du nombre de contacts. Dans l’audience nette certains individus fréquentent les 2
supports : c’est la duplication d’audience. L’audience exclusive d’un support est quant à elle
la fraction de l’audience que le support ne partage avec aucun autre support.
Lorsque l’audience nette Correspond aux personnes appartenant à la cible, on parle d’audience
nette utile.
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8. Duplication d’audience : c’est l’ensemble des personnes appartenant à la fois à
l’audience du support A et à celle du support B
9. Duplication d’audience utile : c’est l’ensemble des personnes appartenant à la fois
à l’audience utile du support A et à celle du support B.
10. Audience nette globale : (audience du support A + audience du support B) -
duplication d’audience
11. Audience nette utile ou couverture: (Audience utile du support A + audience utile
du support B) - Duplication d’audience utile.
Pour déterminer l’audience nette utile de 2 supports ,2 méthodes s’offrent à nous : la méthode
soustractive et la additive.
Détermination de l’audience nette utile par la méthode soustractive
Application :
La société de cométique JOLIPO souhaite faire une annonce publicitaire. Sa cible est constituée
de femmes âgées de 20 à 50 ans. Pour le lancement de cette communication publicitaire, 2
supports presse sont retenus : ATTIRANCE et BEAUTE. Les données sont les suivantes :
ATTIRANCE BEAUTE DUPPLICATION
Audience : 700.000 Audience : 200.000 Entre A et B : 300.000
Femmes : 55% Femmes : 60% Utile Entre A et B : 100.000
20-50 ans : 54,5% 20-50 ans : 75%
Détermination de l’audience nette utile par la méthode additive
12. Taux de couverture (TC): 𝑇𝐶 = 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑡𝑢𝑟𝑒𝑥100
𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
13. Nombre de personne appartenant à la cible visée recevant un contact (NPAC) NPAC =
couverture - duplication d’audience utile
14. Nombre global de contacts utiles par rapport à la cible visée (NGC)
NGC = couverture +duplication d’audience utile
4. Mesure De La Radio :
L’écoute radio est caractérisée par son instabilité.
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1. l’audience cumulée : C’est le nombre de personne ayant écouté la station durant une
période donnée.
2. Echelle d’économie : C’est le classement des supports en fonction de leurs coûts pour
mille utile (CPMU). Le classement se fait du support le plus Économique (moins chère)
au support le moins économique (plus chère) Le coût pour mille correspond au prix à
payer par l’annonceur pour toucher 1000 auditeurs ou individus. Déterminer l’échelle
d’économie revient à calculer : Coût pour mille utiles
(CPMU) = 𝑪𝑷𝑴𝑼 = 𝒄𝒐𝒖𝒕 𝒅′𝒊𝒏𝒔𝒆𝒕𝒊𝒐𝒏𝒙𝟏𝟎𝟎𝟎
𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆
NB : Le coût pour mille est aussi valable pour la presse écrite, il s’agit alors du prix à
payer par l’annonceur pour toucher 1000 lecteurs.
3. L’échelle de puissance : C’est le classement des supports du plus puissant au moins
puissant, et on retiendra le support le plus puissant. Pour déterminer l’échelle de
puissance, on détermine d’abord l’audience utile de chaque support en appliquant les %
correspondant à la proportion de la cible dans la population et on classe les supports par
ordre décroissant. La puissance, C’est l’importance en valeur absolue de l’audience utile.
4. la sélectivité d’un support (SS): La sélectivité d’un support (SS) peut aussi être appelée
taux d’affinité étant donné que la Puissance Du Support = à l’audience utile.
𝒔𝒔 = 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 Donc
ss= 𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 = 𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅′𝒂𝒇𝒇𝒊𝒏𝒊𝒕é
5. taux de circulation : représente en quelque sorte la vitesse de circulation du support.
Un taux élevé signifie que le support est beaucoup acheté ou consommé. 𝒕𝒙 𝑪
= 𝒂𝒖𝒅𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅′𝒖𝒏𝒔𝒖𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒔𝒂 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
5. Mesure De La Télévision :
Les indices utilisés sont identiques à ceux de la radio, mais les publicitaires mettent en doute la
fiabilité des indices d’écoute des émissions.
6. Mesure D’audience Générale
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1. GRP (point d’estimation brute ou point de couverture brute (PCB)) .Le GRP synthétise deux
des principales sources de l’efficacité : le nombre de personnes touchées (l’étendue) et le
nombre de fois où chacun sera touché (la répétition).c’est l’indicateur de mesure du plan
media.
