WE ARE ALL LINKED BY · 2016-09-15 · nature auvexpharma votre partenaire otc we are all linked by nature. humans, animals & environment form a single entity. within the dÔmes pharma

ANIMAL & HUMAN HEALTH INTERNATIONAL MAGAZINE#1

WE ARE ALL

LINKED BY NATURE

DOSSIER ONE HEALTH

INTERVIEWS & MORE

tvmlabINNOVATIVE ANIMAL HEALTH

LINKED BY NATURE

A DÔMES PHARMACOMPANY

LES INTOXICATIONS SONT DES SITUATIONS DÉLICATES À GÉRER QUI NÉCESSITENT UNE PRISE EN CHARGE RAPIDE ET ADAPTÉE. ENGAGÉ DEPUIS 20 ANS DANS LA LUTTE CONTRE LES INTOXICATIONS, LE LABORATOIRE TVM PROPOSE AUJOURD’HUI LA PLUS LARGE GAMME DE SOLUTIONS THÉRAPEUTIQUES EN EUROPE POUR LA PRISE EN CHARGE DES ANIMAUX EMPOISONNÉS.

POISONINGS ARE DELICATE-TO-HANDLE SITUATIONS THAT REQUIRE QUICK AND RESPONSIVE SUPPORT. COMMITTED TO THE FIGHT AGAINST POISONING FOR 20 YEARS, TVM LABORATORY NOW OFFERS THE WIDEST RANGE OF THERAPEUTIC SOLUTIONS IN EUROPE FOR THE CARE OF POISONED ANIMALS.

EUROPEANLEADER IN

TREATMENT FOR POISONED DOGS

AND CATS

HUMAN & ANIMAL HEALTH INTERNATIONAL MAGAZINE 54 DÔMES PHARMA LINKED BY NATURE #1

L’industrie pharmaceutique n’est pas une industrie comme les autres. Parce qu’elle touche à ce que nous avons de plus précieux, notre santé et celle des êtres qui nous sont chers, elle nécessite que s’établisse un fort lien de confiance avec ses clients et ses partenaires. Confiance dans les produits qui sont développés mais confiance également dans les valeurs et les motivations qui animent ceux qui les font. Car de plus en plus, le pourquoi et le comment importent tout autant que le quoi.

C’est ainsi qu’est né le premier numéro du magazine Dômes Pharma. De notre envie de vous faire partager notre vision de la santé en général et de la santé animale en particulier. Nos valeurs sont profondément enracinées dans notre histoire car le groupe Dômes Pharma est le résultat du travail de trois générations de dirigeants. C’est sous leur impulsion qu’un ensemble d’entreprises et de marques déconnectées est devenu un Groupe porté par une même vision.

En parcourant notre magazine, vous apprendrez qui nous sommes, d’où nous venons et le sens de notre slogan Linked By Nature. Vous découvrirez que nos filiales ont plus qu’un domaine d’activité commun, elles sont portées par une dynamique, des ambitions et une vision qui dépassent de loin les seules motivations économiques. Des experts reconnus, que je remercie chaleureusement d’avoir accepté de répondre à nos questions, vous livreront également leur vision de notre domaine d’activité, de son évolution et de ses enjeux. Vous reconnaîtrez enfin l’esprit d’entreprise, l’audace mais aussi le pragmatisme qui sont notre héritage et que nous cultivons précieusement aujourd’hui encore pour aborder les défis de demain : l’internationalisation et la digitalisation du groupe.

The pharmaceutical industry is an industry unlike any other. Because it affects what we consider as most precious - our health and that of others we hold dear - it needs to establish a strong relationship of trust with its customers and partners. Confidence in the products that are developed but confidence also in the values and motivations that drive those who produce them. Because increasingly, why and how are as important as what. This is the first issue of the Dômes Pharma magazine. We wish to share our vision of health in general and animal health in particular with you. Our values are deeply rooted in our history because the Dômes Pharma Group is the result of the work of three generations of leaders. It was under their guidance that a set of disconnected companies and brands became a group driven by the same vision. By reading our magazine, you will learn who we are, where we come from and the meaning of our slogan Linked By Nature. You will discover that our subsidiaries are connected by more than just a field of activity, they are inspired by a dynamic, by ambitions and a vision far exceeding economic incentives. Recognized experts, whom I warmly thank for having agreed to answer our questions, will also express their vision of our sector, its evolution and its challenges. Finally, you will recognize the entrepreneurial spirit, the boldness but also pragmatism that are our heritage which we preciously cultivate today in order to better address tomorrow's challenges: the internationalisation and the digitalization of the group.

EDITO

ANNE CHAUDERDÔMES PHARMA

PRESIDENT & CEO

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DP LINKED BY NATURE, MAGAZINE ÉDITÉ PAR DÔMES PHARMA, ZAC DE CHAMP LAMET, 3 RUE ANDRÉ CITROËN, 63430 PONT-DU-CHÂTEAU – FRANCE Directrice de la publication Anne ChauderRédactrice en chef Florence LepageConcept et réalisation Bruno Benchetrit www.2be.company

Crédit photos : Interview Norin Chai : Photo Guillaume Lévis/FL Concepts (série documentaire « L’Arche de Norin ») – Anne Chauder et Etienne Saunier, photo Denis Pourcher – Regards croisés, photos Bruno Benchetrit – Reportage TVM, photos Dr Laurent Bouhanna, Vétérinaire spécialiste en ophtalmologie – Seconde Chance, photo William Roger Photographies – Europhartech, photo Douglas Benchetrit+Maxence Dumas. Couverture RF Pictures Getty Images. / Dos couverture Roberta Tancredi Getty Images.

Merci aux experts qui ont accepté de participer à ce magazine en nous apportant leur vision de notre domaine d'activité : Jean-Louis Hunault (Président du SIMV), Docteur Norin Chai (Directeur adjoint et chef du service vétérinaire de la Ménagerie du Jardin des plantes), Olivier Sillion, Président du Syndicat professionnel des métiers et services de l’animal familier (PRODAF), Professeur Cardot, Directeur du Laboratoire de biopharmacie et de technologie pharmaceutique à la faculté de Pharmacie de Clermont-Ferrand.

© Dômes Pharma – Tous droits réservés, reproduction interdite. Imprimé en France en juillet 2016 par imprimerie ChiratRetrouvez Dômes Pharma magazine sur http://www.domespharma.com/magazine

SOMMAIRE

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ANIMAL & HUMAN HEALTH INTERNATIONAL MAGAZINE#1

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10 2616 32NOS MARQUESOUR BRANDS

RENCONTRE AVEC LES FONDATEURS

DÔMES PHARMATIMELINE

DOSSIER ONE HEALTH

+ ++ +

34 4036 42LABORATOIRES

AUVEXASPIVENIN

BLOCKBUSTERLÉRO ET LESOMEGAS 3

BIOCANINA RETRO-FUTUR

+ ++ +

44 5248 54TVM :

INNOVATIONFOCUS

"SECOND CHANCE"FABRIQUER :

EUROPHARTECH30 MILLIONSDE WANIMO

+ ++ +

60 6664DÔMES ET

L'INTERNATIONALDÔMES PHARMA

KEY FIGURESFOCUS

"HORIZON 2020"

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LINKED BY NATURE

auvexpharmaVOTRE PARTENAIRE OTC

WE ARE ALL LINKED BY NATURE.HUMANS, ANIMALS & ENVIRONMENTFORM A SINGLE ENTITY.WITHIN THE DÔMES PHARMA GROUP,ALL OUR BRANDS ARE LINKED BYTHE SAME VISION, THE SAME MISSION.ONE WORLD, ONE HEALTH. OUR BUSINESS.

NOUS SOMMES TOUS LIÉS PAR NATURE. HUMAIN, ANIMAL & ENVIRONNEMENT FORMENT UN ENSEMBLE UNIQUE.AU SEIN DU GROUPE DÔMES PHARMA, TOUTES NOS MARQUES SONT LIÉES PARLA MÊME VISION, LA MÊME MISSION.UN MONDE, UNE SANTÉ. NOTRE MÉTIER.

Etienne Saunier, R&D Director at Dômes Pharma

with his cat Agar

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DÔMES PHARMA FOCUS

210 000

ANIMAL & HUMAN HEALTH INTERNATIONAL MAGAZINE 1110 DÔMES PHARMA LINKED BY NATURE #1

DEPUIS MARS 2016, LES 7 300 RÉFÉRENCES DE WANIMO.COM SONT STOCKÉES DANS UN NOUVEL ENTREPÔT LOGISTIQUE DE 5 000 M2 À TEMPLEMARS (59). C’EST LÀ QUE SONT PRÉPARÉS CHAQUE ANNÉE PLUS DE 400 000 COLIS QUI REJOIGNENT LEUR DESTINATAIRE EN 24 À 48H. AVEC UN MILLION DE VISITEURS CHAQUE MOIS, LE SITE WANIMO.COM EST LE LEADER FRANÇAIS DE LA VENTE EN LIGNE DE PRODUITS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE.GRÂCE À L'ACQUISITION DE WANIMO EN 2012, DÔMES PHARMA SE DOTE D’UN TROISIÈME CANAL DE DISTRIBUTION ET ENGAGE LE GROUPE SUR LA VOIE DE LA TRANSFORMATION DIGITALE.

Voir l’article page 48 +

SINCE MARCH 2016, WANIMO.COM’S 7,300 REFERENCES ARE STORED IN A NEW 5,200M2 LOGISTICS WAREHOUSE IN TEMPLEMARS (NORTHERN FRANCE). OVER 400,000 ORDERS ARE PREPARED HERE EACH YEAR AND SENT TO THEIR RECIPIENTS WITHIN 24-48 HOURS. WITH ONE MILLION MONTHLY VISITORS, THE WANIMO.COM WEBSITE IS THE FRENCH LEADER IN ONLINE SALES OF PETS PRODUCTS.

IN ACQUIRING WANIMO IN 2012, DÔMES PHARMA WAS EQUIPPED WITH A THIRD DISTRIBUTION CHANNEL AND ENGAGED THE GROUP ON THE DIGITAL TRANSFORMATION PATH.

See the article page 48

PRODUITSLIVRÉS EN

24H800 000

À

CLIENTS210,000 PRODUCTS DELIVERED TO 800,000 CLIENTS IN 24 HOURS

RETOURvers le

innovation santé animale

FUTUR

JUSQU’À LA 2ÈME GUERRE MONDIALE, L’ACTIVITÉ VÉTÉRINAIRE ÉTAIT CENTRÉE SUR LES CHEVAUX ET LES ANIMAUX DE RENTE. L’HISTOIRE DE LA MÉDICALISATION DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE COMMENCE EN 1947 AVEC RENÉ MOULIN, PHARMACIEN VISIONNAIRE PASSIONNÉ PAR LA NATURE ET LES ANIMAUX, QUI A TRÈS TÔT PRESSENTI LA PLACE QUE L’ANIMAL ALLAIT PRENDRE DANS LA SOCIÉTÉ. DU FOND DE SON OFFICINE CLERMONTOISE, ALORS QUE TRÈS PEU DE MÉDICAMENTS SONT DESTINÉS À SOIGNER LES CHIENS ET LES CHATS, IL COMMENCE À PROPOSER UNE GAMME DE SOINS POUR ANIMAUX DONT CERTAINS DEVIENDRONT DES MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES. C’EST EN 1963, ALORS QUE L’ANIMAL COMMENCE TOUT JUSTE À DEVENIR UN MEMBRE DE LA FAMILLE, QUE L’ÉPOUSE DE RENÉ MOULIN, SIMONE MOULIN, APPORTE UNE DIMENSION INDUSTRIELLE À CETTE VISION EN CRÉANT L’ENTREPRISE QUI PRODUIRA ET EXPLOITERA LA GAMME DE PRODUITS BIOCANINA® PENDANT 32 ANS. LES PRODUITS BIOCANINA®, EXCLUSIVEMENT VENDUS EN PHARMACIE, SERONT ISSUS DE LA CONNAISSANCE DES PATHOLOGIES DU CHIEN ET DU CHAT DE RENÉ MOULIN ET DE CELLE DES BESOINS DU MARCHÉ DE JEAN MOULIN, SON FILS. AUJOURD'HUI ENCORE, BIOCANINA® EST LA MARQUE QUI POSSÈDE LA PLUS FORTE NOTORIÉTÉ DE CE SECTEUR D’ACTIVITÉ AUPRÈS DU GRAND PUBLIC.

Voir l'article page 36

UNTIL THE 2ND WORLD WAR, VETERINARY ACTIVITY FOCUSED PRIMARILY ON HORSES AND LIVESTOCK. THE HISTORY OF PET MEDICALIZATION BEGAN IN 1947 WITH THE PREDICTIVE VISION OF RENÉ MOULIN, PHARMACIST, REGARDING PETS OUTCOME. FROM THE CONFINES OF HIS DISPENSARY LOCATED IN CLERMONT-FERRAND, HE PROPOSES A RANGE OF HEALTHCARE FOR PETS WITH SOME PRODUCTS THAT WILL BECOME VETERINARY MEDICINES. AT THE TIME, VERY FEW APPROPRIATE MEDICINES EXIST TO TREAT DOGS AND CATS. IN 1963, WHEN ANIMALS WERE JUST BEGINNING TO BE CONSIDERED AS A MEMBER OF THE FAMILY, SIMONE MOULIN, RENÉ’S WIFE, BRINGS INDUSTRIAL DIMENSION TO THIS VISION OF PET MEDICALIZATION BY CREATING AND MANAGING FOR 32 YEARS THE COMPANY THAT WILL MANUFACTURE THE RANGE AND USE THE BIOCANINA® BRAND. THE PRODUCTS OF THE PROXIMITY BRAND SOLD IN PHARMACIES WILL COME FROM RENÉ MOULIN'S KNOWLEDGES ABOUT CATS AND DOGS PATHOLOGIES AND FROM THE ONES OF HIS SON'S, JEAN MOULIN, ABOUT MARKET NEEDS. TODAY, BIOCANINA® BRAND NOTORIETY IS STILL THE STRONGEST ONE IN THE SECTOR.

