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SOGIP’S INTERNATIONAL CONFERENCE VENUE École des Hautes Études en Sciences Sociales 190 Av. de France, 75013 Paris Salles 638, 640, 641 Reservations: [email protected] Simultaneous interpretation in English, French and Spanish Research project financed by the European Research Council (grant N° 249236)

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SOGIP’S INTERNATIONAL CONFERENCE VENUE

École des Hautes Études en Sciences Sociales 190 Av. de France, 75013 Paris Salles 638, 640, 641

Reservations: [email protected] Simultaneous interpretation in English, French and Spanish

Research project financed by the European Research Council (grant N° 249236)

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CONTENTS

ABOUT US Presentation of the SOGIP research project in English p. 3 Présentation du projet de recherche SOGIP en Français p. 4 Presentación del proyecto de investigación SOGIP en Español p. 5

WORKSHOP PROGRAM Program at a glance p. 6 Aperçu du programme p. 9 Full program with abstracts in English p. 12 Résumés des communications en Français p. 22

INFORMATION ON PARTICIPANTS List of participants and email contacts p. 33 Participants’ biographies p. 34 Biographies des participants p. 40

PRACTICAL INFORMATION AND MAPS

p. 47

REMERCIEMENTS / ACKNOWLEDGMENT FOR THE ORGANIZATION & TRANSLATIONS Richard Aroquiame Marion Dupuis Veronica González González Ugo Guérin Chan Langaret Nathalie Le Bouler Pavelic Santos Sébastien Le Chevalier Emmanuelle Ricaud-Oneto Susan C. Rogers

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THE SOGIP RESEARCH PROJECT

Photo: I. Bellier

SOGIP (Scales of Governance – the UN, States and Indigenous Peoples; Self-Determination in the era of Globalization) is a global, multi-scale, comparative research project investigating the social, cultural and political issues relating to governance and the rights of Indigenous Peoples. The adoption by the General Assembly in September 2007 of the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples (UNDRIP) opens a new horizon for reflection on the possible modalities of the right of all peoples to self-determination. The project is founded on an original research framework designed to capture the complex relationships between the global and the local in an analysis of the discourses, politics and practices of actors of unequal power. While the mechanisms for constitutional, legal and political recognition remain largely defined by nation states, the appeal of Indigenous Peoples to the international community in the second half of the 20th century and the current transcontinental mobilizations of Indigenous Peoples have led to increasing global awareness and recognition. The adoption of UNDRIP represents the culmination of this global movement, and gives rise to challenging research opportunities. With its high moral and symbolic value, UNDRIP generates expectations for political changes within states to address the marginality of indigenous populations and promote self-determination. Exactly how this will happen, however, is not sufficiently understood. SOGIP has initiated ground-breaking comparative research on UNDRIP’s impacts, with the aim of producing significant results by the end of the Second International Decade of the World’s Indigenous People in 2015. The research of the SOGIP team simultaneously addresses the changes that international norms produce via the development of international programs and the responses of States and Indigenous Peoples at the local level. Our research focuses on certain arenas in which indigenous perspectives and public policies come into confrontation: education, land management, political representation, legal systems and the expression of culture. We are undertaking studies in Southern Africa (Botswana, Namibia), America (Argentina, Bolivia, Chili, French Guiana, Mexico), Asia (India) and Oceania (Australia, New Caledonia). Our work also aims to create a dialogue between the different debates being articulated in the Anglophone, Francophone and Hispanophone worlds on post-colonial situations and indigenous rights in the era of globalization. SOGIP’s comparative approach, along with our collaborations with indigenous partners and certain international organizations, is designed to take us beyond the simple dichotomies that limit how indigenous issues are conceived and addressed.

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LE PROJET SOGIP

Le projet SOGIP (acronyme anglais pour « Echelles de gouvernance, les Nations unies, les Etats et les peuples autochtones ; l’autodétermination à l’époque de la globalisation ») est un projet de recherche comparatif, global et multiscalaire sur les dimensions sociales, culturelles et politiques de la gouvernance et des droits des peuples autochtones. Il met en place un dispositif de recherche original pour appréhender les relations complexes entre le global et le local, afin d’analyser les discours, les politiques, les pratiques et les représentations d’acteurs de puissance inégale. L’adoption de la Déclaration des droits des peuples autochtones par l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre 2007 (et avec le soutien de l’UE), ouvre en effet un nouvel horizon de réflexion sur les différentes modalités possibles d’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Alors que les mécanismes de la reconnaissance (constitutionnelle, juridique et politique) des peuples autochtones sont marqués par le cadre national des Etats qui les englobent, leur appel à la communauté internationale, dans la seconde moitié du 20ème siècle, et les formes actuelles de leur mobilisation transnationale, ont conduit à une phase de prise de conscience globale. Un changement de paradigme est ainsi observé avec l’adoption de cette Déclaration qui possède une haute valeur morale et symbolique, génère une série d’expectatives, et est susceptible d’induire nombre de changements qu’il convient d’étudier sérieusement. Aucune recherche comparative n’existe à ce jour sur les conditions de possibilité de la mise en œuvre de la Déclaration des droits des peuples autochtones, très peu de littérature a été produite sur ses possibles impacts. L’objectif de SOGIP est de produire des résultats en ce sens avant la fin de la deuxième décennie des populations autochtones (2005-2015).

L’équipe SOGIP étudie en simultané les changements que les normes internationales induisent via le développement de leurs programmes d’action et les réponses des Etats et des peuples autochtones (organisations, communautés locales) que ces projets suscitent. La recherche porte sur quelques domaines de confrontation entre perspectives autochtones et politiques publiques tels que l’éducation, la gestion des territoires et de leurs ressources, la représentation politique, les systèmes légaux et les expressions culturelles. Les études sont réalisées dans le Sud de l’Afrique (Botswana, Namibie), en Amérique (Argentine, Bolivie, Chili, Guyane française, Mexique), en Asie (Inde), et en Océanie (Australie, Nouvelle Calédonie).

L’approche comparative ainsi que la volonté d’associer à la recherche des partenaires autochtones et certains secteurs des organisations internationales visent à se dégager des dichotomies simplistes qui pèsent sur la manière de penser les questions autochtones, à mettre en relation les différentes scènes de débat de ces problématiques dans les mondes anglophones, hispanophones et francophones, pour revisiter les théories post-coloniales et penser la modernisation du discours occidental.

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EL PROYECTO SOGIP

SOGIP (acrónimo en inglés para Escalas de gobernanza: las Naciones Unidas, los Estados y los pueblos indígenas. La libre determinación en los tiempos de la globalización) es un proyecto de investigación que, basado en un enfoque de tipo comparativo y multi-escalas, pretende analizar los aspectos sociales, culturales y políticas de la gobernanza y los derechos de los pueblos indígenas. Bajo la dirección de Irène Bellier, Directora de investigación del CNRS (Centro Nacional francés para la Investigación Científica), se pone en marcha un dispositivo de investigación cuyo objetivo es comprender las complejas relaciones que unen las escalas global y local en torno a las cuestiones indígenas. SOGIP busca analizar los discursos, las políticas, las prácticas y las representaciones de los actores que participan en el ámbito de las cuestiones indígenas, un espacio caracterizado por la repartición desigual del poder. La adopción de la Declaración de los derechos de los Pueblos Indígenas (DDPI) por la Asamblea general de las Naciones Unidas, en septiembre de 2007 abre un horizonte de reflexión sobre las modalidades que podrían permitir el ejercicio del derecho de los pueblos a disponer de ellos mismos. Si bien los varios mecanismos que han sido utilizados para reconocer a los pueblos indígenas –la Constitución, la legislación y la política- están influenciados por los contextos nacionales de los Estados en los que estos pueblos habitan, el llamado emitido por la comunidad internacional en la segunda mitad del siglo XX y las formas de movilización transnacional alrededor de las cuestiones indígenas, han conducido a una fase de concientización de orden global. La aprobación de esta declaración, poseedora de un alto valor moral y simbólico, atestigua un cambio de paradigma, que ha generado nuevas expectativas y que puede inducir una serie de cambios. Hasta ahora, no ha sido realizada ninguna investigación comparativa sobre las condiciones que podrían hacer posible la implementación de la DDPI y muy poca literatura ha sido producida sobre sus posibles impactos. El objetivo del SOGIP es el de contribuir a la producción de tales recursos antes de que concluya el Segundo Decenio internacional de los pueblos indígenas del mundo (2005-2015). El equipo SOGIP estudia de manera simultánea los cambios que las normas internacionales inducen mediante el desarrollo de sus programas de acción y las respuestas de los Estados y pueblos indígenas (organizaciones, comunidades locales) que estos proyectos suscitan. La investigación se focaliza sobre algunos ámbitos de confrontación como la educación, la gestión de territorios y de sus recursos, la representación política, los sistemas legales y las expresiones culturales. Los estudios de caso se reparten en países de habla inglesa, española y francesa en 4 continentes; África (Botsuana y Namibia), América (Argentina, Bolivia, Chile, Guyana francesa y México), Asia (India) y Oceanía (Nueva Caledonia y Australia). Asimismo, nuestro campo de estudio abarca las organizaciones internacionales: las Naciones Unidas y sus agencias especializadas, así como las organizaciones no gubernamentales. Con la voluntad de asociar a nuestra investigación contrapartes indígenas y ciertos sectores de las organizaciones internacionales, buscamos rebasar las dicotomías simplistas que pesan sobre la manera de pensar las cuestiones indígenas a nivel nacional. Asimismo, buscaremos encontrar las relaciones que unen entre los diferentes foros de debate y acontecimientos pertinentes a estas problemáticas en países de habla inglesa, española y francesa, de manera que ello nos permita reconsiderar las teorías post-coloniales y reflexionar sobre la modernización del discurso occidental.

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PROGRAM AT A GLANCE

DAY 1 – 15 April 2015 8:30-9:00 Welcome of participants

9:00-9:30 Opening

Pierre-Cyrille Hautcœur – President of the School for Advanced Studies in the Social Sciences (EHESS, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

The emergence of Indigenous Peoples in the public sphere 9:30-11:00 10:30-11:00

Session 1: Indigenous peoples at the United Nations Chair: Christian Gros – University of Paris III – Sorbonne Nouvelle Otilia Lux de Cotí – Maya k´iche´ member of the International Indigenous Women’s Forum Melakou Tegegn – Working Group of Indigenous Populations/Communities under the African Commission on Human and Peoples Rights (ACHPR) Discussion

11:00-11:30 Coffee break 11:30-12:30 12:00-12:30

Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator Discussion

12:30-14:00 Lunch 14:00-15:30 15:00-15:30

Session 2: Scales, States and Peoples Chair: Guillaume Boccara – CNRS, Centre franco-argentin, Buenos-Aires Verónica González-González – SOGIP, EHESS Stéphanie Guyon – SOGIP, University of Picardie Jules Verne Discussion

15:30 – 16:00 Coffee break 16: 00-18:00 17:30-18:00

Alexis Tiouka –Indigenous peoples’ rights expert, French Guiana Laurent Lacroix – SOGIP, EHESS Discussion

18:00… Exhibition opening and cocktail Curators : Marion Dupuis – SOGIP and Chan Langaret – SOGIP

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DAY 2 – 16 April 2015 Indigenous peoples’ rights, territorial issues and participative democracy 8:30-9:00 Welcome of participants

9:00-11:15 10:30-11:15

Session 3: Lands, cultures, “development” Chair: Brian Thom – University of Victoria Joan Carling –UNPFII Member, General Secretary Asian Indigenous Peoples Pact (AIPP) Martin Préaud – SOGIP, EHESS Les Malezer –Co-President National Congress of Australia First Peoples Discussion

11:15-11:30 Coffee break 11:30 -13:00 12:30-13:00

Chair: Sidsel Saugestad – University of Tromso Jennifer Hays – SOGIP, University of Tromso Korir Sing’Oei – Legal advisor, Deputy President’s Office, Kenya Discussion

13:00-14:30 Lunch 14:30-16:00 15:30-16:00

Session 4: Citizenship and political participation Chairs: Laurent Lacroix, Verónica González-González, Martin Préaud (Co-organizers of the SOGIP monthly seminar, with Irène Bellier) Martin Papillon – Université de Montréal, DIALOG Network Carole Lévesque and Daniel Salée – DIALOG Network (Montreal) Discussion

16:00-16:30 Coffee break 16:30-18:30

Session 5: Roundtable on the participation in decision-making Moderators: Stéphanie Guyon, Benoît Trépied, SOGIP Sylvain Pabouty – Kanak elected member for the Congress, DUS, New Caledonia Edith Cloutier –Anishnabe leader, Quebec Native Friendship Centers, Canada Otilia Lux de Coti –Maya k´iche´, former congresswoman, Guatemala Alexis Tiouka – Kali’na Indigenous peoples’ rights expert, French Guiana Geir Tommy Pedersen – Sámi Council Discussion

From 19:30 Cocktail at Irène Bellier’s home

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DAY 3 – 17 April 2015 Thinking Indigenous Peoples Decolonization 8:30-9:00 Welcome of participants

9:00-10:30 10:00-10:30

Session 6: Decolonization, education, pluralism Chair: Marie Salaün – University of Nantes Linda Tuhiwai Smith – Waikato University, Aoteaora-New Zealand Raphaël Rousseleau – SOGIP, University of Lausanne Discussion

10:30-11:00 Coffee break 11:00-12:30 12:00-12:30

Chair: Jean Leclair – Université de Montréal Rowena Dickins Morrison – SOGIP, CERCRID Ghislain Otis – Ottawa University Discussion

12:30-14:00 Lunch 14:00-16:15 15:30-16:15

Session 7: Knowledge, Research, Cooperation Chair: Barbara Glowczewski – CNRS/Collège de France/EHESS Manuela Carneiro da Cunha – Sao Paulo University, University of Chicago Leslie Cloud – SOGIP, University of Paris III Sorbonne Nouvelle Benoît Trépied – SOGIP, CNRS/EHESS Discussion

16:15-16:45 Coffee break 16:45-18:45 Session 8: Roundtable

Research with Indigenous People: How to achieve cooperation? Moderator : Jennifer Hays – University of Tromso, SOGIP Carole Levesque, Edith Cloutier – DIALOG Network Gorka Urrutia – University of Deusto, Institute of Human Rights Pedro Arrupe Camila Brattland – Centre for Sami Studies, UiT – The Arctic University of Norway Linda Tuhiwai Smith - Waikato University, Aoetaroa-New Zealand

19:00 19:30

Conclusion Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator Concluding cocktail

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APERÇU DU PROGRAMME

JOUR 1 – 15 Avril 2015 8:30-9:00 Accueil des participants

9:00-9:30 Ouverture

Pierre-Cyrille Hautcœur – Président de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

L’émergence des peuples autochtones dans l’espace public 9:30-11:00 10:30-11:00

Session 1: Les peuples autochtones aux Nations unies Président: Christian Gros – Université Paris III – Sorbonne Nouvelle Otilia Lux de Cotí – Maya k´iche´, membre du Forum international des femmes autochtones, Guatemala Melakou Tegegn – membre du Groupe de travail sur les populations/communautés autochtones en Afrique de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples Discussion

11:00-11:30 Pause café 11:30-12:00 12:00-12:30

Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator, Paris Discussion

12:30-14:00 Déjeuner 14:00-15:30 15:00-15:30

Session 2: Des échelles, des Etats et des Peuples Président: Guillaume Boccara – CNRS, Centre franco-argentin, Buenos Aires Verónica González-González – SOGIP, EHESS, Paris Stéphanie Guyon – SOGIP, Université de Picardie Jules Verne, France Discussion

15:30 – 16:00 Pause café 16: 00-18:00 17:30-18:00

Alexis Tiouka – Expert sur les droits des peuples autochtones, Guyane française Laurent Lacroix – SOGIP, EHESS Discussion

18:00 Ouverture de l’exposition et vernissage Commissaires d’exposition : Marion Dupuis (SOGIP) et Chan Langaret (SOGIP)

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JOUR 2 – 16 Avril 2015 Droits des peuples autochtones, territoires et démocratie participative 8:30-9:00 Accueil des participants

9:00-11:15 10:30-11:15

Session 3: Terres, cultures, “développement” Président: Brian Thom – Université de Victoria, Canada Joan Carling – Membre de l’Instance permanente sur les questions autochtones, Sécrétaire générale de l’ONG Asian Indigenous Peoples Pact (AIPP) Martin Préaud – SOGIP, EHESS Les Malezer –Co-Président du National Congress of Australia First Peoples Discussion

11:15-11:30 Pause café 11:30 -13:00 12:30-13:00

Président: Sidsel Saugestad – Université de TromsØ, Norvège Jennifer Hays – SOGIP, Université de Tromsø, Norvège Korir Sing’Oei – Conseiller juridique, Bureau du vice-président, Kenya Discussion

