W. A. Mozart Apollo und Hyacinthusgalatea-music.com/media/pdf/Les_Folies_francoises-Apollo_und... · « Apollo et Hyacinthus, seu Haycinthi Metamorphosis » (K 38), Comédie latine,

Production et diffusion Région Centre : Florence Adam – +33 (0)2 38 53 47 20 / +33 (0)6 25 78 08 43 [email protected] Diffusion France (hors Région Centre) et internationale : Galatea, Sophie Lanoote – +33 (0)6 60 15 98 07 [email protected]

Et la Compagnie LES CAVATINES

W. A. Mozart Apollo und Hyacinthus

Création le 8 mars 2014 à la Cité de la Musique

Diffusion saison 2015/2016

Patrick Cohën-Akenine direction musicale

Natalie van Parys mise en scène

Les Folies françoises


Compagnie LES CAVATINES

W. A. MOZART Apollo und Hyacinthus

Création : Cité de la Musique – 8 mars 2014

Période de diffusion : saison 2015/2016

Direction musicale: Patrick Cohën-Akenine Mise en scène et scénographie: Natalie van Parys

Costumes, scénographie, maquillage: Barbara del Piano Toiles peintes: Urban Colors

Accessoires: Cécile Kretschmar et Sarah Dureuil Lumières: Dominique Guerder, assisté d’Antoine Duhem

Traduction sous-titrage: Daniel Blanchard

Effectif

Apollo : Maarten Engeltjes Hyacinthus : Matteo el Khodr Mélia : Maïlys de Villoutreys

Oebale : Sébastien Droy Zéphyr : Théophile Alexandre

Patrick Cohën-Akenine |1erviolon et direction musicale

Orchestre : Les Folies françoises (16 musiciens) 5 violons / 3 alti / 1 violoncelle / 1 contrebasse / 2 hautbois / 2 cors / 1 basson / 1 clavecin

Total : 21 artistes sur le plateau / Durée : 85 minutes environ

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Fiche technique et prix de cession : nous contacter



CREATION « Apollo et Hyacinthus, seu Haycinthi Metamorphosis » (K 38), Comédie latine, comme l'appellent Jean et Brigitte Massin dans leur biographie, a été écrite en 1767, à l'occasion d'une fête à l'Université de Salzbourg par Mozart, alors âgé de 11 ans. L'argument est tiré des « Métamorphoses » d'Ovide et le livret est écrit en latin par Rufinus Widl. Soucieux de respecter les convenances de son époque, le librettiste rajoute au mythe ovidien, sous-entendant trop clairement un penchant d'ordre homosexuel entre les trois personnages, un personnage féminin, Melia, rendant l'intrigue ambiguë. Il transpose l'amour d'Apollon et de Zéphyre sur la jeune fille tout en conservant l' « amitié » des dieux pour Hyacinthe.

MYTHE « A toi aussi, fils d'Amyclas, Phoebus aurait fait une place dans le ciel, si ton triste destin lui avait laissé le temps de te la faire. Cependant, dans la mesure de son pouvoir, tu es éternel; et autant de fois que le printemps chasse l'hiver, que le Bélier succède au Poisson pluvieux, autant de fois tu renais et tu refleuris dans le vert gazon ». Ovide Hyacinthe est le fils d'Amyclas, roi des Amyclées, ou encore d'Oebale, roi de Sparte. D'une beauté exceptionnelle, il est aimé d'Apollon et de Zéphyre, ou de Borée. Alors qu'Apollon lui apprend à lancer le disque, le beau jeune homme est mortellement blessé, frappé à la tempe par le disque. Selon les versions, ce serait Zéphyre, jaloux de l'affection qu'Apollon lui témoignait, qui aurait détourné de son souffle le projectile sur Hyacinthe. Apollon, pris d'une douleur violente, change le sang de sa blessure en une fleur en forme de lys, la Jacinthe, dont les pétales forment le mot grec « AI » qui signifie « hélas », ou encore l'initiale du nom Hyacinthe (Y). Hyacinthe est fauché dans sa jeunesse par le disque du dieu solaire Apollon, tel les fleurs du printemps brûlées des rayons du soleil, puis régénéré par ce même dieu qui lui donne le pouvoir de renaître chaque printemps, sous la forme d'une fleur sur lequel il grave à jamais ses gémissements. Eternel mythe de la jeunesse et de la renaissance fragile de l'énergie vitale de la nature et des êtres.



