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  • 7/22/2019 Rang Entreprise

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    MensuelFvrier/Mars 2011

    Cte dIvoire

    economie

    Nwww.cotedivoire-economie.com

    le priodique des dir igeants et leaders dopinion - le priodique des dirigeants et leaders dopinion - le priodique des dirigeants et leaders d

    L e s s e n t i e l

    EXEMPLAIRE GRATUIT

    Un avenir dor

    pour le cotonAvec des cours quiont plus que doublen 2010, lor blanc nesest jamais aussi bienport. Un phnomne

    qui sexplique par une demande mondialeen constante progression, tire par le trioChine-Inde-Bangladesh, et une productionqui se rare en raison du rtrcissementdes suraces ddies.

    CONSO

    Cest un ait ta-bli, le secteur desventes dautomo-biles en Cte dIvoire abesoin doxygne. Dans ce contexte, le mar-ch du low cost prsente des vhicules quisuivent un cahier des charges imposant larduction de toute onctionnalit superfue,de manire aire baisser leur prix de vente.

    Nous vous prsentonsquelques modles

    en vue dans cettecatgorie.

    Matires premires

    Lire p. 4

    Dveloppement durable

    Lagriculture,star discrte

    CancunLe rchauement du

    climat, au-del de ses nombreuses rper-cussions environnementales, pose une s-rieuse hypothque sur lavenir alimentairede la plante. Une consquence qui nat aborde quen ligrane lors du derniersommet de Cancun mais qui devrait tre aucur de la prochaine dition, en 2011, Durban, en Arique du Sud.

    Lire p. 4

    SWOTez-vous !Dvelopp initialement pour le mar-keting, cet outil dvaluation fait mer-veille pour effectuer une mise plat

    des atouts dont on dispose,mais aussi pour prendre

    en compte ses aspects lesplus perfectibles. Le SWOT

    permet dvaluer ses caract-ristiques personnelles laune

    de ses forces et faiblesses, ainsique les opportunits et menaces qui en-tourent son environnement profession-nel. Laissez-vous conduire par notrespcialiste, quelques questions vousattendent Lire p. 7

    Les low cost envahissentle march

    Cte dIvoire Economie vous prsente le classement exclusif des socits quioccupent le devant de la scne conomique ivoirienne*. Une hirarchie quimet en exergue la prminence des entreprises voluant dans les secteursdes hydrocarbures, des tlcommunications, de lagriculture et de lagro-industrie, des transports et de lautomobile Dcryptage de leurs rsultats travers un bilan chiffr, pour mieux valuer les forces en prsence.

    Lire p. 8* Selon le chire daaires 2009 dclar par les entreprises ladministration scale (hors les secteurs banques et assurances dont leschires daaires 2009 ne sont pas encore disponibles. Ces deux secteurs eront lobjet dun classement publi dans un prochain numro).

    100premiresentreprisese n C t e d I v o i r e

    Les

    Numro spcial

    Lire p. 22

    Les vins du moisEn collaboration avec Lnophile, distributeur de vins, champagneset spiritueux, Cte dIvoire Economie vous propose une slection de vins, dguster avec modration, mais aussi avec dlectation

    Lire p. 23

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    cote divoire economie - n9 - fevrier/m

    Rdaction

    Directeur de la rdaction : Jean-Pierre Pont

    Secrtaire gnral de la rdaction : Didier Bras

    Coordonnateur de la rdaction : Stphane Amani

    Directeur artistique : Jean-Nol Dubois

    Maquettistes : Aurlia Landeau, NathaliePointlane et Vronique Kouam.

    Ont particip ce numro : Stphane Amani,Louis S. Amd, Hugues Olivier Bagneki,Manass Dehe, Prosper Kof, Dorcas ManouLasme-Adou, Euclide Okolou, Lucien Tour.

    GestionetadministRation

    Directrice gnrale et de la puNGouan Ezzedine(marion.ezzedine@Cotedivoire-

    Responsable commerciale et publiques : Karine Amadou(karine.amadou@cotedivoire-econo

    infoRmations lGalesCtedIvoireEconomie,S.A.au capitaPCA: Jean-PierrePont- Sigesocial :2CocodyII plateaux,rueK24- Tl .:22.41Site Internet:www.cotedivoire-economie2010-B-1358du 25fvrier2010- RcRpublique12Ddu22/03/2010- Dp25/03/2010.AgrmentCSP nER-291/CRiccobono,115,chemindes Valettes,Tirage:10 000exemplaires.

    edito

    Bienvenue dans ce nouveau numro de Cte dIvoire Economie. Fidles

    notre souci daborder lactualit conomique partir dlments tangibles,

    nous avons choisi de vous proposer un dossier spcial sur les cent premires

    entreprises du pays, tay par des chiffres manant de ladministration scale.

    Un classement do il ressort que le secteur des hydrocarbures est le premier

    contributeur en termes de chiffre daffaires cumul. Ce leadership est confort

    par la premire place occupe par la Socit ivoirienne de rafnage, en dpit

    des difcults quelle rencontre actuellement, et par la multiplication des

    oprateurs de distribution de produits ptroliers sur le territoire ivoirien. Le

    secteur des tlcommunications connat quant lui un essor constant et une

    marge de progression considrable lie au dveloppement des marchs du

    mobile et des connexions Internet en Cte dIvoire, comme sur lensemble du

    continent africain. Autre levier majeur des ressources nationales, le secteur

    agricole et sa lire agro-industrielle continuent de gurer en bonne place

    dans ce classement. Des performances globales qui ne sauraient occulter

    limportance du tissu de PME et TPE (trs petites entreprises) qui participent

    la contribution nationale et la cration demplois dans le pays. Une ralit

    mise en exergue par notre partenaire, la Coface, qui revient dans ce numro sur

    lhistoire de lentreprenariat en Cte dIvoire. Pour tre complet, vous trouverez

    galement dans ce dossier nos analyses sectorielles et un bilan de lanne 2010

    la Bourse rgionale des valeurs mobilire (BRVM).Bonne lecture et bientt pour un prochain numro.

    * Sous rserve de lvolution de la situation en Cte dIvoire, nous vousinvitons consulter notre version lectronique, qui prendra temporairement lerelais de notre dition papier, dans lattente de vous retrouver pour un prochainnumro. Pour recevoir cette version lectronique, merci de vous rendre surnotre site : http://cotedivoire-economie.com

    Jean-Pierre Pont

    etMarionnGouan ezzedine

    SommaireLaser

    Un avenir dor pour le coton

    Lagriculture, star discrte Cancun

    Chass-crois la BRVM

    SWOTez-vous !

    Le panier conso de CIE

    Dossier : les cen premiresenreprises de Ce dIvoire

    Les cent premires entreprise s en chires

    Automobile : une course trs concurrentielle

    Les hydrocarbures : un potentiel dvelopper

    Tlcoms : un secteur orte valeur ajoute

    Lvolution des cours la BRVM en 2010

    Lessor et le rayonnement dune culturedentreprise ivoirienne

    Les secteurs porteurs en 2011

    Conso

    Automobile : les low cost envahissent le march

    Les vins du mois

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    Lasercote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011

    Un avenir dor pour le cotonatires premires

    Aprs avoir battu des records en 2010, les cours du cotonont de fortes chances de poursuivre leur belle envole en 2011.

    Dcryptage des mcanismes qui expliquent cette tendance.

    vre qui sest empare du march du co-depuis plusieurs mois dj nest pas prteomber. Le fait que lajustement la baisseerv aux alentours de la mi-novembre

    re le 10 et le 17) avec une chute de 6,5%% sur le march terme de New York etecul de 8% du rput stable Cotlook A In-(indice des prix du coton), suite lexpres-par les autorits chinoises de leur volont

    mieux contrler la spculation sur certainsduits, dont le coton, et viter une sur-uffe de lconomie ait fait long feu en dit

    long sur cette perspective. 2010 aura t unexcellent cru pour la bre vgtale qui mriteplus que jamais son appellation dor blanc .Davis dexperts, jamais le coton navaitenregistr un gain annuel aussi important de-puis 1973, et jamais son cours na t aussilev depuis 140 ans . De 62 cents en mars2009, la livre de coton a franchi les 137 cents New York la mi-dcembre 2010. Son prixsur la scne internationale a donc plus quedoubl en un an, boni continuellement parun dsquilibre, plus structurel que spculatif,entre loffre et la demande mondiale. Fonda-mentaux prometteurs sil en est !

    Une ressource qui se rareLe rtrcissement des surfaces consa-

    cres la bre blanche est dans lair dutemps. Sur un an, la zone franc (16 paysdAfrique de lOuest et du Centre) a en-registr une rgression de 30%, la Turquie-17%, les Etats-Unis -18%, la palme reve-nant lAustralie avec -56%. Chez les pro-ducteurs, la tendance gnrale depuis lestrois dernires annes est au dtournement

    de la culture du coton au prot de spcu-lations moins gourmandes en intrants(donc en investissements) et mieux rmu-nratrices telles que les crales, les olagi-neux, voire lhva. Consquence de cetterarfaction,la production mondiale nennit pas de se contracter. De 26,2 millionsde tonnes pour la saison 2007-2008, elle esttombe 23,4 millions pour 2008-2009avant de stablir autour de 21,9 millionsde tonnes pour la campagne 2009-2010.Dans le mme temps, la demande, elle, tirepar le trio Chine-Inde-Bangladesh,continuedaugmenter.Pour la campagne 2009-2010le dcit mondial est estim plus de 3,6 mil-lions de tonnes de coton. Cet cart va dautantse creuser quil faudra bien reconstituer les

    stocks mondiaux, tombs de 12 millions detonnes 9,45 millions cette seule anne. Maisquand on sait qu lexception de lInde, lesproductions cotonnires des big ve quesont dans lordre la Chine, lInde, les Etats-Unis, le Pakistan et le Brsil piquent du nez,on peut parier sur une rue sur lor blanc aucours de la campagne 2010-2011.

