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Paris Belleville - le bonbon 10/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Belleville du mois d'octobre 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

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Rédaction

Sidonie Sigrist, Anne-Laure

Languille, Agathe Benech,

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Zoller, Emmanuel NGuyen,

Victoire Rambert, Marie

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Imprimeur

Centre Impression

Les douceurs de BeLLeviLLe

Inutile de vous cacher, vous ne passerez pas à travers le mois d’octobre, ses feuilles mortes

et ses premiers frimas ! Parti de ce constat… pourquoi ne pas prendre la vie du bon côté et en profiter pour se recentrer sur l’essentiel ? Sa vie de quartier !

Pour vous y aider, l’équipe du Bonbon a décortiqué les sorties à ne pas louper et a déniché des personnalités hors du commun. Sortez vous balader et inspirez-vous de l’humoriste Cartouche, tombé fou amoureux de Jourdain lors d’un tournage de film. Allez prendre un pot entre amis à la Cagnotte pour clôturer gaiement la journée. Intéressez-vous au métier fabuleux de François Ettori, le luthier du quartier. Partagez votre amour des films classiques au Lieu-Dit tout en dégustant les exquis plats du Sud-Ouest que propose Hossein, le maître du lieu. Offrez-vous des places au théâtre de Ménilmontant et soutenez les artistes talentueux. En panne d’inspiration pour sortir vos enfants ? Référez-vous à notre rubrique Bons Petits Diables où le fabuleux Cafézoïde est à l’honneur ou emmenez-les s’amuser à la nouvelle exposition Ombre de La Villette.

En résumé, prenez le temps d’apprécier ce qui vous entoure (tiens d’ailleurs, je reconnais un voisin dans les photos des habi-tants du quartier…). Il y a tellement de choses à voir et à faire à Belleville.

Et si tout cela ne vous secoue toujours pas, retenez cette phrase de Lucie Delarue-Mardrus : « On voit tout le temps, en automne, quelque chose qui vous étonne, c’est une branche, tout à coup, qui s’effeuille dans votre cou. » Open minded, amusez-vous bien et rendez-vous le mois prochain !

Faustine François

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Coiffure spa byChristian laCout

Coiffure - spa by Christian lacoutSéverine Lacout111, rue de Belleville 19e

-15 %pour toute

préstation spahammam

gommageprestation

Cinq mondes

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sommairemiam miam !

Page 6. charlie

Page 34. frédérique calandra

Page 10. cartouche

Page 38. françois ettori

P 14. théâtre de ménilmontant

Page 44. hossein sadeghi

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. La Bon’BonnePage 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 30. La Bonne ParisiennePage 33. Le Bon Écolo

Page 34. La Bonne FemmePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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le Bon timingles événements à ne pas manquer

© D

DR

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Voyage intime aVeC rebeCCa bournigault Pour cette 9e édition, Belleville est mise à l’honneur ! À ne pas manquer, lors de vos déambulations nocturnes, l’installation artis-tique interactive de Rebecca Bournigault " Portraits temps réel ". Un siège, une caméra et des visages, les vôtres qui se laissent capturer le temps d’un échange... Entrée gratuite Le Zèbre de Belleville 63, bld de Belleville 11e Tél. : 01 43 55 55 55 www.lezebre.com Samedi 2 octobre de 19h à 7h

mystery Jets Les petits génies de la pop-rock rétro made in London reviennent avec un quatrième album, Sérotonin, produit par le légendaire Chris Thomas. Leur tour de force ? Un timbre irrésis-tible - Blaine Harrison -, des compos qui surfent sur un son eighties recyclé avec brio, des mélodies entê-tantes et surtout qu’est-ce que ça balance ! Attention bonne humeur contagieuse. Entrée : 18 euros La Maroquinerie 23, rue boyer 20e Tél. : 01 40 33 35 05 - www.lamaroquinerie.fr

la biennale de belleVilleLa manifestation d’art contemporain qui sort des beaux quartiers et bouscule les usages. Au programme des expositions, des performances et interventions de plus de cinquante artistes (Camille Henrot, Kader Attia, Lee Show Chun, etc.) dans des lieux publics et privés, dans les rues, les jardins. Du grand art, tout "en proximité". Entrée libre dans tous les lieux - www.labiennaledebelleville.fr Du 10 septembre au 28 octobre

paris burlesque festiValMmm… températures en hausse pour octobre. Sous le signe de l’intime, la 2e édition du festival s’annonce détonante et glamour : des revues burlesques et new burlesques, des performances intimistes, ludiques, sexy et engagées, une exposition pin-up, des cours d’effeuillage… de quoi ravir vos yeux ! La Bellevilloise 19, rue Boyer 20e

Tél. : 01 46 36 07 07 - www.parisburlesquefestival.fr www.labellevilloise.com Du 6 au 10 octobre

évènement

concert

nuit blanche

soirée

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le Bon commerçanttexte s i don i e s igr ist / photo valér io martell i

Dans un recoin de la rue de Belleville, au numéro 13 de la rue Jean-Baptiste-Dumay plus exactement, il y a la Cagnotte, un bar – brasserie, sa clientèle fidèle, et Charlie, son indomptable patron.

À l’intérieur, un zinc et une vieille caisse enregistreuse. La salle est désertée pour le temps estival en terrasse où règne

un joyeux bordel. Des poussettes croisent des cabas, remplis de produits frais, achetés à proximité. Sur les tables, paquets de chips, bouquets de fleurs, viennoiseries ou cendriers pleins. On vient ici en famille, avec les gamins, ou entre copains. C’est un peu l’extension du salon sur un coin de bitume, on s’y sent aussi bien. Le genre d’endroit où l’on apporte son goûter, sans que le patron vienne rechigner. Et le patron, ici, c’est Charlie, et d’ailleurs, la plupart des clients l’appellent ainsi. « Charlie, tu me remets un demi ? » par-ci, « Charlie, je te présente une nouvelle amie » par-là. C’est un grand gaillard au regard sombre, vêtu de noir,

Converses aux pieds et long tablier noué à la taille. Il est au zinc et à la rue, il claque des bises, sert des pinces, et semble peu préoccupé par l’interview à réaliser.Mais entre deux pressions et trois plaisanteries, on parvient à lui extirper quelques réponses. Il a récupéré ce bar, il y a dix ans. Il n’y a pratiquement pas touché, il a « juste refait les toilettes », glisse-t-il, dans un rire qui claque l’air et s’arrête aussi vite qu’il s’est déclaré. Ce rire, c’est sa carte de visite. Et pourquoi être venu à Belleville ? « Un peu par hasard » avoue-t-il. Il ne connaissait pas du tout le quartier avant d’y poser un pied. Et maintenant qu’il y est, qu’il y vit, c’est « l’ambiance petit village » qui le séduit et le perpétuel mouvement qui anime le quartier.

