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International African Institute Pagan Tribes of the Nilotic Sudan by C. G. Seligman; Brenda Z. Seligman Review by: H. Labouret Africa: Journal of the International African Institute, Vol. 6, No. 2 (Apr., 1933), pp. 231-233 Published by: Cambridge University Press on behalf of the International African Institute Stable URL: http://www.jstor.org/stable/1155188 . Accessed: 09/06/2014 17:01 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Cambridge University Press and International African Institute are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Africa: Journal of the International African Institute. http://www.jstor.org This content downloaded from 188.72.127.133 on Mon, 9 Jun 2014 17:01:26 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Pagan Tribes of the Nilotic Sudanby C. G. Seligman; Brenda Z. Seligman

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International African Institute

Pagan Tribes of the Nilotic Sudan by C. G. Seligman; Brenda Z. SeligmanReview by: H. LabouretAfrica: Journal of the International African Institute, Vol. 6, No. 2 (Apr., 1933), pp. 231-233Published by: Cambridge University Press on behalf of the International African InstituteStable URL: http://www.jstor.org/stable/1155188 .

Accessed: 09/06/2014 17:01

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REVIEWS OF BOOKS 231 Section III contains proverbs which, like the above, would call for ex-

tended notice, did space allow. They resemble those of the Anyanja and any other Bantu-speaking peoples whose dictons have been collected in shrewd and humorous observations of human nature.

A remark in connexion with 'coming of age' ceremonies bears out the judgement which has been more than once expressed in other quarters: 'We may easily err in an indiscriminating use of such adjectives as " immoral" or " obscene" as applied to Africans in their communal rites and cere- monies.' There are still some to whom this would be a hard saying, and these are recommended to read very carefully the whole chapter in which it occurs. A. WERNER.

Pagan Tribes of the Nilotic Sudan. By C. G. SELIGMAN, M.D., F.R.S., Professor of Ethnology in the University of London and BRENDA Z. SELIGMAN, with an Introduction by SIR HAROLD M. MACMICHAEL, D.S.O., K.C.M.G. Pp. 565,6o p., 38 fig. London: Geo. Routledge & Sons, Ltd. 1932. 42s. CET ouvrage est le second d'une serie editee par MM. J. H. Driberg et

I. Schapera: The Ethnology of Africa, qui se propose d'etudier successivement les populations les plus remarquables du continent. Le premier volume dtait consacre aux Khoisan (Bushmen et Hottentots de l'Afrique du Sud); redige par M. Schapera, il a ete justement apprecie pour sa clarte et sa precision scientifique.

L'ouvrage du Professeur et de Madame Seligman ne le cede en rien au precedent. Il decrit les populations du Soudan Anglo-egyptien habitant le bassin du Nil du 12? au 40 Lat. N. entre les chaines de l'Abyssinie a l'est, et le Wadai a l'ouest. Le territoire considere est donc fort grand, il ren- ferme de nombreuses tribus dont la plupart ont seulement commence a etre etudiees et connues a partir de I900, c'est-a-dire apres la reconquete du Soudan, occupe durant de longues annees par les forces du Mahdi, et apres la reorganisation de ce territoire.

Les auteurs decrivent successivement les Shilluk et quelques peuplades voisines parlant le shilluk, les Dinka, les Nuer, les Bari et les peuplades parlant bari, les Lotuko, les peuplades parlant lotuko, quelques tribus peu connues de la frontiere sud-orientale, les Nuba, les habitants du Darfung, ceux du Darfour, les tribus du Bahr-el-Ghazal sud-occidental et enfin les Azand6.

Le Professeur et Madame Seligman ont scientifiquement explor6 une partie de cette vaste region a diverses reprises, notamment en I909-Io , 1911-I2, 1921-22, y faisant d'importantes observations qui ont servi de base a des travaux remarques. Ils ont utilise ces etudes pour le present volume et les ont completdes par les notes et publications de diverses personnes au premier rang desquelles il faut citer le Prof. E. E. Evans Pritchard, l'un des

REVIEWS OF BOOKS 231 Section III contains proverbs which, like the above, would call for ex-

tended notice, did space allow. They resemble those of the Anyanja and any other Bantu-speaking peoples whose dictons have been collected in shrewd and humorous observations of human nature.

A remark in connexion with 'coming of age' ceremonies bears out the judgement which has been more than once expressed in other quarters: 'We may easily err in an indiscriminating use of such adjectives as " immoral" or " obscene" as applied to Africans in their communal rites and cere- monies.' There are still some to whom this would be a hard saying, and these are recommended to read very carefully the whole chapter in which it occurs. A. WERNER.

