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SABINE BERLAND ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 RAMILA BHIKOO ELENA-MAGDALENA MACELARU IBELISE PAIVA TYPOGRAPHIE ET MISE EN PAGE MASTER I ILTS/CDMM CONCEPTION DE DOCUMENTS SOUS LA DIRECTION DE MME BECIRI

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SABINE BERLAND ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006

RAMILA BHIKOO

ELENA-MAGDALENA MACELARU

IBELISE PAIVA

TYPOGRAPHIE

ET

MISE EN PAGE

MASTER I ILTS/CDMM

CONCEPTION DE DOCUMENTS

SOUS LA DIRECTION DE MME BECIRI

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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES ........................................................... 2

INTRODUCTION .................................................................... 4

PRINCIPALES LOIS DE MISE EN PAGE ................................... 5

Ordre d’exploration d’une page........................................................ 5

Force du texte.................................................................................... 5

Contraste dans le texte...................................................................... 6

Simplicité et cohérence...................................................................... 7

Taille des illustrations - taille du bloc typographique...................... 7

Couleur vs noir et blanc ................................................................... 7

Toute loi est relative à la structure du document............................. 8

STRUCTURE DU DOCUMENT ................................................ 9

La belle page : page droite du livre ................................................... 9

La fausse page : page gauche du livre ............................................... 9

Double page : belle page et fausse page............................................. 9

Le titre............................................................................................. 10

La table des matières ....................................................................... 10

Le titre courant ............................................................................... 11

Les légendes .................................................................................... 12

Les notes.......................................................................................... 12

Le glossaire...................................................................................... 13

La bibliographie............................................................................... 15

Sources papier....................................................................................................... 16

Sources électroniques........................................................................................... 17

Autres sources....................................................................................................... 17

L’index ............................................................................................ 18

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CREATION DU DOCUMENT ................................................ 20

Format du texte et mise en page ..................................................... 20

Feuille de style ................................................................................ 20

Outils pour la construction du document...................................... 21

Modes d’affichage ................................................................................................ 21

Feuille de style ...................................................................................................... 22

Calibrage................................................................................................................ 23

ÉLEMENTS DE LA PAGE ...................................................... 25

Macrotypographie........................................................................... 25

Les marges............................................................................................................. 25

Les paragraphes.................................................................................................... 26

L’interlignage ........................................................................................................ 30

L’espacement......................................................................................................... 30

Les illustrations..................................................................................................... 31

Les tableaux........................................................................................................... 31

Microtypographie et signes typographiques................................... 32

Squelette des caractères ....................................................................................... 32

Style des caractères : les 5 formes de base ........................................................ 36

Marques typographiques .................................................................................... 38

GLOSSAIRE.......................................................................... 44

BIBLIOGRAPHIE .................................................................. 47

Sources papier................................................................................. 47

Sources électroniques...................................................................... 47

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INTRODUCTION

Cette brochure, destinée aux étudiants, offre un accès aux règles de mise en page et de typographie qui vous sera utile lors de la rédaction de vos futurs documents tant sous format papier que sous format électronique.

Au cours d’une entrée en matière relativement théorique et afin de capter au mieux l’attention de vos lecteurs vous assimilerez la logique de la mise en page.

La deuxième partie, plus pratique, est consacrée aux méthodes d’application grâce auxquelles vous apprendrez à structurer et à organiser votre document et à mettre en valeur le raisonnement que vous souhaitez véhiculer. Elle est agrémentée d’astuces Word qui vous aideront lors de la réalisation de vos projets.

De plus, tout au long de la brochure, vous trouverez des astuces Word signalées par une ampoule, des conseils d’application dans des encadrés verts, ainsi qu’un glossaire récapitulatif des termes utilisés à la fin du document.

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PRINCIPALES LOIS DE MISE EN PAGE

Ordre d’exploration d’une page

Le lecteur occidental explore la page imprimée de haut en bas et de gauche à droite.

Au moment de placer un texte ou une image dans la page, il faut tenir compte de cette habitude de lecture. A partir de cette référence, on aura une idée des éléments qui seront regardés les premiers.

On pourrait placer donc, les éléments les plus importants dans les endroits les plus attirants de la page.

Quelques conseils de mise en page par ordre : Placez les titres en haut de la page. Placez les intertitres à gauche.

Force du texte

L’œil du lecteur est attiré par les éléments les plus « forts » d’un point de vue visuel. C’est pourquoi, les traits ou les caractères écrits en gros ou dans une dimension supérieure, attireront l’œil du lecteur.

La force est donnée à travers plusieurs facteurs, les plus importants étant : la dimension ou corps des caractères, l’épaisseur ou graisse des caractères et l’habillage du texte.

Times New Roman (corps 9) Arial (corps 9)

Times New Roman (corps 10) Arial (corps 10)

Times New Roman (corps 11) Arial (corps 11)

Times New Roman (corps 12) Arial (corps 12)

Il faut donc bien choisir les éléments qui seront mis en valeur de cette façon.

Quelques conseils de mise en page par force :

Si l’on veut renforcer des éléments à travers l’usage de différentes dimensions de corps, cette différence doit être assez grande pour que ce soit perceptible. Il faut respecter un écart d’au moins deux points à chaque fois.

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Contraste dans le texte

Le contraste, comme la force, est un élément essentiel pour mesurer la vraie valeur des caractères, on pourrait dire qu’il est la base de la perception et de la lecture.

On peut donc parler de contraste entre la taille d’un titre et celle du texte qui suit. Ou encore, de la couleur typographique, c’est-à-dire l’intensité du gris du paragraphe qui résulte de la juxtaposition du noir des caractères et du blanc du papier.

Par exemple, on peut différencier les parties d’un texte lorsque le bloc typographique où elles se trouvent est plus foncé, mais aussi grâce à l’interlignage ou à l’étroitesse des caractères.

Ce bloc typographique est moins important que le suivant en raison de la graisse donnée aux caractères. Il est donc plus clair.

Ce bloc typographique est plus

important que le précèdent en raison

de la graisse donnée aux caractères. Il

est donc moins clair.

Le rôle du blanc fait aussi partie de ce principe. Le contraste entre celui-ci et le bloc typographique à suivre aide à l’orientation de la lecture.

On parle donc des blancs horizontaux, qui marquent les ruptures sémantiques entre les blocs typographiques, et des blancs verticaux, qui sont surtout utiles pour faire une mise en page en plusieurs colonnes.

Blancs horizontaux Blancs verticaux

On peut séparer les blocs typographiques par l’utilisation de blancs comme celui-ci.

Maintenant on est prêt à parler d’un autre sujet

Le blanc vertical permet de séparer deux colonnes de texte. Ceci est un exemple de blanc vertical et son utilisation.

Par conséquent, on retient qu’un élément perd de sa force s’il n’y a pas assez de blanc autour pour aider à la visibilité.

C’est pourquoi il faut aérer suffisamment la page et choisir judicieusement les éléments que l’on veut faire ressortir.

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Simplicité et cohérence

La capacité de discrimination de l’œil entre les différentes hiérarchies typographiques d’une page est limitée. On notera aisément les différences relativement marquées, mais pas les subtilités. C’est pourquoi l’œil du lecteur sera perturbé dans une mise en page comprenant plusieurs styles d’écritures, différents niveaux de valorisation des caractères et différents niveaux de blancs.

Ainsi, il faut bien choisir les éléments que l’on veut différencier et ne pas introduire trop de niveaux de différenciation. Plus on fait appel à une mise en page simple, plus la lecture sera agréable et compréhensible.

