Vol 44 no 15 adsum 2016 01 27

P. 10

LE MERCREDI 27 JANVIER 2016

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

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Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

ÉCHANGES INTERNATIONAUX DANS LA LANGUE DES «MÉDICS»

LES LIONS AIGUISENT LEURS CROCSPOUR LE NATIONAL

LES JOUES ROSES DE PLAISIR

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes Lions de la Base Valcartier peuvent commencer à se préparer pour le championnatnational de hockey sur glace après avoir infligé la défaite aux Patriotes de Montréal lors durégional qui avait lieu le 15 janvier. Souhaitons que l’équipe junior répète sa performanceau début de mars à Borden. – Page 21

– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE FO-T OP REASSURANCEDes techniciens médicaux canadiens, allemands, britanniques et américains comparentleur trousse médicale pendant qu’ils sont au Joint Multinational Readiness Center Trainingen Allemagne pour l’exercice ALLIED SPIRIT IV. À lire dans cette édition, un article sur l’expérience du caporal Karim Benariba qui participe à l’opération REASSURANCE avec lesmembres du 3 R22eR. – Page 7

Bébés 2015 en vedette!– PHOTO : PARENTS DE VIOLETTE

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Décès du doyen du R22eR– PHOTO : COURTOISIE

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La journée Plaisirs d’hiver a réuni près de 600 membres de la commu-nauté militaire au Centre Castor le samedi 23 janvier. – Page 3

2 ADSUM, 27 JANVIER 2016

2016

DU 14 JANV. AU 1 MARS 2016Nous sommes déterminés à avoir en stock tous les articles annoncés pendant la promotion. Si pour une raison quelconque, un article n’est pas disponible, nous remettrons sur demande une garantie-réclame pour l’article désiré (à moins que la mention « aucune garantie-réclame » s’applique à l’article) vous permettant d’acheter l’article, une fois en magasin, au prix de solde ou nous vous offrirons un article compa-rable à un rabais équivalent. Si, par faute d’espace, certains magasins n’ont pas un des articles annoncés en stock, ils seront heureux de les obtenir pour vous par commande spéciale. Nous nous réservons le droit de limiter les quantités. Bien que nous nous efforcions d’assurer l’exactitude de notre publicité, CANEX se réserve le droit de corriger toute erreur. Les prix et les versements mensuels annoncés n’incluent pas les taxes environnementales ni tout autre type de frais, de consignes ou de taxes. Les clients autorisés peuvent acheter de la marchan-dise générale d’une valeur d’au moins 499,99 $ *avec le Plan de crédit sans intérêt de CANEX sur approbation de crédit (S.A.C.). Pour tous les détails, visitez votre magasin CANEX ou le site Web de CANEX à l’adresse www.canex.ca.

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LES FAMILLES S’AMUSENT À LA JOURNÉE PLAISIRS D’HIVER 2016

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PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le beau temps était au rendez-vousle 23 janvier pour accueillir lesfamilles à la 13e édition de la JournéePlaisirs d’hiver 2016.

Près de 600 personnes ont profité duvaste site du Centre Castor pour parti -ciper aux activités organisées par leService des loisirs communautaires de laBase Valcartier, CANEX et le CentreCastor.

Ce n’est pas le choix qui manquaitpour s’amuser. Il y avait notamment laglissade sur tube ou traîneau, trois mo -dules de jeux gonflables, un manège deponeys, des trampolines, du maquillageet du coloriage. Pour ceux qui voulaientse sucrer le bec, de la tire sur neige,offerte par CANEX, et des queues de castor étaient servies. CANEX fournis -sait aussi le dîner, le chocolat chaud et lecafé.

Comme nouveauté, les Jeux Délire d’hiver. Il s’agissaitd’une sélection de jeux du monde de et sports traditionnelsd’un peu partout sur le globe.

Les familles ont aussi reçu la visite de la duchesse de laHaute-Saint-Charles.

En raison des travaux en cours au Centre Castor qui rédui -sent l’espace de stationnement, une navette transportait lesfamilles sur le site à partir du Camp Vimy.

«C’est une belle journée avec de belles activités pour lesenfants», a commenté Julie Boucher, mère de famille.

Au petit trot à dos de poney pour le fils de Julie Boucher. Les pompiers sont venus préparer la relève.

Le circuit de vélo sur neige, très populaire, n’a pas dérougi. Yves Baillargeon s’amuse avec ses enfants à la course volante, en compagnie deChristophe Meunier, le démonstrateur. Il s’agit d’un jeu d’ori gine européenne.


CHEZ NOS VOISINS DU SUD...

Google représente actuellement l’undes plus gros noms dans l’industriedes voitures à pilote automatique,mais voilà que l’Armée américaineadmet tester des convois de véhiculesde ce type depuis des années. D’ail -leurs, deux modèles conçus par le TankAutomotive Research, Develop mentand Engineering Center (TARDEC) del’Armée américaine, un camion M915et une semi-remorque Peterbilt Classe8, sont en démonstration à l’occasiondu Salon de l’auto 2016 de Detroit. En ce sens, l’Armée croit que des convoisde véhicules à pilote automatique seraient l’idéal lors de missions humani-taires résultant d’une catastrophe naturelle ou pour le ravitaillement destroupes au sol. Les dirigeants du projet pensent qu’il y aurait là une oppor -tunité d’économie d’argent et une réduction des accidents. Le directeur tech-nique pour l’Autonomous Mobility Appliqué Systems chez TARDEC, BernardThiesen, ajoute que l’autopilote réduirait les risques de blessures ou de mortpour les convois voyageant dans des territoires où il y a des risques de bombessur les routes. «On essaie de protéger nos soldats», a dit Thiesen. Les véhi -cules automatisés sont aussi équipés de système anticollision, une fonction desécurité qui pourrait non seulement protéger les soldats, mais aussi réduireles coûts médicaux à la suite d’accidents. Cette technologie pourrait être lapremière déployée d’ici cinq à sept ans. Depuis quelques années, TARDECtravaille avec des firmes privées comme Lockheed Martin pour dessiner lesplus récentes avancées technologiques dans le domaine de l’automobile. (S.L.)

– PHOTO : U.S. ARMY TARDEC

L’Armée américaine présente deuxvéhicules à pilote automatique

QUAND MUSIQUE ET POLICE S’ALLIENT POUR UNE BONNE CAUSELe dimanche le 13 décembre avait lieu le concert-bénéfice de la Musique du Royal 22e Régiment(R22eR) pour le fonds de la Police militaire pourles enfants aveugles. Des policiers militairesétaient présents pour accueillir les spectateurs etrecueillir des dons au profit de l’organisation.Durant une heure et demie, jeunes et moinsjeunes ont pu entendre de la musique de Noël et de films, tels que «Star Wars» et «Frozen». Le concert a été un franc succès, permettant derécolter une somme de 1142,65 $, qui sera versé au profit du fonds de la Police militaire pour lesenfants aveugles. La police militaire tient à remercier la Musique et tous ceux qui ont donné pourcette noble cause.

Le 430 ETAH prépare son 75e anniversaire PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

C’est avec deux ans d’avance que le430e Escadron tactique d’hélicoptè -res (430 ETAH) amorce la planifica-tion de son 75e anniversaire qui auralieu en janvier 2018.

Le commandant du 430 ETAH, lieu-tenant-colonel Carol Potvin, a formé un comité organisateur en vue de l’évé -nement. Divisé en plusieurs équipes, lecomité est composé principalementd’anciens commandants, d’officiers, desous-officiers et de colonels honoraires.Ils s’efforcent de rassembler un maxi-mum de faits et de documents sur l’his-toire de l’escadron qu’ils partagerontavec la communauté militaire au coursdes activités qui se tiendront à la BaseValcartier.

C’est la fondation du 430 ETAH quifinancera les festivités. À cette fin, le430 ETAH a mis en vente, au coût de15 $, un calendrier 2016 aux couleursde l’unité.

En tant que responsable et concep-teur du calendrier, le capitaine (à laretraite) Laurier Soulard a dû choisir13 photos parmi une sélection de plusde 3000 images. Il a validé le tout avecle commandant, tandis que le majorLuc Lacasse se chargeait des textes. Le résultat n’aurait pas été le mêmesans le travail du photographe, caporalFrançois Charest, qui s’est chargéd’édi ter les photos. UN LIVRE EN CHANTIER

L’autre projet sur lequel le Capt (ret)Soulard travaille est un livre portant

sur l’histoire du 430 ETAH, depuis sacréation en 1943 jusqu’en 2018.

La sortie de l’ouvrage est prévue pourjuin 2018. Très illustré, le livre auraenviron 260 pages, selon le Capt (ret)Soulard. Pour ce projet, il s’est adjointles services d’historiens. Des membresdu 430 ETAH ont aussi passé plusieursheures à fouiller dans les archives et à parler aux militaires, nouveaux etanciens, afin de faire ressortir les hautsfaits historiques de l’unité.

«Ce livre rejoindra tous les membresdu 430 ETAH. Nous ne ciblons pas un


Le Capt (ret) Laurier Soulard et le Lcol Carol Potvin,

commandant du 430 ETAH,présentent le calendrier

2016 de l’unité.

seul métier. L’objectif est de parler à desgens qui sont ici et à des anciens pournourrir le sentiment d’appartenance»,raconte le Capt (ret) Soulard. Ce der nierlance un appel à tous, invitant les per-sonnes qui possèderaient des photos ou

informations intéressan tes sur le 430ETAH à les partager avec lui.

Pour partager de l’information pour le livre ou pour se procurer un calendrier, communiquer avec Laurier Soulardau 418 844-5000, poste 7907, ou au 418 454-6059. Il peutêtre également joint par courriel à [email protected] [email protected]

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«J’aime bien les hiverscomme cette année.

C’est moins froid, ce quirend le tout plus agréablepour les sports d’hiver.»

Yves Baillargeon

«J’aime les hivers plusfroids avec moins de neige, c’est plus facile

pour les déplacements.»Élise Boutin

«Pas de neige, c’est mieux. Je n’aime pas

particulièrement l’hiver.» Julie Boucher

«L’hiver de cette année me convient. On pellettemoins et on en profite

plus.» Pascale Jean

«J’aime quand il y abeaucoup de neige, car

ça veut souvent dire qu’ilfait moins froid et qu’on

a un Noël blanc.»Sgt Martin Lachance

– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

Les hivers se suivent, maisne se ressemblent pas.Parfois il fait très froid,d’autres fois la neige est au rendez-vous en quantité phénoménale

et des fois non. L’hiver particulièrementdoux de 2015-2016 a

donc inspiré à l’Adsum la question : quel genred’hiver préférez-vous?

Pourquoi?

OPÉRATIONHONOURDes conseils impartiaux auCentre d’intervention et deprévention du harcèlementL’opération HONOUR est la première initiative du chef d’état-major de laDéfense. L’ordre d’opération officielle signé le 14 août 2015 vise, entreautres, à appuyer les militaires qui sont ou ont été victimes de comporte-ments sexuels inappropriés. Cette chronique du 5e Groupe-brigade mécanisédu Canada explore les services mis à la disposition des victimes, à traversla présentation des différents corps de métier et organisations au sein de labrigade. Ce mois-ci : Jocelyn Lavigne, coordonnateur en gestion de conflitet prévention du harcèlement.

PAR LE SOUS-LIEUTENANT DOMINIQUE TREMBLAYAffaires publiques,

5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

Amorçant sa carrière comme militaired’abord, Jocelyn Lavigne possède plus de35 ans de service au sein de la Défensenationale. C’est en 1995 qu’il a com-mencé ses activités dans le domaine de laprévention du harcèlement, qui allaitdevenir sa seconde carrière.

Concrètement, le rôle du Centre d’in-tervention et de prévention du harcèle-ment est d’œuvrer à titre de conseillerimpartial. Tant la chaîne de comman -dement que le plaignant peuvent avoirrecours aux services de cette organisa-tion. Ne pas prendre parti constituel’une de ses forces.

