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Dionysis Grammenos clarinette Karina Sposobina piano Backstage 19:45 Salle de Musique de Chambre Instrumentenporträt: Die Klarinette Fischhaut und Ziegenleder: Die Geheimnisse der Klarinette eine audiovisuelle Produktion der Philharmonie (D) «Rising stars» – ECHO European Concert Hall Organisation Nominated by Megaron – The Athens Concert Hall With the support of the Culture Programme of the European Union Ce concert sera enregistré par la radio 100,7 et diffusé le 18.10.2013. Rising stars Mercredi / Mittwoch / Wednesday 25.09.2013 20:00 Salle de Musique de Chambre

Rising stars Mercredi / Mittwoch / Wednesday 25.09.2013 20 ... · Francis Poulenc (1899–1963) Sonate pour clarinette et piano (1959–1962) Allegro tristamente Romanza Allegro con

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Dionysis Grammenos clarinetteKarina Sposobina piano

Backstage19:45 Salle de Musique de ChambreInstrumentenporträt: Die KlarinetteFischhaut und Ziegenleder: Die Geheimnisse der Klarinette – eine audiovisuelle Produktion der Philharmonie (D)

«Rising stars» – ECHO European Concert Hall OrganisationNominated by Megaron – The Athens Concert HallWith the support of the Culture Programme of the European Union

Ce concert sera enregistré par la radio 100,7 et diffusé le 18.10.2013.

Rising starsMercredi / Mittwoch / Wednesday25.09.2013 20:00Salle de Musique de Chambre

Donato Lovreglio (1841–1907)Fantasia da concerto su motivi de «La traviata» di Giuseppe Verdi op. 45 pour clarinette et piano (1865) Introduction: Andante, attacca: «Ah fors ’è lui»: Andante, attacca: Variation, attacca: «Libiamo ne ’lieti calici»: Allegro assai mosso, attacca: Variation, attacca: Andante con espressione, attacca: Variation a tempo, attacca: «Sempre libera»: Allegro brillante – Meno – Allegro, attacca: Variation11’

Gabriel Fauré (1845–1924)«Après un rêve» op. 7 N° 1 (1877, arr. pour clarinette et piano)4’

Francis Poulenc (1899–1963)Sonate pour clarinette et piano (1959–1962) Allegro tristamente Romanza Allegro con fuoco13’

André Messager (1853–1929)Solo de concours pour clarinette et piano (1899) Allegro non troppo – Andante – Allegro non troppo – Allegro vivo6’

Theodore Antoniou (*1935)Celebration XVI for solo clarinet (2011)7’

Johannes Brahms (1833–1897)Sonate für Klarinette und Klavier f-moll (fa mineur) op. 120 N° 1 (1894) Allegro appassionato Andante un poco adagio Allegretto grazioso Vivace22’

Esa-Pekka Salonen (*1958)Nachtlieder for clarinet and piano (1978) N° 1: Sehr innig N° 2: Zart N° 3: Frei, wie Kadenz N° 4: Ruhig und gesangvoll8’

Claude Debussy (1862–1918)Première Rhapsodie pour clarinette et piano L 116 (1909–1910)9’

Pablo de Sarasate (1844–1908)Carmen-Fantaisie op. 25 (1883, arr. pour clarinette et piano) Introduction: Allegro moderato, attacca: Moderato, attacca: Lento assai, attacca: Allegro moderato, attacca: Moderato8’

«dans le médium, une voix plus limpide, plus pleine, plus pure et plus douce que celle des instruments à anche double, dont le son n’est jamais exempt d’une certaine aigreur ou âpreté, dis- simulées jusqu’à un certain point par le talent des exécutants. Les sons aigus de la dernière octave, à partir de l’ut au-dessus des portées, participent seuls de l’aigreur des sons forts du hautbois, pendant que le caractère menaçant des sons graves du chalumeau se rapproche, mais seulement par la rudesse des vibrations, de celui de certaines notes du basson».

Un magnifique soprano instrumentalPièces solistes pour clarinette des 19e et 20e sièclesPierre-Albert Castanet

«Magique, aiguë, grave, ronde, mélodieuse, rauque, coulée et profonde», la clarinette «anime la nature et les corps à égalité», confesse Phi- lippe Sollers dans son ouvrage intitulé Mystérieux Mozart. Il faut bien avouer que le jeune prodige autrichien est littéralement tom- bé amoureux de cet instrument d’ébène, léguant quelques chefs-d’œuvre inégalés jusque lors (Quintette avec clarinette KV 581, Con- certo KV 622…). Cet instrument à anche simple qui a séduit tant Jean-Philippe Rameau qu’Igor Stravinsky, tant Johannes Brahms que Pierre Boulez était du reste considéré par Hector Berlioz com me l’archétype sonore de la féminité. En effet, ce dernier a re-marqué dans De l’instrumentation (1841–1842) que les clarinettes possédaient

Faut-il aussi rappeler que la clarinette est «celui de tous les instru- ments à vent, qui peut le mieux faire naître, enfler, diminuer et perdre le son. De là la faculté précieuse de produire le lointain, l’écho de l’écho, le son crépusculaire», analysait encore Hector Berlioz dans son Grand traité d’instrumentation et d’orchestration moder-

