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Tomas Alfredson a porté à l’écran La Taupe de John le Carré (Tinker Tailor Soldier Spy, 2011). Son film de vampire Morse (Låt den rätte komma in, 2008) a remporté le prix du meilleur film narratif au festival de Tribeca, New York, en 2008. Pernilla August était une actrice confir- mée avant de se lancer dans la mise en scène avec Beyond (Svinalängorna, 2010), un drame qui retrace la vie d’une mère et de sa fille dans une banlieue défavorisée. Le film a été couronné dans plusieurs festivals internationaux. Patrik Eklund, un des grands réalisateurs suédois de courts métrages, a choisi pour son premier long métrage une comédie, Flicker (Flimmer, 2012). Avec Seeds of the Fall (Slitage, 2009), il a remporté le prix Canal+ du meilleur court métrage à Cannes en 2009. Un autre de ses courts métrages, Instead of Abracadabra (Istället för Abraka- dabra) a été sélectionné aux Oscars en 2010. Daniel Espinosa a été révélé par L’Argent facile (Snabba cash, 2010), tiré du roman noir du même nom de Jens Lapidus. Remarqué à Hollywood, Espinosa y a été engagé pour tourner un film d’action, Sécurité rapprochée (Safe house, 2012), avec Ryan Reynolds et Denzel Washington. Le premier long métrage de Josef Fares, Yalla! Yalla! (2000) était une comédie de l’amour par-delà les barrières culturelles. Il a réalisé ensuite une farce policière, Cops (2003), un film semi-autobiographique Zozo (2005), un drame de la vengeance, Leo (2007) et une comédie romantique, Balls (Farsan, 2010). Lukas Moodysson a connu son premier succès en 1998 avec Show Me Love (Fucking Åmål). Depuis, il a réalisé entre autres Together (Tillsammans, 2000), por- trait d’un collectif libertaire des années 1970, Lilya 4-ever (2002), histoire d’une jeune Russe livrée à la prostitution, et Mammoth (Mammut, 2009), avec Michelle Williams. Son dernier film, We’re the Best! (Vi är bäst!) est programmé pour 2012. Babak Najafi travaille à une séquelle très attendue de L’Argent facile (Snabba cash 2), qui doit sortir en 2012. Il a été large- ment applaudi pour Sebbe (2010), histoire d’un adolescent solitaire, qui a obtenu le prix du meilleur premier film à la 60 e Berlinale en 2010. Le dernier film de Ruben Östlund, Play (2011) met en scène quelques jeunes Noirs qui se livrent à un racket sur des enfants blancs de familles aisées. C’est un film dérangeant qui joue sur les préjugés mutuels entre les deux groupes. Ruben Östlund est également connu pour son film Happy Sweden (De ofrivilliga, 2008), tragi-comédie sur le thème de la pression collective. n Le cinéma suédois est connu pour des œuvres intensément personnelles, méditations sur la condition humaine. Mais passer du cinéma d’auteur au film grand public a toujours été une gageure. Aujourd’hui, du long métrage au court métrage et au documentaire, une nouvelle génération de cinéastes imprime sa marque. Regard sur le cinéma suédois CINÉMA : Simon et les Chênes (Simon och ekarna, 2011), de Lisa Ohlin, avec Helen Sjöholm et Jonatan S. Wächter. DONNÉES SUR LA SUÈDE | CINÉMA SUÉDOIS www.sweden.se 1 | PHOTO : DAN LAUSTEN/NORDISK FILM

Simon et les Chênes Regard sur le cinéma suédois · ting (1997), Le Roi Arthur (2004), Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit (2006), Pirates des Caraïbes: Jusqu’au

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Page 1: Simon et les Chênes Regard sur le cinéma suédois · ting (1997), Le Roi Arthur (2004), Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit (2006), Pirates des Caraïbes: Jusqu’au

Tomas Alfredson a porté à l’écran La Taupe de John le Carré (Tinker Tailor Soldier Spy, 2011). Son film de vampire Morse (Låt den rätte komma in, 2008) a remporté le prix du meilleur film narratif au festival de Tribeca, New York, en 2008.

