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© Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain 1 CONCOURS PACES SEMESTRE 1 – 2015-2016 MARAICHERS CORRECTIONS DÉTAILLÉES RÉALISÉ PAR LE TUTORAT ASSOCIATIF TOULOUSAIN

ONOURS PAES®chers/Annales concours... · on a une anoméie êta et la liaison va bien du du pemie glucose au du second glucose ) Faux, il s'agit du cellobiose ) Faux, l'homme ne

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    CONCOURS PACES SEMESTRE 1 – 2015-2016

    MARAICHERS

    CORRECTIONS DÉTAILLÉES

    RÉALISÉ PAR LE TUTORAT ASSOCIATIF TOULOUSAIN

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    SOMMAIRE

    UE1 – Biomolécules…………………………………p3 UE1 – Génome………………………………………p11 UE1 – Chimie ………………………………………..p14 UE2……………………………………………………….p19 UE3 – Physique …………………………………….p26 UE4 – Biostatistique ………………..……………p36

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    Correction réalisée par le Tutorat Associatif Toulousain à partir des feuilles de corrigé affiché l’an dernier.

    En aucun cas les informations contenues dans cette correction ne pourront engager la responsabilité des facultés de médecine, de mesdames et messieurs les professeurs ou

    du Tutorat.

    Correction détaillée Concours 2016 - BIOMOLÉCULES QCM 1 : CD A) Faux il s'agit de 3 aldopentoses B) Faux, B est un épimère en C2 du L-ribose C) Vrai, les molécules B et C appartiennent à la série L (la C en fait partie car le CH2OH est dirigé vers le bas) D) Vrai, elles sont le reflet l'une de l'autre dans un miroir E) Faux, C est une forme furane (cycle à 4 C et 10) QCM 2 : AE A) Vrai, les substituants du carbone anomérique et du C5 sont orientés du même coté donc on a une anomérie Bêta et la liaison va bien du C1 du premier glucose au C4 du second glucose B) Faux, il s'agit du cellobiose C) Faux, l'homme ne possède pas l'enzyme capable de dégrader les liaisons Beta 1-4 D) Faux, l'amylose est composée d'unités de maltose (alpha D glucopyranosyl 1->4 D Glucopyranose) reliées en Alpha 1-4 E) Vrai, car il reste un carbone anomérique libre qui permet la formation d'intermédiaire ene-diol en solution (dans le cours, seul le saccharose ne réduit pas la liqueur de Fehling en solution) QCM 3 : ABCE A) Vrai, c’est un aldohexose, donc il possède 16 stéréoisomères (2^4, avec 4 = nombre de carbones asymétriques). B) Vrai, 64% en forme beta, contre 36% en forme alpha. C) Vrai, une oxydation forte libère bien un diacide, et le galactose possède bien 6 carbones. On obtient un acide ald-arique. D) Faux, il possède toujours sa fonction carbonylée, donc il répond bien a la définition d’un ose (son oxydation a lieu sur son carbone 6, donc sa fonction carbonylée reste intacte). E) Vrai, on peut citer par exemple le glucosamine et le galactosamine, rentrant dans la composition des protéoglycanes, et des glycoprotéines. QCM 4 : AC A) Vrai, les cérébrosides sont des glycolipides, et l’acide N-acétyl neuraminique entre bien dans la composition des glycolipides et des glycoprotéines.

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    B) Faux, c’est une molécule réductrice. En revanche elle est bel et bien indispensable a la synthèse de collagène. C) Vrai, en effet, l’amidon est formé de 20% d’amylose et de 80% d’amylopectine. De plus, l’amylopectine, est formé de 300 à 6000 glucoses au total. Les glucoses de la chaine principale sont reliés entre eux par des liaisons alpha 1-4, et les branchements par des liaisons alpha 1-6. D) Faux. L’acide hyaluronique ne forme pas des protéoglycanes. Par contre, les agrégats de protéoglycanes correspondent à une molécule d’acide hyaluronique sur laquelle se lient de multiples protéoglycanes. L’acide hyaluronique n'est pas fixé de façon covalente aux protéoglycanes, mais les protéoglycanes peuvent s’organiser autour de lui grâce aux protéines de liaison. E) Faux, c’est la N-glycosylation qui s’effectue grâce aux molécules de dolichol. QCM 5 : CDE A) Faux, la Tyrosine n'est pas un AA essentiel (AA essentiels: Ile Phe Leu Trp Met Val Lys Thr, moyen memotechnique « il fait le tri, met sa valise dans le train » ) B) Faux, la methode de Biuret sert à doser les liaisons peptidiques donc pas les AA seuls QCM 6 : AE B) Faux, Trp est un AA hydrophobe aromatique donc PAS de pkr C) Faux, Proline n'a pas de soufre dans son radical D) Faux, Méthionine n'est pas un AA aromatique QCM 7 : ABE A) VRAI. Le cheveu est constitué de macrofibrilles de kératine, constituée elle-même de micro-fibrilles, constituées par l'assemblage de proto-filaments, formés par des super-hélices gauche composées chacune de deux hélices α droite. B) VRAI C) FAUX. Un feuillet β peut être constitué de une ou de plusieurs chaînes. Si il n'y en a qu'une, la chaîne est repliée sur elle-même afin de former les différents brins ou segments du feuillet. Dans tous les cas, les feuillets β sont bien stabilisés par des liaisons hydrogène. D) FAUX. Pour les protéines fibrillaires, la structure tertiaire est considérée comme inexistante. E) VRAI. En effet, les protéines fibrillaires sont constituées par des acides aminés souvent hydrophobes. Elles seront donc solubles dans les solvant apolaires. QCM 8 : CD A) FAUX. La dénaturation est la perte de la fonction à cause de la perte de la structure tertiaire (rupture des liaisons de faible énergie comme les liaisons hydrogènes, les liaisons ioniques, …) mais sans dégradation de la liaison peptidique. B) FAUX. In vivo, le temps de demi-vie est très variable selon la protéine étudiée. Il peut aller de plusieurs mois (hémoglobine, t(1/2) = 110 jours) à quelques minutes (peptides du sérum, t(1/2) = 20 minutes).

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    C) VRAI. Tout comme les domaines en doigt de zinc par exemple. D) VRAI. Les 3 chaînes de 1050 acides aminés sont des hélices gauches et ensemble elles formeront une hélice droite. Elles sont donc bien organisées en hélice. E) FAUX. Les immunoglobulines ont 4 chaînes mais elles sont reliées les unes aux autres par des ponts disulfures. Étant des protéines globulaires, cela forme donc un unique monomère. C'est pourquoi les immunoglobulines sont monomériques. En revanche, les molécules d'hémoglobines sont bien tétramériques. QCM 9 : AE A) Vrai, en effet l'hémoglobine majoritaire chez l'adulte est l'Hb A (2 chaines alpha et 2 chaines béta) B) Faux, le gel d'agarose permet la séparation des protéines uniquement en fonction de la charge et donc ne permet par l'estimation de la masse moléculaire. C) Faux, c'est un système de maillage, il n'y a pas d'Ac impliqué (les conditions dénaturantes ne permettent pas la liaison) D) Faux, attention l'isoélectrofocalisation n'est pas une technique de chromatographie ! E) Vrai, plus le peptide est chargé, plus le temps de vol sera rapide. QCM 10 : CE Peptide ZEBRA

    Trp-Cys-Arg-Asn-Ser-His-Met-Lys-Tyr-Met-Tyr

    A) FAUX. Le séquençage d’Edman est un séquençage en N-terminal. L’acide aminé en N-terminal du peptide étant le Tryptophane, on obtient ainsi un dérivé PTH-Trp. B) FAUX. La Trypsine coupe en C-terminal de Lys et Arg. Elle va couper au niveau de deux sites, avec libération de 3 fragments : Trp-Cys-Arg // Asn-Ser-His-Met-Lys // Tyr-Met-Tyr C) VRAI. Il s’agit d’une hydrolyse acide totale à 96h. Les acides aminés détruits sont : Trp, Cys ; Ser et Thr (détruits totalement aussi parce qu’on est à 96h). De plus, Gln devient Glu et Asn devient Asp. Ainsi, on aura (les AA sous-lignés et barrés sont détruits ; les AA en italique sont modifiés): Trp-Cys-Arg-Asn (devient Asp) -Ser-His-Met-Lys-Tyr-Met-Tyr. On obtient donc bien, après l’hydrolyse : 2 Met, 2 Tyr, 1 Arg, 1 Asp, 1 His et 1 Lys. D) FAUX. Le bromure de cyanogène coupe en C-terminal de Met. On obtient Trp-Cys-Arg-Asn-Ser-His-Met + Lys-Tyr-Met + Tyr, qui ne correspondent pas aux fragments proposés. E)VRAI. La chymotrypsine coupe en C-ter des acides aminés aromatiques (Phe, Trp, Tyr) et en C-ter d’acides aminés apolaires et volumineux (Met). On obtient donc bien 5 fragments : Trp // Cys-Arg-Asn-Ser-His-Met // Lys-Tyr // Met // Tyr. (Remarque, on parle toujours de fragments, même si on se retrouve avec un acide aminé seul). QCM 11 : BC La molécule A est l'acide linoléïque (ω6 avec 2 liaisons doubles) La molécule B est l'acide linolénique (ω3 avec 3 liaisons doubles)

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    A) Faux, le tissu adipeux humain est composé en majorité de triglycérides composés d'acide palmitiques, oléique et linoléique (l'acide linolénique ne fait pas partie des constituants majeurs) B) Vrai, la molécule A va fixer 2 molécules d'iode (soit 4 atomes) alors que la molécule B en fixe 3 molécules (soit 6 atomes) C) Vrai, la température de fusion décroît avec le nombre d'insaturation et B a plus de liaisons doubles (= insaturations) que A D) Faux, le rapport recommandé est de ω6/ω3 = 5, en Occident il est trop élevé => surplus de ω6 (molécules de la famille de A) et pas assez de ω3 (molécules de la famille de B) E) Faux, la réduction complète de ces molécules donnera l'acide oléique (C18) et non pas l'acide palmitique (C16) QCM 12 : CD A) Faux. En général, les AG ont un nombre pair d'atomes de carbone mais il existe des cas particuliers d'AG à nombre impair de carbone (ex : l'acide valérique) B) Faux. Les prostaglandines sont bien produits par les cyclooxygénases mais ne sont dotées que d'un noyau (cyclopentane) et de deux chaînes latérales. E) Faux. L' acylation des protéines ne se fait qu'à partir de l'acide palmitique (C16) ou myristique (C14). Cependant, il s'agit bien d'une modification post-traductionnelle des protéines. QCM 13 : ABCE B) Vrai. L'indice de saponification étant élevé pour les chaînes courtes et faible pour les chaînes longues, il est supérieur pour un triarachidate (AG de 20 carbones) que pour un trilignocérate (AG de 24 carbones) C) Vrai. Groupement phosphate hydrophile et glycérols + AG estérifiés hydrophobes D) Faux. Les lysolécithines sont les seuls lysophospholipides hydrosolubles ! C'est donc faux concernant les lysocéphalines. E) Vrai. Acide phosphatidique = glycérol + 2 acyls + un groupement phosphate QCM 14 : ACDE A) Vrai, la molécule présente est le phosphatidylinositol 4,5 biphosphate, qui joue en effet un rôle important dans la signalisation intracellulaire. B) Faux, c’est une molécule amphiphile avec une tête hydrophile et deux queues hydrophobes, mais elle n’est pas amphotère, car elle ne possède pas de caractère basique. D) Vrai, la phospholipase C coupe avant le groupement phosphate, et libère donc un diglycéride et un 1,4,5 inositol triphosphate. E) Vrai, tous les lipides, possédant un groupement phosphate, sont insolubles dans l’acétone. QCM 15 : AE B) Faux. Attention à ne pas confondre les phosphatydYl éthanolamines et les phosphatidAl éthanolamine. En effet, ces dernières possèdent dans leur structure une liaison ether-enyl, et pas un acyl (saturé) en position 1, ce qui fait qu'elle est résistante à la phospholipase 1. C) Faux. C'est faux car il n'y a pas de chaînon phosphate dans les gangliosides. En effet, il

