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Le digital sera au cœur de la com- pétitivité des entreprises et plus lar- gement des territoires. Comme l’a souligné le rapport “Digital Eco- nomy Rankings” réalisé par IBM en collaboration avec l’Economist In- telligence Unit (The Economist ) : “Simply put, there are no alterna- tives but to become more digital with whatever assets are available”. Encore faut-il comprendre ce nouvel environnement digital. Dans le cadre du Master Plan TIC du pro- gramme Creative Wallonia, l’AWT a proposé de le décrypter selon 4 axes majeurs. Web². La fusion des mondes virtuel et réel Le premier axe est l'intégration tou- jours plus forte des mondes réel et virtuel. D'où l'idée d'un "Web carré", illustrant des interactions nouvelles liées à la "multiplication" du monde réel par le monde virtuel. Internet des objets, Natural User Interface (NUI), réalité (et bientôt humanité) augmentée, SmartCities, IT for Green, … sont quelques-uns des concepts liés au Web². C'est par les technologies mobiles que le Web² a d'ores et déjà pris place dans notre vie quotidienne. Le consommateur adopte des compor- tements toujours plus nomades et multitâches supportés par les termi- naux mobiles intelligents. Grâce à leur connectivité permanente et aux écosystèmes auxquels ils sont inté- grés, les smartphones sont capables de répondre, à tout moment et en tout lieu, aux besoins, voire aux im- pulsions, des utilisateurs. Inédit d'in- teractivité, les médias sociaux trans- forment ce message marketing en une véritable "expérience utilisa- teur". Le consommateur devient ainsi consom'acteur. Il est engagé dans un véritable dialogue avec la marque, celle-ci pouvant ajuster son offre pratiquement en temps réel. En poussant cette logique à l'extrême, le client pourrait devenir "co-produc- teur" des produits et services dont il est le client! Au final, Internet est un média bien plus riche que la télévi- sion grâce à la complexité des mes- sages potentiels, à la quantité gigantesque d'informations disponi- bles sur les sujets les plus divers, et aux possibilités d'interaction et de contrôle des utilisateurs. EDITO Edito 4 axes pour la compétitivité numérique des entreprises 1 Cloud Computing : Défis et Opportunités 3 L’opportunité d’y être ! 5 Présent ou non sur les réseaux sociaux ? Pensez à votre e-réputation ! 7 Votre attractivité dans les médias sociaux : «La valeur de votre communi- cation passe par une communication de valeur» 10 Témoignages : “Comment appréhen- dez-vous votre présence digitale ?” 12 3 Conseils contre-intuitfs pour être remarquable sur Linkedin 14 2014 Odyssée de l’espace Logithèque 15 André BLAVIER Expert responsable du pôle Web et Communication Agence Wallonne des Télécommunications 4 axes pour la compétitivité numérique des entreprises Dans ce numéro Numéro 12 • Décembre 2013 IGRETEC Service TIC | Av. Georges Lemaître | 6041 Charleroi | 071 348 423 | [email protected] | http://www.igretec.com L’actualité des technologies de l’information et de la communication SUPPORT

Support TIC n°12

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Ce numéro aborde les nouveaux outils gratuits et payants sur la toile participant à la compétitivité des pme, tpe : quelles sont les tendances ? Le Cloud Computing et les Médias Sociaux

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Page 1: Support TIC n°12

Le digital sera au cœur de la com-pétitivité des entreprises et plus lar-gement des territoires. Comme l’asouligné le rapport “Digital Eco-nomy Rankings” réalisé par IBM encollaboration avec l’Economist In-telligence Unit (The Economist ) :“Simply put, there are no alterna-tives but to become more digitalwith whatever assets are available”.

Encore faut-il comprendre ce nouvelenvironnement digital. Dans lecadre du Master Plan TIC du pro-gramme Creative Wallonia, l’AWT aproposé de le décrypter selon 4axes majeurs.

Web². La fusion des mondes virtuelet réelLe premier axe est l'intégration tou-jours plus forte des mondes réel etvirtuel. D'où l'idée d'un "Web carré",illustrant des interactions nouvellesliées à la "multiplication" du monderéel par le monde virtuel. Internetdes objets, Natural User Interface(NUI), réalité (et bientôt humanité)augmentée, SmartCities, IT forGreen, … sont quelques-uns desconcepts liés au Web².

C'est par les technologies mobilesque le Web² a d'ores et déjà prisplace dans notre vie quotidienne. Leconsommateur adopte des compor-tements toujours plus nomades etmultitâches supportés par les termi-naux mobiles intelligents. Grâce àleur connectivité permanente et auxécosystèmes auxquels ils sont inté-grés, les smartphones sont capablesde répondre, à tout moment et entout lieu, aux besoins, voire aux im-

pulsions, des utilisateurs. Inédit d'in-teractivité, les médias sociaux trans-forment ce message marketing enune véritable "expérience utilisa-teur". Le consommateur devientainsi consom'acteur. Il est engagédans un véritable dialogue avec lamarque, celle-ci pouvant ajuster sonoffre pratiquement en temps réel. Enpoussant cette logique à l'extrême,le client pourrait devenir "co-produc-teur" des produits et services dont ilest le client! Au final, Internet est unmédia bien plus riche que la télévi-sion grâce à la complexité des mes-sages potentiels, à la quantitégigantesque d'informations disponi-bles sur les sujets les plus divers, etaux possibilités d'interaction et decontrôle des utilisateurs.

EDITO

Edito

4 axes pour la compétitivité numériquedes entreprises

1

Cloud Computing :

Défis et Opportunités 3

L’opportunité d’y être ! 5

Présent ou non sur les réseaux

sociaux ? Pensez à votre e-réputation !

7

Votre attractivité dans les médias

sociaux : «La valeur de votre communi-cation passe par une communication devaleur»

10

Témoignages : “Comment appréhen-dez-vous votre présence digitale ?”

12

3 Conseils contre-intuitfs pour être remarquable sur Linkedin

14

2014 Odyssée de l’espace Logithèque15

André BLAVIERExpert responsable

du pôle Web et CommunicationAgence Wallonne des Télécommunications

4 axes pour la compétitiviténumérique des entreprises

Dans ce numéro

Num

éro

12 •

Déce

mbr

e 20

13IGRETEC Service TIC | Av. Georges Lemaître | 6041 Charleroi | 071 348 423 | [email protected] | http://www.igretec.com

L’actualité des technologies de l’information et de la communication

SUPP

ORT

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Cloud computing. Le Web comme plateforme de services

Le second axe est incarné par le Cloud Computing,c'est-à-dire le déplacement vers des serveurs distants,"dans les nuages", des données, applications ou ser-vices informatiques, désormais consommables à la de-mande "comme desservices".

Les grands acteurs TIC mon-diaux investissent massive-ment dans le CloudComputing : IBM (Smart-Cloud, etc.), Microsoft (Of-fice 365, Azure, SkyDrive,etc.), Google (Drive, App En-gine, etc.), Apple (iCloud) ouencore Amazon (Web Ser-vices), actuellement la plusimportante plateformeCloud avec plus de 700 mil-liards d'objets gérés et despics de 500.000 requêtespar seconde. Outre cesgrands acteurs "classiques",de nombreuses plateformesinnovantes apparaissentquotidiennement, certainesétant déjà des "icônes",comme DropBox pour le stockage ou Evernote pourgestion des informations.