Pernilla August était une actrice confir-mée avant de se lancer dans la mise en scène avec Beyond (Svinalängorna, 2010), un drame qui retrace la vie d’une mère et de sa fille dans une banlieue défavorisée. Le film a été couronné dans plusieurs festivals internationaux.

Patrik Eklund, un des grands réalisateurs suédois de courts métrages, a choisi pour son premier long métrage une comédie, Flicker (Flimmer, 2012). Avec Seeds of the Fall (Slitage, 2009), il a remporté le prix Canal+ du meilleur court métrage à Cannes en 2009. Un autre de ses courts métrages, Instead of Abracadabra (Istället för Abraka-dabra) a été sélectionné aux Oscars en 2010.

Daniel Espinosa a été révélé par L’Argent facile (Snabba cash, 2010), tiré du roman noir du même nom de Jens Lapidus. Remarqué à Hollywood, Espinosa y a été engagé pour tourner un film d’action, Sécurité rapprochée (Safe house, 2012), avec Ryan Reynolds et Denzel Washington.

Le premier long métrage de Josef Fares, Yalla! Yalla! (2000) était une comédie de l’amour par-delà les barrières culturelles. Il a réalisé ensuite une farce policière, Cops (2003), un film semi-autobiographique Zozo (2005), un drame de la vengeance, Leo (2007) et une comédie romantique, Balls (Farsan, 2010).

Lukas Moodysson a connu son premier succès en 1998 avec Show Me Love (Fucking Åmål). Depuis, il a réalisé entre autres Together (Tillsammans, 2000), por-trait d’un collectif libertaire des années 1970, Lilya 4-ever (2002), histoire d’une

jeune Russe livrée à la prostitution, et Mammoth (Mammut, 2009), avec Michelle Williams. Son dernier film, We’re the Best! (Vi är bäst!) est programmé pour 2012.

Babak Najafi travaille à une séquelle très attendue de L’Argent facile (Snabba cash 2), qui doit sortir en 2012. Il a été large-ment applaudi pour Sebbe (2010), histoire d’un adolescent solitaire, qui a obtenu le prix du meilleur premier film à la 60e

Berlinale en 2010.

Le dernier film de Ruben Östlund, Play (2011) met en scène quelques jeunes Noirs qui se livrent à un racket sur des enfants blancs de familles aisées. C’est un film dérangeant qui joue sur les préjugés mutuels entre les deux groupes. Ruben Östlund est également connu pour son film Happy Sweden (De ofrivilliga, 2008), tragi-comédie sur le thème de la pression collective. n

Le cinéma suédois est connu pour des œuvres intensément personnelles, méditations sur la condition humaine. Mais passer du cinéma d’auteur au film grand public a toujours été une gageure. Aujourd’hui, du long métrage au court métrage et au documentaire, une nouvelle génération de cinéastes imprime sa marque.

Regard sur le cinéma suédois CINÉMA :

Simon et les Chênes (Simon och ekarna, 2011), de Lisa Ohlin, avec Helen Sjöholm et Jonatan S. Wächter.

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FESTIVALS DE CINÉMA SUÉDOIS Une douzaine de festivals de ci-néma se tiennent annuellement en Suède. Les principaux sont le Festival international du film de Göteborg (janvier/février) ; le Festival tempo du documentaire (mars) ; Buff, le Festival international du ci-néma pour l’enfance et la jeunesse (mars) ; le Festival international du film de Stockholm (novembre) ; et le Festival international du court mé-trage d’Uppsala (octobre).

DEUX SÉLECTIONS AUX OSCARSMax von Sydow est un acteur qui depuis des décennies se produit tour à tour dans des films de diver-tissement grand public et de grands films d’art. Aux Oscars de 2012, il était dans la compétition pour son rôle dans le drame de Stephen Daldry, Extrêmement fort et incroya-blement près (2011). Il avait aussi été sélectionné aux Oscars pour le rôle de Lassefar dans Pelle le Conqué-rant (1987).

LES GULDBAGGELes Oscars suédois, Guldbagge (scarabées d’or) sont décernés annuellement depuis 1964 par l’Institut du film suédois pour les meilleures réalisations suédoises de l’année.