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    faut qu'il y ait une liaison phosphate pour qu'il y ait une insolubilité dans l'acétone. D) Faux. Ce sont les gangliosides qui possèdent un acide scialique. Les sulfatides appartiennent a la famille des galactosiylcéramides qui elle même appartient aux cérébromonosides. Ces molécules ont des liaisons ester sulfurique en 3 et 6 du galactose. QCM 16 : BCDE A. Faux, il s'agit du cortisol, c'est donc une hormone et pas une vitamine. QCM 17 : BC A) Faux. Il s’agit du Coenzyme A qui dérive de la vitamine B5 (acide panthoténique) B) Vrai. Le coenzyme A intervient bien dans le transport de groupements acétyls. C) Vrai. Le coenzyme A absorbe la lumière à 260nm grâce aux doubles liaisons conjuguées présentes dans l’adénine. D) Faux. Les ligases peuvent utiliser l’ATP comme substrat pour former une liaison phosphate riche en énergie. E) Faux. Il s’agit du coenzyme A QCM 18 : AC A) Vrai En effet, l'activité d'une enzyme (Vi) (pour une concentration en substrat inférieure à la concentration saturant l'enzyme) est égale à :

    Vi = K+2 x [ES]

    K+2 étant la constante de catalyse (ou constante de turnover)

    [ES] étant la concentration en enzyme-substrat formée B) Faux : l'activité catalytique maximale est l'activité obtenue a une concentration en substrat très élevée, correspondant à 10 x Km : si on remplace on obtient 10 x 20 = 200 µmol/ L Le tableau ne nous donne d'activité (de vitesse initiale) correspondant (ou supérieure) à cette concentration en substrat.

    C) Vrai : On va pour calculer l'activité spécifique utiliser la formule : 𝐴𝑆 =𝑉𝑚

    𝐸

    On doit d'abord calculer l'activité (ou vitesse) maximale : Vm, pour cela on utilise l'équation de michaëlis :

    𝑣 =𝑉𝑚[𝑆]

    𝐾𝑚 + [𝑆]

    𝑉𝑚 = 𝑣(𝐾𝑚+[𝑆])

    [𝑆]On isole le Vm de l'équation en faisant passer les autres facteurs de l'autre

    coté on obtient : On choisit dans le tableau une concentration en substrat et sa vitesse initiale correspondante (on choisit des nombres entiers qui permettront de calculer plus facilement que ceux avec virgule) : la 3ème ligne du tableau nous donne :

    • [S] = 60 µmol/L

    • v = 3 µmol/min (ou UI) la valeur du Km est donnée dans l'énoncé Km = 20 µmol/L

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    On remplace dans l'équation (3(20+60)

    60), on obtient une Vm = 4 UI

    On calcule l'activité spécifique 𝐴𝑆 =𝑉𝑚

    𝐸en remplaçant Vm et E (quantité d'enzyme donnée

    dans l'énoncé = 0,2 mg)

    On obtient bien 𝐴𝑆 =4

    0,2= 20µ𝑚𝑜𝑙.𝑚𝑖𝑛 − 1.𝑚𝑔 − 1𝑜𝑢 𝑈𝐼 𝑚𝑔⁄

    D) Faux : La Trypsine est une peptidase appartenant à la classe des hydrolases ( EC3) Les enzymes de cette classe n'utilisent pas de coenzyme mais de l'H2O pour cliver des liaisons covalentes.

    E) Faux La moitié de la vitesse maximale 𝑉𝑚

    2=

    4

    2= 2𝑈𝐼(d'après la valeur de Vm calculée ci-

    dessus). On voit que dans le tableau les valeurs de substrats associées à cette vitesse sont très inférieures à 100 µmol/L (< 25 µmol/L dans le tableau) QCM 19 : BCE A) Faux. La molécule B est le coenzyme NAD+, dérivé de la vitamine PP ou vitamine B3. C'est le phosphate de pyridoxal qui est dérivé de la vitamine B6. B) Vrai. il s'agit d'une réaction vue dans le cours effectuée par la pyruvate deshydrogenase, on pouvait répondre en voyant que l'on a une perte de la fonction -OH pour arriver à une fonction cétone avec la molécule Y, ou en reconnaissant le NAD+ (on sait qu'il est impliqué dans les transferts d'hydrure) C) Vrai. il fallait identifier Y comme le pyruvate or on sait qu'une lyase peut le décarboxyler en acétaldéhyde, c'est la pyruvate décarboxylase D) Faux. il s'agit d'une enzyme EC1 : une oxydo-réductase donc et pour être plus précis la lactate déshydrogénase E) Vrai. le composé A est le NADHH+ qui absorbe à 340nm, or quand on a de ce composé on sait que la réaction a eu lieu et donc que l'enzyme est active, on peut doser l'activité d'une enzyme grâce à son coenzyme (une diapositive consacrée à cette exemple là dans le cours) QCM 20 ; BC A) Faux ; AS= AE/[E] or 1/VM = 4 d’où VM=1/4. → AS= 0,25/5 = 0,05UI/L Les droites sont parallèles donc nous sommes dans le cas d’une inhibition incompétitive B) Vrai la molécule Z est non réversible en excès de substrat. Donc elle est efficace même si forte concentration en substrat C) Vrai D) Faux : Augmente l’affinité apparente car le KM diminue, pour le savoir on regarde l’abscisse et on remarque que ; -1/km (a) > -1/km (B) d’où km(A) > km (B). donc le km en présence de l’inhibiteur a diminué or le km est inversement proportionnel à l’affinité apparente. E) Faux ; il se fixe au complexe enzyme substrat.

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    QCM 21 : ACE A) Vrai, la glycolyse a en effet lieu dans le cytoplasme de toutes les cellules de l'organisme B) Faux. C'est le 1-3 biphosphoglycerate qui est produit par cette enzyme. Cette molécule est le 3 phosphoglycerate produite par la phosphoglycerate kinase. C) Vrai, pendant la réaction de transformation du Phosphenol- pyruvate en Pyruvate il y a libération d'ATP. D) Faux, utilisation d'une molécule d'ADP. E) Vrai, pour la transformation du Posphoenol pyruvate en Pyruvate il ya un ATP libéré, l'activation du pyruvate en acetyl- coa libère 1 NADH (2,5 ATPs), et 1 cycle de Krebs libère 10 ATPs donc 10+1+2,5 = 13,5. QCM 22 : ABCD A) Vrai, car une baisse de ce rapport signifie qu'il manque de l'ATP à la cellule. B) Vrai, l'activation d'un acide gras nécessite 2 déphosphorylations de l'ATP, aboutissant à un AMP (consommation de l'équivalent de 2 molécules d'ATP). C) Vrai. L'acide laurique (C12:0) doit subir [(n/2)-1] hélices de Lynen, ici n=12 donc il doit subir 5 tours. On aura donc : - Activation de l'AG = -2 ATP - 6 Acétyl-CoA = 6 x 10 ATP = 60 ATP - 5 FADH2 = 5 x 1.5 ATP = 7.5ATP - 5 NADH = 5 x 2.5 ATP = 12.5 ATP => 78 ATP E) Faux, c'est une enzyme cytosolique. QCM 23 : ABCD Il s'agit du pyruvate B) Vrai : Lors de la dernière réaction de la glycolyse D) Vrai : cytoplasmique : glycolyse et mitochondrial : cycle de Krebs E) Faux : au contraire elle l'active en augmentant la concentration d'acétylCoA via la pyruvate déshydrogénase (retenir que globalement l'augmentation en substrats active le cycle alors que l'augmentation en produit l'inhibe) QCM 24 : ACE La molécule est l'alpha-cétoglutarate A) Vrai, car l'alpha cétoglutarate est produit par la réaction de DECARBOXYLATION OXYDATIVE de l'isocitrate en alpha cétoglutarate, or les réactions de décarboxylation sont des réactions IRREVERSIBLES. B) Faux, il provient bien d'une décarboxylation oxydative mais c'est celle de l'isocitrate et pas du succynil-CoA -> de plus c'est l'inverse , c'est le succynil CoA qui vient de la décarboxylation oxydative de l'alpha-cétoglutarate C) Vrai, la réaction de décarboxylation oxydative de l'alpha-cétoglutarate fait partie des réactions du cycle qui amènent à la libération (entre autre) d'une molécule de NADH, H+ et cela est dû au fait que ce type de réaction (décarboxylation oxydative) nécessite l'oxydation

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    avant la décarboxylation -> et l'oxydation se fait par le cofacteur NAD qui vient récupérer 2 H+ pour devenir un NADH,H+ qui est libéré après la réaction D) Faux, ça n'a rien à voir. Les complexes de la chaîne respiratoire font des réactions d'oxydo-réduction et transfèrent des électrons. L'alpha-cétoglutarate lui est formé par une des réactions du cycle de Krebs: celle de la décarboxylation oxydative de l'isocitrate, catalysée par l'enzyme isocitrate déshydrogénase E) Vrai, cf le rôle des intermédiaires du cycle de Krebs dans les réactions de biosynthèse: l'alpha-cétoglutarate est bien un précurseur DIRECT du glutamate (réactions directes étant symbolisées dans la diapo par des double flèches) QCM 25 : AB C) Faux, plus on avance dans la chaîne respiratoire plus les potentiels redox augmentent. D)Faux, 3 ATP. E)Faux, 10 H+.

