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OEKOUMENE à Castelnau-Magnoac (65)Bilan de l’édition #0 Un événement d’art contemporain et de musique
créé par l’Association ARTATOUILLEles 30 juin, 1er et 2 juillet 2006
Association ArtatouilleRoute de Vieuzos,65330 Sabarrostél :[email protected]
Graphisme : Sylvain RusquesSylvainrusques.com
www.oekoumene.
REMERCIEMENTS
L’association Artatouille remercient tous ceux qui ont, de près comme de loin, aidé à la mise en place et contribué à la réussite de cette édition #0 d’Oekoumène, que ce soutien ait été moral, logistique ou financier.
Nous remercions plus particulièrement :le Conseil Municipal de Castelnau Magnoac et M. Bernard Verdier, maire de Castelnau-Magnoac,le Conseil Général des Hautes-Pyrénées,le Conseil Régional de Midi-Pyrénées,le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne,la Fondation EDF-GDF,le Centre d’art contemporain Chapelle Saint Jacques Valérie Mazouin (directrice),la Drac Midi-Pyrénées, Marc Vaudey (conseiller pour les arts plastiques) et Marie Angelé (assistante service arts plastiques),Patrick Tarrès, Association AFIAC,Valérie Huynh-Rascalon, Syndicat mixte du pays des Coteaux,Centre d’art contemporain, Odile Biec, Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées,Hélène Poquet et Gaëlle Rageot, Médiathèque du musée des Abattoirs,François Saint-Pierre (directeur artistique), Dominique Blanc (responsable de la médiation), Centre de photographie de Lectoure,Brigitte Boch (directrice), Le BBB centre régional d’initiative pour l’art contemporain,le Comité des fêtes de Castelnau Magnoac,Mme le Maire Isabelle Gandit, Mairie d’Aries-Espénan, François De Barros (directeur), CAUE des Hautes-Pyrénées,les Francas 65,la Direction Départementale Jeunesse et Sports des Hautes-Pyrénées,l’Association Familles Rurales des Hautes-Pyrénées, le Festival Samba-Répercussion.
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SOMMAIRE
1. OEKOUMENE : INTENTIONS, OBJECTIFS ET DÉROULEMENTp.4
- un événement d‘art contemporain ancré dans une dynamique territorialep.4
- les objectifs d’Oekoumène 2006 p.4
- déroulement de l’événementp.6
- moyens humains mobilisésp.6
II. BILAN ARTISTIQUE p.8- cadre de recherche
p.8- sélection des artistes plasticiens
p.8- carte blanche au collectif Freddy Morezon
p.8- artistes invités p.8- modalités de résidence
p.9- présentation des créations
p.9
III. BILAN MÉDIATION CULTURELLE ET ACTIONS PÉDAGOGIQUESp.14
- actions de médiation culturelle pour les habitants et les publics d’oekoumène p.14- actions pédagogiques
p.16
IV. BILAN COMMUNICATIONp.18
- ligne graphique p.18- stratégie de communication
p.18- écho dans la presse – voir annexes
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V. LES PARTENARIATS EN 2006p.20
- soutien artistique et documentairep.20
- conseils et soutien dans le domaine socio-éducatifp.20
- partenariats locaux et mises à dispositionp.20
- soutien financier publicp.21
- soutien financier privép.21
VI. BILAN FINANCIER p.23
CONCLUSIONQuels enseignements tirés de cette édition #0 ? Des pistes pour 2007…
p.24
ANNEXES – Revue de presse
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I. OEKOUMÈNE : INTENTIONS, OBJECTIFS ET DÉROULEMENT
UN PROJET D’ART CONTEMPORAIN ANCRÉ DANS UNE DYNAMIQUE TERRITORIALE Le choix de l’axe « art contemporain » nous apparaissait opportun face à l’absence d’événements de ce type sur le département. En particulier en ce qui concerne son espace rural. En fédérant les structures d'art contemporain du département (école des Beaux Arts de Tarbes et Le Parvis) et en s'inscrivant parmi les actions des structures régionales (FRAC / Musée des Abattoirs, Ecole des Beaux Arts de Toulouse, les différentes manifestations d'art contemporain qui égrainent le territoire rural); nous souhaitions que l'événement bénéficie d'une dynamique culturelle globale et y participe.
Nous avons initié un moment fort et polarisant qui par sa reconnaissance a entraîné des échanges entre milieu rural et urbain et a participé au rayonnement de cette partie du département.
A l’échelle du village de Castelnau-Magnoac, Oekoumène a eu pour ambition de mettre en valeur les potentialités paysagères grâce à un investissement par les artistes des espaces bâtis délaissés et par une mise en scène globale de l’espace au sein duquel se sont inscrites les œuvres.
Dans une volonté de favoriser une culture pour tous et par tous, nous avons mis en place de nombreuses actions de médiation et de pédagogie vers les publics de générations différentes, de milieux différents, d’origines différentes (pays européens / néo-ruraux/ruraux). Nous voulions également nous inscrire au sein d'une dynamique associative et favoriser la mutualisation de nos moyens. Nous avons fait en sorte que la population locale devienne un acteur incontournable d’Oekoumène : accueil des artistes en résidence chez l'habitant, bénévolat et participation à la médiation.
Enfin, il était important que les acteurs économiques locaux (commerçants, propriétaires d’hébergements, artisans, restaurateurs) profitent de retombées directes.
LES OBJECTIFS D’OEKOUMÈNE 2006
1. Elargir le territoire de l’art contemporain
a. En s’établissant en territoire rural, afin de :- Développer et enrichir les actions de l’association Artatouille sur le département ;- Proposer une ouverture artistique qui trouverait ses racines dans les richesses et la singularité du territoire ;- Rechercher et rencontrer sur le territoire en amont de l’événement des personnes ou structures-ressources, de la documentation locale ;- Etablir un cadre de création : Territoire(s), Identité(s), Patrimoine(s) (cf. ligne artistique) - Sensibiliser des artistes accueillis à l’histoire, au patrimoine, aux matériaux locaux- Inviter des artistes européens afin d’offrir un regard différent sur le territoire
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b. En invitant les artistes à investir des lieux multiples et « non conventionnel » :Création en résidence, in situ, chez des habitants de la commune de Castelnau-MagnoacInvestissement de lieux publics et privés représentatifs de la singularité du territoire : - espaces extérieurs (versants boisés qui marquent les limites du village, les rues, ruelles et places, les jardins, jardins potagers, vergers, les fontaines, les lavoirs, les puits, les lieux avec vue sur la chaîne des Pyrénées, les monuments...), ainsi que - les espaces intermédiaires (les balcons qui donnent sur les rues, les arrières cours des « maisons de villes typiques», les abris....), enfin - les espaces intérieurs (les demeures, les dépendances, les combles....).
