Papus - La Science Des Mages

5/16/2018 Papus - La Science Des Mages - slidepdf.com

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Texle dclerio"S

Marge (5) Coupe,,(s)

V A L A B L E P O U R T O U T O U P A R T I E D U

D O C U M E N T R E P R O D U I T

Couverlure infl!rieure manquanle

Ot!but d'unc serio de documeMs

en couleur

"



PAPUS

Jv1'J 'f . .

- - ' - -A

ET SES

A P P U C A T lO I S T H E O R I Q U E S E , r

PETIT RESUME DE L'OCCULTISME

Enti~rement Inedlt

(.tVKC 4 f lCURES SCBIiM.tTIQUES , GRAVIiES PARDIUWO$SE)

PRIX: 50 CErmMES

DEUXIEME EDITION

p , . A . III S

D U ' M E R V I I L L I D K"EDITEUR'

29

tS92To. . . ~,"'It. io. . . . . .



Fin d'une Si5lie de doeul'l'lel1h

e n Coule4lt



PAPUS

LA

.. ·1

ET SES

I P P U C A T I O IS l H E Q IH O D E S E , T:b"

. . .PETIT RESUME ,DE L'OCCULTISME

, E ntlere me nt, in edlt. ~ , ~' " ,. ~ ,

'PARIS

. L I B , I U , J , l \ U D U M E 'R lJ U L L R V I.•. CHAllWEL, t D I T E , U R

29,'~~E DE' TREVlSE,

29



OUVRAGES DU MEME AIJ_TEtrR.

Mitlwdique de Sei ena e Oc cu lt e. Lettre-Preface d'Ad. Franck. de

>l"lna"ltnt 1 v o l . ' . g r . in-8 de xxv- 1050 pages, avec 2 dictionnaires

OiOAAll',re. 400 gravures et tableaux • . '. • • . . 16"

methodlque. Ouvrage prectid~ d'une lettre d'Ad,l'lnstitut, et sulvl d'une Bibliographie speciale. 5 ..

BoMmiens. Etude histOrique et critique sui L a Clef deOcculte. 1 vol. in-S de 372 pages, avec 6 planehes pho-et 200 figures at tableaux . • . . . 9"

traduction anglaise, I beau vol. relie ; . • • 7 s. 6 d .

..r

iMmenlaire de Sc ience ,o ccu tt f' 1 vol. i,-IS, 4e t id it 'f ( EpU i se ).

Jesirah. Premiere traduction frant;aise. • • • (Bpuise).

ifOcimtltisnl{1,I)QntemplJrain. In-S . • • • • • . •• • (Epuise).

Phil1J8ophate, preuves d e son existence, in-IS, avec,

;'J)lan,cbles. • • • . • .' • • • • • • • • • • (Epuise).

Princi/!;88 de l 'Qomme au point de vue scientiftqtte_ (Ep'lise) •

.«l 'iisiid&,'alioflS Bur le I PMn~mene~du Spiri t i81ll8. Rapports de l 'Hyp.

Spirltisme, jn-S, avec 4 planehea , . •• 1»

sYl~th.eti'iplE!},in-S, avecHlS figures. I Il

At1'81I1~"~. ln-B(rare).. '1»

• • • • • • • •• D ~,,;,

• • . • . • .• " 20 ,collaboration avec F .-Ch. Ba..(e~, IJ"Ferran, : ; 1 ,

Julien Lejay). • • '. • • • 350;,<t

f'1!!lBi~ltogie " ' 1 / n l m t ! l ~ q 1 J 1 8 (Gerard Encausse.Papus), 1 v:ol{ .. W , ~', .. ·>+ ;i;l·,i·

Encausse,en ~O l:,::,t;[• .• • .,_, J) " 5 0 " > " ; , _ . -

..



AU BON AM I

J U L I E N L E J A Y

Avocat a la Cour d'appal de Paris

Directsur des Etudes Sociologique,

Du Groupe Independant · d 'Etudes E80teriques

Permettez-moi, m o n cherami, de vous dec/ior cette brochure c 0 n8 tu !1 'o e ,

a to, dti/eTille de n0 8 idtJes. Des le dt!bll,t va ns a ve z t !t tJ t'un desden ts 8ou t i. 1m$de n otr e c au se e t v ou .s ( ute s tO lljo w's a no sdu denger. Je ' I!Oudrai8 pouuoir mieu» VOlta etcprimer: ma

naissance, maio je prrJ{iJre 'I!OUSai80er la parole; car »otre 7I1"1UC''U'

ouvrage sera pour VOU8, fen suis persuade, ta consecratit:'n deJ'inj'tiv'II,\.

de vQtrc p t ! e l HWDQir,deguisc sous votpe t ra p g r an de modestie,



I



PREFACE

L'Qccultisme a conquis, depui« quelquesplace importante dans l'espri: de beaucoup de ' 1 > 1 " ' > ' ' " ' , ' ' ' ' ' '

conterr_tpof(j,ins. Lorsque Lon lut certain que lades phenomenesproduils par. la force "'-~II{j~ . " " 1 1 '

- ref{is, Of!, se souoin! qu'it existai; une 'Yl1I'l'liI'U"

.liere, de ..ees phenomenes: la Magie.

LesMages de Perse pretendaient expliquer ..1'lror/:wi'¥. a volQnt~ des faits du, theme genre; il etaitdonc~sa#t deconnaitre leurs idees a eel, egard.

~,Ce~ideesne $ont pas aussi perdues qu' o ncroir~a1,t firemier abord, Une etude, meme

" . des (Jute'l.trsqui se sont occupe§ de Magie et-, ;Jravei's 'tesages et quelques rapprochements;';;L}8XPQSecsp'a-rces auteurs et eelles emises;~';:c;1i)~#.q'un~ part, et la K-abbale d'autre part, Velrm,~g

. .·.·~iic()rinaitt'e, sous Ie« transformations des.};;Plifj;~.J~iecles, une concordance parfaite dansf('~:']!~[tput .celase degage UUe doctrine particuli81'e¥j'j>:Ij/iosecurieuse,peut tres bien s'allier a nos lheorie.,:i:,~~·,#t".quescontemporaines et , bien plus, peuti~"~,:~ci~nce a d,eblayer un peu lecahos des faits, encore

ij,L~>p~1qf4~s,dd(J,V uture.



PREFACE

'OCCttlt1:Smeest tme doctrt-ie qui v(tut co que valentles doctrines. Il n' a pets la pretention de possederverilesnr les points qu'il aborde, loin-de la, JJf(tis

qu'il expose iendeni it remplacer pnrtoutellrty.~W~ls:mepar 11.n certain ratumalisme. Notamment,

des faits spirites, I'occuuisme, sans nie,. tin-dans certains cas des entite« personnelles

defunts, restreint eonsiderablement le 1'6(e qu'o»aitribuer aces entites et pr.etend ramener la plu-deces faits a desphCnomenes d'hypnotisme trans-

produits principalement par le s [ or ce « emaneeslJnrte£l~lUjm et des assistants, .

la qu'il faut cberelie« l'ol-igine de l« lavelw donifge,:t!lt:isrJiw a e tc l'objet attpt'es des esprit» ecla,il'es et la

son rapide SUCGeS en France; c'est la aussi qu'il1« raison 'd'elre des attaquesacerbes dont fOc-

.est et sera I'objet del« part de certain» ecrivainsNe pas nier La rcalit6 des. faits 'produits.aucontraire a la pu~licatio~ de taus JJJ3 ou-

le s experiences p'l'ouvant i' e:J;istetu;e d e e es'LHI '¥I"./U.~ chercher ar.amener le s experiences spirites .de

Lacroix avec,Alfred de 'M~~sct ou les. commu-de Victo?' Hugo et de Jeanne d'Arc a de simples

osucmatrie, sans jamais nier toutefoisUJ com-p ( )s~ ibl ed'u' fl en fan t if, son pere,c'est s~attiirer

l'animosite de ceux qv:i vetilent etre..c~n.sotestout. On. a fort malmene I'Occultisme sa~le con-le souvcnt; »dus avons fait n o s efforts dans

l ' '9t 'o(Jjr t ,ul ·cpou,,: ramener la que$tion s~r sQ1tveritable

·tl9nne it .ceitebl·ochure:n'a pas d'u,ufre'pre-

.' ..... i ['indiquer l'originc hi~torique,d~.doc-avon.s e$IJayed'edJPQserde notre mieu»:

."''''''''''J'' de s Mages que ,l'occultisme se'l'dttache.p our te pr OU V e,.i n ou s a vo ns pr.is s.oin' de -

n,1J:lI!11.", ,~,choisisdar,s toustes~ecle8, depuisZ(!nd Avesta et d~ la Kahhale jusq'!l'enA8~a,particulierement 8tH" Ie xv.·siecle, remar-

;ce poin,t(J ,e v«c. ,

ci(atiQns ,~onttirees, potw la plupart, detra1uc-~'.- ....-- . -.-



PREFACE Vll

lions [aires par des membres de notre Unioersit«, afinqv'o» ne puisse pas nous accuser d'avoil' trahi fa pensee· d un auteur. Enfin nous renvoyons it l'auteur, en conser-.vant par decers nous le nom des lraducteurs el le renooiau chapitre, a seule fin tle.pouooir dire, s'a Lafaut, sicvos non vobis.

, Now; esperons ainsi repotulre de notre mieu» a ceux'qui, (aute de connaitre les pr'~miers element.s de l'histoir«des doctrines philosopliiques, se fig'ttrent que nous [(vons

· invente t' occultisme . .

Nous n'avolts pas plus de titre a un tel honneur qu'aporterle nom lie « Jlage » qu'on a ooulu nous imposer.:

·malqr« nos »ioes protestations. Nons considerons=en.effet l'emploi de ces titres d'un autre &ge comme des sa-tisfactions d"une sotle vanite, excusabies pour tlebu»tant, mais rid1'culcs {tit premier chef pour un "..'.... · ' n . •71

serieua: et surtout comme fort nuisibles ,a la considerationqui do it s'aitacher I t tciuereeherche sincere, Au xix· steele;it n'y a de titre serieux que ceux qu' on !Jagne it l' eXltmen, ,que ceux qu'o» peut conqwfril' dans les Facltltes. Refor-mez les examens, creez-en de nouveaux si tel est »otreplaisir ; mais n'affichez jamaisun titre n'offrant aucune

garantie de saooir comme ceux de « Mage )) ou ~ d'hie~ .rophante ». On peui n'aooir aucttn diplume et manifester. du genie. Pourquoi singer dans ce cas ce q1lon est endroit de dedaigner ?

. Mais, pour reoenir a l'Occultisme, it cette antiquescience des lJlages, rappelons que le but du presentira-vail est d'o{frir un resume tl'i~s succint de la question.N o,ussommes obliges d'enoncer, sous forme d'affirmationsdogmatiques,des idees qui demandet'aient souvent de longsd6veloppements. Aussi renvoyons-nolt.~ les lecteurscurieux d'autres det{tils sur La Naissance, la JJtlm·t, less.'ept p'rincipes et l'Histoire, etc., elc., a noti'e precedent_ouvrage Traite methodique de Science Oceulte, 1200 pagesin-8 (t) 011 a s trouoeront des tables nombreuses et des'

. . (1) En vente ChP.7, Carre, editeur, 58, rue Saint.-Andrt'.-des-Artset fda Libralrio < 1 ' 1 7~lerveiIleux,29, rue de Trevis«, Paris. '



. ViiI PREFACF,

renseiqnements complemeniaires soil SHr la Biblioqra-phie, soil sur let doctrine,

Touiefois le resume que nous presentons an public estentierement inedit et n'e st pas fm'me d'un clioi.c ecleciiqueentre nos precedenies etude», C'est done un essai de diffu-sion de nos idees, essai dont le leeteur saura excuser les

. obscurites et ies [aiblesses,

PAPUS.

20 mars 1892.



PRf:LI~nN AIRES

LA TRI-Ul'HTli - LES CORI\ESPO:\"I).lXCES ET r:A'iALOr.IF - L'ASTRAL.

L'histoire rapporto que les plus grands penseurs de I'an ti-quite qu 'ai t \'IIS nattre notre O ce ideut ullercu: pa ra chev er leurinstruction dans le s m y st er es egypliens.

La Science enseignee par lcs detenteurs de ces mysteres estconnue SOliS differeuts noms: Science ocrulte, Hermetisme ,~Iagie, Occultisme, Esoterisme, etc., etc.

Partout identique dan" ses principes, ce code d'instructiouconstitue 1 ;1 Science traditionnelle des Mages, que nons appe-:Ions generalemcllt: Occuttisme. (cite science em hra ssait lat h e o r i ' e et la pratique d'uu grand nombre de phenomenes dontnn e faible partie seulemeur constitue de nos jours Ie domainedu mag netlsm e ou des evocations dites sp irites , Ces pratiques,renfermees dans l'etude de lu Psvchurgie , ne formaicut ,notous-Ie bien, qu'une faible pal' tie de ln Science occulte, qu i

compreuait encore trois grandes divisions: la Thcurgie, laMagie, l'Alchimie.

L'eturle de l'Occultisme est cap itale it deux points de vue:elle eclair e Ie passe d'un jour tout nouveau et nermet a l'his-torieu de reprendre l'antiquite sous lIlIC forme encore penconnue. Celie etude present« d'a utre part il l'experimentateurcoutemporain un systeme synthetique d 'arfl rmations a centro-ler par la science et d'idees sur des forces encore peu con-nues, forces de la Nature on de l'Ilomme ;'1 controler parl 'ohservatiou .

L'emplni tie l'aualogic, methode caracterlsuque de l'occul-tisme , et SOil application il nos sr-iences eonremporaines 011 anos conceptions mod erues de lArt et de la Suciulouio, permetd e je te !' un jour tout nouveau stu' lcs prr.bleuies les plus inso-lubles en apparence.

L 'O ccultisrue lie pretend copeudant pas donner la seule solu-tion possible des questions qu 'il a ho rde. C 'cst 1111 OIHil de tra-v a il, un moyen d'etudes, et un sot o rgueil pent seul faire pre-

1.



PR£LUIINAIRES

it ses adeptes qu'ils possedent la Verite absolue, surpoint que ce soit. L'Occultisme est un systeme philo-e qui donne une solution des questions qui se poseut

us souvent a notre esprit. Cette solution est-elle I'e xpres-unique de la Verite? C'est ce que l'experirncntation et

servation peuvent seules determiner.

cultisme doit eire divise, pour eviler toute erreur d'inter-, en deux grandes parties:

de la tradition etecrits de taus leset quelle que soit

personnelle a I'auteur et censtituee pal' desrnnrueuuures et des applications speeiales (1).

partie immuable peut etre divisee en trois points:, L'exlstenee de la Tri-Unite comme lol fondameutale

dans tous les plans de l'Univers (2).\

L'existcnce de COl'l'espondances u nis sa nt I nti rn ern eu t

les portions de l'Uuivers vicihleet invisible (3). i :

, L'exisienee d'un monde inoisiote, double exact et perpe-facteur du monde visible (4).

sibilile donnee a ehaque intclli~ellce de manlfester .

tialites dans les applications de detail est la cause effi-Progres des etudes, l'origine des diverses ecoles etde la possihilite qu'a chaquo auteur de conserver

sa personnallte, quel que soit le champ d'aetiou abordelui.

C'est en' conronualltavec intention ces deux parties, que les!!li~",!dl~tr:~cteUl'sde'occultlsmc ont toujours cherche des arguments.

ne peut concevoir I'Unite qu'apres avoir analyse lesde manilestatlon de cette Unite. De hi.la Trinih\divine dedes Cosmogonies, la Trinite' .humalne (Esprit-Arne·Corps)

U <> ' ' '' ' '' ' ; ' '' ' <> , 1'rinites syntheti8ees dans la conception unitaire del'Homme. \pal ' Iii qu'on remonte, par l 'emploi de I'analogie, des faits

. et des lois aux prlncipes. La doctrine des correspon-implique I'aualogie et necessite son emploi.

lci prennent place les enseignements esoteriques SUI' Ie mondeles forces oceultes de la nature et de l'homme et les et.res

"".,".",.I~"qui peuplent I'Espace ,



LA

S C I E N C E D E S M A G E S

CHA PlInE I 'HEM lEH

§ 1 , - LE M lCR O CO SM E O U L 'H o~rM E

lE ; ne paralt pllJ~ complique au premier aspect que l'etrehumain. Comment analvser tous les details de Ia cousti-tution anutomique et Ilhy,;iologiqllc de cet l'lre, sans

parler memo de sa constitution psycholo!;ique.L'Esoterismc recherche partout la synthese et laisse l'etude

des details aux pnissants efforts des sciences analytiques.

Voyons s'il est possible de determiner synthetiquoment lesprineipes constituant l'etre humain.

Generalement tons les or~anes constituant eet etrc humainnous apparaisseut en pleine periode d'action. '1 '0111. cela fonc-tionne , s'agite, se manifeste 1 1 nous sons mille aspects, et cen'est qu'avec la plus grande difflculte qu'on pent determinerles causes peu nomhreuses it travers la rnultiplicite des elfets.

Mais void Ie s oir venu ; les membres flCchisscnt, les yeux seferment, le monde extdrieur n'a plus d'aetion sur l'etre humain,et lui-mcrae n'a plus d'action SUI' le monde exterieur : il dort.Profitons de ce sommeil pour commencer notre elude,

L'homme dort, ct cependant ses arteres battent, son COOU I '

Iouctionne, et Ie sang circule ; ses organes digestlts, contiuuentleur travail, et ses poumons aspircnt et cxpirent rythmiquc-ment l'air vlvlfiant. Pendant ce sommeil, ce que nous appelons

l'homrne n'est capable ni de mouvement, ni de sensation, Iiide pensee; Il ne peut ni aimer, ni hau , ni etrc heureux, ni



LA SCIENCE DES MAGES

souffrir: ses membres reposeut inertes, sa face est immobile,et cependant SOil organisme fonctionne cumme si rien de 1l01l-

"_yeann'etait arrive (t).

-Nous semmes done amenes forcement it considerer dansl'homme : "

10 Une partie machinale continuant SOli action aussi bienpendant le sommeil que dans la veille ; c'est I'organisme pro-premont dit.

2'Une autre partie, intellectuelle celle-la, apparaissantseulement dans l'etai de veille ; c'est ce que nous appelons laConscience, .('Esprit," Le domaine de l'organisme semble done aussi bien trancheque celui de I'esprit, Mais que se passe-t-il dans cet orga-

" nisme?

Tout ce qui dt;pend de l'Esprit, les membres, la face et ses,"organes,la voix, la sensihilite generate merne, tout cela repose,"noue l'avons VU. Mais tout cela eutoure l'etre humain, tout celaest peripherique, C'est dans l'interieur d'l {1'OnC, dans lestrois segments qui le constituent: ventre, poitrine O IL tct~ quese passent les phenomenes producreurs de la marche automa-tique de la machine humaine.

Comme toute espece de machine, l'organisme humain pes-sede des 'organes mus, line force morrice et UIl centre d'en-tretien et d e renouvellement de cette force motrice

, Ainsi, si nous conslderons, en prenant uu exemple Ires ma-teriel, une locomotive, nous y trouverons desorganes d'aciermus par de la vapeur, et Ie renouvellement de cette vapeurest enrretenu par un degagement eontinuel de chaleur.

De meme dans l'organisme humain nous trouvons des organeSde. constitution paruculiere (organes 11f ibres lisses) arteres.velaes, organes digestits, etc. etc" mus par de la force DCi'-

reuse transportee par les filets du grand sympathique. Cetteforce, ainsi que la vie partieuliere de chacune des eellules cons-tituant les organes, est entretenue par Ie courant sanguin arte-riel, Done: ol'ganes, centres d'action des forces diverses, forcemotrice nerveuse et force animatrlee sanguine, tel, sout lespriacipes essentiels qui constituent la machine humaine ellaction,

. (1)Lephenomene ~u rev~vient a peine troubler ell repos et rappelerI 'e x is eence du principe supe1'l~ur. .



LA SCm:SCE DES UAGES

Mai" I'nornme s'evcille , Quelque chose de plus vient s'ajou-tel' aux forces precedentes. Les memhres, qui repo saient,s'a gitent ; Ie visage s'anime , et les yeux souvrent ; l'etre humain 'qui etait etenrlu se dresse et parle. U ne vie nouve lle va com-mencer, pendant que la vic organique poursuivra mecani-quement son action.Le principe qui vient d 'apparaitre diffcre essentiellernent des

principes precedents: il a ses organcs d'action particuiiers dansIe corns (organes it fibres strieesj ; it a Ull systeure nervenx spe-

cial, i! se sert du corps com-me un ouvrier se sert d'uu Dutil.comme Ie mecaniciea se sert de la locomotive: il gOllvernetous ces centres et to us ces organes peripheriques qui repn-saicnt tout a l'heure, Ce principe, nous l'appelons l'Espru cons-eient.

