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Division de l’Information Publique
Bureau du Porte-parole et des Relations avec les médias
Table of Contents Perception de la MONUSCO .................................................................................................................................................... 2
Radio Okapi - Méfiance politique : le RSF de Lunda Bululu écrit à Maman Sambo Sidikou .............................................. 2
Presse internationale / régionale .............................................................................................................................................. 3
RFI - RDC : deux semaines après, les militants des Fonus restent en prison ...................................................................... 3
RFI - Burundi : la CIRGL décide de délocaliser son siège de Bujumbura ........................................................................... 3
Afrikarabia - RDC : le nouveau visage des groupes armés .................................................................................................. 4
Zimbabwe Independent - Kabila Seeks Mugabe Help to Retain Power................................................................................ 6
The East African - Burundi: Rwanda Will 'Talk' to Burundi Over FDLR After Current Crisis ........................................... 7
Jeune Afrique - Nkurunziza 2020, Sassou 2031, Kagamé 2034… Jusqu’à quand votre président peut-il rester au pouvoir
? ............................................................................................................................................................................................ 8
Radio Okapi - Tanganyika : la vie reprend normalement dans le village Kyemge .............................................................. 9
Radio Okapi - Nord-Kivu : les députés provinciaux appelés à s’impliquer dans la sensibilisation des réfugiés rwandais 10
Radio Okapi - Azarias Ruberwa déplore le retard dans la convocation du dialogue politique ......................................... 10
Radio Okapi - Manifestations estudiantines à Kinshasa : Théophile Mbemba évoque une manipulation politicienne ..... 11
Monitoring des secteurs .......................................................................................................................................................... 12
Bunia ................................................................................................................................................................................... 12
Goma .................................................................................................................................................................................. 13
Presse locale ............................................................................................................................................................................ 14
Politique : ................................................................................................................................................................................ 14
7sur7.cd - Félix Tshisekedi veut responsabiliser l’Onu pour l’échec du dialogue ............................................................. 14
Le Potentiel - RDC : un dialogue mal parti ........................................................................................................................ 14
La Prospérité - Azarias Ruberwa craint la dévaluation du dialogue ................................................................................. 16
La Prospérité - Vite la feuille… .......................................................................................................................................... 17
La Prospérité - LAC : Clément Kanku interpelle le ministre Justin Kalumba .................................................................... 18
La Prospérité - Dialogue : la SOCIKIN interpelle le G7 et la Dynamique de l’opposition ............................................... 18
La Prospérité - Tshisekedi convoque Lisanga Bonganga à Bruxelles ................................................................................ 20
La Prospérité- PPRD :la “Génération Kabila” à l’avant-garde de la lutte ...................................................................... 20
Le Phare - Meeting de l’UDPS : Mavungu muet sur l’ultimatum d’Etienne Tshisekedi .................................................... 21
Sécurité : ................................................................................................................................................................................. 23
7sur7.cd - Goma : un souvenir douloureux trois ans après l’occupation du M 23 ............................................................ 23
Panorama de presse
23 novembre 2015
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Société et économie : .............................................................................................................................................................. 23
La Prospérité - RDC : grogne sociale ou embellie économique ? ...................................................................................... 23
Justice et droits de l’Homme : ................................................................................................................................................ 24
L’Avenir - La journée internationale des droits de l’enfant célébrée à Kinshasa .............................................................. 24
Le Phare - Franc succès pour le forum des enfants des 26 provinces de la RDC .............................................................. 26
Perception de la MONUSCO
Radio Okapi - Méfiance politique : le RSF de Lunda Bululu écrit à Maman Sambo Sidikou
22.11.2015
Le Rassemblement des forces sociales et fédéralistes (RSF) a adressé une lettre ouverte au nouveau
représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en République démocratique du Congo, Maman
Sambo Sidikou, dans laquelle il lui demande de s’impliquer, dans le cadre de l’accord cadre d’Addis
Abeba, pour assainir le climat politique afin d’aboutir à un dialogue réussi entre acteurs de la classe
politique congolaise. Dans cette correspondance déposée samedi 21 novembre au bureau de la
Monusco à Lubumbashi, le RSF déplore le climat de méfiance politique qui s’est installé entre la
majorité et l’opposition.
«Nous attirons l’attention du représentant du Secrétaire général de l’Onu qu’il y a des problèmes de
non-respect des textes en République démocratique du Congo», a déclaré le coordonnateur du RSF
dans l’ex-Katanga, Jean-Raymond Mayumba. Selon lui, Maman Sambo Sidikou est arrivé à un moment
propice, où «on parle du dialogue qui peut soit enfoncer la République démocratique du Congo soit
décanter la situation.»
Sur ce sujet, Jean-Raymond Mayumba a attiré l’attention du nouveau chef de la Monusco : «S’il ne
commence pas par chasser la méfiance entre la classe politique congolaise-opposition et la majorité -
il n’y aura pas de résultats, parce que nous allons donner l’image d’organiser des dialogues, des
concertations, entre les sourds et les muets.» D’après le parti du professeur Lundu Bululu, l’Accord
cadre d’Addis-Abeba indique que «la Monusco fait partie de la solution. Donc, c’est devoir » pour la
mission onusienne de contribuer au rétablissement de la confiance entre acteurs politiques.
Si la Monusco ne le fait pas, « même la définition de son mandat n’aura pas de sens. Monusco
signifie : une mission de l’Onu pour stabiliser la République démocratique du Congo. Ça veut dire le
regard politique avec la pays», a expliqué Jean-Raymond Mayumba. Le dialogue politique, annoncé
depuis de longs mois, n’a toujours pas été convoqué. Les acteurs en présence ne parviennent pas à
s’entendre sur son opportunité et les modalités de sa convocation.
Le forum préconisé par Joseph Kabila est soutenu par la majorité et certaines forces socio-politiques.
Mais, le principal parti de l’opposition, UDPS d’Etienne Tshisekedi, préfère plutôt participer à un
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forum convoqué par un facilitateur international désigné par le Secrétaire général des Nations Unies.
Pour la Dynamique de l’opposition, plate-forme qui regroupe plusieurs politiques dont l’UNC, le MLC,
l’Ecidé et l’Envol, ce dialogue prôné par le pouvoir ne pourra que favoriser le glissement du mandat
présidentiel qui aboutirait à un report des élections prévues en 2016.
Presse internationale / régionale
RFI - RDC : deux semaines après, les militants des Fonus restent en prison
22.11.2015
En RDC, cela fait deux semaines que trois membres des Forces novatrices pour l'union et la solidarité
(Fonus) de Joseph Olengankhoyi ont été arrêtés par les services de sécurité. Madame Kapinga Mingalu,
très âgée et handicapée ainsi que les ingénieurs Paulin Lodi et Thierry Olenga n'ont toujours pas été
présentés devant un juge. Selon leur avocat, Mathieu Kasongo, c'est en violation de la loi que l'Agence
nationale de renseignements (ANR) continue à les maintenir dans ses cachots sans donner les raisons
de cette détention.
RFI - Burundi : la CIRGL décide de délocaliser son siège de Bujumbura
21/11/2015
La Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, une organisation régionale chargée de
veiller à la sécurité et la stabilité, vient de décider de délocaliser son siège de Bujumbura en raison de la
grave crise qui secoue le pays depuis que le chef de l’Etat a décidé de briguer un troisième mandat,
anticonstitutionnel selon son opposition. Pour un gouvernement burundais de plus en plus isolé sur la
scène internationale, la nouvelle a causé un véritable électrochoc, venant surtout d’une organisation qui
félicitait il n’y a pas si longtemps Pierre Nkurunziza pour sa réélection.
Cette fois, le secrétaire exécutif de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs
(CIRGL) ne prend pas de gants : « Mon personnel et moi-même, écrit le Congolais Ntumba Luaba, ne
nous sentons plus en sécurité à Bujumbura », siège de l’organisation. Et de décrire une ville « où l’on
découvre chaque semaine si ce n’est chaque jour, des cadavres dans la rue ».
D’où sa décision de délocaliser provisoirement le siège de l’organisation vers la Zambie, « dès
maintenant », comme il l’annonce dans sa lettre aux ministres des Affaires étrangères des douze pays
membres il y a trois jours. Et si l’on s’en tient à cette correspondance, le secrétaire exécutif de la
Conférence internationale pour la région des Grands Lacs ne demande pas d’autorisation pour procéder
à ce transfert de siège. Il dit se conformer à une décision prise en mai et qui avait été différée sur
demande insistante de l’Etat burundais.
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Le siège de l'organisation ne sera « en aucun cas délocalisé »
De son côté, Bujumbura qui se sent profondément trahie, a réagi au quart de tour. Le gouvernement
s’en est pris dès vendredi très violement à Ntumba Luaba qui « a été rarement à son poste d’attache
durant son mandat », selon un communiqué de presse du ministère des Relations extérieures, rendu
public vendredi. Et le gouvernement burundais d’engager le bras-de-fer : le siège de l’organisation
sous-régionale ne sera « en aucun cas délocalisé sous quelque prétexte que ce soit de Ntumba Luaba ».
Un secrétaire exécutif qui a prévenu : « Si rien n’est fait » dit-il, la crise au Burundi risque de devenir
« irrémédiable ».
Afrikarabia - RDC : le nouveau visage des groupes armés
22 nov 2015
Deux chercheurs viennent de dresser un état des lieux des groupes armés à l’Est du Congo. Ils notent à
la fois une prolifération inquiétante, mais aussi une fragmentation de ces milices, ainsi qu’un recul de
l’ingérence des puissances régionales dans les deux Kivu.
Deux ans après la défaite de la rébellion du M23, fin novembre 2013, on recense encore plus de 70
groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Une prolifération constatée
par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), un projet de recherche piloté par Jason Stearns et Christoph
Vogel. Les deux chercheurs viennent d’établir une nouvelle cartographie des groupes armés au Kivu
pleine d’enseignement. La fin du M23 avait fait croire qu’une période de stabilité allait enfin s’ouvrir
dans les Kivu, après 20 années de guerre de sans fin depuis la fin du génocide rwandais de 1994. En
octobre 2015, les chercheurs notent toutefois que 69 groupes armés sont encore actifs dans l’Est du
Congo, dans un contexte humanitaire fortement dégradé : 1,6 million de personnes sont toujours
déplacées dans la zone.