Dans sa Cagnotte, rien à gagner, si ce n’est une bonne soirée. Charlie n’est pas seulement derrière son bar, mais aussi derrière les platines. Son choix de musique est éclectique, ça va du jazz léger à l’apéro au rock plus prononcé le reste

La Cagnotte de Charliepas de jackpot mais une bonne soirée garantie

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la cagnotte de charlie

de la soirée. Il paraîtrait même que ça danse, en été, devant la terrasse. Et particulièrement fin juillet, juste avant la fermeture aoûtienne. On se demande alors si les portes ferment vraiment à 2h, ou si ça continue à l’intérieur, derrière la grille baissée, à l’abri des voisins. Celle-là, il l’esquive par une soudaine envie de desservir une table et de prendre la commande d’une autre…

Espiègle Charlie lorsqu’il extirpe de derrière son bar une coupure de magazine. Il demande si je parle bien anglais. J’acquiesce, curieuse. Il me montre l’article en question, tiré du Lonely Planet, qui parle de son bar, et de lui-même. « Il y a un mot que je n’arrive pas à traduire, celui-là, scruffy. » Explications approximatives qui s’avéreront totalement erronées, après examen du dictionnaire. (Scruffy signifie débraillé, sale ou miteux, selon le contexte, et dans celui-ci, on opte pour débraillé, parce qu’un bar « débraillé », ça donne envie, non ?) Mais là où veut en venir Charlie arrive dans sa seconde question, qui le concerne : « Et gorgeous man, ça veut dire quoi ?! » lance-t-il, le regard éclairé, un sourire en coin. Sans attendre de réponse, il s’esclaffe, ravi de son tour, puis s’en va poursuivre son service. Imprévisible Charlie.

la cagnotte 13, rue Jean-Baptiste-Dumay 20e

Ouvert de 7h30 à 2h.

Ses adresses :Les rigoles, 334, rue des Pyrénées 20e

Pour boire un verre. Aux Folies, 8, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 46 36 65 98Pour bien manger et à n’importe quelle heure.

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la Bonne étoile

Cartouche

texte mari e raymond / photo charlotte zoller

L’humoriste et comédien Cartouche prend le temps d’un café au Mustang, rue Fessart, pour nous parler avec humour et tendresse du quartier dont il est tombé amoureux il y a 4 ans.

Cartouche nous parle d’abord en riant de son immeuble : Sarkozy est au pre-mier, Obama vit au deuxième étage et

le Dalaï Lama et Ben Laden sont en colloc à la cave. Puis il revient avec plus de sérieux sur son métier, une vocation depuis l’âge de 7 ans. Une vocation qui l’a conduit à la danse, au one-man show puis au cinéma. Aujourd’hui son actua-lité est bouillante : fin d’une tournée, mise en scène du spectacle La Véritable histoire de Zorro, écriture d’une pièce de théâtre et d’un roman Nash, l’histoire d’un tueur à gages gen-til, et enfin préparation d’un nouveau spectacle pour une tournée à l’hiver 2011. Il évoque pour nous ses bars préférés, ses anecdotes : sa vie de quartier.

comment êtes-vous arrivé dans le 19e ?En 2006, j’ai tourné le film Les Célibataires. Avec Guillaume Depardieu et Olivia Bo-namy, nous tournions une scène à la terrasse

du Cosmos sur le parvis de l’église Jourdain. À la pause, j’ai pris le temps de regarder autour de moi et j’ai eu une révélation, j’ai eu envie de vivre là. Alors j’ai décidé d’investir dans autre chose que les motos et les filles (rires), et d’acheter dans le quartier. J’ai lu une petite annonce pour un appartement près de l’église, j’ai visité, et je suis tombé amoureux du lieu.

Qu’est-ce que vous y aimez ?C’est un mélange sympa de populaire et de bobo et surtout, c’est un vrai village ! Ma fille

va à l’école dans le coin et je reconnais des parents dans la rue, on va boire des cafés. Il y a aussi les poubelles boys, des

artistes avec qui on boit des coups. Petit à petit, je connais de plus en plus de gens, on se salue dans la rue, il y a de vrais échanges. En plus, tout évolue à une vitesse folle. Par exemple rue de la Villette, il y a une nouvelle boutique tous les 6 mois qui donne à chaque fois une couleur différente au quartier.

Qu’est-ce-que vous voudriez changer ?J’aimerais qu’on travaille pour les SDF près de l’église. Ce sont des gens que l’on voit tous les jours et c’est comme voir un voisin mourir

“ iL y A un LAMpADAire puBLiC qui Me gêne et Je vouDrAiS Le ChAnger !! ”

l'humour à bout portant

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sous ses yeux. En plus, près d’une église, même si je ne suis pas chrétien, l’image me choque. Sinon, il y a un lampadaire public qui me gêne et je voudrais le changer !! Il manque aussi des vrais brunchs de qualité comme on peut trou-ver vers Opéra, ainsi qu’un vrai complexe spor-tif. Et puis le rêve ce serait qu’il y ait un bon sauna-hammam !

Vos endroits préférés ?Les buttes Chaumont où je vais courir tous les 2 jours. C’est un endroit sublime. Les squares pour enfant où je vais avec ma fille, celui des buttes et près de la place des Fêtes. Ce sont des endroits magiques, j’y vois grandir ma fille et les enfants de son âge. Si on s’arrête deux secondes sur un banc, on voit passer toutes les

communautés qui se retrouvent autour des en-fants.

Vos commerçants préférés ?Pour les bars, le Mustang, le Cosmos (5, rue Lassus) qui est un peu notre bureau, on a pré-paré l’Olympia là-bas ! Le Bariolé (103, rue de Belleville), le Zéphir (1, rue du Jourdain). Sinon, il y a plein de commerçants que j’aime, le boucher Halal (101, rue de Belleville), le fromager (140, rue de Belleville) qui est une tuerie ! Je recommande notamment son riz au lait caramel salé que je dévore !

retrouvez cartouche sur www.cartouche-lesite.com

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les Bons planson a testé pour vous

où les grimpeurs se désaltèrent La place Henri-Krasucki et ses troquets

envie d’un burger pas cher et innovant, sans l’odeur de frites et le coca en poudre qui l’accompagnent généralement ? Mon-

key’s, le concept bar groovy du boule-vard de la villette vous séduira.