Une personne ou une organisation quifait face à une situation préjudi ciablepeut en tout temps demander conseil àM. Lavigne. En tant que protecteur duprocessus, bien définir la situation et la

bonne procédure à suivre est sa spécialitéet son mandat. Même s’il n’est pas tenuau secret professionnel, le Centre nes’ingère dans aucune situation à moinsqu’une personne démontre qu’elle pré -sente un danger pour elle-même ou lesautres, ce qui relè verait de la responsa -bilité civile.

M. Lavigne et son équipe de conseil -lers en harcèlement, qu’il a formés ausein des unités, ont été sensibilisés à laproblématique à l’origine de l’opérationHONOUR.

Une augmentation des dénonciationsde cas d’abus a été remarquée au sein de son organisation, ce qui est un bonsigne selon ce spécialiste en la matière.Cela démontre que la confiance envers le processus et la chaîne de commande-ment s’est accrue et que les victimes de ce type d’abus reçoivent le respectqu’elles méritent. L’impartialité étant laligne de conduite primaire du Centred’intervention et de prévention du har-

cèlement, il est essentiel de protéger tousles intervenants dans ce type de situa-tion. Cela contribue évidemment à aug-menter la confiance des membres enversles Forces armées canadiennes.

Le Centre est un service pour tous quigagne à être connu. On peut être certain

d’y recevoir des conseils judicieux, utileset pertinents, peu importe son rôle dansune situation de harcèlement.

Le Centre d’intervention et de prévention du harcèlement estsitué au bâtiment 200 et peut être contacté par téléphone au418 844-5000, poste 6427.

- PHOTO : SLT DOMINIQUE TREMBLAY, AP 5 GBMC Jocelyn Lavigne est coordonnateuren gestion de conflit et prévention

du harcèlement.

LES UNITÉS DE LA 2E DIVISION DU CANADA S’ENTRAÎNENTL’exercice annuel RAFALE BLANCHE2016, qui se tient jusqu’au 19 février,bat actuellement son plein dans lessecteurs d’entraînement de la Base Val -cartier ainsi que dans les municipalitésde Nicolet et de Bécancour. Regroupantnotamment les unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ( 5 GBMC),cet exercice permettra aux militairesd’effectuer des manœuvres en milieuhivernal. Il assure au 5 GBMC un hautniveau de préparation pour des opérations dans des environnements variés. Fait intéressant, une compagnie d’infanterie du 3e Bataillon, Royal 22e Régimentaccueillera une vingtaine de membres de l’Armée polonaise dans le cadre d’opéra-tions offensives et défensives, du 1er au 5 février. Des unités de la Réserve partici -peront également en grand nombre. (S.L.)

– PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE,IMAGERIE 2 DIV CA


INTRONISATION D’UN NOUVEAU LIEUTENANT-COLONEL HONORAIRE AU 35 RGC

Au centre, le nouveau lieutenant-colonel honoraire du 35 RGC, Me Louis Laliberté, avec à ses côtés le lieutenant-colonel Yvan Martineau, commandant du 35 RGC, et le colonel Josée Robidoux, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada.

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RGC

PAR LE LIEUTENANT ISABELLE PROVOSTReprésentante des affaires publiques

de l’unité, 35 RGC

Me Louis Laliberté a été intronisé entant que lieutenant-colonel honoraireau 35e Régiment du génie de combat,le 5 décembre, au Complexe militairedu boulevard Pierre-Bertrand.

Dans sa vie civile, Me Laliberté dirigeune étude de notaire de sept employés etce, depuis 26 ans. Il cumule aussi unevaste expérience en affaires et possèdeune notoriété dans la communauté d’affaires de Québec. Me Laliberté s’estégalement impliqué auprès de sa com-munauté en tant que membre du ClubRotary Québec Est et président du

conseil d’administration de la CaisseDesjardins de la Pointe-de-Sainte-Foy.

Me Louis Laliberté s’est familiarisé au monde militaire en participant àdiffé rentes activités régimentaires ainsiqu’à plusieurs exercices. À cet effet, il aexprimé à maintes reprises avoir étéimpressionné par le travail et le dévoue-ment des jeunes réservistes. Me Lali bertédésire offrir son soutien afin de contri -buer au développement de ces jeunes etaussi parce qu’il croit en leur missionainsi qu’au bienfait de leur contributionà la société canadienne.

Le Régiment est donc très heureuxd’accueillir Me Louis Laliberté en tantque lieutenant-colonel honoraire pour unmandat d’une durée de trois ans. ARRÊT SUR IMAGES

Les militaires du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment affectés à l’opération REASSURANCE s’entraînent au Joint Multinational Readiness Center,

à Hohenfels, en Allemagne dans le cadre de l’exercice ALLIED SPIRIT IV.

12 janvier – Des militaires canadiens reçoivent un briefing sur le HMMWV Egress Assistance Trainer(HEAT), un simulateur du Humvee, le véhicule de transport à roues de l’armée américaine.

13 janvier – Le caporal-chef Marc-André LauzonGravel étudie les procédures normalisées de l’OTANsur un simulateur de tir indirect.

15 janvier – Le chef d’équipage d’un UH-60 Blackhawk explique aux Canadiens à bord la façon sécuritairede sortir de l’appareil.

18 janvier – Le caporal Tristan Vernier-Paquette discute des capacités du système d’imagerie thermiqueavec un membre de l’armée britannique.

– PHOTOS : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE FORCE OPÉRATIONNELLE TERRESTRE, OP REASSURANCE

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UN MEMBRE DU 35 BON SVC AU SOUDAN

Major Charles Nadeau. – PHOTO : IMAGERIE VALCARTIER

PAR LE CAPITAINE SYLVAIN MARCOTTE35e Bataillon des services

Le 29 décembre, le major CharlesNadeau, officier du Génie électrique et mécanique royal canadien au seindu 35e Bataillon des services, s’estdéployé dans le cadre de la mission desNations Unies au Soudan du Sud(MINUSS). Le Maj Nadeau s’est jointpour une période de six mois à uneforce multinationale de 12 500 person-nes (composée de militaires, de poli -ciers et de civils) et occupe la positionde commandant adjoint du Centreinteralliés des opérations. Il réside àJuba, la capitale de ce pays qui est en

proie à une violente guerre civile. Tousles membres du 35 Bon Svc tiennent àlui souhaiter une excellente mission.

Nouveau commandant pour la Forceopérationnelle interarmées en Ukraine

Le 17 janvier avait lieu la passationde commandement de la For ceopérationnelle interarmées en

Ukraine (FOI-U). Le lieutenant-colonel Tim Arsenault, commandantdu 3e Batail lon, Royal 22e Régiment (3 R22eR), a remplacé le lieutenant-colonel Jason Guiney, commandant du1er Bataillon, The Royal CanadianRegiment. Le tout s’est déroulé lorsd’une cérémonie officielle au Centreinter national de sécurité et de main-tien de la paix à Starychi, en Ukraine,dans le cadre de l’opération UNIFIER,la mission d’instruction militaire duCanada dans ce pays. Sur la photo, le Lcol Arsenault et le Lcol Guineys’apprêtent à signer le parchemin dutrans fert officiel du commandement dela FOI-U. Le Lcol Arsenault est accom-pagné notamment par le sergent-major du 3 R22eR, adjudant-chefParenteau. (S.L.) – PHOTO : CPL SONNY TOUZIN, 2 DIV CA

L’opération REASSURANCE vuepar un technicien médical

– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIERLe Cpl Karim Benariba et le Cpl Cédrick Le Bourdais tirent de la C7 dans un champ de pratique de Zaworske enPologne.


Âgé de 29 ans, le caporal KarimBenariba vit actuellement son premierdéploiement majeur. Technicien médi-cal, il est attaché aux militaires du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) dans le cadre de l’opérationREASSURANCE, en Pologne.

«Pour un premier déploiement, c’estune expérience très constructive et unesuper belle opportunité», affirme le CplBenariba, qui appartient à la 5e Ambu -lance de campagne.

Afin d’être en mesure de suivre lesparachutistes du 3 R22eR pour l’opREASSURANCE, le technicien médical,qui possède sa qualification de niveau 5,a ajouté une corde à son arc en allantchercher son cours de parachutiste.Ainsi, en plus d’avoir des connaissancesapprofondies dans le domaine médical, ilpeut effectuer les tâches d’un fantassinet sauter en parachute. «Je fais tout ce que les parachutistes font. S’ils vontau champ de tir, j’y vais avec eux, s’ilspartent pour quelques jours dans le clos,j’y vais également», précise le CplBenariba.

Attaché à un peloton, il décrit son rôlecomme celui d’un «médical marcheur».En plus de son matériel médical, il doittraîner l’équipement d’un fantassin. Il se déplace souvent tout près de l’adju-dant du peloton et doit prodiguer lessoins nécessaires lorsqu’un problème de santé survient dans le peloton. Il peut avoir à traiter un simple malaise,mais doit être prêt à intervenir dans le

cas d’une blessure grave, telle une frac-ture ouverte.

Les «médic» sont parfois exposés à dessituations d’urgence. Ils doivent évaluerrapidement si le soldat blessé peut pour-suivre ses tâches ou s’il doit être évacué.Après s’être assuré que le blessé est prisen charge, le Cpl Benariba poursuit sonchemin avec le peloton. «On est les pre-miers intervenants si quelqu’un tombeau combat», résume-t-il.

Participer à l’op REASSURANCE, c’estparticiper à une grande variété d’exer -cices, ce qui permet aux militaires de laBase Valcartier d’expérimenter de nou-veaux aspects de leur métier. S’ajoute àcela la collaboration avec plusieurs paystels la Pologne évidemment, mais aussil’Allemagne, le Portu gal et la Grande-Bretagne.

Le Cpl Benariba se compte chanceuxd’échanger des connaissances et desmétho des de travail avec autant de paysalliés. «Le point le plus positif est sansaucun doute l’interopérabilité entre lesnations. Les échange avec les autrespays nous permettent d’approfondir nosconnaissances. C’est un contexte trèsintéressant», ajoute-t-il. Cela a permisau jeune militaire de remarquer que defaçon géné rale, les techniciens médicauxdes Forces armées canadiennes en con-naissent un rayon dans leur domaine decompéten ces. Quand on se compare…LIER CONNAISSANCE POUR MIEUX SOIGNER

Depuis son arrivée en Pologne en juindernier, le Cpl Benariba a dû faire face à plusieurs défis importants. Le princi-pal a été d’apprendre à connaître tousles militaires du peloton auquel il estassigné, autant sur le plan personnel

que des antécédents médicaux. Lorsquedes soldats arrivent en cours de route, letechnicien médical doit recommencer leprocessus. «Un bon technicien médical se doit de prendre contact avec tout lemonde pour que les gens du pelotonsoient à l’aise de venir le consulter, adve -nant une bles sure mineure ou majeure.Il peut arriver que certains soient plusgênés que d’autres, raison pour laquellec’est à moi d’aller les rencontrer», clari-fie-t-il.

Finalement, malgré un horaire chargé,un tel déploiement permet aux militai -res de visiter les endroits où ils s’entraî-nent. Le Cpl Benariba a d’ailleurs été

marqué par l’accueil chaleureux desgens. «Il faut tirer avantage de chaquesituation. Le fait de voyager, de faire un exercice, de rencontrer de nouvellespersonnes, est spécial. L’op REASSU -RANCE est un événement marquantpour nous. C’est un déploiement particu -lier. Nous avons eu la chance d’appren-dre beaucoup», affirme-t-il.

Ce n’est toutefois pas terminé, d’au tresexercices intenses attendent les gars etles filles de Valcartier. S’ils sont prisd’un malaise, ils pourront compter sur leCpl Karim Benariba pour se remettresur pied.

