Plan de communication 2010-b

8/7/2019 Plan de communication 2010-b

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PLANDE

COMMUNICATIONdudiocèsedeToulouse



AvAnt-propos

PLANDECOMMUNICATIONdudiocèsedeToulouse

(1) M gr Claudio Celli, président du Conseil pontifcal pour les communications sociales(2) Jean-Paul II, Lettre Apostolique Novo millennio ineunte (n°43)(3) « Une spiritualité de communion », Chiara Lubich, ditions Nouvelle Cité, 2004(4) crit le cardinal Miloslav VLK, archevêque de Prague.

Fruit des remarques et suggestionsrecueillies au cours de la démarche Ecclé-sia 31 suscitée par la lettre pastorale de

Mgr Le Gall « Annoncer ensemble la bonne nouvelleaux pauvres », et dans le sillage des orientations

et chantiers annoncés lors du rassemblement dela Pentecôte 2009, voici enn le « Plan de commu-nication de l’glise catholique en Haute-Garonne ».« La communication n’est pas une activité de plusde l’glise, mais l’essence même de sa vie. » (1)

Ce document (disponible gratuitement sur Inter-net et auprès de service de communication) estl’expression de cette conviction : il établit un dia-gnostic de la communication au sein du diocèse,précise l’objectif et les orientations pour l’ave-nir, détermine les priorités, le calendrier et lesmodalités de mise en place. Il constitue ainsi une« euille de route » pour les prochaines années.Un axe a été choisi, « l’Église cmmi » :« Faire de l’glise la maison et l’école de la com-munion : tel est le grand déf qui se présente ànous dans le millénaire qui commence, si nousvoulons être fdèles au dessein de Dieu et répondreaussi aux attentes proondes du monde. » Et pour

cela, « Avant de programmer des initiativesconcrètes, il aut promouvoir une spiritualité de lacommunion…» (2)

« La spiritualité de communion manieste un chan-gement ondamental dans l’histoire de la spiritua-lité chrétienne. Nous passons du primat de l’indi-vidu à l’équilibre entre personne et communion.Cette démarche correspond tout à ait aux attentesdu Concile Vatican II qui a changé la manière de

voir l’glise catholique dans bien des domaines.Mais cela rejoint également les attentes proondes

des emmes et des hommes d’aujourd’hui, les signesde temps qui permettent d’espérer en l’avenir del’humanité. » (3)

«Une spiritualité de communion, comme ledemande le pape pour toute l’glise au seuil du

nouveau millénaire, n’est pas une simple variantede son style de vie. Elle est une nécessité absolue,l’instrument indispensable pour que l’glise puisseaccomplir ce qui est sa véritable raison d’être sur la terre.» (4)

Tel est le dé qui nous est présenté et auquelle service de communication souhaite apportersa contribution. Nous ne pouvons évidemmentpas décider de la volonté de communiquer et dedialoguer de l’Église en Haute-Garonne. Celaincombe aux paroisses et communautés pasto-rales, aux différentes instances, conseils et ser-vices, aux groupes et associations au sein des-quels le dialogue ouvert et loyal et la participa-tion de tous à l’action communautaire se viventet se pratiquent depuis longtemps. A toutes cespersonnes le service de communication du dio-cèse souhaite proposer dés maintenant un pactede bienveillance et d’amour réciproque, condi-

tion indispensable pour que puisse se réaliser lapromesse de Jésus « Là où deux ou trois sont unisen mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20).« Jésus au milieu de nous est l’âme de la commu-nication. Sans lui, les moyens de communicationsont sans vie et inutiles... » (3)

Toulouse, le 25 mars 2010Jean-Marie Dessaivre,

Directeur de la Communicationdu diocèse de Toulouse




tAble des mAtières

Page

1 EnjEux ........................................................... 4

2 ContExtE ........................................................ 5

3 Audt Au En du doCèE ................................ 6

Synthèse de l’analyse des remontées d’Ecclésia31

concernant la communication ..................................................6

Analyse des « revues de presse » ...............................................8

Synthèse des divers entretiens.................................................8

4 objECtf .........................................................12

5 CbE, EAE Et oyEn ..........................14

Les « ouvriers de la moisson » ................................................14

Les catholiques pratiquants...................................................15

Tout public ..........................................................................15

Le « continent numérique » et les standards de demain ............16

6 urEnCE .......................................................17

7 CoordnAton ...............................................19

8 Et urtout… .................................................20



« La communication est indispensable à la pra-tique de la oi et indispensable à l’action del’glise dans le monde (communication interneet externe). » (9)

« Au milieu d’un environnement social trans-ormé comportant un grand nombre de groupe-ments ayant des visions du monde diérentes,l’glise catholique représente un importantgroupe social, même si le nombre de sesmembres diminue et que la baisse de la pra-

tique représente un déf permanent. »

« Le travail de communication dans les condi-tions imposées par la société actuelle impliqueune amélioration signifcative de la communi-cation interne en avorisant des relations departenariat et l’ouverture au dialogue à tous lesniveaux, ainsi qu’un eort en matière de com-munication externe qui soit honnête, ouverte,

courageuse et qui montre que la confance dansl’amour est la voie choisie par Jésus et constituedonc la voie des chrétiens. »

« Une communication interne médiocre ou quionctionne mal conduit tôt ou tard et inéluc-tablement à une mauvaise communicationexterne. Certaines vraies crises, mais aussinombre de « tempêtes dans un verre d’eau »qui nuisent à l’image de l’glise sur la scènepublique et remettent en question sa crédibilité,sont des crises aites maison. Ce type de crisespourrait être réduit, voire évité au moyen d’unecommunication interne plus conséquente danslaquelle tous les membres de l’glise devraient

être engagés. »

« De nos jours, les processus de ormationd’opinions ont lieu de plus en plus au sein mêmedes médias et à travers eux. De plus, les médiassont devenus un outil essentiel pour la commu-nication entre les hommes et les emmes qui nese rencontrent pas autrement en ace à ace.De ce ait, la communication externe veut dire

avant tout un travail auprès des médias. Dansce travail auprès des médias, trois attitudesondamentales sont indispensables : l’honnêteté,

« a communication n’est pas une activité e plus e l’Église, mais l’essence même e sa vie. » « a communication e la bonne nouvelle e l’amour e dieu pour tous les hommes,

telle qu’elle s’exprime ans la vie, la mort et la résurrection e jésus Christ, est ce qui unie et onne u sens à tous les autres aspects e la vie e l’Église. » (5)

« elon la oi chrétienne, l’union entre les hommes - en tant que n principale e toute communication - trouve son origine et éà sa préguration ans le mystère onamental

e l’éternelle société e dieu, Père, fils, et aint-Esprit, qui vivent une seule vie ivine. » (6)

La communion – unité dans la diversité – est la source et la n de la communication :• « Voyez comme ils s’aiment » (7) n’est ni une naïveté, ni une mièvrerie et montre bienque l’amour réciproque, la communion est la source de la mission.• Et « afn que tous soient un… » (8) montre bien que la communion est également le but.