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nes, paru en 1843–1844. Enfin, en dehors de ces prouesses d’ordre dynamique, la clarinette n’a-t-elle pas été présentée par l’auteur de la Symphonie fantastique comme étant un «magnifique soprano instrumental»? Dans ce contexte qui rivalise à l’envi avec l’uni- vers lyrique, voire violonistique, nombres de sonates (Saint-Saëns, Cage, Denisov, Ballif, Bernstein…) et de concertos (Weber, Rimski- Korsakov, Bruch, Copland, Françaix…) ont fleuri un large cata-logue instrumental «de concert» qui incluait par ailleurs d’inévi-tables arrangements, très à la mode au 19e siècle. En règle géné- rale, ces diverses transcriptions (qui faisaient passer la musique de

Gabriel Fauré(Photographie par Charles Reutlinger, 1864)

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la scène au salon) émanaient d’opéras célèbres, signés par exemple des mains de Giuseppe Verdi ou de Georges Bizet (Fantasia da con- certo su motivi de ‹La traviata› de Donato Lovreglio, Carmen-Fantaisie de Pablo de Sarasate…).

En ce sens, le récital de Dionysis Grammenos accompagné par Karina Sposobina reste un exemple de diversité stylistique des plus typique et des plus probant. Dans ce sillage, à l’instar des Romances sans paroles offertes au piano par Félix Mendelssohn entre 1828 et 1845, moult partitions pour clarinette et piano ont été présentées comme des mélodies, privées de leur texte poé-tique («Après un rêve» op. 7 N° 1 de Gabriel Fauré), ou comme des lieder suggestifs. Les Nachtlieder («chants nocturnes» écrits en 1978) d’Esa-Pekka Salonen sont de cet acabit. Écrites pour clarinette et piano, ces quatre miniatures atonales exploitent de multiples effets poétiques et expressifs allant de l’aura fantoma-tique au relief agressif, de la rythmique swinguée à l’expression de l’immatériel.

Dans ce registre lié au contexte vocal, citons également le rôle des «monologues», les pièces pour clarinette seule étant légion depuis l’invention des Trois pièces d’Igor Stravinsky écrites dès 1919. Pour mémoire, outre Celebration XVI de Theodore Anto-niou, citons quelques perles extraites du répertoire pour clari-nette soliste, comme L’Abîme des oiseaux (1941) d’Olivier Mes- siaen, Ixor (1956) de Giacinto Scelsi, Madrigal III (1958) d’Henri Pousseur, Domaines (1969) de Pierre Boulez, Time and Motion Study (1971–1977) de Brian Ferneyhough, Sequenza IXa (1980) de Lu-ciano Berio, Prélude (1987) de Krzysztof Penderecki, Simulacre IV (1995) de Georges Aperghis, Bug (1998) de Bruno Mantovani ou encore Vier Male (2000) de Wolfgang Rihm…

En dehors des œuvres du grand répertoire, il convient de men-tionner également les études (Berr, Klosé, Leroy, Rose, Lance-lot…) ainsi que les morceaux de genres ou les partitions impo-sées dans les différentes institutions musicales (tels les Sarabande et Thème varié de Reynaldo Hahn, la Fantaisie de Philippe Gaubert ou la Fantaisie-Ballet de Jules Mazellier…) pour l’obtention d’un

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Prix ou d’une mention spécialisée dans le domaine de l’appren-tissage ou de l’approfondissement de la clarinette. Ainsi, de-puis des lustres, le Conservatoire National de Musique de Paris (fondé en 1795) a invité de grands compositeurs à écrire pour le concours annuel des lauréats, le contrat demandant d’inclure peu ou prou quelques traits virtuoses difficiles ou quelques exi-gences techniques inusitées. Dans cette optique, un peu avant celui d’Henri Rabaud, André Messager a composé un Solo de concours brillant, débutant telle une fanfare (en si bémol majeur) notée en rythmes pointés (Allegro non troppo). Contrastant avec l’atmosphère festive de l’introduction, un Andante doux et expressif va ensuite animer petit à petit le discours pour renouer avec le matériau initial (Allegro non troppo), demandant au cla-rinettiste de se surpasser cette fois dans le registre suraigu de l’instrument.

Dans ce contexte académique, Claude Debussy – qui disait suc-comber à la «douceur romantique des clarinettes» – a entrepris la composition de la Première rapsodie «avec clarinette princi-pale» durant l’hiver 1909, alors qu’il devient membre du conseil consultatif du conservatoire de Paris. Dédiée au professeur Charles Joseph Mimart, cette page originale, qui sera ensuite or-chestrée (en 1911), débute par un mouvement étiqueté «rêveuse-ment lent». Le propos musical sera ensuite agité, retenu, fragile, agile, fluctuant entre le «doux et expressif» et l’esprit quelque peu narquois d’un «scherzando» animé de multiples manières. Échafaudant une architecture traditionnelle (de forme A – B – A’), certaines phrases expressives de la clarinette sont notées «avec charme», avant que la coda n’explose de mille feux, joués fortis-simo. «La péroraison de cette Rapsodie n’est qu’une course éper-due», expliquait le philosophe Vladimir Jankélévitch. Une deu-xième Rapsodie sera esquissée pour saxophone alto (mise au net et orchestrée par Roger Ducasse, en 1919).

