24
The Royal BC Museum Our Vision Towards 2017 Le Musée royal de la Colombie-Britannique Notre vision à l’horizon 2017

Vision of the Royal BC Museum

Embed Size (px)

DESCRIPTION

A five year look into the future of the Royal BC Museum.

Citation preview

Page 1: Vision of the Royal BC Museum

The Royal BC MuseumOur Vision Towards 2017

Le Musée royal de la Colombie-BritanniqueNotre vision à l’horizon 2017

Page 2: Vision of the Royal BC Museum
Page 3: Vision of the Royal BC Museum

“This institution has set itself apart

and above from a number of other

institutions with its excellence, with

close to 500,000 visitors per year, with

a particular emphasis on outreach

to young British Columbians; it is

something I hope all museums in the

country take note of.”

The Honourable James Moore,Minister of Canadian Heritage and Official Languages (2013)

“Ce musée est une institution à part :

il se distingue d’un certain nombre

d’autres institutions par son souci de

l’excellence, par la qualité de l’accueil

qu’il réserve à près de 500 000 visiteurs

chaque année, et par l’attention

particulière qu’il porte aux activités

de sensibilisation destinées aux jeunes

britanno-colombiens; c’est une recette

dont devraient s’inspirer tous les

musées au pays.”

L’honorable James Moore, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles (2013)

En racontant l’histoire unique de la

Colombie-Britannique, le Musée royal

de la Colombie-Britannique permet

aux résidents de toute la province de

s’imprégner de leur histoire commune.

L’honorable Coralee Oakes, ministre des Communautés, du Sport et du Développement culturel

By telling British Columbia’s unique

story, the Royal BC Museum helps

connect British Columbians from

communities throughout the province

to their shared history.

The Honourable Coralee Oakes,Minister of Community, Sport andCultural Development

Page 4: Vision of the Royal BC Museum

“Cette force sublime qui voushabite dès votre naissance, uneforce robuste qui est au cœur de chacun d’entre nous.”Emily Carr

“Something sublime that you were born into, some great rugged power that you are part of.”Emily Carr

Page 5: Vision of the Royal BC Museum

Un musée à la découverte de nouveaux horizonsAux confins d’un continent, à l’extrémité d’un pays immense que baignent les trois plus grands océans du monde, la Colombie-Britannique est un territoire qui ne ressemble à aucun autre. Le Musée royal de la Colombie-Britannique célèbre cette géographie spectaculaire et la richesse historique de la province qui y a vu le jour – depuis l’époque de la préhistoire jusqu’aux dernières tendances culturelles.

Depuis plus de 125 ans, le Musée royal de la Colombie-Britannique s’efforce de préserver, d’expliquer et de célébrer le patrimoine de la province. Ses sept millions d’artéfacts et d’archives témoignent de ce qu’a été la Colombie-Britannique et de ce qu’elle estdevenue. Le musée propose un ensemble impressionnant d’expériences liées à l’histoire naturelle et à l’histoire sociale, des mammouths jusqu’aux masques, ce qui lui permet de partager d’innombrables récits sur la terre, les hommes, les lieux et les événements. Aujourd’hui, le plus grand musée de la province attire un demi-million de visiteurs chaque année.

Le Musée royal de la Colombie-Britannique se tourne aussi vers l’avenir. Que devons-nous accomplir pour les générations futures? Les bâtiments actuels satisfont-ils à nos besoins? Comment pouvons-nous établir de meilleurs partenariats et améliorer l’accès aux ressources du musée?

Tous ceux qui travaillent au musée, qui y sont bénévoles ou qui lui apportent leur soutien – aux niveaux local, national et international – se passionnent pour l’importance du patrimoine. Un Musée royal de la Colombie-Britannique moderne et revigoré est indispensable pour célébrer la province et sa place dans le monde.

A museum on the edgeAt the edge of a continent, of a vast country that joins the world’s three major oceans, British Columbia is a territory like no other. The Royal BC Museum celebrates this spectacular geography and the historic richness of the province that de-veloped here – from the prehistoric land mass to the latest cultural turn.

For more than 125 years, the Royal BC Museum has looked to preserve, explain and celebrate BC’s heritage. Its seven million artifacts and archives record what BC has been and is. The Museum’s striking mix of natural history and social history, from mammoths to masks, enables it to tell the widest possible range of stories: of land and people, of place and movement. Today, as BC’s largest museum, it attracts half a million visitors a year.

The Royal BC Museum is looking forward – what do we need to accomplish for future generations? Do the present buildings serve all we want to do? How can we build better partnerships and greater access to the Museum’s resources?