Grâce au Cloud Computing, le Web devient de facto laplateforme de l'économie numérique. De plus en plus,sites et applications seront construits sous forme de"mashups", c'est-à-dire d'assemblage de briques appli-catives disponibles dans le Cloud.

Big Data. Le pouvoir des données

"Nous créons actuellement en deux jours autant d'informationque nous en avions créée depuis la naissance de la civilisationjusqu'en 2003" rappelait récemment Eric Schmidt, Chairman deGoogle. C'est le 3ème axe: le Big Data.

Pour les entreprises, le défi consiste à traiter et activerles données disponibles afin d'améliorer leur compétiti-vité. Outre les données "classiques" déjà manipuléespar les entreprises et exploitées par les techniques deBusiness Intelligence, s'ajoutent désormais les donnéesinformelles, essentiellement issues du "crowdsourcing",

via les médias sociaux, les terminaux mobiles, et, deplus en plus par les senseurs intégrés dans les objetsde notre quotidien.

Ces données se caractérisent par un volume et une vi-tesse d'acquisition inédits. Confrontée à un environne-ment "plus rapide que le temps réel", l'entreprise doitmettre en oeuvre des processus de "real time businessanalytics" intégrant la recherche, l'identification, la col-lecte, l'organisation, le traitement et la visualisation de

ces données. Pour McKinsey,les entreprises capables demettre en oeuvre les straté-gies et outils les plus effi-caces pour améliorer laconnaissance du client affi-cheront des taux de crois-sance annuelssignificativement supérieursà la moyenne de leursconcurrents.

Empowerment. La redistribu-tion des rôles

Enfin, le 4ème axe estmoins technologique quesociologique puisqu'il boule-verse le modèle toujours lar-gement hiérarchique denotre société. Baptisé "em-

powerment" par Forrester, il résulte de la combinaisondes médias sociaux, du mobile et du Cloud Computing.Les relations "consommateur/marque", "employé/em-ployeur", "élève/professeur", ou encore "citoyen/gouver-nement" sont profondément modifiées par les TIC.

Au sein des entreprises, le défi majeur va être d'assureraux ressources humaines l'accès aux outils numériqueset d'en organiser l'usage. Forrester évoque ainsi la no-tion de HEROes (Highly Empowered and ResourcefulOperatives). Ils seront les innovateurs au sein des entre-prises et des organisations, fortement impliqués dans lacréation, le développement et le lancement de projetscaractérisés par une haute valeur ajoutée et un recoursintensif aux technologies, internes et externe, disponi-bles en mode Cloud.

La co-création distribuée devient une tendance de fond.Grâce aux TIC, la capacité à organiser des communau-tés, développer, commercialiser et assurer le serviceaprès-vente de produits et services, se déplace de lasphère professionnelle vers le grand public.

+ d’infos www.awt.be/trendsLa plateforme ICT de la Wallonie

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Support TIC N° 12 | Décembre 2013 3

CLOUD COMPUTING :DÉFIS ET OPPORTUNITÉS

Bien que beaucoup de monde s’aventure à donnersa définition propre du « Cloud », toutes celles-ci sesont inspirées de celle élaborée à l’origine par leNIST1. Chaque terme étant tellement important quenous n’oserions pas la déformer, voici donc cettedéfinition  : “Cloud computing is a model for en-abling ubiquitous, convenient, on-demand networkaccess to a shared pool of configurable computingresources (e.g., networks, servers, storage, applica-tions, and services) that can be rapidly provisionedand released with minimal management effort orservice provider interaction”.

Une lecture approfondie de celle-ci nous permetd’identifier quelques caractéristiques fondamen-tales de toute “solution cloud” :

• Les ressources cloud doivent être disponiblessur simple demande, en « self-service » etsans besoin d’interaction avec une équipetechnique quelconque.

• L’accès à ces ressources doit se faire de ma-nière simple à travers le réseau (Internet oupas) et de préférence par des mécanismesrespectant les standards (ex. le browser).

• L’aspect « pool », ou regroupement des res-sources est excessivement important pourpouvoir atteindre deux objectifs de base : l’in-dépendance par rapport à la localisation duclient et des économies d’échelles substan-tielles permettant des coûts plus faibles.

• Les ressources fournies doivent être « élas-tiques » c’est à dire s’adapter aux besoins deconsommation du client et cela de manière« instantanée ».

• Les services Cloud fournis doivent être mesu-rables (ex. KPIs, …) car il est attendu de ceux-ci de ne pouvoir être facturés que sur basede leur consommation effective.

Après ces quelques éclaircissements, il en ressort2 éléments importants :

1 Beaucoup de solutions vendues sur le label« Cloud » ne répondent pas à la définition duNIST

2 Le « cloud » semble présenter des avantagestrès alléchants

Depuis bientôt 4 ans, le terme « Cloud Computing » fait partie de ce jargon « tech-nophile » qui se doit d’être placé dans une conversation … à défaut de vouloir êtrequalifié de rétrograde.

Il est vrai qu’il ne se passe pas une semaine sans article dans la presse spécialiséeet même généraliste (magasines économiques, journaux habituels, …) qui de ma-nière explicite parle des solutions “Cloud” et de ses vertus.

Présenté par les vendeurs comme la solution à tous vos problèmes d’infrastructureset d’applicatifs internes, il fait frissonner tous les « Directeurs IT » et même les in-formaticiens qui voient dans le « Cloud » la fin de leur rôle technique !

Il est aussi présenté comme l’espoir unique pour la « Direction Générale » d’avoirenfin une informatique avec des coûts lisibles et annoncés.

Mais que regroupe réellement le terme « Cloud Computing » ?

Quels sont les défis et les opportunités des solutions « Cloud » ?

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Support TIC N° 12 | Décembre 201344

Avant de parler des avantages et des inconvénientsde celui-ci, rappelons 2 autres éléments de base àla compréhension du Cloud :

1 Les 3 modèles de service du Cloud :

a IaaS (Infrastructure as a Service) : espacede stockage, serveurs virtualisés dans lecloud, …

b Paas (Platform as a Service) : plateformede développement dans le cloud

c Saas (Software as a Service) : tous les ap-plicatifs possibles et imaginables dans lecloud

2 4 modèles de déploiement du Cloud :

a Le Cloud Privé : loué ou appartenant à uneentreprise/organisation

b Le Cloud Public : l’internet

c Le Cloud Hybride : des solutions de Cloudmixte privé/public (ex. implémentations hy-bride de Microsoft Exchange)

d Le Cloud Communautaire : réservé à un en-semble de membres ayant des intérêtscommuns (ex. besoins légaux, besoins deperformances,…)

Quelques conclusions ressortent instantanément del’énoncé de ces termes :

1 Construire un Cloud Privé, tout en respectantles éléments de la définition du Cloud du NISTest une tâche qui ne peut être entreprise quepar de très grandes organisations, au niveaunational ou international. Au-delàdes investissements néces-saires à sa réalisation, undes freins majeur àson adoption en estsa « complexité ».

2 La majorité deslecteurs (si pastous) se recon-naitront dans leSaas, car tout lemonde l’a déjàu t i l i sé… mêmedans le passé, avantqu’on ne parle de« Cloud » (ex. Hotmail,Yahoo mail, Gmail, …).

