Res 1405 ademe chaufferie biomasse

Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par Ernst & Young

N° convention ADEME : 1301C0058

Coordination technique : Marina BOUCHER et Sylvain BORDEBEURE – Service Bio ressources

– Direction Productions et Energies Durables – ADEME Angers

SYNTHESE

EVALUATION DE L’IMPACT DES PROJETS

SOUTENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHALEUR

BCIAT SUR LES ACTEURS DE LA FILIERE EN

MATIERE D’EMPLOI ET DE CHIFFRE D’AFFAIRES

27 février 2014

Evaluation de l’impact des projets soutenus dans le cadre du fonds chaleur BCIAT sur les acteurs de la filière en matière d’emploi et de chiffres d’affaires 2/7

REMERCIEMENTS

Nous remercions, pour leur contribution à cette étude :

Xavier GUILLAS - Ernst & Young Nicolas SAINCY – Ernst & Young Bastien PEYRAT – Ernst & Young Pierrick BRUGALLE – GDF SUEZ COFELY Services Gérard LEBLET - GDF SUEZ COFELY Services Patrick RAUCY – Roquette Frères Clément ROBERT - Roquette Frères Denis BOBILLIER – DALKIA Minh Hiep NGUYEN – Nestlé Pierre KASPRZYK – Malteries Soufflet Anne-Claire RIBEYRON – Compte R Francis LOMBARD – Compte R Aymeric ALBERT – ONF Energies Fabien GAUTIER – SCALDIS Cyril DEROUT – Nextenergies Jacques GREIVELDINGER – Weiss France Eric MARTIN – ACTENIUM Davis DEHON – SOVEN Christian et Olivier COLSON – SABELLA Jean-Luc FITTERER – LEON Jérémy SCHMITT – ENDEL

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite selon le Code de la propriété intellectuelle (art. L 122-4) et constitue une contrefaçon réprimée par le Code pénal. Seules sont autorisées (art. 122-5) les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé de copiste et non destinées à une utilisation collective, ainsi que les analyses et courtes citations justifiées par la caractère critique, pédagogique ou d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, sous réserve, toutefois, du respect des dispositions des articles L 122-10 à L 122-12 du même Code, relatives à la reproduction par reprographie.

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1. Objectifs de l’étude Cette évaluation de l’impact des projets soutenus dans le cadre du Fonds Chaleur BCIAT sur les acteurs de la filière en matière d’emploi et de chiffre d’affaires visait à :

► Réaliser une analyse approfondie sur cinq projets industriels en fonctionnement afin de quantifier l’impact de ces projets en matière d’emploi et de chiffre d’affaire sur l’ensemble de la filière permettant d’évaluer la sensibilité des impacts des projets en fonction du type d’approvisionnement, de la chaîne logistique, de la taille de l’installation, etc.

► Déduire des ratios moyens pertinents sur l’impact en matière d’emploi et de chiffre d’affaires par type d’acteur pour les projets financés dans le cadre du BCIAT.

2. Approche méthodologique 2.1. Sélection de 5 projets

Cinq projets ayant au moins une année de fonctionnement été retenus pour une analyse détaillée. Ils ont été choisis de manière à représenter la diversité des projets soutenus par l’ADEME en termes de taille (de moins de 5 à plus de 40 MWth), d’approvisionnement (plaquettes forestières, produits connexes de scieries, rondins, produits bois en fin de vie, coproduits de process), de géographie et de montage de projet.

2.2. Périmètre de l’analyse

Pour chacun de ces 5 projets, une analyse détaillée des indicateurs suivants a été réalisée :

► Les impacts économiques du projet. Ces travaux ont consisté à identifier les flux de chiffre d’affaires vers les grandes catégories de fournisseurs (et de fournisseurs de ces fournisseurs) en distinguant la phase d’investissement et la phase d’exploitation. Le périmètre de l’étude ne couvrait pas la répartition de la valeur ajoutée entre ces différents acteurs.