NOTE D'INTENTION DE MISE EN SCENE

Mozart n'a que 11 ans quand il compose Apollon et Hyacinthe. 11 ans ! C'est bien jeune pour écrire une oeuvre déjà si délicate et si savante. Et si Mozart avait 11 ans aujourd'hui? Qui serait-il ? Quel serait son univers ? En partant de cette suggestion, la mise en scène rend hommage à la jeunesse d'aujourd'hui, à sa vitalité, à sa créativité. Cette comédie est écrite en latin? Qu'à cela ne tienne! Cette particularité va permettre une percussion, un choc riche en contrastes et en frottements dynamiques. D'autant que l'esprit mutin de Mozart se niche partout : dans les répliques, les airs, la décontraction du ton, jusque dans l'ambiguïté des relations entre Hyacinthe, Zéphyre et Apollon. Un jeune homme est admiré et convoité par un dieu. Son meilleur copain, jaloux, le blesse mortellement, préférant tuer l'objet de son désir que de le céder à un autre. Apollon, chassant son rival, fait renaître le jeune homme sous la forme d'une fleur, épouse la soeur et assure protection à sa famille. Regardons les adolescents d'aujourd'hui. Ils évoluent dans un mélange des genres, en matière de styles musicaux et vestimentaires, très « baroque rococo » : électro, soul, métal, rock, folk / vintage, rocka, rasta, hippie... A la pointe de cette mixité, la culture californienne brasse un formidable mouvement d'expressions : sport de glisse (surf ou skate), expressions graphiques (graf, street art), hip hop, rap … Nous sommes dans un lieu incertain, proche d'une plage californienne. Les deux plans de scène, incluant les musiciens, permettent un double jeu. Quelques accessoires de plage, transats bariolés, parasols, bidons abandonnés et grafés, plantent le décor. Trois toiles peintes, inspirées du Street Art, accentuent l'onirisme de cette fable mythologique, en symbolisant les deux personnages principaux : Apollon et Hyacinthe. Nos deux jeunes gens, Hyacinthe et Zéphyre, surfeurs aux allures décontractées, et la famille, au look très rock star, préparent la cérémonie en l'honneur d'Apollon, devenue une fête dont l'autel est un barbecue. On y danse un « flash mob » rituel. Alors que Mélia se voit déjà déesse de l'Olympe en épousant Apollon, les trois jeunes gens jouent au baseball lorsque la batte de Zéphyre jaloux blesse et tue Hyacinthe. Le drame peut se nouer ...jusqu'à la transformation finale d'Hyacinthe en apothéose. Ne compte plus que l'interprétation des chanteurs, imprégnés de la force et des nuances de la musique, se pliant à un jeu d'acteur sincère et expressif : travail auquel j'apporte le plus grand soin. Natalie van Parys


