PROSPECTIVE
RETROSPECTIVE
Numro double 791-792 - janvier 2016
80 euros - ISSN 1772-6638
revue-banque.fr
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D I T O R I A L
janvier 2016 no 791-792 Revue Banque
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lisabeth CoulombRdactrice en chef
revue-banque.fr18, rue La Fayette, 75 009 Paris
Directeur de la publicationValrie OhannessianSecrtaire gnralPierre Coustols
RDACTIONRdacteur en cheflisabeth Coulomb 01 48 00 54 11Rdacteurs Laure Bergala 01 48 00 54 14 [email protected] Sophie Gauvent 01 48 00 54 [email protected] Leboucher 01 48 00 54 15 [email protected] de rdactionAlain de Seze (1er SR) 01 48 00 54 17Christine Hauvette 01 48 00 54 10MaquetteEmmanuel Gonzalez 01 48 00 54 12Alexandra Dmtriadis 01 48 00 54 18
SMINAIRESCarole Trambouze 01 48 00 54 03 Magali Marchal 01 48 00 54 04 Anasthasia Montrouge 01 48 00 54 13
DITIONMarie-Hlne Bourg 01 48 00 54 05Mauricette Delbos 01 48 00 54 08
MARKETING & INTERNETValrie Dumas-Paoli 01 48 00 54 19Paul-Emmanuel Gry 01 48 00 54 16 Mickalle Rivire 01 48 00 54 21 Facturation et suivi administratifVirginie Baillard 01 48 00 54 54
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2015 : FinTech, COP21, cybercrime et rglementation
Que retenir de 2015? La monte en puissance des FinTech est un mouvement de fond qui a pris une grande visibilit et devrait se poursuivre en 2016. Ces start-up innovantes, utilisant souvent au
mieux les ressources des rseaux sociaux, inves-tissent de trs nombreux pans de lactivit finan-cire : paiement, crdit, gestion dactifs, jusquau back-office, grce la blockchain qui annonce, pour certains, une rvolution dans les transactions financires de tous les mtiers Les banques commencent ragir : elles renforcent la digi-talisation de leur process, boostent leur propre capacit dinnovation, mais cherchent gale-ment sassocier aux FinTech, voire les racheter.2015 a aussi t lanne de la COP21 et du chal-lenge plantaire du financement de la transition nergtique. Pousses par les Pouvoirs Publics et par les ONG, les banques ont formalis leur stratgie dans ce domaine, rappelant les actions prcdemment menes ainsi que les dcisions et orientations qui se dclineront durant les pro-chaines annes : sortie du secteur charbon, dcar-bonation des portefeuilles, investissements dans les nergies renouvelables sont lordre du jourLa cybercriminalit reste hlas un grand sujet de proccupation : dni de services, phishing, ransom-ware, APT, les modes opratoires des cybercrimi-nels se multiplient et contraignent les tablisse-ments financiers une vigilance soutenue et une adaptation permanente de leur SI. En parallle, les lgislateurs tentent, non sans difficult, de construire un maillage rglementaire pour pro-tger particuliers et entreprises de ces attaques.Enfin, en dpit dune certaine accalmie annon-ce par la Commission europenne, la rglemen-tation continue mobiliser les quipes, tant du ct des tablissements financiers que des rgu-lateurs : Solvabilit 2 et lUnion bancaire restent finaliser ; lUMC se met en place ; les discus-sions continuent sur la rforme structurelle des banques et la TTFE.
Le dsormais traditionnel dossier Rtrospective-Prospective analyse lensemble des grandes ten-dances qui mobilisent la communaut financire.
ET AUSSICompltant lanalyse de Rolland Nino (BDO France, Institut de la protection sociale) dans le prcdent numro, Fabrice Bussire et Xavier Collot (Amundi) reviennent sur les apports de la loi Macron concernant lpargne salariale : La loi Macron est un pas en avant vers la simplification, un deuxime vers la constitution dune pargne long terme et un troisime pour flcher cette pargne long terme vers lconomie productive se flicitent les auteurs, qui accueillent galement avec satis-faction un texte qui permet denvisager de nou-veaux produits sur le long terme .Devant les exigences sans cesse croissantes des obligations rglementaires en matire de KYC (Know Your Customer), et les cots ainsi gnrs, les acteurs du secteur financier tudient srieuse-ment des solutions de type utility, plates-formes limage du SWIFT KYC Registry, o les donnes et documents des contreparties peuvent tre partags, et ainsi annihiler leffet de rptition dans la collecte conduisant, in fine, une rduction drastique des cots : Jean-Manuel Oliveira (Harwell Manage-ment) analyse cette tendance nouvelle.Dans le mme registre, Pierre Storrer (Kramer Levin Naftalis & Frankel) revient sur le plan gouvernemental de lutte contre le financement du terrorisme, engag depuis janvier dernier, sur lequel le ministre Michel Sapin a fait un point le 23 novembre 2015, et sur les lignes directrices conjointes de lACPR et de Tracfin sur les obligations de dclaration et dinfor-mation Tracfin, publies ce mme mois. Comme le souligne lauteur, la lutte contre le financement du terrorisme est, malheureusement, au cur de toutes les proccupations, du lgislateur comme du rgulateur .En esprant une anne 2016 plus sereine, la rdaction vous prsente ses meilleurs vux !
4 Revue Banque n 791-792 janvier 2016
S O M M A I R E
suivre
6 TITRISATION Freddie et Fannie peuvent-ils
essaimer en Europe ?
Les chroniques8 Philippe dArvisenet Normalisation montaire amricaine : quelles perspectives ?
8 Florence Pisani Sous le feu des critiques
9 Laurent Quignon Les effets du QE sur les banques
travers le prisme des comptes financiers
10 Georges Pujals Mariage denvergure
en allemagne
Le secteur
12 INTERNATIONAL / EUROPE 14 FRANCE / ENTREPRISES 16 POINT DE VUE Hubert de Vauplane cologie et Finance
font-elles bon mnage ?
Les acteurs
18 LA RGLEMENTATION FINANCIRE DCRYPTE PAR LABEX-REFI Marco DellErba
La rgulation des chambres de compensation Quelle analyse de lESMA ?
20 NOMINATIONS
22 PORTRAIT DE GROUPE Alain Leclair
Emergence : incubateur de la gestion entrepreneuriale franaise
LE MOIS EN REVUE
REVUE BANQUE, AU CUR DES RSEAUX SOCIAUXDcouvrez, communiquez, partagez toute linformation de la banque et de la finance
Sur REVUE-BANQUE.FR
NOUVEAUT RB EDITION Cash Management Interview des auteurs
Jrme Cavaliero et Frdric Poizat
Le capital-investissement - Guide juridique et fiscal Interview de Franois-Denis Poitrinal
Oprations bancaires linternational Interview de Philippe Garsuault
YOMONI VAINQUEUR DU PRIX RB INNOVATION 2015 Interview de Mourtaza Asad-Syed
WORKSHOP RVOLUTION DIGITALERevivez en vido les keynotes : Les nouveaux visages de la formation : apprendre lge du rseau . Retour dexprience sur les MooC par Thierry Curiale, Orange
Objets connects : Nouveaux services, nouvelles interactions par Philippe Limantour, EY
PROSPECTIVE
RETROSPECTIVE
24 DOSSIER SPCIAL
5janvier 2016 n 791-792 Revue Banque
Numro mis sous presse le mercredi 23 dcembre 2015.
Index des annonceurs : OOVATU, 4e de couverture.
132 DROIT DES SOCITS Seulement deux actionnaires
pour la socit anonyme ! Pierre-Yves Brard, Groupe BNP Paribas
135 DROIT DES MOYENS ET SERVICES DE PAIEMENT (Triste) Actualit du droit de la lutte contre (le blanchiment des capitaux et) le fi nancement du terrorisme Pierre Storrer, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP
138 DROIT DE LA RGULATION BANCAIRE
LACPR doit-elle rester une autorit administrative indpendante ? Jean-Philippe Kovar et Jrme Lasserre Capdeville,
Universit de Strasbourg
140 COMPTABILIT Nouvelle norme IFRS 9 : quels travaux mens fi n 2015 ? Quels enjeux avant 2018 ? Marie-Laure Troupel, ADICEF, Socit Gnrale Vronique Mathaud, Socit Gnrale
VEILLE TECHNIQUE
ACTIVITS & SERVICES
MANAGEMENT & SI
118 LUTTE ANTIBLANCHIMENTET CONTRE LARGENT DU TERRORISME
Lmergence des KYC utilitiesdans le secteur bancaire
Jean-Manuel Oliveira, Harwell Management
124 PILOTAGE Vers une gouvernance
durable des donnes Christophe Brossollet, Pierre-Yves Curtet et Sbastien Desnault Equinox-Cognizant
128 RESSOURCES HUMAINES En fi nir avec la rmunration variable
des commerciaux ! Marie-Agns Pierre-Puysgur et Darius Beretta, Hay Group
130 GESTION DIGITALE Dfi nir une stratgie cloud Philippe Limantour, EY
92 PRIVATE EQUITY, LBO ET RISQUE DE DFAILLANCE
Les montages LBO aggravent-ils le risque de dfaillance des cibles ?