GRP = couverture nette x ODV
𝑮𝑹𝑷 = 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒂𝒄𝒕𝒔 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆
𝑮𝑹𝑷 = 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒂𝒄𝒕𝒔 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆
𝑮𝑹𝑷 = 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐝’𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐜𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐜𝐡é𝐬 𝒙 𝒓𝒆𝒑𝒆𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆
𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆
𝑮𝑹𝑷 = 𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒙 𝒓𝒆𝒑𝒆𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆
2. La répétition moyenne (n) 𝒏 =𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭𝐬 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐞𝐬 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆
3. La pénétration mémorielle
L’annonceur est particulièrement intéressé par le la mémorisation de son message car elle multiplie
la probabilité d’achat. Cesti pourquoi le média-planneur accordent une grande importance à la
mémorisation que permet un media. L’attention accordée à ce message et le nombre de contact
avec ce message sont des facteurs qui favorisent la mémorisation. Les travaux ont permis de
dégager cette formule : pénétration mémorielle (Sn)
Sn = 1-(1-ß) n
ß est l’indice de mémorisation d’Armand MORGENZSTERN. Si ß = 10% cela signifie que sur 100
personnes ayant été en contact avec un message, 10 l’ont mémorisé, n est le nombre de contact
de la cible avec le message, nombre d’exposition.
4. La couverture mémorisée (Cm) : Cm = couverture x Sn
Exercice d’application 1
Vous étés chargé de faire la publicité pour des produits de beauté destinés à des femmes âgées
de 20 à 40ans.la population féminine est constituée de 20 millions de femmes dont 40% ont moins
de 40ans. Il est prévu qu’une annonce doit être publiée dans 2 magazines féminins : GO
MAGASINE et TOP VISAGE. Le CSP (Conseil Supérieur de la Publicité) vous communique les
informations suivantes :
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Support Audience Age des femmes Duplication d’audience (entre GO MAGAZINE et TOP
VISAGE)
GO MAGAZINE 3.250.000 lecteurs
88% de femmes.
20/25ans :12%
25/30ans : 14%
30/35ans : 18%
35/40ans : 16%
+40ans : 40%
1.100.000 lecteurs
90% de femmes dont 50% de + de 40ans.
TOP VISAGE 2.200.000 lecteurs
92% de femmes
20/25ans : 5%
25/30ans : 10%
30/35ans : 14%
35/40ans : 26%
+40ans : 45%
TAF : Caractérisez le plan media en calculant :
1- L’audience utile de chaque support ;
2- la duplication d’audience utile ;
3- l’audience nette globale ;
4- l’audience nette utile ou couverture ;
5- le taux de couverture ;
6- le nombre de femme appartenant à la cible et recevant un contact ;
7- le nombre global de contacts utiles ;
8- Le GPR ;
9- La répétition moyenne ;
10- La pénétration moyenne
11- La couverture mémorisée.
Exercice D’application 2
Votre cible publicitaire est constituée des hommes de plus de 40ans.vous avez présélectionné 5
supports magasines pour lesquels vous disposez des renseignements suivants :
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Supports Audience %hommes %hommes +40ans Coût d’insertion
en FCFA
LE TEMPS 1.000.000 75 20 50.000
FRAT.MAT 2.000.000 50 30 60.000
DEMOCRATE 500.000 80 80 45.000
LE PATRIOTE 750.000 66,7 90 30.000
NOTRE VOIX 1.500.000 47 60 70.000
TAF : établissez trois plans media correspondant aux trois critères : Echelle de puissance, Echelle
d’économie, Echelle de spécificité. Vous retiendrez deux supports.
Leçon.2 : mesure du plan de campagne
Comment mesurer l'efficacité de la publicité ? Aujourd'hui, les publicitaires préfèrent mesurer
l'impact d'une campagne en termes de connaissances, d'attitudes ou de conviction, c'est-à-dire en
termes de communication et aussi en termes de vente. D'ou :
la mesure de l'efficacité en termes de communication
la mesure de l'efficacité en termes de vente.