Compagnie LES CAVATINES ARGUMENT

PROLOGUE Le Roi Oebalus, sa fille Melia et son jeune fils Hyacinthe, dont Zéphyre est amoureux, préparent une cérémonie en l'honneur du dieu Apollon lorsqu'une tempête se lève. Apollon paraît. Il semble également très sensible au charme d'Hyacinthe, ce qui rend Zéphyre jaloux. Chassé de l'Olympe par Jupiter, il cherche asile sur terre et, en échange de l'hospitalité du Roi, il déclare lui offrir sa protection. ACTE I Oebalus annonce à Melia qu'Apollon la demande en mariage, tandis que celui-ci s'exerce au jeu avec Zéphyre et Hyacinthe. Jamais nouvelle plus surprenante n'aurait mieux flattée son ambition. Elle se voit déjà en déesse adorée des Faunes et des Satyres. Mais Zéphyre revient annoncer qu'Hyacinthe est mortellement blessé. Il accuse Apollon d'avoir volontairement lancé son disque sur le jeune homme. Mais en a parte, il avoue que c'est lui le responsable. Oebalus et Melia décident de bannir Apollon. Zéphyre, triomphant, demande à Melia de l'aimer et de repousser Apollon, le meurtrier de son frère. Mais, à l'approche d'Apollon, Zéphyre veut fuir comme un lâche. Apollon l'accuse de mensonge et lance contre lui des vents déchaînés. Melia chasse Apollon, alors qu'il plaide son innocence et son amour pour la jeune fille. ACTE II Oebalus est au chevet d'Hyacinthe qui innocente Apollon, puis meurt. Fou de douleur et de colère, le Roi veut punir Zéphyre. Sachant maintenant la vérité, Melia et son père avouent leur méprise et implorent Apollon de revenir. Apollon apparaît. Devant les yeux ébahis de Melia et Oebalus, il transforme la dépouille d'Hyacinthe en fleurs, accepte le mariage avec Melia et accorde sa bienveillance à Oebalus et son peuple.



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Implantations réalisées à partir des plans de la Cité de la Musique



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Natalie van Parys, mise en scène Danseuse de formation classique et contemporaine, Natalie van Parys consacre, depuis 1988, sa carrière d'interprète, chorégraphe et metteur en scène au répertoire baroque. Elle fait partie de la compagnie Ris et Danceries pendant huit ans et devient l'assistante de Francine Lancelot (Bal à la Cour, Caprice, Tempore et Mesura, Atys, Le Malade Imaginaire, Les Indes Galantes, Hippolyte et Aricie), puis entre dans la compagnie l'Eventail, auprès de M-G. Massé jusqu'en 2007. Depuis 1990, elle signe de nombreuses chorégraphies dans le style baroque mais aussi au sein d'autres répertoires : Le Sommeil (création Auditorium Bastille), La Fée Urgèle (J-M. Villégier - Opéra-Comique), L’Amant anonyme (E. Chevalier - Opéra de Metz), Béatrice et Bénédict (J-M. Villégier - Opéras de Lausanne, Bordeaux) dont elle remonte la mise en scène en 2005 à l'Opéra du Rhin, Véronique (F. Ardant - J-Ch Spinozi -Théâtre du Châtelet).

Récemment, elle signe les chorégraphies de : Amadis de Gaule (M. Bozonnet-J. Rhorer – Opéra-Comique), Hippolyte et Aricie (I. Alexandre- E. Haïm – Capitole de Toulouse et Opéra National de Paris), Artaserse (S.Purcarete - D.Fasolis - Opéra National de Lorraine), Chocolat, clown nègre (M. Bozonnet- MCAmiens, Bouffes du Nord). Avec l'Atelier Lyrique de Tourcoing de Jean-Claude Malgoire : l'Histoire du Soldat et la Boîte à Joujoux (Ch. Baggen), Tancredi et La Petite Messe solennelle de Rossini (J. Ph. Delavault) et cette saison Turandot (Y. Kokkos – R. Calderon – Opéra National de Lorraine). Son activité de chorégraphe glisse naturellement vers celle de metteur en scène. Dès 1995, elle assure la mise en scène et la chorégraphie de six productions à Tokyo (Festival Int. Hokutopia) dont : Didon et Enée (Purcell), Pygmalion, Les Fêtes d’Hébé (Rameau), Les Elémens (Rebel), direction Ryo Terakado, Anacréon (Rameau) puis Admeto (Haendel) au Festival Haendel de Halle, direction Christophe Rousset. Elle fonde la compagnie Les Cavatines en 2002 et met en scène deux spectacles de chansons et d'opéras-bouffe : Comme de bien entendu !, un hommage à Georges van Parys, son grand-père, et Une Fille en Or (Paris et tournées 2003 – 2006). En 2013, elle collabore à la mise en scène du Couloir des Exilés auprès de Marcel Bozonnet (création MCAmiens). Avec les Folies Françoises, elle met en scène deux petits opéras de Charpentier - Les Arts Florissants et Les Plaisirs de Versailles (Sc. Nationales Orléans, Bourges).

