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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com

Notes du mont Royal ←  · me qu’il n’avoit point cité. écrit , a: qu’il ne s’elioit confervé que dans la memoire de ceux qui l’avoient appris par cœur pour le chanter

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Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

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, » 3275 lHISTOIRE»DE»FLA GUERRE

DES’IUIFS,CONTRE LES’ROMAINS.

RÉPONSE A APPIO N.MARTYRE DES MACHAB.E’ES.

BAR IA V E C i.

CE sur: PÉILON 70511! A E631?de f"! Mmbiflùde on: l’Empmur Gaïa Caligula.

TRAD un: ou ,GREC.PAR MONSIEUR ARNEULD D’ANDILLY- .

I ordinaire du Roy , me S. jacques , à la Croix d’Or.

M. D Ç. L x x11;" une: Approbation à’ W15

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..â;.5:15: et!" V05a!” l

RE S P0 SDE 10 S-EvP’l-I:avec (LV’APPION Avoir ÉCRIT ’

centre fort Hilioire des luifs touchanti l’Antiquité de leur race.

p Â

l LIVRE PREMIER.d’y)! NT-P’ROPOS.’

.7 11., E par: , vertueux Èpaphrodite avoir 4., .xm

’f 54X clairement montré par l’hilioire que j’ay

[N FI." h i9. i0 . écrite en Grec de ce qui s’eit pallié durant ,

, p cinq mille ans , qu’il paroiit par nos fain-l tes Écritures que nolire nation judaïque en tries-V

ancienne, &qu’elle n’a fon origine d’aucun au- ’

tre peuple. Mais voyant que plufieurs ajoûtent foy laux calomnies de quelques- uns qui nient cette

y" antiquité, 8: fe fondent pour la coutelier fur ceque les plus celebres billaient Grecs n’en parlent Ipoint, j’ay creu devoir faire connoilire leur mallice 8: defabufer ceux qui fe font laiflë’ furprendreàleurs impoltures? en faifant voir le plus bréve-ment que je pourray aux perfonnes’qui aiment la *verité quelle en: l’antiquité ode nollre race. j’em-

ployeray pour autorifer ce que je diray les plus ce. qlehms des anciens hiltoriens Grecs. Et quant a ceux ”’

Ee ij 3

. r

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3.312." ’ Ris vous sa A’r mon:qui mont fi malicieulèment calomnié je les cons. afondray par eux-mefmes z j’y ajoûteray les raifonsj -qui ont empelche’ plufieurs autres hiltoriens Grecs;de parler de nous; 8: feray voir clairement que ceux.qui en ont écrit ont ignoré ou-feint d’ignorer la;verité des chofes qu’iss ont rapportées.

CHAPITRE P’naMIER;Que le! biffure: Grecque: flint reflet à qui on doit"

ajouter le main: de fay- touchant la réunifiant: de ’[antiquité : à que le: Grec: n’ànt cité inflruin’

que tard dans le: lettre: à, lerfiimcu.E ne fçaurois trop admirer qu’il r: trouve des’

Jgens qui s’imaginent qu’il ne faut confulter que ’

lès Grecs touchant la certitude des chofes les plusanciennes , a: que l’on ne doit point ajoûter de foyaux autres. ces tout le contraire ; 8e il n’y aporieon bien juger qu’à confiderer les choies en elles-"mefmes fans s’arrefter aides opinions qui n’ont-î

aucun fondement.je ne voy rien parmy- les Grecs qui ne (oit nou-’

veau , fait que je confidere la fondation de leursvilles , ou l’invention des arts dont ils a: glorifient, -où l’établifl’cment de leurs loix,.ou leur applicartion à écrire l’hilloire avec quelque foin. Au lieuque fans parler de nous ils font contraints eux-7mefmes de confcfi’erque les Égyptiens, les Chal-décris, 8c les Pheniciens s’y font de tout temps-affcétionnez , fans qu’il le foit rien palTé parmyaux dont ils n’ayent pris plaifir àœnl’erver la mermoire, mefme par des infcriptions publiques t’ai-tes par les plus fages a: les plus habiles d’entre eux.A quoy on peut ajoûtcr que tant de divers change.mens arrivez parmy les Grecs ont.fait perdre 1g,

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r LIVRE rassura. CHAP. I. 3;;.Ituvenir du palle , 8c que pour ce qui cit des chofesqu’ils y ont inventées , quoy qu’ils fe flatent d’efire

les plus habiles de tous les hommes , ils doivent fça-voir qu’à peine ont.ils encore acquis la veritableconnoifiànce des lettres. Ils le vantent de les avoirapprifes des Pheniciens 8s de Cadmus z maià ils ne

ï fçauroient montrer ni dans les temples ni dans lesj archives publics aucune» infcription faite de ce1 temps-là: a: l’on doute mefme que lors que plu-

fieurs fiecles après ils firent le liage de Troye ils enf-lent l’ufage de l’écriture; la plus commune opinion

citant qu’ils ne l’avoient pas encore. On ne [gau-roit contelter que le plus ancien poème ne foit ce-luy d’Homere , qui ne peut avoir eflé fait que de-puis cette guerre fi celebre. Plufieurs croyent mef-me qu’il n’avoit point cité. écrit , a: qu’il ne s’elioit

confervé que dans la memoire de ceux qui l’avoientappris par cœur pour le chanter : que depuis on l’é-crivit , se que c’ell: ce qui fait qu’il s’y rencontre

plulieurs chofes qui le contrarient. (fiant à Cad-mus,Milés , Argée, Acufilas, 8e autres Grecs qui;ont entrepris d’écrire l’hiftoire, ils n’ont précedé

que de fort peu la guerre foullenuë par leur nation vcontre les Perfes. Et pour le regard de Pherecide leSysien , Pythagore, 8c Thalete qui font les pre-vmiels d’entre eux qui ont traité des choies celelles-8: divines, ils confefl’ent tous d’avoir en cela citédifciples des Égyptiens 8: des Chaldéens , a: je dou-te que l’onx ait rien écrit fur ce fujet avant cepeuqu’ils en ont laiflë.

Y eut-il donc jamais de vanité plus mal fondéeque celle des Grecs lors qu’ils fe vantent d’eflre lesfeuls qui ont connoifiànce de l’antiquité , 8: qui.ne donnent au public que des chofes tres-verita-llles 5 au lieu. qu’il cit évident par leurs écrits qu’ils

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53,4, Risronsea Arrrouwne contiennent rien de certain , mais que chacun *y rapporte l’es fientimens felon qu’il en cil: perfuaè”

dé? Ainfi la pluf mde leurs livres le combattent.”ôte foufiiennent ur les mefiries fujets des clicfes’vcontraires. je ferois trop long fije voulois rappor- ’ter en combien d’endroits Hellanique en: difl’:renc’4

d’Acufilas en ce qui el’t des genealogies, 8c Heliowdecontraire à Acufilas 3 a: en combien d’autres:Ephore accule "Hellanique de n’avoir pas dit la -verité. TiméEtraite de mefme Ephore: d’autres tn’épargnent non plus Timée; a: tous en general-ïàdiiènt la mefme choie d’Herodote. Time’e ne ,s’accorde point aufli avec Antiochus,Philil’te, 8c »Callias dans l’hilloire de Sicile , &Zceux qui ont. ’écrit celle d’Athenes a: d’Argos ne font pas moins s

difl’erens les vns desîautres. Que diray -.je de la:diverfité qui le renconte entre ceux qui ont écrit ;de ce qui regardé les villes, de la guerre contre les ’Perfes , a: des autres choies dans lefquelles des per- qformes fort efiimées font entierement oppofées? -N’accul’e-t-o’n pas aulii Thucidide de n’avoir pas’

cité veritable en tout, quoy que nul autre n’ait écrit -l’hilioire de (on temps avec tant d’exaâitude ë

Ceux quitvoudront rechercher la raifon de cet-’te difference qui l’e rencontre j’entre les hiltoriensv

Grecs en trouveront peut-dire diverfes califes. je,l’attribuë principalement à deux , dont la plusconfiderable à mon avis eli que les Grecs ne 5’61.tarit point jpropojfé d’abord le defl’ein d’écrire l’hir

flaire , lors qu’ils ont depuis entrepris de parler deschoks palliées ils le font trouvez dans une pleineliberté de les rapporter comme il leur a plû , parceque n’y en ayant rien d’écrit on ne pouvoit lesconvaincre des les avoir falfifie’es. Car non feule-ment les autres peuples de la Grecs avoient

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Li vs: n sursit. Crus. ’I. 33;:figé-d’écrire l’hifloire ; mais il ne s’en trouvé".

point d’ancienne parmy les Atheniens , quoy qu’ils ’i

fevantent de ne tirer leur origine d’aucune autre"nation , 8: de cultiver les fciencesrlls demeurentincline d’accord que de tout ce qu’ils ont écrit rien

n’efi li ancien que lesloix qui leur furent données"par Draton touchantia punition des crimes un peuauparavant que Pifilirate cuit ûfurpé la tyrannie. jepourrois aulii alleguer les Arcadiens qui le glori-fient de leur antiquité. Ne fçait- on pas qu’ils n’ont

cité infiruits dans les lettres que depuis ceux de qu?

je viens de parler? 5 .Ainfi n’y ayant rien d’écrit parmy les Grecs I "

pour inltruirevde. la verité ceux qui defireroient tde l’apprendre, 8: convaincre de -menfonge ceux aqui voudroient la déguil’er, il nefaut pas s’étonner ’

des contradiétions quilè rencontrent entre cesldivers écrivains . puis que leur but n’eltoit pas de ’rechercher la verite’,» quoy qu’ils ne manquent ja- ï

mais de témoigner le contraire; mais feulement id’acquerir la reputation de bienécrire. Les uns au"lieu de rapporter des choies veritables ont rem- ’ply leurs écrits de contes faits à plaifir : d’autresn’ont penfe’ qu’à louer des villes 8: des Princes: -8:. d’autres n’ont travaillé qu’à reprendre 8: à

blâmer ceux qui avoient écrit avant eux , pour éta- ”

blir leur» reputation fur la ruine de la leur, qui rfont toutes choies contraires à l’hilloire , dont rienvne témoigne tant» la verité que de rapporter leslChofes d’une mefme forte; au lieu que ces billet-griens prétendoient de paroifire d’autant plus ve- -timbales qu’ils efioient moins conformes aux au- tces. Nous voulons donc bienceder aux Grecs en sce’qui regarde le langage 8: l’afl’eâation de paroi- r

uréique»: s ses ras en se qui-ressue le a

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336 Passons: A-APPION. .mité de l’ancienne hifioire , 8: ce qui s’efl: pafl’é en?

chaque pais. ’Cusrrrns Il.

fie le: Egyptiensésln Babjlom’en: ont de tout rempr-efie’ trot-figurant florin 1’111" oire. Et que Il!!!”autre: ne l’ont fisisjiexsflemmt à fi whitablemms i

quskrfuifi:COmme performe ne doute que les Egyptiensï ’

&les Babyloniens n’ayent de tout temps pris.’un tres-grand foin d’écrire leurs annales, dont les vpremiers donnoient la charge à leurs preftres quis’en acquittoient dignement z (Me les Chaldéensfaifoient la mefme chofe parmy les Babyloniens: vQe les Pheniciens le menant parmy les Grecsles ont inftruits dans les lettres , leur ont donné des ’regles pour leur conduite, 8: leur ont appris à en-regiltrer les aâes dans les archives publics , je n’eutdiray rien icy; mais me :"contenteray de faire voirbrévement que nos ancellres ont’eu le mefmefoin, 8e peut-eltre encore plus grand : qu’ils en ont ’chargé les Pontifes 8: les Prophetes : que cela acontinué avec la mefme exaétitude jufques à nô.tri: temps , 8: continuera toûjours commeje l’e-fpere, parce qu’onne choifit pas feulement pour ’ce fujet des hommes de grande vertu 8:-de grande-pieté; mais qu’afin-que la race de ces perfonnes-confirmées au fervice de Dieu demeure toûjourspure, elle ne le melle point avec d’autres. Ainliëceux qui exercent le facerdoce ne peuventfe ma-rier qu’à des femmes de leur mefme tribu , 8: fans;regarder ny au bien ny aux autres avantages tern-porels , il’faut avoir une’preuve confianteplufieurs témoins qu’elles font defcenduës del’une

de.