► Les impacts sociaux du projet. L’analyse visait à identifier les volumes d’activités et les ressources humaines générés chez les acteurs de la filière en phase d’investissement (mesurées en équivalent temps plein –ETP- ramené à une année) et en phase d’exploitation (mesuré en ETP/an). L’approche choisie est une approche par le marché, qui s’intéresse au développement des activités économiques sur les différentes filières étudiées et à leur traduction en volume d’emplois sollicitées. Certaines limites propres à cette approche économiques sont à souligner : l’estimation porte sur un volume d’emplois et non sur les besoins en recrutement annuel. Les volumes d’emplois totaux présentés correspondent donc à la somme des emplois directs (chez le porteur de projet) et des emplois indirects (chez les fournisseurs). Les emplois induits n’ont pas été estimés.

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Les phases d’investissement et d’exploitation sont respectivement définies comme suit :

► La phase d’investissement correspond aux dépenses engagées par le porteur de projet et ses sous-traitants lors de la construction des installations. Celle-ci inclut les dépenses et l’activité généré depuis l’avant-projet jusqu’à la mise en service.

► La phase d’exploitation correspond aux dépenses engagées et l’activité générée par l’exploitant et ses principaux fournisseurs sur les premières années d’exploitation1.

Les retombées économiques et sociales au cours de chacune de ces 2 phases ont été analysées aux niveaux français, européen (EU 27 hors France), et du reste du monde.

Les principales données servant de support à ces analyses sont issues (i) des justificatifs de dépenses directes d’investissements et les rapports d’exploitation annuels fournis par les porteurs de projet à l’ADEME en application des conventions de financement ; (ii) d’entretiens avec les porteurs de projet et une sélection de fournisseurs ; et (iii) de revues bibliographiques et de tables statistiques d’Eurostat.

3. Principaux enseignements 3.1. L’impact économique et social en phase d’exploitation est significativement plus

important que l’impact généré par la construction des projets

Sur l’échantillon des projets étudiés, la phase d’exploitation représente en moyenne plus de 80% de l’impact économique total (i.e. dépenses) et plus de 87 % de l’impact social total (i.e. activité générée) des projets étudiés. 3.2. Des retombées importantes pour le tissu économique national

Le contenu local des dépenses et des emplois générés par les projets de chaudière biomasse est important en phase d’investissement (84% des dépenses et 86% de l’activité générée) et est proche de 100% en phase d’exploitation (à l’exception des cas d’approvisionnement transfrontalier).

Les graphes ci-dessous présentent le détail de la répartition des dépenses d’investissement par zone géographique et de l’activité générée par zone géographique en phase de construction.

- Répartition des dépenses2 - Répartition de l’activité générée3

1 Avec l’hypothèse d’une durée de vie supérieure ou égale à 15 ans 2 Ce graphe présente une répartition moyenne pondérée sur l’ensemble des projets. Celui-ci a été obtenu en divisant la somme des dépenses d’investissements de chaque projet par zone géographique par la somme des dépenses totales d’investissement de l’ensemble des projets. 3 Idem pour l’activité générée

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3.3. Principaux postes de dépenses en phase d’investissement

Les principaux postes de dépense en phase d’investissement correspondent à des activités intensives en main d’œuvre (génie civil, montage chaudière, travaux électriques, hydrauliques, mécaniques, thermiques et automatisme). La fabrication de la chaudière ne représente en moyenne que 12% des dépenses d’investissement.

Répartition moyenne des dépenses d’investissement par poste4

3.4. Principaux postes de dépenses en phase d’exploitation

Le principal poste de dépenses en phase d’exploitation correspond à l’approvisionnement en biomasse qui représente en moyenne 82% de celles-ci et 80% de l’activité générée tel que présenté dans les graphes ci-dessous.