13:00-14:30 Déjeuner 14:30-16:00 15:30-16:00

Session 4: Citoyenneté, participation politique Présidents: Laurent Lacroix, Verónica González-González, Martin Préaud, SOGIP (Co-organisateurs avec Irène Bellier du séminaire SOGIP) Martin Papillon – Université de Montréal, Réseau DIALOG, Canada Carole Lévesque and Daniel Salée – Réseau DIALOG (Montréal), Canada Discussion

16:00-16:30 Pause café 16:30-18:30 Session 5: Table-ronde

Participation à la prise de décision Modérateurs: Stéphanie Guyon, Benoît Trépied Sylvain Pabouty – élu kanak pour le Congrès de Nouvelle-Calédonie Edith Cloutier – leader anishnabe, Centres d’Amitiés autochtones au Québec, Canada Otilia Lux de Coti –Maya k´iche´, ex. députée, Guatemala Alexis Tiouka – Kali’na, élu au conseil municipal d’Awala Yalimapo, Guyane française Geir Tommy Pedersen – Sámi Council, Norvège Discussion

From 19:30 Cocktail chez Irène Bellier

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JOUR 3 – 17 Avril 2015 Penser la décolonisation des peuples autochtones 8:30-9:00 Accueil des participants

9:00-10:30 10:00-10:30

Session 6: Décolonisation, éducation, pluralisme Présidente: Marie Salaün – Université de Nantes, France Linda Tuhiwai Smith – Université de Waikato, Aotearoa-Nouvelle-Zélande Raphaël Rousseleau – SOGIP, Université de Lausanne, Suisse Discussion

10:30-11:00 Pause café 11:00-12:30 12:00-12:30

Président: Jean Leclair – Université de Montréal, Canada Rowena Dickins Morrison – SOGIP, CERCRID, France Ghislain Otis –Université d’Ottawa, Canada Discussion

12:30-14:00 Déjeuner 14:00-16:15 15:30-16:15

Session 7: Savoirs, recherche, coopération Présidente: Barbara Glowczewski – CNRS/Collège de France/EHESS, Paris Manuela Carneiro da Cunha – Université de Sao Paulo, Université de Chicago, Brésil Leslie Cloud – SOGIP, Université Paris III - Sorbonne Nouvelle, Paris Benoît Trépied – SOGIP, CNRS/EHESS, Paris Discussion

16:15-16:45 Pause café 16:45-18:45 Session 8: Table-ronde

La recherche avec les autochtones : quels modes de coopération? Modératrice : Jennifer Hays – SOGIP, Université de TromsØ, Norvège Carole Levesque, Edith Cloutier – Réseau DIALOG, Québec-Canada Gorka Urrutia – Université de Deusto, Institut des Droits de l’homme Pedro Arrupe, Espagne Camila Brattland – Centre d’études Sami, UiT – Université artique de Norvège Linda Tuhiwai Smith – Université de Waikato, Aotearoa-Nouvelle Zélande

19:00 19:30

Conclusion Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator Cocktail final

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FULL PROGRAM

DAY 1 – 15 APRIL 2015

OPENING OF THE CONFERENCE Pierre-Cyrille Hautcœur – President of the School for Advanced Studies in the Social Sciences (École des Hautes Etudes en Sciences Sociales) Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

THE EMERGENCE OF INDIGENOUS PEOPLES IN THE PUBLIC SPHERE

Photo I. Bellier

Session 1: Indigenous Peoples at the United Nations Otilia Lux de Cotí – Indigenous Peoples and their construction of a relationship with the UN Melakou Tegegn – Indigeneity: Conveniently denied in Africa Irène Bellier – The rights of Indigenous Peoples in the context of globalization Session 2: Scales, States, and Peoples Verónica González-González – The right to self-determination in Mexico: an analysis of the practices of the indigenous peoples, the government and the United Nations Stéphanie Guyon – Amerindians and Bushinenge: relative accommodations of the French Republic Alexis Tiouka – Free and informed consent in the context of ABS: stakes for research policy at the local level Laurent Lacroix – Indigenous peoples in the plurinational State of Bolivia: Between exemplary recognition and political illustion

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SESSION 1: INDIGENOUS PEOPLES AT THE UNITED NATIONS

Chair Christian Gros – University of Paris III-Sorbonne Nouvelle

Otilia Lux de Cotí – International Indigenous Women’s Forum, ex-member UNPFII

Indigenous Peoples and their construction of a relationship with the United Nations In this era of globalization, progress has been made in the development of international and national instruments aimed at protecting the human rights of women and indigenous peoples. A growing number of practices have emerged around the application of legal instruments for the promotion of equality and reduction of discrimination and racism. This has resulted in turn, in increased demands for more egalitarian and democratic societies, in which women and indigenous peoples are fully represented in decision-making arenas. The recognition of indigenous peoples as legal subjects in the view of their countries and of the UN has been made possible by an array of initiatives, studies, proposals, recommendations and struggles for the Human Rights of Indigenous Peoples. These struggles have been transformed into national policies that aim to replace the assimilationist policies in the past. If there has been undoubted progress in this regard, however, there has also been some regression in certain countries where indigenous peoples are given the impression that indigenous rights—especially the rights of indigenous women—have not evolved at all. Without a doubt, new relations are being created between States and indigenous peoples. But there remain formidable challenges to sustaining this development.

Melakou Tegegn – Working Group of Indigenous Populations/Communities - ACHPR

Indigeneity: Conveniently Denied in Africa Indigeneity is a very ‘controversial’ issue in Africa not so much by what it connotes but out of development short-sightedness and policy obstinacy. The African elite denies the existence of indigenous peoples in Africa by trying to ‘rationalize’ through the lens borrowed from colonial constructs compounded by an enormous economic interest, primarily in the form of land grabs, in indigenous territories. The international business community conveniently looks away while the political elite commits enormous atrocities against indigenous peoples. On the other hand, marginalized and ignored from the mainstream development policies and strategies, indigenous peoples suffer a great deal from the loss of their land and habitat. Denial of indigeneity lies at the center of this state of affairs. The paradox, however, is that Africa has a protective human rights mechanism for its indigenous peoples. The African Commission on Human and Peoples Rights recognizes pastoral and hunter-gatherer communities as Africa’s indigenous communities. It even formed a Working Group on Indigenous Populations/Communities (WGIP) to protect and advance the rights of indigenous communities. The WGIP is very active in promoting and advancing the rights of Africa’s indigenous communities through various means and indigenous communities have been outspoken in defense of their rights. The denial of indigeneity in Africa is connected with the overall question of social development, emergence of civil society, democracy and the modern state. This presentation outlines these crucial elements in the discourse on indigeneity in Africa..

Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

The rights of Indigenous Peoples in the context of globalization This paper addresses the “construction of indigenous issues” and the processes engaged within the countries included in the SOGIP progam as a result of the international recognition of indigenous rights. In this synthesis, we will note the challenges posed to State arrangements by the evolution of international norms, new visages of colonialization and plans for the self-governance of indigenous peoples. Deploying a combination of anthropological, legal, and political perspectives, we analyse the relationships between States and indigenous peoples with respect to two poles: self-determination and globalization.

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SESSION 2: SCALES, STATES, AND INDIGENOUS PEOPLES

Chair Guillaume Boccara – CNRS, Centre franco-argentin

Verónica González-González – SOGIP, EHESS

The right to self-determination in Mexico: an analysis of the practices of the indigenous peoples, the government and the United Nations This paper aims to analyze the meaning that the self-determination of indigenous peoples, today recognized as a right by the Declaration on the Rights of Indigenous Peoples and the Mexican constitution, has acquired in that country. It will analyze the practices that three of the actors involved in the field of indigenous rights (indigenous peoples, States and the UN) perform to implement self-determination to show that this concept is an object in continuous transformation. It will demonstrate that the use of this concept has been the basis for the construction of a transnational political space which opens the possibility for the construction of alternative political projects, therefore having a strategic importance.

Stéphanie Guyon – SOGIP, U. of Picardie Jules Verne

Amerindians and Bushinenge: relative accommodations of the French Republic Guyana is a French department governed by Article 73 of the Constitution; it has no special legislative powers so its political autonomy is limited. Further, the French State is dis-inclined to honor indigenous demands, considered contrary to the French Republican principle of indivisibility. Efforts to adapt institutional and administrative arrangements to the social realities of Amerindians and Bushinenge life are therefore based on ad hoc cobbling rather than much real knowledge of indigenous rights. Despite this weak institutionalization of customary law, State agents and administrations do manage in practice to accommodate—to varying degrees by individuals and agencies—the social organization of these groups.

Alexis Tiouka – Kali’na Indigenous peoples’ rights expert, French Guiana

Free and informed consent in the context of ABS: stakes for research policy at the local level France alternates between implicit recognition of indigenous peoples as “communities that have traditionally drawn their subsistence from the forest” and denial of their existence through refusal to use terms like “indigenous local communities”. This paradox became clearly evident as the Charter for the Amazonian Park of Guyana was being developed, especially with respect to access to genetic resources and the fair division of profits. The rights of researchers were more clearly developed than were those of local indigenous communities. But it is clear that research conducted within the Park’s territory often depends on the direct or indirect participation of local indigenous communities which hold the knowledge sought, or knowledge about the location of resources being investigated. Yet this participation is rarely treated as important and fails to lead to a fair division of tangible or intangible profits. Very little effort is made to allow these populations to develop enterprises that would allow them to take advantage of natural resources. Despite certain claims to the contrary, national and local decision-makers have not fully embraced the idea that in these areas genetic resources are an integral part of the knowledge, innovations and traditional practices with which they are associated (CDB Bonn).

Laurent Lacroix – SOGIP

Indigenous peoples in the plurinational State of Bolivia: Between exemplary recognition and political illusion Bolivia represents itself as a pioneer in the domain of legal recognition of the international rights of indigenous peoples. Indeed, the progressive establishment of a plurinational State seems to favor the attribution to indigenous peoples a central role in the redefinition, organization, and functioning of the State. Despite this apparently favorable situation, Bolivian indigenous peoples continue to denounce the persistent fragility of their rights and territorial claims, which seem to be systematically disregarded in the economic planning of the Evo Morales government. This paper lays out a critical analysis of current socio-political processes in Bolivia as a way to illuminate that State’s organization and interventions and, more broadly, the political paradigms and forms of multiculturalism now emergent in Latin America.

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EXHIBITION OPENING AND COCKTAIL With Marion Dupuis – SOGIP and Chan Langaret – SOGIP

 

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DAY 2 – 16 APRIL 2015

INDIGENOUS PEOPLES’ RIGHTS, TERRITORIAL ISSUES AND PARTICIPATIVE DEMOCRACY

Photo: M. Préaud

Session 3: Lands, cultures, “development” Joan Carling – Land rights as central for sustainable development of indigenous peoples Martin Préaud – Aboriginal sovereignty and the Australian regime of governance Les Malezer – Mechanisms for adjudicating disputes over lands, territories and resources in Australia Jennifer Hays – Challenges in securing land rights for the San in southern Africa Korir Sing’Oei – Impact of the Endorois Case in the development of indigenous rights in Africa Session 4: Citizenship and political participation Martin Papillon – Indigenous peoples self-determination and neo-liberal governance: what impact on citizenship ? Carole Lévesque and Daniel Salée – Governance and indigenous geopolitics in Quebec Session 5 - Roundtable on the participation to decision-making Edith Cloutier –Anishnabe leader, Canada Otilia Lux de Coti –Maya k´iche´, former congresswoman, Guatemala Sylvain Pabouty – Kanak elected member for the Congress, New Caledonia Geir Tommy Pedersen – Sámi Council Alexis Tiouka – Kali’na elected member for the municipal council of Awala Yalimapo, French Guiana

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SESSION 3: LANDS, CULTURES, “DEVELOPMENT”

Chair Brian Thom – University of Victoria

Joan Carling – UNPFII Member; Asian Indigenous Peoples Pact

Land rights as central for sustainable development of indigenous peoples Indigenous peoples across the globe have a strong historical basis for collective rights to their lands, territories and resources, which is recognized under international human rights instruments. Their distinct identities, spirituality and wellbeing are firmly attached to their lands, territories and resources and contribute to cultural diversity, biological diversity, as well as to sustainable resource management and development. However, indigenous peoples remain invisible in the development planning and initiatives of states such as the millennium development goals (MDG) and in the current negotiations for the post 2015 Sustainable Development Goals.

Martin Préaud – SOGIP

Aboriginal sovereignty and the Australian regime of governance In this paper, I reexamine some of the constraints on the implementation in Australia of the UN Declaration on the Rights of Indigenous Peoples. Indeed, an examination of the conditions under which the Australian government ultimately supported the Declaration sheds light on the specificities of Australian colonialism and the historic dynamics that continue to shape the Australian “indigenous situation”. More generally, analysis of the interactions between the State and indigenous peoples, on the ground and within institutions, raises global questions about what indigenous peoples do and say with their world-systems.

Les Malezer – Co-President National Congress of Australia First Peoples

Mechanisms for adjudicating disputes over lands, territories and resources in Australia Significant progress has been made during the last decade to establish the rights of Indigenous Peoples as a universal standard for human rights. However the realities for Indigenous communities have not changed accordingly, because States are either unable or reluctant to change the national agendas and relationships with Indigenous Peoples. Change will happen because Indigenous Peoples are dissatisfied with the inertia by States and established institutions. The future enjoyment of human rights by Indigenous Peoples is most likely to happen through discontent and agitation by the Indigenous Peoples themselves. The best tools for forcing change are instruments such as the Declaration on the Rights of Indigenous Peoples, the Outcome Document of the World Conference on Indigenous Peoples and the fundamental charter of the United Nations. It will require political strength and agility, in addition to ‘standards’ to break through the resistance barrier of States and their status quos.

Chair

Sidsel Saugestad – University of Tromso

Jennifer Hays – SOGIP, University of Tromso

Challenges in securing land rights for the San in southern Africa This paper will highlight key elements of indigenous rights processes in southern Africa, in particular as they relate to land rights for the San – hunter-gatherer peoples who are considered indigenous to the region. Progressive national legislation in Namibia in support of indigenous rights, and recent highly publicized land rights cases in Botswana and South Africa, can give the impression that the San are gaining territorial rights in southern Africa. Despite these recent advances, however, the vast majority of San are landless, living as squatters on the fringes of urban areas or as low-paid farmworkers. Furthermore, even for those San communities that do have access to land, their rights to this land are under serious threat from various sources, including neighboring groups, government regulations and mining interests. This paper will briefly describe some cases, and examine the cultural, structural and political threads that connect them, and will situate these within the African indigenous rights movement and the global context.

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Korir Sing’Oei – Legal Advisor, Deputy President’s Office, Kenya

Impact of the Endorois Case in the development of indigenous rights in Africa In 2010, the African Commission on Human and Peoples Rights handed down an important ruling on indigenous land rights in Kenya. This article reviews the impacts of this decision four years after the ruling. It revisits the key elements of the decision and examines how different processes and court judgments have relied on Endorois to advance the evolution of indigenous rights in Africa.

SESSION 4: CITIZENSHIP AND POLITICAL PARTICIPATION

Chairs Verónica González-González, Laurent Lacroix, Martin Préaud Co-organizers with Irène Bellier of the SOGIP monthly seminar

Martin Papillon – Université de Montreal, Dialog Network

Self-determination for indigenous peoples and neoliberal governance: impacts on civic engagement In the indigenous context, neoliberal governances results in greater decentralization and a new emphasis on self-management of programs and public services as well as a more sustained presence of the market economy within communities. A new conception of civic engagement, one resting on an ethic of personal responsibility and individualism, underlies these notable tendencies. In this paper, I use some Canadian examples to elucidate the potentially contradictory effects upon indigenous peoples of neoliberal governance and this new ethic of civic engagement.

Carole Lévesque and Daniel Salée – Dialog Network , INRS, Université Concordia

Governance and indigenous geopolitics in Quebec The last decade has seen a transformation in the dynamics of relationships, logics of action, and loci of expression within the indigenous world, on one hand, and between that world and the non-indigenous world, on the other. Within the indigenous world, this transformation is confirmed by the arrival of new institutional actors, the emergence of indigenous public agencies, the increasing indigenous presence in urban centers (more than 60% of Canada’s total indigenous population now live in cities), the adoption of plural forms of community leadership, and the development of an indigenous civil society. At the same time, the reworking of the relationship between the indigenous and non-indigenous worlds has led to experiments with new strategies of cohabitation, coexistence, and civic participation. This recent transformation of indigenous social and political aims can be seen on the ground and has already resulted in new alliances and collective projects, especially since the 2007 adoption of the UN Declaration on the Rights of Indigenous Peoples. In the process, a number of indigenous leaders have increasingly positioned themselves as modern actors, engaged in global change. In recent years, they have added a new challenge to their struggles against injustice and inequality: that of launching their own interventions to promote equity, recognition, and the development of their societies and communities.