Pagan Tribes of the Nilotic Sudan. By C. G. SELIGMAN, M.D., F.R.S., Professor of Ethnology in the University of London and BRENDA Z. SELIGMAN, with an Introduction by SIR HAROLD M. MACMICHAEL, D.S.O., K.C.M.G. Pp. 565,6o p., 38 fig. London: Geo. Routledge & Sons, Ltd. 1932. 42s. CET ouvrage est le second d'une serie editee par MM. J. H. Driberg et

I. Schapera: The Ethnology of Africa, qui se propose d'etudier successivement les populations les plus remarquables du continent. Le premier volume dtait consacre aux Khoisan (Bushmen et Hottentots de l'Afrique du Sud); redige par M. Schapera, il a ete justement apprecie pour sa clarte et sa precision scientifique.

L'ouvrage du Professeur et de Madame Seligman ne le cede en rien au precedent. Il decrit les populations du Soudan Anglo-egyptien habitant le bassin du Nil du 12? au 40 Lat. N. entre les chaines de l'Abyssinie a l'est, et le Wadai a l'ouest. Le territoire considere est donc fort grand, il ren- ferme de nombreuses tribus dont la plupart ont seulement commence a etre etudiees et connues a partir de I900, c'est-a-dire apres la reconquete du Soudan, occupe durant de longues annees par les forces du Mahdi, et apres la reorganisation de ce territoire.

Les auteurs decrivent successivement les Shilluk et quelques peuplades voisines parlant le shilluk, les Dinka, les Nuer, les Bari et les peuplades parlant bari, les Lotuko, les peuplades parlant lotuko, quelques tribus peu connues de la frontiere sud-orientale, les Nuba, les habitants du Darfung, ceux du Darfour, les tribus du Bahr-el-Ghazal sud-occidental et enfin les Azand6.

Le Professeur et Madame Seligman ont scientifiquement explor6 une partie de cette vaste region a diverses reprises, notamment en I909-Io , 1911-I2, 1921-22, y faisant d'importantes observations qui ont servi de base a des travaux remarques. Ils ont utilise ces etudes pour le present volume et les ont completdes par les notes et publications de diverses personnes au premier rang desquelles il faut citer le Prof. E. E. Evans Pritchard, l'un des

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232 REVIEWS OF BOOKS hommes connaissant le mieux la plus grande partie de la region consideree ici.

Dans un ouvrage de cette importance, il ne peut etre question de faire un expose complet de la vie materielle et spirituelle de toutes les tribus decrites. Les auteurs se sont arretes au plan ci-apres pour celles qui sont le mieux connues: 'Vie publique '; 'Parente, Vie familiale et Mariage'; 'Religion'; 'Faiseurs de Pluie'; 'Mort et Funerailles '. De plus, chaque etude parti- culiere est precede d'un expose general comportant une description som- maire du milieu geographique, des precisions sur le nom donne aux membres de la tribu par leurs voisins et sur le nom qu'ils se donnent a eux-memes, des renseignements sur les principales activites et les techniques remarquables.

Ces indications completent heureusement ou rectifient les indications generales fournies dans un important chapitre de 36 p. place en tete du volume, et qui, apres avoir rappele les grandes lignes des connaissances actuelles en prehistoire et en archeologie relatives a ce pays, fournit des donnees interessantes d'anthropologie physique. Les sous-races du Soudan Oriental comprendraient quatre divisions:

r Nilotes Dolichocephales Nilo es

Nilo-Hamites Nuba et peuplades du Fung

Azandd Mesaticephales n j Azande

Mdsaticdphales groupe sud- J Bongo-Mittu occidental et groupes

apparentes.

Un tableau (p. 17) indique pour chacune de ces divisions la principale activite, l'armement, l'existence ou l'absence du cannibalisme, la nature du vetement, de la parure, l'organisation du clan, le role du faiseur de pluie.

Ce dernier s'est evidemment impose a l'attention des auteurs qui s'en occu- pent avec un intetre marque; c'est presque partout, specialement chez les Shilluk et les Dinka, un roi divin renfermant l'esprit ancestral et qui est mis a mort pour le bien de son peuple avec des ceremonies et des rites speciaux.

L'acte du faiseur de pluie est magique et la magie sous ses differentes formes, les phenomenes de possession et de dissociation interessent speciale- ment le Professeur Seligman qui souhaiterait les faire etudier sous l'angle de la psychologie en envisageant leurs resultats possibles dans le plan politique.

Madame Seligman, au contraire, est attiree depuis longtemps par le mystere des systemes de parente qu'elle s'est efforcee de devoiler avec succes dans un ensemble de travaux remarquables. Nous lui devons dans ce livre les com- mentaires expliquant les differents termes et les diverses formes de parente.