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Le dévouement et le professionnalisme ne passent pas inaperçus au 35 Bon Svc

PAR LE LIEUTENANT NANCY DÉSORMEAUX-BÉLAND35e Bataillon des services

Àl’occasion de son dîner de la troupe, le 5 décembre, le 35e Bataillon des ser -vices (35 Bon Svc) a remis des trophées à ses membres s’étant le plus dis-tingués dans chacun des métiers du bataillon en reconnaissance de leur

professionnalisme et de leur travail assidu. Félicitations aux personnes suivantespour leur titre de membre de l’année dans leur position respective : caporalBelley-Cloutier, récipiendaire du trophée Noel-Detilly comme technicienne enapprovisionnement; caporal Savard, chauffeur; caporal O’Connor, technicien envéhicule; soldat Drolet, technicien en armement; caporal Laflamme, cuisinier;caporal Richard-Viger, commis; et lieutenant Demers, récipiendaire du trophéede l’officier subalterne de l’année. C’est une coutume au 35 Bon Svc de reconnaî -tre chaque année le travail acharné des membres de son organisation. Ci-dessus,Adjum Bergeron, Sgt Thibault, Cpl O’Connor, Adj Labrie, Cpl Laflamme, AdjNadeau, Cpl Belley-Cloutier, Cpl Richard-Viger, Cpl Savard, Lt Demers et AdjDallaire.

– PHOTO : CPLC ALLAIRE, 35 GBC

PROMOTIONS, NOMINATIONS ETDÉPARTS À LA RETRAITE CHEZ LES

OFFICIERS GÉNÉRAUX DES FACLe général Jonathan Vance, chef d’état-major de la Défense, a récemmentrendu publique la liste des promotions, nominations et départs à la retraitequi auront lieu chez les officiers généraux des Forces armées canadiennes(FAC) au courant de l’année 2016. En voici quelques-unes.

Premièrement, le lieutenant-généralMarquis Hainse sera nommé représen-tant canadien militaire au quartier géné -ral de l’OTAN à Bruxelles, en remplace-ment du vice-amiral Robert Davidson quiprend sa retraite. Par ailleurs, le colonelMarc Gagné sera promu au grade debrigadier-général et nommé comman-dant adjoint du 18 Corps Airborne, à FortBragg.

Découlant des exigences du servicenouvelles et existantes, le brigadier-général Christian Drouin sera promu au grade de major-général et nommécommandant de la 1re Division aériennedu Canada à Winnipeg. Pour sa part, lebrigadier-général Stéphane Lafaut seranommé directeur général – Carrières

mili taires au sein du CPM à Ottawa. Ilsera remplacé au poste de commandantde la 2e Division du Canada à Montréalpar le brigadier-général Hercule Gosselin.Finalement, c’est le colonel Jennie Cari -gnan qui remplacera le Bgén Gosselincomme chef des opérations terrestres de l’Armée canadienne à Ottawa, en plusd’être promue au grade de brigadier-général.

«Je veux féliciter ceux qui exercerontde nouvelles fonctions et assureront denouvelles responsabilités. Je suis tout à fait convaincu qu’ils continueront deservir et de diriger en surpassant lesattentes dans le cadre de leurs nouvellesfonctions», déclare le Gén Vance dans uncommuniqué. (S.L.)

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LE ROYAL 22E RÉGIMENTPERD SON DOYEN


Le drapeau régimentaire du Royal 22e Régiment (R22eR) était en bernele 23 janvier en raison du décès dudoyen du régiment, l’adjudant-maîtreà la retraite Charles-Henri Vallières.Le vétéran de la DeuxièmeGuerre mon diale et de laguerre de Corée s’est éteintsix jours avant de fêter son103e anniversaire.

Les funérailles de M.Vallières, décédé le 12 janvier,ont été célébrées le 23 janvierà Magog. Dépeint comme unhomme volontaire, disci pliné,généreux, discret et doté d’unesoif de vivre peu commune,l’Adjum (ret.) Vallières a servipendant 18 ans au sein desForces armées canadiennes.

Né à Magog en 1913,Charles-Henri Vallières estl’aîné des six enfants de Char -les Vallières et Alice Racine, etle dernier à décéder.

C’est en mars 1942, au sein du Régi -ment de Saint-Hyacinthe, que le péri plemilitaire du jeune soldat débute. Aussitôtenrôlé, il prend part à la Seconde Guerremondiale. Il y tient un rôle de formateuret œuvre comme soldat au maintien dela paix dans plusieurs pays d’Europe. Deretour au pays, il est muté en octobre1946 au R22eR au grade de caporal.

Au début de l’année 1952, il est pro muau grade d’adjudant et muté au 1er Batail -lon, R22eR. Peu de temps après, il se portevolontaire pour la Guerre de Corée.

Durant ses 14 mois de déploie ment à titrede sergent-major, M. Valliè res voit lamort faucher ses compagnons d’armes.C’est finalement pour faire soigner une blessure à la hanche, infligée parune balle perdue ou un éclat d’obus, qu’il revient au Canada le 2 mai 1953. Pres qu’un an plus tard, en avril

1954, il est promu au graded’adjudant-maître, poste qu’ilconservera jusqu’à sa libéra-tion le 7 juin 1960.

Plus récemment, le 18 octo-bre 2014, Charles-HenriValliè res était l’invité spécialde la soirée de clôture des célé -brations du 100e anniversairedu R22eR. Le résidant deMagog avait été invité à cettesoirée, plus d’un an aupara-vant, par le major-général (ret) Forand à l’occa sion d’unhommage qui avait été renduau vétéran pour son 100e

anniversaire. Le 18 octobre, M. Vallières

était bel et bien présent augala du 100e anniversaire duR22eR. Il avait ému le public

en montant sur scène pour recevoir encadeau un immense cadre commémo ratifremis par le plus jeune soldat du Régi -ment de l’époque.

Questionné sur le secret de sa longé -vité, M. Vallières affirmait n’avoiraucune recette miracle pour l’expliquer,mis à part un demi-verre de vin le midiet un café brandy, le matin, en vacancesseulement. «Je suis tout simplementheureux.»

Source : revue La Citadelle

En octobre 2014, Charles-Henri Vallières a fait le voyage Magog-Québec malgré ses 101 ans pour la soirée du100e anniversaire du R22eR

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– PHOTO : ARCHIVES R22ERM. Vallières, jeune soldat.

LES MULTIPLES VISAGESDE LA SÉCURITÉ

Quand on pense sécurité au gouvernement fédé -ral, on pense à :– la planification de la continuité des activités; – la sécurité des technologies de l’information;– la gestion de l’information;– l’instruction et la sensibilisation;– les enquêtes de sécurité sur le personnel;– la sécurité industrielle;– la sécurité matérielle;– l’évaluation des menaces et des risques;– la protection de la force MDN / FAC;Il y a certainement plusieurs aspects de la sécu -rité qui touchent votre organisation. Les lienssuivants fournissent des outils et des affi chespour vous permettre de participer activement àla sensibilisation à la sécurité au sein de votremilieu de travail :

– http://int-staging.mil.ca:11500/gps/intranet-fra.aspx?page=18877– http://int-staging.mil.ca:11500/gps/intranet-fra.aspx?page=17767


Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à [email protected]. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg.

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4300 copies

ÉDITEUR : Colonel Sébastien Bouchard, commandant GS 2 Div CACONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Julie Brouillette, OAPRÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected] D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

44E ANNÉE, NO 15 Mercredi 27 janvier 2016

PROCHAINE PARUTION : 10 FÉVRIER 2016TOMBÉE : 1ER FÉVRIER 2016

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

Votre vie sur Internet :la vigilance est de mise!

PAR L’ÉQUIPE DES OFFICIERS DE LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D’INFORMATION (OSSI)

2e Division du Canada

Aujourd’hui, il faut peut-être se ren-dre à l’évidence que nos informationspersonnelles seront bientôt accessi-bles partout et par tout le monde surle Web. Avons-nous perdu le contrôlede nos informations personnelles?

En tant que personne responsable,vous allez tout faire pour empêcher ladivulgation d’informations vous concer-nant, mais vous n’avez pas le contrôlesur vos amis, vos compagnons de travailet votre famille. Vos propres actionselles-mêmes peuvent échapper à votrecontrôle, que ce soit par vos achats, voscartes de crédit, vos recherches surGoogle et vos publications sur lesréseaux sociaux.

La Loi sur la protection des renseigne-ments personnels nous protège de l’orga -nisme qui détient nos informations.Dans la plupart des cas cependant, l’information qui parvient jusqu’à desdétenteurs non autorisés provient sou-vent d’individus et non d’organisations,à moins que celles-ci aient subi uneattaque cybernétique.

Il faut aussi faire attention à l’hame -çonnage, ou ingénierie sociale. Par cettetechnique, les pirates vous demandent,de façon plus ou moins subtile, defournir des renseignements personnels,en usurpant l’identité d’une institutionfinancière ou d’un site commercial, par

exemple. Les utilisateurs sont alors invi -tés à cliquer sur un lien qui, par la suite,installe un code malicieux dans leurordinateur. Ce code espionnera leursactions et enverra leurs informations surInternet.

Lorsque vous téléchargez un logicielgratuit, vous devriez vous souvenir quesi c’est gratuit, c’est que VOUS êtes leproduit. Les logiciels moins pernicieuxpourraient n’afficher que de la publicitéciblée correspondant à vos habitudes ou à votre position. Les plus dangereuxenverront plutôt les recherches que vousavez faites et les endroits où vous êtesallé, grâce au GPS intégré à votre télé-phone intelligent, à des sites qui ven-dront cette information.

Si vous croyez que publier votre datede naissance sur un réseau social estsans risque, pensez-y à deux fois. Si nouscombinions les informations trouvéessur vous un peu partout sur le Web, nouspourrions facilement déduire : qui vousêtes, quelles sont vos passions, qui voustient à cœur (famille) et quels sont lesendroits que vous fréquentez. Faites letest, tapez votre nom dans le moteur derecherche Google. Vous pour riez êtresurpris. Ensuite, allez voir des vidéossur YouTube, fermez l’application etretournez-y le lendemain. Si vous avezun compte avec Gmail, il est fort proba-ble que vos vidéos préférées auront étégardées en mémoire.

La Défense nationale a rédigé des directives qui pourraientvous servir de guide telles que la DOAD 6002-2, leCanforgens 022/15 et l’O Div 11-5.

SEMAINE DE SENSIBILISATION À LA SÉCURITÉ

COMMENT VOUS PROTÉGER• Ne jamais divulguer votre nom d’utilisateur ou

mot de passe. • Choisir un mot de passe sûr et unique. • Avoir un mot de passe différent des autres

comptes (messagerie, banque...).• Installer la version la plus récente de votre

navigateur (comme Internet Explorer, Firefox...).• S’assurer que le correspondant est bien un ami

et pas une personne se faisant passer pour lui (vérifier le compte, messagerie...). Si vous avez un doute, contactez cet ami pour vous en assurer!

• Utiliser un logiciel antivirus.• Installer la version la plus récente de votre réseau

social après lecture des nouvelles conditions d’utilisation.

• Supprimer les témoins après déconnexion du réseau(par l’option «Effacer les données de navigation»),pour éviter d’être pisté, même déconnecté.

• Éviter de laisser les enfants seuls sur les réseaux sociaux.

• Supprimer régulièrement les amis inopportuns.• Adapter les paramètres de confidentialités à vos

besoins, et ne pas laisser les conditions par défaut.• Se rappeler que ce qui est écrit sur le Net restera...• Préférer une connexion sécurisée (avec le préfixe

HTTPS). • Activer les notifications de connexion qui informent

de toutes les connexions à votre compte. • Ouvrir un compte sur un réseau social afin d’éviter

qu’un homonyme ou une personne mal intentionnéecrée un compte à votre nom et y mette des donnéespouvant vous nuire...

N’oubliez pas que tout ce que vous écrivez et publiezsur les médias sociaux est dorénavant hors de votrecontrôle. La vie privée n’est manifestement pasgarantie.

Semaine nationale de lasensibilisation à la sécuritéDu 8 au 12 février se tiendra la Semaine de la sensibilisation à la sécuritéau sein des ministères et des organismes du gouvernement du Canada. Cettesemaine offre aux membres des divers groupes de sécurité l’occasion idéalepour faire la promotion de leurs activités de sécurité et faire connaître àleurs employés des bonnes pratiques de sécurité.