SESSION 5 - ROUNDTABLE ON THE PARTICIPATION TO DECISION-MAKING

Moderators

Stéphanie Guyon – SOGIP, University of Picardie Jules Verne Benoît Trépied – SOGIP, CNRS/EHESS

Sylvain Pabouty – Kanak elected member for the Congress, Dynamique Unitaire Sud (DUS), New Caledonia

Edith Cloutier – Anishnabe leader, Quebec Native Friendship Centers, Canada

Otilia Lux de Coti –Maya k’iche’, former congresswoman, Winaq Movement, Guatemala

Alexis Tiouka – A Kali’na elected member, municipal council of Awala Yalimapo, French Guiana

Geir Tommy Pedersen – Sámi Council

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DAY 3 – 17 APRIL 2015

THINKING INDIGENOUS PEOPLES DECOLONIZATION

Photo: H. Moreno

Session 6: Decolonization, Education, Pluralism Linda Tuhiwai Smith – Decolonising education and knowledge paradigms and re-establishing indigenous capabilities Raphaël Rousseleau – Ekalavya or the dilema of Adivasi education in national institutions (India) Rowena Dickins Morrison – The Charter of the Kanak People and legal pluralism in New Caledonia Ghislain Otis – Understanding better legal pluralism for decolonizing indigenous governance Session 7: Knowledge, Justice, Intercultural Dialogue Manuela Carneiro da Cunha – Who produces diversity? Leslie Cloud – An assessment of the legalization of indigenous peoples’ rights in Argentina and Chile: The challenges of intercultural dialogue Benoît Trépied – The stakes of customary justice in New Caledonia Session 8 - Roundtable Research with indigenous people: How to achieve cooperation? Camila Brattland – Centre for Sami Studies, The Arctic University of Norway Carole Levesque, Edith Cloutier – DIALOG Network Gorka Urrutia – University of Deusto, Institute of Human Rights Pedro Arrupe Linda Tuhiwai Smith – Waikato university, Aoetaroa-New Zealand Conclusion Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

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SESSION 6: DECOLONIZATION, EDUCATION, PLURALISM

Chair Marie Salaün – University of Nantes

Linda Tuhiwai Smith – Waikato University

Decolonising education and knowledge paradigms and re-establishing indigenous capabilities Education and schooling have been key tools of the colonial project. Schools were used to introduce new knowledge and the language of the coloniser while also undermining the knowledge, values and language of indigenous peoples. In the struggle for indigenous peoples' rights and recognition, education broadly and schooling as a specific institution, have been rightly identified as a critical site for decolonizing our minds and re-vitalising our languages, our ways of knowing and our cultural practices. Re-establishing indigenous knowledge paradigms, languages and cultural practices is important in rebuilding indigenous identities, and rebuilding indigenous social institutions and capabilities. This paper will provide examples of indigenous Māori development and the way schooling and higher education have been transformed to support Māori aspirations and to build their capabilities.

Raphaël Rousseleau – SOGIP, University of Lausanne

Ekalavya or the dilemma of Adivasi education in national institutions (India) Aside from issues of regulations and practices concerning primary school, a fundamental question must be confronted by the experimental schools and universities created for avivasi: what must be taught—and what sacrificed—in a curriculum that also aims to be a national one that will open opportunities in the modern labor market? In this paper, I examine several contrasting approaches within this type of institution.

Chair Jean Leclair – U. Montréal, Dialog Network

Rowena Dickins Morrison – SOGIP, CERCRID

The Charter of the Kanak people and legal pluralism in New Caledonia In April 2014, a significant number of New Caledonia’s formally recognised Kanak customary institutions and authorities validated and publically promulgated the ‘Charter of the Kanak People on the Common Foundation of Values and Fundamental Principles of the Kanak Civilisation’. The product of a year-long process of consultation and collaboration led by the Sénat coutumier, the Charter asserts the indigenous rights of the Kanak people and explicitly aims at ‘rebalancing’ the plural legal order existing in this sui generis French collectivity, in which Kanak customary law, as recognised by the state legal system, is applied to civil matters between individuals of ‘customary civil status’ and to customary lands. This presentation seeks to analyse the plural nature of New Caledonia’s current legal order(s) and the related objectives and implications of the Charter of the Kanak People through the lens of legal pluralism, itself a plural and contentious field of legal theory and research.

Ghislain Otis – Ottawa University

Decolonizing indigenous governance through a better understanding of legal pluralism The issue of creating a relationship between indigenous and non-indigenous legal systems raises fundamental stakes for indigenous governance. All indigenous demands are shaped by the notion of legal pluralism, whether they concern property ownership, self-determination, exploitation of natural resources, indigenous knowledge, or basic individual rights. This paper illuminates empirical, explanatory and normative approaches to pluralist analyses of the law, as well as the requirements for a decolonized management of the relationship between non-state indigenous law and state law. Further, it argues that the key to breaking with a colonial approach to pluralism resides in the de-essentialization of indigenous legal cultures.

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SESSION 7: KNOWLEDGE, JUSTICE, INTERCULTURAL DIALOGUE

Chair Barbara Glowczewski –CNRS/Collège de France/EHESS

Manuela Carneiro da Cunha – Sao Paulo University, the University of Chicago

Who produces diversity? Indigenous people do not only retain diversity in many areas, often they produce it. One particularly striking example is the agro-biodiversity, ie the variety of crops. A case management and various processes related to the genetic diversity of cassava in the Rio Negro basin, in the Brazilian Amazon will be described and discussed. I will present the legal and administrative mechanisms to protect knowledge and the practices involved in the agricultural system of the Rio Negro and dead ends, as well as the new law being passed by the Brazilian Parliament right now.

Leslie Cloud – SOGIP, University of Paris III Sorbonne Nouvelle

An assessment of the legalization of indigenous peoples’ rights in Argentina and Chile: The challenges of intercultural dialogue Following the 19th century military conquests of indigenous territories all along the Andes mountain range, Argentina and Chili adopted distinctive legal strategies aimed at assimilating the indigenous populations. Although both of these States ratified ILO Convention 169 on the rights of tribal and indigenous peoples, their courts were faced with contradictory legal strategies: on one hand, the rights of indigenous peoples were legalized, but at the same time they were criminalized as enemies of the law. Drawing on an analysis of the jurisprudence handed down in recent years in response to these strategies, I develop a comparative assessment of the processes shaped by the challenges posed by intercultural legal dialogue.

Benoît Trépied – SOGIP, IRIS-CNRS/EHESS

The stakes of customary justice in New Caledonia For the past 25 years, family law in the French territory of New Caledonia (South Pacific) has integrated Kanak (indigenous) “customary experts” and metropolitan French legal professionals to litigate in the name of “custom” disputes between Kanak held to “customary civil statutes”. Drawing on an ethnography of customary court hearings held in the capital of Noumea, I first examine the construction of a specifically legal discourse on Kanak kinship; I then explore the confrontation of this official representation with a different kind of family relationship, especially as perceived and experienced by young urban Kanaks. This gap raises more general issues about social change and discourses about indigenous “authenticity.”

SESSION 8: ROUNDTABLE RESEARCH WITH INDIGENOUS PEOPLE: HOW TO ACHIEVE COOPERATION?

Carole Lévesque and Edith Cloutier – DIALOG Network, Montreal

Gorka Urrutia – University of Deusto, Institute of Human Rights Pedro Arrupe

Camilla Brattland – Centre for Saami Studies, UiT – The Arctic University of Norway

Linda Tuhiwai Smith – Waikato University

CONCLUSION – Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigators

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PROGRAMME COMPLET

JOUR 1 – 15 AVRIL 2015

OUVERTURE DE LA CONFÉRENCE Pierre-Cyrille Hautcoeur – President of the School for Advanced Studies in the Social Sciences (École des Hautes Etudes en Sciences Sociales) Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

L’ÉMERGENCE DES PEUPLES AUTOCHTONES DANS L’ESPACE PUBLIC

Photo I. Bellier

Session 1: Les peuples autochtones aux Nations unies Otilia Lux de Cotí – Le cadre général des peuples autochtones et leur relation constructive avec les Nations unies Melakou Tegegn – Autochtonie / Indigénéité: un déni commode en Afrique Irène Bellier – Les droits des peuples autochtones au temps de la globalisation Session 2: Des échelles, des États et des peuples Verónica González-González – Le droit à l’autodétermination au Mexique : analyse des pratiques des peuples autochtones, du gouvernement et des Nations unies Stéphanie Guyon – Amérindiens et Bushinenge, les accommodements relatifs de la République française Alexis Tiouka – Le consentement libre et éclairé dans le cadre de l'APA : les enjeux dans les politiques scientifiques au niveau local Laurent Lacroix – Les peuples autochtones dans l’Etat plurinational de Bolivie : entre reconnaissance exemplaire et illusion politique

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SESSION 1: LES PEUPLES AUTOCHTONES AUX NATIONS UNIES

Président Christian Gros – Université of Paris III-Sorbonne Nouvelle

Otilia Lux de Cotí – Forum international des femmes autochtones

Les peuples autochtones et leur relation constructive avec les Nations unies. En cette période de globalisation, la protection des droits des femmes et des peuples autochtones progresse via des instruments internationaux et nationaux. Les pratiques visant à appliquer les instruments juridiques pour promouvoir l’égalité, réduire la discrimination et le racisme prennent de l’ampleur. Par conséquent, les demandes se multiplient, qui exigent des sociétés plus égalitaires et plus démocratiques avec une représentation des femmes et des autochtones au sein des espaces de décision. Les efforts, les études, les propositions, les recommandations et les luttes initiales ont rendu possible la reconnaissance des peuples autochtones comme sujets de droit devant leurs États et les Nations unies. Ces luttes se sont transformées en politiques nationales, en passant de l’indigénisme aux politiques multinationales. Des progrès ont été réalisés, mais l’on constate toutefois des reculs dans certains pays où vivent des peuples autochtones : le développement n’avance pas du point de vue des peuples autochtones et encore moins pour les femmes autochtones. En conclusion, de nouvelles relations entre États et peuples autochtones sont en train de se créer, toutefois des défis demeurent pour mieux envisager le développement de ces peuples, et sa durabilité.

Melakou Tegegn – Groupe de travail sur les populations/communautés autochtones en Afrique de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples

Indigénéité: un déni commode en Afrique L’indigénéité est une question très « controversée » en Afrique non tant par ce qu’elle suggère que par étroitesse de vue et entêtement politique. D’une part, l’élite africaine refuse l’existence des peuples autochtones, en Afrique, en essayant de « rationnaliser » la perspective empruntée aux théories coloniales laquelle, exacerbée par un intérêt économique considérable, se traduit essentiellement par l’accaparement des terres indigènes. Le business communautaire international détourne délibérément le regard pendant que l’élite politique commet d’énormes atrocités contre les peuples autochtones. D’autre part, marginalisés et ignorés des politiques et des stratégies dominantes de développement, ces derniers souffrent énormément, en particulier après avoir perdu leurs terres et leurs habitats. Le déni de l’indigénéité est au centre de l’état actuel des choses. Cependant, l’Afrique dispose paradoxalement d’un mécanisme protecteur des droits de l’homme pour les peuples autochtones. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples reconnaît les communautés pastorales et de chasseurs-cueilleurs comme des communautés autochtones africaines. Elle a formé le Groupe de travail sur les populations/communautés autochtones (GTPA) pour protéger et promouvoir leurs droits. Le GTPA est très actif et de différentes manières dans la promotion et l’avancée des droits des communautés autochtones d’Afrique dont les représentants se mobilisent pour les défendre. Le déni de l’indigénéité en Afrique est très lié à la question du développement social, de l’émergence de la société civile, de la démocratie et de l’État moderne. La présentation soulignera ces éléments cruciaux des discours sur l’indigénéité en Afrique.

Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator Les droits des peuples autochtones dans la globalisation La communication évoquera la « fabrique des questions autochtones » et les enjeux que représente la reconnaissance internationale des droits dans les pays suivis par le programme SOGIP. De manière synthétique, nous aborderons les défis que pose l’évolution des normes en regard des dispositifs étatiques, des nouveaux fronts de colonisation et des projets de gouvernance de soi des peuples autochtones. En reliant les perspectives anthropologiques, juridiques et politiques, nous analyserons les relations entre Etat et peuples autochtones en regard de deux polarités : l’autodétermination et la globalisation.

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SESSION 2: DES ECHELLES, DES ETATS ET DES PEUPLES

Président Guillaume Boccara – CNRS, Centre franco-argentin

Verónica González-González – SOGIP, EHESS

Le droit à l’autodétermination au Mexique : une analyse des pratiques des peuples autochtones, du gouvernement et des Nations unies Cet article vise à analyser le sens que l’autodétermination des peuples autochtones, aujourd'hui reconnue comme un droit par la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et par la constitution du Mexique, a acquis dans ce pays. Sur la base d’une analyse des pratiques que trois acteurs impliqués dans le domaine des droits des autochtones (les peuples autochtones, les États et l'ONU) mettent en œuvre pour l'autodétermination, cet article montrera que ce concept est un objet en constante transformation. Il démontrera que la mobilisation de ce concept a permis la construction d'un espace politique transnational d'une importance stratégique pour les acteurs analysés, dans la mesure où il ouvre des possibilités de construction d'espaces politiques alternatifs.

Stéphanie Guyon – SOGIP, Université de Picardie Jules Verne

Amérindiens et Bushinenge, les accommodements relatifs de la République française La Guyane est un département français régi par l’article 73 de la constitution, à ce titre elle ne dispose pas de la spécialité législative ; son autonomie politique est limitée. En outre, l’État français est peu enclin à satisfaire les revendications autochtones considérées comme contraires au principe d’indivisibilité de la République française. L’adaptation des dispositifs institutionnels et administratifs aux réalités sociales amérindienne et businenge résulte ainsi de bricolages juridiques plutôt que d’une réelle reconnaissance des droits des peuples autochtones. Malgré cette faible institution de la coutume, en pratique, d’une manière variable selon les acteurs et les administrations, les agents de l’Etat composent avec l’organisation sociale de ces groupes.

Alexis Tiouka – Expert kali’na des droits des peuples autochtones, Guyane française

Le consentement libre et éclairé dans le cadre de l'APA : enjeux dans les politiques scientifiques au niveau local La France oscille entre la reconnaissance implicite des peuples autochtones comme « communautés d'habitants tirant traditionnellement leurs moyens de subsistance de la forêt » et leur déni, en refusant l'emploi de termes comme « communautés autochtones et locales ». Ces paradoxes ont été mis en évidence au moment de rédiger la Charte du Parc amazonien de Guyane, et de traiter de l’accès aux ressources génétiques et du partage équitable des bénéfices. Les droits des chercheurs ont été mieux inscrits que ceux des communautés autochtones et locales. Or les constats montrent que les études menées sur le territoire du Parc se font le plus souvent avec la participation, directe ou indirecte, de communautés autochtones et locales qui détiennent les savoirs visés ou sur la localisation des ressources visées. La participation de celles-ci n'est que rarement valorisée, et ne donne pas lieu à un partage équitable des bénéfices, matériels ou non. Peu d’actions visent à permettre aux populations de développer leurs entreprises pour la valorisation des ressources naturelles. Malgré les effets d'annonce, l'idée que les ressources génétiques sont indissociables, sur ces territoires, des connaissances, innovations et pratiques traditionnelles qui leur sont associées (CDB Bonn) est loin de faire l'unanimité chez les décideurs, nationaux ou locaux.

Laurent Lacroix – SOGIP

Peuples autochtones dans l’État plurinational de Bolivie: entre reconnaissance exemplaire et illusion politique La Bolivie se présente comme un pays pionnier en matière de reconnaissance légale des droits internationaux des peuples autochtones. Et l’instauration progressive d’un État plurinational semble propice à accorder aux peuples autochtones une place centrale dans la redéfinition, l’organisation et le fonctionnement de l’État. Malgré cette situation de prime abord très favorable, les peuples autochtones de Bolivie ne cessent pourtant de dénoncer la précarité persistante de leurs droits et de leurs territoires qui semblent ignorés des plans économiques et des projets d’aménagement territorial du gouvernement d’Evo Morales. En proposant une analyse critique des processus socio-politiques en cours en Bolivie, cette communication interroge les formes d’organisation et d’action de l’État mais aussi le multiculturalisme et les paradigmes politiques émergents en Amérique latine.