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    Correction détaillée Concours 2016 – GENOME QCM 1 : BD A. Cette molécule est une molécule d’ARN, on voit un U. C. C’est faux par rapport à la molécule, il y a là deux liaisons entre un A et un U (pas un T). E. Cette liaison implique l’azote N9 de la base. QCM 2 : BD A. Les ribonucléoprotéines ne sont pas impliquées dans l’épissage. C. Ils fixent tous une Met, seul celui concernant le codon d’initiation fixera une Met qui sera formylée. E. Les aminoacylARNt synthétases nécessitent de l’ATP et non du GTP. QCM 3 : ACDE B. La séquence Shine Delgarno se trouve en amont du cadre de lecture ouvert. QCM 4 : C A. Cela entraîne une augmentation de la transcription mais pas forcément une augmentation de l’expression de la protéine G. B. Ce sont les facteurs de transcription qui se fixent sur la boîte TATA. D. Ce gène code pour un ARNm car il s’agit du gène d’une protéine G. E. L’épissage se fait aux extrémités des introns. QCM 5 : BC A. La poly A polymérase ajoute les A indépendamment d’une séquence exonique. D. Cela donne le 18S, le 5,8S et le 28S. E. La poly A polymérase met le site de polyadénylation en place. QCM 6 : ABD C. Il doit le mettre en présence de ribonucléotides car on parle là de transcription et non de réplication. E. On parle de polymérase II donc on se trouve chez les eucaryotes, or la séquence Shine Delgarno ne se trouve que chez les procaryotes. QCM 7 : BD A. Elle consomme deux liaisons riches en énergie mais un seul ATP qui deviendra AMP. C. La 7méthylguanosine est la coiffe et elle n’est présente que chez les eucaryotes. E. Il existe des facteurs de terminaison de la traduction. QCM 8 : ABDE C. Tout ARNt reconnaissant un codon est couplé à un acide aminé. QCM 9 : ACD B. Le SDS est un agent dénaturant. L’ADN est chargé négativement de par ses P. Les deux n’ont donc aucun rapport.

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    E. On ajoute des désoxyribonucléotides et des didésoxyribonucléotides. QCM 10 : D A. Si on code 150 acides aminés, chaque acide aminé étant codé par un codon de ribonucléotides le cadre de lecture ouvert fera 150 x 3 = 450 ribonucléotides. B. 450 (région codante) + 200 (région 3’ non codante) + 100 (région 5’ non codante) + 200 (queue poly A) = 950 ribonucléotides. C. 950 (ARNm mature) + 1000 (intron) = 1950 ribonucléotides. E. Elle fait, comme vu à l’item B, 950 ribonucléotides. QCM 11 : E A. On utilise une réverse transcriptase donc une ADN polymérase ARN dépendante. B. Au contraire il est moins exprimé car l’expression du gène TIPTOP est augmentée donc il y a moins de miR-AG2000. C. La protéine TIPTOP est moins exprimée dans les cellules contrôle car la courbe est plus à droite. D. Cette expérience nécessite un agent intercalant de l’ADN (les terminateurs fluorescents sont pour le séquençage). QCM 12 : BDE A. La protéine Nus A intervient lors de la transcription. C. Elle synthétise les amorces d’ARN chez les eucaryotes. QCM 13 : CE A. Un intercalant fluorescent s’intercale dans la double hélice d’ADN. Une sonde est marquée par du phosphate 32 ou du tritium par exemple. B. L’ADN est déshybridé par chaleur. D. Le FISH permet de détecter des délétions, des insertions importantes. QCM 14 : D A. Les télomères sont des structures de l’hétérochromatine. B. Elles sont répliquées par la télomérase. C. Une ADN polymérase ARN dépendante est nécessaire. E. Elle ne fait pas intervenir une RNase chez les eucaryotes. QCM 15 : ABCE D. La séquence Shine Delgarno concerne la traduction. QCM 16 : CDE A. La réplication du virus se fait en même temps que celle du génome donc utilise les mêmes enzymes que la réplication classique du génome cellulaire. B. Il est composé d’ARN simple brin. QCM 17 : ABCE

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    D. Pour les gènes domestiques il y a peu de variations de régulation de la transcription car ce sont les gènes dont on a toujours besoin. QCM 18 : DE A. Par la reconnaissance du promoteur par la sous-unité σ chez les procaryotes. B. Dans le noyau chez les eucaryotes. C. Les modifications des histones vont réguler la réplication. QCM 19 : CD A. La queue polyA augmente la demi-vie des ARNm. B. La polyA polymérase n’est pas ADN dépendante. E. La coiffe n’existe que chez les eucaryotes. QCM 20 : ABC D. La réparation existe également chez les procaryotes. E. La ligase ne possède pas d’activité proof-reading. QCM 21 : CD A & B. cf la réponse C. E. On effectue une PCR, on travaille donc directement sur de l’ADN, la réverse transcriptase n’est donc pas utile. QCM 22 : ABCDE (explication des bonnes réponses) A. L’exon fait 97 paires de nucléotides, la bande est présente au niveau du marqueur de taille 100 (légèrement en dessous) donc on peut en conclure qu’il n’est pas muté pour l’exon 2. Dans l’énoncé il est dit que les biologistes ont bien amplifiés, n’ayant qu’une bande on en conclut que la patient 1 est homozygite non muté pour l’exon 2. B. De même que pour l’item A. on observe une bande à environ 100 (non muté) et deux bandes à 80 et 20 pdb qui pourraient correspondre à l’apparition d’un site de restriction (muté). Il est donc hétérozygote. C. Il y a 4 bandes dont aucune à 100 donc pas d’allèle non muté. Ensuite une bande à 80 et une à 20 qui correspondent à une mutation et une bande à 60 et une à 40 pdb correspondant à une seconde mutation. D. « Ne porte aucune mutation » = homozygote non muté comme le patient 1. E. C’est vrai car on observe deux bandes lorsqu’il y a une mutation qui nous font penser à une coupure pouvant correspondre à l’apparition d’un site de restriction détectable avec la technique des RFLP.

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    Correction détaillée Concours 2016 – CHIMIE

    QCM 1 : BCD A) Faux, me s, l = 1 -> p, l = 2 -> d.

    C) Vrai, 1s2 2s2 2p63s2 3p6 (5 premiers niveaux énergies) donc 2+2+6+2+6 = 18 électrons.

    D) Faux, 7N : 1s2 2s2 2p3, 3 électrons célibataires dans les OA p donc en l = 1. E) Vrai, n=3 c'est la couche 3. l=1 c'est pour une orbitale de type p. m est compris entre 1 et -1 donc c'est vrai (m sert juste pour l’orientation). QCM 4 : AC

    A) Vrai, 1s2 2s2 2p2 6 électrons 6C (fondamental).

    B) Faux, 1s2 2s2 2p1 5 électrons 5B (excité : aucuns électrons en plus ou en moins).

    C) Vrai, 1s2 2s2 2p2 6 électrons 7N+ (ionisation).

    D) Faux, 1s2 2S2 2p6 10 électrons 8O2- (ionisation).

    E) Faux, 1s2 2s2 2p1 5 électrons 4Be- (ionisation).

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    QCM 5 : CE

    A) Faux, Z = 19 (18 (Ar = gaz rare) +1) -> alcalin = 1er groupe.

    B) Faux, ns2 np5 pour les halogènes. C) Faux, c'est la définition des alcalino-terreux.

    D) Faux, Z = 20 (18 (Ar = gaz rare) +2) ->2ème groupe, alcalino-terreux (Ca). E) Vrai, les atomes du bloc d sont des éléments de transition.

    QCM 6 : D

    A : faux : le recouvrement de l’atome de Be est 1s2 2s2 sauf que pour former la molécule de BeH2 il faut exciter l’atome de Be ce qui donne 1s2 2s1 2p1 soit 2 électrons qui se lient aux H et deux orbitales vacantes.

    B : faux : l’atome de BeH2 est hybridé sp

    C : faux : dans la molécule de BF3 l’atome de B est sous la forme excitée donc 2s1 2p2 au lieu de 2s2 2p1 donc pas de doublet non liant

    E : Faux : BH4- : comme il y a 1 électron en plus la géométrie est sous forme AX4 soit tétraédrique

    QCM 7 : ABD

    C. Faux, le rayon atomique augmente vers la gauche dans le tableau périodique

    D. Le Se n'en est pas un

    E. Faux le rayon atomique du cation est toujours inférieur au rayon de l'atome correspondant

    QCM 8 : BD

    A.une liaison unissant 2 atomes de même polarité n’est pas polarisée.

    B.carbone unit à 4 atomes identiques donc aucune des liaisons n’est polarisée donc moment dipolaire nul

    C. uniquement CHCl3

    E.les liaisons H concernent les atomes de F/N/O liés à un H.

    QCM 9 : ACE

    A.ΔH > 0

    B.pour qu’une réaction soit spontanée dans le sens 1 ΔG doit être < 0, hors ici il est >0.

    C.l'entropie est positive car le désordre augmente car on passe de deux solides à un solide + un liquide. Par le calcul : ΔG = ΔH – TΔS

    TΔS = ΔH-ΔG

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    ΔS = (ΔH-ΔG)/T = (22000-19000)/300 = 10

    ΔS >0.

    D. on va dans le sens de disparition du produit soit le sens 2

    E. l’augmentation température déplace dans le sens endothermique donc ici dans le sens 1.

    QCM 10 : ABDE

    A.ce sont des réactions d’oxydo-réduction puisque nous avons une variation du nombre d’oxydation

    C. +IV

    QCM 11 BCE

    A.2E, 4E, 7R

    B.au niveau de l'ester du carbone 1

    D.un seul carbone asymétrique en 7

    QCM 12 AB

    La classification d'acidité croissante est : 6

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    E.plan de symétrie vertical

    QCM 14 ABCE

    A.les doubles liaisons ne sont pas conjuguées il n'y a pas de mésomérie

    D.le chlore est attracteur puisqu'il n'est pas conjugué dans le système, les doubles liaisons vont aller vers la droite et non pas vers la gauche

    QCM 15 AC

    A. la molécule 1 étant RS et la molécule 2 étant SS

    B.diastéréoisomères

    D. l’addition du KMnO4 dilué est une cis addition, or d’après le cours (diapositive 126 du poly de chimie organique) : Cis addition sur un alcène Z —> dérivé érythro ou méso. Or, le stéréoisomère 4 est thréo.

    E.d’après le cours Cis addition sur un alcène E —> dérivé thréo. Or le stéréoisomère 5 est méso (molécule symétrique).