La collaboration de deux savants auteurs a produit une ceuvre meritant

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REVIEWS OF BOOKS 233 tous les eloges pour les parties magistralement traitees. On peut exprimer toutefois le regret que les liens sociaux unissant entre eux les differents groupes humains pour le travail par exemple, la production et la consomma- tion n'aient pas fait l'objet de plus importants developpements. II n'en reste pas moins que Pagan Tribes of the Nilotic Sudan constitue une synthese magistrale pleine de faits nouveaux et d'aperqus ingenieux. H. LABOURET.

Tribes of the Niger Delta, their Religions and Customs. By P. AMAURY TALBOT, M.A.,D.Sc. (Oxon.) Resident ofNigeria. Pp.35o. Illustr. Imap. London: Sheldon Press. I932. i8s. M. P. A. TALBOT a recueilli durant ses sejours dans la Nigeria meridionale

une quantite considerable de documents ethnologiques ayant fait l'objet pour la plupart de publications importantes. Circulant beaucoup dans le pays, entrant le plus souvent possible en contact direct avec les chefs et les notables indigenes, il les interroge, visite leurs villages, leurs maisons et leurs temples, photographie tout ce qui lui semble interessant et prend des notes. I1 controle avec soin les informations ainsi groupees. D'autre part M. Talbot, grace a sa fonction, connait les infractions, les accusations de sorcellerie, de magie, de meurtre et d'adultere; il a donc sur les manifestations religieuses ou sociales des renseignements puises dans les registres des tribunaux et qui sont caract6ristiques.

Comme son titre l'indique le nouveau livre de l'auteur traite seulement des tribus Ibo et Ijo qui occupent la' Degama Division' dans le delta du Niger. La curiosite de M. Talbot se porte comme dans ses precedents ouvrages surtout sur les phenomenes religieux ou magiques auxquels il consacre I47 pp. sur 350. Il decrit ensuite les ceremonies qui interviennent avant et apres la naissance, l'enfance, le mariage et le veuvage, le divorce, la mort, les fune- railles, les conceptions relatives a l'ame, aux spectres et aux reves.

Dans ces differentes parties comme dans les autres, le lecteur trouve a glaner de nombreux faits interessants, mais qui sont disperses et jetes au hasard des pages. Il en retire une impression de desordre qui s'affirme en con- statant le placement arbitraire d'un expose sur les coiffures apres celui du mariage, le rejet a la fin du volume de tout ce qui touche la tribu, ses indus- tries, son gouvernement, les associations secretes, les jeux, les interdits, etc.

En depit de cette critique qui vise plutot la presentation que le fond, le nouvel ouvrage de M. Talbot n'en reste pas moins une mine d'informations bien observees et sinceres, susceptible de rendre de grands services aux ethnologues et aux chercheurs. HENRI LABOURET.

Tulivyoona na Tulivyofanya Ingereza (What we saw and what we did in England). By H. M. T. KAYAMBA. Pp. z28. Illustr. London: Sheldon Press. I932. Is. 3d. THE author was one of the African witnesses from Tanganyika Territory

before the Joint Parliamentary Committee on Closer Union, and 'What

REVIEWS OF BOOKS 233 tous les eloges pour les parties magistralement traitees. On peut exprimer toutefois le regret que les liens sociaux unissant entre eux les differents groupes humains pour le travail par exemple, la production et la consomma- tion n'aient pas fait l'objet de plus importants developpements. II n'en reste pas moins que Pagan Tribes of the Nilotic Sudan constitue une synthese magistrale pleine de faits nouveaux et d'aperqus ingenieux. H. LABOURET.

Tribes of the Niger Delta, their Religions and Customs. By P. AMAURY TALBOT, M.A.,D.Sc. (Oxon.) Resident ofNigeria. Pp.35o. Illustr. Imap. London: Sheldon Press. I932. i8s. M. P. A. TALBOT a recueilli durant ses sejours dans la Nigeria meridionale

une quantite considerable de documents ethnologiques ayant fait l'objet pour la plupart de publications importantes. Circulant beaucoup dans le pays, entrant le plus souvent possible en contact direct avec les chefs et les notables indigenes, il les interroge, visite leurs villages, leurs maisons et leurs temples, photographie tout ce qui lui semble interessant et prend des notes. I1 controle avec soin les informations ainsi groupees. D'autre part M. Talbot, grace a sa fonction, connait les infractions, les accusations de sorcellerie, de magie, de meurtre et d'adultere; il a donc sur les manifestations religieuses ou sociales des renseignements puises dans les registres des tribunaux et qui sont caract6ristiques.