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VERNISSAGE DE L’EXPOSITION ET COCKTAIL Commissaires d’exposition : Marion Dupuis (SOGIP) et Chan Langaret (SOGIP)

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JOUR 2 – 16 AVRIL 2015

DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES, TERRITOIRES ET DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

Photo: M. Préaud

Session 3: Terres, cultures, “dévéloppement” Joan Carling – La centralité des droits fonciers pour le développement durable des peuples autochtones Martin Préaud – Souveraineté aborigène et régime de gouvernance australien Les Malezer – Les mécanismes de résolution des conflits sur les terres, territoires et ressources en Australie Jennifer Hays – Les défis de la protection des droits fonciers pour les San en Afrique australe Korir Sing’Oei – Impact de l’Affaire Endorois sur le développement des droits autochtones en Afrique Session 4: Citoyenneté, participation politique Martin Papillon – L’autodétermination des peuples autochtones et la gouvernance néolibérale – quels effets sur la citoyenneté? Carole Lévesque and Daniel Salée – Gouvernance et géopolitique autochtone au Québec Session 5: Table ronde sur la participation à la prise de décision Edith Cloutier – leader anishnabe, Centres d’Amitiés autochtones au Québec Otilia Lux de Coti – ancienne députée Maya k´iche´, Guatemala Sylvain Pabouty – élu kanak pour le Congrès de Nouvelle Calédonie, DUS, Province Sud, Nouvelle-Calédonie Geir Tommy Pedersen – Conseil Sámi Alexis Tiouka – Kali’na, élu pour le conseil municipal d’Awala Yalimapo, Guyane française

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SESSION 3 : TERRES, CULTURES, “DÉVÉLOPPEMENT”

Président Brian Thom – Université de Victoria

Joan Carling – membre de l’Instance permanente; Asian Indigenous Peoples Pact (AIPP) La centralité des droits fonciers pour le développement durable des peuples autochtones Les peuples autochtones du monde entier ont une longue histoire concernant les droits collectifs aux terres, territoires et ressources, qui est reconnue à travers les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme. Leurs identités distinctes, leur spiritualité et leur bien-être, profondément ancrés dans leurs terres, territoires et ressources, contribuent à la diversité culturelle et biologique, ainsi qu’à la gestion et au développement durable des ressources. Cependant, les peuples autochtones demeurent invisibles dans les agendas de développement et les initiatives des États tels que les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et les négociations actuelles sur l’agenda post-2015 des Objectifs du développement durable.

Martin Préaud – SOGIP, EHESS Souveraineté aborigène et régime de gouvernance australien Cette présentation reviendra sur les différentes contraintes qui pèsent sur une mise en œuvre de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones en Australie. L’examen des conditions sous lesquelles le gouvernement australien a finalement apporté son soutien à la Déclaration amène en effet à s’interroger sur la nature spécifique du colonialisme australien et ses dynamiques historiques qui continuent d’informer les caractéristiques de la « situation autochtone » en Australie. Plus largement, l’analyse des dynamiques croisées de l’Etat et des peuples autochtones, sur le territoire et au sein des institutions, pose la question globale de ce que les peuples autochtones disent et font du système-monde.

Les Malezer – Co-président du National Congress of Australia First Peoples Mécanismes de règlement des litiges sur les terres, territoires et ressources en Australie Des progrès significatifs ont été réalisés au cours des dix dernières années pour instaurer les droits des peuples autochtones en tant que norme universelle des droits de l’homme. Cependant les réalités des communautés autochtones n’ont pas changé en conséquence, car les États sont incapables ou refusent de changer les agendas nationaux et leurs relations avec les peuples autochtones. Un changement aura lieu, cependant, les peuples autochtones étant mécontents de l’inertie des États et des institutions établies. La jouissance future des droits de l’homme par les peuples autochtones résultera très probablement du mécontentement et de l’agitation de ces derniers. Les outils mobilisés pour forcer le changement sont les instruments tels que la Déclaration des droits des peuples autochtones, le Document final de la Conférence mondiale des peuples autochtones et la Charte fondamentale des Nations unies. Il faudra de la force et une agilité politique pour en plus des « normes », franchir la barrière de résistance des États et le statu quo qu’ils maintiennent.

Présidente

Sidsel Saugestad – Université de Tromso

Jennifer Hays – SOGIP, Université de Tromso Les défis de la protection des droits fonciers pour les San en Afrique australe La communication soulignera les éléments-clés des processus concernant les droits autochtones en Afrique australe, notamment ceux relatifs aux droits fonciers des San – chasseurs-cueilleurs considérés autochtones dans la région. La législation progressiste de la Namibie en faveur des droits autochtones, et les cas récents et fortement médiatisées des droits fonciers au Botswana et en Afrique du sud peuvent donner l’impression que les San disposent des droits territoriaux. Cependant, malgré de récents progrès, la grande majorité des San sont sans terres, vivant comme des squatters à la périphérie des villes ou effectuant des travaux agricoles peu rémunérés. En outre, les communautés san qui ont un accès à la terre voient également leurs droits fonciers sérieusement menacés par plusieurs facteurs, dont les groupes voisins, les règlementations gouvernementales et les intérêts miniers. Cet article décrira brièvement quelques cas, et examinera les fils conducteurs culturels, structurels et politiques qui les relient et les situera dans le mouvement des droits autochtones en Afrique et le contexte général.

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Korir Sing’Oei – Conseiller juridique, Bureau du Vice-Président du Kenya Impact du cas Endorois sur le développement des droits autochtones en Afrique En 2010, la Commission africaine des droits et de l’homme et des peuples a rendu un important jugement concernant les droits fonciers autochtones au Kenya. Cet article examine l’impact de cette décision quatre ans plus tard. Il en revoit les éléments-clés et examine comment les différents processus et les décisions de justice s’appuient sur le cas Endorois pour assurer l’évolution des droits autochtones en Afrique.

SESSION 4: CITOYENNETÉ, PARTICIPATION POLITIQUE

Présidents

Verónica González-González, Laurent Lacroix, Martin Préaud Co-organisateurs avec Irène Bellier du séminaire mensuel SOGIP

Martin Papillon – Université de Montreal, Réseau Dialog

L’autodétermination des peuples autochtones et la gouvernance néolibérale – quels effets sur la citoyenneté? La gouvernance néolibérale se traduit dans le contexte autochtone par une plus grande décentralisation et une nouvelle valorisation de l'autogestion en matière de programmes et de services publics ainsi que par une pénétration plus soutenue de l'économie de marché au sein des communautés. Derrière ces tendances lourdes se profile également une nouvelle conception de la citoyenneté reposant sur une éthique de responsabilisation et d’autonomisation des individus. Je soulignerai dans cette communication les effets potentiellement contradictoires de la gouvernance néolibérale et de cette nouvelle éthique citoyenne pour les peuples autochtones à partir d’exemples canadiens.

Carole Lévesque et Daniel Salée – Réseau DIALOG, INRS, Université Concordia

Governance et peuples autochtones au Quebec On assiste depuis une dizaine d'années à une transformation des dynamiques relationnelles, des logiques d’action et des espaces d’expression qui se manifeste à l’intérieur du monde autochtone d’une part, et entre le monde autochtone et le monde non autochtone d’autre part. Dans le monde autochtone, cette transformation se vérifie par la présence de nouveaux acteurs institutionnels, l’émergence d’administrations publiques autochtones, l’implication de plus en plus marquée des Autochtones dans les villes et les centres urbains (plus de 60 % de la population autochtone totale du Canada réside désormais dans les villes), le déploiement de formules plurielles de leadership communautaire et l’émergence d’une société civile autochtone. De son côté, la relation renouvelée entre le monde autochtone et le monde non autochtone conduit à l'expérimentation de nouvelles stratégies de cohabitation, de coexistence et de participation citoyenne. Cette transformation récente du projet social et politique autochtone s’observe sur le terrain et, déjà, elle donne lieu à de nouvelles alliances et à de nouveaux projets collectifs, notamment depuis l’adoption en 2007 de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Dans la foulée, plusieurs leaders et décideurs du monde autochtone se positionnent de plus en plus comme des acteurs de la modernité et des artisans du changement global. À leurs luttes contre l’injustice et les inégalités de tous ordres s’est ajouté ces dernières années un nouveau défi : celui de mettre en œuvre leurs propres actions en faveur de l’équité, de la reconnaissance et du développement de leurs sociétés et communautés.

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SESSION 5 - TABLE RONDE SUR LA PARTICIPATION À LA PRISE DE DÉCISION

Modérateurs

Stéphanie Guyon – SOGIP, Université de Picardie Jules Verne Benoît Trépied – SOGIP, CNRS/EHESS

Sylvain Pabouty – élu kanak pour le Congrès de Nouvelle Calédonie, DUS, Province Sud, Nouvelle-Calédonie

Edith Cloutier – leader anishnabe, Centres d’Amitiés autochtones au Québec, Canada

Otilia Lux de Coti – ancienne députée Maya k´iche´, Movement Winaq, Guatemala

Alexis Tiouka – Kali’na, élu au conseil municipal d’Awala Yalimapo, Guyane française

Geir Tommy Pedersen – Conseil sámi

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JOUR 3 – 17 AVRIL 2015

PENSER LA DÉCOLONISATION DES PEUPLES AUTOCHTONES

Photo: H. Moreno

Session 6: Décolonisation, éducation, pluralisme Linda Tuhiwai Smith – Décoloniser l’éducation et les paradigmes du savoir, rétablir les compétences autochtones Raphaël Rousseleau – Ekalavya ou le dilemme de l’éducation adivasi dans des institutions nationales (Inde) Rowena Dickins Morrison – La Charte du peuple kanak et le pluralisme juridique en Nouvelle-Calédonie Ghislain Otis – Mieux comprendre le pluralisme juridique pour décoloniser la gouvernance autochtone Session 7: Savoirs, Justice, Dialogue interculturel Manuela Carneiro da Cunha – Qui produit de la diversité? Leslie Cloud – Bilan de la judiciarisation des droits des peuples autochtones en Argentine et au Chili: les défis d’un dialogue interculturel Benoît Trépied – Les enjeux de la justice coutumière en Nouvelle-Calédonie Session 8: Table ronde La recherche avec les autochtones : quels modes de coopération? Camila Brattland – Centre d’études Sami, UiT - Université artique de Norvège

Carole Lévesque, Edith Cloutier – Réseau DIALOG

Gorka Urrutia – Université de Deusto, Institut des droits de l’homme Pedro Arrupe

Linda Tuhiwai Smith – Université de Waikato

Conclusion Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

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SESSION 6: DÉCOLONISATION, ÉDUCATION, PLURALISME

Présidente Marie Salaün – Université de Nantes

Linda Tuhiwai Smith – Université de Waikato

Décoloniser l’éducation et les paradigmes du savoir, rétablir les compétences autochtones L’éducation et la scolarité ont été des instruments-clés du projet colonial. Les écoles servaient à introduire les nouveaux savoirs et la langue du colonisateur tout en ébranlant les savoirs, les valeurs et la langue des peuples autochtones. Dans la lutte pour les droits et la reconnaissance des peuples autochtones, l’éducation au sens large et la scolarité en tant qu’institution spécifique, ont été identifiées à juste titre comme le lieu crucial de la décolonisation de nos esprits et de la revitalisation de nos langues, de nos modes de connaissance et de nos pratiques culturelles. Il est important de rétablir les paradigmes de la connaissance, les langues et les pratiques culturelles autochtones pour reconstruire les identités autochtones et pour reconstruire les compétences et les institutions sociales autochtones. Cet article fournit des exemples de développement maori et montre comment la scolarité et l’enseignement supérieur se sont transformés pour soutenir les aspirations maori et renforcer leurs capacités.

Raphaël Rousseleau – SOGIP, Université de Lausanne

Ekalavya ou le dilemme de l’éducation adivasi dans des institutions nationales (Inde) Au-delà des réglementations et de la réalité des écoles primaires, les institutions scolaires et universitaires expérimentales créées pour les adivasi rencontrent une même interrogation centrale : que faut-il enseigner - et que faut-il sacrifier - dans un cursus qui se veut aussi national et ouvrant des opportunités dans un ‘marché du travail moderne’ ? On verra les orientations opposées de quelques institutions de ce genre.

Président Jean Leclair – Université de Montréal

Rowena Dickins Morrison – SOGIP, CERCRID

La Charte du Peuple Kanak et le pluralisme juridique en Nouvelle-Calédonie En avril 2014, un nombre important d’institutions et d’autorités coutumières kanak officiellement reconnues en Nouvelle-Calédonie ont validé et promulgué publiquement la « Charte du Peuple Kanak sur le Socle Commun des Valeurs et Principes Fondamentaux de la Civilisation Kanak ». Résultat d’un an de consultations et de collaborations menées par le Sénat coutumier, la Charte affirme les droits autochtones du peuple kanak et vise explicitement le « rééquilibrage » de l’ordre juridique pluriel dans cette collectivité française sui generis, où le droit coutumier kanak reconnu en tant que tel par le système juridique étatique s’applique aux personnes de « statut coutumier » dans le domaine civil et aux terres coutumières. Cette intervention analysera la nature plurielle de l’ordre juridique (voire des ordres juridiques) néo-calédonien(s) aujourd’hui, ainsi que les objectifs et implications de la Charte du Peuple Kanak à cet égard, à travers le prisme du pluralisme juridique, domaine lui-même pluriel et controversé de théorie juridique et de recherche.

Ghislain Otis –Université d’Ottawa

Mieux comprendre le pluralisme juridique pour décoloniser la gouvernance autochtone La question de la mise en rapport des ordres juridiques autochtones et non autochtones constitue un des enjeux fondamentaux de la gouvernance autochtone. Le thème du pluralisme juridique irrigue tout le spectre de la revendication autochtone qu’il s’agisse du foncier, de l’autodétermination, de la mise en valeur des ressources naturelles, des savoirs autochtones et des droits fondamentaux des individus. Cette communication permettra de mieux comprendre les différentes perspectives empiriques, explicatives et normatives de l’analyse plurale du droit ainsi que les conditions d’une gestion décolonisée des relations entre le droit autochtone exo-étatique et le droit étatique. Elle visera en outre à montrer que la clé d’une rupture avec l’approche coloniale du pluralisme réside dans la dé-essentialisation des cultures juridiques autochtones.

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SESSION 7 : SAVOIRS, RECHERCHE, COOPÉRATION

Présidente Barbara Glowczewski –CNRS/Collège de France/EHESS

Manuela Carneiro da Cunha – Université de Sao Paulo, Université de Chicago

Qui produit de la diversité? Les peuples traditionnels non seulement conservent la diversité dans plusieurs domaines, mais aussi souvent ils la créent. Un exemple particulièrement frappant est celui de l´agro-biodiversité, c´est à dire la diversité des plantes cultivées. Le cas de la gestion et des divers processus liés à la diversité génétique du manioc dans le bassin du rio Negro, en Amazonie brésilienne sera décrit et commenté. On discutera des mécanismes légaux et administratifs de protection des savoirs et des pratiques impliqués dans le système agricole du rio Negro et leurs impasses, ainsi que de la nouvelle loi en train d´être votée par le Parlement brésilien.

Leslie Cloud – SOGIP, Université Paris III - Sorbonne Nouvelle

Bilan de la judiciarisation des droits des peuples autochtones en Argentine et au Chili : les défis d’un dialogue interculturel A la suite des conquêtes militaires des territoires autochtones menées au XIXème siècle de part et d'autre de la Cordillère des Andes, l'Argentine et le Chili avaient adopté des stratégies juridiques distinctes d'assimilation des populations autochtones. Alors que ces deux Etats ont tous les deux ratifié la Convention 169 de l'OIT sur les droits des peuples autochtones et tribaux, leurs tribunaux font face à un double jeu stratégique autour du droit : d'une part, la judiciairisation de leurs droits par les peuples autochtones mais aussi leur criminalisation en tant qu'ennemis du droit. A partir d'une analyse de la jurisprudence rendue ces dernières années en réponse à ces stratégies, nous dresserons un bilan comparatif de ces processus marqués par les défis d'un dialogue juridique interculturel en justice.

Benoît Trépied – SOGIP, IRIS-CNRS/EHESS

Les enjeux de la justice coutumière en Nouvelle-Calédonie Depuis 25 ans, dans le territoire français de la Nouvelle-Calédonie (Pacifique Sud), la justice aux affaires familiales a intégré des « assesseurs coutumiers » kanak (autochtones) aux côtés des professionnels de justice (Français métropolitains) afin qu’ils tranchent, au nom de la « coutume », les litiges entre justiciables kanak de « statut civil coutumier ». A partir d’une ethnographie de ces audiences coutumières au sein du tribunal de la capitale Nouméa, cet exposé reviendra d’abord sur la construction d’un discours judiciaire spécifique sur la parenté kanak, puis sur la confrontation de cette représentation officielle avec l’affirmation et le vécu d’un autre type de relations familiales par certains parents kanak, en particulier du côté des jeunes parents urbains. Dans ces échanges se joue une problématique plus large liée à la question du changement social et des discours sur « l’authenticité » autochtone.

SESSION 8: TABLE RONDE

LA RECHERCHE AVEC LES PEUPLES AUTOCHTONES QUELS MODES DE COOPÉRATION?