Everyone who works, volunteers and supports the Museum – locally, across Canada and internationally – is passionate about the importance of the cultural heritage we look after. We believe a refreshed, modern Royal BC Museum is at the heart of celebrating British Columbia and its place in the wider world.

Page 6: Vision of the Royal BC Museum

The Birdcages, the first provincial museum Birdcages, le premier musée provincial

“The beauties of this region.”George Vancouver

“Les beautés de cette région.”George Vancouver

Page 7: Vision of the Royal BC Museum

Le musée aujourd’huiLe musée a ouvert ses portes en 1886, dans un bâtiment en bois connu sous le nom de Birdcages. Quelques années plus tard, il déménageait dans une aile de la nouvelle Assemblée législative. Ce n’est que dans les années soixante que l’idée d’un bâtiment construit spécialement pour abriter ses collections fut envisagée. Les esquisses de l’architecte Andrew Cochrane reflètent le style moderniste existant à Victoria dans les années cinquante, avec des lignes pures, des formes géométriques, et quantité de béton.

Le parc environnant se prêtait parfaitement à l’entreprise. Le parc Thunderbird offre aujourd’hui un éventail impressionnant de sculptures magnifiques réalisées par les Premières nations de la Colombie-Britannique. Cependant, le musée lui-même, les Archives provinciales et la tour Fannin, qui abrite les collections et les bureaux administratifs, sont particulièrement encombrés. La visite du musée n’est pas aussi fluide qu’elle devrait l’être, ses salles datent, et les pièces où sont entreposées les archives et les collections sont trop exigües. En outre, le musée ne dispose d’aucun système de contrôle de la température ou de l’humidité.

Pour rehausser la qualité de l’expérience offerte aux visiteurs, le Musée royal de la Colombie-Britannique a l’intention de donner un nouveau visage à son rez-de-chaussée, en particulier à la boutique, au café, à la salle de cinéma et au hall d’entrée. On propose d’y aménager un Centre des archives et des collections, à la fois moderne et accessible, à la pointe de la technologie, respectueux de l’environnement et construit sur mesure.

Des bâtiments adaptés permettent aux visiteurs, aux chercheurs et aux employés de vivre des expériences plus enrichissantes. Nous avons mené de vastes consultations auprès desPremières nations, des groupes culturels etéducatifs, des médias et des agences gouvernementales pour déterminer l’ampleurdes besoins. Nous voulons envoyer un signal clair : il ne s’agit pas seulement d’une amélioration des installations, mais aussi et surtout d’une nouvelle approche dynamique quant à ce que le musée peut faire.

Today’s museumThe Museum opened in 1886 in a wooden building known as the Birdcages. A few years later it moved into a wing of the new provincial legislature. It was only in the 1960s that a purpose-built independent site was proposed. Architect Andrew Cochrane’s sketches were developed in the style of 1950s modernism that was spreading across Victoria, with clean lines, mathematical layouts and a lot of concrete.The surrounding site works beautifully.

Thunderbird Park is an epic display of some of BC’s best First Nations carvings. But the principal buildings – the Museum, BC Archives, and theFannin Building, where the collection and staff reside – are cumbersome. The Museum is difficult to walk around, the galleries are out of date, and the archives and collection stores lack adequate space and climate controls.

To improve the visitor experience, the Royal BC Museum intends to refresh the entire lower floor of the Museum, including the shop, café, theatre and welcome area. A modern accessible BC Archives and Collections Centre is proposed, one that is technologically smart, ecologically sound and fit-for-purpose.

Better buildings mean better on-site experiences for visitors, researchers and staff. We have consulted widely on what is required: with First Nations advisors, cultural and educational groups, media and government. We want to signal not just a better environment, but a dynamic new approach to what the Royal BC Museum can do.

Page 8: Vision of the Royal BC Museum

Une transformation de l’intérieur Le Musée royal de la Colombie-Britannique doit rester d’actualité. Les expositions traditionnelles sur l’ethnologie et l’histoire préemptent l’expérience muséale : les visiteurssavent ce qu’ils vont voir dans le musée avant même d’y entrer. Pour éveiller la curiosité des visiteurs, spécialement des jeunes, le musée parlera tout d’abord des cultures vivantes. De quoi se compose le paysage culturel qui nous entoure? Quelles en sont les origines? Comment évolue-t-il aujourd’hui, alors que le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus branché et tourné vers la mondialisation?