See the article page 36

DÔMES PHARMA FOCUS

ANIMAL & HUMAN HEALTH INTERNATIONAL MAGAZINE 1312 DÔMES PHARMA LINKED BY NATURE #1 +

ANIMAL HEALTH INNOVATION BACK TO THE FUTURE

DOTÉ D'UNE USINE DE 10.000 M2 ET D'UNE CAPACITÉ DE PRODUCTION DE 400 MILLIONS DE COMPRIMÉS, 120 MILLIONS DE GÉLULES ET 20 MILLIONS D’ÉTUIS PAR AN, EUROPHARTECH EST LE SITE DE PRODUCTION INDUSTRIELLE DU GROUPE DÔMES PHARMA SITUÉ À LEMPDES (63). CRÉÉE EN 1992 POUR RÉPONDRE À LA PROBLÉMATIQUE DE FAIRE FABRIQUER DES PETITES SÉRIES DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES, L’USINE ASSURE AUJOURD'HUI LA PRODUCTION DE FORMES SÈCHES ET LIQUIDES POUR LES PRODUITS DU GROUPE AINSI QUE POUR DES CLIENTS EXTÉRIEURS ÉTABLIS EN FRANCE ET À L'ÉTRANGER. EUROPHARTECH PARTAGE SON ACTIVITÉ ENTRE LA SANTÉ HUMAINE ET LA SANTÉ ANIMALE. Voir l'article page 52

WITH A 10,000 M2 FACTORY, A PRODUCTION CAPACITY OF 400 MILLION TABLETS, 120 MILLION CAPSULES AND 20 MILLION CASES PER YEAR, EUROPHARTECH IS THE DÔMES PHARMA GROUP’S INDUSTRIAL SITE LOCATED IN LEMPDES (63). FOUNDED IN 1992 TO MEET THE NEED OF MANUFACTURING SMALL PHARMACEUTICAL LOTS, THE FACTORY CONFIRMS ITS KNOW-HOW REGARDING BOTH DRY AND LIQUID FORMS FOR THE GROUP’S PRODUCTS BUT ALSO FOR FRENCH AND INTERNATIONAL THIRD-PARTY CLIENTS. EUROPHARTECH DEVIDES ITS ACTIVITY BETWEEN BOTH HUMAN AND ANIMAL HEALTH.

See the article page 52 +

120 MILLIONSde gélules


DÔMES PHARMA FOCUS

400 MILLIONSde comprimés

Europhartech

120 MILLION CAPSULES400 MILLION TABLETS

ONE HEALTH

LINKED BY NATURE

DOSSIER ONE HEALTH

The history and the evolution of animal health are inseparable from the role of animals in society. Now widely recognized, at first veterinary medicine experienced some difficulties in proving its worth and the scientific content of its work. Originally considered as a far less noble practice than human health, for a long time it retained a minor status as did veterinary medicinal products. And yet, what is more inextricably linked than human and animal health? To affirm its commitment to a global vision of health, defined by the "One health" concept, in 2015 the Dômes Pharma Group adopted the signature “LINKED BY NATURE”:

WE ARE ALL LINKED BY NATURE: HUMANS, ANIMALS & ENVIRONMENT FORM A SINGLE ENTITY. WITHIN THE

DÔMES PHARMA GROUP, ALL OUR BRANDS ARE LINKED BY THE SAME VISION, THE SAME MISSION: ONE WORLD, ONE HEALTH. OUR BUSINESS.

It emphasizes at the same time the importance of animal health and the link between the 'Animal health' and 'Human Health' expertise of the group as well as our presence on various distribution networks such as pharmacies, veterinary practices and the internet.

We interviewed Jean-Louis Hunault, President of SIMV, and Norin Chai, a Globe Trotting Veterinarian on the One Health concept and the roles of the animal and animal health in the contemporary world. ANIMAL & HUMAN HEALTH INTERNATIONAL MAGAZINE 17

L’histoire et l’évolution de la santé animale sont indissociables de la place de l’animal dans la société. Aujourd’hui largement reconnue, la médecine vétérinaire a tout d’abord éprouvé quelques difficultés à convaincre de son utilité et de la teneur scientifique de ses travaux. Considérée, à l'origine, comme une pratique moins noble que la santé humaine, elle a longtemps conservé, tout comme le médicament vétérinaire, un statut mineur. Et pourtant, quoi de plus indissociable que la santé des hommes et celle des animaux ? Pour affirmer son attachement à une vision globale de la santé, définie par le concept « Une seule santé / One health », le groupe Dômes Pharma a adopté en 2015 la signature « LINKED BY NATURE »

NOUS SOMMES TOUS LIÉS PAR NATURE : HUMAIN, ANIMAL & ENVIRONNEMENT FORMENT UN ENSEMBLE UNIQUE. AU SEIN DU GROUPE DÔMES PHARMA, TOUTES NOS MARQUES SONT LIÉESPAR LA MÊME VISION, LA MÊME MISSION : UN MONDE, UNE SANTÉ. NOTRE MÉTIER.

Elle revendique tout à la fois la place de la santé animale et le lien entre les différentes expertises « Santé animale » et « Santé humaine » du groupe ainsi que notre présence sur les différents réseaux de distribution : pharmacie, clinique vétérinaire et Internet.

Nous avons demandé à Jean-Louis HUNAULT, Président du SIMV, et Norin CHAI, Vétérinaire globe-trotter, de s'exprimer sur ce concept One Health et sur la place de l’animal et de la santé animale dans le monde contemporain.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le concept « One health » et d’où il vient ? « One Health », « Une seule santé » en français, est un concept international qui affirme la nécessité d’une approche globale de la santé par le renforcement des liens entre santé humaine, santé animale et gestion de l’environnement. La prise de conscience de cette interdépendance n’est pas récente. D’ailleurs plusieurs Présidents de l’Académie de Médecine ont été des vétérinaires et de nombreuses études sur les zoonoses ont été réalisées, notamment au moment de la crise de la vache folle. Mais l’appropriation des enjeux et leur formalisation est plus récente. C’est seulement en avril 2010, face à la mondialisation des risques sanitaires, que l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont publié une note qui formalise ce concept et lui donne le nom de « One Health ». Cette approche intégrée de la santé repose essentiellement sur le renforcement des collaborations entre santé humaine, santé animale et gestion de l’environnement.

Quelles sont les incidences pour la santé animale et pour les entreprises du médicament vétérinaire ?Ce que nous dit le concept « One Health », c’est que l’homme et l’animal sont liés et qu’on ne peut garantir la santé de l’un sans se préoccuper de celle de l’autre. Cette prise de conscience est née de deux enjeux majeurs que sont les zoonoses, c’est-à-dire la transmission des maladies de l’animal à l’homme et l’antibiorésistance qui peut induire l’émergence de bactéries résistantes et l’échec des traitements chez l’homme comme chez les animaux. La santé animale est directement liée à la santé de l’homme, à l’économie des élevages et finalement à l’impact sur l’environnement. C’est un vecteur majeur du développement durable. Une fois les enjeux identifiés, la question est de savoir ce que l’on peut faire. La réponse passe sans conteste par la santé animale et toutes les entreprises du médicament vétérinaire ont une responsabilité dans la mise en œuvre de ce

concept. Il faut que la recherche publique et privée et l’industrie par ses innovations apportent des solutions dans les domaines des vaccins et des antiparasitaires internes et externes notamment. L’objectif est de parvenir à un élevage performant qui assure le bien-être et la santé des animaux et garantisse la sécurité sanitaire des aliments tout en respectant l’environnement. Chaque dimension est indissociable de l’autre. Encore 20% des animaux disparaissent du fait des maladies avant de nourrir l'homme.

Comment la France se positionne-t-elle par rapport à ce concept ?La France est en retard pour différentes raisons. Des raisons qui tiennent à notre culture tout d’abord car ce concept nous renvoie également à des considérations éthiques et à la place que nous accordons à l’animal et à l’environnement. Notre culture, notre histoire, mais aussi l’influence de la religion façonnent notre rapport à l’animal. Pourtant les maladies de l’homme sont largement celles des animaux (tuberculose, grippe, peste…). La science est là pour nous rappeler cet héritage commun. Dans les années 70, l’éthique animale s’est constituée en tant que discipline presque exclusivement dans le monde anglo-saxon qui a, de ce fait, une approche beaucoup plus sensible et équitable que la nôtre en matière de droits de l'animal et de sa place dans la société. Autre obstacle au concept One Health en France, une organisation administrative cloisonnée qui ne favorise pas une gestion transversale des problèmes. Le concept One Health est sous la responsabilité de 3 ministères : l’agriculture, la santé et l’environnement. Chaque fois que l’on présente un projet, on ne rentre pas dans l'ensemble des critères requis. Seul le ministère de la recherche a cette approche transverse qui permet de faire avancer les choses. Toutefois, les idées évoluent et l’adhésion récente du grand public à la protection de l’environnement et au respect que l'on doit aux êtres vivants va dans le sens de ce concept universel qu’est « One Health ».


DOSSIER ONE HEALTH

L’HOMME ET L’ANIMAL SONT LIÉS.ON NE PEUT GARANTIR LA SANTÉ DE L’UN

SANS SE PRÉOCCUPER DE CELLE DE L’AUTRE

RECONTRE AVEC JEAN-LOUIS HUNAULT, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DE L’INDUSTRIE DU MÉDICAMENT ET RÉACTIF VÉTÉRINAIRES (SIMV)

Can you explain the "One health" concept and where it comes from? 'One Health' is an international concept which affirms the need for a comprehensive approach to health by strengthening the links between human health, animal health, and environmental management. Awareness of this interdependence is not recent. Elsewhere, several Presidents of the Academy of Medicine were veterinarians and many studies on zoonoses have been carried out, particularly at the time of the mad cow disease crisis. But ownership of the issues and their formalization is more recent. It was only in April 2010, faced with the globalization of the health risks, that the World Organization for Animal Health (OIE), the World Health Organization (WHO) and the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) published a note which formalizes this concept and gives it the name of "One Health". This integrated health approach is essentially based on strengthening collaborations between human health, animal health, and environmental management.

What are the implications for animal health and veterinary pharmaceutical companies? What the "One Health" concept means is that humans and animals are linked and one cannot guarantee the health of one without addressing the other. This recognition was borne of two major issues that are zoonoses, i.e. the transmission of diseases from animals to humans and antibiotic resistance which can lead to the emergence of resistant bacteria and the failure of therapies in both humans and animals. Animal health is directly related to human health, to the farming economy and finally to the impact on the environment. It is a major vector of sustainable development. Once the issues have been identified, the question is to find out what we can do. The answer is undoubtedly through animal health and all veterinary pharmaceutical companies have a responsibility in the implementation of this concept. Public and private research as well as industry through its innovations must provide solutions notably in the areas of vaccines and internal and external pest control. The

objective is to achieve efficient farming that ensures the animal’s well-being and health and guarantees food safety while respecting the environment. Each dimension is inseparable from the other. Today, 20% of animal livestock dies from disease before being consumed.

How is France positioned regarding this concept ? France is behind for various reasons. For reasons relating to our culture first of all because this concept also refers us to ethical considerations and how we think of animals and the environment. Our culture, our history, but also the influences of religion shape our relationship with animals. Yet human diseases are largely the same as those of animals (tuberculosis, flu, the plague...). Science is there to remind us of this common heritage. In the 1970s, animal ethics were incorporated as a discipline almost exclusively in the English-speaking world, which has a much more sensitive and fairer approach than ours in the matter of the animal rights and its role in society. Another obstacle to the One Health concept in France is a compartmentalised administrative organization that does not facilitate transversal management of problems. The One Health concept is under the responsibility of 3 departments: Agriculture, Health and the Environment. Each time we present a project, it does not fit all the requirements. Only the Ministry of Research has this transverse approach that allows us to do things. However, ideas evolve and the recent support of the general public for the protection of the environment and for the respect owed to living beings is going in the same direction of the universal concept of 'One Health'.+

DOSSIER ONE HEALTH

Jean-Louis Hunault, President of the Union for the Medical Industry for

Veterinarians (SIMV) on the One Health concept and the evolution of animal

health in recent years

HUMANS AND ANIMALS

ARE LINKED AND ONE CANNOT

GUARANTEE THE HEALTH

OF ONE WITHOUT

ADDRESSING THE OTHER

JUNGLEDOCTOR

DOSSIER ONE HEALTH

NORIN CHAI, VÉTÉRINAIRE GLOBE-TROTTER, SPÉCIALISTE DES ANIMAUX SAUVAGES ET EXOTIQUES ET AUTEUR DE NOMBREUX OUVRAGES, NOUS DONNE

SA VISION DU CONCEPT « UNE SEULE SANTÉ »

NORIN CHAI, GLOBE-TROTTING VETERINARIAN, WILD AND EXOTIC ANIMALS SPECIALIST AND AUTHOR

OF NUMEROUS BOOKS GIVES US HIS VISION OF THE «ONE HEALTH» CONCEPT

Norin, vous dites avoir toujours eu une relation particulière avec les animaux. Au-delà de l’amour que vous leur portez, vous êtes en connexion avec eux. Pouvez-vous nous parler de cette relation ? Ma relation avec les animaux a commencé lorsque j’avais trois ans. Mon grand-père, revenu d’un voyage, m’avait acheté un ours en peluche. Je l’avais appelé Yaboumba. Il n’a pas cessé de m’accompagner. En réalité, Yaboumba représente mon premier vrai souvenir d’un contact avec un animal. Pour moi, évidem-ment il était vivant. Enfant, je me suis aussi senti très proche des animaux, jusqu’à en ressentir leur intime douleur. C’est ma mère qui a exprimé ce que je ne pouvais décrire à l’époque : « Tu n’aimes pas seulement les animaux... Cela va au-delà. ». Elle a utilisé un terme cambodgien qui n’existe pas dans le langage français, « Anheut », un mix entre empathie, amour, compas-sion, sympathie et pitié... La souffrance humaine me semblait incurable, la souffrance animale m’était tout aussi insupportable mais me semblait plus accessible. À l’époque, je ne savais pas qu’il existait un métier qui permettait de lutter contre la souf-france animale. J’ai su bien après que ce métier s’appelait « Vé-térinaire ». Voilà donc comment je conçois ma « relation » avec les animaux : une quête contre la souffrance.

