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LE FESTIVAL DE CANNES 2014

Festival de cannes 2014

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Page 1: Festival de cannes 2014

LE FESTIVAL DE CANNES 2014

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Olivier ASSAYAS Sils Maria Bertrand BONELLO Saint Laurent Nuri Bilge CEYLAN Winter Sleep David CRONENBER Gmaps to the starts Jean-Pierre DARDENNE, Luc DARDENNE Deux jours, une nuit Xavier DOLAN Mommy  Atom EGOYAN Captives   Jean-Luc GODARD Adieu au language    Michel HAZANAVICIUS The search Tommy Lee JONES The Homesman   Naomi KAWASEFUTATSUME NO MADO(Still the water) Mike LEIGH Mr.Turner Ken LOACH Jimmy’s hall     Bennett MILLER Foxcatcher    Alice ROHRWACHERLE MERAVIGLIE(Les Merveilles) Abderrahmane SISSAKOTIMBUKTU Damian SZIFRON RELATOS SALVAJES(Wild Tales) Andrey ZVYAGINTSEV Leviathan  

LA SÉLECTION OFFICIELLE

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Jane CAMPION – Présidente(Réalisatrice, Scénariste, Productrice – Nouvelle-Zélande)

Carole BOUQUET (Actrice – France)

Sofia COPPOLA (Réalisatrice, Scénariste, Productrice – Etats-Unis)

Leila HATAMI (Actrice – Iran)

JEON Do-yeon (Actrice – Corée du Sud)

Willem DAFOE (Acteur – Etats-Unis)

Gael GARCIA BERNAL (Acteur, Réalisateur, Producteur – Mexique)

JIA Zhangke (Réalisateur, Scénariste, Producteur – Chine)

Nicolas Winding REFN (Réalisateur, Scénariste, Producteur – Danemark)

LE JURY

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JANE CAMPION

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C’est l’actrice, réalisatrice et scénariste Nicole GARCIA qui présidera cette année le Jury de la Caméra d’or, qui désignera le meilleur premier film présenté à Cannes. Elle succède à Bong Joon-Ho, Gael García Bernal, Carlos Diegues et Agnès Varda qui ont mis leur expérience et leur passion du cinéma au service de réalisateurs débutants.

« Présider la Caméra d’or c’est un honneur, une joie et une mission, déclare Nicole Garcia. Je m’arrangerai avec l’honneur, j’aurai de grandes joies et j’essaierai d’être à la hauteur de la mission. »

NICOLE GARCIA, PRÉSIDENTE DU JURY DE LA CAMÉRA D’OR

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Lambert Wilson, un maître de cérémonie «décontracté» Ce que j'ai envie d'éviter, c'est d'être un maître de cérémonie

écrasé par l'émotion», explique l'acteur de 55 ans, Son mantra ? La décontraction pour faire baisser la pression, qui

va exalter la croisette et les compétiteurs. Ce qu'il aime surtout, c'est la possibilité de découvrir des films

dans «les conditions les plus excellents sur terre».

MAÎTRE DE CÉREMONIE

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Revisiter l'histoire du cinéma, rendre hommage à des chefs-d’œuvre du 7e art et prouver que l'apparition du numérique n'efface pas la mémoire des films anciens : voilà les objectifs de Cannes Classics. Et c'est Sophia Loren qui a été choisie pour être l'invitée d'honneur de l'édition 2014 qui mettra en lumière la naissance du western italien ou encore les 30 ans du film Paris, Texas. 

CANNES CLASSICS 2014

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Voici la liste des 22 longs métrages, dont 2 documentaires, sélectionnés.

Pour une poignée de dollars de Sergio Leone Les trente ans de Paris, Texas de Wim Wenders Regards sur une révolution : comment Yukong déplaça les montagnes de Marceline

Loridan et Joris Ivens Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Oshima Les croix de bois de Raymond Bernard Overlord de Stuart Cooper La peur de Roberto Rossellini Le hasard de Krzysztof Kieślowski Le dernier métro de François Truffaut Dragon inn de King Hu Le jour se lève de Marcel Carné La couleur de la grenade de Sergei Parajanov Leolo de Jean-Claude Lauzon La vie de château de Jean-Paul Rappeneau La taverne de la Jamaïque de Alfred Hitchcock Les violons du bal de Michel Drach Les montages bleues de Eldar Shengelaia Lost horizon de Frank Capra La chienne de Jean Renoir Tokyo Olympiad de Kon Ichikawa Life itself de Steve James (documentaire) The go-go boys : the inside story of Cannon Films de Hilla Medalia (documentaire)

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LES FILMS OUBLIÉS DE LA SELECTION « Knights of Cup" de Terrence Malick, Abel 

Ferrara avec "Welcome to New York" et le dernier film d'Emir Kusturica ne font pas partie de la sélection officielle du festival de Cannes. 