S i nous r~sumons I 'cxpose precedent, n ou s tro uv on s dansl'homme trois principes : ce qui supporte tout, c'est I.E CORPS-

PHYSIQUE; co qui anime et ce qui meat tout, formant les deux-poles d'un memo princlpe, L'AME ; enJin ce qui qouuerne I'erretout entier, L'ESPRIT. '

LES TROIS PI\I~C. lPES

Le corps physique, I'ame on mediateur plastique double-ment polarise, I'esprlt-conscicut, tels sont les trois priueipesgeneraux cons tituant l'etre humain.

Si 1'011 prend garde que Ie mediateur plastique est double,peut dire que I'homme est compose de trois prlnelpes orga-

Diques: ce qui supporte. ce qui auilne, ce qui n:~ut, le Corps,- le Corps astral e r l'Etre psyrhique svnthetises et ramenes itI'unite d'action par un priucipe couscieut : ce qui qoucerneI'Esprit.

VOila un exemple de ce qu'on appella Ia Trinite dans l'UniteOil In Tri-Uuite en Occultisme.

L'Etre humain est done compose de trois principes : Iecorps physique, Ie meriiateur plastique ou ame et l'EspritConscient Ce dernier terrue synthctis« les iermes precedentset rransforme en unite fa Triniie organique (1) .

• (1 ) I I Y a trlnite et unite dans l'hom me , ainsi q~e duns D ieu,L humme est un en persoune ; 1 1 es l t ri pl e en essence' II a Ie souftle deDieu 0\1 l'ame, I 'esprit sidere et I e corps. '

(PARACUSE )4YI' steele).




t ( ; I\appelons que les occultistcs de tons les :lges el de routes(fIdes eccles sont d'accord sur ceue division t'on';amentale ell~ ; i " rrois principcs. Ccpendant I'analyse de ces principcs, l'etude'wwde leur action physique, passionnelle ou lntellectuelle, de

':J';)~ur. localisation anatomlque uu psyehologique, a conduit.,dlverses -ecoles it des subdil'isions, puremeut aualytiques , du\f~ste. Maie !a base immuable de l'enseignement esoterique,"~'(!st la doctrine des trois prineipes (1).

Le cOf!~s physique supporte tous Ies elements ecnstituant.I'hcmme mcarne. II a son centre ..d'action dans I'abdomen.

Le I)OI'PS astral anime tous les elements constituantI'homme incarne. II a son centre d'aetion dans la poitrine etonstitue Ie prlncipe de la Cohesion de I'Etre humain.,J.,'Etre psychique meut tous, les elements constituantomme incarne, a l'exceptiou des elements places SOilS Iandance de l'Esprit : ila son centre d'action a la partie

,.osterQ.inf'erieure de la tete (2). .

,L'Esprit, synthetisant en lui les trois principcs precedents,'g l>tWllrne, .eclaire pa... "Intelligence et serv! par la Vplonte,rorganisme tout cntier, L'Esprit a son point d'appui dans Ie

\ ; : ; t cerveau materiel; mais, sauf de rares exceptions, iIn'est pas!li,, ;;:completement lacarne dans I'Etre humain (3).i i { gU;;; ;" :', '

~~> (1) La loi de toutes ces subdivisions a e te donnee au point de vue:~l~';~~~!:~~hique par U(»ne-Wronski, en 1800, sous Ie nom de Loi de

iC,<. ,··E 'Uni te S6 manifeste d'ahord en un ternaire (comme dans notrei l F , " premiere analyse d,e l'Etre h';lm.a~n. " . ,J r , , : ; ' ,De·" ces trots elements prirnitifs derivent quatre elements secon-1t>dah·es (3+ 4=7), ce qui norte it sept Ie nombre des clements resul-l : ~ : : ; · ·au t de la premiere analvse ,{,j. £es theosophistes en sont lil.t» ; 'Mais Wronsl\4 va plus loin et determine trois nouveaux elements,j\ .derlves de Faction de. elements positit:s sur la serie negative et reel-~{'; 'proquement, ee qui pOI ' I e it dix les termes de l'analyse, (Les dixI ; ; : Seghiroth de la Kabbale).· 1 : . .. .. En synthetisant ces termes par l 'Uni te, on obticnt 13.serie complete.....•.•.e..Wronski, l 'auteur qui a atteint Ia synthese la plus complete qu'alt~, pi1~duilele XIX' siecle.! .(2) Trois meres dans l'homme : la Tete, Ie Ventre et IIIPoiti'ine.I La tete a e t e creee du Fell, Ie ventre de l'Eau, et la poitrine, milieu

entre eux, de l 'Espru,S:;;PHER JESIRAH (II' siecle, d'apres Ad. Franck).

(3 ) La tete est le siege de l'ame intellectuelle ; la poitrine, de Famevitale ; Ie ventre, d:l l'ame sensitive.ROBERT FLUDD (XVI' siecte).



I,A SCIENCE DES MAGES

LE COHrS PHYS1QliE

Ce qui suppo1'te tous les elements coust.tuant l'etre humainsur-Ia 'rene, c'est Ie corps physique.

Le Corps physique tournit a sa propre constitution le sque-

Iette, Ies muscles et les orgaucs digcstif's, ainsi que toutes leursdependances. 11 fournit au corps astral lcs hematies, Iesorganes circulatoires et toutes leurs depcndances, II rournit itl'etre psychique tous les principes materiels du systen.e ner-veux ganglionaire. IIouruit enfln a l'Esprit tous les pri ncipcsmateriels du systerne nerveux conscient,

Les elements materiels de I'etre humaiu se reuouvellentsous l'inftuence des aliments trausforrnes par l'appareil de ladigestion enchule. Le centre de reuouvellemeut et d'action ducorps physique est done place dans I'abdomen.

Le Corps physique circule dans l'organisme P:Jf le systemedes valsseaux Iymphatique.s , sur Ie trajet desquels soul placesdes gangllons , centres lie reserve materiels.

Le corps physique, dirige dans sa marche organique par l'lns:tinct, se manifeste a l'Esprit con scient par les besoins.

LE CORPS ASTRAL

Cequi anime tous les Clements constituant l'etre humain,c'est le Corps Asll'at.

Le corps astral edt le double exact du corps physique. IIconstitue line realite organique. et iI possede des organesphysiques, des centres d'action et des localisations, e,

Les organes physiques speclalement affectes au COI'PS astralsont les organes de la respiration et de la circulation et toutesleurs dependauces.

Le centre d'action du corps astral est done dans la poitrine .Ses functions organiques s'entretienneut SOliS liutluence de



LA SCIE:SCE DES Mt\GES,_,C

'~'\ 'l'air atmospherique, transforme pal' l'appareil respiratoire enj ",force vitale tixee sur Ie globule sanguin (oxyhemoglobine (t).

~,.'r,-;-j---

\,j\t~\ L'appareil circulatoire diffuse Ia force vitale dans tous Ies.. :,_points de l'organisme et fournit 11 l'etre psychique les prin-, . J'p-es neeessaires it l'elahoration de la force nerveuse (2).

:(1) L'ame sensitive ou elementaire reside dans le sanget estl~l\gllntde la sensation, de la nutrition, de lareproduction,en untda toutes les fonetions organiques.. . ,.

:. : ". ... .-: . . R O BER TFWD D (xV l'siecle). ,,' . . '. . (2),Pytbagore enseignait que l 'am.e a un corps quiest donne sui-

,,, ,YlI;nt. sa' nature bonne GU mauvalse par .le travail interleur d,e aes :)".' 'Jacultes. Ilappelait eecorps le-cher .subtnde l'ame .et disait que Ie~:~it:':'~9~p~"mortel'en est .que l'enveloppe t gro;s~iere. C~e§~,_",.-_aj9utai~~il,:; r !,~nnratiquam la vertu, en embrassant la verite, en s'abstenaJl~dec1 1 ( ' , ,'{Quteo!lQf!ejmpure, qu'il faut avotr.seiu deI'ame et de)oncol'psi0"~'llo rrineux ; .. '. ,. , . '(1;":;,. . . HIEl IOCLl:S. AUI'eaO(ll 'mina, v . 68 ( 'V e s I I lC le ) , . :~Y'f \<S) II Ya deux sortes: d'Intelligenoes-dans l'honime; L'inte.(Jigence, . ," ' ;:maNrielt tJ a pour tache de diriger, de coordonner . les mou,yements",

t i lnJ;)Pl 'ps, (elle ne pent-point so separer de la matiere) •. , . ,< ..!..J/lntett igence acquise et eomt lluniq !Mie , independante de l'org@ism~. est une emanation dlrecte de l'lptelligence active ouu:n,iversell.e;..1'

, EUlila pour attrlbut special la Scienceproprement dite, lacon.naiil-:

',~ane,l)de)'absoll\ ' et de I'InteHisiblepur, des princlpe$divi~soil{ii , 'elle pl'tind sasource,' ' '. . . ". 'i

i". " '. . . ' ) 1MI IOWID I lS (l.J;~'$~~ele.)}~\;;J"i

COl'pS ,astral, diI'ige pa,' Ie sentiment, se manifeste 11conscient l)ar Ill.Passion.

VEtro Psychiqtte.

-Cequ i meUl tons les elements constituant l'organisme humain,,c~estl'E tl'e P sychique. ' ' ,

L',Btl'e psychique est it proprement parler leI centre de sub li- ,'atiou et de condensation du corps astral. Il a ses organes,ysiljues de circulation et d'action .

• Les organes physiques specialement affectes it l'Ette, psy~cNque sont.les orgaues contituant le systeme nerveux gaulitlion-Jl~ire et tontes ses dependanees [Cervelet -Grood. sympa·/lique. N. vaso-moteurs (3). . .

i LI:lcentre d'aetion de l'Etre psychiquee~t done dans la~~te(partie postero-inferleure). Ses fonctions organiques s'en-

,~tienn.entsous l'influence de la force "hale appot;tee par Ie ,



L'ESPRlT CONSCIEN't

LA SCIENC,E nES MAGES

sang et transforrnee par l'actlon du Cervelet enveuse ( 1) . .

L'appareil uerveux de la vie organique dllfuse Ie mou yemen!dans tous les points de l'orgauisme et fournit a l 'Esprit con scientles elements necessaires a l'claboratlon de la Peusee (2).

L'Etre Psyehique , guide par l'Intuition , se manifeste: al'E~prit par l'Inspiration.

Ce qui gott1Jl)rne I'etre humain tout en tiel' ,ce qui sent, cepense et ee qui vent, ramenanl la trinite organique ala Conscience, c'est l'Esprit immortel.

L'esprit a, dans "l'etre humain, un domaine d'action bien'delimite avec un centre d'action, des organes et des condu~-.:·teurs particnllers.

Lesorganes physiques specialemeut affectes a l'Esprit sontles.organes constituant Ie systeme nervenx conscient, .routes ,ses dependances,

L'Esprita done pour centre d'action Ia THe. La COl'pS~

physique lui fournit Ia matiere du systeme nerveu x conscienj,le corps astral lui fournit la force vi tale qui anirne eettematiere,l'elre psychlque lui foumit la force nerveuse neces-"saire iI . ?on action. De plus chacua des trois principes fournit/".,~a I'esprit un ou plusieurs organes des sens (3).' , ' : ' $ _ $

( 1 ; ) H Y a deux especes d'ames : Pame sensitive, e!)nlmUl!.e;~;~~

~~:~~~!8;'~~~!~~U~~i ~ ~ ~ ~ a : ~ ~ ~ ~ e ~ ~ : l ~ : b ~ 1 : : : ~ : ~~ : l e ~ i ; -, ~ . ( . ~ . l• , :(:l) Or 'ces sens(sens eommun et imagination) ont leurs Qrganfls",

dans la tete; late sens commun et I'imagination tienueutIes.pre- ';"itt)mieres, places, les premiers' sieges, les premieres habitationlli;·,i.;~! leme, urea ou cellules du cerveau ( q u o i q u eristote alt v o ul u q U e \, ,2 ,' ,~ ,j-l'o rg a ne d u senscommun CO tdans le cceur) et la pensee ou la faculte;';!/~.de .peuser tient Ie haut et Ie milieu, de Ill. tete et ensuite I~', ~;~inemoire tient Ie dernier ou Ie derriere de la tete., " ' ' ' } ' ¥ '

" AGRIPPA. (X.VI" si~cle. L ' ; ' 1 ~ 1 i : ; i(3) L'homme est mertel par rapport au corps; mars Il est l.d1mol''';;1f:~

tel par rapport a.rame, qui constitue l'homme essentier, Conlw:ec~Btiimmortel , ila antorite SUl . 'toutes cboses; lIlais· relativement 11la iX4!·partie materielle et mortetle de lui-meme il est soumis au destin. ""~~

PUIA 'NDRE D'HERII l~S (11< steele d'apres Ia .critlque universltaire: ) " ~ i c '



8 LA SCfENCE DES ~IACES

Le corps physique fournit 11l'Esprit Ie toucher et Ie g OM ,Ie corps astral Iul foumit l'otlorat, l'Etre psvchique lui fournitl'ouie ella vue.

Ces. divers sens mettent l'Esprit en rapport avec le moudeexterieur.

'/ .L 'Esp rit est d'autre part en rappor; avec l'etre interieur (lui

t f ~ ! ~ i , ~ t e l l : ~ : ~ ~ I \ : . 1 lui par !'impulsion sensuelle, passionnelle ou

r . t . )L;!; C'est par Ia moelle dplnlere (portion posterteure), que les1.r".J::ommunications s'etablissent entre rEsprit conscicnt et chaot,c':cun des trois centres organiques de l'etre humain : Yentrc,i(i.c··'Poitrine et Tete.: f : < ~ :.( .L'Essence de l'Esprit consiste dans sa Llberte de se laisser

) T , : - : aller aux impulsions venues de I'etre interieur ou dy resister.w,t,;C'est en cette faculte primorrliale que cousiste essentiellement~~~;f;}'e Libte arhitre. .

~,~~Ei~q~~i~~~i{~'Ji . \~:; : : ; .nl , , , : ; :~~~:,~;~~'i~,t:;:!

L'EspI·jI De peut pas modifier directcment la marche des1 " " ; " orgalles digestifs, mais il a tout pouvolr dans Ie choix. des ali-

:~';";'ments, et la bouehe, porte d'enjree de I'abdomen, est suus lai~f: g : : r 1 : r ce exclusive de l 'Esprit, avec IeGout comme adjuvant

; ' : t' _ : ; : - . . ' ,

i~{,()r~~~~r~~I.:riIaf:i~~t~~als1~~liet~u~i~eoc~~:~nJa~~%a~h~~xd : ~YirtlHieu respiratoire, et les fosses nasales, porte d'entree de laI: , poitrine, sont sous la derendance de I'Esprit, avec l'Odorati'" comme adjuvant sensorie .

n 'Il .resulte de IIIque l'Esprit pent volontairement mndifier la

constitution du corps physique en modifiant convenaWement,les aliments (1re phase de magic pratique), et quc l'Esprit peutaussi agir sur Ie corps astral en agissant sur Ie rythmc respi-ratoire et en modiflant par des parfums speclaux l'air atmos-pherique inspire (20 phase de magie pratique).

:(.j

Enfin Faction de I'Esprit sur les yeux et les- oreilles permet

dedevelopper la clairvovauce et Ie clairaudience conscieutes(38 phase oe magie pratique).



LA SCIENCE DES ~fAGES

P a l' I I 's a liments, p a r rail' insp ire, p a r lr-s sen so tinns , l'Espr'ita~itSlll ' l'etre interieu» ; p al' leg memhres. il ;1g'i l su r la Naturc.

l .e larynx, les y eux , ( 'o llsidl;l'l'S co rnm c o rg aues d'expression ,la bnuche, considercc de !Il\\IlIl', sajoutent encore aux memhresdan, l'action couscieutc de I'Esprit Sill' II's autres ho mmes, etI e M onde cx terieur ; sur le non-mo l.

En resume, les functions de l'Esp rit se n:duispnt an x don-nees sui van tes ': .

{

Grace am: elements materiels, vltaux etAna tom i e et P l lYS ,i O l og i e P SYCh,q u cs it lui fnurn is p a r les trois prin-

philosophique. cipes de rOlfe intcrieur, I'Esprit posscdodes moyens d'actlon speciaux ,

~

De l'lhre intcrieur des impulsionsII ret;oit: sensuelles , aulmiques et Intellec-

tuetles.D u Nou-Mo i de s s en sa ti on s d iv e rs es ,

II percoit les idees qui deriv ent de ces diversetats psychlques , les compare, les classe , entire son jugement et forrnule enfin sa volonte.

Ce qui sent.

C e qui pense, ~

Ce qui veut,\ II agit

I ensuite;

I Sur I'Ell'e interieur paries portes

\

1 d'entree des trois centres. portcs d'en-tree qui sont sons sa depeudunce , Hpar Ies elements introduits dans cha-cun des trois centres.

\ 1 I pent aussi agir SUI' la plriplu!J'ie

'

de SOil Eire pal' Ip s memhres.

SUI' Ie ~on-Moi paries memhres pla-ces sous sa dependance ct par cer-I tains autres orgaues d'expression : lavoix, Ie Reg a rd , Ie Gesle, etc" etc.

Ce qui sent et ee qui vent est el l relation directe avec lesorganes corporels ; ce qui pense le s r lo m in e au eontraire,De l'actiori de l'Abdomen sur Ie Non-Mo l (aliment) resulte Ie

chyle; de l'action de la Poitriue sur Ie Non-l\lui (air) resulto le

dynam isme du sang ; de l'a cuon o e In T ete SUI' I'Ql'gane (lasensation) resulie l ' idce.

,Que rcsulte-t-ll done de l'action de l'Esprit conseient et Sill'

l'Eire interieur et sur Ie monde exterieur r

DE LA DESTINEE

L'f:tre humain coneu COIlWlC un tout , fahrique, par Ie libreemploi que fait sa volonte, des (~Iernents qui lui sont confies, de

9



to LA SCIENCE DES lIAGES

'la chance ou de la malchance pour son evolution future. C'es;Ie Iibre arhitre qui regie lui-meme la destinee de la Monadehumaine (1). .

r - -

~'~t·h ,~[(!"-s

~)~,it,::

~;jR f ' i : ' , - : ; ~

Explication de LaFigure

Cette figure demi-schematique represeute les domaines res-.peetifs de l'Ineonsclent et de l'Esprit con scient dans l'homme,



LA SCIENCE DES }IAGES

Tout cequi est blanc est place SOliS la direction de l'h~consci.en~ou subit I'influence de eel Inconscicnt. TOIl! C~ qlll. est teinte

en nair est place, au contraire, SOliS la direction de la Volon~econscicnte. Les parties lI~lIrees ell qris representent la paruesenSItive consciente de l'Etre humain, les noires indiquent Iesparues motrices.

§ 2. - LE M!CROCOS~lE OU LA . NATl"RE

L'homme a h:Hi des villes superhes; auteur tie ces cites deschamps bien cultivcs se sont etcudus : dans II'S prairies, on av u de bea ux truupeaux pa itre en plcine trnnquilliu-; une societehumaine, avec ses orcancs sociaux ct ses faclllt~;:, nationales,s 'es t f lx ee dans co mCI 'v eillt'ux p ays t!·E;i.yp te. ~Mais l'a xe m ag ne tlq uc des «iv ilisa tious s est deplace d'un

degre, la guel'l'e et linccndie 0111 pO l ' le leurs 1':1\ 'a; \C5 dans lescites, les ruiues ont romplace los villcs superhcs, le ... herhesfolies et Ies fo rets out pris la p la ce des cha lilps cu ltiv es, leshetes feroces et les serpents venimeux al it s lIccede :lUX gl'as

troupeaux , et, ma iutenuut , aucuno societ« hum aine n'a ppa ra ltplus dans ces deserts.

("lucile est done cette puissance myslel 'iellse qui defait aiusi_les reuvres des hommes, queil c est eel. advcrsuire cache quireprend pied :i pied possession de SOli bien, dl', qu e l'hommecesse de luttcr : Cl'S! ia Nature. La : ' Iawl 'c, cesc Ia force fatalequi dirige tout ce qlll' lhornme a pe l'l;o it :l1 l( O U I' de lui dansl 'U niv ers, depuis le Soleil jusquau brill dhcrb«. Ce u'est qu'auprix de la lutte de tnus les instant s , cc nest qu'eu deployantsa ns cesse Ies efforts de sa \'oiOlllt; que l'Homme parvient adominer la Nature et a s'en Iaire lin auxiliaire precieux danssa marche vel 'S lAveuir. La \'olonlf~ humaine est aussi puis-sante que la Fatalite naturcllc; ce sont deux des forces cos-miques les p lus elev ees qui sc soient manilcstees dans l 'Absolu,

qu'il faut falre, Sill' Ie mal Ijll'il faut eviler, et nous annonee des cettevie nne vie meilleure (Esprit ccnscicnt).30 L' Ame, 01 1 personne humaine, comprenant I'i ntelligence (Bo!;) Ie-

jugement et l' Imaginauon (ronan) et III substance propre de l'ame(Fcroucr) (Etre psychique),

A la niurt, I' Akko retourne au ciel, et "(nue demeure seule respon-sable de nos boones ou de nos mauva l ses actions.ZOROASTnE (Sad-der) (500 av. J-e,)

11



f ; ~l . ' i 12 LA SCIENCE DES MAGES~ i V1'; . Considerons un coin quelconque de notre planete dansk lequel la Nature manifeste sa puissance sans partage avec l'ac-/1' non de l'homme, et voyons si nous ne retrouverons pas III desH,principes et des lois generales caches SOliS la multiplicite des[i e1l'orts appareuts, -f / ' " , .

