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Spencer Pelizzari

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finalfight.fr

Rendez-vous

Jeudi 13/11 à 19H00 Fight for food

par le collectif Chaise&Covernissage + concert du groupe Balza

Jeudi 27/11 à 19H00 Soirées performances et conférences

avec Julien Amillard, David Chaignon, Daphné Jamet, Lise Lacoste...

Jeudi 4/12 à 19H00 Finissage Veni vidi vici ?

La bataille finie, que s’est-il passé pendant ?

Final Fight est une exposition collective qui se déroulera du 13 novembre 2008 au 4 décembre 2008 au sein du centre d’art Lieu-Commun.

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En règle générale, si tant est que ces règles nous soient bien parvenues dans toutes leurs justesses, les jeux du cirque se déroulent ainsi : citoyens de Rome, toge sous l’aisselle, sandales sur les pavés, se réunissent dans le Colisée et échangent leur point de vue pendant que fauves et hommes se disputent leur survie. Les fauves, affamés, enchaînés dans une cage sous le sable, titillés pour les rendre aussi agressifs que possible, débarquent dans l’arène. Les hommes, esclaves destinés à rougir le sable, attendent et fuient, se débattent, tentent d’échapper à une mort toujours inévitable ; mais de là à se laisser abattre sans se défendre…Et les réjouissances se poursuivent : entrée des gladiateurs. Sur leur siège, à l’abri du sable, le public ne s’attend pas à voir autre chose qu’un spectacle de plus, une mise à mort délicieusement mise en scène par leur favori. Mais dans l’arène, celle d’aujourd’hui, les gladiateurs n’ont ni armure ni arme. Ils ne sont gladiateurs que parce qu’il faut bien donner un nom à quelque chose. Et dans cette arène FInaL FIght, le vainqueur ne sera peut-être personne.

Les étudiants de l’école supérieure des beaux-arts de toulouse ont terminé leurs études et présentent lors d’une exposition annuelle le travail qui mit fin à leur cinq années d’étude.Cette année, cette exposition nommée FInaL FIght déroge à la règle de cette simple présentation pour s’étoffer avec la mise en place d’un work in progress : durant les trois semaines que constituent le temps de cette exposition, les oeuvres se créeront, se répondront, s’échangeront, se développeront avec celles des autres participants, celles déjà montrées, sur le point de l’être, déjà disparues, n’en laissant que des traces… Cette expérience artistique intense benificiera d’un cadre formidable, Le Lieu-Commun, qui, à l’instar des étudiants des Beaux-arts diplômés, est un lieu jeune et dynamique. Ce lieu vivant, animé par les artistes et membres des collectifs « a la Plage », « VKS » et « annEXIa » réunira les trois spécialités qu’offrent l’école des beaux-arts de toulouse : art, Communication et Design, et leurs spécificités respectives. Chaque option possède en effet sa propre manière de poser un regard sur notre monde, et de le donner à voir dans l’espace d’exposition.Mais à l’intérieur de ces options, chacun des exposants possèdent également sa propre

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vision de notre modernité, des envies différentes pour exposer les enjeux de ses questionnements, une problématique particulière sur la monstration d’un travail plastique. au sein d’un même lieu, comment cette diversité va-t-elle s’articuler...? Comment cette exposition collective peut-elle prendre toute son ampleur alors qu’il ne s’agit pas de l’exposition d’un collectif et qu’il n’y a pas de commissaire d’exposition : chacun est le commissaire de tous les autres.Le vernissage, le Jeudi 13 novembre à 19h00, permettra au spectateur de se faire une première idée au vue de la première installation, celle des travaux des diplômes et du commencement des projets individuels du work in progress. Puis, le lieu évoluera au fil de l’avancement des œuvres. Des rendez-vous ponctuels sont d’ores et déjà programmés dont une soirée conférences et performances, ainsi qu’un finissage le Jeudi 4 Décembre, qui permettra de se rendre compte du travail accompli et de proposer une synthèse, une lecture globale de tous les enjeux qui furent questionnés lors de l’exposition. On dénombrera alors les blessures, les morts, les victoires, les échecs.Que le combat commence!

Julien Amillard & David Chaignon

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Jeff Koons est il un “boss” de fin de niveau ?