Le ministère de la Défense nationaleest déterminé, en tant que partenaireprincipal en matière de sécurité au seindu gouvernement, à contribuer audéveloppement d’une communauté desécurité professionnelle et dynamique.Le thème de cette année est : «La sécu-rité : La vulnérabilité est le problème –l’élément clé est la vigilance.»

Au cours de cette semaine, la sectionde sécurité du Poste de police militaireValcartier mènera une campagne desensibilisation en utilisant des moyenstels que panneaux d’affichage électroni -ques, distribution de dépliants et kios -ques d’information.

Pour tout besoin ou information en matière de sécuritématérielle, vous pouvez communiquer avec le chef de lasection de sécurité du Peloton de police militaire Valcartierau poste 666-1046.

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LE 5 RGC TESTE UN NOUVEAU TYPE DE PONT

La troupe des ressources du 5 RGCqui a monté le pont.


Les militaires du 5e Régiment dugénie de combat (5 RGC) auront l’op-portunité de tester un pont modu-laire en aluminium au cours des sixprochains mois.

Le pont, un prototype conçu par lacompagnie MAADI Group, peut êtremonté et démonté en une heure et 20minutes à peine. Chaque membrure estsolidifiée par un boulon et la structurea été approuvée par des tests de résis-tances et de vibrations effectuées avecl’aide de l’Université de Waterloo, enOntario. Selon le président MAADIGroup, Alex de la Chevrotière, le projetMAKE A BRIDGE révolutionne leprocédé d’assemblage d’un pont. «Notresystème se présente comme un meubleIKEA. C’est un pont avec un assemblagesimple et rapide», précise-t-il.

L’ouvrage, qui est efficace sur unelongueur maximale de 18,3 mètres, peutsupporter le passage de petits véhiculescomme des motoneiges ou des quatre-roues jusqu’à une capacité maximale de500 kilogrammes. Cent vingt-sept sol-dats peuvent le traverser si leur poidsest bien réparti sur la structure.

Onze structures ont été vendues aucivil. Il s’agit toutefois d’une premièreexpérience dans le monde militaire. Et c’est aux membres du 5 RGC querevient la tâche d’effectuer des essaispour savoir s’il est possible d’intégrercette technologie dans les futures opé -ra tions des Forces armées canadiennes.«L’idée était de tester le produit pour

voir si c’est un élément qu’on peut inté-grer dans nos opérations. Nous avonstesté divers scénarios au courant de la semaine», explique le responsable de l’essai au 5 RGC, major Martin Bros -seau. Le pont sera notamment mis àl’épreuve pendant l’exercice RAFALEBLANCHE.

La période d’essai au 5 RGC a débutédans la semaine du 18 janvier à lademande de Travaux publics et Servi -ces gouvernementaux Canada (TPSGC).La troupe des ressources devait assem-bler la structure à l’intérieur des ins -tallations de l’unité et fournir unerétroaction sur le rendement de l’inno-vation. Leurs commentaires serviront àaméliorer le prototype avant sa mise enmarché.

Après quelques mois d’utilisationdans diverses situations, les responsa -bles du 5 RGC donneront leurs impres -sions à TPSGC. «Pour nous, l’Arméecanadienne est le client idéal», indiqueM. de la Chevrotière. «Notre systèmesera soumis à des conditions extrêmes.Les militaires le monteront et le démon-teront régulièrement. On se dit donc quesi notre projet passe les tests de l’ar-mée, c’est que ça va bien. Il s’agit d’uneexcellente opportunité, on est très fier».

C’est grâce au projet MAKE ABRIDGE subventionné par le Pro gram -me d’innovation Construire au Canada(PICC), qui vise à favoriser la crois-sance économique, que ce partenariatentre une entreprise civile et le Régi -ment a été rendu possible. PICC a en

effet acheté à MAADI Group le proto-type du pont pour un montant d’un peu plus de 300 000 $. Pour ce projet, la compagnie a travaillé avec le Pro -gram me d’aide à la recherche indus-trielle du Conseil national de recher -ches du Canada.

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UNE HÉROÏNE DE LA MARINE DÉCÈDE

Capitaine de corvette (ret.) MargaretBrooke, un emblème de courage etd’abné gation de la Marine royale cana-dienne (MRC), s’est éteinte paisible-ment le 9 janvier à l’âge de 100 ans.Mme Brooke a notamment été nom-mée membre de l’Ordre de l’Empirebritannique pour sa bravoure pendantla Seconde Guerre mondiale. En tantque jeune infirmière de la MRC, Mme Brooke, qui portait alors le graded’enseigne de vaisseau de 1re classe, se trouvait à bord du traversier SSCaribou le 14 octobre 1942 lorsquecelui-ci a été attaqué par un sous-marin allemand U-69 et a coulé dansles cinq minutes qui ont suivi. La CapcBrooke a combattu pour sauver la vied’une collègue et amie en la tenantd’un bras pendant qu’elle se crampon-nait aux cordages sur un canot desauvetage chaviré. Sa collè gue infir-mière a malheureusement succombéen raison des eaux glacées. Elle s’estretirée de la MRC en 1962 après 20 ans de services. L’un des futursnavires de patrouille extra côtiers de la MRC sera d’ailleurs baptisé NCSMMar garet Brooke en son honneur.(S.L.)


LES BÉBÉS

AlexandreNé le 28 mai 2015

Fils de Isabelle Leboeuf et Martin Hébert

AydenNé le 7 mars 2015

Fils de Karolann Veilleux et Kevin Gosselin

CharlotteNée le 2 novembre 2015Fille de Émilie Jacques

et Roger Coutu

ÉdouardNé le 27 juin 2015

Fils de Amélie Journeault et Jérôme Robin-Thériault

Jaëlle, Élie et ThalieNées le 2 mars 2015

Filles de Marie-Ève Croussette et Yann-Olivier Gauthier-Davidson

SophiaNée le 13 octobre 2015

Fille de Jennifer Delahunt et Bruno Mc Auley

XavierNé le 13 avril 2015

Fils de Marie-Pier Lepire et Maxime Leblanc

ZackNé le 17 juillet 2015

Fils de Stéphanie Forget et David Pellerin

AlexannNée le 14 juillet 2015

Fille de Kelly Mc Adam et Martin Hébert

AnthonyNé le 2 mai 2015

Fils de Rachel Le Jeune et Garrett Bessegato

BenjaminNé le 7 mai 2015

Fils de Andrea Desilets et Jonathan Dulude

CharlieNé le 15 décembre 2015

Fils de Rina Hamon et Marc Gagnon

ClaraNée le 17 novembre 2015Fille de Émilie Chevanel

et Jonathan Cantin

FÉLICITATIONS AUX PARENTS GAGNANTS!

Le hasard fait bien les choses! Ce sont les parents des triplettes Jaëlle, Élie et Thalie

qui ont remporté le tirage parmi nos 28 participants. Marie-Ève Croussette

et Yann-Olivier Gauthier-Davidson sont les heureux gagnants d’une carte-cadeau

CANEX d’une valeur de 250 $, offerte par CANEX et la Financière SISIP.

2015

REER/CELIConseiller en sécurité financière

Conseiller autonome

Représentant de courtier(épargne collective)

Rattaché à MICA Capitale [email protected]

avego.ca

418.266.7290

PATRICK RAYMOND, CDDirecteur de compte

Partenaire

Financière Banque Nationale inc.500, Grand Allée Est, bureau 400, Québec (Québec) G1R 2J7


EmmaNée le 30 mai 2015

Fille de Mélissa Guay et Michaël Laprade

EmmaNée le 29 juillet 2015

Fille de Isabel Sirois-Gagnon et Alexandre Sturrock

EmmanuelNé le 19 février 2015Fils de Sheila Gagnon

et Marco Lauzon

ÉmyNée le 29 septembre 2015

Fille de Annie Turgeon et Maxime Jean-Bouffard

FaithNée le 15 janvier 2015Fille de Mélanie Boily

et Dany Paquette

JacksonNé le 16 août 2015

Fils de Jessie Ann Drouin et Dave Picard

LaetitiaNée le 8 janvier 2015

Fille de Nadine Rancier et Patrick Locatelli

LeylaNée le 24 mars 2015

Fille de Amy et Michel Miron

LiviaNée le 18 mai 2015

Fille de Marie-Pier Leblond et David Paquet

MaryroseNée le 4 septembre 2015

Fille de Gina Tremblay et Pierre Sanschagrin

Raphaëlle et MaximNées le 19 octobre 2015Filles de Claude Therrien

et Marc Pelletier

RomyNée le 24 septembre 2015Fille de Sophie Duquette et Marc-Olivier Thivierge

RubyNée le 4 mai 2015

Fille de Jane Young etAlexandre Ouellet Tremblay

VioletteNée le 9 avril 2015

Fille de Noëmie Bourassa et Francis Allard

ZacharyNé le 31 juillet 2015

Fils de Christine Dery et Jean-Sébastien Gibeau

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S’INTÉRESSER À L’AUTRE POUR DÉTECTER LES TENDANCES SUICIDAIRESPAR LE CAPORAL AURÉLIE RÉGY Policière communautaire

Chaque année, on sensibilise la popu -lation sur le suicide. On donne desconseils ainsi que des pistes compor -tementales ou psychologiques à sui -vre pour détecter les tendances sui-cidaires dans notre entourage. Alors,comment expliquer que des adulteset des préadolescents se suicident sansmontrer de signes précurseurs?

Commençons par comprendre les signesavant-coureurs chez le jeune susceptiblede se suicider. Quand un jeune subit del’intimidation, de la violence, de l’abus,du rejet, etc., et qu’il ne trouve pas l’ap-pui nécessaire auprès de ses parents oude tout autre adulte, il se replie sur lui-même et se ferme comme une huître.

Si jamais votre jeune se replie sur lui-même, n’a plus d’énergie, est triste,change ses habitudes ou son comporte-ment, parlez-lui sans attendre poursavoir si vous devez vous inquiéter ounon. N’hésitez pas à lui proposer votre

aide et s’il la refuse, demandez-lui s’ilserait plus à l’aise de parler avec uneautre personne de votre entourage ouavec un professionnel de la santé commeun médecin, un psychologue ou un inter-venant jeunesse.

Il est primordial de maintenir unesaine communication avec nos jeunesafin qu’ils se sentent en confiance, aiméset écoutés.

N’ayez pas peur d’entretenir des liensavec vos ados, même s’ils se sentent«persécutés» par des parents qui leurdemandent tous les jours comment ils

vont et comment s’est passé leur journée.Dites-leur combien vous les aimez!L’adolescent sera toujours touché et ras-suré de voir que ses parents s’in-téressent à lui et qu’il a de l’importanceà leurs yeux.

Ne vous fiez pas à son comportementet persévérez en vous entretenant desujets et d’autres avec lui durant lesrepas ou à tout autre moment de lajournée. Faites des activités en famille ets’il ne veut pas, ne lui laissez pas lechoix, vous verrez qu’il va vite se pren-dre au jeu. Pour résumer, il faut quevotre adolescent sache et comprenne quevous êtes ouvert à lui, que vous l’aimezet qu’il peut vous parler sans crainte.DU CÔTÉ DES ADULTES

Passons aux adultes qui ont des ten-dances suicidaires. Si votre ami changesubitement de comportement, est toutd’un coup euphorique ou bien s’éloignede votre groupe d’amis et de sa famille,posez-vous des questions. Vous connais-sez sûrement quelqu’un qui est toujoursjoyeux, voire le boute-en-train dugroupe. Méfiez-vous de cette attitude.

Renseignez-vous sur la situationfamiliale, amoureuse et financière decette personne. Demandez-lui commentelle se sent, posez-lui des questions etvoyez si elle a des antécédents de dépres-sion, si elle souffre d’une blessure destress opérationnelle ou si elle a vécuune épreuve comme une séparation.

On ne risque rien à demander, bien aucontraire. Il vaut mieux que votre amipense que vous le couvez trop plutôt quede prendre le risque qu’il se sente seul etincompris, et qu’il passe à l’acte. En casde doute, posez-lui directement les ques-tions «as-tu des pensées suicidaires?» et«veux-tu te suicider?».