En revanche, je ne parlerais pas « d’amour » mais de respect. En parc zoologique, nous apportons aux animaux une alimen-tation adéquate pour éviter non seulement la malnutrition mais aussi l’obésité, des conditions environnementales qui doivent répondre aux besoins naturels spécifiques propres à chaque animal, nous essayons de les protéger de tous traumatismes, de toutes peurs et détresses, et dans la limite de nos connaissances et de nos moyens, de prévenir toutes les maladies qu’il est pos-sible d’identifier. Bien sûr, malgré tout cela, toutes les espèces ne répondent pas de façon équivalente à la captivité. Certaines possèdent des besoins extrêmement complexes. C’est à nous de rechercher les besoins spécifiques pour y répondre au mieux. C’est une recherche quotidienne et perpétuelle. Il s’agit donc de garder la plus grande objectivité, tant que faire se peut, et bien distinguer un respect de l’animal en tant qu’être vivant avec ses besoins spécifiques et l’anthropomorphisme qui extrapolerait nos propres besoins, voire névroses, sur nos compagnons ani-maux. L’animal n’a pas besoin d’être aimé, il a besoin d’être res-pecté. En le respectant, nous sommes ouverts et attentifs à tous ses besoins. Nous recherchons ce que veut vraiment l’animal et non ce que nous pensons ou voudrions qu’il veuille. Je considère ce principe comme un des fondements de mon métier.

« MA RELATION AVEC LES ANIMAUX REPRÉSENTE UNE QUÊTE CONTRE LA SOUFFRANCE »

«MY RELATIONSHIP WITH ANIMALS IS A QUESTAGAINST SUFFERING»


Sorti en 1994 de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort, Norin Chai a dirigé le Parc National de Manda (Tchad), puis co-dirigé le Parc de la Haute Touche (Indre) avant de devenir directeur adjoint et responsable vétérinaire de la Ménagerie du Muséum national d’histoire naturel (MNHN) de Paris. Il est, par ailleurs, président fondateur de l’Association Yaboumba qui mène et finance des projets de conservation de l'environnement et de développe-ment durable dans le monde et auteur de livres dont le dernier, «Jungle Doctor », est sorti le 17 février 2016 aux éditions Larousse.

A graduate of the National Veterinary School of Alfort in 1994, Norin Chai has led the National Park of Manda (Chad), then co-managed the Parc de la Haute Touche (Indre) before be-coming Deputy Director and Head Veterinarian at the zoo of the Jardin des Plantes, National Museum of Natural History in Paris. Simultaneously, he is the founding President of the Ya-boumba Association which conducts and funds environment conservation and sustainable development projects through-out the world and an author of books such as the recent, "Jun-gle Doctor", which was published by Larousse and released on February 17, 2016.

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Vous avez dit « Il ne faut pas oublier qu’en soignant les animaux, nous soignons toute forme de vie et que quelque part, nous y trouvons la part d’humanité qui semble parfois absente dans le monde des Hommes ». « Pouvez-vous nous en dire plus ? Lorsque nous soignons les animaux, nous soignons toute forme de vie, y compris la nôtre, y compris nous-mêmes. Se soigner ainsi, c’est se rappeler que nous faisons partie d’une grande famille, celle de l’Humanité. Nous acquérons alors cette vision globale du tout. Ce sentiment que nous avons besoin les uns des autres pour vivre en harmonie, avec les autres bien sûr, mais surtout avec nous-mêmes. C’est ce sentiment qui est souvent absent dans le monde des Hommes… De fait, être vétérinaire, c’est essayer tous les jours d’être une meilleure personne... Chercher un épanouissement personnel. (Re)trouver l’essentiel et surtout ne pas oublier pourquoi nous avons voulu être des vétérinaires. Ne pas oublier cette passion qui nous a animés et menés là où nous sommes. Même si, parfois, le monde que nous avons rêvé semble différent de celui d’aujourd’hui. Qu’importe, il ne tient qu’à nous de travailler pour qu’il y ressemble plus, justement, en cherchant à s’approcher de cette Humanité.

« LORSQUE NOUS SOIGNONS LES ANIMAUX, NOUS SOIGNONS TOUTE FORME DE VIE,

Y COMPRIS LA NÔTRE »

DOSSIER ONE HEALTH

Le credo que s’est choisi Dômes Pharma est Linked By Nature, c’est-à-dire la notion qu’humains, animaux et végétaux forment un ensemble unique et indissociable. Vous qui êtes un vétérinaire engagé dans la sauvegarde de la faune sauvage, que vous inspire notre slogan ?

Je ne peux qu’y adhérer. Tout est équilibre. Pourquoi les « humains, animaux et végétaux forment un ensemble unique et indissociable » ? À cette question, on peut répondre qu’en dégradant la Nature, c’est nous-mêmes que nous dégradons. En nous éloignant de la Nature, c’est de nous-mêmes que nous nous éloignons. En la soignant, nous nous soignons nous-mêmes. La Nature se détériore, elle est souillée dans sa matérialité. On se coupe des sources mêmes qui depuis l’origine ont constitué la vie. La Nature et notre conscience se marient en nous-mêmes. La Nature est vivante et sa dégradation est aussi et surtout la nôtre. Toutes mes activités vétérinaires, tous mes voyages, m’ont permis de reconnaître notre fragilité, et, avec humilité, de comprendre l’unité de la réalité et toutes les interdépendances au niveau écologique. Nous sommes tous liés par nature ! Le mot interdépendance se dit en sanscrit pratitya samutpada et signifie «être par co-émergence». Une chose ne se produit que parce qu'elle est reliée, coprésente, co-organisatrice.... L’illusion est de croire qu’un phénomène ou objet possède une réalité autonome.

Que répondez-vous à ceux qui pensent qu’on devrait s’occuper des hommes avant de porter secours aux animaux ?

L’un n’empêche pas l’autre. L’important est de savoir pourquoi on fait les choses… Les relations entre espèces peuvent être une brique de développement tout aussi fondamentale du développement humain que les relations au sein de l’espèce. Nous, vétérinaires, avons peut-être gardé ce contact privilégié avec l’animal pour approcher cet état qu’on nomme « Humanité »… Cet état de conscience que tout est relié, que nous formons tous un tout, que nous avons tous besoin des uns et des autres, que nous sommes tous des êtres d’amour…. « En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant. ». (Nelson Mandela)

En quoi le fait d’être bouddhiste influence-t-il votre vision des animaux et la façon dont vous les soignez ?

L’esprit de compassion bouddhiste envers les plantes et les animaux, enfin envers l’univers entier faisait finalement du Bouddha le premier écologiste ! Les notions d’unité et d’interdépendance, énoncées plus haut apportent à mon approche médicale une vision holistique. Le diagnostic ne peut être posé sans prendre en compte tous les paramètres directs et indirects : l’animal, son environnement, le propriétaire, l’environnement du propriétaire, le vétérinaire et son propre environnement. Nous faisons tous partis de la maladie, puisque nous la nommons. Mais nous sommes également tous une pièce essentielle de son traitement.



«HUMANS, ANIMALS AND NATURE ARE CONNECTED IN A SINGLE AND INDIVISIBLE UNIT»

Norin, you have always had a special relationship with animals. Beyond the love that you have for them, you have a connection with them. Can you tell us about this relationship? My relationship with animals started when I was three years old. My grandfather bought me a teddy bear when returning from a trip. I called it Yaboumba. It never left my side. Actually, Yaboumba is my first real memory of contact with an animal. For me, obviously he was alive. As a child, I also felt very close to animals even responding to their pain. It was my mother who expressed what I myself was not able to describe at the time: ' You not only love animals... this goes beyond '. She used a Cambodian term that does not exist in the French language, 'Anheut', a mix between empathy, love, compassion, sympathy and pity. Human suffering seemed incurable, animal suffering was also intolerable to me but seemed more accessible. At the time, I did not know that there was a profession that could fight against animal suffering. I found out much later that this profession was called "veterinarian". So this is how I see my 'relationship' with animals: a quest against suffering.

However, I would not speak of "love" but of respect. At the Zoological Park, we provide animals with adequate food to avoid not only malnutrition but also obesity, environmental conditions must meet precise natural needs which are specific to each animal. We try to protect them from injuries, all fears and troubles and within the limits of our knowledge and our means, prevent all disease it is possible to identify. Of course, despite all this, not all species react in the same manner to captivity. Some have very complex needs. It is up to us to research these specific needs in order to respond in the best way possible - it is a daily and constant search. Therefore we must remain as objective as possible and distinguish respect for the animal as a living being with its own specific needs from anthropomorphism that would extrapolate our own needs or even neuroses on our animal companions. The animal doesn't need to be loved, it needs to be respected. By respecting it we are open and attentive to its needs. We look for what the animal really wants and not what we think or would like it to want. I consider this principle as one of the foundations of my profession.


You said "Do not forget that by caring for animals, we treat all forms of life and that in a way, we find the share of humanity that sometimes seems absent". Can you tell us a bit more? When we take care of animals, we treat all forms of life, including our own, including ourselves. Healing this way helps us to remember that we are part of a large family, that of humanity. We then acquire this global vision - this feeling that we need each other to live in harmony with others, but especially with ourselves. It is this sense that is often absent in the world of men... In fact, being a vet is to try every day to be a better person... to search for personal development. To find or rediscover what is essential and especially not to forget why we wanted to be veterinarians in the first place. To not forget this passion that carried us and brought us to where we are today. Even if sometimes the world we dreamed of seems different to that of today. In any case it's up to us to work so that it resembles it more by seeking to approach this humanity.

The principle chosen by Dômes Pharma is Linked By Nature, i.e. the notion that humans, animals and plants form a unique and inseparable ensemble. As a veterinarian engaged in the preservation of wildlife, what do you think of our slogan?

I can only agree. All is balance. Why do "humans, animals and plants form a unique and inseparable ensemble"? To this question, we can reply that by degrading nature, it is ourselves that we are degrading. By moving away from nature, we are moving further away from ourselves. By caring for nature we are caring for ourselves. Nature is deteriorating; it is stained in its materiality. We are cutting ourselves off from the same sources that originally formed life. Nature and our conscience marry within us. Nature is alive as is its degradation, which is especially our fault. All my veterinary activities and all my trips have allowed me to recognize our fragility and to understand with humility, the unity of reality and all interdependencies at an ecological level. We are all bound by nature! The word interdependence in Sanskrit pratitya samutpada means 'being by co-emergence'. Something occurs only because it is connected, co-present, co-organizer ... The illusion is to believe that a phenomenon or object has a self-contained reality.

What do you say to those who think we should take care of humans before saving animals? One does not preclude the other. The important thing is to know why we do things... The relationships between species can be a development brick as fundamental to human

«WHEN WE TREAT ANIMALS, WE TREAT ALL FORMS OF LIFE, INCLUDING OUR OWN»

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DOSSIER ONE HEALTH

development as relationships within the species. We as vets have perhaps kept this privileged contact with the animal to approach this state called 'humanity'... This state of consciousness that everything is connected, that we all form a whole, that we all need each other, that we are all beings of love... “As we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same.” (Nelson Mandela)

How does being Buddhist influence your vision of animals and how you take care of them? The spirit of Buddhist compassion for plants and animals,

finally towards the entire universe makes Buddha the first ecologist! The concepts of unity and interdependence I spoke about previously bring a holistic vision to my medical approach. The diagnosis cannot be made without taking all direct and indirect parameters into account: the animal, its environment, the owner, the owner’s environment, the veterinarian and his/her own environment. We are all part of the disease as we name it. But we also are all an essential part of its treatment.

DOSSIER ONE HEALTH


REGARDSCROISÉS

RENCONTRE

CONVERGING VIEWS

JEAN MOULIN ET CHANTAL LUGNIER SONT LES FONDATEURS DU GROUPE DÔMES PHARMA. SI LEUR ASSOCIATION, AU DÉBUT DES ANNÉES 80, FUT PRINCIPALEMENT LE FRUIT DU HASARD, IL S’AVÉRA BIEN VITE QUE DE LEURS

DEUX PERSONNALITÉS ALLAIT NAÎTRE UN SAVANT MÉLANGE D’AUDACE, DE GÉNIE DES AFFAIRES ET DE GESTION RIGOUREUSE QUI FONT LES

GRANDES ENTREPRISES. POUR NOUS, CEUX QUI SE SONT CONNUS PENDANT LEURS ÉTUDES DE PHARMACIE AU DÉBUT DES ANNÉES 70, REVIENNENT

SUR LEUR PARCOURS, LEUR COMPLÉMENTARITÉ, LEURS SUCCÈS ET LES ATOUTS D’UN GROUPE FAMILIAL

DANS LA CONDUITE DE L’INNOVATION.

JEAN MOULIN AND CHANTAL LUGNIER ARE THE FOUNDERS OF THE DÔMES PHARMA GROUP. IF THEIR ASSOCIATION IN THE EARLY 1980S WAS MAINLY BY CHANCE, IT TURNED OUT THAT THEIR TWO PERSONALITIES COMBINED

TO MAKE A CLEVER MIX OF THE DARING, BUSINESS GENIUS AND RIGOROUS MANAGEMENT THAT MAKE LARGE COMPANIES SUCCESSFUL. FOR US, THESE PARTNERS WHO MET DURING THEIR STUDY OF PHARMACY AT UNIVERSITY AT THE BEGINNING OF THE 1970S, REMINISCE ABOUT THEIR WORKING LIFE, THEIR COMPLEMENTARITY, THEIR SUCCESSES AND THE ADVANTAGES OF A FAMILY

GROUP IN THE PURSUIT OF INNOVATION.

CHANTAL LUGNIERDiplômée de pharmacie en 1972, après avoir travaillé en Officine à Vichy, Chantal LUGNIER entre dans le groupe en 1976 comme DG du laboratoire IEA et Pharmacien Res-ponsable jusqu’en 1982 et PDG jusqu’en 1991. Elle sera suc-cessivement DG de TVM (1982- 1991), puis PDG de TVM et Pharmacien Responsable de 1991 à 2002, elle sera aussi DG de la holding (1991-2002) puis Présidente du Directoire (2002-2015), elle est à ce jour Membre du Directoire de Dômes Pharma.

