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rideplus Vol 25 No 3

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rideplus Volume 25 No 3

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J’ai toujours trouvé que la couverture médiatique de nos athlètes de sports « extrêmes » était complètement nulle. En effet, les prouesses de certains d’entre eux ne sont que très rarement soulignées. D’ailleurs, en voici quelques-unes qui méritent d’être annoncées :

Félicitations à Mikaël Kingsbury pour sa 1ère victoire en Coupe du monde de bosses à Beida Lake, en Chine, et à Pierre-Alexandre Rousseau qui a terminé au 3e rang.

Une ovation « debout » pour Alexis Godbout pour sa victoire au slopestyle lors de la première étape du Dew Tour, à Breckenridge, au Colorado. Jean-François Houle et Philippe Casabon étaient également de la fi nale, mais ils ont dû se contenter d’une 8e et 6e place.

Grâce à sa victoire, Alexis prend une importante avance au classement de la Coupe Dew Tour, avec un total de 100 points. Il lui reste deux autres arrêts : Killington, au Vermont, du 20 au 23 janvier et Ogden, au Utah, du 10 au 13 février. Alexis devrait également participer aux X Games, du 27 au 30 janvier, à Aspen au Colorado. Ces compétitions sont maintenant présentées en direct sur les chaînes de télé américaines et, avec une année de retard, sur RDS...

Ainsi, Alexis Godbout fait maintenant partie de l’élite mondiale de ski slopestyle. J’ai profi té de son bref retour à la maison pour lui poser quelques questions. De plus, RIDE+ a voulu souligner sa victoire en donnant, à lui et au photographe Charles Spina, carte blanche pour la photo de notre cover.

It has always seemed to me that media coverage of our “extreme” sports athletes is totally lacking. Some of them are accomplishing amazing feats that are rarely even mentioned. So…here are a few people and accomplishments worthy of some attention.

Congratulations to Mikaël Kingsbury for his fi rst-ever victory in the World Cup moguls at Beida Lake, China, and to Pierre-Alexandre Rousseau for his third place fi nish.

A standing ovation for Alexis Godbout for his slopestyle victory in the fi rst stage of the Dew Tour, in Breckenridge, Colorado. Jean-François Houle and Philippe Casabon also made the fi nals, but had to settle for 8th and 6th places respectively.

With this win, Alexis moves ahead signifi cantly in classifi cation for the Dew Cup Tour, with a total of 100 points. There are two more stops on the tour: Killington, Vermont, January 20 to 23; and Ogden, Utah, February 10 to 13. Alexis is also scheduled to appear in the X Games, from January 27 to 30 in Aspen, Colorado. These competitions are now broadcast live on the American networks and, after what seems like a year or so later, on RDS….

So Alexis Godbout is now among the world elite of slopestyle skiing. I took advantage of his quick trip home to ask him a few questions. We at RIDE+ also wanted to highlight his big win and gave him, along with photographer Charles Spina, carte blanche for our cover photo.

ÉDITORIAL + PHILOU

EN COUVERTURES / ON COVERS

Alexis Godbout

Par Charles Spinawww.charlesspina.com

Soyez toujours en contact avec les sports de glisse et ses communautés, visitez skipresse.com.

Skipresse/RIDE+ est publié trois fois l’an, de septembre à février : en édition bilingue.

Le magazine est aussi disponible en version électronique sur skipresse.com.

Skipresse/RIDE+ soutient les activités de l’AMSC, de l’ANIN, L’ASSQ, SQA, du SIA et d’ISPO,

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SOMMAIREÉDITORIAL PHILOU + + + + + + + + + + 3MA PREMIÈRE COMPÉTITION

MY FIRST COMPETITION + + 4CALENDRIER 2011 + + + + + + + + + + + + + 8ALEXIS GODBOUT + + + + + + + + + + + 10PATRYCK BERNIER

BUILDING A PARK + + + + + + + + + 12RIDE+ WAS THERE

DEW TOUR + + + + + + + + + + + + + + + + + 142011 CALENDAR + + + + + + + + + + + + + 16

DIRECTEUR GÉNÉRAL / ÉDITEUR

Patrick [email protected]

819 216-5312

RÉDACTIONÉmilie Corriveau + Philou Poirier

RÉVISIONPeter Oliver + Mari-Jo Lamarche

TRADUCTIONAnne Johnston + Mari-Jo Lamarche

GESTIONNAIRE DES OPÉRATIONS

Dominique [email protected]

PHOTOGRAPHIEAntoine Duhamel

GRAPHISMEGeai bleu graphique

INTERNETDÉVELOPPEUR WEB ET SOUTIEN TECHNIQUE

Patrick Leith

VENTESAlexandre [email protected]

514 270-0997

DISTRIBUTIONGESTIONNAIRE DE LA DISTRIBUTION

Marc Allard

COORDONNATEUR DE LA DISTRIBUTIONJean Landreville

[email protected] 595-6001 # 255

IMPRIMÉ PARSolisco

ISSN 1205-2043

© 2011 Ski Press News Inc. Tous droits réservés.

Le magazine Skipresse/RIDE+ a pris toutes les précautions nécessaires pour s’assurer de l’exactitude des renseignements mentionnés dans ses pages. Le

magazine ne peut être tenu responsable des erreurs ou des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements. Veuillez noter que les prix

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Ce magazine peut être recyclé.Veuillez le recycler là où c’est possible.

RIDE+

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Plus de montagnes que de luxueux condos.