Je sais combien il est difficile pour unmilitaire de montrer ses émotions et des’avouer qu’on a besoin d’aide, maispensez à vous et non aux qu’en-dira-t-on.Demandez-vous si la peur des qu’en-dira-t-on vaut plus que votre vie etl’amour de vos proches qui ne deman-dent qu’à vous aider. Il n’y a aucunehonte à crier au secours, qu’on ait 20 ansou 40 ans.

Prévenir le suicide : une responsabilité individuelle et collectiveDu 31 janvier au 6 février prochainse tiendra la 26e semaine nationalede prévention du suicide ayant pourthème «T’es important pour nous. Lesuicide n’est pas une option».

PROMOTION DE LA SANTÉL’Organisation mondiale de la santé

a déclaré le suicide comme étant unproblème de santé majeur. À l’échelle duQué bec, on compte quatre suicides parjour. Parce que le suicide ne devraitjamais être une option, cette problémati -que alarmante devrait tous nous concer -ner. En tant que citoyen, on peut contri -buer à la prévention du suicide simple-ment en prenant soin de soi et de sonentourage.DEMANDER DE L’AIDE PROFESSIONNELLE

Vous traversez une période difficile etvous n’arrivez plus à gérer votre stresset vos émotions? Votre santé se détérioreet le sport, un bain chaud et le soutien de vos proches ne suffisent plus à mettreun baume sur cette détresse qui vousaccable? C’est le temps de mettre votreorgueil de côté ainsi que tous les obsta-cles que vous entrevoyez et de demanderde l’aide.

Faites taire ces vieux stéréotypes : «je suis fait fort», «je suis capable d’enprendre», «je suis capable de régler mesproblèmes seul». Soyez moins dur envers

vous-même et donnez-vous toutes leschan ces de retrouver votre santé mentale.Faites-vous un véritable cadeau etdeman dez de l’aide professionnelle.N’atten dez pas d’être complètement aubout du rouleau ou d’entretenir des idéessuicidaires avant d’aller consulter. Plusvite vous agirez, plus vite vous retrouve -rez votre équilibre. Des professionnels de la santé qualifiés, respectueux et sou -cieux de votre bien-être sont là pour vousaider à traverser cette période difficile.

Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul;les problèmes de santé psychologiquepeuvent toucher n’importe qui et per -sonne n’est complètement à l’abri. Selonl’Association canadienne pour la santémentale, une personne sur six souffrirad’un problème de santé psychologique aucours de sa vie.

On ne peut tout régler seul, chaquehumain a un jour ou l’autre son lot dedifficultés et être courageux, c’est aussisavoir reconnaître qu’on a besoin desautres. Demander de l’aide pour se sen-tir écouté et compris. Demander de l’aidepour être supporté et encouragé dans larecherche de solutions. Demander del’aide pour ne plus se sentir seul et y voirplus clair. Demander de l’aide pour allé -ger la tension sur ses épaules et retrou-ver l’espoir. Parce que le suicide ne devraitjamais être une option : demander del’aide, c’est fort et essentiel!

LE RÉSEAU SOCIAL : UN FACTEUR DE PROTECTIONPrendre soin de son entourage, c’est

demeurer attentif à ce que vivent nosproches. Une séparation, une perte d’em-ploi, la maladie, un deuil sont autantd’événements qui peuvent venir fragili -ser la santé psychologique d’un proche.Soyez proactif et faites les premiers pasen demandant à la personne commentelle traverse cette période difficile.

Rappelez-vous que parler est très libé -rateur et que votre soutien ainsi quevotre écoute, chaleureuse et sans juge-ment, peuvent faire une grande diffé -rence dans la vie d’une personne. Unepersonne en détresse se sent souventseule, à part, dévalorisée et peut avoirpeur de déranger… N’hésitez pas à aller vers elle et soyez vigilant endemeurant à l’affût de tout changementde compor tement. Cependant, ne prenezrien pour acquis, derrière l’humour peutse cacher une grande tristesse et un pro-fond désespoir.

Un membre de votre entourage vousinquiète en raison de son attitude ou deses paroles? N’hésitez pas à parlerouver tement du suicide. En raison dugrand tabou qui entoure encore la pro -blématique du suicide, la personne sui-cidaire hésitera à dévoiler d’elle-mêmeses intentions. C’est à vous de lui poserla question. Alors prenez votre courage à deux mains et demandez-lui directe-

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À L’ASSAUT D’UNE NOUVELLE CARRIÈRE DANS LE CIVIL?

« Vous nous avez servis, c’est à notre tour de vous servir! »

Promotion de la santé : 418 844-5000, poste 4677Service de santé mentale : 418 844-5000, poste 5802Clinique médicale : 418 844-5000, poste 5705Aumônier en devoir : 418 844-5000, poste 5777Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060Programme d’aide aux employés civils des FAC et militaires (PAM) : 1 800 268-7708Ligne d’écoute téléphonique :1 866 APPELLE - 1 866 277-3553Centre de prévention du suicide de Québec :418 683-4588Centre de crise de Québec : 418 688-4240Jeunesse j’écoute : 1 800 668-6868SOS suicide : 1 800 595-5580Centre de prévention du suicide : 1 866 277-3553Padré, médecin, parade des malades en santé mentale peuvent également être consultés par les militaires

RESSOURCES D’AIDE

ment si elle pense au suicide. Répondreà la question est très libérateur pour lapersonne en détresse et c’est la voie àsuivre pour prévenir le suicide.

Encouragez la personne à demanderde l’aide professionnelle et n’hésitez pas à l’accompagner directement et rapidement en présence d’idées suici dai -res. Rappelez-vous que se sentir épaulélors des moments difficiles, c’est vitalpour le maintien d’une bonne santé psy-chologique.

SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU SUICIDE


LA GRENADE SOVIÉTIQUE F1

MACHINES DE GUERRE

CARACTÉRISTIQUESConstructeur : State Factories – UnionsoviétiqueMise en service : 1939Dimensions : 130 mm de longueur et 55 mm de diamètrePoids : 600 gExplosif : trinitrotoluèneQuantité d’explosif : 60 gPortée : 30 à 45 mRayon d’action : 30 mMécanisme : déclenchement à délai de3,2 à 4,2 secondes. Simple d’utilisation.

S’inspirant de la grenade française F1modèle 1915 de la Première Guerremon diale, la F1 soviétique est une gre -nade à main défensive, à fragmenta-tion, conçue par l’URSS pour la SecondeGuerre mondiale. La F1 était princi-palement utilisée dans le combat con trel’invasion nazie. Sa coque en acierstriée permet une fragmentation opti-male lors de la détonation et l’empêchede glisser des mains au moment dulancer. D’une portée de 30 à 45 mètres,certains fragments peuvent être pro -pulsés à 200 mètres. Son rayon d’actionefficace atteint pour sa part 30 mètres.Le fusible qui rend la grenade activeest intégré au corps de la grenade etactionné par une extraction manuellede la composante de sécurité. Après la Seconde Guerre mondiale, cette gre nade a été modifiée et adoptée parplusieurs pays étrangers, dont l’Irak etquelques autres pays du monde arabe.Bien qu’elle soit aujourd’hui obsolète, il existe encore des stocks en service. À noter que le terme «F1» désigne unevariété de grenades à main du 20e siè-cle de plusieurs pays. (S.L.)

– PHOTO : STANISLAV S. YANCHENKO, COMMONS

OBJECTIF DÉPASSÉ POUR LA CAMPAGNE CENTRAIDE


Un blitz de quatre jours aura permisd’amasser 30 000 $ à la toute fin dela campagne Centraide 2015 de laBase Valcartier, qui a ainsi dépasséson objectif qui était de 325 000 $.

Alors qu’il ne restait que 16 jours à lacampagne, qui a débuté le 16 septem-bre, les dons se chiffraient à 312 600 $.Finalement, la générosité des parti -cipants en fin de parcours a permis dedépasser le but fixé d’un peu plus que20 000 $ pour atteindre un total de345 811 $ en dons.

«Les gens ont donné un effort consi dé -rable vers la fin de la campagne, ce quinous a fait atteindre l’objectif», témoi -

gne le responsable de la campa gneCentraide, Michel Bellemare. Malgréune baisse de 40 000 $ en comparaisonavec 2014, M. Bellemare se dit satisfaitde la campagne de cette année. Ilattribue cette différence de résultatsaux nombreux déploiements et auxmultiples collectes de fonds qui fontcompétition à Centraide à l’approchedes Fêtes.

MONTANTS RÉPARTIS PAR RESPONSABILITÉRésultats finaux

Responsabilité Objectif % de l’objectif Montant amassé % réel amassé % atteint5 GBMC 211 153,56 $ 63,8 % 229 754,72 $ 108,8 % 109 %GS 2 Div CA 30 975,93 $ 9,4 % 31 220,58 $ 100,8 % 101 %Réserve 22 861,16 $ 6,9 % 27 904,68 $ 122,1 % 122 %CI 2 Div CA 16 606,59 $ 5,0 % 24 120,00 $ 145,2 % 145 %Diverses unités 49 248 $ 14,9 % 32 811,09 $ 66,6 % 67 %Total 330 844,98 $ 100,0 % 345 811,07 $ 104,5 % 105 %

LE GÉRANT DES MESS«DANS L’CLOS»

POUR CENTRAIDE

Il y a toutes sortes de façons d’amasser des fondspour Centraide. Certaines sont plus originales qued’autres, mais celle qu’a trouvée François Konitzer

est certainement inédite. Celui qui est gérant desmess de la Base Valcartier depuis le mois demai 2015 avait en effet promis qu’en échanged’un certain montant d’argent, récolté auprofit de Centraide, il consen tirait àpasser 24 heures avec des militaires enexer cice hivernal. Pari tenu! Du 20 au21 jan vier, M. Konitzer s’est enfoncédans les secteurs d’entraînement en com-pagnie d’un peloton du 1er Bataillon, Royal22e Régi ment, déployé pour l’exercice CAS-TOR GIVRÉ. «Mon objectif personnel était desuivre les gars coûte que coûte dans tout ce qu’ilsallaient faire pendant les 24 heures que j’étais aveceux», indique François Konitzer. Constructiond’une cache, traîneau à chien, patrouille et raid en raquettes, voilà à quoi a goûté notre gérant des mess. «Ce n’était pas comme dans un ClubMed. J’admire nos militaires pour ce qu’ils sontcapables de faire», affirme M. Konitzer qui acons taté que ça prend une excellente forme phy -sique pour être un combattant nordique. Et sivous vous demandez s’il a aimé son expé rience,sachez qu’il est prêt à recommencer l’an pro -chain… Préparez votre tirelire François!



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offert est un V6 de 3,0 litres suralimentéqui développe 333 chevaux de 5300 à6500 tours/minute et 326 livres-pieds de couple de 2900 à 5300 tours/minute.Ce moteur est très bien adapté avec saplage de puissance étendue; de plus, iln’est pas trop gourmand en carburant.

Si votre choix s’arrête à la S7, lemoteur au menu est un V8 de 4,0 litresturbocompressé qui produit 450 chevauxde 5800 à 6400 tours/minute et 406livres-pieds de couple de 1400 à 5700tours/minute. Ce dernier offre de trèsbonnes performances, mais une consom-mation de carburant un peu plus élevée.

Si vous voulez le summum avec la RS7, le moteur le plus vitaminé est un V8de 4,0 litres turbocompressé, il génère560 chevaux de 5700 à 6600 tours/minuteet rien de moins que 516 livres-pieds de couple de 1750 à 5700 tours/minute.Ce surplus d’énergie vous transporte de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes, et onoublie l’économie de carburant. La trans-mission automatique, à sept ou huit rapports selon la version choisie, fait untrès beau mariage avec ces trois moto -risations.