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fLr-vnnrnsmun. Cuar.lI. 331de ces anciennes familles de 1a tribu de Levi : 8ece: ordre ne s’obferve pas feulement dans la ju-«and; aufli dans tous les lieux ou ceux de noltrenation tout répandus, commeen Égypte, en Ba-bylone, 8: par tout ailleurs. Ils envoyent à jerufa-lem le nom du pore de celle qu’ils veulent épou-fer avec un memoire de leur genealogie certifiépar des témoins. (Æe s’il furvient quelque guerre

comme il en et! fouvent arrivé fait du tempsd’Antiochus Epiphane, de Pompée le Grand, deOgintilius Varus , 8: particulierement de nol’cretemps , les Sacrificateurs drefi’ent fur les anciensregiflres de nouveaux ’ de toutes les fem-mes de la race facerdotae qui relient encore. 8:ils n’en époufent pointqui ayent ef’lé captives, de

peut qu’elles n’ayent eu quelque commerce avecdes étrangers. Peut il y avoir rien de plus exaétpour exemter des races de tout mélange avec d’au-tres , puis que nos Sacrificateurs peuvent par despieces fi authentiques prouver leur dekente de.pere en fils depuis deux mille ans? Que fi quel-

u’un manque d’obferver cet ordre on le fepare delautel, fans qu’il luy lbitplus permis de faire au-crane des fonâions facerdotales. Il ne peut au relie7 avoir rien de plus certain que les écrits autori-fez penny nous , puis qu’ils ne fçauroient efire[Mets à aucune contrarieté, acaule que l’on n’ap.

prouve que .ce que les Prophetes ont écrit il y apiufieurs fieeles felon la pure verité par l’irifpira-tian 8: par le mouvement de l’efprit de Dieu. Onn’a donc garde de voir parmy nous un grandnombre de livres qui le contrarient. Nous n’enavons que vingt-deux qui comprennent tout cequi s’efl palle qui nous regarde depuis le com-mencement du monde jufqucsâ cette heure , 8:

Guerre. 73m. Il. F f

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8 Rendus: a Apprenti’ 3

aufquels on cit obligé d’ajouter foy. Cinq font déMoyfe qui rapporte tout ce qui cit arrive inique:à fa mort durant prés de trois mille ans , a: la fait:des defceudans dÏAdam. Les-Prophetes ni ontfuccedé a cet admirable Legiflateur ont ecrit entreize autres livres .tout ce qui s’efl: paire depuisfa mort jufques au regne d’Artaxerxés fils de Xer.

xés Roy des Perles : 8s les quatre autres livrescontiennent des Hymnes 8: des Cantiques faits à lalouange de Dieu , 8: des préceptes pour le regle.ment de nos mœurs. On a aufli écrit tout ce quis’efl pafl’e’ depuis Arraxerxés jufques à , noftre

temps : mais à cauiè qu’il n’y a pas eu commeauparavant une fuite de Prophetes , on n’y ajoutepas la mefme foy qu’aux livres dont je viens deparler, a: pour lefquels nous avons un tel refluaque performe n’ajamais cité afièz hardy pour en,(reprendre d’en citer , d’y ajouter , ou d’y changer

la moindre choie. Nous les confiderons commedivins : nous les nommons ainfi : nous faifonsprofeflionlde les ebferver inviolablement, 8: demourir anecjoye sÎil en eû .befoin pour les main.tenir. .C’eit ce qui a fait foufli-ir à un fi grandnombre de captifs de noüre nation en des fpeaz’.des donnez au peuple tant de tourmens a: dedifl’erentes morts, fins que l’on ait jamais pû ar.

raciner de leur bouche une feule parole contre lerçfpeét dû à nos loi; a: aux traditions de nospares. mi ei’t celuy des Grecs qui ait jamais cn-dpré rien de femblable 5 eux qui ne voudroientpas fouEr’ir la moindre choie pour foûtenir tousleur: livres , parce qu’ils gavent que ce ne font quedes paroles nées du caprice de ceux qui les ontécrites ? 8c comment pourroient-ilsjuger autre.mande leur: anciens auteurs lors qu’ils voyeuse

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4’

Lune en mm. Cru r. m. 339que les nouveaux oient écrire hardiment des chofeequ’ils n’ont point veuës ou apprifes de ceux qui les

ont veuës?

CHAPITRE 1H.æ au: qui ont fait de la guerre de: fuéfi contra

le: Romain: n’en mien: «me WWWC pareux-melba: à qu’il ne f: peut rien ajoûter 3celle que Ïofiph en muoit , a] â [on foin de nen’en rapporter que de cartable.

Uaut à cette derniere guerre quinous a citéfi funefie, n’en-ce pas une choie étrange

l que quelques-uns l’ayant écrite fur le .rappOrt deL certaines choies qui leur en ont cité dites, finsl avoir jamaisveu les lieux où elle s’efl faire ny s’en

dire feulement approchez, il! ayent néanmoinsl’imprudence de vouloir palier pour billoriens ? Unne peut pas dire la mefmechofe de moy. Jun’ayrien écrit qui ne fait tresaeritab’le : je me fuistrouvé priaient à tout 4: je commandois dans la Ga-lilée durant tout le temps qu’elle s’eit veuë en chat

depouvoir refiiter z a: lors qu’ayant cité pris par, lesÏRomains VefpafienatTite me retenoient pri-j formier , ils m’ont fait voir toutes choies quoy

qu’au commencement je fuile encore dans les3 liens,- se quand on me les eut citez je fus envoyé

avec Tite lors qu’il partit d’Alexandrie pour aller’ afficger jerufilem: Il ne s’elt rien fait durant touti ce temps qui ne Toit venu à ma connoiflance :je

voyois a: confiderois avec un extrême foin toutce qui fiapafiiqit dans l’armée Romaine : je l’écri-

vais tres-exaétement; St je m’enquerois jufquesaux moindres particularitez de ce quife foiroitdans jeruiàlem de ceux qui fivenoieçtfrendre pri.

’ . 1j

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t,340 ResronszaAnionIformiers. Ainfi ayant les matieres de mon biliairetoutes préparées je travaillay à l’écrire avec l’aide

de quelques-uns de mes amis pour ce qui regar-doit la langue Grecque , à: je fuis li mitré den’avoir rapporté que la verité , que je n’ay pointcraint de prendre pour témoins de ce que j’ay écrit

Vefpafien et Tite qui avoient eu le fouverain com-mandement dans cette guerre. ils furent les pre-miers à qui je fis Voir mon ouvrage :je le montrayenfuit: aplufieurs Romains qui avoient combattuTous leurs ordres : a lors que je l’eus mis en lu-miere plufieurs de nome nation qui avoient con-noiiiance de la langue grecque le virent suffi , par:vticuiierement Julius Archelaus , Herode fi recom-mandable par n vertu, a: mefme le Roy Agrippacet excellent Prince. Ils ont tous rendu témoigna.8e du foin que j’ay pris de rapporter fidellementla verité : ce qu’ils n’auraient eu garde de faire fij’y avois manqué ou par negligence , ou par igno-rance, ou par-flaterie. onclques-uns neanmoinsont en la malice de me blâmer parties reprehen-nous ridicules (comme feroient des écoliers dansune claire. Ils doivent apprendre que pour écrirefidellement une hifloircilfaut fçavoir ces-certaine-ment parfoy-rnefme les choies que l’on rappor.se , ou les avoir apprifes de ceux qui en ont une par.faite connoifiance, C’en ce que j’ay fait dans monouvrage. Car j’ay puiië dans les livres faints ceque j’ay ditde l’antiquité , comme citant de racefacerdotale a: intimât dans cette fainte fcience. Et

tà cette dataient: une j’ay eu à unemû partie des cliofiës que j’en ay en: ; j’enay veu plufieurs de mes propres yeux, a: n’ay rienavancé fur ce fujet dont je ne film: fies-aminé.Pent-on donc confiera que comme des impo-

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Lira: ïuiirariî CHAP. 1V. je?fleurs Ceux qui m’aceufent de n’ont: pas mutable,-&qui encore qu’ilsiè vantent d’avoir veu les com-mentaires de Vefpafieurar de Tite n’ont en nulleconnoiflance de ce qui s’en: parlé du coïté des juifs

qui ont foûtenu cette guerre P.je me fuis trouvé obligé à faire cette digreflion

pour montrer quelles font les connoifl’ances quedoivent avoir ceux qui s’engagentafaire une hi.flaire, a: je penfe avoir clairement fait voir queceux de naître nation tout plus capables ny queles Barbares ny que les GreCs d’écrire des choiesdont la memoire cit fi éloignée de noflre fiecle.

Catarrrna 1V.Rétif: Â ce que pour montrer que Il nation du

w n’a]! pas ancienne on a dit que la Hgfiorieur .Grecs n’en parlent point.