Si nous devions résumer les « grands avantages »des solutions « Cloud » dans notre environnementBelge, nous pourrions épingler les éléments sui-vants :

• Permettre aux PMEs d’accéder à des res-sources IT coûteuses (alors qu’elles ne pour-raient pas y consacrer l’investissementnécessaire)

• Permettre aux sociétés d’être flexibles. Eneffet, les ressources (et donc leur coûts)s’adaptent aux cycles d’activité

• Fournir l’Agitilité au PMEs en leur permettantde se concentrer sur leur « core business »

• Diminuer le « time-to-market » de leurs pro-duits et services

• Fournir une lisibilité des coûts en passant d’unmodèle d’investissement (CapEx) à un modèlede location (OpEx)

• …

Par contre, il est bon d’identifier aussi les défis duCloud. Parmi ceux-ci, nous avons :

• La sécurité du Cloud

• L’interopérabilité entre les providers « Cloud »

• La Réversibilité (pouvoir revenir en arrièred’une solution Cloud en récupérant ses don-nées de manière exploitable)

• Toute la gestion de « change management »qui doit accompagner des changements aussiimportants (ex. dans les départements infor-matiques internes).

• …

Parmi tous ceux-ci, la Sécurité sort du lot et dominede loin tous les défis… il est même affolant de liredes articles dans la presse de sociétés ayant investimassivement dans le Cloud et prétendant que leCloud est sécurisé…

Pour que le lecteur se fasse une idée précise desdéfis liés à la sécurité, nous le renvoyons vers les do-

cuments publiés par le NIST, dont celui enréférence donne des frissons à lui

seul2… Surtout qu’énormémentde risques soulevés par le NIST

se sont effectivement réali-sés.

Mais est-ce que le faitqu’un Datacenter d’Ama-zon EC2 soit indisponiblependant plus de 3 jours(Avril 2011), que100.000 sites Web aient

été supprimés chez un pro-vider Anglais après une at-

taque (Juin 2009),qu’Outlook.com et que Skydrive

aient été indisponibles pendant

La question n’est-elle pas …n’attendons-nous pas trop du«Cloud»… car on nous a telle-ment promis de choses surcelui-ci ?

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plusieurs heures (voire jours pour certains utilisa-teurs - Août 2013) doivent refroidir les ardeurs descandidats aux solutions Cloud ?

Est-ce que les gros problèmes de confidentialité detoutes les données sur Dropbox (Mai 2011) ou levol des données de paiement des utilisateurs de laplateforme de jeu de Sony (Avril 2011) doivent in-quiéter le lecteur ?

Bien que ces problèmes soient véridiques, ils doiventaussi être mis en regard de la situation en termesde sécurité des infrastructures actuelles des entre-prises (essentiellement des PMEs) en Belgique… etlà, le bilan n’est pas du tout rose. Mais qui est prêtà l’avouer ?

Quelle société n’a jamais subi de :

• Crash de serveur

• Perte de données

• Problème de virus

• Problème de messagerie interne

• …

La question n’est-elle pas … n’attendons-nous pastrop du « Cloud »… car on nous a tellement promisde choses sur celui-ci ?

Et la réponse est effectivement positive. La courbedu Gartner Group « Hype Technology Cycle » 3 est làpour nous le rappeler : le Cloud Computing est dansla phase de « désillusion » !

Ceci apporte donc une note positive à toutes ces so-lutions Cloud : la lumière va se faire (cfr courbe duGartner) et ces technologies et solutions Cloud vontbientôt être utilisées pour leurs justes valeurs et pourleurs avantages intrinsèques… et non pas pour leursvertus miraculeuses.

Grégorio MatiasManaging Partner,

ConsultantMCG

1 NIST – National Institute of Standards and Technology, U.S. Department of Commerce, NIST : Definition of Cloud Computing, 10th July 20092 NIST : NIST - 800-144 - Guidelines on Security and Privacy in Public Cloud Computing, December 2011.3 Gartner, Gartner's Hype Cycle Special Report for 2013, August 2013

J ’ai consulté mon dictionnaire pour relire la signification exacte d’opportunité… Oui,évidemment : les études d'opportunité dans le domaine informatique ! Je pourraisdonc écrire l’article sous forme d’études d’opportunités en ces termes : «Devonsnous déterminer dans quelles mesures les problèmes de recrutement, de communi-cation, de marketing, de vente, de présence sur le web, d’e-réputation, etc. au seind'une société, justifient l’utilisation des médias sociaux ?»

Bien trop d’articles en parlent en long, large, tra-vers… donnant des illustrations diverses sur les rai-sons qui font qu’il est désormais vital très souventd’y être (dans les médias sociaux). Je suis toujourssurpris que l’on puisse encore demander : «faut-ilou non y être !».

Cette question m’évoque une situation passée : l’ar-rivée de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur).La question à l’époque était pour les imprimeurs, lesagences de communication… : «Est-il opportun ounon d’intégrer la PAO ?» 

La réponse de « vieux » imprimeurs (et de moinsvieux) était : «Je serai à la retraite avant (sous en-

tendu que le monde entier passera à la PAO). Ré-sultat, je les ai vus disparaître les uns après les au-tres avant qu’ils ne soient à la retraite !

J’entends parfois des réponses similaires de la partde dirigeants d’entreprise vis-à-vis des médias so-ciaux ! J’ai peur que le résultat soit identique à celuiqui est arrivé à ces « pauvres » imprimeurs !

Continuons la lecture du dictionnaire… Opportunité :qui vient à propos, qui convient à la situation du mo-ment ! Autrement dit, est ce que les médias sociauxviennent à propos et conviennent à la situation dumoment ? Ce n’est pas un effet de mode. Allez jeterun œil sur les dernières statistiques du nombre d’uti-

L’OPPORTUNITÉ D’Y ÊTRE !

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lisateurs, sur les durées de connexions sur les mé-dias sociaux, etc.

Ah, je vous entends… Oui, mais ce sont les jeunes,les geeks… Non, contrairement aux apparences parexemple le 3e âge se taille la part de lion dans cesmédias sociaux ! À force de focaliser sur les deuxtermes que sont réseaux et médias sociaux, on enarrive même à oublier les évolutions en ce domaine!

Twitter est-il un outil (oui, ce sont avant tout des ou-tils) de réseau social ou un outil du Web Temps Réel(Real Time Web) ?

Avec Pinterest, Tumblr, SnapChat, etc. on commenceà parler de Picture marketing ! D’ailleurs le PictureMarketing correspond effectivement à l’évolution despublics, des clients… On parle beaucoup de conte-nus marketing (sous-entendu de texte) mais pour-tant les internautes réclament désormais desimages, des vidéos… du Picture Marketing.

Les réseaux sociaux offrent le luxe de pouvoir surfersur ce que recherchent les internautes ! C’est aussipour cela qu’il est opportun d’y être ! Parfois, on medit : «oui, mais il faudrait que j’aie l’occasion ou lescirconstances favorables pour y aller». Occasion oucirconstance favorable est aussi une entrée de mondictionnaire ! Et curieusement, chaque jour vousavez l’occasion d’aller sur les médias sociaux, d’yprendre place !