Un autre élément dont il faut tenir compte est la cohérence dans la mise en page. Il faut utiliser un même niveau de différenciation ou de hiérarchisation tout au long du document. Pour cela, il est conseillé d’avoir recours à une feuille de style.

Taille des illustrations - taille du bloc typographique

Afin d’attirer l’attention du lecteur, il convient de traiter différemment les images et le bloc typographique.

Alors que la taille des images joue un rôle très important (plus l’image est grande, plus elle attire l’œil), la taille du bloc typographique n’est pas à prendre en compte pour capter l’attention. En réalité, l’effet peut être inverse : un bloc typographique de deux lignes bien différencié attire plus l’attention qu’un bloc de 7 lignes.

Couleur vs noir et blanc

Concernant les illustrations, la couleur est toujours plus attirante que le noir et blanc. Entre deux produits annoncés dans des publicités, l’un en couleur et l’autre en noir et blanc, l’acheteur choisira celui en couleur.

Cependant, il faut faire un bon usage des couleurs quand elles sont placées en sus du noir. Si la majorité du texte doit être imprimée en noir, alors la couleur dite « couleur d’accompagnement » sera discrète, sans agressivité et non tramée.

Quelques conseils pour l’utilisation des couleurs :

Une couleur brillante pour imprimer des caractères maigres peut gêner la visibilité La lisibilité est moins bonne quand le texte en noir est imprimé sur un fond couleur. La lisibilité est encore moins bonne quand le fond est illustré et en couleur. Une illustration, avec des couleurs très fortes, placée à coté d’un texte, peut en gêner la lecture.

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Toute loi est relative à la structure du document

La combinaison des techniques nommées ci-dessus peut faire changer l’effet que l’on voulait leur attribuer au départ. Tout dépend de la façon dont on présente l’ensemble du document.

Par exemple, une petite illustration en noir et blanc isolée sur fond blanc attirera beaucoup plus l’attention que cinq illustrations en couleur dans une page.

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STRUCTURE DU DOCUMENT

La belle page : page droite du livre

On appelle « belle page » la page droite d’un livre, d’une revue ou d’un journal. Elle a toujours un numéro impair et elle constitue le recto de chaque feuille.

Son nom est dû au fait qu’elle attire plus l’attention que la page de gauche. C’est pourquoi on y place d’habitude les informations ou constituants les plus importants du document. C’est le cas, par exemple, du titre du livre ou des premières pages de chaque chapitre.

La fausse page : page gauche du livre

On appelle « fausse page » la page gauche du document. Elle a toujours un numéro pair et elle constitue le verso de chaque feuille.

Cette page est moins importante du point de vue de la mise en page puisqu’elle attire moins l’attention du lecteur.

Double page : belle page et fausse page

La double page peut être perçue comme une unité de composition, la lecture étant alors répartie sur les deux pages.

Ce type de composition est très utilisé dans les livres d’art ainsi que dans des textes à caractère pédagogique ou scientifique.

En règle générale, on place sur une des pages un texte expliqué par des illustrations ou des tableaux placés sur la seconde page.

Quelques conseils : Cerveau droit et cerveau gauche

Dans la composition de la double page il est conseillé de placer les images dans la belle page et le texte dans la fausse page, étant donné que le cerveau droit est dominant dans les processus visuels globaux, tandis que le cerveau gauche est dominant dans les processus linguistiques.

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Le titre

On se souvient que l’œil du lecteur explore la page de haut en bas et de gauche à droite. Il est donc préférable de placer un titre en haut de page. D’autre part, l’œil est attiré dans la page par ce qui est gros et fort, il vous est donc vivement recommandé de jouer avec les graisses des caractères afin de les mettre en valeur.

Règles pour la création de titres:

• Le titre s’écrit en capitales ou petites capitales. • Evitez les titres sur plus de trois lignes. • Pour les titres longs, pensez à utiliser des bas de casse ou des petites

majuscules. • Pensez aux surtitres : précédant le titre, ils constituent une amorce. • Ajoutez un chapô : après le titre, vous expliquez en quelques lignes le

contenu de l’article • Pensez à hiérarchiser vos titres de manière à organiser logiquement votre

texte. Pour cela, n’hésitez pas à recourir au mode plan proposé par votre logiciel de traitement de texte. Un titre de niveau 1 pour l’ensemble de votre document, un titre de niveau 2 pour les grandes parties, de niveau 3 pour les sections, de niveau 4 pour les sous-sections …

• Il est généralement recommandé de procéder à l’attribution des titres à la fin de la rédaction de votre document : vous pouvez ainsi lui appliquer une feuille de style préalablement conçue.

Variantes linguistiques :

Les anglophones ont l'habitude d'utiliser des majuscules sur tous les mots d'un titre : « Debian GNU/Linux: Guide to Installation and Usage ». En français, seul le premier nom et les adjectifs qui le précèdent comporteront une majuscule : « Debian GNU/Linux : guide d'installation et d'utilisation ».

La table des matières

La table des matières, ou sommaire, est la liste des titres du document qui donne au lecteur un aperçu des rubriques et l’aide à les trouver dans le document. Elle apparaît au début d’un document et se compose de la liste des rubriques ou titres, de caractères de suite (lignes pleines, en pointillés ou en tirets qui remplissent l'espace correspondant à la tabulation) et des numéros de page. Ces deux derniers éléments sont facultatifs.

Il est conseillé de rédiger le sommaire sous forme de plan pour mieux se rendre compte de l’organisation des titres et des sous-titres.

Chaque entrée de la table des matières possède un style qui détermine la mise en forme de cette entrée, telle que le retrait et la police. À chaque entrée est également attribuée un niveau de titre (de 1 à 9) qui indique le style utilisé pour cette entrée.

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Vous pouvez créer votre propre style ou utiliser les mises en forme intégrées des styles d'entrées de la table des matières proposées par votre logiciel de traitement de texte.

Voici quelques exemples de ces mises en forme intégrées sous Word.

Table des matières utilisant la mise en forme standard à partir d'un modèle

Table des matières utilisant la mise en forme Moderne

Table des matières utilisant la mise en forme Soigné

Table des matières utilisant la mise en forme Classique

Il est indispensable d’appliquer une feuille de style à l’ensemble du document, afin de créer une hiérarchie qui rendra possible la génération automatique de la table.

Cliquez sur le menu Insertion => Référence=> Tables et index. Dans l’onglet Table des matières, personnalisez la table en fonction des critères choisis.

Le titre courant

Il fait partie de la mise en page. C’est un titre qui se reproduit en tête de chaque page d’un livre. Souvent centré, on pourra le rencontrer sur les marges extérieures s’il est court, mais aussi sur les marges intérieures, lorsqu’il est long.

Règles pour la création d’un titre courant :

• Il peut se composer soit du titre de l’ouvrage sur chaque page, soit du titre de l’ouvrage en page pair et du titre du chapitre en page impair (cette solution est la plus fréquente car la plus utile).

• Il est séparé du texte soit par un blanc, soit par un filet : l’esthétique est fonction du style de l’ouvrage ou du rédacteur. Il en va de même avec le style de caractère du titre courant, mais sachez toutefois qu’on le trouvera plus souvent en italique, et d’un corps inférieur à celui du texte.

• Faites néanmoins attention à ne pas l’écraser face au folio (le numéro de la page).

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Les légendes

Les légendes sont les textes explicatifs qui accompagnent les photographies.

Règles et conseils pour l’utilisation des légendes :

• Placez les légendes en tenant compte des attentes du lecteur. Normalement, elles sont situées à proximité de l'illustration (juste dessous ou sur le côté).