E veux maintenant réfuter ceux qui tâchent defaire animique nome difcipline a: la forme de

aoûte gouvernement ne praticienne. Ils n’enalloguent autre raiibn finon que les autans Grecrn’en paflent point. je rapporteray enfuite des preu-res de l’antiquité de nome nation tirées des écrits

des routeurs des autres peuples , 8: feray connoiltrei la malice deceux qui nous traitent de la forte.L Comme le païs que nous habitons eit éloignér dela mer nous ne nous appliquons point au com-

merce, 8e n’avons point de communication avecles autres nations. Nous nous contentons de culti-

j ver nosterres qui (ont n’es-fertiles, a: travaillons, principalement à bien élever nos enfant , parceg querien ne nous profil fi necefl’aire que de les in-; Rruiredans la connoiflance de nos faintes loix 8c

dans une veritable pieté’qui- leur infpjre le defir de

. F iij

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34a ’. Ktsrons’a a A?! r ou:les obferver. Ces raifons ajoutées à ce quej’ay dit8: à cette maniere de vie qui nousei’t particuliere,font voir que dans les fiecles pariiez nous n’avonspoint eu de communication avec les Grecs , coma»me ont eu les Egyptiensôt les Pheniciens qui ha-bitant des provinces itimes negocient’ avec euxpar le defir de s’enrichir sa: nos peres n’ont pointfait and? comme d’autres nations descourfes furleurs voilins, ny ne leur ont point’fait la guerrepar l’envie d’augmenter leur bien , quoy qu’ils 4fuirent en tres- grand nombre a: tres-vaillans. unefaut donc pas trouver étrange que les Égyptiens,bPheniciens, 8a les autres peuples qui trafiquentfur la mer ayent cité connus des Grecs , 8: que lesMedes a: les Perfes l’ayent aufli cité enfuit: puisqu’ils régnoient dans une, 8: que les Perfes ontporté la guerre jufques dans l’Europe. Les Titra-ces ont de mefme cité connus d’eux à caufe qu’ilsenfant proches. Les Scythes ou Tartares’l’ont casé

par le moyen de ceux qui navigeoient fur la merde Pont : a: generalement tous ceux qui habitentle long des mers. orientales à: occidentales l’ontcité de ceux qui ont voulu écrire quelque cholè dece qui les regarde. (niant aux peuples qui-habi-tent les terres éloignées de la mer ils leur font de;meurez’inconnus durant un long-temps 5 8e lamefme choie efliarrivée dans l’Europe ,.comme ilparoift; parce qu’encore que les Romains fe fuisfent il y avoit déja long-temps élevezà une figrande puifl’anoe 8: eufiènt achevé tant de guerres,

Herodote , Thucydide , 8c les autres hifioriens quiont écrit en ces-mefmes temps n’en font point demention , parce que les Grecs n’en ont’eu que forttard la connoiflance. Leur ignorance des Gaules a:de l’Efpagne a cité telleque ceux qui païentpoug

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l Lifte Facilite: Cri-n: V. 31;?k5 plus exaéts, tel qu’efl Ephore, le fontimaginezque l’Efpagne qui occupe dans l’occident une ligrande étenduë de pais, n’efioit qu’une ville , a: ne

rapportent rien ni des mutins de ces provinces , ni:des choies qui s’y pellent. Leur éloignement leurénafait ignorer la’verité: au le defir de paroir’tre

mieux informez que’les autres leur (fait écrirel

des choies finies: tA Y a-t-il’doric fujet de s’étonner que nofire na;

fion n’étant point voiiine de la mer, n’afïeétant’

point de rien écrire, a: vivant en la maniere que .je l’ay dit, elle ait elle” peu connue? Que-fi pourme Tenir du"mefme raifonnem’ent des Grecs j’al-ileguoispour prouver que leur nation n’en pas au;sienne , qu’il-ne s’en trouve rien d’écrit parmy’

nous, ne (e mocquerèienbilspas de’moy, 8: neproduiroient-ils pas pour’témoins du contraire lespeuples qui lent (ont voifins? lime doit donc élirepermis de faire la mefme choie , avec me fervir’enta: autres’te’rnoignages de celuf des Égyptiensà des Phéniciens que je ne crains point qui m’ac-eofent de fauflëté, ’quoy’que les Egyptiens nous"i

biffent, que les Pheniciens ne nous aiment pas;a que paniculierem’ent ceux” de Tyr l’aient nosennemis.” je n’en diray pas de mefme des Chal-décris: cadis ont regné fur noltre nation, 8: parlent."de nous dans plnfiéurs endroits de leurs écrits.

V C la A r r r a a V’. ATémoignage: de: Hiflorien: Égyptiens à HammamI touchant l’antiquite’ de la nation de:

’ Ais afin de confondre entierement ceux’Mqui m’accnfeut de n’avoir mimant» laperité, je feray voir aprés l’avoir établie que meilf

’ F fx

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54.4. Renouer A Anton. V »me les hilioriens Grecs ont parlé de nous, 8: ri?l’erviray auparavant du témoignage de quelqnaÉgyptiens que l’on ne fçauroit foupçonner denous élire favorables. Manethon l’un d’eux quel’on (çait avoir ailé (gavant dans la langue Grecque.puis qu’il a écrit en cette langue l’hiltoire de fon-pa’is u’il dit avoir tirée des livres làints . accule

en p ufieurs endroits Herodote de faufièté- parl’ignorance ou il citoit des afi’aires de l’Egypte.Voicy les propres paroles dans l’on fécond livre:

1 Sou le regnedeTtmucis l’inde ne: Roi: Dieu irrité

contre nous permit que [on qu’il poilu fmir ujet d’approbmder 5 une gronde and: d’unpeuple qui n’iront nulle reptation oint du ce!!! del’orient, fi "mût Il!!! peina suffire de "fin par: -.tu une partie de no: Prima , gnit le: leur", à 14chaîne , brûle tu: «M’a: , ruina ne: temple: , à! trait:

fi endentent le: habitats: qu’il «fit mourirplgîeurt.redutjr’t le: femme: à!" enfanter: [Emmsà’ éta-

lllt pour Roy un de fit notion nominé Salatù. Ce nou-veau Prince «tint à Memphis, :311pr un tribut m-province: tout [uperioum qu’infiricuru . à y I’MÔÜ

defimrgarnifin: , principalement du cofia’de l’orient,

parce qu’il que [on quels: JÆYW fient.rueroient encor: plia parfin: qu’il: ne l’oftoient , l’envie

leur prendroit de conqum’r ce royaume. Ayant transitédam la contrée de Suite à l’orient du fleuve Buhflcune tuile autrefois nommée Arum-c dont la fituatton»lu parut trenavcntageufe , il lafirtifiu extremment,é y mit à aux miton: tant de gent de guerre queleur nombre filoit de Jeux cent quarante mile. il]menoit au camp: de la "raifort pour fairefaire In moiteà» la remue defe: troupe: , à. le: wulntcnlr du: unse] exercice à. une fi grande drfiiplim que le: étranger;u’tyizfml entreprendre de le troubler du»: la même

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v

. len: PREMIER. Cru». V. ’34;le fin 990:. Il ragua dix-W au. En» [affinaità en ragua quarante-quatre. Affichant finaud! àBron à "pas mute-fi: au: fi): mais. Apphù quila] fatal: "511515117:an émut. fait: qui unà la tomant api: la] "gym cinquante aux un mail; V(5-401: qui 119! frauda ragua qurnte-mufam Jeuxmir. Il 11’] au: rien que ce: fis: Rai: mfifixt pourfichu d’uranium Ia un de; Égyptiau; fi)- un la:nommoit tout Hjtfir , fg]! à dire Roi: puffin". Car.H]: en Langue faim: figmfie Ra] , à Su: en layavulpin figuifù Man; attigea-un Æfiut qu’il:

mon: Mulet. ’, ..V . 7’41 newton d’une: livre: qua u m: Hjtfu ne

[tu M "fleur; ruât P111014" captif). onJay: en largua Égyptienne . à Ha: quand on [grammeavec JÆt’ration figuific fini: du" captif: à cela unparu]! plu: orq-fcmudh à plu: enfin: à l’au-timu Main.

I Ce mefme auteur dit que lors que ces fi! Roisa: ceux qui vinrent que: eux eurent regné enEgypta durant cinq cens onze ans, les Rois de laThcbaïde 8c de ce qui mon de l’Egypte qui n’a-yoit point eûé donné, déclarerent la guerreà tss

.PflfifllrS: que «(Daguerre dura long-temps; maisqu’enfin le Roy Alisfragmoutophis les vainquitz’k qu’aprés avoir chaflë d’Egyptc la plus gaude

partie , ceux qui rentrent [a retirerent dans un-lieu nommé Avais qui contenoit dix mille mefu-res de terre , 8: renfermai-eut d’un: tus-forte

* .muraillc peut y eût: en femeté . k y couru-verautre leur bien ce qu’ils pourroient prendre d’ail-

’ leurs: me Themofis fils d’Alisfragmontopbis lesalla attaquer avec quatre cens quatre-vingt millehommcs; mais que defefpetnnt de les pouvoir for-cer il mita fiscaux àcondition qui): limitoient

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"gi46 Renouer: A Arr’ronÎde l’Egypte pour r: retirer où ils voudroient Girlsqu’on leur fifi aucun mal -. Œünfi leur nombrecitant de deux cens quarante mille ils s’en alle-rent avec tout leur bien hors de l’Egypte à traversle defert de Syrie, a: que craignant les Affyriensqui dominoient alors dans toute l’Afie ils fe reti-nrent dans’un’pa’is quel’on [fourme aujourd’huy

lajudée , ou ils baflirent une ville capablelde con-tenir cette grande multitude de peuple 8: la nom-merent jerufalem.

Le mefme Manethon dans un autre livre où iltraite de ce qui regarde BEgypte , dit qu’il a trouvé i

’danr les livres qui Fahtponr fierez parmy ceux*ne fa nation , que on nor’nr’noit ce peuple les Pâ-

"fieurs captifs: en quoy’il efl: tres-veritable : carn’os anceûres’s’OCcupant à nourrir du befiail on

leur donnoit le nom de Pafleurs: a: il n’y a pisfujet de s’étonner que les Égyptiens f ayent ajointé

’celuy de captifs, puis que jolèpfiîlit au Roy’d’E-

gypte qu’il elloit captif ; et obtint de ce Princella’permiffion de faire venir les fracs. Mais je traite-"ray plus particulierement ailleurs de ces chofes,

v ü me contenteray maintenant de rapporter le té-l moignagé de ce: autans Égyptiens touchant l’all-

tiquite’ de nome race.’ iManethon continuë’donc à parler ainfi z Depuis

que le Roy Memjir en: chia]? le: Pafieur: d’Egrpte àqu’il: riflerait baflir faufilent il regmt oingt- cinq in:quatre mais . Chah»; faufil: repu! treize ne. Api:[la ammophù ragua «ring: surfe?! mais. dmeflirfie

fæur regnàlvingt un: "erg-mois. Mepbré: régna enfui"i douze un raffinois. Mephrhmutefi: vingt. qnq ourdirmais. MW neuf me huit mais. Amophir trente

«au diamine. 0m trente-fra: en: cinq mail. dentelai-rirdouze au un maie. 1111364 fou-fine nerf m.-