Communion et Mission sont étroitement liées. Le même élan qui unit est aussi celui qui rayonne.

1. enjeux


(5) M gr Claudio Celli, président du Conseil pontifcal pour les communications sociales.(6) Instruction pastorale «Communio et Progressio» sur les Moyens de communication sociale (1971) n°8.(7) Tertullien, II e s. Apologétique 39(8) Jean 17,21(9) Plusieurs éléments de ce document, et notamment les enjeux sont librement inspirés des « Thèses pour un plande communication de l’église catholique à Luxembourg » publié en septembre 2004.



l’ouverture et la transparence. Ces attitudessont également valables pour la communica-tion interne. »

« Dans et par les médias, les hommes et lesemmes témoignent de diverses manières de cequi est important pour eux. Si l’glise participeà ce processus par des propositions de sens etde oi, par des reportages sur la vie de l’glise

et sur la oi des chrétiens, elle annonce aussi leRoyaume de Dieu. »

« En fdélité à Jésus-Christ et à sa Parole,l’glise se doit d’être l’avocate de tous leshommes et emmes qui, dans notre sociétéou dans le village global qu’est devenu notremonde, sont marginalisés. Le travail de l’gliseen matière de communication doit, dès lors,tant vers l’intérieur que vers l’extérieur, prêter une voix précisément à toutes ces personnes etdéendre leurs préoccupations. »

2.1

2.1.1

2.2

2.3

2. Contexte

La communication de l’Église catholique enHaute-Garonne s’inscrit dans un contexteinternational, national, provincial et inter-diocésain où certaines orientations sontprises. Les différentes instances de commu-nication interne de l’Église permettent audiocèse d’exprimer ses suggestions et de par-ticiper à sa mesure aux prises de décisions.

Au niveau international, sont notammentdécidées les orientations et campagnes decommunication concernant les messages etencycliques du Pape (et notamment le mes-sage concernant la Journée mondiale des

communications sociales) et le thème de l’an-née (Après « l’Année Saint Paul » en 2008-2009, « l’année sacerdotale » en 2009-2010).

Au niveau national, sont décidées les orien-tations de la Conférences des Évêques deFrance, et la campagne nationale de « Donset legs ». (10)

Aux niveaux inter-diocésains et provincial,sont également décidées les campagnes decommunication pour le denier de l’Église (11),l’Institut Catholique, et Radio Présence. Leséminaire diocésain, par le fait qu’il accueilleles séminaristes de 17 diocèses peut égale-ment être classé dans ce groupe.

Divers services, mouvements et congréga-tions établissent également des choix decommunication selon les différents niveauxgéographiques dont le diocèse se doit de tenircompte dans ses orientations et ses plannings.

Le Plan de communication du diocèse nesouhaite pas remettre en cause ces orienta-tions mais les adapter au contexte particu-lier d’un département où le pourcentage decatholiques et de catholiques pratiquants estparmi les plus bas de France. (12)

L’objectif de coordination au sein d’un« Conseil de la communication » de ces diffé-

rents niveaux de communication au sein dudiocèse reste à conforter et développer.

(10) Pour la campagne 2009-2010, l’objecti et de « privilégier » les motivations des testateurs, plutôt que de parler des besoins des diocèses. Ces motivations sont :• maniester son espérance dans ce que l’glise peut apporter au monde de demain ;• contribuer, pour les générations utures, à donner à l’glise les moyens de vivre et d’agir ;• prolonger au-delà de votre propre vie l’aide et le soutien que vous lui avec toujours apporté ;• laisser un message ort sur vos convictions proondes pour votre amille, vos proches.(11) « Il y a une glise dans ma vie » en 2008-2009, « Donner, recevoir» en 2010-2012

(12) C l’enquête de l’IFOP, «Le catholicisme en France en 2009» publiée en juillet 2009.



3. Audit Au sein du dioCèse

Établir un diagnostic de la communicationdans le diocèse en analysant d’abord lasituation des outils utilisés permet d’évaluerleur incidence et pertinence, et de se rendrecompte d’un certain nombre de dysfonction-nements. Mais il est important de remarquer

que l’optimisation des outils n’entraîne pasforcément une amélioration de la commu-nication. Cette approche souvent pratiquéeencourt même le risque répandu de confondreles objectifs et les moyens (13). Chaque outildoit être replacé dans son contexte et sa situa-tion étudiée selon l’objectif pour lequel il estutilisé.

C’est pourquoi, an d’établir le diagnosticde la communication diocésaine, nous avonsutilisé les trois méthodes suivantes :• L’analyse des remontées d’Ecclésia 31concernant la communication• Une analyse des revue de presse des deux

années écoulées• Un entretien avec chacun des membresdu Conseil épiscopal, un certain nombrede responsables de services diocésains etde doyens, et plusieurs professionnels dumonde des médias qui pouvaient nousapporter un regard extérieur.

3.1

3.3

3.2

unE yntèE dE ’AnAyE dE rEontÉE d’ECCÉA31 ConCErnAntA CounCAton est présenté dans le tableau suivant :

a cmmicai es ace esseiel quiprend sa source en Dieu-Trinité, au service dela communion entre nous et avec Dieu. Quelleimage donnons-nous de l’Église ? Sommes nous

dans le domaine de la foi ou de la morale ? Notrecommunication est elle enseignement, informa-tion, ou ouverture et relation avec Dieu et entrenous ? Comment passer de l’Église culpabili-sante et dominatrice à l’Église message d’amouret le faire savoir ?des sesiiliés iveses s’expime : cer-tains insistent sur l’identité, la tradition, l’en-seignement des valeurs, la communication d’un

message et d’une culture chrétienne ; d’autresmettent en avant l’accueil et l’écoute, avec ledésir de rejoindre les personnes en recherche, là

où elles sont, et de nouer un dialogue au cœurmême de leurs préoccupations.l es sve csaé maqe e ela-is e pximié, une méconnaissance de

nos quartiers et des préoccupations des gens.l e ésle ga écalage ee lesppsiis e l’Église e les aees esges o seleme s la ome (« le langageest loin de nous, éloigné du quotidien ; c’est uneaaire d’initiés ; comment peut-on incarner ce quenous disons, si nous ne comprenons pas ce quenous disons ; inormer n’est pas communiquer »),mais aussi sur le fond (« Comment rejoindre les

personnes en recherche et ceux qui ne sont paschrétiens ? La messe est ennuyeuse, conven-tionnelle, incompréhensible ; il y a un décalage