Dans un décor orange pétard, au-près du flipper, ou sur la terrasse ensoleillée, le Monkey’s offre un moment de détente atypique au-tour des burgers réhabilités en grande cuisine.

Ici les burgers ont des noms de stars, Janis Joplin, Jean Gabin ou Nina Simone et coûtent entre 9 et 13 euros. Le Gorillaz burger classique à viande hachée, côtoie des burgers aux allures de world food : burger de magret de canard aux figues, de saumon au wasabi, de filet mignon aux cacahuètes et même un

burger de légumes de saison 100 % végétarien. Les frites de pommes de terre ou de patates douces qui

les accompagnent sont faites maison et le tian de légumes est un délice.

Et si vous voulez faire un p’tit tour au bar, les cocktails "inventifs" sont à 7,50 euros et la seule évocation de leurs ingrédients émoustille les papilles : dés d’orange, li-queur de cacao, ou encore gin-gembre frais, liqueur de cerise,

jus de poire… Un vrai cocktail de saveurs !

Marie Raymond

monkey’s

68, bld De La Villette 19e

Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 02h et le samedi de 16h à 02h - www.monkeysbar.com

monkey’s Groovy Bar & Funky Food

Après une après-midi à ar-penter les buttes de Bel-leville, le promeneur ap-

préciera l’ambiance provinciale de cette petite place où l’on peut boire et écouter de la musique.

Tous les jours au crépuscule une foule joyeuse se déverse sur la

place Henri-Krasucki. Carrefour animé, il n’est pas rare d’y croiser son voisin. Heureusement, tout le monde s’entend bien à Belleville, reven-diquent les habitants de ce quartier multieth-nique. Romain, jeune restaurateur, a lancé Au pied de Barrique en avril

dernier. Son concept : une cave et une charcuterie/fromagerie sous la même enseigne. On y déguste du foie gras, du jambon serrano et une sélection de fromages avec de très bons crus (de 7 à 15 euros les plats). Guère plus âgé que Romain, Cédric organise chez Cosette des

concerts gratuits tous les samedis et dimanches dans son petit éta-blissement. Le prix du cadre le plus charmant revient sans conteste à la Fontaine d’Henri IV, situé un peu plus loin. On y sirote son nectar sur une place à gros pavés, à la lumière de la lune, si le temps le permet. Anne-Laure Languille

au pied de barrique107, rue des Couronnes 20e Chez Cosette41, rue des Envierges 20e

Tél. : 01 40 33 44 31la fontaine d’henri iV42, rue des Cascades 20e Tél. : 01 46 36 06 52

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les bons plans

Abritant 600 arbres et 900 variétés d’ar-bustes, plantes et fleurs, le parc de Belle-ville n’a rien à envier à son imposant voisin

des buttes-Chaumont. Clou de la promenade : la vue panoramique depuis son belvédère.

À l’entrée du parc, rue Piat, difficile d’imaginer qu’il y a encore une trentaine d’années gisait ici un terrain in-salubre. Réalisé en 1988 sur une butte de 30 mètres de dénivelé par l’architecte François Debulois et le paysagiste Paul Brichet, le parc de Belleville est venu combler le défaut de verdure du quartier. À l’inverse des buttes-Chaumont, la colline de Belle-ville est naturelle. Au Moyen Àge, elle était recouverte de terrains agricoles et de vignes, dont on buvait le vin dans les tavernes et guinguettes environnantes. Sa transformation au XIXe siècle en carrière de gypse a attiré dans le quartier une population ouvrière.

Se divertirAujourd’hui, si la sueur coule, c’est du front des cou-reurs qui arpentent ses allées labyrinthiques ! Pour les

plus calmes, rien de tel qu’un moment bouquinage sur les marches de son escalier ombragé ou sur un banc à l’écart des terrains de jeux. « J’aime ce parc pour son côté sauvage, confie Laura, une jeune maman du quartier. On ne se croit plus vraiment dans Pa-ris. »Les utilisateurs d’ordinateurs peuvent se connec-ter à Internet gratuitement pendant deux heures. Doté d’une remarquable aire de jeu de 1000 m2, le parc est un favori des enfants. Parcours d’aventure pour Indiana Jones en herbe, cette installation offre toutes les sensations d’une vraie jungle ! Pour un moment éducatif, visitez la Maison de la pollution et de l’air. Les dimanches, mardis et jeudis, ne vous étonnez pas de croiser une foule de survêtements, l’association Planetolak propose des cours de gymnastique (180 euros l’année). Enfin, attardez-vous devant les belles vignes du parc, clin d’œil aux usages du Moyen Age.

Anne-Laure Languillele parc de belleville Entrée par son belvédère rue Piat (pour la Maison de l’air) ou par la rue Julien-Lacroix. Ouverture de 8h à 21h30 en semaine et de 9h à 21h30 le week-end.

le côté nature de belleville Visitez le poumon vert du quartier

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le Bon arttexte mari e raymond / photo charlotte zoller

le théâtre de MénilMontanttrois salles, des dizaines de spectacles par an, et une pièce qui se joue depuis 70 ans : La passion. un nom prédestiné pour ce lieu où chacun est animé par une passion féroce du théâtre, de la scène. Bienvenue rue du retrait sous la chapelle historique du théâtre de Ménilmontant.

Ce jour-là, la chapelle blanche du théâtre se dessine sous l’éclatant ciel bleu. Des rires d’enfants s’échappent de la cour

de récréation qui jouxte les lieux. C’est un coin paisible en cette rue du Retrait, la bien nommée. Mais le soir, les portes s’ouvrent, les projecteurs s’allument et les trois salles qu’abrite la chapelle accueillent des centaines de spectateurs. Pourtant, rien ne prédes-tinait l’endroit à devenir l’un des hauts lieux culturels du quartier.

En 1877 l’abbé Paul Pisani fonde le Patron-nage Saint-Pierre-de-Ménilmontant au 29, rue du Retrait, où s’installe très vite une école primaire. En 1884, les prêtres salésiens de Don Bosco, prêtre italien aujourd’hui connu

comme St Jean Bosco patron des éditeurs, s’approprient le Patronage. Ils ne s’installent à l’adresse actuelle, 15, rue du Retrait, qu’en 1926. C’est en 1929, afin de monter La Pas-sion à Ménilmontant, que les prêtres décident de créer la Grande Salle. Aujourd’hui appelée Salle XXL, elle accueille chaque année la Pas-sion dans une architecture art déco. Le petit théâtre, Salle XL, et le Labo sont respective-ment créés en 1950 et en 2002.