'f / Voici un coin de for~t tropicale. La Terre et ses couches'tgeologiques entremelees de veines metalliques forme la base,q,ie support de Ja presque totalite de ce que nous POUVODS

; / r : apercevolr,r>

i } ~ Un ruisseau trace silencieusement sa route au milieu desl!{:;lrbres et des plantes qui surgisseut de toutes parts, Sans!;XT~au tertilisante, agissant dans la Plauete comme le chyleagitii '>}lans l'homme, rien ne pousserait sur la Terre dessechee.

~ \ ' - f ; ' - 't;:~;",Entre ces plantes, des insectes circulent, rapides et affaires~<:~af'la lutte pourl'existence. Sur ces arbres, Liesoiseaux s 'ebat-(C,""{ent, et, dans les profondeu~s de la foret, on entend le siffle-, \ 1 " ; ment des serpents et Ie rugissement des fauves.~:';'; p ~ ; . AU . .. ;d es su s d e tous ces etrcs v(;getanx ou animaux, un fluide

subtil.cireule invisible, impalpable: l'air atmospherique, origine:l;-"du mouvement vital qui ment toute la nature animee. Enfin,

la-haut, dans le ciel, le Soleil darde de scs rayons brulants ce:,; ,coin de terre. Les rayons solaires apportent le mouvement it

la Planete tout entiere, le mouvement dont leg combinaisons

, plus au molns intenses avec la matiere produisent routes lesforces physiques connues, Le solei! se condense dans la subs-

, tance des arbres, d'ou I'homme l'extralra plus tard it l'etat det> chaleur en brt1lant le bois ou la houtlle. Le mouvement venu.s- ,-':dn Soleil se condense dans l'interieur de la Terre sons forme, 'de magnetisme, et se manifeste a sa surface sous forme d'at-'. traction moleculaire .

.···.Resumons. - De Ia Terre qui supporte, de I'lsau et de l'Air qui":anif/ient, du Feu solaire qui meut en ere ant toutes les forces'. 'physiques, et la Fatalite qui goulJerne la marche de toutes ces, forces et de tous les etres, voila ce que uous apprend la vue. de ce coin de Terre. Est-ce tout?

Non. Toutes ces forces, tous ces elements clrculent a tra-vers. trois regnes, les mineraux lentement decomposes par lea

,racines .des vCf5etaux qui les assimilent et les transformen! en

,' ,\ s ub st a nc e vegetale que les rayons solaires viennent charger de>,frill,eipes dynamiques, et que l 'air atmospherique vient animer.0,0 ,



LA SCIENCE D E S MAGES

Ma i s les a n im a ux , s ais is se nt a leur tour la substance vegetalequ'ils digerent et transforment en substance animale , Et lavie universelle, identique pour tous les etres, circule a traverstous les regnes, auimant aussi bien Ie brin d'herbe que le cer-veau du grand quadrumane.

Trois regnes constituent Ie corps materiel de chacun descontinents de notre Planete, ot chacun de ces trOIS reguesmanifeste un centre particulier de l'organisme te_rrestre. Lere~ne miner-al en est l'ossature, Ie centre de tligeslIO~l et d'ex-cretion. le reuue ve"etal eu est le centre aniurique digcrant lemineral et jJ1l7'iliali"salis cesse l'air aim osphet-ique indispen-sable ;i tous les etres; entln, Ie regne auiuial en est Ie .centreintellectuel, evoluant l 'instlnet et l 'intelligence a travers l'ascen-sion penible vel'S la conscience (i).

Ce qui supporte tous les principes en action sur la Planete, !'

e'est la Terre avec sa triple evolution minerale, vegetale et;!animale,

. , : ,

Ce qui anime, ce sont l'Eau et l'Air. L'Eau agissant dans la;.[i'Nature comme la partie liquidc Ill! sang dam l'homme, et .~.l'Air agissant dans La Nature comme Ie globule du sang dans .~l'homnie, l

Ce qui meut, ce sont les forces physlco-chimiques produites;~par Ies corubiuaisons des rayons solaires avec la matiere orga- '1 '

nique ou Inorganique , c'est le mouvement dans son essencc!tque Ies anciens appelaient Feu.

,:'rDe la Terre, de l'Eau, de l'Air et du Feu, tels sont les quatre.]

prineipes que nous voyous agir dans Ia Nature si nous ahau-]donnons Ie champ de l'analyso pour rester sur Ie terrain essen-ftiellement gene,·a!. Nous ne craignons done pas d'etre taxe':d'ignorance ou d'eu-e accable SOlIS le poids du ridicule en:osant revenir, a la fin du XIX· siecle, sans crainte aux quatre ;'.elements de l'ancienne physique des inities. (

j !"'

Mais nous venons d'analvser la , seulement un coin de notre'):plaaete. Les forces physico-chimiques, l'Air,l'Eau et la Terre;!.

(1) L'ame des rnlneraux se developp« sons l'action des planetes, .;Vame , ct~svegetaux sous I'action lin soleil, et en se developpant cUe:'

se .multlpbe; cal' ehaque graine de la semence renfermee dans le~

calice des tleurs est nne arne distincte que recouvre une legere enve-.loppe d' eau et de terre. i

ROBERT FLUDD (IVIe siecle.) > ,'

i~';I ' f ' ,)1 .



tA SCIENCE DES MAG:M

uniquement les principes en action dans la portionqui nous entonre immediatement, ce que les

appelaicnt Ie lIfonde ettirnentaire. Poursuivons notre

de voir des faits se passant sur une faible par-planete. L'emploi de I'analogie nous permetde meme qu'une meme lui dirige lamarche

etcelle d'un organe dans l'homme, de meme unetifluedoitdiriger la marche d'un continent et celle de

laPlanete, concue comme un eire organique special.

, isolee dans l'Espacc, baigne alternativemente partie d'un de ses hemispheres dans Ie fluldel'existence du jour et de la nuit correspond antn et une expiration de l'etre humaln. Dans 1 '01 ' -: le fluide reparateur, Ie sang, circule it traversbaigne. Dans l'organisme du monde, au con-

sont les planetestorganes du systeme solaire) , quidans lefluide solaire reparateur. La Terre aspire lepar l'equateuret l'expire par les peles (1).

I "

ftlllU)llanete re~oit du mofl.de ext~rieur trois i nf lux SpeC ia llX :du, Soleil.dj:l la Lune, satellite de la \Terre. ,des' aurres planetes du systeme solaire (NOllS CO'I l-

etolles fix'eS eomme trop eloignees pour avoir unesur les planetes.)

ees courants tluidiques et de leur action physlo-stitue l'astrologle,

L'ill~',IlU'Ll'e.Terre degage de son elite plusieursfluides. . ." . entouree d'une couche atm<i~phii.

; est .lumineuse ,v.ue des autres planetes .. -. 'possede nne force d'attractionparticulieJ,'c,qui. agit

les corps places it la surface de la planeterque sur

l;;iml~l;'e, e ll~ e m ela nt it l 'a ir i nv is ib le n produit l'ether, autre. . f eu plus subtil et plus aetif, principe de la generation et

,;W>):ga.DI.sme,vehicule de la v ie dans toute l 'etendue de l' U niv er s • .

~'~st' p~s'~ proprement'p~rIer ~n' c o r p s , mai '$ ~n' i:efm~••....sorle dil'..n \M i atell1 'e ntre le s corps' et la: force vivif tante'. p ~netres,' c'es t-a -direJ 'ame du rnonde, ' . ' '" ,', 1\. FtUDD (XV18s iilcle ;) ,




la lune et specialement aussi sur les autres planetes du sys-teme. .

La Lune etant une dependance cosmique de la Terre renrredans sa sphere d'attraction, et la planete uuie a son satelliteforme un s),steme planetairc. La Lune agit vis-a-v is de la Terrecomme Ie (;rand sympathique vis-a-vis de I'organisme humain,et die rcglliarise et distribue la force dynamique, et par HIpreside a l'accroissement eta la decroissance de tout les orga-nismes vivants, sur la Terre.

Maisla Terre et son satellite ne forment qu'un des organcsde notre systcme solaire qui, seul, constitue un tout, nil ol'ga- -uisme special dans l 'Univers,

- Un systeme solaire est compose:D'organes materiels hierarchises en trois categories:10 Les Satellites obeissant a I'attraction d'une Planete j

2" Les Planetes obeissant it l'auraction d'un Solei! ;30 Un SoieH obelssant a . l'attraction d'un centre particulier.

Entre les satellites et Ies planetes aglssent les forces physico- .chimiques et les fluidesdits elemenraires. .

Entre les Planetes et Je SoieH agissent les forces cosmiqueset les fluides dits astraux. 'Entre le SoleHet Ie centre d'auraction plus eleve agissent

les forces phychiques et les Iluides dits principiateurs. •

Pour une planete d'un systems solaire, le (ou les] satellitteagit done comme I'ahdomen agit dans l'homme, le solei! agitcomme 1e eteur dans I'homme, et le centre d'auraction du Solei!agit comme la.tete dans l'homme,

En resume, un sysreme solaire comprend trois ordres de" .prinCipes: ' .. ,'Cequi supporte : Les orgaues du systeme : satellites, planetes.• et Soleil, -' ";~;·.··Cequianime: fluide dynamique emane du Soleil, " .,,),':'. ',C~;quimeut: force d'aUI'ac~ion !ocali~ee dan's les satel: ';.,.~,~"hies de la planete et dans Ie soled et emanee du centre d'aUrac- ,",Jiondu Soleil. . '. . ,

c e q~i gouverne: La puissance cosmique appelee NatureouDestin •

•, L'anclenne ,physique ~es hermetistes considerait l 'Univers..

.;:e~)Jnmeconsutue de troIS plans au maudes.2



/

,16 LA SCUil'lCE DES D IAGES

i0 Le monde elementaire co~stitue par les "forces en action: ~ i .surnotrc planete, appele aussi monde sublunaire, et dont Ie'i/s,domaille s'etendait de Ia Terre a son satellite: La Lune,"" (dom aine des fo rces physico-chimiques.) ,

f ' ~o Le monde des orbes constitue par les forces en action,(oans Ie systeme solaire, et dont le domaine s'etendait dn solei!iii.311xplanetes du systeme (domaine des forces astrales.)

::;~1'~' ,,30 Le monde empyree constitue pa r les f or ce s: ' e n a ct io n

ie , ,:dans I'Univers tout en tier, et dont Ie domaine, s'etendait dui 1 ¥ . : . · ' Q c n t r e (rmeore p e u determine scientiflquement) d'attraction de~;,,'..notre solei! aux soleils situes dans la meme sphere d'attrae-;+~;iL?tiondo maine des forces-principes.): f l , , , , ,

~ ¥ ' : ' : ; .Et-ces trois plans ne. constituaient pas des centres' (hctioh! '·Strictement dellmites. De meme que, dans l'homme, on retrouve

dallS routes les parties de l'organisme.de la lymphe, du sang! i ( . ' ! e Faction n~rvetiHe,quoique l'ahdomen, Ie thorax et la tete, 'jenties plans (lui centralisent I 'action de ces trois elements,•.. , m.eme, dans la moindre planete on retrouve des forces,ys.lques, de la . vie et de l 'attraction, .manifestatiOlll'eSpeC-

."tive$ du monde elementaire, du monde des orbes et du 'Vande~~X',~IllIU'ree. I if. I '.

§ 3. - L'ARCuIiTYPE

'J ,

"Lo,rsque n ou s v o ulo ns nons figurer l'ho mm e , c'est to ujo ursii,10,!.l'fDla~1(le son corps physique qui se presente III premiere it~~';'.I'I.0treesprit. '1.1

} j ' \ . ' : E tc¢ pen da nt, u n pe u de reililxion su f fi tpou r nous, .f a i re eolll~'

i"'\i~p,r.e.,.n,., , q , r . quo,', c.e c.?~ps ,physiqu.e .ne ~a i t . que ,suP,ro.rtet' a t mani-t· ."t'est~~l'homUJe ventable,l'Fspl'l t qul Iegouverne •. '

Jlpeut enlever de~ millio,nsde ceJl~I';s deAeco.fp.~PlIYue~nCOltpal;'tull rn,e'lllpr!l sans ~ue pou~cell\,l'1!!l:Jt¢;:d.ela,nscience subisse la moindre-attefuta. L'bol l lme. , p:HeHectuel

~ > {9ufest en nous est lndependant enlui-merne des. ,();~gan:!lsq"i~. '.,";"'se sOl) tque des sUpp9r ts e tde s moyens de COmmtl~lc;.tIOn.: .'

~:';::'~)Il;n'enest pas mains vi'ai cepe~dant(llle, pourJl9lis ,dan~!rS,:~otre . , e t : 3 t a c.t~ellces o rg ad esp hy siqu es sent d (ls plus \ l l il(j~".\f"

i..' ,s .ont m,e.mes, mdlspensaJ)les pour nous p erm eureilerem ()~ l. e. 't ' •.~t ij: ? . . .3 "a ctio n de ,l'Esprit et de Ia_( :omprendre. S'ouscette' base",~ ~

" " : - i ;



LA SCIENCE DES ~IAGES 17

toute physique, nos deductions prenrlont je earaetere vague et<)mystique des donnees exclusivement metaphysiques.

l\lais une analyse lou te suporflciellepeut seule nous conduirea 'confondre I'homme intellectuel avec l'hornme organique,oua rendre Ia Volonte entieremen t solidaire de la marche desorganes .

Or, quand il s'agit de trailer la question de Dieu, on tornbe laplupart du temps dans ·ijO des exces que uous venons de

signaler a propos de l 'homme.

L'ensemhle des etres et des 'choses existauts supporte etmanifes ts la Divini t r ; comme Ie corps physique de l ' hommeSUI'{)I)rte e t man l fe s te l'Espl'it.· .

Vouloir trailer de Dieu sans s'appuyer stir routes ces mani-festations physiq'ues, c'est risquer de se perdre dans les nuagesde IA rpetaphy. s.igue, c 'e st d er ne ur er incomprehensible pour la /plupart des intelligences. C'est done en uous appuyant sur laconstitution de l'homme d'une ~art et sur celle de l'lJni,ve~s del'autre que nous allons IIOUS efforcer de nous faire nne Idee deDieu.

Dans l'homme, nous avons vu un Ctl'e physique, ou plutOtorganique, fonctionnant d'une facon machinalo aussi bienduran] la veille que pendant Ie sommeil. Au-dessus de ect etreo rg antq ue, n ous en avons determine un autre : l 'etre lntellectuel

entrant eli ae t ion.des Ie reveil et en manifestant presque exolu-sivement pendant l'etat de veille. .

La partie organique de l'etre h um a in h\polld it l ' idee queI 1Q I IS nous semmes fa it de la Nature. C'est la m em e loi fataleQ t r~gulieJ'e qui diri~e 1a marche de I'homme oJ'~anique,comme celie de l'Unlvers, ee dernier etant forme d organescO ~ ln i!f ues a u J iI :lU d'etre forme d'urganes humains.

.L'etre intellectuel dans I'homme repondra par suite, mais.d 'u i ; te fa~on tres eJementaire, a l'ldee que nous pouvons nous(aire de Dieu, Les rapports de l'homme physique a l'homme intel-lEiplllelllous eclaireront sur les rapports de la Nature et deDieu, eomme les rapports entre l'etre physique et l'Esprit ailsl 'hemme ~ouvant 1101)8 eclairer analogiquemeut su,l':-;I~,ports de I Homme avec Dieu, ?,;,,;t~t:~~

.'". --....... { :;.' : . "1- ;

.Par la , nons pouvons des malntenant I)OSel' en p , ; j n c i p e qtle,si notl'e analogle est vrale, Dietl, quoique m~nife8te par



i8 L,A SCIENCE DES MAGES

l'Humanite et pal' la Nature, quoique agissant Sill' ces deuxgrands principes oosmiques, a cependant une existence propreet independaute, ,

~Iais l'Unite Premiere ainsi concue n'a pas plus a intervenirdans la marche des lois naturelles que I'Espritconsoient del'homme n'intervient , II l'etat normal, dans la marche du creuret dans celle du foie.

L'homme est le seul crcateur et le seul juge de sa destiuee.Best libre d'agir a sa guise dans Ie cercle de sa Iatalite, au-tant qu'un voyageur' pent, dans. un train ou dans un steamer,agir comme il lui plait dans sa cabine on dans son comparti-ment, Dieu ne peurpas plus etl'e rendu complice des raliteshumaines que Ie chef du train on le capitaine du steamer nesont responsables des fautaisies des voyageurs qn'i1s condui-sent en avant.

II f au t done, afin d'eviter toute erreur dans la suite, bienque Ilieu , tel qu'i! apparattau premier abord, estde tout ce qui existe, de meme que I'homme estde tous les organes et de toutes les faeultes qui

!>nnnr£liQQ ••"t en premier lieu.

M,ilis l'homrne veritable, l'Esprit, ~st distinct du corpsphysique, du corps astral et de I'etre psychique, qn'il percoitet qu'il dourine. De meme Dieu-Unite est distinct de la Na-ture et de ..l'Humanite qu'il percoit et qu'il domine. A parlerd1une facon grossiel'e, la Nature est Ie corps de Dieu, et l'Ilu-mauiteest la vie de Dieu. mais autant que Ie corps materielest Ie corps de l'homme, et le corps astral et I'ihre psychiquesont les principes vitaux de !'homme; il s'agit la de I'hommeorganique et non de l'homme Esprit, qui, encore uue fois,a'use de ces principes que comme moyen de manifestation (1).

II n'en est pas.molns vrai eependant que l'Esprtt de l'homme

.(1)D'abord, Dien n'existe qu'en puissance, dans l'unite ineffable:c'est Ia premiere personue de la Trinite ou Dieu Ie Pere ; puis il serevele it lui-memo et se crce tout un monde intelligible; i1 s'opposeeomme la pensee,collllIle la raison universelle : c'est la seconde per-sonne de la Trinite ou Dieu Ie Fils, enfin, it agit et il produit, savolonte s'exerce et S3 pensee se realise hors de lui: c'estla troisieme.-personne de la Trinite 011 l'Esprit. Dieu, passant eternellement pal'ces trois etats, nons offre l'imaged'un cercle dont Ie centre est par'~tout et la clrcouterence Dul le part.

(PI!ilosoph. mOl'. sect. I, llv, II, ch , rv.)R . FL UD D ( XV IO siecle).



LA SCIE:'1CE DES ~rAGES 1 .9

est en relation par Ie sens interne avec la moindre parcellede son organisme, parcelle sur laquette il ne peut agir, maisqui, ell e , peut se ruanifester : 't I'Esprit par la souffrance. Dememe, Dieu est present mcdiatemeut ou immediatement dansIa moindre parcelle de la creation, it est en chacun, de nous ;comme la conscience humaine est prescute it titre de rccep-trice ou de morrice consciente dans chacune de nos cell ulescorporelles.La Naun-e et l'Hornme agissent done Iibrement ontoures de

toutes parts par I'action divine circonfereutielle, qui enu-atnel'Univers vers Ie Prugres, sans Intervenir despotiquement dansles lois naturelles G U dans les actions humaines. Ainsi Iecapilaine du steamer qui agit sur Ie gouvel'llail de son navirevogue vel'S Ie hilt du voyage sans intervenir dans Ie deJail deIa machinerie mntrice (image de la Nature), o u dans les occu-pations des passagers. Le capitaine gouvcme circonferentielle-ment Ie systerne general; iln'a que faire de ce qui se passe itI' interieur des cahines,

Cependant l'action du capitaine s'exerce sinon immediate-ment, du moins mediatement.10 Sur la machinerie par Ie porte-voix.20 Sur I.es. voyageurs par les ri~glements de bord elabores

par Ie capitame (1).

En Kabhale, on appelle Pe r e Ie principe divin Qui agit surla marche generale de l'Univers (action sur la Barre), Fils Ieprinci~c en action d,ans l'Humauue, et Sain!-Espr~l !:principeen acnon dans la Nature. Ces terrnes mystiques indiquent le sdiverses applications de la force creatrice universelle.

§ 4. - L'UNl'fE

L'Uuivers concu comme 1111Lout anime est. compose de troisprincipes qui sunt : la Nature, l'Homme et Dieu, ou, pour em-ployer Ie Ianga9"e des hermetistcs, Ie Macrocosme, Ie Micro·COsme et I'Archetype (2).

(1) Le prlncipe unique de l'univers, c'est Ie ph'8 de In triade intel-ligible.

PORPHYRE (Itl0 sit'!Qle\.