    QCM 16 : ABE

    C. C'est le méthylbenzène D. substitution électrophile E. vrai car CH3 possède un effet donneur QCM 17 : ABCD E. c'est une SN1 : la vitesse dépend uniquement de la concentration en halogénures QCM 18 : BCE A. 2R,3R 3-méthyl-pentan-2-ol D. réaction d'addition élimination QCM 19 : BDE A. on part d'un isomère E, l'ajout d'époxyde est une cis addition, on obtient donc une configuration RR ou SS

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    C. α-diol car les deux OH sont du côté opposé après hydrolyse acide QCM 20 : BCE

    A. solvant polaire aprotique et base forte concentrée = E2. On part d'un composé RS donc on obtient un isomère Z

    D.

    Le carbone 3 qui porte le phényl ne change pas

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    Correction détaillée concours 2016 – UE2 QCM 1 : ADE B. Les protéines à ancre GPI sont des protéines membranaires périphériques. C. Les flippases permettent l'internalisation (flIppase : in, flOppase : out) QCM 2 : ACE B. La flèche 3 indique l'hétérochromatine et la flèche 4 l'euchromatine. D. QCM 3 : AB C. Les photos de droite sont celles avec IPP, un agent intercalent de l'ADN, on ne voit pas différence de condensation. D. On ne sait pas à quels stades ont été fixées les cellules dans cette expérience. E. Au contraire sur la photo avec l'AC anti alpha tubuline, avec taxol on voit une polymérisation des microtubules. QCM 4 : C A. Ce n'est pas une cellule différenciée. B. Ce n'est pas une cellule différenciée. D. L'entérocyte ne se multiplie plus. E. L'erythrocyte ne se multiplie plus. QCM 5 : ABE C. Lorsque la B caténine est phosphorylée elle est dégradée et ne permet pas la prolifération. Au contraire lorsqu'elle n'est pas phosphorylée (en présence de Wnt) elle peut translocer au noyau pour jouer son rôle de facteur de transcription et permettre ainsi la prolifération. D. Non les cellules sécrétrices se différencient lorsque la voie Notch est inactive. QCM 6 : ABCDE QCM 7 : BCE A. Activité TYROSINE kinase !!! D. L'activation de Ras ne se fait pas par phosphorylation, mais par liaison avec le GTP. QCM 8 : ADE B. Les PI-PLC hydrolysent le PI(4,5)P2 en DAG et IP3 C. Non le domaine C1 interagit avec le DAG. Petit rappel sur le voie des PI-PLC :

    - Les PI-PLC possèdent une domaine PH de grande affinité pour le PI(4,5)P2, qu'ils clivent en DAG et IP3.

    - L'IP3 va au niveau du RE pour stimuler la sortie de Ca2+. - Le DAG par son caractère hydrophobe reste au niveau de la membrane.

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    - La PK C possède un domaine C1 de grande affinité pour le DAG : celui-ci étant à la membrane, ça permet d'y attirer les PKC

    - La PKC possède également un domaine C2 de grande affinité pour la Ca2+ (petit moyen mnémotechnique : C2 on retrouve le 2 du Ca2+). Cette interaction du Ca2+ avec le domaine C2 active les PKC qui vont phosphoryler divers éléments de la cellule pour permettre la prolifération et la survie.

    QCM 9 : ABCE D. Il n'y a pas d'intervention des cadhérines dans cette phase de la cicatrisation. QCM 10 : ABCE D. D'après l'énoncé l'analyse en cytométrie en flux a montré que le Bortezomib bloque le cycle cellulaire. On observe qu'en présence de Bortezomib, l'activité de la cycline B est augmentée. Cette expérience ne permet donc pas de conclure si son activité est nécessaire à la progression dans le cycle cellulaire. QCM 11 : BD A. La séquence SRP est une séquence signale présente sur l'ARNm et non sur le ribosome. C. Les fibres de 30nm constituent la zone non transcrite. E. Il est caractéristique de la membrane des lysosomes !!! QCM 12 : ABCD E. La calmoduline est impliquée dans l'utilisation du Ca2+ pour des effets cellulaires. QCM 13 : B : FAUX Les spermatogonies B vont bien se détacher de la membrane basale, mais elles vont donner les spermatocytes de premier ordre au bout de 9 jours. C : FAUX l’activine stimule la production de FSH. E : VRAI Au 55e jour on est bien au stade spermatide, et les ponts intercytoplasmiques ne disparaissent qu’au moment de la spermiation (= détachement des spz des cellules de Sertoli). QCM 14: A : Vrai, les chromosomes sexuels sont déterminés au moment de l’amphimixie B : Faux, c’est un épithélium simple prismatique stratifié. Pas pseudostratifié D : Faux, au 4eme jour, on est au stade Blastocyste compacté, les cellules périphériques commencent à se différentier en trophoblaste, elles ne sont plus pluripotentes. QCM 15 : ADE Fausses : B : FAUX La cavité amniotique se forme avant le lécithocèle primaire. La formation de la cavité amniotique se déroule lors de l’apoptose des cellules de la partie moyenne du bouton embryonnaire. Les cellules de l’hypoblaste (couche la plus interne du bouton embryonnaire) migrent sur la paroi du blastocèle. Lorsque ces cellules recouvrent la totalité de la surface interne de cette cavité, elles forment une membrane : membrane exocoelomique de Heuser. Lorsque cette membrane est formée, la cavité prend le nom de

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    lécithocèle primaire (9e jour). C : FAUX 7e /8e jour c’est le stade avilleux frustre. Le syncitiotrophoblaste entoure seulement la pôle embryonnaire. Le syncitiotrophoblaste entoure entièrement l’embryon lorsqu’il est entré complètement dans la zone spongieuse c’est à dire au stade avilleux lacunaire (9e au 12e jour). QCM 16 : E Fausses : A : neuropore antérieur se ferme au 25-26e jour du développement, soit 5-6 jours après le début de la mise en place des somites (cadence de 3 paires par jours) soit 15-18 paires. B : la plaque neurale apparait aux alentours du 18e jour. C : FAUX, les cellules germinales primitives apparaissent au niveau de la paroi du sac vitellin, donc ce sera plutôt du splanchnopleural. D : FAUX, la membrane pharyngienne s’ouvre à la 4e semaine, pas à la 3e. QCM 17 : BCD A - Le somatopleure fusionne bien avec le mésenchyme extra embryonnaire, mais pas en totalité : au niveau de la partie céphalique, le somatopleure fusionne avec le splanchnopleure. E - C’est le repliement longitudinal qui amène la face épiblastique de la membrane cloacale d’une position dorso-caudale à une position ventrale. QCM 18 : AD Fausses : B: Formée à la 2e semaine de dvpt. C : Mésenchyme extra-embryonnaire splanchnopleural. E : De l'entoblaste. QCM 19 : DE Fausses : A/ FAUX → Au niveau de la barrière placentaire, on a plus de cytotrophoblaste, uniquement du syncytiotrophoblaste. On a donc dans l'ordre l'endothelium du capillaire, la membrane basale du capillaire et la membrane basale du syncytiotrophoblaste (fusionnées dans la zone de contact), suivis d'une lame de syncytiotrophoblaste. B/ FAUX → Les IgG passent bien la barrière placentaire et transfèrent l'immunité passive au nouveau né, mais dans toutes les grossesses pas uniquement la deuxième. ATTENTION à la confusion immunité passive/maladie hémolytique du nouveau né, l'immunité passive est transmise dans tous les cas alors que la maladie hémolytique du nouveau né se déclare uniquement lors d'une seconde grossesse (maladie due aux IgG) !!

    C/ FAUX → Le treponeme passe la barrière placentaire à la 16ème semaine il n’entraine

    donc pas d’embyopathies (c’est un embryon que jusqu’à la 8ème semaine)

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    QCM 20 : B- En moyenne 3j, au max 5j C- Les mailles laissent passer les spz 2j avant l’ovulation et 1j après E- la décondensation se produit à la formation du pronucléi, soit après être rentré dans l’ovocyte QCM 21 : B - la ségrégation des chromosomes homologues se fait au cours de la méiose réductionnelle C - la spo 11 agit au stade pachytène D - le pic de LH déclenche la fin de la méiose 1 donc la séparation des chromosomes homologues QCM 22 : DE Fausses : A/ Faux, c'est l'inverse, la morphogenèse du membre supérieur est toujours en avance de 48h par rapport à celle du membre inférieur. B/ Faux, l'IGF-1 agit sur le cartilage de croissance, entraînant la prolifération des chondrocytes différenciés, et a un rôle promoteur dans l'ossification enchondrale. C/ Faux c'est l'inverse, la différenciation proximo-distale du stylopode précède celle du zeugopode. La séquence de développement proximo-diastale est : stylopode, zeugopode, autopode. QCM 23 : ACDE Fausse : B : c'est la TRH qui passe. QCM 24 : ABD Fausses : C : D'origine centrale. E : Les taux normaux ne sont compatibles avec cette pathologie (« C'est impossible »- Mme Douin) QCM 25 : BD Fausses : A : Il n'y en a pas de la naissance à la puberté (taux très faible). C : C'est chez la fille et pas chez le garçon (ce sont deux choses différentes) E : Pas par biopsie osseuse mais par radio de l'os sésamoïde (la main/le poignet). QCM 26 : BD A- les lymphocytes T qui sont dans le thymus ne sont pas matures, ils sont en cours de maturation. Lorsqu'ils sont matures ils transitent entre le sang et les organes lymphoïdes secondaires. C - les plasmocytes sont des cellules différentiées issues des lymphocytes B E - elle est stimulée soit par contact avec un Ag, soit automatiquement par renouvellement du pool de lymphocyte.

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    QCM 27 : D- les plaquettes sanguines n'ont pas de noyaux, ce sont les cellules de la lignée mégacaryocytaire qui sont de ploïdie variable. E- les plaquettes sont activées par différents agonistes : protéines d'adhésion, nucléosides, prostaglandines ou monoamines mais le fibrinogène ne les activent pas, il fait un pont moléculaire entres différentes plaquettes pour permettre l'agrégation plaquettaire. QCM 28 : ACD B- Faux : c’est un épimysium qui entoure le muscle, l’endomysium entoure la myofibrille D- Vrai : les capsules articulaires sont formées d’un tissu conjonctif dense non orienté. E- Faux : Le muscle fléchisseur du carpe est un muscle strié squelettique constitué donc de rhabdomyocytes. Les léiomyocytes sont les cellules musculaires des muscles lisses. QCM 29 : C et D: voir A et B E: moelle osseuse et non épinière. Attention piège débile que le prof aime bien faire. QCM 30 : ACE B. Faux, ce sont des os longs. Les vertèbres par contre sont des os irréguliers par exemple. D. Faux, les oligodendrocytes seront retrouvés dans la névroglie centrale. Ici les fibres seront myélinisées par des cellules de Swann car elles sont dans la névroglie périphérique. QCM31: BDE A - Faux. Les vacuoles lipidiques ne se colorent pas après technique de coupe en paraffine car cette technique vide les structures hydrophobes en laissent à leur place des lacunes incolorables appelées inclusions paraplasmiques. B - Vrai. L'adiponectine est bien un constituant des adipocytes uniloculaires, elle est ici révélée par une technique de reconnaissance indirecte. C - Les glandes mixtes submandibulaires sont à la fois séreuses et muqueuses. Les secrétions muqueuses sont colorables a l'acide périodique. E - Vrai. Ki67 est un marquage de la prolifération cellulaire. L'épithélium intestinal est en perpétuel renouvellement et les cellules qui en sont responsables sont les cellules souches qui prolifèrent à la base des villosités intestinales. QCM 32 : B A- les ostéoclastes libèrent l’anhydrase carbonique qui dégrade la matrice minérale mais aussi des enzymes lysosomales qui vont dégrader la partie organique et créer la lacune de Howship. C : ostéoporose = augmentation de pores à travers l’os (résorption > synthèse) et donc fragilité de l’os. D : l’anhydrase carbonique synthétisée par l’ostéoclaste libère des H+ donc acidifie le milieu. E : soutien, protection mécanique, et fonction métaboliques.