(13) C’est ce que dénonçait déjà le père Jean Joncheray aux Assises de la Communication diocésaine en 2003 : « Toute organisa-tion, tout service a immanquablement tendance à tourner sur soi. C’est le risque de la bureaucratie. Une organisation, quand elle prend de l’ampleur, risque toujours d’oublier en cours de route le but qu’elle poursuit. C’est la orce centripète. Les onction-nements centraux pompent beaucoup d’énergie et si on n’y prend garde, y compris dans les organisations humanitaires, les raisde siège deviennent exorbitants. Et fnalement, les énergies servent à aire survivre l’organisation alors qu’au départ elle n’estpas à son propre service mais au service du but qu’elle s’est fxée. » (Documents épiscopat n°16/novembre 2003)

ContAt Et uEton



entre les homélies et la vie des chrétiens, entreles structures diocésaines et la réalité du terrain,une ligne de crête entre l’amour et la fdélité ànotre glise… »)’expime e gae si e lie, ecoacs, ’e Église pls poche « que noussoyons instruits ou non », de projet commun,d’échange tant au niveau individuel qu’institu-

tionnel, de témoignages d’une vie de foi vécueau quotidien, d’espérance, notamment chez lesjeunes (« Comment édérer les diverses proposi-tions aites aux jeunes et les rejoindre dans leurs

questionnements, alors que certains, très motivésse découragent ? »).Ceais cosae la ifclé e commi-qe e availle esemle ee pêes elaïcs, avec parfois dans l’Église elle-même, uneméconnaissance des groupes existants. Les unscomme les autres souhaiteraient que leurs rôlessoient mieux reconnus et craignent parfois d’être

écartés des prises de décisions. Cette appréhen-sion disparaît lorsqu’une équipe d’animationpastorale (EAP) fonctionne correctement dans unréel souci de co-responsabilité et de communion.

ue émache pesoelle : La communicationcommence par le silence pour entendre la com-munication entre Dieu et nous ; la transmissionpasse par la transformation de soi ; d’où la néces-sité d’être nourris et soutenus par la Parole et laprière. Notre relation avec le Christ doit « suin-ter » et interpeller.ue émache collecive : Accueil, écoute etpartage ; nécessité de se forger une âme diocé-saine car c’est le moyen le plus efcace d’éviterde tomber dans les cloisonnements et les inté-

grismes. Communiquer, c’est communiquer dansla diversité Pour être missionnaire, la communi-cation devrait donner envie aux personnes del’extérieur de rejoindre la communauté : « Voyezcomme ils s’aiment ».ue écessaie mai : La communicationdemande anticipation, rapidité de réaction et variedans sa forme selon les populations auxquelles ons’adresse ; chacun de nous, là où il se trouve, doit

apprendre à mieux communiquer, employer destermes simples ; utiliser les moyens de communi-cation à bon escient, communiquer pour être com-pris. La communication est un art difcile parseméde pièges : humilité et compétence sont nécessairespour utiliser les médias sans perdre son âme.

Éce : Communiquer, c’est d’abord setaire et écouter. Il faut donner envie (en-Vie). Il ne s’agit plus de vouloir convaincre.Nous sommes dans une logique de proposi-tion et d’accompagnement. Il faut accueilliret écouter les personnes là où elles en sont,sans les juger, sans vouloir les récupérer,entendre leurs besoins, leurs doutes, leurspeurs, leurs attentes, parfois leurs révoltes.On peut, par une attitude de paix, de joie,un regard positif, apporter quelque chose

et amener un questionnement. Bloque-t-onles gens si on parle de notre foi ? Non, dansla mesure où on apporte une réponse à unquestionnement.témige : Annoncer la Bonne Nou-velle peut prendre plusieurs formes ; cellequi nous convient le mieux est d’être destémoins par notre façon de vivre, communi-quer par ce que l’on est, par la joie de vivre

ensemble, par l’exemple plus que par les dis-cours. Donner à voir des chrétiens joyeux ;e à vi l’am véc ; porter labonne nouvelle du couple, de la famille etde nos communautés : notre communicationdoit être « habitée » de l’intérieur.

Condton ndPEnAbE



tisse es lies as la commaé : mettreen place des équipes ayant le souci permanent dela communion interne et externe (chaque groupedevrait avoir un responsable qui soit connu detous) ; mieux informer sur les groupes fonction-nant au sein de la paroisse, du doyenné, du dio-cèse (« décloisonner ») ; favoriser le partage avec

les différents mouvements et communautés ; c’estainsi que grandit « l’âme diocésaine ».ige l’acceil : distribuer la feuille à l’en-trée des messes avec le sourire ; mettre en placedes équipes d’accueillants (des petites équipesouvertes sur les autres, formées au relationnel)et des moments conviviaux (journées « Portesouvertes ») ; mettre en place une permanenced’accueil et d’écoute (des lieux de rencontre :café éthique) ; accueillir à bras ouverts ceux quiviennent vers nous en prenant le temps de lesécouter…ramee l’Église a pése (elle est trop tour-née vers le passé) et rendre le langage de l’Église

plus accessible à tous ; l’Église doit faire des pro-positions qui correspondent aux attentes despersonnes qui ont soif de spiritualité et donnerune image d’ouverture tant sur le plan de la pen-sée que du langage pour accueillir le plus grandnombre dans la charité. Il ne s’agit pas de fairepour les autres mais avec eux (vivre la solidarité).

Amee l’Église as la e (« sortir des béni-tiers ! ») : ouvrir la communauté des dèles, nosparoisses et nos mouvements vers le monde, etpour cela :

• diffuser au delà des paroissiens (dans toutesles boites aux lettres et tous les villages) untract de présentation de la paroisse et de sesactivités, ou un livret (bulletin paroissial oude doyenné) qui témoigne du dynamisme del’Église locale ;• utiliser Internet pour communiquer vite avectous (site web, blog…), avec toujours pourobjectif de favoriser la rencontre réelle : « ilaut un vis-à-vis pour le dialogue ».

ProPoton

(14) Cette analyse des revues de presse est basée sur les quelques éléments recueillis et donc succincte car aucune recension systé-matique des parutions et diusion n’avait jusqu’à présent été eectuée.