Après avoir écrit un Trio pour clarinette, violoncelle et piano op. 114 et un Quintette pour clarinette et instruments à cordes op. 115, Johannes Brahms a composé deux Sonates pour clarinette et piano. Ce sont les dernières œuvres de musique de chambre, tel son op. 120

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rédigé pendant l’été 1894, que le compositeur allemand a léguées après avoir entendu en concert le clarinettiste Richard Mühlfeld. C’est du reste ce même soliste qui en a assuré, avec Brahms au piano, la création à l’automne 1894, devant un public médusé, rassemblant notamment Clara Schumann et Joseph Joachim. Quelques mois plus tard, le compositeur en a effectué une trans-cription pour l’alto (avec modifications substantielles), un instru-ment à cordes frottées dont la sonorité mélancolique a été jugée finalement assez proche de celle de la clarinette. Écrite en fa mi-neur, la Première Sonate – chef-d’œuvre majeur du répertoire ro-mantique – se compose de quatre mouvements non virtuoses. Si le vif premier volet fait rayonner plusieurs thèmes dans des tona-lités diverses, le très beau deuxième mouvement, plus lent, peut en revanche parfois montrer des zones quasi athématiques. Fai-sant office d’intermède, l’Allegretto grazioso se love ensuite au travers d’une coupe classique du type «menuet avec trio». Enfin, bâti autour d’un concept de «rondo» (alternance de couplets et de refrains), le dernier mouvement, d’esprit fantasque, libère de concert énergie et fantaisie.

Toute sa vie, Francis Poulenc a manifesté un penchant naturel pour les instruments à vent, notamment les bois. Cependant, dans une correspondance qu’il adresse au compositeur Charles Kœchlin, le jeune Poulenc a avoué par-dessus tout que son «ins-trument chéri» était la clarinette. Il est alors intéressant de voir qu’au centre de la famille instrumentale soufflante, les composi-tions avec clarinette de ce pianiste vont se révéler les plus nom-breuses. Ainsi, au regard de la qualité des musiciens du Concerto pour deux pianos (créé par Francis Poulenc et Jacques Février en 1932 à Venise par l’orchestre de la Scala dirigé par Arturo Tosca-nini), le compositeur français a été très impressionné par le pu-pitre précieux des clarinettes qu’il qualifiait volontiers d’instru-ments «amoureux». Aussi, au sein du corpus poulencien, et en dehors des Sonate pour cor, trompette et trombone (1922), Trio pour piano, hautbois et basson (1926), Sonate pour flûte et piano (1956), So-nate pour hautbois et piano (1962), relevons le raffinement savam-ment varié des Sonate pour deux clarinettes (1918), Sonate pour clari-nette et basson (1922) et Sonate pour clarinette et piano (1962).

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Œuvre tardive donc, la Sonate pour clarinette et piano est dédiée «à la mémoire d’Arthur Honegger». Débutée dès 1959, elle a été créée à New York par le clarinettiste de jazz Benny Goodman et Leonard Bernstein au piano, le 10 avril 1963 (donc après la mort de Poulenc), lors d’un concert monographique qui se déroulait au Carnegie Hall. Mêlant lyrisme et virtuosité, intimité et exu-bérance, la partition est teintée de romantisme – celui de Weber et de Spohr – même si les idées de développement sont absentes du discours en duo. En outre, si la Sonate pour hautbois et piano fait se succéder une Élégie, un Scherzo et une Déploration, la Sonate pour clarinette et piano montre un agencement dynamique inverse: un Allegro tristamente, une Romanza et un Allegro con fuoco. En dehors de l’hommage rendu à Honegger disparu quatre ans auparavant, la référence à la tristesse qui figure dans le titre du mouvement initial renvoie sans doute aux idées reli-gieuses défendues régulièrement par Poulenc. En tout état de cause, il ne fait pas de doute que le «Domine Deus, Agnus Dei»

Francis Poulenc, vers 1950

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du Gloria (1959) emprunte le matériel thématico-harmonique de la partie centrale – en l’occurrence notée «très calme» – de l’Al-legro tristamente, ainsi que celui de la Romanza de la sonate. Avec cet état d’esprit, Poulenc écrivait de Rocamadour, le 3 juil-let 1959 : «J’achève le lamento d’une Sonate pour clarinette et piano dédiée à la mémoire d’Arthur. Je crois que c’est très touchant.»