    Des perspectives la hausseCest dire si les cours du coton vont conti-nuer de grimper au cours des mois venir.En tout cas, ce nest pas de sitt que laug-mentation continuelle des prix du coton vatrangler la courbe ascendante de sa de-mande. Et la probabilit que se forme unebulle autour du coton dans les six prochainsmois est faible. Les ingrdients de la haussedes cours baisse de la production mon-diale, rduction des stocks et augmentationde la demande sont encore trop prgnants.Pour autant, il ne faudra pas compter surles producteurs africains pour vritable-ment sengager de nouveau dans la culturedu coton. La structure des cots de produc-tion et le fonctionnement du march du co-

    ton, avec les distorsions diverses quy crentles subventions importantes accordes parles pays dvelopps leurs producteurs,ont ni de les dgoter de cette spculation.Donc, conjoncture favorable ou pas, courbede prix ascendante ou pas, la vie se fera avecmoins de coton.

    stphaneamani

    veloppement durable

    Lagriculture, stardiscrte Cancun

    lien entre la scurit alimentaire et la prservation de notrevironnement est au cur des ds que devra relever lhumanit dans

    s annes venir. Si elle nest apparue quen ligrane lors du derniermmet de Cancun, cette problmatique devrait occuper une placeus centrale lanne prochaine, lors du sommet de Durban.

    t en faisant lobjet dun traitement insufsant dans le cadreciel des ngociations du COP16 au regard de la f racheurporelle de la dernire crise alimentaire , lagriculture nens moins t la vritable star de la grand-messe clima-e de Cancun. Son ombre aura plan autant dans les cou-des discussions ofcielles que dans les alles des side

    nts . La raison ? Le rchauffement du climat, au-del dedommagement de la biodiversit et des dgradations envi-nementales, pose une srieuse hypothque sur lavenir ali-taire de la plante. La Confrence des Nations unies pourommerce et le dveloppement (Cnuced) parle mme deques srieux de malnutrition et de famine extrme .

    s intentions louablesr lever cette hypothque sur lavenir de la plante, la plate-

    me des donateurs, regroupant 19 organisations internatio-s, avait prescrit aux parties prsentes autour de la table deociations, au Moon Palace Hotel Cancun, quelques actionsntes. Notamment lallocation expresse de nancementr soutenir les activits dadaptation et de mitigation dueur agricole ; linscription explicite dans tout accord post-2 (anne dexpiration du protocole de Kyoto) des actionscrtes qui devront tre entreprises dans le cadre des ini-ves de coopration de long terme en faveur de la scurit

    alimentaire, la nutrition et la famine ; la reconnaissance dansle cadre du mcanisme visant rduire les missions rsultantdu dboisement et de la dgradation des forts dans les paysen dveloppement (REDD+) des liens entre lagriculture et lasylviculture en vue de promouvoir une agriculture intensive du-rable et la rduction de la dforestation et amliorer les moyensde subsistance ; la prise en compte dans le cadre mcanismede dveloppement propre (MDP) rvis de lagriculture .

    Des dcisions approximativesLe paquet de dcisions dont a accouch le sommet de Can-cun, pour quilibr quil soit, n aura, au mieux, quefeur cer-

    taines de ces prescriptions. Mais il ny transparat pas moins,tel un l rouge liant les diffrentes dcisions, la proccupationde la complexe quation laquelle doit apporter une rponseapproprie lagriculture mondiale. Asavoir : doubler la pro-duction alimentaire mondiale pour rpondre aux besoins dunepopulation plantaire projete 9 milliards dmes en 2050tout en matrisant ses missions de gaz carboniques et procu-rant des moyens de subsistance plus de 75% des pauvres dansles pays en dveloppement. Challenge majeur sil en est ! Maisd dont le relvement est de lordre du possible. Du moinssi lon en croit lopinion trs avise des experts qui, le 4 d-cembre 2010, se sont succd sur les diffrentes plates-formesdchanges quoffrait la Journe de lagriculture et du dve-loppement rural (ARDD) 2010 au Gran Melia Hotel Cancun.La cl de cette quation rside dans la ncessit dune trsgrande attention accorde au dveloppement de systmesde production agricole intensive et durable. Et pour cause,par leur capacit amliorer substantiellement le rendement

    lhectare, notamment dans les rgions tropicales o crois-sance dmographique et inscurit alimentaire sont les plusprononcs, ceux-ci, par leur effet multiplicateur consti-tuent les moyens appropris pour la rduction de la pauvret,de linscurit alimentaire ainsi que la dforestation.

    Rendez-vous en Afrique du SudCancun 2010, par ses conclusions, na pas assez explicite-ment traduit cette inclinaison. Mais la poursuite du processusmultilatral de ngociation quil a consacr ouvre bien desperspectives entre aujourdhui et le rendez-vous de Durbanen 2011. Car, comme indiqu fort justement par les partici-pants lARDD 2010 : pas de scurit cologico-climatiquesans scurit alimentaire ; et pas de scurit alimentaire sansscurit cologico-climatique. Agriculture star discrte Cancun mais vedette trs prsente Durban lan prochain ?Assurment.

    louis s. amd

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    Lasercote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011 Laser cote divoire economie - n9 - fevrier/m

    Chass-crois la BRVMcidment, ce nest pas maintenant que la BRVM retrouvera laarre des 40 socits cotes. Alors que lon se rjouissait de larriveochaine de Bank of Africa Burkina, on apprend le retrait de Sicor

    u march boursier de lUemoa.octobre dernier, la liale burkinab duupe Bank Of Africa (BOA BF) a misvente 100 000 actions pour porter sontal social de 6,3 milliards 7 milliards

    FA. Ses actions devraient tre chan-s la Bourse rgionale des valeursbilires partir du 30 dcembre 2010.ntroduction en Bourse de BOA BF de-t porter 39 le nombre de socits co- la BRVM. Malheureusement, nous

    uons dobserver un chass-crois quintiendra inchang le nombre de soci-cotes. En effet, les actionnaires de lait ivoirienne de coco rp (Sicor) ontd de la retirer de la cote Abidjan. La

    quantaine de personnes qui a particip

    assemble gnrale du 26 novembre0 a dailleurs compris les raisons in-ues par la direction de la Sicor, carocit se porte mal. Ses sites agricolesGrand Lahou et de Jacqueville sont en-e paralyss par des riverains, malgr les

    mbreux accords qui ont t trouvs. Lebying men par ses principaux action-es, les deux frres Sayegh, reste infruc-

    ux. Ils disent avoir reu des menaces

    de certaines personnalits politiques quicomptent rcuprer leur entreprise. Pourfaciliter les discussions, ils se sont retirsde la direction excutive de lentrepriseet ont dsign Messieurs Inglese et Sow,

    respectivement prsident du conseil dad-ministration et directeur gnral.

    Trituraf aprs la Sicor ?En 2009, lessentiel du chiffre daffaires de

    Sicor est venu des exploitations de lle Bou-lay et de Glike. Elle na ralis que 1,143milliard FCFAde ventes, bien loin des 3,265milliards FCFAatteints en 2007. Cela a don-n pour rsultat une perte de 1,362 milliardFCFAen 2009 contre un bnce de 148millions FCFA en 2007. Le rsultat net de281 millions FCFA, qui tait vilipend en2004, semble bien prfrable aujourdhui.Hlas, aux yeux des frres Sayegh, les pers-pectives sont mauvaises sans une nouvellerecapitalisation, quils veulent mener seuls,hors du march. Sicor sest rvle unemauvaise affaire pour ceux qui y ont cru en1998. Au dbut de la BRVM, en septembre1998, laction valait 18 900 FCFA. Elle sestoriente progressivement la baisse, 3 695FCFA neuf ans aprs, avant de revenir aucours actuel de 4 600 FCFA. Elle na pluspay de dividende depuis les 1 919 FCFA/action de septembre 2000.Lautre entreprise qui pourrait seffacer pro-chainement de la cote est Trituraf. Le pro-ducteur dhuile de coton est mis en liqui-dation. Cela fait longtemps que le marchnavait plus reu dinformation boursiresur cette socit et cest par la presse quelon a appris la vente de son matriel tech-

    nique en 2008. Les actionnaires de Triturafne devraient rien gagner dans cette liquida-tion, malgr le cours actuel de laction es-tim 1 600 FCFA. En ltat, il faudra doncattendre dautres introductions en Boursepour voir le nombre de socits cotes aug-menter et lquipe de M. Gilet, le DG de laBRVM, devra redoubler defforts pour atti-rer les entreprises en Bourse

    euclide okolou

    vie de bureau

    Comment amliorer son infuence ?

    SWOTez vous !Le dbut danne est un moment privilgi pour dnir ourenforcer ses objectifs professionnels et personnels. Cest aussile moment pour passer en revue les atouts dont on dispose an demener bien ses bonnes rsolutions. Voici quelques cls pour y parvenir.SWOT est un acronyme dont les lettres ren-voient aux mots anglais Strengths (forces),Weaknesses (faiblesses), Opportunities (op-portunits) et Threats (menaces). Dvelop-pe dans le champ du marketing an dva-luer un produit dans son environnement demarch, cette technique peut parfaitementtre transpose la vie professionnelle oupersonnelle. Cest un outil efcace pourconrmer qui vous tes en tant que per-sonne, prendre conscience des opportunitsou des risques qui vous environnent, des

    forces ou des faiblesses sur lesquelles vousdevez davantage travailler. En dbut dan-ne, ce type danalyse peut se rvler judi-cieux pour dnir le plan daction qui per-mettra datteindre les objectifs individuelsque lon sest xs.Compte tenu du caractre introspectif duprocessus SWOT, il est important de se trou-ver dans un environnement calme et il estsurtout crucial de circonscrire lanalyse unseul domaine de votre vie : professionnel oufamilial. Les rponses peuvent en effet varieren fonction du domaine que vous analysez.

    Aujourdhui, mme si vous tes un expert delanalyse SWOT, enfermez-vous quinze mi-nutes, prenez un stylo, une feuille vierge, ououvrez un chier Excel, et commenons en-semble. Chaque point de lanalyse est suividune somme de questions qui peuvent vousaider faire merger vos caractristiquespersonnelles.Strengths : commentez vos forces. Vousdevez les considrer sous trois angles. Pre-mirement, le savoir-tre, cest--dire lesqualits intrinsques qui dcoulent de votre

    caractre, nature ou personnalit. Le deu-xime angle serait de considrer les forcesque vous avez acquises par exprience,cest--dire vos domaines de comptencesou savoir-faire. Finalement, sous le troi-sime volet, tablissez la liste de vos forces laune de vos connaissances. Par exemple,une matrise parfaite dun secteur donnpeut tre classe sous cette catgorie.Quels sont vos avantages personnels ? Quefaites-vous mieux que les autres ? Quellessont les ressources uniques dont vous dispo-sez ? Quelles sont les forces que vous recon-

    nat votre entourage ? Quels sont les facteursqui vous amnent russir certaines chosesmieux que les autres ?