Final Fight !!! Le dernier jeu vidéo qui va inonder le marché ? Le jeu de combat ultime où les survivants d’un monde en crise s’affrontent sous les yeux de richissimes spectateurs au milieu d’un espace d’exposition ? Rien de tout cela évidement même si les dernières orientations du marché de l’art ne laissent rien présager de bon quant aux futures surenchères artistiques. Final Fight est le titre choisi par les étudiants de l’École des Beaux arts de toulouse, pour l’exposition des diplômés de la promotion 2008, à Lieu-Commun. Ce titre sonne comme le constat guerrier d’une scolarité mouvementé, mais entendons nous bien, comment 5 années passées dans une école d’art pourrait être un parcours équivalent à un long fleuve tranquille. L’école d’art, lieux de l’apprentissage et du désapprendre, dans le même temps, initie un parcours riche et complexe où les certitudes télescopent les doutes, où la liberté conceptuelle doit apprivoiser les contraintes matérielles. Final Fight rend compte de tout cela, en étant à la fois l’achèvement d’un parcours harassant et le début d’une route encore plus longue. Les écoles d’art sont-elles un des derniers endroits où il est encore possible de développer un art autrement, non tributaire de l’objet et donc non assujetti au marché ? Mais alors quelle économie mettre en place pour que cet art là existe, où trouver les producteurs et les diffuseurs, comment sauver cette exception dite française ? Ce dernier combat se transforme ici en acte de naissance, naissance de nouveaux diplômés au monde de l’art. Le diplôme ne fait pas l’artiste, un artiste apparaît d’abord à lui même puis il met en scène son apparition, il négocie son appartenance à un milieu, l’artiste se fait en s’appuyant sur des réseaux professionnels constitués qui ont pour mission de s’adapter perpétuellement aux propositions nouvelles provenant des artistes. Parfois si le champ paraît trop étroit, l’artiste se fait opérateur c’est lui qui invente le

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cadre de diffusion de son oeuvre. Lieu-Commun ne tend pas à surligner une dichotomie entre ce que pourrait être l’art autrement et l’oeuvre objet ressemblant à du consommable, les 2 existent, cohabitent et font sens. Être diplômé d’une école d’art en 2008 est chose ardue, il faut se positionner face à un monde de l’art fait de strates multiples qui bien souvent diluent les intentions dans un maelström sensationnel. Car si parfois l’art s’appuie aujourd’hui sur des acheteurs compulsifs, victimes des modes, qui déterminent ainsi des courant esthétiques douteux, où la forme de l’art ressemble de plus en plus à celles proposées par l’industrie du luxe, il n’est alors pas étonnant que les nouvelles générations rentrent en réaction face à ces travers, en proposant des formes plastiques plus brutes et précaires. Par ailleurs la surenchère des matériaux, des formes, des prix, sont le quotidien d’une spéculation planétaire qui ne s’enflamme que pour son reflet policé (dans un lapin chromé ?) expression de sa vanité la plus évidente. Il me semble que ce titre (Final Fight) ainsi que la note d’intention de l’exposition (le work in progress, diluant les oeuvres au profit du process) sont la réaction à un système de l’art pour l’instant entr’aperçu depuis le cocon protecteur de l’école, une réaction épidermique, induite par la question principale que doit se poser chaque artiste : d’où est ce que je parle, d’où vient mon travail, où est-ce que je l’inscris ? Vu de loin l’art paraît être une foire permanente où le sensationnel le dispute aux records de ventes, où les artistes blockbustés brouillent la vision et empêchent de voir la partie immergée de l’iceberg. Si il y a d’autres territoires que celui du marché, avec des artistes, des opérateurs qui essayent de mettre en place des alternatives efficientes et des réseaux différents, cette économie parallèle se retrouve forcément teintée en précarité, et c’est là où il ne faut tomber dans un autre travers, celui d’un art en réaction, où le revendicatif prend le pas sur une conscience aiguë. C’est cette expérience que nous vivons à Lieu-Commun, depuis plus de 10 ans nos différentes structures s’appuient sur l’ensemble des réseaux de l’art, publics, privés, alternatifs, aucun n’est meilleur qu’un autre, ce sont leurs différences qui font la richesse de tout propos. Final Fight est pour nous l’occasion de partager une situation nouvelle, accompagner le temps d’une exposition de jeunes artistes dans un cadre spécialisé ayant su garder toute la fraîcheur et la candeur de l’amateurisme (amateurisme désintéressé contre l’âpreté ou la brutalité des professionnels). and you make me talk and you make me feel and you make me show What I’m trying to conceal If I trust in you, would you let me down? Would you laugh at me, if I said I care for you? Could you feel the same way too? I wanna know.. extarit de la chanson “In the name of the game” du groupe ABBA

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PaRtICIPantS

Alexandre de Crombrugghe de Looringhe

Julien Amillard

Franck audé

Par la friction entre protocole et contexte, en con-sidérant l’impondérable de celui-ci, il tente de faire émerger la question du sujet.

Parti de l’écriture, il confronte son existentialis-me littéraire à des objets et des installations teinté d’humour.

http://askanitan.fr

Injectant de l’humour dans l’horreur, il dessine des personnages dans des situations incommodantes et cruelles.