Le public d’aujourd’hui s’intéresse aux cultures vivantes : ces cultures confèrent au patrimoine de la Colombie-Britannique sa place dans le monde moderne. Des expositions qui illustrent les mouvements culturels, plutôt que des expositions qui isolent les cultures les unes des autres, sont à la fois une source de discussion sur les rencontres et les rapprochements possibles, et un débat ouvert sur des sujets difficiles mais importants : les malentendus, les conflits, les génocides. Notre politique de présentation des collections reflètera cette volonté : nous raconterons des histoires locales, mais nous en élargirons le contexte en mettant en valeur des artéfacts d’importance nationale. Nous soulignerons la valeur des collections contemporaines pour expliquer comment le passé façonne nos vies d’aujourd’hui.

Ces changements entraîneront des modifications importantes dans la programmation publique, avec de nouvelles expositions, des recherches novatrices et des évènements plus attrayants pour les visiteurs. Notre priorité est d’intéresser un public plus large, particulièrement lespersonnes du troisième âge. Grâce à une présence plus active à Victoria, le Musée royal de la Colombie-Britannique pourra avoir un impact véritable sur l’économie locale, le tourisme et la volonté de revitalisation de la ville.

Change from insideThe Royal BC Museum needs to remain topical. Traditional displays based on ethnology and history pre-empt the museum experience: visitors know before they arrive what they will see. To engage visitors, especially the young, the Museum will start with living cultures. What is the cultural landscape that surrounds us now? Where did it come from? How does it sit today, in a world where we are all online and multinational?

A living focus speaks to audiences today and gives BC heritage its place in the modern world. Displays based on cultural movement (rather than easier fixed categories: one culture over here, another over there) permit a discussion of encounters and connections, and open debate about difficult but essential topics: misunderstanding, conflict, genocide. Our collections policy will reflect this, telling local stories but enlarging their context, highlighting artifacts of national significance.

We will draw out the importance of contemporary collecting as a vivid representation of how the past shapes all our lives today. With these changes go significant shifts to the public program: new exhibitions, innovative research, more enticing visitor events. Cultivating new audiences is a priority, especially the growing Third Age sector. With a more active presence in the city, the Royal BC Museum can have a real impact on the local economy, tourism and regeneration.

“The people are still here, changed in appearance, in language and custom, but still alive.”Bill Reid

Page 9: Vision of the Royal BC Museum

“Les gens sont toujours ici, leur apparence, leur langue et leurs coutumes ont changé, mais ils sont toujours bien vivants.”Bill Reid

Page 10: Vision of the Royal BC Museum

Outward boundBeyond the building is where the Royal BC Museum needs to be. External partnerships carry benefits in two directions: sharing artifacts much more widely across the province and further afield, and drawing in fresh collaboration from outside. The Museum will be a living collection – active, inventively recast, inspiring and finding new audiences.

As the first partner to sign a Memorandum of Understanding with the Museum of Civilization in Ottawa, the Royal BC Museum wants to join up collections across Canada, drawing from the national vault, getting objects moving around the country, and helping smaller museums display Canadian history to their communities.

That history is not isolated. BC history connects this coastal province to the great ventures of the ocean-faring world. Programming and partnerships will reflect this wider perspective. World loans from China and elsewhere will support an exhibition on gold rushes, which will show how the influx of outsiders – from Australia to California – changed many communities, just as BC was changed. Promoting new interest in Emily Carr, including an exhibition at the Dulwich Picture Gallery in England, will fix her position as a Canadian star in a much wider artistic firmament. Scholarship is an essential strand. The Museum will encourage researchers to prospect the archives, scanning the five million photographs and more and unearthing hidden stories in the collection.

“The soul of the Thunder-bird was a radiant half-circle of glorious colour spanning from peak to peak.”Pauline Johnson

Page 11: Vision of the Royal BC Museum

Un regard tourné vers l’extérieurLe Musée royal de la Colombie-Britannique ne doit pas rester confiné dans ses murs. À cet égard, les partenariats extérieurs seront bénéfiques à deux niveaux : ils favoriseront le partage des artéfacts entre les musées, dans la province ou ailleurs, et ouvriront de nouvelles voies de collaboration avec l’extérieur. Le musée sera une collection vivante – à la fois active, réinventée, source d’inspiration et instrument de captation de nouveaux publics.

Le Musée royal de la Colombie-Britannique a été le premier partenaire à signer un protocole d’entente avec le Musée canadien des civilisations à Ottawa. L’intention est de réunir toutes les collections canadiennes, de puiser dans les trésors du musée national, de faire en sorte que les pièces circulent plus facilement au pays et d’aider les petits musées à faire connaître l’histoire du Canada dans leurs collectivités.