I. LA MESURE DE L'EFFICACITE EN TERMES DE COMMUNICATION A cette étape, nous pouvons noter qu'il existe divers moyens d'apprécier la valeur de communication d'une annonce publicitaire. Les objectifs de campagne de communication sont variés et de plus en plus précis et sophistiqués, de plus, ils engagent de budgets importants. Ceci entraîne la nécessité d'en mesurer les effets à 2 moments :
A- mesurer avant la campagne ou pré test B- mesurer après la campagne ou post test
A. Les pré-tests ou copy tests
Avant la diffusion d’une campagne, le pré-test publicitaire permet de vérifier si les gens comprennent bien le message que l’annonceur veut faire passer, si la publicité est appréciée. Les prés tests ne permettent pas de prévoir l’efficacité réelle d’une campagne publicitaire, mais ils peuvent aider à repérer un problème majeur de communication avant sa diffusion. Ils anticipent sur les réactions prévisibles des futurs consommateurs.
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NB : Le pré-testing, en tant que tel, apparaît avant la mise au point définitive de message et ne peut et ne sert pas à prédire le succès ou l'échec d'une campagne ; il sert simplement à réduire l'incertitude et à diminuer les risques d'échec. Le principe est de mesurer :
le souvenir et l'image la notoriété l'impact (souvenir et contenu) l'acceptation (compréhension, crédibilité et agrément) les attitudes et les intentions d'achat
L'absence de standardisation rend les résultats difficiles à interpréter.
L'objectif est de vérifier qu'il n'y a pas de contresens, d'aider à choisir entre plusieurs projets. Nous distinguons entre autres outils :
Principaux pré-tests
1-Les questionnaires d'évaluation : Cette méthode consiste à exposer un certain nombre de Consommateurs ou d'experts au message publicitaire, puis à leur demander de remplir un questionnaire. L'interviewé apprécie alors la valeur d'accroche de l'annonce, la lisibilité, la valeur informative, affective et comportementale. Le questionnaire peut être posé avant et après campagne, ou après seulement.
Medias adaptés : presse et affichage
2-Tachistoscope : Projection de diapositives à vitesse variable ou à distance variable. On mesure la compréhension, la perception des éléments, l'association marque/logo/emballage,..., l'identification,... En pratique. Un échantillon de personnes (échantillon de 40 à 60 personnes) est soumis au défilement des images à tester. Les temps de passages sont d’abord très rapides, puis ralentissent. On peut ainsi repérer la manière dont sont perçus les éléments importants de l’annonce et le temps nécessaire pour en comprendre le sens : la presse et l’affichage se prêtent à cette démarche, pas la télévision.
Medias adaptés : presse et affichage
3-Le diaphanometre : Ce n’est plus la vitesse qui varie comme dans le test précèdent, mais plutôt la mise au point. On part du flou pour arriver au net. On peut ainsi mesurer l’ordre de perception des éléments de l’image. Medias adaptés : presse et affichage
4-L’eye camera : La camera suit les mouvements oculaires du sujet à qui on soumet une image ou un packaging. On peut ainsi mesurer l’ordre dans lequel les éléments du visuel sont perçus, ceux qui attirent le regard, ceux qui accrochent ou provoquent des retours en arrière .les variations du diamètre de l’œil sont interprétées en termes d’intérêt ou d’affectivité. Medias adaptés : presse et affichage
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5-Le test d’AMO de Morgenstern : On chronomètre le temps passé sur chaque page d’un cahier d’annonces. La lecture est suivie d’un questionnement vérifiant les éléments mémorisés de manière immédiate, puis différée. On peut ainsi comparer les valeurs d’attention des annonces. Medias adaptés : presse
6-Méthode SCHWERIN : Publicités diffusées au cinéma ou à la TV dans un court programme. On analyse la crédibilité, la compréhension, les attitudes et opinions, le comportement que génère l'annonce. Ce test consiste à mesurer le degré de satisfaction ou d’insatisfaction de la personne interrogé qui « vote » en appuyant sur des boutons.
Medias adaptés : tv et cinéma
7-Méthode CLUCAS : Elle consiste à projeter le film en salle de cinéma ou à la TV par séquence, pour évaluer à chaque stade les réactions de l’audience. On analyse la perception, l'identification, l'impact en terme de mémorisation.
Medias adaptés : tv et cinéma
8-La méthode de COMPAD : L’enquêté, grâce à des boutons ou des pédales, fait varier la vitesse de défilement et l’intensité du son en fonction de son intérêt.
Medias adaptés : radio
9-La méthode ICR : La personne interrogée ne voit que quelques secondes d’un film, puis décide ou non de continuer.