’AnAyE dE rEuE dE PrEE

Au travers des diverses parutions dans la

presse au cours des deux années écoulées,l’image de l’Église diocésaine est perçue demanière mitigée :

• tantôt positive : Cercle de silence,Molex - Villemur, Fête des peuples,Pensée sociale de l’Église…• tantôt négative : nominations de prêtres,laïcité,• et tantôt les deux à la fois :

Lettre pastorale, Ecclésia 31,Les médias identient souvent l’Église dio-césaine avec l’évêque et cherchent à l’inter-viewer personnellement.

Lorsque l’Église intervient dans les grandsdébats de société (justice, solidarité, déve-loppement durable, bioéthique, respect des

personnes, défense des minorités), elle n’estpas « hors sujet » et généralement sa voix estécoutée et appréciée.

E dEr EntrEtEn avec les membresdu Conseil épiscopal, un certain nombre de res-ponsables de services diocésains et de doyens, etplusieurs professionnels du monde des médiasmontrent que « co-habitent » dans le diocèse

plusieurs types de communication qui oeuvrentsouvent de manières disparates et sans liens for-mels entre eux. Il en résulte que certaines publi-cations, sites web, émissions de radio ou télésont fréquemment réalisés sans que le servicede communication en soit informé.

3.4

3.5



La communication du diocèse a un caractèreofciel, institutionnel. Cela concerne notam-ment, les nominations, les déclarations et prisesde parole (discours, lettres, homélies…) de nosévêques, et les événements qui intéressent l’en-semble du diocèse.

reve foi et vie,

« e mesel es cahliqes icse »C’est le journal ofciel du diocèse.Beaucoup d’échos positifs de la nouvellemaquette de la revue ainsi que de la qualitédes articles publiés (« La plus belle revue dio-césaine de France ! »). Quel dommage qu’ellen’aie qu’un millier d’abonnés !D’autre part, la réalisation de la revue pèsebeaucoup trop lourdement sur les épaulesde sa Rédactrice en chef. Il est indispensablede trouver rapidement d’autres rédacteursbénévoles car il ne sera pas possible de tenirlongtemps ce rythme.

ees ’imaiDivers documents sont réalisés par certainsservices (Catéchèse, catéchuménat, pastorale

de la santé, pastorale familiale, presbyté-rium…) et adressés (souvent par messagerie)à leurs membres ou aux chrétiens concernésdans le diocèse. Ces documents soulèventplusieurs questions. Avant d’être rédigés,quelle concertation est établie avec l’archevê-ché et les autres services en ce qui concernenotamment l’agenda ? Qui les rédige ? Qui envérie le contenu et notamment le langage

utilisé (jargon) ?ie we e news eeDes échos positifs, une synergie avec Foi et

Vie, mais une lourdeur dans la gestion de laforme (créativité, interactivité) et du contenu(manque de rédacteurs assidus).

Après une première phase de mise enplace du site Web, nous étudions diversessolutions de gestion et d’évolution dusite, notamment pour la phase de misene place d’un annuaire « on line » prévuepour 2010.

ae e e-mailigsQu’on le veuille ou non, la communicationinterne est inéluctablement basée sur l’utili-sation de la messagerie.Il est indispensable, d’une part que chacundispose d’une adresse Email et la consultechaque jour, et d’autre part que l’archevê-ché, les services et les doyens disposent selonleurs responsabilités d’un accès à des chiersables (c’est à dire constamment mis à jour)et facilement exploitables. Ce n’est pas le casactuellement.

rai PéseceRadio de qualité au contenu riche et varié.Radio régionale indépendante des ser-vices de communication des diocèses de laProvince. Actuellement, pour le diocèse de

Toulouse, la dimension « diocésaine » de laradio est intégrée dans la diffusion « régio-nale », et la couverture de la Haute Garonnen’est pas entièrement assurée par PrésenceToulouse. (Les émetteurs de Luchon et StGaudens sont reliés aux programmes de Pré-sence Lourdes).Le coût de la radio pour le diocèse deToulouse est élevé et certains le perçoivent

comme disproportionné par rapport auxretombées spéciquement diocésaines.Une réorganisation des dimensions diocé-saines et provinciale de la Radio en étroitecollaboration avec les services de la com-munication des diocèses concernés est vive-ment souhaitée.

ModesdecommunicationutilisésetobservationsE doCèE Et E ErCE doCÉAn3.5.1



relais pesseLe service communication est de plus en plussollicité par certains services pour promou-voir tel ou tel événement auprès des médias.Il est également de plus en plus sollicité parles médias désireux d’informations sur tel outel sujet. Il les met alors en contact avec des« personnes ressources » compétentes en fonc-

tion des demandes.Ce n’est pas toujours le cas, et il apparaît queparfois les médias ont été contactés directe-ment sans que le service communication en

ait été informé. Cela est regrettable et ne faci-lite ni le travail des journalistes, ni le servicelui même qui ne peut en ce cas bénécier del’appui du service de communication.Il est manifeste également que certains médiasrecherchent les contacts directs et craignentles « fltres ». Cela est d’autant plus vrai visà vis de l’évêque qui, aux yeux des médias,

personnalise la position de l’Église. Mais,également dans ce cas, il est parfois utile depréparer un interview et qu’il soit entouré depersonnes ressources selon les sujets abordés.

Cmmicai iee :eilles paissiaC’est au cœur des paroisses et principale-ment par les interventions des prêtres et desEAP auprès des dèles que se nouent quali-tativement et quantitativement des relationsétroites avec les chrétiens du diocèse.

Cmmicai eee• jax e eés (PC) distribués« toutes boites », et pages we (pour tous)

témoignent de la vitalité de l’Église locale.Attention au jargon ! Souvent, celui-ci naîtou est entretenu par une « mauvaise atti-tude » vis à vis des personnes auxquelles ons’adresse ; l’objectif ne doit pas être de seprésenter ou présenter nos activités, mais derépondre aux questionnements.

• rai Pésece : Les activités des doyen-nés, paroisses et même des services diocésainssont peu diffusées sur Radio Présence qui nedispose pas actuellement d’un décrochagelocal pour le diocèse. Un « journal de l’actua-lité diocésaine » est souhaité.

• relaios pesse : l’initiative de certainsdoyennés (ou certaines paroisses), ou à l’ini-tiative de journalistes, certains événementlocaux trouvent un écho dans la presse locale.

Il est évident que le service communicationn’a pas pour vocation de centraliser toutesles relations avec la presse. Ne pouvant éga-lement suivre tous les médias, il serait sou-haitable cependant de lui faire parvenir unecopie des articles après parution (et émissionsaprès diffusion).