Aujourd’hui, sous la chapelle qui renferme à présent les décors et les costumes, la tradi-

tionnelle Passion côtoie des œuvres plus modernes comme 1984 de George Orwell, Le Tartuffe de Molière ou encore Desti-nation Woodstock qui met en scène cinq musiciens

de la scène pop anglaise et française. Hugues Bacigalupo, à la fois acteur et salarié du théâtre, commente : « Grâce à l’existence des trois salles, le théâtre peut varier les plaisirs et programmer beaucoup de choses différentes. » Le théâtre pos-sède également des salles de répétions et une très belle salle de danse, louées tout au long de l’année.

“ C’eSt une hiStoire D’AMour qui Lie La Passion Au théâtre De MéniLMontAnt.”

70 ans de passion

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la passion à ménilmontantC’est une histoire d’amour qui lie La Passion au théâtre de Ménilmontant. Ici la vie et la mort du Christ sont mises en scène tous les ans depuis 1932. La pièce ne s’est interrom-pue que deux fois pendant la seconde guerre mondiale et a même fêté sa 50e représentation en 1944. Le spectacle dure deux heures et ren-contre chaque année le même succès. Hugues Bacigalupo joue dans La Passion depuis 22 ans et confie : « J’ai suivi le mouvement puisque mon père joue dans la Passion depuis 40 ans. » À 5 ans Hugues fait un petit garçon dans la foule, il joue ensuite St Thomas, puis St Jean et inter-prète enfin Barabas depuis deux ans. Il ajoute avec beaucoup de tendresse et de nostalgie : « Ma mère, elle aussi, a joué dans La Passion pendant des années, elle faisait la prostituée ! » Une belle histoire de famille, puisque parmi les 35 comédiens qui hantent le plateau, nom-breux sont là depuis des années. Même l’actuel directeur du théâtre, Victor Dos Santos, a in-terprété le personnage d’Erode en 2009.

à voir ce mois-ci :En octobre au théâtre, découvrez entre autres spectacles La Belle Hélène, une opérette très ac-tuelle mettant en scène l’enlèvement d’Hélène par Pâris, Destination Woodstock, un concert rock so sixties, Le Mariage forcé, une comédie de Molière ou encore L’Hypoténuse de Bach, un spectacle musicale rythmé par Bach, pour pe-tits et grands.

réservations et renseignements15, rue du Retrait 20e

Du mardi au samedi de 14h à 19h au 01 46 36 03 43 ou par mail : [email protected] au 01 46 36 98 60

adressesLa nouvelle étoile 271, rue des Pyrénées 20e

Le pavillon Carré de Baudouin 119, rue de Ménilmontant 20e

Chez Luna 108, rue Ménilmontant 20e

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Bon en arriÈre

La môme de BellevilleÀ chaque fois qu’édith piaf chantait, disait Cocteau, elle s’arrachait l’âme de la chair.

La légende veut que sa mère, chanteuse, et son père, contorsionniste, rentraient chez eux, à l’aube, lorsque la jeune femme fût prise de contractions et accoucha dans la

rue. Aujourd’hui, au numéro 72 de la rue de Belleville, une plaque fixée à la façade de l’immeuble mentionne l’anecdote : « Sur les marches de cette maison naquit le 19 décembre 1915 dans le plus grand dénuement Édith Piaf. » La réalité semble plus banale, elle serait née à l’hôpital Tenon, à quelques rues de là. Mais qu’importe. Édith est probablement née comme tant d’autres dans une chambre d’hôpital, mais "L’âme de Paris" comme l’a baptisée Marlene Dietrich, Piaf, elle, est bien née sur les pavés de Belleville. Très jeune, elle accompagne sa mère, qui chante des refrains populaires dans les rues du quartier. En pleine guerre mondiale, son père rejoint l’armée et sa mère, qui rêve de faire carrière, confie Édith à sa mère Aïcha, une ancienne dresseuse de puces. Là, rue Rébeval, elle est livrée à elle-même. Elle part ensuite vivre avec son

autre grand-mère, tenancière d’un bordel en Norman-die. Elle est choyée par les prostituées qui s’occupent d’elle comme leur propre fille. Mais à 8 ans, son père la récupère et l’emmène de nouveau à Paris, où ils font des spectacles dans les rues. Édith révèle très tôt son talent, la singularité de sa voix qui donne vie aux airs populaires qu’elle reprend.

À 14 ans, elle quitte son père et s’installe au 11, rue de Belleville. Elle s’installe avec Simone, son amie et alter ego. Pour gagner leur vie, elles font ce qu’elles savent faire, chanter dans les rues du quartier. Elles manient l’art de remplir leur chapeau : prendre un air triste et planter le regard dans celui des hommes qui passent, ceux-là donnent, toujours. Elles dépensent aussitôt ce qu’elles gagnent, pour aller au restaurant ou au cinéma.C’est à Pigalle, qu’Edith, âgée de 20 ans, est repérée par Louis Leplée, directeur du Gerny’s, l’un des caba-rets les plus élégants de Paris. Il est subjugué par sa voix et décide de l’engager. Il la baptise alors la Môme Piaf, le petit oiseau fragile. Edith, désormais Piaf, quitte la rue pour les planches, mais gardera un peu de cette môme de Belleville dans sa voix.* C'est aussi ici qu'est né Le Bonbon ;-)

texte s i don i e s igr ist

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le Bon écolo

une BouFFée D'éCoLogie

Combien pèse l’air, comment est-il né, com-ment le préserver? toutes ces questions trouvent leur réponse tout en haut du parc de Belleville, auprès des fleurs et des éten-dues d’herbe, dans la Maison de l’Air.