Modératrice Jennifer Hays – SOGIP, Université de Tromso

Carole Lévesque and Edith Cloutier – Réseau DIALOG, Montréal

Gorka Urrutia – Université de Deusto, Institut des droits de l’homme Pedro Arrupe, Bilbao

Camilla Brattland – Centre d’études Sami, UiT - Université artique de Norvège, Tromsø

Linda Tuhiwai Smith – Université de Waikato, Aotearoa-Nouvelle Zélande

CONCLUSION – Irène Bellier – CNRS, SOGIP Principal Investigator

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LIST OF PARTICIPANTS AND EMAIL CONTACTS

Irène Bellier – CNRS, SOGIP [email protected] Guillaume Boccara – CNRS, Centre franco-argentin [email protected] Camila Brattland - Centre for Saami Studies, The Arctic University of Norway [email protected] Joan Carling - UNPFII Member, General Secretary AIPP [email protected] Manuela Carneiro da Cunha - Sao Paulo University, University of Chicago [email protected] Leslie Cloud –SOGIP, University Paris III – Sorbonne Nouvelle [email protected] Edith Cloutier - Quebec Native Friendship Centers, Canada [email protected] Rowena Dickins Morrison – SOGIP, CERCRID [email protected] Marion Dupuis – SOGIP, EHESS [email protected] Barbara Glowczewski - CNRS/Collège de France/EHESS [email protected] Felipe Gómez Isa – University of Deusto/Institute of Human Rights P. Arrupe [email protected] Verónica González González – SOGIP, EHESS [email protected] Christian Gros – University Paris III – Sorbonne Nouvelle [email protected] Stéphanie Guyon – SOGIP, University of Picardie Jules Verne [email protected] Jennifer Hays – SOGIP, University of Tromso [email protected] Laurent Lacroix – SOGIP [email protected] Chan Langaret – SOGIP, EHESS [email protected] Jean Leclair – Université de Montreal [email protected] Carole Lévesque – INRS, DIALOG Network [email protected] Otilia Lux de Cotí – International Indigenous Women’s Forum [email protected] Les Malezer –National Congress of Australia First Peoples [email protected] Ghislain Otis – Ottawa University [email protected] Sylvain Pabouty –New Caledonian Congress [email protected] Martin Papillon – Université de Montréal [email protected]

Geir Tommy Pedersen – Saami Council [email protected] Martin Preaud – SOGIP [email protected] Raphaël Rousseleau – SOGIP, University of Lausanne [email protected] Marie Salaün – University of Nantes [email protected] Daniel Salee – Concordia University, DIALOG Network [email protected] Korir Sing’Oei –Deputy President’s Office, Kenya [email protected] Melakou Tegegn – Working Group of Indigenous Populations/Communities under ACHPR;

[email protected]

Brian Thom – University of Victoria [email protected] Alexis Tiouka –French Guiana [email protected] Benoît Trépied – SOGIP, CNRS/EHESS [email protected] Linda Tuhiwai Smith – Waikato University [email protected] Gorka Urrutia – University of Deusto/Institute of Human Rights Pedro Arrupe [email protected]

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PARTICIPANTS’ BIOGRAPHIES

Irène Bellier She is a political anthropologist, director of LAIOS (Laboratory for the Anthropology of Institutions and Social Organizations) at the National Center for Scientific Research in France (CNRS, Paris). Since 2001, she has been working on the global indigenous movement, the negotiation of indigenous peoples’ rights and their legal, political and social impacts. As ERC principal investigator, she has coordinated SOGIP research and activities since 2010 and has contributed to knowledge on indigenous peoples issues with a series of publications. This work has included coordinating the translation of Making the Declaration work, edited by Claire Charters and Rodolfo Stavenhagen, and editing two volumes of SOGIP conference proceedings: Indigenous peoples in the world. The challenges of recognition, and Land, territory and resources. Policies, practices and indigenous peoples’ rights, all published in French at L’Harmattan in 2013 and 2014.

Guillaume Boccara Doctor in anthropology from the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales in Paris, he holds a research appointment with CNRS and currently serves as director of the Franco-Argentine Center for Advanced Study at the University of Buenos Aires. His research centers on the history of Mapuche populations during the colonial period and on the intercultural policies adopted by the Chilean state since the 1990s. He recently edited a special issue of Actuel Marx entitled "Les Amériques indiennes face au néolibéralisme" (2014/2) and published "Pour une anthropologie du capitalisme différentialiste" in L'Homme 211 (2014).

Camilla Brattland Currently the academic coordinator for the Master Programme in Indigenous Studies at UiT - the Arctic University of Norway, she was one of the first students to go through the newly started indigenous studies master program in 2003. She since went on to do a PhD focusing on the participation of indigenous Sami fishers in marine resource governance. Through her research as part of the Fávllis research network, a Sami fisheries research network, she practiced collaboration with local Sami culture and language institutions at the coast of Norway. Making international connections between small-scale and indigenous fishers on common issues of concern has also been part of her focus. Her methods include mapping of traditional seascape use (Brattland and Nilsen 2011) and small-scale fisheries through the use of geographical information systems (GIS) (Brattland 2013). She has worked as a researcher at the Norwegian Institute of Cultural Heritage Research (2012-2014) and is currently an associate professor at the Centre for Sami Studies, University of Tromsø, Norway. Her publications include: “Sami culture and the mapping of marine biodiversity”, 2013, Norsk Geografisk Tidsskrift-Norwegian Journal of Geography, 67 (2), pp. 87-98, and Reclaiming indigenous seascapes. Sami place names in Norwegian sea charts, with Nilsen, Steinar, 2011, Journal of Polar Geography 34 (4).

Manuela Carneiro da Cunha She is an anthropologist, an Emerita professor at the department of anthropology of the University of Chicago and the University of São Paulo. She worked on the history of legal provisions on indigenous people in Brazil and - as the then president of the Brazilian Anthropological Association- subsidized the Constitutional Assembly of 1988 that included a full progressive chapter on indigenous rights. She established a research center at the University of São Paulo dedicated to the History of Indigenous People that produced academic research as well as valuable data for the establishment of indigenous land claims. She has been working on traditional knowledge and conservation, and she is a presently a member of the Task Force on Indigenous and Local Knowledge at IPBES, the Inter-Governmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. She is conducting, by appointment from the Brazilian Ministry of Science, Technology and Innovation, a study and pilot project on the establishment of a program for the equitable collaboration between academic science and traditional knowledge, as well as for the strengthening of traditional knowledge itself. She has published six books and edited another four. One of her essays published in English is a pamphlet in the Prickly Paradigm Series (2009), under the title “Culture” and culture. Traditional Knowledge and Intellectual Rights.

Leslie Cloud She is a legal scholar, specializing in international human rights law. She is currently completing a doctorate in public law at the Institute of Advanced Study of Latin America at the Université Sorbonne Nouvelle, with a dissertation on the recognition of indigenous peoples’ rights in Chile and its impact on State law. As a member of the SOGIP project, she has been working on issues of Mapuche and Rapa Nui land, territory, and cultural heritage; the cross-cultural interpretation of human rights, and the challenges posed by the recognition of legal pluralism in Chili. Her recent publications include « Le droit à l’autodétermination du peuple Mapuche au XIXème siècle: du droit des gens au droit interne » in R. Salas y F. Le Bonniec (eds), 2015, Mapuche à la mode, treize essais sur les modes d'existence et de résistance des Mapuche au Chili, en Argentine et au-delà, Paris l'Harmattan.

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Edith Cloutier She has been the General Director of the Native Friendship Center of Val-d’Or since 1989 and is the president of the Federation of Quebec Native Friendship Centers. A member of the Anishnabe First Nation, she is well known for her commitment and active leadership in the service of Native well-being in urban centers. Her career has been distinguished by her humanitarian and dynamic approach to problem-solving and to efforts to bring people together. She has been honored with several awards, including the Chevalier de l’Ordre national du Québec and the Order of Canada.

Rowena Dickins Morrison She is a Postdoctoral Fellow with CERCRID (Centre for Critical Law Research) at the Université Jean Monnet. Her current research concerns the production of Kanak legal norms and the development of legal pluralism in contemporary New Caledonia. This research builds on the interdisciplinary work she undertook as a SOGIP (EHESS/LAIOS) Postdoctoral Fellow from 2012 to 2014. Previously a Postdoctoral Fellow with the ANUCES (Australian National University Centre for European Studies) and a Visiting Fellow at CERI (Centre for International Studies) Sciences Po Paris, she holds a BA (Hons1)/LLB and a PhD from the Australian National University. Her publications include ‘Sovereignty as interconnection in Oceania? Perspectives from Kanaky/New Caledonia’, Journal of Romance Studies 14(2), 34-49 (2014).

Barbara Glowczewski She is an anthropologist, Director of Research at CNRS, and member of the Laboratoire d’Anthropologie Sociale (CNRS/EHESS/College de France). She directs the LIA TransOceanik (in partnership with the Cairns Institute at James Cook University). She has worked with Australian Aborigenes since 1979 (audiovisuel archive at www.odsas.net), and is the author of numerous publications including Totemic Becomings/Devires Totemicos (n-1 edições, 2015); Les sciences humaines et sociales dans le Pacifique Sud, co-edited with L. Dousset & M. Salaün (CREDO éd., 2014); The Challenge of Indigenous Peoples, co-edited with R. Henry (Bardwell Press, 2011); Guerrriers pour la paix (Indigène Editions, 2008); Rêves en colère (Plon, 2004).

Felipe Gómez Isa A lecturer of Public International Law at the University of Deusto and a researcher at the Institute of Human Rights Pedro Arrupe, he is Director of the European Masters in Human Rights and Democratisation and has been a Visiting lecturer at various Asian, European and Latin American universities. His publications include: La Declaración Universal de los Derechos Humanos (1998); El derecho al desarrollo como derecho humano en el ámbito jurídico internacional (1999); El Caso Awas Tingni contra Nicaragua. Nuevos horizontes para los derechos humanos de los pueblos indígenas (2003); Privatisation and Human Rights in the Age of Globalization (co-ed. with K. de Feyter, 2005); El derecho a la memoria (dir. 2006); Colombia en su laberinto. Una mirada al conflicto (ed., 2008); International Human Rights Law in a Global Context (co-ed. with K. de Feyter, 2009); La plasmación política de la diversidad. Autonomía y participación política indígena en América Latina (ed., 2011); Rethinking Transitions. Equality and Social Justice in Societies Emerging from Conflict (with G. Oré, 2011); Los derechos indígenas tras la Declaración. El desafío de la implementación (with M. Berraondo, 2013).

Verónica González González She has a PhD in Sociology from the Institute of Advanced Studies for Latin America in Paris. Her research since 2003 has focused on international aspects of the indigenous peoples’ movement, especially the evolution of the international indigenous issues sector in the United Nations system. Her post-doctoral project for the SOGIP project analyzes the interaction between international, transnational and local actors in the indigenous domain in Mexico, in the context of the implementation of the rights of indigenous peoples at the national level. Her publications include “Catégories, nominations et droits liés à l’autochtonie en Amérique latine. Variations historiques et enjeux actuels » (coedited with Leslie Cloud, and Laurent Lacroix) in I. Bellier (ed.), Peuples autochtones dans le monde : les enjeux de la reconnaissance (2013).; and « Peuples autochtones : la fabrique onusienne d’une identité symbolique » (edited with I. Bellier), Revue Mots, forthcoming 2015.

Christian Gros A social anthropologist and Emeritus Professor at the Institute for Advanced Studies on Latin America (Paris), he has specialized in the study of social movements, ethnicity, and public policies of multiculturalism. His most recent publications include Le multiculturalisme au concret. Un modèle latino-américain ?, Presses Sorbonne Nouvelle (with D. Dumoulin, ed., 2012); ¿Desarollo con identidad ?, gobernanza económica indígena, siete estudios de casos, IFEA, FLACSO, CEMCA, (with J. Foyer (ed), 2010); ¡ A mi no me manda nadié! : historia de vida de Trino Morales, Bogotá, Instituto Colombiano de Antropología e Historia, (2010) ; Nación identidad y

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violencia: el desafío latinoaméricano, IEPRI Universidad Nacional de Colombia, CESO Universidad de los Andes, Institut Français des Etudes Andines, (2010).

Stéphanie Guyon She teaches Political Science at the University of Picardy Jules Verne, is affiliated with CURAPP-ESS (CNRS, UMR 7319), and is part of the SOGIP team. Her recent publications include « Des marges ultra-marines de la République au parlement: trajectoires de députées guyanaises », Parlements 19: 91-106 (2013); « Des ‘‘Primitifs’’ aux ‘‘Autochtones’’ : ethnologie et politiques publiques en Guyane de 1946 à nos jours », Genèses, 91 : 51-70 (2013).

Jennifer Hays A researcher with SOGIP from 2011-2014, focusing on indigenous rights issues in Southern Africa, she is currently responsible for the Human Rights Policy and Practice Programme at the University of Tromsø, in Norway. Jennifer has been working with San communities in Botswana and Namibia since 1998, both as a researcher and as a consultant for the development and evaluation of community-based education and development initiatives. Her recent publications and areas of research explore issues and challenges surrounding the implementation of indigenous rights in southern Africa, in particular in relation to education, indigenous knowledge, and rights to land and economic livelihood. She edited a special issue in the International Journal of Human Rights called “Southern Africa and the UN Declaration on the Rights of Indigenous Peoples: How Can International Mechanisms work in Local Communities and Contexts?” (15:1) in which she authored the article: "Educational rights for indigenous communities in Botswana and Namibia" (127-153). She also recently produced an evaluation report for the ILO on their indigenous rights programme in southern Africa, and was a co-editor on a survey of indigenous livelihood strategies in Namibia.

Laurent Lacroix He is a social anthropologist whose current research concerns mainly the plurinational State and indigenous movements in Latin America. Between 2006 and 2009, he was the scientific coordinator for the « Governance and Gender » research team at the Institut des Hautes Etudes Internationales et du Developpement (IHEID) in Geneva, as part of the NCCR program North-South. President of the Bolivian Studies Association, he has a research affiliation with the Centre de Recherches et de Documentation des Ameriques (IHEAL, Paris). In the context of the ERC SOGIP project, he has published a number of articles and chapters on the plurinational State and multiculturalism in Latin American as well as on the restoration of autonomous indigenous lands and the political participation of indigenous peoples in Bolivia..

Jean Leclair He has been a tenured professor at the Université de Montreal since 2002, and is a member of the Center for Research on Ethics there. Awarded a Fellowship from the Pierre Trudeau Foundation in 2013, he was a visiting professor at the Center for Urbanization Culture and Society at the National Institute for Scientific Research (2011-15). He clerked for a Canadian federal judge, appellate division (1986-8), and has been a member of the Quebec Bar since 1987. His teaching and research have focused on the theory and epistemology of law ; history of Canadian law ; constituional law (especially federalism and fundamental rights), indigenous peoples and the law. He is a founding member of the theater troupe Les Veilleurs de Nuit. His publications include « Les droits ancestraux en droit constitutionnel canadien : quand l’identitaire chasse le politique », in A. Beaulieu, S.Gervais & M. Papillon (eds), Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord, Les Presses de l’Université de Montréal (2013) and « ‘Il faut savoir se méfier des oracles’. Regards sur le droit et les autochtones ». Vol. XLI, no 1. Recherches amérindiennes au Québec pp. 102-111 et « Réplique », pp. 119-120 (2011). http://ssrn.com/author=479188

Carole Lévesque She is an anthropologist, a tenured professor and a member of the National Institute of Scientific Research who has devoted her career to indigenous issues. For over forty years, she has closely collaborated with indigenous communities, organisations and institutions in Quebec and elsewhere. Her work invites an ethical rethinking of the logic and dynamics underlying the policies and programs directed toward indigenous peoples. In 2001, she founded—and continues to direct—DIALOG, a research network concerning indigenous peoples. Her publications include « La condition itinérante au sein de la population autochtone au Québec: éléments de compréhension et pistes d’analyse », in Said Bergheul (ed.) Regards croisés sur l’itinérance, Presses de l’Université du Québec (with A-M Turcotte, A. Germain and J-L Ratel, 2015) ; « Les Premiers Peuples dans l’espace urbain au Québec : trajectoires plurielles », in A. Beaulieu, M. Papillon et S. Gervais (eds.) : Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord, Les Presses de l’Université de Montréal (with E. Cloutier, 2013).

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Otilia Lux de Cotí

She is a Guatemalan Maya k´iche´ who has been actively involved in the indigenous movement at the international level: she is currently Executive Director of the International Indigenous Women’s Forum (Foro Internacional de Mujeres Indigenas, FIMI); was a representative to the Global Indigenous Women's Caucus in the Global Coordinating Group Lobbying Team for the WCIP Outcome Document; served as an expert member of the United Nations Permanent Forum on Indigenous Issues (2004-2007). She has also been active in Guatemalan national politics as an elected member of the Guatemalan Congress, as a representative of the Political movement WINAQ (2008-2012) and as the Minister of Culture and Sport in Guatemala (2000-2004). She edited Gobernabilidad, desafíos y pueblos indígenas FLACSO (2013), « La búsqueda de las transformaciones del Estado Guatemalteco. Experiencia Legislativa. Diputada Movimiento Político Winaq » (2012) and « La participación política de las mujeres indígenas: importantes desafíos », Feminismo, Género e Igualdad, Pensamiento Iberoamericano. Second edición (2011).