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Ne vous méprenez pas, nous adorons les somptueux lieux de séjour, et sachez que nous sommes loin d’en manquer! Mais rien n’est plus important à nos yeux que notre terrain de jeu grandeur nature : les montagnes. Nous vous invitons à découvrir un véritable domaine skiable de près de 8 000 acres recouvert de neige naturelle et facilement accessible pour les skieurs et les planchistes.

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It was February 1999, and I had decided to sign up for the US Open in Vail, Colorado. After passing around the hat to all my friends, notably Patrick Bermand, Robert Séguin and Sean O’Donnell – not to mention my dear father – I had enough money to get to the freestyle competition that, at that time, was the most prestigious in the world.

In Toronto, en route to Vail, I realized that my ski bag hadn’t arrived. I had my other bag with my boots, though, and told myself that I was sure to be able to fi nd some skis once I got there. After talking with an agent who assured me my bag would be in Denver, I went through customs and got on the plane.

The nightmare continued in Denver: not only were my skis among the missing, but the airline company had managed to lose my other bag as well. Now all I had was my backpack, my toothbrush and some antiperspirant. I spent almost two hours at the counter explaining to

the agent that I absolutely had to have my bags because the competition started the next morning. Luckily, before I left Guy Berthiaume had given me the cell number of the Salomon rep in

Colorado. I phoned him immediately. He told me to take the fi rst bus to Vail, saying that his condo was awash with Salomon equipment. So I went there to start my “shopping,” knowing that, in the midst of a storm, my equipment would never arrive on time.

I found some skis, but couldn’t fi nd a boot in my size. I wear a 29.5, and the largest boot available was a 28. Dano, the Salomon representative, gave me an old pair of racing gloves and a pair of pants so tight I couldn’t even get them down over my boots.

At this point I was so pissed off that I decided to do a quick run to the hotel bar to decompress and tell my story to the only person who understood me: the bartender! After a few rum-colas and a few shooters, I decided to take a nap. My fi rst qualifying run was still a few hours away.

After the nap, I got up and decided to rent boots at the rental shop; they were pretty obsolete, but at least they were a good fi t. And there were even two functions at the back: walk and attack! I made my way to the competition site telling myself that maybe I shouldn’t have made the bar visit….

I noticed right away that two of the tricks that I could do easily were not part of the other competitors’ repertoires. So I decided to keep it simple for the qualifying, and, after landing two good runs, I had qualifi ed for the fi nal. Of the 150 participants, 20 were kept from the fi rst jump and of those 20, only fi ve made the fi nal.

I took advantage of the break to go back to the condo in case my stuff had arrived. No such luck. I was destined to compete in the fi nal dressed like a clown.

In the fi nal, my fi rst jump was perfect: I did two and a half rotations, slightly off-axis, and

Nous sommes en février 1999. Je décide de m’inscrire à l’US Open, à Vail au Colorado. Après avoir passé la dîme auprès de tous mes amis, notamment Patrick Bermand, Robert Séguin et Sean O’Donnell, sans oublier mon père bien aimé, j’ai assez d’argent pour me rendre à la compétition de freeski la plus prestigieuse à cette époque.

En transit à Toronto, je me rends compte que mon sac à skis ne m’a pas suivi. Comme j’ai mon autre sac contenant mes bottes, je me dis que je pourrai sûrement trouver des skis une fois rendu là-bas. Après avoir parlé avec un agent qui me confi rme que mon sac sera à Denver, je passe les douanes et je saute dans l’avion.

Arrivé à Denver, le cauchemar se poursuit : non seulement mes skis ne sont pas là, mais la compagnie aérienne a trouvé le moyen de perdre mon autre sac. Il ne me reste plus que mon sac à dos, ma brosse à dents et un antisudorifi que. Je passe presque deux heures au comptoir à expliquer à l’agent qu’il me faut absolument mes sacs, la compétition débutant le lendemain matin.

Heureusement, Guy Berthiaume, avant mon départ, m’a laissé le numéro de cellulaire du représentant Salomon au Colorado. Je lui téléphone aussitôt. Il me dit de prendre le premier bus à destination de Vail. Son condo, paraît-il, déborde d’équipement Salomon. Je m’y rends pour commencer mon « magasinage », sachant qu’avec la tempête de neige, mon équipement n’arrivera jamais à temps.

Je me trouve des skis mais je suis incapable de trouver chaussure à mon pied. Je chausse du 29.5 et la plus grande paire de bottes disponible est une 28. Dano, le représentant Salomon, me donne une vieille paire de gants racing et un pantalon tellement serré que je ne peux même pas le mettre par-dessus les bottes.

À ce stade, je suis tellement « en maudit » que je décide d’aller faire un tour au bar de l’hôtel pour décompresser et me confi er à la seule personne pouvant alors me comprendre ; le barman ! Après plusieurs rhum-cola et quelques shooters, je décide d’aller me coucher. Ma première descente de qualifi cation n’est qu’à quelques heures.

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4 • FREESKI • SNOWBOARD • ALL MOUNTAIN

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Après avoir somnolé, je me lève et décide de me louer une paire de bottes à la boutique de location ; elles sont désuètes mais la taille est bonne. Il y a même deux fonctions à l’arrière: walket attack ! Je me rends ensuite sur le site de la compétition en me disant que j’aurais peut-être dû éviter ma visite de la veille au bar…

Je constate aussitôt que deux des « trucs » que j’exécute facilement ne font pas partie du répertoire des autres compétiteurs. Je décide donc de rester « simple » pour les qualifi cations et, après deux runs bien posées, je me qualifi e pour la fi nale. Des 150 participants, on en garde 20 pour le premier saut, et sur ces 20, seulement 5 sauteront en fi nale.