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Rémi Blanes

Fanny Bourachinc

amélie Bouvier

L’artiste blabla blablablablabla blablabla blablab-lablabla blabla bla, BLa = BLa, blablabla blabla Blanes.

http://toutcrayon.net/

Dans la création de ses mobiliers, elle y dessine le cadre des relations humaines, instaurant ainsi des at-titudes particulières.

a travers le dessin, elle place l’écart entre la feuille et la ligne, l’animation de ces formes pour dévoiler nos individualités avec humour et dérision.

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aurélie Brachet

David Chaignon

ghislaine Chortey

Comment répondre à l’incertitude quant à l’avenir écologique de la planète ?Elle répond à cette question avec la création d’objets du quotidien pouvant se transformer en bouée de sauvetage.

a travers la célébration du mythe moderne qu’est Sylvester Stallone, il nous interroge sur les mécan-ismes de façonnage de la culture.

“Je vois d’abord, ressens ensuite puis dessine enfin. Je fais des petits pas, n’aime pas courir, parle peu et suis curieuse du sentiment. Mon dessin chemine de la même façon.”

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Camille Dandelot

Elodie gau

Morvan guenier

Le rapport qu’entretien l’homme avec les objets est la source d’où elle crée des objets mettant en avant nos mauvaises habitudes. (coller son chewing-gum sous la chaise)

Reprenant les “trucs” des magiciens, elle amène de la magie dans nos objets du quotidien.

Captant les indices internes à une architecture, un environnement, il remanie ces indices dans la con-struction d’un nouveau lieu.

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Lucie hourdequin

Daphné Jamet

Lise Lacoste

Par la définition du nouveau visuel du cinéma l’aBC (toulouse), elle y injecte ses engagements et ceux du site.

Sa rencontre avec le Docteur Romantico fut la ren-contre d’un homme, d’un poète, de son oeuvre et des personnes qui l’ont touché et changé leur vie.

L’espace collectif, réseau d’obligations, d’interdictions et soumis à une surveillance, est l’espace où agit ses performances en décalage mais non sans rapport avec l’espace où cela se déroule.

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Lucie Laflorentie

Marion Lapie

“Lorsqu’enfin je supposais capables mes jambes de soutenir ma fuite, je m’engageais dans un étroit sen-tier où je marchais longtemps.”

Judith Millot

L’image photographique et son rapport au réel : le “ça a été”, ce qui nous pousse à croire que le réel est saisissable à travers elle et le rapport qu’elle entre-tient avec le spectateur.

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Pauline Payen

Spencer Pelizzari

alba Patten

Dans un environnement basé sur le culte de la vitesse, elle cherche à voir comment le design peut instaurer un autre rapport au temps que celui de la rentabilité et de l’efficacité.

Les joies et les impossibilités du language sont le terrain de performances incessantes et idiotes.

“Le renouveau de la fonction de l’art se fera peut être dans les ruines des lieux d’exposition que sont les galeries.”

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Damien Schniebel

axelle Sarrouy

Ramasser / Les discussions éparpillées, / actions qui se soulèvent, / Par une observation du quo-tidien. / Dans l’ombre tapie, / D’allers en retours, / Mes yeux sont à rebours. / Ils ne font que fixer / Ce que mes oreilles vont raconter. / Je plonge dans le monde urbain / Et pique dans les rues, les cafés, / Des conversations échouées. / Promeneuse égarée des trottoirsMon micro et moi

Ce film traite de l’isolement dans un environnement apocalyptique qui se révèle être une métaphore de notre société contemporaine.

Quian Jing

Un ordre des choses, certaines autorités peuvent agir comme source d’émerveillement ou réveiller au contraire un sentiment d’oppression, ou les deux à la fois, et confèrent ainsi à notre perception et à nos souvenirs une certaine tenue, une saveur par-ticulière.

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Marie Sirgue

Estelle Vernay

Charlotte de Sédouy

Le projet Que se passe-t-il? défend une vision du dessin d’actualité dont le sens né d’un jeu de juxta-position, de confrontation de ces données.

http://quesepassetil.net

Il y a dans la relation des hommes et des choses une sensibilité latente, métonimique et quasi-invisible ; un point juste,une idée soumise à sa propre ambigu-ité, son travail est dès lors une boite à outils.

L’extraction de films fantastiques est la base et le processus de son travail.

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Contact

Julien AmillardSuperviseur géné[email protected]

David ChaignonCharte [email protected]

Rémi BlanesWebmestre - administrateur

du [email protected]

[email protected]

Lucie [email protected]

amélie [email protected]

Equipe

Conception du catalogue

Morvan guenierResponsable budget

[email protected]

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25 rue d’armagnac31500 toulouse

0561238057http://www.lieu-commun.fr

Partenaires officiels

Président : Côme Fontainewww.esba-toulouse.org

Asso

Partenaires principaux

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