Les Malezer He is a Gubbi Gubbi and Butchulla from southeast Queensland who has worked both as a bureaucrat in Indigenous affairs and as a community representative and advocate for indigenous rights at the local, national and international levels. As the founding chairman of FAIRA in the mid-1970s, he was a key player in changing racially discriminatory laws in Queensland and at the national level, focusing mainly on the Land Rights campaign and the protection of cultural heritage. In 1986 he turned his attention to the United Nations and international agendas. He was the Chair of the global Indigenous Caucus when the UNDRIP was negotiated and subsequently adopted by the General Assembly in 2007. Awarded the Australian Human Rights Medal in 2008 for his work in advancing the rights of Aboriginal and Torres Strait peoples, he continues his campaign for human rights as the national Co-Chair of the National Congress of Australia’s First Peoples (elected in 2011). In 2014 he worked for four months as Advisor to the President of the UN General Assembly, to successfully arrange the World Conference on Indigenous Peoples held in September of that year.

Ghislain Otis He obtained his PhD from Cambridge University and is a professor at the University of Ottawa, where he holds a Canada Research Chair on native peoples and new legal diversity. He coordinates several international research groups working on indigenous rights and the management of legal pluralism. A member of the Academy of Social Sciences within the Royal Society of Canada, he is the author or editor of a number of publications, including Le juge et le dialogue des cultures juridiques (Karthala, 2013), Méthodologie du pluralisme juridique (Karthala, 2012) and L’adoption coutumière autochtone : les défis du pluralisme juridique (Presses de l’Université Laval, 2012).

Sylvain Pabouty He became a political advisor to the FLNKS within the NC Congress in 1992 after studying Economic and Social Administration in Bordeaux. He has long worked for the recognition of Kanaky rights, chairing in 1993 the committee in charge of New Caledonia during that international year of indigenous peoples. Deeply involved in civil society, he helped organize the Association for the Right to Decent Housing (ADLD) in the 1990s. As a former member of the PALIKA (Kanak Liberation Party), he participated in the creation of the movement Dynamik Unitaire Sud. In 2004, he served as chief of staff to Mme Dewe Gorodey, then the Minister of Culture, Customary Affairs, Women and Civics for New Caledonia. In 2009, he was the Independentist political advisor for the Southern Province.

Martin Papillon He is Professor of Political Science at the Université de Montreal. His work focuses on indigenous governance; citizenship and federalism in Canada, the United States, and Australia. He has conducted research on indigenous movements in Canada as well as on Canadian economic and social policy as it concerns indigenous peoples. His recent work concerns the participation of indigenous peoples in natural resource development, especially through the negotiation of agreements on the impacts of resource development. He has just co-edited two collective volumes: Les Autochtones et le Québec: des premiers contacts au Plan Nord (Presses de l’Université de Montréal) and The State of the Federation: Aboriginal Multilevel Governance (McGill-Queen’s Press, forthcoming).

Geir Tommy Pedersen A sea-sámi from Norway, Geir Tommy Pedersen has been active in Sámi politics for over two decades. Since 1996 he has been a representative of the board of the Saami Council, including a period as former president of the council. In 1993 he was elected as member of the Sámi Parliament on the Norwegian side, and served as a

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Member of Parliament during two periods: 1993-2005 and 2009-2013. He has also worked as political adviser for the current president of this Parliament (2006-2007). Geir Tommy has been working with indigenous rights and issues at local, national and international levels. He has taken part in several processes concerning indigenous issues in the United Nations. He has been the Chair of the Arctic Council Indigenous Peoples’ Secretariat board (2009-2011). He has engaged with indigenous development initiatives, with San groups in Botswana, and Maasai in Tanzania. He has participated in national processes and consultations when it comes to indigenous rights to marine harvesting and management. In 2014 he was appointed as the chair of the first fjord-commission in Norway.

Martin Préaud He is an anthropologist who has conducted research on Aborigonal Australia since 2002. His studies focus on indigenous models of territorial development; aboriginal institutions as they articulate with the State; forms and practices of political representation and action. He has published numerous articles on these topics, including « Emerging issues in indigenous rights: transformative effects of the recognition of indigenous peoples » (with I. Bellier) ; « Reconnaissance ? Une critique anthropologique du cas australien » (with L.Dousset) ; « Peuples autochtones dans le Pacifique. Héritages coloniaux et gouvernance autochtone » in Bellier, I. (ed), Peuples autochtones dans le monde : les enjeux de la reconnaissance. L’Harmattan (2013).

Raphaël Rousseleau After completing a dissertation in social anthropology on the institutions of a "tribe" in India (EHESS), he turned his attention to the creation of the category "Indian tribal art" (adivasi) and of its market (Musée Quai Branly), as well as to the relationship between an international conception of indigeneity and the notion of "scheduled tribe" in India (SOGIP). Since joining the faculty at the University of Lausanne, his research has been more focused on the relationships between political and religious spheres in India. He is the author of Les créatures de Yama. Ethno-histoire d'une 'tribu' de l'Inde (Orissa), Bologne, CLUEB, (2008).

Marie Salaün She is a professor at the University of Nantes. After her dissertation on educational issues in New Caledonia, her research has focused on the impact of decolonization on schools in indigenous regions of the Pacific. She is currently conducting fieldwork in Tahiti on Polynesians’ relationships to school. Her publications include Décoloniser l'école? Hawai'i, Nouvelle-Calédonie. Expériences contemporaines, Presses Universitaires de Rennes, 2013 ; "De la difficulté à traiter les faits sociaux comme des « choses » : l’anthropologie et la question autochtone", Monde Commun 1 (2) : 68-100 (with Natacha Gagné, 2009).

Daniel Salée He is a tenured professor of Political Science at Concordia University, where he was also Director of the School for Community and Public Affairs from 1997 to 2007. His work on the political stakes of ethnocultural diversity and on citizenship in relation to questions of nationhood in the Quebecois and Canadian contexts have led him to investigate the relationships between indigenous peoples and the State. He is especially interested in the political mobilization on the international scene of indigenous peoples, as well as the dynamic of colonialist and Eurocentric powers shaping the interface between indigenous peoples and the dominant society. His current work, in collaboration with Carole Levesque, focuses on the impact of indigenous demands on the transformation of the Quebec citizenship regime. His publications include “L’évolution des rapports politiques entre la societe québecoise et les peuples autochtones depuis la crise d’Oka”, in A. Beaulieu, S. Gervais et M. Papillon (eds), Les Autochtones et le Quebec. Des premiers contacts au Plan Nord, Les Presses de l’Université de Montreal (2013); “Representing Self-Government Agreements and First Nations/State Relations: Political Agency and the Management of the Boreal Forest in Eeyou Istchee”, International Journal of Canadian Studies 41:99-135 (with C. Levesque, 2010).

Korir Sing’oei He is Legal Counsel, Executive Office of the Deputy President of the Republic of Kenya. Previously, he served as the Litigation Director, Katiba Institute, Conflict and Rule of Law Specialist at the US Agency for International Development and founding director, Centre for Minority Rights Development (Cemiride), a pan-African non-profit organization. He also held a research fellowship at the Centre for Justice and International Law in Washington DC. A member of the High Court of Kenya, he studied law and global public policy at the University of Nairobi, the University of Pretoria, the University of Minnesota Law School and Tilburg Law School in the Netherlands. His scholarly writings have been published in international legal journals and edited volumes. His latest publication is Indigenous Peoples in Africa: Contestations, Empowerment and Group Rights was published by the African Institute of South Africa (AISA) and the Institute for Global Dialogue (2014).

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Linda Tuhiwai Smith She is Professor of Education and Māori Development, Pro Vice Chancellor Māori and Dean of Te Pua Wānanga Ki Te Ao The School of Māori and Pacific Development at the University of Waikato in New Zealand. She is a member of the Health Research Council of New Zealand, is Chair of the Māori Health Committee, a Council member of the Royal Society of New Zealand and a member of the Marsden Research Council. In 2013 she was awarded the Companion to the New Zealand Order of Merit. She is the author of Decolonizaing Methodologies: Research and Indigenous Peoples, Zed Books, (1999 and 2012).

Melakou Tegegn Born in Ethiopia, he was one of the leaders of the student movement, leading to his flight and exile in The Netherlands where he studied a MA in development studies (Institute of Social Studies of The Hague). He also holds a Ph D in sociology from the University of South Africa and has worked for Panos, an international NGO. An expert in civil society, indigenous issues, gender, and international relations and civil society leadership, he is currently expert member of the Working Group of Indigenous Populations/Communities under the African Commission on Human and Peoples Rights and member of the international council of Minority Rights International. Until recently, he was also a member of the board of trustees of the Voluntary Fund for Indigenous Peoples of the UN under the Office of the Commissioner for Human Rights. He is the author of State and Civil Society: Ethiopia’s Development Challenges.

Brian Thom An adjunct professor of anthropology at Victoria University (British Columbia), he has a long record of working in British Columbia as a researcher as well as a principal counsellor and negotiator in support of efforts by indigenous communities to settle territorial claims and to establish institutions of governance. His research focuses on the political and ontological challenges posed by confrontations between indigenous peoples and the State. He is the founder of the Ethnographic Mapping Laboratory at the University of Victoria (ethnographicmapping.uvic.ca). He has published a number of articles on territorial demands, including “The paradox of boundaries in Coast Salish Territories”, Cultural Geographies 16 (2): 179-205 (2009).

Alexis Tiouka Alexis Tiouka holds a Masters in Environnmental Studies from the University of Reims as well as a Masters in Indigenous Rights from the University of Quito. For 20 years, he has been involved at the international, national and regional levels in activities promoting the recognition of indigenous peoples rights around the world. After serving as an international delegate to the Federation des Organisations Autochtones in Guyane, he was regional secretary for the International Alliance of Tropical Forest Peoples (2004-6). More recently, he has been more focused on regional activities as an elected official in the town of Awala-Yalimapo and also as project manager in the towns of Papaichton and Camopi. His publications include « Les Amérindiens et l’avenir institutionnel de la Guyane », in J-Y. Faberon (ed.), Les collectivités françaises d'Amérique au carrefour des institutions, La Documentation française, CEREC (2006); « Droits collectifs des peuples autochtones : le cas des Amérindiens de Guyane française », 2002, in I. Schulte-Tenckhoff (ed): Altérité et droit, Contributions à l’étude du rapport entre droit et culture. Coll. « Droits, territoires, cultures » n°2, Bruxelles, Bruylant.

Benoît Trépied A Chargé de recherche in anthropology at CNRS (IRIS) and member of the SOGIP research team, he studies the historical and contemporary anthropology of citizenship in New Caledonia. His research focuses on inter-racial relationships, political mobilization, and the stakes engaged by current processes of decolonization in the French Southern Pacific archipelago. His publications include Une mairie dans la France coloniale. Koné, Nouvelle-Calédonie (Karthala, 2010); « Les transformations de la question métisse en Nouvelle-Calédonie (1853-2009) » Anthropologie et Sociétés, 38-2 : 89-108) (with Adrian Muckle, 2014); « Une nouvelle question indigène outre-mer ? » (La vie des idées, 15 mai 2012); « Recherche et décolonisation en Nouvelle-Calédonie : lectures croisées », Revue d’histoire des sciences humaines, 24: 159-187, (2011). He also co-edited with Stéphanie Guyon a special issue on Outre-mers indigènes of the journal Genèses. Sciences sociales et histoire 91 (2013).

Gorka Urrutia Gorka Urrutia is a researcher at the Institute of Human Rights Pedro Arrupe of the University of Deusto. He is Director of the Training Program in Human Rights for Indigenous Leaders of Latin America. He holds a PhD from the University of Deusto (UD), a BA in Political Science and Sociology from the University of the Basque Country (UPV / EHU) and a Diploma in International humanitarian Action (NOHA, UD and Uppsala University). He has considerable experience in international governmental and non-governmental organizations, both in Europe and South America. His publications include “El desplazamiento forzado interno: una constante en la generación de víctimas” in F. Gomez (ed) Colombia: una mirada interdisciplinar al conflicto, La Catarata (2008) ; Guatemala: 10 años de la firma de los acuerdos de paz, Bilbao: Universidad de Deusto (with M.

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Berraondo, M. Martinez Asier, C. Tamup, 2006). He also co-edited (with E. J. Ruiz Vieytez); Derechos Humanos en contextos multiculturales ¿Acomodo de derechos o derechos de acomodo?, Zarautz: Alberdania (2010).

Other Biographies of SOGIP team members and associates are available online : Yves-Marie Davenel, Marion Dupuis, Chan Langaret, Emmanuelle Ricaud http://www.sogip.ehess.fr/spip.php?rubrique15

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BIOGRAPHIES DES PARTICIPANTS

Irène Bellier Anthropologue politique, directrice de recherches au CNRS, elle est responsable du LAIOS (Laboratoire d’anthropologie des institutions et des organisations sociales) au Centre national de la recherche scientifique en France (CNRS, Paris). Depuis 2001, elle travaille sur le mouvement autochtone global, la négociation des droits des peuples autochtones et leurs impacts légaux, politiques et sociaux. En tant que chercheuse principale ERC, elle a coordonné la recherche SOGIP et ses activités depuis 2010 et contribué à la connaissance des questions relatives aux peuples autochtones avec une série de publications. Ce travail inclue l’édition de la traduction de Making the Declaration work, ouvrage de Claire Charters et Rodolfo Stavenhagen, et l’édition de deux volumes issus des conférences SOGIP : Peuples autochtones dans le monde : les enjeux de la reconnaissance, et Terres, territoires, ressources : Politiques, pratiques et droits des peuples autochtones, publiés à L’Harmattan en 2013 et en 2014.

Guillaume Boccara Docteur en anthropologie de l'EHESS, il est chercheur au CNRS, actuellement directeur du Centre Franco-argentin des Hautes Etudes de l'Université de Buenos Aires. Ses recherches portent sur l'histoire des populations mapuche à l'époque coloniale et sur les politiques interculturelles mises en place par l'État chilien depuis le début des années 1990. Il a récemment édité un numéro spécial de la revue Actuel Marx (2014/2) intitulé “Les Amériques Indiennes face au Néolibéralisme" et publié “Pour une anthropologie du capitalisme différentialiste”, L'Homme 211, 2014.

Camilla Brattland Actuelle coordinatrice du programme de master sur les études autochtones à l’UiT – l’Université arctique de Norvège, elle fut l’une des premières étudiantes à suivre le programme de master sur les études autochtones, lors de son lancement en 2003. Depuis, elle a réalisé un doctorat sur la participation des pêcheurs autochtones sami à la gouvernance des ressources marines. Par ses recherches dans le cadre du réseau de recherche Fávllis sur les pêcheries sami, elle a travaillé en collaboration avec la culture locale sami et des établissements d’enseignement de langue sami sur la côte norvégienne. Elle s’est également intéressée à la création de connections internationales entre les petits pêcheurs et les pêcheurs autochtones sur des problématiques communes. Son travail s’appuie sur plusieurs méthodes pour cartographier l’usage traditionnel de l’écosystème marin (Brattland et Nilsen, 2011) et des pêcheries à petite échelle, via le système d’information géographie (SIG) (Brattland, 2013). Elle a travaillé comme chercheur à l’Institut norvégien de recherche sur le patrimoine culturel (2012-2014) et est actuellement professeur au Centre d’études sami, Université de Tromsø, Norvège. Elle a publié : “Sami culture and the mapping of marine biodiversity”, 2013, Norsk Geografisk Tidsskrift-Norwegian Journal of Geography, 67 (2), 87-98, et “Reclaiming indigenous seascapes. Sami place names in Norwegian sea charts”, avec Nilsen, Steinar, 2011, Journal of Polar Geography, 34 (4).

Manuela Carneiro da Cunha Anthropologue, professeur émérite de l’Université de Chicago et de l’Université de São Paulo (USP), elle a travaillé sur l’histoire des dispositions légales concernant les peuples autochtones du Brésil, et —à l’époque, présidente de l’Association brésillenne d’anthropologie— elle a soutenue l’Assemblée constituante de 1988 pour inclure un chapitre complet et progressiste sur les droits autochtones. Elle a créé un Centre de recherches à l’USP dédié à l’histoire des autochtones qui a produit non seulement de la recherche mais aussi des données de valeurs pour l’établissement des revendications foncières autochtones. Ayant travaillé sur les savoirs traditionnels et la protection de la nature, elle est actuellement membre de la Taskforce sur les savoirs locaux et autochtones, de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques. Nommée par le minstère des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, elle conduit une étude et un projet pilote sur la mise en place d’une collaboration équitable entre la science universitaire et les savoirs traditionnels, et sur la revitalisation de ceux-ci. Elle a publié 6 livres et édité 4 autres. L’un de ses derniers essais en anglais a été publié, en 2009, dans la série Prickly Paradigm sous le titre“Culture” and culture. Traditional Knowledge and Intellectual Rights.

Leslie Cloud Juriste, spécialisée en droit international des droits de l'homme, elle réalise actuellement un doctorat en droit public à l’Institut des Hautes Etudes sur l’Amérique latine de l’Université Sorbonne-Nouvelle, sur la reconnaissance des droits des peuples autochtones au Chili et son impact sur les conditions de l'Etat de droit. Membre du projet SOGIP, elle travaille sur les questions des terres, territoires et du patrimoine culturel mapuche et rapa nui, de l'interprétation interculturelle des droits de l'homme ainsi que sur les défis de la reconnaissance du

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pluralisme juridique au Chili. Parmi ses dernières publications : « Le droit à l’autodétermination du peuple Mapuche au XIXème siècle : du droit des gens au droit interne » in R. Salas y F. Le Bonniec (eds), 2015, Mapuche à la mode, treize essais sur les modes d'existence et de résistance des Mapuche au Chili, en Argentine et au-delà, l'Harmattan.