c. En faisant de Castelnau-Magnoac une étape singulière dans le parcours des artistes :- Proposer une programmation d’oeuvres vidéo dans un but pédagogique à un public de jeunes artistes ;- Créer un espace-relais d’informations et d’accompagnement à destination des artistes ;- Convier les professionnels de l’art contemporain et s’inscrire dans le réseau des structures et festivals d’art contemporain de la région. - Créer un catalogue de l’événement- Etablissement d’un lien entre les artistes des différentes éditions d’Oekoumène
2. Inviter les habitants à devenir acteurs de l’événement
a. En favorisant l’engagement des habitants dans l’organisation par :- des réunions : présentation de l’événement, recherche de bénévoles ; - une phase de présentation de l’événement et de concertation ; - la mise en place de deux équipes de bénévoles : une équipe restreinte « permanente » travaillant à l’année sur les événements, une équipe élargie travaillant pendant la période de l’événement ; - l’implication des hôtes volontaires pour les résidences d’artistes ; - un travail en relation étroite avec les associations locales intéressées.
b. En développant des partenariats locaux avec les entreprises, artisans et commerçants du canton en :- Etablir d’une liste des propriétaires d’hébergements en direction du public ; - Favoriser la participation des artisans, restaurateurs et producteurs locaux à l’organisation de la soirée dînatoire.- Mettre en contact des artisans et des artistes pour les « savoirs » et compétences nécessaires aux créations ; - Encourager le mécénat des commerçants et entreprises du canton.
c. En créant une autre perception des lieux d’usages et identitaires du village et en participant à la valorisation du paysage bâti en - Transformer les lieux d’usages communs des habitants : scénographie du village grâce à l’intervention d’artistes sur les lieux publics (rue, places, commerces).- Faire vivre ou revivre des lieux à haute valeur identitaire et patrimoniale : ancienne école, bâtiments laissés à l’abandon, anciens lieux de « rassemblements ».- Collaborer avec le CAUE- Favoriser à la création à partir de récits d’habitants.
3. Etablir des passerelles entre l’art contemporain, les habitants et le public
a. Par la mise en place de lieux et de temps de convivialité :En amont : Organisation de « réunions conviviales » entre les artistes et les habitants
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Pendant Oekoumène :Organisation d’une soirée dîner concert, d’un espace boisson détente à ciel ouvert, d’une rencontre insolite dans les lieux atypiques et typiques du village (ballade contée).
b. En proposant des outils et des actions de médiations :En amont : Actions formelles de médiations dans des lieux ciblés : « conférence conviviales » sur l’art contemporain.Actions informelles : démarche permanente de proximité et de pédagogie envers les habitants Proposition ouverte aux habitants d’investir les rôles de « médiateurs éphémères » pendant Oekoumène, initiation de ceux-ci par des professionnels bénévoles.Pendant Oekoumène :Présence des artistes et des « médiateurs éphémères » sur les lieux de création des œuvres.Création et distribution d’un document « visite guidée » présentant les lieux et les œuvres de façon pédagogique. Documentation mise à disposition sur différents lieux de l’événement : accueil, espace à ciel ouvert, commerces et structures partenaires.Mise en place d’un espace polyvalent d’échanges et de rencontres proposant des forums, des films et de la documentation sur les thématiques croisées : art contemporain / ruralité.
c. En suscitant la curiosité et la sensibilité artistique de chacun en Permettant au spectateur de se trouver en position d’acteurCréant un univers visuel révélant au visiteur local une nouvelle perception de son espace quotidien, accompagnant le visiteur extérieur dans sa découverte du villagePermettant à l’artiste d‘inviter le visiteur à parachever son oeuvre
d. En mettant en place une action pédagogique pertinente - Mise en place d’ateliers d’initiations aux pratiques artistiques.- Actions de sensibilisation à l’art contemporain proposées en amont de l’événement à différentes structures d’accueil (centres de loisirs, foyer ruraux, maisons de retraite...- Dans la continuité, trois demi-journées seront consacrées à l’accueil de groupes jeunes publics sur les lieux d’expositions.
DÉROULEMENT DE L’ÉVÉNEMENT
Vendredi 30 Juin19h00 : Vernissage à Castelnau Magnoac : inauguration suivie d’un parcours de visite dans le village sur chaque site d’exposition22h30 : Concert de « Forêt » du collectif Freddy Morezon, à la Piscine
Samedi 1er Juillet10h00-19h00 : Ouverture des sites et de l’espace pédagogique10h00 -19h00 : Ouverture de l’espace pédagogique au Jardin des avocats10h00-21h00 : Ouverture de l’espace médiation à l’ Ecole des jeunes fillesAprès midi : Trois représentations de « La maison souris » du collectif Freddy Morezon dans la Cabane des avocats. 20h30 : Repas Gasconomique où 180 repas ont été servis, dans la Salle des fêtes 22h30 : Concert d’Aldona sur la Promenade des tilleuls
Dimanche 2 Juillet10h00-18h00 : Ouverture des sites
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10h00-18h00 : Ouverture de l’espace pédagogique au Jardin des avocats10h00-18h00 : Ouverture de l’espace médiation à l’Ecole des jeunes filles11h30 : Ballade et impromptus musicaux : Parcours autour des œuvres15h00 : « La maison souris » dans la Cabane des avocats17h00 : Philippe Gelda du collectif Freddy Morezon à la Piscine18h00 : Clôture de l’événement
MOYENS HUMAINS MOBILISÉS
L’organisation centrale de l’événement a été dirigée par cinq membres de l’association Artatouille et qui ont occupé les fonctions suivantes :
Direction artistique : Delphine Binet, membre fondateur de l’association, membre du CA.Coordination générale : Nicolas Roussel, président de l’association.Production/programmation musicale : Stéphane Robert, secrétaire de l’association.Action pédagogique : Mélodie Fichan, membre fondateur de l’association, salarié de l’association.Régie technique : Nicolas Roussel et Stéphane Robert.Suivi administratif et financier : Pierre et Nicolas Roussel et Stéphane Robert.
Afin de répondre au mieux à l’ensemble des impératifs de l’organisation, plusieurs équipes de travail ont été constituées :
Recherche de partenariats : Vanessa Guerassimoff.
Accueil des artistes : Flore Bet, Audrey Gary, Cédric Payri, Vanessa Guerassimoff, Sophie Roques, Tleymess Clement, Vincent Rodier, Nicolas Deligny.
Médiation : Cédric Payri,
Concertation pédagogique : Mélodie Fichan,
Relations presse : Sophie Roques.
Coordination Technique : Nicolas Deligny, Stéphane Robert,
Conférence : Audrey Gary, Sophie Lequéré
Accueil du public : Cécile Cazaux, Delphine Roussel
Conception repas gasconomique Laurence Falcou
Catering : Alice Ciffoni, Frédéric Cazaux
Buvette : comité des fêtes de Castelnau Magnoac
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En amont de l’événementDans chaque équipe de bénévoles, un coordinateur référent a été désigné. Plusieurs réunions ont été mises en place pour organiser et coordonner le travail des différentes équipes.