    Weaknesses : continuez un processus simi-laire, mais cette fois-ci en listant vos faiblessessur trois niveaux : personnalit, lacunes et li-mites de vos connaissances. Nhsitez pas y inclure des remarques rcurrentes qui vousauraient t faites par des amis sur certaines devos faiblesses. Soyez objectifs, cela ne pourraque jouer en votre faveur.

    Quelles sont vos lacunes ? Que devez-vousviter de faire ? Quest-ce qui vous retardedans votre travail ou affecte votre rendement ?Quels sont les dfauts ou faiblesses que vousreconnat votre entourage ?

    Opportunities : cet aspect porte sur les op-portunits de votre environnement externe,qui sont porte de main ou que vous en-trevoyez dans le court terme. Cela inclutdes vnements ou situations qui pourraientjouer en votre faveur si vous utilisez bien lescartes dont vous disposez.Quelles sont les opportunits qui soffrent

    vous ? Quels changementsraient jouer en votre faveur

    Threats : enn, cest le mla liste les menaces ou les raient constituer une entravNoubliez pas dinclure lesviennent souvent de notre doutes, anxits, peurs et indes menaces qui ne sont pdont il faut tenir compte.A quels obstacles tes-voustains collgues font-ils mievous ? La structure dans vaillez est-elle en train de cgie ou de perspective et ceaffecter ? Avez-vous des sVotre hirarchie ou les mquipe se plaignent-ils de favous ? Quelle mauvaise crait vous toucher dans un fuRelisez vos rsultats et prevotre tat actuel. Dterminelequel vous disposez du pdlments. Si ce sont vosconscience an de les utilisdes opportunits. Si ce sots, il faudra donc vous fo

    pour trouver le moyen dece sont les faiblesses, identture pour pouvoir commenEt si ce sont les risques ou judicieux de reprer leurs s anticiper leur impact nde lanalyse SWOT consplan dactions personnel qdavoir une visibilit du fuportunits pour atteindre v

    doRcasmdiRectRic

    dorcas-adou@impro

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    cote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011

    Dossier

    a rdaction de CtedIvoire Economieest heureuse devous prsenter sonpremier classem ent

    des 100 premires entre-prises de Ct e dI voire .

    Nous nous sommes basssur le chiffre daffaires2009 dclar par les entre-prises ladmi nistr ationfiscale et, pour une lectureplus pertin ente, nous avonsajout le secteur dactivitselon la nomenclature dac-tivits des Etats membresdAfristat (NAEMA).Ce dossier vous offre doncun aperu du top 100 delconomie ivoirienne :qui sont les leaders et quefont-ils ? Signalons toute-

    fois deux grands secteursabsents de notre classe-ment : les banques et lesassurances dont les chiffresdaffaires 2009 ne sont pasencore disponibles auprsdu ministre de lEconomie

    et des Finances. Nous vousrservons donc un classe-ment exclusif des acteurs dece secteur dans un prochainnumro de Cte dIvoireEconom ie.Dans ce dossier vous netrouverez que des grandesentreprises dont le chiffredaffaires est suprieur 14milliards de FCFA.Le classement rvle quele chiffre daffaires cumuldes 100 premires entre-prises de Cte d Ivoi re ses t

    lev 7316 milliards deFCFA en 2009. Les secteursles plus performants sontceux des hydrocarbures (13entreprises ralisent 28%du chiffre daffaires cumu-l), des tlcommunications

    (6 entreprises ralisent14% du chiffre daffairescumul), de lagriculture etde lagro-industrie (16 en-treprises ralisent 11% duchiffre daffaires cumul),des transports (4 entreprisesralisent 4% du chiffredaffaires cumul), du com-merce de caf-cacao (11entreprises ralisent 3% duchiffre daffaires cumul)et, enfin, de lautomobile (4entreprises ralisent 3% duchiffre daffaires cumul).

    1 SOCIETE IVOIRIENNE DE RAFFINAGE SIR Ranage ptrolier

    2 COMPAGNIE IVOIRIENNE DELECTRICITE CIE Production, transport et distribution dlectricit

    3 STE DE DISTRIBUTION DE TOUTES MARCHANDISES EN CI SDTM CI Commerce gnral de produits imports

    4 ORANGE COTE DIVOIRE OCI SA Exploitation de rseaux de tlcommunication

    5 SOCIETE NATIONALE DOPERATIONS PETROLIERES PETROCI Activits annexes lextraction de ptrole brut et de gaz naturel DE LA COTE DIVOIRE

    6 MTN - CI MTN - CI Exploitation de rseaux de tlcommunication

    7 SANIA CIE SANIA CIE Commerce de gros dautres produits agricoles bruts

    8 COTE DIVOIRE TELECOM CI TELECOM Exploitation de rseaux de tlcommunication

    9 TOTAL COTE DIVOIR E SA TOTAL CI Activits annexes lextraction de ptrole brut et de gaz naturel

    10 SOCIETE MULTINATIONALE DE BITUMES SMB Ranage ptrolier

    11 ATLANTIQUE TELECOM (COTE DIVOIR E) AT-CI Exploitation de rseaux de tlcommunication

    12 SHELL COTE DIVOIRE SHELL CI Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits drivs

    13 EQUIGOLD MINES CI SA EMCI SA Extraction de minerais de mtaux prcieux

    14 SOCIETE DETUDE ET DE DEVELOPPEMENT SCB Culture de la banane DE LA CULTURE BANANIERE

    15 SOCIETE IVOIRIENNE DE CIMENT ET MATERIAUX SOCIMAT Fabrication de ciment, chaux et pltre

    16 LIBYA OIL COTE DIVOIR E OILIBYA Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits drivs

    17 SOCIETE TROPICALE DENGRAIS ET DE PRODUITS CHIMIQUES STPC Fabrication de produits azots et dengrais

    18 SOCIETE DES CIMENTS DABIDJAN SCA Fabrication de ciment, chaux et pltre

    19 SOCIETE DEXPLOITATION DU TERMINAL DE VRIDI SETV Manutention

    20 SOCIETE NOUVELLE AIR IVOIRE SNAI Transports ariens

    21 NOUVELLE PARFUMERIE GANDOUR NPG Fabrication de parums et de produits de toilette

    22 SOCIETE DES TRANSPORT ABIDJANAIS SOTRA Transports urbains de passagers

    23 PETRO IVOIRE SA PI Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits drivs

    24 LOTERIE NATIONALE DE COTE D IVOIRE LONACI SPFPM Activits de jeux de hasard et dargent

    25 SOCIETE IVOIRIENNE DE PRODUCTION ANIMALE SIPRA Elevage de volailles

    26 SECI SECI Location immobilire

    27 SOCIETE POUR LE COMPOUNDAGE EN COTE DIVOIRE SCCI Fabrication de produits en matires plastiques

    28 COMPAGNIE PHARMACEUTIQUE ET MEDICALE COPHARMED Commerce de gros de produits pharmaceutiques et mdicaux

    29 SA BERNABE COTE DIVOIRE BCI Commerce de gros dautres matriaux de construction, quincaillerie et ournitures pour plomberie

    30 SOCIETE NATIONALE DALIMENTATION SONAL Commerce de dtail en magasin spcialis dautres produits alimentaires

    31 SOCIETE DES MINES DITY SMI Extraction de minerais de mtaux prcieux

    32 HYDROCHEM AFRICA HYDRO Fabrication de produits agrochimiques

    33 CROWN SIEM SIEM Fabrication dautres ouvrages en mtaux ; travail des mtaux

    34 SOCIETE DE DISTRIBUTION AUTOMOBILE EN COTE DIVOIRE SDACI Commerce de vhicules automobiles

    35 DISTRIBUTION PHARMACEUTIQUE DE CTE DIVOIRE DPCI Commerce de gros de produits pharmaceutiques et mdicaux

    36 CFAO MOTORS COTE DIVOIR E CFAO MOTORS Commerce de vhicules automobiles COTE DIVOIRE

    37 IVOIRE COTON IVOIRE COTON Egrenage du coton

    38 AZITO ENERGIE SA AZE Prparation des sites

    39 IVOIRIENNE DE DISTRIBUTION TELECOM I.D TELECOM Exploitation de rseaux de tlcommunication

    40 COMPAGNIE DIMPORTATION ET DE DISTRIBUTION CIDP CI Commerce de pices et daccessoires automobiles DES PNEUMATIQUES EN CI

    41 MAHMOUD CHOUMAN MOUINE ETS NOUR Fourniture daccs aux rseaux de tlcommunication

    42 SEACOR COMMODITY TRADING CI SEACOR Commerce de riz

    43 CANAL HORIZON COTE DIVOIRE CHCI Activits de radio et de tlvision

    44 SONACO SONACO Fabrication de carton ondul et demballages en papier ou en carton

    45 SOCIETE IVOIRIENNE DE PARFUMERIE SIVOP Fabrication de parums et de produits de toilette

    46 COMPAGNIE IVOIRIENNE DE PRODUCTION DELECTRICITE CIPREL Production transport et distribution dlectricit

    47 BUREAU NATIONAL DETUDES TECHNIQUES ET DE DEVELOPPEMENT BNETD Activits dadministration gnrale, conomique et sociale

    48 ETS SYLLA ET FRERES SA ESF Transports routiers de marchandises

    49 SOCIETE AFRICAINE DE REPRESENTATION INDUSTRIELLE SARI Commerce de vhicules automobiles

    50 SOCIETE IVOIRIENNE DE FABRICATION DE LUBRIFIANTS SIFAL Fabrication dautres produits chimiques

    51 TOLES IVOIRE SA TISA Fabrication dautres ouvrages en mtaux ; travail des mtaux

    52 COMPAGNI E ABIDJANAIS E DE REPARATION NAVALE CARENA Construction s et rparations navales, aronautiques et erroviaires

    ET DE TRAVAUX INDUSTRIELS 53 AFRICAN PETROLEUM AFRICAN PETROLEUM Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux

    et de produits drivs

    54 ALIZES DENREES ALIZES DENREES Commerce de riz

    55 GRANDS MOULINS DABIDJAN GMA Travail des grains ; abrication daliments pour animaux

    56 SITARAIL SITARAIL Transports erroviaires

    57 BOLLORE AFRICA LOGISTICS COTE DIVOIRE AL CI Transit

    58 SOCIETE AFRICAINE CACAO SACO Transormation de cacao, chocolaterie, conserie

    59 CEMOI COTE DIVOIRE CEMOI COTE DIVOIRE Transormation de cacao, chocolaterie, conserie

    60 COMMERCE ET DISTRIBUTION DE PRODUITS ALIMENTAIRES CODIPAC Poissonnerie et vente dautres espces deau de mer et continentale