Rattachée au Réseau Espaces verts et envi-ronnement de la Ville, la Maison de l’Air domine tout Paris. Sur son toit, deux éoliennes expérimentales en forme de réac-teur d’avion, font face à l’une des plus belles vues de la ca-pitale. A l’intérieur, grâce à une exposition permanente, les visiteurs en apprennent davantage sur cet élément mystérieux qui nous permet de vivre. L’exposition est ainsi segmentée en 9 thèmes : l’air et les sens, les passagers de l’air, les semences de l’air, atmos-phère atmosph’air, l’air du temps, le monde vivant et l’air, l’atmosphère une lon-gue histoire, la pollution et l’air n’a pas de fron-tières. Parce que le public scolaire a longtemps été le cœur de cible, l’exposition est très colorée, dynamique et interactive, en un mot : ludique. Chaque espace possède une borne interactive où l’on peut surfer librement. Ici, des moulins à vents bleus se mettent à tourner sur votre pas-sage, là vous tournez une roue et s’envole un oi-seau animé. On pousse des boutons, on observe

des plantes, on remonte le temps jusqu’aux airs primitifs. Christophe Clairo, l’un des trois éco-éducateurs du lieu, explique : « Le défi pour nous est de faire découvrir les sciences de l’environ-nement sans être ni rébarbatif, ni moralisateur ». Vous saurez donc en sortant que les plantes uti-lisent l’air pour se déplacer et conquérir de l’es-pace. D’ailleurs, à l’intérieur même de la Maison

de l’air, certaines plantes sont venues se semer toutes seules. Dans l’espace

météo, vous apprendrez que les pommes de pin s’ouvrent plus

ou moins en fonction du de-gré d’humidité. Vous décou-vrirez que l’effet de serre peut-être naturel ou amplifié. Dans le premier cas, il est vital, dans le deuxième, il est

responsable du dérèglement climatique. Enfin vous appren-

drez des écogestes simples pour préserver notre environnement.

Les 16 et 17 octobre, lors des journées parisiennes de l’énergie et du climat, la Maison de l’Air vous proposera des visites guidées et une exposition temporaire sur la thermographie, une technique qui permet grâce aux infrarouges de déceler les pertes de chaleur dans les villes.

la maison de l’air27, rue piat 20e

Entrée gratuite

texte mari e raymond / photo anne-laure langu i lle

La maison de L'air

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la Bonne femmetexte faustin e franço ise / photo emmanuel nguyen

Frédérique Calandra

“Ce qui M’AgACe Le pLuS Sont LeS per-SonneS qui Font Mine De Croire que Le 20e

n’eSt pAS DAnS pAriS”

Après avoir été adjointe de Bertrand Dela-noë, elle gère l’arrondissement depuis 2008. proche de ses concitoyens, la maire socia-liste connaît par cœur son sujet et mène à bien ses projets depuis son élection. entre-tien dans son cabinet.

Les chiffres clés de l’arrondissement ?Le 20e compte plus de 195 000

habitants (ce nombre croît depuis 1999). C’est le 2e arrondisse-ment de Paris par sa po-pulation, et c’est l’arron-dissement qui compte le plus de jeunes. L’identité des quartiers du 20e est forte et même revendiquée et la diversité de sa population y est vécue comme positive… autant d’atouts pour son dynamisme.

ce qui a changé, ce qui a évolué ?L’image d’un 20e ouvert sur la culture et un

rayonnement qui s’affirme au-delà de ses frontières, grâce à ses nombreux artistes et un centre d’exposition, le pavillon Carré de Bau-douin, qui a accueilli depuis avril 2008 plus de 33 000 visiteurs.Ce sont également les grandes opérations d’aménagements qui restructurent les quar-tiers. Cela permettra de renforcer l’activité

économique et de tisser de nouvelles solidarités à travers les nombreuses associations locales.

au niveau sécuritaire, des mesures ont-elles été prises ?

Nous avons mis en place en juin le conseil local de sécurité (CLS) qui regroupe la ville de Paris, la préfecture, la justice, l’Éducation nationale, des associations du 20e, en résumé tous les ac-teurs concernés par la sécurité. Le CLS a fait un diagnostic local sur tous les facteurs poten-tiels d’insécurité de l’arrondissement. De là il

mairie du 20e

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a était défini une série d’actions pour prévenir la délinquance, les phénomènes de bande où encore le décrochage et la violence conjugale.

l’idée, l’action que vous privilégiez cette an-née ?C’est celle qui aide les habitants à traverser au mieux la crise actuelle. Cela passe par la construction de logements sociaux, davantage de places en crèche et un soutien aux centres sociaux.

des actions en cours dans les rues les plus commerçantes ?Nous organisons en octobre prochain avec la chambre de commerce et d’industrie de Paris et les associations de commerçants, un grand jeu-concours ouvert à tous dans le cadre des 150 ans de l’arrondissement.

ce qui vous tient vraiment à cœur ?Que l’on puisse mieux vivre et travailler dans le 20e.

ce qui vous agace ?Que certaines personnes fassent mine de croire que le 20e n’est pas dans Paris.

Que pensez-vous du bonbon ?Acidulé ! Il permet de faire découvrir des lieux et des personnages insolites qui animent l’ar-rondissement.

mairie du 20e

6, place gambetta 20e

Tél. : 01 43 15 20 20Services municipaux ouverts du lundi au ven-dredi de 8h30 à 17h, le jeudi de 8h30 à 19h30 et le samedi de 9h à 12h30.

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les Bons shops

Karl marCJohnLA mARque PARisienne ouvRe sA PRemièRe boutique Au cœuR De beLLeviLLe

Karl, Marc, John... si l’on vous demande à quoi ces 3 prénoms vous font penser, il y a de fortes chances pour que votre première idée vous oriente vers le monde de la mode.

Et vous auriez raison ! Car hormis le fait d’être les patronymes de 3 grands créateurs, c’est aussi et surtout le nom d’une marque qui fait parler d’elle. Remarquée avec ses T-shirts imprimés au nom de ces 3 grands noms de la mode, KarlMarcJhon ouvre ces jours-ci sa première boutique rue Secrétan. On y retrouve les fameux T-shirts en coton aux noms évocateurs, mais également une vaste collection de pulls en cashmere et soie, déclinés dans une multitude de couleurs. La collection, très réussie est l’œuvre de 6 stylistes, qui pour l’hiver 2010-2011 ont joué la carte des tonalités sobres et des matières nobles. Ici si les couleurs restent classiques, les coupes sont résolument modernes et promettent d’être les futurs classiques de la saison à venir. On y trouvera donc le gilet sans manche en peau retournée, la petite veste militaire revisitée, ou encore le fameux teddy des collèges américains version jolie parisienne en monochrome noir. La boutique tout en bois et or, organisée autour de

la thématique de la ruche sert d’écrin à cette collection pour nous permettre de butiner avec bonheur d’un rayon à l’autre. On notera aussi que contrairement à d’autres marques à la collection homme anecdotique, ici il y a de quoi trouver son bonheur ! Avec des chemises et des pulls dans des matières souples et des coupes fluides. Et si monsieur a des doutes sur l’entretien de son cashmere KarlMarcJohn a pensé à tout : il suffit de se rendre sur le site de la marque pour y trouver une multitude de conseils d’entretien.Autre très bonne surprise de KarlMarcJohn, la collection Little KarlMarcJohn. Celle-ci reprend les codes de la femme pour créer un vestiaire que toutes les 12-18 ans rêveraient d’avoir ! De la jupe imprimée, à la chapka, en passant par les chemises à carreaux… tout ici est fait pour faire craquer la jeune fille ou votre petite sœur en restant très abordable. C’est toujours sobre, facile à porter et très certainement un futur repère incontournable de virée shopping à Belleville qui nous promet en plus des nouveautés en boutique tous les 15 jours ! Agathe Benech