- Répartition des dépenses d’exploitation5

4 Ce graphe présente une répartition moyenne pondérée sur l’ensemble des projets. Celui-ci a été obtenu en divisant la somme des dépenses d’investissements de chaque projet pour chaque poste par la somme des dépenses totales d’investissement de l’ensemble des projets. 5 Ce graphe présente une répartition moyenne pondérée sur l’ensemble des projets. Celui-ci a été obtenu en divisant la somme des dépenses moyennes de chaque projet par poste par la somme des dépenses moyennes totales de l’ensemble des projets.

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3.5. Volume d’emploi généré en phase d’investissement

Le volume d’emploi généré en phase d’investissement dépend fortement de la nature des travaux nécessaires à l’installation de la chaudière ainsi qu’à la technologie de chaudière utilisée. Il est relativement bien corrélé au montant total des dépenses d’investissement.

Le ratio moyen s’établit à 6,1 ETP générés en phase d’investissement par million d’euros d’investissement (entre 5,5 ETP pour un projet de taille moyenne avec une technologie de chaudière simple et 7,3 ETP pour les plus petits projets).

3.6. Volume d’activité générée en phase d’exploitation

Le volume d’emploi généré en phase d’exploitation est lié pour 80% à l’approvisionnement en biomasse. Il dépend donc fortement du taux d’utilisation de la chaudière et de la nature de l’approvisionnement.

Le ratio le plus pertinent est l’emploi généré par unité de combustible consommé ; il s’établit en moyenne à 2,66 ETP/ktep de combustibles consommés pour les projets étudiés. Il faut noter néanmoins une grande dispersion des valeurs, entre 0,8 ETP/ktep pour un cas d’auto-consommation de co-produits de process et 4,3 ETP/ktep pour le plus petit projet.

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Annexes 4 des 5 fiches projet suivantes sont présentées successivement :

► Projet Roquette Frères à Beinheim

► Projet Nestlé à Challeranges

► Projet des Malteries Soufflet à Nogent sur Seine

► Projet DALKIA sur le site de Mont-Blanc à Chef du Pont

FICHE « IMPACT CA ET EMPLOI » DE PROJET BCIAT

Chaufferie Biomasse du site de Roquette Frères

Site de BEINHEIM (67)

Site utilisateur de la chaleur Porteur de projet

Site de Production de ROQUETTE FRERES BP 4, 67930 BEINHEIM

Site de Production de ROQUETTE FRERES BP 4, 67930 BEINHEIM Tel. : +33 3 88 06 88 06

PRESENTATION DU PROJET

Industrie L’activité principale du site de production de Beinheim, appartenant au Groupe Roquette Frères, est la transformation de matières premières agricoles (blé, maïs) en amidons et dérivés d’amidons. Le site comprend également une éthanolerie.

Type d’installation

Le projet financé couvre :

► l’installation d’une chaudière bois tubes d’eau équipée d’un système d’alimentation et de récupération des cendres automatiques et programmables, d’un préchauffeur d’air de combustion, d’un multicyclone, d’un filtre à manches et d’une cheminée.

► La construction d’une plateforme de réception bois, l’installation d’un broyeur à plaquettes et des équipements de stockages et manutention du combustible.

Capacité de l’installation 43 MWth

Date de mise en service Décembre 2011

BCIAT Le projet a été sélectionné au cours de l’appel à projet BCIAT 2009

Subvention à l’investissemendans le cadre du BCIAT

11 200 k€

SYNTHESE DE L’EMPREINTE SOCIALE DU PROJET* * Le volume d’activité générée en phase d’exploitation étant supposé constant sur toute la durée de l’exploitation.

