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Featuring the work of /Avec les travaux de Gigi Cifali, Clay Lipsky, Quinn Jacobson, Stephen Gill, Michal Giedrojc, Thomas Ville, Amo Passicos, Elodie Fougere and/et Peter Byrne.
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squareM A G A Z I N E 2.1
Gigi Cifali Clay Lipsky Quinn Jacobson Stephen Gill Michal Giedrojc Thomas Ville Amo Passicos Elodie Fougere Peter Byrne
Fr / Uk
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GIGI CIFALI 4
CLAY LIPSKY 18
QUINN JACOBSON 30
STEPHEN GILL 44
MICHAL GIEDROJC 60
THOMAS VILLE 72
AMO PASSICOS 84
ELODIE FOUGERE 96
PETER BYRNE 112
3
C’est notre anniversaire!
Il y a un an, Yves transpirait à grosses gouttes à
essayer de finaliser un design pour le numéro un,
Clara négociait Hong Kong et la relecture et Ca-
rine alertait tout le monde que quelque chose se
préparait. Et moi je me demandais si je pourrais
vraiment sortir ce lapin de mon chapeau.
C’est un peu toujours comme ça d’ailleurs, pour
être honnête.
Pour célébrer ce premier anniversaire, nous
lançons une nouvelle compétition et 8 heureux
gagnants recevront un appareil Stenoflex édition
limitée et verront leurs photos publiées dans un
Hors Série.
Nous lançons également le magazine en allemand.
Nous nous mettrons aux autres langues dès que
nous trouverons des traducteurs (si vous pou-
vez traduire l’espagnol et l’italien gratuitement,
n’hésitez pas à nous contacter, hein).
Et bien sur nous publions de grands artistes.
Certains sont connus. Certains le seront un jour.
C’est notre anniversaire, merci à vous.
It’s our birthday!
One year ago Yves was sweating over a design
for the first issue, Clara juggled Hong Kong and
proofreading and Carine was telling everyone that
something big was going to happen. As for me, I
was wondering whether we’d be able to pull it off
at all.
It is still more or less the same thing now, to be
perfectly honest.
To celebrate this first anniversary, we are
launching a new competition, and 8 lucky winners
will get their hands on the cutest Limited Edition
Stenoflex camera ever and will see their work pu-
blished in a special issue.
We are also launching the magazine in German.
We’ll start on more languages as we go (if you can
translate into Italian or Spanish, feel free contact
us).
And of course we are showing great artists. Some
of them are famous; some of them will be famous
one day.
It’s our birthday. Thank you.
Christophe Dillinger, avril/April 2011
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Gigi Cifali
Manque d’eauAbsence of water
Ces images font partie d’un projet intitulé
« Absence of water » (« Manque d’eau »)
et elles documentent les lidos et les pisci-
nes abandonnées en Angleterre. C’est une archi-
ve historique qui attire l’attention sur le nombre
croissant de piscines publiques qui ont fermé dans
ces dernières années. Désertés, ces paysages dé-
labrés provoquent en nous une vague de nostal-
gie pour le passé et pour une présence humaine.
Ayant été construites à la fin de l’ère Victorienne,
ces piscines publiques atteignirent le sommet de
leur popularité dans les années 30.
Graduellement, les modes de vie et les gouts
changèrent, ce qui a eu comme résultat une baise
de fréquentation : ces institutions devinrent trop
chères à maintenir.. Beaucoup d’entre elles tom-
bèrent en désuétude et furent démolies. De ces
symboles de la fierté civique et architecturale de
l’ère Victorienne, il ne reste aujourd’hui qu’une
poignée de bâtiments, témoins d’une époque
révolue.
These images are part of a project called
“Absence of Water”, which documents de-
relict lidos and baths in England. The Series
is an historical archive and draws attention to the
increasing number of public swimming pools that
have closed in the last few decades. Deserted of
human life these decaying landscapes provoke a
profound feeling of human absence and nostalgia
for a lost past. Having been built in the late Vic-
torian period, public lidos and baths were at the
peak of their popularity in the 1930s.
Gradually, living conditions and tastes have chan-
ged, resulting in a drop of attendances, leaving the
public pools uneconomical to run. Many fell into
decay and were demolished. Symbols of civic and
architectural pride in Victorian times, today only a
handful of them remain as a representation of a
bygone era.
www.gigicifali.com
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www.gigicifali.com
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Page de droite :
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Message de fin = Bonne chance !