L’une des actions que je fais lorsque j’interviens enconseil pour une entreprise est de demander la listedes documents publiés en print (passé par un pdf,ils devraient être dans SlideShare, Issuu, Scribd…),les «Power Points» (ils peuvent enrichir un SlideS-hare), est-ce que leurs logos, plans d’accès… sontdisponibles en ligne, téléchargeables, échangeables,partageables, …

Le mot est lâché ! Partage. Celafait désormais une dizained’années que le termeWeb 2.0 existe. Les ré-seaux et médias so-ciaux en sont lesenfants directs !

Je définis leweb 2.0 sousla forme de 3 verbes  : p a r t a g e r ,

collaborer,

interagir  !Partager estc e r t a i n e -m e n t l e p l u s f a c i l ede tous ! C’est

une bonne manière de commencer à mettre le piedà l’étrier des médias sociaux de cette manière ! Col-laborer et interagir viendront naturellement par lasuite !

Avoir le sens de l'opportunité c’est savoir d'instinctce qu'il convient de faire dans telle situation…

C’est peut-être la partie la plus délicate de la pré-sence dans les médias sociaux ! Quelquefois, c’estun grand pari… On ne peut pas s’intéresser à tout…Le monde des médias sociaux est trop vaste !

Qui se souvient de l’engouement pour Second Life ?Personnellement, j’avais fait l’impasse pensant quele public n’était pas mûr pour cet outil !

Nous connaissons les valeurs sûres… et l’aide d’unvéritable « pro » des médias sociaux apportera leséclairages nécessaires ! Faites vous aider !

C’est à lui d’avoir le sens de l’opportunité ! Un ser-vice comme SnapGuide par exemple sera t-il un jourconnu en France ?

L’autre aspect de ce sens de l’opportunité est le dé-tournement d’outils de médias sociaux. Par exemple,transformer un outil de carnet de voyage socialcomme MobilyTrip a t-il une raison pour votre entre-prise ? Seule l’imagination et la créativité en com-plément fera le reste !

Donc l’opportunité d’y être, il faut la saisir… On l’avu, en effectuant un inventaire au sein de votre en-treprise, vous pouvez déjà y être…

Souvent, les entreprises ont des choses à raconter,des « histoires » ! Cela s’appelle du storytelling ! Lesmédias sociaux en raffolent, profitez-en ! Et, pourune fois, le public connaîtra votre histoire ! Je ne

peux m’empêcher de vous laisser un oudeux conseils. Je viens d’écrire

qu’il faut y être… mais pasn’importe comment ! Un

minimum de réflexions’impose : qu’est ce

que j’ai envie dedire, à qui, sous

quelle forme,dans quelbut  ! Re-trouvez vosbas i quesde la com-m u n i c a -tion !

L ’ a u t r econseil  :pensez in-ternautes et

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récompensez-les de vous suivre… il y a fort à parierqu’ils vous en seront reconnaissants !

Pour prolonger la dernière phrase du paragrapheprécédent : Retrouvez vos basiques de la communi-cation tout en gardant à l’esprit que vous ne com-muniquez pas unilatéralement (on n’est pas dans leprint)… Le but ultime est d’établir le dialogue… Voussavez l’interactivité du web 2.0 !

Eric Delcroix

Conseil en communication web, e-reputation et médias sociaux. Ed Productions.

"Facebook, on s'y retrouve - Flickr, on s'y retrouve"www.eric-delcroix.com

PRÉSENT OU NON SUR LES RÉSEAUXSOCIAUX ? PENSEZ À VOTRE E-RÉPUTATION !

De nos jours, les réseaux sociaux sont deve-nus les points de passage obligés de toutinternaute averti. On s’y informe afin de di-

minuer le risque d’achat et de connaître les béné-fices ou nuisances d’un produit, l’efficacité de

certains services, la confiance que l’on peut accor-der à une personnalité publique, un futur employé ouune nouvelle rencontre. On y cherche donc des infor-mations sur leur réputation.

Que vous soyez un internaute lambda, une personnalitéou une organisation, votre présence sur le Net doit êtrepensée. Chacun de vos posts, statuts, photos ou vidéosdonneront une certaine image de vous, plus ou moins réa-liste, plus au moins fantasmée. Mais d’autres personnespeuvent également parler de vous, exprimer des juge-ments négatifs à votre encontre, vous taguer sur une photopeu avantageuse, vous filmer en position délicate, propa-ger des rumeurs sur votre compte ou celui de votre orga-nisation, dévoiler des informations confidentiellesalarmantes, témoigner d’expériences délicates liées à vosservices ou produits, etc.

Si les propos positifs d’autrui participeront à votre réussitesociale ou professionnelle ; les négatifs pourront vous éloi-gner d'opportunités, provoquer l'agressivité de vos clientset vous empêcher d'atteindre vos objectifs de vente, designer des contrats, d’élargir votre réseau...

Comment, alors, améliorer votre réputation sur Internet?Une meilleure connaissance des mécanismes et des ou-tils de gestion de votre e-réputations’avère nécessaire !

Votre e-réputation, c’est l’opinion que les autres ont forgéede vous et diffusent sur Internet via les sites, blogs, fo-rums, réseaux sociaux et la e-presse. Cette opinion partdes représentations et des signes perçus sur vous, votreorganisation ou votre marque et se construit sur des dis-cours officiels et officieux vous concernant.

Gérer votre réputation personnelle et professionnelle au-jourd’hui, c’est vous concevoir comme une marque et celas’appelle le personal branding. Cette marque doit être,claire, promouvoir vos valeurs, vos forces et positiver vosfaiblesses pour vous permettre de vous distinguer et d’at-tirer à vous des opportunités. Si vous n’êtes pas encoresur les réseaux sociaux, inscrivez-y vous et valorisez-y votreparcours et réussites ! En effet, ne pas avoir d’e-réputationpeut signifier que personne ne s’intéresse à vous, à votretravail ou à vos produits !

Vous y êtes présents ? Vous faites du personal brandingsans le savoir mais peut-être aussi sans y avoir vraiment

réfléchi. Or, sur les réseaux, lafrontière entre la vie privée

et la vie publique s’es-tompe. Des commen-taires que vous y avezplacés à titre person-nel peuvent rejaillirsur, voire engagervotre entreprise.

Rappelez-vous le casd’animateurs télé dont les propos ont provoqué des

avertissements, voire des licenciements !

e-reputationsurveiller

entreprisefacebook

twitterpositif

réseaux

google+médias

respect

publiccomment

web

linkedin

marketing contenu

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Support TIC N° 12 | Décembre 20138

Que vous soyez une personne ou une organisation, envi-sagez la gestion de votre réputation de manière préven-tive :

• Soignez les informations disponibles sur vous

• Travaillez votre communication afin qu’elle soitclaire et non ambiguë

• Privilégiez la responsabilisation de vos actes

• Soignez la relation avec autrui.

Pensez à ce qui pourrait vous nuire en règle générale (pra-tiques ou propos illégaux comme l’incitation à la haine,non-respect d’autrui, pratiques commerciales fraudu-leuses, etc.) mais aussi en cas de modifications de para-mètres de confidentialité du réseau social ou encore dechangement dans votre vie personnelle ou profession-nelle.