E doyEnnÉ, untÉ PAtorAE Et PAroE3.5.2

Alors que, d’une manière générale, les ser-vices diocésains et les doyennés n’ont pasde budget dédié à la communication ou dis-posent de très peu de moyens, il n’est pasrare que chacun mette en place son plan-

ning, sa propre ligne de communication etses propres outils (feuillet, site web, radio…)sans tenir compte de ce qui se fait au niveaudiocésain et de ce qui pourrait être mutua-lisé.

AttEnton !3.5.3



En yntèE des diverses investigationseffectuées, il nous semble particulièrementnécessaire de relever les points suivants :

Par manque de temps, un tiers seule-ment des entretiens prévus a été effec-tué à ce jour. Même si, au bout d’unevingtaine d’entretiens, les proposrecueillis convergent, ces rencontres

sur le terrain avec chacun sont parti-culièrement enrichissantes de part etd’autre et seront poursuivies.

Les divers entretiens ont fait appa-raître un sci mae e cmm-icai iee, notamment entreles prêtres (qui se regroupent parfoispar affinité) et les évêques, et entreles laïcs en mission ecclésiale et lesprêtres (et la hiérarchie). Beaucoupde décisions sont ressenties commeimposées sans concertation préalable.Ce manque de reconnaissance réci-proque engendre une réelle souffrancequi peut amener certains à se démoti-ver totalement de la mission qui leura été confiée.

Si l’on veut assurer une bonnecommunication, – faire en sorte queles messages des uns et des autressoient bien compris, et qu’un dialogueconstructif soit établi, - ie e peemplace les eeies e ace àace, ou, avec une moindre efficacité,une conversation téléphonique. C’estpourquoi certains rechignent à utili-

ser la messagerie. Et même, certains nedisposent pas d’adresse Email et n’enveulent pas. Cette position est difficileà tenir car inévitablement le travailcollaboratif supposent de nombreuxéchanges d’informations qui sont faci-lement réalisables par Email.

es ees s ases es ci-cis e cmmicai aii-els icse (Foi et Vie, sitesWeb, Radio Présence) ou très peuprésents. Même quand ils investissentces médias (par exemple en créant unsite web événementiel) leur présenceactive est volatile et ne peut resterpérenne au delà d’un an ou deux. Par

contre, ils sont grands utilisateursd’Internet (MSN), des réseaux sociauxtels que Facebook, Myspace, Youtube,et des téléphones portables (SMS).Certains gardent des contacts étroitsavec leurs amis pendant des annéesmême lorsque les études les ont dis-persés aux quatre coins de la Franceou du monde.

dives éseax e cmmica-i chaie et sont généralementbeaucoup plus rapides et beaucoupplus efficaces que les réseaux insti-tutionnels ou hiérarchiques. Ainsiil n’est pas rare qu’une informationtransmise et retransmise par Emailsoit connu de tous avant qu’elle aitété officiellement annoncée, et par-

fois même, à cause de la culture dusecret qui subsiste en certains milieux,avant que les personnes concernéesen soient informées. Ce type de com-munication « virale » et informelleest extrêmement puissant, échappe àtout contrôle et peut véhiculer aussibien des rumeurs que des bonnes nou-velles. Aujourd’hui, l’Église ne peut

ignorer ces pratiques et se doit d’entenir compte.

3.6



ue immese si e « cmm-i » est exprimée partout et demille manières ; d’une communionspirituelle profonde, au delà desfonctions, des missions et des posi-tions hiérarchiques, une nécessité nonpas seulement de réfléchir ou prierensemble, mais ’agi esemle,dans les deux sens du mot :

• Agi esemle : « ee s » : cela suppose un minimum d’en-tente, de cohésion, de communion.Souvent nous la supposons et pas-sons directement à l’opération-nel. Mais est-ce vraiment le cas ?Ne devrions nous pas y consacrertout le temps nécessaire ? C’est lethème principal du chantier lié àla complémentarité laïcs – minis-tères ordonnés – religieux. Et, cettedemande revient constamment dansles remontées Ecclésia à tous lesniveaux.

• Agi esemle : pas« p » les aes mais avec » lesaes ; non pas pour les pauvresmais avec les pauvres ; rejoindreles couples, les familles, les jeunesdans leurs préoccupations essen-tielles ; accueillir et dialoguer avecdes jeunes d’origine, de culture etde religion différentes et souvent

sans aucune culture religieuse ;accueillir et écouter les personneslà où elles en sont, sans les juger,sans vouloir les récupérer, entendreleurs besoins, leurs doutes, leurspeurs, leurs attentes, parfois leursrévoltes ; non pas transmettre unmessage mais découvrir et parcou-rir un bout de chemin avec l’autre.

Devant la disparité des types de communi-cation qui s’épanouissent au sein de l’Églisediocésaine, ou dans lesquelles l’Église dio-césaine prends partie, il nous semble indis-pensable de trouver un objectif sufsammentfédérateur, qui s’exprime par un messagesimple et dans lequel tous puissent se retrou-ver. (15)

En conformité avec les lignes de communi-cation des divers contextes internationaux,nationaux, régionaux et inter-diocésains, eten conformité avec les orientations pastoralesannoncées par Mgr Le Gall lors de la messed’Ecclésia 31 le jour de la Pentecôte 2009 (16),il nous semble que le thème central de la com-munication du diocèse pourrait être l’Églisecommunion.

4. objeCtif

(15) Le diocèse de Lyon a choisi un plan d’action sur trois ans sur le thème « Servir l’homme tout entier : corps, âme, esprit »avec un logo adapté. Le diocèse de Cambrai indique : « 1 million d’hommes à aimer ».(16) Foi et Vie n°48 de juillet-août 2009, page 3 à 6.

4.1



(17) Le Concile emploie souvent ce terme : « L’glise est une communion de oi et de charité »(c. Lumen Gentium, 4, 9 spécialement, 13, 23, 49, etc.) Audience du pape Paul VI le 28 juillet 1976.

La croix occitane, telle qu’elle appa-raît maintenant sur Foi et Vie, sur lesite du diocèse, et en entête de diversdocuments, symbolise ce messaged’unité (la croix) et de diversité (lesvolutes) pour bâtir l’Église de demain

(dessin à compléter).

Ce thème serait ensuite décliné en diversmessages selon les « cibles », avec le souciconstant de faire vivre la communicationdans les deux sens, de montrer que lacommunication est pleine lorsqu’elledevient dialogue authentique et récipro-

cité, lorsque la communion permet l’ex-pression d’un seul cœur et d’une seule« âme diocésaine ».

« Faire de l’Église la maiso e l’école e la commio : tel est le grand dé qui se présente ànous dans le millénaire qui commence, si nous voulons être dèles au dessein de Dieu et répondreaussi aux attentes profondes du monde.