J’en profi te pour retourner au condo dans l’espoir d’avoir reçu mon équipement. Mais non, je ferai la fi nale « habillé comme un clown ».

En fi nale, mon premier saut est parfait : j’exécute deux rotations et demie légèrement désaxées et j’atterris à reculons. Je me qualifi e alors premier, et serai le dernier à sauter en grande fi nale. Plus qu’un saut pour être couronné champion des États-Unis de ski big air ! Je sais exactement quel saut je dois faire. Comme personne ne le fait encore, c’est le moment de le dévoiler. Tous les yeux sont rivés vers moi. L’adrénaline est au plus haut niveau. Confi ant, je me lance vers le saut, à reculons et à grande vitesse, puis j’exécute un switch backfl ip que j’atterris à la perfection ! Tous les gars se ruent vers moi et me sautent dessus comme si je venais de remporter la Coupe Stanley en prolongation et que j’avais compté le but de la victoire! Les fl ashs de caméra m’éblouissent et le sentiment d’accomplissement est bien présent.

Cette victoire, en 1999, fut le plus beau moment de ma carrière. Par la suite, j’ai été capable de me trouver des commanditaires et de vivre de ma passion pendant plus de 7 ans. Je crois qu’il est très important de poursuivre ses rêves, même si la vie semble parfois vouloir nous en empêcher.

landed backwards. As a result, I was ranked fi rst and would be the last to jump in the fi nal round. Just one jump stood between me and being crowned champion of the United States in big-air skiing.

I knew exactly which jump I had to do. No one had done it yet, and this was the perfect time to pull it out. All eyes were riveted on me. Adrenaline was at its peak. Confi dently, I threw myself into the jump backwards and at high speed, then executed my switch backfl ip , making a perfect landing! All the guys rushed over and threw themselves at me as if I’d just won the Stanley Cup in overtime and scored the winning goal. The camera fl ashes dazzled me, and I had a fantastic feeling of accomplishment.

This victory, in 1999, was the best moment of my career. After that I was able to fi nd sponsors and live my passion for more than seven years as a competitior. I believe it’s really important to follow your dreams, even if life sometimes gets in the way.

PHILOU

POC est une compagnie suédoise qui a pour mission d’accomplir tout en son pouvoir afi n de sauver des vies et de réduire les conséquences d’accidents pour les athlètes de sports de gravité. www.pocsports.com www.kmi.ca

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DE SAINT-SAUVEUR

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le snowboard. Célébrant son 10e anniversaire cet hiver, l’événement promet d’en mettre plein

la vie aux amateurs de planche. Si les prestations des athlètes professionnels constituent

l’essence même du spectacle, les amateurs pourront tout de même tenter leur chance sur les

sauts et le module de rampes du Shakedown et peut-être s’immiscer parmi les pros! À ne pas

manquer, la fi nale de l’événement ainsi que le party de clôture, qui s’annonce rockambolesque.

st-sauveur.shakedown.ca

RIDE SHAKEDOWN DE SAINT-SAUVEUR

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combler les amateurs que les pros, en planche comme en ski!

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DE VAL SAINT-CÔMEPour une dix-huitième année, le pro shop Atlas tiendra sa compétition de slopestyle à Val Saint-Côme, le Atlas Open. Son concept est simple : 50 planchistes hommes et femmes, trois descentes par participant; la meilleure est jugée. À travers le tout, un prix pour le meilleur truc de la journée. Ceux qui auront la chance de monter sur le podium seront largement récompensés : le grand gagnant se qualifi era automatiquement pour les semi-fi nales du Ride Shakedown alors que les deuxième et troisième fi nalistes obtiendront un accès direct aux qualifi cations du prestigieux événement.www.valsaintcome.com

ATLAS OPEN DE VAL SAINT-CÔME

Pour une dix-huitième année, le pro shop Atlas tiendra sa compétition de slopestyle à Val Saint-Côme, le

Pour une dix-huitième année, le pro shop Atlas tiendra sa compétition de slopestyle à Val Saint-Côme, le Atlas Open. Son concept est simple : 50 planchistes hommes et femmes, trois descentes par participant; la

Atlas Open. Son concept est simple : 50 planchistes hommes et femmes, trois descentes par participant; la meilleure est jugée. À travers le tout, un prix pour le meilleur truc de la journée. Ceux qui auront la chance de monter sur le podium seront largement récompensés : le grand gagnant se qualifi era automatiquement pour les semi-fi nales du Ride Shakedown alors que les deuxième et troisième fi nalistes obtiendront un accès direct aux qualifi cations du prestigieux événement.www.valsaintcome.com

ATLAS OPEN DE VAL SAINT-CÔME

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Avis aux cinéastes amateurs: du 24 au 26 février prochain, une compétition de fi lms de ski et de planche sera tenue à Saint-Sauveur et au Mont Avila. Formés d’un cameraman et d’un athlète,

les duos participants devront créer le meilleur fi lm possible de 3 minutes. www.montsaintsauveur.com