PHASE D’INVESTISSEMENT

CARACTERISTIQUES DU PROJET EN PHASE D’INVESTISSEMENT

Maîtrise d’ouvrage ROQUETTE

Maîtrise d’œuvre générale ROQUETTE

Maîtrise d’œuvre du bloc chaudière

NEXTENERGIES

Maîtrise d’œuvre de la plateforme de broyage

SCALDIS

Description

ROQUETTE a supervisé les différents postes de travaux de génie civil (fondations, bâtiments chaudières et broyage, voiries, etc), de raccordement au réseau de vapeur ainsi que tous les travaux électriques et sur le système de supervision de l’installation. Pour l’ensemble de ces travaux, ROQUETTE a fait appel à l’assistance de nombreux bureaux d’étude.

La maîtrise d’œuvre du bloc chaudière (chaudière + cendres + alimentation) a été réalisée par NEXTENERGIES. La conception a été réalisée en interne et la fabrication sous-traitée à la société brésilienne Icavi.

SCALDIS a assuré la maîtrise d’œuvre de la plateforme de broyage, la fabrication de ses principaux équipements ayant été externalisée.

SYNTHESE DE L’EMPREINTE DU PROJET EN PHASE D’INVESTISSEMENT

Répartition des dépenses d’investissement par poste Répartition des flux de chiffres d’affaires par zone géographique

Volume d’activité généré par poste (en ETP)

Volume d’activité généré par zone géographique (en ETP)

DETAIL DES FLUX DE CA ET DE L’ACTIVITE GENEREE EN PHASE D’INVESTISSEMENT

EXPLICATIONS

(1) L’avant-projet inclus les démarches commerciales et administratives avant le début du projet, la conception du plan d’approvisionnement et la préparation du dossier BCIAT. Cette période s’est étalée sur une période de près de 3 ans pour ce projet.

(2) Correspondant à 8 ETP pendant une année et demie.

(3)

Ces postes correspondent à l’achat par le maître d’œuvre de multiples équipements électro-mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, etc. En raison de l’impossibilité pour les maitres d’œuvre de fournir des données aggrégées sur les parts françaises, européennes et internationales de ces achats. Les imports ont été estimés sur la base de données statistiques nationales relatives à l’import de machines et d’équipements.

(4) Transports maritimes réalisés par un transporteur international et transport routier en France réalisé par un transporteur français.

(5) Fabrication de la chaudière par la société brésilienne Icavi.

(6)

Ce poste inclut :

► La fabrication et le montage de la cheminée (~2 ETP) ► La fabrication et le montage de l’extraction de cendres (~2,6 ETP) ► La fabrication et le montage de la trémie d’alimentation (~1,2 ETP)

(7)

Ce poste inclut :

► Des travaux de soudage (~2,3 ETP) ► Des travaux d’hydrauliques et de tuyauterie (~1,2 ETP) ► Des travaux de calorifugeage (~2,4 ETP) ► La pose du réfractaire (~0,9 ETP) ► Divers autres travaux d’installations (~1,1 ETP)

PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

► Le total de l’activité généré par le chantier est de 133 ETP.

► Les maitrises d’œuvre sous-traitées (bloc chaudière et plateforme de broyage) représentent la moitié des dépenses et de l’activité générée par le chantier, les études et autres travaux (génie civil, hydraulique, électricité et automatisme) représentant l’autre moitié.

► Malgré l’origine étrangère de la chaudière et de plusieurs équipements de broyage, plus de 80% des dépenses et de l’activité générée par le chantier sont réalisées en France.

PHASE D’EXPLOITATION

CARACTERISTIQUES DU PROJET EN PHASE D’EXPLOITATION

Propriétaire des installations ROQUETTE

Exploitant ROQUETTE

Gestion de l’approvisionnement Biomasse

Gestion en interne par ROQUETTE qui fait appel à plus de 10 fournisseurs français et allemands.