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    QCM 33 : DE A- : le périoste forme une membrane qui entoure tout le tissu osseux, mais justement il n’englobe pas les parties cartilagineuses de l’os. B- : c’est l’inverse : une couche interne riche en cellules (ostéoblastes et ostéoclastes) et une couche externe fibreuse C- : encore une fois, il y a inversion des couches : l’interne est riche en cellules et l’externe est fibreuse QCM 34 : AE B- : Il s’agit du Réticulum Sarcoplasmique C- : pas toutes les cellules musculaires, les cellules musculaires lisses n’en n’ont pas D- : C’est l’inverse, il y a plus de réticulum sarcoplasmique dans les rhabdomyocytes. QCM 35: A. Faux: La barrière hémato-encéphalique sépare le compartiment sanguin du tissu interstitiel du tissu nerveux. B. Faux: Elle joue un rôle de filtre sélectif vis-à-vis des médicaments car ils traversent la BHE via des canaux ou transporteurs spécifiques. C. FAUX: Ce sont les astrocytes avec leurs pieds qui jouent un rôle important dans la structure de la BHE. D. FAUX: Elles présentent des jonctions serrées, ce qui rend la BHE sélective. E. FAUX: Il y a une membrane basale entre les cellules endothéliales et les pieds astrocytaires. QCM 36: DE A. FAUX: Ce complexe se trouve au niveau du segment transversal. On ne trouve que des connexines au niveau du segment longitudinal. B. FAUX. (On la mettrait vrai). C. FAUX. QCM 37 : A- : Ils peuvent être classés aussi selon leur fonction (sensitif=afférent ; moteur=efférent ; interneurone=neurone d'association, ce sont des neurones qui font la liaison entre différents neurones, ils sont très fréquents). B : Ils sont aussi observables en microscopie optique. C : Le transport rétrograde (de l'extrémité au corps cellulaire, prend notamment en charge le transport de neurotransmetteurs ou d'éléments à dégrader par exemple) est assuré par la dynéine. E : L'axone possède des ramifications collatérales et terminales. Pour ces dernières, on parle de télodendrons qui correspondent en fait aux boutons terminaux ou synaptiques. QCM 38 : E A. F : Contrairement aux hormones hydrophobes (liposolubles), les hormones hydrosolubles ne peuvent pas librement diffuser à travers la membrane plasmique, leur récepteur est donc extracellulaire.

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    B. F : Certaines glandes exocrines ne possèdent pas de canal excréteur, c'est le cas des glandes de Lieberkuhn, pyloriques et utérines par exemple. C. F : Le pancréas est une glande amphicrine car il est à la fois exocrine et endocrine. D. F : La glande de Brünner est une glande exocrine muqueuse qui libère une sécrétion riche en mucus. QCM 39: A A : Vrai, tous les organites sont en contact de la membrane basale. En apical on retrouvera les vésicules de sécrétion. B : Faux, pas seulement. En effet, les jonctions serrées forment un anneau autour de la cellule que l’on peut assimiler à une barrière qui empêche la migration des éléments protéiques d’un côté à l’autre. Mais il faut aussi penser aux protéines de transport qui fonctionnent avec des gradients différents en fonction des pôles et contribuent ainsi à la polarité fonctionnelle. C : Faux, le transport paracellulaire se fait à travers les espaces intercellulaires. D : Faux, les deux épithéliums possèdent effectivement des microvillosités mais celui du tube digestif intestinal n’est pas cuboïde mais prismatique. E : Faux, tout paraît vrai mais ce sont des stéréocils et non pas des cils vibratiles qui tapissent le pôle apical de l’épithélium simple prismatique de l’épididyme. Ces stéréocils font des mouvements passifs alors que les cils vibratiles font des mouvements actifs. Les stéréocils ont surtout une action sécrétrice importante pour la maturation des spermatozoïdes. QCM 40 : BC A : Faux, les filaments de cytokeratines sont liés indirectement aux molécules de E-cadhérines. Les filaments de cytokeratines (localisé dans le cytoplasme) sont d'abord liés à la plaque cytoplasmique qui elle est liée aux molécules de E cadherines (molécules transmembranaire). B : Vrai, les hémidesmosomes sont constitués de filaments de cytokeratines au niveau du cytoplasme, d'une plaque cytoplasmique constitué de plectine et d'intégrines qui sont les molécules transmembranaire. Les intégrines des hémidesmosomes reconnaissent la laminine et la fibronectine qui sont des molécules constitutives de la membrane basale ce qui permet ainsi d'ancrer la cellule épithéliale à la membrane basale. C : VRAI, Les jonction serrées sont constituées de molécules transmembranaires (occludine, claudines, JAM) reliée via la spectrine à une plaque cytosolique (fait des molécules ZO1 et ZO2) elle-même lié aux filaments d'actine. D : Faux, les protéines du cytosquelette des desmosomes sont les cytokeratines. E : Faux, la présence de jonctions communicantes permet l'homogénéisation des milieux intracellulaire de 2 cellules adjacentes et permet donc une composition identique des cytosol ainsi qu'une synchronisation des événements entre cellules adjacentes. Cependant ce n'est pas parce que 2 cellules ont une composition de leur cytosol identique qu'elles sont forcément reliées par des jonctions communicantes.

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    Correction détaillée concours 2016 - PHYSIQUE QCM 1 : BDE A) La masse volumique est une masse par unités de volume soit ρ = m/V = [M][L]-3 B) L'accélération est la dérivée de la vitesse par rapport au temps, donc on a Vitesse = [L] / [T] et accélération : [L][T]-1 / [T]. C) ρ = [M][L]-3 g = [L][T]-2 h = [L] Donc ρgh = [M][L]-1[T]-2 D) On trouve bien [M][L]-1[T]-2 car le 1/2 ne s'applique pas aux puissance, c'est simplement une multipication ici. Mais petit rappel, mettre une racine carrée à une expression revient à diviser toutes les puissances par 2. QCM 2 : AE A)B) Oui c'est une des caractéristiques de l'eau. C) Ce n'est pas la chaleur massique c'est la chaleur latente de vaporisation élevée qui explique lles dépenses énergétiques élevées lors de la thermolyse. D) Non, c'est sa chaleur massique élevée. QCM 3 : AE B) Ce sont deux liquides, ils présentent tous deux les 3 modalités d'agitation thermique. C) Faux car les liquides sont non miscibles, par conséquent les forces interparticulaires de répulsion sont majoritaires. D) Elle ne sera pas définitivement stable, avec le temps la solution va "décanter " et les liquides se répartiront en fonction de leur masse volumique. E) Vrai, tous les gazs se mélangent de façon homogène quelques soient leur proportions/nature. QCM 4 : ACD (correction donnée en TD, revue par l'équipe de physique) Les bons souvenirs ! NaCl -> Na+ Cl- donc p = 2 Charge du Na+ et du Cl- sont égales à 1, ce n'est donc pas la peine de les marquer dans l'équivalence. iNaCl = 1 + α (p – 1 ) = 1 + 0,9 x (2-1 ) = 1,9 A) nHDL = m' x Veau = 0,6 x 1 = 0,6 mole (cette opération est possible car un volume en eau correspond à son poids) Petite technique, comment trouver une formule que vous ne connaissez pas par coeur ? C'est Facile ! Raisonnez avec des unités, par exemple la molalité est en mol/kg, vous cherchez à enlever les kg or on sait que le Veau est équivalent à un poids donc votre opération est toute trouvée ! Ensuite on a : VHDL = 0,6 x 1000 / 3 = 600 / 3 = 200ml 0,6 = moles de HDL 3 = Nombre de moles de HDL occupant un litre 1000 = Volume d'eau Vsol = Vsolvant + Vsolutés = 1 + 0,2 = 1,2L => Covolume négligeable du NaCl ! (retenez-le pour votre concours, les électrolytes ont un covolume négligeable sauf ordre contraire des profs de physique)

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    B) molarité NaCl = nNaCl / Vsolution = 0,1/1,2 = (1x 10-1 ) / (12 x 10-1) = 0,08mol/L Faute de données on considère que la solution a un "poids" de 1kg/L. C) CeqNa+ = molarité NaCl x Charge NaCl = 0,08 = 80mEq/L D) Osmolarité = osmHDL + osmNaCl = im' HDL + im' NaCl = 0,6 x 1 + 1,9 x 0,1 = 0,6 + 0,19 = 0,79osm/kg eau E) Attention ! C'est vrai si on précise par L de solvant ! Mais la solution fait 1,2L attention ! QCM 5 : C On rappel, un dm3 = 1L => A SAVOIR POUR LE CONCOURS !!! C'est courant ! Déjà ici on a : 10 ATM dans 4,48L Soit 1 ATM dans 44,8L soit 2 ATM dans 22,4 L donc on a deux moles de gaz. (isoler le nombre de moles de gaz est un préambule nécessaire à 90 % de ce type d'exercice et s'entraîner à le faire le plus rapidement possible est judicieux pour le jour du concours) A) Soit fm la fraction molaire. On a une équation de type : fmN2 + fmHe + fmO2 = 1 On cherche à déterminer un des facteur de cette équation, or on a 10 ATM de gaz et une d'O2 donc on a une fmO2 = 0,1. Donc fmN2 = 0,6 Et fmHe = 0,3 D) Non sa pression partielle est de 0,6 x 10 ATM = 6 ATM E) Faux, pour retenir dites-vous que plus la température augmente plus l'agitation des molécules, ou agitation thermique, augmente et donc la pression développée augmentera avec. Le vrai raisonnement passe par la formule PV = nRT (car oon est dans le cas de gazs parfait) Lorsqu'on augmente la température, sans augmenter le volume (ce qui est le cas ici) la pression va devoir augmenter pour maintenir l'égalité. QCM 6 : A A) E(keV) = 1,024 / λ (en nm) Ou λ = 1,024 / E = 1,024/ 248 keV (par une habile manipulation des puissances de 10 on obtient : ) λ ~ 4x10-3 nm donc en arrondissant on a 5x10-3 (comme vous faites les calculs de tête n'hésitez pas à arrondir les résultats en physique, les calculs sont fait pour fonctionner comme ça) B ) Non, domaines du visible comprsi entre 400 et 800nm C) Fréquence et longueur d'onde varient en sens inverse : c = λ x f or si on isole λ on a : λ = c/f. D) Peu importe le photon, la vitesse de la lumière est constante dans le vide. E) Faux, il faut raisonner en terme énergétique, l'imagerie se fait pour des énergies entre 0 et 150 keV, la radiothérapie se fait entre 100 et 500keV, ce rayonnement est donc trop énergétique pour faire de l'imagerie.