Concours
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Clay Lipsky
ArtefactArtefacts
Le désert du Mojave est une contrée vaste,
stérile et pour beaucoup inhospitalière.
Pourtant, malgré cet environnement hos-
tile, la marque du passage de l’homme est en-
core visible. La beauté du désert est ponctuée
par les squelettes témoignant d’une tentative de
domestication. On se demande d’où ils viennent et
pourquoi ils sont là.
Le spectacle au travers des fenêtres des maisons
abandonnées est à la fois touchant et sans pitié.
Les routes vides et la dégénérescence rurale sont
les seuls souvenirs de la civilisation, ici à la fron-
tière de la société. C’est une archéologie moderne
le long d’une route aux rêves brisés.
The Mojave Desert is a vast, barren landsca-
pe that is inhospitable to most. Yet, despite
the environmental adversity, the thumbprint
of man is still evident. Skeletal remains of failed
attempts to inhabit this environment punctuate
the desert beauty. Questions arise of why these
modern artefacts came to be.
The views from the windows of the abandoned
homes are both beautiful and condemning. Empty
roads and rural decay are the only reminders of
civilized life here at the fringe of society. This is
modern archaeology along a road of broken
dreams.
www.GoClayGo.com
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Quinn Jacobson
Portraits from Madison Avenue
Quand j’étais gamin, dans les années 70, j’ai
déménagé avec mon père dans un petit
complexe d’appartements qui lui appar-
tenait sur Madison Avenue, à Ogden, dans l’Utah.
Les gens que j’y rencontrais vivaient en marge. Ils
me fascinèrent et m’ont profondément marqué.
En tant qu’artiste, j’utilise la photographie afin
d’explorer mes souvenirs de ces gens et les thè-
mes alliés à la marginalisation d’une section de
la société.
J’utilise un ancien procédé photographique tombé
en désuétude, le Collodion humide. Les photos
sont capturées sur des plaques de verre ou de
métal enduites. Ce procédé, inventé en 1851, fut
abandonné dans les années 1880, suite à l’inven-
tion des plaques sèches. C’est un processus diffi-
cile, et dangereux aussi. Chaque image est unique
est il faut des années avant de maitriser la tech-
nique.
www.studioQ.com
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Quinn Jacobson
Portraits from Madison Avenue
When I was a young boy, in the early 1970s,
I traveled with my father to a low-income
apartment complex he owned on Madi-
son Avenue in Ogden, Utah. The people I met there
lived on the fringes of society. They fascinated me
then and have deeply affected me to this day. As a
fine artist, I use photography to explore my memo-
ries of the people I met on Madison Avenue and the
questions I have about marginalized society.
I use an old, forgotten photographic process called
Wet Plate Collodion. The photographs are made on
glass and metal plates. It was invented in 1851. It’s
a process that was discarded in the 1880s when
dry plates were invented. The process is both dif-
ficult and somewhat dangerous to do. Each image
is a handmade artifact and the process takes a
lifetime to master.
Collodion’s unique aesthetic gives a half-remem-
bered dream quality to the images, evoking the
feeling of memory. It’s hauntingly beautiful and
reveals deep, poignant qualities about the people
I photograph. It also allows me to interact with
the sitter in ways traditional photography doesn’t.
Because of the commitment (time, complexity and
stubbornness) of the process, I feel that the sitter
co-creates the image with me. That process is very
important to me. In the end, it’s the co-creation
that is the art. I consider the image evidence or
residue of that interaction.
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Stephen Gill
Outside In
Ces photos furent prises à Brighton et à
Hove en 2010.Tout comme mes séries
« Buried » (2004) et « Talking to ants »
(2007), je voulais faire une série de photos qui soit
une collaboration avec l’endroit, et de permettre
aux images d’être informées et guidées par cet
endroit.
Un des aspects de ce projet fut d’amasser des
bouts de Brighton et de Hove et de les inviter dans
mon appareil. J’ai récupéré beaucoup d’objets, des
fragments de flore locale, des graines, des bouts
de verre et des petits insectes et autres créatures.
J’ai aussi invité la mer, au travers de poissons tout
frais péchés, que je mangeais et dont je déposais
les arêtes dans l’appareil.