Jean-tienne Palard, Universit de Bordeaux Nicolas Bedu, Universit dArtois
96 DROIT DES AFFAIRES La fi ducie ou le primat de lintrt
de linvestisseur Charles Delavenne, DLGA, socit davocats
RISQUES & RGLEMENTATION
100 PARGNE SALARIALE Renforcer linvestissement
de long terme dans lconomie productive
Fabrice Bussire et Xavier Collot, Amundi
104 MOYENS DE PAIEMENT Instant payment :
un enjeu paneuropen Bruno Joanides et Sandra Gobalakichenin, Syrtals
108 MARCH DE CAPITAUX Quel environnement juridique pour les EETC
et autres fi nancements daronefs ? Pascal Jouannic et Hortense Atthenont-Duret, Dentons Europe
114 BANQUE DE DTAIL Le rle des autorits publiques dans loctroi
du microcrdit en France
Marie-Franoise Delaite, Universit Paris XIII, IUT Saint-Denis Jacques Poirot, BETA-CNRS, Universit de Lorraine
145 BIBLIOGRAPHIE
L E M O I S E N R E V U E
6
suivre
Pages ralises par Laure Bergala
Revue Banque n 791-792 janvier 2016
En dpit des amendements apports par le Conseil au texte pro-pos par la Commission (lire aussi la rtrospective, p. 40), le rglement visant relancer la titrisation en Europe doit toujours lindustrie franaise. Une des pistes, rgulirement voque mais jamais creuse dans les ngociations, est le recours des agences du type Fannie Mae et Freddie Mac pour titriser les crdits immo-biliers. Nous considrons que le seul moyen de redvelopper la titrisation en Europe serait davoir recours des agences sur le modle amricain, estime Stphane Giordano, prsident de lAmafi. Ces agences ont permis pendant 70 ans le fonctionnement du march outre-Atlantique et leurs difficults au moment de la crise de 2008 sont venues, non pas delles-mmes mais de la modification et, pour tout dire, de la perversion de leur rle par les admi-nistrations Clinton et Bush. Au 2e trimestre 2015, selon lAFME, les RMBS[1] des agences amricaines reprsentaient un encours de 5 450 milliards deuros, soit 80 % de lencours total des titrisa-tions de crances immobilires. Par comparaison, lencours de ces mmes titrisations immobilires natteint que 870 milliards en Europe. Ce sont autant de milliards deuros de crdits immobi-liers que les banques europennes conservent donc sur leur bilan et qui pseront lourd dans le futur ratio de levier.Peut-on ds lors satteler la cration dun Freddie et dun Fan-nie europens ? Aux tats-Unis, les agences acquirent des crances dites prime cdes par les banques et les titrisent, sans tranchage, avec une garan-tie publique sur le risque de crdit, explique un banquier franais proche des ngociations europennes. Linvestisseur final est donc uniquement expos
[1] Residential Mortgage-backed Security.
Freddie et Fannie peuvent-ils essaimer en Europe ?TITRISATION
au risque de taux, et plus spcifiquement lincertitude lie aux rembour-sements anticips. Les agences matrisent la dfinition des prts prime quelles acceptent et les banques doivent entrer dans leurs conditions. Cela revient dune certaine faon une tatisation du march du crdit immo-bilier qui me parat trs complique mettre en place en Europe o loffre nest pas du tout standardise. La cration dune telle agence aurait certes lavantage de crer un vaste march de titres europens, bass non sur la dette des tats mais sur celle des particuliers. Mais les cls de rpartition du capital de cette agence seraient dlicates trouver sachant la diffrence de poids des marchs immobiliers nationaux. Btir un Freddie Mac lchelle franaise ne rsoudrait par ailleurs pas la problmatique des faibles marges dgages sur les produits dappel que sont les crdits immobiliers dans lHexagone. Et quand bien mme on jugerait cette cration souhaitable, ltat franais aurait-il les moyens doffrir une telle garantie ? dfaut dagence, la titrisation peut tout de mme jouer un rle comme instrument de diminution du levier. Il serait intressant daccepter que les tranches senior cdes au march ne soient pas conso-lides dans le cadre du calcul du ratio de levier, quand bien mme lta-blissement conserve les tranches junior et donc le risque, suggre ainsi le mme banquier. Pour les metteurs, ce serait une vraie motivation rali-ser de telles titrisations et ce serait autant de titres simples et scuriss la disposition des investisseurs. Une ide qui pourrait se greffer aux dbats sur le second texte propos par la Commission portant sur le traitement prudentiel de la titrisation pour les banques, dont le Parlement europen vient de se saisir. n S. L.
Michel Sapin rouvre le dossier de laccs aux donnes Swift
Les attentats de Paris du 13 novembre ont-ils rouvert la bote de Pandore que consti-tue le dossier Swift ? Le ministre des Finances, Michel Sapin, semble en tout cas prt reprendre son bton de plerin en vue de clarifier lexploitation des quelque 6 milliards de messages Swift annuels qui accompagnent les transactions financires de par le monde. En 2010, un accord avait t difficilement trouv pour permettre aux tats-Unis daccder lgalement aux donnes Swift et mettre ainsi fin des pratiques infor-melles qui avaient cours depuis les attentats du 11 septembre. Les Europens devaient pouvoir transmettre aux Amricains des requtes en change de cet accs queux-mmes navaient pas. Mais selon lentourage du ministre franais, les demandes de Tracfin aux autorits amricaines suite aux attentats de 2015 sont restes lettre morte. Michel Sapin devait discuter du sujet avec son homologue Jack Lew en marge du conseil de scurit des Nations Unies fin dcembre. Mais le Franais souhaite aussi rouvrir le dbat au niveau europen : Nous, en tant quEuropens, navons pas la capacit dexploiter nos propres donnes. Nous confions en quelque sorte aux autorits amricaines le soin dexploiter y compris les donnes accumules dans le serveur install en Europe , avait dclar le ministre fin novembre avant de conclure : Je pense que ceci ne peut plus durer. n S. L.
LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME
SMINAIRESAtelier
DSP2LE FUTUR DU PAIEMENT
Lieu Auditorium de la FBF18, rue La fayette 75009 Paris
Tarif500 euros TTC
ContactMagali MarchalTl.: 01 48 00 54 [email protected]
Pour plus dinfos :revue-banque.fr
Mardi9 fvrier
2016 14h00 - 17h00
In
scription sur
revue-banque.
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13 h 30 Accueil des participants
14 h 00 Introduction de la sance Hubert de VAUPLANE, associ, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP
PRSENTATION
Les mesures phares de la DPS2
Le nouveau cadre juridique
Myriam ROUSSILLE, agrg des facults de droit, professeur Universit du Mans, IRJS Sorbonne Affaires-Finances
Pierre STORRER, Counsel, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP
RGULATION
Quelle tape rglementaire pour le march des paiements ?
Les modalits de mise en uvre au niveau national et europen :dfi s et priorits
Geoffroy GOFFINET, Consumer Protection Unit, European Banking Authority Londres Frdric HERVO, adjoint au directeur des systmes de paiements et infrastructures
de march, Banque de France Jean-Claude HUYSSEN, directeur des agrments, des autorisations et de la
rglementation, ACPR
MARCH : QUELLES PERSPECTIVES ?
Scurit, authentifi cation et donnes personnelles : les cls du bon fonctionnement ?
Comment repenser le business model des banques face lopportunisme de certaines FinTechs ?