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len l influera. Cruel V. puygrenelle"? douze en: cinq mais. Un nuire dentelure?Jeux: en: trais mon. Amie quatre en: un mon. RJ-meflèïr un en quatre mie. Armecefininmunfiixente-fax me: deux mais; à dmenephie dix-neufnn: [in maie.Cetbcfir Remeflër qui la] frauda W514 de greneleramie: de terre à de ruer , larme annale fan fier:fin Lieutenant Germe! en 5mn aucun pourrir 46-filu , è la] defenelit feulement de prendre le qulrte’de Roy , de rien finira enpreiudicede fifenme à deje: enfin: , ée d’abufer defee mutiner. Il marcheenfuit: centre 17W de 611m , le Pbenicie , le: Afirleneà le: Meder , vainquit le: un: , à efijmit les ne":pu le feule terreur defee me. En: dharma: fait:luy enfin: le avril «101410an je: cenquefier encoreplier loin du: l’orient : mais Annie à qui il mismeunefigrende auerite’fit tout le rentraire de cequ’il la] avoit ordonné; Il cbafi le Reine, elnfi: de:concubine: du Rajfenfi’ere . àfi bifl’nnrperfuederper

feeflnteur: me le couronne fur]: rejle. Ire Grand Pre:tu d’Egypte en derme "un Guy. Il remmenai-:011, prit finebemin par Pelrde je maintint damfin manne. On tient que c’ejiee Prince quiedonne’ leune d 1755ij parce qu’ilportait 1:er (lima ers-fifi"bien que Cetlnjie, à amen fulmine autrement

Derme; iVoilà de quelle En: parle Manethon : a: îlet!certain qu’en fupputant toutes ces années elles lerapportent , a: que ceux que l’on nommoit Pasfleurs , c’ellà dire nos ancefires , [attirent d’Egypte

trois cens quatre-vingt treize ans avant que Danausallait à Argosyquoy que les Argiens fe vantent

.tant de l’antiquité de ce Prince. Ainfi l’on voitque Manethon prouve par l’autorité des hiROiresd’Egypte deux chofes fort iimportantes’fur le ’fuiet 4

dont il s’agit : l’une que nosancefixes font venue

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34,8 ’ Renouer A Arnolden Égypte: 8: l’autre qu’ils en font fortis prés Je»

mille en: avantla guerre de Troye. Et quant à cequ’il ajoute a: qu’il coutelle n’avoir point tiré des

biliaires d’Egypte , mais de quelques auteurs fansnom, je feray voir clairement dans la fuite quece [ont de pures fables fans apparence à fans fon-

dement. .Mais je veux rapporter auparavant ce que lesPheniciens ont écrit à: confirmé de mitre nationpar le témoignage qu’ils en ont rendu. Les Tyrienscoulèrvent avec flet-grand foin des regiflres pu-blics fort anciens qui rapportent ce qui s’efi pifféparmy en: , a: qui difent anfli de mitrenation deschoies tresconfidersblee. Il y a entre autres, quele Roy Salomon fit bafiirun Temple dam Jerulit.lem cent quarante-trois au: huit mais avant queleur nacaires brfliffent Carthage: a: ile décriventce temple: Rima l’un de leur: Reis, difent- ils , ayantefie’ ultimement uni du ne) Dwideonrinuè l’ejlreduRoySelemnfenfil: . leur pour lunchent" dupe».ou leur la confluai" de ce temple il le] fie un pnefintde fin «doigt Idem du du bah d’une tue-ide fine]!qu’ilfie couper furle mon: Liban pourferwir à [a me-uereure à à firfieperlm lubie. Selemde fin ce]?!le] fic plufieurr riche: pejènr; mon l’amer de la

fegqflê unit encore ce: Jeux Princes. Il: r’envoyeient de:(teigne: pour le: expliquer , à! Salomon fapnflôifen«le Hiram. Les Tyriens gardent encore aujour-d’huy avec grand foin plufiaurs lettres qu’ils s’écri-

virent : a: pour confirmer la verité de ce que jedia je rapporteray le témoignage de Dius que cha-cun demeure d’accord avoir écrit tres-lidellementl’hiüoire des Pheniciens. Voicy fer propres paroles :Le Roy 10th efiant mon H imam fenfilr qui legfucu.de accrût Ier lpiler de [en rojlnanrequi (fioient du cofle’:

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Lune PREMIER. Crue. V. "adel’oriene , me de lump cela de If, 6p"le moyen des gronder chosifier qoùl fi: j joignit lerepeuple de flapie" Olympien à remâche: de plafieureme: J or. Il fie couper fur le mm Liber: der-foret?!

Vérification des temple: ; à l’on tient que Selomon

ne] de j’enfile»: la] envoya quelque: irriguer, à.b9 "and. que fil ne le: pourvoit expliquer il le]payerois une certaine femme , à qu’aura» confeflîme

qu’rlne le: entendoit par Il hg paye. Mai! qn’Hirm

l9 que mon]! propofer d’une: énigme: parun nomme Abdemon qu’il ne picorer: plu expliquer.Salomon [typera eifon tour megrendefomme.’

Voilà quels finit les témoignages que nous rend«rameur, aie produiray nom celuy de Menan-

- rire qui filoit d’Ephefe. Il écrit les retiens de plu-lieue-sRois tant Grecsque Barbares : a: pour prou.ver la verité de [on billoit: il fel’efl des actes pu-Mies de tous les une dont il parle. Apre’s avoirrapporté quels ont me les Princes qui ont édans Tyrjuches au Roy Hiram , voicy ce qu’i endit :Ilfuccedn en Roy Ahôelfon pore à rogne trente-quatre ans. Il joignit à la mile de Tyrper negundoclarifie I’ifle d’Erycore, à j confiera une ronronneIl or à l’honneur de Mer. Il ficoeper fier le mon:Lilian quemite’ de bois de cedre pour com de: tem-ple: , ruine les "Mien: à en bajlo’t de normaux à Her-cufe à: à le Défi? djinn, dont "dédie le premier dansle mon de Perirbeue, à. l’autre Ier: qu’ilmercboit une

fin «me: contre les Tjrienr pour les ollrger comme il fità s’acquitter du tribut qu’ilr hg devoient à qu’il: re-

fufiient de Mer. Un de fer [rejets nomme Abdomonququu’ilfiji encore jeune , expliquoit le: migrer quele Roy Salomon luy ennuyoit. Or pour. connoiflre combineil fifi paf de tempr depuio la confireflim de Cer-Mage on compte en «tu forte. Le Roy un» effane

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.370 Rayons! A APPUI-N. àmon Belemrjonfilr Injfucadd. Il mourut à l’âge dequrtntevtroù un: apre’: en munir regne’ ftp. AMI-

flrtm jan fil: hg faunin , é- ne même: Que vingt-neufla: dont ilen rcgîqufllfl Luq’latrefil: defit non-75cc ’

le turent en trahi on , à l’aîné reg" dans au: en fa

place. Ajiruefib de Beluzar rqgna du"!!! douentque: en avoir Mm cinquante-quatre. Mari»: [enfrere la] façade , m’a: flagrante-quatre au: , à: enrepu neuf. Pinta: [on fine Ikflàfina . ufiapa lamuni: , m’en: cinglantes?" , (’3’ ne repu que hui:

L maie. 120541 Sacrfiutmde la Défi djinn: le tu,"pas au lieu de la, du": trente-deux un: , à mu-rut à l’âge defu’xann-buit au. Rada." [on filme]

flanelle , mm quarante-dm au: , à en raguaMedgemfmzfil: hyfitmdn, m’en: trente-deux ne, à.en repu neuf. 1’ng hgfumda à «n’en: rinçan-tefix au, dont il en repu quarante-fifi : à «fiat en la

fiptiéme une? de fan reg»: que Didanfa futur a’agfiàten dfi’igue où elle tapit Cartbngedam la Lyln’e. Ainfi

on voit qu’il (a pali": cent cinquante-cinq ans huitmais depuis le rçgne d’Hiram jufques à la confini-étion de cette villefi celebre , 8: que le Temple dejerulâlem ayant efié bafiy en la douzième année duregne de ce Prince faconltruâion n’a précedé que

i de cent quarante-trois amhuit mais celle de Car-1filage.

ÇNuepeutqn defn-èr de plus fort que ce témoi.page des Pheniciens? Ne fait-il pas connoillre plusclairement que le jour que nos anceltrcs citoientvenus dans la juchée avant la conflruûion du Tem-ple , puis qu’ils ne l’ont balty qu’aprés (a l’eflre un.

jççtie par les armes comme je l’ay fait voir dan;

mon Main: des Juifs P ’ l

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mLue-r .PREMIIER. CHAP.’VÏ. gr Il

, CHAPIT’RE4V1.’W5" de: Hifioriem chaldéen: touchent fen-

tiyuz’te’ de la union de:

E viens maintenantà «que les. Chalde’ens ontécrit fur mitre fujet &nqni nant de conformité

avec mon biliaire. Berofi: qui citoit de cette na-tion a; qui eflJî connu 8: fi eflimé de tous les gensde lettres par les traitez d’aflronomie 8: des autrœfeiences des Chalde’ens qu’il a écrits en Grec , rap.

porte conformément aux plus anciennes hiltoires i8: à ce que Moïlî: en a dit . la defiruéh’on du genre

humain parle deluge à la referve de Noé auteur de, naître race , qui par le moyen de l’arche le fauva

fur le Tomme: des montagnes d’Armenie. Il parleenfuite des defcendans de Noé . fuppute les tempsjufques à Nabulazar Roy de Babylone à deChal-déc, raconte [ce aâions, 78: dit .commeil envoyaNabuchodonofor fou fils contre l’Egypte 8L1: ju-dée qu’il afl-ujettità (on empire , bn’ila le Temple

de jerufalemJ emmena captif à Babylone tout nô-tre peuple, 8: rendit ainfi jeruialem deferte durantfoulante a: dix ans jufques au regne de Cyrus Royde Perle. Il ajointe que ce Prince avoit’fous fa do.mination Babylone , lÎEgypte , la Syrie , la Phnni.de , l’Arabie , 6: qu’il furpaflbit par la grandeur delès aâions tous les Rois des Chaldéens à: des Baby.loniens qui l’avoient précede’ Voicy comment cetauteur en parle : Nahdazar par: de Nabuchodoneur punch:ce grand Prince au: appris que le Gouverneur qu’il 23,32”d’un": (1451] dan: I’Egypte, la Syrie infnime, à 15131-erl’henicie fafiot) "me!!! . à ne peuvent â :5113 01635133.jan fige prendre Ira-mql’meja coudât: de [on «me, "W" fi

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Pline:

nommé

Nabull-tu , quia? nem-

372. RnsroussAApnou.l

l

il envoya contre aux avec de grondeefirce: Nabuchï lmm" id donozorfin fil: qui «fioit encore dan: la vigueur de la l

jungle. Ce Prince vainquit ce relût à reduefi’t me.