9, avenue Secrétan 19e www.karlmarcjohn.com

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les bons shops

optiC’alt’As De beLLes Lunettes tu sAis !

votre ophtalmo vous prescrit des lunettes ? pas de panique, chez optic’al, les marques de créateurs se bousculent afin de faire une beauté à vos mirettes.

Pas toujours facile de choisir des lunettes en accord avec son style. Ça tombe bien, ici Nathalie, Grégory et Dan ne sont pas seulement opticiens, ils sont aussi visagistes. Ils sauront donc vous conseiller des lunettes de soleil ou de vue qui vous mettront en valeur, parmi une sélection orientée créateurs.

Des marques exclusives dans l’arrondissement, comme Oliver Peoples, Paul Smith, Philippe Starck ou IC Berlin côtoient une jolie collection de lunettes vintage de chez Chanel, Gucci, Dior... Optic’al a également pensé aux sportifs et leur consacre un département de lunettes correctrices

spécialisées : masques de plongée, lunettes de natation, de tir…

Pour les petits, le rayon optique et solaire est aussi attrayant qu’un magasin de bonbons. Avec des marques comme Hello Kitty ou Harry Potter, il y a parier qu’ils ne voudront plus quitter leurs lunettes !

Et puis, chez nos trois opticiens, les examens de vue sont gratuits, les promos sont fréquentes, et la deuxième paire régulièrement offerte. On a presque envie d’être complètement miro !

156, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 43 66 19 13 - Ouvert le lundi de 14h30 à 19h30 et du mardi au samedi de 10h à 19h30.

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François Ettori

le Bon artisantexte mari e raymond / photo v icto ire rambert

Au bout de la rue de la villette, à quelques pas des buttes Chaumont, François ettori possède l’une des quelques cents lutheries de paris. un temple de la musique, d’où ne sort pas un son.

Entourés de violons, violoncelles et contrebasses vernis, les yeux bleus du luthier expriment la patience et la pas-

sion que requiert un métier de précision. Sur l’atelier, parmi la nacre, le bois et les outils, trône un violoncelle en réparation. C’est un cheminement entre deux mondes qui conduit François Ettori à la lutherie : l’amour du bois et celui de la musique, même s’il confie en souriant ne jouer d’un instrument que sous la torture. « Je regardais mon grand-père, passionné et très habile, mais je n’avais pas touché un outil avant de commencer à m’intéresser à ce métier » raconte-il humblement. Avant de se lancer il fréquente donc pendant quatre ans l’une des plus prestigieuses écoles de lutherie au monde, située dans les Midlands en Angleterre. Il tra-vaillera ensuite en province avant de tomber

amoureux dans le 19e, et d’y demeurer. Fran-çois Ettori répare des instruments de quatuor : violons, violoncelles, altos et contrebasses ainsi que quelques guitares, ses premières amours. Ses clients : du gitan de passage au premier violon de grands orchestres. L’une de ses prin-cipales occupations est la remise en état de violons d’études, et aujourd’hui par exemple, une maman vient lui confier l’instrument de sa fille. Une restauration peut lui prendre quelques heures à quelques années. Ainsi lui a-t-il fallu trois ans et l’aide d’un collaborateur pour restaurer un violoncelle du XVIIIe siècle. « Chaque réglage est unique, chaque chevalet est unique, chaque âme est unique. Il n’y a pas deux instruments semblables et chacun, même le plus modeste, a besoin de temps » confie le luthier. S’il a un temps fabriqué des violons, aujourd’hui c’est uniquement à la fabrique d’archets qu’il se consacre : « C’est un travail que je trouve plus excitant et plus dynamique que la lutherie. » Faits d’ébène, de nacre, d’argent et de pernam-bouc, les archets sont de vrais petits bijoux. Les mains de virtuose de François Ettori rabotent

le luthier du Quartier

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et sculptent le bois de pernambouc. Puis elles collent la nacre qui dissimule le parcours du crin de cheval sur une plaque d’ébène et d’ar-gent. « Il n’y a rien de superflu en archèterie et en lutherie. L’esthétique est très important mais la qualité prime » tient-il à préciser.

François Ettori ne fabrique plus de violons, mais il en vend et il en loue. Ses instruments viennent principalement de Chine où se fa-briquent des pièces de très belle qualité, et de Mirecourt, maison mère de la lutherie et de l’archèterie en France. À la vente, un violon d’étude peut commencer à 500 euros, pour atteindre des sommes astronomiques. Pour-tant, le luthier de Belleville ne considère pas les violons selon leur prix. « Un Strat à plusieurs

millions d’euros c’est un investissement autant qu’un Picasso. Quant à un violon qui coûterait 20 000 euros, c’est un prix correct pour un ou-til de travail, d’autant plus si on peut faire toute sa carrière avec. » Mais plus que la vente, c’est la location de violon qui se fait le plus. Chez François Ettori, vous pouvez louer un violon pour 14 euros par mois. L’occasion rêvée de se mettre à ce bel instrument et de faire valser tout Belleville…

françois ettoriAtelier Corde Sensible86, rue de la Villette 19e

Tél. : 01 40 33 47 64 - O6 98 15 74 52

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les Bons petits diaBlestexte et photo sally jorno

un animal, une plante exotique, une nou-velle console de jeux ? non, beaucoup mieux, un lieu unique en son genre, le pre-mier café culturel entièrement dédié à nos petits loups.