Comme son titre l'indique le nouveau livre de l'auteur traite seulement des tribus Ibo et Ijo qui occupent la' Degama Division' dans le delta du Niger. La curiosite de M. Talbot se porte comme dans ses precedents ouvrages surtout sur les phenomenes religieux ou magiques auxquels il consacre I47 pp. sur 350. Il decrit ensuite les ceremonies qui interviennent avant et apres la naissance, l'enfance, le mariage et le veuvage, le divorce, la mort, les fune- railles, les conceptions relatives a l'ame, aux spectres et aux reves.

Dans ces differentes parties comme dans les autres, le lecteur trouve a glaner de nombreux faits interessants, mais qui sont disperses et jetes au hasard des pages. Il en retire une impression de desordre qui s'affirme en con- statant le placement arbitraire d'un expose sur les coiffures apres celui du mariage, le rejet a la fin du volume de tout ce qui touche la tribu, ses indus- tries, son gouvernement, les associations secretes, les jeux, les interdits, etc.

En depit de cette critique qui vise plutot la presentation que le fond, le nouvel ouvrage de M. Talbot n'en reste pas moins une mine d'informations bien observees et sinceres, susceptible de rendre de grands services aux ethnologues et aux chercheurs. HENRI LABOURET.

Tulivyoona na Tulivyofanya Ingereza (What we saw and what we did in England). By H. M. T. KAYAMBA. Pp. z28. Illustr. London: Sheldon Press. I932. Is. 3d. THE author was one of the African witnesses from Tanganyika Territory

before the Joint Parliamentary Committee on Closer Union, and 'What

REVIEWS OF BOOKS 233 tous les eloges pour les parties magistralement traitees. On peut exprimer toutefois le regret que les liens sociaux unissant entre eux les differents groupes humains pour le travail par exemple, la production et la consomma- tion n'aient pas fait l'objet de plus importants developpements. II n'en reste pas moins que Pagan Tribes of the Nilotic Sudan constitue une synthese magistrale pleine de faits nouveaux et d'aperqus ingenieux. H. LABOURET.

Tribes of the Niger Delta, their Religions and Customs. By P. AMAURY TALBOT, M.A.,D.Sc. (Oxon.) Resident ofNigeria. Pp.35o. Illustr. Imap. London: Sheldon Press. I932. i8s. M. P. A. TALBOT a recueilli durant ses sejours dans la Nigeria meridionale

une quantite considerable de documents ethnologiques ayant fait l'objet pour la plupart de publications importantes. Circulant beaucoup dans le pays, entrant le plus souvent possible en contact direct avec les chefs et les notables indigenes, il les interroge, visite leurs villages, leurs maisons et leurs temples, photographie tout ce qui lui semble interessant et prend des notes. I1 controle avec soin les informations ainsi groupees. D'autre part M. Talbot, grace a sa fonction, connait les infractions, les accusations de sorcellerie, de magie, de meurtre et d'adultere; il a donc sur les manifestations religieuses ou sociales des renseignements puises dans les registres des tribunaux et qui sont caract6ristiques.

Comme son titre l'indique le nouveau livre de l'auteur traite seulement des tribus Ibo et Ijo qui occupent la' Degama Division' dans le delta du Niger. La curiosite de M. Talbot se porte comme dans ses precedents ouvrages surtout sur les phenomenes religieux ou magiques auxquels il consacre I47 pp. sur 350. Il decrit ensuite les ceremonies qui interviennent avant et apres la naissance, l'enfance, le mariage et le veuvage, le divorce, la mort, les fune- railles, les conceptions relatives a l'ame, aux spectres et aux reves.

Dans ces differentes parties comme dans les autres, le lecteur trouve a glaner de nombreux faits interessants, mais qui sont disperses et jetes au hasard des pages. Il en retire une impression de desordre qui s'affirme en con- statant le placement arbitraire d'un expose sur les coiffures apres celui du mariage, le rejet a la fin du volume de tout ce qui touche la tribu, ses indus- tries, son gouvernement, les associations secretes, les jeux, les interdits, etc.

En depit de cette critique qui vise plutot la presentation que le fond, le nouvel ouvrage de M. Talbot n'en reste pas moins une mine d'informations bien observees et sinceres, susceptible de rendre de grands services aux ethnologues et aux chercheurs. HENRI LABOURET.

Tulivyoona na Tulivyofanya Ingereza (What we saw and what we did in England). By H. M. T. KAYAMBA. Pp. z28. Illustr. London: Sheldon Press. I932. Is. 3d. THE author was one of the African witnesses from Tanganyika Territory

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