Arrimé à une dépendance harmonique de type chromatique, le premier mouvement (de schéma en arche: A – B – A’) pré-sente deux matériaux thématiques rapides, émaillés par une élé-gie intérieure douce et d’accompagnement monotone. La pai-sible Romanza fait ensuite alterner divers moments de détente et de tension, de douceur et de force, de velouté et d’acidité, de sérénité paisible et d’animation rythmique. Enfin, plus versa-tile, le dernier mouvement se fonde sur deux thèmes, l’un livré dès l’introduction qui bondit de palier en palier vers un climax aigu; l’autre d’essence plus populaire qui semble se caractériser par une idée poétique de piétinement. Jugeant l’œuvre comme «l’une des plus belles sonates modernes», le clarinettiste Jack Brymer a écrit que la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc reflétait «le visage le plus caractéristique» du composi-teur. Et d’ajouter in fine: «Elle résume sa production.»

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Mal Diva, mal DameKlarinettenmusik aus 150 JahrenGuido Fischer

Natürlich konnte die Klarinette zu Beginn des 19. Jahrhunderts bereits auf ein erfolgreiches Leben zurückblicken. Immerhin war es Wolfgang Amadeus Mozart, der ihr instrumentale Meister-werke wie sein Klarinettenkonzert KV 622 und das Klarinetten-quintett KV 581 auf den Leib geschrieben hatte. Und auch auf der Opernbühne – etwa in La clemenza di Tito – verewigte er den herzerwärmenden «Klarinettengesang» seines Freundes Anton Stadler. Und doch blühte das Instrument erst in der Romantik endgültig auf: Carl Maria von Weber machte die Klarinette in seiner Freischütz-Ouvertüre zum romantischen Blasinstrument par excellence. Und Webers französischer Bewunderer Hector Berlioz zeige sich sogleich von ihren Möglichkeiten begeistert. In seiner bedeutenden Instrumentationslehre stellte er fest:

«Die Stimme der Klarinette ist die der heldenmütigen Liebe. Unter allen Blasinstrumenten ist keines zu finden, das den Ton so gut entstehen, anschwellen, abnehmen und verhallen lassen kann wie die Klarinette. Daher ihre unschätzbare Eigenschaft, den Fernklang, das Echo, den Widerhall des Echos oder den Zauber der Dämmerung wiederzugeben.»

Dass die Klarinette mit ihrem Empfindungsreichtum und ihrer Seelentiefe die menschliche Stimme täuschend echt nachahmen konnte, hatte laut Ohrenzeugen ja schon Mozarts Freund Stad-ler unter Beweis gestellt. Doch nun schlüpfte sie selbst in jene schwierigen Paraderollen der italienischen Oper, die heute noch hellleuchtenden Sopran-Sternen die Schweißperlen auf die Stirn treiben. Im Mutterland des Belcanto gab es so zuhauf Star-Klari-

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nettisten wie Luigi Bassi und Ernesto Cavallini, die mit ihren Transkriptionen und Paraphrasen die Arien Bellinis, Donizettis und vor allem Verdis in atemberaubende Show-Stücke verwan-delten.

Fantasien und TräumeMit spieltechnischer Akrobatik ist auch die Fantasia da concerto su motivi de «La traviata» di Giuseppe Verdi op. 45 von Donato Lovre- glio gespickt. In Bari geboren, machte Lovreglio in Neapel zwar als Flötist Karriere. Doch unter zahllosen Opern-Fantasien, die er vorrangig für sein Instrument schrieb, findet sich glücklicher- weise auch die 1865 veröffentlichte Klarinetten-Konzertfantasie über Themen aus Verdis berühmter Oper über die schwindsüch- tige Kurtisane Violetta.

In ganz andere Welten des Gesangs taucht die Klarinette in der wohl populärsten Mélodie von Gabriel Fauré ein. Die Rede ist von «Après un rêve» op. 7 N° 1. 1878 hatte Fauré einen dreiteiligen Liederzyklus beendet, für den er neben Charles Baudelaire auch ein Gedicht eines anonymen toskanischen Dichters vertont hatte, dessen schwärmerische Liebesträume der Vater des französischen Liedgesangs klanglich mit einer wundersam magischen Schlicht-heit einfing, die lediglich zwei Instrumente zur vollen Geltung bringen können: Das Violoncello und die Klarinette mit ihrem unwiderstehlich lieblichen Gesang ohne Worte.

Wenn Monsieur Le Directeur anklopft…Etwas von Faurés untrüglichem Gespür für die Wonnen und den Charme der menschlichen Singstimme hatte sich auch André Messager abgelauscht. Doch im Gegensatz zu seinem alten Leh-rer, der den Liedsalon bevorzugte, eroberte Messager bald nicht nur die Pariser Opernbühnen mit rund 30 quirligen Operetten und Opéras comiques: Auch am Londoner Royal Opera House Covent Garden, wo Messager ab 1901 als künstlerischer Direktor tätig war, machte er als Dirigent seinem Ruf als Operngourmet und -gourmand alle Ehre. Trotz des enormen Arbeitspensums riss der Kontakt zu Fauré nie ab. So komponierte man gar gemein-sam mit Souvenirs de Bayreuth ein augenzwinkerndes Wagner-Pot-

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pourri. Und 1899 bat Fauré in seiner Funktion als Direktor des Pariser Konservatoriums Messager, ein Examensstück für den all-jährlich stattfindenden Klarinettenwettbewerb zu schreiben. Und als ob er sich kurz zuvor bei einer Opera buffa von Rossini ver-gnügt hätte, spickte er sein Solo de concours nun auch mit der De-likatesse des Belcanto und einer brillant gesetzten Schlusspointe.