Le Cafézoïde, c’est avant tout une histoire de rencontres, de partage et de solida-rité, qui a vu le jour grâce à l’imagination

et la ténacité d’Anne-Marie Rodenas. Depuis sa création sur le canal de l’Ourcq en août 2002, les 160 m² bariolés de couleurs ne désemplis-sent pas et chaque année de nouveaux enfants et adolescents adoptent la Zoïd’attitude : jouer, jouer et jouer encore, ensemble et en toute li-berté. Animé par une équipe pluridisciplinaire, les loustiques de 0 à 16 ans et leur famille ont de quoi faire le plein de découvertes et d’activi-tés en tous genres. Au programme : slam, jeux d’énigmes, sculpture, peinture sur corps, mo-saïque, théâtre, musique, danse hip-hop et mexi-caine, yoga, initiation aux échecs, naturopathie, sorties, animations dans le jardin et le week-end

place au bal et aux spectacles. La promesse d’un voyage ludique et en famille, idéal pour faire de la récré un instant de tous les jours. Le petit plus : un moment de détente et de convivialité autour d’un déjeuner bien mérité où l’on dégustera, pour une somme modique, la cui-sine maison, slow food et végétarienne et des breuvages, sans alcool évidemment. Et si vous voulez aller plus loin, vous pouvez par-ticiper à la vie du lieu en devenant vous aussi des mamanzoïdes et papazoïdes.

le cafézoïde92 bis, quai de la Loire 19e

Tél. : 01 42 38 26 376 euros d’adhésion annuelle et 2 euros pour les activités et le plat de midi, un grignotage ou boisson.Ouvert de 10h à 18h du mercredi au dimanchewww.cafezoide.asso.fr

Cafézoïde Le coin des copains

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qu’est-ce qui se cache derrière la porte secrète de la mystérieuse villa de l’étrange professeur Archibald ombre ?

Mystère et boule de gomme ! Oui, nos pe-tits aiment les secrets, surtout lorsqu’il s’agit de les démêler. Alors, confidences

pour confidences, il se trame quelque chose du côté de la Villette... Chut ! C’est une surprise...

"Ombres et lumière ", c’est le nom de la nouvelle exposition pour enfants à la Cité des sciences et de l’industrie. Elle embarque nos enfants dans un voyage palpitant, une visite poétique, artis-tique et scientifique, à la découverte de l’ombre et de tous ses secrets.

C’est en pénétrant dans la villa Ombre, 700 m² de parcours construits pour l’occasion, que la magie opère. Son propriétaire, Archibald Ombre, professeur, poète et collectionneur d’ombres, est absent mais il a soigneusement laissé der-rière lui nombre de curiosités pour faire s’écar-

quiller de plaisir les yeux de nos petits bambins. Du grand salon, au jardin en passant par le labo expérimental, le cabinet de curiosités, ou encore la cuisine, tout n’est que mystère, bizarreries et découvertes étonnantes.

Les petits monstres vont pouvoir s’en donner à cœur joie, ici, on manipule, on capture, on étire, on fige, on démultiplie l’ombre... Bref, on lui en fait voir de toutes les couleurs ! Acteurs et spec-tateurs, ils évoluent dans un espace unique s’es-sayant à plus d’une quarantaine d’expériences créatives, ludiques et éducatives. De l’astro-nomie, en passant par l’art, la photographie, le conte ou encore les sciences, c’est un moment magique pour eux… et, avouons-le, pour nous aussi.

cité des sciences et de l’industrie30, avenue Corentin-Cariou 19e

Tél. : 08 92 69 70 72 - www.cite-sciences.fr

portée des enfantsVoyage initiatique

L’ombre à la

texte et photo sally jorno

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

©Charlotte Zoller et victoire rambert

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le conte est Bontexte faustin e franço is / photo mari e hudelot

Hossein sadegHiil y a quelque chose d’émouvant chez hos-sein Sadeghi, le propriétaire du "Lieu-Dit". À y réfléchir c’est certainement la passion, l’énergie et la générosité qu’il transmet à travers son regard lorsqu’il parle de son concept inédit.

Lorsque j’ai imaginé ce lieu, je tenais beau-coup à la notion de partage et d’échange. C’est la raison pour laquelle, en plus du

service restauration et brasserie, j’ai initié dès le départ des événements culturels pour accueillir des artistes, des musiciens, des penseurs… mais aussi des politiques. C’est notre petite particula-rité » m’explique-t-il. Au fur et à mesure du temps, les idées fusent, se développent, comme ces soirées lectures ou cette bibliothèque libre-service où l’on peut déposer notre livre préféré contre un autre. « Le but est qu’ils circulent, ce n’est pas un dépôt » précise Hossein. Tous les mercredis sont consacrés aux projections de films documentaires ou aux fictions. Des amis bénévoles de l’association Bobine Social l’ai-

dent à sélectionner les thématiques : « Nous choisissons ensemble un réalisateur ou un pays. Le dernier cycle était consacré au réalisateur Jacques Tati. »Contre sa volonté, les concerts sont moins ré-gulier : « Nous avons des contraintes de voisinage et nous respectons beaucoup. » Comptez entre deux ou trois concerts par mois intégrés sou-vent dans un programme plus global comme ce mois-ci où « une soirée a été consacrée à l’Afrique : contes, musiques, danses. C’est un mé-lange. On essaie de mettre en avant un peu tous les aspects d’une région, d’un pays ».Les arts donc, mais aussi la politique sont des sujets qui tiennent vraiment à cœur du pro-priétaire : « Le but n’est pas d’avoir absolument des politiques chez nous mais d’initier les habi-tants à l’échange, au débat » souligne Hossein.Il va s’en dire que certains partis ne sont pas les bienvenus ici.

Loin l’idée de proposer ces initiatives pour mettre du beurre dans les haricots car elles

un homme culturellement généreux

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sont toutes totalement gratuites. Il ne retire de ces événements que le bonheur d’échanger, de transmettre et de lier une population autour d’une seule et même conviction : la culture.