JEAN MOULINDiplômé de l'Institut De Pharmacie Industrielle de Montpellier en 1968, il travaille tout d'abord dans le Laboratoire familial Veto-centre avant de racheter le laboratoire IEA en 1975 auquel il associe Chantal LUGNIER en1976. Il sera PDG d’IEA (1975-1982), PDG de TVM et Pharmacien Responsable de 1982 à 1991, PDG de la Holding de 1991à 2002, Président du Conseil de Surveillance de 2002 à ce jour.


PHARMACIEN PASSIONNÉ PAR LES CHEVAUX VAPEUR ET LA MÉCANIQUE, IL ÉTAIT PRESQUE LÉGITIME DE DEVENIR INDUSTRIEL DANS LA SANTÉ ANIMALE !

JEAN MOULIN

RENCONTRE

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Vous êtes tous les deux pharmaciens. Pourquoi créer une entreprise, avec tous les risques que cela comporte, plutôt que de travailler dans un laboratoire ou en officine ?

JEAN MOULIN : Ma famille était déjà dans ce contexte avec BIOCANINA® (ndlr : Jean Moulin est le fils de René et Simone Moulin qui créent le laboratoire Biocanina en 1963, voir page 37) et j’étais imprégné de cet état d’esprit d’entrepreneur. Me lancer indépendamment de ma famille était pour moi un défi.

CHANTAL LUGNIER : Mes parents étant commerçants, artisans même puisque mon père était pâtissier-chocolatier, je crois que je n’avais pas peur du risque lié à l’entreprise individuelle. Notre diplôme de pharmacien nous garantissait aussi de trouver un emploi si nous ne réussissions pas. Mais l’aventure proposée par Jean était très excitante. Comme je n’avais pas d’objectif de carrière, j’avais le temps d’essayer. Effectivement, beaucoup de pharmaciens de ma promo se sont installés en officine ou sont rentrés dans l’industrie où ils ont, en général, fait leur carrière.

Comment avez-vous décidé de vous associer ?J.M. : Je voulais faire des produits pour les vétérinaires alors j’ai racheté un petit laboratoire à Paris (IEA) que j’ai transféré en Auvergne. Mais je ne me voyais pas gérer ça tout seul alors j’ai fait le tour de mes connaissances et j’ai proposé à Chantal de devenir mon associée. C.L. : J’ai dit à Jean : je n’y connais rien. En 1975, la Loi sur les médicaments vétérinaires (application en 78)

imposait les mêmes contraintes réglementaires qu’en santé humaine. De très nombreux laboratoires n’ont pas pu s’aligner sur la nouvelle réglementation et on est passé de 400 à 60 laboratoires vétérinaires en France. On avait une bonne dose d’inconscience pour se lancer dans cette aventure à ce moment-là. Un ami qui travaillait chez Pfizer nous a même dit à l’époque : « Vous n’avez aucune chance ! »

Et pourtant, vous avez rapidement rencontré la réussite.J.M : Quand on monte une boîte, c’est pour devenir le plus gros du monde ! C’est comme l’alpinisme. On prenait du plaisir, on aimait ça, on voulait faire le mieux possible.C.L : Oui, et on a souvent voulu nous racheter par la suite ! Nous pouvons être fiers en voyant le chemin parcouru, d’une villa où Jean devait louer personnellement le 1er étage pour que le loyer soit moins cher pour IEA, à aujourd’hui ce groupe qui affiche un chiffre d’affaires de 75 000 000 €.

Le secret de notre réussite tient très certainement à notre complémentarité. Nous sommes UN individu à nous deux : une moitié gestionnaire, une moitié scientifique. A moi les chiffres, à Jean les molécules et les machines. Jean, très créatif et entrepreneur avant d’être financier, avait toujours des idées nouvelles et des projets. Moi, je manipulais les chiffres et quelques fois je mettais le pied sur le frein alors que lui accélérait. Non pour empêcher un projet, mais pour nous laisser le temps de gérer le précédent ! À l’époque, l’effectif n’était pas celui que nous avons aujourd’hui et nous étions aussi les opérationnels de nos projets.

Nous avons trouvé notre équilibre. Avec Anne Chauder, désormais aux commandes et avec laquelle j'ai travaillé ces 8 dernières années, je suis sereine pour l’avenir.

Vous n’avez jamais fait appel à des capitaux extérieurs pour vous développer. Le groupe est donc une société indépendante. Quels sont les avantages ou les inconvénients de ce type de développement ? L’indépendance financière permet une grande réactivité. Nous n’étions que deux pour prendre les décisions. Nous avions bien un Conseil d’Administration mais il était davantage là pour partager nos idées et nous donner son avis, que pour nous contrôler. Car les actionnaires, c’était nous. Nous n’avions pas besoin non plus de dossiers pour convaincre nos associés, il nous suffisait de discuter entre nous. Si nous nous étions associés dans cette aventure, c’est bien que nous en avions la même vision, donc nos avis convergeaient très souvent et les décisions étaient rapidement prises. Nous n’avions de comptes à rendre qu’à nous-mêmes, mais nous n’avons jamais oublié l’intérêt de nos salariés dans nos projets et prises de décision. C’est ce qui nous a parfois conduit à soutenir des projets que nos conseils nous recommandaient d’arrêter car à la fois non rentables au moment présent, mais également difficiles à pérenniser. Notre indépendance nous donnait le droit de prendre ces risques, ce que nous n’aurions pas eu le droit de faire si nous avions appartenu à un groupe ou à des investisseurs ou encore si nous avions été cotés en bourse.

Et l’innovation ?Notre « petite taille », nous a obligés à nous différencier pour pouvoir exister dans le monde des grands. Justement, notre stratégie était de ne pas aller jouer dans la même cour qu’eux, et, de ce fait, qu’ils nous oublient. Nous avons ciblé les niches, l’animal de compagnie en était déjà une à l’époque.

Puis, nous avons investi le marché de l’ophtalmologie, de la neurologie et maintenant de la gestion des intoxications. Nous sommes toujours dans l’Innovation avec notre service R&D rattaché a la holding : nouveaux marchés, formes galéniques innovantes, molécules à potentiel, etc…

RENCONTRE

You are both pharmacists. Why create a business, with all the risks that it entails, rather than working in a laboratory or a pharmacy?

JEAN MOULIN : My family was already in this situation with "BIOCANINA" (Editor's Note: Jean Moulin is the son of René and Simone Moulin who created the Biocanina Laboratory in 1963, see page 37) and this state of entrepreneurial spirit was instilled in me. Forging ahead independently to my family was a challenge for me.

CHANTAL LUGNIER : As my parents were traders, artisans even since my father was a chocolatier and pastry chef, I believe that I was not afraid of the risk associated with individual companies. Our Degree in Pharmacy also guaranteed that we would find a job if we did not succeed. But the adventure proposed by Jean was very exciting. As I had no specific career goal I had time to try. Actually many of pharmacists who graduated with me are either pharmacists in chemists or have established their careers in the pharmaceutical industry.

How did you decide to become partners? J.M. : I wanted to make products for veterinarians so I bought a small laboratory in Paris (IEA) that I moved to Auvergne. But I couldn't imagine managing it alone so I thought about the possibilities and I asked Chantal to become my partner. C.L. : I said to Jean: I don’t know anything about it ! In 1975, the Act on Veterinary Medicinal Products (application in 1978) imposed the same regulatory constraints as in human health. Many laboratories were unable to align with the new regulations and the number of veterinary

laboratories in France went from 400 to 60. We were quite reckless to embark on this adventure at this time. A friend who worked at Pfizer even told us at the time: "you have no chance!"

Despite this you were rapidly successful.J.M : When you set up a company, it's to become the largest in the world! It's like mountaineering. It was fun, we liked it, we wanted to do the best possible. C.L : Yes, and others often wanted to purchase us later! We can be proud, seeing the progress from the first floor of a house that Jean had to rent personally so that the rent was cheaper for IEA and today this group that displays a turnover of €75,000,000. The secret of our success is certainly our complementarity. Together we form an individual – half manager – half scientific. I take care of the figures; Jean looks after the molecules and machines. Jean is first and foremost very creative and an entrepreneur rather than a financial specialist and always had new ideas and projects. I handled the numbers and a few times I was putting my foot on the brake just as he was accelerating! It wasn’t to stop a project but rather to give us the time to manage the previous one! At that time the staff was smaller than that of today and we also took care of the operational aspect of our projects. We have found our balance. With Anne Chauder, whom I have worked with for the past eight years, at the reins now, I am serene for the future.

You have never called on outside capital to develop; the group is an independent company. What are the advantages or disadvantages of this type of development? Financial independence allows for high reactivity. There were only two people

to make decisions. We had a Board but it’s role was more to share our ideas and to get their opinion than to control us. Because we were the shareholders. We didn't need files to convince our partners, it was enough to discuss things amongst ourselves. We teamed up in this adventure because we had the same vision so our opinions converge very often and the decisions were taken quickly. We were accountable only to ourselves, but we have never forgotten the importance of our employees in our projects and decisions. This is what sometimes leads us to support projects that our consultants recommend we stop not only because they are unprofitable the present time but also because they are difficult to sustain. Our independence gave us the right to take these risks, that we would not have had the right to do if we had belonged to a group or to investors or even if we have been quoted on the stock exchange.

And what about innovation ?Our "small size " forced us to be different in order to be able to exist with the big players. Precisely our strategy was not to go and play in the same court as them which meant that they forgot about us. We targeted niche markets; the pet market was already a niche at the time. Next came the market of ophthalmology, neurology and now poisoning management. We are always innovative with our R&D department attached to the holding company: new markets, innovative dosage forms, molecules with potential etc..

AS A PHARMACIST PASSIONATE ABOUT HORSEPOWER AND MECHANICS, IT WAS PRACTICALLY LEGITIMATE TO BECOME AN INDUSTRIALIST IN ANIMAL HEALTH!

JEAN MOULIN


TIME LINE

1947

1962

1982

1991

1992

2000

2006

2008

2012

2015


René Moulin, pharmacien rue des gras à Clermont-Ferrand, développe des raticides et taupicides dans son officine. Assez rapidement il détecte un potentiel dans les produits vétérinaires et crée une gamme d’abord baptisée Produits Vétérinaires Moulin (P.V.M).

Création du Laboratoire Véto-Centre et de la marque Biocanina® qui seront dirigés pendant 32 ans par Simone Moulin. En 1997, son fils Jean Moulin fera rentrer Véto-Centre dans le groupe DÔMES PHARMA qu’il a créé avec Chantal Lugnier.

Acquisition du Laboratoire TVM spécialisé en ophtalmologie et fusion avec le Laboratoire IEA.

Création de la holding

Pour trouver une solution à la difficulté de faire fabriquer de petites séries pharmaceutiques, création du laboratoire Europhartech, site de production du groupe.

Acquisition du Laboratoire ASPILABO, fabricant du célèbre Aspivenin®, gagnant du concours LÉPINE en 1983, qui sera intégré aux Laboratoires Auvex en 2015.

Acquisition du Laboratoire Actipharm en Suisse, première incursion à l’international.

Création des Laboratoires AUVEX, porteurs de projets de développement en santé humaine et d’une force de vente en pharmacie depuis 2012.

Acquisition de Wanimo.com, 1ère animalerie française en ligne. Le groupe se positionne dans l’économie digitale.

Acquisition du Laboratoire Léro, spécialisé dans les compléments alimentaires à base d’Oméga-3 d’origine marine.

René Moulin, a pharmacist on Rue des Gras in Clermont-Ferrand, developed rat and mole poison in his pharmacy. Relatively quickly he detected the potential in veterinary products and created a range initially called Produits Vétérinaires Moulin (P.V.M).

Creation of Véto-Centre Laboratory and Biocanina® brand, under the leadership of Simone Moulin for 32 years. In 1997, her son Jean Moulin steered Véto-Centre into the DÔMES PHARMA group, which he founded with Chantal Lugnier.

Creation of the holding

Acquisition of the TVM Laboratory specializing in ophthalmology and merger with IEA laboratory.

To resolve the difficulty of manu-facturing small pharmaceutical se-ries, Europhartech was created as the production site of the group.

Acquisition of Actipharm laboratory in Switzerland, first international venture.

Acquisition of ASPILABO Laboratory, manufacturer of the famous Aspivenin®, winner of the Lépine contest, which was integrated into Auvex Laboratories in 2015.

Creation of AUVEX Laboratories, with development projects in human health and a sales force in pharmacies since 2012.

Acquisition of Léro Laboratory, expert in Dietary supplements around the marine-derived omega-3 combination.

Acquisition of Wanimo.com, 1st

french online retailer for pet products. The group enters the digital economy.

Acquisition du laboratoire anglais Forum Animal Health qui devient TVM UK, filiale de TVM LAB leader EUROPEEN de la réponse thérapeutique aux intoxications.

2016

Acquisition of the English laboratory Forum Animal Health and creation of TVM UK. TVM became the European leader in the management of poisoning.


DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : AUVEX

Depuis janvier 2015, les Laboratoires AUVEX regroupent toutes les activités OTC du groupe et couvrent l’ensemble des étapes de la commercialisation de produits pharmaceutiques : développement, promotion et distribution.Une équipe exclusive de 36 délégués pharmaceutiques conseille, forme et anime commercialement plus de 8 000 officines en France autour de 3 domaines d’expertise : • AUVEX Santé Animale avec la gamme biocanina®

• AUVEX Santé Humaine avec notamment la Magnésie

San Pellegrino.

• AUVEX Dispositif médical avec notamment la pompe

Aspivenn® dont 40% du chiffre d’affaires est réalisé à l’export

dans plus de 30 pays via un réseau de partenaires

distributeurs.

Since January 2015, AUVEX Laboratories encompasses all the Group’s OTC activities and covers all the steps of pharmaceutical product marketing: development, promotion and distribution.An exclusive team of 36 pharmaceutical representatives advises, trains and communicates in more than 8,000 pharmacies in France with 3 areas of expertise: • AUVEX Animal Health with biocanina® range. • AUVEX Human Health with with Magnésie San Pellegrino. • AUVEX Medical Device with Aspivenin® where 40% of turnover is generated by export via a network of distributors to more than 30 countries.