Mit André Messager verbindet Claude Debussy ein musikhistori- sches Datum: Am 30. April 1902 brachte Messager an der Pariser Opéra-Comique Debussys Oper Pelléas et Mélisande zur Urauf-führung. Darüber hinaus gibt es zwischen beiden auch komposi-torisch eine Gemeinsamkeit, denn als Debussy 1909 von Fauré in den Conseil supérieur des Pariser Konservatoriums berufen wurde, schrieb er in dessen Auftrag gleich zwei Vortragsstücke für den Klarinetten-Concours. Mit dem leichteren Petite Pièce wurde das Blattspiel überprüft, während die Première Rhapsodie mit ihren konzertanten Zügen einen höheren Schwierigkeitsgrad besitzt. «Dieses Stück ist eines der liebenswürdigsten, die ich jemals ge- schrieben habe», so Debussy einmal. Und um seine Begeisterung zu unterstreichen, orchestrierte er 1911 gar die Originalfassung für Klarinette und Klavier.

Obwohl als Gebrauchsstück komponiert, fehlen der Première Rhapsodie die offensichtlichen spieltechnischen Hürden, mit de-nen Messager den Studenten noch alles abverlangt hatte. Viel-

Claude Debussy, 1904

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mehr liegt der Anspruch darin, die mal sanften, mal impressio- nistisch flirrenden Gedankengänge und Ideen mit einem großen, fließenden Atem einzufangen.

Benny sei Dank!Schon immer haben sich Komponisten von bedeutenden Klari- nettisten zu Werken inspirieren lassen. Im Fall Mozarts war es Anton Stadler. Webers Klarinettenschaffen wäre ohne Heinrich Joseph Baermann undenkbar. Und auch Johannes Brahms fand zur Klarinette erst über Richard Mühlfeld. Dass Francis Poulenc 1962 seine Sonate für Klarinette und Klavier vollendete, verdankt sich hingegen der Initiative eines Klarinettisten, der eigentlich im Swing beheimatet war. Doch Benny Goodman war schon immer einer dieser seltenen Grenzgänger, die sich auch auf musikalisch fremdem Terrain meisterhaft zu bewegen verstanden. Goodmans Aufnahme von Mozarts Klarinettenkonzert zählt zu den Ikonen der Schallplattengeschichte. Zudem erteilte er immer wieder Kompositionsaufträge an Paul Hindemith, Béla Bartók sowie zu Beginn der 1960er Jahre an Francis Poulenc.

Ein Jahr vor seinem Tod komponierte der Franzose die dreisätzige Klarinettensonate, die er dem Schweizer Arthur Honegger widme- te. Mit ihm sowie den Kollegen Louis Durey, Germaine Taille- ferre, Georges Auric und Darius Milhaud hatte Poulenc einst das legendäre Komponistenkollektiv Groupe des Six gebildet. Und als man im Gründungsjahr 1918 zusammengekommen war, rückte man sofort auch vom Kollegen Debussy und seinem «impres- sionistischen Nebel» ab. Denn von der Musik hatte man eine gänz- lich andere Vorstellung: leicht, volkstümlich und durchaus spitz-bübisch sollte sie sein.

Etwas von diesem Geist schwingt unüberhörbar in den Rahmen- sätzen der Klarinettensonate mit ihrer bis ins Groteske reichenden Beschwingtheit mit – wobei der begeisterte Liedkomponist Pou- lenc die Klarinette zwischendurch auch mal ins leicht iberisch an- gehauchte Chansonfach entführt. Nur über die Romanza legt sich ein gewisser melancholischer Schleier – als ob Poulenc geahnt hätte, dass seine Zeit bald vorbei sein würde. So konnte er selbst

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die Uraufführung seiner Sonate 1963 in der New Yorker Car-negie Hall mit Benny Goodman und Leonard Bernstein nicht mehr miterleben.

Modernes Intermezzo IDas jüngste Werk des Récitals stammt aus der Feder des Grie-chen Theodore Antoniou und ist dem heutigen Solisten gewid- met. «Dionysis Grammenos ist eines dieser äußerst seltenen Phänomene in der Musik», so der Komponist. 2011 hob Gram-menos in Paris die Celebration XVI für Klarinette solo aus der Taufe. Wie man am Titel erkennen kann, hat Antoniou mit der 16. Celebration seinen gleichnamigen, im Jahr 1994 begonnenen Werkzyklus fortgesetzt. Und in den Einzelstücken für unterschied- lichste Besetzungen vom großen Orchesterapparat bis zur solis- tischen Kammermusik hat er einen musikalisch weiten Bogen geschlagen, der genauso aktuellen Tendenzen der neuen Musik berücksichtigt wie volksmusikalische Einflüsse. Antoniou be-zeichnet sich selbst als «dramatischen Komponisten abstrakter Programmmusik».