Medias adaptés : tv et cinéma
B. LES POST- TESTS PUBLICITAIRES Après la diffusion d’une campagne publicitaire, le post-test permet de mesurer l’efficacité réelle de celle-ci grâce aux variables suivantes : le bruit publicitaire, l’appréciation, la compréhension du message, l’identification de l’annonceur, et la capacité à entraîner une action et de savoir dans quelle mesure les objectifs de l’entreprise ont été atteints. Les méthodes de post- test le plus utilisées sont : 1-Les études de notoriété : elles sont de nature différente.
Notoriété spontanée : c’est le pourcentage de personnes capables de citer spontanément la marque dans son univers. Ex quelles sont les marques de voitures que vous connaissez ?
Notoriété assistée : même question avec présentation d’un répertoire de liste Notoriété top of mind : c’est la marque citée en premier.
L’indicateur de Notoriété est fortement corrélé avec l’achat. Une très forte corrélation existe entre notoriété de la marque et souvenir de la campagne.
2-Les tests de mémorisation : qui consiste à interroger l'audience de différents supports sur les annonces qu'elle a détectées et les produits qui y figuraient. La mémorisation peut
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être spontanée ou assistée mais dans son fondement elle concerne le souvenir de la campagne publicitaire. 3- Les tests de reconnaissance ou score d’attribution, consistant à demander au consommateur interviewé d'indiquer tout ce dont ils peuvent se souvenir, avoir vu ou lu dans un quotidien ou magazine et de donner pour chaque annonce des scores qui sont calculés pour les éléments suivants : taux d’observation (pourcentage de personnes déclarent avoir vu l’annonce), taux d’association, taux de lecture. (Pourcentage de personnes déclare avoir lu ce qui était écrit).
4-Le score d'agrément : Score mesurant après campagne, sur un échantillon représentatif, le pourcentage de personnes déclarant avoir aimé la campagne (% de personnes ayant apprécié le message). On mesure également le score de désagrément.
7-Les intentions d’achat : les informations fournies par les panels (de consommateurs, de distributeurs…) permettent de mesurer l’efficacité de la campagne étant donné la très forte corrélation existant entre notoriété de la marque, souvenir de la campagne et achat.
II. LA MESURE DE L'EFFICACITE EN TERMES DE VENTE Il est à remarquer que les recherches entreprises sur les effets de la publicité permettent sans doute aux agences d'améliorer le contenu et la présentation de leur campagne, mais ne révèlent pratiquement rien de la façon dont les ventes sont effectuées. Une question se soulève de savoir quelle conclusion un annonceur peut-il tirer concernant ses ventes, lorsqu'il apprend par sa dernière campagne qu’il est en progression de la notoriété de sa marque. Comme nous pouvons le souligner les ventes dépendent en effet de très nombreux facteurs tels que le produit, son prix, son niveau de distribution ou encore les actions des concurrents. Cependant si l’on admet l’hypothèse d’une corrélation entre part de voix et part de marché, on peut mesurer l’efficacité d’une campagne à travers ces termes :
Part de voix:
PV= 𝐃é𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞
𝐃é𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫
Part de marché = 𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞
𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫
Indice d’efficacité publicitaire ou 𝑰𝑬𝑷 = 𝒑𝒂𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉é
𝒑𝒂𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒙
Cet indice mesure la corrélation entre l’investissement en publicité et les ventes.
Si IEP < 1 la PDM est inférieur à la PV, donc la communication publicitaire a été inefficace,
Si IEP = 1 la PDM =a la PV
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Si IEP > 1 la PDM est supérieure à la PV, donc la communication publicitaire a été
efficace, elle a généré des profits société KOUMBA
La société KOUMBA voudrait choisir deux supports pour sa communication commerciale. Pour cela elle vous fournit les informations relatives à ces supports et vous demande de lui déterminer les informations nécessaires au choix de support.
Supports Audience Audience utile
700.000 lecteurs lisent à la fois les 2 supports dont 500.000 sont dans l’audience utile. La cible est constituée de 22.000.000 de ménages.
GO MAGASINE
2.850.000 1.700.000
MOUSSO 2.400.0000 2.500.000
Déterminez : 1. L’audience nette globale 2. L’audience nette utile couverture 3. Le taux de couverture 4. La répétition moyenne: 5. Le nombre de GRP
Cas 3-MARQUES
Soit un secteur d’activité où évoluent 3 marques en concurrence. On suppose que le
poids publicitaire des autres entreprises est négligeable. La marque BLEUE souhaite
connaitre ses performances publicitaires face aux concurrentes. Pour cela, elle doit
calculez son indice d’efficacité publicitaire. Le tableau vous est soumis à cet effet. Marques Dépenses publicitaires Part de voix Part de marché Efficacité publicitaire
BLEUE 2.000.000 57,1% 40% ?