Patrick Cohën-Akenine, violon et direction musicale Parallèlement à une carrière classique, Patrick Cohën-Akenine se tourne vers la musique ancienne et se forme au violon baroque auprès d’Enrico Gatti et Patrick Bismuth. Il obtient un premier prix au CNSM de Paris en 1996 et devient vite un musicien incontournable de la scène baroque. Patrick Cohën-Akenine travaille avec les plus grands chefs baroques : premier violon au Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet de 1994 à 2003, il est aussi régulièrement invité par William Christie, Philippe Herreweghe, Gérard Lesne et Christophe Rousset. En 2000, il décide de créer Les Folies Françoises. Ce groupe de jeunes solistes se donne pour mission

d’aborder dans un esprit de musique de chambre le répertoire baroque instrumental et vocal. L'ensemble a donné aujourd'hui plus de 400 concerts en France et à l'étranger, et Patrick Cohën-Akenine a tout naturellement été amené à le diriger en formation orchestrale dès 2005. Patrick Cohën-Akenine est également invité à diriger des orchestres modernes. En décembre 2003, l’Orchestre des Pays de Savoie fait notamment appel à lui pour sensibiliser ses instrumentistes au répertoire baroque. Il renouvelle cette expérience auprès de l’Opéra de Rouen en 2008. Invité par l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris en mars 2008, il dirige aussi Didon et Enée de Purcell à l’Opéra Bastille et plus récemment des symphonies de Haydn à Barcelone et La Création à Orléans. Il effectue également une tournée en Israël avec l’ensemble Barrocade. Parmi les récentes productions qu’il a dirigé avec les Folies françoises, citons Teseo de Haendel, Acis et Galatée de Lully et Alcyone de Marin Marais. Passionné par l’enseignement, Patrick Cohën-Akenine est professeur au Conservatoire de la Vallée de la Chevreuse et au conservatoire J-B. Lully à Puteaux. Il est régulièrement invité à mener des masterclasses et dirige l’Académie baroque d’Orléans. En 2010 il s’associe avec Natalie van Parys à « La pépinière des Voix », formation pour jeunes chanteurs créée par Agnès Mellon. En 2006 il est nommé chevalier des Arts et des Lettres.


Barbara del Piano, costumes Barbara del Piano réalise les costumes et collabore à la mise en scène de la pièce musicale « l’ultime cri de Frida Kahlo » présentée au théâtre de la Vista à Montpellier, (mise en scène Fred Tournaire) et assiste des costumiers sur des productions d’opéras (Platée, J.P. Rameau - Love&other demons, P. Eötvos- La Belle Hélène, J. Offenbach- L’enlèvement au Sérail, W. A. Mozart-La Bohème, G. Puccini- Die Fledermaus, J. Strauss- Der Rosenkavalier, R. Strauss).

Elle quitte son poste à l’atelier couture à Strasbourg, afin de se consacrer entièrement à des projets personnels de création de costumes. Elle a assisté de nombreux costumiers (Julia Hansen, Helmut Sturmer, Katia Duflot, Susanne Hubricht, Louis Désiré…) et ainsi collaboré avec des metteurs en scène tels que Mariame Clément, Rares Zaharia, Waut Koeken, Vincent Boussard, Robert Carsen…

Elle travaille actuellement sur des projets de création avec le metteur en scène Rares Zaharia, ainsi qu'avec Diane Chèvre-Clément. Elle a assisté le scénographe Helmut Stürmer sur la création mondiale à Nancy Artaserse de L. Vinci, ainsi que Christian Lacroix sur une production des Pêcheurs de perles (Bizet) à Strasbourg.