Si vous ou votre organisation avez déjà mauvaise réputa-tion et que cette dernière repose sur des faits véridiques,ne l’ignorez pas. Évidemment vous pouvez chercher unbouc émissaire, jouer la victimisation oucontre-attaquer, mais vous pouvez aussi utili-ser cette crise comme une opportunité pouraméliorer vos services et points faibles. Vousdonnerez alors l’image d’une personne oud’une organisation qui est à l’écoute et saitse remettre en question. Rappelez vos pro-duits défectueux, améliorez le service après-vente, prenez des mesures, faites amendehonorable... Vous rétablirez la confiance avecvos publics, ce qui vous protégera d’attaquesfutures !

Si votre mauvaise réputation se base sur deséléments faux, communiquez et agissez pourles démentir ou les dénoncer. Le recours juri-dique peut être une réponse à votre pro-blème. Le harcèlement moral, la diffamationet la calomnie seront, par exemple, invoquésselon les cas. Cependant, certains contenuspubliés sur des sites basés dans des paystiers pourront tomber sous le coup de la lé-gislation de ces derniers.

Si vous avez une réputation positive, entrete-

nez-là ou instrumentalisez-là en faisant circuler le mes-sage auprès de personnes influentes dans votre secteur !Elle se propagera et attirera des chasseurs de têtes oudes clients ! Enfin, retenez qu’il est difficile d’avoir une ex-cellente réputation dans tous les domaines. Privilégiezdonc ceux qui vous permettent de vous démarquer etd’avoir un impact chez les personnes les plus importantespour vous.

Afin de mieux connaître votre e-réputation, vous devez lamesurer. Par où commencer ? Comment faire et surtoutquels outils choisir ?

Il vous faudra tout d’abord mettre en place une veille surle web. Celle-ci permettra d’obtenir une vue, complète etissue de différents points de vue, sur ce qui se dit de votreentreprise et marque, vos produits et services mais ausside vos portes paroles. Afin qu’elle soit pertinente, cernezses objectifs en vous posant les bonnes questions :

• Parle-t-on de moi sur le web ?

• Sur quels sites, blogs, réseaux sociaux ?

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• Quels sont les communautés et leaders d’opinionsliés à mon secteur d’activité ?

• Quels sont les sujets influents abordés lors des dis-cussions sur ce secteur ?

• Mon image ou celle de mon organisation sur la toileest-elle négative, neutre ou positive ?

• Comment surveiller mes concurrents ?

Pour répondre à ces questions, il existe pléthore d’ou-tils tantôt gratuits, tantôt payants, certains profession-nels, d’autres en version bêta… Il n’est pas toujoursévident de se retrouver dans cette jungle binaire. Envoici trois basiques.

Premièrement, Talkwalker (talkwalker.com) : cet outil,plutôt qualitatif, permet d’être alerté en temps réelsur un ou des sujets précis dès que ceux-ci se trou-vent publiés sur des sites, des blogs ou dans lapresse en ligne. C’est un outil parfait pour démarrerune veille.

Deuxièmement, Netvibes (netvibes.com) : il se veutêtre l’outil le plus complet d’un point de vue qualitatif.Véritable cockpit d’observation, il rassemble toutesles données issues de plusieurs sites de récoltes d’in-formation tels que les sites d’actualité en ligne (Goo-gle News, Yahoo! News, Bing News), les blogs, forumset réseaux sociaux mais aussi les plateformes photosou vidéos comme Youtube. En outre, il vous permettrad’affiner votre recherche en y ajoutant différents outilscomplémentaires (cours de la bourse, titres à la Unede journaux en ligne, etc.).

Troisièmement, Mention (fr.mention.net) : nouveau venudans le paysage des outils de veille, il a tout pour plaire.Il fournit non seulement des données qualitatives - issuesdu web profond et classées en fonction du type de sup-port sur lequel ces données ont été récoltées (blogs fo-rums, Twitter, Facebook) - mais aussi des donnéesquantitatives (nombre de mentions de votre nom parsource, par jour, par heure, etc.). Cerise sur le gâteau, ilpermet aussi de mesurer, dans toutes les langues, la to-nalité des résultats via un algorithme d’intelligence artifi-cielle. Vous saurez si les commentaires à votre propos sontpositifs, négatifs ou neutres !

Si ces trois outils pourront vous aider, l’idéal reste de tes-ter chacun d’entre eux.

Une fois l’outil choisi, il vous faudra savoir quelle requêteet quels mots-clés introduire dans chacun d’eux ; l’erreurclassique étant de n’introduire que le nom de l’entreprise,voire des mots-clés beaucoup trop larges qui auront tôtfait de vous noyer dans un torrent d’informations inutiles.Veillez donc au moins à introduire les suivants:

• nom de votre entreprise

• nom de vos produits et services

• url du site web de votre entreprise

• noms des portes paroles et dirigeants de l’entreprise

• noms de vos concurrents

Si les outils cités, dans cet article, ne sont pas les seulssur le marché, ils vous permettront de vous initier à l’e-

réputation à peu de frais. Cependant, n’est pas veilleurqui veut! Une solide connaissance des codes du web, destendances et des nouveaux moyens de communicationsera le garant d’une veille efficace. En effet, son efficacitéréside surtout dans l’analyse des résultats et leur inter-prétation. Viennent ensuite la conception et la mise enplace des stratégies permettant d’améliorer votre réputa-tion sur la toile. Dès lors, n’hésitez pas à demander conseil

à des professionnels, voire à suivre des formations afinde vous initier à ces outils. En conclusion, comme le sou-ligne Warrenn Buffett, « Il faut 20 ans pour construire uneréputation et cinq minutes pour la détruire. Si vous gardezça à l'esprit, vous vous comportez différemment »1. Alors,prêts à franchir le cap ?

Aurore Van de Winkel

Conseillère en gestion des rumeurs et e-réputation (famaossaconsulting.com), auteur du livre

Gérer les rumeurs, ragots et autres bruits (Edipro, 2012)et conceptrice, avec Mission Systole,

de l’outil E-réputation manager

Désiré Dupas,

Social Media & Digital Project Manager àl'agence de communication Mission-Systole.

Spécialiste en outils de gestion d’E-réputation il donne aussi cours de Community Management,

d'E-réputation et Communication Digitale à l’ICHEC et à Bruxelles Formations

1 Source : Journal du Net, « Les meilleures citations de Warren Buffett»,15 Juillet 2013, http://www.journaldunet.com/economie/magazine/citations-warren-buffet.shtml

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La conversation constitue l'une des composantes ma-jeures que le web social recèle : l'interactivité par deséchanges potentiellement directs a changé la confi-guration des relations entre les internautes et unemarque. Cependant, il reste possible de doser l'am-pleur de ces conversations et adopter une posture quivéhicule de la valeur sans requérir une attention per-pétuelle. Pour ce faire, la stratégie de contenus doits'articuler autour de 3 piliers.

Créez un canal continud'informations et d'interactions

Avec le web des médias sociaux, la relation est doncdésormais bilatérale : n'importe quel internaute,marque ou consommateur, est source d'informations.Corollaire: les internautes en ont tellement à absorberqu'on parle d'infobésité pour désigner les obèses del'information que nous sommes devenus. Descendezdonc de votre tour d'ivoire pour jeter un pont de com-

munication et rester à l'esprit de vos lecteurs. Procé-dez en 3 étapes pour y parvenir.