Edith Cloutier Directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or depuis 1989, elle est la présidente du Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec. Membre de la Première Nation Anishnabe, reconnue pour son engagement et son leadership proactif au service du mieux-être des Autochtones en milieu urbain, son approche dynamique et humaine, axée sur la recherche de solution et sur le rapprochement entre les peuples, distingue son parcours. Son engagement lui a valu plusieurs distinctions, dont celle de Chevalier de l’Ordre national du Québec et l’Ordre du Canada.

Rowena Dickins Morrison Actuellement postdoctorante au CERCRID (Centre de recherches critiques sur le droit) à l’Université Jean Monnet, elle travaille à une recherche sur le « socle commun des valeurs kanak », la production de normes juridiques kanak et le développement du pluralisme juridique en Nouvelle-Calédonie. Cette recherche s’appuie sur le travail qu’elle a effectué en tant que chercheuse postdoctorante au sein de l’équipe SOGIP (EHESS/LAIOS) entre 2012 et 2014. Ayant travaillé auparavant en tant que chercheuse postdoctorante à l’ANUCES (Centre de recherches sur l’Europe de l’Université nationale d’Australie) et chercheuse invitée au CERI (Centre d’études et de recherches internationales) Sciences Po Paris, Rowena détient un BA (Hons1)/LLB et un PhD de l’Université nationale d’Australie. En 2014, elle a publié ‘Sovereignty as interconnection in Oceania? Perspectives from Kanaky/New Caledonia’, Journal of Romance Studies 14(2), 34-49.

Barbara Glowczewski Anthropologue, directrice de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d'Anthropologie sociale (CNRS/EHESS/Collège de France), elle dirige le LIA TransOceanik (en partenariat avec le Cairns Institute à James Cook University). Travaillant avec les Aborigènes d'Australie depuis 1979 (fonds audiovisuel sur www.odsas.net), elle est l’auteur de nombreuses publications dont Totemic Becomings/Devires Totemicos (n-1 edições, 2015), Les sciences humaines et sociales dans le Pacifique Sud, codir. L. Dousset & M. Salaün (CREDO éd., 2014), The Challenge of Indigenous Peoples, codir. R. Henry (Bardwell Press, 2011), Guerrriers pour la paix (Indigène Editions, 2008), Rêves en colère (Plon, 2004).

Felipe Gómez Isa Maître de conférences en droit public international à l’Université de Deusto, il est chercheur à l’Institut des droits de l’homme Pedro Arrupe, où il dirige le master européen sur les droits de l’homme et la démocratisation. Il a été invité dans plusieurs universités asiatiques, européennes et latino-américaines et a publié : La Declaración Universal de los Derechos Humanos (1998) ; El derecho al desarrollo como derecho humano en el ámbito jurídico internacional (1999) ; El Caso Awas Tingni contra Nicaragua. Nuevos horizontes para los derechos humanos de los pueblos indígenas (2003) ; Privatisation and Human Rights in the Age of Globalization (co-ed. avec K. de Feyter, 2005) ; El derecho a la memoria (dir., 2006); Colombia en su laberinto. Una mirada al conflicto (ed., 2008); International Human Rights Law in a Global Context (co-éd. avec K. de Feyter, 2009); La plasmación política de la diversidad. Autonomía y participación política indígena en América Latina (éd., 2011); Rethinking Transitions. Equality and Social Justice in Societies Emerging from Conflict (co-éd. avec G. Oré, 2011) ; Los derechos indígenas tras la Declaración. El desafío de la implementación (co-éd. avec M. Berraondo, 2013).

Verónica González González Docteure en sociologie de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine, elle s’intéresse depuis 2003 aux aspects internationaux des questions autochtones et notamment à l’interaction entre les échelles internationale et locale. Ses travaux de recherche ont porté, dans un premier temps, sur l’impact de l’aide internationale dans les communautés autochtones du Mexique (Chiapas), pour se focaliser, ensuite, sur l’étude de l’évolution d’un domaine international autochtone dans le système des Nations unies. Actuellement, au sein de l’équipe SOGIP, ses recherches visent à analyser l’interaction entre acteurs internationaux, transnationaux et locaux, dans le cadre de la mise en œuvre des droits des peuples autochtones à l’échelle nationale, au Mexique. Elle a publié “Catégories, nominations et droits liés à l’autochtonie en Amérique latine. Variations historiques et enjeux actuels » (avec L. Cloud et L. Lacroix) in I. Bellier (ed.), Peuples autochtones dans le monde : les enjeux de la reconnaissance (2013); et « Peuples autochtones : la fabrique onusienne d’une identité symbolique » (avec I. Bellier), Revue Mots, à paraître, 2015.

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Christian Gros Socio-anthropologue, professeur émérite à l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine, il a travaillé sur les mouvements sociaux et identitaires, l'ethnicité et les politiques publiques du multiculturalisme. Ses derniers ouvrages publiés incluent Le multiculturalisme au concret. Un modèle latino-américain ?, (avec D. Dumoulin (Ed.)) Presses Sorbonne Nouvelle, Paris, 2012 ; ¿Desarollo con identidad ?, gobernanza económica indígena, siete estudios de casos, IFEA, FLACSO, CEMCA, (avec J. Foyer (ed)), 2010 ; ¡ A mi no me manda nadié! : historia de vida de Trino Morales, Bogotá, Instituto Colombiano de Antropología e Historia, 2010 ; Nación identidad y violencia: el desafío latinoaméricano, IEPRI Universidad Nacional de Colombia, CESO Universidad de los Andes, Institut Français des Etudes Andines, 2010.

Stéphanie Guyon Maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Picardie Jules Verne, elle est membre du CURAPP-ESS (CNRS, UMR 7319) et de l’équipe SOGIP. Elle a récemment publié « Des marges ultra-marines de la République au parlement : trajectoires de députées guyanaises », Parlements, 19, 2013, p. 91-106 et « Des ‘‘Primitifs’’ aux ‘‘Autochtones’’: ethnologie et politiques publiques en Guyane de 1946 à nos jours », Genèses, 91, 2013, p. 51-70.

Jennifer Hays Chercheure de l’é quipe SOGIP de 2011 à 2014, elle est actuellement responsable de la politique des droits de l’homme et du Practice Programme à l’Université de Tromsø, Norvège. Intéressée aux questions des droits autochtones en Afrique du sud, elle a travaillé avec des communautés san au Botswana et en Namibie depuis 1998, en tant que chercheur et consultante pour le développement et l’évaluation des initiatives d’éducation communautaire et de développement. Sa thèse de doctorat en anthropologie (State University de New York, Albany, 2007) porte sur les problèmes concernant la transition des enfants et de la jeunesse Nyae Nyae Ju|’hoansi au système formel d’éducation. Ses publications récentes explorent les questions et les défis de la mise en oeuvre des droits autochtones en Afrique du sud, relatifs en particulier à l’éducation, aux savoirs autochtones, aux droits à la terre et aux moyens de subsistance. Elle a édité un numéro spécial de International Journal of Human Rights intitulé “Southern Africa and the UN Declaration on the Rights of Indigenous Peoples: How Can International Mechanisms work in Local Communities and Contexts?” (15:1) dans lequel elle a écrit l’article "Educational rights for indigenous communities in Botswana and Namibia" (127-153). Elle a produit récemment un rapport d’évaluation pour l’OIT sur le programme des droits autochtones en Afrique du sud, et a co-dirigé une étude sur les stratégies de subsistance des autochtones en Namibie.

Laurent Lacroix Socio-anthropologue, il a mené une grande partie de ses recherches sur l'État plurinational et les mouvements autochtones en Amérique latine. Entre 2006 et 2009, il fût coordinateur scientifique de l’équipe « Gouvernance et Genre » à l’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement (IHEID) de Genève dans le cadre du programme NCCR North-South. Président de la Bolivian Studies Association, il est chercheur associé au Centre de Recherches et de Documentation des Amériques (IHEAL, Paris). Dans le cadre du projet ERC SOGIP, il a publié plusieurs articles et chapitres d’ouvrages sur l’État plurinational et le multiculturalisme en Amérique latine et sur l’instauration de territoires autonomes autochtones et la participation politique des peuples autochtones en Bolivie.

Jean Leclair Professeur titulaire de l’Université de Montréal depuis 2002, il est membre du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal, professeur invité au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (2011-2015) et lauréat de la Fondation Pierre Elliott Trudeau 2013. Il fut auparavant clerc auprès d’un juge de la Cour fédérale du Canada, division d’appel, 1986-1988 et il est membre du Barreau du Québec depuis 1987. Ses sujets d’enseignement et de recherche portent sur l’épistémologie et la théorie du droit, l’histoire du droit canadien, le droit constitutionnel (fédéralisme et droits fondamentaux), les peuples autochtones et le droit. Il a publié en 2013 « Les droits ancestraux en droit constitutionnel canadien : quand l’identitaire chasse le politique », in A.Beaulieu, S. Gervais & M. Papillon (dir.), Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord, Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal et, en 2011, « ‘Il faut savoir se méfier des oracles’. Regards sur le droit et les autochtones ». Vol. XLI, no 1. Recherches amérindiennes au Québec pp. 102-111 et « Réplique », pp. 119-120. http://ssrn.com/author=479188 Il est aussi membre fondateur de la troupe de théâtre Les Veilleurs de Nuit. www.veilleursdenuit.com<http://www.veilleursdenuit.com

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Carole Lévesque Anthropologue, professeure titulaire et membre de l’Institut national de la recherche scientifique au Québec, elle a consacré la totalité de sa carrière aux questions autochtones. Depuis plus de 40 ans, elle travaille en étroite collaboration avec les communautés, organisations ou institutions autochtones du Québec et d’ailleurs. Ses travaux proposent une relecture conceptuelle et éthique des logiques et dynamiques qui fondent l’argumentaire explicatif des politiques et des programmes destinés aux peuples autochtones. Elle a fondé en 2001 et dirige depuis lors DIALOG - Le réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones. Elle a publié avec Turcotte A.-M., G. Alexandre et J.-L. Ratel. 2015. « La condition itinérante au sein de la population autochtone au Québec : éléments de compréhension et pistes d’analyse », in S. Bergheul (dir.) Regards croisés sur l’itinérance, Montréal : Presses de l’Université du Québec. Elle a aussi publié avec É. Cloutier, en 2013. « Les Premiers Peuples dans l’espace urbain au Québec : trajectoires plurielles », in A. Beaulieu, M. Papillon et S. Gervais (dir.) : Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal : 281-296.

Otilia Lux de Cotí Maya k´iche´ guatemaltèque, elle s’est impliquée activement dans les mouvements autochtones à l’échelle internationale : elle est actuellement la directrice exécutive du Forum international des femmes autochtones (Foro Internacional de Mujeres Indigenas, FIMI). Représentante de l’Assemblée générale des femmes autochtones au sein du Global Coordinating Group Lobbying Team actif dans la préparation de la Conférence mondiale des peuples autochtones (2014) , elle a été membre expert de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones (2004-2007). Elle a aussi été active sur la scène politique nationale du Guatemala en tant que membre élu (députée) du congrès guatémaltèque, représentante du mouvement politique WINAQ (2008-2012) et ministre de la culture et du sport au Guatemala (2000-2004). Elle a édité « Gobernabilidad, Desafíos y pueblos Indígenas ». FLACSO. 201, « La búsqueda de las transformaciones del Estado Guatemalteco. Experiencia Legislativa. Diputada Movimiento Político Winaq ». (2012) et « La participación política de las mujeres indígenas: importantes desafíos ». Feminismo, Género e Igualdad, Pensamiento Iberoamericano. Deuxième édition (2011).

Les Malezer Gubbi gubbi et butchulla du sud-est du Queensland, il a été fonctionnaire pour les Affaires autochtones, représentant communautaire et défenseur des droits autochtones aux niveaux local, national et international. Président fondateur de FAIRA au milieu des années 1970, il a joué un rôle majeur dans le changement des lois discriminatoires du Queensland et au niveau national, en se consacrant principalement à la campagne des droits fonciers et à la protection du patrimoine culturel. En 1986 il a porté son attention sur les Nations unies et les agendas internationaux. Lorsque la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones a été négociée puis adoptée par l’Assemblée générale en 2007, il a présidé l’Assemblée générale autochtone (Global Indigenous Caucus). Décoré de la médaille australienne des droits de l’homme en 2008 pour la promotion des droits des Aborigènes et des Insulaires du détroit de Torres, il poursuit sa campagne sur les droits de l’homme en qualité de co-président du Congrès national des Premières Nations d’Australie (élu en 2011). En 2014 il était conseiller du président de l’Assemblée générale des Nations unies pendant quatre mois, afin d’organiser avec succès la Conférence mondiale des peuples autochtones qui s’est tenue en septembre 2014.

Ghislain Otis Docteur, PhD, de l’Université de Cambridge, il est professeur à l’université d’Ottawa où il occupe la Chaire de recherche du Canada sur la diversité juridique et les peuples autochtones. Il coordonne des équipes internationales de recherche travaillant sur les droits des peuples autochtones et la gestion du pluralisme juridique. Membre de l’Académie des sciences sociales de la Société royale du Canada, il est le directeur scientifique et l’auteur de plusieurs ouvrages dont notamment Le juge et le dialogue des cultures juridiques (Karthala, 2013), Méthodologie du pluralisme juridique (Karthala, 2012) et L’adoption coutumière autochtone : les défis du pluralisme juridique (Presses de l’Université Laval, 2012).

Sylvain Pabouty Collaborateur politique du FLNKS au Congrès de la Nouvelle-Calédonie (NC) à partir de 1992, il fit ses études en Administration économique et sociale à l’université de Bordeaux, dans les années 80. Il assuma les fonctions de directeur de cabinet de Mme Déwé Gorodey, alors ministre en charge de la Culture, des Affaires coutumières, de la Condition féminine et de la Citoyenneté du gouvernement de la NC, en 2004. En 2009, il devint conseiller politique indépendantiste à la Province Sud et il siège au parlement (Congrès) de ce territoire depuis lors. Ancien membre du PALIKA (Parti de Libération Kanak), il participa à la création d'un nouveau mouvement, Dynamik Unitaire Sud. Avant cela, il s'était beaucoup investi dans le milieu associatif en créant avec d'autres personnes l'Association pour le Droit au Logement Décent (ADLD) dans les années 90. Parallèlement, il œuvra pour la

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reconnaissance du droit autochtone en Kanaky depuis 1993, année internationale pour la célébration des peuples autochtones où il fit partie du comité chargé de l'organiser en Nouvelle-Calédonie.

Martin Papillon Professeur agrégé au département de science politique de l’Université de Montréal, ses travaux portent sur la gouvernance autochtone, la citoyenneté et le fédéralisme au Canada, aux États-Unis et en Australie. Il est l’auteur de plusieurs recherches sur les mobilisations autochtones au Canada ainsi que sur les politiques canadiennes en matière de développement économique et social. Ses travaux récents portent sur la participation des autochtones au développement des ressources naturelles, notamment via les mécanismes de consultation et la négociation d’ententes sur les répercussions et bénéfices du développement des ressources. Il a récemment codirigé l’ouvrage collectif Les Autochtones et le Québec: des premiers contacts au Plan Nord (Presses de l’Université de Montréal) et The State of the Federation: Aboriginal Multilevel Governance (à paraître McGill-Queen’s Press).

Geir Tommy Pedersen Sámi de la côte, en Norvège, Geir Tommy Pedersen est engagé dans la politique sámi depuis plus de 20 ans. Depuis 1996, il est membre du conseil d’administration du Sámi Council qu’il a aussi présidé. En 1993, il a été élu membre du Parlement sámi pour la Norvège et a assumé cette fonction parlementaire durant 2 mandats : 1993-2005 et 2009-2013. De 2006 à 2007, il a été conseiller politique de l’actuel président de ce parlement. Il s’est impliqué dans les questions et les droits autochtones aux niveaux local, national et international. Il a participé à plusieurs processus onusiens et présidé le secrétariat des peuples autochtones du Conseil arctique (2009-2011). Il a contribué à des initiatives de développement avec des groupes San de Botswana et Maasai de Tanzanie. Enfin, il a été associé aux consultations et processus nationaux relatifs aux droits autochtones sur la pêche et la gestion des ressources maritimes. En 2014, il a été nommé président de la première commission des fjords de Norvège.