Eric CHARPENTIER, prsident directeur gnral, Payname Ronan Le MOAL, directeur gnral, Crdit Mutuel Arkea Antoine GRIMAUD, directeur gnral et cofondateur, PayPlug
17 h 00 Clture de la sance Bernard RAM, directeur Business Line paiements et cartes,
Sopra Banking Software
En partenariat avec
l e m o i s e n r e v u e
8 Revue Banque no 791-792 janvier 2016
Chroniques
C H A N G E E T T A U X Florence Pisani conomiste CANDRIAM
Philippe dArvisenet Conseiller auprs de la direction gnrale BNP ParibasCONOMIE
La FED a hsit entamer la norma-lisation de sa politique du fait dune reprise freine par la correction des excs passs, de la faiblesse de lin-
flation et des craintes de rveil de tensions financires, alors mme que lconomie sapprochait du plein-emploi. Dans le pas-s, la FED amorait la hausse de ses taux bien avant que soit retrouve une situa-tion comparable du march du travail. La normalisation qui samorce sinterrompra sans doute avec un niveau de taux bien in-frieur celui qui prvalait auparavant en haut de cycle. Si linflation est appele se rapprocher de lobjectif avec la poursuite de lamlioration du march du travail, il est difficile denvisager un drapage. Linflation (0,2 %) se rapprochera de son rythme sous-jacent mais celui-ci (1,3 % pour le dflateur de la consommation) reste bien infrieur la cible, plusieurs facteurs se conjuguent pour contenir la
hausse des prix : la vigueur du dollar, lef-fet de la faiblesse de la croissance mon-diale sur les cours des matires premires, la baisse du taux de chmage compatible avec la stabilit de linflation, le NAIRU[1], alors que le taux de chmage est tomb 5 % la hausse des salaires ne dpasse pas 2,5 %, alors que dans le pass un pareil taux de chmage poussait la progression des salaires plus de 4 %. Par ailleurs, la normalisation samorce alors mme que lessor de lactivit et la hausse des profits marquent le pas. Linvestissement est hsi-tant face aux incertitudes sur la croissance mondiale et un degr dutilisation des ca-pacits de production limit. Les exporta-tions sont handicapes par lapprciation du dollar et le soutien au pouvoir dachat li la baisse des prix du ptrole est appel sestomper. Au regard de ces diffrents lments, la croissance ne devrait gure
[1] Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment.
dpasser son rythme potentiel. Enfin, une hausse marque des taux longs serait certes favorable pour les marges dinter-mdiation bancaire, mais handicaperait la situation financire des investisseurs qui, pendant des annes, ont accumul des titres taux bas dans leurs portefeuilles. Lanticipation mdiane du FOMC pour le taux des FED Funds stablit 1,5 % lan prochain, celle des marchs 0,85 %. Les surprendre aurait des effets ngatifs pour la Bourse et les marchs obligataires et stimulerait la hausse du dollar, avec des effets dfavorables pour la comptitivit et les profits. La normalisation sera prudente, son rythme dpendra des premiers effets de la hausse du taux directeur sur les mar-chs et des dveloppements de lactivit conomique. n
Achev de rdiger le 11 dcembre 2015.
Normalisation montaire amricaine : quelles perspectives ?
La Rserve fdrale amricaine na-t-elle pas tort dengager un resserrement mo-ntaire ? Pour Charles Evans, prsident de la Rserve fdrale de Chicago, les
banques centrales auraient une tendance naturelle mettre fin trop tt leurs politiques accommodantes . En commenant monter ses taux mi-dcembre, la FED ne serait pas loin de commettre une erreur semblable celle de 1936, lorsquelle a doubl le ratio de rserves obligatoires des banques. Le PIB stait alors contract de 10 % et le taux de chmage tait mont de 11 20 %. La poli-tique montaire est toutefois loin davoir t seule responsable de la rechute de lactivit : depuis juin 1936, le Trsor amricain strili-sait les afflux dor pour rduire les rserves
excdentaires des banques et la politique budgtaire tait, elle aussi, brusquement devenue plus restrictive.Pour dautres, il serait maintenant inutile de monter les taux car une rcession en 2016 est dsormais probable. En effet, expliquent-ils, la dure moyenne des onze phases dex-pansion amricaine daprs-guerre a t infrieure cinq ans et cela fait maintenant plus de six ans que lactivit progresse Largument est simpliste. Dabord, ce cycle a toutes raisons dtre trs diffrent du cycle moyen . Ensuite, la dure des deux der-nires phases dexpansion a t nettement plus longue (respectivement 92 et 120 mois). En outre, la Rserve fdrale a, au fil des dcennies, appris ajuster continment son
action pour ladapter la marche effective de lconomie. Si elle monte ses taux, cest prcisment, comme la expliqu Janet Yel-len dbut dcembre devant le Congrs, pour viter dtre en retard et davoir, demain, les monter brutalement, au risque de pous-ser alors lconomie en rcession.Comme par le pass, la politique montaire relvera, dans les mois qui viennent, plus de lart que de la science : la FED va devoir ajuster en permanence le rythme de son resserrement pour composer avec les volutions inattendues tant des marchs financiers que de lconomie. Ce pragmatisme nempchera pas bien sr des voix de slever pour expliquer pourquoi la poli-tique mene nest pas la bonne ! n Achev de rdiger le 10 dcembre 2015.
Sous le feu des critiques
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Nouveaut
BANQUE & FINANCE EN AFRIQUE LES ACTEURS DE LMERGENCESous la direction de Dhafer SADANE et Alain Le NOIRPrfac par Christian de BOISSIEU et Arnaud de BRESSON416 p., 37
Alain LE NOIRFondateur et conseiller spcial du Prsident du Club des Dirigeants de Banques et tablissements de crdit dAfrique Dhafer SADANEMatre de confrences HDR, Universit de Lille Nord de France et professeur SKEMA Business School.Conseiller du Club des Dirigeants de Banques et tablissements de crdit dAfrique
BANQUE & FINANCE EN AFRIQUE
LES ACTEURS DE LMERGENCESous la direction de Dhafer SADANE et Alain LE NOIRPrfac par Christian de BOISSIEU et Arnaud de BRESSON
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L a finance africaine et les banques en particulier ont connu des mutations importantes ces vingt dernires annes. Ces changements ont aiguis la concurrence et ont incit les banquiers dvelopper des stratgies spatiales innovantes reposant sur une logique industrielle et de nouveaux mtiers lis aux NTIC. quoi ressemble le paysage africain ? Quelles sont les stratgies suivies par les grandes banques africaines ? Quel est lavenir du panafricanisme bancaire ? Quels sont les grands dfis pour le rgulateur bancaire africain ? Quels sont-ils pour les banques africaines pour les trente prochaines annes ? Repli ou expansion des banques trangres en Afrique ? Telles sont quelques-unes des interrogations quanalyse ce collectif, qui aborde aussi des aspects rglementaires et leur degr dadaptation au systme financier africain.En croisant les regards de spcialistes de lconomie et de la finance du continent universitaires de renom et minents dirigeants de banques africaines , cet ouvrage, linitiative du Club des Dirigeants de Banques et tablissements de crdit dAfrique, donne les repres indispensables la comprhension du processus dmergence par lequel passe le continent africain. Se peut-il quaprs lAsie et lAmrique du Sud, lAfrique soit le prochain eldorado pour les investisseurs ?CHAPITRE 1 Des banques innovantes face la dynamique de lmergence2015-2025 : les banquiers btisseurs de lmergence de lAfrique | Dhafer SADANEvolution et perspectives de dveloppement des systmes financiers africains | Stefan NALLETAMBY et Hugues KAMEWETSAFACK
Banques africaines et nouvelles technologies | Blaise AHOUANTCHEDELes banques africaines : stratgies, rglementation, concentration et concurrence | Dsir AVOMRformes ncessaires lapprofondissement des marchs boursiers africains | Gabriel FAL
CHAPITRE 2 Le cas des banques dAfrique du NordSystme financier en Afrique du Nord : mutation contraste et intgration hsitante | Dhafer SADANE et Nabil JEDLANELe systme bancaire tunisien post-rvolution : diagnostic et pronostic | Dhafer SADANELe casse-tte dune rforme bancaire dans un pays en transition | Hakim BEN HAMMOUDA
CHAPITRE 3 Les principaux dfis : inclusion financire, rglementation et politiques de dveloppementLinclusion financire par le renforcement du partenariat Banques IMF : outil pour un meilleur financement de lmergence en Afrique subsaharienne | Fod NDIAYE et Mbaye DIOUF
Stratgies dexpansion continentale : un miroir aux alouettes ? | Anselme IMBERT
Banque africaine et justice | Ousseynou SOWLe levier de la puissance publique : un exemple de rponse au financement des PME en Afrique | Vincent DI BETTA et Mohamed Ali MZALI
Le financement bancaire des PME-TPE en Afrique | Alain LE NOIR
CHAPITRE 4 Des dysfonctionnements financiers et des retards corrigerBanques et marchs financiers africains | Herv NDOUME ESSINGONELa gestion des ressources humaines dans les banques africaines : constats et perspectives | Raphal BENARROSHEurope-Afrique : les facteurs cls de succs des systmes de paiements Analyse et perspectives | Georges PAUGET
CHAPITRE 5 Les perspectives, les volutions perceptibles et les grandes tendancesAfrique : fera-t-on la banque autrement ? | Jonas SILIADINLe renouveau de lAfrique subsaharienne : les implications pour le secteur bancaire africain | Florian WITTLindustrie bancaire en Afrique : le dfi de la croissance profitable | Georges FERRELavenir de la banque africaine le rle des banques, celui de ltat, les nouveaux dfis, les stratgies futures vu par les dirigeants de banques : Idrissa NASSA, Patrick MESTRALLET, Souleymane DIARRASSOUBA, Henri-Claude OYIMA et Paul DERREUMAUX.
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ISBN : 978-2-86325-733-3Code Godif: G70762
37 eurosrevue-banque.fr
LAfrique, prochain eldorado pour les investisseurs ?
