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Règlement de comptes
colUmBIA pIctURes présente «the Big Heat»Avec glenn Ford - gloria grahame - Jocelyn Brando - Alexander scourby - lee marvin - Jeanette nolan
scénario de sYdneY BoeHm Inspiré d’un article du sAtURdAY eVenIng post écrit par William p. mcgivernproduit par RoBeRt ARtHUR - Réalisé par FRItZ lAng
un film de FRItZ lAng
« S’inspirant d’une série d’articles du Saturday Evening Post sur le gangstérisme et la corruption politique, Règlement de comptes est, avant tout, une réflexion sur la minceur de la ligne qui sépare flics et truands. Glenn Ford est un flic incorruptible, mais Lang s’attache à montrer le moment où, cédant à ses impulsions, il laisse la vengeance prendre le pas sur l’application libre de la loi. (« Cet instant qui nous échappe, voilà mon obsession », disait Lang.) C’est donc en toute logique que l’incorruptible reçoit une leçon d’humilité de la part de la femme corrom-pue, dont Lang exprime la dualité par les deux côtés de son visage : l’un, pur et beau, l’autre défiguré par la brûlure. Le film, l’un des préférés de Lang, est d’une rare violence. »
Jacques Grant, Télérama
Réalisateur : FRiTz LanGProducteur : Robert arthurScénario : Sydney Boehm, d’après un article du Saturday Evening Post serial écrit par William P. McGivernMontage : Charles nelson Musique : Daniele amfitheatrofDirecteur de la photographie : Charles Lang Direction artistique : Robert PetersonGenre : Film noir
interprètes
Glenn FordGloria GrahameJocelyn BrandoLee Marvin
de Fritz Lang
Le policier Dave Bannion enquête sur le mystérieux sucicide de son collègue Tom Duncan qui laisse derrière lui une lettre révelant la corruption de l ’administration de la ville par le gangster Mike Lagana.
USa / 1953 / 1h30 / 1:37 nB / mono / vostfr / Visa n° 34519 / COPiES nEUVES
sortie 15 septembre DiSTRiBUTiOnSplendor Films8, rue Molière93100 Montreuil01 42 87 92 [email protected]
PRESSEanne-Charlotte Bappel
01 48 70 39 [email protected]
RèGLEMEnT DE COMPTESThE BiG hEaT
«Dans Règlement de comptes (The Big heat), les têtes anonymes tombent avant même que le récit n’ait investi les images. Lang y filme comme une traque la quête vengeresse d’un flic acculé à dénuder sa propre monstruosité pour se confronter à la putrescence d’un monde où des procureurs en pyjama pactisent de leur lit avec les truands, où la veuve ne s’afflige plus du suicide de son mari, et où les masques tombent en emportant avec eux des lambeaux de visage. La caméra épouse un mouvement d’une fluidité étourdissante qui est celui de la démence des personnages. Plus que jamais la précision architecturale de la mise en scène de Lang affole, laisse sans voix.»
Julien Gester, Les inrockuptibles