    61 CIE DE PRODUITS ALIMENTAIRES EN COTE DIVOIRE CAPRACI Magasin dalimentation gnrale et de produits dutilt courante

    62 SOCIETE IVOIRIENNE DE PROMOTION DE SUPERMARCHES PROSUMA Grands magasins et magasins surccusales multiples

    63 SOCIETE DES 2 PLATEAUX S 2 P Grands magasins et magasins surccursales multiples

    64 FILTISAC SA FILTISAC SA Filature, tissage et ennoblissement textile

    65 UNIWAX U W Filature, tissage et ennoblissement textile

    66 UNIVELER COTE DIVOIRE UCI Fabrication dautres corps gras

    - Le tableau des 100 premiresentreprises de Cte dIvoire p. 9

    - Nos analyses sectorielles :automobile, hydrocarbures,tlcommunications p. 11

    - Lvolution des cours la BRVM en 2010 p. 14

    - Lessor et le rayonnement duneculture dentreprise ivoirienne p. 17

    - Les secteurs porteurs en 2011 p. 20

    Au sommaire de ce dossier :

    100premiresentreprisese n C t e d I v o i r e

    Les

    L

    RANg DNoMINAtIoN soCIAL sIgL sCtuR DACtIvIt (selonlanomenclaturedactivitsAfristat)

    LES

    GRANDSM

    OUL

    INS

    ABIDJAN

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    Dossier cote divoire economie - n9 - fevrier/m

    Dans un secteur autrefois domin par les marques europennes,larrive en force des marques asiatiques a modi la hirarchiedun march o le low cost prsente un fort potentiel de croissance.Entre la concurrence des importateurs indpendants et les incertitudes lies laconjoncture actuelle, la comptition savre serre pour les concessionnaires ivoiriens.

    Depuis quelques annes, des bouleverse-ments sont apparus dans le secteur auto-mobile ivoirien. Les marques europennes,surtout franaises, qui dominaient le mar-ch ont t supplantes par les asiatiquesqui reprsenteraient maintenant plus de65% des ventes. Les japonaises Toyotaet Mitsubishi taient les marques les plusvendues dans le pays en 2007, juste devant

    la franaise Peugeot. Au premier semestre2010, la marque au lion sest retrouvesixime derrire cinq asiatiques (Toyota,Hyundai, Mitsubishi, Nissan et Kia).

    La bataille du low costLes marques chinoises Great Wall Motoret Chery, rcemment arrives sur le mar-ch se font remarquer par leur forte crois-

    sance. Dans son rapport 2009, le patron deSari, M. Fabrice Desgardin soulignait auxconstructeurs europens, les opportuni-ts pouvoir proposer rgulirement desvhicules dentre de gamme capable deconcurrencer les nouveaux intervenants(les marques chinoises) . Un commercialdu secteur nous faisait remarquer que surle terrain, la guerre des marques oppose

    trois forces que sont les europennes, leschinoises et les autres asiatiques qui sontdomines par les japonaises .Chaque grand concessionnaire distribuantparfois plusieurs marques, il faut associeren plus de la concurrence des marquescelle, illgale, des importateurs indpen-dants des vhicules neufs de marques dontles concessionnaires dtiennent lexclu-

    sivit territoriale. Les vendeurs de vhi-cules doccasion, appels ici France Aurevoir , ont rendu lautomobile accessible plusieurs Ivoiriens, les loignant desgrands concessionnaires. Ce qui expliquela volont de ces derniers doccuper gale-ment une place dans le low cost.

    Des incertitudes pour lanne en cours

    Le secteur automobile ivoirien est un sec-teur trs concurrentiel qui conserve ungrand potentiel de dveloppement. Ce-lui-ci reste fortement li la croissancedu pays et des diffrents secteurs dacti-vit. Il nest pas tonnant quen dehorsdes commandes de lEtat, les principauxclients soient des entreprises des secteursde la tlphonie/NTIC, de lagro-industrie,

    des hydrocarbures et celui les engins lourds. La criseivoirienne donne donc daux acteurs du secteur. MKof, directeur commercComafrique nous apprend qsemble, lanne 2010 a t2009, mais si la crise politipoursuit jusquen mars, oque lanne 2011 sera cataTout ceci risque de retardediffrents concessionnaires

    (r)investir lintrieur du rapprocher par exemple de nire et agricole de la zonNord-Ouest). Certains vncessit dtre plus prs sinstallent de plus en pluportuaire de San Pedro.

    www

    Automobile :une course trsconcurrentielle

    67 PALM-CI PALMCI Fabrication dhuiles brutes et de tourteaux 25 701 013 329

    68 SUCAF CTE DIVOIRE SA SUCAF-CI Fabrication de sucre 25 688 292 293

    69 SUCRIVOIRE SUCRIVOIRE Fabrication de sucre 24 654 754 718

    70 SOCIETE IVOIRIENNE DES TABACS SITAB Fabrication de produits base de tabac 23 725 181 365

    71 CNR INTERNATIONAL (COTE DIVOIRE) SARL CNR Extraction de ptrole brut et de gaz naturel 23 259 547 717

    2 SVENSKA PETROLEUM EXPLORATION CI AB SVENSKA CI AB Extraction de ptrole brut et de gaz naturel 23 155 324 093

    73 TULLOW COTE D IVOIRE LIMITED TCIL Extraction de ptrole brut et de gaz naturel 22 698 388 982

    74 SOCIETE AFRICAINE DE PLANTATIONS DHEVEAS SAPH Culture dhva 21 570 337 711

    75 SOCIETE DES CAOUTCHOUCS DE GRAND BEREBY SOGB Culture dhva 21 312 244 159

    76 TROPICAL RUBBER COTE DIVOIRE TROPICAL RUBBER Culture dhva 21 228 815 731COTE DIVOIRE

    77 SOCIETE DES TUBES DACIER ET DALUMINIUM SOTACI Construction et menuiserie mtalliques, abrication de citernes, 20 754 439 824rservoirs et gnrateurs de vapeur

    8 PECHE ET FROID COTE DIVOIRE PFCI Conglation de poissons, crustacs et mollusques 20 476 008 986

    79 OMNIUM TROPICAL OMNIUM TROPICAL Commerce de mtaux et de matriels de construction 20 450 942 994

    80 UNITED OIL COMPANY U.O.C Commerce de gros dautres produits agricoles bruts 20 043 513 540

    81 CENTRAL TRADING OP CTOP Commerce de boissons, vins et spiritueux 19 736 675 721

    82 CARGILL WEST AFRICA CWA Commerce de ca-cacao 19 626 058 831

    83 ADM COCOA SIFCA A C S Commerce de ca-cacao 19 561 968 088

    84 CARGILL COCOA SARL C C S Commerce de ca-cacao 19 282 980 587

    85 COCAF IVOIRE COCAF IVOIRE Commerce de ca-cacao 19 081 001 360

    86 TOUTON NEGOCE COTE DIVOIRE TNCI SA Commerce de ca-cacao 18 942 293 492

    87 UNION IVOIRIENNE TRAITEMENT UNICAO SA Commerce de ca-cacao 18 841 054 302

    88 COMPAGNIE IVOIRIENNE DE PROMOTION POUR C I P E X I SA Commerce de ca-cacao 18 837 434 778LEXPORTATION ET LIMPORTATION

    89 COCOA EXPORT COTE DIVOIRE COEX CI Commerce de ca-cacao 18 698 205 945

    90 NOVEL COTE DIVOIRE NOVEL CI Commerce de ca-cacao 18 564 905 125

    91 STE IVOIRIENNE DACHATS DE CAFE ET CACAO SIVACCO Commerce de ca-cacao 18 224 833 732

    92 SOCIETE DUSINAGE ET DE CONDITIONNEMENT DU SUD-OUEST SUCSO SA Commerce de ca-cacao 17 148 978 944

    93 SOCIETE DE DISTRIBUTION DEAU DE LA COTE DIVOIRE SODECI Captage, traitement et distribution deau 17 037 271 78994 SOCIETE DE LIMONADERIES & BRASSERIES DAFRIQUE SOLIBRA Brasserie et malterie 16 895 620 409

    95 LES MOULINS MODERNES DE COTE DIVOIRE MMCI Boulangerie 16 149 005 219

    96 CASTELLI COTE DIVOIRE CCI Autres transormations et conservations des poissons, 15 981 605 008crustacs et mollusques

    97 SOCIETE DE DISTRIBUTION DES MARQUES SODIMA Autres magasins de commerce gnral 15 651 820 752

    98 COMPAGNIE DE DISTRIBUTION DE COTE DIVOIRE CDCI Autres magasins de commerce gnral 15 527 071 094

    99 SAGRIVEC SAGRIVEC Autres commerces de dtail spcialiss 15 389 737 682

    00 FOXTROT INTER NATIONAL LDC FOXTROT CI Activits annexes lextraction de ptrole brut et de gaz naturel 14 931 648 212

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    Dossiercote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011

    Les hydrocarbures :un potentiel dvelopperLes oprateurs de distribution des produits ptroliers ontvu leur nombre crotre en Cte dIvoire durant ces derniresannes. Toutefois la production locale est insufsante etpeine satisfaire la demande.