• Ajouter tous les renseignements attendus par le lecteur. • Faites attention à ne pas oublier les légendes des illustrations de la

couverture ou du frontispice (face à la page de texte).

Cliquez sur le menu Insertion => Référence => Légende Personnalisez la mise en forme puis validez en cliquant sur OK.

Les notes

La note est un ajout, une explication que l'auteur ou le traducteur donne au lecteur.

Règles pour la création des notes :

• Les notes se composent dans un corps plus petit que le texte courant, de 2 ou 3 points inférieur jusqu'au corps 9 ou 10. Plus le texte sera gros, plus cette différence augmentera afin de ne pas donner trop d'importance aux notes.

• Les notes se placent habituellement dans le bas des pages et sont séparées du texte soit par un blanc, soit par un filet sur toute la justification, soit, plus fréquemment, par une amorce de filet placées à gauche de la justification. Cette amorce est un filet maigre, légèrement plus éloigné de la dernière ligne du texte que de la première de la note (différence de talus des deux corps).

Appel de note

Les appels de notes sont des signes intercalés dans le texte pour signaler au lecteur la présence d'une note explicative, soit au bas de la page, soit en fin de chapitre, soit en fin d'ouvrage.

Les appels de notes sont soit :

• un chiffre ordinaire mis entre parenthèses : (1) ; • un chiffre supérieur avec ou sans parenthèses : (1), 1 ; • un astérisque avec ou sans parenthèses : (*), * ; • une lettre italique entre parenthèses : (a).

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Notez que dans les ouvrages de mathématiques, les appels de note sont exprimés par un symbole autre que des chiffres.

Rappel de note

Le rappel de note qui précède immédiatement la note sera évidemment un signe identique à l’appel de note, mais composé dans le corps de la note. Si le rappel est peu visible dans le corps de la note, il pourra alors être exprimé par un chiffre ordinaire, suivi d'un point.

Remarque : Quand une note comporte une sous-note (nouvelle explication), les symboles

utilisés pour les appels et rappels de cette sous-note seront différents des appels et rappels de notes,

pour éviter au lecteur le risque de se reporter à une explication qui n'est pas celle qu'il recherche.

Note trop longue pour entrer dans une seule page

Lorsqu'une note est trop longue pour entrer dans une seule page, on reporte la suite de la note sur la ou les pages suivantes, en essayant si possible d'équilibrer le volume des notes sur deux pages en regards.

Les enchevêtrements sur plusieurs pages ne sont pas esthétiques. Si les notes sont nombreuses ou de longueurs trop importantes, il est préférable d'y consacrer une annexe en fin d'ouvrage plutôt que de surcharger inutilement les pages.

Cliquez dans le menu Insertion => Note de bas de page…

Personnalisez votre appel de note et choisissez l’emplacement de son rappel (bas de page ou fin de document)

Le glossaire

Un glossaire est un recueil de mots, associés à leurs définitions et centré sur un domaine dont il détaille les termes techniques spécifiques. Il peut parfois apporter des informations supplémentaires.

Dans un ouvrage, le glossaire apparaît habituellement à la fin du document, avant la bibliographie et l’index (l’ordre est le suivant : glossaire, bibliographie, index).

Il aide à la compréhension générale d’un ouvrage (par exemple, il est important pour comprendre les mots spécialisés d’un domaine).

Sa longueur varie selon la taille du document. Les informations doivent être concises et claires.

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Règles et conseils pour la création d’un glossaire :

• A la ligne en utilisant ou non les « puces et numéros » dans la barre « Format »

EX :

Abattage

Terme utilisé en fauconnerie qui consiste à coucher l'oiseau et le couvrir d'un linge afin de procéder aux soins sans le stresser.

Abcès

Un abcès est une accumulation de pus qui se forme à la suite d'une infection par micro-organismes.

Pour insérer des puces à chaque nouvelle entrée du glossaire :

Cliquez sur le menu Format => Puces et numéros Choisissez le type de puce et validez en cliquant sur OK.

• un tableau sur deux colonnes :

EX :

Espace insécable Espace qui ne peut pas être coupée (par une fin de ligne par exemple). NB : en typographie, espace est normalement un mot féminin

Faux titre Première page du livre, ne porte que l'énoncé du sujet (et la tomaison éventuellement)

Pour présenter les entrées dans un tableau :

Tableau, Insérer un tableau, indiquer le nombre de lignes et de colonnes puis valider en cliquant sur OK.

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• Avec des lettrines de manière à attirer l’attention :

EX :

ADF : Automatic Document Feeder. Dispositif d'alimentation automatique des documents originaux. Evite l'introduction manuelle feuille par feuille : l'utilisateur peut faire autre chose pendant la copie. Aiguillage automatique : La machine reconnaît automatiquement si la communication émane d'un fax ou d'un correspondant, ce qui permet d'utiliser les deux fonctions (fax et téléphone) sur une même ligne téléphonique.

Pour présenter les entrées par ordre alphabétique à l’aide d’une lettrine.

Format => Lettrine puis choisir le type de lettrine et valider en cliquant sur OK.

La bibliographie

La bibliographie contient l’ensemble des sources qui ont aidé à la rédaction d’un document : références de livres, journaux, articles, etc. (les adresses Internet, webographie)

Les références bibliographiques sont une trace de l’effort d’investigation personnel et un indice de pertinence du travail effectué. Toujours placée avant l’index, la présentation de la bibliographie doit se faire par ordre alphabétique (selon le nom de l’auteur).

La bibliographie fournit au lecteur les informations nécessaires pour identifier sans aucune ambiguïté un ouvrage, un article, une base de données, etc. Il ne s'agit pas de rédiger une description bibliographique complète, mais de fournir suffisamment d'éléments d'identification au lecteur pour qu'il puisse le retrouver et le consulter s’il en éprouve le besoin.

Règles et conseils pour la création d’une bibliographie :

• Il faut respecter les règles typographiques : majuscule/minuscule, guillemets et italique pour pouvoir différencier le nom de l’auteur du titre du document, etc.

• Il faut aussi respecter les règles d’écriture des références bibliographiques pour aider le lecteur à retrouver le document facilement.

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Sources papier

Livres

Un auteur :

NOM, Prénom. Titre du livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages.

ASIMOV, Isaac. Comprendre le langage des

sciences, Verviers, Marabout, 1976, 254 p.

Deux auteurs:

NOM, Prénom, et Prénom NOM. Titre du

livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages.

BOUCHARD, Régent, et Roger DIONNE. Découvertes - Manuel d'apprentissage, Montréal, Lidec inc., 1992, 617 p.

Trois auteurs:

NOM, Prénom, Prénom NOM et Prénom NOM. Titre du livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages.

BANDZUCK, C., L. BÉLISLE et P. VALIQUETTE. Odyssée, Montréal, Éditions du Renouveau pédagogique inc., 1991, 527 p.

Plus de trois auteurs:

NOM, Prénom, et autres. Titre du livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages.

Sans auteur:

Titre du livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages ou nombre de volumes.

Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, Paris, Larousse, 1985, 10 vol.

Inventeurs et scientifiques, dictionnaire de biographies, Paris, Larousse, 1994, 692 p.

Revues

NOM, Prénom. «Titre de l'article», Titre de

la revue en italique, vol. x, no x, date de la parution, p. x – y

CARPENTIER, Laurent. «L'homme qui n'en fit qu'à sa tête», Science et vie, Hors série, no 16, août 1993, p. 18 - 20.