Caractéristiques de l’approvisionnement

La consommation de biomasse sur la première année d’exploitation s’élève à 28 239 tep et se répartit de la manière suivante :

► Plaquettes forestières : 77% (dont 2/3 sont broyées sur site) ► Connexes de scieries : 17% ► Produits en fin de vie : 6%

SYNTHESE DE L’EMPREINTE DU PROJET EN PHASE D’EXPLOITATION Répartition des dépenses annuelles d’exploitation par poste

Répartition des flux de chiffres d’affaires annuels par zone géographique

Volume d’activité généré par poste (en ETP/an)

Volume d’activité généré par zone géographique (en ETP/an)

DETAIL DES FLUX DE CA ET DE L’ACTIVITE GENEREE EN PHASE D’EXPLOITATION

EXPLICATIONS

(1) Aucun flux de CA car la prestation est réalisée en propre par ROQUETTE.

(2)

En l’absence d’informations détaillées sur l’origine des acteurs (sylviculteurs, exploitants forestiers, gestionnaires de plateforme, transporteurs, broyeurs, scieries, collecteurs de PBFV) contractés par les nombreux fournisseurs de biomasse, l’hypothèse a été faite que les fournisseurs allemands et français contractent exclusivement avec des acteurs de leurs nationalités. Bien que ceci ne soit pas exactement le cas, cette hypothèse est supposée ne pas introduire de biais significatif.

(3)

Les flux de CA et les volumes d’activité présentés ici correspondent à des données théoriques calculées à partir du mix de combustible consommé par l’installation en suppposant que toutes les activités de la filière (sylviculture, exploitation forestière, gestion de plateforme, transport, broyage, scierie et collecte de PBFV) sont réalisées par des opérateurs distincts contractés par des fournisseurs de combustible.


► Le total de l’activité générée par l’exploitation est de 71,5 ETP/an.

► L’activité générée au sein de la filière d’approvisionnement biomasse représente 84% de l’activité générée par le projet en phase d’exploitation (et 83% des dépenses d’exploitation).

► En raison de la localisation du site de Roquette (proche de la frontière franco-allemande), une part significative de l’approvisionnement provient d’Allemagne. La part française de l’activité générée en phase d’exploitation s’élève ainsi à 61%.


Chaufferie Biomasse de Nestlé France

Site de production Nestlé France de CHALLERANGES (08)


Nestlé France Challeranges Avenue Jean Jaurès

08400 CHALLERANGES

Nestlé France Minh Hiep Nguyen Responsable Projet Energie Tel. : + 33 1 60 53 13 85


Industrie L’activité principale du site de production de Challeranges, appartenant au Groupe Nestlé, est la fabrication de poudre de lait, obtenue par séchage à partir d’air chaud.

Type d’installation Le projet couvre l’installation d’une chaudière bois de type mixte « tubes eau » et « tubes fumées » produisant de la vapeur saturée, avec des systèmes d’alimentation de combustible et d’extraction des cendres automatiques et programmables.

Capacité de l’installation 8,1 MWth

Date de mise en service 1er juin 2012

BCIAT Le projet a été sélectionné au cours de l’appel à projet BCIAT 2009.

Subvention à l’investissemendemandées dans le cadre du BCIAT

1 230 k€.

SYNTHESE DE L’EMPREINTE SOCIALE DU PROJET*

* Le volume d’activité générée en phase d’exploitation étant supposé constant sur toute la durée de l’exploitation.



Maîtrise d’ouvrage Nestlé France

Maîtrise d’œuvre générale Nextenergies


Nextenergies

Description

Le porteur de projet a fait appel à la société Nextenergies pour la conception et la réalisation de l’installation complète, comprenant les bâtiments ainsi que les installations périphériques.

Le bloc chaudière été fabriqué par la société brésilienne Icavi.


Répartition des dépenses d’investissement par poste Répartition des flux de chiffres d’affaires par zone

géographique




EXPLICATIONS

(1) L’avant-projet inclut les démarches commerciales et administratives avant le début du projet, la conception du plan d’approvisionnement et la préparation du dossier BCIAT.

(2) La phase d’avant-projet comprend la conception de l’installation, l’identification des fournisseurs et la contractualisation.