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    QCM 7 : BCE A)B) C'est un émetteur β- car la probabilité d'énergie du rayonnement touche l'axe des ordonnées, il n'y a donc pas de seuil énergétique. C) Si l'énergie maximale de l'électron est de 0,49 MeV (l'électron prend toute l'énergie de la transformation) et qu'on a nécessairement émission d'un γ de desexcitation de 210 keV alors la différence de masse père/fils est de 700 keV. D) Eβmax x 0,4 = Eβmoyen E) Oui, son énergie moyenne est > 150 keV QCM 8 : BD A ) 15,003069- 15,000109 = 0,002960 uma 0,002960 x 931 ~ 2,8MeV vrai mais ici il n'y a pas d'émission d'électrons !! La transformation est une β+ ou une CE donc il n'y a pas d'électrons émis ! C) Faux, la différence de masse père/fils est supérieure à 1,022Mev D) Vrai car qu'on soit sur une CE ou une β+ on aura réarrangement électronique suite à la capture d'un électron et donc potentiellement émission d'électrons Auger. E) On voit qu'au bbout de la transformation l'Azote sera dans son état stable et non pas dans un état métastable, par conséquent, il n'y aura pas émission d'électron de conversion interne. QCM 9 : BCDE Au cas où vous ne comprenez pas le principe de ces QCMs voilà la correction qui vous a été donné en td : A) 3115 P + 11p => 3216 C => 32 15 P + 10 n A : 31 + 1 =/ 32 + 1 B) 3014Si + 21d => 3215 C => 32 15 P + 00γ A : 30 + 2 = 32 + 0 Z : 14 + 1 = 15 + 0 C ) 32 16 S + 10 n => 33 16 C => 32 15 P + 11p A : 32 + 1 = 32 + 1 Z : 16 + 0 = 15 + 1 D) 3014 Si + 42α => 34 16 C => 32 15 P + 21d A :30 + 4 = 32 + 2 Z : 14 + 2 = 15 + 1 E) 3316 S + 00γ => 3316 C => 32 15 P + 11p A : 33 + 0 = 32 + 1 Z : 16 + 0 = 15 + 1 QCM 10 : ABCE A ) Activité = λ x Nombre de noyaux A ~ 7 x 10-3 x 5 x 1010 = 35x 107 = 3465x105 Bq B) T1/2 = ln(2) / λ ~ 0,7 / 0,007 = 7 / 0,07 = 100secondes soit une minutes et 40 secondes. C) 200 secondes = deux périodes donc N = N0 / 22 = 1,25x1010. D) Faux, il a été formé 5x1010 – 1,25x1010 atomes de Y. E ) Ce sera vrai si 0,35MBq est obtenu au bout de 10T1/2, d'après A c'est le ca donc en

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    divisant 1000/60 on obtient 16minutes et 40 secondes, c'est pourquoi au bout de 17 minutes on sera légérèment au dessus de 10 périodes. Or 3465 x 105Bq = 350 Mbq donc au bout de dix périodes on a 0,35 Mbq. QCM 11 : DE A ) Faux, dans un cas on a 0,711 MeV et dans l'autre 0,715 MeV. B) Faux, certains photons proviennent de la transformation β+. C) On a par minute 3250 + 1750 = 5000 transformation, or (3250 / 5000) x 1000 = 65%. 3250 correspond aux photons de la transformation β+, donc la réponse est l'inverse de l'item. D) Pour ça le calcul est 0,4 x Emax = 0,4 x 0,2 = 0,08MeV. E ) n = Ec / Eeau On veut le nombre d'ionisation moyen donc on prendra l'énergie moyenne des particules β- soit 0,300/ 3 = 0,1 Mev n = 100000 / 32 ~ 3333 ionisations (calculer en cherchant le tier) ici comme on a approximé un calcul avec de grosses valeur, on peut considérer que c'est juste. QCM 12 : ABCD A) cf 11)E) sinon : n = Ec / E 5000 x 32 = 150000 ~ 160keV B) R = 0,16 / 2 = 0,08 cm C) 1,5 x 0,08cm = 0,12 cm D) TEL = Ec / Rmoyen (pour trouver cette formule réfléchir ou cf correction colle 4 2016-2017 QCM 25 D) TEL = 160 / 0,08 = 2000 keV/cm = 2MeV/cm. E) Faux, l'énergie d'ionisation du milieu changerait donc le nombre d'ionisation aussi. QCM 13 : B A ) Faux 100 + 30 keV. B) Oui, il n'existe pas de seuil énergétique pour l'effet photoélectrique. C) Seul les photons gamma issu de la desexcitation d'un noyau atomique peuvent avoir cet effet. D) Faux, seul un électron peut produire un effet photoélectrique. E) Faux, son énergie est > 13,6eV QCM 14 : ADE A ) C'est la formule, cf fin de l'item 3. B) Seul 3mm suffiront car la CDA (ou épaisseur atténuant 50% du faisceau initial) est de 3mm. C) Faux il faudrait 2 CDA soit 6mm car au bout de 2 CDA on divise le nombre de photon par 22 soit par 4. Donc il restera uniquement 25% du faisceau au bout de 2 CDA. D) Vrai car 3 cm = 10 x 3mm soit 10 CDA. E) Vrai cf graphique du cour.

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    QCM 15 : DE A ) faux, elle apparaît blanche au scanner, elle absorbera plus car elle a une plus grande densité que les tissus qui sont pleins d'eau. B) Si certains sont déviés lors de l'intéraction avec le corps, ils n'intéragiront pas avec le film derrière le patient. C) Faux, l'effet compton est déjà envisageable pour cette énergie. D) Vrai, c'est la technique pour obtenir des photons plus énergétiques. E) Oui car dans les deux cas on expose le patient a un plus grand nombre de photons. QCM 16 : ABC

    A) La dose absorbée correspond à la quantité d’énergie par unité de masse de matière irradiée, soit en J/kg ce qui correspond au Gy

    B) 1 Gy = 1 Joule/kg Donc 10 Gy = 10 Joule/kg or 1 kg = 103g D’où :

    10 J 103g ? 1g

    Une dose de 10 Gy correspond à 10 ×1

    103= 0,01 𝐽 = 10 𝑚𝐽

    C) 𝐻 = 𝐷 ×𝑊𝑅

    Ici D = 10 Gy et pour un photon γ WR = 1 D’où 𝐻 = 10 ×1 = 10 𝑆𝑣

    D) La dose efficace E traduit le risque relatif d’introduire un cancer à partir d’une dose à un organe à la dose qui donnerait le même risque. Elle prévoit des effets à long terme ; ces effets n’apparaîtront pas à coup sûr.

    E) En cas d’ingestion d’un radioélément la dose absorbée dépend de la période biologique et de la période physique puisque :

    1

    𝑇𝐸=

    1

    𝑇𝑃+

    1

    𝑇𝐵

    QCM 17 : ACD A : Vrai, pour le cristallin un limite règlementaire a été fixée à 150 mSv/an B : La moelle hématopoïétique est très radiosensible. Les effets déterministes y apparaissent en premier. En effet, les lymphocytes sont communément utilisés comme marqueurs de l’irradiation. C : Pour cette item, il est nécessaire d’avoir en tête les courbes de survie des cellules sanguines :

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    - Quelques heures après l’irradiation, chute de la population lymphocytaire 1 mois après ils retrouvent un taux normal.

    - Demarginilisation des polynucléaires provoquée par l’irradiation ; ils rejoignent la circulation sanguine dans les 2 jours suivants

    - Le taux de globules rouges reste constant pendant 1 semaine puis diminue. Une anémie apparaît au bout de 3 semaines du à la demie-vie « longue » des hématies. Elle dure plusieurs mois après l’irradiation

    La lignée leucocytaire est donc plus radiosensible que la lignée érythrocytaire car son taux diminue dès les premiers jours suivants l’irradiation

    D : L’irradiation de la moelle hématopoïétique peut être irréversible puisque les taux de cellules sanguines remontent après irradiation. E : L’apoptose est un phénomène de mort cellulaire affectant les cellules en cas d’irradiation certes mais elle intervient notamment au cours du développement embryonnaire et fœtal par exemple. QCM 18 : B A : Sur la population évacuée habitant à proximité de la centrale au moment de l’accident il n’y a pas eu de pathologie imputable directement liée à l’irradiation mais de nombreux effets sur la santé en rapport avec l’accident. Néanmoins les syndromes d’irradiation aigus n’ont été constatés que chez les liquidateurs. B : A part les maladies liées à la thyroïde pas de pathologie imputablement liée à l’irradiation

    - 1800 cancers de la thyroïde survenus entre 1990 et 1998 chez les enfants de moins de 18 ans lors de l’accident

    - 2005 : 4000 cancers de la thyroïde survenus chez les enfants de moins de 18 ans au moment de l’accident

    C : Certaines populations descendantes des populations fortement irradiées présentent des troubles de l’expression génique IN VITRO mais cela ne permet PAS de conclure définitivement à l’absence d’effets génétiques dans l’espèce humaine. D : A l’heure actuelle il reste 50% du 137Cs cependant l’iode a totalement disparu dans les jours suivant l’irradiation ( T1/2 = 8 jours). E : En France, l’irradiation supplémentaire maximum est de 1,25 mSv sur 50 ans ; valeur faible qui n’a pas entrainé d’augmentation significative du cancer de la thyroïde chez l’enfant ou l’adulte. QCM 19 : CDE A : L’ASN ou Autorité de Sureté nucléaire autorise et contrôle les installations utilisant les radiations ionisantes par des zones définies et une catégorisation des travailleurs. B : L’IRSN ou Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire surveille les installations utilisant des rayonnements ionisants. Elle mesure en permanence la radioactivité environnementale et reçoit la dosimétrie du personnel. C : Les travailleurs de catégorie A ne doivent en effet pas dépasser une dose corps entier de 20 mSv par an