Cette histoire n’est pas isolée de celle du reste du monde. La longue tradition maritime de la Colombie-Britannique a permis à cette province côtière de tisser des liens avec de nombreux autres pays. Notre programmation et nos partenariats reflèteront cette perspective plus large. Des prêts de musées chinois et d’autres musées permettront de présenter une exposition sur les ruées vers l’or, qui expliquera comment l’afflux de gens de l’extérieur – de l’Australie à la Californie – a bouleversé la vie de nombreuses collectivités et a changé la Colombie-Britannique dans son sillage. Promouvoir un nouvel intérêt pour Emily Carr, avec en particulier l’exposition de ses œuvres à la Dulwich Picture Gallery en Angleterre, confirmera sa place au panthéon des grands artistes canadiens pour un plus grand public. Le programme de bourses constituera un volet essentiel de notre action. Le musée encouragera les chercheurs à explorer les archives, à examiner les quelque cinq millions de photographies répertoriées et à découvrir les histoires inédites de notre collection.

“L’âme de l’oiseau-tonnerre était parmi nous, ce demi-cercle chatoyant de couleurs magnifiques qui enjambait la vallée.”Pauline Johnson

Page 12: Vision of the Royal BC Museum

Four strategic priorities 1 Create a unique Royal BC Museum experience.A new entrance, dynamic galleries and exciting exhibitions will make the Museum a world-class cultural venue. The collection’s strengths – First Nations material, social history, natural specimens – will be drawn anew, attracting larger visitor numbers and generating interest and debate.

2 Strengthen our digital infrastructure and reputation.A 21st-century Royal BC Museum is digital – easily accessed, available to all. An online Atlas of British Columbia will create a single portal for archives, images and objects. The e-Museum will be outward-looking, joining up digital assets across the province, drawing in relevant materials throughout Canada and the world.

3 To enable greater access to our collections and archives while improving their long-term care.

4 Develop as a progressive organization.The Museum’s knowledge resides in its staff. Mentoring and external support for staff and volunteers will keep the Museum’s skills aligned with its ambitions, from extending international relations to managing regional partnerships. Ensuring a sustainable museum will guide all our progress.

Quatre priorités stratégiques 1 Créer une expérience muséale propre au Musée royal de la Colombie-Britannique Un nouveau hall d’entrée, des salles dynamiques et des expositions excitantes feront du musée un haut lieu culturel de classe mondiale. Les points forts des collections – les pièces des Premières nations, les artéfacts illustrant l’histoire sociale, les spécimens d’histoire naturelle – seront présentés sous un nouvel angle, afin d’attirer un plus grand nombre de visiteurs et de générer de nouvelles discussions.

2 Consolider notre infrastructure numérique et notre réputation Le Musée royal de la Colombie-Britannique du XXIe siècle est un musée numérique, facile d’accès et ouvert à tous. Un Atlas de la Colombie-Britannique en ligne servira de portail unique pour les archives, les images et les objets. Ce musée virtuel sera tourné vers le monde extérieur, rassemblant les richesses numériques de la province et utilisant les ressources pertinentes disponibles partout au Canada et dans le monde. 3 Faciliter l’accès à nos collections et à nos archives tout en veillant à leur conservation à long terme

Devenir une organisation avant-gardisteLe personnel du musée est le gardien de son savoir. Nous nous appuierons sur des activités de mentorat et de soutien externe pour aidernos employés et nos bénévoles à élargir leurscompétences. Le musée pourra ainsi utiliser ses atouts pour réaliser ses ambitions, allantde la promotion des relations internationales à la gestion des partenariats régionaux. Nous ferons appel à des pratiques muséales durables pour guider nos décisions et nos initiatives.

4

Page 13: Vision of the Royal BC Museum
Page 14: Vision of the Royal BC Museum

Vision 2017Le musée a été fondé en 1886 pour préserver l’histoire naturelle de la Colombie-Britannique et éviter que les antiquités indiennes (le nom donné aux artéfacts des Premières nations à l’époque) quittent la province. En 2017, plus de 130 ans plus tard, le Musée royal de la Colombie-Britannique fera appel aux collections publiques et privées de par le monde pour organiser une importante exposition qui réunira de précieux éléments du patrimoine culturel de la province pour les Britanno-Colombiens. Cette exposition unique de chefs-d’oeuvre des Premières nations viendra souligner la place spéciale qu’occupera la province pendant les festivités organisées pour le 150e anniversaire du Canada.

