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Societe d’Etudes Latines de Bruxelles

The Great Invasion by Leonard CottrellReview by: Marcel RenardLatomus, T. 18, Fasc. 4 (OCTOBRE-DÉCEMBRE 1959), pp. 860-861Published by: Societe d’Etudes Latines de BruxellesStable URL: http://www.jstor.org/stable/41521685 .

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860 NOTICÉS

Jack Lindsay, The Discovery of Britain (Londres, The Merlin Press, [1958]), 282 pp. in-16, figg. et pli., 15 s. Les nombreux ouvrages de M. John Lindsay entraînent ses lecteurs de

l'Antiquité grecque à l'époque contemporaine en passant par l'époque romaine, Byzance et le Moyen Age ...

Son nouveau volume traite d'histoire régionale : il s'agit d'une série d'iti- néraires à travers une petite région de l'Essex située au Nord-Ouest de Col- chester (Camulodunum) et comprise entre Long Melford au Nord et Holstead au Sud. Quatre des dix-sept chapitres sont consacrés aux sites romains et notamment à Gestingthorpe, à Halstead et aux établissements de la vallée de la Colne. Ces endroits ne s'avèrent pas jusqu'ici d'une importance essentielle.

L'ouvrage est avant tout d'intérêt local : l'auteur le dit textuellement dans, une note liminaire. Il n'en reste pas moins que le titre est assez fallacieux.

Marcel Renard.

Leonard Cottrell, The Great Invasion (Londres, Evans Brothers, [1958]) 220 pp. in-8°, 48 figg., 21 s.

L'archéologie britanno-romaine est fort goûtée Outre-Manche : depuis quel- ques années, les ouvrages de vulgarisation sur la matière se multiplient à un rythme qui n'avait jamais été atteint.

C'est à ce genre qu'appartient le livre de M. Leonard Cottrell intitulé The Great Invasion. Le double débarquement de César, la conquête à l'époque de Claude, les vicissitudes militaires des années qui suivirent, les campagnes d'Agricola, tels sont les thèmes principaux du volume. Tout cela est habile- ment mis en œuvre, complété par des informations sur l'armée romaine, ap- puyé d'autre part sur les témoignages épigraphiques et la documentation archéologique, élargi au besoin en recourant à des éléments de comparaison comme certains papyrus militaires d'Égypte. L'intérêt du lecteur britannique, que doit séduire un titre qui lui rappelle « la grande crainte de 1940 », est aguiché aussi par des parallèles plus ou moins justifiés avec certains événe- ments de la dernière guerre. Tout cela est conforme aux règles du genre : on ne peut en tenir rigueur à M. Cottrell même si des ouvrages comme le sien n'apportent rien de bien neuf. Nous dirons même qu'on le lit non sans un certain plaisir, voire avec quelque amusement parfois et qu'au total des ouvrages comme le sien ne sont pas inutiles s'ils suscitent la sympathie du grand public pour le lent et laborieux travail des historiens et des archéo- logues de métier. Marcel Renard.

A. L. F. Rivet, Town and Country in Roman Britain (Londres, Hutchinson, [1958]), 196 pp. in-8°, 9 figg., 1 pl., 10 s. 6 d. Un premier chapitre passe rapidement en revue les sources littéraires, épi-

graphiques et archéologiques et se termine par l'évocation des données four- nies par les provinces voisines (surtout la Gaule) et quelques rappels biblio- graphiques essentiels. Le peuplement celtique fait l'objet du chapitre sui- vant : il est bien caractérisé en Bretagne, comme on sait ; la mise au point de M. Rivet est concise et claire. Le chapitre 3 consiste en un bref aperçu

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NOTICES 861

sur Г administration romaine et ses structures. L'essentiel est constitué par les chapitres 4 et 5 respectivement consacrés aux villes et au peuplement des campagnes : le développement de l'action romaine est suivi de part et d'autre avec les changements qu'elle entraîna dans la vie sociale et sur le plan économique. Enfin, l'auteur passe en revue les tribus ou cités qui occupaient les régions auxquelles s'étend son enquête. Celle-ci s'est le plus souvent li- mitée aux lowlands et on le regrettera, car M. Rivet a plus d'une fois es- quissé heureusement les origines et le développement des cités et des villas et souligné certains traits caractéristiques des rapports entre villes et cam- pagnes. Son livre fait à nouveau déplorer l'absence de synthèse sur les villas romaines de Bretagne... Marcel Renard.

Roman and Native in North Britain edited by I. A. Richmond (Edimbourg, Nelson, 1958), x-174 pp. in-8°, 8 pli-, 8 cartes, 18 s.

L'ouvrage résulte de la collaboration de cinq spécialistes et compte six con- tributions. La première, qui a pour auteur M. Stuart Piggott, vise à définir le processus de rencontre entre le système économique indigène et l'occupation romaine dans le Nord de la Bretagne ; prenant pour point de départ le système celtique des établissements agricoles disséminés du Wessex et du Sussex et, d'autre part, le régime pastoral du Nord de l'île, M. Pigot montre comment Rome encouragea ici la production de la laine. M. John Clarke rappelle en- suite le déroulement des événements de 80 à 122, c'est-à-dire essentiellement la conquête d'Agricola, fait militaire, qui allait cependant avoir des consé- quences d'un autre ordre. Celles-ci apparaissent dans le courant du ne siècle de notre ère pour lequel M. J. P. Gillam marque nettement les progrès de l'influence romaine, instituant de bonnes confrontations entre le matériel indigène et le matériel importé. Toutefois, si certaines populations étaient fidèles à Rome, il s'en faut que l'occupation ait été sûre, étendue et vraiment durable. M. K. A. Steer traite alors de réorganisation sévérienne dont le but fut d'associer les populations locales au maintien de la paix, l'armée changeant d'ailleurs de caractère et « prenant racine dans le sol ». De là, comme le montre enfin M. I. A. Richmond, le système qui prévaudra au ive siècle avec l'inter- vention des civitates et des tribus indigènes dans l'organisation des défenses.

Un dernier chapitre, également écrit par M. Richmond, comporte l'analyse des sources géographiques : Ptolémée, Itinéraire d'Antonin, Cosmographe de Ravenne.

Une thèse ressort de cet intéressant ouvrage collectif, à savoir que l'occu- pation romaine dans le Nord de la Bretagne, même s'il est évident qu'elle ne fut pas aussi intense que dans les régions plus méridionales et n'eut pas des conséquences culturelles aussi marquées, instaura, par le fait politique, le lien entre le Nord et le Sud, et cela définitivement. Marcel Renard.

Dietrich Hafemann, Beiträge zur Siedlungsgeographie des römischen Britan- nien. I. Die militärischen Siedlungen (Mayence, Akademie der Wissenschaf- ten und der Literatur, 1956), 197 pp. in-8°, 15 cartes, 22 marks 50.

L'ouvrage de M. Hafemann se fonde sur une information très étendue, qui était fort dispersée et d'accès parfois difficile.

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