De petits groupes, moins soutenus par les puissances régionales
Première constatation du Groupe d’étude sur le Congo : ces groupes armés, qui étaient seulement une
vingtaine en 2008, se sont morcelés. La plupart de ces milices sont de petites tailles : « pas plus de 200
éléments, généralement recrutés sur une base ethnique ». Les chercheurs notent ensuite que l’ingérence
des puissances régionales dans l’Est du Congo « est à son plus bas niveau ». « Pour la première fois
depuis 1996, le gouvernement rwandais ne dispose pas d’un allié sérieux dans la zone. Quand bien
même le Rwanda voudrait à nouveau intervenir, cela ne lui serait guère facile »., analyse le rapport du
GEC. Paradoxe : les groupes armés les plus puissants dans la région sont essentiellement étrangers. Sur
le sol congolais, on trouve en effet les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les
Forces alliées démocratiques ougandaises (ADF) et les Forces nationales de libération du Burundi
(FNL).
FDLR, ADF, FNL..
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Le groupe armé le plus puissant reste les FDLR avec un effectif compris entre 1.000 et 2.500 hommes.
Une rébellion importante, mais « incapable de lancer des raids majeurs au Rwanda depuis 2001 »
selon le GEC. Un autre groupe, beaucoup plus confidentiel, moins de 300 hommes, apparaît comme
beaucoup dangereux sur le terrain : les ADF ougandais. Si ces rebelles, présents depuis plus de 20 ans
en RDC, « ont largement abandonné leurs ambition de renverser le gouvernement ougandais », ils
seraient à l’origine de nombreux massacres dans la région de Beni avec un triste bilan : au moins 400
morts depuis fin 2014. Dernier groupe armé organisé à sévir, cette fois au Sud-Kivu : les FNL
Nzabampema burundais (environ 150 hommes). La milice serait impliquée « dans le vol de bétail et les
raids transfrontaliers à partir de leur base dans la plaine de la Ruzizi ».
Fragmentation des partis politiques et de l’armée
Les causes de cette prolifération des groupes armés sont multiples selon Jason Stearns et Christoph
Vogel. Les chercheurs pointent d’abord l’échec des différents programmes de démobilisation du
gouvernement congolais qui n’arrive pas à offrir de réels moyens de subsistance aux miliciens. Echec
qui conduit le plus souvent à la scission des groupes en plusieurs factions. Deuxième cause : le
fractionnement de la scène politique congolaise en de multiples micros partis, suite aux différents
accords de paix et aux multiples recompositions de la majorité et de l’opposition. Des partis politiques
qui utilisent souvent les groupes armés « un moyen d’intimider leurs rivaux et renforcer leur réputation
d’hommes forts ». L’armée régulière s’est elle aussi morcelée au gré des nombreuses intégrations de
groupes rebelles dans ses rangs.
Le développement économique des Kivu oublié
Depuis la réélection contestée de Joseph Kabila en novembre 2011, le gouvernement a modifié sa
stratégie vis-à-vis des milices analyse le GEC. Kinshasa a « cessé de négocier en masse avec des
groupes armés, posant comme principe que les groupes armés ne soient plus récompensés par des
positions et des paiements en espèces ». A quelques exceptions près, l’armée régulière a donc fermé la
porte à l’intégration des rébellions. Cependant, l’unique solution militaire n’est pas suffisante pour les
deux chercheurs. Le volet du développement économique des Kivu a été largement oublié par les
autorités congolaises. Et les sanctions contre les militaires impliqués dans le soutien des groupes armés
restent encore trop timides.
Des groupes moins dangereux pour Kinshasa
En regardant la cartographie des groupes armés de l’est du Congo proposée par le GEC, nous arrivons
visiblement à la fin d’un cycle pour les milices des Kivu. Moins puissantes mais plus nombreux, les
groupes armés apparaissent surtout moins dangereux pour Kinshasa que pour les populations locales
qui subissent toujours leurs exactions. Les groupes armés se sont transformés en petites entreprises du
crime et du vol… seul moyen de survie dans une zone dévastée par 20 de conflits à répétition. Les
troubles se sont aujourd’hui déplacés à Kinshasa où l’insécurité augmente à mesure que le pouvoir en
place cherche à imposer coûte que coûte le maintien au pouvoir de Joseph Kabila, ce qu’interdit la
Constitution congolaise. Une insécurité politique, avec de violentes manifestations d’opposants, qui
pourraient devenir dangereuse pour le camp présidentiel… bien loin des groupes armés de l’est
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Zimbabwe Independent - Kabila Seeks Mugabe Help to Retain Power
20.11.2015
Harare - TOP government officials say Democratic Republic of Congo (DRC) President Joseph Kabila
wants Zimbabwe to assist him circumvent the constitutional requirement that he steps down after
serving two terms as president, amid growing unrest caused by his bid to stay in power. Kabila, who
visited Zimbabwe last week, took over power in 2001 when his father, Laurent Kabila, was
assassinated and went on to win disputed elections in 2006 and 2011. However, the DRC constitution
(Article 220) clearly stipulates that the president cannot seek a third term after his second presidential
mandate.
"The republican form of the State, the principle of universal suffrage, the representative form of
government, the number and length of the terms of office of the President of the Republic, the
independence of the Judicial Power, the pluralism of political parties and trade unions may not form the
object of a constitutional amendment," reads article 220 of the DRC constitution.
Despite this, Kabila has attempted to extend his stay in power. One such attempt was in January 2015
when he suggested that the presidential and parliamentary elections should be held after compilation of
a new electoral roll. His proposal provoked violent demonstrations that led to over 40 deaths after
protesters violently clashed with the police.
Last week Kabila and President Robert Mugabe met at at State House where they held closed door
meetings. Sources said Kabila, whose neighbours in Burundi and Rwanda recently embraced third
terms as many other African leaders, is seeking Zimbabwe's assistance in prolonging his stay in power
by manipulating the constitution as tensions continue to flare in his central African country.
"Kabila is under pressure as his term of office comes to an end next December, with tensions and
violence escalating every day," said a top government official. "He told Mugabe how he is trying to
implement major electoral reforms which include the delimitation of the country's 11 provinces. That
process has already resulted in the creation of 26 provinces. Kabila also wants a new voter's roll, a
move which opposition political parties claiming is meant to buy time in order to delay the December
elections."
Besides the request for assistance in implementing the electoral reforms, the source said Kabila also
enjoys the services of Zimbabwean's Central Intelligence Office which helps provide him with security.
"Currently Kabila's office is manned by Zimbabwe's intelligence personnel. They were there soon after
the death of Kabila's father. Some came back, but since 2009 Zimbabwe redeployed the security details
to provide protection and intelligence to Kabila."
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Addressing journalists after meeting Kabila, Mugabe said: "My brother here paid us a visit ... He gave
an account of how they are organising themselves geologically and politically in order to unite people
and they feel they are getting there. They are also preparing for local elections, which will lead to
national ones." University of Zimbabwe political science lecturer Eldred Masunungure said the secrecy
surrounding the talks between Kabila and Mugabe is worrisome.
"We were told that he has come as the deputy African Union chairperson but the secretive nature of the
talks raises eyebrows," Masunungure said. "If it was AU business then there was no need to hold closed
door meetings. Mugabe can be a godfather to all who want to manipulate systems in order to hold on to
power because of his experience," he said.
"Kabila is facing resistance in his home country so we hope his coming is not to solicit ideas on how to
manoeuvre his way into a fourth term." This is, however, not the first time that DRC has sought help
from Zimbabwe. In 1998, Zimbabwe sent thousands of troops to the DRC to help defend Kabila's
father, as his regime was about to fall to rebels supported by Rwanda and Uganda.
The East African - Burundi: Rwanda Will 'Talk' to Burundi Over FDLR After Current Crisis
21.11.2015
Rwanda will seek clarity from Bujumbura over the alleged crossing of the Democratic Republic of
Congo-based rebels into Burundi.
Rwanda's Minister for Foreign Affairs and Co-operation, Louise Mushikiwabo, disclosed this in a
telephone interview on Thursday. She was reacting to an official statement from the Burundi
government that said "there has never been FDLR on Burundi territory and never will they be."
This was in reference to the DRC-based Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR)
militants. FDLR, which has been active since 2000, is composed of fugitive Rwandan Hutu rebels that
participated in the 1994 Genocide against the Tutsi.
Burundi stated that it does not need to ally with the rebels since the country has "sufficient capabilities
to defend itself against any aggressor." It added that Rwanda does not have proof of FDLR's presence
in Burundi.
"Burundi is currently in crisis and we cannot afford to go into counter-accusations, back and forth,"
said Ms Mushikiwabo. "As I have said before, we want to deal with them when they are back on track.
"We raised this issue even before the crisis in Burundi began. When they have fixed their serious
issues, we will approach them and talk about this (FDLR) issue. "We don't want to pile it onto their
load. We will have time to discuss the issues."
In a recent interview with Die Tageszeitung, a German newspaper, Ms Mushikiwabo said that when the
crisis in Burundi began, members of the FDLR crossed from South Kivu to Burundi. She hinted that
they could be getting protection from the Burundi government.
Burundi however reiterated that Rwanda has no evidence for its claims and that a report by
International Conference of the Great Lakes Region (ICGLR) experts presented on June 6 to member
states concluded that there were no FDLR in Burundi.
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The Burundi government raised a counter-accusation, saying Kigali provided false documents to
Rwandans to travel to Burundi and fight alongside forces opposed to President Pierre Nkurunziza's
regime.
"Some of those Rwandans who were arrested or killed in combat had on them false Burundi ID cards,"
Burundi said in a statement. "This evidence of the Rwandan aggression to Burundi has been provided
to the AU and to the UNSC (United Nations Security Council).
"All the rhetoric on Burundi by Rwandan authorities is meant to seek the support of Western powers to
destabilise Burundi on their behalf and, therefore, fool the international community about the real
problems of Rwanda." Ms Mushikiwabo said the rebel group is "not a military threat to Rwanda" but a
threat nevertheless for "maintaining and spreading the genocide ideology, especially in the region."