Elle viendra également réaffirmer la nouvelle approche adoptée par le musée. L’exposition novatrice sur les langues des Premières nations qui ouvrira ses portes en 2013 et des bâtiments plus attrayants et mieux adaptés illustreront le fait que le musée souhaite que la culture soit une raison de célébrer. Son rayonnement culturel s’étendra encore plus loin grâce à ses plateformes numériques améliorées et à ses ententes de partenariat nationales.

En 2017, le Musée royal de la Colombie-Britannique sera un musée moderne et revigoré. Nos collections, nos présentations, notre expertise et nos partenariats nous permettront de mieux faire connaître la province. Des réflexions plus poussées, une conception mieux adaptée et des ambitions plus audacieuses permettront au musée de laisser sa marque au cœur de la société et de l’économie de la Colombie-Britannique.

Vision 2017In 1886, the Museum was established topreserve BC’s natural history and to keep “Indian antiquities” (as First Nations artifacts were then called) from leaving the province.

In 2017, more than 130 years on, the Royal BC Museum will draw on private and public collections worldwide to hold a major exhibition that reunites BC’s cultural heritage for British Columbians. This unique display of First Nations material will mark BC’s distinct place in Canada’s 150-year festivities.

The exhibition will boldly affirm the Museum’s new approach. From an innovative display on First Nations languages opening in 2013 to more appealing redesigned buildings, the Museum wants culture to be a cause for celebration. Improved digital platforms and national partnerships will extend that cultural reach even further.

The Royal BC Museum in 2017 will be a refreshed, modern museum. We will advance knowledge about BC through our collections, presentations, expertise and partnerships. Bigger thinking, better design, bolder ambitions – these will mark what we do for the benefit of the society and economy of British Columbia.

Page 15: Vision of the Royal BC Museum
Page 16: Vision of the Royal BC Museum

Highlight programMasterplan Development Continue the re-development of the site as laid out in the 2013 Masterplan.

Museum research expedition to find BC’s lost dinosaurs 2014Professor Richard Hebda, Dr Ken Marr and Dr Erica Wheeler will study the botany of BC’s mountains and collect samples.

First Nations Languages exhibition 2014In partnership with the First People’s Cultural Council, Dr Martha Black will curate a new gallery highlighting BC’s intangible heritage.

The Gold Rushes of BC exhibition 2015A major research, exhibition and publication project curated and led by Dr Kathryn Bridge in partnership with the City of San Francisco and the Yukon. This exhibition will travel to the Canadian Museum of Civilization in Ottawa.

New Emily Carr Gallery 2017 A new ground floor permanent exhibition.

Ideas and Art in British Columbia 2017Dr Jonathan King will curate with First Nations’ groups a major exhibition for Canada’s 150th birthday bringing back to BC artifacts taken out in the 19th century and now in various world collections. This exhibition will travel to the Canadian Museum of Civilization in Ottawa.

New Museum Entrance Hall 2017/18Work will begin on reconfiguring and upgrading the Museum’s entrance.

New Collections and Research Centre 2017-20New facility to house the collections and archives of the museum.

“Of all the arts... that of the Indians of the northwest coast is certainly one of the greatest.”Claude Lévi-Strauss

“De toutes les formes d’expression artistique... l’art des Indiens de la côte Nord-Ouest est certainement l’un des plus extraordinaires.”Claude Lévi-Strauss

Page 17: Vision of the Royal BC Museum

Principales initiativesLa mise en œuvre du schéma directeurPoursuivre le réaménagement du site tel qu’indiqué dans le schéma directeur de 2013.

Une expédition de recherche pour retrouver les dinosaures perdus de la Colombie-Britannique en 2014Le professeur Richard Hebda, le Dr Ken Marr et la Dre Erica Wheeler étudieront la botanique des montagnes de la Colombie-Britannique et recueilleront des échantillons.

Une exposition sur les langues des Premières nations en 2014La Dre Martha Black organisera et préparera une nouvelle salle d’exposition mettant en valeur le patrimoine culturel immatériel de la Colombie-Britannique, en partenariat avec le Conseil culturel des Premières Nations.

Une exposition sur les ruées vers l’or en Colombie-Britannique en 2015Un important projet de recherche, une exposition et une publication, sous la responsabilité de la Dre Kathryn Bridge, en partenariat avec la ville de San Francisco et le Yukon. Cette exposition se rendra ensuite au Musée canadien des civilisations à Ottawa.

Une nouvelle Galerie Emily Carr en 2017 Une nouvelle exposition permanente au rez-de-chaussée.

Une exposition sur les idées et l’art en Colombie-Britannique en 2017En collaboration avec plusieurs groupes des Premières nations, le Dr Jonathan King organiseraune importante exposition d’art autochtone en2017, dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada. Il sera possible d’y admirer de nombreux artéfacts de la Colombie-Britannique appartenant à d’autres collections. Cette exposition se rendra ensuite au Musée canadien des civilisations à Ottawa.