Les Folies Françoises En l’an 2000, quelques brillants instrumentistes créent Les Folies Françoises. Dirigés par le violoniste Patrick Cohën-Akenine, ils se donnent pour mission de revisiter le répertoire baroque des XVIIe et XVIIIe siècles. À l’image du TreizièmeOrdre de François Couperin dont elles tirent leur nom, Les Folies Françoises tiennent à exprimer toute la palette de couleurs et de sentiments qui caractérisait la sensibilité musicale de l’époque. L’année 2008 marque le début d’une nouvelle aventure : la reconstitution, en collaboration avec le Centre de musique baroque de Versailles, des 24 Violons du Roy, l’orchestre de Louis XIV, outil de création du son français par Jean-Baptiste Lully. Devenue un acteur important de la scène baroque, la formation se produit en France sur toutes les grandes scènes, ainsi qu’à l’étranger et dans les grands festivals. Parmi ses récentes productions, citons une tournée américaine en formation de chambre, une tournée européenne des Grandes scènes de Lully, et des Grands motets versaillais au Festival de Wallonie. Trois enregistrement ont été dernièrement consacrés à Bach, avec l’intégrale des Sonates pour violon et continuo, Concerto in Dialogo, cantates en dialogue avec la soprano Salomé Haller et la basse Stephan Mac Leod, et quatre concertos pour clavecin avec Béatrice Martin (Cyprès - Diapason d’Or). Le disque « Jesu Amantissime » sorti en mai 2012 chez Cyprès est consacré aux petits motets d’André Campra et a été enregistré avec l’orgue historique de Saint-Michel-en-Thiérache (Clef de Resmusica). Est paru en février 2014 « Il maestro famosissimo di violino », en hommage à A. Corelli.

Depuis février 2008, Les Folies Françoises sont installées à Orléans. En nouant une étroite collaboration avec les acteurs culturels de la ville et en organisant sa propre saison de concerts, l’ensemble travaille au quotidien à la sensibilisation du public au travers de rencontres, d’ateliers ou de stages.

Les Folies françoises bénéficient du soutien au titre de l'aide aux ensembles conventionnés du Ministère de la Culture (DRAC Centre), ainsi que de la Région Centre et de la Ville d'Orléans. L'ensemble est membre de la FEVIS (Fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés) et du syndicat Profedim.

Maarten Engeltjes, contre-ténor (Apollo) Maarten Engeltjes commence à s'intéresser à la voix de contre-ténor à l'âge de 16 ans en chantant les airs d'alto solo de la Passion selon Saint Matthieu de Bach. Suivent rapidement de nombreux engagements au niveau national et international, notamment dans les plus grandes oeuvres de Bach, Händel, etc.

Fermement impliqué dans les répertoires baroques et contemporains, il a récemment interprété les rôles de Tolomeo dans Giulio Cesare de Händel, Bertarido dans Rodelinda de Händel, le Desdner Requiem de Lera Auerbach, The War in Heaven du compositeur anglais Gavin Bryars au Muziekgebouw aan t’IJ, la Passion selon Saint Matthieu de Bach, le Stabat Mater de Pergolesi, le rôle de Mago Christiano dans Rinaldo de Händel, le rôle de Meraspe dans Artemisia de Cavalli, la Passion selon Saint Jean de Bach, la Messe en Si de Bach. Il se produit régulièrement avec Concerto Köln et l’Amsterdam Baroque Orchestra sous la direction de Ton Koopman. On l'entendra prochainement dans le Nisi Dominus de Vivaldi avec l'Ensemble Arion de Montréal l'Oratorio de Noël, la Passion selon Saint Matthieu, la Messe en si de Bach et le Messie de Händel avec Ton Koopman et son Amsterdam Baroque Orchestra, le Stabat Mater de Pergolesi avec le Netherlands Chamber Orchestra, le rôle d'Ottone dans Agrippina de Händel avec le Combattimento Consort Amsterdam.