Jeune Afrique - Nkurunziza 2020, Sassou 2031, Kagamé 2034… Jusqu’à quand votre président peut-il rester au pouvoir ?
21/11/2015
Burkina Faso, Burundi, Congo-Brazzaville, Rwanda, bientôt la RDC... Dans plusieurs pays du
continent, des chefs d'État africains tentent de s'assurer une plus grande longévité au pouvoir en
modifiant la Constitution de leur pays. Jusqu'à quelle année peuvent-ils désormais (théoriquement) se
maintenir ? Réponse. On le sait : c’est dans le sang que Pierre Nkurunziza a arraché le droit de briguer
un troisième mandat. Au pouvoir depuis 2005, puis réélu en 2010, le président burundais a pu se
représenter lors de la présidentielle du 21 juillet, en réprimant violemment une campagne de
contestation populaire dans le pays et la non-reconnaissance de sa candidature par la communauté
internationale. Pour lui et son entourage, le premier mandat qu’il a effectué (acquis à l’issue d’une
élection au suffrage indirect) n’était pas concerné par les dispositions constitutionnelles interdisant plus
de deux quinquennats. Nkurunziza, c’est donc (re)parti jusqu’à 2020 ! Théoriquement, en tout cas.
Ailleurs sur le continent, se maintenir au pouvoir passe, le plus souvent, par une réforme de la
Constitution. Une démarche parfois périlleuse. Elle a notamment conduit Blaise Compaoré à sa chute,
fin octobre 2014.
Remettre les compteurs à zero
Une année plutôt pourtant, le doyen zimbabwéen Robert Mugabe (unique président que le pays a connu
depuis son indépendance en 1980) avait pu faire adopter une nouvelle Constitution remettant tous les
compteurs à zéro. Réélu pour la cinquième fois consécutive en juillet 2013, le leader de la Zanu-PF
pourra de nouveau se représenter, pour un dernier quinquennat, en 2018. Espérant sans doute
l’emporter pour rester au pouvoir jusqu’à 2023. Il aurait alors… 99 ans !
Au Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso n’a pas hésité début novembre à promulguer
la nouvelle Constitution issue d’un référendum controversé. D’autant que le texte lui ouvre la voie pour
un troisième, voire un quatrième mandat de suite. Alors que les anciennes dispositions de la Loi
fondamentale l’empêchaient de se représenter grâce à deux verrous : l’un restreignant l’âge des
candidats à 70 ans (DSN en a déjà 72) ; l’autre limitant le nombre de mandats à deux consécutifs
(revenu au pouvoir en 1997 grâce à un coup de force, il a été élu en 2002, puis réélu en 2009).
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Aux termes de la nouvelle Constitution congolaise, le mandat présidentiel passe également de sept à
cinq ans, renouvelable deux fois. Autrement dit, s’il est réélu en 2016, en 2021 et en 2026, « Sassou »
ne quittera le pouvoir qu’en 2031. Soit trois ans avant la fin d’un deuxième et dernier quinquennat
possible du président rwandais, Paul Kagamé. Car à Kigali aussi, une réforme constitutionnelle,
adoptée le 17 novembre par le Parlement, autorise « le président en exercice » à briguer un nouveau
septennat en 2017, et à être réélu ensuite pour deux quinquennats.
Des présidences à vie
Des acrobaties constitutionnelles que nombre de pays sur le continent ont choisi d’accomplir, en
élaguant la limitation des mandats présidentiels dans leurs lois fondamentales. C’est le cas notamment
de l’Algérie, de l’Angola, du Cameroun, de Djibouti, de la Gambie (mais le candidat président ne doit
pas être âgé de plus de 65 ans), de la Guinée équatoriale, de l’Ouganda, du Tchad, du Togo. Des
présidents de ces États espèrent ainsi conserver ad vitam æternam le pouvoir. Une voie que pourraient
emprunter, les prochains mois ou années, bien d’autres États dont les chefs ne semblent pas prêts à
accepter une quelconque alternance politique. En attendant, voici une vue d’ensemble de la fin
théorique des mandats de nos chefs d’État.
Radio Okapi - Tanganyika : la vie reprend normalement dans le village Kyemge
21.11.2015
La vie a repris son cours normal dans le village Kyemge, à 15 km du centre du territoire de Mitwaba.
Radio Okapi a constaté dimanche dernier que les familles ont regagné leurs habitations, les églises et
écoles ont aussi repris leurs activités dans ce village qui a été pendant deux ans le théâtre des exactions
de la part des miliciens Maï-Maï. À l’entrée du village, on peut apercevoir une centaine de maisons, de
toilettes et une partie de l’école primaire reconstruites grâce à un projet du Haut-commissariat des
Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l’ONG AIRD, financé par Pool Found.
Si les enfants peuvent désormais retrouver le chemin de l’école, les chrétiens de l’église « EPVO » sont
aussi présents pour le culte dominical. À quelques mètres de là, des enfants jouent et répètent quelques
récitations. Preuve que la vie a bel et bien repris à dans le village Kyenge. Depuis le début de cette
année, le calme est revenu dans ce village où il y a eu plusieurs attaques des Maï-Maï, atteste le chef
Mushimi Luhenga.
Il y a quelques mois, le HCR et AIRD y ont mené le projet de reconstruction d’abris.140 maisons de 3
pièces chacune et couvertes des tôles ainsi que des toilettes y ont été construites. Ce qui rassure le chef
qui en est lui-même bénéficiaire. « Je suis content qu’on nous ait reconstruit des maisons. Je crois que
la guerre est finie. Et je pense que ceux qui ont mené ce projet, ils sont surement convaincus que le
calme est revenu », s’est réjoui Mushimi Luhenga.
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
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Le village Kyenge est aussi doté de trois puits d’eau qui permettent aux habitants d’avoir accès à l’eau
potable. Le Programme alimentaire mondial (PAM), à travers les ONG Vijana wa Panda, Tujengeni,
Vipatu a distribué de la ration alimentaire aux habitants de ce village. Un des villageois saluent cette
action mais sollicite plus de matériel aratoire pour reprendre les activités de l’agriculture.
Radio Okapi - Nord-Kivu : les députés provinciaux appelés à s’impliquer dans la sensibilisation des réfugiés rwandais
21.11.2015
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les
réfugiés (CNR) ont appelé vendredi 20 novembre à Goma les députés provinciaux du Nord-Kivu à
s’impliquer dans la sensibilisation pour l’enregistrement biométrique des réfugiés rwandais présents
dans cette province de l’est de la RDC. Au cours d’une session d’échanges avec ces élus, les deux
organisations ont indiqué que plusieurs défis bloquaient encore la poursuite de cette opération.
Le recensement des réfugiés rwandais, lancé en juillet dernier au Nord-Kivu, a été suspendu un mois
plus tard sur ordre du conseil provincial de sécurité à cause des opérations de traque des rebelles
rwandais des FLDR. Ces derniers, non éligibles à l’opération, auraient pris en otage les civils hutus
rwandais, candidats au recensement. En conséquence, seuls dix-huit mille réfugiés ont pu être récences
sur plus de deux cents mille estimés encore présents au Nord-Kivu. Le HCR voudrait donc passer par
les députés pour lever la suspension de ce recensement.
Olivier Fafa, chef de bureau du HCR Région Est, a expliqué : «C’est vrai qu’il y a eu une suspension
recommandée par le conseil provincial de sécurité. Maintenant, il faut qu’on reprenne. Maintenant, il
faut améliorer la stratégie de sensibilisation, donc impliquer les élus provinciaux». Sans faire de
promesses, le président de l’assemblée provinciale, Jules Hakizumwami, s’est engagé à discuter de la
question avec le gouverneur Julien Paluku : «Nous avons dit que nous devons en parler avec le
gouverneur d’abord et ensuite au sein du conseil provincial de sécurité, afin que cette opération soit
suspendue momentanément, le temps pour nous de sensibiliser ces réfugiés».
Cette rencontre entre dans le cadre du suivi des recommandations faites aux pays d’accueil des réfugiés
rwandais dans la sous-région des Grands Lacs, le 2 octobre dernier, par le HCR à Genève. Il avait été
décidé à ce moment-là, que d’ici le 30 janvier 2016 soit clôturée l’opération de recensement des
réfugiés rwandais et que leur rapatriement soit clôturé avant le 31 décembre 2017.
Radio Okapi - Azarias Ruberwa déplore le retard dans la convocation du dialogue politique
21.11.2015
Le président du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), Azarias Ruberwa, déplore le
retard pris pour convoquer le dialogue politique initié par le chef de l’Etat. Ces assises permettront de
discuter de plusieurs problèmes comme le budget des élections, le fichier électoral et l’enrôlement de
nouveaux majeurs, a-t-il estimé samedi 21 novembre dans une interview à Radio Okapi. «Nous n’avons
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
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toujours pas de dialogue, cinq mois après. Nous avons jugé nécessaire de tirer une sorte de sonnette
d’alarme pour dire qu’il est fondé de tenir un dialogue politique, en ce moment où les élections prévues
pour 2015» ne se sont pas tenues, a affirmé Ruberwa.
Il a appelé le Président de la République à mettre en œuvre ce dialogue, qui peut, selon lui, aider à
«régler anticipativement une crise politique qui se met en place.» Azarias Ruberwa propose de discuter
avec les opposants congolais anti-dialogues sur «la nécessité de se parler». «Je suis très conscient, avec
mon parti, des divergences de taille qu’il y a. En même temps, il nous est très clairement acquis que
rien ne peut remplacer ce dialogue », a poursuivi le président du RCD.
Ce forum annoncé depuis de longs mois n’a toujours pas été convoqué. Pourtant, à l’issue d’une
réunion des chefs de principales institutions de la RDC autour du président Kabila, le vice-Premier
ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, avait annoncé lundi 2 novembre que ce dialogue
politique «pourrait être convoqué incessamment.» Certains députés avaient même avancé la date du 15
novembre pour l’ouverture de ces assises à Kinshasa ou dans la ville de Moanda dans le Kongo Central.