tu ce: province: [ou le W: du Royfon pare. Ilmutiloit 5",» Prefqu en mefme tempe qu’il mortâ Bu-fnn luynom. hylone que: mir regne’ruingt-neuf en: , Ô- Ior: qu’il

tu: me ordre i me: le: faire: de l’Egypte é- dunmqminm,6-ummdl iceux à qui ilfifieiele plu de remuer [on me: en 306710": nec le:firman: une fil-fi que Pbeniciem , Syrien: é- E37.fila: il peut: avec un petit nombre de: lier", à.

rit fin chenu"! à travers le: de en: f: rendit àBabylone. Il mm le: clade: en reflet qu’il le pou-voit dejirer , n’y aymæion que le: Chalde’ene é- le:plu; grand: duro’yme- n’eufint fifi: pour 1:9 renioi-gner leurfileüte’. Se voyant ainji dan: renfilant degré

de plafonne , à tout ce: captif: ejlunt arrivez. , il leurdonna J excellente: terre: dan: la province de Babyloneà. leur commanda il] beflir pour e) (rouir. Il mi-chet le: tempk) de Bel à de je: notre: Dieux-de:dlflfllfie! qu’il un»): remporté: du: bigame ,jozgnitune nomade «rifle 4’ l’ancienne me: de Babylone,- à.

ope? mir pourvut à ce que ceux qui entrepren-droient de l’aflieger ne W de’nurner le cour: dufleuvefur lequel de une. il l’enfernm un de-dm d’un triple enceinte de inuraifle: , à d’unefchJHI au tabor: dont le: mur: efloient bnjlù de bri-que enduite nec du lithine. Apr-ê: fouir ainji for-tifie? il y fit de: porter fi [W1 qu’on le: auroitprifi: pour-lupome d’un temple; Il fit uufli nupre’: de

Roy [on me un une pluie beaucoup plu:grand "à. et»! "me?!" dm je lm me longfijevouloir apporter quel: en efloient le: emmena de l’in-troyaâle lente: Ùce quifirpeflè tonte neume ilfitt«in! en quinze jam Cm: le Reine fia femme

. que -

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LI V! l prunier"; Cru r. Vl. 3,3lqui mit efle’ nourrie dan: la Medie aimoit la amuïde: montagne: , ilfit «flafla dupierrer d’une gran-deur]? pndigieufe qu’eflant cocufier le: une: fur le:me: de: avoient la "feuillure d’une montagne,unjardixfufienduen l’air 01)le avoit de toute: forte:deplnner.

C’en aînli que Berofe parle de ce Prince , a: il en

dit encore plufieurs autres choies dans (on livredes Antiquitez Chaldaïques , où il blâme les au- .teurr Grecs d’avoir écrit fauŒment que Semira-mis Reine d’Afl’yrie avoit bafiy Babylone unetant de merveilleux ouvrages: 8: cette hifloire deBarofeefi d’autant plus digne de fo qu’elle s’ac-corde avec ce que l’on vox! encore ans les archi;ver des Pbenîciens que ce Roy de Babylone dont.j’ay parlé avoit domté toute la Syrie a: la Pheni-cie. Philoltrate confirme avili la mefme cholë dans-fon biliaire où il fait mention du fiege de Tyr. Et.Mgafiene dans (on quatrième livre de l’hiiloiredes Indes dit, que ce Prince a furpaffe’ Hercule encou a: par la grandeur de fes raflions , 8c qu’il apou e les conquellzes, jufques dans l’Afriqueô: dans-

l’Efpagne. . lQ int à ce que j’ay dit que le Temple de Jeun."filent avoit elle brûlé par les Babyloniens, a: re-commence’à ballir Tous le regnede Cyrus qui do-minoit dansq toute l’Afie, cela paroit! clairementpar ce que le mefme Berofe en rapporte dans fon’troifiérne livre dont voicy les paroles : Lou que Na.labadenozor eut commenee’de bajlir ce mur pour en-fermer Babylone ilttomla dam une langueur dont ilmourut que? avoir regne’ quarantetroù am. Enfila-nnerodach fin fil: lu] fucceda; à je: méchancetezà’je: vice: le rendirent fi odieux , que 71,474"! encorereg!!! que deux on: Nerigliflôfir qui [filât épontille:

g.

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35-4, Restent X-Apnmrîf urle rua en trahi on , à regna quatre am. Loulou;farmb qui afin: encore fort jeune regna feulement neufmon: par aux mefme: qui muoient ejIe’ amie de [5an"tuméfiant qu’il mit de tret-muvaifi: inclination:nomment moyen de J’en defaire :. à apreü’ fa moncheijîrent d’un commun confinement pour regner [unaux Nabonid qui ejloit de Babylone à de la mefme raceque luy. Ce fin fine fin repu que fon baflit le 1071ngfloua): me: de la buque enduite de bitbume ce: grandenuer: qui enferment la me de Babylone. Et en la dia-Ifeptie’m amn’e de fin rague Gym Roy de Perfe apn’:

avoir conquù -le "fie de l’zlfie marcha avec une gande amie un" Babylone. Nabonidafla à fa remontre.perdit la tamile , érfi fixe-va avec peu de: lien: alan:la wifi: de Bor[ype. Gym afliegea "fuite Babylone du:la "(une qu’apre’: avoirufirce’ le premier mur ilpourroit fi rendre mazflre de cette placet: mais l’ayanttrouve? beaucoup plu: forte qu’il ne payoit il changeade de un, érafla pour aflùger Nabonid dans Borfype."Ce France ne fa voyant pat en e]!!! de fiuflenir lefiege du: retour: fifi; damna , à Gym n le traita forthumainement. Il luy donna dequoy vivre afin aifi dan:la Caramam’c , .oùilpafialerqflede je: jour: dam une ’

condition "me;Ces paroles de Berofe s’accordent. avec l’hifiolre

de mûre nation , qui porte que Nabuchodonoforen la dix-huitième année de fan regne déc-niâtnom: Temple; qu’il demeura enfierement ruinédurant feptnns; que l’on en jeun de nouveau lesfondemens en ladeuxiéme année du rague de Cy-rus, a: qu’il fut achevé de rebattit en la faconde,gagnée du regne de Darius.» ’

w

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lr

Living l’infini Cime: VÎÏIÇ (gis-y"

î CHAPITRIVII.hune: termignuge: de: Hifloriem Phenieiem tombant ’l’antiquité- de la nation de: 7101?.

Nfuite de tant de témoignages de l’antiquité

de nom-e race je veux aufli en rapporter quiEn: tirez des hilloires des Pheniciens ,- puis quel’on n’en peut avoir trop de preuves , 8: que la fup:nutation des années s’y rencontre. Voicy donc ce-qu’elles portent. Durant le regne de 77006131, Nabu-chodomur aflîegeu la un de T r. Baal fueceda a Tho-Fel , ù- regna dix am. Apre’: a mon le gouvernementpafi de: Roi: à deeoîugej. Etbnibalfil: de Babel:nerf: cette dignite durant Jeux mole. Chelbù fil:[4645:2 l’exerfa à: mon. Le Pontife 1M" traie mais.Mutgon à Geraflefil: d’dlderimefix un: , à Bulatorun au. dpre’e on envoya querir enBtbylone Morbal qui"gnan quatre am: (’9’ [rom [on fine qui luy. jumelafegna vingt am. CyrwRoy de Perle regnoit auflï alan:à tout ce: tempe ajoutez. enfemble reviennent à tin-l

t pante-[quatre an: traie mais. Ce fut en "la feptie’me» I.annee regtie de I Nulut’hodonozor que commença le

fige de Tyr à en la quatorzilme année du regtie d’Irom i

que Gym Roy de Perfe ruine a la couronne. Ainfi ceque les Chaldéens a: les Tyriens ont dit du Temple ’canai-men verlté de mitre binaire;

. CHAPITRE V111.Témoignage: de: Hifioriem Gret: touchant la union 9

de: fuif: qui en montrent auflî l’antiquité.

L’Antiquité de naître race cit donc évidente, -7 ’ a: ce que j’en ay dit fuflit pom- obliger ’ceuxï

qui n’ont pas un efprit- de centennal: à en demeug -8 ’J’

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ne; Restons: A K-PPION;rei- d’àccord. Mais pour convaincre mefme «mequi traitent les autres peuples de barbares 8: veu-lent que l’on ne s’en rapporte qu’aux Grecs , jeproduiray des témoignages de leurs propres au-teurs qui ont eu connoifl’mce a; ont écrit de cequi-

nous regarde. Pytagore qui citoit de Samos, quivivoit il y a fi long-temps ,. 8c qui a furpaflë tous.les autres philofophei porion almirable fagefièâ:(on éminente vertu . n’à pas feulement eu connoiiï

fance de nos loix 5 mais les a fuivies en plufieurschoies. Car encore que l’on ne trouve rien écrit de

. luy ou ne laide pas d’élire informé de res fend--mens par ce qu’en ont dit pluficurs hifloriens , dontle plus celebre et! Hermippus , qui efioit un excel-lbnt 8c tres-etaétrhillorien. Il rapporte dans En .premier livre , touchent Pytagpre ,V qu’un des amis.de ce grand perlbnnage nommé Caliphon quicitoit de CrotDne citant mort ,fon aux: ne l’aban-

e donnoit ni jour ni nuit, 8c luy donnoit entre ail--ne; intimaient de ne point pallier par un lieu onun afne fieroit tombé ;.de ne boire point d’eau quine futures-nette A; de ne médire jamais deper.formé: en quoy il citoit conforme aux [intimaisdes Grecs a; des Thraces : 8; ce que cet auteur ditnil: treswray ,veûant certain qu’il avoit puifé dansles loix des juifs une partie de là philofophie.

Nos mœurs entoilé nuai-fi mimées 8; filmai qnués de diverfes nations que plufieurs les ont en!» lbullées , v comme il paroilt par ce que Theophraûeven a écrit dans fan livre des loir, outil dit que ,celles des Tyriens défendent de jurer par le nomd’aucun Dieu étranger ,.clc(t’à.dirc des autres na-j

tians 5&ilmet au nombre de ces fermons défen-dus celuy de Corban . c’çflà dire dans de Dieu. dontil.el1 confiant qu’il n’y a que les Juifs gui urina,

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i Livre: rknn’iemCHAr. VIH. si; .g Naître nation n’a pas nufii cité inconnuë à He.L radote d’HalienrnalTe, puis qu’il en fait mention en-

quelque forte dans le facond livre de Ion hiltoireaoù parlant de ceux de Colchos il dit: Il n’yaque cepeuple à. le: Égyptiens à le: Éthiopien: qui ab ententde tout tempe de je faire circoncire. Car le: P mitionsà le: SyrienrdePaIefline demeurent d’accord que c’eflde: Egypte’en: qu’il: l’ont apprit. Et quant aux autre:

Syrien: qui habitent le long de: fleuve: de Thermodon”é de Parthenie , comme auflî le: Marron: qui leur fonttonifie", il: retonnoiflênt que c’efl de mon de Colchorvqu’il: tiennent: l’ufitge de la circoncifion, - (Je: peupler-

[ont dont le: [Euh qui l’ont embrayée a l’initationa’a

Egyptitns. Mai: quant aux Egyptimeù aux Ethiopientje ne dire lequel de ce: deuxpeuplu l’a apprzfiï’defautre, On voit par. ce pariage que cet auteur

dit pofitivement que les Syriens de la Pâlefiine Tebut circoncire. Or de tous les peuples de la Palefiio

ne il n’y a que les juifs qui fe font circoncire:à! par çanfequent c’en d’eux qu’il parle.