(2 ) 1 1 Y a trois m ondes , Ie monde a rchetype, le m acroco sm e et Iemlerocosme, e'est-a-dire Dicu, la Nature et l'Humme .- n . FLUDD(XVI. siecle),



LA SCIENCE DES ~UGES'

estappele microcosme ou petit moude pa rce (IU 'UanalQgiquemcnt en lui les lois qui regis~ent l'Unl-

formele point d'appui et le centre de manifesta-i';':<ti(JIl'g~~u(jrale de s autres princlpes. _

agissant sur la Nature par l'actlon, sur les autresle Verbe, et s'elevant jusqu'a Dieu par la Priere .

Ie lien qui. unit Ia creation au createur:. 1 '1 1 " " " . .. . -rnc n t de .son action -providentielle les idomaines

i t ! ; ; , , , , , , . .mt Iibrement les. autres principes, domineramene tons les ellimelltsa I'unite de direc-

manifestedans I'Univers par I'aetlon de la Provl-vient' e cla ir er l'h omme dans s a iu arc he irr. m.is . q ui

. dy n~l)liqtiem ent aaucul!c d~sdeu~aulJ'~~,.'h••m""llla les (2). - .

se l )l ~a n if es .t e. da n Sl . .UniV(\rs..pa . '.r . l. '. a ct io . n Q~ ,. f a.lui permet de lutter centre Ie nest!!! !lIe} e l l

~fi."",tU"P de ses~oncep.t!ons. D;m§ l'applicatioqd,e sesmuude exteri¢ur, l'homme a toute H!lel· . tede f~lreiumieres cle la Providence au e}'en mepri~er J ':jc '"

. ~. l )I i selll tout un ro,o_nde' aplie}l\.lemi~l'qcl!~!!j(l_abrege ton!e~ les part1!lsqe Tup.lVers. All~StIa.

I'clnn'..-k«. la-poitrine au eteleth,ere Oil mo~en,le,




La nature se manifeste dans l'Univers par l'action du Destlnqui perpetue rl'une maniere immuahle et dans un ordre strrc-ternent determine les types fondamentaux qui constituent sabase d'actlou.

Les fails sunt du domaine de Ia Natnre, les Lois du domainede l'homme, le« principes- du domaine de Dieu.

Dieu lie cree [amais qu'en Principe. La Nature developpeles Principes crees pour constituer les faits, et l'homme,etablissani, pal' I'emploi que fait sa voloute des facultes qu'ilpossede, lesirelatlous qUI unisent les faits aux Prlnclpes,transforrne et perfectioune ces faits par la creation des Lois.

Mais un fait, quelque simple qu'il suit, n'est jamais que latraduction par la nature d'un principe emane de Dieu, etI'Homme peut toujours retahlir Ie lien qui relie Ie fait visibleau principe invisible, et cela par renunciation d'une Loi.(Fondement de I~ methode analogique.)

Un steamer est lance SUI' I'immense Ocean et vogue vers lebut assigne par le terme du voyage.Tout cequecontient Ie steamer 'est emporte en avant. ,

. F;t. cependant chaeuu est Iihre d'organiser sa eabine comme"II lUI plait. Chacun est fibre de mouter sur le pont coutem-pler l'infini Oil de descendre it fond de cale. Le progres enavant s'effectue chaque [our pour Ia masse totale; rnais)n~ivi~ualite ,est lihre d'agir a sa guise dans Ie cercle <1'.,('t1'O"

,'qu, llne~t devolu en partage,,. T,oqtes les classes soeiales sont la Sill' ce navire, depuis Iepauvre emigrant, qui eouche tout habille dans lin sac, [usqu'aurich~ .yankee, qui occupe une bonne cahine. .-- Et la vltessa est Ia meme pour tons, riches, panvres, grands etM~its,tOljsabou\iront en meme temps au terme du voyage.,....llijem~chine ineonsciente foncliounant d'apres des~ t J ; i c . t e ! Sm~l,lt.Ie systeme tou t eutier.Une Jorce aveugle (Ia vapeur) canaliseo dans des - tubes

f • •• d~lS!I)l;g~.ne.sde metal genel'ee par un facteur special (Ia .·:}f.lur) I\nimelamachine tout entiere •

.••.•.",Une Yo\onte,domillantet la machine organique et l 'ensemble; des p~ssagers, gouvel'ne tout: Ie capitaine. .-. '.

•. . :lr_HIi.liel'e.llt4 I'action particuliere de chaque passager, Ie·oaplt3JUe,-le.!I. yeux 6-xes sur le but it attelndre, la main it lab . lp W ~ ' · cQlldllit.I'imlllen$Q orgaulsmeverste terme dll voyag~,



22 LA SCIENCE DES MAGES

dormant ses ordres it l'armee des intelligences qui-Iui obeis-sent.Le Capitaine ne commande pas directernent l'helice qui

meut le steamer, il n'a d'action immediate que sur Ie gouvrcr-

nail.

Aillsi l'Univers pout eire compare it un immense steamerdont ce que nous appelons Dietl tient Ie gouvernail; laNature est la rnachinerie synthetisee dans l'helice qui fait mar-eher tout Ie systsme aveugtement d'apres des lois strictes, et

les humains sont ies Passagers .:. Le Prugres existe, general, pour tout Ie systeme, maischaque eire humaiu est absolument libre dans le cercle de safatalite.

Telle est I'image qui peint assez clairement les enseigne-ments de I'Occuliisme sur cette question.

~--'

C lI A PI TR E I I

§ J. -- L~ PLAN ASTRAL

Les Phenomenes occuues et ta Pratique

Ce que nous avons dit [usqu'a present, sauf' peut etre ee qUia rapport it Dieu, ne choquera pas outre mesure un lecteurpassant pour avoir « un esprit positif. » Cela tient a ce quenous avons fait IOUS nos efforts pour rester dans un domaineaussi scientitique que le permeuent ces questions. 'Mais iIuous reste :\ parler du ~fonde invisible et de sa cons-

, t itution, des et~es lnvisihles et de leur action, en un mot de lapartie vraiment ucculte ou plutot occultee de la Science desanciens .. Lelecteur va voir, resumes sans presque aucun commen-taire, vu le cadre de notre expose, les enseignements de l'oe-eultisme sur les spectres, les tantomes, les elementals et leselementaires, Ies proprietes magiques du corps astral et dojnonde astral, etc., etc.. Ce sont III des sujets qui deroutent tant la raison vulgaire,

it notre epoque, que plus d'un lecteur, aura la certitude que cesp ag es s on t le p ro du it d 'u ne forme qneleonque d'al tenation men-



J~A SCIENCE DES llAGES 23

tale, si taut est qu'il u'ait pas deja pose une conclusion ana-

logue avant rl'uhorder ce ehapil.l'c. ".Pour nous, lions avous la certitude que les phenomenes inex-

f l t J fY'T'('~~~"'J

.j. II.U. ''''1-'''

tt ......1 " ' " ri""", "'l1...

if r . . . . . + ~ . , . , 1 " " I ' u " . .. . ._ I ; t l a £ r u o I ; J •

4 ' u U . . l < - <~ . ..

plicables dont 1I0US am'OIIS a parler sont des realites. QueHesque soieut done les couclusious des lecteurs, lIOUS en appelonsit Ia Puissance qui saura reudre justice ;\ tuus : au Temps. .

Daus l'homme , nons constatous l'existencc d'une partievisible et d'une partie invisible (1).

(1) Au-dessous de la nature demellc, nous reucontrons la naturevisible qui est uno emanat ion el nne image de la premiere. Tout ce



24 LA SCIENCE DES JIAGES

La partie visible nons manifeste la partie invisible comme loreceprcur du telegraphe reproduit la depeche euvoyee de loin,

Dans la Nature, it existe egalement, d'apres l'occultisme, routeune partie invisihle , il cille tics objets et des forces physiques

qui frappent nos sens materiels. -

De meme {lUI' dans I'homme invisible circuleut des fluide set des cellules (fluides sanguin et nerveux , hematies pI 11'11('0-

cytes) facteurs incessauts de l'orgauisiue, dc memo dans la

Nature invisible circulent des forces et des etres. facteurs

Incessants du plan physique (2). '

L'occultiste, qui a constate dans I'homme l'existencc duncorps astral, faetcur et conservateur des formes organiques,ne saurait s'arreter, dans I'etude dc la Nature, :i la consrata-lion des forces physico-chimiqucs ou des resultats de l'evnlu-tion. Ces choses visihles ne sent, eucore une fois, qu e le I'csul-lat de prlncipes invisihles il 1I0S sens physiques.

(Iue la partie invisihlc de l'hnmme cum-grands priucipes : Ie corps astral et l'etre physique

part, et I'ESPl'it conscient d'uutre part.

.La Nature eoneue commp une entire speciale comprendega-dans sa partie invisible, lin plan astral, UII plan phy-

part et un plan divin d'autre part,

: La connaissance dn plan astral est indispensable si 1'011.veut cornprendre les' theories presentees par I'occultisme pour; expliquer tous les phenomenes en apparence etranges, sllsrep-tihles d'etre produits par l'homme, developpe d'une faconparticuliere,

Le sujet est f01'1 ohscur en lui-meme. Cependant, it suffit des'appuyerle plus possible sur la constitution de I'homme pourcomprendre ee qui nous restc it eXPJlser.

l)u'entend-on par ce terme, en apparence si bizarre, deplan astral ~

que contient eelle-ci dans les conditions de l'eternite, l 'autre nons la'pl' tlsente sous une forme ereaturelle, c'est-a-dlre que dans son sein'les essences se traduisent en existence, et les idees en phenomenes.

JAconBallnl (XVlc siecle}..(2)L'ame se fait son corpsa elle-merne, c'est-a-dlre que non seule-

" ment elle Ie gouverne et I 'anime, mais qu'clle Ie faconne,PORPH1RE (1110 siec!e).



LA SCIENCE DES llAGES

:\OtIS allons 1I0llS serv ir de quelques compa ra isons a ssezurossicres il est vrai ; mais aussi Ires s,,~q~esliH''';, POIII' 1I0US

;neLre sur [a v oie rl'nne tletinitiol1 ( 'o ll lp rd lt 'l I,. ;i blc d e cc terme.

Yoici par exemplI ' 1 1 1 1artis te qui a i'ilit:e de fa in> , 1 I1 lt' sta -tu e tre. (Jut ' l ui taut-i l 1 1 0 l l l ' rca liser sou i l kl ' : I ll ' ln m atiere,

I II l p ell de tPITt ' P; i 1 ' cx r mple . I:st·n~ t0111:

Sans doun-, o ui , al l 1I l '( , l I l i t l ' ahonl. } I a is s u p po s c z le mal-heureu x artiste nranchot f)!! pal 'al~"se:

Qu"a(] '"iendl 'a-l-i l?II a rriv eru que HIli id(:e (It' stntucue sv ra aussi !It'tt\' que pos-

sible dans SOil eel'V ('an. D 'uutre pnrt. la tent' sera tout c prete ilrecev o ir o t mani fvs ter ('elle f o rm e: m a is r.'J:\TI-:R !I!:: I> LI 1m:, lama iu, uoheissnu; p lus au cerv ouu Ii'HUt' par t , l'I Ill' pouvan tagil' sur la matiere, d'autre part, ricn IIC se pruduit,

POUI' [Iue J 'id(:e de l'urtistc puisse (;[1'(' ruunitcstce par lamatiere, 'ex istence rl'uu iu tl'I 'liled ia il 'l; entre l'idce et la rna -

tiere est uecessaire.

POIlI' rappeler line de 1I0S cotupnraison s les plus COIlIlUCS,

!'idee de l'artiste peut etre asslmilee au cocher duu equipageet la matiere ;'1 f a v o iu rr e.L'interrncdiaire entre le corher ot la vulture. cest le cheval,

O r, sa ils chev a l, I e co cher, a ssis SUI' Ie sii'ge, ne peut pa s p lusagir Sill' 13 voiturc, (lUI.', sans bras, lartiste lie peut modeler laterre. T el est Ie ri)le de lin tc nuedla ire dans Ics comparaisons

prccedentes ,

R ev enons :\ no tre a rtiste ct :' t s a s ta tu et te .S U pP O SO I lS qu e la matier«, v a incue pa l' Ie tra v a il, se soit pliee

aux ~mrulsions de la main qu i la petru , ct que la statuette SOil

termmec.Qu'est·ce, ell somme , que cette sta tueue : une imag e phy-

sique de l'idee que I'artiste a dans Ie cerveau, La main a fai tl'office d'un moule dans lcquel Ia matiere a e le mndelce , etcela est tcllement vr ai que, 5i Ull accident hrise la statuette deterre, l'artiste en retrouvera la forme ol'igincIle toujours exls-tante dans son cervcau et puurra refaire unenouvelle sta-tuette, image plus 011 moins parfaite de !'idee qui sert demodele.

II existe cependant un moyen tic prevenlr la nerte de la sta -tuette des qu'elle est terminee, c'est de moulerceue statuette,P a r le moule , on ohtient Ull lI cg :J tif d e la chose i J reproduire,

tel que la mali(\re qlli sortira du nioule manilevera toujours Informe prim itiv e, sans que I 'a rtiste a il ju rua is a intervenlr.



LA S CI ENC E D ES. AG ES

;': n!linf~t donc qu'll eiiste un seul negatif de !'idee originalepour, que des multitudes d'images positives de cette idee,

". Images toujeurs identiques les unes aux autres, prennent nais-ysal!ce par I'aetionde ce negatif sur Ia matiere.

Eh bien, chaque forme organique on inorgauique qui se'\"m:lDlllel;te :i nos sens est nne statuette d'un gl'and artiste qui

Ie ereateur, O n plutol, qui vient, d'un plan superieurappelons le plan de creation.

dans ce plan de creation primordiale, ilIls 'a que des

prlnelpes, de meme que dans Ie cerveau de l'artiste,oe plan superieur et notre monde physique, visible,

y·,tt/.;Y;'~I.. un planintermt!diaire charge de recevoir les impres-plan superieur et de les realiser en agissant sur la,de meme que la main de I'artiste est chargee, de.Ies impressions du cerveau et de les fixer SUI' Ia ma-

intef'mediaire entre-le principe des chases et re ss ue s- memes. c'cst IiI, ee qlC'on appeUe en'occldtisine Ie

ne se figure pa s cependant que ce plan astral est dans,. metaphysiqile impossible a percevoir aurremeetraisonnement. ~ous ~e sauri?ns trop re,{leter~que

'etroitement emboite dans la Nature aussi bien quel 'n ,pm.mje, et que cha«ue brin d'herbe porte avec lui SOil

son plan divlll. La -necessite.de' l 'analyse nons:i separer des choses absolument connexes. -Nous

.de determiner la qualite d'intermediaire de ce planjmais ce n'est pas tout.

a bien co mpris cette co mpa ra iso n, IIe s t n l\ li nr en a n tsefaire un e idee de ce que ron entend en occu},lisme

r . la , secol~ tle p rop r ie t e du plan astra) ; la creation des rormes.~.

estd'abcrd ereee dans le ,mQlldedlWl. en I ¥ r i n - ' .te;·c)est-a·llu'e en puissance' d'etl'e,analogue a l'idee, chez ~

- . . .,

UJ"lI l"". , , , ·passe alors dans Ie p la n a SJ ra let'I s'y hta nif es (e"" " " " » • _ C'est-a-dir» que. tout ce qui etaft lumjnenx.

- _

\ - _. .

u'apas produit directement les ~tresnuitel'ielliet

$ f J ~ ~ : : ~ . ·o nt I 'U n iv ers se com,Pose ; it Ies aproduits. par 'l ' iDter '- .1n de I a .. p a l' o Ie , d ll Verbe<livin,dusaint Ha1llJver,,

.. . . ZEmI A~STA.



. I,A SCIENCE DES )(AGES 27

dans .Ie principe devient obscur, et reciproquemeut tout eequietait obscur devient lumineux; ce u'est pas l'image exacte duprincipe qui se manifest.e, c'est Ie moulage de cette image. -Le moulage une fois obtenu, la creation. en aStral D est ter-minee ('1).

C'est alai's que eonnneuce Ia creation SUI' Ie plan physique,dans Ie maude visible. La forme astratc agissant sur la ma-tiere donne naissance a la forme physique, comme Ic mouledonne naissance a ces statuettes. Et l'astral ne peut paschanger les types auxq nels il donne nalssance , plus que Ie

moule ne change I'image qu'il reproduit. POUI' modifier laforme, it faudra creer un nouveau moule, c'est ce que pourrontfaire Dieu immediatement et I'homme mediaternent. - Maisn'anticipons pas.

Pour revenir iI notre point de depart, constatons qu'endeflnltive, l'image physique reproduit exactcment le principedivin qui lui a !donne 'I mm edla tem en t u ais sa nc e. l'astral n'aeu d'autre ulilite que celie de multipller iI l 'inflni, et sansavoir hesoin de recourir it I'artiste primitif, le principe, pointde depart de la creation.

.' ..~--

Notons toutefois que lit creation Sill' Ie plan physique, don~,;,{!nous venonsd'exposer la genese d'apres I'occultlsme, est plus'detaillee que DOllS ne l'avons fait. L'analys e lIOUS conduiraiten definitive a 22 (21 +1) spheres d'action , Ie plan divin.Te;plan astral, Ie plan physique comprennent en elfet chaeun : ' ; : t ~trots spheres actives, trois spheres passives, et une sphere equi- '. '.,librante, soit 3 fols 7 spheres plus la tonalisante universelle,. ee qui fait 22. Mais notre cadre nous astreint it la clai-re, et latri-unite a le merite, tout en restant tres generale , d'etre laplus claire des methodes d'exposition; aussi nons en tien-drons-nou s Iii. .

Pour resumer ce . que nous venous de dire all sujetdeseconde propriete du plan astral, que Ie leeteur se reportediverses operations de la photographie, il aura UDe imagefldele de ce qU'OD peut entendre par la creation dans lesmondes.

3

, (nAu dessous du Verbe divln, de l'intelllgence 01 1

. Universelle qui a preexiste et pl'esidr! it la formation desrencontrons les terouere, e'est-a-dlre les forme» divine",immortels des diflerents etres. Le feu at les animaux out{81'ouel's comme l'homme : les nations, les vllles, les provinces.bien que les indlvklus, .

ZEND AVESTA.




En eifel, Ie paysagc il reprodulre est l'image du Principe decreation du moude divino Ce paysage, apres avoir traverse lachambre noire, devient un negati], une image negative de larealite, image dans Iaquclle les hlaucs sont noirs et les non-ssont hlancs.

Mais line nouvelle s(h'ie de rnanipulailons va pennettre auphotographs de tirer de ceue image negative toute une sel'ied'epreuves positives reproduisant exaetement Ie pnysaj,e initial.Si vous ajoutez que lu Nature rcproduit lcs e ou le ul's , c e que nefa it p as enco re Ie p ho to g-ra phe, VOIlS a urez, da ns I 'im ag e ini-tiale Ie type du monde divin, dans !'image negative Ie type dumonde astral, et dans l'epreuve positive Ie type du monde phy-sique.

Mai s vous allez m'arreter H I et me dire: Toutes ees opera-tions dont vous uous parlez He s'accomplissent pas routesseules, II faut des a!jents, ne seraient-ce (Iue des doigts hnmains; pO\1r faire votre moule, votre cliche photographique ou

" .toutes ces choses dont vous nons entretenez. Quels sont donelesagents du monde astral '!: I f

Puisque nous avons parle de, photographie, gardens ceuecomparaison, et poursuivous avec elle notre etude, pour I ' e -pondre it la quesiion.precedente.

Nous avous a considcrer deux. actions prlncipales : 1° latransformation de notre paysage en image negative; 20 la trans-formation de notre image neg ativ e en ep reuv es positives.

Rappelons avant tout .nos bases analogiques; Ie paysage itreproduire est l'image du Principe emane. par le monde diY in,

"',' le cliche n.egatif represellte Ia reproduction de ce Principe el lc· 'astral. et l'epreuve represente la realisation du Principe en

phYSique,•Voi la notre paysase devanrnous, et, d'un autre c o l e voilanotre cliche sensihllise, c'est-a-dire prepare a recevoir l'impres-slon. Cela nous sufflt-il ? ', Nous sa v ons bien que non, puisquc, s 'il fa isa it nult, nousn'obtiendrions rien,Entre notre paysage et notre cliche, it faut un lntermedlalrs.

Cet intermediaire sera, dans Ie ca s present, un fluide impon-derable: Ia Lumiere.