Profitez de la variété des formats. L'inventaire descontenus partageables en ligne est crucial. Scrutezvos disques durs : ils regorgent de documents de pré-sentation, images ou vidéos qui pourraient être mis àdisposition au lieu de stagner au fond de vos ordina-teurs. En déportant vos contenus en ligne, ils devien-nent accessibles en permanence et par n'importe qui,ce qui n'est pas le cas si vous les cantonnez à votreordinateur.

Bien entendu, évitez de publier vos plus profonds se-crets d'entreprise. Beaucoup s'imaginent à tortqu'elles doivent conserver un maximum de confiden-tialité sous peine de perdre leur valeur. Pendant quevous vous cachez, d'autres s'exposent et développentleur attractivité par les contenus qu'ils partagent etrelayent. Cachez vous et vous risquez de le rester. Vouscraignez que la concurrence vous "pique" vos idées ?Elle n'a pas attendu le web social pour le faire (clients

Beaucoup d'entreprises croient à tort qu'une présence réussie dans les médias so-ciaux est synonyme d'implication conversationnelle permanente. Dans certains sec-teurs, la réussite passe en effet par de nombreuses interactions avec les

communautés. Souvent pourtant, une communication de valeur peut entretenir l'at-tractivité de la marque sans engendrer d'hyper-présence proche de la frénésie. Est-ilpossible pour une entreprise d'occuper le terrain du web social et s'y développer sansy consacrer tout son temps, son énergie et ses ressources (humaines et financières)?Décryptage.

VOTRE ATTRACTIVITÉ DANSLES MÉDIAS SOCIAUX : « LA VALEUR DE VOTRE COMMUNICATION PASSE

PAR UNE COMMUNICATION DE VALEUR »

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mystères, espionnage industriel). En occupant le ter-rain, les internautes pourraient même vous reconnaî-tre une antériorité de fait.

Choisissez les plateformes de diffusion. Des plate-formes comme YouTube, SlideShare ou Flickr sonttournés vers le partage de médias : photos, vidéos,documents de présentation. Voilà qui est très intéres-sant dans le cadre d'une stratégie de content marke-ting. Grâce au marketing de contenus, vous vousrendez surtout attractifs par la qualité des contenusque vous proposez, plus que par les conversations,même si celles-ci peuvent compléter utilement la dé-marche. En déposant du contenu et en le relayant,vous activez la logique sociale du partage.

Respectez l'écosystème web. Intégrez le fonctionne-ment ancestral du web : les mots-clés. Des contenusfaciles à trouver doivent être dotés d'un titre porteuret d'une description accrocheuse. Si votre descriptionest laconique, les internautes et systèmes de re-cherche pourraient passer à côté de vos publications.Mais s'ils ne contiennent que des mots-clés sansconsidération pour leur articulation intelligible, vouspourriez décourager les lecteurs, si pas rebuter lessystèmes d'indexations de contenus.

Créez et partagez de la valeurpar les traces que vous laissezen ligne

Travailler votre valeur en ligne signifie que vous vous at-telez à construire, sur le web, le prolongement des dé-marches que vous entreprenez hors ligne pour démontrervotre plus-value au marché. Hé oui, c'est encore une af-faire de pont… Soyez attentif aux 3 points suivants.

Fixez vos identités numériques et ligne éditoriale.

En simplifiant, déterminer votre identité numérique re-vient à vous poser les questions suivantes : quelsmots-clés associés à mon entreprise ai-je envie devéhiculer en ligne ? Visez les mots-clés sectoriels(votre domaine d'activités) et les valeurs que vousvoulez faire passer. Rappelez-vous des territoires so-ciaux : vous vous adressez à des individus organisésen communautés. Affichez une touche d'humanitédans vos communications. Votre réussite en dépend.Votre ligne éditoriale devra actionner ces notions :quel style et quel ton de communication mon entre-prise va-t-elle adopter ? A quelle fréquence va-t-onpublier ? Qui va assurer le suivi en cas de commen-taires, questions ou critiques ?

Misez sur la valeur perçue. La valeur perçue désignel'intérêt de vos publications pour votre communautéet vos lecteurs. Sous des airs évidents se cache l'unedes pierres d'achoppement de l'édifice. Communi-quez sur ce qui intéresse votre lectorat en servantvotre cause. Exemple : une société informatique peutproduire des contenus sur l'évolution du secteur dansles 10 prochaines années. Elle créera de la valeur sisa communauté est intéressée par les tendances. Ce-pendant, si elle est active dans le dépannage d'ordi-nateurs, elle sera plus pertinente en offrant desinformations qui permettent aux utilisateurs de pré-server leur machine : conseils d'entretien, actions fa-ciles de nettoyage, ou encore prévention des pannes.En partageant quelques astuces de votre métier, vousvous distinguerez et créerez de la valeur aux yeux desinternautes. C'est le socle de votre réussite.

Travaillez votre attractivité dans la durée. A moinsd'opter pour une stratégie de buzz qui doperait rapi-dement votre attractivité, dans la plupart des cas,vous devez laisser aux internautes le temps de vousidentifier, percevoir votre valeur ajoutée et consentir às'impliquer avec vous. Etre attentif à ces premiers si-gnaux de succès constitue une autre partie impor-tante de cette étape : les premières mentions,demandes d'abonnement ou questions sont autantde signes que la sauce commence à prendre. C'estmaintenant que vous devez maintenir le cap. Mêmesi la démarche vous demande un effort complémen-taire, consentez-y : vous êtes en passe de convertir ettransformer l'étincelle frétillante en brasier durable.

Pour conclure, entretenez lesystème

Le dernier axe de travail pour le succès de votre pré-sence sociale est en droite ligne avec le point précé-dent. La course au web social s'est confondue pourbeaucoup avec un sprint, souvent synonyme de feude paille. Pour développer une communication de va-leur en ligne, pour créer une présence sociale efficaceet afin de durer sur ces médias qui peuvent rapide-ment vous oublier, envisagez plutôt l'exercice commeun marathon ou une course de fond. En même temps,puisqu'il est surtout question de temps, de durée etde régularité, ça semble logique, non ?

Fred ColantonioConférencier,

consultant et auteurAttitude gagnante, Marketing et Internet

www.fredcolantonio.com

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Témoignages : Comment appréhendez

Serge Capella,SANITOITUREEntreprise de toiture et pose depanneaux photovoltaïques

«Comment avoir lesbonnes idées ou lesbons outils pour sortirdu lot»

Mes craintes par rapport à ces nouveauxmodes de communication, malgré unemeilleure visibilité, c’est l’augmentationimportante de la concurrence. En effet,pour le client potentiel, les coordonnéesde beaucoup plus d'entreprises sont éga-lement accessibles très rapidement, enun seul  clic ! Ma présence digitale estprobablement insuffisante. Alors, com-ment avoir les bonnes idées ou les bonsoutils pour se différencier dans cettemasse concurrentielle ?

Afin de mieux appréhender la visibiliténumérique, j’ai besoin d’aide : être forméà l’utilisation des réseaux sociaux, lescomprendre et savoir comment les inves-tir, en appréhender leurs pièges, et ap-prendre comment créer une pagePROFESSIONNELLE sans tomber dansles excès tout en distinguant les effetspositifs ou négatifs d'un réseau, commeFacebook, le « champion de l'indiscré-tion ».

Les PME manquent de formation à petitsbudgets pour améliorer leur présence surle net !