    Lventuelle faillite de la Socitivoirienne de rafnage faisait laune des journaux locaux en 2010.La premire entreprise ivoirienne(en chiffre daffaires) a heureu-sement t sauve avec lonctionde lEtat qui tait aussi, hlas, unepartie du problme. La SIR est laseule rafnerie de ptrole du pays.Ses productions (super, essence,butane, gasoil, bitume, etc.) sontstockes par la socit Gestoci(Socit de gestion des stocks de

    scurit) qui se charge de les li-vrer aux distributeurs agrs etdans quelques pays de lhinter-land comme le Mali ou le BurkinaFaso. Le regain dactivit de cesdistributeurs ces dernires annesa particip attirer lattention surle secteur ptrolier ivoirien.En effet, les stations essencedans le pays se sont multipliesavec larrive de nouveaux opra-teurs et lexpansion des anciennes

    enseignes. Une cinquantainedagrments de distribution deproduits ptroliers a t accordeces dix dernires annes. Unepoigne des plus grands distribu-teurs de carburants sest regrou-pe au sein du Groupement desprofessionnels du ptrole (GPP).Dautres sont dans lAssociationprofessionnelle des ptroliers deCote dIvoire (Apci), alors quedautres comme Petroci sont res-ts indpendants. Les acteurs du

    GPP, parmi lesquels on retrouvedes noms comme Total CI, CorlayCI ou Shell CI, dtiennent 85%du march local malgr leur petitnombre.

    Des projets en coursLa production ivoirienne en p-trole brut est encore trs faible lchelle internationale. Toutelanne 2006, les gisementsdEburnie nont produit que

    lquivalent de douze jours dac-tivit en Irak, cest--dire 22,16millions de barils, selon lagenceamricaine dinformation surlnergie. Elle couvre le reste deses besoins en achetant chez sesvoisins de la sous-rgion commele Nigeria. On estime que la de-mande africaine de ptrole sl-vera en moyenne de 3,4% paran. Lvolution progressive dela demande ivoirienne, dans uncontexte o les besoins actuels en

    certains produits ptroliers, dontle gaz domestique, ne sont pascombls, traduit le grand potentielde dveloppement du secteur. Lesprojets conduits par la Petroci,comme la construction dun pipe-line Abidjan-Bouak via Yamous-soukro et louverture dune deu-xime rafnerie Yamoussoukroparticiperont ce dveloppement.

    euclide okolouwww.okibourse.com

    Tlcoms :un secteur fortevaleur ajouteDepuis une quinzaine

    annes, le secteur deslcoms sest impos comme

    n acteur conomique deremier plan en Cte dIvoire en

    mme temps quil rvolutionnait

    os modes de communication.Retour sur les origines de

    ette success-story.

    e milieu des annes 1990 a constitu une priode dter-inante pour le secteur des tlcoms en Cte dIvoire,rsque lEtat sest vu dans lobligation de libraliser cecteur an dattirer des investisseurs dont les prises de

    articipation allaient permettre de booster lconomie lo-ale. Les premiers pisodes de la saga des tlcoms ente dIvoire taient jusqualors frapps du sceau de laonotonie, avec le monopole de Cte dIvoire Tlcom,

    ocit tatique cre en 1991, qui tait charge de lta-issement des rseaux et de la fourniture des services

    e tlcommunications. Ce nest que le 3 fvrier 1997,ste deux ans aprs la libralisation de ce secteur, que

    celui-ci allait prendre un essor qui se poursuit jusquprsent. Suite un appel doffres international ralis parlEtat de Cte dIvoire, France Tlcom rachetait 51%des parts de lentreprise nationale, en portant le capitalsocial 15 milliards de nos francs.

    Le boom de la tlphonieCette n des annes 1990 allait donc marquer lessorau niveau plantaire dun outil qui allait rvolutionnerle monde des tlcommunications : le tlphone mobile.La Cte dIvoire ne devait tre en reste et lanne 1997permit den rvler les attraits la population ivoirienne.Deux oprateurs mo-biles, avant larrivede nouveaux concur-rents, allaient conduirelaventure jusquen2006 : Ivoiris, qui estdevenu aujourdhuiOrange, et Telecel, deLoteny, qui a t parla suite rachet par la

    multinationale MTN.Notons qu lorigineces deux oprateursoffraient des produitsexcessivement chers,excluant de fait unebonne partie de la po-pulation.Larrive de la compa-gnie de tlphonie mo-bile Moov Cte dIvoire, cre par Atlantique Telecom etaujourdhui contrle par Etisalat, viendra bouleverser latendance en offrant des tarifs de communications beau-coup plus souples. Viendront ensuite Koz et Comium(du groupe libanais Comium) et Green (Libyan AfricanPortfolio). Larrive de tous ces oprateurs a favorislaccessibilit de la population ces moyens de tlcom-

    munications, tel point quaujourdhui environ 80%des mnages en Cte dIvoire disposent d un tlphonemobile. De surcrot, les oprateurs de tlphonie mobilecontribuent directement la production nationale, hau-teur de plus de 600 milliards de francs CFA, soit 6% duproduit intrieur brut.

    Laccs InternetLa Cte dIvoire a tabli sa premire connexion In-ternet en 1996. Mais ce nest qu partir de lan 2000que la Toile va sinltrer dans les mnages grce aucble SAT-3 de Cte dIvoire Tlcom. Aviso, liale

    de cette socit, raeplus de 50% des abon-ns Internet dans lepays. Hormis Aviso,de nombreux FAI sontprsents dans luni-vers local du Web.Il sagit entre autresdAfnet (rachet parMTN), Globe Access,

    Alink Telecom (dsor-mais contrl, commeMoov, par Etisalat), etbien dautres. Notonsque le monde de lIn-ternet a connu un essorremarquable ces der-nires annes avec lehaut dbit. Dsormais,des connexions de

    1mb/s, 2mb/s et plus sont offertes des cots trs abor-dables. Le rseau est galement devenu mobile grceaux cls Internet fonctionnant via les rseaux mobileset le Wimax. Aujourdhui, plus besoin dtre au bureauou la maison pour bncier de la connexion Internettant les offres sont varies.

    pRospeR koffi

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    Dossiercote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011

    Lvolution des cours la BRVM en 2010

    Aprs les baisses alignesen 2008 et 2009 du faitde la crise nancire, lesindices boursiers de laBourse rgionale des valeursmobilires de lUemoa (BRVM)se sont ressaisis en 2010.

    exercice coul sest avr globalement positifau sein de la place nancire dAbidjan. LindiceBRVM 10 a repris 27,41%, 182,96 points, alorsque le BRVM Composite sest content dun gain de

    8%, 159,1 points. La capitalisation boursire du marchactions a cltur lanne 3 471 milliards FCFA contre7 milliards FCFAen 2009. Le tableau des variations d es

    rs des actions est moins rouge par rapport lan pass.gt titres ont vu leur cours terminer lanne en baisse contrete douze mois plus tt. Les baisses des indices sectorielsplus modres. On ne note aucune baisse deux chiffres.hausses sont plus tendues avec en tte les 103% pris par

    dice du secteur agriculture, suivi par les 22,81% gagnslindice du secteur des services publics. Pas tonnant quedes cinq plus grandes augmentations de lanne soient

    entreprises du secteur agriculture .

    bons rsultats de Saph et Palmcih, le planteur dhva, a ralis la meilleure performanceuelle avec un saut de 152,33%, 27 000 FCFA. La liale

    du groupe Sifca sest entirement remise de sa chute de 2009,protant de lenvole des cours du caoutchouc. Laction Saphretrouve sa surface dvolution de 2008 o elle avait touch labarre de 40 000 FCFA. Palmci, lautre liale de Sifca suit laSaph avec une performance de 96,97%, 13 975 FCFA. Ellea eu schanger 4 950 FCFA avant de remonter jusqu15 000 FCFA. Certains pensent que lmission obligataire de15 milliards FCFAr alise en cours danne en vue daug-menter ses capacits de production a rassur le march surses perspectives, surtout que le cours de lhuile de palme sestbien comport tout au long de lanne. Dans ce contexte, latroisime place occupe par SOGB sur ce podium parat l-gitime. Le producteur dhva et dhuile de palme a vu sonaction grimper de 55%, 28 000 FCFA. Laction SOGB esttalonne par celles de Sicable (+42,99%) et de BOACotedIvoire (+30,43%), qui a rejoint la Bourse en dbut danne.Ceux qui ont achet des Sonatel, des Ecobank ou des SGBCIen n 2009 nont rien regretter. Ces valeurs ont toutes ga-gn plus de 20%. La Sitab, qui a pay lun des meilleurs divi-dendes cette anne, efeure peine la barre des 20%.

    Le cas Shell Cote dIvoireParmi les entreprises cotes qui ont cltur lanne dansle vert se trouve Shell Cote dIvoire. Laction Shell CI nagagn que 1,12%, rien voir avec les 8,44% de Total CI,lautre distributeur de carburant cot sur la place dAbidjan.La particularit est que la courbe annuelle de laction ShellCI a volu en forme de V. Elle est partie de 17 800 FCFAen dbut danne pour descendre 9 500 FCFA la mi-juin,avant de remonter rapidement pendant le dernier trimestre.Cette volution a t favorise dabord par lannonce de lacession venir des activits aval de son actionnaire de rf-rence dans le continent africain. Puis il y a eu le dividendequi sest contract de 25%, 736 FCFA, consquence deschiffres baissiers de 2009. Enn, la croissance trois chiffres(364%) de son rsultat net au premier semestre a sonn laremonte du cours ces dernires semaines.