Knights of Cup de Terrence Malick avec Christian Bale et Natalie Portman évoque "les tentations, la célébrité et les excès", décrit mystérieusement le synopsis du film.

Le long-métrage d'Emir Kusturica, L'Amour et la paix, avec Monica Bellucci, n'est pas du tout prêt selon Frémaux, le délégué

général du Festival de Cannes.

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Grace de Monaco d’Olivier Dahan. Avec Nicole Kidman, Tim Roth, Frank Langella, Pastora Vega.

Lorsqu’elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c’est aussi le moment où la France menace d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : la Princesse Grace de Monaco.

FILM D’OUVERTURE

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Le peintre Joseph Mallord William Turner n’était pas connu pour être l’homme le plus facile de la planète. On pouvait même le qualifier de franchement difficile. A la mort de son père, son chagrin le pousse à changer. Il s’installe dans une pension de famille tenue par Mrs. Booth qui lui fera découvrir un amour paisible.

C’est tout simplement magnifique! Mike Leigh donne l’impression d’évoluer dans les tableaux du maître. Son film est également une belle histoire d’amour et une réflexion sur la création artistique

Mr. TURNER DE MIKE LEIGH

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Captives", le nouveau film - magnifique ! - d'Atom Egoyan, tout s'assemble avec une rigueur et un art méticuleux, avant l'explosion poignante de la fin, où un père retrouve son innocence, une mère découvre le passé, un policier règle son enfer intime, et où la neige de l'Ontario recouvre, doucement, les ombres et les terreurs d'une petite communauté fracturée par un événement. Egoyan atteint ici une pureté du regard, une finesse du trait que peu de cinéastes possèdent.

  Il filme tout en retenue, puis livre une dernière image : une jeune fille

patine sur la glace, et nous regarde. On sort de là la gorge serrée, les larmes aux paupières.

“Captives” d’Atom EGOYAN

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“SAINT LAURENT” de BERTRAND BONNELLO 1974. Une silhouette descend dans un

hôtel. Yves Saint Laurent prend une chambre sous le nom de Swann. Dans sa chambre il passe un coup de téléphone à un journaliste, et raconte sa dépression pendant son service militaire, sa cure d’électrochocs et sa dépendance aux drogues.

  Saint Laurent par Bonello n’est pas un film

linéaire bourré de caméos et de figures historiques. La connexion à l’histoire se fait le temps d’un montage passionnant en split-screen : à gauche les images d’archive de mai 68, du Viêt-Nam, de de Gaulle, etc ; à droite les mannequins des différentes collections défilent tandis qu’apparaît la date du modèle.

  Le film invite à aller au-delà, à pénétrer les

terres dangereuses et chaotiques des souvenirs d’un home.

  Au bout du chemin, loin des modes et des

robes, Saint Laurent est une nécrologie au sens propre : un film sur la connaissance de la mort.

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“THE HOMESMAN” deTommy Lee Jones

Dans ce film Tommy Lee Jones prend à rebrousse-poil la légende de l'Ouest américain en filmant l'histoire de pionnières rapatriées vers l'Est.

Autour de lui, il a rassemblé quelques clichés saisissants en noir et blanc qui ont servi de base aux recherches pour The Homesman, l'histoire de femmes devenues folles dans le Nebraska et de pionniers aux premières années de la ruée vers l'Ouest.

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Le film argentin Relatos Salvajes (Wild Tales) de Damian Szifron est produit par Pedro Amoldovar, joué entre autres par l’oscarisé Ricardo Darin.