La fi nance africaine et les banques en par-ticulier ont connu des mutations impor-tantes ces vingt dernires annes. Ces changements ont aiguis la concurrence et ont incit les banquiers dvelopper des stratgies spatiales innovantes reposant sur une logique industrielle et de nouveaux mtiers lis aux NTIC.
quoi ressemble le paysage africain ? Quelles sont les stratgies suivies par les grandes banques africaines ? Quel est lavenir du pana-fricanisme bancaire ? Quels sont les grands dfi s pour le rgulateur bancaire africain ? Quels sont-ils pour les banques africaines pour les trente prochaines annes ? Repli ou expansion des banques trangres en Afrique ? Telles sont quelques-unes des interrogations quanalyse ce collectif, qui aborde aussi des aspects rglementaires et leur degr dadaptation au systme fi nancier africain.
En croisant les regards de spcialistes de lconomie et de la fi nance du continent universitaires de renom et mi-nents dirigeants de banques africaines , cet ouvrage, linitiative du Club des Dirigeants de Banques et tablis-sements de crdit dAfrique, donne les repres indispen-sables la comprhension du processus dmergence par lequel passe le continent africain. Se peut-il quaprs lAsie et lAmrique du Sud, lAfrique soit le prochain eldorado pour les investisseurs ?
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14 Revue Banque no 791-792 janvier 2016
BANQUE EN LIGNE
Boursorama veut sduire via Blablacarn Une banque certes, un pure player sappuie dsormais, pour sduire de nouveaux clients, sur une start-up en vogue de la nouvelle conomie num-rique. Boursorama a en effet dcid doffrir jusqu 200 euros sur 2 ans maximum tout nou-veau client ouvrant un compte courant ou un livret, pour peu quil soit membre du site de covoiturage Blablacar. 50 euros sont offerts lactivation du compte, puis Boursorama verse au covoitureur, conducteur ou passager, 15 euros maximum par covoiturage, dans la limite de 75 euros pour la souscription dune carte bancaire (gratuite) ou dun compte sur livret, et jusqu 150 euros pour la sous-cription des deux. Ces produits sont accessibles pour la pre-mire fois sans condition de revenus. Les 200 euros maxi-mum offerts correspondent au cot dacquisition moyen dun client pour Boursorama. Cette offre innovante rend de la valeur lutilisateur. La nouveaut, pour nous, cest de viser les moins de 25 ans , explique Marie Cheval, directrice gnrale de la banque en ligne. Les membres de Bla-blacar (8 millions en France et 20 millions dans le monde) sont des jeunes de 18 25 ans pour un tiers et de 25 35 ans pour deux tiers ; lge moyen des clients de Boursorama est quant lui de 40 ans, et plutt de 33-35 ans pour ses nouveaux clients. La filiale de Socit Gnrale, qui devait atteindre son objectif de 750 000 clients fin 2015, veut dpasser les 2 mil-lions en 2020.
france / vie des entreprises
Cre fin 2008 pour venir en aide aux entre-prises ayant du mal trouver un financement auprs de leur banque et les aider dblo-quer leur dossier, la Mdiation du crdit aux entreprises vient de signer pour 3 ans une convention de partenariat avec Financement Participatif France (FPF), lassociation qui regroupe les plates-formes (en dons, prts et equity) de crowdfunding. La Mdiation sengage en retour informer les entreprises confrontes des refus de financement bancaire de lexistence des plates-formes, qui sengagent informer les entreprises dont elles ne retiennent pas les projets que la Mdiation existe et peut les aiguil-ler vers les diffrentes sources de financement. Depuis la cration de la Mdiation, les possibilits de financement alternatif au financement bancaire se sont dmultiplies, considre Fabrice Pesin, mdiateur national du crdit aux entreprises. Et la Mdia-tion a vocation sapproprier ces nouvelles modalits de financement pour aider au mieux les entreprises qui la saisissent . Et proposer dsormais la combi-
naison dun financement bancaire et dun finan-cement participatif.Le partenariat vise la part, minoritaire, des entreprises qui saisissent la Mdiation en rai-son de difficults de financement, tout en tant en bonne sant financire. Elles sadressent au Mdiateur parce que leurs banques ne leur accordent quune part de la somme souhai-te (pour les entreprises en forte croissance ou positionne sur un secteur particulier par exemple), parce quelles refusent certaines conditions imposes par leurs banques (cau-tion personnelle et garantie relle), ou parce quelles ne trouvent pas de banque pour finan-cer linvestissement immatriel ou linnovation. Les mdiateurs en rgion vont tre mobiliss et la Mdiation et FPF vont mener des campagnes dinformation conjointes auprs des entrepre-neurs. Ce partenariat constitue une tape importante dans le dveloppement et la reconnaissance de lutilit du crowdfunding , estime Nicolas Lesur, fon-dateur dUnilend et prsident de FPF. n
La Mdiation du crdit sallie aux plates-formes de crowdfunding
FINANCEMENT DES ENTREPRISES
Elles le clament dsormais haut et fort : les banques veulent financer les start-up, terrain sur lequel elles taient traditionnellement peu prsentes. La Caisse dpargne a ainsi dvoil en dcembre NoBusiness, un nouveau dispo-sitif qui vise accompagner start-up et entre-prises tablies innovantes. Si nous ninno-vons pas, nous narriverons pas faire face la vague des nouvelles technologies et des FinTech , affirme Benot Mercier, prsident du directoire de la Caisse dpargne Lorraine Champagne-Ardenne, pilote du dispositif. Un rseau de 50 chargs de clientles ddis aux entreprises innovantes sera form dici fin mars dans huit caisses, avant un dploie-ment national fin 2016. Ils bnficieront dune nouvelle approche du risque, avec une grille danalyse spcifique base sur lanalyse du potentiel plus que sur lhistorique de lentre-prise, et iront la rencontre dentrepreneurs
pour les informer sur les dispositifs, publics notamment, de soutien linnovation et, bien sr, pour les financer. La banque veut renforcer le financement en fonds propres et a sign un partenariat avec la plate-forme de crowdequity Happy Capital, appuye par des experts de la socit de capital innova-tion Seventure Partners, filiale de Natixis. NoBusiness, ce sont aussi des lieux ddis, les no clusters . Metz, les chargs daf-faires rencontreront les entrepreneurs dans une partie du vaste incubateur et acclra-teur TRCM-Blida, un ancien entrept de bus cofinanc par la banque. Ailleurs, les no clusters pourront tre des agences ddies, comme Grenoble ou Reims. Caisse dpargne veut avoir au moins une agence innovation dans chaque ville labellise French Tech . Enfin, une plate-forme digitale collaborative doit animer lcosystme. n
FINANCEMENT DE LINNOVATION La Caisse dpargne veut accompagner les start-up
Capital-dveloppement,les nouveaux enjeux
Mardi 2 fvrier 2016Pavillon des Champs-Elyses,34 rue Marbeuf, 75008 Paris
250 participants vont se runir pour changer et dbattre sur les nouveaux enjeux du fi nancement et
de laccompagnement des PME.
Parmi les thmatiques : Rapport Carr-Caresche sur linvestissement productif de long terme
Panorama des leves de fonds small et mid caps franaisOut of the box : Comment valuer la relation de confi ance
La vision europenne du Growth CapitalDes nouveaux oprateurs dans le capital-dveloppement
Programme et inscription www.afi c.asso.fr
Contact Cyrille Gallais, c.gallais@afi c.asso.fr, 01 47 20 98 35
Capital-dveloppement,les nouveaux enjeux
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Confrences-mtier de lAFIC
Les Matines
du capital-dveloppement
11eDITION
GOUVERNANCE ET FONCTIONS CLS DE RISQUE, CONFORMIT ET CONTRLEDANS LES TABLISSEMENTS FINANCIERS
MAR I E -AGNS N I COL ET
POST-SOLVABILIT 2 CRD4 AIFM
GOUVERNANCE ET FONCTIONS CLS
DE RISQUE, CONFORMIT ET CONTRLE DANS LES TABLISSEMENTS FINANCIERS
MARIE-AGNS NICOLET
La fonction conformit. La fonction de responsable des contrles permanents. Le responsable LCB-FT Le correspondant/dclarant TRACFIN. Le responsable du contrle des services dinvestissement RCSI et RCCI.
La fonction risques. La fonction de responsable de la scurit des systmes dinformation (RSSI). La fonction de contrle priodique (audit interne).Lauteur analyse les interdpendances entre ces professions et explique comment
THIQUE ET RESPONSABILIT EN FINANCEQUO VADIS ?