    Les baisses de lanneSur la plage rouge des variations annuelles des cours,laction Uniwax occupe le haut du podium avec sa chutede 48,61%, 9 250 FCFA. Le march de confection despagnes du cinquantenaire de la Cote dIvoire na pas suf rassurer les investisseurs. La tendance baissire entamedepuis deux ans se poursuit lentement. Derrire Uniwax

    viennent Sivom, qui sest contract de 46,11%, CFAO, de27,61%, et Sicor qui a perdu 26,40%.On signalera aussi des baisses presque logiques du fait desincidents catastrophiques survenus en cours danne. Nouspensons la Compagnie ivoirienne dlectricit qui a dprocder des dlestages pour servir sa clientle. Son ac-tion a cd 15,1%. Laction Bernabe Cote dIvoire soute-nue pendant un moment par le dividende record pay auxactionnaires malgr lincendie qui a ravag 40% de sonstock marchandise, 50% de son actif immobilis le 2 f-vrier 2010 a ni par lcher 13% de sa valeur.Nous retiendrons quen 2010, il fallait surtout investir dansles banques et les entreprises agro-industrielles lies aucaoutchouc et lhuile de palme. Quen sera-t-il de 2011 ?

    euclideokolouwww.okibourse.com

    tires - BRM 31/12/2009 31/12/2010 ariaion Cours Cours Dividende+ bas + hau pay

    VM 10 143,6 182,96 27,41%VM Composite 132,05 159,1 20,48%

    RM Indusrie 96,01 93,06 -3,07%able 16 085 23 000 42,99% 14 000 23 000 2 340da 5 090 4 710 -7,47% 4 710 5 090isac 2 910 3 250 11,68% 2 685 4 040 321I 3 595 3 085 -14,19% 3 085 3 595stl 62 005 56 625 -8,68% 41 000 73 105 2 700own Siem Ci 33 860 31 995 -5,51% 30 000 34 665 2 250oa 10 000 8 105 -18,95% 8 000 11 000 900ibra 186 500 199 800 7,13% 149 160 201 705 12 060

    MB 19 895 18 000 -9,53% 12 000 21 555ab 48 300 57 500 19,05% 44 900 65 365 8 270ura 2 145 1 600 -25,41% 1 370 2 400lever 69 955 60 000 -14,23% 37 150 75 000 2 421wax 18 000 9 250 -48,61% 9 250 18 000

    RM ervicesblics 352,09 432,42 22,82%E 16 490 14 000 -15,10% 13 265 17 500 1 854atel 48 500 45 505 -6,18% 44 000 49 010deci 10 200 11 500 12,75% 8 000 13 300 1 350natel 120 000 154 000 28,33% 120 000 154 000 12 150

    RM Finances 53,3 64,22 20,49%cici 32 235 40 000 24,09% 28 005 44 720 4 320OA Benin 46 000 48 000 4,35% 45 990 48 800 3 150OA Burkina*OA CI** 30 000 30,43% 27 400 32 400 1 800OA Niger 39 430 34 000 -13,77% 33 350 40 255 2 700obank TI 39 47 20,51% 38 58 2ca 29 250 24 800 -15,21% 23 215 29 250 2 250BCI 37 200 48 250 29,70% 37 000 50 000 5 032

    tires - BRM 31/12/2009 31/12/2010 ariaion Cours Cours Dividende+ bas + hau pay

    BRM transpors 236,31 238,14 0,77%Bollor Arica Logistic 44 800 47 205 5,37% 42 500 50 000 5 303Sivom 6 495 3 500 -46,11% 3 500 6 495

    BRM Agriculure 125,2 254,46 103,24%Palm Ci 7 095 13 975 96,97% 4 950 15 905Sicor 6 250 4 600 -26,40% 4 600 6 250Sogb 18 000 28 000 55,56% 14 500 33 990 2 502Saph 10 700 27 000 152,34% 10 000 32 000 1 800

    BRM Disribuion 130,62 123,57 -5,40%Servair Abidjan 4 440 4 500 1,35% 3 395 4 500Bernabe 22 250 19 345 -13,06% 15 990 23 000 2 700CFAO 24 875 18 005 -27,62% 11 100 24 875 2 784SDA (ex-Peyris sac) 116 000 100 000 -13,79% 99 990 116 000 11 250Shell 17 800 18 000 1,12% 9 500 18 000 736Sari 49 900 42 000 -15,83% 34 000 49 900 5 262Total 82 995 90 000 8,44% 76 000 93 525 9 722

    BRM Auresseceurs 61,73 57,1 -7,50%Setao CI 5 000 4 625 -7,50% 4 625 5 000

    L

    100premiresentreprisese n C t e d I v o i r e

    Les

    * BOA Burkina a t introduite en Bourse le 30 dcembre et navait pas encore cot e le31 dcembre. ** Boa CI a t introduite en cours danne, do le vide au 31 dcembre 2009.

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    Dossier cote divoire economie - n9 - fevrier/m

    Lessor et le rayonnemedune culture dentreprise ivoirienDe la priode post-indpendance o la fonction dentrepreneurtait incarne principalement par lEtat jusqu lmergencedes initiatives prives, nous vous proposons, avec lexpertise

    de la Coface, un regard sur ce long processus qui a permis ledveloppement de la culture dentreprise en Cte dIvoire.

    i, limage de tous les paysafricains et de manire sp-ciale subsahariens, lacces-sion lindpendance de laCte dIvoire a davantage

    t perue comme posant le d de laconstruction de lEtat-nation, le d li

    et incontournable celui-ci aura t debtir une conomie prospre mme d erpondre aux aspirations sociales dunepopulation peu prpare. Hritire dela construction conomique colonialefonde sur lextraversion de la produc-tion (des biens exclusivement destins lexportation), et quoique confronteaux mmes ds que les autres Etats afri-cains, la Cte dIvoire se singularise parle caractre pragmatique et peu idolo-gique de ses options de dveloppement,caractrises par lappel aux capitaux etautres facteurs de production trangersdune part et, dautre part, la recherchede lindpendance nationale travers unrle vident dentrepreneur de lEtat.Les piliers de cette option mise en placeau cours de la premire dcennie dind-pendance dite dcennie du miracleivoirien sont : le choix du libralismeconomique, louverture lextrieur, larecherche dune croissance conomiqueforte et le rle primordial de lagriculture.A cette poque, linvestissement privivoirien se limite aux commerces ma-joritairement informels, aux entreprisesformelles capitaux trangers majoritai-rement europens et libanais, et la pr-sence dacteurs privs locaux dans le sec-teur primaire travers les exploitationsindividuelles et collectives de cacao, caf,coton et autres ressources agricoles.

    Le dveloppement dun tissuindustriel capitaux locaux

    Sans envisager comme urgente la subs-titution du capital tranger par un capitalpriv, et dans un contexte dincapacitdes acteurs privs locaux de concevoir etconduire des projets industriels et com-merciaux au-del de lartisanat et de TrsPetite Entreprise (TPE), lEtat ivoirien,encourag par la rentabilit exception-nelle de lagriculture et notamment du ca-cao, se lance au cours de la d cennie 1970dans la construction dun tissu industriel capitaux locaux. Cette stratgie vise la promotion dune croissance rapide, lacration massive demplois, la productionet la distribution de services et biens es-sentiels et la diversication dune cono-mie largement dpendante du cacao et decapitaux trangers. Cette stratgie passe

    par la cration de nombreuses entrepriseset la prise de participation dans les entre-prises capitaux principalement tran-gers jusqualors. La Cte dIvoire dcritson modle lre dun foisonnement depropositions idologiques sur le continentcomme tant du capitalisme dEtat .Ce modle reconnat le droit de lEtat jouer un rle dentrepreneur ct, voireen concurrent de linitiative prive.La mise en appli-cation du modleamne lEtat crertrois types dentre-prises suivant sonniveau de participa-tion au capital : la

    Socit dconomiemixte (dite SEM,major i ta i r ementconstitue de prisesde participationsdans des inves-tissements privstrangers en CotedIvoire) ; les So-cits dEtat (ditesSODE, dtenues 100% par lEtat) ; etles Etablissements publics nationaux (ouEPN, des entreprises offrant des servicespublics). L es prises de participations delEtat se font par deux instruments au-jourdhui disparus : la Socit nationalede nancement (Sona), qui dtiendra auplus fort de son activit 77 entreprises,

    et la Caisse de stabilisations des prixdes produits agricoles (CSSPPA), qui endtiendra prs dune trentaine. Le ca-pitalisme dEtat donnera le jour : Co-mafrique (1966), Air Ivoire (1963), SIR(1962), Forexi (1974), SHAC, Sodesucre(1971) Sideco, Sotropal (1962), Trituraf(1973), Sogiexi (1966), ICTA Voyages(1963), Sitab, Sonaco, BNEC (1975), Sa-reco, Ceram Anten, SCA entreprises

    actives dans desdomaines varis :rafnage, forages,services nanciers,agro-industrie, tou-risme A la mmepoque, notamment

    ds 1968, un en-semble de moyensinstitutionnels, l-gislatifs et nanciersest mis en place pourpromouvoir la cra-tion dentreprisesivoiriennes. A cettedate les statistiquesofcielles (Chambre

    dindustrie) ne dnombrent pas plus de368 entreprises en Cte dIvoire, nombrequi crotra faiblement pour atteindre 412en 1974, dnotant une faible volution delentreprenariat.La stagnation de lentreprenariat local,persistante cette poque, peut s expli-quer par : labsence de tradition indus-

    trielle, le gap technologiqdvelopps et la permaivoirien, renforcs par du comportement dacBanque des donnes rienne, en 1971, seul 4,71cial priv tait effectivedes Ivoiriens.

    Des faiblesses structuNe se dpartissant pas dtion libralisme-indpeivoirien a d se muer Cette exprience t cepequatre raisons pouvant formance de ce qui peutre considr comme re de lentreprise en C

    comptitivit insufsanteproduction local (structudexploitation inadaptecire dsquilibre), uneduits mal adapts la deextrieure, une permadu march national la trieure dans certains cament mdiocre des entredes barrires lexpordoutil daccompagnemesurance-crdit lexportces facteurs saggravantlintgration rgionale, contexte deuphorie gnles pays produisaient tourer la taille du march aet moyen terme).Plus que leurs performacennie 1960-1970, les pprises (SODE, SEM et davantage grce une cnationale favorable (coagricoles), alors que lesdavantage grce aux lEtat qui voit dans la prtreprises, dans tel ou tel ssion de sa souverainet.