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Sources électroniques

Logiciels (didacticiels et encyclopédies)

NOM, Prénom. (date). Nom du logiciel en

italique (version), [Logiciel]. Fournir l'information suffisante pour permettre de retracer le logiciel.

«Magnésium». Axis : L'encyclopédie

Multimédia Hachette [CD-ROM]. Version 1.01.00, © Le livre de Paris - Hachette, 1993.

Documents dans Internet

NOM DE L'ORGANISME ou DE L'AUTEUR, Prénom. (date de la consultation par l'usager). Titre de la page

d'accueil en italique, [En ligne]. Adresse URL: l'adresse écrite dans le rectangle Adresse On ne met pas de point à la fin de l'adresse

pour ne pas confondre l'internaute.

ABRAHAM, Claude. (Page consultée le 2 février 2004). Tableau périodique des

éléments, [En ligne]. Adresse URL: http://chimie.cegep-st-laurent.qc.ca/tp.html

Courriel

NOM, Prénom de l'auteur [son adresse de courrier électronique] (année, jour mois). Sujet du message en italique. Courrier électronique personnel.

DEMERS, Pierre [[email protected]] (2002, 22 février). Complément sur le

québécium. Courrier électronique personnel.

Autres sources

Entrevue

Titre de l'entrevue en italique (année, jour mois) [support]. Personne interviewée, titre, organisme ou entreprise s'il y a lieu. Entrevue par. (durée si disponible)

Les rayons X. (2002, 2 octobre) [vidéocassette]. Olivier Magnan, radiologiste au CHUS. Entrevue par Josée Grandmont. (60 min.)

Notes de cours

NOM, Prénom de l'enseignant(e). «Chapitre No, Module No», Titre du cours

en italique, année de la rédaction des notes, p. x - y.

CLAVEAU, Annick. «Chapitre 4, Module 1», Cours de Sciences physiques 416-430, 2003, p. 8 -10.

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L’index

Un index répertorie les termes et thèmes abordés dans un document, ainsi que les pages sur lesquelles ils apparaissent. Il se trouve à la fin d’un document, après le glossaire et la bibliographie et peut être présenté par ordre alphabétique ou thématique.

On trouve différents types d’index : index des noms propres, index des lieux cités, index des notions…

Règles pour la création d’un index

• On peut créer une entrée d'index pour un mot, une expression ou un symbole individuels, un sujet couvrant un intervalle de pages ou en faisant référence à une autre entrée (Exemple : "Transports. Voir Bicyclettes").

• Quand on crée un grand nombre d'entrées d'index pour un sujet spécifique, on peut les créer à plusieurs niveaux. Par exemple, on crée l'entrée d'index principale "Transports", puis on y regroupe les entrées d'index secondaires "Bicyclette" et "Automobile".

Dans l'exemple d'index qui suit, on illustre différents types de marquages : mot simple, expression, avec reformulation du libellé de l'entrée, mise en gras d'une occurrence particulière, entrée avec sous- entrées, etc.

analyse textuelle (fonctions d'), 12, 20

annotation, 17, 18, 27

annotation (logiciel d'), 18

édition en ligne, 5

hypertexte, 6, 18

internet, 6, 26, 30

lecture

----de recherche, 2

----fonctions de, 11

----histoire de la, 4

----savante, 2, 26

PLAO, 1, 2, 5, 8, 15, 16, 19, 22

poste de lecture assistée par ordinateur Voir PLAO

réseau, 6, 16, 21, 26, 27, 30

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Indexation automatique

Créez un document concordance.doc. Il contiendra un tableau à deux colonnes : à gauche, les termes à indexer, à droite, les termes qui apparaîtront dans l’index final. Cliquez sur le menu Insertion => Référence => Tables et index => Onglet index. Cliquez sur Marquage Auto, puis ouvrez le document contenant la concordance, soit concordance.doc.

Génération de l’index :

A la fin de document, ouvrez le Menu Insertion, Référence, Tables et index. Personnalisez la mise en forme puis OK.

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CREATION DU DOCUMENT

Format du texte et mise en page

Le format du texte est lié à l’aspect visuel des mots sur la page.

Il prend en compte plusieurs éléments :

• la police, qui représente la forme des caractères, • le style, qui est utilisé pour mettre le mot en gras, en italique ou en souligné, • la taille, qui permet de réduire ou d’agrandir les caractères, • la couleur, qui anime le texte ou met en évidence les informations

importantes.

La mise en forme consiste à adapter la page avant la rédaction d'un texte. Elle contient surtout :

• les marges, qui servent à encadrer le texte • le format de la page, avec les modes « portrait » et « paysage », qui permettent

de définir l'orientation générale du texte sur la feuille.

Remarque : Le mode « portrait » permet d’organiser le document verticalement. On l’utilise

surtout quand il y a beaucoup de texte, il assure un meilleur encadrement.

Le mode « paysage » permet d’organiser le texte horizontalement. Il est très utile pour l’insertion de tableaux, d’illustrations, de dessins relativement volumineux, etc.

Feuille de style

Une feuille de style est un outil qui permet d'identifier les titres et les parties d'un texte. Elle permet de faire les paramétrages de présentation sans avoir à s’en soucier lors de la rédaction.

La feuille de style est un fichier créé à l'aide d'un traitement de texte. Il peut s'agir d'un document vide dont la mise en page est prédéfinie, d'un formulaire à remplir ou d'un document contenant des fonctions permettant de faciliter des saisies récurrentes (liste de références bibliographiques par exemple).

L'utilisation des styles permet une mise en page homogène quelle que soit la longueur, la complexité du document ou le nombre de fichiers qui le composent.

Un tel balisage du texte présente de nombreux intérêts :

• manipulation et mise en page rapides et uniformes; • grande homogénéité des paragraphes; • table des matières et listes des illustrations automatiques;

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• modification rapide et sûre de styles; • constance tout au long de la rédaction • la navigation dans le document • la perception de la structure de tout ou partie du document

Par exemple, pour changer l’aspect des citations sur tout le document, il suffit d'en modifier une et de demander au logiciel de traitement de texte d'appliquer la même modification à toutes les occurrences de citations de tout le document.

• Remarque : Des feuilles de style sont disponibles sur Internet pour vous fournir une

aide lors de la rédaction informatisée d’un document. Il en existe pour divers logiciels,

au format PC ou Mac. Des explications sur leur utilisation sont également

téléchargeables.

* Feuille de style Word pour PC (.dot) - (.dot zippé)

* Feuille de style Word pour Mac (.dot) et MacOX (.sitx)

* Feuille de style pour StarOffice compressée (.zip)

Outils pour la construction du document

Modes d’affichage

Lorsqu'un document est volumineux, il devient souvent difficile d'en appréhender le plan. L’utilisation d’une feuille de style permet la visualisation de la structure du document. En effet, la plupart des logiciels de traitements de texte offrent plusieurs modes d'affichage :

- normal, généralement utilisé pour la rédaction

- page, permettant de vérifier la mise en page finale du document

- plan

C'est à ce dernier mode de visualisation du document que nous nous intéressons. Il permet de masquer le corps du texte et de n'afficher que les éléments d'un certain niveau logique (corps de texte ou titre de niveau 1 à 9). Ce mode d'affichage permet de développer ou de réduire chaque titre, c'est-à-dire de déployer ou de refermer l'arborescence des sous-titres qui lui sont subordonnés.

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Feuille de style

L'identification des éléments syntaxiques du document par la feuille de style va aussi permettre de faciliter sa mise en page : à chaque classe syntaxique est associée un style caractérisé par un certain nombre d'attributs typographiques. On peut modifier ce style (police, taille, graisse, italique, couleur, soulignement, alignement, etc.) l’appliquer à l'ensemble des éléments correspondants dans le texte. Par exemple, pour changer l’aspect des citations sur tout le document, il suffit d'en modifier une et de demander au logiciel de traitement de texte d'appliquer la même modification à toutes les occurrences de citations de tout le document.