Dans un avion en partance de Madrid pour l’Amérique du Sud, tous les passagers se rendent compte qu’ils ont une connaissance en commun. La panique grimpe dans la bonne humeur

On peut même dire que le jeune Szifron fait oeuvre de moraliste et pose des questions justes sur la bourgeoisie de Buenos-Aires. Sa suite de séquences est rythmée avec génie, et même si le film est un peu long pour une suite de sketchs (plus de 2h), la réalisation et l’énergie du montage font qu’on rit de bon cœur et qu’on ne s’ennuie pas. Manque donc le fil rouge de scénario pour que Szifron raffe plusieurs récompenses.

 Wild tales  de Damian Szifron

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Il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood

Il y a plusieurs strates à découvrir dans le nouveau film de David Cronenberg, plusieurs niveaux de lecture et de sens, de réalités aussi, qui en font un des objets les plus étranges, les plus excitants pour l'esprit et les plus faussement évidents projetés jusqu'à présent au Festival.

« Maps to the Stars » de David Cronenberg

Il serait simple (et certes pas inexact) de voir d'abord dans le film un portrait au vitriol d'Hollywood, une charge contre l'usine à films portraiturée ici comme un haut lieu de névroses, de vices et d'inhumanité.

Divers personnages se croisent avant que l'on comprenne les liens qui les unissent : une mystérieuse jeune fille (Mia Wasikowska, fragile et inquiétante) apparemment en quête d'un travail et qui devient l'assistante d'une actrice mûrissante angoissée par la perspective de ne plus obtenir de rôles (Julianne Moore, insensée de cruauté hystérique et manipulatrice), un jeune chauffeur de limousine qui veut devenir acteur (Robert Pattinson), un cynique thérapeute-gourou-coach pou...

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Beaucoup de bruit pour un film décevant.On y découvre un homme malade, humilié, accro

au sexe, rongé par la perversité. Gérard Depardieu adopte enfin le ton juste. Il est sarcastique, parfois drôle et désabusé.

Le huis-clos entre Simone (excellente Jacqueline Bisset) et Devereaux (Depardieu), seuls dans leur maison de Tribeca, encerclés par les paparazzis, est bien pensé. L'ambition politique de Simone (elle rêve de voir son mari à l'Elysée), aurait provoqué la chute de Devereaux.

"Welcome to New York”d’Abel FERRARA

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BELLE JEUNESSE de J. ROSALES

Résumé: Natalia et Carlos sont amoureux et tentent de survivre dans l'Espagne d'aujourd'hui. Ils décident de tourner un film porno amateur pour l'argent.

La Chambre bleue est l’adaptation d’un roman impressionnant de Georges Simenon, écrit en 1963, qui explorait certains thèmes de prédilection de l’écrivain : l’adultère, le couple, la culpabilité.

UN CERTAIN REGARD DE CANNESLa Chambre bleue de

Mathieu Amalric

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Les dommages collatéraux de la crise Avoir 20 ans en Espagne aujourd'hui, c'est le fardeau

partagé par Natalia et Carlos. Sans travail, sans avenir, rien ne les préparait à devenir parents. Le film de Jaime Rosales incarne cette belle jeunesse gâchée, malheureusement toujours d'actualité.

Ce constat reflète sans exagération ni misérabilisme le cas de millions d'Espagnols frappés par la crise. Beaucoup de jeunes pourraient se reconnaître en Natalia et Carlos, et leurs parents aussi, pas mieux lotis. Pendant que les garçons parlent d'internet entre eux, les filles comparent leur situation familiale catastrophique. La mère de Natalia se plaint que ses enfants restent au lit jusqu'à 14 h : "je n'ai rien à faire", plaide la coupable du fond de sa couette. Les mines sont tristes, les autoroutes et les centres commerciaux plombent l'atmosphère. Et pourtant, ils essaient tellement d'en sortir...

"Hermosa Juventud", un portrait amer de l'Espagne en crise

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PARTY GIRL deMarie AmachoukeliCe film inhabituel, présenté

en ouverture, se situe dans un certain milieu populaire de l’Est de la France, autour d’une entraîneuse qui, la soixantaine venue, envisage de se ranger en se mariant. Mais on ne rompt pas si facilement avec toute une vie. Des secrets remontent à la surface. Mi-documentaire, mi-fiction, ce film a pour particularité, outre un ton à la Pialat, d’être tourné par trois réalisateurs et joué par les vrais personnages, sous leurs vrais noms. La fraîcheur et la spontanéité du nouveau réalisme