J’avais l’espoir que cette approche puisse encou-
rager et permettre à l’esprit de l’endroit d’entrer
dans l’image et de l’encapsuler dans le film photo
sensible, tout comme ces objets qui se retrouvent
prisonniers dans l’ambre. Je voulais extraire d’un
endroit à la fois ce qu’il exprime et ce à quoi il res-
semble. Certaines de ces images furent aussi su-
jettes au soleil de Brighton, concentré au travers
de ma loupe, qui brula le film et grava des mar-
ques directement sur l’image. Quelques négatifs
furent immergés dans la mer.
En travaillant ainsi sur ce projet, j’imaginais et
j’espérais que le produit fini ressemblerait un peu
au contenu d’un sac d’aspirateur géant.
nobodybooks.com
www.stephengill.co.uk
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www.stephengill.co.uk
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Stephen Gill
Outside In
These photographs were made in Brighton
and Hove in 2010. Like my series Buried
2004 and Talking to Ants 2007, I wanted to
make a series of photographs that were a kind
of collaboration with the place and to allow the
images to be informed and guided by the place
itself.
Part of this process was to scoop up bits of Brigh-
ton and Hove and invite them inside my camera. I
collected many objects including bits of local plant
life, seeds, glass and little insects and other crea-
tures. I also pulled some image content out of the
sea by catching fish and after eating them drop-
ping the bones, fins and tales into the camera.
Hopefully this approach would encourage and
allow the spirit of a place to clamber aboard the
images and be encapsulated in the light sensitive
film emulsion much like the process of objects
becoming stuck and embedded in amber, and
maybe extract what a place feels like over or
alongside describing what a place looks like.
Some of the images were also subject to concen-
trated sunlight that fell on Brighton passing throu-
gh my magnifying glass onto the negatives to burn
and etch markings directly into the image. Some of
the negatives were also dipped in the sea.
Whilst making the work in Brighton, I was imagi-
ning and hoping the finished series would be like
the consequence of a giant regurgitated Hoover
bag.
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Michal Giedrojc
Le monde que je montre au travers de mes
photos est une vision subjective filtrée par
ma sensibilité. C’est une série de photo-
montages dans lesquels je place des personnages
dans des environnements irréels. Les situations
présentées ne sont jamais survenues et sont de
pures créations de mon esprit. Les personnages
sont isolés de la réalité, coincés dans un monde
imaginaire. Je les transpose entre deux mondes
différents, que j’essaie d’adapter aux sujets.
La série « Dreams » montre des individus pris en
conflit entre ce qui est réel et ce qui est le fruit de
l’imaginaire de l’artiste sur un thème donné. Ces
individus ne s’inscrivent pas confortablement dans
cet environnement, ils sont aliénés, ils s’interro-
gent sur la place qu’ils occupent : est-ce leurs
propres rêves, ou ceux de l’artiste ?
The world shown in my photographs is a sub-
jective vision filtered through my sensitivity.
It is a series of portraits - photo montage
where I put people in unreal places. The situations
presented in these photographs never actually
took place and were only created by imagination
and dreams. The characters are isolated from
reality, stuck in an imaginary world. I transpose
them between two different worlds as if trying to
adapt them to the subjects.
The Dreams series shows an individual tangled up
in a conflict between what is real and what consti-
tutes the artist’s imagination on the subject of a
particular scene. The people photographed do not
feel comfortable in the surroundings in which I
put them, they are alienated, wondering about
their particular situation in this particular place –
whether it is their own dream or the artist’s.
RêvesDreams
www.giedrojcmichal.com
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Thomas Ville
La magie du quotidien
Avant de prendre une photographie, Thomas
Ville réalise quelques croquis, tel un sculp-
teur ou un modéliste, puis s’attaque à sa
série. Ensuite, son corps déclenche. Thomas Ville
passe alors dans une autre dimension. Oubliant
le dessin, il s’engouffre dans une toute autre
réalité, qu’il n’hésite pas à modeler, malmener ou
exagérer.
En quête d’images originales, il tente de leur ap-
porter une dimension onirique et surréaliste, tra-
vaillant en numérique et en argentique. Le film
instantané demeure pourtant son support de
prédilection. Malléable à souhait, il le cuisine, le
manipule pour obtenir des résultats étonnants où
l’aléatoire magnifie les photographies. Ses sujets
de prédilection ? La vie quotidienne, ses objets
mais aussi l’architecture ou la nature. Des thèmes
dont il parvient à extraire sentiments, poésie et
magie pour créer des univers irréels, décalés ou
nostalgiques.
Prior to taking a photograph, Thomas Ville
makes a few drawings, like a sculptor,
before thinking about the shot. Then he
presses the shutter button. He then walks across
a new dimension. Forgetting the drawing, he en-
ters another universe that he doesn’t hesitate to
manhandle and exaggerate.