Les sujets prévus à l’ordre du jour de ce dialogue politique, selon eux, seraient notamment le calendrier
électoral, l’enrôlement de nouveaux majeurs, la sécurisation du processus électoral, le budget des
élections. A cette liste devraient s’ajouter la restructuration de la commission électorale et
probablement la constitution d’une nouvelle équipe gouvernementale. La communauté internationale,
elle, a souhaité un «dialogue inclusif», organisé dans le respect de la constitution.
Mais, le principal parti de l’opposition, UDPS d’Etienne Tshisekedi, a rejeté tout dialogue qui serait
convoqué par Joseph Kabila, préférant plutôt participer à un forum convoqué par un facilitateur
international désigné par le Secrétaire général des Nations unies. Une autre partie de l’opposition a
également rejeté ce dialogue. Réunie en convention mercredi 4 novembre à Kinshasa, la Dynamique de
l’opposition, une plate-forme qui regroupe plusieurs politiques dont l’UNC, le MLC, l’Ecidé et l’Envol,
a fait savoir que ce dialogue ne pourra que favoriser le glissement du mandat présidentiel qui aboutirait
à un report des élections prévues en 2016.
Radio Okapi - Manifestations estudiantines à Kinshasa : Théophile Mbemba évoque une manipulation politicienne
21.11.2015
Les récentes manifestations des étudiants de l’Institut national des bâtiments et travaux publics
(INBTP) et de l’Institut supérieur d’architecture et d’urbanisme (ISAU) résultent de la manipulation
politicienne, a expliqué vendredi 20 novembre le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire
(ESU), Théophile Mbemba. Il répondait à une interpellation des députés nationaux sur ces heurts qui
avaient paralysé les activités dans ces deux institutions universitaires où les étudiants protestaient
contre la majoration des frais d’études.
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Théophile Mbemba a donc rassuré les élus nationaux qu’il n’y aura pas majoration des frais d’études
cette année. Cette majoration est la raison avancée par les étudiants de l’INBTP, suivis de leurs
collègues de l'ISAU, pour descendre dans la rue.
Le ministre Mbemba a déploré ces manifestations violentes des étudiants qui, selon lui, étaient
consécutives à une manipulation politicienne : «Lorsqu’on observe le mode opératoire de ces deux
manifestations, il apparaît clairement que c’est parti des rumeurs infondées. A l’ISAU, il y a eu des
corps étrangers. Donc, quand on y réfléchit rationnellement, on se dit qu’il n’est pas exclu qu’il ait eu
une tentative de manipulation. »
Ce point de vue est rejeté par certains députés de l’opposition qui ont appelé le Gouvernement à
prendre ses responsabilités, comme Eve Bazaiba (MLC) : «Ici, il ne s’agit pas d’une manipulation
politicienne. Les étudiants sont en train de traverser des conditions difficiles : il n’y a pas de bourses,
pas de possibilité de petits travaux pour les étudiants… Mais ils doivent faire face aux frais
académiques, à la restauration, au transport, aux syllabus, etc.». Enfin, le ministre Mbemba à appeler
à la conjonction d’efforts de tous en vue de redresser ce secteur qui connaît beaucoup de problèmes.
La tension persiste
Sur place à l’Institut national de bâtiments et travaux publics rien ne va. Pendant que le ministre
intervenait au Parlement vendredi, professeurs, personnels administratif et technique ainsi que les
ouvriers de l’INBTP disaient être empêchés d’accéder au site de cette institution académique par les
étudiants. Dans une déclaration faite à la presse, la délégation syndicale de l’INBTP demande aux
autorités compétentes de déloger ces étudiants du site et que les activités reprennent normalement.
«Nous sommes empêchés, par ce groupe d’étudiants instrumentalisés, à accéder à nos bureaux,
paralysant ainsi les activités académiques et para-académiques», a déclaré Bokoko Eley, délégué
syndical de l’INBTP.
Monitoring des secteurs
Bunia Radio Canal Révélation
L’arrivée à Bunia du nouveau commissaire spécial et ses adjoints est prévue cette semaine,
selon le chef de division unique. L’équipe se journe encore à Kisangani poursuivant avec la
remise et reprise et pour voir clair sur la situation de l’Ituri.
le calme est revenu hier au quartier Kindia suite à l’incident entre deux communautés qui a
causé la mort d’un jeune garçon de la communauté Ngiti. Cet incident a connu un climat de
tension entre ces deux communautés Bira et Ngiti. la police est intervenue pour remettre le
calme.
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Les panneaux publicitaires érigés le long du boulevard de libération doivent être enlevés. La cité
veut commencer les travaux d’embellissement du boulevard. Par ailleurs, les propriétaires de
ces panneaux n’ont jamais payé les taxes dues à la cité.
Des acteurs culturels venus de Kinshasa, Kisangani, Bujumbura et ailleurs séjournent à Bunia
depuis samedi. Objectif de leur mission : une formation de renforcement des capacités des
acteurs culturels de Bunia. Ladite formation débute ce lundi et samedi toute l’équipe se produira
à l’Isp/ Bunia.
Deux véhicules des casques bleus de la monusco ont essuyé des jets de pierres samedi à Kagaba
dans le Walendu bindi. Les pare-brises des véhicules ont été endommagés et un policier qui
tentait de maîtriser la personne qui lançait les pierres a été blessé.
Goma
Radio Kivu 1
1. Le marché Virunga exige maintenant une sécurisation particulière après l’attaque de vendredi
dernier. Les femmes qui vendent des bijoux en or et d’autres marchandises de luxe sont en
danger permanent. Les assaillants de vendredi sont venus bien informés sur la quantité et la
qualité de bijoux venus de Dubaï dont la valeur était de 50 mille dollars américains.
2. Tabo Taberi Cheka, chef du mouvement rebelle NDC opérant dans le Walikale, affirme avoir
kidnappé des personnes dans sa brousse de la région de Walikale. Il affirme que ce sont les
chefs coutumiers qui lui ont livré ces hommes qu’on accuse d’avoir kidnappé eux aussi un
humanitaire il y a deux semaines et ont obtenu une rançon de près de 30 mille dollars
américains. Cette affaire aurait divisé les chefs coutumiers qui sont proches des différentes
factions du NDC, selon Cheka qui dit être prêt à remettre ces hommes à la justice.
Radio télévision Mishapi Voice TV
1. Etienne Tshisekedi wa Mulumba regagne bientôt la RDC en perspective du la tenue du dialogue
politique. Révélation faite par le secrétaire fédéral de l’UDPS au Nord-Kivu, Rubens Mikindo,
qui réaffirme la position de son parti qui doit participer à ce dialogue conformément à l’Accord-
cadre d’Addis-Abeba.
2. Le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL),
Alphonse Tumba Lwamba, est décidé à poursuivre son travail de maintien de la paix hors du
Burundi depuis ce samedi. Il déplore l’attitude du ministre des Relations extérieures du
Burundi qui e prive de la liberté d’expression en lui demandant d’avoir des réserves et de la
retenue dans ses propos.
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Presse locale
Politique :
7sur7.cd - Félix Tshisekedi veut responsabiliser l’Onu pour l’échec du dialogue
21.11.2015
Le secrétaire national de l’Udps chargé des relations extérieures, Félix Tshisekedi a prévenu l’opinion
que si le dialogue échoue, ca sera la faute de l’Onu qui a refusé de le convoquer avant le 30 novembre.
Dépasser cette date, l’Udps ne se sentira plus concernée par le dialogue, a-t-il rappelé. Il ajoute qu’il ne
sera pas question pour son parti d’aller à un dialogue convoqué par un pouvoir qui dirige le pays par
défi après le hold-up électoral de 2011. La ligne rouge à ne pas franchir donc, c’est le 30 novembre
2015. Date à laquelle, Tshilombo Tshisekedi considère comme le début du glissement. “S’il y a
glissement, ca ne sera pas de la responsabilité de l’Udps”, dit-il lors d’un entretien téléphonique à une
radio locale. L’ultimatum de l’Udps passe aux yeux du pouvoir comme un petard mouillé qui n’aura
aucun effet. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a insisté, lors de sa dernière conférence
de presse, qu’ils n’ont rien à voir avec ces ultimatums infondés de l’Udps. D’ailleurs, la plupart des
cardinaux de la MP minimisent ces menaces de l’Udps qu’ils considèrent comme de l’immaturité
politique de certains cadres de ce parti, soit du pur enfantillage ou tout simplement le poids de la
vieillesse de son leader qui lui a fait perdre tout bon sens.
Le Potentiel - RDC : un dialogue mal parti
21.11.2015
Comme si l’histoire devait se répéter, la Majorité présidentielle, qui s’est totalement investie dans la
tenue du dialogue politique, est en train de commettre les mêmes erreurs qui ont conduit à l’échec des
concertations nationales en 2013. Au bout d’un mois d’échanges, les concertations nationales se sont
clôturées par l’adoption d’une centaine de résolutions et recommandations. Une seule sera mise en
œuvre, à savoir la mise en place en décembre 2014, d’un gouvernement, dit de cohésion nationale.
Aujourd’hui, tous reconnaissent que les concertations ont raté leur cible. Dans les rangs de la Majorité,
on estime que le dialogue promis par le chef de l’Etat devra corriger les erreurs accumulées lors des
concertations nationales. Mais, à l’allure où vont les choses, les mêmes causes risquent de produire les
mêmes effets. Pour plusieurs raisons d’ailleurs.
Le dialogue politique, sur lequel la Majorité présidentielle (MP) a concentré toute son énergie, est mal
parti. A l’instar des concertations nationales de 2013 qui ont raté leur objectif, le dialogue pourrait
connaître le même sort. Et pour cause ? La maladresse dont fait preuve la MP en dédoublant les partis
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politiques du G7. Sans le savoir, elle est en train de scier l’arbre sur lequel elle est juchée. Autrement
dit, les doublures des partis politiques vont compromettre le dialogue.