ROUGE ? 28,6% 28,6% ?
VERTE ? 14,3% ? 2,20
1. calculez les dépenses publicitaires des marques ROUGE et VERTE 2. calculez la part de marché de la marque VERTE 3. calculez l’Efficacité publicitaire des marques BLEUE et ROUGE
Travaux dirigé N°4
Travaux dirigé N°5
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Etude De Quelques Cas
Cas N°1 : Cas Clim- cas produit /service
Compagnie Laitière de l’Indénié Moyen Comoé (CLIM) est une entreprise en pleine croissance. Elle est
située dans la région du moyen Comoé plus précisément à Abengourou. Elle a été créée avec un capital
de 550 millions FCFA en 2003. Ce capital est détenu à 75% par des étrangers. Son chiffre d’affaires s’élève
à 275 millions FCFA. La direction commerciale envisage pour le nouvel exercice, de créer un nouveau
produit. Il s’agit d’un yaourt. Vous êtes recruté comme stagiaire et ceci en vue de la rédaction de votre
rapport de stage. Pour cela, vous êtes associés par la direction commerciale à certaines tâches.
A/ LES PRODUITS DE L’ENTREPRISE
Les produits de l’entreprise sont faits à base de lait. La région du moyen Comoé assure actuellement 30%
des besoins en ressources à la production. Le reste provient des pays Sahéliens de l’Afrique de l’Ouest.
Elle propose trois produits:
le lait concentré sucré
le lait concentré non sucré
la poudre infantile
Les différents produits sont conditionnés dans des boîtes métalliques de 250g et de 1,5kg pour les laits
concentrés. La poudre infantile est conditionnée dans des boîtes en carton de 1kg et de 500g. Tous ces
produits sont vendus sous la marque « ROYALE ».
B/ LES PRIX
Les prix sont fixés en fonction des différents conditionnements. De façon générale, les prix correspondent
aux prix du marché.
C/ LA DISTRIBUTION
Plusieurs canaux de distribution sont utilisés pour la commercialisation des produits. Le lait concentré (non
sucré et sucré) est vendu dans les GMS (grandes et moyennes surfaces), les magasins de vente
traditionnelle (boutique de quartier) et le lait infantile et vendu uniquement dans les GMS et dans les
différentes pharmacies de la place.
D/ LA COMMUNICATION
CLIM dispose d’un important budget de communication. Elle a mis en place une campagne complète
permettant à la clientèle potentielle d’être informée. Les supports utilisés sont la presse (les quotidiens
ivoiriens, la presse spécialisée), la télévision (1ère chaîne), la radio (radio publique nationale et les radios
périphériques). Les affiches sont utilisées en plus pour le lait infantile dans les différents centres PMI
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(protection maternelle infantile). De plus, depuis l’année 2005, elle a créé un site Internet permettant à la
clientèle de s’informer sur la société.
E/ LE MATERIEL DE PRODUCTION
L’entreprise dispose d’un outil de production très moderne, ce qui lui permet d’être compétitive. Elle est la
conséquence logique de l’obtention en 2006 de la certification ISO 9001 garantissant la mise en œuvre
d’une démarche qualité dans le processus de production de ses différents produits.
F/ LA FORCE DE VENTE
L’entreprise dispose de 30 commerciaux chargés de la vente des produits sur l’ensemble du territoire
équitablement entre les 10 régions. Le nombre de vendeurs nécessaires n’a été décidé sur aucune base.
Ils sont tous titulaires au plus BEPC.
G/ LE MARCHE DU LAIT
C’est un marché qui a beaucoup souffert de la crise économique mondiale. Cette crise a entraîné
une croissance de 8% des coûts de matières premières, les concurrents sont des filiales de
groupes de taille importantes installés en Côte d’Ivoire et des entreprises important du lait des pays
européens (Hollande, Suisse…) et des pays asiatiques (Chine, Singapour…). Le marché a été
secoué en 2008 par le lait chinois contaminé à la mélamine (substance de croissance retrouvé
dans le lait ayant entraîné la mort de plusieurs enfants). Cette situation a amené le gouvernement
Ivoirien à interdire l’importation en provenance de certains pays. Depuis la population dans son
comportement d’achat prend en compte l’origine du lait. Elle préfère de plus en plus le lait produit
sur place. La côte d’Ivoire est un pays de forte natalité.