Kammermusikalischer SchwanengesangVon Hause aus war Richard Mühlfeld eigentlich Violinist. Aber seine wahre Passion galt schon früh der Klarinette, diesem «Organ schwärmerischer Romantik» (Eduard Hanslick). Und nachdem Mühlfeld sich autodidaktisch mit ihrem Klang mehr als nur ver-traut gemacht hatte, galt er in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhun- derts schon bald als der Klarinettenflüsterer schlechthin. Kein Wunder, dass sein Spiel sogleich große Musiker beeindruckte. So holte der Dirigent Hans von Bülow 1879 den 23-Jährigen als Klarinettisten an die damals berühmte Meininger Hofkapelle. Die nachhaltigste Beziehung begann aber 1891: Als Johannes Brahms in Meiningen weilte und sich von Mühlfeld u.a. Mo-zarts Klarinettenquintett vorspielen ließ, schrieb er umgehend an Clara Schumann: «Man kann nicht schöner Klarinette blasen, als es der hiesige Mühlfeld tut.» Zwar hatte Brahms vor diesem Erlebnis noch seinem engen Freund Billroth mitgeteilt, dass er nach dem gerade abgeschlossenen Zweiten Streichquintett nichts mehr komponieren wolle. Doch nach der Begegnung mit Mühl-

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Richard Mühlfeld(Photographie von Maria Fellinger, 1894?)

feld änderte er seine Meinung: Brahms ließ sich von dieser «Nach- tigall des Orchesters» derart bezirzen, dass er sofort wieder zur Feder greifen und für sie vier Meisterwerke komponieren musste.

1891 entstanden das Klarinettentrio op. 114 und das Klarinetten- quintett op.115. Drei Jahre später lud Brahms sodann Mühlfeld in sein Sommerdomizil in Bad Ischl ein, um mit ihm die beiden Klarinettensonaten op. 120 zu studieren. Zwar hat Brahms die bei-den Werke alternativ für Viola gesetzt, doch auch die Sonate für Klarinette und Klavier f-moll op. 120 N° 1 entfaltet ihren wahren rhapsodischen Zauber (1. Satz), ihre hymnische Ruhe (2. Satz) und pastorale Stimmung (3. Satz) erst über die Klarinette. Und bei dem schwungvollen Vivace-Finale möchte man es kaum glau- ben, dass Brahms mit den beiden Sonaten nicht nur seinen end- gültigen Abschied von der Kammermusik geben sollte. Danach schrieb der von Lebenskrisen arg gebeutelte Komponist über-haupt nur noch zwei weitere Werke.

Modernes Intermezzo IIWer den möglichen Weg für die eigene Zukunft finden will, muss verschiedene ausprobieren. Dieses Credo trifft in der Musik vor- rangig für junge Kompositionsstudenten zu und somit auch für den in 1970er Jahren noch nach Orientierung suchenden Esa-Pekka Salonen. So komponierte der Finne, der bald auch als Spitzendirigent von sich hören machte, brillant-virtuose Werke

Johannes Brahms(Photographie von Maria Fellinger, 1894)

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für Horn. In Aubades für Flöte und Orchester ließ er sich hingegen auf die freie Tonalität ein. Doch das vielleicht wegweisendste Frühwerk von Salonen sind die vier Nachtlieder für Klarinette und Klavier. Obwohl sie in ihrer hochkonzentrierten Strenge als Reminiszenz an die Wiener Schule und speziell an Alban Bergs Vier Stücke op. 5 für Klarinette und Klavier zu hören sind, spie-gelt das Werk mit seinen vier kurzen Sätzen Salonens spätere Faszination an der postromantischen mitteleuropäischen Musik wider. Meditativ und expressionistisch eingefärbt, sorgt da be-sonders die geheimnisvolle Klarinettenstimme für eine Unmit-telbarkeit, die berührt.

Caramba!Als Martín Melitón Pablo de Sarasate y Navascués erblickte er 1844 in der spanischen Stierhochburg Pamplona das Licht der Welt. Und bis er schließlich im Alter von 64 Jahren in Biarritz verstarb, sollte er wie vor ihm nur noch Paganini die Violine spek- takulär bei den Hörnern bzw. Saiten packen. Von seiner unglaub- lichen Leichtigkeit im Brillanten schwärmten all jene, die Pablo de Sarasate erlebt hatten. Außerdem muss er einen Ton von bezaubernder Süße besessen haben. In die Musikgeschichte ist Sarasate auch als Uraufführungsinterpret der Konzerte u.a. von Max Bruch und Édouard Lalo eingegangen.

Seinen Namen aber verbindet man weiterhin mit seinen kompo-nierten Kunststücken. Dazu zählen die Zigeunerweisen sowie die Carmen-Fantaisie op. 25. In fünf ineinander übergehenden Sätzen zog Sarasate 1883 alle Register eines Supervirtuosen von Doppel- griffläufen über Trillerketten bis hin zu Pizzicati und Flageoletts, um aus den handverlesenen Arien-Hits aus Georges Bizets Oper Carmen ein einziges, viersaitiges Feuerwerk zu zünden. Daher können sich – wie jetzt Dionysis Grammenos – per Arrangement auch nur die besten und wagemutigsten Klarinettisten auf dieses Carmen-Abenteuer einlassen.