LA SCIENCE DES llACES 29

'\OIIS a llo w ; c ou dv u sr -r IJlI peJI de celie Ium icre dans IIll lieuohseur: la chambrc uoire et Ie faisccall de lumicre tl 'allsfol'lIlepal ' SOI l pa s~a g e brusque de son milieu na turcl ;', ce I l I JUyeaUmilieu :', trav ers uu pelit 1 1 '01 1ou 1111ohjccii f \"fl m a nifc ster Sill'

notre cliche unc imuzc I'Cllvc/'sre d u p ay sa gl',

M a is ceue image l I ' I '5t pa s I i, qu 'eu p uissa nce d 'eu:c. P ourla fa ire appa ra itrc, la l nmiero prlm itivc ('sl 1)( ; ,;ol ' l I1ais inurileet memo nuisih lc. C 'est duns uue chamhr« nhscure Oil eclaireede ray ons na rricu liers uue uous a llons fa il'(, suhir il nnue

cliche ' l'a crlo n de I luidcs 'physico -ch illliI IU t'S p a rriculiers. S ouscettc inf lu enc e, l'irna ge lI eg atiY e till pa ysa g c ap pa ruit , et peutdeso rrua is suhir l'urtiou dr- 1 :1 lurn iere sans tia llg er. No tre« nioulc » est c r e e , C

C'es t a lo rs que 1l01l~ f 'a i s uus de 1l011\Can :ljlJlel all lluid e p ri-mitif: :1 la Lumiere si nuisib!e en astral . Crill' lumierc auis-sant Sill' line nnnvelle rouehe de substance sr-nsihle, placeeSOliS notre cliche, va mauifester sur le plan ree l , e t non p lusnegatif', l'image de nutre paysag t ' , image qlle laction dequelques tiuides ehimiqucs rendro nt s ta ble.

Besumons.Deux sortes,d'operations,Les operations fa ites en Lurniere et celles ta ites en l'absence

de Lurniere, C'est en p as sa nt a hern utiv cm cu t « '1 11 1 l i e co s ca sa l'auue qu e les diverses operations photographiques s'accom-plissent. e,

D ans les operations I a itcs en Lum iere , c 'est ce f luide (luiagit ; mais alors rien n'est stable; I I'S im ag es obtenues sontinv isihles o u so ut tra nsito irc s ! tuut est CI I puissance (/'etre, enprincipe.

M ais que de nouv eaux fluidcs v icnneut ag il' il I 'uhri de cettelum iere, dans Ie lahoratoirc, ct 3l1ssili 'lt c e q ui cta it I'll puis-sa nce d 'etre se rca llsc en lIcgatif, et le positif qui eta it rra usi-to ire d cv ien t p erm an en t,

C'est do ne e ll p as sa nt a lterun tiv emen! drs f luides rill mondedivin (operat ion en Lumiere) dans I I 'S tluides du mo ride a s tra l

(?iH~I'alioll en la.~Ol'a~oil'l·) que les et!'es et Ic~ choses phy-s iques sont crees Sl no tre compa ra rsou est juste. D 'uutrepa rt les f luides du moude div iu sout Ci'caiClirs ct ceux dumonde astral [ ,? nt I ix a te ur s ~)U c on se rv a teu rs , c on seq ue nc e de

notre compa ra ison, qU I repoud ex actem ent a ux enseig ne-ments de I'occultisme. e,



30 LA SCIENCE D ES M AQES

Les agents: Etementals, Ele~tentaire8.

Outre les tl~ides, lIuides createurs, de l'A1'chetype, et flu idesconSel'valeurs,. de l 'Astral, il existe des agents particuliersactiennant les fluides.

Dans notre conparalson precedente.vIes doigts de I'opera-te ur, le s m ille c ellu le s qu i entretiennent Ie m ouv em ent et la v ie'de ees dolgts represeuteut Ies agents don t nous parlons.

Etant donne que tont ce qui est visible est la manifestation.',"etlarealisation d'une idee invisible, l'occultisme enseigne quil:.,. e:dste, 'dans la Nature, une . hierarchie d'etres psychiques , de/meme qu'il existe dans lhumme, depuis la cellule osseuse./jusqu':\ la cellule nerveuse, en passau t par l'hematie, une veri-, table hierarchie d'elemeuts tig ul'~S ,. ','

[f~eS etre .s psychiques. q ui p eu ple nt la region dans laquelle;~./II~lssent les forces physl~o-chllnJ(JIIes ont reeu Ie nom d'ete-, ,~l1!entqts()u ~sprHs des elemenrs. lls sont a n~J ()g uesa u~ 1 5'1 0-~'lJulell sang um s et surtout a ux le uc oc yte s del ho inm e. C o so nr"i<;}C$eielllcnials qu i agisseut dans les ' couches lnterieures du:,.:3 "p la ll a stra l en ra pp ort iJ .nm edia t avec Ie plan physique;""'f.'eetle question des' elemen~als, qu i obeissent a la yolontetb<mn~ ou mauvaise qui' les dlrige, qui sont irresp0II,sables der : ; ; ; i em s actes tout en etant iuteltigents, a souleve de curieuses: i ] J>piJJemiqucs en ces derniers temps, Les Cikltion& des auteurs',,;.jI,nciensque nous donnons ci-dessous prouveront que I'occul ..

":fJi~me a counuet enseigne depuis longtempe l'existence desl!y'entites astrales (1).

';,: JlepJus,il suffit de se rappeler que, dans notre plan phy .

' , ~ . ! . ' . ' . ' . · . '.% . . .9'U.e.·. u n a . n!mal f o. .t ip .t ellig e. ~t: lc ..hiei.l/ joue. le n . l . e .Ill.. '

;;;'l'Me . ~ Lechlen d'un brigand n auaquera-t-llpas un honnere"l: ,; liomme, sOUSl'j(llpulsioll de son m attre, et le chien du term.lel'§ine;~e Jeue-t-i1 pas sur le voleur quLtente( i' en trerd i!p!i 1;(crp'ferllle 1J)alls les'deuxcas, le chien ignore s'U·~ allaire. a fin'1_ ;~ ,. - > ', - -- ~ • - - , - , -, ; - •

& J ' t f i 0 r ( i \ ) ~ revolte~ai peut ~tre bien des, g,cns eOI!tl :e mol, sij1l d.i~;' · " .'< q u ' U . y . ~ .des cre'ttul'es dans les 'qu~tl'e .elements. qur.ne ~ontnl.des ' ,." :p"rs:U nlllla 1 1 x ,m . des hommes, quo lqu'llsen a ient Ia- f igure .ctle<" l 'a i$imnClI len t, sans CUI/voir. l'iuue raisonnable . PiI,;aeelse en p a , r 1 e - ' ", e- c la i reme!) t ainslque l'()l'pb} 're. . . '. . . >.':~!

. (3 D,' pretend que .ees ereatul '~s ,ex~I '~!>I 'd i~al re~ sont 9 '11ne n~ture.>i '/ sp iritueU e;non pa s d'une sp lI 'ltuahtequlex cllle tO lltema@ fe;,.c <: \D la is . d'une.spir!tualite qui' n',Hllllet pour fOD;ileD,'lent-substanfi<tC,

'. '• . . : . ' . > ' . I l 1 l.'unemati(Jr'einflnimeht d i . .l.uee,etautant impe~te.pt . i b 1 e qu e 1 . l a i . l ' . '. ~.: . • , '~ i Y ; t < ; . . . . . GRIMOI J \E . du X,VI ' steele (Petit,Albert p-,9get 12:~};t



LA SCIENCE DES ~lAGES

honnete homme ou a un bandit; i1 est irrespousahle de sesactions et se eontente d'obeir a son maitre, qui reste, seul,entierement responsahle, Tel est Ie role des elemeutalsdausI'astral (1).

Dompter des eJementa~s; lie peut eIre compare qu'al'action de la discipline miliraire. Le chef d'armee a 81 1 grou-per autour lui par Ie devouernent ou la crainte des etres con-scients et responsables, (lui out bien voulu asservir leurvolonte a celle du chef ou onl ele forces de Ie faire. Cette secondea ction est bien plus difficile ~ue taction sur Ie chien. 1 1 en est

. de meme en astral, on )'elemenlaUe n'obcit que pal ' devouementou par erainte, mais reste toujours lihre de resister al a volontedu Necromant,Les Elementals son: ('!! circulation presque continuelle dans

les fluides de l'Astral, Outre ees entltes, iI en existe d'autres.de l'avis de tous les voyants. Ce sont les intelligences airec-trices furrnees pal' les esprits des hummes qui out subi .une evolution considerable. Ces etl'es, analogues aux eel-lnles nerveuses des centres sympathiques de ~nlOmllle, ontrecu des noms Ires divers dans toutes les cosmogonies desanciens. Nous nous contentons d'indiquer leur existence.

_ On trouve encore, d'apres !'enseigncment de la Kahhale dansJe plan astral des entites douees de conscience,ce sont les .r

resies des hommes qui viennent de mourir, et dont l 'ame n'apasencore .subi. toutes ses evolutions. Ccs entites repondentIi ce que les spirites appelleut « des esprits », a ce que

I'occultiste appelle « des Iltememail'es » (2).

Les elementaires sont 'done des entites humaincs evoluees,tandis que les elementals n'ont pas encore passe pal'l'hnmanite, point Ires important it retenir (3).

(1) lis habitent un lieu pres de la terre; bien plus, ils sont desentrailles de la terre; iI n'y a meehancete qu'ils n'aient l'audace de•poussel' a bout ;ils ont l'humeur tellementviolente et insolente; 'c'est". ce.quifalt qu'ils maenment Ie plus souvent et tendent despieges etembuches des plus violentes et les pins snudaines, et, quaud ils fontleurs sorties d'ordlnalre, ils sout caches en partie, et en partie ilsfont violence, se platsent fort partont ou regne I'injustice et la discorde.

. PORPflYRE (III" sieele).(2)Quand O J ! a des ra!solls Bolides de croire ~ue ce sont de s I'S]J1'itS

d e s, ; "ommes d e fu n ts qUI gardent les tresors, it est bon d'avolr des.cierges henlts au lieu de chandelles communes. .

GRlllOlRE DU XVI" sleele ( P p .t it A l be r t) •

. . .(3)La reintegrotion sera univeeselle ; elle renouvellera la nature et6iura par purifier Ie principe meme du mal. Toutefois, pour ceue

31



32 LA SCIENCE DRS MAGES

l .'m,\GE ARTIIALE

La theorie des {( images astrales » est une des plus parti-culieres parmi celles qui sont exposees par I'occulusme, po urI'explication des phenomenes Ies plus etrauges, aussi devons-nous la resumer de notre micux. C

A propos de noLre exemple de l 'artiste et de la statuette,nous avons vu qu'une des tonctions du (I plan astral ) etait deconserver les types des formes physique eLde les reproduire ,comme le moule conserve et reproduit les formes de notrestatuette.

Celie propriete vient de ce fait que Ie plan astral peut etreconsidere comme 'uu miroir du monde divin qui reproduit en'negatil' les idees principes, origine des formes physiquesfutures.

- Mais' I'occultisme enseigne que, de meme que toute chose.eu .tout etre projette une ombrq Sill' le plan physique, demernctout projeue un j'oflet sur' le plan astral: 1

. . . . . ~,.

,Quand line chose ou un etre dlsparatt, son reflet en astralpersiste et reproduit l'image de ceue chose ou de eet eu'c,

telle que cette image etait au moment precis de la disparition.- Chaque hom me laisse done « en astral» uu reflet, uneimage, caracteristique. - A la mort, l'etre humain subit unchangement d'etat caracterise par la destruction de la cohesionqui maintenait unis des prineipes d'origine et de tendance i resdifferentes,

Le corps physique ou enveloppe charnelle retoume a laTerre, au monde physique d'ou il etait venu.Le corps astral et l 'etre Psychique eelaires par la Memoire,

I'lntelligence et la Volonte des souvenirs et des actions ter-restre passent dans le plan astral surtout dans ses regions les. plus elevees oil jig constituent un elementaire ou un « esprit.»

eeuvre, les retres interteurs ont besom de l'assistance de ces espritsqui peuplent l'Intermonde entre Ie ciel et la terre, II faut doneentrer en commerce avec eux; etahlir des communications par'

degre jusqu'a ce qu'on parvlenne aux: plus puissar.ts. . , ,~lARTlNEZ PASQU,\ LiS (XVIII" Sit:



LA . SCIENCE DES MAGES

La somme des aspirations les plus nobles de l'etre humain!n

degagee de la memoire des choses terrestres autant que le

sonlllamiJlllc est degage des souvenirs de retat de veille , ~nun mot l'ideal que l't~lre humain s'est crcee pendant la VIC,

devient une eutiu! dynamique qui n'a rien :' t voir avec Ie MOl

actuel de cet individu et passe dans le monde divino

C'est eel ideal pins 011 rnoius deve qui sera la source des

existences futures et 'lui en dereruiinera Ie caractnre,

C'est en 5e mcttan t en relat ion avec res « images astrales »

one Ie vovant rctrou ve toutr- l'histoire r1esc

civilisations

e'vanollies

c tdrs ('(res disparus. lJue decouverte toute recente,

celle de la Psuchometrie est venue monlrcr que ees affirma-

tions de l 'occult isme, qu'on pourrait prendre pour de la meta-

physique pure, correspondent :\ des realitos absolues.

Supposez que votre relict dans un miroir persiste , apresvotre depart, avec sa couleur, ses expressions et routes ses

apparenees de I'ealite, et \'IIIIS aurez une idee de ce qu'on peut

entendre par « limage astrale d'un etre humain , »

Les anciens counalssaient parfaitement cos donnees et appelant: ornbl'e rimage astrale, qui evoluait dans les regions les

plus inferieures du plan astral, mdJle l'entite personuelle, Ie

MOl qui eVoluait dans les I'egious superieures de l'astral et

eufln espl'itpropl'elllent dit l'ideal superieur de l'etre ,

Que les incredulcs au ceux qui se f iglll 'cnt que l'occultisme

est une in ven tio n rn otle ru e ecouteut (hide (I) :

Dans l'evocation rl'un etro detuur, il fuudra done bien prendre

garde si l'on a affaire a son « image asrrale » oi ! :' t son MOl,veritable. -

Dans le premier cas l'etrc e\'olJ,ue se conduira comme un

reflet dans uu miroir, II sera visible it pourra Iaire quelques

gestes, it sera photographinhle ; mais il nc PAI\LER.\.S PAS. Tel est

Je fantome de Banco dans Jlacbellt, fantome visible seulementpour le Hoi , et qui ne profere aueune parole.

Shakespeare etait fort all courant des enseignements del'occultisme.

Dans Ie second cas, l 'etre cvoquc PAI\LE)'.A, et plusieurs mor-

(1) II ,Y a 9uatr~ choses il cuusiderer dans l'homme : les manes, lachair, I espnt et I o mbre; ccs quatre chose, sunt placees en chacunson lieu, la terre couvre ia chair, l'ombre voltige auteur du tombeau

t es mane s sont aux enters, et {'esprit s'envole au ciel. 'OV lDEJ ,




-Is pourront Ie voir en meme temps. C'est Ie cas du fan t omeais en action par Shakespeare dans Hamlet.

Les phenomenes spirites dits de « }\;Iatcrialisation II etaientcunnus de tous temps. Agrippa au XVI" !\ie~le en donne unetheorie complete, d'apres l'uccultisme, dans sa Philosophieoeculte. Sicependant Ie XVI" steele semblait encore troprapproche, Ie lecteur peut lire avec fruit tous les detailsd'une evocation d'apres J'occultisme dans Homere, Odyssee,'chant XI, ou l'image astrale s'appelleElsexov (1).

Ie plan astral Iutermedluire entre le plan phy-monde divin reuferme :

particuliers formes d'une substaIlc~ analoguemais doues H e proprietes psychiques : la lumlere

ces principes propres an plan astral, nous y trou-encol'e : les formes de I'avenir pretes a . se manifesterle plan physique, formes coustituees pal' la reflexion endes idees ereatrices du monde divino

(llVoiCi, du reste, it titre de cnrlosite, la description d'une eonver-satinn « pal' coups fr3p;les ", en J 528 : ." Advlnt 'aucuns JOUl'S apres qu'Antoinette ouyl quelque chose en-ur d'elle faisant aucun son, et comme souhz ses pieds frapper

aueun petlz coups, ainsi qui heurteroit du bout d'un baston dessoubz< l i n g carreau ou un marchepied. Et sembloit proprement que ce que

'~i'h+fesait ce son et aiusi heurtait lust dedans terre profondement ; mays~'i'<r;le son < qui se faisoit estoit ouy quasi quatre doys en terre toujours? ! h ( .souhz les pleds de la dicte pucelle. Je l'ay ouy muintes (ois et en me~~t~repondan; sur ce que t'enquerolls /i'ftpoit tant de couosque demandolj8.1'\S ,< « AnRIEN DE MONTALElIIBERT \1 528,.<» • ,

~ , . , ~ : : : : ~ ~ ! : , ~ : : ; , , : ~ o ~ O : ' : : : ; ; ; : : ' ~ ~ t I ~ ; : . : I ~ : 'o~,r : ~ : " ' ~ 'A A .



LA SClENCE DES MAGES 35

50 Les « images astrales )) des etres et des choses, retlexion

en negatif du plan physique.

6" Des fluides ernanes de la Volonte humaine ou du monde

divin et actionnant l 'astral.

70 Des corps a srr au x d 'e rre s surcharges de materialin! (sni-cldes), d'etres en vole devolution (C1cmentaire3) et d'Eutiteshumaines traversant l'astral, soit pour s'ineamer (Naissance),soit apres s'etre desincarnes (MOI't), On pent aussi y reucontrerles COl'pS astraux d'adeptes ou de sorciers en periode d'expe-rimen ration.

§ 2. - L'ItV(lLUTION ET L'INVOLUTION

(La Reincarnation)

Les fluides qu i circulent dans l'homme suivent dans leur

marche plusieurs directions determinees,



LA SClENCE DRS ~iAGES

Ces directions sont etablies d'apres la situation respective etla fonction des centres d'action prlncipaux de ces flurdes.

On appelle eoolution la marche su i lie pal' 1 1 1 1 fluide pOI I I '

s'elever d'un centre iuf'erieur conune l'abdomen il nil centresuperieur cumUie la jlO ilrille. -

On appelle involution, au coutraire, la marche suivie par uu

fluide pour s'abaisser d'un centre superieur comme la Tete,dans un centre inferieur comme la Pourine.

!! ya done dans retre humain line evulution et une involu-tion, non! !lOllS allons dire quelques mots. •

Chaque centre (tete, poitriue ou ventre) est pourvu dorgauesqui recoivent plusieurs courants fluidiques, Dans chaque centre,, va d'abord un courant venu de l'exterieur et qui y retournees avoir traverse Ie centre (aliments pour I'ahdomeu, airz la poitrine, sensations pour la tete.)

H ya ensuite un courant tluidique venu du centre inferieur,

;'est-il-dire evolue (chyle pour la poitriue, sang pour la tete).Le resultat de l'actiou d'uu centre dependra done de ces

tl'ois facteurs :10 Qualite de l'organe recepteur ou translormateur.2° Qualite du courant venu de l'exterieur. .3° Qllalile du courant (;vo'~ue. ' r

- Ainsi la qualite materielle et dynarnique du sang est entiere-ment liee it la qualite des organcs rccepteurs (poumons), d'unepa!'t,.il la, q~lalite 1 1 1 1 chyle d'autre part, et eutin it la qualite derail' IllSplre.

Les partisans de la doctrine de revolution cousideree dansson aspect analytique s'en tierment :, ceue constalation que,dans la Nature (et ils pourraient ajouter dans l'Homme) 011

constaie une progression de formes et de forces depuis lesJtlans inferieurs [usqu'aux : plans les plus superieurs. Maisq uelle e st Ja cause de cette progression? Pourquoi ceue trans-formation se produit-clle t La reponse it ceue question estreleguee dans le moude dit de I'irt'connaissable, et, cepeudantun peu d'attention permet d'entrevoir ceue solution.

Voic t une parcelle d'allrnent Introduite dans les organesiligestifs, Elle ne devieudra assimilable que quand elle aurasuhi une evolution particuliere, la translormant en matiereorganique humaine, c'est-a-dire en chyle.'. Le positiviste se contenterait de constater cette evolution en

lameuant sur Ie compte de Ja marche fatale de l'organisme sansaller plus loin, . .



L!\ SCIENCE. DES ~IAGES

Or demaudons-uous quelle est la cause intime de la marchedes orguues cliF:eslit's? N'cst-ce pas l'afflux sanguin d'une part,et l'aftlux de force nerveuse motrice d'autre part?Ces deux courant s viennent des C~lltres sup{:ricul's: Ie pre-

mier de la poitrinc, le second de Ia lillI', Ce u'est done qlleparce qu'il e xiste nnr- double iurotution de forces agissant sur['ol'ganl' tligeslif qnE l'evolutiou de I'alimcnt I'll chyle se pro-duit, Ott pour reduire ces faits en III1P lui :

rOUTE I(VOLIrI'lO,," EST PRl~C'::DEE lJ'USE [WIJLVl'lOC'!