(3) Aucun flux de CA car la prestation est réalisée en propre par le maître d’œuvre.

(4)

Ces postes correspondent à l’achat par le maître d’œuvre de multiples équipements électro-mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, etc… En raison de l’impossibilité pour les maîtres d’œuvre de fournir des données aggrégées sur les parts françaises, européennes et internationales de ces achats, les imports ont été estimés sur la base de données statistiques nationales relatives à l’import de machines et d’équipements.

(5)

Ce poste correspond principalement à l’achat de matériel tout terrain pour l’approvisionnement bois de la chaudière, à la première dotation de pièces détachées destinées à la maintenance du bloc chaudière ainsi qu’au remplacement d’un départ électrique pour la chaudière.

(6) Ce poste correspond aux dépenses de location de grues, véhicules de chantiers et logements.


► L’activité totale générée par le chantier s’élève à 21,3 ETP.

► Le génie civil représente le poste de dépense le plus significatif, suivi par le bloc chaudière.

► La chaudière a été fabriquée par la société brésilienne Icavi. Au global, la part française des dépenses s’élève à 69% et la part française de l’activité générée à 74%.


CARACTERISTIQUES DU PROJET EN PHASE D’EXPLOITATION Propriété des installations Nestlé France

Exploitant Nestlé France


La biomasse utilisée est fournie par ONF Energies.


La consommation de biomasse, constituée exclusivement de plaquettes forestières, s’élève sur la première année d’exploitation à 2 757 tep.


Répartition des flux de chiffres d’affaires annuels par zone géographique




EXPLICATIONS

(1) Aucun flux de CA car Nestlé France est client de la vapeur et exploitant de l’installation.

(2) Aucun flux de CA car l’approvisionnement se fait directement du producteur à l’installation, sans passer par des plateformes intermédiaires.


► La phase d’exploitation génère une activité équivalente à 9,7 ETP entièrement française.

► La fourniture biomasse représente de loin le poste de dépenses le plus significatif. L’approvisionnement de l’installation en plaquettes forestières génère tout au long de la filière un volume de travail de près de 8 ETP chaque année.


Chaufferie Biomasse des Malteries Soufflet

Site de production des Malteries Soufflet de NOGENT-SUR-SEINE (10)


Malterie Soufflet de Nogent/Seine Quai Général SARRAIL 10 400 NOGENT sur SEINE

Malteries Soufflet Pierre KASPRZYK Responsable Energie et Environnement Tel. : + 33 3 25 39 44 68


Industrie L’activité principale du site de production de Nogent-sur-Seine, appartenant au Groupe SOUFFLET, est la production à partir d’orge de malts touraillés à destination des brasseurs.

Type d’installation

Le projet couvre l’installation d’une chaudière eau chaude à tubes de fumées produisant de l’eau chaude (95 -105°C) à partir de déchets de céréales en mélange (blé, orge, malt, tournesol, colza, maïs,…), équipée d’un filtre à manches pour le traitement des fumées et d’un transporteur à voie humide pour l’évacuation des cendres. Son fonctionnement de 25 à 100% de charge se fait en automatique.

Capacité de l’installation 6 MWth

Date de mise en service Avril 2012. Premiers essais industriels en novembre 2011.



1 600 k€.

SYNTHESE DE L’EMPREINTE SOCIALE DU PROJET* * Le volume d’activité générée en phase d’exploitation étant supposé constant sur toute la durée de l’exploitation.



Maîtrise d’ouvrage Malteries Soufflet avec Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO).

Maîtrise d’œuvre générale Malteries Soufflet


COMPTE.R

Description

En raison des besoins du porteur de projet en air chaud d’une température de l’ordre de 85°C, le type d’installation retenu est une chaudière à eau chaude.

La société SOTEN a fourni une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage en contribuant à la sélection des fournisseurs et au suivi de l’avancement des travaux.

La conception et la maîtrise d’œuvre du bloc chaudière ont été réalisées par la société COMPTE.R.