La feuille de style apporte en outre la garantie de la portabilité de la mise en page, ce qui, dès que l'on travaille dans un contexte où les ressources sont partagées (salles de libre accès informatique, ...) constitue un gain de temps important : qui, en effet, n'a pas vu sa mise en page totalement chamboulée lorsqu'il visualise son document sur un poste autre que celui utilisé pour la rédaction ?

Enfin, un certain nombre de fonctionnalités offertes par la plupart des traitements de texte sont basées sur l'utilisation des styles. Ces fonctionnalités sont essentielles lorsqu'on manipule des textes de longueur importante. Il s'agit en particulier de fonctions permettant la génération et la mise à jour automatiques de sommaires ou tables des matières, de listes de tableaux ou d'illustrations, de signets et renvois, l'insertion de pages blanches pour une impression en recto-verso, etc.

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Tous ces outils nécessitant l'utilisation de styles libèrent l'auteur de préoccupations "secondaires" liées à la présentation de son document et lui permettent de se consacrer plus entièrement à l'élaboration et à la structuration de son contenu. Ainsi, loin d'être une contrainte, le modèle de document, ou feuille de style, par sa souplesse d'utilisation et d'appropriation, par les fonctionnalités qu'il propose, permet d'améliorer significativement la qualité des documents.

Pour utiliser un style existant :

Cliquez sur le menu Format, Styles et mise en forme Sélectionner les styles en fonction du menu proposé.

Pour créer un nouveau style :

Cliquer sur Nouveau style, le nommer et le définir en fonction des caractéristiques souhaitées.

Pour personnaliser des styles existants :

Dans la fenêtre des styles, cliquer sur la flèche qui apparaît à côté du style puis sélectionner Modifier.

Effectuez les modifications souhaitées puis valider en cliquant sur OK.

Rappel : Vous pouvez télécharger des feuilles de style sur Internet afin d’éviter d’avoir à

en créer une. Cependant, veillez à l’installer dans les fichiers de modèles de Word, dont la

le chemin d’accès peut varier en fonction de votre ordinateur :

C:\Program Files\Microsoft Office\Modèles\ PC - Word 2 à 97

C:\windows\Application Data\Microsoft\Modèles PC - Word 2000.

Pour les appliquer à votre document, cliquez sur le menu Format => Style => Organiser.

Fermez les fichiers puis ouvrez votre feuille de style et votre document. Vous pourrez

alors appliquer les styles choisis sur le document principal.

Calibrage

C’est une opération qui consiste à jouer sur l'encombrement et l'espacement des caractères d'un texte afin qu'il occupe une surface définie de la page.

Selon la quantité de texte à disposition, le but du calibrage est de savoir sur combien de pages va s’étendre votre document suivant le corps, l’interligne et le caractère choisis, en

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prévoyant une réserve pour les images. On peut le faire par exemple pour les deux pages types de la maquette si leur volume de texte et d’images est à peu près équivalent.

C'est une méthode très pratique si on souhaite obtenir un nombre de pages prédéfini (par ex.

une brochure «piqué dans le pli» dont le nombre de pages doit être obligatoirement divisible par

quatre). En effet, cela évite d’arriver avec deux ou trois pages blanches en fin de document. La place prise par les illustrations fait bien sûr aussi partie de cette estimation.

Le calibrage est aussi important pour rendre le texte lisible.

Dans Word, cette fonction permet d’avoir un aperçu des données statistiques concernant le document. Cliquer sur le menu Outils => Statistiques.

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ÉLEMENTS DE LA PAGE

Macrotypographie

Les marges

Elles délimitent la zone du contenu, ce qui inclut le texte et les illustrations. Les marges doivent être uniformisées sur tout le document. Il faut qu’elles soient suffisamment grandes pour éviter que le texte ne soit trop étalé en largeur, ce qui le rendrait illisible. Les marges sont généralement de 2,5 centimètres sur le format A4, mais leur taille peut varier en fonction du résultat que l’on souhaite obtenir. Il est préférable de choisir des marges relativement égales afin d’éviter un déséquilibre de la page.

Pour modifier les marges de votre document :

Cliquez sur le menu Fichier => Mise en page Dans l’onglet Marges, indiquez la taille de marges souhaitée (un aperçu sera visible pour aider à les ajuster).

Exemple de page avec des marges de 2,5cm de chaque côté :

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Exemple de page avec des marges de :

- 4 cm en haut

- 6 cm à gauche

- 3 cm en bas

- 3,5 cm à droite

Les paragraphes

Classique: gauche, droit, centré, justifié

Les paragraphes servent à couper un corps de texte en plusieurs parties afin de le rendre plus facile à lire. Une présentation aérée est indispensable et c’est pour cette raison qu’il existe plusieurs moyens de faire ressortir les paragraphes.

En fonction du résultat que l’on cherche à obtenir, on peut aligner les paragraphes de façon à mieux exploiter le texte et le mettre en valeur. En général, les paragraphes sont alignés à gauche, ou justifiés.

L’alignement à gauche se traduit par un texte où le commencement des lignes suit une ligne directrice (ou réglette) située sur la partie gauche de la page. Son défaut est caractérisé par un texte qui peut paraître déséquilibré à cause de son apparence peu soignée : les fins de ligne sont souvent désordonnées.

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Le style de paragraphe le plus souvent utilisé pour la mise en page d’un document est le style justifié. En effet, dans ce cas précis, le commencement de la ligne et sa fin sont alignés du côté gauche et du côté droit, et le texte est présenté sous la forme d’un ensemble uniforme et régulier. Aucune ligne ne dépasse du bloc, ce qui donne du poids au texte.

Lorsque l’on centre un paragraphe, cela signifie qu’on lui donne de l’importance par rapport au reste du texte. Ce mode sera essentiellement utilisé pour les titres et autres éléments importants du texte, car la mise en relief du texte par sa disposition va attirer l’œil du lecteur. Il conviendra de centrer le texte afin de le mettre en avant sans avoir à utiliser des encadrés ou des éléments graphiques trop imposants qui alourdiraient le texte et le style de la page. Cependant, il faut éviter de centrer tout un bloc de texte (voir exemple).

En effet, cela retire tout repère au lecteur et ne présente aucun intérêt. En revanche, dans le cas de poèmes, où le texte est libre et permet un vagabondage de l’esprit, centrer les paragraphes est une pratique courante.

Exemple de texte centré à ne pas reproduire:

Exemple pertinent :

L'invitation au voyage

Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur

D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir,

Aimer et mourir Au pays qui te ressemble !

Les soleils mouillés De ces ciels brouillés

Pour mon esprit ont les charmes […]

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Il est rare d’aligner un paragraphe à droite, mais cette forme peut être utilisée pour distinguer les sources du texte ou tout autre élément important qu’il s’agit de mettre en exergue (légendes…).

Remarque : On constate qu’il vaut mieux éviter d’aligner un texte trop imposant sur un côté

ou l’autre de la page, car cela apporte un déséquilibre au document, et gêne la lecture.

Sélectionnez le paragraphe que vous souhaitez mettre en forme. Cliquez sur les icônes d’alignement de paragraphe :

Les boutons correspondent dans l’ordre à : - Aligner à gauche - Centrer - Aligner à droite - Justifier

Si ces boutons n’apparaissent pas, cliquez sur les flèches situées sur la droite de la fenêtre

Cliquez sur Ajouter/supprimer des boutons puis ajoutez les boutons souhaités. Attention, pour mettre en page tout un bloc de texte, il sera préférable d’utiliser la feuille de style.