Looking for original images, he tries to give them
a dreamlike, surrealist dimension, working both
with digital and analogue techniques. His favourite
medium remains instant film though. It is mallea-
ble, Thomas plays with it, manipulates it to asto-
nishing results, incorporating randomness into
the picture. His favourite subjects are everyday
life, everyday objects, but also architecture and
nature. He manages to extract from these themes
images full of feeling, poetry and magic, to create
unreal universes, skewed and nostalgic.
www.vozimage.com
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Amo Passicos
La vie est faite de cycles. Il en va de même
pour mes images, parfois en couleur, par-
fois noir et blanc, parfois carrées, numéri-
ques ou argentiques.
Depuis quelques mois, j’utilise un Iphone pour la
prise de vue et le post traitement. C’est cà qui m’a
fait revenir au format carré petit à petit, à travers
diverses applications, tellement décriées par les
puristes que je ne les nommerai pas. Et pourtant,
si on parvient à éviter la surenchère d‘effets, je
pense que la pratique de l’iphoneographie mérite
que l’on s’y intéresse.
Je ne me dis jamais que tel ou tel format sera le
plus approprié à telle ou telle situation. C’est un
risque je prends au début d’une session. Je ne suis
pas dans le calcul, la composition absolue. J’ouvre
les yeux sur quelque chose qui m’attire, je choi-
sis un angle qui me semble intéressant, j’appuie
sur le déclencheur et le tour est joué. Le reste
est le fruit du hasard. Parfois l’image prend sens,
l’histoire est capturée, parfois elle reste muette et
elle est effacée sans ménagement. Ces dernières
semaines je fais de moins en moins de post traite-
ment et de plus en plus d’images carrées. Je crois
que je me suis attachée à ce format.
En y regardant bien, il a toujours été là ce carré :
les polaroids témoignages de notre enfance, le
fromage à tartiner du goûter, les pochettes de 33t
de notre adolescence qui encombrent encore le
salon.
Peut-être les prémisses de la fin d’un cycle et le
début d’un autre.
melle-amo.fr
Mlle Amo et son iPhone
lifeinlofi.com
pixelsatanexhibition.com
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lifeinlofi.com
pixelsatanexhibition.com
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Amo Passicos
Miss Amo and her iPhone
Life is cyclic. It is the same thing with my
photography: sometimes I shoot in colour,
sometimes in black and white, square,
digital or film.
I have been using my Iphone to take pictures and
post process them for a few months now. This is
what is slowly bringing me back to the square
format, via a few apps, so often badmouthed by
purists that I won’t even bother naming them.
Even so, if one is careful not to overdo it apps wise,
I think Iphonography can be worthy of interest.
I never say to myself that a particular format will
be the most appropriate for a particular situation.
It is a risk I take at the beginning of a photographic
session. I don’t compute, I am not looking for the
best composition ever. I open my eyes, see some-
thing that attracts me, I select an angle, I push the
button and it’s over. Whatever happens afterwards
is pretty random. Sometimes the image acqui-
res meaning, a story is captured. Sometimes it
remains silent and is ruthlessly deleted. These
past few weeks I realise I have been post proces-
sing less and using the square format more. I think
I am drawn towards this format.
If I pay attention, I can see that this square thing
has always been around: Polaroid snaps of our
childhood, squares of soft cheese at tea time, 12
inch vinyl record sleeves dating from when we were
adolescent, still now cluttering the living room.
Maybe that is the end of a cycle and the beginning
of another.
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lifeinlofi.com
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Elodie Fougere
Corpus Crisis
Cette série de photo s’inscrit dans un thè-
me que j’ai nommé « Corpus Crisis». El-
les montrent des femmes dont on ne voit
jamais le visage, car la personnification n’en est
pas le but. Le thème du départ est celui du couple.
C’est très autobiographique, ca se rapporte à une
histoire passionnelle que j’ai vécue, quelque chose
de très fort, le genre d’histoire qui marque profon-
dément, qui te rend «transparente»,
je ne suis pas photographe, au sens où mes ima-
ges ne sont pas axées sur l’esthétique mais sur
l’histoire qu’elles dégagent (la technique ne rentre
même pas dans sa construction). Chaque image
a aussi un titre, en lien et souvent également une
bande son.