Un nouveau hall d’entrée en 2017-2018Lancement des travaux de réaménagement et de modernisation du hall d’entrée du musée.

Un nouveau Centre des archives et des collections en 2017-2020Une nouvelle installation pouvant accueillir les collections et les archives du musée.

Page 18: Vision of the Royal BC Museum

The British Columbia Archives, the oldest archival institution in Canada west of the Great Lakes, has a mandate to care for records generated through British Columbia – but its real scope goes far beyond the borders of the province. Part of the Royal BC Museum, it’s a national institution.

The Archives collection is invaluable to people researching their ancestry in British Columbia, whether they are relative newcomers or First Nations. Its storehouse of vital statistics records, wills, newspapers and directories helped me to complete my own genealogy. Thousands of researchers visit every year to view the records pertaining to family history. But the Archives is much more than that.

Canada is geographically diverse, with many cultures coming together to make up the whole. Canada is stronger, not weaker, as a result of this diversity. British Columbia is a major part of Canada, and the collections in its archives contribute to the overall national identity. These treasures, which document the province’s human and natural history, truly are of national significance, by any definition.

The indigenous population of British Columbia is, because of its diversity, unique in Canada. Before European explorers and settlers arrived, about 30 indigenous languages were spoken in today’s British Columbia. The coastal First Nations are quite different from the interior First Nations, and in turn, all First Nations in British Columbia are quite different from those elsewhere in Canada.

Between 1849 and 1871, British Columbia had colonial status. The BC Archives holds a remarkable set of documents dating to the colonial days, including comprehensive records of the colonial government. The governance model used here became a model for British colonies in other areas of the world. A highlight of the collection is the set known as the Fort Victoria Treaties.

Documents compiled at the time, and housed in the Archives today, help historians gain a better understanding of the lives of the First Nations, and the impact of settlement on their communities. These documents provide a framework for the treaty negotiations that continue to the present day. These talks are of national significance; Canada is a partner at the table, and the end result will affect the entire nation. Other records in the Archives relating to First Nations are being used to achieve reconciliation and right historical wrongs.

The national importance of the BC Archives Dave Obee, Victoria Times Colonist

Page 19: Vision of the Royal BC Museum

The history of British Columbia has influenced population movements from within Canada and around the world. The discovery of gold along the Fraser River resulted in a major gold rush in 1858, bringing people from around the world. The Chinatown in Victoria, British Columbia’s capital city, is the oldest in Canada. Until the completion of the first national railway in 1885, British Columbia’s closest economic and cultural ties were with California, giving British Columbia an early and interesting relationship with the United States.

The First Nations collection in the Archives extends beyond documents. It includes the recordings made by ethnomusicologist Ida Halpern, who recorded First Nations’ music over a career of 38 years; in some cases, her recordings are the country’s only collection of the languages involved.

The Archives helps us better understand British Columbia’s transition from colony to province. Since the day it entered Confederation, British Columbia has been one of the most ethnically diverse provinces. It was, and is, the nation’s Pacific gateway. The province’s moderate climate has attracted retirees from throughout Canada, which has given British Columbia strong connections to all other areas. For decades, many new trends have taken hold first in British Columbia, then spread east to the rest of Canada.

It would be impossible to think of Canada without British Columbia. The province has had a huge impact on the entire nation. Its influence cannot be overstated. And that influence is reflected in the holdings of the BC Archives, an institution set up soon after the province itself was created.

A library was included in the plans for the Legislative Buildings in 1894, and the first legislative librarian, R. Edward Gosnell, was an avid historian. He collected and preserved official documentary records, and searched the province for more items of historical interest that were in private hands.

In 1908, the Archives was established as an institution separate from the Legislative Library. In 1915, the archival collection was moved to its own space in the new Connaught Library behind the legislature. Efforts to gather, catalogue and preserve historical and regional documents continued, with government records, manuscripts, photographs, paintings and prints added to the ever-increasing collection.

That location remained the home of the Archives until 1970, when it moved to a spacious new location adjacent to the new provincial museum (now known as the Royal BC Museum).

The mandate of the BC Archives has been to collect, arrange, preserve and make available records of continuing historical interest that were created by the provincial government and other provincially significant organizations, businesses and individuals. Over the years, Archives staff members have remained committed to that goal.

The Archives has contributed to the growth and understanding of national culture and events. Many prominent authors have used its collection in gathering material for books. As a result the Archives have helped inform the nation, and lead all Canada to a greater understanding of itself.