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InterprètesBiographies

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDionysis Grammenos clarinetteDionysis Grammenos a été présenté par le violoniste et chef d’orchestre Michael Guttman comme l’un des plus importants clarinettistes d’aujourd’hui. Le compositeur Theodore Antoniou le considère comme «un phénomène en musique, extrêmement talentueux et doué d’une extraodinaire musicalité» et le chef d’orchestre Sir Roger Norrington a loué ses prouesses tech-niques, sa maîtrise musicale et le fait que c’est «un plaisir de l’écouter». L’intelligence musicale et la virtuosité de Dionysis Grammenos ont été reconnues par des chefs et instrumentis- tes du monde entier. Sa carrière internationale a débuté lorsqu’il a remporté en 2008 le 1er Prix de l’Eurovision Young Musicians International Competition (le premier instrumentiste à vent à remporter ce concours), jouant pendant la cérémonie d’ouver-ture des Wiener Festwochen devant un public et les télévisions de plus de 20 pays. Malgré son jeune âge, Dionysis Grammenos (22 ans) a déjà joué avec des orchestres telles que les Wiener Symphoniker, le Norwegian Radio Symphony Orchestra, le Sofia Philharmonic Orchestra, le Qatar Philharmonic Orchestra, le Nor- dic Chamber Orchestra, le Polish Chamber Orchestra, l’Athens State Orchestra, le Thessaloniki State Orchestra, le Wiener Kammerorchester, le Festival Strings Lucerne et travaillé sous la direction de chefs tels que Vladimir Ashkenazy, Christian Lindberg, Ari Rasilainen, Shao En et Aleksandar Markovic. Les engagements récents et à venir de Dionysis Grammenos com-prennent des concerts en soliste dans des salles prestigieuses telles que le Wiener Konzerthaus, l’Auditorio Nacional de Mú-

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sica de Madrid, l’Auditorium du Musée du Louvre à Paris, le St. Petersburg Philharmonic Hall, le Minato Mirai Hall au Ja-pon, le Megaron d’Athènes, la Royal Academy of Arts in Lon-don, la Brucknerhaus Linz, ainsi que dans des festivals tels que le Rheingau Festival, le Festival Pietrasanta in Concerto et le Festival d’Athènes. Dionysis Grammenos a une grande pas-sion pour la musique de chambre et se produit régulièrement avec le Philharmonia Quartett Berlin et le Mozart Quartett Salz-burg. On peut citer parmi ses autres partenaires de musique de chambre Boris Andrianov, Oleg Marshev, Michael Guttman, Anneleen Lenaerts et David Guerrier. Dionysis Grammenos pos-sède des talents très divers. Dès l’âge de 21 ans, il a fait ses débuts de chef d’orchestre, dirigeant le Wiener Kammerorches-ter. Il a reçu l’International Leonardo da Vinci Award pour l’ex-cellence dans les arts, les sciences, la technologie et la littéra-

Dionysis Grammenos (photo: Guido Werner)

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ture. Il a reçu une Médaille d’or de la Ville d’Athènes pour ses services rendus à la musique et a remporté également le Prix Thalis pour les mathématiques. Grammenos a été nommé di-recteur artistique du Corfu Festival of Arts en 2010. Au Conser-vatoire d’Athènes, il a obtenu un 1er Prix et a continué son dé-veloppement musical sur le plan du style et de l’interprétation sous la direction du Prof. Martin Spangenberg avec une bourse de l’Onassis Foundation. Il étudie actuellement à la Hochschule für Musik Franz Liszt de Weimar, où il suit la classe de direction d’orchestre. Dionysis Grammenos a récemment été invite à en-registrer les concertos pour clarinette de Nielsen et de Spohr pour son premier CD en compagnie du Radio-Symphonieor-chester Wien dirigé par Ari Rasilainen.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDionysis Grammenos clarinetDionysis Grammenos has been introduced by the violinist and conductor Michael Guttman as one of the most important cla-rinetist of today. The composer Theodore Antoniou considers him «a phenomenon in music, tremendously talented and gift-ed with extraordinary musicality», and conductor Sir Roger Nor- rington has praised his technical prowess, musical mastery, and the fact he is «a pleasure to hear». Dionysis Grammenos’ mu-sical intelligence and virtuosity have been recognized by con-ductors and instrumentalists worldwide. His international ca-reer was launched when he won the first prize at the Eurovision Young Musicians International Competition 2008 (the first wind player to win this competition) performing, during the Wiener Festwochen’s Opening Ceremony, in front of a huge audience and live broadcasted on television in more than 20 countries. Despite his young age the 22-year-old Dionysis Grammenos has already performed with orchestras like Vienna Symphony Or-chestra, Norwegian Radio Symphony Orchestra, Sofia Philhar- monic Orchestra, Qatar Philharmonic Orchestra, Nordic Cham-ber Orchestra, Polish Chamber Orchestra, Athens State Orches-tra, Thessaloniki State Orchestra, Vienna Chamber Orchestra, Festival Strings Lucerne and worked with conductors such as Vladimir Ashkenazy, Christian Lindberg, Ari Rasilainen, Shao En