Fantaisie:

Il est possible de jouer sur divers points pour mettre le texte en valeur. On peut utiliser des formes géométriques (rectangle, triangle, cercle). Par exemple, le paragraphe en cul-de-lampe droit est représenté par des lignes décroissantes qui forment un triangle renversé. Le paragraphe en allégorie possède la même forme que l’objet qu’il décrit (les lignes forment une image allégorique).

On peut aussi utiliser des bulles telles que celles des bandes dessinées afin de rompre avec la rigidité du style normal.

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EX :

Pour créer une bulle :

Cliquez sur le menu Affichage =>Barres d’outils => cadres, puis cliquez sur formes automatiques => Bulles et légendes Choisissez un modèle de bulle puis cliquez à l endroit où vous souhaitez la voir apparaître. Vous pouvez agrandir cet espace si besoin. Ensuite, cliquez dans la bulle et insérez le texte.

Remarque : L’utilisation d’alinéa (première ligne renfoncée, suivantes pleines), permet de

mettre en évidence le commencement d’un nouveau paragraphe.

Pour créer un alinéa :

Cliquez sur le menu Format => Paragraphe => Retrait et Espacement. Dans Retrait, choisissez retrait positif de 1ère ligne, puis ajustez la taille du retrait en fonction de vos attentes.

Veuves et Orphelins

Une veuve est une ligne de texte qui se retrouve toute seule en haut d'une page ou d'une colonne. Elle termine un paragraphe commencé en bas de la page précédente.

Un orphelin est une ligne de texte qui se trouve toute seule en bas d'une page ou d'une colonne. Elle appartient à un paragraphe dont la suite est rejetée dans la page suivante.

Ce tournoi fait partie du Grand Chelem …

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Pour interdire les veuves et orphelins.

Sélectionnez le texte à modifier. Cliquez sur le menu Format => Paragraphe => Onglet Enchaînements. Cochez la case Eviter veuves et orphelins puis cliquez sur OK.

L’interlignage

Il détermine l'espace séparant les lignes adjacentes d'un paragraphe donné. Il convient de le choisir en fonction de la police utilisée, pour rendre le texte plus agréable à lire.

Cliquez sur le menu Format => Paragraphe => Retrait et Espacement. Dans la partie Espacement, choisissez l’interlignage : de simple à multiple. En mode multiple, il est possible de choisir l’interlignage.

L’espacement

Il détermine l'espace séparant les paragraphes. Il faut choisir un espacement qui permet de bien différencier les paragraphes afin de rendre le texte le moins compact possible, dans le but d’en faciliter la lecture.

Cliquez sur le menu Format => Paragraphe => Retrait et Espacement. Choisissez le retrait avant et après en cliquant sur les flèches.

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Les illustrations

Elles peuvent servir à rendre le contenu de votre document plus clair, mais il ne faut pas en abuser, sinon le lecteur sera plus attiré par les images que par le texte lui-même. Il est préférable de laisser un espacement entre le texte et l’illustration qui l’accompagne, afin de ne pas trop charger la page.

Cliquez dans le menu Insertion =>Image => Insérer à partir du fichier…ou de la bibliothèque. Personnalisez la taille et la mise en forme de l’image à votre convenance en double-cliquant sur celle-ci.

Les tableaux

Ils servent à organiser le texte. On peut présenter le texte dans un tableau à condition qu’il soit organisé de façon aérée. Il est possible de s’aider d’un tableau pour présenter un texte sans en faire apparaître les lignes, pour présenter un glossaire, un lexique ou d’autres textes nécessitant une mise en page particulière.

Exemples de tableaux :

- pour un lexique:

Bola de match (n.fém.sg.) : Balle de match

Bola de set (n.fém.sg.) Balle de set

Break (n.masc.sg.) : Break

- pour un glossaire :

Abierto de Australia : Ce tournoi fait partie du Grand Chelem et n’est ouvert aux joueurs professionnels que depuis 1969. Jusqu’en 1988, il se jouait sur un court en gazon. Depuis il se joue sur un court en surface synthétique à Melbourne. Comme les autres tournois du Grand Chelem, il réunit 128 joueurs et autant de joueuses dans ses catégories simples, masculines et féminines. On y joue aussi en double, en double mixte et il existe une catégorie junior.

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Pour créer un tableau :

Cliquez sur le menu Tableau => Insérer => Tableau. Indiquez le nombre de lignes et de colonnes souhaitées et validez. Ajustez votre tableau en cliquant sur Tableau => Personnaliser le tableau et effectuez les modifications souhaitées.

Pour modifier les propriétés d’un tableau déjà créé :

Cliquez sur le menu Tableau puis sur Propriétés du tableau.

Pour ajouter une ligne à votre tableau :

Appuyez sur la touche Tab de votre clavier.

Microtypographie et signes typographiques

Squelette des caractères

Corps

Il s’agit de la taille du caractère, c’est-à-dire, son œil, avec les ascendantes et les descendantes. L’œil du caractère1 correspond à la hauteur du dessin d’une lettre courte.

1 En anglais : x-high

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On conservera un même corps pour l’ensemble du texte à lire, deux autres pour les titres et intertitres, un pour les légendes.

Graisse

Il s’agit de l’épaisseur du trait d’une lettre.

Le trait qui forme le caractère peut être plus ou moins épais ; on dit alors qu’il a des graisses différentes.

En typographie, on distingue le maigre que l’on utilise généralement pour un texte suivi, le demi-gras et le gras que l’on utilise pour mettre en valeur un mot, un groupe de mots ou encore un texte jalon, le très gras, le noir et le très noir que l’on rencontre plus fréquemment en publicité mais qui est très rare en dehors de ce domaine d’application.

Tableau des équivalences français-anglais

maigre demi-gras gras très gras noir extra-noir

light semi-bold bold heavy, extra-

bold black extra-black

Chasse

La chasse d’un caractère, c’est la largeur de son dessin et de ses « talus », c’est-à-dire la place non imprimée à droite et à gauche du caractère imprimé. Sa modification entraîne l’élargissement ou le rétrécissement de la forme des caractères.

Pour les typographes, la gamme des chasses comprend le très étroit, qui sera assez difficile à lire, l’étroit, le normal, le demi-large, le large et l’extra-large, d’emploi très rare, souvent réservé à la publicité.

Remarque : en général, seuls les logiciels de PAO permettent à l’utilisateur de changer la

chasse.

Vous pouvez aussi modifier la chasse de votre texte si celui-ci appartient à une image que vous collez sur votre document, puis que vous élargirez ou rétrécirez à votre guise.

très étroit étroit large extra-large extra-condensed condensed expansed extra-expansed

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Empattement

C’est l’ornementation ajoutée à la base des jambages de la plupart des caractères. Il n’a pas beaucoup d’effets sur la lisibilité du texte mais il permet de guider l’œil du lecteur.

Méfiez-vous toutefois des empattements filiformes, qui risquent d’être mal imprimés dans les petits corps.

Evitez les « mariages de mauvais goût »

Les polices disponibles sur un ordinateur sont innombrables et la tentation pour un non-spécialiste est de vouloir utiliser toutes les possibilités offertes et dans le désordre : mélange de polices et de styles (gras, italique, souligné, …). En fait, même si le résultat obtenu est amusant, il n’est pas forcément lisible, souvent trop chargé et de mauvais goût. Le but est de mettre en valeur un texte pour une lisibilité maximale. Les professionnels préconisent, au contraire, une typographie claire et fonctionnelle, inspirée des traditions et de l’observation, sans pour autant tomber dans l’excès inverse qui serait d’une trop grande sévérité.