LE FILM D’ANIMATION, PAS SEULEMENT POUR LES ENFANTSLe cinéma suédois compte beau-coup de créateurs talentueux qui produisent des longs et courts métrages d’animation. Johannes Nyholm a fait récemment un ta-bac sur Youtube avec la bande-annonce de Las Palmas (2011). D’autres réalisateurs connus à l’étranger sont Magnus Carlsson et tarik Saleh. Dans son long métrage pour adultes Metropia (2009), Saleh emploie une technologie numérique innovante mise au point par la so-ciété de production suédoise Atmo Media Network.

POUR EN SAVOIR PLUS

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Max von Sydow dans Extrême-ment fort et incroyablement près.

La politique cinématographique suédoise a pour objet de soutenir la production, la promotion et la distribution de films de qualité, de préserver et valoriser le patri-moine cinématographique suédois et de veiller à ce que le cinéma suédois soit représenté dans le monde.

Elle vise en outre à promouvoir la culture cinématographique régionale et locale et à améliorer les conditions de tra-vail des femmes cinéastes. Les finance-ments et autres soutiens sont alloués et

gérés par l’Institut du film suédois. En 2010, ces contributions atteignaient au total quelque 379 millions de SEK (envi-ron 43 millions d’EUR/56 millions d’USD).

Aux termes de la nouvelle convention entre l’État et la profession qui prendra effet au 1er janvier 2013, les films suédois sont financés par le gouvernement, l’in-dustrie cinématographique et les sociétés de télévision. La convention sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2015. n

Le financement du cinéma suédois

Jens Assur a obtenu le prix du meilleur court métrage au festival du film de Tribeca, New York, et a été primé au Fes-tival international du court métrage de Clermont-Ferrand (France) en 2007 pour son drame Le dernier chien du Rwanda (Den sista hunden i Rwanda, 2005).

Fredrik Gertten a été traduit en justice par le géant américain de l’alimentation Dole pour son film Bananas!* (2009) sur le conflit entre Dole et les travailleurs de ses plantations au Nicaragua. La confron-tation entre Gertten et Dole est décrite dans une séquelle du même auteur, Big Boys Gone Bananas!* (2011), qui a été projetée devant le Parlement suédois.

Marcus Lindeen a jeté un pavé dans la mare avec son documentaire Regretters (Ångrarna, 2010) présentant deux transsexuels qui regrettent d’avoir changé de sexe. Il a aussi codirigé Acci-dentes Gloriosos (2012), qui a remporté le prix Venice Horizons.

Nahid Persson Sarvestani, dans La Reine et moi (Drottningen och jag, 2009) brossait le portrait de l’ex-impé-ratrice d’Iran Farah Diba Pahlavi. Dans son nouveau film, Prisoners in Hell (2012), elle retrouve des amis iraniens contraints comme elle à fuir l’Iran pour des raisons politiques il y a plus de trente ans.

Des documentaristes originauxLa Suède continue de produire des courts et longs métrages documentaires souvent primés.

Regretters (Ångrarna, 2010), de Marcus Lindeen est l’histoire de deux transsexuels qui regrettent d’avoir changé de sexe.

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David Dencik a joué dans Cheval de guerre de Steven Spielberg, The Girl with the Dragon Tattoo de David Fincher et La Taupe de tomas Alfredson. Il tient aussi un rôle dans le nouveau film de Susanne Bier, Serena (sortie prévue en 2013).

Lena Endre, qui était parmi les inter-prètes préférées d’Ingmar Bergman, poursuit maintenant une carrière holly woodienne et joue dans le der-nier film de Paul thomas Anderson, The Master (2012).

Joel Kinnaman a joué dans une série télévisée très prisée, The Killing (2011), et dans le premier film réalisé par son ami Daniel espinosa à holly-wood, Sécurité rapprochée (2012). On pourra bientôt le voir dans le rôle-titre de RoboCop (2013).