«Qui trop embrasse, mal étreint », rappelle un vieil adage. Un autre souligne que : « Qui veut aller loin
ménage sa monture ». Comme si l’histoire devait se répéter, la Majorité présidentielle, qui s’est
totalement investie dans la tenue du dialogue politique, est en train de commettre les mêmes erreurs qui
ont conduit à l’échec des concertations nationales en 2013.
L’opinion se souviendra qu’en 2013, le président de la République, initiateur des concertations
nationales, avait promis de faire de ce forum, un lieu de convergence de vues entre différentes forces
politiques et sociales de la RDC, en vue de déboucher sur un nouveau départ dans la gestion de l’Etat.
L’objectif assigné à ces assises, forum d’échanges entre fils et filles de notre pays, dans un esprit
républicain et de tolérance mutuelle, était, faisait-il remarquer, de «dégager les voies et moyens
susceptibles de rétablir et de consolider la cohésion interne, afin d’assurer la victoire sur toutes les
forces d’agression ; de renforcer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national; de mettre fin
au cycle infernal de violences, principalement dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri ; de conjurer
toute velléité de s’associer aux tentatives exogènes de déstabilisation du pays et de planifier, ensemble,
le développement socioéconomique de ce dernier, dans la paix et la concorde ».
Au bout d’un mois d’échanges, les concertations nationales se sont clôturées par l’adoption d’une
centaine de résolutions et recommandations. Une seule sera mise en œuvre, à savoir la mise en place en
décembre 2014, d’un gouvernement, dit de cohésion nationale.
Aujourd’hui, tous reconnaissent que les concertations ont raté leur cible. Dans les rangs de la Majorité,
on estime que le dialogue promis par le chef de l’Etat devra corriger les erreurs accumulées lors des
concertations nationales. Mais, à l’allure où vont les choses, les mêmes causes risquent de produire les
mêmes effets. Pour plusieurs raisons d’ailleurs.
Dans les années 1990, la Conférence nationale souveraine a subi le même sort. Ce n’est qu’après avoir
accumulé un grand nombre d’erreurs que le pouvoir mobutiste a fini par accepter le principe
d’inclusivité, en convoquant finalement une Conférence nationale souveraine, élargie à toutes les forces
sociales et politiques. Mais, que de temps perdu.
De prime abord, l’on est d’avis que les concertations nationales ont péché par l’exclusion. En excluant
de gros calibres, tels que l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe, etc., ces assises
avaient creusé leur propre tombe.
C’est mal parti
Comme frappée d’amnésie, la Majorité est en train de revenir sur les mêmes travers. Elle a perdu de
vue les raisons qui ont conduit à un atterrissage en catastrophe des concertations nationales. Sans le
savoir, la MP plante le décor d’un échec programmé du dialogue national.
En gérant avec légèreté la fronde de G7, la MP s’est fragilisée. Elle est dans une situation de panique
générale. Comme un animal blessé, elle est conduite non plus par la raison, mais plutôt par son seul
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instinct de vengeance. Une vengeance aveugle qui lui a fait perdre tout le sang-froid. En engageant une
confrontation directe avec les partis du G7, la MP perd les attributs qui pourraient amener les autres
partenaires politiques ou sociaux à adhérer à son projet de dialogue politique.
Que gagne la MP en procédant au dédoublement des partis du G7 ? A première vue, en termes de
dividendes politiques, elle est perdante sur toute la ligne. Partir au dialogue avec les doublures du G7,
c’est condamner indirectement ce forum à l’échec. En s’affiliant à la MP, les dissidents du G7 se sont
coupés d’une éventuelle base. Les bases qu’ils présentent en apparence ne relèvent que du virtuel. En
réalité, les partis dissidents du G7 sont des formations politiques sans âme ; des coquilles vides qui ne
sont pas à même d’apporter du souffle à la MP.
Dès lors, comment croire ou adhérer à un dialogue conçu sur la base de la compromission et de la
trahison ? La MP joue un double jeu qui finira par la desservir. Elle pense refaire l’unité par le
dialogue, tout en travaillant concomitamment à la division et la scission dans l’espace politique
national. Cette manœuvre saute aux yeux et ne peut être porteuse de résultat escompté en termes de
glissement du processus électoral.
Décidément, la MP veut à la fois, une chose et son contraire. C’est un bateau ivre qui navigue sans
gouvernail. Sinon, rien ne saurait justifier les actes de maladresse par lesquels elle se distingue. Son
choix a fait flop et va faire perdre toute la crédibilité au dialogue politique voulu par son autorité
morale, Joseph Kabila Kabange.
La Prospérité - Azarias Ruberwa craint la dévaluation du dialogue
23.11.2015
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) va participer au dialogue pour éviter qu’une
crise majeure ne frappe le pays. Le contexte régional, caractérisé par la situation de crise dans laquelle
le Président Pierre Nkurunziza a plongé son pays, le Burundi, doit faire réfléchir les acteurs politiques
congolais. C’est déjà maintenant qu’il faut convoquer le dialogue, demain sera tard. Dans l’état actuel
des choses, un troisième mandat poserait un problème sérieux au pays. Mais, la crainte du glissement
ne peut pas justifier le refus d’aller au dialogue.
Plus de cinq mois après les Consultations présidentielles lancées par Joseph Kabila, le président
national du RCD, Azarias Ruberwa Manywa, vient de briser le silence. C’est le moment, dit-il, de
convoquer le dialogue, car, le retarder à l’infini peut entraîner des crises beaucoup plus graves.
D’autant plus que c’est très ahurissant de soutenir une idée et ne pas la concrétiser. ‘‘Si le dialogue
n’est pas convoqué illico presto, l’idée même du dialogue va se dévaluer. Pourtant, plusieurs questions
auraient pu être réglées’’.
Dialogue ouvert à tous
Azarias Ruberwa a répondu à une question sur la nature et le nombre des participants au dialogue. Il ne
veut pas d’un forum diminutif. Parce que le succès du dialogue repose sur une participation inclusive.
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Une façon pour Ruberwa de rejeter les discussions secrètes qui font croire que le PPRD et l’UDPS, à
eux deux, peuvent engager la RDC. En priorité, si le dialogue est convoqué incessamment, les
participants devront demander au Chef du Gouvernement de dire aux Congolais quel montant il a
prévu pour les élections.
Réfléchissant par l’absurde, Ruberwa, pour insister sur la nécessité du dialogue, pose la question
suivante : « Qu’est ce qui arriverait au pays si, comme en 2015, les élections de 2016, n’étaient pas
organisées ? ». Raison pour laquelle, répond-il, toutes les questions, notamment sécuritaires et celles
liées au fichier électoral, doivent trouver des réponses adéquates. Le dialogue, alors, sera une occasion
de procéder à l’évaluation de la situation globale du pays. La contribution du RCD sur le contenu du
dialogue avait été remise au Président Joseph Kabila, en juin dernier, par Azarias Ruberwa à l’occasion
des Consultations nationales. Le mot consensus reste le maitre mot.
Glissement, une crainte légitime
Concernant la crainte du glissement, qui pousse beaucoup d’acteurs politiques à se braquer, Azarias
Ruberwa préfère attendre les conclusions du dialogue, ne pouvant anticiper sur son issue. L’essentiel,
c’est de consolider la démocratie. Au sujet de la facilitation internationale, Ruberwa ne la trouve pas
obligatoire. Néanmoins, au regard de la méfiance qui existe entre les politiciens congolais, c’est une
question légitime. Il est, en effet, convaincu qu’après 55 ans d’indépendance, il y a possibilité de
respecter la personnalité des Congolais. Quoiqu’il en soit la Constitution et les lois de la République ne
seront pas violées. Pour les acteurs politiques congolais, c’est juste une question de méfiance. Le RCD,
dans tous les cas, tient à l’organisation des élections, notamment celles qui énervent la Constitution,
avant la fin du mandant du Président de la République, en décembre 2016. « Je pose ici un problème
de forme et de fond », déclare-t-il. Le RCD, mieux que mué en parti politique, n’a pas perdu son
influence. Après quoi, Ruberwa précise sa pensée.
La Prospérité - Vite la feuille…
23.11.2015
Des félicitations tombent de partout. Elles saluent la célérité que la Majorité Présidentielle a accordée
au processus de renouvellement de quelques membres du Bureau de la Commission électorale nationale
indépendante (CENI), respectivement le président, Corneille Nangaa, le vice-président, Norbert
Basengezi, et le questeur, Pierrette Mwenze. La déclaration citoyenne-Amgo en est une illustration
éloquente. En effet, cette déclaration vient s’ajouter à celle de la Commission africaine pour la
supervision des élections (CASE) et à celle du Réseau d’Etudes Electorales Appliquées (REA). Ces
organisations, outre les félicitations adressées à la MP et aux heureux promus, se sont penchées de
façon critique à ce qu’elles considèrent comme primordial pour la suite du processus électoral. C’est la
feuille de route que la CENI devra présenter à la nation. Il y a nécessité et urgence. Voilà pourquoi,
elles en appellent aux dirigeants de la CENI, à vite faire une évaluation du processus et à produire un
chronogramme conséquent. C’est-à-dire, qui tienne compte de la réalité, qu’il soit objectif, inclusif et
qui respecte les délais constitutionnels. Bien plus, il doit comporter un budget qui puisse prévoir la
tenue des élections nationales à tous les niveaux. S’agit-il d’un simple vœu ou d’une exigence ? Tout
porte à croire que les dirigeants actuels de la CENI vont devoir, dans un premier temps, chercher à
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défendre l’indépendance de leur institution qui a fait flèches de tout bois. En effet, il y a eu certes des
démissions, comme celle de l’Abbé Apollinaire pour raison de santé, mais pour les autres membres du
bureau, ils ont été sujet à de forte pression par la MP. L’on ose croire qu’ils vont minimiser toute
pression venant soit de la plateforme Majorité présidentielle même s’ils en sont l’émanation, soit aussi
de l’opposition politique ou encore de la société civile dans sa diversité. Encore que l’on n’ait soutenu
que le bureau est composé des personnalités qui ne sont pas étrangères à l’institution. Ils y ont été
auparavant et en savent quelque chose. Surtout ce que leur agir peut apporter au plan de la paix et la
sécurité sociales. Dans la quête d’obtenir de la CENI une feuille de route, la CASE et le REA ont
formulé aussi des recommandations aux politiques, afin qu’ils prennent la mesure de la situation
actuelle. A la crise qui sévit, le dialogue est proposé comme panacée. Un dialogue qui postule un
consensus vrai. En dehors de ce point, le REA renvoie la CENI à la sensibilisation du rapport produit
par l’OIF sur le fichier électoral. Sa transparence rendra ainsi crédible la suite du processus électoral.