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Trois classification des polices de caractères

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Style des caractères : les 5 formes de base

A une police correspond un dessin de l’ensemble des caractères (capitales, bas de casse, chiffres, ponctuation, symboles).

Ne mélangez pas, dans un même document, de trop nombreuses polices de caractères ni des polices appartenant à une même famille (ex : Times et Bookman appartiennent aux Elzévirs).

Attention aux Didots, aux empattements filiformes, qui risquent d’être mal imprimés dans les petits corps.

Utilisez une police Antique pour les titres (les polices de cette famille donnent plus à voir qu’à lire) et une police de la famille Elzévir pour le corps du texte (elle se « fond » dans le papier grâce aux empattements qui guident par ailleurs l’œil vers le caractère suivant).

Bas de casse (ou minuscules)

On les utilise pour le corps du texte.

Préférez les caractères avec empattement (sérif) pour une meilleure lisibilité, ils permettent à l’œil du lecteur de mieux suivre le texte.

Capitales (ou majuscules)

L’utilisation des capitales doit être limitée dans un texte car elles ralentissent la lecture.

Vous les utiliserez ainsi :

• Au début d'une phrase

Pour les noms communs employés dans un sens absolu, à la première lettre des titres d’ouvrages littéraires, pour les noms des points cardinaux lorsqu’ils désignent une région

• Après un deux-points : lorsque celui-ci annonce une citation fictive ou réelle en style direct (mais non quand il précède une explication ou une énumération).

EX : Il ne répondait pas à la question que se posait chacun d'entre nous : À quoi cela sert-il ?

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Le père demanda : « Pourquoi as-tu agi ainsi ? »

• Parfois même sans les deux-points

EX : C'est aux cris de Vive l'empereur ! que la foule accueillit le souverain.

• Au départ d'un alinéa… commençant directement par le texte

EX : Nous étudierons successivement : La diplomatie des coups de force ; Le déclenchement de la guerre.

• Au départ d'un alinéa… commençant par un numéro ou une lettre de classification, suivi d'un point.

EX : Le Code pénal français distingue trois catégories d'infractions : 1. Les crimes ; 2. Les délits ; 3. Les contraventions.

• On les utilise aussi pour les titres.

Remarque : Pensez aux petites capitales pour les titres longs et les noms propres que vous ne

souhaitez pas trop faire ressortir.

Caractères romains

Ce sont des caractères droits, sans inclinaison. On les utilise généralement pour le corps du texte car ils facilitent la lecture.

Ils sont opposés aux caractères italiques et fantaisistes.

Italique

Les italiques sont lentes à lire, utilisez-les avec modération, elles n’en seront que plus efficaces. Elles marquent l’insistance, la distinction, les mots étrangers, les citations, les notes, voire aussi les légendes des illustrations et photographies.

Elles contrastent avec le style romain du texte.

Cursive

Ce style de caractère est inspiré de l’écriture manuelle, rapide, caractérisée par son inclinaison et les liens entre les lettres.

Ce style se situe entre l’italique et le fantaisie : une utilisation sporadique le mettra en valeur, mais il sera plus lent à lire que le style romain. Vous pouvez l’utiliser pour les chapô, les intertitres, ou tout simplement pour un effet de style.

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Marques typographiques

Les signes de ponctuation

Deux types de ponctuation : la basse et la haute. Elles sont définies par rapport à la ligne de base, c'est-à-dire la ligne virtuelle sur laquelle s'appuient les lettres pour s'aligner.

La ponctuation basse, ou caractères simples

Les caractères simples sont :

• la virgule « , », • le point « . », • les points de suspension « … », • les tirets « - », • l’apostrophe « ’ ».

Pour l’espacement, la règle est : "signe simple, espace simple" : l'espace se trouve après le signe.

EX : Une virgule, un point. La suite... au prochain paragraphe.

Le tiret

Utilisé seul, le tiret définit chaque terme d'une énumération ou le changement d'interlocuteur dans un dialogue. Utilisés par paires, ils s'utilisent comme les parenthèses. En fin de phrase, le second tiret est supprimé avant le point final.

Il existe trois longueurs de tirets, mais la plupart des logiciels ne font pas la différence.

Tiret court

C’est un trait d'union utilisé pour les mots composés

EX :

C'est-à-dire que... Où est-il ? Y a-t-il un arc-en-ciel ?

On l’utilise également pour une césure : c'est la coupure en fin de ligne d'un mot trop long. On met un tiret à la fin de la première ligne (sans espace) et rien sur le début de la deuxième.

EX :

anticonsti- tutionnellement

Tiret moyen

On l’utilise pour les listes (voir la partie énumérations) et les incises.

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Mettre une espace avant et une espace après :

EX :

Le brave homme – pas si brave que ça, il faut le dire – ne dit rien.

Tiret long

On l’utilise pour les dialogues.

EX :

— Ça va ?

— Oui, et toi ?

— Oui, et toi ?

L’apostrophe

Notez qu'il n'y a d'espace ni avant ni après l'apostrophe.

La virgule

La virgule sépare les différentes parties d'une proposition ou d'une phrase. Elle fragmente les énumérations et isole les mots mis en apposition. On ne met pas de virgule devant une parenthèse, un tiret ou un crochet.

Le point

Le point marque la fin d’une phrase. Il est toujours suivi d’une espace et d’une majuscule.

Les points de suspension

Ils sont utilisés pour des effets de style ou pour marquer la poursuite d’une énumération. On les trouvera aussi entre crochets, souvent dans des citations, ils permettent de tronquer une phrase sans forcément en modifier le sens.

Ils sont suivis d’une espace.

La ponctuation haute, ou caractères doubles

La ponctuation haute est représentée par :

• le point virgule « ; », • les deux points « : », • le point d’exclamation « ! », • le point d’interrogation « ? », • les guillemets « », • les crochets « [ ] », • les parenthèses « ( ) ».

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La règle est : "signe double, espace double" (une espace avant, une espace après).

EX :

Oui ? Non ! Voyez donc : c'est ainsi ; ça ne se discute pas.

Le point virgule

Le point virgule scinde différentes propositions de même nature.

Les deux-points

Les deux-points introduisent une explication, une citation, un discours ou une énumération.

Les guillemets

Les guillemets français sont le « pour le guillemet ouvrant et le » pour le fermant. Tout autre type de guillemet est a priori à proscrire.

Variante linguistique :

Les notations anglo-saxonnes du genre « " » ou bien « " " » sont donc à transcrire.

Il ne faut évidemment pas oublier les espaces insécables après le guillemet ouvrant et avant le guillemet fermant.

Le point final se met avant ou après le guillemet fermant en fonction du contexte, il n'est pas doublé.

Les parenthèses

Les parenthèses ajoutent une précision dans la phrase.

Les crochets

Les crochets signalent une précision à l'intérieur d'une parenthèse ou une coupure dans une citation.

Le point d’exclamation

Après une espace insécable, on le trouve à la fin d’une phrase. Dans ce cas, il sera suivi d’une espace et d’une majuscule. A la fin d’une proposition exclamative ou dans une citation, on ne trouvera pas de majuscule après mais seulement une espace.

Le point d’interrogation

Il marque la fin d’une phrase ou d’une proposition interrogative. En français, il est toujours précédé d’une espace insécable et suivi d’une majuscule.