Répartition des dépenses d’investissement par poste Répartition des flux de chiffres d’affaires par zone géographique




EXPLICATIONS

(1) Correspondant à 700 heures d’étude et de suivi de réalisation

(2)

Ce poste inclut : La fabricaton d’équipements de détection incendies La fabrication de bennes à cendres à partir de bennes existantes La location de matériel de levage

(3)

Ces postes correspondent à l’achat par le maître d’œuvre de multiples équipements électro-mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, etc...

En raison de l’impossibilité pour les maîtres d’œuvre de fournir des données aggrégées sur les parts françaises, européennes et internationales de ces achats, les imports ont été estimés sur la base de données statistiques nationales relatives à l’import de machines et d’équipements


► Le chantier a généré une activité équivalente à 25,4 ETP.

► Le génie civil représente le poste de dépense le plus significatif, suivi par la maîtrise d’œuvre chaudière et la fabrication des équipements de stockage et de transfert biomasse.

► La part française de l’activité générée en phase d’investissement est supérieure à 99%.


CARACTERISTIQUES DU PROJET EN PHASE D’EXPLOITATION Propriété des installations Malteries Soufflet

Exploitant Malteries Soufflet


La biomasse est constituée de poussières de céréales co-produits du processus de maltage issus des sites du Groupe Soufflet. La gestion de l’approvisionnement est réalisée par les Malteries.


La consommation de biomasse, constituée en intégralité par la poussière de céréales, s’élève sur sur la première année d’exploitation à 2 952 tep.


Répartition des flux de chiffres d’affaires annuels pazone géographique




EXPLICATIONS

(1) Aucun flux de CA car la prestation est réalisée en propre par les Malteries

(2) Aucun flux de CA car l’approvisionnement est réalisé en interne à partir de co-produit du process de maltage.

(3) Aucun flux de CA car la prestation est réalisée en propre par l’exploitant.

(4) Le volume de travail généré chez le porteur de projet correspond au transport interne des poussières collectées sur d’autres sites du Groupe vers le site de Nogent-sur-Seine.

(5) Le volume de travail engendré chez le porteur de projet correspond au transport interne des cendres vers un site de pré-conditionnement. L’épandage des cendres est réalisé par des agriculteurs ou des prestataires externes.


► L’utilisation d’un coproduit issu du process industriel pour l’approvisionnement en biomasse, poste le plus significatif sur la durée de vie d’une installation, a permis de diminuer les charges d’exploitation.

► Cet approvisionnement en interne a permis par ailleurs de générer un volume d’emploi complémentaire chez le porteur de projet de 1,1 ETP/an.


Chaufferie Biomasse Dalkia – Mont Blanc

Site de production Mont Blanc de CHEF-DU-PONT (50)


Usine Mont Blanc de Chef-du-Pont 2 rue Capitaine Rex Combs 50480 Chef du Pont

Dalkia Jean-Christophe Boclet Direction du développement industrie Tel. : + 33 2 35 64 57 93


Industrie L’activité principale du site de production de Chef-du-Pont, appartenant à la société Mont Blanc, est la fabrication de lait concentré non sucré et de desserts laitiers de longue conservation (crèmes desserts).

Type d’installation Le projet couvre l’installation d’une chaudière bois dont le générateur est constitué d’un avant-foyer et d’une chaudière vapeur à tubes de fumées produisant de la vapeur saturée.

Capacité de l’installation 4,5 MWth

Date de mise en service 1er juin 2012



1 246 k€.

SYNTHESE DE L’EMPREINTE SOCIALE DU PROJET*

* Le volume d’activité générée en phase d’exploitation étant supposé constant sur toute la durée de l’exploitation.



Maîtrise d’ouvrage Dalkia

Maîtrise d’œuvre générale Dalkia


COMPTE.R

Description

La maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre ont été réalisées par Dalkia. La société Mont Blanc est l’industriel client de la vapeur.