Donc j’ai voulu exprimer la femme en tant que fe-
melle de l’homme, et dont le corps est un moyen
de communication, un peu comme un tatouage,
une empreinte.
Alors, tout ça c’est bien subjectif, c’est ainsi que
j’ai vu les choses dans mon petit crâne, les gens
qui regardent mes images n’y voient peut être rien
du tout, de plus si j’ai fais des images c’est que
je ne savais pas forcement faire autrement, alors
je te cache pas que de devoir expliquer avec des
mots c’est un exercice de style pas facile facile.
www.flickr.com/photos/kalancho/
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Elodie Fougere
Corpus Crisis
This collection of images is part of a series
entitled « Corpus Crisis ». It shows women
whose faces are hidden, because it’s not
about personification. The theme I started from
is that of the couple. It’s quite an autobiographi-
cal series. It relates to a love story, something very
strong, the kind of thing that changes you, that
makes you “transparent”.
I am not a photographer; in the way that my ima-
ges are not about a certain aesthetic sense, but
rather about the story they tell (photographic tech-
niques are not part of the equation when I do the
shots). Each image has a title, a link and refers to
a piece of music.
I wanted to show women as female entities whose
body is a way to communicate, like a tattoo or a
fingerprint.
So it’s all very subjective, that’s the way I saw
things in my little head, whoever looks at my
pictures might not even see anything at all in them.
And I must say that I took photos because I didn’t
really know how else to do what I wanted to do, and
I’ll confess that trying to find words to explain is
not what you call easy.
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Closing message = Good luck!
Competition
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Peter Byrne
Riding the lineLes cowboys et l’Ouest Américain.
Les paysages de l’Ouest Américain sont
parmi les plus spectaculaires au monde.
Contempler cet espace, en éprouver la ma-
gnificence et la diversité nous rend humbles.
Depuis que les colons ont émigré vers l’Ouest, les
cowboys ont élevé le bétail et travaillé la terre. Au
fil des ans s’est créé une mystique autour de leur
mode de vie, ils ont été stéréotypés comme des
héros romantiques ou des voyous alcooliques et
vulgaires.
Je voulais étudier le rôle du cowboy contemporain
et sa relation avec la terre. Je voulais examiner
comment cette terre pouvait servir de décor pour
des individus faisant un avec la nature, et com-
ment la paix et la tranquillité du paysage reflètent
le tempérament du cowboy.
www.peterbyrne.co.uk
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The landscapes of the American West are
some of the most spectacular there are. To
see this land and witness its magnificence
and diversity can be a humbling experience.
Ever since settlers migrated to the west, cowboys
have raised cattle and worked the land. Over the
years the cowboys’ lifestyle has led to the creation
of a mythical character, often stereotyped as a
romantic hero or a hard drinking & brash trouble-
maker.
I wanted to look at the role of the contemporary
cowboy and his relationship with the land, to exa-
mine how the land provides a perfect backdrop for
individuals at one with nature, and how the peace
& tranquillity of the landscape mirrors the tempe-
rament of the cowboy.
Peter Byrne
Riding The LineCowboys and the landscape of the American West
http://www.peterbyrne.co.uk
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Le carré est partout.Partout ou je vais, je vois qu’il envahit les cartons
d’œufs, les plats à lasagnes, les bouteilles de
bière.
Si vous avez été témoin d’un événement carré,
ou si vous avez acheté un produit carré, envoyez-
nous une photo. Nous en ferons un article via la
newsletter et notre site Facebook.
Square is everywhere. Everywhere I go I see it taking over egg boxes,
lasagne dishes, beer bottles.
If you have witnessed a square occurrence, or bou-
ght a square product, then send us a picture. We
will do a special feature via the newsletter and on
the Facebook group.
Square invasion
The Square team> Rédacteur en chef : Christophe Dillinger
www.cdillinger.co.uk
> Direction artistique : Yves Bigot - Audrey Mazy
www.yvesbigot.com•www.studiobigot.fr
> Aide précieuse, conseils avisés : Carine Lautier
> Tête chercheuse éclairée : Audrey Lamandé
> Traduction : Vanessa Coquelle - www.vanshawe.wordpress.com
Andrea Ploenges
> Relecture : Clara Forest, Véronique De Launay, Audrey Lamandé & Nelly Bigot
> Assistants UK: Eanna Freeney, Timothy Coultas
> Sites internet et blog sur mesure> Template pour Wordpress> Animations Flash et Bannieres> XHTML/CSS conforme W3C> Référencement naturel
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