COORS LIGHT SAINT-SAUVEURCHALLENGEAvis aux cinéastes amateurs: du 24 au 26 février prochain, une compétition de fi lms de ski et de

prochain, une compétition de fi lms de ski et de planche sera tenue à Saint-Sauveur et au Mont

planche sera tenue à Saint-Sauveur et au Mont Avila. Formés d’un cameraman et d’un athlète,

les duos participants devront créer le meilleur fi lm possible de 3 minutes. www.montsaintsauveur.com

DE SUTTONCet hiver, le Rodéofest de Sutton célèbre son dixième anniversaire. Pour l’occasion, les organisateurs ont prévu une édition haute en couleurs : trois jours de compétitions de freestyle et de festivités, des centaines de participants en ski ou en planche, professionnels comme amateurs et plusieurs prix et bourses à gagner!www.montsutton.com

RODÉOFEST DE SUTTONCet hiver, le Rodéofest de Sutton célèbre son dixième anniversaire. Pour l’occasion, les organisateurs ont prévu une édition haute en couleurs : trois jours de compétitions de freestyle et de festivités, des centaines de participants en ski ou en planche, professionnels comme amateurs et plusieurs prix et bourses à gagner!www.montsutton.com

DE ORFORDEnvie de mesurer vos compétences sur un parcours de slopestyle? Les 5 et 6 mars prochain, vous pourrez le faire à Orford.

Ouverte à tous, la cinquième édition de la compétition Golden Crown permet aux skieurs et planchistes amateurs de joueur aux pros et de tenter de remporter l’un des nombreux prix offerts. Inscriptions à l’avance ou sur place.www.orford.com

GOLDEN CROWN DE ORFORDEnvie de mesurer vos compétences sur un parcours de slopestyle? Les 5 et 6 mars prochain, vous pourrez le faire à Orford.

Ouverte à tous, la cinquième édition de la compétition Golden Crown permet aux skieurs et planchistes amateurs de joueur aux pros et de tenter de remporter l’un des nombreux prix offerts. Inscriptions à l’avance ou sur place.www.orford.com

SAINT-SAUVEURCHALLENGEAvis aux cinéastes amateurs: du 24 au 26 février prochain, une compétition de fi lms de ski et de planche sera tenue à Saint-Sauveur et au Mont

planche sera tenue à Saint-Sauveur et au Mont Avila. Formés d’un cameraman et d’un athlète,

les duos participants devront créer le meilleur fi lm possible de 3 minutes. www.montsaintsauveur.com

Avila. Formés d’un cameraman et d’un athlète, les duos participants devront créer le meilleur fi lm possible de 3 minutes.

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DE SUTTONCet hiver, le Rodéofest de Sutton célèbre son dixième

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GOLDEN CROWN DE ORFORDEnvie de mesurer vos compétences sur un parcours de slopestyle? Les 5 et 6 mars

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À STONEHAMDu 14 au 20 février prochain, Stoneham prendra des airs de fête. Hôte de la Coupe du

monde de snowboard LG/FIS, la station accueillera pour l’occasion 400 athlètes interna-

tionaux et représentera 30 pays. Avis aux intéressés, ce sera l’occasion d’assister à d’enle-

vantes compétions de snowboardcross, de halfpipe, de big air et de slalom géant parallèle.

Quelques festivités en marge de la Coupe du monde transformeront aussi le Vieux Québec

en véritable montagne en ville. À ne pas manquer, le très trendy Fashion Jam et l’impres-

sionnante compétition de street Stair Masters!www.snowjamboree.com/coupe-du-monde-LG-FIS/

ÉMILIE CORRIVEAU

ATLAS OPEN DE VAL SAINT-CÔME

COUPE DU MONDE LG / FIS ET SNOWBOARD JAMBOREEÀ STONEHAMDu 14 au 20 février prochain, Stoneham prendra des airs de fête. Hôte de la Coupe du

monde de snowboard LG/FIS, la station accueillera pour l’occasion 400 athlètes interna-

tionaux et représentera 30 pays. Avis aux intéressés, ce sera l’occasion d’assister à d’enle-

vantes compétions de snowboardcross, de halfpipe, de big air et de slalom géant parallèle.

Quelques festivités en marge de la Coupe du monde transformeront aussi le Vieux Québec

en véritable montagne en ville. À ne pas manquer, le très trendy Fashion Jam et l’impres-

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sionnante compétition de street Stair Masters!www.snowjamboree.com/coupe-du-monde-LG-FIS/

www.snowjamboree.com/coupe-du-monde-LG-FIS/

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À STONEHAMDu 14 au 20 février prochain, Stoneham prendra des airs de fête. Hôte de la Coupe du

monde de snowboard LG/FIS, la station accueillera pour l’occasion 400 athlètes interna-

tionaux et représentera 30 pays. Avis aux intéressés, ce sera l’occasion d’assister à d’enle-

vantes compétions de snowboardcross, de halfpipe, de big air et de slalom géant parallèle.

Quelques festivités en marge de la Coupe du monde transformeront aussi le Vieux Québec

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Quelques festivités en marge de la Coupe du monde transformeront aussi le Vieux Québec

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DE TREMBLANT Dix jours de compétitions et de fiesta, voilà ce que propose la huitième édition du Telus Spin. Au programme, du ski de printemps, des compétitions de bordercross et de skicross, ainsi que des concerts gratuits et un party d’envergure. www.tremblant.ca

TELUS SPIN TELUS SPIN TELUS SPIN TELUS SPIN TELUS SPIN DE TREMBLANT Dix jours de compétitions et de fiesta, voilà

ce que propose la huitième édition du Telus Spin. Au programme, du ski de printemps, des compétitions de bordercross et de skicross, ainsi que des concerts gratuits et un party d’envergure. www.tremblant.ca

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DE SAINT-SAUVEUR

Le Ride Shakedown, c’est LE happening de l’année, un incontournable pour quiconque apprécie

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DU MASSIF DU SUD Pour conclure la saison en beauté, le Massif du Sud tient chaque année le MDS Slopestyle.