The Archives has even helped settle international disputes, including, for example, concerns about pollution of the Columbia River.

It has an extensive library, with an extraordinary collection of books. It includes everything from Russian and Spanish and British accounts of the exploration to hemp cookbooks and hand-printed books of poetry. It has rare publications such as the Ortilius Atlas, and also contains a significant amount of early Canadiana.

The Archives also has an extensive collection of photographs, audio and video recordings, maps and documentary art. It holds paintings, images and resources pertaining to the life and work of Emily Carr, the internationally known artist and writer who was born just a few blocks from the BC Archives building in 1871. It has the records of Canadian feminist, politician and social activist Nellie McClung.

The Archives location is, however, far from perfect. Many of the prized possessions are held below sea level, hardly ideal in an earthquake zone. The buildings are stretched to capacity, and large amounts of the collection are stored off-site.

Given their national significance, all Canadians should be concerned the long-term plans for the care and preservation of these irreplaceable collections. They are a mirror of our collective past – and hold so much information that will be vital to our evolution and growth as a nation which understands itself, and which will proudly build on its past.

Page 20: Vision of the Royal BC Museum

Les Archives de la Colombie-Britannique, la plus ancienne institution d’archives au Canada à l’ouest des Grands Lacs, ont pour mandat de préserver les documents produits en Colombie-Britannique – mais leur action s’étend bien au-delà des frontières de la province. C’est une institution nationale, rattachée au Musée royal de la Colombie-Britannique.

Ses documents sont extrêmement précieux pour ceux qui sont à la recherche de leurs origines en Colombie-Britannique, qu’ils soient arrivés depuis peu ou membres des Premières nations. Les registres de l’état civil, les testaments, les journaux et les annuaires m’ont aidé à compléter ma propre généalogie. Chaque année, des milliers de personnes consultent ces archives pour retracer l’histoire de leur famille. Mais l’importance des Archives ne se limite pas à cela.

Le Canada est un pays géographiquement varié, qui puise sa force dans l’union de plusieurs cultures. Cette diversité fait du Canada un pays plus fort. La Colombie-Britannique en est une des principales provinces, et sa collection d’archives contribue à la création d’un sentiment d’identité nationale. Ces trésors, qui documentent l’histoire humaine et l’histoire naturelle de la province, sont d’une importance nationale capitale, qu’elle qu’en soit la définition.

De par sa diversité, la population autochtone de la Colombie-Britannique est unique au Canada. Avant l’arrivée des explorateurs et des colons européens, les peuples qui vivaient dans cette partie du monde parlaient une trentaine de langues. Les Premières nations du littoral sont bien différentes de celles de l’intérieur de la province, et les Premières nations de la Colombie-Britannique ne ressemblent guère à celles qui vivent ailleurs au pays.

Entre 1849 et 1871, la Colombie-Britannique était soumise au régime colonial. Les Archives de la Colombie-Britannique détiennent une quantité remarquable de documents datant de cette époque, y compris les dossiers détaillés du gouvernement colonial. Le modèle de gouvernance qui existait ici est devenu un modèle pour toutes les colonies britanniques dans le monde. Les Traités de Fort Victoria sont une des principales pièces de cette collection.

Les documents compilés à l’époque, et qui font partie des archives d’aujourd’hui, aident les historiens àmieux comprendre la vie des Premières nations etles répercussions de l’établissement des colons surleurs communautés. Ils fournissent un cadre de

référence pour les négociations des traités, un sujetqui reste d’actualité. Ces discussions revêtent une importance nationale; le Canada est assis à la table des négociations, et le résultat de ces négociations affectera tout le pays. Certains des dossiers contenus dans les Archives permettent également d’ouvrir la porte à la réconciliation et de redresser des torts historiques.

L’histoire de la Colombie-Britannique a été marquée par de grands mouvements de population au Canada et dans le monde. La découverte de filons d’or le long du fleuve Fraser a donné naissance à la grande ruée vers l’or de 1858, attirant des gens du monde entier. Le quartier chinois de Victoria, notre capitale provinciale, est le plus ancien au Canada. Avant l’entrée en service du premier chemin de fer transcontinental en 1885, la Colombie-Britannique entretenait déjà des liens économiques et culturels privilégiés avec la Californie, créant ainsi très tôt des relations intéressantes avec les États-Unis.

Les Archives abritent une collection sur les Premières nations qui ne se limite pas aux documents. On y trouve entre autres les enregistrements de l’ethnomusicologue Ida Halpern, qui s’est intéressée à la musique des Premières nations pendant 38 ans; pour certaines langues, ses enregistrements sont les seuls qui existent au Canada.