    La premire gnratioprivatisationsFrappe de plein fouet crise conomique et, de fsa capacit soutenir ceCte dIvoire inaugure la privatisation des entre

    ds 1982. On peut apprcheur relatif une dcentrs marginal des entre la monte de ceux-ci,rle perceptible dans laprises publiques et la cprises. Ceci sexpliquantconclusion dun apprentiprenariat au sein des aclocaux, mais aussi par lcapital priv au cours dedcennies. Les premirront ainsi JAG S.A (tormivoire et OTA (huileriSialim (production de laminrale) Fruitire du B(boissons gazeuses), K(conditionnement du cac

    La Ce dIvoire a su, au

    momen o le repli sur soi

    ravers les barrires

    lenre du capial e de la

    main-duvre rangreaien prfres, favoriser

    linvesissemen direc

    ranger e

    limmigraion douvriers

    e denrepreneurs.

    La Bourse rgionale des valeurs mobilires (BRM), don le sige se rouve

    Abidjan, a cre en 1996. a naissance a permis de franchir

    un nouveau pas pour les enreprises du seceur priv ivoirien.

    100premiresentreprisese n C t e d I v o i r e

    Les

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    Dossiercote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011

    en difcult par sa situation conomique, lecipal acteur d u capitalisme dEtat , l Etatrien, engag dans un programme dajuste-t structurel, doit progressivement abandonnerrle dentrepreneur des initiatives prives,fois encore majoritairement trangres. Lescults conomiques qui affectent lEtat-pro-nce npargnent aucun acteur local, rendant

    fait difcile toute mobilisation de capital auau local. De plus, le contexte dun manqueconance gnralis des investisseurs dansrisques sur le continent, laventure entrepre-ale en Cte dIvoire comme dans la majoritpays dAfrique par la suite nattirera que peuteurs nouveaux. Seuls arrivent se dtermi-dans ce contexte les acteurs historiques surontinent prsents dans des marchs similairesres pays) ou des mtiers voisins. Ainsi, la pri-sation verra un investissement plus importantgroupes historiques en Afrique, Bouygues re-

    nant la EECI pou r crer la CIE aprs la So de-France Tlcom la Citel ; ou encore, acteur demier rang de la logistique et des exploitationscoles, Bollor sinvestira dans lexploitationchemin de fer (Sitarail), la reprise de com-es agro-industr iels (Sitab, SOGB) o u encoreris, repreneur de Cosmivoire.s une situation difcile, ces entreprises re-

    ndront rapidement de l allant pour jouer, pouraines, un rle majeur dans lconomie de lae dIvoire, voire de la sous-rgion eu gard auut de locomotive du pays dans la rgion. La(Compagnie ivoirienne dlectricit) conna-

    sous lre prive lavnement dune re dessance marque notamment par une trs forteabilit, ou encore lexportation de llectri-ivoirienne dans la sous-rgion, rare privilgepeu dentreprises du secteur peuvent brandirle continent. La capitalisation boursire ac-e de la Bourse rgionale des valeurs mobi-

    es (BRVM) et le rle majeur de certaines en-rises reprises par des privs dans la vitalit deourse nest pas pour contester la justesse dux de la privatisation cette poque.

    e nouvelle vague dentreprisese exploitation de lvolution de lentrepriserienne suivant un moment celui de lco-ie du pays (du miracle au mirage de 1970

    980), pour nalement sen dmarquer avecle moins important de lEtat conrme ler quil y a y dvelopper une entreprise, iffrence de bien des pays. Aux avantagesparatifs de la nature (accs la mer et ac-impratif vers le Mali, le Burkina Faso, do-n en ressources minires et agricoles), la

    e dIvoire a su, au moment o le repli sur soivers les barrires lentre du capital et de lan-duvre trangre taient prfres, favori-investissement direct tranger et limmigra-douvriers et dentrepreneurs.

    belles aventures historiques de la Cteoire, une gnration nouvelle dentreprisest ajoute, conrmant un ancrage grandissanta culture dentreprise et du savoir-faire n-

    aire la conduite de tels projets. Dinnom-les PME ont vu le jour, on estime quil exis-it plus de 40 000 entreprises en Cote dIvoire.es, cette dmographie est fortement domineombre par la TPE, la PME et les entreprisesrmelles, mais le poids des grandes entre-es nen est pas moins prpond rant en valeur.rayonnement rgional de lEtat entrepreneurre du miracle cacaoyer a succd le triompherussites prives, certaines passant dun rleortant en Cte dIvoire un rle rgionalc la multinationalisation de leurs activits.voirien et lAfricain ne sont a priori pas peu

    du rayonnement des marques ivoiriennesov, Banque Atlantique, NSIA, belles russitesntes dacteurs ivoiriens et rayonnant dans la-rgion Uemoa et au-del. Lintrt port au

    Coace a pour mission de aciliter leschanges entre toutes les entreprisespartout dans le monde. Pour cela,Coace ore ses 130 000 clientsquatre outils pour externaliser en toutou partie la gestion, le nancement etla protection de leur poste clients :lassurance-crdit, laacturage, lanotation et linormation dentreprise,et la gestion de crances. Coacepropose galement, en France, la

    gestion des garanties publiques lexportation pour le compte de lEtat.Grce un service de proximit dequalit et 6 600 collaborateurs rpar-tis dans 67 pays, plus de 45% des500 plus grands groupes mondiauxsont dj clients de Coace. Coaceest liale de Natixis dont les ondspropres (Tier 1) slvent n juin2010 12,8 milliards deuros.www.coface.fr

    quotidien sur les entreprises ivoiriennes ouinstalles en Cte dIvoire sur la place bour-sire rgionale (BRVM), o elles constituentle contingent le plus important, conrme cettetendance.Assurment, dans le contexte actuel dincapa-cit relative de lEtat ivoirien, mis mal parune crise sociopolitique dcennale, on peut serjouir de la situation de substitution rela-tive des acteurs privs dans le rayonnementde la Cte dIvoire.

    huGues olivieR BaGneki, ResponsaBle commeRcialetmaRketinGRGional

    A propos de Coface

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    Dossiercote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011

    Les secteurs porteurs en 2011usse des cours des matires

    emires, projets industriels etrastructurels en cours sont autant

    ndices qui devraient se traduirer un exercice favorable pour les

    cteurs de lagriculture, des mines,s ressources nergtiques,la logistique et du BTP.

    oute vidence, la n danne 2010 quelque peu tire parheveux qua connue la Cte dIvoire et la prolongation dests au cours du premier trimestre de cette anne, vont impac-ngativement la fragile croissance de lconomie du pays. cela ne tienne, certains secteurs dactivit de lconomierienne ne risquent pas de perdre grand-chose du dyna-me quils ont connu au cours de lanne coule. La bonneoncture internationale nourrie par une forte demande deres premires de tout genre, le lger redressement de cer-

    s indicateurs macro-conomiques dans les pays dvelopps

    comme les impratifs de reconstruction post-conit aun national continueront, sans doute, de les porter.

    griculture et lagro-industrie devraient surfer sur la va-de hausse des prix des matires premires. La faiblessestocks, les catastrophes naturelles, les mauvaises rcoltes etrte demande qui ont aliment la hausse des prix des matiresmires agricoles tout au long de lanne 2010 prolongeronts effets cette anne. Les lires caf, cacao, hva, palmierile et coton ivoiriennes devraient les sentir trs fortement.

    Ainsi, lagriculture et lagro-industrie ivoiriennes verront pro-bablement leurs activits boostes par linvitable hausse desimportations mondiales. Dailleurs, producteurs agricoles etagro-industriels ne font pas de mystre sur leur dtermination tirer le meilleur parti de lembellie actuelle sur le march desproduits de base avant un retournement de tendance qui pour-rait bien intervenir partir du second semestre 2011. La prsi-dence franaise du G 20 ayant fait de l encadrement du marchdes matires premires, pour contenir la hausse des cours, unedes priorits de son mandat.

    La production minire et nergtique en croissance pro-bable, dans le prolongement logique des investissementsraliss les annes passes. De nombreux projets industrielsen cours dans les sous-secteurs nergie, mines, gologie et hy-drocarbures devraient produire leurs premiers effets. Les effortsdes gants des mines que sont Etrucsan Ressources, Randgold,Equigold et Taurian devraient mieux payer. En outre, le d-lestage que le pays a vcu lanne dernire a rendu ncessairecertains investissements. Une perspective qui laisse augurerdimportants investissements dans les secteurs mines et ner-gies pour amliorer notablement les capacits productives dupays, exportateur dnergie dans la sous-rgion ouest-africaine.Crise post-lectorale prolonge ou pas, la Cte dIvoire devra

    rsorber ces dcits nergtiques et optimiser son potentielminier. LAdministration et les oprateurs tablent sur une aug-mentation de la production ivoirienne des diffrents mineraisque sont lor, le manganse, le fer, le nickel, ainsi que les hydro-carbures comme le ptrole et le gaz.

    Le transport et la logistique pourraient bien tre boostspar la mise en uvre des projets de renforcement et moder-nisation des installations et services du port dAbidjan. LePort autonome dAbidjan (PAA) avait lev plus de 25 milliards

    de FCFAsur le march nancier rgional lanne dernire pournancer principalement des activits nouvelles qui devraient luipermettre non seulement de diversier ses sources de revenuset accrotre ses recettes, mais galement et surtout de moder-niser ses installations et renforcer sa comptitivit . Les septnouveaux projets concerns, consigns dans un programmedinvestissement triennal (2010-2012), vont de lacquisitionaux ns de location de wagons plateaux la mise en uvredun systme de tracking des camions et conteneurs en passantpar le traitement des dchets liquides, lapprovisionnement desnavires en combustibles quai ou en rade (soutage), la renta-bilisation de lactivit de dragage, la construction dentreptsfrigoriques dans le but de les louer aux entreprises de pche etle dpotage/empotage et stockage des marchandises conteneu-rises en transit. Leur ralisation devrait donner de la vigueurau secteur des transports et de la logistique. Par ailleurs, lex-ploitation des minerais de lOuest montagneux ivoirien devraitentraner un accroissement notable des activits au niveau duport de San Pedro galement.