Paul H. Dembinski
128 pages, 20,50
GOUVERNANCE ET FONCTIONS CLS DE RISQUE, CONFORMIT ET CONTRLE DANS LES TABLISSEMENTS FINANCIERS
POST-SOLVABILIT 2 CRD4 AIFM Marie-agns NICOLET160 pages, 26
LE CAPITAL-INVESTISSEMENTGUIDE JURIDIQUE ET FISCAL
5e dition 2015
Franois-Denis PoitrinalAvec la collaboration de
Guillaume Grundeler830 pages, 75
STRATGIE ET GOUVERNANCE DES INSTITUTIONS FINANCIRES MUTUALISTES Michel Roux216 Pages, 28
OPRATIONS BANCAIRES LINTERNATIONAL Philippe Garsuaultavec la participation de Stphane Priami2e dition, 352 pages, 45
Pour approfondir les sujets dactualit
BANQUE F
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Paul H
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thiques : la
professionnels
des
entreprises et
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plus hautes asp
irations de lho
mme et de la s
ocit.
Les nouveauts
Commandes, informations, catalogue :
revue-banque.fr
contact :
Stratgie et gouvernance des institutions financires mutualistesMICHEL ROUX
Stratgie et gouvernance des institutions financires mutualistes
s permettant r la banque uelles de la
la concur-e, actions s craintes acent les erciales
. Linno-enter la
es, les nt et lation ir les
ires an-lus le
-r.
Prface Jean-Louis BancelAvant-propos Olivier Pastr
MICHEL ROUX
Oprations
bancaires
linternational
PHILIPPE GARSUAULT
avec la participation de ST
PHANE PRIAMI
2e dition
Oprations bancaires linternational
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LE CAPITAL-INVESTISSEMENTS
EMENT
GUIDE JURIDIQUE ET FISCAL
5e D I T I O N
2015
Franois-Denis Poitrinal
Avec la collaboration de Guillaume Grundeler
Propos liminaires dEmmanuel MacronPrface de Michel Chabanel
Avant-propos de Pierre-Olivier Sur
anois-Denis Poitrinal
vingt a dinitivement acquis sa lgitimit en
lise divers mcanismes juridiques et iscaux dont la
modiications rendues ncessaires par limporconnu le secteur : cration dun dispositif iscal
(FIA), encadrement du inancement participatif, procdure de sauvegarde un LBO en dificult ou prcisions relatives la requaliication juridique
25janvier 2016 no 781-782 Revue Banque
so
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56 Banque de dtail Avec le digital, nous renforons la proximit Jack Bouin, Fdration nationale du Crdit Agricole
60 Innovation Quelle agence bancaire pour demain ? Laure Bergala, Revue Banque
64 Syndicat Nous ne voulons pas que la banque connaisse ce que les taxis ont connu avec Uber Rgis Dos Santos, SNB/CFE-CGC
67 Gafa Un parcours dachat dsormais beaucoup plus long et fragment Olivier Madelenat, Google France
69 FinTech Quand le Big Data sattaque au crdit Alexander Graubner-Mller, Kreditech
72 Stratgie La coopration entre banques et FinTech : un pari pascalien Rgis Bouyala, Pemance
26 La FinTech sous les feux de la rampe
28 Transition nergtique : les financiers sengagent
30 Taux bas : les institutions financires sous pression
32 Union bancaire : le point dtape
34 La structure des banques empoisonne les dputs europens
36 UMC : organiser la libre circulation des capitaux
38 Les chambres de compensation au carrefour des risques
40 Titrisation : lEurope trouvera-t-elle la bonne recette ?
42 T2S : lheure de vrit
44 Entreprises sociales : financer autrement
46 La socit civile interpelle les banques
48 Cybercriminalit : une menace croissante
50 Le crowdfunding prend ses marques, le paiement mobile se fait attendre
52 Les nominations qui ont marqu 2015
54 La banque dessine
78 Superviseur Solvabilit 2 est une rglementation volutive Sandrine Lemery, ACPR
82 Rglementation prudentielle Des modles internes rviser, mais conserver Nicolas Duhamel, BPCE
84 Transition nergtique COP21 et aprs : des engagements aux actes Anne-Catherine Husson-Traore, Novethic
86 Financement de lconomie Nous sommes entrs dans lre de lasset management Karima Lachgar, AFTI
88 Montaire Taux dintrt : encore bas pendant trs longtemps Philippe Gudin, Barclays
90 Big Data et NATU Les challenges relever seront techniques Stphanie Chaptal
La fonction conformit. La fonction de responsable des contrles permanents. Le responsable LCB-FT Le correspondant/dclarant TRACFIN. Le responsable du contrle des services dinvestissement RCSI et RCCI.
La fonction risques. La fonction de responsable de la scurit des systmes dinformation (RSSI). La fonction de contrle priodique (audit interne).Lauteur analyse les interdpendances entre ces professions et explique comment
POST-SOLVABILIT 2 CRD4 AIFM Marie-agns NICOLET
GUIDE JURIDIQUE ET FISCAL
Franois-Denis PoitrinalAvec la collaboration de
Guillaume Grundeler
Michel Roux
Philippe Garsuaultavec la participation de Stphane Priami
dition, 352 pages, 45
Commandes, informations,
vingt a dinitivement acquis sa lgitimit en
lise divers mcanismes juridiques et iscaux dont la
modiications rendues ncessaires par limporconnu le secteur : cration dun dispositif iscal
(FIA), encadrement du inancement participatif, procdure de sauvegarde un LBO en dificult ou prcisions relatives la requaliication juridique
DOSSIER SPCIAL
RTROSPECTIVE
PROSPECTIVE
26 Revue Banque no 791-792 janvier 2016
RTROSPECTIVE
La FinTech sous les feux de la rampe
Voil plusieurs annes que l'on entend parler de ces start-up qui veulent rvolutionner la finance, qu'elles s'essaient au crowdfunding ou au paiement en ligne. Mais ces derniers mois, leur nombre, leur primtre et, plus encore, leur poids mdiatique ont explos. Certains voient dj dans ces FinTech le Uber de la banque. Ou plus exactement, le Uber d'une grande varit de services bancaires, sans jamais les couvrir tous. L'ensemble des mtiers est dsormais impact : le paiement (en ligne, sur mobile, en magasin, entre particuliers, l'international), le crdit (crowdlending, scoring), l'pargne (conseil de placement automatis, pargne impulsive), la gestion d'actifs (modles prvisionnistes, plate-forme de trading), le back-office (utilisation de la blockchain).2015 est l'anne o les FinTech franaises ont vritablement pris la parole, crant leur propre association, France Fintech. Elles ont t mises en avant de nombreuses tribunes, comme celle du ple de comptitivit Finance Innovation qui leur ouvre depuis dcembre un annuaire . Le fonds de capital risque Truffle Capital leur a ddi un incubateur avant l't, et BNP Paribas en a fait de mme en fin d'anne. Les oprations financires se sont
multiplies : les leves de fonds se renforcent (31 millions d'euros pour Prt d'Union, 15 pour Slimpay, 10 pour Compte Nickel et Kantox) et les tablissements bancaires commencent racheter certaines start-up (Fiduceo par Boursorama, Leetchi par Crdit Mutuel Arka, LePotCommun par BPCE).Rglementairement, avec la 2e Directive sur les services de paiement, un nouveau statut spcifique vient rejoindre ceux d'tablissement de paiement, d'intermdiaire en financement participatif et autre tablissement de monnaie lectronique : les third party providers . Il s'agit de prestataires qui ont le droit d'accder au compte bancaire d'un client avec son autorisation pour en rcuprer les mouvements (pour mieux les prsenter, comme avec les Personal Finance Managers) ou pour passer des ordres de transaction (des virements comme Sofort, par exemple). Mais si une partie des rgulateurs continuent de dessiner un cadre lgal compatible avec ce foisonnement d'innovations, une autre commence s'interroger sur les limites du systme. Les attentats qui ont touch la France en 2015 ont ainsi montr l'implication de cartes prpayes dans le financement des oprations terroristes. Le ministre des Finances Michel Sapin a appel l'Europe revoir sa copie sur leur rgulation. Le Compte Nickel, distribu par les buralistes, voit galement son encadrement renforc, avec l'inscription des comptes au fichier Ficoba. Quant l'ACPR, elle tient une liste des plates-formes d'octroi de crdit frauduleuses qui voient le jour sur Internet. Autant d'volutions rglementaires qui devraient peser dans la structuration du secteur des FinTech dans les mois venir. S. L.
14 000
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tats-Unis Europe Asie Pacifique Autres Volume global des transactions
Investissements (en millions de dollars) Nombre doprations
Source : Accenture, CB Insights.
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
QUAND LES DOLLARS AFFLUENT VERS LES FINTECH
QUEST-CE QUUNE FINTECH ?
La dfinition de France Fintech Entreprise utilisant des modles opra-tionnels, technologiques ou conomiques innovants et disruptifs, visant traiter des problmatiques existantes ou mergentes de lindustrie des services financiers.
Revue Banque no 791-792 janvier 2016
PROSPECTIVE
56
JACK BOUIN
Directeur gnralCrdit Agricole AquitaineVice-prsidentFdration nationale du Crdit Agricole
int
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vie
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lheure de lmergence des FinTech et autres acteurs 100 % digitaux, le Crdit Agricole Aquitaine croit plus que jamais lavenir des agences physiques, pour peu quelles sachent apporter la valeur ajoute et lexpertise dont les clients, un jour ou lautre, finissent par avoir besoin.