. Chœrilius un ancien Poète compte avili nofirenation entre celles qui fuivirent Xerxes Roy dePerle, dans la guerre qu’il fit aux Grecs: Car quipeut douter que ce ne fait de nous que ce poèteparle ,,puis qu’il dit que cette nation habite lea-montagnes de Solyme ,. c’efi à dire de jerulàlem,-à: le long du lac Afphaltide qui en le plus grandde tous ceux qui [ont en Syrie?. je n’auray pas peine aufli à faire voir que lesplus celebres des Grecs ont non feulement connunofire nation ,.,,mais l’ont extrêmement efiime’e.Clearque l’un des difciples d’Ariflote 8c quineceqdoità nul autre de tous les philofophts peripateti-ciens , introduit dam un dialogue de fun premierlivre du. fommeiLAriilote fou mainte qui parle en»

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aj-8i Rt’sp’ous’t li d’union]cette manier: d’un juif qu’il avoit connu. filtrop long fi je vouloit vous entretenir de tout le re:fie ; à je me oontenteray de voue dire ce qui voue don-nerafuiet d’admirer fi jagmfi. ’Voue "libitum, dit"alors Hyperochide, noue obliger tout davantage. je com:menteray donc . continua Arifiote, pour ne pat mon:quer auxpre’cepte: de la rhetorique , par ce qui regardefit race. Il qui: de nation à)!" dans la baflèd’une , dont ceuxqui l’habitenrmaintenantfint defcenJdu: de cetphilofipheté’fagee de: Inde: que l’on nom;

mon Chalut: , émue lemme»: nomment ’funfi, àtaufi qu’ilt demeurent dan: la Ïude’eodon: le nom.de la capitale efl fiat. dtflîtile À prononcer: car ellet’appefle 70411km. Cet homme recevoit chez 1.7-avec beaucoup de bonté les étranger: qui’venoient Je!province: e’loigne’es de La .merêdant let vider qui en-

floient procher. Il nqparloit par fort biennoflre langue , maie il afeflionnoit beaucoup nofirenation. Lors que je voyageoit du: l’Afte avec quel:Zut-un: de me: dzfciplee 51mm muflier; à dan!

s cordèrent" que nous enfonce avec luy noue trou-vafmet qu’il avoit beaucoup à apprendre en fa en:verjiotiou. Voilà ce que Clearque rapporte qu’Ari.

ilote difoit de ce juifi- A quoy il ajoute que il!temperance &la pureté de les mœurs citoient ad:mirables. je renvoye à cet auteur ceux qui envoudront fgavoir davantage , parce que je ne veutpas trop m’étendre fur’ce fujet.

i Hecatée Abderite qui n’ei’toit pas feulement un

grand philofophe; mais tus-capable des affairesd’eftat , arqui avoit cité nourry auprès d’Alexandœ

le Grand 8c de Ptolernée Roy d’Egypte fils de Lacgus , a écrit un livre entier de ce qui Teggrde no.Me nation. j’en rapporteraytbrévernent quelquechoie , a: commenceray par marquer les temps. Il-

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LIVRE nu un. Cru-r. VIH." gyjade de la bataille donnée par PtoleméeâDeme-ntrins auprès de la ville de Gaza onze ans depuis la

j. mort d’Alexandre , en la cent dixJeptie’me Olymu-l piade filon la fupputarion de Callot dans [a chro-

nique, 8c dit :.En ce mefim-temp: Ptoleme’e fil: deLaya vainquit dupé: de Gaza dam une huileDemetriw fil: d’Antigon: fuinommé Polyerchete’: .

de]! à dire dyîrufieur de wifi". Or tous les Milo--tiens demeurent d’accord qu’Alexandrele Grandmourut en la cent quatorzième Olympiade: 8:ainfi on ne peut revoqueren doute quedu tempsde ce grand Prince noflrenation ne ful’t floriflàn-te. Hecatée ajoûte qu’apre’s cette bataille Ptolernée

Ce rendit maiflre de toutes les places de Syrie, 8:quefa bonté a: faJdouceur luy gagna tellement le .cœur des peuples que plufieurs le fuivirent enÉgypte, a: particulierement un Sacrificateugijuiçnommé Euchias âgéde foinnte- fixv ans , tres-eflime’ parmy ceuxde fanation , fies-éloquent , 8:fi habile que nul autre ne le furpafibit dans la con-noillânce des affaires les plus importantes. Ce m5"me auteurdit enfuira que le nombreüdes Sacrifica-teurs qui recevoient les decimes 8:» qui gouveranoient en commun efloitdequinze cens; 8c revea-nant encore à parler d’Ezechias il dit : Ce grnrüperformag: tctompagne’ de quelquernum de: fieu: and»fermjàuwm avec nous , à mu: expliquoit le: chojè:["pr importante: de la difciph’m à de la conduitede aux de f4 nation v qui r toute: filoient 6mm. Ilajoûte que nous femmes fi.attachez à l’obferva-tien de nos loixqu’il n’y a rien guenons ne (oyonspref’œ de fouffrir pluûofl que’de les violer. Voicy-fes paroles : fichue: maux qu’il: ayant foufièn: dupeuple: maffia: , (9’ pmimlierement de: Raù- de Pofià de leur: [immuns gemma: -, un n’a jamais pl.

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36° Renouer A APPION.leur faire obliger de fentimenr. N] le perte de leur."bien, n] le: outrager, n] le: Hefl’ure: , n] mefme la-un, n’ont p4: efle’ capelle: de leur faire renoncer 16’

religion de leur: pere:. Il: ont e]?! fun: "ointe ou. devant de tout ce: maux, à donne’de: preuve: in-croyable: de leur fermeté à de leur confiante pourl’elfervution de leur: loir. Un Gouverneur de Bob]-lone normm’ dlexondre «roulant flaire rétablir le temple

r de Bel qui ejloit tombé, (a: obligeant mefme toue ferfildat: de porter le: muteriuux nmflàire: pour te: ou-vrage , le: furent le: feul: qui le refufirent. Ille: thejfiu en olmerfe: menine: fun: pou-voir jumartmoine" leur opiniuflrete: à enfin le Roy- le: deth-sa: de ce travail qu’il: ne noyoient par pouvoir faireen tonfciente. Lor: qu’il: furent retournezenleurpoïril: ruinerent toue le: temple: de le: autel: qui] avoientefle’boflù en l’honneur de ceux qu’il: ne rauwolfia:

point pour Dieux, à le Gouverneur de lu provinceleur fit payer pour ce fujet de grande: amenda. Cethiflorien ajointe qu’on ne [gambit trop admirerune fi grande fermeté; 8: témoigne auflî que nô-tre nation a cité tres-puifl’ante en nombre d’hom-

mes , que les Perfes en emmenerent un grandnombre à Babylone ,. à: u’aprés la mort d’Ale-

irandre le Grand plufieurs urent auiIi-tranfioortez-en Égypte a en Phçnicieà caufe d’une &ditionarrime dans la Syrie. Et pour faire connoiflre l”-«tenduë, la fertilité; a: la beauté du pais que nouehabitons il en parle ainfi.: Il tontient trois million:d’or en: dont la terre efl fi endente qu’il n’y u pointde filât! qu’efle ne fioit eupuble de produire. Et nant

à jerufalem 8c au Temple il dit : Le: ont."outre plufieur: bourg: à milluge: quantité de plate:firte: , à entre outre: la ruile de faufilent qui 6’coagulante finie: de tour à? fiât-vingt mille babirou-

A».

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I Lunernemflt.C-Her.VIII. 36:bien milieu de cette mille en une enceinte de pierre: decinq un: pied: de long , è- oent de large avec deuil-gnnde: porter: à au dedan: derme enceinte et? au

, autel de quadruplai" fait de picte: jointerenfirnHe fin: que l’en] ait donné unfeul coup deune... Cbacun de: reflet. de cet autel e]! de vingtcoude’er, (9’12: hauteur efl de côte. Pre: de Ia’ ejl un

q ver-grand [office dan: lequel il] a un autre autel quicf! d’or, ée un chandelier «filer dopera: de denttuteur, avec de: lampe: m: le feu brûle continuefle-tuent. nuit à jour. Mai: il n’y a eumefigure ni au.un baie à l’ entour comme l’on tuoit pre’: de: autre:

temple: de: hie fixerez. Le: Samficateur:] pafl’ènt Ierjournée le: nuit: dan: une m:;grande contigence ,À à

5:7 kiwntjarneù de «in. "7j Ce mefme auteur rapporte une a&iou u’il vit

faire à l’un des Juifs qui ferroient dans ’arméed’un des fuccefl’eurs d’Alexandre; Voicy l’es pro-

pea paroles. Le" que over: la mer rouge il]?muera-entre le: coucher: de mitre efcorte un fiefWMuufiIon , qui Pqfi’dt’t pour l’un de: plu: coure-

grenât de: phi: adroit: archer: qui parrny le: k(me: à le: étranger: : à pluftew: prçJ’ant un devin

de prUire par le vol de: riflard que! feroit le [utce’ede enfin «rayage , cet homme leur dit’de :’arrefler : il:

Infirent ,6)! Maufelun luy en demanda la "yin. Ajoutme. que c’ejloit pour un oifiauqu’il«que , parce que fi cet oifeeu ne partoit pointil: nedevoient par piger plu: outre: que :’r’lfe [mon 64me- ’

i hit devant eux il: devoient continuer leur voyage: muât ’i que :’il prenoit [in mlderriere eu: il: feroient obligez li de l’en retourner. Maufialan fieri: lu] rien repliquefï

banda fou arc , tira unefle’cbe , à tua l’oifeau en l’air.

ce devin à quelque: autre: en fieront fi infini en:.qu’ileleq dirent de: injure: 5 à- il ne- leurrepartit-

Guerre Me I I. H h

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,36: vRISPONSE AA’PPlïotl:partit autre cbefefrnon: avez-cucu: perdu l’efiritaüplaindre ainfi ce malheureux oijèau que W tenez en-tre 1m- nrainr? S’il ignoroit ce qui la] importoit lekvie comment pourvoit-il nouefaire connoijlre fi nuirerayage feroit barreuse? Et fil miam quelque con-noiflance de l’avenirj’eroit-il pendit) pour j recmirla mort par l’une (infirme: du Ïufoaufirlan .?