La conception et la maîtrise d’œuvre du bloc chaudière ont été réalisées par la société COMPTE.R.

SYNTHESE DE L’EMPREINTE DU PROJET EN PHASE D’INVESTISSEMENT Répartition des dépenses d’investissement par poste

Répartition des flux de chiffres d’affaires par zone géographique




EXPLICATIONS

(1) L’avant-projet inclut les démarches commerciales et administratives avant le début du projet, la conception du plan d’approvisionnement et la préparation du dossier BCIAT. Correspond à 2 ETP pendant 6 mois.

(2) Ce poste inclut les assurances tous risques chantier, la location d’engins de manutention, une prestation de nettoyage industriel.

(3) Aucun flux de CA car la prestation est réalisée en propre par la société COMPTE.R, maître d’œuvre du bloc chaudière.

(4)

Ce poste correspond à l’achat par le maître d’œuvre de multiples équipements électro-mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, etc… En raison de l’impossibilité pour les maitres d’œuvre de fournir des données aggrégées sur les parts françaises, européennes et internationales de ces achats, les imports ont été estimés sur la base de données statistiques nationales relatives à l’import de machines et d’équipements.


► Le volume total d’activité généré par le chantier s’élève à 19,8 ETP.

► La maîtrise d’œuvre chaudière constitue le poste de dépenses le plus significatif, suivi par le génie civil.

► Ce classement se vérifie également pour les impacts emplois avec la génération d’un volume de travail de 7,5 ETP en France pour la maîtrise d’œuvre chaudière (0,9 ETP dans le reste de l’Europe et 0,1 dans le reste du monde) et 6,2 ETP pour le génie civil.


CARACTERISTIQUES DU PROJET EN PHASE D’EXPLOITATION Propriété des installations Dalkia

Exploitant Dalkia


La gestion de l’approvrovisonnement en biomasse est réalisée par Bois Energie Nord Ouest (BENO), structure assurant les engagements de qualité, quantité et durée pour Dalkia.


La consommation de biomasse s’élève sur la première année d’exploitation à 2 425 tep et se répartit de la manière suivante :

► Plaquettes forestières : 98,7% ► PBFV : 1,3%.


Répartition des flux de chiffres d’affaires annuels par zongéographique




EXPLICATIONS

(1) Montant non déterminé

(2) Aucun flux de CA car la conduite de la chaufferie est réalisée par Dalkia.

(3) La gestion des cendres est comprise dans le prix biomasse.

(4)

Les flux de CA et les volumes d’activité présentés ici correspondent à des données théoriques calculées à partir du mix de combustible consommé par l’installation en suppposant que toutes les activités de la filière (propriétaires, entreprises forestières, gestion de plateformes, transport, broyage et collecte de PBFV) sont réalisées par des opérateurs distincts.


► Les frais d’exploitation de l’installation sont essentiellement constitués par le montant de la fourniture en biomasse.

► L’approvisionnement de l’installation en plaquettes forestières génère tout au long de la filière un volume de travail estimé à près de 7,2 ETP chaque année.

► La part française des dépenses d’exploitation est de 100%.

L’ADEME EN BREF

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de

l'Energie (ADEME) participe à la mise en œuvre des

politiques publiques dans les domaines de

l'environnement, de l'énergie et du développement

durable. Afin de leur permettre de progresser dans

leur démarche environnementale, l'agence met à

disposition des entreprises, des collectivités locales,

des pouvoirs publics et du grand public, ses

capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre

au financement de projets, de la recherche à la mise

en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la

gestion des déchets, la préservation des sols,

l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables,

la qualité de l'air et la lutte contre le bruit.

L’ADEME est un établissement public sous la tutelle

du ministère de l'écologie, du développement durable

et de l'énergie et du ministère de l'enseignement

supérieur et de la recherche. www.ademe.fr

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Res 1405 ademe chaufferie biomasse