La salle des fêtes a été investie une semaine avant l’événement afin d’accueillir tous les bénévoles pour les repas et les réunions de préparation sur place de l’événement, ainsi que les artistes présents pour la création de leurs oeuvres. Afin de loger les bénévoles sur place, des partenariats avec des professionnels locaux ont été sollicités pour des chambres d’hôtes, des campings, des hôtels.
Chaque artiste s’est vu attribué un référent pendant la période d’organisation de l’événement. Les référents ont recueilli toutes les informations et documents nécessaires pour réaliser les actions de médiation.
Pendant l’événementDurant la semaine préparatoire d’Oekoumène, les référents ont été chargés de répondre au mieux à chaque besoin des artistes dont ils se chargeaient, participant ainsi au montage de l’œuvre, mais aussi à la médiation de celle ci auprès du public pendant les trois jours d’Oekoumène.
De nombreux bénévoles, dont certains provenant de l’équipe du comité des fêtes de Castelnau Magnoac, ont également aidé pendant les trois jours de l’événement dispersés essentiellement dans les équipes technique, repas/buvette, accueil du public.
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II. BILAN ARTISTIQUE, RENCONTRE ARTS PLASTIQUES ET MUSIQUE.
Nous avons expérimenté comme d’autres avant nous une autre manière d’appréhender l’art, parallèle à l’action des institutions, mais invitant le public et les artistes dans des lieux moins codifiés, déjouant une certaine mise à distance. Nous voulions offrir une manifestation d’art contemporain en milieu rural, une rencontre sensible entre des artistes et un territoire. Nous avons ancré Oekoumène dans la vie locale, créé des ponts entre l’art et le public, des passerelles entre les artistes et entre différentes disciplines.
Cadre de rechercheLes artistes ont nourri leurs recherches dans un cadre de travail qui leur était proposé : identité (s), territoire(s), patrimoine(s). Dans ces termes s’inscrivaient en filigrane la population, son action sur le territoire, la mémoire, le paysage.
Oekoumène, édition zéro, a proposé de rendre compte de la pratique artistique actuelle et de promouvoir la jeune création. Pour favoriser un contact direct entre l’artiste et le territoire, un dispositif de résidence a été engagé. La création in situ a été privilégiée (une création qui s’inspire de son contexte, des relations et interactions avec son environnement et présentée dans l’espace public, sur le lieu de résidence, etc.)
Sélection des artistes plasticiensDans une exigence de qualité et de rigueur, le choix des artistes plasticiens invités s’est fait en partenariat avec des professionnels de structures d'art contemporain. Nous avons sollicité pour cette édition Valérie Mazouin, directrice du centre d’art la Chapelle Saint Jacques à Saint-Gaudens.
Carte blanche au collectif Freddy MorezonL’idée de donner une grande liberté à un collectif d’artistes qui accepte et comprend l’orientation artistique d’Oekoumène, notamment son intérêt sur la question du territoire, nous a semblé un choix garant de cohérence.
L’association Freddy Morezon anime un collectif d’artistes, tous évoluant entre jazz contemporain, musique improvisée et plus généralement musiques actuelles innovantes. La proposition de Freddy Morezon a été de choisir des artistes agissant dans des domaines différents.Un éclectisme des projets artistiques, coordonné et mis en scène par un scénographe Christophe Bergon, a donné un point de vue pluriel aux thèmes traités.
Artistes invités
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Au total, onze artistes plasticiens ont investis des lieux non- conventionnels du village : Jagna Ciuchta, Bertrand Parinet, Mélodie Fichan, Antoine Moreau, Julie Legrand, le collectif « le Bocal » (Jim Fauvet & Véronique Lamonerie), Benoît Bonnemaison-Fitte, Sébastien Cirotteau et l’association Annexia (Laurent Bardèche & Bertrand Fraysse). Christophe Bergon a scénographié les projets du collectif Freddy Morezon : La Maison Souris ; Forêt ; Philippe Gelda.
Modalités de résidence. Les moments de conceptualisation des projets ont donné lieu à plusieurs visites des artistes sur le territoire pendant les 3 mois qui ont précédé l’événement. La fréquence et la périodicité des visites étaient liées aux projets de chacun des artistes. Plusieurs types de logements ont été mis à leur disposition grâce à la générosité des habitants : un gîte rural situé dans le château de monsieur Verdier (maire de Castelnau-Magnoac) ; cinq chambres à l’hôtel Dupont et enfin le gîte rural de la mairie d’Ariès-Espenan (village voisin).
La rencontre avec les habitants, toujours enrichissante, s’est manifestée de différentes façons suivant les démarches artistiques ; certains artistes allant jusqu’à construire leur projet autour de cette rencontre.
Des habitants ont fourni une aide très généreuse aux artistes tant humaine que matérielle (outillage, lieux d’exposition etc.) et se sont fortement intéressés aux projets artistiques. Les liens continuent après l’événement.