PARTENAIREDES PHARMACIENS

AUVEX

+PHARMACIST PARTNER

DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : BIOCANINA®


CRÉÉE AU DÉBUT DES ANNÉES 1960,BIOCANINA® EST LA MARQUE VÉTÉRINAIRE

EMBLÉMATIQUE EN SANTÉ ANIMALE ET LA PLUS CONNUE DES FRANÇAIS.

CREATED AT THE BEGINNING OF THE 1960S, BIOCANINA® IS AN ICONIC BRAND IN ANIMAL HEALTH,

AND THE MOST RECOGNISED IN FRANCE.

RETROFUTUR


BIOCANINA®

SAGA



1940 1947 1962

Création de la pharmacie MOULIN par René MOULIN, pharmacien, à

Clermont-Ferrand.

Création du laboratoire vétérinaire MOULIN à Clermont-Ferrand,

spécialisé dans les traitements pour chiens et chats.

Simone MOULIN, épouse de René, dépose la marque BIOCANINA®.En 1963, création du laboratoire VÉTO-CENTRE qu’elle dirigera

pendant 32 ans.

Establishment of the MOULIN Pharmacy by René MOULIN,

pharmacist, in Clermont-Ferrand.

Establishment of the MOULIN Veterinary Pharmacy in Clermont-Ferrand.

Specializing in treatments for dogs and cats.

Simone MOULIN, René’s wife, set up the BIOCANINA® brand. In 1963, crea-tion of the VETOCENTRE Laboratory,

which she managed for 32 years

Créée à une époque où l'animal commence à peine à être perçu comme un membre de la famille à part entière, Biocanina® fait figure de précurseur. Marque très affective, familiale, proche et complice des propriétaires, made in France, Biocanina® a su traverser les époques et la marque vétérinaire la plus connue en France se positionne aujourd’hui comme l'expert de la relation homme-animal.Spécialisée dans les animaux de compagnie, Biocanina® offre une gamme de 50 produits vétérinaires (médicaments, aliments complémentaires, produits d’hygiène et soins) vendue exclusivement en pharmacie. Elle s’adresse, en priorité, aux animaux en bonne santé ou aux « petits bobos » et pathologies saisonnières bénignes ne nécessitant pas une consultation médicale, dans la même logique que les produits d’automédication en santé humaine. 20% de la gamme sont composés de médicaments délivrés sous ordonnance qui ne sont pas en libre accès.

Created in an era where we had just begun to perceive pets as fully-fledged members of the family, Biocanina® was a pioneer. A very emotional, familial and friendly brand, close to the owners and made in France, Biocanina® has come through the ages and is the best known veterinary brand in France today, positioned as an expert in human-animal relationships.Specializing in pets, Biocanina offers a range of over 50 veterinary products (medicines, food, hygiene and care products) sold exclusively in pharmacies. It is designed for animals in good health or for the "small injuries' and seasonal benign pathologies market that do not require a veterinary consultation, in the same logic as self-medication in human health products. 20% of the range is composed of prescription medicines that are not in open-access.

BIOCANINA® SE POSITIONNE COMME L'EXPERT DE

LA RELATION HOMME-ANIMAL

LES PUBLICITÉS BIOCANINA® SONT UN REFLET DE LEUR TEMPS

+BIOCANINA® ADS ARE A REFLECTION OF THEIR TIME

INTERNATIONAL

BLOCKBUSTER

DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : ASPIVENIN®

DEPUIS 1982, DATE DE MISE SUR LE MARCHÉ DE LA CÉLÈBRE POMPE ASPIVENIN®,

15 MILLIONS D’EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ VENDUS DANS LE MONDE

SINCE 1982, WHEN THE FAMOUS ASPIVENIN® PUMP CAME ON THE MARKET, 15 MILLION COPIES HAVE BEEN SOLD WORLDWIDE.


SELON L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, CHAQUE ANNÉE, PLUS DE CINQ

MILLIONS DE PERSONNES SONT PIQUÉES OU MORDUES PAR DES ANIMAUX VENIMEUX DANS

LE MONDE ET 100 000 EN MEURENT. DEPUIS 2014, ASPIVENIN® SOUTIENT LES

MISSIONS HUMANITAIRES DE L’ASSOCIATION FRANCO-VIETNAMIENNE AXISTANCE AP TAN HUNG QUI APPORTE DE LA FORMATION SUR

LES GESTES DE PREMIERS SECOURS DANS LES VILLAGES RECULÉS DU VIETNAM.

VAINQUEUR DU CONCOURS LÉPINE EN 1983,LA POMPE ASPIVENIN® EST

CONSIDÉRÉE COMME UNE DES 10 INVENTIONS MAJEURES DU CONCOURS QUI ONT CHANGÉ

NOTRE QUOTIDIEN(HUFFIGTON POST, 2015)

AS WINNER OF THE LÉPINE CONTEST IN 1983, THE ASPIVENIN® PUMP IS CONSIDERED TO BE ONE

OF THE 10 MAJOR INVENTIONS FROM THE CONTEST THAT HAVE

CHANGED OUR DAILY LIVES (HUFFINGTON POST, 2015),

Appareil de premier secours indispensable à toute pharmacie familiale, incontournable dans toutes les trousses d’urgence, le dispositif médical ASPIVENIN® est une mini-pompe qui aspire le venin en cas de piqûres ou morsures venimeuses.

An indispensable first aid device for every family's medicine chest, present in every first aid kit, the ASPIVENIN® medical device is a mini-pump which sucks out venom in the case of toxic bites and stings.

ACCORDING TO THE WORLD HEALTH ORGANISATION, EACH YEAR MORE THAN FIVE

MILLION PEOPLE ARE STUNG OR BITTEN BY POISONOUS ANIMALS IN THE WORLD

AND 100 000 DIE. SINCE 2014, ASPIVENIN® HAS SUPPORTED HUMANITARIAN MISSIONS

OF AXISTANCE, A FRANCO-VIETNAMESE ASSOCIATION THAT PROVIDES FIRST AID

TRAINING IN REMOTE VILLAGES IN VIETNAM.

LA POMPE ASPIVENIN® EST UNE FABRICATION 100% FRANÇAISE. LE

PLASTIQUE EST INJECTÉ EN ISÈRE ET LA POMPE EST CONDITIONNÉE DANS

NOTRE USINE DE LEMPDES (63).

THE ASPIVENIN® PUMP IS 100% FRENCH. THE PLASTIC IS INJECTED IN THE ISÈRE

REGION AND THE PUMP IS PRODUCED IN OUR FACTORY IN LEMPDES (63).

IN A NON-ALLERGIC PERSON, A SINGLE STING CAN BE VERY PAINFUL BUT IN GENERAL IS NOT SERIOUS. THE

ASPIVENIN® PUMP RELIEVES PAIN AND LIMITS SWELLING.

+

CHEZ UNE PERSONNE NON ALLERGIQUE, UNE SEULE PIQÛRE PEUT ÊTRE TRÈS DOULOUREUSE MAIS RESTE EN GÉNÉRAL SANS GRAVITÉ. LA POMPE

ASPIVENIN® PERMET DE SOULAGER LA DOULEUR ET LIMITER LA FORMATION DE L'ŒDÈME

DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : LÉRO

PUISSANCEOMÉGA3

LA SANTÉ

LE LABORATOIRE LÉRO EXPLOITE DEPUIS 30 ANS DÉJÀ LES BIENFAITS UNANIMEMENT RECONNUS DES OMÉGA-3 POUR LEURS VERTUS

CARDIO-PROTECTRICES ET LEUR EFFET BÉNÉFIQUE CONTRE LE STRESS ET DANS LA PRÉVENTION DE LA DÉPRESSION. LE LABORATOIRE LÉROA REJOINT LE GROUPE DÔMES PHARMA EN 2016 POUR ÉCRIRE UNE

NOUVELLE PAGE DE SON HISTOIRE

FOR THE PAST 30 YEARS, LERO LABORATORY HAS BEEN USING THE BENEFITS OF THE UNIVERSALLY RECOGNIZED OMEGA 3 FOR ITS

CARDIO-PROTECTIVE PROPERTIES, THE POSITIVE EFFECTS AGAINST STRESS AND IN THE PREVENTION OF DEPRESSION. LERO LABORATORY JOINED

THE DÔMES PHARMA GROUP IN 2016 TO WRITE A NEW CHAPTER IN ITS HISTORY.

Dès 1986, une équipe de chercheurs composée de pharmaciens et de médecins a imaginé d’exploiter les oméga-3 (acides gras poly-insaturés d’origine marine, EPA et DHA) en les associant à des vitamines et des oligo-éléments pour mieux restructurer les activités des cellules et influer sur les différents métabolismes de l’organisme.

Depuis, de nombreuses études ont mis en lumière les bienfaits que l’on peut attendre de ces acides gras oméga-3. Ce consensus sur leur intérêt pour la santé a amené le Laboratoire Léro à développer sa gamme de compléments alimentaires autour de l’association oméga-3 d’origine marine, vitamines et oligo-éléments proposant ainsi des produits complets au champ d’action ciblé.

3 gammes de produits sont proposées : PRESERV’, ACTIV’ et ESTHETIC’.

As of 1986, a team of researchers comprised of pharmacists and doctors imagined using omega-3 (marine-derived polyunsaturated fatty acids, EPA and DHA) by combining them with vitamins and trace elements to restructure cellular activity better and have an impact on the body’s different metabolism. Since then, several studies have pointed out the benefits we can expect of these omega-3 fatty acids.

This consensus around their health interest has led Léro Laboratory to develop 3 ranges of dietary supplements around the marine-derived omega-3 combination (the so valued EPA and DHA), vitamins and trace elements thereby proposing full products in the scope of the targeted action.

3 product ranges are available: PRESERV’, ACTIV’ and ESTHETIC’


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DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : TVM

FAIRE CE QUELES AUTRESNE FONT PASTVM DÉVELOPPE ET COMMERCIALISE DES MÉDICAMENTS ET PRODUITS DE SANTÉ ANIMALE QUI RÉPONDENT AUX BESOINS DE LA PRATIQUE QUOTIDIENNE DES VÉTÉRINAIRES EN COMBLANT PARFOIS LES VIDES THÉRAPEUTIQUES LAISSÉS PAR LES AUTRES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES.

AXÉ PRINCIPALEMENT SUR LE MARCHÉ DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE, TVM SE CLASSE PARMI LES 10 LABORATOIRES LES PLUS IMPORTANTS DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA SANTÉ ANIMALE. LEADER EN OPHTALMOLOGIE ET NEUROLOGIE VÉTÉRINAIRES, TVM EST ÉGALEMENT RECONNU POUR SA GAMME D’ANTIDOTES ET DE PRODUITS DÉDIÉS À LA GESTION DES INTOXICATIONS UNIQUE EN EUROPE. TVM CONTRIBUE ÉGALEMENT À LA PRISE EN CHARGE DE L’ANIMAL ÂGÉ DANS PLUSIEURS DOMAINES : PROBLÈMES ARTICULAIRES, SÉNESCENCE CÉRÉBRALE, COMPORTEMENT, HYGIÈNE & SOINS.

UNE ÉQUIPE COMMERCIALE DE 23 PERSONNES ASSURE LA PROMOTION DE SES GAMMES AUPRÈS DES CLINIQUES VÉTÉRINAIRES EN FRANCE. TVM EXPORTE AUSSI DES PRODUITS DANS PLUSIEURS PAYS D’EUROPE DONT L’ANGLETERRE, L’ALLEMAGNE, LE BENELUX, L’ITALIE, L’ESPAGNE, L’AUTRICHE, LE PORTUGAL, LA GRÈCE ET LA SUISSE.

EN COMPLÉMENT DE SON RÉSEAU DE DISTRIBUTEURS EXCLUSIFS EN EUROPE ET EN DROITE LIGNE AVEC SA STRATÉGIE D'INTERNATIONALISATION, TVM A OUVERT, EN 2016, UNE PREMIÈRE FILIALE EN ANGLETERRE DÉDIÉE À LA COMMERCIALISATION DE SES SPÉCIALITÉS VÉTÉRINAIRES SUITE À L’ACQUISITION DE LA SOCIÉTÉ FORUM ANIMAL HEALTH (Voir page 60).

TVM DEVELOPS AND MARKETS DRUGS AND ANIMAL HEALTH PRODUCTS THAT MEET THE NEEDS OF VETERINARIANS DAILY PRACTICE, SOMETIMES FILLING IN THERAPEUTIC GAPS LEFT BY OTHER PHARMACEUTICAL COMPANIES.

FOCUSING MAINLY ON THE PET MARKET, TVM RANKS AMONG THE 10 MAJOR LABORATORIES ON THE FRENCH ANIMAL HEALTH MARKET. A LEADER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY AND NEUROLOGY, TVM IS ALSO RECOGNIZED FOR ITS RANGE OF ANTIDOTES AND PRODUCTS FOR THE MANAGEMENT OF POISONING WHICH IS UNIQUE IN EUROPE. TVM ALSO SUPPORTS THE CARE OF OLDER ANIMALS IN SEVERAL AREAS: JOINT PROBLEMS, BRAIN SENESCENCE, BEHAVIOUR, HYGIENE & CARE.

A SALES TEAM OF 23 PEOPLE PROMOTES THE RANGES TO VETERINARY CLINICS IN FRANCE. TVM ALSO EXPORTS SOME PRODUCTS TO SEVERAL COUNTRIES IN EUROPE INCLUDING ENGLAND, GERMANY, BENELUX, ITALY, SPAIN, AUSTRIA, PORTUGAL, GREECE AND SWITZERLAND.