Cas N°2 : CAS Digbeukaha-Cas social
Situé dans la région du bélier, le petit hameau de DIGBEUKAHA compte moins de 1000 âmes. A
mi-chemin sur l’axe TIEBISSOU-Bouaké, le village es séparé de la grande voie par 97 kilomètres
de piste. Par ailleurs, un des problèmes de la localité demeure son inaccessibilité. Car en temps
de pluie, les villageois sont contraints de ralentir sinon d’interrompre leurs différents déplacements
vers les villes de BOUAKE et TIEBISSOU. L’état des routes complètement impraticables devient
un casse-tête chinois pour les rares automobilistes qui rallient la ville tous dimanches (jours de
marché).
Conséquences : les activités économiques sont complètement arrêtées, car il est
impensable de transporter les produits agricoles sur cette longue distance sans moyens de
transport. Les produits de première nécessité manquent ainsi fréquemment à DIGBEUKAHA.
DOSSIER 1 : CONFLIT A DIGBEUKAHA
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LES INFRASTRUCTURES ET LEUR FONCTIONNEMENT
Les seules infrastructures existantes sont de l’EPP DIGBEUKAHA et la maternité. Le village
n’est pas électrifié et il n’existe pas d’adduction d’eau potable. Les deux pompes rurales dont
dispose le village sont en panne depuis longtemps et n’ont jamais été réparées, les puits et les
marigots alimentent les villageois en eau. Le Directeur affecté à l’école primaire n’y a jamais mis
les pieds. Sur les six (06) instituteurs en charge de l’éducation et de la formation, seulement trois
(03) sont sur place. Ceux-ci sont submergés par leur travail et sont inefficaces. L’école n’a
enregistré aucun admis et sixième pour l’année 2012.
La maternité connait un sort pire car il n’y a ni médecin, ni sage-femme. Quant à l’infirmier,
il a décidé de rester à TIEBISSOU pour ne se rendre qu’une fois par semaine à DIGBEUKAHA.
Une accoucheuse traditionnelle sexagénaire assiste les femmes en instance d’accoucher. Elle a
d’ailleurs hérité du surnom de « Docteur vis à vis» pour ses méthodes de traitement cavalières.
Le village est dans un état de délabrement avancé. Le seul lieu reluisant du village reste le
terrain de foot qui réunit chaque soir les jeunes pour une partie de foot. La résidence du premier
cadre du village, ministre sous l’ère Houphouët et décédé de façon mystérieuse, qui donnait fière
allure au village est depuis longtemps devenue un cham de ruine, abandonné aux margouillats et
autres rampants.
LA SITUATION SOCIALE DU VILLAGE
Au village, tout le monde semble avoir démissionné. Les rares cadres originaires du village
n’y retournent plus et ne font rien pour le développement du village. Le projet de mutuel mis en
place par l’un d’entre eux n’a jamais connu de suite heureuse à cause de nombreux problèmes de
personnes. L’atmosphère est inévitable et deux clans se sont formés : d’un côté les vieux, et de
l’autre, les jeunes.
Les premiers accusent les derniers de paresse et d’impolitesse, quand ceux-ci traitent les
vieux de sorciers et d’incompétents. Ce qui a mis le feu aux poudres. C’est la mort tragique par
accident de YEO, jeune cadre au village pendant la fête de Pâques. Ce dernier, cadre dans une
société de téléphonie, jouissait d’une bonne renommée auprès des jeunes villageois qu’il comblait
à chacune de ses venues d’équipements de sport et de bien d’autres gadgets. Ses funérailles étant
prévues dans deux mois, les jeunes du village ont décrété le jour de son enterrement "la journée
sans sorcier" afin disent-ils de débarrasser le village de tous les "les oiseaux de malheur" qui
empêchent leur épanouissement. L’atmosphère est telle que les femmes ont décidé de rentrer au
campement avec leurs enfants, le temps que les choses s’amenuisent. Les jeunes comptent en
effet en découdre ce jour-là avec les vieux qu’ils accusent d’être à l’origine de tous leurs malheurs.