Martin Préaud Anthropologue, membre de SOGIP, il mène des recherches sur l’Australie autochtone, depuis 2002. Ses enquêtes portent sur les modèles de développement autochtones sur leurs territoires, sur les institutions aborigènes dans leur articulation à l’Etat ainsi que sur les formes et pratiques de représentation et d’action politiques. Il a publié de nombreux articles sur ces sujets dont, avec I. Bellier « Emerging issues in indigenous rights: transformative effects of the recognition of indigenous peoples », avec L. Dousset « Reconnaissance ? Une critique anthropologique du cas australien » ainsi que « Peuples autochtones dans le Pacifique. Héritages coloniaux et gouvernance autochtone » in Bellier, I. (dir.), 2013, Peuples autochtones dans le monde : les enjeux de la reconnaissance. L’Harmattan, coll. Horizons Autochtones.

Raphaël Rousseleau Après une thèse d'anthropologie sociale consacrée aux institutions d'une 'tribu' (ie groupe social organisé sur la base de clans) de l'Inde (EHESS 2004), il a travaillé sur la formation de la catégorie d'art tribal indien (ou adivasi) et son marché (Bourse du Musée du quai Branly), puis sur les effets possibles et les écarts entre la notion internationale d'autochtonie et celle de scheduled tribe en Inde (SOGIP). Depuis son recrutement à l'Université de Lausanne, il a orienté ses recherches vers les diverses articulations entre les sphères du politique et du religieux, toujours en Inde en particulier. Il a notamment publié Les créatures de Yama. Ethno-histoire d'une 'tribu' de l'Inde (Orissa), Bologne, CLUEB, 2008.

Marie Salaün Professeure à l'Université de Nantes, auteur d’une thèse sur l'histoire de la question scolaire en Nouvelle-Calédonie, elle a travaillé sur les questions de décolonisation de l'institution scolaire dans les terrains autochtones du Pacifique. Elle mène aujourd'hui des recherches à Tahiti sur le rapport à l'école des Polynésiens. Elle a publié : Décoloniser l'école? Hawai'i, Nouvelle-Calédonie. Expériences contemporaines, Presses Universitaires de Rennes, 2013 et (avec N. Gagné) "De la difficulté à traiter les faits sociaux comme des « choses » : l’anthropologie et la question autochtone", Monde Commun, 2009, 1 (2) : 68-100.

Daniel Salée Professeur titulaire en science politique à l'Université Concordia, il y a occupé le poste de directeur de l'École des affaires publiques et communautaires de 1997 à 2007. Ses travaux sur les enjeux politiques de la diversité ethnoculturelle, de la citoyenneté et de la question nationale dans le contexte québécois et canadien l’ont mené à analyser la nature des rapports entre les peuples autochtones et l'État. Il s’intéresse à la mobilisation politique des peuples autochtones sur la scène internationale et à la dynamique de pouvoir colonialiste et eurocentrique qui règle l'interface entre ces derniers et la société dominante. Les travaux qu'il mène actuellement en collaboration

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avec Carole Lévesque portent sur l'impact des revendications autochtones sur le processus de transformation du régime de citoyenneté au Québec. Il a publié en 2013, « L’évolution des rapports politiques entre la société québécoise et les peuples autochtones depuis la crise d’Oka », dans A. Beaulieu, S. Gervais et M. Papillon (dir.), Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal : 323-342. En 2010, il a publié avec C. Lévesque, “Representing Self-Government Agreements and First Nations/State Relations: Political Agency and the Management of the Boreal Forest in Eeyou Istchee”, International Journal of Canadian Studies/Revue internationale d’études canadiennes, no. 41: 99-135.

Korir Sing’oei Conseiller juridique au Cabinet du Vice-Président de la République du Kenya, il était précédemment directeur du contentieux à l’Institut Katiba, spécialiste du conflit et de l’état de droit à l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et directeur fondateur du Centre de développement des droits minoritaires (Cemiride), une organisation panafricaine à but non lucratif. Il a bénéficié d’une bourse de recherche au Centre pour la justice et la loi internationale à Washington DC. Membre de la Haute Cour du Kenya, il a étudié la loi et la politique publique globale à l’Université de Nairobi, à l’Université de Pretoria et dans les Universités de droit du Minnesota (USA) et de Tilburg (Pays-Bas). Ses écrits scientifiques ont été publiés dans des revues juridiques internationales et des ouvrages. Sa dernière publication Indigenous Peoples in Africa: Contestations, Empowerment and Group Rights a été publiée par l’Institut africain d’Afrique du sud (AISA) et l’Institute for Global Dialogue (2014).

Linda Tuhiwai Smith Professeur d’éducation et de développement maori, elle est Pro-Vice-Chancelier maori et doyenne de l’école Te Pua Wānanga Ki Te Ao du développement maori et Pacifique, à l’Université de Waikato en Nouvelle Zélande. Elle est membre du Conseil de recherche en santé de Nouvelle-Zélande, présidente du Comité de santé maori, membre du Conseil de la Société royale de Nouvelle-Zélande et membre du Conseil de recherche Marsden. En 2013, elle a été nommée compagnon à l’Ordre du mérite de Nouvelle-Zélande. Elle est l’auteure de « Decolonizing Methodologies: Research and Indigenous Peoples », Zed Books (1999 et 2012).

Melakou Tegegn Né en Ethiopie, il était l’un des leaders du mouvement étudiant. Pour cette raison, il fut contraint à l’exil aux Pays-Bas où il étudia et travailla de nombreuses années. Il a un MA en études de développement de l’Institute of Social Studies de La Haye et un doctorat en sociologie de l’Université d’Afrique du sud. De retour en Ethiopie en 1996, il assura la direction de Panos, une ONG internationale. Suite aux élections de 2005, il dut partir de nouveau et travailla en Ouganda dans un premier temps en tant que coordinateur de Nile Basin Discourse basé à Entebbe et que directeur de Panos Eastern Africa. Il devint plus tard conseiller en développement. Spécialiste des questions autochtones et de la société civile, du genre, du leadership et des relations internationales, il est actuellement membre expert du Groupe de travail sur les populations/communautés autochtones établi par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et membre du conseil international de l’ONG Minority Rights Group. Jusqu’à récemment, il fut membre du conseil d’administration du Fonds volontaire des Nations unies pour les peuples autochtones relevant du Haut Commissariat aux droits de l’homme. Il est l’auteur de State and Civil Society: Ethiopia’s Development Challenges.

Brian Thom Professeur adjoint au département d’anthropologie de l’université de Victoria (British Columbia, Canada), il a longuement travaillé en Colombie britannique comme chercheur, conseiller principal et négociateur soutenant les efforts des communautés autochtones pour résoudre les revendications territoriales et établir des institutions de gouvernance. Sa recherche met l’accent sur les défis politiques et ontologiques des confrontations entre les peuples autochtones et l’État. Il est le fondateur du Laboratoire de cartographie ethnographique de l’université de Victoria (ethnographicmapping.uvic.ca). Il a publié de nombreux articles concernant les revendications territoriales et de l'autonomie, dont, en 2009, « The Paradox of Boundaries in Coast Salish Territories», Cultural Geographies, 16(2):179-205.  

Alexis Tiouka Titulaire d’un master en environnement de l’Université de Reims ainsi que d’une maîtrise en droits autochtones de l’Université de Quito, il mène depuis 20 ans des actions au niveau international, national et régional, visant à la reconnaissance des droits des peuples autochtones dans le monde, en participant à différents groupes de travail des Nations Unies (groupes de travail sur les droits des peuples autochtones, groupe de travail sur la diversité biologique et les peuples autochtones, et surtout groupe de travail sur le projet de Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones auquel il a activement participé jusqu’à la ratification de cette déclaration. Après avoir été délégué international de la Fédération des organisations autochtones de Guyane (FOAG), il a été de 2004 à 2006 secrétaire régional de l’Alliance internationale des peuples des forêts tropicales. Il se consacre

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depuis à des actions au niveau régional, en tant qu’élu de la commune d’Awala-Yalimapo mais aussi en tant que chargé de mission, d’abord pour la commune de Papaïchton et depuis deux ans pour la commune de Camopi. Il continue à diffuser ses connaissances sur la question autochtone dans le cadre de conférences et de rédaction d’articles. Il a publié : « Les Amérindiens et l’avenir institutionnel de la Guyane », 2006, in J-Y. Faberon (dir.), Les collectivités françaises d'Amérique au carrefour des institutions, Paris : La Documentation française, CEREC ; « Droits collectifs des peuples autochtones : le cas des Amérindiens de Guyane française », in I. Schulte-Tenckhoff, Altérité et droit, Contributions à l’étude du rapport entre droit et culture, Coll. « Droits, territoires, cultures » n°2, Bruxelles, Bruylant; et « Droits des peuples autochtones à la terre et au patrimoine » (avec P. Karpe), 1998, JATBA. Revue d'Ethnobiologie, vol. 40 (l-2.

Benoît Trépied Chargé de recherche en anthropologie au CNRS (IRIS) et membre de l’équipe SOGIP, il mène une anthropologie historique et contemporaine de la citoyenneté en Nouvelle-Calédonie. Ses recherches portent sur les relations raciales, les mobilisations politiques et les enjeux soulevés par le processus actuel de la décolonisation dans cet archipel français du Pacifique Sud. Il a notamment publié Une mairie dans la France coloniale. Koné, Nouvelle-Calédonie (Paris, Karthala, Recherches Internationales, 2010) et co-dirigé avec S. Guyon le numéro spécial Outre-mers indigènes de la revue Genèses. Sciences sociales et histoire (91, décembre 2013). Il analyse les enjeux contemporains de la décolonisation dans ses articles « Les transformations de la question métisse en Nouvelle-Calédonie (1853-2009) » (avec A. Muckle, Anthropologie et Sociétés, 38-2, 2014 : 89-108), « Une nouvelle question indigène outre-mer ? » (La vie des idées, 15 mai 2012, disponible en ligne en français et anglais), et « Recherche et décolonisation en Nouvelle-Calédonie : lectures croisées » (Revue d’histoire des sciences humaines, 24, 2011).

Gorka Urrutia Chercheur à l’Institut des droits de l’homme Pedro Arrupe de l’Université de Deusto, il dirige les masters Erasmus Mundus au sein de l’International Migration and Social Cohesion (MISOCO) et du programme de formation aux droits de l’homme pour les leaders autochtones d’Amérique latine. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Deusto (UD), d’un BA en science politique et en sociologie de l’Université du Pays basque (UPV/EHU) et d’un diplôme d’action humanitaire internationale (NOHA, UD et Université d’Uppsala), il a une grande expérience dans les organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales, en Europe et en Amérique du sud. Sa recherche porte sur les droits de l’homme, la migration, le conflit, la diversité et la religion. Il a publié : “La intolerancia religiosa. El caso de la Islamofobia” in E. Ibarra (ed) : La Europa siniestra, La Catarata ; “El desplazamiento forzado interno: una constante en la generación de víctimas” in Gomez, Felipe (ed) Colombia: una mirada interdisciplinar al conflicto, La Catarata (2008) ; Guatemala: 10 años de la firma de los acuerdos de paz, Bilbao: Universidad de Deusto (avec M. Berraondo, M. Martinez Asier, C. Tamup, 2006). Il a aussi co-édité (avec E. J. Ruiz Vieytez) Derechos Humanos en contextos multiculturales ¿Acomodo de derechos o derechos de acomodo?, Zarautz: Alberdania (2010).

Les biographies de autres membres de SOGIP et associés sont disponibles en ligne Yves-Marie Davenel Marion Dupuis Chan Langaret Emmanuelle Ricaud Oneto http://www.sogip.ehess.fr/spip.php?rubrique15

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Practical Information

Venue Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) Bâtiment « Le France », 190-198, Avenue de France, 75013 Paris Room 638-641, 6th floor Metro station: Quai de la gare (line 6) Hotel address Hôtel Saint Charles 6, rue de l’Espérance, 75013 Paris Tel : 01 45 89 56 54 Métro station: Corvisart (Line 6) or Place d’Italie (Line 5 & Line 6) Rooms are available from 3 p.m. To go to the EHESS (190-198 av de France) from the hotel: Take the metro at the station “Corvisart” or “Place d’Italie” on line 6 towards ‘Nation’. Leave the metro at the station ‘Quai de la gare’. From there it is a 2 minutes’ walk to the EHESS (see map below). From the airport - From Roissy Charles-de-Gaulle Airport : Take the RER line B towards ‘Robinson’ or ‘Saint Rémy lès Chevreuse’. Change at the station ‘Denfert Rochereau’ to metro line 6 towards ‘Nation’. Take off at the station ‘Corvisart’ for the hotel, or ‘Quai de la Gare’ for the EHESS. - From Orly Airport, Take the ‘Orlybus’. Change at the station ‘Denfert Rochereau’ to metro line 6 towards ‘Nation’. Take off at the station ‘Corvisart’ for the hotel or ‘Quai de la Gare’ for the EHESS. - You can also take a taxi from the airport. Contact : Irène Bellier. Tel : +33(0)6 72 78 82 49

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Informations pratiques Lieu de la conférence Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) Bâtiment « Le France », 190-198, Avenue de France, 75013 Paris Salle 638-641, 6e étage Métro Quai de la gare, Ligne 6 Adresse de l’hôtel Hôtel Saint Charles 6, rue de l’Espérance, 75013 Paris Tel : 01 45 89 56 54 Métro : Corvisart Ligne 6, Place d’Italie Ligne 5 et Ligne 6 Les chambres sont disponibles à partir de 15h. Pour venir à l’EHESS, depuis l’hôtel Saint-Charles, prendre le métro station Corvisart ou Place d’Italie, Ligne 6, direction Nation, puis descendre à la station Quai de la gare. En provenance de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ou Orly - depuis l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, prendre le RER B, direction Robinson ou Saint Rémy lès Chevreuse, puis changer à la station Denfert Rochereau pour prendre le métro ligne 6, direction Nation et descendre à la station Corvisart pour l’hôtel ou Quai de la gare pour l’EHESS : 2 minutes de marche. Voir carte infra. - depuis l’aéroport Orly, prendre l’Orlybus jusqu’à la station Denfert Rochereau, puis le métro ligne 6, direction Nation et descendre à la station Corvisart pour l’hôtel ou Quai de la gare pour l’EHESS. - Vous pouvez aussi prendre un taxi depuis l’aéroport. Contact : Irène Bellier. Tel : +33(0)6 72 78 82 49

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Informaciones prácticas Lugar del taller Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) Bâtiment « Le France », 190-198, Avenue de France, 75013 París Aula 638-641, sexto piso Metro Quai de la gare, Línea 6 Dirección de su hotel Hôtel Saint Charles 6, rue de l’Espérance, 75013 París Tel : 01 45 89 56 54 Metro : Corvisart Línea 6, Place d’Italie Línea 5 y Línea 6 Las habitaciones están disponibles a partir de las 15 :00 Para llegar al EHESS (190-198 avenida de France) desde el hotel Saint Charles:

1- tomar el metro en la estación Corvisart o Place d’Italie, línea 6, en dirección del término Nation, hasta la parada Quai de la Gare.

Desde el aeropuerto Desde el aeropuerto Roissy Charles-de-Gaulle : tomar RER B, dirección Robinson o Saint Rémy lès Chevreuse, cambiar en Denfert Rochereau para tomar el metro línea 6, dirección Nation. Bajar en la estación Corvisart para el hotel ; Quai de la gare para la conferencia (EHESS) : 2 minutos de caminata. Véase el mapa abajo Desde el aeropuerto Orly, tomar el bus llamado Orlybus hasta la estación Denfert Rochereau, luego tomar el metro línea 6, dirección Nation. Bajar en la estación Corvisart para el hotel ; Quai de la gare para la conferencia (EHESS) También puede tomar un taxi desde el aeropuerto Desde la estación de tren Gare du Nord hasta el hotel Saint Charles: - tomar el RER B, en dirección del término Robinson o Saint Rémy lès Chevreuse (o la línea de metro 4 en dirección del término Porte d’Orléans) hasta la estación Denfert Rochereau. - En la estación Denfert Rochereau, tomar la línea 6 del metro en dirección del término Nation hasta la parada Corvisart. Contacto : Irène Bellier. Tel : +33(0)6 72 78 82 49

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MAP 1 How to get to the metro station Corvisart (line 6) from the hotel ?

Comment arriver à l’arrêt du métro Corvisart (ligne 6) de l’hôtel ? ¿Cómo llegar a la parada de metro Corvisart desde el hotel ?

MAP 2 Metro Line 6

Ligne 6 du métro Línea 6 del metro

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MAP 3 How to get to EHESS from Quai de la Gare metro station?

Comment arriver à l’EHESS de l’arrêt du metro Quai de la Gare? ¿Cómo llegar a la EHESS desde la parada de metro Quai de la Gare?

Please note: The SOGIP office is located in the same building as the Conference – fifth floor, block B, office: 590, 190-198 Avenue de France, 75013 Paris. Tel: 0033 (1) 49 54 21 92/M: 06 72 78 82 49.

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METRO MAP

Hôtel Saint Charles 6, rue de l’Espérance, 75013 Paris Tel : 01 45 89 56 54 Métro : Corvisart Line 6, Place d’Italie Line 5 and Line 6  

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) Bâtiment « Le France », 190-198, Avenue de France, 75013 Paris Salle 638-641, 6e étage Métro Quai de la gare, Ligne 6