C’eil allez rapporter les témoignages d’HecaJzée : ceux qui en voudront fçavoir davantage n’ontqu’à lire [on livre. .Mais j’aioûteray une autrepreuve tirée d’Agatharcide, qui encore qu’il n’ait

pas parlé avantageulëment de nom-e nation nel’a pas fans doute fait par malice. Il raconte de

quelle forte la Reine .Stratonice aprés avoir ahan-Idonné le Roy Demetrius [on mary vint de Ma-cedoine en.Syrie dans l’el’perance d’époufer le Roy

iSeleucus , a: dingue ce defièin ne luy ayant pasréüfli elle excita dans Antioche une revolte contre-luy lors qu’il elloit en Babylone avec (on armée:qu’à fou retour il prit Antioche : qu’elle vouluts’enfuir en ,Silicie: mais qu’un fouge qu’elle eutl’ayant empel’chée de continuer la navigation elle

.fut pril’e priionniere a mourut. Surquoy Agatthcide pour faire voir combien de ièrnblables (ber-[litions [ont condamnables allegue pour exemplemitre nation , dont il parle en ces termes. Ceux quel’en appelle fief: demeurent dan: une tnille cru-fortenommée 7erufalem. Ilrfiflentji religieul’eneent le feptieî

me jour que non fiulement il: ne portent point d’arme:à ne labourent point la terre , mai: il: ne font autre

aurore quelconque. Il: le paflënt jufque: au flairai adorerDieu dan: le Temple. Jinft’ lor: que Ptolemere Luge.’vint awec une armet; au lieu de la] refifler comme il:l’auraient pû , cette folle fieperflition fie que de peur de

filiale; ce jour qu’il: nomment Salade, il: le rçcmrfiü

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’L l v: E 11m] en. CnAr V111. 3’63mafia, à un me! muffin. On cumulai»:combien rêne la] ejîoit mal finde’e : ému telexmple

doit marial" mm feulement à ce peuple, "un? à mele: patraque l’on mpeut fait: extravagance intuberà de tafia: obfmatiam Ier: qu’un grand à! peint!par! oblige de :’m définir. C’eit ainfi qu’A a-

tharcide trouve noflre conduite digne de rifee-zmais ceux qui en jugeront plus fainernent avoüe-tout fans doute que l’on ne fçauroit au contrairetrop nous loüer de preferer par un fentiment dereligion 8: de picté l’obièrvation de nos loix 8:mon" devoir envers Dieu ànofire confervation .8:à celle de mûre patrie.

-Q1e fi d’autres écrivains qui ont vécu dans lemeflle fiecle n’ont point parlé de nous dans leursbiftoires, il fera facile de connoifire parl’exempleque je vay rapporter que leur envie contre nousou .guelque autre feniblable irail’on en a eflé caufe.3erofme qui a écrit dans le mefme temps d’Heca-tée l’bifloire des fuccefièurs d’Alexandre , 8: qui

(fiant fort aimé du Roy Antigone citoit Gouver-neur de :Syrie , ne dit pasun feul mot de nous,quoy qu’il cufl: prefque cité élevé dans nom-epaïs , a: qu’Hecatée en ait compofé un livre entier,

En quoy il paroift que les affichons des hommesfiant diffamas: l’un ayant creu que nous meri.tians que l’on parlait tres - particulierement de -nous z a: l’autre n’ayantpas craint pour en obfcur-

cir la memoire de fupprimer la verité. Mais leshifloires des Égyptiens , des Chalde’ens , 8K des Plie-

niciens fuflifcnt pour faire connoiflre l’antiquitéde nofire race , quand on n’y ajouteroit point cellesdestGrecs , entre lefquels outre ceux dont j’ay par-lépn peut mettre Theophile , Theodote , Mamans.

v Armophane , Hermogcne . Eumeruàfqnon , Zo;

- 11

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364. ResronseAArrlouîpyrion , &peut-eitre d’autres , car je n’aytous leur: livres, qui ont fait une mention parti.culicre de nous. La plufpart d’eux ont ignore’laverité de ce qui s’eû pallié dans les premiers ficela

parce qu’ils n’ont pas leu nos livres faims z mail"tous rendent témoignage de l’antiquité de noltrenation qui efile fujet que je me fuis propoië de trai-

pter. Phalereus. Demetrius, Philon l’ancien , &Eu.poleme ne le fontpas beaucoup éloignez de la ve-rité: a: lors qu’ils y ont manqué on doit le leur par-donner, parce qu’ils n’avoient pû voir avili enflie-ment tous nos livres qu’il auroit cité à defirer pouren eiire pleinement informez.

(CHAPITRE 1X. .Gaule de le haine de: Egptiem tout" le: Page

on panneau" que Mambo: brjiorim E unedit me] en ce qui regarde FMtiquite’ dede: fait": , à n’a écrit que de: fable: du: mm

qu’il a dit unit: au. .L me relie à faire connoifire la faufi’eté de cequi a cité dit contre nollre nation a: à confondre

de fi grandes impoflures. Ceux qui ont le plus deconnoiflimce de Phifloire lèvent un: les effet;que la haine en: capable de produire en de rembla-

, bles fujets. 8: qu’il y enaqui fe font divorcez deternir l’éclat 8e de blâmer la conduite des nationsa: des villes les plus illufirea. C’efl ainfi que Thad-pompe a agy au regard des Athenicns, Polymteau regard des Lacedemoniens , ficeluy qui a écrit

’le Trypolitique, dont Theopo pe n’ait pas l’au-

teur comme quelques-uns le croyent, au regarddes Thebains. Timée a suffi dans [on hiûoire blâ-mé f9" MW en Peuples à: ulsters fange

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vŒAù-r-J...

12mn rial-raisin; Crus. 1x; 36:”bd quoy tous ces auteurs kfont portez 8c ont. par-tîculierement attaqué les nations qui meritoient

I le plus de loüanges, les une par envie, les autrespar haine, a: d’autres par le defir de (e rendre cele-bres par des difcours extravagans : ce qui leur airéuni parmy les fout , le les a fait condamner par. lesfages.

Les Égyptiens ont efle’ les premiers qui nousont calomniez , 8: d’autres pour leur plaire ont dé-guilë la verité. Ils n’ont point voulu dire de quellelône nos anceflzres paflèrent en Egypte , ny com-ment ils en fouirent , parce qu’ils n’ont pû voirfans haine a: fans envié qu’après élire entrez dansleur paît ils s’y font rendus fi ’puifians, 8: ont citéli’heureux depuis en ei’tre fortis. La diveriité dès

religions y a aulii beaucoup contribué par la ia-loufie qu’a excité dans leur cœur ce qu’il n’y apas

moins de difference entre la pureté toute celefle del’une , 8c la brutalité toute terrefire de l’autre.qu’entre la nature de Dieu ancelle des animaux ir-

nifonnables. Car c’eit une choie ordinaire parmreux de prendre des bettes pour leurs Dieux, 8: deles adorer par une folle fuperilition qu’on leur in.fpire dés leur enfance. Ainfi ils n’ont jamais pûcomprendre 8: encore moins (è lainer perfuader de ’l’excellence de noflre divine theologie , 8c ont fup-porté fi impatiemment que plufieurs l’approu-lvoient , qu’ils ont pailé iufques à cette extravagan-

ce de contredire leurs anciens auteurs. Un [cul quien fort confidere’ entre eux a: dont j’ay déia rap-porté le témoignage pour prouver l’antiquité de

goitre nation fuflira pour Vérifier ce que je dis.(S’en Manetlmn , qui aprés avoir protefié qu’iltireroit des livres faims l’hiftoire d’Egypte qu’il

vouloit écrire , dit que nos anceflres y filant venusHh iij

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366’ mariions: Î: Anion; hen grand nombre s’en. citoient rendus les maiftresî’

mais Que quelque temps aprés ils en furent chai:fez, s’établirent dans la judée, a: y ballirent untemple. En quoyil s’accorde avec les anciens hi-itoriens. Mais après il-fe laifl’e aller à-rapporter fur Inofire fujet des «fables fi ridicules qu’elles n’ont

pas feulement la moindre apparence de verité,en nous confondant avec ce menu peuple d’Egy-pre qu’il dit que la lepre a: d’autres fafcheufes ma-ladies obligea de s’enfuir. ll’parle enfuite du Roy

Amenophis qui cit un nom imaginaire 6: dontpour cette raifon. il n’asofé cotter les années duregne , quoy qu’il les ait marquéesparticuliere-ment lors qu’il a parlé. des autres Rois. Il ajouteà ces fables d’autres fables ,. fans a: fouvenir qu’il

avoit dit auparavant qu’il y avoit cinq cens dix-huit ans que les Paiteurs efioient fortis d’Egyptepour aller vers jerufalem. Car ce fut en la quatrié-me année du regne de Themolis qu’ils en fortin

trent , 8c [et fucceflëurs reguerent troislcens qua-tre-vingttreize ansjnfques aux deux freins Sethona Hermeus, dont il dit que le premier elloit fur-nomme’ Egyptien, 8c l’autre Danaus que Sethonchafl’a , a: regna cinquante. neuf ans: que Rampfésfils aifné de SethonJuy fucceda 8: regnafoixante-Ex ans. Ainliaprés avoir reconnu qu’il y avoitfi long-temps que nos ancellres citoient fortis d’E-’gypte il met au nombre de ces autres Roisce fa-buleux Amenophis, dit que ce Prince de mefmequ’Orus l’un de fes prédeceifeurs avoit extrême-

ment deliré de voir les Dieux , 8: qu’un prennede (aloy nommé.Arnenophis comme luy fils dePapius dont la fagefl’e 8: la l’eience de prédirecitoient fi admirables qu’il fembloit participer ila nature divine , luy, avoit dit qu’il pourroit ao-

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lel’! in en] "Î Cuir; 1X: 337”roÎjmplir [on defir s’il chafl’oit de l’on royaume tous’

le lépreux a: ceux qui citoient infeaez de fenilHables maux: que ce Prime fuivant (on confeilen fit alTembler jufques à quatre-vingt mille qu’ilenvoya avec des Égyptiens travailler dans des car-Vtierce vers le coïté du Nil quiregarde l’orient, a:qu’il y avoit parmy eux des preltres infeé’tcz auffi”

e lépre. Manetbon ajoute que ce preflre Ame-In’ophis citant entrédans l’apprehenlion que les’