Présentation des créations (photos de Flore Bet et Antoine Moreau)
Jagna Ciuchta« Les images du paradis »
L’œuvre de Jagna Ciuchta a vu le jour à la suite d’une rencontre avec un couple d’habitants de Castelnau-Magnoac. Ces derniers révèlent à l’artiste leur quête de paradis qu’ils poursuivent dans ce village. C’est en s’inspirant de leurs propos que Jagna s’approprie cette image de paradis sur terre en offrant une ré interprétation distanciée. Ainsi elle a réalisé son installation dans deux pièces de l’ancienne école de jeunes filles. Le sol était recouvert d’une moquette verte, symbolisant la pelouse d’un jardin. Des citations du couple et des peintures grand format en pâtes à modeler de leur chienne ornaient chacun des murs blancs. Les fenêtres ouvraient sur l’horizon, découvrant le paysage vallonné des alentours de Castelnau-Magnoac. Contact : [email protected]
Bertrand Parinet
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« Blanc Cube »
Bertrand Parinet a proposé deux cubes blancs, identiques, à échelle humaine et posés dans deux lieux de Castelnau Magnoac. Vu de l’extérieur, ces deux cubes offrent une confrontation de deux objets géométriques et neutres, avec un environnement naturel ou habité. Le cube blanc, c’est aussi l’espace d’exposition dévolu à l’art contemporain. Avec ce projet, l’artiste propose une inversion du sens traditionnel du White Cube. Du statut d’espace de monstration, il passe à celui d’objet montré. En entrant dans le cube, le visiteur est immergé dans un espace vide. Cet intérieur vide, cette pièce peut évoquer un espace de vie, un environnement souvent occupé, décoré ou meublé.(Ci-contre : Un groupe de visiteurs autour de Blanc cube)Contact : [email protected]
Mélodie Fichan « Les demoiselles »
Mélodie Fichan s’est inspirée d’entretiens avec des habitantes du village. Elles ont évoqué leurs souvenirs du lavoir qui était à la fois un lieu de rencontres et d’échanges mais aussi un lieu de labeur. Elle a donc conçu deux espaces de verdure. L’un habité de deux sculptures de femmes en terre crue, dans une posture lascive. L’autre, offert comme un moment de détente aux visiteurs avec ses bassins et bancs de pierre. (Ci-contre : sculpture de femme en terre crue)Contact : [email protected]
Antoine Moreau« Exposition Mode d’emploi n°7 »
Antoine Moreau a confié 10 sculptures à 10 personnes du village de Castelnau-Magnoac et des environs lors de la rencontre Oekoumène. Un mode d’emploi d’exposition, le septième du genre, est mis à disposition des visiteurs quelque part dans le village pour inviter à prendre connaissance des sculptures. Aller les voir là où elle se trouve momentanément. « L’exposition mode d’emploi n°7 » excède la durée de la rencontre Oekoumène. Elle ne prend fin qu’avec la perte des 10 sculptures confiées. (Ci-contre : Sculpture confiée n°558 lors de l’exposition mode d’emploi n°7)Contact : [email protected] ; [email protected]
Julie Legrand « Il et Elle »
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Julie Legrand a proposé un diptyque. En regard, deux façades : le fronton occidental de l’église de Castelnau-Magnoac, et un édifice désaffecté du centre du village. Les deux œuvres, présentées dans une fenêtre de chacune des façades, dialoguent. D’un côté, une sculpture rouge vinylique, une forme
proéminente traversant de part en part l’ouverture quadrilobée de la façade de l’église, enchâssée tel un lego géant au-dessus du Christ en croix placé dans l’église, incite le visiteur à un point de vue en mouvement continu entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Un regard croisé s’instaure avec la proposition de l’autre façade : sur l’écran d’un moniteur perché dans la
trouée du mur, Une vidéo diffuse en boucle la bouche de l’artiste chantant une suite de ritournelles.
Site : julielegrand.prasca.org Mail : [email protected]
Le BOCAL Véronique Lamonerie« Cour royale »
Véronique Lamonerie s’est appuyée sur la mémoire collective de l’ancien réservoir réapproprié par les habitants comme piscine publique dans les années 1940. Elle a ainsi décliné diverses formes de piscines pour des particuliers en les installant « chez l’habitant ». Chaque proposition est matérialisée par une bâche bleue fixée au sol telle une surface peinte. Chaque peinture-installation est réalisée sur mesure, aux proportions des jardins mis à disposition par des habitants (le parc du château de monsieur Verdier, la cour des AFR, un jardin privé). Contact : [email protected]
Le Bocal - Jim Fauvet« Site en chantier »
Ce projet consistait à délimiter un espace/temps de chantier dans le village. Dans l’esprit des fouilles archéologiques, connecter, mettre en réseau les « origines » historiques (architecturales, sentimentales, nostalgiques, familiales, amicales etc) de Castelnau-Magnoac avec son présent, toujours en évolution, construction, reconstruction.
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Jim Fauvet a réalisé une installation à la mairie. Au mur, une photographie panoramique mettait en scène un très grand nombre d’habitants coiffés d’un casque de sécurité. Au sol, divers objets retranscrivaient l’atmosphère d’un chantier. Le soir, une projection de deux engins en animation (tractopelle et camion-benne) était diffusée sur la façade de la halle. (Ci-contre le camion et le tractopelle)Contact : [email protected]
Annexia (Laurent Bardèche & Bertrand Fraysse) Contact : [email protected]
Les artistes de la carte Blanche à Freddy Morezon :Sébastien Cirroteau (trompettiste), Benoît Bonnemaison-Fitte (graphiste), Mathieu Souriceau (guitare), Philippe Gelda ( musicien), Christophe Bergon (scénographe).
La Proposition artistique pour Oekoumène« La proposition de Freddy Morezon pour cette carte blanche est de réunir un collectif d’artistes dont les compétences et les propositions musicales s’inscrivent à la charnière entre musique et art plastique. Que se soient par leur forme propre ou par leur manière de s’inscrire dans l’espace, les formations ont toutes été choisies pour leurs liens entre matière sonore et matière visuelle. Cette carte blanche évite l’éclectisme et propose une cohérence de ton, musicale, visuelle et spatiale. Christophe Bergon, scénographe et metteur en scène, qui occupe chez Freddy Morezon, depuis sa première collaboration avec la Friture Moderne en 2002 le rôle clef de mise en espace de la musique et des corps qui l’investissent, apportera son regard et ses propositions scéniques sur l’ensemble de cette carte blanche. »
Benoît Bonnemaison-Fitte :« Dessinateur et un peu brocanteur »
Collecter, gratter et dessiner sur des vieux films amateurs 8, Super 8 et 16mms oubliés pour les ré offrir aux spectateurs est une de ses pratiques de prédilection.
Benoît Bonnemaison-Fitte a proposé à plusieurs habitants de rénover leurs anciens films de famille. Après un travail de visionnage et de montage, il a organisé des projections publiques pendant le temps d’Oekoumène, commentées par les habitants eux même. Contact : [email protected](Ci-contre : l’artiste expliquant sa démarche à un habitant)
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Sébastien Cirotteau : Son univers fondé sur une écoute active, sensible et ouverte au monde, est rempli de multiples projets qui oscillent entre musique, improvisation, performance et utilisation des médias sonores (électronique, création sonore, phonographies). Par la musique, il questionne l’espace scénique, ouvre le monde à ses réalités, accompagne le mouvement, l’incarne, le vit.
Sébastien Cirotteau a proposé une installation sonore intitulée « Le dancing de la volaille ». Une douche sonore, une demi sphère en plexiglass à l’intérieur de laquelle est installée un haut parleur, est suspendue entre deux murs d’une rue. Lorsque le visiteur passe en dessous, il entend des chansons anciennes. Une des maisons de la rue, en ruine, semble déborder de paille qui s’étale jusqu’au milieu de la voie. La ruine est un ancien dancing, ancien lieu de vie « et de débauche ? » des habitants. Contact : [email protected] ; [email protected]
La Maison souris
Guitare: Mathieu SourisseauProjection super-huit : Benoît Bonnemaison-FitteCe solo est un duo, un faux solo pour un vrai duo. Matières sonores et matières visuelles donnent une atmosphère épurée qui cependant fourmille d’images multiples et qui éveille un imaginaire propre à chacun. La musique nous raconte quelque chose, les images projetées aussi. Par hasard ou coïncidence les deux se mettent à nous parler ensemble, ou avancent en parallèle.
Les présentations de la maison souris ont eu lieu dans une ancienne maison de garde, dont la jauge ne pouvait pas dépasser les 20 personnes. Les films ont été projetés à même les murs de la maison.