Voilà des points sur lesquels les parties doivent s’accorder, quand bien même l’attention est plus
focalisée sur la tenue du dialogue et toutes les contradictions qui se dégagent quant à ce.
La Prospérité - LAC : Clément Kanku interpelle le ministre Justin Kalumba
23.11.2015
Le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, va certainement interrompre sa
tournée de présentation des aéronefs acquis pour le compte de Congo Airways. Il doit répondre à une
Interpellation du député national, Clément Kanku, visiblement très préoccupé par la situation
calamiteuse dans laquelle se trouvent les agents des Lignes Aériennes Congolaises (LAC). Clément
Kanku accuse ouvertement le ministre des Transports pour avoir dissout l’entreprise LAC sans tenir
compte ni des droits de travailleurs et leurs familles, ni des efforts fournis par eux pour sortir leur
compagnie de cette léthargie. Un fait curieux. Les Lignes Aériennes Congolaises ont acquis un aéronef
prêt à être exploité. Mais, le Ministre a refusé d’accorder une licence d’exploitation. Selon le Député, le
Ministre a mis en place des mécanismes pour faire obstruction à toute initiative de relance des activités
des LAC. Un acte antisocial qui plonge de nombreuses familles dans la précarité. Les choses
deviennent trop compliquées, difficiles à comprendre, dès lors qu’on réalise que l’ancien
Administrateur Délégué des LAC, qui a exécuté la dissolution de l’entreprise, est devenu comme par
enchantement Directeur commercial et marketing de Congo Airways. Le député Clément Kanku est
convaincu que le ministre des Transports n’est pas étranger au « bradage » du patrimoine de LAC dont
l’aéronef «BOING 737-200 9Q-CLG» a été déplacé récemment de son hangar pour une destination
inconnue du public.
La Prospérité - Dialogue : la SOCIKIN interpelle le G7 et la Dynamique de l’opposition
23.11.2015
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
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Un appel solennel ! Voilà, ce que vient de faire la société civile de Kinshasa, SOCIKIN. Cela, à
l’endroit des partis politiques du groupe dit G7 et de ceux de la Dynamique de l’opposition. Pince sans
rire, elle les interpelle au sujet du dialogue politique en gestation. Et, face au refus catégorique de ces
derniers à prendre part à ces assises, elle les exhorte, avec la plus grande énergie, d’accepter de
participer à ce forum national. “Non pour le partage du gâteau mais, plutôt, pour sauver le processus
démocratique et electoral”, martèle-t-elle. Comme pour soutenir son cri de cœur, la société civile de
Kinshasa recommande à la communauté internationale, au Représentant spécial du Secrétaire Général
des Nations Unies au Congo-Kinshasa, de s’atteler, au plus tôt, au moyen de leurs bons offices, à
convaincre ces partis politiques à souscrire au schéma du dialogue, afin de lui donner un caractère
inclusif. C’est en marge d’une assemblée extraordinaire tenue, jeudi 19 novembre dernier, en son siège
de Gombe, que les animateurs de la SOCIKIN ont produit cette déclaration.
L’heure est grave. Plusieurs observateurs avertis de la scène politique qui se mue, de plus en plus, ces
jours-ci, en arène de gladiateurs, l’affirment. Bien que la CENI ait dernièrement cessé d’être orpheline,
avec la venue de Nangaa Corneille, Norbert Bansengezi et Pierrette Mwenze, respectivement,
président, vice-président et questeur, il reste que le pari, pour réussir à organiser la panoplie d’élections,
n’est pas gagné. Le processus électoral souffre de plusieurs contraintes. C’est là, à en croire la société
civile de Kinshasa, tout l’intérêt du dialogue. Elle apporte tout son soutien patriotique au dialogue
politique, en rejetant la proposition de la tripartite « majorité-opposition-CENI » qui exclut, dans la
recherche des solutions au processus électoral, la société civile. Face au refus poignant d’un grand
nombre des partis politique de l’opposition, dont en tête d’affiche, le G7 et la Dynamique, la SOCIKIN
lance un appel solennel au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies à jouer aux
bons offices pour amener ces derniers à infléchir leur position.
Dialogue
Des options doivent être levées pour sauver le processus électoral en cours. Ces derniers doivent être
pris dans le cadre d’un dialogue franc, sincère et, surtout, inclusif. D’où la nécessité que toutes les
forces vives de la nation congolaise puissent y participer. Ainsi, dans une déclaration, somme toute
conviviale, les points focaux de la société civile de Kinshasa ont invite la Majorité présidentielle,
l’opposition politique et la somme des organisations de la société civile à prendre part au dialogue afin
de sauver de manière réelle et efficace, le processus électoral en cours, pour la tenue des différentes
élections dans un climat apaisé. Ce forum national devra porter essentiellement sur le processus
électoral.
Quid de la médiation ?
La SOCIKIN demande à la classe politique à faire preuve de nationalisme, en évitant de se diviser sur
la question de médiation internationale. A la place, elle doit privilégier l’expertise nationale, sans
toutefois exclure l’aspect de l’accompagnement de la communauté internationale. Outre les enjeux du
dialogue, d’autres sujets d’actualité ont été traités par cette organisation. Il s’agit, par exemple, de la
problématique de la territoriale, de la grève des infirmiers, de la corruption dans les universités et de la
salubrité dans la ville de Kinshasa.
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La Prospérité - Tshisekedi convoque Lisanga Bonganga à Bruxelles
23.11.2015
Sur invitation d’Etienne Tshisekedi, Jean-Pierre Lisanga Bonganga séjourne, depuis la semaine
dernière, à Bruxelles, au Royaume de Belgique. La collaboration entre les deux hommes est au beau
fixe. Au cours de son séjour bruxellois, il est probable que Lisanga Bonganga aborde avec le lider
maximo les questions brûlantes d’actualité politique en RDC. Une actualité dominée par l’éventualité
de la tenue d’un dialogue politique, apprend-on, pour détendre le climat politique avant la tenue des
élections générales en 2016. L’ordre de mission signé par Etienne Tshisekedi lui-même, le 27 octobre
dernier, n’est pas très explicite. On lit seulement que les deux personnalités vont avoir des séances de
travail. L’UDPS et le Front contre la révision de la Constitution défendent l’idée du dialogue sous une
médiation internationale pour sortir la RDC du gouffre. La lettre de mission que La Prospérité publie
dans son intégralité est claire en ce qui concerne la durée et l’objet de la mission. Les deux formations
politiques ont réussi à organiser des meetings pour attirer l’attention de la Communauté internationale
sur la convocation du dialogue conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Jean-Pierre Lisanga
Bonganga reviendra certainement avec de bonnes nouvelles.
La Prospérité- PPRD :la “Génération Kabila” à l’avant-garde de la lutte
23.11.2015
L’éveil des consciences de la jeunesse pour le dialogue et les élections apaisées a produit ses premiers
effets au Pprd, avec l’entrée en action de la “Génération Kabila”. L’idée est telle que c’est sur elle que
reposent, désormais, les espoirs du parti présidentiel en vue des prochains combats politiques. Samedi
21 novembre dernier, à la Fikin, Henri Mova Sakanyi, Célestin Tunda ya Kasende, Emmanuel
Ramazani Shadari ont eu un vif plaisir à accueillir des centaines de milliers de camarades venus de tous
les coins de la capitale pour savourer les fruits du travail bien fait. Au fait, Mova ne croyait pas si bien
faire lorsqu’en initiant cette formation, il misait, à brève échéance, sur l’investissement le plus
important, celui d’inoculer dans la jeunesse de son parti des idées novatrices axées notamment sur
l’adhésion aux vertus du dialogue, au refus de la subordination des intérêts nationaux aux intérêts
étrangers et, surtout, à la non-ingérence de n’importe quel sujet étranger dans les affaires congolo-
congolaises, c’est-à-dire, dans la cuisine interne. La “Génération Kabila”, ainsi outillée, est prête à tout,
y compris à se dresser comme un seul homme pour barrer la route à ce type de manœuvres
pernicieuses. Au fond, telle est la moule qui sous-tend, la somme de résolutions adoptées, lors de ces
trois journées glorieuses organisées au Pprd. L’une des plus importantes des prises de position
tranchées de la “Génération Kabila”, aura été, in fine, le soutien inconditionnel et indéfectible de la
jeunesse du Pprd à Joseph Kabila, avant, pendant et après tous ces temps où les enjeux du dialogue et
des élections semblent, vraisemblablement, se placer au top de la chronique de l’actualité politique en
RD. Congo.
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Les trois glorieuses de la Jeunesse du Prpd lancées jeudi 19 novembre dans plusieurs sites notamment,
à l’hôtel Vénus, Fatima, Ngaliema, Congo Loisirs, Somida à Matete, Conforta à Kasa-Vubu et à
l’Interfédéral, avec des multiples intervenants, se sont clôturées samedi 21 novembre 2015 à la Foire
internationale de Kinshasa « Fikin ». Cette formation a permis aux jeunes du PPPRD d’être
suffisamment outillés. Car ils ont reçu de la matière favorable pour une école de modestie ou
d’apprentissage continu. De telle sorte que la “Génération Kabila” soit réellement consciente des
enjeux politiques de l’heure. Satisfait de ces trois jours de formation, le secrétaire général, Henri Mova
Sakanyi, a démontré qu’elle constitue la règle d’or. D’autant plus que les orateurs choisis et les sous-
thèmes abordés tout au long de ce trois journées de formation permettront à chacun de ces jeunes, y
compris les cadres, de remplir pleinement les missions qui leur sont assignées.