Matteo el Khodr, contre-ténor (Hyacinthus) Diplomé de l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe d’Agnès Mellon en 2012, Matteo El Khodr obtient la même année le Prix du Public du Concours International de Chant Baroque de Froville. Il a notamment chanté sous la direction de Nicolaus Harnoncourt et Ricardo Chailly.

On l’a vu récemment à l'Opera Lorraine de Nancy puis au Théâtre des Champs-Elysées à Paris dans la production d'Artaserse de Leonardo Vinci dans le rôle de Mandane, aux côtés de Philippe Jaroussky, Max Emmanuel Cencic, Franco Fagioli et sous la baguette de Diego Fasolis et le Concerto Koln.


Théophile Alexandre, contre ténor (Zéphyr) En 2011 Théophile Alexandre est lauréat de plusieurs concours notamment à Vienne avec Klassik-Mania International Competition et au Stadttheater de Bern avec la Ernst Haefliger Swiss Competition accompagné par le Berner Symphonie-Orchester sous la direction de Srboljub Dinic.

C’est à Naples quelques années auparavant lors du concours « Francesco Provenzale » avec Sara Mingardo qu’il se fait remarquer et débute sa carrière en chantant le rôle-titre Orlando de Händel sous la direction de Jean-Claude Malgoire.

Théophile Alexandre a collaboré avec des chefs tels que J.C. Malgoire, Gabriel Garrido, Sébastien d’Hérin et les Nouveaux Caractères, Bernard Tétu et les Solistes de Lyon, Daniel Cuiller et l'Ensemble Baroque de Nantes Stradivaria, F.E. Comte ainsi que des ensembles tels que la Camerata de Lyon, l’Ensemble Instrumental de Corse, Carpe Diem, et dirigé par des metteurs en scène comme les Montalvo/Hervieu, Pierre Kuentz, Caroline Mutel.

Maïlys de Villoutreys, soprano (Melia) Née en 1986, Maïlys de Villoutreys découvre le chant au sein de la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël) qu'elle intègre en 1994. Elle est diplômée du CNSM de Paris depuis 2011. Maïlys de Villoutreys fait ses débuts très tôt sur la scène de l'Opéra de Rennes : elle était Sophie dans Let's make an Opera (Britten) en 1998, puis Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy en 2002.

En 2005, on lui confie le rôle de Belinda dans Didon et Énée (Purcell). Au Teatro Regio de Parma, elle interprète Aspasia dans une adaptation de la Pietra del Paragone de Rossini, « Imparolopera ». Par ailleurs, elle se produit au sein de divers ensembles professionnels : Les Musiciens du Paradis (A. Buet), Pygmalion (R. Pichon), Sequenza 9.3 (C. Simon-Piétri), La Simphonie du Marais (H. Reyne), Chœur de l'Opéra de Rennes. En soliste, ses choix sont très variés : du récital de musique baroque française ou de cantates italiennes (avec l'ensemble les Folies Françoises, dir. P Cohën-Akenine) au répertoire du XXe pour voix et quatuor à cordes avec le Quatuor Amôn (Festival de Saintes 2008) .

Elle a récemment enregistré Atys de Lully avec la Simphonie du Marais (rôle de Mélisse). En 2010, elle sera Basterina dans une production des Nozze di Figaro dirigée par K. Weiss et mise en scène par E. Cordoliani, puis chantera le rôle de Blow à l'Opéra Comique et l'Opéra de Bordeaux.

Sébastien Droy, ténor (Oebalius) Né en 1975 à Reims, Sébastien Droy reçoit le Premier Prix de Chant au CNSM de Paris en 2003. Il participe, en tant que comédien-chanteur, au long métrage de Noémie Lowsky, Les Sentiments et chante à Lille dans une création lyrique de Graciane Finzi.