(Ci-contre : La Maison Souris, groupe formé par Benoît Bonnemaison-Fitte et Mathieu Sourisseau)
Forêts
Guitare électrique : Nicolas LafourestContrebasse couchée, tapée dessus : Benoît Bonnemaison-Fitte
Entre douce mélancolie et danses lancinantes d’une contrebasse sur laquelle on tape, les deux musiciens invoquent des énergies sombres, lumineuses et violentes et nous plongent dans une obscure clarté au milieu de la clairière.
Le groupe a accompli sa prestation au fond d’un ancien réservoir d’eau, dont le couvercle a été ôté pour faire office de piscine aux habitants au début du siècle. Christophe Bergon a fait descendre une carcasse de voiture au fond du réservoir
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et créé une mise en espace appuyée par une installation lumineuse (bougies et lance flamme).
Philippe GeldaSolo pour piano préparéSébastien Cirotteau : espace sonore
Un homme, de dos, sans visage, dispose des objets intrus dans un piano après l’avoir maltraité par divers procédés. Le bastringue éventré chantonne des airs connus de lui.Comme un petit théâtre de marionnette mettant en scène pinces à linge, sous bocks, cartes, punaises, capsules et autres bouts de ficelles.Musique répétitive, mécanique, hypnotique, incantatoire, intemporelle.
Comme pour Forêt, la prestation de Philippe Gelda a eu lieu au fond du réservoir. La scénographie était composée d’un tissu noir qui couvrait l’ensemble de la piscine. D’anciens habits blancs, traités de façon à ce qu’ils puissent tenir droit, ont été placés au fond de la piscine, non loin du piano de Philippe Gelda. Contact Christophe Bergon: [email protected]
Impromptus musicaux, improvisés : Sébastien Cirotteau : Trompette et objets sonores Mathieu Sourisseau : Soubassophone
Plusieurs interventions ont eu lieu, notamment lors des ballades organisées à travers le village. Un des points fort de ces impromptus a été la pièce pour carillon et soubassophone, orchestrée par Sébastien Cirroteau et exécutée du haut du clocher du village.
Les moments de concert ont connus une très bonne fréquentation. La représentation de Foret, le vendredi soir, a suscité beaucoup d’enthousiasme et de surprise. Celui du dimanche après midi, a rassemblé un public familial nombreux et attentionné.
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III. BILAN MÉDIATION CULTURELLE ET ACTION PÉDAGOGIQUE
DES ACTIONS DE MÉDIATION CULTURELLE POUR LES HABITANTS ET POUR LES PUBLICS D’OEKOUMÈNE
La médiation culturelle et artistique avait une place importante au sein du projet Oekoumène. Elle devait répondre à différents objectifs. 1.- Sensibiliser la population locale à l’art contemporain et l’amener progressivement à s’impliquer dans le projet. 2.- Proposer des activités d‘initiation et d’accompagnement en direction des visiteurs d’Oekoumène, enfants et adultes.
Médiation en amont d’Oekoumène pour les habitants :A partir de mars, chaque mois était ponctué d’une rencontre avec l’art contemporain et ses acteurs.
La rencontre entre artistes et habitants :
Cette rencontre s’avérait nécessaire et fondamentale au projet. Elle a eu lieu en avril. Oekoumène ne pouvait faire sens que dans la création d’un lien, d’une rencontre sensible entre les artistes et le village. Outre la démarche artistique, il s’agissait également de mettre en place des échanges entre les habitants, les membres de l’association et les artistes invités. Cette occasion a permis l’interpénétration d’univers qui se côtoient peu.
Les cafés-discussions :
Dans cette perspective de sensibilisation des habitants, nous avons mis en place des discussions ouvertes, intégrant à chaque rencontre une thématique spécifique et des intervenants compétents. Le choix des intervenants a été guidé par la volonté de faire connaître et de mieux connaître d’autres initiatives régionales proches. Ainsi, trois cafés-discussions ont été programmés : -1. Rencontrer un acteur de l’art contemporain Patrick Tarrès, directeur artistique de l’événement « + si affinités » à Fiac dans le Tarn-2. Approcher l’histoire de l’art, au travers de la problématique suivante : « Comment l’art attrape le paysage ? » et de la rencontre des médiateurs-bénévoles d’Oekoumène-3. Organiser une exposition : rencontre avec Valérie Mazouin, directrice artistique de la Chapelle Saint Jacques à Saint-Gaudens et commissaire d’exposition pour Oekoumène
Le premier café discussion a été organisé en soirée, au mois d’avril à l’hôtel Dupont à Castelnau-Magnoac. Patrick Tarres était accompagné d’une habitante de Fiac. Lors de cette rencontre, Patrick Tarres nous a présenté son projet et l’habitante de Fiac a partagé son expérience de proximité avec les artistes. Durant environ trois heures, cette rencontre a permis aux habitants de
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Castelnau-Magnoac ainsi qu’aux bénévoles présents (au total une quinzaine de personnes), de découvrir la pertinence de ce type de projet mais aussi d’appréhender concrètement l’expérience de rencontre entre l’art contemporain, le milieu rural et ses habitants.
Le deuxième café discussion a été organisé au café Le Memory à Castelnau-Magnoac le 20 mai à partir de 20h00. « Comment l’art attrape le paysage ? » avait vocation à susciter questionnements, curiosité chez les habitants et à leur apporter quelques éléments de réponses. Un panorama historique sur la relation entre l’art et le paysage, problématique centrale d’Oekoumène fut présenté, ainsi que quelques démarches d’artistes contemporains se rapprochant du cadre de recherche d’Oekoumène. Cette initiative élaborée autour d’images concrètes a permis de sensibiliser les habitants au projet et plus largement à l’art contemporain. Au terme de cette soirée certains habitants se sont proposés de participer à l’action médiation d’Oekoumène.
Le troisième café discussion se déroulé le 17 juin à 20h00 à l’hôtel Dupont. Il s’agissait d’une rencontre avec Valérie Mazouin. Le public, surtout constitué de bénévoles représentait une quinzaine de personnes. Valérie Mazouin présenta son action de directrice artistique et le fonctionnement de sa structure.
Médiation pendant Oekoumène pour tous (adultes) :
Sur chaque site d’exposition était proposé au public la possibilité de recourir à des médiateurs. Cette médiation permettait d’ouvrir un espace de dialogue entre les publics et les œuvres présentées, d’accompagner les questionnements et les réflexions, et s’il y avait lieu, de décomplexer. Il s’agissait de faire exister cet échange intellectuel ou sensible afin d’encourager l’ouverture à certaines formes d’art.