    Le BTP tir par le haut en raison des ncessits de recons-truction post-crise. Les ncessaires rhabilitations et construc-tions des infrastructures conomiques et sociales dans le cadrede la reconstruction du pays vont indubitablement porter le sec-teur des BTP au cours de lanne 2011. Les ressources impor-tantes que lEtat pourrait tirer de la conjugaison de lembelliedes cours des produits de base et de laugmentation des produc-tions ivoiriennes devront alimenter ce secteur dactivit danslequel la Cte dIvoire devra rtablir tous ses avantages com-ptitifs pour capitaliser les investissements projets dans biendautres secteurs de lconomie. Derrire ces quatre secteursdactivit, bien dautres tels que les assurances, la banque &nances, les TIC, conserveront eux aussi un beau dynamisme.

    stphaneamani

    100premiresentreprisese n C t e d I v o i r e

    Les

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    Consocote divoire economie - n9 - fevrier/ mars 2011 Conso cote divoire economie - n9 - fevrier/m

    Leslow costenvahissent le march

    ans un march de lautomobile qui rencontre bien des difcults, unhnomne sinstalle, celui des low cost. En voici quelques modles.

    st un fait tabli, le secteur des ventes dau-obiles en Cte dIvoire a besoin doxy-e. Une ralit corrobore par les chiffresvente du Groupement interprofessionnelmobile (GIPA) : seulement 1 600 voituresdues entre janvier et aot 2010. Si la ques-du prix des vhicules est indniablemententre de la problmatique, le dveloppe-t des vhicules low cost sur le marchrien est-il de nature relancer lactivit ?venir proche devrait fournir des lmentsponses mais en attendant, nous vous pro-ons un petit passage en revue de quelques-des modles de la place.

    nault DusterDuster tient le haut du pav pour la simpleon quelle se classe dans le nouveau typehicule prfr des Ivoiriens, cest--direlev, du fait de ltat de nos routes. Avecallure qui inspire la robustesse, ses ailesages, ses roues puissantes, Dacia Dusterne envie de se jeter dans laventure de laduite. Ce vhicule, quoique low cost, a

    t conu sur la base de performances dignesdun vrai 4x4. Son gabarit compact (4,31 mde longueur et 1,82 m de largeur) lui permetdvoluer aussi bien en milieu urbain quenoff-road. Selon M. Etienne Tozan, au seindu concessionnaire ofciel de la marque deRenault et Suzuki, la Renault Duster est com-mercialise dans leur show-room 12 300 000FCFA un million de FCFA de plus pour lemodle dynamique, plus riche en options.

    Dacia LoganAvec sa coupe de berline, la Dacia Logan at conue lorigine par la liale Dacia de

    Renault. Ce modle, orient en son tempsvers les pays mergents, a connu une vri-table success-story ces dernires annes. Cetteberline est idale pour la circulation en milieuurbain. Ct design, la Logan se montre, deface, beaucoup plus attractive que bien desberlines sur la place. Lintrieur est sufsam-ment grand avec un habitacle qui accueilleune sellerie de tissu. Les poignes de portes etles rtroviseurs se marient bien avec la carros-

    serie de la voiture. Cette berline est accessible seulement 7 500 000 FCFAchez le conces-sionnaire de la marque.

    Wingle Great WallWingle est un pick-up de chez Great WallMotors, le plus grand constructeur automobilechinois a capitaux privs. Sorti depuis 2006,ce nest que lan dernier que les premiers pro-totypes sont apparus sous nos tropiques. Cevhicule a une trouble ressemblance avec laclbre Toyota Hilux ou encore la D-MAXdIsuzu au point quon les confond parfoislorsquils sont en circulation. Son espace ar-

    rire ouvert lui confre un avantage fabuleuxpour ceux qui vont beaucoup dans les cam-pagnes. En plus de cela, Rimco Motors, quiest le distributeur ofciel en Cte dIvoire,offre aux fonctionnaires et travailleurs des fa-cilits en termes dacquisition de ce pick-upgrce des facilits de paiement mensuel.

    Florid crossCette petite berline sduit lapparence. Elle

    est le fruit du n1 chinois, Changan Auto-mobile, et conjugue esthtique, puissanceet solidit. Sa beaut extrieure se dclineaussi bien lintrieur, travers des sigesconfortables. Rimco Motors propose ce mo-dle 180 000 FCFApar mois.

    HoverLa Hover est une sorte de 4x4 de chez Greatwall. Elle est quipe en srie par deux rouesmotrices, des jantes alliages, des airbagsconducteur et passager pour la scurit desusagers. La climatisation, le lecteur CD in-tgr ne pourront quaugmenter le confort bord. Elle ressemble trangement la LandCruiser, mais un cot moindre. La Hoverprsente aussi certains quipements en op-tions, comme par exemple la sellerie en cuir.

    CowryLe Cowry est le premier monospace deGreat Wall couramment appel familiale .Ce monocorps est spacieux et moins gour-mand en termes de consommation selon lesite du vendeur. Il intgre un moteur de 2,0 lMivec mis au point par Mitsubishi, avec lapuissance maximale de 105 kW et un couplemaximum de 185 NM. Cette familiale estquipe de faon optimale pour assurer lascurit de toute la famille : combin Crys-tal Diamond Light, air-bags, ABS et EBD,anti-collision de scurit pare-chocs, sigesavant avec trois points prtention, ceinturesde scurit arrire et milieu, systme deverrouillage des portes arrire, feux anti-brouillard avant et arrire, systme antivollectronique du moteur, sige conducteur r-glable en six dimensions, vitres lectriques,verrouillage central avec tlcommande

    pRospeR koffi

    tomobile

    Rgion :BordeauxAppellAtion :Saint-Estphe. Cest une des 4 grandes communesdu Mdoc avec 10 millions de bouteilles par an. Vieux terroir de2000 ans au sol graveleux, au climat maritime et tempr.

    DomAine:Chteau de Pez (appartient au Groupe Louis Roederer).Le domaine du Chteau de Pez couvre 26 hectares. Les vins sontferments dans des cuviers traditionnels en chne, avant dtreassembls et levs pour une priode de seize dix-huit mois en

    barriques, dont 40% de barriques neuves.CpAges :merlot 48%, cabernet-sauvignon 44%, cabernet franc4%, petit verdot 3% .

    CARACtResoRgAnoleptiques:Robe : couleur rubis fonc reets pourpres.Nez : trs rac, lgant et complexe de fruits murs noirs et rouges(cerise cassis ) et dpices, associ des notes de bois de moka etde torrfaction.Bouche : ce vin est trs ample et puissant avec beaucoup de -nesse, des tannins ronds et fondus et aussi fracheur grce sonparfait quilibre tannique acide.

    DgustAtion : vin de grande longueur en bouche et avec unebelle structure qui nest qu laube de sa garde. Remarquabledans son quilibre et dj prt tre dgust.

    ACCoRDsmets : saut doie, viandes rouges sautes ou poles,ris de veau, gigot dagneau, dorade braise, poulet katoum.

    Rgion :Valle du Rhne.Situe sur la rive droite du Rhne, lappellation Vallestend sur 26 communes. Il sagit du deuxime vFrance en termes de volume de production de vins ddorigine contrle, aprs le Bordelais.Du nord au sud, ce vignoble se divise en deux ensemblelations : dune part la valle du Rhne septentrionale, jusqu Valence (appellations Cte-Rtie, Condrieuseph, Crozes-Hermitage, etc.) ; dautre part la valle

    mridionale, de Montlimar Avignon (appellationneuf-du-Pape, muscat de Beaumes-de-Venise, Vacqu

    enCpAgement: syrah 100%.Age moyen des vignes : entre 20 et 50 ans. Les vignes strs majoritairement sur les communes de Tournon et

    CARACtResoRgAnoleptiques:Robe : robe rouge sombre reets violacs.Nez : nez puissants dominantes de fruits rouges edlicats du bois.Bouche : lattaque en bouche est puissante. Les taronds et souples.

    tempRAtuRe DeseRviCe : 16C 18C.Garde : 10 ans environ.

    ACCoRDsmets : viandes rouges, magret, aiguillettes foie de veau, fromages pte molle et crote eurie, rgombos secs ou sauce pistache (poulet, buf).

    Saint Joseph - Guigal

    Rgion : Languedoc

    AppellAtion : assemblage de Corbires issus du terroir deFabrezan et St-Victor, suivi dun levage de douze mois enfts de chne neufs.Le tirage ne dpasse pas les 18 000 bouteilles.

    CpAge : 50% syrah, 20% grenache, 20% carignan, 10%mourvdre.Vendanges manuelles.

    CARACtResoRgAnoleptiques :Robe : son habit rouge sombre aux larmes lentes et denses.

    Nez : joli nez subtilement bois et pic avec des notes degarrigue, de menthe, apportes par le terroir.Bouche : rglisse et poivre gris. Trs bien construite, dotedune puissance et dune fracheur qui font son quilibre. Belharmonie des diffrents cpages.

    DgustAtion : les notes de fruits rouges conts se loventdans une structure enveloppante qui salanguit. Parfaitementquilibr, il peut tre bu. Conserv encore cinq ans, il seraplus fondu.

    ACCoRDsmets : ragot digname, saka-saka, sanglier, agou-ti, canard au sang.

    Cuve Mythique Limited Release

    Rgion : Provence

    AppellAtion : AOP Ctes de ProvenceProprit situe sur le bord de la Mditerranpresqule de St-Tropez. En 2001 le groupe Bollorcet den et sengage le prserver pour la productrares.Aujourdhui le domaine renoue avec lexcellencune mtamorphose du vignoble et de la cave.

    CpAge : syrah 70%, grenache 30%.

    CARACtResoRgAnoleptiques :Robe : robe pourpre franche et intense.Nez : lgant aromatique et complexe. Le bois yapportant des notes de truffes et dpices qui se marmes de petits fruits noirs.Bouche : ronde et ample, harmonieuse bien structnue et soyeuse.

    DgustAtion : les armes bien fondus de fruit esont persistants en nale, offrant un vin puissant la fois..

    gARDe : 2 5 ans.

    ACCoRDsmets : terrine de gibier, lapin au romaNtroh, Kdjnou de pintade.

    Bastide Blanche Rouge

    Prix de vente lnophile :

    19 000 F

    Prix de vente lnophile :

    12 000 F

    Prix de vente lnophile :

    33 000 F

    Chteau Pez 2005

    Les du moisEn collaboration avec Lnophile, distributeur de vins,champagnes et spiritueux, Cte dIvoire Economie vous

    propose une slection de vins, dguster avec modration,

    mais aussi avec dlectation

    Vins

    Prix de vente lnophile :

    15 000 F

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