Cette saison, on nous promet un parcours original composé de cinq modules, de rampes

et de sauts. S’adressant aux skieurs et planchistes de tous les niveaux, l’évènement

récompensera les participants avec plus de 10 000 $ en prix et bourses.

www.massifdusud.net

MDS SLOPESTYLE DU MASSIF DU SUD

Pour conclure la saison en beauté, le Massif du Sud tient chaque année le MDS Slopestyle.

Cette saison, on nous promet un parcours original composé de cinq modules, de rampes

et de sauts. S’adressant aux skieurs et planchistes de tous les niveaux, l’évènement

récompensera les participants avec plus de 10 000 $ en prix et bourses.

www.massifdusud.net

MDS SLOPESTYLE DU MASSIF DU SUD 99999999999 av

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offerts. Inscriptions à l’avance ou sur place.

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Alexis Godbout fait partie de l’élite mondiale de ski slopestyle. Son dernier résultat à Breckenridge lui donne encore plus de crédibilité. Les meilleurs de la planète étaient présents pour la 1ère étape du Dew Tour, et Alexis les a tous « rossé » !

Sa descente était parfaite et, grâce au travail du technicien Andrew Hillyard, ses skis glissaient à merveille, faisant en sorte qu’il n’a pas manqué de vitesse comparativement aux autres compétiteurs.

J’ai profité de sont bref retour à la maison pour lui poser quelques questions.

Alexis Godbout is right up there among the world’s elite in slopestyle skiing. His win at Breckenridge brought him even more credibility. The best of the best were there for the fi rst stage of the Dew Tour, and Alexis beat them all!

He made a perfect run and, thanks to the work of technician Andrew Hillyard, his skis were sliding phenomenally well, meaning that he was at least as fast as all the other competitors.

He was home for a quick visit recently, and I grabbed the opportunity to ask him a few questions.

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R+ : Ton palmarès en tant que professionnel ?Alexis : 1er au Dew Tour, Breckenridge 2010, 2e au classement général, Dew Cup 2008-09, 2e au Dew Tour, Northstar 2009, 3e au Dew Tour, Mount Snow 2009 et 5e au classement général, Dew Cup 2009-10

R+ : Les fi lms dans lesquels tu as joué ?Alexis : MSP, Poorboys, Meatheads, Pléhouse et MLP.

R+ : Tes commanditaires ?Alexis : Salomon, ARMA Energy SNX, Axis boutique, Scott USA et Skullcandy.

R+ : Ta pire blessure ?Alexis : je me suis blessé au genou droit (ménisque et LCA) à l’âge de 16 ans mais depuis, j’ai été très chanceux ; mon corps m’en remercie !

R+ : Quel va être ton prochain double fl ip ?Alexis : Pour l’instant, je vais surtout rester avec ceux que je fais déjà ! Mais j’aimerais apprendre le switch double misty.

R+ : Quel est ton photographe préféré ?Alexis : Charles Spina

R+ : Si tu avais 4 places dans un hélicoptère et que tu partais pour 5 jours, qui inviterais-tu ? Alexis : JF Houle, Charles Reid, Phil Poirier… Ah ! Ah ! Et mon père.

R+ : Dans un restaurant de sushi, que dois-tu absolument commander ?Alexis : Des spider rolls et 10 sashimis de thon ahi.

R+ : Ton top 3 de restaurants d’aéroport ?Alexis : Panda Express, les restaurants de sushi, Air New Zealand Lounge.

R+ : Je sais que la Fédération essaie de faire accepter le slopestyle en planche et en ski comme disciplines olympiques aux prochains Jeux. Es-tu pour ou contre ? Alexis : Pour ! ! Ça donnerait de la visibilité à notre sport et ça apporterait beaucoup à l’industrie du freeski ! !

R+ : Tu es au P’tit Caribou et Sébastien te dit « last call ! ! ! ». Tu commandes quoi ?Alexis : Rhum & Cola ! ! ! ! !

R+: Your list of top fi nishes as a pro?Alexis: 1st in Dew Tour, Breckenridge 2010, 2nd in general classifi cation, Dew Cup 2008-09, 2nd in Dew Tour, Northstar 2009, 3rd in Dew Tour, Mount Snow 2009, 5th in general classifi cation, Dew Cup 2009-10

R+: Moviemakers you’ve worked with? Alexis: MSP, Poorboys, Meatheads, Pléhouse and MLP.

R+: Your sponsors?Alexis: Salomon, ARMA Energy SNX, Axis boutique, Scott USA and Skullcandy.

R+: Your worst injury?Alexis: I injured my right knee (meniscus

and ACL) when I was 16, but since then I’ve been lucky; my body thanks me!

R+: What will your next double fl ip be?Alexis: For now I’m going to stick with the ones I already know. But I’d like to learn the switch double misty.

R+: Who’s your favorite photographer?Alexis: Charles Spina

R+: If you had 4 seats in a helicopter and you were leaving for 5 days, who would you invite? Alexis: JF Houle, Charles Reid, Phil Poirier… and, heh, heh… my dad.