Avec le digital, nous renforons la proximit
BANQUE DE DTAIL
Comment articulez-vous le concept de proximit et la monte de la question digitale au sein de votre caisse rgionale ?Le choix du Crdit Agricole est de ne pas faire de choix. Nous considrons
que les agences et le digital ne sopposent pas mais au contraire, se com-
pltent. Il sagit de proposer au client lventail des canaux : consultation
de compte, recherche dinformation, transactions, souscriptions doivent
pouvoir se faire en ligne si le client le souhaite mais tout moment, il
doit pouvoir contacter physiquement un conseiller auquel il est toujours
attach. Avec le digital, nous renforons la proximit : la proximit
physique est toujours offerte et la proximit relationnelle se dve-
loppe grce aux autres canaux. Nous navons pas besoin de crer une
banque 100 % en ligne ct de notre rseau. Notre modle est celui
de la banque multicanal de proximit. Et au centre de ce dispositif,
il y a lagence. On entend souvent que de moins en moins de clients
se rendent en agence. Cest globalement vrai, du fait du poids des
oprations courantes qui effectivement sont ralises distance,
mais faux si lon considre les rendez-vous conseil, qui, au Crdit
Agricole, sont de plus en plus nombreux en agence.
La fermeture dagences nest-elle donc pas inluctable ?Surtout pas ! Au Crdit Agricole Aquitaine, nous navons pas de
projets de fermeture dagences. Pour autant, cela ne veut pas dire
que nous nallons pas les faire voluer. Lune des promesses que
nous faisons nos clients est quils auront accs au mme niveau
de comptence quils se trouvent en centre-ville de Bordeaux ou
en zone rurale. Pour relever ce dfi, nous avons besoin de rester
implants sur le territoire. Toutes ces comptences ne seront pas
ncessairement sur place mais les clients pourront y avoir accs
grce aux technologies et la visioconfrence en particulier. Nous
le testons dans les Landes et le Lot-et-Garonne. A
. G
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Le rendez-vous mensuel des professionnels
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a c t i v i t s & s e r v i c e s
104 Revue Banque n 791-792 janvier 2016
Les avances technologiques tendent modifier les attentes des consommateurs : ceux-ci cherchent notamment
tre connects en permanence leurs interlocuteurs (fournisseurs, employeurs, banquiers, distribu-teurs) et avoir accs leurs services tout moment. Les smartphones et les tablettes dont laccessibilit et luti-lisation se sont vulgarises au fil des annes expliquent grandement ces
Linstant payment est un enjeuclairement identifi parles instances europennesafin de soutenir la croissancedes changes conomiquesentre les tats membres.Cependant, pour parvenir un service robuste et sr,critre essentiel pour gagnerla confiance des acteursconomiques, les exigencessont leves. La maturitdes tats membres pourmettre en place un tel serviceest ingale, tel point quilest lgitime de se demandersi le terme instantan aurala mme signification danstous les pays.
MOYENS DE PAIEMENT
Instant payment : un enjeu paneuropen
modifications dhabitudes. Face aux exigences croissantes des consom-mateurs, les entreprises ainsi que les autorits nationales et supra-nationales dclenchent des actions afin de rpondre leurs attentes et dentretenir linnovation.Le monde des paiements nchappe pas cette tendance et pour y rpondre linstant payment reprsente un enjeu majeur pour fluidifier les changes commerciaux. Linstant payment appa-rat de plus en plus comme un incon-tournable dans le e-commerce. Au niveau national ce service a dj fait lobjet dinvestissements lourds dans certains pays, tels quau Royaume-Uni ou encore au Danemark. lchelle supranationale, cette ambition se constate notamment par la cration dun comit spcifique, lEuro Retail Payments Board(ERPB)[1], charg de favoriser le dveloppement d'un mar-ch intgr, innovant et comptitif pour les paiements en euros. Cest en dcembre 2014 que lERPB a dfini pour la premire fois la notion de paiement instantan : il sagit dune solution de paiement lectronique dispo-nible 24/7/365, rsultant dune compen-sation interbancaire immdiate ou quasi immdiate de lopration et du crdit du compte du bnficiaire avec une demande de confirmation au payeur . La Banque Centrale Europenne (BCE), quant
[1] Cette entit remplace le Conseil SEPA depuis dcembre 2013.
elle, facilite la comprhension du paie-ment instantan en lassociant du cashless cash (espces), car ce moyen de paiement revt certaines proprits du cash, notamment dans la rapidit et le dnouement de la transaction.En outre, lERPB souhaite tirer profit de lharmonisation et de lintgra-tion du march europen dj ra-lises dans le cadre du projet SEPA (Single Euro Payment Area) pour dve-lopper un systme de paiement ins-tantan transfrontalier. Cest dans la poursuite de cet objectif que lERPB, lEuropean Payments Council (EPC) et lEuropean Banking Authority Clearing travaillent activement sur le sujet, afin dlaborer des solutions pertinentes et accessibles aux acteurs europens du paiement. Ces orga-nisations supranationales cherchent donc faire de linstant payment un vecteur dintgration du march des paiements europens. Cependant, une limite notable est prendre en considration ; celle-ci rside dans le fait que les acteurs europens du paiement sont ingaux face linstant payment. En effet, alors que certains pays proposent ce type de service depuis plusieurs annes dj et sont donc en capacit dapprhender les propositions de solutions paneuro-pennes, dautres restent en retard sur le plan technologique et par manque de prparation risquent de se retrouver exclus au dmarrage des initiatives europennes.
Bruno Joanides
Sandra Gobalakichenin
Directeur d'activit
Syrtals
Chef de projets
Syrtals
REVUE BANQUE et BANQUE & STRATGIE
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taire et technique approfondie, pour dcrypter et dbattre des dernires
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supplment
Dcembre 2014
Supplment au n 778
Ne peut tre vendu sparm
ent
MATIRES
PREMIRESLE FONCTION
NEMENT DES MARCHS
EN QUESTION
DSINTERMDIATION
INTGRATIO
N
HARMONISATION
SUPERVISION
N 785 juin 2015
40 euros - ISSN 1772-6638
revue-banque.fr
18 DOSSIER
LUNION DES MARCH
S
DE CAPITAUX
LEurope cherche sa voie
RELATION BANCAIRE
65 Quel avenir pour
les clients professionnels ?
Xavier Landreau, Exton Consulting
Pierre de Lauzun
Amafi
Didier ValetSocit Gnrale
Thibault LanxadeMedef
AVEC CE NUMRO :
UN SUPPLMENT GRATUIT
En partenariat avec
supplment
Juin 2015Supplment Revue Banque n 785
Ne peut tre vendu sparment
revue-banque.fr
EUROPE
CES PAYS QUI
FONT LE CHOIX
DE LA FINANCE
FOCUS SHADOW BANKING
Le shadow banking
et le postmarch
44 Marcel Roncin, AFTI
46 Xavier de Jerphanion
et Carine Fonkwa Noche, Silta
50 Jean-Pierre Gomez,
Socit Gnrale Securities Services
52 Laurence Caron-Habib,
BNP Paribas Securities Services
53 Arnaud Misset, Caceis
54 Antoine Bargas
et Natasha Cazenave,
Autorit des marchs fi nanciers
N 784 mai 2015
40 euros - ISSN 1772-6638
revue-banque.fr
22 DOSSIER
DETTES
SOUVERAINES
O sont les risques ?
Taux bas, restructurations
GAZ EFFET DE SERRE
81 Enfi n un point
archimdien pour
le secteur fi nancier ?
Jrme Courcier, Crdit Agricole SA
,
et Alain Grandjean, Carbone 4
BANQUE DE DTAIL
70 Un double enjeu
de pilotage actif
et slectif de lattrition
et de lacquisition
Ada Di Marzo, Thierry Quesnel
et Julien Bet, Bain & Cie
FINANCEMENT PARTICIPATIF
52 la recherche
dun cadre
rglementaire adapt
Laetitia de Pellegars
et Sarah Marguerie,
Avocats la Cour
Jean-Paul Betbze Betbeze Conseil
Stphane DoUBS
Francesco MartucciUniversit
Panthon-Assas (Paris II)
N 783 avril 2015
40 euros - ISSN 1772-6638
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24 DOSSIER
CONFORMIT
Entre prvention
et sanctions 26 Les lanceurs d
alerte
en mal de statut
William Bourdon, Sherpa
38 Vers une conformit
au droit europen
Marie-Anne Frison-Roche
Sciences Po (Paris), The Journal of Regul
ation
TECHNOLOGIES
42 Mobile World
congress 2015 :
La fi nance en fi ligrane
Stphanie Chaptal
ASSISES DES PAIEMENTS
60 Utilit et caractristiques
dune stratgie nationale
des paiements
Georges Pauget
conomie Finance & Stratgie
N 782 mars 2015
40 euros - ISSN 1772-6638
revue-banque.fr
26 DOSSIER ENTREPRI
SES
SOCIALES
Vers un nouveau march
pour les banques
Laurence Pessez
BNP Paribas
Hugues Sibille
Crdit Coopratif, IDES
RGLEMENTATION
50 Les banques
perdent-elles leur
capacit mesurer
les risques ?