L’Audi RS 7 2016 offre une listeexhaustive d’équipements, de l’agrémentde conduite jusqu’à la qualité de finition,le tout à un prix qui ne convient pas à toutes les bourses cependant. Par contre, le comportement routier est sansreproche, c’est donc le prix à payer pourconduire cette RS 7. Malgré les faibles -ses observées dans la fiabilité de ce constructeur et son prix élevé, ce coupéquatre portes est certainement le plusintéressant de ce créneau.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration d’Audi Canadapour l’essai routier de l’AUDI RS 7 2016.

PAR JEAN-FRANÇOIS ROSSChroniqueur automobile

Lorsque Mercedes-Benz a dévoilé soncoupé quatre portes CLS, ce fut un suc-cès instantané de ventes, et chaque constructeur de voiture de luxe a essayéde rattraper le temps perdu. Audi a créé l’A7, un coupé quatre portes avecune extrémité arrière unique du hayonpour maximiser l’espace à bagages. Parla suite, Audi a créé une version plusrapide, la S7, pour les acheteurs à larecherche de meilleures performan ces.Vu le succès de ces deux modèles, Audi a décidé d’aller tous azimuts sur le mar -ché de la performance et a créé la RS 7pour 2013. Avec un moteur V8 bi-turboet le système à rouage intégral légen -daire quattro, Audi a créé une voitu red’exception.

Pour l’année modèle 2016, histoire dese distinguer davantage, Audi a peau -finé l’extérieur et l’intérieur, tant sur le plan de la silhouette que de la finitionde l’habitacle. Du siège du conducteur, la présentation des lignes et le choix descouleurs sont vraiment exceptionnels;Audi est un leader incontesté dans l’in-dustrie automobile à ce chapitre. Mêmesi vous retournez à l’année modèle 2010chez Audi, la présentation de l’habitacleest toujours au goût du jour, un élémentde plus pour démontrer le souci du détailde ce constructeur. La finition pour laRS 7 2016 ne fait pas exception, elle estpresque parfaite, ce qui donne raisonaux amateurs de la marque allemande.Petit bémol, les places arrière sont diffi-ciles d’accès et la visibilité arrière estréduite en raison de la ligne de ce coupéquatre portes.

Sous le capot se cache le plat de résis-tance. Si vous optez pour l’A7, le moteur

MARQUE : AUDI

MODÈLE : RS 7 2016 (modèle d’essai)

AUTRE(S) MODÈLE(S) : A7 et S7

CATÉGORIE : coupé quatre portes

PRIX : 140 695 $ (modèle d’essai)

GARANTIES : 4 ans / 80 000 km

MOTEUR : V8 de 4,0 litres turbocompressé

PUISSANCE CH. (KW) : 560 (418) à 5700-6600 tr/min

COUPLE LB-PI (N.M) : 516 (700) à 1750-5500 tr/min

AUTRE(S) MOTEUR(S) :V8 de 4,0 litres turbocompressé de 450 ch. (S7)V6 de 3,0 litres suralimenté de 333 ch. (A7)

TRANSMISSION :automatique à huit rapports (A7 et RS7)

AUTRE(S) TRANSMISSION(S) :automatique à sept rapports (S7)

TRACTION : intégrale

SYSTÈME ANTIPATINAGE : oui, avec antidérapage

SUSPENSION :Avant : indépendante à multibras Arrière : indépendante à multibras

DIRECTION : à crémaillère à assistance électrique

FREINS :Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques ventilés (ABS) et (EBD)

COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux et rideaux gonflables

EMPATTEMENT : 291,5 centimètres

POIDS : 2030 kg

FICHE TECHNIQUEAUDI RS 7 2016 :VOITURE D’EXCEPTION

CAPACITÉ DE REMORQUAGE : N/A

CAPACITÉ DU COFFRE : 535 à 1390 litres

CAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 75,0 litres

CONSOMMATION :ville : 16,2 l/100 km ou 17 mi/gal*route : 9,3 l/100 km ou 30 mi/gal* émission de CO2 : 309 g/km**Selon Ressources naturelles Canada

SÉCURITÉ : non évaluée selon les tests de collision par www.iihs.org

AUTRES MODÈLES CONCURRENTS :- BMW Série 6 Gran Coupe- Jaguar XF- Mercedes-Benz Classe CLS- Porsche Panamera

POUR :- Moteur incroyable- Transmission excellente- Finition intérieure de qualité- Choix de moteurs- Rouage intégral quattro évolué- Conduite dynamique- Ligne assez unique

CONTRE :- Options dispendieuses- Fiabilité à démontrer- Places arrière difficiles d’accès- Consommation élevée- Visibilité arrière réduite


Le vapotage, efficace pour se libérer du tabac?PROMOTION DE LA SANTÉ

PAROLES D’AUMÔNIER

Parmi les résolutions de la nouvelleannée les plus populaires, on comptela remise en forme et l’abandon de lacigarette. Les fumeurs multiplient leurstentatives pour délaisser cette habitudemortelle. Mais les rechutes sont nom-breuses. La nouvelle tendance pourabandonner le tabac est maintenant levapotage. Pourtant, son efficacitécomme produit de cessation tabagiquen’a pas encore été démontrée.

La cigarette électronique semble êtremiraculeuse en tout point. Elle est moinsdangereuse que la cigarette convention-nelle et ne dégage pas de mauvaiseodeur. Vous pouvez même choisir la con-centration de nicotine qui vous convient.Les publicités la présentent comme unmoyen «facile et sans douleur» pour arrê -ter de fumer, et certaines personnes onteffectivement eu du succès avec cetteméthode. Mais ce n’est pas le cas pourtout le monde.

Deux raisons principales font en sorteque le vapotage n’est pas efficace pourarrêter le tabac : le maintien de la dépen -dance psychologique et le manque de fia-bilité du produit de remplissage desinstruments de vapotage.

En premier lieu, le geste de vapoter estle même geste que de fumer une ciga-rette conventionnelle. Alors troquer lacigarette pour le vapotage maintient ladépendance psychologique, la dépen-dance la plus tenace, et mène souvent àla rechute. Malheureusement, beaucoupde vapoteurs deviennent des vapo-fumeurs plutôt que des ex-fumeurs.D’ailleurs, remarquez que les vapoteursconsomment aux mêmes moments et auxmêmes endroits que lorsqu’ils fumaient.Le transfert d’une dépendance vers uneautre maintient la vulnérabilité et lerisque de rechute vers la cigarette conventionnelle.

En ce qui concerne les recharges deliquide pour les vapoteuses, presque latotalité des liquides analysés ne contien-

nent pas la quantité de nicotine inscritesur leur étiquette. Par exemple, un pro-duit mentionnant six milligrammes denicotine peut en contenir le double, alorsque ceux dont la mention est inscritesans nicotine en contiennent la plupartdu temps.

Étant donné le manque de fiabilité desproduits de remplissage, il devient alorspresque impossible pour le consomma-teur d’utiliser le vapotage pour diminuergraduellement sa consommation de nicotine, au contraire des autres moyensreconnus tels les timbres et la gomme àla nicotine.

Par ailleurs, certains commerçantss’impro visent spécialistes quant audosage à utiliser pour remplacer la cigarette conventionnelle. Il va sans direqu’ils ne sont pas des professionnels dela santé et ne sont pas qualifiés pouroffrir le soutien physique et psychologi -que requis pour le sevrage du tabac.

Quelle que soit la méthode que vousprivilégiez pour cesser de fumer, le sou-tien psychologique est un facteur déter-minant dans la réussite de cet objectif,accompagné d’une médication adéquatepour vous. Voilà la formule d’une victoirecontre votre dépendance!

Si vous désirez cesser l’usage du tabac,la Promotion de la santé vous propose le soutien dont vous avez besoin avec leprogramme «Écrasez-la». Aucune inscrip -tion n’est requise et vous n’avez qu’àvous présenter le mardi de votre choix, à10 heures, à nos bureaux au Centre dessports.

Pour de l’information, composez le 418 844-5000, poste4677 ou envoyez un courriel à [email protected] : Rapport sur la cigarette électronique, INSPQ, 2013.https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1691_CigarElectro_EtatSituation.pdf

SE RÉAPPROPRIER L’HIVERPAR LE PADRÉ (CAPITAINE) DOMINIC LAFRENIÈRE

Aumônier du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada

Assis près du feu en sirotant une boissonchaude, emmitouflé dans des fourrureset souffrant du scorbut… Voici ce quevivaient les premiers colons français lorsde leur arrivée au Canada au XVIe siècle.

L’hiver étant beaucoup plus rudequ’en Europe, ces braves gens n’avaientd’autre choix que de demeurer à l’inté -rieur de leur habitation pendant delongs mois. Heureusement, les amisautochtones allaient tout changer enenseignant à nos ancêtres quelquesprincipes de base pour survivre en hiver.Les autochtones ont donné aux colonsune base solide pour adopter l’hiver : des vêtements adaptés pour le froid, des moyens de transport sur la neigecomme la raquette ou le toboggan et desremèdes à base de plantes et de racinespour lutter contre des maladies.

Cette adoption de l’hiver a donné, auxCanadiens de l’époque, une appréciationde cette saison difficile. On s’adapte aufait que c’est une saison de repos, mais onne demeure pas encabané pour autant.Se développe alors au pays un goût pourle sport et les autres loisirs liés à la neigeet à la glace, comme les randonnées enraquette, la descente en toboggan, lesbalades en traîneau à chiens et les cour -ses de canots sur glace. À cela s’ajoutentles activités importées par les immigrantscomme le curling, le patinage artis tique,le ski et même un jeu sur glace quideviendra le hockey.

Pendant la Révolution tranquille, leQuébec se modernise et s’américanise.On travaille à l’année longue, on s’achètedes automobiles, on s’attend à ce que lesroutes soient déneigées et on fuit l’hiver

en voyageant dans le sud. Les artisteseux-mêmes se mettront la saison froide àdos, telle Dominique Michel qui chantait«Hiver maudit!».

Aujourd’hui, on considère les mois dejanvier et février comme de «longs mois»dans le sens où on trouve le temps long.Il fait noir très tôt, on reste chez nous à rien faire, on sacre et perd patiencelorsqu’il neige ou qu’il fait froid, on «sort»au cinéma ou au centre d’achat en débar-quant de l’auto le plus près possible de la porte d’entrée. On a vraiment perdu le goût de l’hiver et de ses possibilités, et on souffre de déprime hivernale.

De 15 à 20 % de la population cana -dienne est touchée par cette déprime,qui se caractérise par un manque d’énergie et un moral plus fragile, ce quiest normal pour un pays nordique. Lesheures d’ensoleillement réduites entrenovembre et mars en sont la cause prin-cipale. Par contre, ce qui est plus gravepour 5 % de la population, c’est lorsquela simple déprime se transforme endépression.

La dépression saisonnière est caracté -risée par une perte d’intérêt général, unegrande lassitude, une augmentation del’anxiété et de l’impatience, un manqued’estime de soi, et peut causer des trou-bles d’humeur et des idées noires. Plusces symptômes s’installent chez une per-sonne, plus elle devient amorphe, man -que d’énergie, dort mal et s’isole. Le cercle vicieux de la dépression s’installe.Il est très important, si vous constatezque vous souffrez de ces symptômes, d’enparler et de consulter un professionnelde la santé.

Ne serait-il pas temps de se réappro-prier ce que nos ancêtres nous ont laissécomme héritage, ce goût de sortir et des’amuser même s’il fait froid? Tout com-

mence par l’attitude positive et le lan-gage que nous choisissons lorsqu’il faitfroid. À force de dire et entendre dire quel’hiver est une malédiction, on finit par ycroire. En voyant les côtés positifs del’hiver, on passe à travers beaucoup plusfacilement. Il faut surtout profiter desheures les plus ensoleillées de la journéeen s’adonnant à des activités de pleinair. Cela augmente notre exposition à

la lumière et à l’air frais, et donne unsecond souffle à l’esprit.

Toute les raisons sont bonnes pourrester encabané, mais le maintien d’unebonne santé physique et mentale est une bien meilleure raison pour sortir ets’amuser!