Guy E. Botson,WALL4UStartup technologique proposant unSmartWall pour booster vosévènements - support technologiquequi permet la retransmission lorsd'événement en temps réel surgrands écrans et bornes interactives,de messages et actions issus dedivers canaux de communication :réseaux sociaux (Twitter, Facebook,Google+, Instagram, ...) sms, photos,mails, etc.

«Les réseaux sociaux : qu’attendez-vous pour vous lancer ?»

Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Face-book, il existe, vos clients y sont et par-lent de vous. Alors autant y être defaçon professionnelle pour d'une partsavoir ce qui s'y dit et d'autre part yfaire passer les messages qui caracté-risent votre entreprise.

Qui peut se passer du téléphone? Au-jourd'hui, les réseaux sociaux (Face-book, Twitter, Pinterest, Instagram, ...)sont tout aussi importants. Alors qu'attendre ?

«SmartWall pour booster vos événements»

Frédéric Wins, SWITCH COWORKINGCHARLEROIEspace de travail partagé favorableaux rencontres et aux échanges

«Le web, véritable res -source pour augmen tersa présence numérique»

Je n’éprouve aucune crainte face auxnouveaux modes de communication,au contraire je développe un profil dy-namique et actif sur plusieurs réseauxsociaux comme Facebook ou Twitter àraison de 3 fois par semaine. J’exploiteégalement des outils à disposition surle web pour la gestion quotidienne desactions du Switch, comme Madmimipour les campagnes d’e-mailing ouEvenbrite pour la visibilité des événe-ments initiés par le Switch.

En plus des médias sociaux, véritablevecteurs de communication, il est in-dispensable de posséder un site afinde se faire connaître et reconnaître.

Si j’avais un conseil à donner aux en-treprises, c’est d’exploiter au maxi-mum leur page Facebook enl’alimentant d’articles concernant leurbranche d’activité, de photos d’évent,d’actualité, etc. Ne nous contentonspas uniquement du nombre de « Like »mais animons de véritables commu-nautés afin que ces pages alimententles fils d’actualités des profils Face-book des likeurs !

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dez-vous votre présence digitale ?

Damien Mayart,NEW DIMENSIONGlobal Communication & EventsAgency - un facilitateur événementielet communi cationnel, tant pour lesévents privés que professionnels

«Utiliser tactiquement leweb pour dévelop per savisibilité et augmenterses ventes»

Nous amorçons notre présence numé-rique en investissant, presque quoti-diennement, les réseaux sociaux(Facebook, LinkedIn, Twitter), en optimi-sant le référencement de notre site in-ternet corporate & surtout en utilisantle numérique pour enrichir nos supportscommerciaux et notre Evenshop (achatd’espaces  : newsletters, banners…).New Dimension développe une « AddedValue » du trafic sur son site grâce aulien vers l'eventshop. Même si la ciblereste difficile à quantifier, les réseauxsont très importants pour la visibilitéglobale de notre produit "eventshop".

De plus, nous croyons énormément aucontenu vidéo qui va, selon nous, jouerune part importante dans la visibiliténumérique. Les applications IPAD res-tent également un point en plein essor

& nous utilisons également des plate-formes comme EventBrite, Dropbox,Teamlab, Doodle, … qui optimisent lagestion quotidienne de notre business !

Thierry Berte,TRIPY SA Tripy SA développe et distribue unsystème GPS de navigation dédié àla pratique des sports moteurs (deloisirs et professionnel), basé surtrois éléments complémentaires : leGPS embarqué -TRIPY II-, le logicieléditeur de parcours choisisRoadTracer Pro et la communautéd'échange de balades (Road Books)sur le site Tripy.

«L'animation d'unecommunauté web pouramplifier la notoriétéet l'image de marquepar-delà les frontières»

La promotion des activités de Tripys’articule autour de 3 outils web : lesite www.tripy.eu qui, outre un argu-mentaire définissant l'outil ainsiqu'une plateforme d'achat en ligne,propose une bibliothèque de bellesbalades ; la chaîne tutorielle sur You-Tube avec TRIPY CHANNEL et la Com-munauté sur Facebook avec TripyGPS(actuellement 2465 Likes) qui reprendl'ensemble des activités de l'enseigne(events, rallyes, nouveautés, "BonsPlans" ou « Trucs & Astuces », testimo-niaux). On y trouve des articles, vidéos,infos provenant de forums, blogs ouliens partenaires très précieuxpour amplifier la notoriété et l’imagede marque, comme par ex. le MADE INBELGIUM diffusé lors du JT RTBF du 12oct. 2013.

Ce type de communication web ren-force à un coût très avantageuxl'image et la reconnaissance de l'en-seigne par-delà les frontières, valori-sées par des exemples disparatesd'utilisation mais convergents enterme d'efficacité et d'exploitation (re-commandation du produit utilisé danstout type de sport moteurs à travers lemonde tant par le grand public quepar des professionnels lors de rallyesou raid comme le Tour de Belgique,Monte-Carlo Historique, Tour du Marocen Quad, ...).

Le partage de témoignages, commel’interview télé du directeur sportif duDakar, David Castera, ou de testimo-nials enthousiastes sur Facebook Tri-pyGPS, en provenance d'Inde,d'Australie, des USA crédite l'image del'enseigne et authentifie les qualitésdu produit.

Grâce à sa technologie, son dyna-misme et ces illustrations multiples,TRIPY peut désormais revendiquer uneplace de leader mondial dans le do-maine des Road Book électroniquesGPS.

Propos recueillis par D. Jacquet

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CONSEILS CONTRE-INTUITIFSPOUR ÊTRE REMARQUABLESUR

Linkedin est de plus en plus populaire (1,5 millions d’utilisateurs en Belgique). Il nesuffit plus de s’y inscrire pour se démarquer. Les démarches habituelles de construc-tion de présence ne suffisent plus.

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Je vais ici partager avec vous des astuces dont per-sonne ne parle. Des astuces qui vous permettront deréellement éveiller le potentiel de votre marque per-sonnelle sur Linkedin et être remarquable !

Vous avez l’exclusivité des trois premiers. Abonnez-vous à notre newsletter pour en obtenir d’autres(www.extend-coaching.com/newsletter).

Gardez des secrets

Quand vous mettez votre profil Linkedin àjour, vous n’avez probablement pas envie que voscontacts soient mis au courant de tous les petitschangements. Je ne parle pas ici des changementsimportants comme une promotion ou une nominationque vous voulez que vos contacts voient. Il s’agit biend’adaptations permettant à votre profil d’être plus at-trayant et accessible que vos contacts pourraienttrouver ennuyeux.

Au niveau des contrôles de confidentialités, dans lesPréférences, désactivez vos diffusions d’activités. Pen-sez néanmoins à réactiver la diffusion une fois quevous avez terminé vos mises à jours. Les annoncesque vous voulez rendre visible auront alors beaucoupmoins de chance d’être prises pour de simples cor-rections ou des changements mineurs.

Soyez ingrat

C’est très sympa de recevoir des validationsde compétences, mais certaines peuvent être nuisiblespour votre marque. Supprimez ces compétences quine vous correspondent pas à ce pour quoi vous vou-lez être reconnu.