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Positionnement des espaces

Une espace avant mais pas après le signe :

• Parenthèse ouvrante... ( • Accolade ouvrante... { • Crochet ouvrant [ • Tirets de dialogues ouvrant _ • Ou ce tiret de dialogue ouvrant – • Guillemet ouvrant "

Une espace fine insécable avant et une espace normale après le signe :

• Deux points : • Point d'exclamation ! • Point d'interrogation ? • Point virgule ;

Une espace après mais pas avant le signe :

• Parenthèse fermante…) • Accolade fermante } • Crochet fermant ] • Tirets de dialogues fermant _ • Ou ce tiret de dialogue fermant – • Guillemet fermant " • Point de fin de phrase . • La virgule…, • Les trois points de suspension ... • Les tirets de coupures de mots en fin de ligne -

Pas d'espace ni avant ni après :

• Apostrophe ' • Trait d'union -

Les filets

Les filets sont de simples traits entrant dans la composition des tableaux et éventuellement dans les travaux en multicolonnage.

Il y a de très nombreuses sortes de filets. Les plus courants existent ordinairement dans des épaisseurs allant de 1 à 6 points. Les filets dits « fantaisie » peuvent présenter divers aspects et leur épaisseur peut aller jusqu’à 24 points, voire même 36 ou 48 points.

Leur largeur est fonction du corps des caractères : s’ils sont trop larges, ils écraseront le texte ; s’ils sont trop maigres, ils risquent de mal supporter une photocopie.

Conseils pour l’utilisation des filets : Positionnez les filets différemment pour éviter le soulignement systématique : au dessous d’un titre, il devient un élément décoratif. Mais n’oubliez pas que les filets verticaux sont des murs à franchir pour l’œil, vous les utiliserez

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pour mieux détacher un article d’un autre sur une colonne adjacente, par exemple, afin de canaliser la lecture verticalement.

Les énumérations

La phrase est brisée entre l'introduction et l'énumération.

Dans ce cas, les énumérations de premier rang sont introduites par une lettre majuscule, chaque tête de ligne est introduite par un symbole contenant un point (ex : A. ou 1.) et les propositions sont terminées par un point-virgule (cela même s'il se trouve n'importe quel autre signe typographique dans l'énumération). La dernière énumération est marquée d'un point.

S'il y a une énumération de second rang imbriquée dans une énumération, il faut alors une minuscule au début de la proposition et une virgule à la fin de chaque partie, avec le point-virgule marquant la fin de l'énumération reporté à la fin de la dernière sous-énumération.

A. Ceci est une partie d'énumération ; B. Ceci est une deuxième. Remarquez bien la ponctuation ; C. Ceci introduit une sous-énumération : . pas de majuscule ici, . virgule à la fin, . sauf ici, c'est le point-virgule ; D. Ceci met le point final de l'énumération.

La phrase est continue entre l'introduction et l'énumération

Chaque partie est alors introduite par une lettre minuscule initiale et on utilise en tête de ligne des signes de ponctuation ne comportant pas de point cette fois (ex : - i) ou 1° ou un tiret).

Pour cette explication de traducteur à traducteur, - j'aurais souhaité faire plus simple, - expliquer plus concrètement, - voire, concocter un document : a) plus complet, b) plus élégant, c) mais peut-être trop lourd finalement.

Note linguistique : Il faut savoir que nos amis anglophones ne prennent pas souvent soin d'être constants dans le choix de la catégorie grammaticale du mot débutant chaque partie d'une énumération. Si on choisit un verbe pour la première partie d'une énumération, on commencera toutes les autres parties de la même énumération par un verbe. Etc.

Les citations

Elles vous permettent d’étayer votre argumentation. Pour cela, elles doivent se différencier au sein du texte suivi, être facilement identifiables.

On les met toujours entre guillemets et en caractères italiques.

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Surtout, placez-les de manière pertinente dans votre texte, et n’omettez pas les références de vos citations : faites apparaître le nom de leur auteur dans votre texte, ou préciser-le en note de bas de page ou de fin de texte, avec les références de l’ouvrage dont elles ont été tirées.

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GLOSSAIRE

Terme Définition

Alignement Disposition du texte par rapport aux marges d'une page. Il existe un alignement à gauche, à droite, justifié et centré

Appel de note Chiffre ou autre signe qui renvoie au signe correspondant au bas de la page, quelquefois à la fin du chapitre ou du volume

Bas de casse Caractère minuscule

Belle page Recto d'un feuillet

Blanc Zone neutre, sans textes ni illustrations, pour donner de la respiration à la mise en page

Calibrage Opération qui consiste à jouer sur l'encombrement et l'espacement des caractères d'un texte afin qu'il occupe une surface définie de la page

Casse Boîte à compartiments (cassetins) contenant les caractères; le « haut de casse » en est la partie supérieure, le « bas de casse » la partie inférieure

Chapô (ou châpeau) Texte d'introduction qui “coiffe” un article, généralement présenté en plus gros, et en caractères gras ; il concentre en quelques lignes l'essentiel de l'information

Chasse Mesure de l'épaisseur d'un caractère. Par extension, encombrement latéral d'une police de caractères

Corps Taille d’un caractère

Espace insécable Espace qui ne peut pas être coupée (par une fin de ligne par exemple). NB : en typographie, espace est normalement un mot féminin

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Fausse page Lorsque la ligne finale d'une grande division (partie ou chapitre) se trouve en page impaire (= page de droite ou «belle » page), la division suivante tombe en fausse page; on préfère alors généralement laisser cette page en blanc et reprendre en belle page

Feuille de style Dans la majorité des logiciels, ainsi qu'en composition traditionnelle, la feuille de style est le fichier informatique qui rassemble les paramètres de composition du texte ou de la page

Filet Traits continus ou pointillés d'un document servant à séparer les éléments d'une page. Il est conseillé de faire un usage sporadique des filets et autres artifices graphiques, et à seule fin de clarifier la fonction d'autres éléments de la page

Graisse Épaisseur relative des divers dessins des caractères d'une famille. Elle se caractérise par des attributs tels que maigre, normal, gras, très gras, etc

Interlignage Espace ajouté entre les lignes d'un texte pour le rendre lisible

Justifier Aligner le bloc de texte sur les marges de gauche et de droite

Lettrine Première lettre capitale d'un paragraphe composée dans un corps plus grand et alignée sur le haut de la première ligne. Ce style typographique permet de signaler le début d'une nouvelle section de texte, notamment un chapitre

Lisibilité typographique

Comportement d’un lecteur en position normale de lecture

Maquette Document à partir duquel s'effectue la mise en page définitive.

Orphelin Mot seul ou ligne qui mesure moins du tiers de sa justification, se trouvant en haut d'une colonne ou d'une page

Paysage En imprimerie : format de page en largeur (à l’italienne)

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Police de caractères Assortiment d'une graisse, d'une chasse et d'un style déterminés d'un caractère

Portrait En imprimerie : format de page en hauteur (à la française)

Puce Point ou autre signe typographique placé devant les éléments d'une énumération pour les mettre en relation tout en conservant leur individualité

Sérif Terme anglo-saxon qui désigne des polices dont les caractères portent des empattements (exemple : Times). S'oppose aux caractères sans sérifs, sans empattements (exemple : Arial)

Veuve Syllabe, ou mot seul, ou encore ligne mesurant moins du tiers de sa justification, qui se trouve en bas d'un paragraphe, d'une colonne ou d'une page

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BIBLIOGRAPHIE

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• DEBIAN (page consultée en décembre 2005). La typographie française, [En ligne]. URL : www.debian.org/intl/french/typographie

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