Qu’est-ce que cela signie concrètement ? Ici aussi le discours pourrait se faire immédiatementopérationnel, mais ce serait une erreur de s’en tenir à une telle attitude. Avant de programmerdes initiatives concrètes, il faut pmvi e spiialié e la cmmi, en la faisantressortir comme principe éducatif partout où sont formés l’homme et le chrétien, où sont édu-qués les ministres de l’autel, les personnes consacrées, les agents pastoraux, où se construisentles familles et les communautés.

Une spiritualité de la communion consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystèrede La Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frèresqui sont à nos côtés.

Une spiritualité de la communion, cela veut dire la capacité d’être attentif, dans l’unité profondedu Corps mystique, à son frère dans la foi, le considérant donc comme « l’un des nôtres », poursavoir partager ses joies et ses souffrances, pour deviner ses désirs et répondre à ses besoins, pourlui offrir une amitié vraie et profonde.

Une spiritualité de la communion est aussi la capacité de voir surtout ce qu’il y a de positif dansl’autre, pour l’accueillir et le valoriser comme un don de Dieu : un « don pour moi », et pas seu-lement pour le frère qui l’a directement reçu.

Une spiritualité de la communion, c’est enn savoir « donner une place » à son frère, en portant« les ardeaux les uns des autres » (Ga 6,2) et en repoussant les tentations égoïstes qui continuel-lement nous tendent des pièges et qui provoquent compétition, carriérisme, déance, jalousies.

Ne nous faisons pas d’illusions : sans ce cheminement spirituel, les moyens extérieurs de la com-munion serviraient à bien peu de chose. Ils deviendraient des façades sans âme, des masques decommunion plus que ses expressions et ses chemins de croissance. »

Jean-Paul II, Lettre Apostolique Novo millennio ineunte, n° 43

«L’ÉgliseCommunion»(17)

4.3 4.4



5. Cibles, messAges et moyens

Cible et messageEspaces, temps et outils

pour le dialogueObservations

5.1. es « vies e la miss »

5.1.1. Pesel

e l’achevêchée e la maisicésaie

« faie famille »

Réunions du personnelet rencontres conviviales

Avant d’envisager une quelconque

communication externe,il est toujours indispensabled’informer et communiqueren interne, ne serait-ce que pourque le personnel puisse relayercorrectement les informations

5.1.2.dese espsalese sevices icésais

e mvemes

bâi esemlel’Église e emai

Rencontres personnaliséeset échanges par messagerie

Mise en place d’un réseaude correspondants.

Le service de communicationsouhaite travailler en totale synergieavec les doyennés et les services.

Dans un premier temps,an de mieux connaître les réalitéset les besoins de chacun,nous souhaitons consacrer un tempsde rencontre personnaliséavec chaque responsable.

Puis, mettre en place un réseaude correspondants an de pérenniserune collaboration efcace.

5.1.3.Pêes,eligie e laïcs

e missi

« faie e l’Églisela mais e l’éclee la cmmi »

Messagerie, Intranetet bulletins internes.Communiquer la moindreinormation aux services,mouvements, prêtres, paroisseset communautés, que ce soitpar messagerie ou newsletter,nécessite de mettre en placedes fchiers qui soient acilementexploitables par les uns

et les autres. Nous étudionsactuellement cette possibilité enlien avec le service inormatiquede l’évêché (lie Saliba)et la gestion de l’annuaire(P. Christian Teysseyre).La mise en place d’une Newsletter suppose également qu’uneéquipe de rédacteur en prenneen charge la réalisation.

Pour la communication interne,de nombreux messageset des bulletins internes issusde services diocésains diffusentdes informations avec un langagede « boutique » qui – nousl’espérons- est comprisdes destinataires.Même si leur objectif

est la communion, utiliserce langage n’est pas une aide pourla mission. Nous avons certainementun effort important à faire pour nousentraîner en interne à utiliserun langage qui nous prépareà communiquer à l’externeavec des mots compréhensiblespar tous.



5.2. es cahliqes paiqas

5.2.1.files

« bâi esemlel’Église e emai »

(18)

Revue « Foi et Vie »

la fois outil de formationet expression de l’âme diocésaine,Foi et Vie est le « journal ofciel »du diocèse.

Nous souhaitons que les serviceset mouvements s’y exprimentdavantage et que les prêtres et EAP

y témoignent de leurs réalisations.

5.2.2.daes

« de »« recevi »

Les diverses campagnesdu denier de l’Église,des chantiers diocésains, pourle séminaire, les médias…utilisent tous les outilsde communication interneet externes disponibles

Le don fait partie d’un échangeoù chacun est invité à donneret recevoir selon ses talents.

Certaines de ces campagnes sontélaborées au niveau de la provinceet réalisées selon les possibilitésde chaque diocèse

5.3. t plic

5.3.1. Pche…

ue Églisepche e vs

Journaux paroissiaux

ou de doyenné

Distribués « toutes boîtes »,ils cherchent à rayonner du bonheur de l‘vangile vécudans la vie de tous les jours,au plus près des préoccupationsdes gens du quartier ou ducanton, et avec une attentionparticulière aux pauvresde toute sorte.

Plusieurs de ces journaux se mettenten place.

Attention ! Il est essentiel dansces journaux de ne pas parlerde nos soucis de « boutique interne »et d’adopter un langage compris pardes personnes qui ne connaissentrien de l’Église.

5.3.2… liai

ue Égliseqi ialge

avec s emps

Site Web diocésainet sa Newsletter

Malgré les progrès enregistrés,nous ne sommes pas encoresatisaits du site et étudionsactuellement diversesaméliorations notammentautour de l’agenda et d’uneprésentation plus conviviale.Mais le principal déf du siteest d’être tourné résolument versles internautes qui cherchent sur le site une inormationou un renseignement et d’utiliser un langage qui soit compris par tous.

Devant la multiplicité des réalités surle terrain, l’objectif du site diocésain,outre d’être la voix ofcielle dudiocèse, est de montrer l’unité dansla diversité, et donc de faire le lienavec les nombreuses réalisations(et parfois autres sites) dans lesdoyennés, paroisses et mouvements.

Nous souhaitons que les servicesdiocésains utilisent davantage le siteofciel du diocèse.

Une proposition sera faiteprochainement pour faciliter surnotre site la recherche d’informationset de contacts et favoriserl’interactivité.

(18) la place de « Mensuel des catholiques du diocèse de Toulouse »



5.3.2… liai

ue Égliseqi ialge

avec s emps

Médias « chrétiens »régionaux et nationaux :Radio Présence,La Voix du Midi, La Croix,La Vie, Le Pèlerin…

Il n’est pas choquant que diversesvoix s’expriment avec des spécicitésdifférentes, bien au contraire,à condition toutefoisque transparaisse le même soucide dialogue, d’unitéet de communion.