Il chante Ferrando (Cosi fan tutte) au Festival d’Art Lyrique de Touraine, Les Aventures du roi Pausole d’Honegger à Fribourg, Il re Teodoro in Venizia de Paisiello au Festival de Montpellier, Don Giovanni (Ottavio) et Les Mousquetaires au Couvent (Gontran) à Tours. Plus récemment, il interprète Almaviva (Le Barbier de Séville) à Nancy et Tours, Ottavio (Don Giovanni) au Festival de Loches, Pylade (Iphigénie en Tauride) à Tours, Tom Jones de Philidor à Lausanne, Il Rè Pastore en concert au Théâtre des Champs-Elysées et au Festival d’Innsbruck, Vénus et Adonis à Nancy, Tamino (La Flûte enchantée) à Saint-Etienne… En octobre 2006, il chante dans Les Troyens (Hylas et Hélénus) à l’Opéra National du Rhin. Il est régulièrement soliste dans des œuvres sacrées. Il vient de chanter la Passion selon saint Jean (Bach) et Manfred (Schumann) avec l’Orchestre National de France dirigé par Kurt Masur, la Messe en mi bémol (Schubert) avec l’Orchestre National de Lille dirigé par Leopold Hager, La Messe en ut mineur de Mozart au Festival de Saint-Denis sous la direction de John Nelson. On la vu récemment dans Colombe de Damase à Marseille (janvier 2007), Fenton (Falstaff) à Tours (mars 2007), Belmonte (L’Enlèvement au sérail) à Saint-Etienne (avril 2007), Almaviva (Le Barbier de Séville) à Rennes (mai 2007) et à Nancy, Idamante (Idomeneo) et Jaquino (Fidelio) à l’Opéra National du Rhin…



COUPURES DE PRESSE Mises en scène de Natalie van Parys

www.cavatines.com

APOLLON ET HYACINTHE. Mise en scène Natalie van Parys. Création à la cité de la musique le 8 mars 2014 Anna Camus, Toutelaculture : Natalie van Parys parvient de manière remarquable à transposer le mythe dans notre temps […] On note les superbes performances des chanteurs, tous doués d’un sens du drame exquis, et s’amusant de la virtuosité presque comique de certains airs. Après une telle représentation, le public sort fermement convaincu du génie mozartien, dont il a pu goûter les prémisses, dans une oeuvre dite mineure, mais à la hauteur des plus grands opéras du siècle

COMME DE BIEN ENTENDU. Mise en scène Natalie van Parys. Tournées 2003 – 2007 Gérard Davoust (France Inter) : C'est excellent, c'est formidable, c'est drôle, c'est jeune, c'est rigolo, ils sont tous excellentissimes d'invention et de coeur. Marianne : En ressuscitant d'un coup de baguette magique son grand-père, Natalie van Parys nous fait mourir de rire … Rossini, Wagner, Debussy, Offenbach et Gershwin revus et corrigés par Georges et Natalie van Parys, cela vaut le déplacement. Par ces temps moroses, les rares occasions de se prendre les côtes ne se ratent pas... Le Figaro : La troupe des Cavatines pratique avec ferveur un art qui, il y a des lustres, jouait déjà des décalages entre musique savante et langue de la rue. Il résulte, de toutes ces mélodies du rire, un objet baroque, à la fois très neuf et très ancien, dépaysant et plaisamment familier. Le Canard Enchaîné : La petite troupe des Cavatines assume avec brio ce grand écart entre une forme, l'air de rien, très brillante, et un fond complètement loufoque et subversif. LES PLAISIRS DE VERSAILLES. Mise en scène Natalie van Parys. Scène Nationale d'Orléans et Bourges 2011 La Muse baroque : Nous voici transportés dans les années 30-40, dans un salon mondain où évoluent pin-up, femmes du monde et gentlemen. Quelle vitalité, quelle décontraction! Assurément une belle réussite.

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