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PAR NOÉMIE BRUNEAUEx-membre de la jeune coop Valcar-Co

Bonjour, je m’appelle NoémieBruneau, j’ai 18 ans et je vais vous faire part de monexpérience comme membrede la jeune coop Valcar-Co.

La coop est un regroupe-ment de jeunes âgés entre 12 et 17 ans qui offrent desservices à la communautéainsi qu’à de nombreux évé -ne ments familiaux. Mon parcours a débuté en 2010alors que j’étais âgée de 12 ans. Je voulais faire partie de la jeune coop dans le but d’acquérir de l’expérience et de faire quel que chose de positif avecmes amis.

Pour cela, j’ai dû passer une entrevue devant deuxintervenants jeunesse. Cela m’a donné un aperçu dece que sont les étapes pour obtenir un emploi. Avantde faire mes premiers contrats, j’ai dû suivre une for-mation offerte par l’intervenant responsable. Lors decette formation, j’ai appris à utiliser les machines àbarbe à papa et à popcorn, à faire des sculptures deballons et à offrir un bon service à la clientèle.

Des rencontres étaient organisées avec l’interve -nant et les membres de la jeune coop afin de déciderdes services que nous allions offrir et de leurs prix.Tout est donc décidé par les jeunes sous la supervi-sion de l’intervenant jeunesse.

La jeune coop, c’est une première expérience pournous préparer tranquillement au marché du travail,mais c’est aussi un groupe de jeunes qui, tout en travaillant, créent des liens entre eux. La coop nousaide à devenir responsables, autonomes et travail-lants et développe l’esprit d’équipe.

Actuellement, je ne fais plus partie de la coop, carj’ai atteint mes 18 ans. Cependant, grâce à la jeunecoop, la petite fille plutôt gênée que j’étais est deve -nue une jeune femme beaucoup plus confiante. Lacoop m’a apporté une expérience de travail enrichis -sante et m’a permis de m’intégrer plus facilement surle marché du travail. Les nombreux contrats que j’aieffectués m’ont démontré que j’adore travailler avecles enfants, ce qui m’a amenée à travailler commeanimatrice au camp de jour Cour celette! Avec lesqualités que j’ai développées dans la coopérative, j’aieu plus de facilité à m’adapter à mon emploi.

Les services comme le gardiennage, la tonte depelouse, le déneigement et les autres sont offerts surune base régulière par la jeune coop. Si vous désirezprofiter de ces services ou que vous connaissez unjeune âgé entre 12 et 17 ans qui cherche un travail,dites-lui d’appeler le responsable au Centre de lafamille Valcartier, car c’est l’une des plus bellesexpériences qu’il pourrait acquérir.

Information : Mathieu Bouchard, intervenant jeunesse duCen tre de la famille Valcartier, au 418 844-5000, poste 7134.

Les REER sont-ils une bonne solution pour les membres des FAC?PAR PIERRE S. GOULET, CFP, CGF, FICVM

Vice-président associé de la prestation desservices à la clientèle, Financière SISIP

Les conseillers financiers de la Finan -cière SISIP se font souvent posercette question par des membres desForces armées canadiennes (FAC) quipensent ne pas avoir besoin de cotiserà un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) parce qu’ils ont unexcellent régime de retraite. Malheu -reu sement, des idées préconçues de cegenre peuvent pousser les militairescanadiens à prendre des décisions quiaffectent leur sécurité et leurs objec-tifs financiers, sans connaître tous lesfaits!

Les REER constituent le fondementdes placements de retraite de nombreu -ses personnes et comportent au moinsdeux avantages qu’aucun investisseurne devrait négliger : le remboursementd’impôt lorsque vous cotisez; et la crois sance des fonds à l’abri de l’impôttant que les fonds demeurent dans lecompte.

L’ouverture d’un compte devrait doncêtre une priorité pour la plupart, même

si votre budget ne vous permet de coti serque 50 $ par mois.MOINS D’IMPÔT, PLUS D’ÉCONOMIES…

Ce qui rend les REER si attrayants,c’est qu’ils vous permettent de reporterl’impôt sur un montant pouvant allerjusqu’à 18 % de votre revenu de l’annéeprécédente – jusqu’à concurrence de24 930 $ (pour l’année d’imposition 2015).En tant que membre des FAC, vos droitsde cotisation sont réduits par une for-mule de rajustement parce que vous coti -sez à un régime de retraite à prestationsdéterminées.

L’argent investi dans votre REER seraimposé lorsque vous le retirerez, mais,comme la plupart des militaires et leursconjoints toucheront pendant leursannées de retraite un revenu moindreque celui qu’ils gagnaient lorsqu’ils tra-vaillaient, ces retraits devraient êtreimposés à un taux inférieur. Si vous voustrouvez dans une tranche d’impositionplus élevée aujourd’hui, la cotisation àun REER s’impose.

Un autre avantage important queprésentent les REER est de permettre àvos cotisations de croître à l’abri de l’im-pôt. Cela signifie que vous n’aurez pas àpayer d’impôt pour les gains de capital

sur les dividendes ou les intérêts quevous recevrez en espèces. En effet, vousne serez imposé que sur le revenu quevous retirez de votre REER. METTEZ VOS FINANCES SUR LE «PILOTE AUTOMATIQUE»…

Les jeunes investisseurs qui prévoienttravailler pendant plusieurs décenniespeuvent se permettre de placer dans leur REER des actions axées sur la crois-sance parce qu’ils peuvent survivre auxbaisses du marché.

L’un des moyens les plus efficaces debâtir votre REER est de mettre en placedes prélèvements automatiques demanière à ce que l’argent soit déposédans votre REER avant que vous n’ayezl’occasion de le dépenser et sans quevous vous en rendiez compte. Cette stra -tégie, qui consiste à «vous payer d’abord»,vous permet non seulement d’établir debonnes habitudes d’épargne, mais pré -sente également l’avantage majeur defaire des achats périodiques par sommesfixes (en cotisant régulièrement, vousachetez davantage d’actions lorsque lesprix sont bas et moins lorsqu’ils sontélevés), sans parler de la satisfactionsupplé mentaire de voir votre argentcroître plus régulièrement.

DEVRIEZ-VOUS PLUTÔT INVESTIR DANS UN CELI?Le compte d’épargne libre d’impôt

(CELI) est un autre moyen de fairecroître vos placements à l’abri de l’impôt.À quel moment convient-il davantagequ’un REER? La principale différenceentre les deux comptes, c’est le momentoù vos cotisations sont imposées. Leplacement de votre argent dans un CELIne vous donne pas de remboursementd’impôt à l’avance : vos cotisations sont versées en dollars après impôt.Mais, contrairement au REER, lesretraits d’un CELI ne sont pas consi -dérés comme un revenu imposable! Pour plus de détails sur le CELI, visiternotre Centre Info-ressources en ligne sur www.sisip.com

Quel que soit votre choix entre cesdeux options, songez aux «solutions d’épargne simples» offertes à tous lesmembres des FAC par l’entremise desRégimes d’épargne des Forces arméescanadiennes. Vous pouvez égalementpren dre rendez-vous en ligne avec unconseiller de la Financière SISIP auwww.sisip.com, afin de déterminer s’ils’agit de la meilleure option de place-ments pour vous.

UNE EXPÉRIENCEINOUBLIABLE!


Entraînement sur le STALÀ tous les mercredis de 12 h à 13 h,

des simulateurs de tir STAL sontofferts en priorité pour de l’entraîne-ment au tir avec C7. Inscription obliga-toire auprès du coordonnateur STALau # 4755 idéalement la journée même.Aucun accompagnement par un respon-sable n’est nécessaire pour cette acti -vité. Info : Capt Tony Gagnon 418 844-5000 # 3306.

La colère, ça se gèreL’atelier Gestion de la colère, offert

par la Promotion de la santé, aide à sefamiliariser avec de nouvelles straté-gies d’adaptation constructives et effi-caces face à sa colère. La formation sedonne en 4 rencontres les jeudis 28 jan-vier, 4, 11 et 18 février de 9 h à 12 h, auCentre communautaire (bât. 93). Offertaussi en soirée en format condensé lemercredi 27 janvier de 18 h 30 à 20 h 30au Centre des sports de la Base Val car -tier. Info : 418 844-5000 # 4677. Cour -riel : [email protected].

Composez avec le stress au quotidien

L’atelier Gestion du stress, offert parla Promotion de la santé, se déroule sur4 rencontres de 3 heures. Apprenez de nouvelles stratégies d’adaptationafin de composer avec le stress. Lesvendredis 29 janvier, 5, 12 et 19 févrierde 9 h à 12 h, au Centre communau-taire (bât. 93) de la Base Valcartier.Inscription requise à l’avance. Info :418 844-5000 # 4677. Courriel : promo [email protected].

WinterfestC’est la 10e édition de la fête de la

ville de Shannon en collaboration avecle Service des loisirs de Valcartier les 30 et 31 janvier. Activité familialepour tous. Situé au 75, rue Gosford, àShannon. Info : Shannon Express ou418 844-1085.

Apprivoiser sa solitudeL’Association canadienne pour la

santé mentale propose un atelier psy-choéducatif gratuit sur comment appri -voiser sa solitude le mardi 2 février de18 h à 21 h au Centre de la famille (bât.93), Base Valcartier.

Biomécanique de courseSéance pratique, analyse bioméca -

nique sur tapis roulant, détection etcorrection des erreurs techniques, inté-gration des techniques de course etéducatifs et choix d’une chaussure decourse. Le 3 février de 13 h 30 à 16 h auCentre des sports (bât 516) de la BaseValcartier. Militaires et membres PSLadultes. Inscription au plus tard laveille au 418 844-5000 # 5791.

Communication interpersonnelleAteliers du programme Inter-comm

offerts par la Promotion de la santé quipermettent de comprendre les sourcesdes mésententes interpersonnelles,d’aborder la saine gestion des conflitset de mettre en pratique les outils pouren arriver à une situation de satis -faction mutuelle. Offerts en 3 rencon-tres d’une durée de 2 heures, les mer-credis 3, 10 et 17 février de 18 h 30 à 20 h 30 au Centre des sports (bât. 516)de la Base Valcartier. Info : 418 844-5000 # 4677. Courriel : [email protected]

27 JANVIER BLOC-NOTES

Nutrition sportive 101Atelier offert par la Promotion de la

santé pour améliorer la performancesportive en optimisant ses choix nutri-tionnels. Offert à 5 reprises les vendre -dis 5 février, 11 mars, 1er avril, 6 mai et3 juin de 8 h 30 à 12 h au Centre dessports (bât. 516) de la Base Valcartier.Info : 418 844-5000 # 4677. Courriel :[email protected]

Ski de fondSéance théorique et pratique. Far -

tage et glide. Équipement. Techniquede ski (classique1 ou patin2) Les 8 février, 15 février ou 7 mars de 13 h à15 h 45 au Centre des sports de la BaseValcartier. Militaires et membres PSLadultes. Frais d’accès et location d’équi -pe ment pour les civils. Inscription au plus tard la veille au 418 844-5000 # 5791.

Vous dormez debout!Atelier de 2 rencontres d’une heure

aidant à trouver des stratégies pour un sommeil réparateur. Offert à 2reprises avant la période estivale par la Promotion de la santé : les mardis 9 février et 5 avril de 7 h 30 à 9 h 30 auCentre des sports (bât. 516) de la BaseValcartier. Info : 418 844-5000 # 4677.Courriel : [email protected].

PEC inspiré du crossfitProgramme d’entraînement au com-

bat. Introduction aux mouvements debase (kettle bells, kipping, pull up).Débutants et intermédiaires. Le 10février au Centre des sports (bât. 516)de la Base Valcartier de 13 h à 16 h.Militaires et membres PSL adultes.Inscription au plus tard la veille au418 844-5000 # 5791.