Les médiateurs :
Lien entre l’œuvre et le public, accompagnateurs de visite sans être conférencier ni guide, les médiateurs sont des éléments centraux de l’action de médiation. Constitué de bénévoles mais aussi d’habitants, une dizaine de personnes s’est consacrée à cette tâche de « passeur ». Ils étaient présents lors du vernissage et durant les deux jours d’ouverture d’Oekoumène soit de 10h à 19h, leur présence était assurée par un roulement. De cette façon, chaque médiateur avait la possibilité de travailler à partir d’œuvres différentes, enrichissant son expérience et sa connaissance globale du projet et nourrissant sa médiation.
La présence des médiateurs reçut un vif succès de la part des visiteurs qui n’ont pas hésité à les solliciter. (Ci-contre : un groupe de visiteurs accompagné d’un médiateur autour de Blanc Cube)
Les artistes furent également amenés à participer à la médiation, notamment le soir du vernissage et ponctuellement durant la manifestation, cela dans un souci de créer un lien direct avec le public.
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Le dimanche 2 juillet en matinée, une ballade parcours d’une durée de deux heures, animée par un médiateur fut organisée afin de montrer le projet dans sa globalité. De nombreuses personnes (environ une vingtaine) y ont participé.
La formation des médiateurs :
Le groupe de médiateurs était constitué de personnes bénévoles, d’habitants et de personnes proches de l’équipe, montrant une forte volonté de participation. Leur formation prise en charge par un bénévole Cédric Payri, s’est faite lors de réunions sur les artistes et leurs œuvres. La documentation réunie auparavant permettait d’avoir un support solide et des connaissances sur le parcours de chaque artiste. Les rencontres avec les artistes durant la semaine de montage de l’exposition ont permis à chaque médiateur de parfaire son savoir de manière individuelle.
Le document parcours :
Afin de permettre aux visiteurs de parcourir le village et les lieux de résidence de façon indépendante, d’élaborer leur propre chemin, ou de suivre le sens de visite proposé, un document (gratuit) présentant les œuvres et les artistes ainsi que leur situation dans le village était à leur disposition.
L’espace d’accueil et de documentation :
Cet espace était à disposition des visiteurs dans l’ancienne école du village. L’accueil était assuré par des bénévoles. De nombreux ouvrages y étaient proposés en partenariat avec la médiathèque du musée des Abattoirs de Toulouse.
La conférence-débat :
Toujours dans une préoccupation de développer un dialogue et de sensibiliser le public à l’art contemporain et au projet d’Oekoumène, une conférence-débat s’est tenue le samedi 1er juillet à 16h sur le thème de « L’art et son espace » Luce Barlangue, professeur d’Université, spécialiste de l’Histoire de l’art contemporain à l’Université Toulouse II Le Mirail et Magalie Bertrand, chercheuse en géographie à l’Université Toulouse II le Mirail, sont intervenues sur cette problématique.L’animation fut assurée par deux bénévoles : Sophie Le Querré et Audrey Gary, étudiantes en Histoire de l’Art.Après un regard croisé des intervenantes, le débat s’est engagé avec le public.
ACTIONS PÉDAGOGIQUES
Du mois d’avril au mois de juin 2006 une équipe de sept personnes a conçu et mis en place le programme d’actions pédagogiques de l’événement.
Au sein de cette équipe : la directrice de l’association Artatouille, la directrice et une animatrice de l’Association des Foyers Ruraux du Magnoac, deux éducateurs spécialisés le l’APS de Tarbes, la déléguée départementale des FRANCAS Hautes Pyrénées et une conseillère pédagogique de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports.
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Objectifs de l’action pédagogique et moyens mis en place:
1. Mener des ateliers d’expression autour des oeuvres auprès de jeunes publics :
Durant 4 journées du mois de juin 2006, deux artistes, Véronique Lamonerie et Benoît Bonnemaison , ont animé des ateliers d’expression en lien avec leurs oeuvres à l’école primaire et au centre de loisirs de Castelnau-Magnoac. Quarante enfants du canton y ont participé. Les travaux réalisés ont été présentés durant Oekoumène.
2. Initier une action de sensibilisation à l’art contemporain en direction de publics défavorisés :
Suite à une intervention réalisée en mars 2006 avec un groupe d’adolescents de la cité Mouysset de Tarbes, l’association Artatouille les a conviés à Oekoumène. Trois adolescentes accompagnées par un éducateur de l’APS de Tarbes ont donc été accueillies les 30 juin, 1er et 2 juillet à Castelnau-Magnoac. Elles ont rencontré les enfants adhérents de l’AFR et ont découvert pour la première fois des œuvres plastiques contemporaines.
3. Proposer à tous une découverte sensible et ludique du village, de ses habitants, des espaces investis par les artistes, des œuvres et des artistes :
Partant de la thématique du château oublié de Castelnau Magnoac, sept ateliers d’expression ont été proposés au sein d’une structure squelette matérialisée par des cordages. Chacun de ces ateliers invitait les visiteurs (petits et grands) à redonner la parole, le corps et la vie à ce lieu disparu. Durant les deux journées d’ouverture du site, une centaine de personnes a participé à l’expérience. L’espace s’est animé, l’expression de chacun l’a transformé.
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IV. BILAN COMMUNICATION
LIGNE GRAPHIQUE La ligne graphique, élaborée par le graphiste Sylvain Rusques, s’est appuyée sur les trois axes de réflexion principaux du projet à savoir l’identité, le territoire et le patrimoine. Ces trois termes sous entendent l’habitant, le paysage, le territoire du village et son histoire. Les artistes invités interrogent les questions d’espace et de territoire, et privilégient la création in situ.Le titre de l’événement a découlé de ces trois notions. Le choix du terme Oekoumène, qui désigne l’espace habitable de la surface terrestre, est en lien direct avec la volonté d’interroger la relation d’interdépendance entre l’humanité et son habitant. Il s’agissait en effet de questionner les diverses façons d’occuper et d’habiter l’espace d’un territoire. Ainsi l’identité visuelle devait être en lien avec ces problématiques et intégrer le projet dans ce territoire donné. A travers ce visuel, le territoire est représenté par des alvéoles juxtaposées qui progressivement se détachent les unes des autres pour s’éparpiller de manière à matérialiser les lisières ténues qui existent entre plusieurs territoires. Ce visuel évoque le territoire de Castelnau Magnoac et son paysage de vallons (paysage boisé, petites montagnes etc.) exposé aux vents façonnant ainsi le caractère « gascons montagnards » de ses habitants. Il évoque également les jardins multicolores ornés d’une multitude de fleurs chacune visitée par d’étranges papillons que l’on nomme morosphinx. Enfin dans une volonté d’aller à la rencontre de ce village et de ses habitants, il était donc important que le terme d’Oekoumène soit intégré au territoire de Castelnau Magnoac.
LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION
En direction des publics
Plusieurs rencontres avec les habitants ont été organisées afin de mieux connaître leur histoire, de présenter l’association et de familiariser chacun aux notions de l’art. Ces actions ont permis d’établir un contact direct et une réelle rencontre avec les habitants ; trois cafés discussions (l’art et le paysage présenté par plusieurs membres de l’association ; présentation de l’événement d’art contemporain AFIAC en présence de Patrick Tarrès présentation du centre d’art contemporain de Saint-Gaudens en présence de Valérie Mazouin, directrice ;), présence d’un stand de gâteaux aux fleurs les jours de marché.
Pour chacune de ces rencontres, une campagne de diffusion d’information s’est mise en place par le biais de diverses actions : porte à porte pour présenter le projet, distributions de flyers dans chaque boite aux lettres de Castelnau-Magnoac, affichage d’information dans les vitrines des principaux commerçants et lieux publiques (mairie, bibliothèque, salle des fêtes).
Concernant l’événement des 30 juin, 1er et 2 juillet 2006, une campagne d’affichage s’est mise en place dès le mois de juin, avec une diffusion d’affiches et de programmes couvrant l’ensemble de la région Midi-Pyrénées, dans les départements voisins (Pyrénées Atlantiques…), dans les Hautes Pyrénées.
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L’orientation de cette diffusion s’est effectuée en faveur de lieux stratégiques tels que les centres d’art contemporain, musées, offices de tourisme, galeries d’art, MJC, mais aussi dans les commerces du canton de Castelnau-Magnoac et ses proches alentours.
Des invitations à l’inauguration de l’événement ont également été adressées aux institutions publiques et culturelles (professionnels de la culture, Conseil Général des Hautes Pyrénées, Conseil Régional de Midi Pyrénées, DDJS, …) ainsi qu’à tous les partenaires financiers de l’événement.
Un site Internet www.oekoumène.fr (en lien avec la ligne graphique) répertoriant toutes les informations nécessaires pour l’événement a été mis en service sur le web dès le mois de juin. Il présente l’événement, le programme, l’association, les artistes invités et tous les partenaires.
En direction de la presse
Le plan media s’est essentiellement dirigé vers la presse écrite spécialisée en art (mensuels), les hebdomadaires et la presse quotidienne régionale et locale, vers les radios, ainsi que sur Internet.
Une étroite collaboration- et ce plusieurs mois avant l’événement- avec le journal de la Dépêche du Midi, qui a publié plusieurs articles, a permis une bonne visibilité de l’événement auprès des habitants du département des Hautes Pyrénées.
Oekoumène, édition zéro est apparu dans la brochure semestrielle Vademecum (ainsi que sur le site Internet) éditée par les Abattoirs, publication reflétant l’implantation de cet événement dans le réseau art contemporain en Midi Pyrénées.
L’événement a également été bien relayé par les radios grâce à des interviews diffusés sur les radios FMR et AltitudeFM à Toulouse, sur Europe2 Tarbes, ainsi que dans une émission en direct sur la radio locale Radiocoteaux à Saint-Blancard deux jours avant l’inauguration d’Oekoumène.
L’événement a pu également paraître dans les agendas des magazines toulousains Ramdam, 20minutes, et dans le mensuel Let’s motiv ; et sur les sites Internet pourinfo.org, sunsitemag.com, qui valorisent tous les deux les événements artistiques et culturels à échelle nationale, et sur le site Internet de la revue Pyrénées magazine.
Consultez les articles en annexe
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V. LES PARTENAIRES EN 2006Pour cette première édition, nous avons bénéficié du soutien et des conseils des acteurs du réseau de l’art contemporain de Midi-Pyrénées et du domaine socio-éducatif établi dans les Hautes-Pyrénées. De nombreux partenariats de mise à disposition ont été établis avec les acteurs locaux (communes, associations, commerçants..), ce qui représente environ la moitié du budget de l’évènement (cf. bilan financier).De même, les demandes de subventions formulées auprès des institutions ont été reçues favorablement.Pour la recherche de financements privés, nous avons utilisé divers procédés :- envoi de dossiers aux entreprises et fondations- vente d’encarts publicitaires sur nos supports de communication
(affiche, programme, site Internet)- recueil physique de dons auprès des commerçants et entreprises
SOUTIEN ARTISTIQUE ET DOCUMENTAIRE
Arts Plastiques- Co-commissariat artistique : Valérie Mazouin, La Chapelle Saint Jacques (Saint Gaudens – 31)- Documentation : Gaëlle Rageot, Médiathèque des Abattoirs, Toulouse- Conseils et soutiens : Hélène Poquet, les Abattoirs (Toulouse) ; Patrick Tarrès, "+ si affinités" (Fiac – 81) ; Martine Cousin, les Ateliers des Arques (les Arques – 46) ; Dominique Blanc, Centre de Photographie (Lectoure - 32) ; Brigitte Boch, le BBB (Toulouse) ; Odile Biec, Le Parvis (Tarbes, 65), Marc Vaudey, conseiller pour les arts plastiques et Marie Angelé, assistante service arts plastiques, DRAC (Toulouse).
MusiqueFreddy Morezon production, Toulouse
CONSEILS ET SOUTIENS DANS LE DOMAINE SOCIO-ÉDUCATIF
Les Francas 65, Tarbes Carole Murat, conseillère DDJS Hautes-PyrénéesAFR de Castelnau-Magnoac
PARTENARIATS LOCAUX ET MISES À DISPOSITIONLes mises à disposition incluent le prêt de matériel, locaux, hébergement et personnels.