R+: In a sushi restaurant, what would you absolutely have to order? Alexis: Spider rolls and 10 ahi tuna sashimi.

R+: Your top 3 airport restaurants?Alexis: Panda Express, sushi restaurants, Air New Zealand Lounge.

R+: I know that the Federation is trying to get slopestyle skiing and slopestyle boarding in as Olympic events at the next Games. Are you for or against it? Alexis: For!! It would give our sport some visibility and would bring a lot to the freeski industry!!

R+: You’re at the P’tit Caribou bar and Sébastien says “last call!!!” What do you order?Alexis: Rum and coke!!!!!

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La première fois qu’il est monté sur un snowboard, c’était en 1989. À l’époque, le fl uo était in, Burton n’en était qu’à ses débuts et à part quelques initiés, personne ne savait vraiment ce qu’était « une planche à neige ». Aujourd’hui âgé de 37 ans, Patryck Bernier est toujours aussi amoureux de la glisse. À la tête de la compagnie Dizzle inc. avec son comparse Brendan O’Dowd, il est devenu l’un des plus réputés consultants en aménagement de parcs à neige en Amérique.

Qu’on se le dise d’emblée, Patryck Bernier n’est pas un concepteur du dimanche. Le parc du Shake Down, c’est lui. Celui de Saint-Sauveur, aussi. En plus de ces deux projets, on lui doit ainsi qu’à son équipe de Dizzle la conception de divers parcs comme ceux de LA ZONE 514 de la Société du Parc Jean-Drapeau de Montréal ou celui du défi des détaillants Mission Métal – Golden Bowl.

Il faut dire que Patryck a quelques années d’expérience derrière la cravate. Son premier parc à neige, il l’a construit au début des années 1990. « J’ai été chanceux parce que ma mère était directrice de Stoneham alors j’avais une relation directe avec le département des opérations », se souvient le planchiste.

Après s’être commis avec un pipe presqu’en-tièrement construit à la pelle, Patryck a quitté Québec pour rejoindre Montréal en 1994. Il s’est alors tourné vers le Mont-Habitant, où il a commencé à donner des cours de planche, puis où il a largement contribué à l’aména-gement d’un parc. Rapidement, le planchiste a eu des idées de grandeur et a approché la station voisine, Mont Saint-Sauveur. « On voulait vraiment un pipe alors je suis allé voir M. Dufour avec des plans. Ça a fonctionné », raconte-t-il. De fi l en aiguille, il s’est initié à la machinerie et a fi nalement développé une vaste expertise. « J’ai appris sur le tas, comme on dit! On n’avait pas le choix de s’impliquer si on voulait avoir quelque chose de qualité. Il n’y avait rien », rappelle Patryck.

Aujourd’hui, sa compagnie Dizzle inc. fait bande à part. Hormis l’équipe de Patryck, peu de gens peuvent se vanter d’être des experts en aménagement de parcs à neige. Il faut dire qu’aucun cours n’existe en la matière et que dans l’histoire de la glisse, ce n’est que depuis très récemment qu’on aménage de tels espaces.

PATRYCK BERNIERBUILDING PARKS

He fi rst stepped onto a snowboard in 1989. At the time, neon was in, Burton was just getting started, and other than a few insiders, nobody really knew what a snowboard was. Today, at 37, Patryck Bernier is as passionate as ever about sliding on snow. Along with his sidekick Brendan O’Dowd, he heads up Dizzle Inc., and has become one of the best- known terrain-park design consultants in America.

Let’s get one thing straight up front: Patryck Bernier is not a dilettante designer. Shake Down park? His. Saint-Sauveur’s? His as well. Other than creating these two parks, he and his Dizzle team are credited with the design of a number of parks, including LA ZONE 514 of Montreal’s Société du Parc Jean-Drapeau.

In fact, Patryck has quite a few years of experience under his belt. He built his first terrain park in the early 1990s. “I was lucky,” he reminisces, “because my mother was the director of Stoneham. I had a direct relationship with the operations department.”

After assisting with a halfpipe made almost entirely by hand (and shovel), Patryck left Quebec City for Montreal in 1994. He then went to Mont-Habitant, where he started giving lessons in boarding and subsequently made a major contribution to the design of a

park. In short order, he developed some big ideas and approached the neighboring ski resort of Saint-Sauveur. “They really wanted a pipe, so I went to see Mr. Dufour with some plans. It worked,” he recounts. One thing led to another; he started working with the machinery and soon developed a serious expertise. “I learned on the job. You had to get involved yourself if you wanted quality. There was no other choice,” says Patryck.

Today his company, Dizzle Inc., is in a class by itself. Other than the members of Patryck’s team, few people can say they’re experts in designing terrain parks. There’s no course available for learning the skill set, and, in the long history of snow sports, terrain parks are real newcomers.

“We’re really the only company that does it, although almost all Québec ski resorts have in-house experts,” says Patryck. “Nowadays, lots of resorts have the right idea and want to offer their customers something special. The problem is, there are still very few people who understand the limits of the machinery and the time involved in creating a park. The operators are used to fl attening the snow and shaping broad avenues. They don’t understand yet what’s involved in making modules.”

PATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIERPATRYCK BERNIER

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PHILOUÉMILIE CORRIVEAU

« En tant qu’agence, on est encore pas mal les seuls à faire ça, mais c’est sûr que dans presque toutes les stations de ski du Québec, il y a des experts maison, précise Patryck. Aujourd’hui, plein de stations ont des bonnes intentions et veulent offrir quelque chose à leur clientèle. Le hic, c’est qu’il y a encore peu de gens qui comprennent les limites de la machinerie et le temps d’exécution qui est nécessaire pour mettre en place un parc. Les opérateurs sont habitués à aplatir la neige et tracer de grands boulevards. Ils ne sont pas encore très sensibilisés à ce que ça implique l’aménagement de modules.»

Le résultat? Des parcs pas tout à fait adaptés à la clientèle québécoise, souvent constituée de « weekenders », soit des skieurs ou des planchistes qui profi tent des parcs à neige la fi n de semaine, mais qui sont loin des 70 sorties par hiver.

« Un bon parc, c’est un parc où tu peux retrouver de tout pour tous les niveaux, explique Patryck. L’enchaînement, c’est super important et c’est ce qui fait que c’est le fun, mais si les modules ne sont pas polyvalents, c’est plate. On veut que les riders puissent progresser. C’est pour ça qu’on essaie de construire des modules qui laissent place à la création, sur lesquels tu peux trouver ta propre ligne, aller chercher la distance que tu veux. »

S’il est fi er des aménagements qu’il conçoit et qu’il aime son métier, Patryck déplore le fait qu’aujourd’hui, les « super parcs » construits pour faciliter la vie des planchistes, aient un effet insidieux sur le niveau de capacités de la jeune génération.

« C’est plate à dire, mais les jeunes snow boarders sont pas mal moins solides sur leur planche qu’on pouvait l’être, se désole le conseiller en aménagement. Parce qu’il n’y avait pas de parcs bien conçus, on n’avait pas le choix de faire des top to bottom et de prendre un maximum de vitesse, sinon, on se cassait la gueule. Aujourd’hui, avec les parcs super bien

faits, ça fait en sorte que les riders n’ont plus besoin d’autant de contrôle sur leur planche. Ils font du parc même s’ils ne sont pas vraiment solides. Après ça, les stations disent que les jeunes ne veulent plus de pipe. C’est sûr, ils ne sont pas capables de les rider ! »

Tristesse et désolation, Patryck adore concevoir des pipes. Pour le consultant en aménagement, rien de mieux que le sentiment du devoir accompli après avoir buché sur un tel projet. « Tu pars de rien et tu fi nis à l’angle près, tout ça, sur une longue distance. Quand tu as à peine fi ni et que tu as le goût de mettre ton snowboard pour l’essayer, ça c’est satisfaisant! S’il fallait que j’arrête de concevoir des pipes, je serais vraiment triste! »

The result? Parks that are not well suited to typical Québec customers, who are often weekenders – skiers and riders who play in the parks on weekends but rack up a lot fewer than 70 days a winter.

“A good park is one where you can find everything for every riders,” explains Patryck. “The sequencing is super important and what makes it fun, but if the modules aren’t varied, it’s boring. You want riders to be able to improve. That’s why you try to build modules that allow for creativity, where riders can fi nd their own line and go for distance if they want to.”

While he’s proud of the designs he conceives and he likes what he does, Patryck deplores the fact that today, the “super parks,” built to make life easier for boarders, have an insidious effect on the level of ability of the younger generation.

“It’s too bad to have to say it, but young snowboarders are quite a bit less solid on their boards than they could be,” laments the design consultant. “Because the original parks weren’t well designed, we had no choice but to do them top to bottom and pick up as much speed as we could; if we didn’t, we could break our necks. Today, with the really well-made parks, the result is that riders don’t need to have as much control of their boards. They do the parks even when they aren’t really solid. Then the resorts say that the young people don’t want the pipes. For sure they don’t, because they aren’t able to ride them!”

It’s a sad state of affairs, because Patryck loves building pipes. As far as he’s concerned, there’s nothing better than the feeling of “mission accomplished” after he’s worked his heart out on this kind of project. “You start from nothing and you end up with the right angles, and over a long distance. When you’ve just fi nished it and you feel like strapping on your snowboard to try it out, that’s satisfying. If I had to stop creating pipes, I’d be really sad.”

Pour plus d’informations sur les activités de Patryck Bernier et de Dizzle Inc.

For more information about the activities of Patryck Bernier and Dizzle Inc.

www.dizzleinc.com

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WAS THERE !WAS WAS THERE!WAS THERE !DEW TOUR, BRECKENRIDGE, COLORADO

Photos : © Antoine Duhamel

On the podium Bobby Brown, Alexis and Sammy Carlson

Tom Wallisch and Bobby Brown

Phil Casabon getting ready to hit the course

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DEW TOUR, BRECKENRIDGE, COLORADO

Phil Casabon on the Nike 6.0 replica of Burlington double set

Bobby Brown, Andreas HatveitAlexis… the look of satisfaction

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Page 16: rideplus Vol 25 No 3

AT SAINT-SAUVEURThe Ride Shakedown is THE event of the year for snowboarding fans. Celebrating its 10th birthday this year, the event promises to be the real deal for riders and those who love to watch them. While the performances of profes-sional athletes are central to the show, amateurs can try their luck on the Shakedown’s jumps and ramps modules…and maybe even succeed the pros! Don’t miss the event fi nale and also the closing party, which sounds amazing.st-sauveur.shakedown.ca