LA COMMUNICATION
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Les échanges intercommunautaires n’existent plus et la communication est totalement
rompue entre les deux générations qui se voient désormais en chien de faïence. Les tentatives du
chef de village pour apaiser la situation sont restées vaines. Chacun des deux groupes a fini par
s’enfermer sur lui-même. On ne se parle plus à DIGBEUKAHA.
Les risques encourus par le village sont nombreux :
Problèmes sécuritaires. On craint d’ailleurs de se rendre au champ de peur de faire
agresser ;
La nourriture commence à se faire rare dans le village ;
L’infirmier menace de ne plus se rendre dans le village ;
Les trois instituteurs ont prolongé inopinément leurs congés de pâques et ont adressé un
courrier à leur inspection en disant craindre pour leur sécurité ;
Le climat social est lourd et délétère.
TRAVAIL A FAIRE1 :
Saisi de l’affaire par chef de village, l’ONG "paix et vie commune" a pour responsabilité de
développer une stratégie de communication à visée sociale et communautaire afin de réconcilier
les deux parties. Stratégie dans la structure, le responsable vous charge de :
1) Faire l’analyse-diagnostic de la situation de DIGBEUKAHA !
2) Ressortir les problèmes à résoudre par communication !
3) Dresser une liste de recommandations relatives à la situation de DIGBEUKAHA !
4) Proposer une stratégie de communication conforme à la situation du village afin de
désamorcer la "bombe sociale" !
ANNEXE1 : RESULTAT DE L’ENTRETIEN PRELIMINAIRE AVEC LE CHEF DU VILLAGE
Afin de mener à bien l’action de réconciliation entreprise, le responsable de l’ONG a eu un
entretien avec le chef du village de DIGBEUKAHA. Il ressort de cet entretien préliminaire que les
causes profondes de la crise sont selon le chef « liées au retour des jeunes au village du fait de la
crise ».Incapables de s’adapter aux métiers de la terre, ces derniers sont devenus une vraie
"gangrène" pour le village, entrainant avec eux leurs pairs résidents.
Le chef reconnait néanmoins à ces derniers l’engouement crée par ceux-ci autour des
médias couvrant le village. Notamment JAM-FM et NOSTALGIE. Qui émettent désormais dans la
région.
En effet, avant l’arrivée des jeunes, leurs pairs du village ne s’intéressaient aucunement aux
émissions radio. Quant aux chaines nationales, seule LA NATIONALE et RTI 1 couvrent la localité.
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Si elles sont moins suivies par ces derniers, elles restent une attraction pour les générations
anciennes qui s’y suivent régulièrement les programmes en langues vernaculaires.
La seule chaine de radio qui semble faire l’unanimité est la radio locale émettent de
TIEBISSOU "FIESSOU-FM", dont les programmes sont véritablement adaptés aux attente des
populations.
Le seul support presse accessible aux habitants est le mensuel régional, "NOUVELLES DU
GBEKE", dont dix (10) exemplaires sont gracieusement offerts à chaque parution par l’infirmier
lors de ses visites aux malades.
ANNEXE 2 : INFORMATION SUR LE BUDGET ET LES SUPPORTS DISPONIBLES
L’ONG a pu mobiliser pour son action un budget de 30 900 000 TTC F CFA dont la
répartition se présente comme il suit :
Frais
technique
Frais
d’agence
Répartition du
budget
Supports JAM-FM
NOSTALGIE
LA NATIONALE
RTI 1
15%
15%
20%
20%
10%
30%
NOUVELLE DU
GBEKE
8% 15% 10%
FIESSOU-FM 5% 15% 10%
NB : Les organisations religieuses. Syndicats, mutuelles et ONG sont exonéré de la TVA
7 000 000 F HT séviront aux hors medias et le reste aux medias
DOSSIERS II : LE PROJET CAR DE TRANSPORT
Avant le décès de YEO, il conduisait avec l’association des jeunes et le chef de village un
projet de transport dénommé "DIGBEU-Goudron". Ledit projet envisage le transport des
marchandises et des villageois de la localité à la route principale qui relie TIEBISSOU à Bouaké.
Après l’acquisition d’un car flambant neuf, il a été décidé en accord avec le chef de village, de fixer
le prix du tarif-voyageur à 650F hors taxe en concédant aux jeunes du village, gérants de l’activité,
un taux de marque de 35%. Le caractère fantaisiste et la couleur marron dont utilisés pour la
conception du logotype du car de transport. Ce logo se présente comme il suit : DIGBEU-Goudron.
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