Mikael Persbrandt, un des acteurs les plus populaires de Suède, a le rôle principal dans Revenge (hämnden, 2010), drame de Susanne Bier cou-ronné par un Oscar. Il a également in-carné Beorn dans les films de Peter Jackson tirés de l’œuvre de J.R.R. tolkien, Bilbo le Hobbit.

Gustaf Skarsgård a été très applau-di pour son rôle dans le drame de Peter Weir, Les Chemins de la liberté (2010). Il incarne l’explorateur sué-dois Bengt Danielsson dans le film norvégien Kon-Tiki (2012).

Bill Skarsgård interprète actuelle-ment un personnage récurrent dans la série d’horreur Hemlock Grove (2012).

Alicia Vikander a décroché un rôle dans Anna Karenina (2012) de Joe Wright et participera à un film d’hor-reur, The Seventh Son (2013), avec Julianne Moore et Jeff Bridges.

DES NOMS À RETENIR

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Lasse Hallström a été sélectionné pour deux Oscars pour Ma vie de chien (Mitt liv som hund, 1985). En 1993, il a dirigé Gilbert Grape, avec Johnny Depp et Leonardo DiCaprio, puis des films à suc-cès comme Amour et mensonges (1995), Le Chocolat (2000), Terre Neuve (2001), Une vie inachevée (2005), Casanova (2005), Dear John (2010) et Des Saumons dans le désert (2011). En 2011, il est rentré au pays pour tourner son premier film suédois depuis plus de vingt ans, L’Hypno-tiseur (Hypnotisören, 2012).

Mikael Håfström a réalisé une série de films d’horreur et de thrillers qui ont été des succès commerciaux, entre autres Dérapage (2005), Chambre 1408 (2007) et Le Rite (Ritualen, 2011). Son prochain film, à paraître en 2013, est un film d’action à suspense, La Tombe, avec Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone.

Lena Olin révélée à l’étranger par L’insou-tenable Légèreté de l’être (1988), a ensuite travaillé avec des cinéastes comme Ingmar Bergman, Roman Polanski et Sydney Pollack. Elle a fait une apparition dans Le Chocolat, réalisé par son mari Lasse Hall-ström, et tient le premier rôle dans le der-nier thriller de celui-ci, L’Hypnotiseur.

Noomi Rapace incarnait Lisbeth Salan-der dans la trilogie Millénium. Elle a joué par la suite dans Sherlock Holmes – Jeu

d’ombres (2011), Prometheus (2012) et Passion (2013).

Stellan Skarsgård a captivé un public mondial par sa prestation d’acteur dans le film de Lars von Trier Breaking the Waves (1996). Depuis, il a joué dans Will Hun-ting (1997), Le Roi Arthur (2004), Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit (2006), Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde (2007), Mamma Mia! (2008), Thor (2011) et Millénium, les hommes qui n’aimaient pas les femmes (The Girl with the Dragon Tattoo (2011).

Alexander Skarsgård, fils de Stellan Skarsgård, a fait ses débuts d’acteur à l’âge de huit ans dans Åke and His World (Åke och hans värld, 1984). Il est largement connu pour son rôle de vampire dans True Blood (2008-). Sa filmographie comprend notamment Chiens de paille (Straw Dogs, 2011), Melancholia de Lars von Trier (2011) et Battleship (2012).

Peter Stormare a fait sa percée internatio-nale avec un film des frères Coen, Fargo (1996). Beaucoup se souviennent de lui dans le rôle du Russe fantasque d’Arma-geddon (1998). Il a fait aussi une appari-tion dans Le Monde perdu : Jurassic Park (1997), Bad Company (2002), Minority Report (2002), Constantine (2005) et L’Imaginarium du Docteur Parnassus (2009). n

Suédois célèbres à hollywood

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Alicia Vikander.

Alexander Skarsgård marche dans les pas de son père Stellan, de même que ses deux frères cadets.