IN ADDITION TO ITS NETWORK OF EXCLUSIVE DISTRIBUTORS IN EUROPE AND IN KEEPING WITH ITS INTERNATIONALISATION STRATEGY, IN 2016 TVM OPENED A FIRST SUBSIDIARY IN ENGLAND DEDICATED TO THE MARKETING OF ITS VETERINARY SPECIALTIES FOLLOWING THE ACQUISITION OF FORUM ANIMAL HEALTH COMPANY (See page 60).

tvmlabINNOVATIVEANIMAL HEALTH

DO WHATOTHERS DO NOT

DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : TVM


Quelles sont les singularités de TVM ?Une des forces de TVM est de poursuivre son développement en continuant à construire sur ses axes stratégiques et historiques que sont l'ophtalmologie et la neurologie. Dans ces domaines, TVM a acquis au fil du temps une crédibilité et une expertise qui lui permettent d'anticiper et de proposer des solutions innovantes, parfois même avant qu’elles soient disponibles pour l’homme. TVM a su également faire ce que les autres ne faisaient pas en développant d’autres domaines de compétences comme le traitement des intoxications où il n'existait pas de solutions en termes de médicaments vétérinaires. TVM est devenu un acteur incontournable sur ce secteur de niche et il serait très difficile pour un concurrent de venir s'imposer maintenant. Une autre singularité de TVM est de ne jamais chercher à copier les solutions de ses concurrents mais plutôt d'apporter ses propres solutions. TVM n'a jamais non plus cherché à entrer en concurrence frontale avec les acteurs majeurs dans des domaines très bataillés comme par exemple les antibiotiques ou les vaccins qui nécessitent des investissements colossaux pour apporter de l'innovation et pour en faire ensuite la promotion auprès des vétérinaires. Depuis quelques années, les nombreuses opérations de fusion-acquisition conduites par les multinationales ont entraîné une réduction du nombre des acteurs présents dans le domaine vétérinaire avec une augmentation de leur taille qui fait que, maintenant, ils s'intéressent prioritairement à des marchés de taille mondiale. Des pans entiers de domaines thérapeutiques sont progressivement délaissés car plus assez rentables pour eux. C'est là que TVM a également toute sa place et de nombreuses cartes à jouer pour poursuivre sa croissance.

Comment est abordée l’innovation chez TVM ?Il n'y a pas de règle générale pour aborder l'innovation. Chaque projet est différent et l'innovation ne portera pas forcément sur les mêmes points. Elle peut concerner le principe actif, la forme galénique, le dosage, la facilité d’administration… Avant de démarrer le travail sur un projet il est important de faire un état de l'art sur la maladie que l'on veut traiter et sur les solutions disponibles et utilisées par les vétérinaires en Europe mais aussi sur le continent Nord-Américain, si elles existent. Ensuite il faut un peu d'imagination, beaucoup de travail d'équipe et de la persévérance pour arriver à développer un produit unique, utile et différenciant qui sera apprécié des vétérinaires praticiens et des propriétaires d'animaux, une fois commercialisé. Les aspects industriels et économiques sont abordés dès le début du développement pour garantir la faisabilité du projet.

Peut-on évoquer l’histoire de la vitamine K1 ?En 1992, lors d'échanges avec des vétérinaires praticiens et des vétérinaires du Centre National d'Information en Toxicologie Vétérinaire de Lyon, nous nous sommes rendus compte que pour sauver la vie d'un chien de 20 kg, qui avait été empoisonné par des raticides anticoagulants, il fallait lui donner 10 comprimés de vitamine K1 par jour pendant 21 jours (seule alternative disponible en humaine à l'époque) en relais du traitement d'urgence par voie injectable. Ces comprimés de vitamine K1 étaient commercialisés par un laboratoire pharmaceutique d'humaine et ils n’étaient disponibles qu’en pharmacie. Lorsqu'un chien de taille moyenne ou grande était empoisonné il était fréquent que le pharmacien de proximité n'ait pas en stock le nombre de boîtes de comprimés de vitamine K1 nécessaire pour commencer le traitement. Le propriétaire du chien (ou le vétérinaire !) devait alors faire le tour des pharmacies les plus proches pour essayer de trouver une quantité suffisante de boîtes de vitamine K1. Pour faciliter l'accès à ce traitement vital pour les chiens empoisonnés et le rendre plus simple à utiliser, nous avons alors décidé de développer nos propres comprimés de vitamine K1. Ces comprimés devraient être suffisamment dosés pour qu'un chien de 20 kg n'ait besoin que de 2 comprimés par jour pour être traité, soit 5 fois moins qu'avec le produit d'humaine. Et comme ce serait un médicament vétérinaire, il serait alors facilement accessible aux vétérinaires praticiens en quantité suffisante dans leurs centrales d'achat. Ce projet a été confié à Europhartech qui a relevé le défi pour la formulation du comprimé vétérinaire. Voilà comment la Vitamine K1 comprimé TVM est née. L'AMM France a été obtenue en mars 1996 et a été étendue à l'Europe en septembre 2012. Pour la vitamine K1 injectable, qui est le traitement d'urgence des intoxications par les raticides anticoagulants, la situation était quasiment la même: il n'y avait pas de médicament vétérinaire disponible et le médicament humain disponible n’était pas pratique à utiliser. La difficulté a été de trouver un fabricant pour ce médicament vétérinaire injectable qui ne pouvait être fait chez Europhartech. Nous avons alors eu l'idée de nous rapprocher du laboratoire pharmaceutique qui fabriquait la vitamine K1 injectable pour l'homme. Nous lui avons demandé s'ils pouvait nous faire bénéficier de son savoir-faire et de son site de fabrication ; nous nous faisions quand même peu d'illusions car il s'agissait d'un Laboratoire Pharmaceutique multinational qui travaille suivant des référentiels de volumes sans commune mesure avec les petites séries des fabrications vétérinaires. Nous avons réussi à avoir un rendez-vous avec le Directeur Général qui avait un chien et qui a été séduit par ce projet. Il a accepté qu’un accord de collaboration soit signé avec TVM, ce qui nous a permis d'obtenir l'AMM France en mai 2007 pour la vitamine K1 injectable, et nous l'avons étendue à l'Europe en octobre 2009.

What are the singularities of TVM? One of the strengths of TVM is to pursue its development by continuing to build on its historical and strategic axes that are Ophthalmology and Neurology. Over the years TVM has acquired credibility and expertise in these areas enabling it to anticipate and propose innovative solutions, sometimes even before they are available for humans. TVM also had the know-how that others did not and developed other areas of competence such as the treatment of poisoning when there were no solutions in terms of veterinary drugs. TVM has become a key player in this niche sector and it would be very difficult for a competitor to prevail now.

Another singularity of TVM is to never try to copy its competitor’s solutions but rather to provide its own. TVM has never tried to enter into head-on competition with the major actors in very sought-after areas such as antibiotics or vaccines that require huge investments to bring innovation and then for promotion to veterinarians.

In recent years, the many merger-acquisition operations steered by multinationals have brought about a reduction in the number of those involved in the veterinary field with an increase in their size so that now they can almost only be interested in global markets. Entire therapeutic areas are gradually being abandoned, as they are no longer profitable enough for them. This is where TVM also has its place and many cards to play to continue its growth.

How is innovation addressed at TVM? There is no general rule to address innovation. Each project is different and innovation will not necessarily be on the same points. It can concern the active principle, the dosage form, dosage, ease of use... Before you start working on a project it is important to study the disease you want to treat and the solutions, if any, available and used by veterinarians in Europe but also on the North American continent. Then it takes a little imagination, lots of teamwork and perseverance to develop a unique, useful and differentiating product, which, once marketed, will be appreciated by veterinary practitioners. The industrial and economic aspects are addressed early in the development to ensure the feasibility of the project.

Can we talk about the history of Vitamin K1? In 1992 when exchanging with veterinary practitioners and veterinarians from the National Information Centre for Veterinarian Toxicology in Lyon we realized that to

save the life of a 20kg dog who had been poisoned by anticoagulant rodenticides, he should be given 10 Vitamin K1 tablets per day for 21 days (the only available alternative in human health at the time) following the emergency treatment by injection. A human pharmaceutical laboratory marketed these Vitamin K1 tablets and they were only available in pharmacies. When a medium or large size dog was poisoned it was common that the local chemist did not have the required number of boxes of Vitamin K1 tablets in stock to be able to start treatment. The dog’s owner (or the veterinarian!) then had to go around all the nearest pharmacies to try to find a sufficient amount of boxes of Vitamin K1. To facilitate access to this vital treatment for poisoned dogs and make it simpler to use, we then decided to develop our own Vitamin K1 tablets. These tablets should contain a sufficient dose so that a 20 kg dog only needs a treatment of 2 tablets per day - 5 times less than with the human product. And as this would be a veterinary medicinal product, it would be easily accessible to veterinary practitioners in sufficient quantity in their purchasing centres. This project was awarded to Europhartech who met the challenge for veterinary tablet formulation. This is how the TVM Vitamin K1 tablet was developed. The marketing authorization for France was obtained in March 1996 and was extended to Europe in September 2012. The situation was almost the same for the injectable form of Vitamin K1, which is the emergency treatment for anticoagulant rodenticides poisoning: there were no veterinary medicinal product available and the available human medicine was not convenient to use. The difficulty was to find a manufacturer for this veterinary drug injection (sterile intravenous solution), which could not be done in Europhartech. We then approached the pharmaceutical laboratory that manufactured the Vitamin K1 injection for humans. We asked them if they could help us with both their know-how and their manufacturing site – we were doubtful as it was a multinational pharmaceutical laboratory who works with large volumes incommensurate with the small series of veterinary products. We managed to have an appointment with the Managing Director who had a dog and who was drawn to this project. He agreed that a cooperation agreement be signed with TVM, which enabled us to obtain the marketing authorization for France in May 2007 for injectable Vitamin K1, and we extended it to Europe in October 2009.

IL N'Y AVAIT PAS DE MÉDICAMENT VÉTÉRINAIRE DISPONIBLE ET LE MÉDICAMENT HUMAIN N’ÉTAIT PAS

PRATIQUE À UTILISER, NOUS AVONS DÉCIDÉ DE DÉVELOPPER NOTRE PROPRE VITAMINE K1

THERE WAS NO AVAILABLE VETERINARY

DRUG AND HUMAN MEDICINE WAS

IMPRACTICAL TO USE SO WE DECIDED TO DEVELOP OUR OWN

VITAMIN K1.

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RENCONTRE AVEC ÉTIENNE SAUNIER, DOCTEUR VÉTÉRINAIRE ET DIRECTEUR R&D SANTÉ ANIMALE DE DÔMES PHARMAMEETING WITH ÉTIENNE SAUNIER, DMV AND ANIMAL HEALTH R&D DIRECTOR OF DÔMES PHARMA

DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : WANIMO

30 MILLIONSDE wANIMO

et mwa, et mwa,et mwa

PIONNIER DU E-COMMERCE EN FRANCE, C’EST EN 2000 QUE LA W STORY COMMENCE AVEC LA CRÉATION DU 1ER SITE DE CONSEILS VÉTÉRINAIRES PERSONNALISÉS EN FRANCE. À LA DEMANDE DES VISITEURS QUI CHERCHENT À SE PROCURER LES PRODUITS RECOMMANDÉS, TRÈS RAPIDEMENT, LE SITE SE DOTE D’UNE BOUTIQUE EN LIGNE DÉDIÉE AUX ANIMAUX DE COMPAGNIE. DES DÉBUTS MODESTES PUISQUE QU’À L’ISSUE DES 3 PREMIERS MOIS, LE SITE COMPTABILISE À PEINE 41 COMMANDES !

AN E-COMMERCE PIONEER IN FRANCE, THE W STORY BEGAN IN 2000 WITH THE CREATION OF THE 1ST VETERINARY ADVICE SITE IN FRANCE. AT THE REQUEST OF VISITORS WHO WERE LOOKING TO PROCURE THE RECOMMENDED PRODUCTS, THE SITE ACQUIRED VERY QUICKLY AN ONLINE STORE DEDICATED TO PETS. WITH VERY MODEST BEGINNINGS AT THE END OF THE FIRST 3 MONTHS, THE SITE HAD BARELY 41 ORDERS!

By acquiring Wanimo in 2012, the Dômes Pharma Group became a forerunner. Rather than worrying about the arrival of a third distribution channel for its products, after pharmacies and veterinary clinics, Dômes Pharma chose to take an active role and fully embrace the digital era. There was a

clash of cultures between this digital startup in search of profitability and a pharmaceutical industry group. But a clash from which everyone could benefit by learning from each other and which allowed the Dômes Pharma Group to enter the digital race long before others.

Avec l’acquisition de Wanimo en 2012, le Groupe Dômes Pharma fait figure de précurseur. Plutôt que de s’inquiéter de l’arrivée d’un troisième canal de distribu-tion pour ses produits, après celui des pharmacies et des cliniques vétérinaires, Dômes Pharma choisit d’y prendre une part active et d’entrer de plain-pied dans l’ère du numérique. Un choc des

cultures entre cette start-up digitale en recherche de rentabilité et un groupe industriel pharmaceutique installé. Mais un choc dont chacun a pu bénéficier en apprenant de l’autre et qui a permis au Groupe Dômes Pharma d’amorcer, avant bien d’autres, le virage digital.

En 15 ans, Wanimo.com a fait du chemin et s’est imposé sur un marché très compétitif grâce à son positionnement unique alliant e-commerce, service de conseils vétérinaires personnalisés et contenu éditorial. La boutique s’adresse aux Pets Parents (à 82% des femmes) qui intègrent dans leurs choix et leurs

achats pour leurs animaux une forte dimension affective ainsi qu’une très forte attente de conseils et de services. Aujourd’hui, Wanimo.com représente un catalogue de 7 300 références, 800 000 membres, plus d’un million de visiteurs par mois et un chiffre d’affaires qui avoisine les 25 millions d’euros.

In 15 years, wanimo.com has made inroads and stood out in a very competitive market thanks to its unique positioning combining e-commerce, custom veterinary advice service and editorial content. The shop caters to Pets Parents (82% of whom are women) who integrate a strong emotional

dimension as well as a very obvious desire for advice and services in their choices and their purchases for their animals. Today Wanimo.com presents a catalogue of 7,300 references, 800,000 members, more than a million visitors per month and a turnover of around EUR 25 million.

AVEC L'EXPERTISE DE WANIMO,DÔMES PHARMA PREND

DE L'AVANCEDANS L'UNIVERS DIGITAL

WITH THE EXPERTISE OF WANIMO, DÔMES PHARMA TAKES THE LEAD IN THE DIGITAL WORLD


RENCONTRE AVEC OLIVIER SILLION, PRÉSIDENT DU SYNDICAT PROFESSIONNEL DES MÉTIERS ET SERVICES DE L’ANIMAL FAMILIER (PRODAF) SUR L’ÉVOLUTION DES PROPRIÉTAIRES D’ANIMAUX ET LA NOTION DE PET’S PARENT.