Opération Entrepreneur du prince de Galles

L’opération Entrepreneur du princede Galles propose aux membres desForces armées canadiennes en transi-tion, aux ex-militaires et à leurs con-jointes un atelier gratuit d’une journéeafin de les aider à lancer leur propreentreprise. Cet atelier se déroule lejeudi 11 février de 9 h à 16 h au Centred’orientation et de sélection du per -sonnel, 320 Séminaire Nord, suite 002à Saint-Jean-sur-Richelieu. Dîner etcollations seront servis. Inscription :www.princesoperationentrepreneur.caou [email protected].

Disco de la Saint-ValentinActivité dansante pour les enfants de

la maternelle à la sixième année avecjeux, animation et cantine. Les parentspeuvent rester pour aider à la surveil-lance de la soirée. Aucune inscriptionrequise. Le 12 février de 19 h à 21 h auCentre communautaire (bât 93) de laBase Valcartier. Coût 4 $ payables àl’entrée. Info : 418 844-6060.

Hypertrophie et découpagemusculaire

Séance théorique et pratique, princi -pes et méthodes d’entraînement, hyper-trophie, force, puissance, découpage,planification et choix d’exercices. Le 17février de 13 h 30 à 16 h au Centre dessports (bât. 516) de la Base Valcartier.

Militaires et membres PSL adultes.Ins cription au plus tard la veille au418 844-5000 # 5791

Power skatingSéance pratique pour améliorer les

performances au hockey et en patin.Exercices d’agilité et de puissance. Le17 février ou 9 mars de 10 h 45 à 11 h45 au Centre des sports (bât. 516) de laBase Valcartier. Militaires et membresPSL adultes. Inscription au plus tard laveille au 418 844-5000 # 5791.

Option santéProgramme de la Promotion de la

santé pour une saine alimentation abor-dant les portions, les étiquettes nutri-tionnelles, les menus de restaurant, lescollations, les fausses croyances sur la perte de poids et les produits natu -rels. Offert à 5 reprises les vendredis 19 février, 18 mars, 15 avril, 20 mai et17 juin de 8 h 30 à 12 h avec un coursen soirée le 24 février de 18 h 30 à 20 h 30 au Centre des sports (bât. 516)de la Base Valcartier. Info : 418 844-5000 # 4677. Courriel : [email protected].

Programmation des activités 2016de l’organisation Sources Vives

L’organisme Sources Vives Famillesmonoparentales et recomposées fournitun soutien aux personnes vivant desdifficultés liées à leur situation fami -liale. Celui-ci propose différents pro-grammes, comme l’atelier pour lafamille à tous les mercredis matins,avec des thèmes comme anima zoo le 3 février ou cuistot à la crème le 10février. Pour connaître toute la pro-grammation des activités hiver-print-emps-été, consultez le www.sources-vives.ca. Info : 418 623-8121.

Vous désirez quitter les Forces régulières?

Vous faites partie d’un métier desservices de soutien au combat et plani-fiez quitter les Forces régulières? Le 35e

Bataillon des services pourrait être uneoption pour vous. Appelez-nous dèsmaintenant au 418 686-2291 # 2178.

Comptoir des aubainesNous sommes à Ste-Catherine-de-la-

Jacques Cartier au 2, rue Jolicoeur(sous-sol de l’église). Ouvert du lundiau jeudi de 9 h à 16 h, mardi et vendre-di de 19 h à 21 h et samedi de 13 h à 16 h. http:comptoiraubaineste.wix.com/stecath.

28 JANVIER

29 JANVIER

2 FÉVRIER

3 FÉVRIER

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8 FÉVRIER

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10 FÉVRIER

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12 FÉVRIER

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salle de séjour au RDC,2 salles de bains et 1 salled'eau. Bcq d'extras,3 chambres à l'étage, terrain de

21687 pieds carrés avec une cour à faire rêver(piscine creusée,clôture & terrasse). Coup de coeur!

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vue sur les Laurentides. Aucun tapis. 2 chambresà coucher et 2 salles de bains. STATIONNEMENT

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intérieur et 1 extérieur, 2 stationnements. Près des services,de la piste cyclable des

Cheminots et de Robert-Bourassa. Prise de possession très flexible.

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Évaluation 2016: 226 000$

219 900$

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saura vous charmer. Prise de possession flexible.

Charmante propriété à un étage et demi, construiteen 1952, rénovée avec un solage 2002. 4 chambresdont 2 au rez-de-chaussée et 2 à l'étage, une sallede bains et une salle d'eau, sous-sol non aménagé

avec 7 fenêtres et entrée indépendante. Garage déta -ché 22,3x26,3. Le tout sur un terrain de 15 600 p².

Près du Ministère du Revenu. Éval. 2016 : 445 000$

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SPORTS

Clinique de biomécanique de courseà pied et chaussure minimaliste

PAR JESSICA MASSICOTTE Monitrice en conditionnement physique, PSP

Les Programmes de soutien du per-sonnel (PSP) offrent aux militaires etaux civils membres du Plan sports etloisirs une clinique de biomécaniquede course à pied.

Cette clinique s’adresse à tous lestypes de coureurs, qu’ils soient régu liers,blessés, à la poursuite d’un objectif outout simplement curieux. Elle a pour butd’enseigner les points techni ques à res -pecter lors d’une sortie en course à pied.De plus, le personnel des PSP fait lepoint sur les différents types de chaussu -res et leurs effets probables sur le corpshumain. Une analyse technique est aussi

intégrée à la clinique de deux heures, aucours de laquelle le moniteur PSP four-nit des éducatifs et des conseils adaptésau coureur au point de vue technique.Son but n’est pas de modifier la techni -que ou les habitudes du client. Il privi lé -gie plutôt une méthode d’essais et d’er-reurs afin d’augmenter le confort perçu,de diminuer la douleur causée par lesbles sures ou d’augmenter la performance.

Par ailleurs, nombreux sont les cou -reurs qui se questionnent sur la chaus-sure de course idéale pour eux. Depuisquel ques années, un nombre croissantde coureurs adoptent la chaussure ditemini maliste, délaissant la chaussuretraditionnelle. L’objectif de cet articlen’est pas de faire le procès d’un type

de chaussures, mais plutôt de bien cer -ner les caractéristiques de la chaussureminimaliste. Cinq points doivent êtreanalysés dans le choix d’une chaussureminimaliste :

– Flexibilité : mesure de la flexibilitélongitudinale (plier la chaussure dansl’axe avant-arrière) et torsionnelle (tor-dre la chaussure vers la pronation) de lachaussure. Plus la chaussure est flexi-ble, plus la note à l’indice minima listesera élevée.

– Poids : résultat d’une chaussure pla cée sur une balance. Plus la chaus-sure est légère, plus elle obtiendra une note élevée sur l’échelle de l’indiceminimaliste.

– Épaisseur : prise de mesure au talon,elle évalue la distance entre l’endroit où le pied est appuyé (centre du talon) etle point de contact au sol de la chaussuresous le talon. Plus la chaussure est mince,plus elle obtiendra une note élevée.

– Technologies de stabilité : décomptedes technologies les plus communémentincluses dans la chaussure et intégréespour contrer la pronation. Moins lachaus sure comporte de telles technolo-gies, plus la note à l’indice minimalistesera élevée.

– Drop : mesure de la différence entrel’épaisseur de la semelle au talon et celleà l’avant-pied (point d’appui du débutdes orteils). Plus la différence entre lesdeux mesures se rapproche de 0, pluselle obtiendra une note élevée.

De façon générale, il appartient à cha-cun de déterminer quelle chaussure luiconvient le mieux, en fonction de sesbesoins.

Pour information et inscription à la clinique de biomé-canique, veuillez composer le 418-844-5000, poste 5791.Les informations contenues dans cet article sont tirées dusite Web www.cliniqueducoureur.com.

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Depuis octobre 2012, le site Web cphysd.ca offre des programmes de condi-tionnement physique opérationnel et de l’aide en matière d’entraînement à plusde 28 000 membres des Forces armées canadiennes (FAC) inscrits, de la Forcerégulière et de la Réserve. Pour sa troisième année, cet outil unique créé parl’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP), a été mis à jour etamélioré de façon à être mieux adapté pour son utilisation à partir desappareils mobiles, offrir une interface plus intuitive et un temps de réponseplus rapide.

La plateforme Web mobile cphysd.caoffre dorénavant des programmes deconditionnement physique adaptables,des démonstrations de centaines d’exer-cices à l’aide de vidéos, des renseigne-ments sur la prévention des blessures etla nutrition ainsi qu’un carnet d’entraî -nement en ligne. Le site cphysd.ca offreégalement un forum en ligne dirigé pardes professionnels du conditionnementphysique des PSP en mesure de prodi -guer des conseils pratiques et de la rétro -action au sujet de l’entraînement.

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SPORTSLions de Valcartier

EN ROUTE VERS LE NATIONALPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

L’équipe junior des Lions de Valcar -tier a fait plaisir à ses partisans et n’afait qu’une bouchée de ses adversaireslors du tournoi de hockey de la régiondu Québec, qui se déroulait à l’arénaClément-Boulanger de la Base Valcar -tier du 12 au 15 janvier. Les Lions ont mis la main sur la bannière dechampions pour une deuxième annéeconsécutive.

En lever de rideau, la troupe desentraîneurs, l’adjudant Dave Querry etle capitaine Gerry Caron, qui en était à une première expérience derrière lebanc après 25 ans de hockey militaire, ainfligé un cuisant revers de 10 à 1 auxPatriotes de Montréal.

Les deux autres parties des prélimi-naires n’ont pas été plus difficiles. Lesfélins ont battu les Hornet de Bagotvillepar la marque de 10 à 2 et les Nationalsd’Ottawa 9 à 3.

Valcartier s’est ensuite frayé un che -min jusqu’à la partie ultime en défaisantde nouveau les Nationals par un blan-chissage de 4 à 0.

Avec une fiche d’une victoire et deuxdéfaites au terme des parties à la ronde,les joueurs de Montréal ont retrousséleurs manches en demi-finale et l’ontemporté 8 à 5 sur Bagotville pour allerrejoindre les Lions en finale.UNE FINALE ENLEVANTE

Jusque-là, rien ne laissait présagerune finale serrée entre ces deux rivauxde toujours, Montréal et Valcartier.

Les Lions se présentaient au matchdéci sif avec une fiche immaculée de qua-tre victoires et zéro défaite en plus d’avoirmarqué un total de 33 buts.

Quant aux Patriotes, avec leur fiche de .500, ils désiraient causer la surpriseet se sauver avec la victoire.

La force de caractère des Lions en acependant décidé autrement. Alors qu’ilstiraient de l’arrière 3 à 1 à la moitié de lapériode médiane, les félins sont revenusde l’arrière et ont marqué pas moins dequatre buts sans riposte pour faire 5 à 3.En recul de deux buts avec moins detrois minutes à faire au match, Montréala marqué deux buts rapides pour pous -ser la prolongation. Valcartier s’est fina -lement sauvé avec la rencontre avec àpeine 28 secondes d’écoulées à la supplé-mentaire. Score final, 6 à 5.

«On est arrivé un peu trop confiant enfinale. Les gars ont fait preuve de carac-tère et d’un bel esprit d’équipe», com-mente l’Adj Querry.

UNE PRÉPARATION SPÉCIALEAfin d’être prêts pour le tournoi, les

joueurs de Valcartier ont pris part à desentraînements sur glace de deux heurestous les jours lors de leurs vacances.

Ils ont également eu la chance de jouerune partie hors-concours contre uneéquipe où deux anciens représentants dela Ligue nationale de hockey jouaient,Donald Brashear et Simon Gagné.

Brashear est même venu donner desconseils dans le vestiaire lors du tournoi.

Au bout du compte, les entraîneursattri buent la clé du succès à la trèsgrande amélioration de la disciplinedémontrée par les gars autant hors glaceque sur glace.

Maintenant, les Lions défendront lescouleurs de la région du Québec lors dutournoi national, à Borden, la deuxièmesemaine de mars. «On s’en va chercher la victoire, ce n’est pas négociable», ter-mine l’Adj Querry.

– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUMValcartier célèbre un but lors de la finale.

Un joueur des Lions tente unepasse soulevée par-dessus lespalettes de ses adversaires.

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