Ce qlli se produit dans le microcosme se produit analogi-queuicut dans le macrocosmc, ella def de I'evolution natu-relle [1(' reside pas dans la cunstatatiou des changements deformes: maio bie n dans la recherche des forces involutivesgellel'atl'ices de ecs changements de formes,

Heincarnation

L'esprit immortel de l'homme paye dans uno existence lesfantes qu'il a commises dans une existence anterieure,

Pendant la vie terrestre, IIOUS fabriquons notre destinee

future,

A la mort du corps materiel, I'esprh passe d'un etat infe-rieur a lin etat snperieur: it erolue, Au coutralre, quand lanaisssance dans lin nouveau corps va se produire, l'Espritpasse dun etat superieur dans un eta! inferieur : il inoolue,

Mais pendant ces series d'evnlutinns et d'involutions I'Universphysique, astral et psychlque, p~ul'sllit sa marc.h~ en avant dansIe Temps et dans I'Espace, 51 bien que ces senes ascendanteset descendantes que subit l'Esprit ne sont perceptihles quepour lui et n'aglsseut en rien SUI' le Progres general de l'Uni-vel'S,

C'est ce que nous mourre l'cxemple du steamer (Univers]qui poursuit sa route en avant suns tenir compte des ascen-sions ou des desceutes que peuvent etre amends a Iaire les pas-sagers, du pont aux diverses classes dont les canines sont

etagees dans le Navire. La liberte des passagers est entiere ,

37




quoique ch-conscriie par la rnarehe en avant du steamer quiles porte tous.Pendant la serie d'evolutions (mort) et d'involutious (uais-

sance) que subit l'esprit imrnortel, l'Etre traverse diversesclasses sociales dependant de sa conduite dans les existencesanterieures (1). -

Entre les reincarnations, l'Esprit immortel jonit de I'etat de-felicite correspondant a l'ideal qu'il s'est cree pendant son

.' Incarnation.

'. Un riche qui a mesuse de sa richesse, un puissant qui a" ~abuse de son pouvuir se relncarneut dans le corps d'uuii : 'j homme qui aura a luuer presque route sa vie contre l 'adversiie,"'. ·Ceue adverslte ne vient pas de Dieu, elle vient de l'emploi.'.. qu'a fait l'Esprit irumortel de sa volonte dans les existencesj'>anterieures. Mais pendant ceue incarnation l'Esprit pourra,

".:{.'.",.'.....r .la patienc~ . dans le~ epreuves et ro~inialrete dans la;).',;llitte, reconquerir en partie la place perdue ~2).,~~;.~-,-.

~il';Le Progl'es existe done pour Ie general et par sui te iIS\(~ existe mediatement pour chaque eire particulier. ~11tisimme-' .% ; 6 diatemellt. chaq ue etre est susceptible de mouter ou de des-~~.\ eendre dans l'echelle sociale soil pendant sa vie, soit lors de. sa

If[!;~rejncarnation. f

1! ' . 1. · ; .

· I t . ' . . • .. : ; . • . • .~."

i F

EXPLICATION DE U F I G U RE

,;1. - L'Esprit dans Ie monde divin (etat de felicite).1 a 2. - Involution de l'Esprit vers l'Incarnation.2. - Incarnation dans Ie corps d'un homme ric he et puis-

1 ; , " ; ' - . , (1) L'bomme dolt connattre la sonrce des malbeurs qu'il eprouvetil;'. necessairement: et lol» d'en accuser cette meme Provideuce, qui1i 'h>dispense les .biens et les maux selon son merite et ses actionsl 't: ;"llnte'i' ieures, ne s'en prendre qu'a Iut-meme s'il soullre par nne suiteI t{ 'i '. Jpev i lab le de sesfautes passees, Car Pythagore admettait plusleursFif,>existences successives et soutenail que Ie present qui nons frappeHi,,:.,~tl'avenir qui nousmenace ne sont que l'expression du passe, qui a

I~':":ij'tenotre ouvruge dans des temps anterieurs.

i~,:./'). HII':ROCLES (ve siecle].'s:.:.t.(2) La puissance inevitable des lois de lneu, qui. dans If's steeles, ' ; ; J t ' , 1 J . venir rend 11un chacun ce qui lui apparuent selon ta mantere et les~t:~\'ID'eritesde sa vie passee, de sorte que celui qui regnait durant sa pre-i~~i'i '!Dier~vie injustement retombait dans I'autre vie en etat de ser-, ·vitude.

AGRJPPA (XVI. sieele).



LA SCIE:'(CE DES ~!AGES 39

s ant, L a D es tinee f ab riquee pal' cet homme dura nt sa v ie estdetestahle ,

3. - Ev olution de l'Esp rit v el's Ie rnonde div ino R ea lisa tionde lidea l inferieur CUW;'J pendant la v ie.

4 . - Beinca l'lla tio ll de l'Espru dans Ie co rps d'uu homruea ccahle pa l' l'a dvo rsitc : cousequcuce de l a v ie auterie ure.

4 a 5 . - Pendant son incarnation, l'Esp rit recouquiert unecla sse sociale plus elevee que celle qu i lui erait primirivementdestinee.

;~

-l"""~~rt-i..( '!1tr· -d- E " ' " c r l1.7l',,~n -d e 2',E.,; ri~-J ; ; " m - . , ., . t c L . -( 1L e.. " 1 1 . C a. ,....,.,1. ti 0 ,..,)

6. - Evolution vel's Ie monde divlu. Realisatiou de Pidealconcu dans la souffrance.7. - Reincarnation dans le milieu social Ie plus eleve.

SL:IClDll (1)

A. ~ Uu hom me appartenant a la classe socia le la pluselevee se suicide (B).

( l! E~ cas ~.esuicid~. Fame reste quelque temps attachee 11l'especede tantome d Image vide du corps qu'elle a voulu quitter.

PORPHYRE (l11e steele).




B 11C. - Son esprit n'evolue qu'en astral, et est en prole aI 'action des elementals.f,. - ileincarnatiun presque immediate dans la classe socia le

la moins elevee - suuvent dans un corps infirme 011 difforme.E. - Evolution relative pendant la vie. j{esignatinn it la

souffrance.F. - Evolution de l'Esprit dans Ie monde divinoG. - Reincarnation dans une classe sociale assez elevee .

•MORT-l'!!;;

8. - Depart de l'Esprit pour l'Iuearnatiou.9. - Incarnation. Le corps ne perme! pas it l'Esprit d'accom-

pUr sa carriere. L'Eufaut meurt dans sa prime jeunesse.10. - Reincarnation immediate apres un court passage en

astral. (Une cia sse sociale plus elevee recompense l'Esprit despremieres soulfrances eprouvees.)H. - Evolution vers Ie monde divin.

§ 3. - LA PRATIQUE

La Science occulte enseignee dans les sanctuaires antiquesse divisait en quatre grandes sections.

L'etude e. Ie maniement des etres et des forces elementaires_ . ou Alchimle.

L'etude at Ie maniemeot des forces astrales ou Magie.

L'etude et Ie maulemeut des forces occuites de l'hommeou Psychurgie. .Enfin I'etude des forces de l'Empyree et de leurs relations

ou TMuTgie.Chacune de ces sections comprenait des subdivisions spe-

ciales.

De nos [ours, des bribes de ces enseignements pratique ontlite retrouvees et sont mises en ceuvre par des profanes sousI es noms de ; Magnefisme, Hypnoiisme, Spiritism«, Telepsy-ehie, Telepathie, Ps~chometrie ct Sorcellerie. Nous allons pas-. ser cependant en revue les rapports de ces etudes, to utesmodernes, avec II'S enseignements de l'occultisme .. '.L'homme, pal' un entrainement special portant sur la

respi-ration,peut accumuler en lui Ie dynamisme nerveux.



lA, SCIENCE DES ~IAGES 41

Par Ia Priere, il s pirituulise cette force aceumulee , pa~ .le

Verho, ilia concrde. er. pa r lActiou et la Yolonre, il la dirige

hors de lui (I),

L'v ln-anlvm ...u t ur-rv eux d.;IC I'm ille pa l' ccue serie d'ontral-

nentent s pruduit un .:ta t spl:l'ial, el:ll dans lequel une partie rlu

corps astral s'e.rteriorise ct peut agir ;\ distance.

Celte action est aim's couscien Ie e t repo nd a ll Fukirisme des

induus ou it Ja ~fap;ie des ancieus.

~Iais, dans la pfupart des C:lS actuels, cette action est semi-.con scien te (ex perie nces de Horae e Pelletier) Oil incouscien Ip

tout ii fait (expet"iellces des mediums) et des objets pOllrrontetrc mus (l dis/mice et sans contact sous cette influence.

Ces p he nom en es sont analogues it ceux de l'a imant a g issant:1 distance ci sans contact. et [HemC it travers certaines subs-

tances materielles. SUI' des objets metalliques ; mais ici rai-ruant est r emplace par Ull etre humain , et Ie corps astral uent

lien de rnodiflcateur du champ maguctique.Les phenomenes till Jlagnclisme des modernes sour produits

par l'action du corps astral (Iluide) d'un etre humain sur Iecorps physique 011 le corps astral d'un autre.

Cettepuissance d'actiou etait decrite au XV I " siecle par Agrippa

dans son chapitre Sill' Ia .Sorcellerie (2).

C'est encore il Ia possibilite qu'a le corps astral de s'"xterio-

riser que se rapportent II'S idees des anciens stir l'envoutementet l'action a distance , idt~e~cunfirruees tout dernieremeut ilaI'les experiences de suggestion hypnotique , de telepsychie, etpar les derniers travaux de 1 \ 1 . de Hochas iLnitiation; avril1892 ,

(1) L'ame purifiee par la priere tombe sur les corps comme lafoudre ; eUe chasse les tenebres qui les enveloppent et Ies penetrointimement.

P AR A CELSE (X V I" steele).(2) La sorcellerle est une liaison ou un charme qui, de I'esprit du

sorcier passe par les yeux de celui qu'on ensorcele a son cceur, et Iesortilege est I'instrument de l'esprlt. .'C'est-a-dirc nile vapeur pure, Juisante, snhtile, provenant du plus

Imr sang eugendre pal' la chaleur tit! cceur, lequel renvoie continuel-ement par les yeux des rayons qui sont sernhlahles, et ces rayonsportent avec eux nne vapeur ; cette vapeur porte Ie sang comme nODSen voyons dans les yeux chassieux el rouges, dont Ie rayon envoyea nx y eux de ceux qui Ie regurde attire, avec la vapeur, du sang COI'-

rnmpu, et leur fa i l coutracter 13 merue maladle.Aihsiunceil etendu ou ouvert qui jelte ses rayons sur quelqu'un




La Psyehurgie etudiait l'evocation des ames et leur actionsur Ie microcosme.

L 'evocati m pouvait porter sur des « Im ages ostrales )\ ousur des Etementaires.

Dans Ie premier cas, un entratnement particnlier mettait. l'evoeateur en that de somuambulisme demi-couscient, c'est a -dire ouvrait a ses _yeux le monde astral, tout en respectant le~este de son orgamsme, (P resque tous les plt.enomenes modernesaeTELEPATlJ1E

r ill /t re nt d an s c e e a, qDans Ie second cas, l'evocateur etait isole electriquement(par ses vetemeuts et par Je sol) et psychiquement (par lecerele) du monde astral d01l1 on auirait les etres au moyende l'evocatiou mentale aidee de substances capables daug-menter Ie dynamisue des etres evoques (1).

Dans ce cas, l'ame evoquee s'entourait de fluide astral (s'en-touralt d'un petit corps dair , disent les anciens) qui lui per-mettait de se rendre visible et de se materialiser.

Lasubstaoce constituant ces fluldes qui eutourent l'etreevoque a beaueoup danalogie avec l'electr lcite. De Ii! les pointesmetalliques qU'OD employait dans ces sortes d'evocations,

. Aujonrd'hui, l'empirisme Ie plus complet a remplaee cesrites de I 'oceultlsme, bases SOl' une counaissance approfoudiede la question.

Les seances de materlallsatlons spirltes sont tres rares,De peuvent eIre produites a voloute, et ce sent le plus sou ventdes entites _asb'ales qui dir igeut les phenomenes, d'ailleurstres verltahles, qui prenneut uaissance ,

avec une forte imagination suivant lapointe de ces rayons qui SODt Iesvoituriers et les charriots ou porteurs de I'esprit, eet esprit lent bat-tant les yeuxde I'ensorcele, etant excite par Ie coeur de celui qui Iebat, etant entre dans I'interieue de celui qu'il frappe et s'eu etantrendu maitre comme d'un pays qui-lui appartlent, cet esprit etran-gel' blesse son cceur et I'inlecte.

AGRIPPA (XVI' steele).(1) Et partant, cette image de l'ame prenant quelquefois Ull corps

d'air , se couvre d'une ombre, et, s'en enveloppaut, elte donne tantotdes avis it Sf'S amis, tantot elle travaille ses ennemis; car les pas-.stoas, le ressouvenir, Ies sensations restent avec l 'ame apres qu'elleest separee d'avec Ie corps.

AGIUl'PA (ltvl° steele).



LA SCIENCE DES ~!AGES 43

U n a ~ltI 'e pl'oc~rJe d'evocarlon con~i~t~it a l'~mplacer Ie M O ldun sujet entr:l.IIle pal' la Personnalite evoquce.

De Iii. l es s yb il /e ~ de l'nutiquite, don; « la fUI'1'1l1' 'J co rrespuu-dait :\ nos moderues manifestations de la cri se hvsterique, de

l:\ les mediums it incarnations, sujets somnambuliques avant

suhi nn enu-ainement particulier.

L'occultisme a toujours cnseigne la possibilite qu'ont le sentites d e 1 '3 str al d'uuliser le s etres hurnains pOllr leurs

communications (1),

L'evocation des « images asrrales >, rlont l'existence estaffirmee pal' l'occultisme depuis longtemps, vient detre misea jour experimentalement dans Ie monde profane par ladecouverte de la Psqct iometrie (2),

Plusieurs experiences Iaites so us nos yeux a Paris ont puno us convaincre de la rea lite des faits observes en Amer iqueet eu A llem ag ne,En resume:Tous ces phenomenes de, deplacement d'objets sans con-

tact, d'apparitious de persounes deceuees, de materialisatlon :ou d'incarnations, de telepsychie et de telepathie se rap-portent presque tous a la Psychurgie des anciens.lls sont basessur ce fait qu e les appareils physiques, generaleUl'S des forcesetudiees jusqu'a present, sont reruplaces par un etre humain

qui a subi un certain ehranlemeut ner veux , c'est-a-dir e parlinappareil psychique, generateur de forces encore non definies.

(1) L'on dit, outre cela, que l'humeur melancnlique est si impe-neuse (IUP par son fell, sa violence et son impetuosite, elle faitvenir les esprits celestes dans les corps hnmains, par la presence etl'instinct au l'Insplration desquels to us les Anciens ont dit que leshommes etaient transpnrtes ct disaient plusieurs choses adrnlrables ,

. lis dis~nt 'do~c ·qu~ l'~In~ ~tal~t p ou ss ee 1 ;3 r·rhun~eu·r ~el~n~oliquerien ne l'arrete, ct qu'ayant rompu la bride et les liens des memhresde SOli corps, elle est route t ransportee en imagination et devientaussi la demeure de s demons inferieurs, desquels elle apprend sou-vent ces manleres merveilleuses des arts manuels : c'est pal' la qu'onvoit qu'un homme fori ignorant et fort grossier devient tout d'uncoup un hahile pcintre au un tamcux archilecte ou un hahile maitreen quelque autre art.

AGRIPPA (XVI' siecle).(2 ) Tout un chapitre du Crocodile de Saint-Martin est consacre

it la description de ces illlapp.s astrales ,



LA SClENCEDES MAGES

De lit les conditions sidifticiles d'experimentation, de lit Iale mensonge, l'orgueiL des mediums et des sujetst

encore une fois rlen n'est surnaturel dans tout cela, iIlit que du « naturel» un peu plus e1eve que celui que'counaissons, et voila tout.

quelques villages on trouve cn~J;;; des «soreicrs s

>nl'm1uisaIH des phenomenes serieux. Le sorcier a conserve tantmal de s bribes d'anciennes pratiques d'occultisme,

'. par une volontd esereee par Ia solitude, iI manieides magnetiques et psychiques avec assez de puissance;

" al'occultlste ce que I'ouvrier est a l'lngenieur.salt faire « sa piec~»~ d'apres les regles qu'il a

I'atelier ;mais il ne sait pas les discussions mathe-to les courbes que son tour produit.

l'in I' capabled'etah\ir les regles quir serait ,fort embarrasse s'il lui fallait

' ''' -' '''<OIII",et ajuster une piece complete., produitenquelque sorte mecaniquement

S oeeultes don t I'occultiste eonnan Ia raison).

.if se trouve quelques repl'e-est comp~rable a !'iuge-

uquemE~ntl ' " metiers et qm ,:en a

annrenns I qui s'inti.tiilent «~ag e s , ; ouet , sont Incapables de'pi'O-

!<",IJ1ILtm.U"'t:IIt:" n~1",.tljlTnPQ 'III.. deiillier ordre,

quelques mots des operatiolls pra

priucipe.directeur dans toute up~r~tionVUJUdlm'o, lemoyend'action, VoutilemplQ-Y~

on.natural, ,ct -le bu t a <ltleindreestplan physique generalement)de l'ov.era"

, , . . . . .

. lesdi(1icuitesaceumu16Mpar , l! irltueJ,".: ]espro?~4e~ lesplus,elemelltairese Iavplon\e I iUp:ll;lme. "

lime ~lhVsilirue (aliJ1le~ts, ~eget~ri!lme, je6 'ne},anirniq~e' ,e tp s-y ch iq jl e ( sp ir it ua lis atjQ n d eS se ns a~ -

",: ',1

co tlr,rmils-l:'ill!kDO l'tllnttSi\vant ouvragede Stanisl:iS de \ /

S(jrC'fmeCrl'eeSM~~~st~~::~~tJ~Yl;j)~lI~.



LA'SCIENCE DES MAGES

tio ns ) s on t d es tln ee s it l'entra tnem cnt du corps astral ainsi quelesparfums. jParcontre, l'emploi de l'epee, de la coupe, du scepute, du

eercle et des talismans ainsi que .les paroles p ro feree ~ a vecforce sont destinees it l'action sur l'astral de la nature 'tet surIes etres qui la peuplent.Le prohleme magique eonsiste it obtenir consciet~ment et

sans medium tous les phenomenes obtenus par Tes modernes .spiritualistes dans leurs seances obscures et d'autres i3ncore.

I I f aut done qu 'une pa rtie du co rp s a stra l de l 'oJieratcllrsoit projetee au dehors et trouve lin appui dans les sUl\ \ s tancesdisposees d'avance it cet eifel. ht l'operatenr ne doi'\ jamaf$''perdre conscience,-car alors ce serait non plus lin oig~ultistepratiquant, mais un sujet ou un medium iuoouscleut. Ceoresultat d'action consciente sur l'astral est joul'llcUement;obsenu dans l'lnde. L'emploi des sujets magnetiques facilitebeaueoup les.operationa magiqnes, en permertant la suppres~?sian de la victime, dont le corps astral etait utilise et permef;d'obtenir des phenomenes tres importants j c'est ee que nousavons pu consta ter nous-meme.· "

Le groupement des eturliants serieux est donc fort impor-tant, et c'est la ce que redoute partieulierement certain auteur.eoutemporain, tres grand artiste, mais pierre homme de:f-science, qui, dans une sorte de « catechisme du mage)), exhorte.,ses disciples it s'egolser dans la solitude et l'orgueil. Un etu-diant en oecultisme qui travaille depuis un ; - m seulement'eomprend assez la raison d'etre de telles exhortations pou

qu'Il nous soit inutile d'luslster , 'En r es ume , I J Jc cu lt isme pratique demande une serie d'efforts

tres serieux, bases sur une connalssance assez aonrofondie des.:.forces occultes de·la Nature et de I'Hornme .p o u r meriter I'at,.'tention de tout ehercheur l '.om;ciencieux.·-.Itt, plus on etudie, pi u s on peut se rendre compte qu'il n'''.}~ta rien qui aille a I 'encontre des enseignements positifs'a~n os s cie nc es actuelles. Le s forces etudlees son t analogues al tomagnetisme eta I'electricite, avec I'intelligence aniniale en'plus iles generateurs de ces forces sont des etres vivants, ait

'H eu d 'etre desmachlnes .ou des appareils physiques; de 1:\. denouvelles proprietes et de nouvelles methodes d'experinfeQtac:tion ;JDais,encore nne fois, rien de tout cela u'est surnaturel;carle surnaturel n'existe pas (1). . . ,

• ( 1 ) De cette maniere, tout c .e q ue pense I'Esprlt d'un honlme.~@mmeardemment a de I'efflcacite pOUI' Pamour ; et tout ce que pen-lilt!.Xcspri t d'un homme qui bait, beaucoup a de l'efficaelte

pournuireet_ _·p ou rd e\ru il'e. - AGRIPPA (xvr' si~cle). . " ,')



LA SCIENCE DES JUGES

'sorcier qui cueille a minuit des pl antes surla montagnecant des mots etranges et en faisant des gesies

n'est pas plus alielle el l soi qu e Iii locomotive quietqui [eue des flammes sur la voie lerree. La locomo-est uue machine generatrice de forces physiques, Ie sor-es t une autre machine genera trice cotrscieute de force

esvcnurue et qu i s'entraiue, Quand on voudra bien ramener Ie~."~llJ~I'OUl,,-aes [ustes limites, les experiences spirites pourront

base d'un enseignement reellement scientillque. Lesy perdront ; mais la science y gagnera.line fols, toutes cos pratiques, si etranges et' si non-

nons, etaient parfaitement connues de I'anti-

t, dans les Mysteres,qlle l'homme qui s'exereait, et qui parvenait it l'extase puisalt itles eonnaissances (1).