Le profil des propriétaires d’animaux et la place de l’animal de compagnie ont considérablement évolué ces dernières années. Pouvez-vous nous en dire plus ?On peut aisément faire un parallèle entre l’évolution de la société et la relation que nous entretenons avec les animaux de compagnie. Quelques générations auparavant, l’animal occupait une place bien plus utilitaire que celle qu’il occupe maintenant. On possédait moins de chats que de chiens et ces derniers avaient souvent pour tâche de protéger la maison, d’accompagner à la chasse. Le chat, quant à lui, avait été donné, trouvé, il était venu comme cela. À présent, on choisit davantage d’avoir un animal pour sa compagnie, pour être un membre de sa famille ou parce que l’on se sent seul. Pour preuve, l’on note deux évolutions majeures : plus d’animaux de races (en fonction d’affinités recherchées, taille, caractère) et plus de chats (plus adapté à un habitat vertical, nature indépendante plus au goût de notre société actuelle, moins de nuisances). La France occupe une place toute particulière avec le premier taux de possession en matière d’animaux de compagnie et, alors que nous aurions pu croire que les crises successives impacteraient le marché de l’animal, c’est tout le contraire qui s’est produit et les dépenses n’ont jamais été aussi

élevées. Les sociologues analysent ce phénomène en expliquant qu’en période de crise, les gens se recentrent sur leur famille et que l’animal en fait partie.

Quelles sont les attentes des propriétaires d’animaux aujourd’hui et quel budget sont-ils prêts à y consacrer ? Pour ce qui touche à sa famille, on compte peu, voire même pas du tout ! L’animal n’échappe pas à cette règle et par conséquent, le secteur de l’animal de compagnie ne connait pas la crise. Depuis 20 ans, il suit une évolution de 3% par an. Cela se vérifie au niveau des principaux centres de dépenses que sont la santé, l’alimentation et le confort. Par ailleurs, l’espérance de vie d’un animal étant moins importante que la nôtre, nous mettons tout en œuvre pour qu’elle soit la plus longue possible. Ainsi, grâce aux progrès réalisés en matière d’alimentation, nous sommes passés de la nourriture à la nutrition et, sur ces vingt dernières années, c’est entre deux et trois ans d’espérance de vie qui ont ainsi été gagnés. Parallèlement, le taux de médicalisation des animaux a également considérablement progressé et a lui aussi évolué. Alors qu’il y a 20 ans, les propriétaires faisaient principalement des traitements curatifs, par exemple avec les antiparasitaires internes et externes, aujourd'hui, on n’attend plus que son animal soit infesté pour le traiter. On prend des produits pour la prévention et le marché des aliments complémentaires s’est beaucoup développé. Tout ceci a un impact sur le budget des familles et ce marché, qui atteint en 2015 presque 5 milliards d’euros (hors frais de santé), représente 550 € par famille.


QUESTIONS TO OLIVIER SILLION, PRESIDENT OF THE PROFESSIONAL UNION OF TRADES AND SERVICES FOR PETS (PRODAF), ON THE EVOLUTION OF PET OWNERS AND THE CONCEPT OF PET'S PARENT.

The profile of pet owners and the pet’s place has changed considerably in recent years. Can you tell us more? We can easily draw a parallel between the evolution of society and the relationship we have with pets. A few generations ago, animals had a much more utilitarian role than nowadays. We owned less cats and dogs and they often had the task of protecting the home or accompanying hunters. We had a cat because it had been found or given away. Now, we choose more to have a pet for its company or to be a member of the family or because one feels alone. To prove this theory, we note two major developments; more purebred animals (based on sought-after affinities, size, character); more cats (more suited to vertical habitat, independent nature more to the taste of our present society, less noise). France occupies a special place with the first rate of pet ownership and, while we could believe that the successive recessions may have had an impact on the animal market, quite the opposite happened and expenditures have never been as high. Sociologists analyze this phenomenon by

explaining that in times of recession, people are refocusing on their families and that the animal is part of the family.

What are the expectations of pet owners today and what budget are they willing to spend? With respect to the family there are few limitations, or even none at all! The animal is no exception to this rule and therefore the pet sector has not seen any recession. For the last 20 years there has been an evolution of 3% per year. This is true for the major centres of expenditure such as health, food and comfort. Moreover, with the life expectancy of an animal being lower than ours, we strive for it to last as long as possible. Thus, thanks to advances in food we have moved from food to nutrition and have gained two to three years life expectancy over these past twenty years.At the same time, the rate of medicalisation of animals has also increased and changed considerably. While 20 years ago the owners carried out mainly curative treatment, for example with internal and external pest control, today owners don’t wait for the animal to be infected to begin treatment. Owners give products for prevention and the food supplement market has grown significantly. All of this has an impact on family’s budgets and this market, which reached almost 5 billion euros by 2015 (excluding health costs), represents €550 per family.

PROFESSION PET'S PARENT

+63MILLION

PETS IN FRANCE.EUROPEAN CHAMPION

83%

600EUROS

ANNUAL BUDGET

7,3MILLION DOGS

12,7MILLION CATS

800EUROS

ANNUAL BUDGET

4,9BILLIONEUROS

+30%BETWEEN 2009 AND 2015

ANNUAL EXPENDITURE OF THE FRENCH FOR THEIR PETS.

18%HYGIENE

AND CARE

2,8MILLION SMALL MAMMALS 7%

OF EXPENDITURE IS DONE ON-LINE

+33%BETWEEN 2014 AND 2015

OF CAT AND DOG OWNERS THINK THAT THEIR ANIMAL IS A FACTOR THAT CONTRIBUTE POSITIVELY TO THEIR WELLBEING.

350 000ADOPTIONS

SECONDE CHANCE

FACILITÉESEN 10 ANS

En marge de l’activité économique, Wanimo a su développer une entreprise généreuse intégrant une action caritative en faveur des animaux abandonnés. L’opération « On les aime, On les aide » permet, chaque mois, à des associations de mener à bien leurs projets grâce au soutien matériel de Wanimo et, depuis 2008, de SecondeChance.org qui favorise et valorise l’adoption. Cette plateforme indépendante de recherche multicritères fédère aujourd’hui 1 085 refuges et propose à ses 250 000 visiteurs 18 000 animaux à adopter dans toute la France.

In addition to economic activity, Wanimo was able to develop as a generous company incorporating charitable action for abandoned animals. The "we love them, we help them" action allows associations to carry out their projects each month thanks to the material support of Wanimo and, since 2008, SecondeChance.org which promotes and improves adoption. This independent multi-criteria search platform today federates 1,085 shelters and proposes 19,000 animals for adoption throughout France to its 250,000 visitors. +

1 200REFUGES ADHÉRENTS

18 000ANIMAUX À ADOPTER CHAQUE JOUR SUR LE SITE

10 000 EUROSEN ACCESSOIRES POUR SOUTENIR DES PROJETS D'AMÉNAGEMENT DANS LES REFUGES

WANIMO DISTRIBUE CHAQUE ANNÉE PLUS DE

Photo de Mélody S., Animatrice service client chez Wanimo.com, prise par William ROGER (https://williamrogerphotographies.wordpress.com) lors d’une visite au refuge SPA de Lyon-Marennes.

EACH YEAR WANIMO DISTRIBUTES MORE THAN €10,000 IN ACCESSORIES TO SUPPORT DEVELOPMENT PROJECTS IN SHELTERS.

350,000 ADOPTIONS FACILITATED IN 10 YEARS

18,000 ANIMALS ON AVERAGE SEEKING ADOPTION EACH DAY ON THE SITE, 1,200 SUPPORTING SHELTERS

DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : EUROPHARTECH


FABRIQUER

SUR UN MARCHÉ OÙ LA MUTATION PERMANENTE EST DÉSORMAIS LA NORME, LA CAPACITÉ D’ADAPTATION EST

LA QUALITÉ LA PLUS RECHERCHÉE.

LE LABORATOIRE EUROPHARTECH AGIT EN TANT QUE CDMO (CONTRACT DEVELOPMENT AND MANUFACTURING ORGANIZATION)

POUR L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE HUMAINE ET ANIMALE. EUROPHARTECH PRODUIT LA MAJEURE PARTIE

DES PRODUITS DU GROUPE.

IN A MARKET WHERE PERMANENT MUTATION IS NOW THE NORM, ADAPTABILITY IS THE MOST SOUGHT AFTER QUALITY.

THE EUROPHARTECH LABORATORY ACTS AS A CDMO (CONTRACT DEVELOPMENT AND MANUFACTURING ORGANIZATION) FOR

HUMAN AND ANIMAL PHARMACEUTICALS. EUROPHARTECH PRODUCES THE BULK OF

THE GROUP’S PRODUCTS

MANUFACTURING


DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : EUROPHARTECH

Expert biopharmaceutique, le Professeur Jean-Michel Cardot est Directeur du Laboratoire de biopharmacie et de technologie pharmaceutique à la faculté de Pharmacie de Clermont-Ferrand, université d'Auvergne. Ses principaux domaines de recherche couvrent les aspects biopharmaceutiques du développement des médicaments, les corrélations in vitro-in vivo et la bioéquivalence in vivo. Auparavant, il a travaillé pendant 15 ans au sein du service R&D de sociétés pharmaceutiques.

A biopharmaceutical expert, Professor Jean-Michel Cardot is Head of the Department of Biopharmaceutical and Pharmaceutical Technology in the Clermont-Ferrand Faculty of Pharmacy, Auvergne University, France. His research fields are the biopharmaceutical development of drugs, in vivo bioequivalence and in vitro-in vivo correlation. He previously worked for 15 years in R&D departments for various pharmaceutical companies.

Entretien avec le Professeur Jean-Michel Cardot

Existe-t-il des différences fondamentales entre le développement de médicaments humains et vétérinaires ? Il n’existe pas deux définitions de médicament mais une seule dans le code de la santé publique. L’article L5111-1 définit le médicament comme « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales …. ». Le développement d’un médicament pour la médecine vétérinaire requiert la même technicité que le développement d’un médicament pour la médecine humaine afin d’arriver à un produit qui présente des caractéristiques d’efficacité, de sécurité et de qualité optimales. Des scientifiques, des pharmaciens et des vétérinaires sont impliqués dans ce développement en fonction des divers aspects à couvrir. Le rôle des équipes et notamment des pharmaciens est donc de concevoir et mettre au point le médicament : forme pharmaceutique (comprimé par exemple), stabilité et procédé de fabrication, études précliniques et cliniques dans le respect de la qualité et de la réglementation.

Pourtant, le médicament vétérinaire possède bien des contraintes spécifiques ? Oui, il convient tout de même de signaler que le médicament pour la médecine vétérinaire a certaines contraintes que l’on ne rencontre pas dans le médicament pour la médecine humaine. Prenons l’exemple d’un produit pour le traitement de pathologies d’animaux de compagnie tels les chiens et chats. Pour les chiens, les poids des adultes peuvent aller de 2-3 kg à 60 kg, les doses sont souvent données en mg/kg, par exemple 10 mg/kg. Cela semble simple mais cela impose de fabriquer des comprimés de masses différentes par zone de poids (2-4 kg, 4-8, kg etc…) pour pouvoir traiter les divers animaux tout en gardant une posologie et une facilité d’administration constantes. Cette gymnastique demande une technicité dans la formulation réalisée par les

équipes pharmaceutiques : adaptation de la formule pour permettre une administration aisée, tout en gardant une masse raisonnable et la possibilité de le produire ensuite de manière aisée sans toutefois multiplier le nombre de sortes de comprimés afin d’éviter les risques de confusion ! Un second point à prendre en compte est l’appétence des produits. Ceux-ci doivent pouvoir être administrés simplement et facilement par le maître sans régurgitation de la part de l’animal. Les produits peuvent donc contenir des substances appétentes qui peuvent êtres différentes selon les espèces (chien-chat) et qui ne doivent pas être interagir avec les substances actives ni être rebutantes pour les maîtres !

Contrairement à ce que pense la majorité des gens, le médicament vétérinaire serait donc beaucoup plus contraignant à développer ?Oui, en effet. Surtout qu’il y a encore une particularité qui distingue la médecine humaine et vétérinaire. C’est l’aspect écotoxicologique avec l’analyse des risques liés à la manipulation de la forme par les maîtres et aux rejets des résidus de médicaments pouvant se trouver dans les déjections … point qui n’est pas pris en compte chez l’humain.Ceci n’est qu’une série d’exemples sur quelques différences entre le médicament vétérinaire et humain mais ils illustrent bien les raisons qui font que le médicament vétérinaire possède, à plus d’un titre, d’autres contraintes à respecter que celles du médicament humain. En médecine vétérinaire, peuvent être traités un chien, un poussin, un cheval, une vache, etc., espèces qui n’ont pas les mêmes poids, la même physiologie ni les mêmes pathologies. Les équipes doivent appréhender tous ces aspects lors du développement. »

À PROPOS D'EUROPHARTECHAre there fundamental differences between the development of human and veterinary drugs?There is only one definition of medicinal products in the public health code. Article L5111-1 defines a medicinal product as “any substance or composition presented as having curative or preventive properties in respect of human or animal diseases...”. The development of a drug for veterinary medicine requires the same technicality as the development of a drug for human medicine in order to achieve a product that provides optimum effectiveness, safety and quality features. Scientists, pharmacists and veterinarians are involved in this development according to the various aspects that need to be covered. The role of teams, and in particular pharmacists, is to design and develop the drug: its pharmaceutical form (tablet for example), the stability and manufacturing method as well as preclinical and clinical studies in both quality and regulatory compliance.