Médias « laïcs » régionauxet nationaux de presse écrite,radio et télévision :

Peu à peu nous cherchonsà établir des relationsde conance avec chacun.Ce chantier ne concernepas le seul servicede communicationcar le moindre reportageou interview nécessite

des « personnes ressources »qui soient susceptiblesde répondre correctementaux journalistes.

L’objectif est de montrer que l’Églisen’est pas sclérosée et sait dialogueravec son temps sur les grandssujets d’actualité : bioéthique,environnement, développementdurable et équitable, pensée socialede l’Église, respect des pauvreset des minorités.

Il est essentiel lorsque nous avonsl’occasion d’intervenirdans les médias d’éviter de parlerde nos problèmes internes.

Nous constatons la nécessitéde mettre en place des séancesde média-training pour préparerceux qui le souhaitent(où qui le doivent) aux interviewsde radio et télévision.

5.4. e « cie méiqe » e les saas e emai

5.4.1.es ees

« ’Église es e amilleù pe ve pe,e me, ga e,e gae sœ, ami

qi ’acceille e qi ’aime,avec qi pe pale

e ce qi ’iéesse e péccpe. » (19)

Site Web, NewsletterRéseaux sociaux :Facebook, Myspace…Café rencontre

Il appartient aux jeunes chrétiensd’investir eux mêmes les espacesd’Internet qui leurs sont familiers.Et il appartient seulement auxadultes de leur faire conanceet leur apporter les moyensde pouvoir le faire.

(19) dire autrement en quelques mots !



Tenant compte de la situation et des objectifsassignés, il apparaît primordial et urgent demettre en place les éléments suivants :

CounCAton ntErnE

• esiilisai e mai : « Avant de

programmer des initiatives concrètes, il autpromouvoir une spiritualité de la commu-nion, en la aisant ressortir comme principeéducati partout où sont ormés l’homme et lechrétien, où sont éduqués les ministres de l’au-tel, les personnes consacrées, les agents pas-toraux, où se construisent les amilles et lescommunautés. » (20)

• Céaio ’ ésea e coespoas dans les services et les doyennés, avec latriple mission :

- d’être là où ils sont et, en lien avecle service de communication, des acteursde communion,- de faire connaître les réalisations locales(site Web, Foi et Vie, bulletins parois-siaux, de services et de doyennés…)- et de relayer localement les informations

diocésaines et les médias diocésains.Une journée de rencontre de l’ensemblede ce réseau avec tous ceux qui œuvrentdans le diocèse dans les domaines de lacommunication et des médias serait orga-nisée chaque année. (21)

• ise e place ’ aaie « o-lie » mis à jour et exploitable par les services et

les doyennés.

• Ciai e l’agea au niveau del’archevêché et publication sur Internet anque toutes les instances diocésaines ou régio-nales puissent s’y référer.

• Péeisai e la velle m-e e fi e ie par un appel systéma-

tique aux « correspondants » et aux béné-voles, un soutien nancier aux rédacteurs,et une promotion active des abonnements.Si les moyens nécessaires ne peuvent êtreaccordés, nous serons amenés à réduire soitle nombre de pages, soit la fréquence de paru-tion.

• Céai ’ « evice dcmea-io » commun à tous les services diocésainsan de mutualiser les moyens et d’éviter quechaque service acquiert et gère des docu-ments identiques.

CounCAton ExtErnE

• receseme es peses essces compétentes susceptibles d’être interviewées.

• fmai e l’esemle des collabora-teurs salariés ou bénévoles de façon cibléeà l’écriture journalistique, à la science desmédias (médias training) et à l’utilisationd’Internet.

• Pmi ’ évéeme icé-sai éce e ééae (comme parexemple « Les entretiens de Valpré » à Lyon,

en lien avec les divers instances de l’InstitutCatholique). (22)

6. urgenCes

(20) Jean-Paul II, Lettre Apostolique Novo millennion inueunte, n°43(21) Chaque année, le dimanche précédent la Pentecôte (En 2010, le 16 mai), la Journée mondiale des communications socialesore la possibilité de soigner les relations avec les personnes qui travaillent dans les médias et permet aux membres de l’glisede rééchir sur diérents aspects de la communication avec les médias.(22) ou le colloque « Fragilités Interdites » en janvier 2009 s’il était reconduit régulièrement…

6.1

6.2



• Pmi e eces égliesavec la pesse e les méias s les gashmes ’acalié. La participation activeet engagée aux débats de société doit se fairede façon offensive, constructive, mais aussicritique. La vision chrétienne de l’Hommeet du monde doit y apparaître clairement. Ils’agit de lancer, voire d’encourager de tellesdiscussions et des débats. (23)

• ressee les lies e collaboaio e epaeaia avec les ais e élévisischéiees lcales égiales.

Il est souhaitable que la réorganisationactuelle de Radio Présence permette dedévelopper la dimension diocésaine de laradio en étroite collaboration avec le ser-vice de communication du diocèse et ensynergie avec Foi et Vie et le site web, et sadimension provinciale en étroite collabora-tion avec les Services Communication desdiocèses concernésLa production propre d’émissions de radio(en partenariat avec l’École de Journalismede Toulouse) sur des thèmes d’Église et dela société qui seraient mises à la dispositiondes chaînes de radios ou diffusées en « pod-cast » sur Internet représente une pos-

sibilité de présence publique qui dépassele cadre de la presse écrite et de la radioelle-même.

• dévelppe les ax isiés« es ies ». Plusieurs journaux ontvu le jour en 2009, plusieurs autres sont engestation. Cette mise en place n’aurait pas vule jour sans l’accompagnement efcace sur le

terrain de Bayard Service Édition.

• Améliai sie We pour per-mettre aux internautes de poser des ques-tions (interactivité) et obtenir des réponses(contacts, infos pratiques et meilleure inte-ractivité…). (24) Un projet d’évolution du siteest en cours d’élaboration.

• Aie les ees à aime « ésea’amis » avec la mise en place d’une newsletter

et l’expression de témoignages sur Facebook.

AutrE uEton

• Une fête diocésaine, une journée de ren-contre des membres de l’Église, pourrait êtreplaniée et organisée régulièrement.

• Le pèlerinage annuel à Lourdes et d’autresévénements importants pour l’Église enHaute-Garonne s’essoufent (25) et devraientêtre repensés pour répondre de façon appro-priée aux besoins religieux et spirituels denotre temps.