' ' ' ' ' 'U<: ' :U ' ' ' I 1 " jusqu'au plan astral par l a' t ureu rI'etre devenalt capable d'exercer les pou~Jande prophetie .n'etait devJlloppe q,u'a

.",;•tl,,,,,,. lo ng ues et tres, serie\ises.perdu, ou a pen pres, pour-nos comtempcraias

"

~I i, ' f

CllAPITRK III, i

L£S APPLICATIONS ,DE 'L'OCCULTlSMlc

"

p a.rea uru . ce . . qU i, pr~cerl.. e, . I e . . i ,e .t eur . s~ . < 1 l f... a..s. l l l re l)! le l.l t : Il vlenride nou s .exposer un s - y s , . .

, 'sur des pointssi !etranters



LA SCIENCE DES MAGES 47

au posttivisme contemporain, que tout cela nous semble bienmetaphysique. Des citations, prises a des auteurs ayantvecu a des epoques tres diflereutcs, nous montrent que cesysteme est Ires vieux, dans ses gl'andes lignes, et que l'hu-maulte, las s e lie la Bolide nourriture de la Science, revient auxsue reries de la philosophie a chaque "fin de siecle ».

Le leeteur aurait pleinement raison si noire but etait denous en tenir la et de remplacer par du mysticisme philoso-phique le pessimisrne quia envahi toute la precedente gene-ration, Le mysticlsme est aussi dangereux a notre avis que le

nraterlalisme, et Ies etudes scientitlqucs scront toujours lerefuge des esprits iuquiets ou' decourages,Mais tout est a refaire dans les methodes d'exposition solen-

tifique . La multipllcite des details et l'absence d'une synthesegenel'ale ecrase les esprits les plus f'r .dlents, et la "I""''''''Csarlon s'im:pose a tous de tres benne heure., Or, si [fous 'dlsons a tous les jeuues. avides, de travail etnuuveaute : « Tuu ruez-vous sans crainte vel'S ce passe qvous a defigure ; cherchez Ia methode qui a permis - i t I'de faire eclore la civilisation intellectuelle de la Grece,chez les traces de cet enseignement dans la proroudesophie des alchimistes, "ce n'est pas dans l'espoir d'ia leur efforts la connaissance d'une vieille science "I',11f>{\lfi--

gique et momifiee.

Non certes. C'est dans l 'espoir qu'ils trouveront, graceeeue etude, un e clef genel'ale des sciences de I'avenir,

eXCl'Cee ~u'elle puisse saisir Tes choses d'un seul coup d'oellpasser de l'une a I'autrc, sans avoir conscience de samarehe,lL existe, eo, effet, dans chacun de nous, une certaine

jugcr de l'aveulr par Ie present, et qui se change par I'~"~"flr,,~"Ul)e veritable intmtion : cette faculte, portee a sa plus hauteuon devient Ull des elements de la prophette, 'Mais ce n'est rien de voir promptement les choses elolgnees.j

deJes VO i r avec son esprit, comme on pourrait Ieyeull';, · il faut enoorenvolr Ie desir de les faire connaitrequahd ellespeuvent leur etre uliles et Ie courage de lesen race meme de. la mort; en un mot, Ie caraetere•nive,au,de l'intelli~ence.· ~Dfin, lapremiere condition que Ieprophete doit remplir,S!)l,1 ·temller\lment et sa constitution physique(i'obstacle a ce noble essor de l'ame ; ear iI.i~time entre certaines facultes de l'esnrlt et• corps" notamment entre Pimngination et 1 e cerveau,



LA .SCIE~CE DI'S .A(;ES

,dal1sla certitude qu'allaut de l'avant, Us sauront eviter Ie",~and danger de {outes les reactions spiritualistes : le cleriea-

Iisme, Et nous leur dirons ;

')( «Le materialisme se meurt en science comme en art;vous sentez que des aspirations nouvelles s'eveillent en

et , guides par les idees de votre enfance, v ous a vezd ideal. Prenez garde, Ie clericalisme veille. II YOUS

de ceue noble figure de Jesus de Nazareth, des gran-la Foi et des plaisirs mystiques de I'Amou!' divin,

a suivre lacarriere qu'il vous indique et cou-},~......... votre esprit de ceue sombre teinte qui couvre Ie corps

pretres.SiTeuseignement clerical neeonduisait pas I'esprit au

i # £ . : . - · ,~ .~!c l : l l r I !Hnle ,en voulant imposer eette erreur grossiere qu'uneseule capable de sauver I'humaniie, si cet ensei-'

n'incitait pas a la guerre pour des questions deguerre de religion totalement inconnue de toutesoit disant paienne et de tout l'Orient, - jevousle premier: allez chercher Ia votre ideal. Mais, en

te.conserenee, [e ne Ie puis, car vous seriez trompes, ~

fX M de Rel ig ia.n plus t!ieve6 que la vlrite, disen tIesde Benares, et Ie jJr~Il)ier caractere jle Ia v~ritesynthetique eu non sectaire - AUez <fone sans

a la Science, et prenez pour devise: Ni Voltaire ni

fera d'abord de _vous des materialistes, soit ; mais

era alnsi contre les entreprises futures de tous lespharisiens de ·tous pays. Vous serez les premierssortie de la myopia iuteHectuelle que Ie positivismeses adherents,. et alors n'hesitez plus: etodiez les

'nl',ml\nf:s du Passe, et vous vous ferez votre Coi it vOll.S

Baison et par ,Ia Science.

eu1tisme ne vaut pas par son caraetere archeoLogiqu.e, itl'elude qu'iI taudes phenomenes etr~nge{! pro-.. On rr'etablitpas une doctrine seien~iliqae

p.ierre, .pas plus que sur la foi d'un hy~ter!t(I1~~uioecultisme-ne vaut que par ses applIcations ,....

ceJIx, qui etndlent la science occuhe peuyeutvelles methodes al'artiste aussi hiep.qu'au

'- ' ' '"111'' ' ' ' politique aussi bieuqu'au phllosophe qU,e

et la science ·solit pour nous la veritable source de' ''' ''"" ,,. ,.~ culti! Ie plus pur que nous puissions rendre a Dieu,

MAI~ONIDES (xu" sieele).

t .



LA SCmNCR DES ~IAGES 49

I'uccultisme peut etre etudie par des homilies serieux . Ce sontses applications a l'avenir qui permettent de Ie defendre haute-ment a notre epoque tonte de Raison.Dans cette derniere partie de notre expose, nous voulons

aborder tres somrnairement les applications de la ScienceOceulte ~\quelques-nus des problemes scientifiqnes et philo so-phiques contemporains. Nous terminerons en iudiquant I'etatactucl du mouvement provoque en France par l'occultismedans ces dcmieres annees,

Le rrohleme qui, generalement, interesse Ie plus l'homme,c'est ui-meme,Que sommes-uous. el, pal' suite, oil allons-uous, et d'OII ve-

nons-nous r La vie a-t-elie un but? Sommes-nous lihres oudetermines ? Existe-t-il une sanction quelconque a nos bonnesou a nos mauvaises actions? Existe-t-il meme des actions quisoient bonnes et d'autres qui soient mauvaises tA cela le materialisme repond ;nous semmes le produit d'une

evolution materlelle, et l'agregat de cellules qui constituentnotre MOl dlsparattra a la mort et s'en ira constituer d'autres.organlsmes. Nous venons par hasard et no us allons au neant.Nos faeultes eomme nos actions dependent de l'heredite, dumilieu et de nos organes, Nous ne saurions litre plus respon-sables que Ia roue d'omnibus qui eerase un imprudent ou latuile tomhee du toit qui tue Ie passant ; le mal ou le bien sontdes mots inventes par notre orgueil pour satisfaire nos vanitesLe gendarme est encore la sanction morale la plus elevee,L'homme, ainsi concu, est compose d'un vii principe : le COJ'pS

physique. ,Le catholicisme nous apprend que nous somrnes composes.d'un corps mortel etvil et d'une ame immortelle. L'un vient dela poussiere, c'est Ie corps. et it y retournera ; !'aulre vient deDieu, e'est l'ame et elle ira apres Ia mort en Paradis entendrechanter des anges et eontempler un Dieu anthropomorphe, sielle a ete sa~e, ou si elle a ete mechante, dans l'Enferl'Eternite. Sl eUe a ete neutre et a garde quelquesveniels, Ie Purgatoire lui tend ses tourrnents pour.m illiers d'annees seulement. Le reste est a l'avenant~...-s!!:tisiaire pleinement les intelllgencas moyennes, Maisr;~is~;·~~siolos.iste se. demandent encore co"!ment ee. principe si pur p e o ~ bre~ aeuouner Ie rectum ou se livrer aux

deueeurs de la chyl~c~tlOn. . "Entre ces deux eitremes, Ia p~!.losophle ,due

II . l'usage des bachel~rs et d~~ eleve~ de I Eeo~.efait de l'histoire et 1e la cnnque. C est ce qu ll y a

sage. , ,.Or l'occu!tisme entendapporter une sene d'hypotheses sus-

)




eeptibles d'expliquer rationnellementla constitution de I'hommeaussl.blea au physiologiste qu'au philosophe (1).

- L'existence, non pas comme en tile metaphysique, mais, bien 11titre derea lite p hy sielog ique d'un priuciped'aclion Inrer-mediafreentre les organes physiques et les facultes iOleHe?-tuelles, permet de resoudre simplement la plus ::rande parnedes problsmes poses. Le materialiste aparfaitement raisondans ses affirmations, mais iI s'arreie 11I'etude du corps "hy.

. siques; Ie spiritualiste est aussi dans le vrai, mais it n'etudie

'. '. que le pole oppose de la balance: I'Esprit couseient, L'oeeul-..\Jiste cherche, Don pas adetruire, mais 11unifier les efforts de<'Ia Philosophic et eeux de laScience (2).

Le But de la vie, dit-il, c'est de fabriquer soi-meme sa des-," ,,timie future, car l'homme estlibre dans Ie cercle de falalite qui-.... l'entraine, comme Ie passager du steamer est libre dans sa. . cabine.

~(- _ Toot ce qui existe a droit it ootre respect :Ie Corps phy·if ~sigue autant que I'Esprit. Le Alyslicisme est une perle deil'.:,l 'equilihre moral, aussl grande que Ie 8ensualisme. La sanctioni t " -> d~ nos acres, e'est neue-memes qui la ereons, e'est nons-'"',':memes qui supportons les erreurs de nos mauvaises actions'\'_rsoit dans eeue vie, sur nos biens materiels, SOil dans une~~.:,-exlstence future lorsque, nons ':'l0us r'H~carnerons~ "!:~;-:~,-~>- ,

"~~-\ta doctrine de la Tlincarnation soit sur cet1e Terre soit dans~~~:;u'riautre lieu de fEspace, donnee comme sanction morale de~:c;,nos aet lous et eomme origioe de noire sitti31ion dans lasociele,

~;'a toujours ete enselgnee par l'Occultisme (3).v .:

: , ' ~ ' : " , ~•..,.c, (1)But de ta vie. - L'on doit s'oeeuper de ses inlerets et exereer. une profession honnete, non pour aWasser des ricbcsses mais putii'se'r, procurer les (looses.neeessai res a la vie .

.Oudoit se procurer les ehoses neeessalres a]a vie et meme- I':ii~' , ' ; , ' s . a n e e ; si I'on peut, non en vue des jonissanees qn'elle procure, mais

~~;:R&;!~:~'te~!::;,~~~~ooci~,et ladou!eur, pour co~rver unesprit

·~~.>:'.EDfin. i!faut' emplo~er ce double a~anlage: la liberte de I'esprit et;(;:;t'.71I!:sante-duO! 'PS , a develol.per so n intelligence et it Ia con~.ll"t~,;}::le~lu~minde la science,a -Ia connaissancedeDieu._ ,_._. .i:;i{ '< . ' . '. • !JAI~ONJDE,,'[ii1e siecle). .,~ ~ " Y ' " (2) AC'l~~rir ~a,Verite par ses facull~s IDtell~~~eU~s. !Il Vellnpal''):~}'."ses facultes ammiques, la Purete parses faelJ{resmslmehves.; l~ " - i " . . , . . . . . F~BRB D'oLJV£T (1 82 0). - " ,();;~",~S) S~ C~lle terre, les. ames passeRt d~!ls.plusiem corps; r o m s .~(:'llne fOisqueUes ont attelDt un corps hllmam, elles ne descendenr:.&iSl,, ' .plus dans celui des :mlmaux. .i h , . ' . : ' · · - ,PORPBYIIE (1110 siecIe) e- 'ft':.~~L ' : r ' - : : "



LA SCIENCE DES ~IAGES

Chacun des principes constltuant l'homme vieut d'uu pland'actiou different. Le corps physique vient du moude phy-sique et y retourne. Le curl's astrul vient du p.l;ll~ astral.L'Etre psychi!(l1~ e~t H.lle ~esult~IHe de la combiuuisou dl!COl'pS astral avec I horn! ; e est ~etiucelle du ~lOJ actuel qUI

ne sera plus Ie M O l de la prucha iue ex rstence ( '1).

A la mort, l'homme change d'ttllt et non de lieu. II realiseI'ideul quil s'est forge dans e. sa dCl'lli~re e~i~tence et cet idealsubsiste d'autant plus longtemps qu II a ete concu avec plusd'iuteusite.Puis l'eutite spirituelle se reincarue et poursuit alnsl sbn

evolution individuelle.jnunte et descend dans lechelle sociale,mais progresse rnalgre elle; car Ie systeme eutier evoluevel 'S la Reintegrauou finale. Le Progres existe pour la gene-ralite s'll semble ne pas exister POUI' liudividu ( : : 1 ) .

Mais I'cvolution, pour 1~lre reelle, doit etre collective. Lescollectivites out les memes lois d'existence, de maladie et .de mor t que les indlvidus i lhomme est il l'humanite cequ'une cellule du corps humain es t a I 'Etre tout enuer. II_ex lsre done une science du social, une anutomie et nile phy-siologie de la Nature i~llorees de 1I0S puliticieus COli tempo-rains et il la reediflcation desquelles travailleut un grandnonibre doccultlstes. (Citous surtout ;\ ce point de vue lestravaux de F.-Ch. Barlet et de Julien Lejay).La societe est un etl'.\ comp let, a ya nt ses o rg aues : econo-

miques ou abdominaux, [urldiques ou thoraciques et eusei-gnauts ou cephaliques.

.La Science de la societe, de son evolution et de sa trans-formation normale ou parhologique, c'est lil la veritable clefde I'Histoire, qui est il. refaire YOUI' celui (lui saura app+iquer iteeue hrauche du savou humain 1cs enseignements de l'occul ...usme.

(1l L'3mc de l'homme, venant lmmcdlntement de Dieu, se jointpar des moyens convenahtes au corps materiel; et a eet elretpremierement a sa descente meme et aux premieres apprnches ailese trouve revetue d'un petit corps d'alr, qu'on appelte Ie vehiculeelhere de I'ame, d'autres Ie nomment te charriot de 1':lI11e. '

. Lo~q';'elie j~i~t ;on' char;ioi il'Ia 'ch~le~r, 'ell~ ~e 'joi'ut ' ? l .provenanr du ceeur, et, par eet esprit, clle se plunge dansmears, eHe se p,rend aux membres at s'approche de tout. egalementdu plus pres qu elle peut,

AGRIPPA (XV!" siecle),(2) Ce n'esl pas notre aUie qui soullr« -t qui meurt, c'est le per-

sonnage.

PLOTIN (1110 siecle).



La Tradition historiquc concernant les anciennes eivitisa-nons de Ia Lemurie et de I'Atlan(ide, ainsi que la Loi d'evolu-tiQn.des raees '~enerees ehacune et a epoques fixes par un

:i eontinent partieulier, puis aueanties egalement a epoquesfbes pas un eataclysme cosmique, cette tradition est a peinesoupconnee dans ses consequences par Ies-coatempcrains (I).

Tri-Unite de l'Homme. ldentite des lois physiologiques et psy-Ch.O. Iog iqnes de l 'iud iv iduel et du co llectif , Sanction moraledunnee par la Heincarnation. Progres eeucral et Iibel'lc de

:'.,monte .. oude dechoir dans Ic cerele de 13.fatalile, pOllr lIndi-}fiilu. L'homme facteur personnel de sa chalice et de sa mal-,>~i:lauce, sans avoir it subir apres la mort d'auu-e [ugemeut que,;.celui de I'Ideal que sa eouscienee a manifeste. Tels sout,i;;".,esomes"les points principaux mis a i'our par la ScienceiFtlccuIte concernant l 'homme, Ajolltons 'existence des ell'ilsf\jjl,Jidrogynes formes SUI' le plan dlvin pal' la fusion 'des ameslJ,?sreurs, Ia LMorie des images astrales, des elemeutaires et de';:-11evocaLioD, et nous :lUrOIlS montre comment l'occultisme,~".e,xplique les phenomenes qui deroutent taut nos savants con-~ 1 j " temporain1:l, presque tous imbus des principes materialistes.;~-~ - ,

t ; l ! > Extension de I'anatonne et de fa physiologic par la creation' ! i ; , ~e l'anatomie philos0r.hiqne et de la physiologic synlMtique,!j:;.creation presque entiere de III psychologic par iI'elude des!(f(~lacmtesnormales et transceudantes dll "eire psychique et deif!!,.,.r.e.. .,prit conscient; reedification d,e l'histoire et creation de la'j~polrtique synthetlque, de l'anatomie et de la physiolo~ie

~/'sociales, telles sent Ics princip'ales applications que l'etude de."i'l'homme individuel ou eollectif permet d'olTl'ir aux eccultistes:(' • .de l'avenir. Et certainsjeunes gens pretendeut que leur aetivite,~ n~aplus de debouches !

!.:A:pres avoir parle taut bien que mal de l'homme, que dirons-".. t nous des aspects divers sous lesquels nos contemporains envl-i;0'l:$I\~ent1,a,Nature? '

~ls'{l}UIl~onstatation eurieuse peut etre Iaite :.propos du Pro~s et~{;,d~~JI~ventionshumames , L'homme, dans ses inventions, reproduit, plusi;-fo;t'QU'JJioinsexactement,sa propre constitution. Apres avoir invenle Ies,;}.' machines mues par des ressorts ·ou des leviers, ilen est lIrrive a;:.~.'{(inv~nlerles machines 11vapeur, dans lesqnelles la multiplicite de.s~;•.;"tubesrappelle. la pOltrme de Phomme et les vaissaux dans lesnuels::tit\.'circillele. sang, Actuellement les , rn a , cb i ne s e l ec . tr iques, rappelant'\~,'i'J?ar)eurs innombrables t i l l ! la .co.nslllulIO~du systeme n.eI'\'e~, son.!~G""arordre ~u lour. Lamachine Ide~leserait done celle ~I represenle1': ' , ' ';< , l ! Ii . t . Ie.•nueux Phomme tout entter en olfrant un melange de rCS'-f,;i;;;S9r\S (abdomen) de tubes (thorax) et de fils eondaetenrs (tete). \,''' ..' ,.' P., ~ ~ r. . .v-




Le hasard conduit tout. Des houles !'e!iees plll' des hypo-theses constituent l 'Univers inflni et le Progres et l 'Evolutlonet le Transfonnisme actionnent miuerau x, vegetaux et ani-maux, au petit honhe ur de !a selection naturelle. T,ou,le Ianature avec ses forces phys iques ct ses attiuites ohimiquesev olue m ajestueusemcut pour ntteindro l'homme, et, quaudcette evolution arrive il I 'homme, celui-ci rctourue al l neant, etainsl de suite it perpetuit«. VOW I tres hntivement resumel'euseig uem ent du m areria lism c.

Faut-il parler de l'euscigucmcnt de la tol cathollque ~ eeteuseig nem ent, co nsidcre COlli IIII' un dogmc, etunt base sur unetradll~tion erronee d'uu livre de physique ecrit par lin pretred'Osiris surnomme Moise, 1I0llS u'en parlerons pas: .car Iacollection de hurbarismes accumules paries traducteurs, nemente certes pas (111'011 s' y arrete uu seul instant.

Entre les IlhYllicicIIs et les philo sophes, 1I0llS voyons encoreapparai t! 'c les occultistes. A la theorie de l'evolutiou du phy-sique VCI'S le psychique, ils ajoutent l'atfirmatiou de l'involutiontill psychlque vel's le physique, et c'est du jeu de ces deuxcouranrs que resulte la cre-uion.L'unite de force et l'unite do substance, condensees elles-

memes dans l'unlte du mouvement, origtne et de la force et de lasubstance, a toujours ete enselgnee pHI' les alchirnistes, deten-teurs de la tradition esoterique.