Quelle jeunesse pour le Parti, quel est le parcours de la Ligue des jeunes, quelle politique pour l’emploi
des jeunes du Pprd, l’initiation à la nouvelle citoyenneté… ? Tels sont là les sous-thèmes qui ont été
exploités, lors de ces trois glorieuses de la jeunesse. Deo Indulu a évoqué les bienfaits de la Ligue des
Jeunes du Pprd qui, dans son efficacité, a réussi à étendre l’électorat du camarade Joseph Kabila et la
réinsertion des délinquants pour ne citer que ces réalisations-là.
Mais aussi les difficultés que rencontre la Ligue des jeunes notamment le problème lié aux moyens
pour la réalisation de l’idéologie du parti, lui doter de cellule de communication pour lutter contre la
désinformation, créer un numéro vert du Parti, mettre en place une structure pour la création des
emplois qui leur permettront de cotiser et renforcer les capacités d’encadrement de la Jeunesse sportive,
a-t-il dit. Concluant cet évènement, Mova a réitéré ses vœux de voir les cadres du parti, membres du
Gouvernement et partenaires, accompagner La ligue des jeunes, dans la réalisation de son programme
d’action pour la prise de conscience effective de la Génération Kabila. Il a indiqué, enfin, que ces sous-
thèmes abordés, constituent un socle nécessaire à l’émergence du parti à travers la Ligue des Jeunes.
Le Phare - Meeting de l’UDPS : Mavungu muet sur l’ultimatum d’Etienne Tshisekedi
23.11.2015
Le président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) avait lancé, à partir de
Bruxelles, un ultimatum au Secrétaire Général de l’ONU pour la convocation urgente du dialogue
politique entre Congolais au plus tard le 30 novembre 2015. Etienne Tshisekedi avait prévenu que si
cela n’était pas fait après l’expiration de ce délai, son parti se désengagerait automatiquement de ce
forum. Cet ultimatum du Lider maximo a été rappelé par le Secrétaire général de l’UDPS, Bruno
Mavungu, au cours du point de presse qu’il a animé le mercredi 18 novembre 2015 au siège de ce parti
dans la commune de Limete. Par la même occasion, Bruno Mavungu, revenu fraichement de Bruxelles,
en consultation auprès de son leader, a annoncé un meeting de vérité pour le samedi 21 novembre 2015
pour rappeler au Secrétaire général que le compte à rebours était largement entamé et qu’il ne restait
que 12 jours pour atteindre la date butoir du 30 novembre 2015.
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On comprend dès lors la forte mobilisation des militants de l’UDPS et de nombreux curieux à
Kinshasa, pour une manifestation fixée à 14 heures le 21 novembre, devant la permanence de l’UDPS,
à Limete, mais dont le coup d’envoi n’a pu être donné qu’après 15 heures. Accompagné de plusieurs
hauts cadres du parti, notamment Joseph Kapika (secrétaire général adjoint chargé des Finances), Bruno
Tshibala (secrétaire général adjoint et porte-parole), Félix Tshisekedi (secrétaire national chargé des
Relations Extérieures, Bruno Mavungu s’est fait ovationner par des centaines de combattants auxquels
il s’est adressé en lingala. Chauffée à blanc à la suite des informations faisant état d’une rupture
imminente de contacts entre l’UDPS et la Majorité présidentielle, la « base » s’attendait à un message
fort, annonciateur des actions à mener dans l’hypothèse de la non-convocation du Dialogue national
avant le 30 novembre. Mais la déception se lisait sur de nombreux visages car, tout au long de son
adresse, Bruno Mavungu est resté muet sur le délai butoir du 30 novembre 2015. En dépit du fait que
dans la foule, certains combattants scandaient « Etikali 9 jours !!! » ( Ndlr : il reste neuf jours), le
secrétaire général de l’UDPS s’est gardé de risquer le moindre commentaire sur le sujet.
Son intervention s’est plutôt transformée en un violent réquisitoire contre les anti-dialogue, qui se
recrutent, selon lui, aussi bien au sein du G7 et que de la Dynamique de l’Opposition. Mavungu a tiré à
boulets rouges sur le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, qu’il a
accusé d’instrumentaliser plusieurs médias pour diaboliser l’UDPS et la famille biologique de son
président, Etienne Tshisekedi. Il a rappelé que l’UDPS, depuis la publication de sa « feuille de route », en février 2015, réclame un
dialogue à convoquer et organiser sous l’égide de la communauté internationale. Il a souligné qu’à un
moment donné, cette position était partagée par plusieurs forces politiques de l’Opposition, au sein de
la DVD (Dynamique pour le Vrai Dialogue), mais constaté que certaines ont effectué un virage à 180
degrés, en rejoignant le camp du refus. Mavungu a indiqué que l’UDPS est restée constante dans sa quête du dialogue, qu’elle considère
comme l’unique voie de sortie pour résoudre la crise politique née à la suite des élections chaotiques du
28 novembre 2011 et baliser le chemin d’un processus électoral transparent et apaisé. Ce cadre de l’UDPS a une fois de plus insisté sur l’irréversibilité du dialogue dans un contexte où le
processus électoral est complètement bloqué. Il a, à cet effet, signalé que le fichier électoral était
totalement corrompu, selon le rapport des experts de l’OIF (Organisation Internationale de la
Francophonie), avec plus de 1,6 millions de morts, plus de 450.000 doublons et plus de 6 millions de
nouveaux majeurs non enrôlés. Revisitant l’histoire politique de la République démocratique du Congo, Mavungu a souligné que le
leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, a toujours préconisé le dialogue dans les moments cruciaux de
la vie nationale, dans le souci des résoudre toute crise politique pouvant compromettre la survie de la
nation congolaise. Il a terminé par un appel à l’unité de tous les membres de l’UDPS, afin que le parti se présente au
Dialogue comme un bloc uni et fort, sous la conduite de son leader charismatique, Etienne Tshisekedi,
qui se porte à merveille, contrairement aux rumeurs qui continuent à le présenter comme un mort en
sursis.
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Sécurité :
7sur7.cd - Goma : un souvenir douloureux trois ans après l’occupation du M 23
21.11.2015
La date du 20 novembre 2012 ne quitte pas la tête des Gomatraciens. Les habitants du chef-lieu du
Nord-Kivu se souviennent encore quand Sultani Makenga et ses hommes avaient mis en déroute les
loyalistes et entré triomphalement dans leur ville. Des complices avaient facilité cette occupation, se
désole un habitant de Ndosho. Les rebelles pro-rwandais s’étaient pavanés dans la ville avant de la
quitter le 12 décembre sous forte pression internationale. Les nouveaux maitres s’étaient illustrés par
des règlements des comptes, des pillages de véhicules des privés et de l’état mais aussi par le vol
d’autres biens de valeur qu’ils avaient emporté au Rwanda. “Au moment de leur occupation, ils avaient
vandalisé certains bureaux de l’administration et libéré tous les détenus à la prison centrale de Goma.
Dans leur folie, ils avaient tenté sans succès d’accéder à la Banque centrale du Congo et à l’aéroport
de Goma mais heureusement que les éléments de la Monusco, déployés sur ces deux sites, les avaient
empêché. Aujourd’hui, les traces de la guerre existent encore et quelques bourreaux d’hier sont de
retour grâce à l’amnistie. Ils ont tué les gens et aujourd’hui, ils sont libres. C’est ça l’impunité’’,
dénonce un activiste des droits de l’Homme. Le Kivu, c’est comme au far-west. Les jeunes s’affairent
dans les mouvements armés pour gagner leur vie. Ils sont encouragés dans cette voie par certains
responsables illuminés rwandais qui pensent sucer infiniment les minerais du grand Congo. Leur survie
en dépend, assure Alain Kirongozi, un opérateur économique local. Le président de la société civile du
Nord-Kivu est resté de marbre. Même s’il a salué les avancées dans le rétablissement de la paix dans sa
province, Thomas d’Aquin Muiti Mustapha rappelle que les auteurs de ces actes criminels doivent être
déférés devant la justice. Il trouve en leur fuite au Rwanda et en Ouganda comme le retour doré dans
leurs pays d’origine. “Pourquoi nous les ramener encore ici ?”, s’est-il interrogé. La déclaration de
Nairobi signee entre l’ex-M23 et le gouvernement congolais oblige aux autorités congolaises d’assurer
le retour des ex-M23 au pays. Les rebelles eux-mêmes trainent des pieds. Depuis un temps, ils se
prépareraient à se lancer dans une nouvelle aventure guerrière qui risque d’endeuiller encore le Kivu.
Seulement cette fois-ci, ca ne passera pas parce que la Cirgl et la Sadc les ont prévenues contre tout
nouveau dérapage.
Société et économie :
La Prospérité - RDC : grogne sociale ou embellie économique ?
23.11.2015
Kabuya Kalala et Tshiunza Mbiye, tous deux Professeurs à l’Université de Kinshasa, parlent, à leur
manière, de grogne sociale et d’embellie économique. Sans doute que la fracture résultant de la réalité,
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du vécu quotidien des populations et les chiffres, tels qu’avancés, depuis un certain temps, au niveau du
gouvernement, est perçue ici comme un divorce qui, fondamentalement, crée plusieurs controverses
dans les esprits des chercheurs congolais ne sachant pas quel aspect privilégier. Que faire, alors ? Faut-
il continuer à vanter les performances économiques, tout en les déconnectant de la réalité sociale ? Cet
article a pour objectif de comprendre les causes du divorce permanent et d’explorer, en même temps,
les mesures appropriées en vue d’éradiquer la misère de la population. La modeste contribution de M.
Akhenaton IZU, Economiste et Chercheur indépendant, réside, quant à elle, dans le fait qu’elle puise
essentiellement dans le potentiel des richesses économiques de la RDC, pour expliquer à juste titre le
mal récurrent, devenu une écharde du siècle.
La République démocratique du Congo a toujours été décrite comme un réservoir d’abondantes
matières premières, c’est donc un don de la nature. En effet, la nature a gratifié le sous-sol congolais de
minerais tels que le cuivre, le cobalt, l’or, le diamant, l’étain, l’uranium, le manganèse, le magnésium,
le coltan, etc. Elle dispose également de plus de 80 millions d’ha de terres arables, accompagnées d’une
diversité climatique étrange avec cinq zones climatiques. En outre, la République démocratique du
Congo est couverte d’une forêt de superficie de 155,5 millions d’ha qui représente l’essentiel de la forêt
africaine et d’une réserve de 52% des eaux douces en Afrique.