Jean-Bernard Caen, AFGAP,
PRMIA France, MIT Club de France
STRATGIE
70 IFM : les voies
de la sortie de crise
Olivier Pastr, Universit Paris VIII,
et Krassimira Gecheva,
Universit Paris IX
REVERSE FACTORING
65 Une alternative
de fi nancement
pour les PME
I N T E R V IE W
David Peyroux, BBVA France,
et Alvaro Barez, BBVA
cahier de prospective ban
caire & financire
BANQUE
STRATGIEn 334Mars 2015ISSN 0762-4077Mensuel - 70 e
uros
revue-banque.fr
DOSSIER
FINANCEMENT
DES ENTREPRISES SOCIALE
S
Un cosystme en constru
ction
Le business model hybride des entreprises social
es, partages entre la recherche
de rentabilit et la volont davo
ir un impact social, rend comple
xe leur prise
en charge par les acteurs financi
ers traditionnels. Pourtant, certa
ins sy intressent.
Des structures intermdiaires on
t vu le jour pour faciliter les cha
nges entre
ces deux mondes. Les outils dana
lyse saffinent, les fonds se mett
ent en place,
un langage commun est en train
dtre trouv.
4 Sommaire
VEILLE STRATGIQUE
30 Stratgie
Les institutions financire
s mutualistes : les voies de la so
rtie de crise
Olivier Pastr, Universit
Paris VIII, et Krassimira Gecheva,
Universit Paris IX
NOUVEAU
N 787 septembre 2015
40 euros - ISSN 1772-6638
revue-banque.fr
20 DOSSIER
RGULATION
FINANCIRELe poids des dp
uts europensM i g r a t i o n
>>> Target 2 Securit
ies
74-79 Bon vent T2S !
Sous la direction de Marcel Roncin,
AFTI
STRATGIE
66 La rglementation :
une protection qui ne doit pas
empcher la fi nance dinnover
INTERVIEW Monique F. Leroux
Mouvement des caisses Desjardins
Alain Lamassoure
Sylvie Goulard
Pervenche Bers
Sven Giegold
CoP21f o c u
s /
51-65
Interviews,
analyses, synthse
Marie-Anne Barbat-Layani, FBF
Jean-Michel Mepuis, Socit Gnra
le
Arnaud Berger, BPCE
Yves Chevalier, FRR
Arnaud de Bresson, Paris Europlac
e
cahier de prospective ban
caire & financire
BANQUE STRATGIEn 338Juillet-aot 2015ISSN 0762-4077
Mensuel - 70 euros
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DOSSIER
Gestion des ressources humain
es :
les ruptures annonces
Gnration Y et Z, digitalisation Les tablisse
ments bancaires sont confront
s
des ruptures profondes, la f
ois dans leurs modes de fonctio
nnement et de
management et dans les atten
tes de leurs collaborateurs. Leu
r direction des
ressources humaines a la lourd
e tche dorchestrer ces volut
ions.
4 Sommaire
VEILLE STRATGIQUE
38 Maghreb
Le dveloppement des ba
nques participatives au Maroc :
enjeux et principales avan
ces
Younes Lahrichi, ISCAE C
asablanca - Maroc, et Ghassen Bo
uslama, NEOMA Business School -
France
cahier de prospective ban
caire & financire
BANQUE STRATGIEn 335Avril 2015ISSN 0762-4077
Mensuel - 70 euros
revue-banque.fr
3 DOSSIER
Services financiers
en Afrique Une innovatio
n porte par le mobile
Lors du dernier Mobile World Congress qui sest te
nu Barcelone en mars,
lAfrique tait dans toutes les con
versations ou presque. Le mobile
money y reprsente
une part croissante des revenus
des oprateurs tlcoms, qui nou
ent dsormais
des partenariats avec les banque
s traditionnelles et dveloppent
linteroprabilit
pour sduire leurs futurs clients.
4 Sommaire
VEILLE STRATGIQUE
30 Pilotage
Cot du risque crdit : ve
rs une nouvelle re ?
Jean-Charles Delaunay
, Banque Populaire Atlantique, Group
e BPCE, ISEG Nantes
En partenar
cahier de prospective ban
caire & financire
BANQUE STRATGIEn 339Septembre 2015ISSN 0762-4077
Mensuel - 70 euros
revue-banque.fr
DOSSIER
Rvolution digitale
Menace ou opportunit pou
r les banques ?
Attaqus par les FinTech ( jeunes entreprises inn
ovantes dans le domaine
financier) et par les GAAFA (Go
ogle, Alibaba, Amazon, Faceboo
k, Apple) sur
nombre de leurs mtiers (crdi
t, paiement), les tablisseme
nts bancaires
traditionnels dploient diffren
tes stratgies : dveloppement
s doffres
innovantes en interne, partena
riats avec de nouveaux entrant
s, acquisition
de certaines start-up La ban
que classique est-elle capable
de se rinventer
ou entame-t-elle une longue a
gonie ?
4 Sommaire
VEILLE STRATGIQUE
45 Faillite dentreprise
Les procdures collective
s au Maroc : une perception jurid
ico-mdicale
Zakaria Bouabidi, Unive
rsit de Toulon
En partenariat avec
m a n a g e m e n t & s y s t m e s d i n f o r m a t i o n
128 Revue Banque no 791-792 janvier 2016
Les progrs en matire de digi-tal ont apport au client une plus grande autonomie dans sa relation avec la banque. Pour
effectuer des virements, consulter ses comptes, faire un placement : plus besoin de prendre rendez-vous avec son conseiller ou de passer en agence. Cette transformation, du produit vers le besoin client, de lagence vers lexprience, pose les rgles dune nouvelle relation, o il ny a plus un seul interlocuteur, mais une multitude dinterfaces humaines et technologiques. Ces canaux dac-cs varis voluent dans une inter-dpendance croissante et imposent que lexprience client soit la mme,
Si le conseiller tait hierle seul point de contactavec les services bancaires,linteraction se drouledsormais aussi bien surle Web que par tlphone ouen agence. Une volution quia un impact significatif surle modle de performancedes banques et, in fine, surla rmunration des acteursde ce secteur. Explications
RESSOURCES HUMAINES
En finir avec la rmunration variable des commerciaux !
quel que soit le point de contact (site Internet, smartphone, rendez-vous).Pour autant, si cet impratif est bien intgr par les acteurs du sec-teur, le modle bancaire de demain est loin dtre stabilis. Ainsi, des expriences pilotes sont actuelle-ment menes dans les rseaux pour y parvenir. De plus, lagence se sp-cialise ou soriente vers un rle de coordinatrice entre ces nouveaux modes dinteraction. Ce qui est cer-tain, cest que tout doit fonctionner conjointement : il ny aura pas dun ct loffre physique et de lautre le digital. En pleine rinvention de son modle de performance, le secteur bancaire est en train de relever de nombreux dfis. Repenser la rmu-nration de ses collaborateurs en fait partie et cest loin dtre le moindre !
DES CONSEILLERS EN QUTE DE BOUSSOLEFini le temps o le conseiller tait l pour vendre des produits, sans se sou-cier de savoir sils correspondaient rellement aux besoins de son client. Sa mission dsormais : identifier clai-rement ses attentes, lorienter vers le meilleur canal dinformation et/ou loffre la plus adapte, favoriser sa mise en relation avec un expert Lobjectif atteindre ? La satisfac-tion du client et son attachement la banque via lexprience vcue :
des enjeux prioritaires lheure o la prfrence simpose comme un facteur majeur de performance pour les organisations.Cette volution des mtiers pose le problme de leur juste rmunra-tion. Les salaires bancaires taient jusqualors composs dune partie fixe et dune autre variable, indexe sur latteinte des objectifs en matire de placement de produits. Ce schma a disparu pour se recentrer dsormais sur le parcours client. Et a change tout ! Aujourdhui, difficile en effet dtablir do mane la signature dun nouveau contrat, ladhsion un service ou lachat dun produit : site Internet de la banque, push SMS, coute du conseiller, expert vers qui il a t orient, etc. ?Pour les conseillers, il devient com-pliqu de savoir sur quels critres ils sont valus et reconnus. Il est donc urgent de les aiguiller dans leur nou-veau rle au sein dune organisation en pleine mutation. Et cest l que les choses se compliquent ! Pour les motiver et les rmunrer leur juste valeur, les banques doivent parvenir
Marie-Agns Pierre-Puysgur
Darius Beretta
Directeur associ en charge du secteur bancaire
Directeur des activits Stratgie et Politique de rmunration
Hay Group
Hay Group
En matire de rmunration, si le tout individuel a dj atteint ses limites, le tout collectif nest pas non plus un modle efficace.