• Des thèmes annuels pourraient être lancés etdiffusés tout au long de l’année, paraphraséset discutés à tous les niveaux : conseils, ser-vices, doyennés, EAP, …

• Des rassemblements festifs réguliersdevraient être organisés pour tous les collabo-rateurs et collaboratrices ainsi qu’un échangedes expériences.

AuPrè dE A PrEE, le travail de l’Églisecatholique en Haute-Garonne consiste à :

• rédiger de façon professionnelle des commu-niqués de presse et les envoyer régulièrementà tous les médias.

(23) par exemple par l’organisation de orums de discussion, tables rondes, etc.(24) En plus de la conception, de la gestion et de l’actualisation du site web http://toulouse.catholique.r, il incombe au Servicede communication de conseiller et de soutenir les communautés pastorales, les services diocésains et les associations ou mouve-ments lors de la conception et la mise en place de leurs propres pages sur le site diocésain ou de leurs propres sites Internet.(25) plus de 90% des participants sont des retraités.

6.3

6.4



• organiser des conférences de presse à l’oc-casion d’événements importants

• répondre aux questions de journalistes etaux demandes d’interview

• mettre en place une cellule de crise si néces-saire

• établir de bonnes relations avec les repré-sentants de tous les médias

• produire une revue de presse compre-nant les articles importants en relation avecl’Église et la société.

E trAA dE rEAton PubuE signie pour l’Église catholique en Haute-Garonne d’informer de façon positive ceque veut dire « être chrétien aujourd’hui » etde démonter les préjugés éventuels enversles chrétiens et l’Église. Concrètement, celaimplique :

• informer le public sur les engagements trèsdivers des chrétiens et de l’Église ainsi quesur les convictions qui sont à la base de telsengagements.

• publier régulièrement des rapports ou dos-siers sur les activités et la vie de l’Église

• organiser des évènements à caractère social

(ex. festival du lm religieux ou de musiquereligieuse, colloque…)

• soutenir et coordonner le travail de com-munication auprès des médias lors de projetsdu diocèse qui ont un certain impact public

• conseiller les communautés pastorales, lesparoisses, les groupes d’Église, les associa-tions et mouvements en matière de concep-tualisation de leurs relations publiques. (créa-tion et formation d’un réseau de personnesressources)

Il appartient au Cseil e la cmmi-cai de coordonner les actions de com-

munication qui impliquent le diocèse.

Ce conseil est actuellement composéde Mgr Le Gall, P. Christian Teysseyre,Anne Reboux (Rédacrice en chef de Foiet Vie), Fabio Bertagnin (Rédacteur enchef du Site Web et de sa News Let-ter), Jean-Marie Dessaivre (Directeurde la communication du diocèse), du

responsable de la communication del’ICT et du Directeur de Radio Présence.Des membres extérieurs sont souventinvités, notamment le Directeur dePresse Régionale - Voix du Midi et leDirecteur d’agence de Bayard ServiceÉdition. Il se réunit tous les mois.

Son rôle est de :• définir les orientations et les priori-

tés des actions de communicationà mettre en place sur le diocèse• établir le calendrier des évènementsà promouvoir• décider des ressources humaines,techniques et financières nécessaires.• évaluer les résultats

La mise en place opérationnelle et la coor-

dination des actions de communicationinterne sont assurées par le sevice ecmmicai afin d’ établir un maxi-mum de synergie entre les médias.

Le service de communication est actuel-lement composé de Anne Reboux(Rédactrice en chef de Foi et Vie),

7. CoordinAtion

7.1

7.2

6.5



Fabio Bertagnin (Rédacteur en chef du Site Web et de sa News Letter),Jean-Marie Dessaivre (Directeurde la communication du diocèse).Il est souhaitable et souhaité que leDirecteur de Radio Présence Tou-louse soit également membre du ser-vice de communication du diocèse.Participent également à titres divers

plusieurs prestataires ou bénévoles,notamment Bénédicte Rigou-Chemin(rédactrice dans Foi et Vie) et MireilleRenard (Gestion de l’Agenda sur le sitediocésain). (26)

Son rôle est de :• Mettre en place et animer un réseaude correspondants, rédacteurs etcontributeurs dans les services, mou-vements, doyennés et paroisses. Beau-coup actuellement ne sont pas repré-sentés.• Animer le réseau des rédacteurs dusite (actuellement une centaine plusou mois actifs) et des contributeurs

au site Messesinfo.cef.fr (actuellementune cinquantaine).• Rassembler, vérifier, contrôleret « dispatcher » les informationsselon leurs destinations. Le servicede communication agit comme uneinterface au cœur des médias dio-césains, en relation avec les médiaslocaux, régionaux et nationaux.

Ainsi, il suffit à l’archevêché, uneparoisse ou un service diocésain detransmettre l’information au Servicecommunication pour que celui-ci larelaye aux correspondants dans lesservices, mouvements et paroissesconcernés, la publie dans la revueFoi et Vie, et sur le site diocésain, ladiffuse à la radio, et la transmette sinécessaire aux journalistes dans lesmédias appropriés.• Veiller en permanence à ce qu’un réeldialogue s’établisse au sein de l’Égliseet avec le monde contemporain, etvérifier constamment si nos actionssont réellement au service de l’Unité.

« a communauté est l’objectif principal de la communication, souligne le document de base sur la communication de l’Église catholique « Communio e Progressio ». a com-

munication n’est pas simplement une question de technique et de ux d’information,mais est surtout un acte d’amour. Cette vision

de la communication est ondée sur une théo-

logie de l’ncarnaion e de la trinié. Celasignife : la qualité de la communication dans

un diocèse ne se mesure pas simplemen à

l’aune de la technique employée et en fonction de la quantité d’informations, mais elle dépend de la qualié de la communaué e

des relaions fraernelles vécues dans un

amour chréien. Cela se radui auomai-

quement par de bonnes relations publiques :

ils sauront que nous sommes chrétiens parce qu’ils voient que nous nous aimons. » (27)

Service de Communication du Diocèse de Toulouse25 mars 2010

(26) Il est prévu d’étoer cette équipe d’un (ou d’une) secrétaire afn de dégager Anne et Jean-Marie de nombreuses tâchesadministratives très chronoages.(27) Robert A. White s.j. : « The Church : Image o Christ? Or a Whited Sepulcher? » Conérence du 6 décembre 2002l d 75e i i d l’UCIP d C i ti S i li 2 2003 131

8. et surtout…

plment au n° 56 de Fi et V

ie - avril 2010 éditeur : bayard Service édi

tin grand Sud-ouest - blanac - 05 62 74

78 20 - Imprimerie : AliAsprint - 31 240 ’Io