Mairie de Castelnau Magnoac Mairie d’Ariès-Espenan Syndicat mixte du Pays des Coteaux Les habitants de Castelnau-MagnoacLe comité des fêtes de Castelnau-MagnoacLes commerçants et artisans de Castelnau-Magnoac Les producteurs locaux pour la restauration
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SOUTIEN FINANCIER PUBLIC
Etat : DDJS Hautes-Pyrénées (Ministère de la jeunesse et des sports) : 1 000 euros
Région : Conseil Régional de Midi-Pyrénées : 2 000 euros
Département : Conseil Général des Hautes-Pyrénées : 2 000 euros
Commune : Commune de Castelnau-Magnoac : 1 000 euros
SOUTIEN FINANCIER PRIVÉ
Les commerçants de Castelnau-Magnoac et ses alentours : 2 235 euros
La Fondation Crédit Agricole Pyrénées Gascogne : 2 500 euros
SPEDIDAM : 1 360 euros
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VI. BILAN FINANCIER D’OEKOUMÈNE – 2006
Consultez le tableau ci-après
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BILAN 2006 "OEKOUMENE"
DEPENSES MONTANT RECETTES MONTANT 60 - Achats 4 774,75 70 - Ventes - Vernissage 158,13 - Soirée repas 1 499,67 - repas 1 985,00 - Buvettes 1 701,94 - buvettes 2 139,50 - Repas pour bénévoles + artistes 860,77 - participation bénévoles aux repas 304,66 - Réceptions préparation 301,41 - Fournitures administratives 15,00 - Matériel technique 87,83 - Achat alimentation via caisse 150,00 Achats PRODUCTION des ŒUVRES 3 027,42 61 - Services Extérieurs 74 - Subventions d'exploitation - Production Artistes plasticiens 2 724,00 - Conseil Régional 2 000,00
- Conseil Général 2 000,00 - Musique Actuelle (3 concerts) - Crédit Agricole 2 500,00
= frais de production / action culturelle 3 182,13 - Castelnau Magnoac 1 000,00 - Musique Actuelle - Spédidam 1 300,00
= prestation musiciens (matériel) 845,87 - Jeunesse et Sport 1 000,00 - Action pédagogique 265,42 - Castelnau Magnoac (EDF) 3 000,00 62 - Autres Services Extérieurs/Communication
75 Autres produits de gestion courante
- Imprimerie/Publicité/Publications/catalogue 1 810,70 - Dons commerçants 2 055,00 - Graphiste 707,00 - Mécénat (entreprises/fondations) 0,00 - Frais postaux/Télécomunication 38,75 - Dons de particuliers 496,00 - Frais bureautique 32,91 - Divers Hébergements (artistes) 200,00 - animations 478,00 63 - Impôts & Taxes - SACEM 40,72 64 - Charges de Personnel - Rémunération du Personnel (musiciens) 777,00
- Rémunération du Personnel permanent (1/3 temps sur 6 mois) 2 550,00 - auto financement 2 075,00
- Charges sociales 904,96 - Aide CNASEA 825,0065 - Autres Charges - Défraiement Transport bénévoles 501,88 - Déplacements artistes + musiciens 821,89 - Essence pour retour matériel sono 45,64 66 - Charges Financières - Agios prêt Crédit Agricole 76,34 - frais opposition chèque 15,05
TOTAL DES CHARGES = 23 342,43 TOTAL DES PRODUITS = 23 158,16
65 -Autres charges de gestion courante 75 Autres produits de gestion courante
- Mises à disposition - locaux mis à disposition 2 400,00 = Matériel (tentes marabout/loc. piano) 1 100 = salle des fêtes/cantine (6 jours) 1 300 - Participation des bénévoles -Personnel mis à disposition 16 900,00 = préparation événement (4 pers. sur 4 mois) 8 800 = préparation sites des product. (20 pers/ 5j) 4 200 = interventions lors de l’événement(45 pers.) 3 900
TOTAL DES CHARGES = 42 642,43 TOTAL DES PRODUITS = 42 458,16
DEFICIT DE L'EXERCICE = -184,27 €
CONCLUSIONQUELS ENSEIGNEMENTS TIRÉS DE CETTE ÉDITION #0 ?
DES PISTES POUR 2007
Il apparaît pertinent de dégager, dès cette conclusion de bilan, quelques éléments, qui préfigureront certains axes du projet Oekoumène édition 2007, et sur lesquels l’association souhaite avoir cette année une attention toute particulière.
Concernant le projet, ses intentions, ses objectifs et son déroulement et organisation :Si l’esprit d’Oekoumène reste inchangé, introduire l’art contemporain en milieu rural, faire connaître et mieux connaître la création artistique actuelle (plastique et musicale), 2007 permettra d’une part, un approfondissement de notre démarche avec les habitants (plus de contacts, plus de moments de rencontre, plus d’écoute, plus de liens et de relations), d’autre part, une meilleure prise en compte des besoins des créateurs (amélioration de la régie technique notamment),
Concernant la médiation culturelle et artistique, ainsi que les actions pédagogiques :Une attention toute particulière sera portée à la participation et à l’implication des habitants du village via la multiplication des rencontres.
Aussi, l’édition 2007 s’attachera à diversifier les activités de médiation dans le but de répondre aux besoins que les habitants et visiteurs ont pu exprimer durant l’édition #0 : proposition de cafés-discussions soit un par mois dès le mois de mars, développement des ballades artistiques durant l’événement (plusieurs itinéraires contés seront ainsi proposés), mise en place d’outils d’aide à la visite plus élaborés, renforcement de l’espace d’accueil central,…
Quant aux médiateurs, l’association envisage de proposer des stages conventionnés à des étudiants des écoles des beaux-arts de Tarbes et de Toulouse ainsi qu’aux étudiants en histoire de l’art et arts plastiques de la région ; ce qui permettra d’assurer une présence accrue du nombre de médiateurs-référents durant Oekoumène. Leur formation fera l’objet d’une attention particulière. Ainsi, elle sera réalisée en plusieurs sessions quelques mois auparavant lors de réunions et de rencontres dans le village et dans les villes de Tarbes et de Toulouse. Cela dit, devant la mobilisation et la motivation des bénévoles et habitants pour endosser ce rôle de médiateurs, et dans le respect des principes animant et fondant l’éducation populaire, auxquels l’association Artatouille est attachée, chacun pourra s’investir comme il le souhaite dans cette fonction, puisqu’une formation adaptée des médiateurs sera reconduite.
Pour ce qui tient des actions pédagogiques, il sera question de travailler davantage en lien avec les structures locales s’adressant aux jeunes publics et de développer le lien avec les artistes dans le sens approche pédagogique de ligne artistique.
Enfin, un dispositif d’enquête et d’évaluation sera mis en place auprès des habitants d’une part, et des visiteurs durant l’événement d’autre part, afin de
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connaître plus précisément leurs profils sociologiques, leur provenance géographique et leurs attentes. Il s’agira aussi d’évaluer le travail mené sur plusieurs mois avec les habitants de Castelnau-Magnoac, et de mesurer, autant que faire se peut, l’impact de cette manifestation sur leur appréhension de l’art contemporain. Ainsi, le parcours d’exposition fera aussi l’objet d’une évaluation.
Concernant la communication :Il s’agira principalement en 2007 d’étendre notre champ de communication et d’améliorer la signalétique sur le site.
Concernant les partenariats :Nous souhaitons développer cette année les partenariats privés (mécénat et sponsoring) en sollicitant les fondations d’entreprise et en reconduisant de façon accentuée notre démarche auprès des entreprises et commerces locaux.
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ANNEXEREVUE DE PRESSE
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La Dépêche du Midi (Hautes-Pyrénées) – samedi 25 mars 2006
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La Dépêche du Midi (Hautes-Pyrénées) – mardi 18 avril 2006
La semaine des Pyrénées – jeudi 20 avril 2006
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La Dépêche du Midi (Hautes-Pyrénées) – 14 juin 2006
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La Dépêche du Midi (Hautes-Pyrénées) – 2 juin 2006
La Dépêche du Midi – juin 2006
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La Dépêche du Dimanche (Hautes-Pyrénées) – 2 juillet 2006
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La Dépêche du Midi (Hautes-Pyrénées) – 8 juillet 2006
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