v e i l l e t e c h n i q u e
140 Revue Banque no 791-792 janvier 2016
La nouvelle norme IFRS9 Instruments financiers, appli-cable au 1er janvier 2018 (sous rserve de son adoption par lUnion europenne) est une norme trs structurante, avec des enjeux stra-tgiques. Pour mmoire, cette norme compose de trois volets concerne :
la classification et valuation des actifs & passifs financiers (phase 1). Sous IFRS 9 phase 1, la classification des actifs finan-ciers est fonction de leur strat-gie dutilisation et de leurs carac-tristiques spcifiques ; la juste valeur par rsultat devenant le traitement comptable par dfaut ;
la dprciation lie au risque de crdit des instruments de dette (y compris les encours sains), et ce ds lorigination des transac-tions (phase 2) ;
les oprations de micro-cou-verture (hors macro-couverture). La norme a pour objectif dlargir les possibilits de couvertures comptables dfinies par IAS 39 pour reflter de manire plus fi-dle les pratiques de gestion des risques (phase 3).Conscientes des enjeux opra-tionnels ainsi que des impacts
Les auteurs dtaillent le projet de mise en uvre de la norme IFRS 9 instruments financiers dploy au sein du groupe Socit Gnrale.
COMPTABILITNouvelle norme IFRS 9 : quels travaux mens fin 2015 ? Quels enjeux avant 2018 ?Exemple de la Socit Gnrale
significatifs et transversaux de cette nouvelle norme, les banques, dont le groupe Socit Gnrale, ont organis ds 2014 leurs projets de mise en uvre. O en est le groupe Socit Gnrale fin 2015 ?
I. La structuration des projets de mise en uvre dIFRS 9
Le groupe Socit Gnrale a orga-nis ses projets de mise en uvre en fonction du dcoupage en phases de la norme, au regard des filires impactes (filire finance, filire risques). Le groupe a ainsi structur :
dune part, un projet relatif la phase 1 et phase 3 ;
et dautre part, un projet relatif la phase 2.Toutefois, si les projets de mise en uvre dIFRS 9 sont scinds en fonc-tion du dcoupage en trois phases de la norme, la gouvernance mise en place au niveau du groupe associe, quant elle, les filires finance et risques compte tenu des interactions et de la forte dpendance vis--vis des donnes risque .Outre la gouvernance commune et le pilotage rapproch des projets
IFRS 9 phases 1 et 2, il convient galement de souligner que la mise en uvre de ces projets sinscrit dans un environnement de forte volution rglementaire et dans un contexte dadhrences fortes avec dautres projets ; ce qui implique une coordination rapproche entre les projets, voire des chantiers de mutualisation.Au regard de la date dapplication de la norme compter du 1er jan-vier 2018, le groupe Socit Gnrale a dfini un calendrier de mise en uvre. Lanne 2015 a t consa-cre au cadrage des projets.Sur 2015, les travaux ont ainsi t mens en priorit sur le classement et lvaluation des actifs financiers et sur la dprciation lie au risque de crdit compte tenu des enjeux oprationnels ainsi que des impacts significatifs et transversaux de ces deux phases (rappelons que lap-plication de la phase 3 nest pas obligatoire, et quil est possible de conserver les dispositions actuelles dIAS 39 relatives la couverture).
II. Projet IFRS 9 phase 1 : les travaux mens en 2015 et les enjeux identifis
Plus concrtement, dans le cadre du projet IFRS 9 phase 1, lan-ne 2015 a t consacre aux travaux
Marie-Laure Troupel
Projet IFRS Groupe
Socit Gnrale
Membre
ADICEF
Vronique Mathaud
Direction de programmes IFRS 9, phase 2
Socit Gnrale
m a n a g e m e n t & s y s t m e s d i n f o r m a t i o nB i B l i o g r a P h i e
146 Revue Banque no 791-792 janvier 2016
CONOMIE POLITIQUE DES CAPITALISMESThorie de la rgulation et des crisesRobert Boyer384 p., 25 , La Dcouverten Pourquoi le rgime de crois-sance des trente glorieuses sest-il enray ? Comment expliquer que les innovations fi nancires aient dabord acclr la croissance avant de dboucher sur une crise majeure ? Leuro ne
creuse-t-il pas une fracture Nord-Sud ? La thorie de la rgulation rpond ces questions. Lors de sa cration, dans les annes 1970, elle a emprunt Marx lanalyse de la dynamique du capitalisme et aux post-keynsiens les outils de la macroconomie. Depuis, elle na cess dtendre son champ dapplication. Aujourdhui, elle est une conomie politique qui explique les rgimes de crois-sance stabilise et leurs crises, avec une attention particulire pour larticulation de lcono-mique et du politique.Cet ouvrage expose les notions centrales de la thorie de la rgu-lation en les situant par rapport aux thories orthodoxes, mais aussi aux diffrentes alterna-tives htrodoxes. Il synthtise
Ralis par Christine Hauvette [email protected]
plusieurs dcennies de travaux dun rseau international de chercheurs. Robert Boyer, conomiste,
anciennement directeur de recherche au CNRS et directeur dtudes lEHESS, sest impliqu ds lorigine dans les recherches sur la rgulation.
MONNAIE, BANQUES, FINANCEJzabel Couppey-SoubeyranAvec la collaborationde Guillaume Arnould342 p., 15,50 PUF, coll. Quadrige Manuels n Cet ouvrage prsente les prin-cipales notions de lconomie montaire et fi nancire contem-poraine : lessor des marchs de capitaux, les produits et acteurs de la fi nance, les taux dintrt, le processus de transformation du secteur bancaire, linstabilit fi nancire et la supervision, les formes et mesures de la mon-naie, la politique montaire et autres missions des banques cen-trales, etc. Tous ces thmes sont abords partir de trois types de contenus : un corps de texte accessible sans prrequis, des encadrs pour approfondir cer-taines notions et points-cls, des clairages pour comprendre les questions et dbats au cur des publications des conomistes. Jzabel Couppey-Soubeyran est
matre de confrences en sciences conomiques Paris 1 et conseillre scientifi que au Conseil danalyse conomique.
ARGENT ET POUVOIRLudovic Greiling274 p., 22 , Apopsixn Nous utilisons de la mon-naie quotidiennement, sans nous soucier de sa valeur ni de sa provenance. Comprendre son origine, comment fonc-tionne le systme bancaire et qui en tire profi t, cest dvoiler les batailles de pouvoir et clai-rer les enjeux passs et prsents. Largent est la base de tout. Il permet dacheter des biens et des entreprises, acqurir des terres, faire la guerre, rmun-rer une police, distribuer ou non des allocations Son contrle est source dune concentration fabuleuse de richesses. Lhistoire montaire et celle du pouvoir sont lies de manire indisso-ciable. La monnaie et la dette sont galement insparables. Les crises fi nancires senchanent : les dettes prive et publique gonfl ent, inluctablement. Ce livre dvoile lorigine de la mon-naie et les guerres souterraines pour son contrle. Ludovic Greiling est journaliste.
Ancien collaborateur du Revenu Franais, spcialis dans lconomie et les grandes entreprises, il travaille aujourdhui pour diffrents journaux franais et internationaux.
LE CAPITAL INVESTISSEMENTGuide juridique et fi scal (5e dition)
Franois-Denis Poitrinal, avec la collaboration de Guillaume Grundeler836 p., 75 , RB dition
n La 5e dition de louvrage de rfrence de Franois-Denis Poitrinal sur le capital-investisse-ment, ralise en collaboration avec Guillaume Grundeler, tait attendue.Prsent comme un guide juridique et fi scal , louvrage est en ralit une prsentation raisonne et approfondie des oprations de capital-investis-sement qui tudie de manire complte, claire et pertinente tout la fois la logique cono-mique et fi nancire de ces opra-tions essentielles pour lcono-mie, mais galement les acteurs de lindustrie du private equity, leur rglementation, les outils juridiques et fi scaux prsidant la ralisation des oprations de capital-investissement et les oprations elles-mmes, sans omettre les risques quelles peuvent faire natre.
Complet, jour des dernires volutions lgislatives (FIA) et jurisprudentielles (management package), en prise permanente avec la pratique, cet ouvrage est non seulement une source dinformations prcieuses, mais plus encore offre une cl daccs claire, prcise, intelligible et intelligente aux oprations de capital-investissement souvent prsentes comme dune exces-sive complexit.Un ouvrage donc qui se retrou-vera sans nul doute dans la bibliothque de tous ceux qui sintressent au capital-investis-sement, quils soient tudiants, universitaires ou praticiens.
Didier Poracchia, Professeur lcole de droit de la Sorbonne (Paris I)
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