Côté assiette, on mange quoi ? « Jérémy, notre chef a beaucoup de talent et d’inventivité » et on le croit sur parole à la lecture de la carte, un peu particulière d’ailleurs, qui présente en pre-mière page le programme culturel du mois. In-telligent. Une cuisine inspirée de la gastrono-mie du Sud-Ouest. Bonne et décalée comme ces aiguillettes de canard servies avec du foie gras ou cette tarte tatin aux oignons rouges in-ventée pour les végétariens. Quant au dessert, il sera très dur de résister au

gaspacho de mangue au chocolat ou au fon-dant au chocolat servi avec une glace à la pis-tache.

le lieu-dit6, rue Sorbier 20e

Tél. : 01 40 33 26 29.Ouvert tous les jours de 17h à 2h du matin.www.lelieu-dit.com

Formule à 25 euros.Entrée entre 4 et 6 euros. Plats entre 12 et 17 euros. Desserts entre 5 et 6,50 euros.www.lelieu-dit.com

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agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

spectacle vivant

théâtreDu 18/12 au 21/12 Vertiges de gilbert rault au théâtre Darius MilhaudDu 19/10 au 31/12 l’île des esclaves de marivaux au Bouffon théâtreDu 21/10 au 24/10 push-up 1-3 de marcial di fonzo bo au CentquatreDu 5/10 au 17/10 Where were you on ja-nuary 8th? d’amir reza Koohestani au théâtre national de la Collinethéâtre forainDu 6/10 au 31/10 le géant de Kaillass d’ar-seniC au parc de la villette DAnSe8/10 et 9/10 shake that devil ! d’alban ri-chard au studio le regard du Cygne15/10, 22/10 et 29/10 r’style/hip hop au Centquatre20/10 lacrimae/Vexationes de santiago sempere répétition publique au Studio le regard du CygneCirqueDu 7/10 au 24/10 l’atelier du plateau fait son cirque 9e édition à l’Atelier du plateauFeStivALSDu 2/10 au 23/10 again festival marion-nettes à st blaise au théâtre aux Mains nuesDu 7/10 au 27/11 festival paris banlieue tango, plusieurs lieux dont la Bellevilloise et le théâtre du tambour royal

concerts

02/10 boutiques sonores party à la Flèche d’or 6/10 the international house band à la Java6/10 the ghost of a saber tooth tiger à la Flèche d’or7/10 gérard pesson au 1047/10 les Concerts outrageusement publics

de radio neo au glazart8/10 We Were evergreen + Clint is gone à la Java9/10 soirée spéciale les shades avec mus-tang + honk Kong dong à la Flèche d’or12/10 mystery Jets à la Maroquinerie13/10 hoCus poCus au Zénith 13/10 robin leduc au Zèbre de Belleville14/10 aloe blacc au trabendo15/10 ursus minor au Studio de l’ermitage

18/10 babx + invités à la Maroquinerie 18/10 Jacques higelin au Zénith20/10 « yes is a pleasant country » Jeanne added au studio de l’ermitage21/10 shaolin temple difenders à la Bellevilloise22/10 managarden + guma guma à la péniche Antipode22/10 sénégal Chants soufis des villes saintes à la Cité de la Musique23/10 david greilsammer au Centquatre

26/10 grinderman – nick Cave, Warren ellis, martin Casey, Jim sclavunos à la Cité de la MusiqueDu 26/10 au 31/10 orchestre national de barbes au Cabaret sauvage

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le bon agenda

29/10 et 5/11 « Cuba-mexica » au studio du regard du Cygne

exposition

2/10 et 23/10 edouard Wolton ouverture d’atelier au CentquatreDu 6/10 au 31/10 « le mois de l’arménie » exposition, conte, conférences et ateliers à la pénicheDu 12/10 au 16/11 lénine, staline et la musique à la Cité de la MusiqueJusqu’au 23/10 hippolyte hentgen à la galerie SémioseJusqu’au 2/11 dachgarten isa melsheimer à la galerie Jocelyn WolffAnakoJusqu’au 14/11 les vigiles, les menteurs, les rêveurs (érudition concrète 3) Frac ile-de-France / le plateau

cinéma

Du 7/10 au 9/10 Ciné-Concert (octobre / aelita / la nouvelle babylone) à la Cité de le Musique9/10 urban film festival au MK2 quai de Seine / quai de Loire, Centquatre, Comedy ClubSamedi et Dimanche tahiti 3d : destination surf, à la géode de la villette

enfant1/10 et 2/10 « frankenstein !! » ensemble

orchestral de paris au Centquatre2/10 Concert éducatif : les ballets russes à la Cité de la Musiqueles mercredis d’octobre les facéties d’alajongle de Vincent mézières et marjorie nakache au vingtième théâtreLes 3, 6 et 10/10 nom d’un petit bonhomme Cie abricadabra à la péniche AntipodeLes 17, 20 et 24/10 le trésor de l’ile en-sorcelée Cie de l’étre double à la péniche AntipodeDu 6/10 au 22/06 éveil musical 4-5 ans à la Cité de la MusiqueDu 6/10 au 22/06 gamelan de Java à la Cité de la MusiqueDu 13/10 au 15/12 percussions Cubaines et péruviennes à la Cité de la Musique

atelier adulte

Du 5/10 au 21/06 percussions du monde arabe à la Cité de la MusiqueDu 7/10 au 23/06 steelband des Caraïbes à la Cité de la MusiqueDu 7/10 au 23/06 tabla d’inde du nord à la Cité de la Musique

nuit blanche

Samedi 2 octobrerebecca bournigault au Zèbre de BellevilleClaude lévêque au parc de Bellevillehakima el djoudi rue de la Fontaine au roi

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

1/ ça déc o i f f e

5, rue Constant-berthaut 20e

Tél. : 01.46.36.59.04

2/ kr i s c o

21, rue de la Villette 20e

Tél. : 01 42 02 60 44

3/ b o dy m i n ute

102, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 46 36 79 54

4/ o pt i c'a l

156, rue de Belleville 20e

Tel. : 01 46 36 44 00

5/ c i n e c it ta

128, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 47 97 27 28

6/ fr o mag e r i e b e i l l e va i r e

140, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 46 36 90 81

7/ le rêve de bébé

150-152, rue de Belleville 20e

Tel. : 01 42 02 82 15

8/ sa lo n d e b e auté gu i n ot

100, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 43 66 03 56

9/ mén i lm o ntant o pt iq u e

148, bld de ménilmontant 20e

Tél. : 01 47 97 03 81

10/axa assu ran c e s

156, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 58 70 00 60

11/th o mas c o o k b etty v oyag e s

101, rue de Belleville 19e

Tél. : 01 42 01 37 67

12/ l a j ava b l e u e

107, rue de Belleville 20e

Tél. : 01 42 01 22 33

13/ r e stau rant samsara

3, rue du Jourdain 20e

Tél. : 01 43 66 02 65

14/ c o i f fu r e - s pa by c h r i st ian l ac o ut

d e pu i s 1965

111, rue de Belleville 19e

15/ r e stau rant l e b e l'v i l ca fé

1, rue des Fêtes 19e

Tél. : 01 42 00 97 38

16/ r e stau rant l e zéphyr

1, rue Jourdain 20e

Tél. : 01 46 36 65 81

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