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and Aleksandar Markovic. Dionysis Grammenos’ recent and up-coming engagements include performances as soloist in pres- tigious halls such as Wiener Konzerthaus, Auditorio Nacional de Música de Madrid, Auditorium du Musée du Louvre in Paris, St. Petersburg Philharmonic Hall, Minato Mirai Hall in Japan, Megaron the Athens Concert Hall, the Royal Academy of Arts in London, Brucknerhaus Linz, and in festivals like Rheingau Festival, Festival Pietrasanta in Concerto and Athens Festival. Dionysis Grammenos has a strong passion for chamber music and performs regularly with Berlin Philharmonia and Salzburg Mozart Quartet. Other chamber music partners include Boris Andrianov, Oleg Marshev, Michael Guttman, Anneleen Lenaerts and David Guerrier. Dionysis Grammenos is talented in diverse fields. Already at the age of 21 he made his conducting debut with Vienna Chamber Orchestra. He received the Internation-al Leonardo da Vinci Award for excellence in the arts, scienc-es, technology and literature. He is a Gold Medalist of the City of Athens for his services to music and holds the Thalis prize for mathematics. Grammenos was appointed Artistic Director of the Corfu Festival of Arts in 2010. He received his Diploma with 1st Prize from the Athens Conservatory and continued his further musical development in style and interpretation under Prof. Martin Spangenberg with a scholarship from the Onassis Foundation. He is currently studying at the Franz Liszt Weimar School of Music, where he is attending the conducting class. Recently Dionysis Grammenos was invited to record the clari-net concertos by Nielsen and Spohr for his first CD with Vienna Radio Symphony Orchestra conducted by Ari Rasilainen.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIKarina Sposobina pianoKarina Sposobina est née à Saint-Pétersbourg et a étudié à l’Aca- démie de Musique de cette ville ainsi qu’au Conservatoire au-près de professeurs comme Sharogradskaya, Lebedev, Egorov et Voronina. Elle est lauréate du Concours International «Arts of the 21st century» (Vienne, 2006) et du Concours Internation-al de Musique de Chambre en Italie (Plaisance, 2009). En tant qu’accompagnatrice, elle a reçu de nombreuses distinctions

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dans le cadre de concours internationaux en Autriche, en Alle-magne, au Royaume-Uni, en République tchèque et en Russie. Elle s’est produite au Heidelberger Frühling, au Festival Interna-tional de Musique Rachmaninov, au Mozartsaal Hamburg et, entre autres, au St. Petersburg Philharmonic Hall. Parmi ses prestations récentes, citons la première russe des Duos roman- tiques de Rodion Chtchedrine au Mariinsky Theatre Concert Hall de Saint-Pétersbourg. Comme accompagnatrice, Karina Sposobi- na a également participé aux master classes de David Geringas, Ursula Füri-Bernhard et Daniel Draganov, a été invitée à jouer durant des répétitions aux côtés de Maxim Vengerov et Mstis- lav Rostropovitch au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Elle enseigne actuellement à la Herzen State Pedagogical University de Saint-Pétersbourg.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIKarina Sposobina pianoKarina Sposobina was born in St. Petersburg and studied both at the St. Petersburg Musical College and the Conservatory un-der such professors as Sharogradskaya, Lebedev, Egorov and Voronina. She is a Laureate of the International Competition «Arts of the 21st century» (Vienna, 2006) and the International Chamber Music Competition in Italy (Piacenza, 2009). As an ac-companist she has received many awards at international com-petitions in Austria, Germany, the United Kingdom, the Czech Republic and Russia. She has appeared at the Heidelberger Früh- ling, Rachmaninov International Music Festival, Mozartsaal Ham- burg and the St. Petersburg Philharmonic Hall among others. Recent performances include the Russian premiere of Roman-tic Duets by Rodion Shchedrin at the Mariinsky Theatre Concert Hall in St. Petersburg. As an accompanist, Karina Sposobina has participated in the master classes of David Geringas, Ursula Füri- Bernhard, Daniel Draganov and she was invited to play at the rehearsals with Maxim Vengerov and Mstislav Rostropovich be-fore their recording of Walton Viola Concerto. Since 2004 she has been a professor of chamber music at the St. Petersburg Conservatory. Currently she is teaching at the Herzen State Pedagogical University of Russia.

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IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII RISING STARSProchain concert du cycle «Rising stars»Nächstes Konzert in der Reihe «Rising stars» Next concert in the series «Rising stars»

Mercredi / Mittwoch / Wednesday 06.11.2013 20:00 Salle de Musique de ChambreLeticia Moreno violonAna-Maria Vera piano

Enrique Granados: Sonate pour violon et piano César Franck: Sonate pour violon et piano Claude Debussy: Sonate pour violon et piano Manuel de Falla/Paweł Kochański: Suite populaire espagnole

La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

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© Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013Pierre Ahlborn, PrésidentStephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Design: Pentagram Design LimitedImprimé au Luxembourg par: Imprimerie Fr. Faber Tous droits réservés.

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