Enfln I'existence du plan astral, faeteur et conservateur du

plan physique, lntecmediairc entre Ie plan ereateur et Inmatiere, permet de resoudre line quantlte de prohlemes encoreobscnrs (I),

Les relations etroites qui unissent Ie ~lacrocosllle et le Micro-cosme donneut, de plus, iI . l'occultiste des nouvelles facilitespour la solution de ces prohlemes parl'emploi de la methodeanalogique.

~tablir 11 cOte t ies ~Ilseignem~nts analyli~IIl,e des contempo-rams sur I astronomic la phYSIque, la chimie et les diversesseienc~s natl;'r('llcs, U D e serie ,d 'ol lYl 'age~ sYlltheti«ues 01 1 leserraeterss genel'ullx de ees SCiences, decouverts a l'alde de!analogie, seralent integralemcnt mis all JOIlI', moutrer qu'uneseule et m e me loi dirige toutes ies manifestations de la Nature,

, (1 1 II n'y a point ,de Illeml!"\~d~ns I'homme qui ue corresponds iI . une1eme!,l, une plauete, une Intelligence, l ine mesure, une ralsou dansI'arcbetype.

PARACELSE (XVI ' steele),



MAGES

encore un nouveau champ 'ouvert it I'activite du eher-,.,,'l:'''~''''.qui veut etendreles applications de l'oecultlsme.

qnestioude l'exlstence d'un principe createur universel,';JI)dl~Jl.~~II~lalllte l'action immediate de la.._crealion, grace a

plan astral et du microcosme, souleve a notrequerelles purement me1apbvsiques. Aussi ne DOUS

tirous-nous pas sur ee point, 'renvoyant Ie leeteur anons avons dlt touchant l'archetype.

LES SOCIErES

eonsidere au point de vue de son action SOl'

mflllVIQU4~1,a pour but, avant tout, de developPllr dans.la Sponlaneile etd'exalter la personoalite.pourquoi les premieres eludes -doh'en' elr-e indivi-el Ialtes .dans Ie .reeueillement et le travail. n fanlit eonnatrreIa puissance de sa voleute. .

e'est ~a seulement le , d ebut, c'est Ia creatiop pal''undyuamisme qei.le p~dra s'i1, n'est pas J9xt:rce SUI'

exlerieur. 'ai 'me, il faut peuvoir saus eralnte se lancer dansfaut a~ir surlasodete rebelle par I'action, par

seienee.ou par Irt. '.

que Ie jeune cbercbeur vondra eatrer en rela-res societes s'occupant de pies ou de loin de .ces

II"I~~IIUU".II enirera so it dans un gronpe spirite, soi, dans uae~ie.e·· mag1ne!liaue, soit dans u~\ gl'9~ped'e!!!de!! philoso-

t''''....' . . . . . '~v••" raut-iI, pour terminer,oire 'ffuetques moiS:desrepresenul6s et des prineipales 'ecoles ..exislall' .•••

¢tuellleJDel~t enFranee. Toul d'abord, que) litre prends Ie.venti '!

DES TITRES EY DES GR.tDIlS

les grades scientifiques c!tant delivres fI¥COlO[Ieranl.tous les titres a PI 'eS des eprenves inili~-\

Ions un earaeiere sacerdetal, .mot d 'Hc l' fl ic s tri&mlgist8 desigDait rUnt,



LA SCIENCE DE~ )IAGES 55

versite centrale, dont routes les facultes regionales appeleesTemples etuieut les branches.Les docteurs de ehacune de ces faeultes prenaient Ie nom·

de p retr es : pretre d'Esc lape, docteur en medecine , pretred'Apollon, docteur es arts, etc., etc. -.- De plus, les h~utsgrades scientillques confcres dans les divers centres donnaieutles titres successifs de fils de la fem me (llcencie), fils d es D le u»(agrege), lils d e D teu (initiateur pratique ~t professeur) .etc.,.e!c,Ces noms changeaient du reste suivant les Universitas.

En Egypte, Ie myste et l 'dfJopte indiqualent des ~rades eqlliva-·

lents a ux hauts g ra des des mysteres de M ithra , en Perse, etftfpopte equivalalt au titre de m.age, qui, chez les Juifs inities,equivalait au kobbaliste.A notre epoque , l es s o ci et es secretes ont conserve certaines

appellalions saeerdotales. !\Iais, pour eviler Ie ridicule, ees:grades sont generalement designes pal' line leure M .'., ou paruo chiffr.e 18" .;.'., it moios qu'ils n'appartlennent an titrede l'ordre, .Aussi, lorsque vous - e rrez, it notre epoque, des individus

s'iutituler «l\lages» o u o cH i er op h an te s » ou , fils de Dien»}.sans gu'iJ exlste d'Assemhlee parente ou occulte ccapable de •• -leur delivrer de pareils titres, a l'eaamen, soyez persuades 9uevous avez affaire a des ignorants 00 a des v an iteu x, s i ce Il estplus,

I; OCCUI.TISME ET I.E SPlRITIS~1Il

NODS avons deja souvent narle, dans le eours de notreeXIJOSe,des phenomenes dits 'sptrlies. L'existence de ces phe- z=

nomenes coustitue anjourdhui un fait aussi indenlahle que. l'exislence des phenomenes de l'hypnotisme et de la sugges-ydon. .~.·/c

_ • Mais Ies savants qui se sont oecupes de ces faits, com:me.j}~Crookes et Lombroso, s'ils en ont certifie la realite.unt loujou~lif':()'faitles plus grandes reserves concernant la theorie splme. > " ; ; l fi

I I suflitdu reste de lire lin article, assez - m a l 'docnmentli:,;,;.cfailleurs, mais exposant bien les idees de nos savants cOn,,'"-·.~unporaio8,dans 1a lIel,ue f 'hilosopllique du 1er .avril. 189if;f'ij'Vallleur est M. Paul Janet. Onv verra comment les theori~S':;;!i,son! eunslderees par les philosophes contemporains.. < ' : : ~ I,C'e~t apres avoir l'e~onnll J'insuf~s~nce de la tMorie. spirite;;}}

·..•..u. PO.lllt d~ vu.e desexigenees de Ia sCience. contemporame-qu ... .. . .. .•...·1l0~ avons e M amenes it exposer les idees .. de l'oceultis~e.;·,·-tf)ucban1,les m8mes faits. ·,l',.,;

4,;« '



56 LA. SCIEPfCE DES MAGES

L'occultisme ne nie pas, n'a jamais uie la possibilite decommuoiquer avec Ies etres defunts ; mais il restreint conside-rablement Ie nombre des communications reelles. La nlupartdu temps, en eifel, it s'agit de faits d'auto-suggestion on d hypno-tisme trauscendant, fails dans lesquels les l'Orees des mediums

et des assistants intervlerment seules.,Maisl'occullisme fournit de ces faits nne theorie compliquee,

, abslraite, par quelques points, pour certaineafutelligenees,"s:,sceptible de satisfaire un esprit rigoureux, mais trop peu"i:,~nn~le pour beau coup de personnes,+ " " ': ~

oilapourquoi nous conseillons vivemenra tous nos lee-

~,?it."jji'S, encore peu familiarises avec ces questions, d'etudier;'i"«'abord la theorie spirite et de pratiquer le spirltisme au~ i ' ; , cmoyen de tous les mediums donI ils pourrcnt disposer.~,;, Et si mem~"~ sJliI'itisme Ie,!I' semDle. eIre l'exprcssiou, ';c",\orale de la verite, Sl ceue doctrine essentiellemeut eonsola-c,,,';,lrice, suffit J t lew's aspirations, qu'ils se gardenl ,bien def{ ; (lhercher autre chose. .~t~f<Le spjrjti~me e!lseigne, ,en e!fet, la constitution teruaire . de0'~iltetre humain, l'etat de I Esprit' dans le plan astral esl bumgrrdeerit par Ia doctrine de l'erraticite, la loi de la reinearnationt{/;.ve~ toutes ses consequences sociales est bien exposce, ei uni~~;; ' 'I!embre de I'ancienne lI.niver.site bermetique d'Egyple re~o~-'¥'p-aitralt dans ceue doctriue simple et coaselante Ies prellml-~.~naires de route initiation.~f~.,L.e phllesophe ~~ntempOl'ain ~~e~c~erait va inement , ~l es ti~;:"fal, dans Ie spinusme, nne tlieodlcee, une cosmegoure ou$:tc~ncore uoe metaphysique orlginale j mais le spiritismc aflecte

!j;ull 3p10UI' si intense pOIlI' I'experimeutatiou et un tel meprist\:i.pollr toute doctrine meta physique, fill-elle scienlifique, que le~;>.pbi1osophe n'a rien a dire, -~ i : ; ' ; Aussi, l'epetons-le encore, com~ence7. taujours par Ie spiri.i~;;E,:1isllle,et, ~i eeue doctrine repond:'i j."jineme!lt a v o~ aSI'irati~Ds,~\~"'l'~Sw~en la. Nons D e semmes pas des sectaires pretendant a lat~~"pos~ess ioD exclusive de la v~r~te, n?u!l. somme. s des chercheurs~"';~Adependants, et .toute couvscuon SIDcere mente notre respect.1!~ig";J;rlOutefois l:actio~ constante des IEsp rits ~d.aJ?sla predue-;:,}?:·tlOn·dees phenomenes ne vous semble pas 81 evrdente qu'on~,;;;,¥eut bien le dire; si VOU8 remarquez des analogies etl'OileS

!~,i;te.n(reles communications obtenues et l'lntelleetnallte do me-~ : ' ~ , : < d i u m , _i vos etudes conduites d'apres les principes do posi-

" . . . i ; . , . > " . · . · . . ·.U.'Vis.JIl~.';...o~~.porlent'a etudier les rapports de l'hypnolisme e'; ;) \" ij es f a it s sptntes que vous pourrez eonstater, alors abordez!~b.'occultismb, rendez-vous compte des theories qu'il met enavan~

·p~fexpl icat ion. de cas faits encore etranges. .

.'1I'elude at I'e~plicalion desphenomenes de l'astral De eeas-ituen,' qu'une infime portion du domaine de l'oceultisme; noas



LA SCIE:>!CE f)ES llAGES 57

l'avous V U . Aussi n'avous-uous parle de ces fails que pour mon-irer que, si beaucoup de ceux qu i tra va illc nt actuellement itl 'applicauon de I'occultisme it nos eonuaissan ces contempo-ra ines out conuneuce pa r ctudier p ra tiquement Ie sp lritism e ,c'est qu'eu effet c'est Iii la voie que nous conseillons v iv em ent:, tous les conuneucauts de suint,

U n o r cultistc qui ue couuairrai t pa s la theorie sp irite et lesphenomenes spirites serait cortes line l·:\.cCptiol! parmi nous.Ce n'est qu 'eu com meucant pal ' Ii i < 1 1 1 ' 0 1 1 peut se reudre compteulterieurement des complications et des difficultes appal'entes

que presente l 'occulrisme aux. debutants.On a voulu faire des occultistes les adversaires des spirites .Pourquoi ? L'occultisme est bien plus abstrait, bien plus com-plique dans ses explications que le spiritisrne . Aussi sommes-nous persuades q u'il s utf it de s'enrendre et que Ie temps seehargera de mettrc tout Ie monde daccord.

1,,\ « SOCIETI~ 'rnr::osoPIIIQUE

Si nous conseillons vivement it nos lecteurs de commencerS:lIIS erainte leurs etudes par les phenomenes et les theoriesspirites, c'est qu'il se trouveront III en presence de chercheursdoni la sillcerite ne peut generalement pas etre mise en doute,

Par contre, nous leur conseillous la plus grande prudence sijam,ais. ~l vienneut it c~e mis .e~ rappo~~ ~~ J)I'esou,~e loin ave.cla Suciete dont le nom ngure er-uessus. u n 1I Ieur sutnse de savoieque tous les ecrlvains f rancai s se sout retires subitement deeeue Societe, et qne nous-meme nous avons d(l demander pardeux fois noire expulsion d'un tel milieu. NUllS lie voulonspasen dire plus,ifais, si quelque lecteur desire s'occuper d'orientalisme et

speclalement de I'occulusme en Orient, qu'il se reudre auMu"ee Guirnet s'll est II Paris et qu'il se melle ell relations avecIa direction. Sinon, qu'il se procure les publications, en langueanglaise et (aile par ('Euu, concernant Ie Bouddhisme et lesreligions et philosophies de l'Iude ..Tout cela De lui courera rieu, OU, tout au moins, lui contera

tres peu de chose, et it apprendra ainsl serieusement la ques-tion. Ensuite, s'i1 veut s'amuser, qu'iJ etudie les enseignementsdits « esoteriques » de la Societe Thcosophique, et uoussemmes persuade qu'il sera le premier a nous remercier du. . conseil que nous lui avons donne tout d'abord,



LA SGmNCE DES MAGES

").":"

LE GROUPE INDEPENDAftT D'ETVDES 1\J;9!ERlQUES

trois ans (novembre 1889), etait fonde lei\"r->:r..T,QU1l1!lllU!lutnda1~t d 'E tude s e sot t! r iqu es , Le but ela.it le suivanl :

Impartlale, en dehors de toute academie et de touterical:isilLle, des donnees scientiflques, artistiques et sociales,

"C~lcaees au de lous les symbofismes, de tous les cultes etles traditions.

L'erude scienufique, par l 'experimeutation et I'observation;forces encore iuconnues de Ia nature et de Thomme

spirites, hypootiques, magiques et tbeUJ·giques).groupement de tous 'Ies elements epaes eo vue de la -

les doctrines desesperantes du mlneria lisme et de

drlJit d'entrt!e, aur.une colisation 12 8 ,ont demand~ aU3:

Les ahonnes d'une des revues publiees par Ie G roupepart ie des cercles d,'ctudes, sur leur demande,

e 3 ,CU J e Jl le t 89 2 ~, I e Groupe, ronde a rorig(ne dans un ..... ' .. -1...... ""', possede a Paris, 29, RUE DE TREVISE, uoe salle de~q{llfel'Cncesetune salle de lecture aauesees - a une librair ie. fa

Me rv e ille ux , s pe eia lem eu t c on sa cr ee a la vente et

ouvrages . spiritualistes; De plus, le Groupeit Paris qu'en Province et it ! 'Etranger, 96 Groupt>s

Branches et Correspondanls. C'est la sculetualiste qui. en France, ail pu eeastituer un tel

r9!JIPllm~~II',egulieremcnt elabli.. se poursllivent a Paris dans des commiss ions4'eludes rermes) s 'o ecu pa nt c ba cu ne d'one question

"lH,ntl,p,,,,. soot publics dan" le l ' o t t e if13i1, ·orpne hea-du -

dace d'/sis (Redacteur en chef~. Julien Lejay,de Ia redaction, L. 1Ilauchen, Ie Groupe possede. revue mensuelle oirigee par Papua, P&yc/u! revued'Art et de iitterature (Redacteur en chef. Emile

aire d~ la redaetion Au~us t inChaboseau ) 1 1 1 1belldomalfai.re (dlreetriee IllIe A . de Wolska ) . ,

Socie1es d'etudes p biJ os op hiq ue s o D t f a tl , . :

j'm ais en co nserv ant eha cnne SOD en t ie . .~ · 'SOD indcpen.danee: citons specia lcD)cnR




La Socilte de Psyrhologie scientifique de Munich, La Fraterniieol'cuite lH, H.of L, {'O rd re K ob bu listiq ue d e la B ose- Cr oix , pre-side par Stanslas deGuaita, Ie Sui.reme Conscil d e CO rd re MIlT-

tiniste, blbllOtllI!lllIe l nt er n at io na le d es lfUl'res d es f emme s, etc., etc.Tel est l'erat actuel de certe Societe que nous recomman-

dons il nos lecteurs. Les per'sollnQiiJIJ!i desireraient de plusamples renseignements D O US 1 Ivn¥; .~rQllfto~IS les mercredis de:; h. a 7 h., ':l!!, rue de Tl'e\'is~;.(?tt\.peu\entllous eerlre 11ceueadresse. !.', ,\ .,

. \'



CONCLUS I ON

Dans ces derniers temps l'occultisme a e t c en butte a dest:.. ,'attaques passionnees tant en France qu'a I'Etranger, Certains

:;:,a.utenrs fort pen erudits ou mal iuformes ont voulu nier l'anti-~'i',qfiiteet l'invariabilite de la (ra:tiition esoterique it travers lesci~:Hu.;es;certains autres out voulu, s'appuyant sur des detailsQi';.$econdaires, ehereher des contradictions en s'adressaut a dilfc-

reptes eccles.>01' nous aVODS fait tous nos eD'orls pour delaisser Ies pole-miques eheres aux esprits superficiels. Nous renvoyous douc,8. auteurs precedents aux trois points fondamentaux de Ia.lenee oceulte: lr i-U nite - A oologie - M (m deinvisib le, et aux

'«lta~ions pr ises dans let epoques l es p b13 d iu er s es et chez les au-teurs les plus differents depuls Ie ZendAvesta [usqu'a Wronski.Celte reponse, par le fait, vaudra mieux que toutes Ies pole-

~;.iJlliques et que toutes lesdiscussions touchant les relations qui;f~;i,·;unisseot'Oceultisme eontemporalu aus aucienuesrinitiations.~i:t.[j'autre parI, on a eru que notre sieele avail la primeuI' des£;>tbeories et des pratlques unissaut les etres visibles au mondebl..dnvisible.(~:., .La &heol'iede s phenomenes modernes de suggestion. d'inear- ,

}JX;.nations, dematerialisali~ns. de l·eponse~.nleUi~entes par coups~:" fr:~ppes. ete., etc., donnee des Ie XVlGsleele,. refulera sufflsarn-*i;~Jn.mLceue assertion,~;bt\Entin Ie retour a l'etude serieuse des faits estraordinaires se!~~{ia~lachant a eel ordre d'idees, la recherche des theOl'jesplus~~/l''Scientiliquesque sentimentales cooduiront le chercheur, nousl{¢~:eJqommes cenvaineus, a s'iuteresser davantage it ceue vieillei~t'¥Sc,enee des Mages» qu'encounatt si peu.~ft,:.Avous tou~.qui,conl!ants dans I'a".eoi~, e~ercbez ~~ !lutreli\i':;yli:teal qu~ la plee~ d'.or. a v o u s, t ou s qui fatlJ;ues du posllms.me,.;li'·~.;,commeJC lefus [adis, croyez a la toute-putssaace de la Balsonr(1:,:1)u~aine secondee par l'Intuhion, a VOIIS, nobles artistes,0j~tj~llnes savants, f u 1U~S ~ir~cteurs d'ho~mes, je fa is ~ppe! 3. U~f<;Vllomde la ~lorale qm s'etelat, de la SCIence qu'ou meconuattt , ; k ' e t de I'Ideal qu'on materialise. Reagissons eontre les e(roiles;)t2{;conccptions du materialisme et dli clericaEsme,songeons it l)a~::,transf()rma~ion pr?fonde qui s:a(;cflID(!litdans . n )S~Oeieles ~~r~"'>$llch\ons, .SI les evenements qUi s appretent dolvent etre COOSI·

0i;,.,.derllbIes, clever DOS ames it la hauteur de leis evenements.~ i 1 { t i - : : _ ; , : ; , ~ ; : : ' .; :i ': ', _ ~ ~ " ; " '"



TABLE DES MATI~RES

P~tFACE • • _ _ _ • _ . • • • • • • • • • . • . .

La Tt,;-Ullile. - Le s CUI'/'('SIIOIII!WI('('S et I'Al Il l(Ogil' .

rAGES

y

V l l

CHAPITRE" PREMIER

_ § 1". Le llIicrocosme ou I'Homme. . . .. ..•.•. 1Les Trois Prlncipes (I). 3;. - Le Corps physique. IeCorps astral (". 5' - L'Ftre ps)"chi'lue (p. (j).-L'Esprit cnnsclent (p. 71 •

§ 2. Le Mcic/'ocos/lw 011 III Nature , 11~ 3. L'Al'du!l_IjW . , , ..... _ 16§ 4. L'Unitt! ••.... , . . . . 19

CHAPITI1E II

§ 1"'. Le Plan astrat , • . . . . . . . . . • . . • .. 22Les Fluides (p , 28). - L'(m3W~ nstrale (p , 32).

§ 2. L'Erotution et tlltl'otlt/ioll _ . . . 32Belncamatiun (p. 37; . . - Suicide (p. 3~)j . -__:~IO·I·t:lI~,p.4")-

~ 3. La Pratique, . . . . . . . ,10

CHAPFfRE 1" r rH

Les Apptieations ric t 'Occultismc , . _ . . . . . . . . . . .• 46Les Societes (p. 54) - - Des Titres et des Gmdes

(po 54). - L Oceultisme et Ie Spiritisme (r. 55). -La Societe Theosophique fr. 57). - Le GroupeIndependant d'Etudes esoleriques « ( I . 58).

CO :O ;CLV SI01 i. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ,. 60



H A l O i L , E d i l e u r

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J: ~.~·',=·~n;~·[~i,~~.,~·QT. . I

IM~R:E$$lC)N, .B r Q c h v r ' ~ .'a t' O u v r a g e s

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Papus - La Science Des Mages