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    D : La limite règlementaire de dose est en effet fixée à 150 mSv/an pour le cristallin E : La dosimétrie passive est obligatoire pour toutes les personnes travaillant dans des services utilisant les radiations ionisantes et la dosimétrie active pour toute personne travaillant en zone contrôlée (en plus). QCM 20 : ACD A : Le spectre en énergie sera composé d’un spectre continu correspondant à l’effet compton et d’un spectre de raies correspondant à l’effet photoélectrique. B : La position sur l’axe des abscisses renseignent sur l’énergie du rayonnement incident. C : Le pic photoélectrique correspond à un pic d’absorption totale il correspond à l’énergie du photon γ soit 1,3 MeV. D : On sait qu’on peut obtenir des pics supplémentaires à celui du γ d’énergie Eγ – 1,022 MeV = 1,3 MeV – 1,022 MeV = 278 keV, de 1,022 MeV et de 511 keV. E : C’est un pic somme correspondant au phénomène de matérialisation donc à l’émission d’un positon et d’un électron. QCM 21 : ABCD : E : La vitesse angulaire de précession est directement proportionnelle à la valeur du champ appliqué QCM 22 : CD A : Œrsted montre que si l’on place une boussole à proximité d’un fil électrique parcouru par un courant continu, l’aiguille s’oriente perpendiculairement à la direction du courant. B : C’est le Tesla : kg.A-1.s-2 E : Seules les particules chargées subissent une force de Lorentz non nulle QCM 23 : ABC D : A chaque nombre quantique de son mI correspond une orientation principale du

    moment magnétique µ⃗ du noyau par rapport à 𝐵0⃗⃗⃗⃗

    - µ⃗ // = tourne dans le sens de 𝐵0⃗⃗⃗⃗

    - µ≠⃗⃗ ⃗⃗ = tourne dans le sens inverse de 𝐵0⃗⃗⃗⃗ En l’absence de champ magnétique ces états sont dits dégénérés : même énergie, moment magnétique nul donc pas de vitesse de précession. QCM 24 : BDE A/B :

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    A t0 = 0, Mx’= M0

    A t = 70 ms : 𝑀𝑥′

    𝑀0= 0,5

    Dans les tables on regarde quand est ce que l’exponentielle est égale à 0,5, on trouve : 𝑒−0,7 = 0,5

    Autrement dit 𝑡

    𝑇2= 0,7 avec t = 70 ms d’où T2 = 100 ms.

    C/D : T2 < T1 sauf pour l’eau où T2 = T1 E : Plus T2 augmente plus les tissus sont clairs (Plus T1 diminue plus les tissus sont clairs). Donc avec un T2 (Y) = 200 ms (T2(X) > 100 ms) les tissus apparaitront plus clairs que le tissu X. QCM 25 : AC B : La surface des pics est proportionnel au nombre de protons D : Plus on va vers la droite plus le déblindage augmente E : D’après la règle des (n + 1) voisins, un quadruplet correspond à un groupe de 3 protons voisins équivalents. QCM 26 : BE A : Einstein définit le photon comme un corpuscules ou quanta de lumière, pas comme une onde ! C : Le photon constitue la lumière donc se déplace à la vitesse de la lumière pas à la moitié D : On ne connaît pas son origine E : Il s’agit d’un corpuscules auquel est associée une énergie donnée par la relation E=hf avec h la constante de Planck. QCM 27 : CD

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    D’après le théorème de Thalès :

    γ=𝐴′𝐵′̅̅ ̅̅ ̅̅

    𝐴𝐵̅̅ ̅̅=

    𝐹𝑂̅̅ ̅̅

    𝐹𝐴′̅̅ ̅̅ ̅=

    −𝑓

    𝐹𝐴̅̅ ̅̅=

    3

    1= 3 > 0 : image droite

    D’où 𝐴′𝐵′̅̅ ̅̅ ̅̅ = 𝛾× 𝐴𝐵̅̅ ̅̅ = 3×1 = 3 cm

    Par ailleurs, 𝑂𝐴′̅̅ ̅̅ ̅ = 𝛾×𝑂𝐴̅̅ ̅̅ d’où 𝑂𝐴′̅̅ ̅̅ ̅ = 3 ×(−2) = −6 𝑐𝑚 < 0 : image virtuelle QCM 28 : C L’œil emmétrope correspond à l’œil normal :

    - Pupille remplacée par le diaphragme - Cristallin remplacé par une lentille convergente - Rétine remplacée par l’écran

    QCM 29 : DE A/B : Quelle que soit la distance, l’intensité lumineuse du laser est constante. C/D : Dans les triangles EAF et ECG (Thalès) :

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    𝐸𝐴

    𝐸𝐶=

    𝐸𝐹

    𝐸𝐺=

    𝐴𝐹

    𝐴𝐺 𝑒𝑡

    𝐸𝐹

    𝐸𝐺=

    𝐸𝐵

    𝐸𝐷=

    𝐹𝐵

    𝐺𝐷

    Dans le triangle EAF :

    tan 𝜃 =𝐴𝐹

    𝐸𝐹𝑑′𝑜ù 𝐸𝐹 =

    𝐴𝐹

    tan 𝜃=

    0,5

    tan 0,25= 2 𝑚𝑚

    Pour de petits angles, tan 𝑥 ≈ 𝑥 On en déduit EG = EF + FG = 10,002 m Dans le triangle ECG :

    tan 𝜃 =𝐶𝐺

    𝐸𝐺𝑑′𝑜ù 𝐶𝐺 = tan 𝜃 ×𝐸𝐺 = 0,25 ×10,002 ≈ 2,5 𝑚𝑚 → 3 𝑚𝑚

    E : La fluence est la quantité d’énergie par unité de surface. C’est une caractéristique du LASER à connaitre. QCM 30 : B A : ε rend compte delà capacité de la solution à absorber la lumière B/C : D’après la loi de Beer-Lambert : 𝐴 = 𝜀×𝑙×𝐶

    𝑙 =𝐴

    𝜀×𝐶=

    0,75

    2250×3,75×10−4= 0,89 𝑐𝑚 = 8,9 𝑚𝑚

    D : λ= 550 nm : visible E : L’absorption maximale de la solution

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    x -x

    Sin

    x

    Correction détaillée concours 2016 - BIOSTATISTIQUE QCM 1

    A. La fonction n’est pas définie pour P = 1, donc elle ne peut pas être défini sur R+

    B. Si X = 𝑃

    1−𝑃 alors pour X ∈ [0 ; 1], la fonction est négative

    C. Cette fonction admettrait une asymptote horizontale en + ∞, or, on sait que P est une

    probabilité, donc P ∈ [0 ; 1]. Pour ces valeurs-là, la fonction n’admet pas d’asymptote horizontale.

    D. La limite en 0 de la fonction est -∞, il y a donc une asymptote verticale en 0.

    E. Une fonction linéaire correspond à une fonction de la forme f(x) = ax + b, ici, ce n’est pas ce

    que nous avons, donc c’est faux.

    QCM 2

    A. Cette fonction est défini sur R/(-𝜋

    2) : elle n’est pas définie pour les valeurs telles que sin(x)=

    -1 soit x= -pi/2

    B. La dérivée de la fonction est cos(x), elle est positive sur [0 ;pi/2] mais négative sur [pi/2 ;

    pi]. La fonction est donc croissante puis décroissante.

    C. Même méthode que pour la C, la dérivée de la fonction est f’(x) = 2cos (𝑥)

    (1+sin(𝑥))². Sur cet

    intervalle sin(x) est strictement positif mais la fonction cosinus est positive puis négative à

    partir de π/2.

    D. La fonction est dite impaire si f(-x) =f(x)

    Sachant que sin(-x) = - sin(x), on a f(-x) = 2

    1−sin(𝑥)≠ −

    2

    1−sin(𝑥)

    Cette fonction n’est ni paire ni impaire. Pour mieux visualiser, tracer le cercle trigonométrique peut être utile.

    E. On dérive séparément le numérateur et le dénominateur, et on obtient : cos (𝑥)

    1= cos (𝑥).

    Donc lim𝑥→0

    sin (𝑥)

    𝑥= lim

    𝑥→0cos(𝑥) = 1

    QCM 3 : A. Si n = 1, on a une fonction à une seule variable, donc la représentation graphique

    correspondra bien à une courbe d’équation y= α + β1x1.

    B. Même raisonnement : on a 2 variables plan

    C. Même raisonnement : on a 3 variables hyperplan

    D. Cf. Justification de la E

    E. Pour avoir un extremum en un point, il faut que la dérivée de la fonction s’annule en ce

    point et change de signe.

    Ici la dérivée pour n = 1 est égale à β1. C’est une fonction constante qui ne peut donc pas

    s’annuler.

    QCM 4 : A. Calculons la variation ΔR par la technique du ln, que l’on peut appliquer car toutes les

    inconnues sont strictement positives (cf. énoncé)

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    ln (8𝜇𝐿

    𝜋𝑟4) = ln (8µ) + ln (L) – ln (π) – ln (𝑟4)

    = ln(8) + ln (µ) + ln (L) – ln (π) – 4 ln (r)

    Dérivons cela, et multiplions en même temps chaque terme par son incertitude. Rappel : les

    dérivées des constantes sont égales à 0

    = Δµ

    𝜇 +

    ΔL

    𝐿 -

    4

    𝑟 Δr

    B. Calculons l’incertitude relative à partir des variations : ∆𝑅

    𝑅=

    8∆𝜇

    𝜇+

    ∆𝐿

    𝐿−

    4∆𝑟

    𝑟5.

    Idem que tout à l’heure, on n’a pas une somme des rapports de la variation sur la variable au

    sens strict du terme.

    C. On considère la fonction f : la viscosité µ est au numérateur, donc la fonction et ce terme

    varie dans le même sens : quand la viscosité augmente, la résistante à l’écoulement aussi.

    NB : Ce résultat est cohérent avec ce que l’on vous apprend dans les autres matières, un

    liquide visqueux coule toujours moins bien qu’un liquide fluide. Ne vous arrêtez pas

    uniquement à l’aspect maths, essayez d’élargir le raisonnement, pour trouver les résultats

    aberrants.

    D. Dans notre formule de l’incertitude on voit que la viscosité est située au dénominateur donc

    si ça valeur augmente, le rapport 8 𝛥𝜇

    𝜇 diminue. L’incertitude relative sur la résistance

    relative diminue donc aussi.

    E. Si l’incertitude de la viscosité est connue sans imprécision, alors l’incertitude de R ne

    dépend plus de ce paramètre, par conséquent, elle ne dépend plus de la viscosité tout court.