Le Personal Branding demande dese différentier. Rechercher à être lapersonne qui sait tout faire estcontreproductif. Il est important quevous sachiez qui vous êtes et com-ment vous voudriez que les autresvous perçoivent. Votre profil Linkedindoit faire transparaitre ces points.

Si vous êtes recommandé en tantque Regional Manager à Leadershipet de Coach à Project Manager, vousdiluer considérablement votre

marque. Ayez le courage d’effacer les compétencesqui ne correspondent pas (ou plus) à comment vousvoulez êtres reconnu aujourd’hui.

Faites en sorte que vos compétences soient listéesdans l’ordre d’importance de votre marque, la plusimportante en premier. N’hésitez pas à demander àvos contacts de vous recommander pour ces compé-tences clés.

Privilégiez la redondance

Se répéter peut paraître ennuyant … saufsur Linkedin. Connaissez les cinq plus grandes forceset attributs pour lesquels vous voulez être reconnu etrépétez les méthodiquement dans votre profil Linke-din.

Si votre plus grande force est la gestion du change-ment, faites la ressortir dans votre résumé et dansplusieurs de vos expériences. L’idée n’est pas de co-pier-coller plusieurs fois la même phrase, bien de dé-crire votre force dans le contexte de l’expérience.Cette redondance renforcera votre marque autour devotre compétence clé.

Répéter des mots clés au travers de votre profil ren-forcera également votre référencement dans les ré-sultats de recherches. Assurez-vous d’utiliser toutesles variantes possibles pour décrire une compétenceafin de permettre à ceux qui vous cherchent de voustrouver indépendamment du terme qu’ils ont utilisé.

Damien ColmantÉveilleur de potentiel

www.extend-coaching.com

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Qui n’a pas déjà souhaité trouver un logiciel pratiqueet personnalisable pour créer son site Internet afin deprésenter ses compétences et proposer ses produitset/ou services?

Quel commerçant ne souhaite pas lancer son propremagasin virtuel proposant un catalogue en ligne?

Quel gestionnaire n’a pas cherché un outil de partagepour échanger facilement de gros dossiers avec sesfournisseurs ou ses clients sans rencontrer des pro-blèmes de taille mail ?

Quel créateur n’a pas pensé tenir un blog d’entre-prise pour partager des informations et faire connaîtreson expertise? Devenir blogueur, ou encore tweeteur ?

Qui n’a pas cherché à économiser un déplacementgrâce à une vidéo conférence ?

Quel communicateur ne désire pas utiliser des outilsrenforçant sa stratégie ?...

Les outils ne manquent pas pour fairefructifier son identité virtuelle, pourtoucher de nouveaux marchés, sedifférencier ou encore maîtriser sesflux d’information.Encore faut-il faire un choix, le bon ! Face à cette plé-thore d’outils open source, de logiciels gratuits oupayant proposés sur internet, comment ne pas setromper ?

L’intercommunale IGRETEC TIC a développé une pla-teforme dont l’objectif est d’accroître la qualité de lacommunication interne et externe des entreprises : La Logithèque 3.0.

Celle-ci propose 11 logiciels pratiques, simples et gra-tuits, accessibles via le Web, facilitant la gestion, tantau niveau de la création de sites web, de la gestion dela communication que du Workflow et ce en se basantsur la règle des « anywhere - anytime - everywhere ».

La Logithèque, actuellement composéede 11 logiciels, répond à différentsbesoins rencontrés dans la gestionjournalière d’une entreprise. Découvrez-la !

Découvrir la Logithèque, c’est l’adopter !

Des outils gratuits à portée de mains pour faciliter la gestion de votre commerce… • Participation gratuite.

• Accueil & Lunch dès 12h• Inscription obligatoire via http://logitheque.igretec.net• Plus d’informations au 071/34.84.23 ou via [email protected] AZIMUT Rue Monceau-Fontaine, 42/15 · 6031 MONCEAU-SUR-SAMBRE

2014 ODYSSÉE DE L’ESPACE

« LOGITHÈQUE »

Quel entrepreneur n’est pas à la recherche de solutions simples & efficaces pourbooster son business ?

AVANTAGES

• Inscription gratuite ;

• 11 outils en ligne et accessibles à partir den’importe quel ordinateur ;

• Gratuité de l’hébergement et des produits debase ;

• Installation ou désinstallation des applicationsen un simple clic ;

• Facilité d’utilisation ;

• Outils puissants et hautement professionnels ;

• Logiciels utilisables au quotidien pour les socié-tés de tous secteurs d’activités ;

• En constante évolution : d’autres logiciels vien-dront se greffer aux 11 premiers et ce, en fonc-tion de l’évolution du marché et des besoinsavérés des entrepreneurs rencontrés…

Venez découvrir ces applications en ligne le 23 janvier 2014 

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VOTRE SITE WEBDonner une visibilité maximale à ses produits/services ; se distinguer de la concurrence…

JOOMLA

Joomla  CMS utilisé dans le mondeentier pour la construction de sitesWeb du plus simple au plus complexe.Il permet de gérer votre site vitrine oucatalogue pour présenter vos produitset services à l’ensemble de vos clients

GP|EASY

GP|Easy CMS de création de site webextrêmement simple et facile à l’em-ploi, utilisant la méthode WYSIWYG(What You See Is What You Get) per-mettant la visualisation directe durendu final

PRESTASHOP

PrestaShop Leader dans le domaine del’e-commerce Open Source, ce CMSpermet de créer en quelques clics unsite de vente en ligne des plus perfor-mants. Grâce à cette plateforme, l’E-commerce devient un jeu d’enfant !

VOTRE COMMUNICATIONRenforcer sa stratégie de communication ; lister ses contacts ; attirer de nouveaux prospects…

MEMO EVENT

Communicateur événementiel utilisantl’envoi de SMS, Mémo Event facilite lacréation de campagne promotion-nelle. Il permet, en un simple clic desouris, l’envoi d’un message vocal in-teractif et/ou textuel à tous lescontacts de votre base de donnéesclients ou prospects.

BIG BLUE BUTTON

Système de vidéo conférence permet-tant la présentation de divers docu-ments à travers le web

PLAN IT

Application permettant de planifier fa-cilement vos réunions en proposantdes tranches horaires à vos interve-nants

VOTRE WORKFLOWRenforcer ses dispositifs de collaboration et coordination interne etexterne ; partager des informations avec ses clients…

AJAXPLORER

Plateforme permettant l’échange defichiers volumineux entre différentsutilisateurs en fonction des permis-sions octroyées à chacun.

TRACMOR

Application permettant la tenue d’uninventaire ou la gestion de stock avecla création automatique de codes-barres

OWNCLOUD

Alternative à AjaXplorer, OwnCloud estune application permettant le stockageet l’échange de documents en ligne.

Dorothée JacquetIGRETEC Service TIC

[email protected]://logitheque.igretec.net

WORDPRESS

CMS de gestion de contenus, créationde sites vitrines/de blogs. Il permet depublier facilement des actualités oudes articles, il est très performant entermes d’indexation rapide et optimi-sée pour les moteurs de recherche.

MEDIAWIKI

Plateforme collaborative, MédiaWikis’est fait connaître grâce à Wikipédiaet peut être utilisé comme espace dedéveloppement d’un produit, commeintranet d’entreprise

11 LOGICIELS GRATUITS POUR :

Venez découvrir ces applications en ligne le 23 janvier 2014 

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