RIDE SHAKEDOWN AT SAINT-SAUVEURThe Ride Shakedown is THE event of the year for snowboarding fans. Celebrating its 10th birthday this year, the event promises to be the real deal for riders and those who love to watch them. While the performances of profes-sional athletes are central to the show, amateurs can try their luck on the Shakedown’s jumps and ramps modules…and maybe even succeed the pros! Don’t miss the event fi nale and also the closing party, which sounds amazing.

and maybe even succeed the pros! Don’t miss the event fi nale and also the closing party, which sounds amazing.st-sauveur.shakedown.cast-sauveur.shakedown.ca

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AT MASSIF DU SUDGot a thing for unusual terrain parks? Hop on over to the Massif du Sud on

February 12 to take in the resort’s Street Style Rail Jam. On the program: a slopestyle

terrain with 12 modules that will challenge amateurs and pros, riders and skiers!

www.massifdusud.net/evenement.asp

STREET STYLE RAIL JAM AT MASSIF DU SUD

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VAL SAINT-CÔMEFor an 18th year running, the Atlas pro shop is holding its Val Saint-Côme slopestyle competition, the Atlas Open. The concept is simple: 50 male and female boarders; three runs per participant; the best run is judged. A prize for the best trick of the day. Riders who reach the podium will be well rewarded: the winner is automatically qualifi ed for the semi-fi nals of the Ride Shakedown, and those in second and third place qualify to enter the prestigious event. www.valsaintcome.com

VAL SAINT-CÔMEFor an 18th year running, the Atlas pro shop is holding its Val Saint-Côme slopestyle competition, the Atlas Open. The concept is simple: 50 male and female boarders; three runs per participant; the best run is judged. A prize for the

concept is simple: 50 male and female boarders; three runs per participant; the best run is judged. A prize for the best trick of the day. Riders who reach the podium will be well rewarded: the winner is automatically qualifi ed for

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555march

Note to amateur filmmakers: from February 24 to 26 there’s a skiing and boarding film competition at Saint-Sauveur and Mont Avila.

A two-person team of one cameraperson and one athlete will work together to create the best possible 3-minute fi lm. www.montsaintsauveur.com

COORS LIGHT SAINT-SAUVEURCHALLENGENote to amateur filmmakers: from February 24 to 26 there’s a skiing and boarding film

24 to 26 there’s a skiing and boarding film competition at Saint-Sauveur and Mont Avila.

competition at Saint-Sauveur and Mont Avila. A two-person team of one cameraperson and one athlete will work together to create the best possible 3-minute fi lm. www.montsaintsauveur.com

SUTTON

The Sutton Rodéofest celebrates its 10th birthday this

year and for the occasion, the organizers have planned

a super lively event: three days of freestyle competitions

and festivities, hundreds of participating skiers and

boarders – both professionals and amateurs – and

numerous prizes and awards to be won!

www.montsutton.com

RODÉOFEST RODÉOFEST SUTTON

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ORFORDWanna measure your skills on a slopestyle course? On March 5 and 6 you can do it at

Orford. The fi fth annual Golden Crown competition is open to all and lets amateur skiers and riders play at being professionals and compete for one of the many prizes. You can register in advance or on the spot.www.orford.com

GOLDEN CROWN ORFORDWanna measure your skills on a slopestyle course? On March 5 and 6 you can do it at

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Note to amateur filmmakers: from February 24 to 26 there’s a skiing and boarding film competition at Saint-Sauveur and Mont Avila.

competition at Saint-Sauveur and Mont Avila. A two-person team of one cameraperson and one athlete will work together to create the best possible 3-minute fi lm. www.montsaintsauveur.com

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The Sutton Rodéofest celebrates its 1018to2018181818m

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AT STONEHAMFrom February 14 to 20 there’ll be a major party at Stoneham. It’ll be hosting the LG FIS Snowboard

World Cup, welcoming 400 international athletes representing 30 countries. Note to fans: it’s a great

opportunity to see exciting competitions in snowboardcross, halfpipe, big air and parallel giant slalom.

Festivities associated with the World Cup will also transform Vieux Québec into a virtual mountain in

the city. Don’t miss the very trendy Fashion Jam and the impressive Stair Master street competition.

www.snowjamboree.com/coupe-du-monde-LG-FIS

ATLAS OPEN VAL SAINT-CÔME

LG FIS WORLD CUP AND SNOWBOARD JAMBOREEAT STONEHAMFrom February 14 to 20 there’ll be a major party at Stoneham. It’ll be hosting the LG FIS Snowboard

World Cup, welcoming 400 international athletes representing 30 countries. Note to fans: it’s a great

opportunity to see exciting competitions in snowboardcross, halfpipe, big air and parallel giant slalom.

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the city. Don’t miss the very trendy Fashion Jam and the impressive Stair Master street competition.

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www.snowjamboree.com/coupe-du-monde-LG-FIS

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1AT MASSIF DU SUD

To wind up the season with a bang, the Massif du Sud

holds its annual MDS Slopestyle. This year there’ll be an

original course with fi ve modules, ramps and jumps. The

event is aimed at all levels of skiers and boarders and offers

participants more than $10,000 in prizes and awards.

www.massifdusud.net

MDS SLOPESTYLE AT MASSIF DU SUD

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TREMBLANT Ten full days of competitions and partying: that’s the eighth annual Telus Spin. On the menu: spring skiing, bordercross and skicross competitions, free concerts and a serious party. www.tremblant.ca

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