Les Archives nous permettent de mieux comprendre comment la colonie de l’époque s’est transformée en province. Depuis son entrée dans la Confédération, la Colombie-Britannique a toujours été une des provinces canadiennes les plus diversifiées sur le plan ethnique. C’est toujours la porte d’entrée canadienne du Pacifique. Son climat tempéré attire des retraités de partout au pays, ce qui permet à la province de forger des liens étroits avec les autres régions du Canada. Depuis des décennies, plusieurs nouvelles tendances ont commencé par s’établir ici avant de se propager dans l’est du pays.

Il est impossible de concevoir le Canada sans la Colombie-Britannique. La province a eu une influence énorme sur le reste du pays. On ne le soulignera jamais assez. Et cette influence est illustrée parles richesses que recèlent les Archives de la Colombie-Britannique, une institution créée juste après la naissance de la province.

En 1894, une bibliothèque était incorporée aux plans de l’Assemblée législative et le premier bibliothécaire législatif, R. Edward Gosnell, se révéla être unhistorien enthousiaste. Il réunit et conserva de nombreux documents officiels, et parcourut la

L’importance nationale des Archives de la Colombie-BritanniqueDave Obee, rédacteur en chef, Times Colonist de Victoria

Page 21: Vision of the Royal BC Museum

du bâtiment abritant les archives aujourd’hui. On peut également y trouver des documents illustrant le rôle joué par l’éminente féministe, politicienne et activiste sociale Nellie McClung.

Le lieu d’entreposage des archives est cependant loin d’être idéal. Certaines de ces précieuses possessions sont conservées dans des pièces situées au-dessous du niveau de la mer, une situation préoccupante dans une région soumise aux tremblements de terre. Les bâtiments sont à la limite de leurs capacités, et de très nombreuses pièces sont entreposées ailleurs.

Étant donné leur importance nationale, tous les Canadiens devraient se préoccuper des plans de préservation à long terme de ces collections irremplaçables. Elles représentent un reflet de notre passé collectif. Elles sont essentielles pour bien comprendre notre épanouissement en tant que nation et nous guider dans nos orientations futures.

province à la recherche d’autres documents d’intérêt historique qui se trouvaient dans les mains d’intérêts privés.

En 1908, les Archives devenaient une institution indépendante de la bibliothèque législative. En 1915, la collection déménageait dans les locaux de la nouvelle bibliothèque Connaught, derrière le Parlement. Elle n’a cessé de s’agrandir depuis, recueillant, classant et préservant sans relâche une multitude d’archives gouvernementales, de manuscrits, de photographies, de peintures et de gravures.

Les Archives sont restées au même endroit jusqu’en 1970, date à laquelle elles se sont établies dans de nouveaux locaux plus spacieux, à côté du nouveau musée provincial (connu aujourd’hui sous le nom de Musée royal de la Colombie-Britannique).

Le mandat des Archives de la Colombie-Britannique a toujours été de recueillir, de classer, de conserver et de mettre à la disposition du public des documents historiquement significatifs émanant du gouvernement provincial, d’organisations diverses, d’entreprises et de particuliers. Au fil des ans, les membres du personnel des Archives sont restés attachés à cet objectif.

Les Archives ont contribué au développement de notre culture nationale et à une meilleure compréhension des évènements qui l’ont marquée. Plusieurs auteurs éminents ont fait appel à ses collections pour recueillir des éléments indispensables à leurs livres. Les Archives ont donc aidé à informer la nation et ont permis au Canada de mieux comprendre qui il était.

Les Archives ont même permis de régler certains différends internationaux, comme par exemple l’affaire de la pollution du fleuve Columbia.

Sa bibliothèque considérable contient une collection extraordinaire d’ouvrages, allant des récits russes, espagnols et anglais de l’exploration de la côte Nord-Ouest du Pacifique aux livres de cuisine les plus inusités, en passant par des recueils de poésie imprimés à la main. Elle se targue également de posséder certains livres rares, comme le premier atlas du monde d’Abraham Ortelius et d’anciens documents sur le Canada.

Les Archives contiennent également une collection remarquable de photographies, d’enregistrements audio et vidéo, de cartes et de documents d’art documentaire. Elles abritent des peintures, des images et des ressources retraçant la vie et l’œuvred’Emily Carr, l’artiste et l’écrivain de réputation internationale née en 1871 à quelques coins de rue

Page 22: Vision of the Royal BC Museum
Page 23: Vision of the Royal BC Museum
Page 24: Vision of the Royal BC Museum