    On a Δμ = 0 donc le quotient Δµ

    𝜇 s’annule et la viscosité n’apparaît plus dans la formule de

    l’incertitude.

    QCM 5 : A. Une masse, si elle n’est pas spécifiée arrondie à une unité près, est une variable aléatoire

    continue.

    B. 132 > 125 + σ avec Nombre moyenne de flacon de masse X > 125 + σ) = 16

    Donc le nombre de flacon de plus de 132g sera inférieur au nombre de flacon de plus de 130g, soit inférieur à 16. C. 135 = m + 2σ On sait que 95% des valeurs sont comprises entre m-2σ et m+2σ. Ici on prend

    toutes les valeurs inférieures à m+2σ, on aura donc plus de 95% des valeurs donc plus de 95

    flacons sur 100.

    D. 115 = m -2σ On sait que 2,5% des valeurs sont inférieures à m - 2σ, soit 2,5 flacons ce qui

    est bien inférieur à 5.

    E. 137 ˃ m + 2σ On sait que 2,5% des valeurs sont supérieures à m + 2σ, soit 2,5 flacons. 137

    étant supérieur le nombre moyen de flacons de plus de 137mg est inférieur à 2,5.

    QCM 6 : A. Les 2000 joueurs de rugby représentent l’échantillon. La population source est représentée

    par l’ensemble des joueurs de rugby de la fédération française.

    B. On part des valeurs obtenues sur l’échantillon pour déduire un intervalle sur la population

    vraie, il s’agit donc d’un intervalle de CONFIANCE.

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    C. On connait toutes les mesures des joueurs de l’échantillon, ce qu’on cherche c’est à faire une

    approximation sur la la population cible : les joueurs de la fédération française.

    Donc 95% des joueurs de rugby de la fédération française ont une fréquence cardiaque entre

    50 et 58 b/min

    D. Il parait logique de penser que plus on a de monde dans une étude, plus les résultats qu’on

    obtient seront justes et précis. Donc moins on aura de monde, plus l’intervalle sera élargi.

    Sinon mathématiquement parlant, on regarde cette formule de la variance qui est un

    paramètre de dispersion : V(x) = 𝛴 𝑛(𝑥−𝑚𝑜𝑦)

    𝑁

    Comme on divise par N, plus ce dernier est grand, plus l’intervalle correspondant est petit.

    E. La risque d’erreur correspond aux chances que l’on a « d’oublier » des valeurs dans notre

    intervalle. Pour diminuer ce risque d’erreur il faut donc englober plus de valeurs en

    agrandissant l’intervalle.

    QCM 7 :

    A. P(0/F) = 𝑝(𝐹∩0)

    𝑝(𝐹) =

    0,4

    0,5 = 0,8

    B. = 0,6

    C. 𝑃(𝐻 ∩ 1) + 𝑃(𝐻 ∩ 2) = 0,2 + 0,1 = 0,3

    D. P(0/H) = 𝑝(𝐻∩0)

    𝑝(𝐻)=

    0,2

    0,5= 0,4

    E. Si on a deux évènements indépendants alors : P(0) X P(H) = 𝑃(𝐻 ∩ 0) p(0) X p(H) = (0,2 + 0,4) * 0,5 = 0,3 ≠ 0,2 donc ces 2 évènements ne sont pas indépendants.

    QCM 8

    M+ M-

    T+ VP = 20 FP = 30

    T- FN = 4 VN = 46

    A. Cf. tableau, FN = 4

    B. CF. Tableau, FP = 30

    C. Se = 𝑉𝑃

    𝑉𝑃+𝐹𝑁=

    20

    24= 0,83 ≠ 0,20 La sensibilité est la probabilité d’être testé positif sachant

    qu’on est malade.

    D. VPP = 𝑉𝑃

    𝑉𝑃+𝐹𝑃=

    20

    50 = 0,4 ≠ 2/3 La VPP est la probabilité d’être malade sachant que l’on a

    était testé positif.

    E. VPN = 𝑉𝑁

    𝐹𝑁+𝑉𝑁=

    46

    50= 0,92 ≠ 0,46 La VPN est la probabilité de ne pas être malade sachant

    que l’on a été testé négatif.

    QCM 9 A. La variable VB s’éloigne plus de la diagonale qui équivaut à répondre au hasard au test,

    donc elle apporte effectivement plus d’informations.

    Le meilleur test est celui qui est représenté par la courbe ROC se rapprochant le plus du coin

    supérieur gauche de coordonnées (0 ;1).

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    B. On ne peut pas faire de rapport entre ces deux variables mais seulement entre deux

    sensibilités ou deux spécificités.

    C. Attention ! Sur l’axe des abscisses on trouve (1-Spe) ! Une valeur x1 située plus à droite

    sur l’axe qu’une valeur x2 équivaudra à (1-Spe1)>(1-Spe2) donc Spe1 < Spe2

    Pour une sensibilité égale, on se fixe un point sur l’axe des ordonnées et on regarde la correspondance en abscisse des deux courbes : la courbe VA se trouve à droite de la VB donc : 1-Spe(VA) ˃ 1-Spe(VB) Ce qui revient à dire que Spe(VB) ˃ Spe (VA).

    D. On ne peut pas effectuer de calcul, on a aucune échelle.

    E. Ce graphique suffit pas la comparaison de la position des deux courbes, inutile de faire des

    calculs supplémentaires.

    QCM 10 A. Non, les totaux sont les mêmes.

    B. Attention il n’y a pas une seule variable mais deux, il faut donc que les deux variables

    suivent une loi normale.

    C. Il y a toujours une possibilité même si les statistiques sont défavorables.

    D. C’est la définition.

    E. On n’accepte JAMAIS l’hypothèse nulle ! On peut uniquement ne pas la rejeter alors qu’elle

    est vraie.

    QCM 11 : A. En effet, si les conditions d’application sont vérifiées, cela signifie qu’on peut appliquer un

    modèle connu, et que donc on connait la répartition que prendra la variable.

    B. On ne peut pas utiliser le test de l’écart réduit si l’effectif est supérieur à 30.

    C. L’erreur de première espèce consiste à rejeter l’hypothèse nulle alors que celle-ci est vraie.

    D. α est indépendant de H1, il doit être fixé avant de choisir H1. L’inverse n’est cependant pas

    vrai !

    E. C’est la définition.

    QCM 12 : A. Il s’agira dans ce cas là d’une égalité de 3 fréquences.

    B. Il s’agit d’un test à 2 degré de liberté : (nb de ligne de variables -1) x (nb de colonne de

    variables -1).

    C. Seuls les effectifs théoriques ont besoin d’être supérieurs à 5.

    D. En effet, on constate que les effectifs théoriques sont inférieurs à 5, donc on a besoin de

    regrouper les catégories pour pouvoir appliquer le test du Chi2

    E. Si on regroupe les hommes et les femmes dans des catégories de 40 à ≥ 60 ans alors, on

    n’aura plus que 4 cases dans le tableau.

    QCM 13 A. C’est la définition.

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    B. On ne peut pas calculer dans cette situation un écart entre une situation réelle et une

    situation attendue, donc le test du Chi2 n’est pas adapté.

    D. P > α (0,008 > 0,001), donc on ne met pas en évidence de différence significative (moyen mnémotechnique du poly de maths du TAT : Petit P Grande Différence = différence significative) E. Le degré e signification est ici de 0,008, il est donc inférieur au risque d’erreur de 0,01 (1%). On peut en conclure que l’on met en évidence une différence significative à ce risque d’erreur. QCM 14 :

    A. C’est la définition.

    B. Idem.

    C. Idem

    D. L’écart type symbolise comme la variance l’écart des valeurs à la moyenne. Plus la

    dispersion des valeurs augmente, plus l’écart-type augmente.

    E. C’est vrai. => La variance s’exprime en unités²

    QCM 15 : A. Une variable dichotomique est une variable avec uniquement 2 possibilités de réponse. Ici

    c’est le cas : pulmonaire ou extra-pulmonaire, donc il s’agit bien d’une variable

    dichotomique.

    B. C’est vrai.

    C. Il faut calculer la proportion cumulée :

    Caractéristiques des cas déclarés Proportion Proportion cumulée

    Age

    < 5 ans 5-14 ans

    15-24 ans 25-44 ans 45-64 ans

    65 ans et plus

    2,6 2,5

    12,4 37,5 23,6 21,4

    2,6 5,1

    17,5 55

    78,6 100

    A partir de cette proportion cumulée, il faut regarder la ligne où se situe 75% des valeurs, ici il s’agit des 45-64 ans, donc le 75ème percentile se situe entre 45 et 64 ans

    D. Pour la médiane, avec le même tableau, il faut déterminer où se situe 50% des valeurs, ici, il

    s’agit des 25-44 ans.

    Le mode correspond à la tranche d’âge où il y a le plus de variable, on regarde donc cette

    fois-ci les proportions. Il s’agit aussi des 25-44 ans, donc la médiane et le mode coïncident.

    E. Le 25ème percentile correspond à la ligne dans les proportions cumulées incluant 25% des

    valeurs, il s’agit une fois de plus de la ligne de 25-44 ans, donc le 25ème percentile appartient

    bien à la classe modale (que l’on a déterminé à la question précédente).

    QCM 16 : A. C’est la définition.

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    B. Justement si.

    C. C’est la définition.

    D. C’est vrai.

    E. C’est vrai.

    QCM 17 : A. La randomisation permet de garantir la comparabilité des groupes initialement, il est donc

    impératif de le faire.

    B. Toujours avant !

    C. C’est vrai.

    D. Cela ne sert pas à équilibrer le nombre de sujet, mais que les différents centres soient

    comparables entre eux.

    E. La randomisation limite le facteur de facteur de confusion mais n’influe en aucun cas sur les

    biais liés à la subjectivité du malade ou au critère de jugement.

    QCM 18 A. C’est la définition.

    B. Le calcul de l’incidence est le suivant : 𝑁𝑏 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠

    𝑁𝑏 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑋 𝑁𝑏 𝑑 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠=

    20

    1000∗10=

    2 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 1000 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑛

    C. Cf. ci-dessus.

    E. On n’a aucune donnée pour déterminer cela. QCM 19 :

    A. Il s’agit du risque relatif (RR).

    B. La formule est : RR = 𝐼𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠

    𝐼𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑛−𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠 =

    𝑅𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠

    𝑅𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑛−𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠

    C. RR = 80

    500100

    1000

    D. Un intervalle à 95% du RR strictement supérieur à 1 nous indique que le risque de survenu

    de la maladie dans le groupe des exposés est significativement supérieur à celui dans le

    groupe non-exposés.

    E. Le risque étant significativement supérieur, on peut dire qu’il s’agit d’un facteur de risque.

    QCM 20 : A. C’est une erreur systématique.

    B. C’est vrai.

    C. Idem.

    D. Idem.

    E. Idem.