Une telle description laisse présager, depuis longtemps, un bon avenir pour le développement de la
RDC. Avec un sol fertile et un sous-sol immensément riche, plusieurs activités sont susceptibles d’être
développées dans le territoire congolais, notamment l’agriculture, l’industrie manufacturière,
l’électricité, etc. Alors que la population aspire à un bonheur proportionnel aux ressources naturelles de
son pays, un drame de pauvreté enveloppe bon nombre d’entre eux. Au lieu d’offrir à ses enfants un
paradis sur terre, c’est vers les supplices profonds que le pays avance chaque année, chaque lustre ou
encore chaque décennie. La pauvreté dans laquelle se trouve la population congolaise est insupportable
comparée aux autres pays africains, ce n’est plus la pauvreté mais de l’ultra pauvreté dont le pays est
envahi.
Justice et droits de l’Homme :
L’Avenir - La journée internationale des droits de l’enfant célébrée à Kinshasa
23.11.2015
Comme chaque année, l’humanité a célébré le 20 novembre courant, la Journée mondiale des droits de
l’enfant. Cette célébration a marqué la commémoration du 26e anniversaire de l’adoption par
l’Assemblée générale des Nations Unies, de la Convention relative aux droits de l’enfant, le 20
novembre 1989. La Rdc a ratifié ce document juridique le 27 septembre 1990.
En RDC, la célébration de cette journée a été axée sur le thème national : « Equité et droits de l’enfant
en Rdc ». A cet effet, une conférence a été organisée conjointement par l’Unicef et le ministère de la
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Femme, famille et enfant sous le haut patronat du Premier ministre, à l’Hôtel du Gouvernement autour
du thème : « Pauvreté des enfants en Rdc ».
Dans son mot de bienvenue, la ministre Lucie Kipele Aky Azua de la Femme, famille et enfant, a
indiqué que le thème national reflète l’un des principes fondamentaux consacrés par la Convention
relative aux droits de l’enfant (CDE), à savoir : « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Elle a affirmé que la
Rdc à travers son gouvernement dirigé par Matata Ponyo Mapon a fourni de gros efforts dans la mise
en œuvre de la CDE, notamment par la voie d’harmonisation de sa législation interne au regard des
traités et conventions signées par la RDC.
La ministre de la Femme, famille et enfant a surtout relevé la promulgation de la loi portant protection
de l’enfant par le Président de la République « …qui du reste demeure très attaché à la défense des
intérêts des enfants congolais, à leurs droits ». Poursuivant son discours, Lucie Kipele a déclaré que la
célébration du 26e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant en Rdc coïncide avec la
réflexion autour de la pauvreté de l’enfant qui est conçue comme une question de privations
multidimensionnelles des droits de l’enfant. « C’est-à-dire, de vos droits imprescriptibles, chers
enfants. Des droits que vous devez connaître et défendre. Le ministère de la Femme, Famille et Enfant
vous accompagnera fermement dans ce dur combat », a-t-elle rassuré.
Le représentant de l’Unicef en Rdc, Pascal Villeneuve a affirmé, dans son mot d’introduction, que
l’Unicef exprime sa reconnaissance envers le gouvernement de la Rdc, pour avoir compris l’importance
du droit à l’éducation et d’avoir engagé des réformes courageuses bénéficiant d’une part croissante du
budget de l’Etat et soutenues par les partenaires techniques et financiers. Il a rappelé également que la
RDC a connu une diminution importante de la mortalité des enfants de moins de cinq ans.
L’Unicef se réjouit donc de la mise en œuvre progressive d’une couverture sanitaire universelle en Rdc,
afin de lutter contre les inégalités dans le domaine de la santé. « J’aimerais exprimer la volonté sans
faille de mon organisation d’aider la Rdc à honorer la promesse faite à ses enfants le 27 septembre
1990 de leur assurer leurs droits, de façon progressive et sur la base de l’égalité des chances », a
relevé M. Villeneuve.
Un rappel de la Convention internationale des droits de l’enfant, document distribué à tous les
participants, a été fait par un chef des travaux de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa. Puis,
est intervenu un exposé sur « La pauvreté des enfants en Rdc, une question de privation des droits »,
par le chef de la politique sociale de l’Unicef/Nigeria, M. Enrique Delamonica.
Signalons qu’en prélude de la Journée internationale des droits de l’enfant, le Ministère de la Femme,
Famille et Enfant en collaboration avec l’Unicef ont réuni, du 18 au 21 novembre dernier au Centre
catholique lassallien à Kinshasa, un noyau d’enfants, filles et garçons venus de toutes les provinces de
la Rdc et ceux de la capitale, dans le cadre d’un forum national des enfants sur l’équité et les droits de
l’enfant. A travers une vidéo projetée dans la salle, cette délégation d’enfants brillants de la Rdc a
partagé la vision de tous les enfants congolais sur la question de l’équité et de la pauvreté des enfants
en Rdc.
Représentant personnel du Premier ministre chef du Gouvernement, le vice-premier ministre et ministre
de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, M. Willy Makiashi a indiqué dans son mot, que ce moment
de la célébration est historique. Depuis l’adoption de la CDE, le Gouvernement de la République ne
cesse de fournir des efforts conséquents, pour améliorer le secteur de l’éducation en Rdc, et la
transformation du bien-être de l’enfant. Il a confirmé l’engagement du Gouvernement d’appuyer les
efforts visant à bannir le phénomène mariage des enfants.
Après la cérémonie, la ministre Lucie Kipele Aky Azua a accompagné la délégation d’enfants au
Parlement et l’a présentée au président de l’Assemblée nationale. Les enfants de la RDC ont apporté
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leur message qui se résume par : « Oui à la révision du Code de la famille, et non au mariage des
enfants ». Le message a été remis aux mains de Mme le questeur de l’Assemblée nationale Elysée
Munembwe qui a promis de le remettre au président Aubin Minaku.
Le Phare - Franc succès pour le forum des enfants des 26 provinces de la RDC
23.11.2015
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a promis d’assurer, d’une manière
progressive, à l’enfant congolais tous ses droits contenus dans la Convention relative aux droits de
l’Enfant (CDE), et cela, sur la base de l’égalité des chances. Cette promesse des autorités congolaises a
été rappelée à l’opinion par Willy Makiashi, vice-premier ministre et ministre de l’Emploi, Travail et
Prévoyance sociale, lors de la célébration du 26ème anniversaire de la CDE, dont le thème national
cette année était : « Equité et Droits de l’Enfant en RDC ». Cette conférence, organisée par le Ministère
de la Femme, Famille et Enfant et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), s’est déroulée
vendredi 20 novembre au nouvel hôtel du Gouvernement, dans la commune de la Gombe. Dans son
discours de circonstance, il a reconnu que beaucoup d’efforts restent encore à fournir pour la
satisfaction de tous les droits de l’enfant préconisé par la CDE. Mais, il a souligné que plusieurs actes
posés par le Gouvernement prouvent que les inquiétudes d’hier vont bientôt faire place à un avenir
radieux pour les enfants de ce pays.
A cet sujet, il a épinglé des réalisations tendant à faciliter l’accès et l’accessibilité de tous les enfants,
filles et garçons, à l’école, quels que soient leurs milieux de résidence, grâce au PRRIS (Programme de
Reconstruction et de Réhabilitation des Infrastructures Scolaires) ; à favoriser la santé et la protection
juridique des enfants et à promouvoir leur participation citoyenne à la base. Il s’est dit particulièrement
réconforté par la présence, à cette célébration, d’une quarantaine d’enfants provenant de toutes les
provinces de la République. En effet, grâce à l’appui de l’Unicef, des élèves provenant des 26 nouvelles
provinces de la RDC ont été conviés à assister à cette rencontre. A cette occasion, l’Unicef a organisé à
leur intention, du 18 au 21 novembre 2015, un « Forum des enfants venus de toutes les provinces de la
RDC, sur l’équité et les droits de l’Enfant ». Et pendant la cérémonie, un représentant de ces élèves a
lancé un appel à l’endroit des décideurs pour leur rappeler, une fois de plus, que l’avenir des enfants
était entre leurs mains et qu’ils s’activent pour que les enfants, où qu’ils vivent, bénéficient de leurs
droits. Droits des enfants : efforts fournis et faiblesses Par ailleurs, Pascal Villeneuve, représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance en RDC, a
introduit cette célébration en rappelant que la CDE avait été adoptée par l’Assemblée générale des
Nations Unies il y a 26 ans, le 20 novembre 1989 et que la RDC l’avait ratifiée le 27 septembre 1990. Il
a expliqué que par cette signature, la RDC s’est engagée à assurer aux enfants congolais vivant sur son
sol l’exercice de leurs droits ; une promesse qui doit s’appliquer en particulier à l’égard des enfants les
plus désavantagés vivant dans les zones les plus démunies. Il a aussi noté l’importance du droit à
l’éducation accordé par le gouvernement congolais, en considérant les réformes courageuses entreprises
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Peace it!
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et la part croissante du budget de l’Etat accordé au secteur éducatif ; et souligné une diminution
importante de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. Celle-ci est passée de 148 décès pour 1.000
naissances en 2007 à 104 en 2013. Néanmoins, il a expliqué que derrière ces chiffres se cachaient des
grandes disparités géographiques et socio-économiques. Car, avec 139 décès pour 1.000 naissances, la
mortalité infantile au Sud-Kivu est la plus élevée du pays. Au Nord-Kivu, elle est la moins élevée de la
RDC avec 65 décès pour 1000 naissances. Il a aussi analysé les efforts fournis et qui restent à fournir
par le gouvernement dans le secteur de la santé et pour promouvoir l’éducation préscolaire. Il a terminé
en exprimant la volonté sans faille de son organisation d’aider la RDC à honorer sa promesse faite à ses
enfants de leur assurer leurs droits.