Yet veterinary medicinal products have specific constraints? Yes, it must be noted that drugs for veterinary medicine have some constraints not found in drugs for humans. Let’s take the example of a product for the treatment of pets such as dogs and cats diseases. For dogs, adult weight can range from 2-3 kg to 60 kg, the doses are often given in mg/kg, for example 10 mg/kg. It seems simple but it means that tablets of different masses by weight category must be manufactured (2-4 kg, 4-8, kg etc...) to be able to treat various animals while keeping constant dosing and ease of administration. This flexibility requires technicality in the formulation by the pharmaceutical teams: adaptation of the formula to allow easier administration, while maintaining a reasonable size and the possibility to produce it easily without having to multiply the number of kinds of tablets in order to avoid the risk of confusion! A second point to consider is the palatability of the product. The master should be able to administer it simply and easily without being regurgitated by the animal. Products may therefore contain palatable substances that can be different depending on the species (dog-cat) and which should not interact with active substances nor be tedious for the masters!

Contrary to what the majority of people think, veterinary medicinal products are therefore much more complex to develop? Yes, indeed. Especially as there is another characteristic that distinguishes human and veterinary medicine. It is the ecotoxicological aspect with the analysis of the risks associated with the handling of the product by the masters and the drug residue that can be found in droppings... Something that does not have to be taken into account for humans.

This is only a series of examples on some of the differences between veterinary and human medicine but it clearly illustrates the reasons why veterinary medicinal products have, to more than one title, other constraints to respect than those of human medicinal products. In veterinary medicine one can treat a dog, a chick, a horse, a cow, etc. species that do not have the same weight, the same physiology or the same pathologies. Teams must apprehend all these aspects when developing.”

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POSITIONNÉ SUR LE MARCHÉ DES PETITES ET MOYENNES SÉRIES COMPLEXES, EUROPHARTECH PROPOSE DES PRESTATIONS ADAPTÉES AUX DEMANDES CLIENTS, DU DÉVELOPPEMENT À LA FABRICATION, EN PASSANT PAR LES DOSSIERS TECHNIQUES ET D’AMM CLÉ EN MAIN.

LE LABORATOIRE EST SPÉCIALISÉ DANS LE DÉVELOPPEMENT GALÉNIQUE ET ANALYTIQUE, LA TRANSPOSITION INDUSTRIELLE ET LA PRODUCTION DE FORMES SÈCHES DE PRINCEPS ET GÉNÉRIQUES, COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES, PROBIOTIQUES ET PRODUITS COSMÉTIQUES. IL DISPOSE ÉGALEMENT D’UNE SOLIDE EXPERTISE DES MARCHÉS ATU/AMM HOSPITALIERS UNITAIRES, PRODUITS OFFICINAUX DIVISÉS ET DE LA FABRICATION DES FORMES LIQUIDES. EN 2016, EUROPHARTECH A ÉLARGI SON OFFRE EN CRÉANT UNE ZONE DÉDIÉE AUX LIQUIDES NON STÉRILES AFIN DE RÉPONDRE AUX BESOINS DU GROUPE ET DE SES CLIENTS, TOUJOURS DANS UNE STRATÉGIE DE PETITES ET MOYENNES SÉRIES.

L’AGRANDISSEMENT DE SON LABORATOIRE D'ANALYSE ET DE DÉVELOPPEMENT VA PERMETTRE À EUROPHARTECH DE CONTINUER À ACCOMPAGNER SES CLIENTS AVEC TOUJOURS PLUS DE MOYENS ET DE PERTINENCE. ONLY SOLUTIONS EST LA PROMESSE D’EUROPHARTECH ET DE SES COLLABORATEURS QUI S’ENGAGENT, ENSEMBLE, À TOUJOURS APPORTER LA MEILLEURE SOLUTION À LEURS CLIENTS.

POSITIONED ON THE SMALL AND MEDIUM-SIZED COMPLEX SERIES MARKET, EUROPHARTECH OFFERS BESPOKE SERVICES, FROM DEVELOPMENT TO MANUFACTURING INCLUDING TECHNICAL RECORDS AND TURNKEY MARKETING AUTHORISATIONS SOLUTIONS. THE LABORATORY SPECIALIZES IN THE GALENIC AND ANALYTICAL DEVELOPMENT, INDUSTRIAL TRANSPOSITION AND PRODUCTION OF DRY FORMS OF ORIGINATOR, AND GENERIC, FOOD COMPLEMENTS, PROBIOTICS AND COSMETICS PRODUCTS. IT HAS ALSO A SOLID EXPERTISE IN THE TUA/MA FOR HOSPITAL MARKETS, COMPENDIAL PRODUCTS AND THE MANUFACTURE OF LIQUID FORMS. IN 2016, EUROPHARTECH ENHANCED ITS OFFERING BY CREATING A NEW ZONE DEDICATED TO NON-STERILE LIQUIDS TO MEET THE NEEDS OF THE GROUP AND ITS CLIENTS STILL FOLLOWING A STRATEGY OF SMALL AND MEDIUM-SIZED SERIES.

THE EXPANSION OF ITS ANALYSES AND DEVELOPMENT LABORATORY WILL CONTINUE TO SIGNIFICANTLY SUPPORT ITS CUSTOMERS WITH MORE CAPACITIES. ONLY SOLUTIONS IS THE PROMISE OF EUROPHARTECH AND ITS STAFF WHO TOGETHER UNDERTAKE TO ALWAYS BRING THE BEST SOLUTION TO THEIR CUSTOMERS.

ONLYSOLUTIONS

www.europhartech.com

Un actif, un brevet, une innovation, un transfert ? Un projet, des problématiques. Only Solutions.

Le principe actif est novateur ? Nous sourçons et auditons pour vous sur la planète. Le principe actif est fragile ? Nous fabriquons dans les conditions les plus drastiques... La formule n’existe pas ? Nous développons la galénique et l’analytique.Le contrat, le cahier des charges, nous expertisons réglementairement votre AMM, votre brevet, vos normes HACCP, ISO en humain comme en vétérinaire.La stabilité est complexe ? Nous innovons en matériaux de packaging et en outillage pour industrialiser au plus tôt et cibler votre prix.Le lancement est programmé ? Le temps est compté, nous planifions pour vous dans le respect de vos contraintes...

Europhartech, votre partenaire industriel, seulement des solutions.

An API, a patent, an innovation, a transfer? A project, issues? Only Solutions.

You have an innovative active principle? We can source and audit for you all around the world. Your active pharmaceutical ingredient is fragile? We can manufacture in the strictest conditions. The formula doesn’t exist? We develop the galenic pharmaceutical forms and the analytics.We can manage contracts, specifications and survey your marketing authorization, your patent, your HACCP or ISO standards for both human and veterinary drug products. Stability is complex? We innovate with packaging and tooling to industrialize as soon as possible and target your price.You have a product launch planned? Time is ticking; we will plan for you to respect your commitments...

Europhartech, your industrial partner,only solutions.

LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL EST L’UN DES OBJECTIFS PRIORITAIRES DE DÔMES PHARMA POUR LES PROCHAINES ANNÉES. AFIN D’ACCÉLÉRER SON DÉVELOPPEMENT, LE GROUPE A FAIT LE CHOIX D’OUVRIR DES FILIALES À L’ÉTRANGER AFIN DE PRENDRE EN CHARGE LA DIFFUSION DE SES PRODUITS. C’EST AU LABORATOIRE TVM, QUI POSSÈDE DÉJÀ UNE SOLIDE RÉPUTATION EN FRANCE, QU’A ÉTÉ CONFIÉ LE DÉVELOPPEMENT DE L’ACTIVITÉ SANTÉ ANIMALE INTERNATIONALE DU GROUPE ET L’OUVERTURE DE FILIALES À L’ÉTRANGER. Après la Suisse, avec le rachat d’Actipharm par Dômes Pharma en 2006, c’est en Angleterre que TVM se positionne en 2016 suite à l’acquisition du laboratoire Forum Animal Health.

Fondé en 1981, Forum Animal Health offre des solutions de santé innovantes pour le bétail, les chevaux et les animaux de compagnie. Leur catalogue se compose d’une dizaine de produits dont un émétique à destination des chiens.Par cette acquisition, TVM devient le leader européen de la prise en charge vétérinaire des intoxications et empoisonnements chez les animaux de compagnie avec la plus large gamme de produits du marché. Cette acquisition permettra à terme de développer la Marque TVM dans le 3ème marché européen de la santé animale.


DÔMES PHARMA ET SES MARQUES : INTERNATIONAL

INTERNATIONAL DEVELOPMENT IS ONE OF THE PRIORITY OBJECTIVES OF DÔMES PHARMA FOR THE COMING YEARS. TO EXPEDITE ITS DEVELOPMENT THE GROUP DECIDED TO OPEN SUBSIDIARIES ABROAD IN ORDER TO SUPPORT THE DISTRIBUTION OF ITS PRODUCTS. TVM LABORATORY, WHICH ALREADY HAS A SOLID REPUTATION IN FRANCE, WAS GIVEN THE RESPONSIBILITY OF THE DEVELOPMENT OF THE GROUP’S INTERNATIONAL ANIMAL HEALTH BUSINESS AND THE OPENING OF SUBSIDIARIES ABROAD.

Following Switzerland with the purchase of Actipharm by Dômes Pharma in 2006, TVM is positioned in England since 2016 with the acquisition of the Forum Animal Health Laboratory.

Founded in 1981, Forum Animal Health offers health solutions for cattle, horses and pets. In total, their catalogue consists of a dozen products including an emetic destined for dogs. With this acquisition, TVM became the European leader in the veterinary support of poisonings in pets with the widest range of products on the market.

This acquisition will ultimately develop the TVM brand in the third largest animal healthcare market in Europe..

BRIT-IN

ILS SONT NOTRE FAMILLE

Dariuz, Tagada, Mica, Harko, Cannelle, Aneth, Nora, Maya, Caline, Malco, Cookie, Cali, Libellule, Stark, Plume, Saskia, Zephyr, Roxane, Mango, Django, Cannelle, Charpie, Bali, Etoile, Tigrou, Lilou, Dexter, Négrita, Jaïka, Lardon, Jango, Burton, Kyio, Charbon, Guizmo, Ginger, Labelix, Haribo, Joséphine, Haddock, Cachou, Meiko, Miel, Mystère, Milli, Mira, Malo, Milo, Mila, Nikita, Jazz, Chipie, Loka, Léo, Leia, Lune, Dao, Eden, Mylord, Chipie, Field, Assania, Domino, Diams, Thaïs, Caramel, Mily, Otto, Lou, Chipie, Jude, Jalya, Bambi, Hatchi, Améthyste, Jaizie, Kaïs, Ina, Lucky, Marley, Twix, Jewel, Caméo, Papaye, Toune, Chonchon, Callie, Batman, Gaillac, Hascko, Hanabi, Mimine, Stella, Coprah, Sonik, Dali, Patch, Didou, Moustique, Junky, Helfie, Tao, Lola, Heaven, Fika, Miko, Sultane, Cocoa, Hermès, Kiwi, Baby, Sissine, Tibou, Inddy, Vicky, Gatsby, Pitch, Appy, Maya, Austine, Nalha, Pâa, June, Junky, Loco, Linda , Lucchia, Tecky, Sally, Attila, Roxane, Papaille , Daïko, Ponpon, Bergamote, Kiruna, Aaron, Noisette, Jessie, Fify, Mireille, Morenita, T-Rex, Deva, Inky, Indy, Grec, Izno, Gisèle, Unisson, Poolo, Ficelle, Arthur, Lixy, Ivy, Fluffy, Jango, Dick, Biscotte, Milo, Baloo, Blacky, Fidjy, Simba, Skoshi, Volcane, Winter, Ilona et Pomponnette sont la famille des collaborateurs du Groupe Dômes Pharma.

C’EST PARCE QU’ILS COMPTENT TANT DANS NOTRE VIE QUE NOUS COMPRENONS SI BIEN LA PLACE QU’ILS OCCUPENT DANS LA VÔTRE.

THEY ARE FAMILY

IT IS BECAUSE THEY ARE SO IMPORTANT TO US THAT WE GENUINELY UNDERSTAND THE ROLE THEY PLAY IN YOUR LIFE.

LINKED BY NATURE

EN 2020, MARTIN ET FILOU AURONT GRANDI. NOUS AUSSI.

2020HORIZON

Horizon 2020 est le plan de développement qui formalise les ambitions du groupe Dômes Pharma sur les prochaines années. Cet objectif collectif, qui lie et implique tous nos collaborateurs, se décline autour de 3 grands axes : internationalisation, digitalisation, & conversation.

Notre groupe possède des valeurs, des racines, un héritage. Nous nous nourrissons de notre histoire pour viser le long terme en cherchant l’excellence. Notre travail a un sens, nous avons une mission. Nous avons des bases solides, mais aussi la souplesse, l’agilité et l’audace d’une start-up.

Notre ambition est de devenir une marque internationale, leader mondial sur certains segments, une entreprise qui met des actes et des engagements derrière les mots «Liés Par Nature», à l’extérieur comme à l’intérieur de son groupe.

Anne Chauder, Présidente de Dômes Pharma

Horizon 2020 is the development plan that formalizes the ambitions of the Dômes Pharma group over the coming years. This collective goal, which binds and involves all our employees, focuses around 3 main areas: internationalisation, digitalisation and conversation.

Our group has values, roots and a legacy. We nourish ourselves with our history to target the long-term while seeking excellence. Our work has a meaning, we have a mission. We have solid foundations but also the flexibility, agility and daring of a start-up.

Our ambition is to become an international brand, the world leader in certain sectors, an undertaking which involves placing deeds and commitments behind the words 'Linked by Nature', both inside and outside the group.

Anne Chauder, President of Dômes Pharma

BY 2020, MARTIN AND FILOU WILL HAVE GROWN UP. US TOO.

INTERNATIONALISATION DIGITALISATION CONVERSATION

LINKED BY NATURE

80%

53M2012

EUROS

62M2013

EUROS

64M2014

EUROS

75M2015

EUROS

ANIMAL HEALTH

10%R&D INVESTMENT

140PRODUCTS

ON THE MARKET

37PRODUCTS ON

INTERNATIONAL MARKETSKEY

FIG

UR

ES20

16

300COLLABORATORS

(FULL TIME EQUIVALENT)

65MARKETING

AUTHORIZATIONS

70SALES REPRESENTATIVES

ON THE GROUND

TUR

NO

VER 11

COUNTRIES IN WESTERN EUROPE

30COUNTRIES WORLDWIDE

LINKED BY NATURE

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