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Publié par l’Institut suédoisMai 2012 FI 7Pour plus d’informations, voir www.sweden.se

www.buff.se Festival international du cinéma pour l’enfance et la jeunessewww.filmfestival.org Festival international du film de Göteborgwww.filmiskane.se Film i Skånewww.filmivast.se Film i Västwww.filmpoolnord.se Filmpool Nordwww.films.si.se Découvrir la Suède par les filmswww.filmtvp.se Association suédoise des producteurs de cinéma et de télévisionwww.frsm.se Région Cinéma Stockholm-Mälardalenwww.ingmarbergman.se Fondation Ingmar Bergmanwww.sf.se Cinémas SFwww.sfi.se Institut du film suédoiswww.shortfilmfestival.com Festival international du court-métrage d’Uppsalawww.statensmedierad.se Conseil national des médiaswww.stockholmfilmfestival.se Festival international du film de Stockholmwww.swedenfilmcommission.com Sweden Film Commissionwww.svt.se télévision suédoise (Sveriges television)www.tempofestival.se Festival tempo du documentaire

Liens utiles

POUR EN SAVOIR PLUS

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FAITS ET CHIFFRESen 2011, les salles suédoises ont vendu près de 16,4 millions de billets, ce qui représente environ 1,5 mil-liard de Sek (environ 169 millions d’eUR/223 millions d’USD). La plupart des Suédois (64,7 pour cent) ont une prédilection pour les films américains tandis que 19,8 pour cent préfèrent les films suédois et 9,5 pour cent les films anglais. Le film le plus vu de l’année en Suède était Harry Potter et les Reliques de la mort : Partie 2, qui a fait 870 000 entrées. LE MAÎTREIngmar Bergman est un des plus grands cinéas-tes de tous les temps. Sa carrière de metteur en scène et de scé-nariste s’étend sur près de 60 ans et son œuvre continue d’inspirer et d’émouvoir le public comme les cinéastes. en 2002, il a fait don de ses archives – 45 car-tons de manuscrits, notes, esquisses, photos et films privés – à l’Institut du film suédois. Ce matériel est géré par la Fondation Ingmar Bergman.

LE CINÉMA POUR ENFANTSLes films suédois pour l’enfance et la jeunesse ne reculent pas devant les thèmes difficiles. Le Dragon de glace (Isdraken, 2012), de Martin högdahl et håkan Bjerking, raconte l’histoire de Mik, 11 ans, qui est placé chez sa tante lorsque son père, un rockeur alcoolique, entre en cure de désintoxication.

Glowing Stars (I taket lyser stjär-norna, 2009), un film de Lisa Siwe d’après le roman à succès de Johanna thydell, met en scène une adolescente déchirée entre sa mère cancéreuse et son désir d’avoir une vie normale.

Films suédois à voir absolument

Kidz in da Hood raconte l’histoire d’Amina, réfugiée en Suède, qui se trouver livrée à elle-même après la mort de son grand-père.

Kidz in da Hood (Förortsungar), de Catti Edfeldt et Ylva Gustavsson, 2006Retour en Dalécarlie (Masjävlar), de Maria Blom, 2004Tous ensemble (Tillsammans), de Lukas Moodysson, 2000Bel été pour Fanny (Änglagård), de Colin Nutley, 1992Ma vie de chien (Mitt liv som hund), de Lasse Hallström, 1985Fanny et Alexandre (Fanny och Alexander), d’Ingmar Bergman, 1982Package Tour (Sällskapsresan), de Lasse Åberg, 1980Une histoire d’amour suédoise (En kärlekshistoria), de Roy Andersson, 1970Elvira Madigan, de Bo Widerberg, 1967Elle n’a dansé qu’un seul été (Hon dansade en sommar), d’Arne Mattsson, 1951

Ingmar Bergman.

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L’Institut suédois (SI) est une agence publique chargée de promouvoir l’intérêt et la confiance portés à la Suède dans le monde. Il encourage la coopération et les relations durables avec les autres pays par une communication stratégique et des échanges dans le domaine de la culture, de l’éducation, des sciences et des affaires.

Pour en savoir plus sur la Suède : www.sweden.se, l’ambassade ou le consulat de Suède de votre pays, ou l’Institut suédois, Box 7434, Se-103 91 Stockholm, Suède téléphone : +46 8 453 78 00 Courriel : [email protected], www.swedenbookshop.com

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