Dieux ne le puniilent d’avoir donné au Roy unjconfeil fi-violent , 8t’ce PrinCe de l’avoir executé,’

a: qu’ayant connu en efprit que pour recompen-fer ces pauvres gens de leurs fouifrances ils lcs’rendroient maifires’de l’Egypte durant treize ans;il n’oiâ le dire au Roy ; mais laifl’a cette revelation’

par écrit, 8: le fit enfuite mourir luy-mefme : cequi donna une extrême frayeur à ce Prince. Voicy’les propres paroles que cet auteur dit enfuitc.’Ire: peut primage!" eurent paf! un afin long-un,» dans un tramai] fi pendit , il: firent fitpplier’leks] de le: vouloir foulugçr de leur: Mante: , à."de kW donner pour retraite la tuile fleurir nomméedit-afin? Tripbon à qui mit a]?! habitera par [etPejkuri : ce que ce Prince leur accorda. à; Ion qu’il:j. furent” (tablai il: marreront ce lieu propre pourrewriter . chiffrent pour chlf un preflre d’HeliopoIù’11mm! Ojbrjîphom à r’olligerent par ferment i la]bâtir ,qu’il commença parleur ordonner entre autre: ’-

rbofi: de ne point fini: drfiiculte’ de mangeras: ani-maux qui pafint parficrez parut] la Egyptienr , (ne ’de ne s’elâer qu’entre aux piaffoient dans leur: truf-

nurfentimenr: Qu’ilfit enfuite enfermer de mut-aile:à env-marnent fortifier cette oille à]? pipa" à ’fuir: la guerre au Roy amenophù : æ: d’autrn’faire: t’es-tant joint: à [rail moqylahdtrndmbafiï

in]

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368 luronne: Aro’ioirî Vleur: î 7’me vomir: Pafieurrque le Roy Mfi: mit rhaflêzpour le: irfonnerdete ’r’efi’oit "fi

ée le: exhorter de futur â lu] pour aire tout alfas.ile la guerre à I’Egypte 5 qu’il le: recevroit dam A!»

rio qui mit nutrefiù rfle’ pofide’e par leur: enor-firtr, leur fiurniroit toute: le: tbofi: nasillera par

’ leur fuâfifloneo, éque prenant leur. rampa à propos ilt

pourroient fuihment conqum’r FM": 9&5 ce: bo-lntan: de Ïmfulem mien! receu ce: propofitiom meje]: à. r’efioient rendu: â.CælW me dans: un!mille homme: : æ’nlor: le R0] maman fi fia-venant de se que le pre-[1re amine mit profilfut fioifi d’une tek crainte , qu’tpro’: mir tenuruer le: principat»: de fan rfiot il envoya dam laanimaux qui pqflënt pour fanez. en Égypte , m4du aux prgfire: de malter leur fimulncbrer,mit mle: m: fun drfe: ami: Setbonfinfil: âgé feule-ment de cinq on: autrement nommo’Rmflî’: du un

de fou gord, à alla enfuit: avec une m: de mi:un: mille homme: au devant de: ennemis,- maisdans la trame que!" Dieu: [19 munirai!n’rfi: en venir à membru. retournnfw là: [muéevint à Memphis, oùoprr’: mir prit lefmloehu àbœufÀpir du le: autre: animaux qu’il revomit mede: Dieux ilpojfà en Éthiopie me un: gronde Mldefin peuple : fie le Rigide ce poï: qui la] effort ex-trememtnt afifiionne’ le retour malien tout: tau: lafient , leur 4012m: de: enfle: à. de: bourg: ou il; nemanquerait de rien datant treize on: que dura utexil , à tint tarifia" de: troupe: fur le: fientions defin royaume pour le feurete’d’lmenophu: Que cepen-

dont ce: Pofieur: mut de 7erufilem firent morthmm) fluide mol que aux qui le: avoient appelaen Égypte, qu’il n’y avoit point de mutez à d’ini-

pictez Qu’il: ne nommait, que tu fi contentant par

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J LlVl a in amen. CHAP. ÏX. 369”le mettre [cf214 dam la: 01’021 à du: le: bourg: dt](jeûniez: de: fierilegu, mettaient m pine: Infim-ldehfe: de: Dieux , tuoient mefme le: animaux fierezque m famulachre: reprd’mtoimt , contraignoient le:prsfirar à le: pinyhete: Égyptiens d’en ejIre le: meni-

trierJ, éi la: renvoyoient enfuit: tout mais. A quoycet auteur ajoûte qu’ils eurent pour Legiflateur unprame d’Heliopolis nommé Ofarfiph à caulë d’0-

[iris qui citoit le Dieu que l’on adoroit en cetteville ,18: que ce prame ayant changé de religion:changea auffi de nom s: prit celuy de Moïfe.

Voilà ce que les Égyptiens dirent des juifs seplufieurs autres choies femblables que je paire fousfilence de crainte d’eltre ennuyeux. Manethon dit iavili qu’Amenophis acconipagné de Rampfés fou"fils pallia de l’Ethiopie dans l’Egypte avec une tres- ’

grande armée, vainquit les jerofolymitains 8: centd’Avaris , 8: poulinivit le relie jufques fur les frou-

tiei-es de Syrie. p V 3. Je feray voix-lclairêment’lque tous ces diièoure’

de Manethon ne font que des fables a: de pures irefveries. Surquoy il faut premieremeut remar-quer que cet’auteur cit demeuré d’accord au com."

mencement que nos anodins n’efloient point cri.ginaiœs d’Egypte 5 qu’ils y citoient venus d’un au»

tu païs, 8: qu’àprés.s’en eût-e rendus les mantra

ils s’efloient trouvez obligez d’en sortir. Quant àce qu’il dit enfuite qu’ils fa font depuis nielle:aVec ces Égyptiens infeâez de lepre 8: d’autrelmaladies, 8: que M0112: condufieur de ce peuple8: qui l’a emmené d’Egypte citoit penny eux , jeferay connoil’cre par cet auteur mefme que ce]:s’eit tres-long-temps auparavant. La premie-re aure qu’il rapporte de cet évenement cit ridicu-le. Le Roy Amenophis, dit-il, defira’de voir le:Dieux. Or quels Dieux pouvoit-il defirer de voix!

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’37o Rssr’onsn’AïArr’roit;Si c’eüoient ceux qu’il adoroit a: qu’adoroienti lei

Egyptiens tels qu’eltoient un bœuf , un bouc, uncrocodile, un cynocephale , ne pouvoit-il pas lesvoir quand il le vouloit P (me fi c’efloient desDieux celellesù qu’il ne defirafi de les voir qu’àeauli: qu’un de les prédecefl’eurs les avoit vûs , il

pouvoit donc lèsvoir quels ils citoient a: com-ment ils citoient faits , fans avoit befoin de le don-ner tant de peine. Mais ce prophete , diton , par lemoyen duquel ce Prince efperoit de voir les Dieuxcitoit tus-(age a: n’es-habile. Si cela cit je demantde comment il n’a pas connu qu’il luy citoit im-poflible de latisfaire au defir’de ce Prince, 8c futquoy il fe fondoit pour croire que ces lepreux sices autres malades empel’choie’nt que les Dieux ne

fe rendillènt vifibles. Ne fiait-on pasque ce ne liantpoint les defauts corporels qui les disoient, maisles impietez a: les crimes-qui l’ont des vices del’âme i Et comment auroit-il pû afl’embl’er pre?!

que en un moment quatre-vingt mille hommesinfeétcz de ces cruelles maladies P Comment leROy au lieu de fe contentér de les envoyer en exilfilon l’ordre de ce prétendu prüphete pour en par:ger fan pais, les auroit-il’employez à tirer 6: taillerdes pierres î Œe lice propliete , comme le dit ce:auteur, prévoyancquelle fieroit la colere des Dieux"a: les maux ’dont l’Egypte feroit afiigée , refolutde fe faire mourir a: laifl’a au Roy cette revelatio’npar écrit ,je demande pourquoy il ne refilla pas audcfir qu’avoit de Piince de voir les Dieux; 8c com-ment dcs maux qui ne le regardoient point puisqu’il ne feroit plus au monde lors qu’ils arrive:raient , pouvoient luy el’tre plus redoutables que lamort qu’il le donna volontairement? Mais voicyencore la plus grande se la plus ridicule de toutesles Mies:- Car s’il avoit la connoiEancg des choies l

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«qu-n

Lux! minus: en; 1X: 3h.futures 8: qu’elle luy donnait tant d’apprehenfion 5comment au lieu de faire chalïer d’Egypte tous leslépreux leur auroit-il fait accorder la ville d’Avarisqui avoit autrefois cité habitée par les Pafleurs, 8:où s’eflant affemblez ils avoient choifi pour Princece prelire d’Heliopolis qui leur défenditd’adorerles Dieux des Égyptiens ,ude faire difficulté demanger de la chair des animaux qu’ils reveroientcomme des divinitcz, de contraôzer alliance avecceux qui ne fluoient pas de leurs mefmes l’entiàmens , 8: qui les obligea par ferment à obferver in-violablement ces loi: ?*A quoy cet auteur ajoute;qu’après avoir fortifié cette ville ils firent la guerre

au Roy Amenophis , envoyerent à jerufalemexhorter ceux qui l’habitoient de le joindreà euxdans cette entrepriiè ,,& de le rendre pour ce [desa Avaris qui avoit autrefois elle poflèdée par leursancefires, d’où attaquant tous enlëmble l’Egypte

ils pourroient s’en. rendrecmaillses: (a: ces de-Êendans des paileurs ellant venus enfuite avecdeux cens mille hommesils avoient fait la guerresi Amenophis : (&e ce Prince n’olant en! venir àun combat de peut de refilter àIDieu s’en efloit luyen Éthiopie après avoir donné en gardeafes pre;tres le bœuf-nommé Apis 8: les autres animauxvfacrez qu’ilreveroit commelès Dieux z (brêler:les Jerofolymitains laccagerent les villes d’Egypte’,brûlerait les temples, a: paillèrent au fil de l’épée

toute la noblelfe avec une cruauté inimaginable:Que ce prefl:re d’Heliopolis- qui les commandoitnommé Ofarfiph à calife du Dieu Orifeus admré en.cette ’ville’, changea de nomade fit 2ppeller Moïlè: Q’Amenophis retiré en Éthiopie

en fouit avec de grandes forces , vainquit lesMeurs .8: ceux qu’ils avoient appellez à leurfecours,.en tua un grand nombre , 8s pourfuivit

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’37i RrsroussAArnènI Ile relie jufques fur les frouâmes de Syrie?

son poilible que Manethon n’ait pas veu qu’iln’y a rien de vray-lèmblable dans toute Cette bellebiliaire i Car quand ces lepreuxôt les autres ms-lades auroient elle les plus animez du monde con--tr: le Roy de les avoirfi maltraitezàlaperfuafionde ce prophete. n’auraient-ils pas changé de fen-timent lors qu’il les avoit dééhargez d’un travail

nulli rude que celuy de ces carrieres , a: leur avoitdonné une ville pour s’yretirer i Mais quand ils -auroient continué dans leur haine pour luy , n’au- troient- ils pu tâ:her à le venger fecreteement fansfaire la guerre à toutel’Egypte où ils avoient tantde parens P Et quand mefme rien n’aurait pû lesretenir de faire la guerre aux hommes , auroient-ils

û le refondrai la faire a leurs Dieux ,, 8: travaillera renverfer les loix de leurs peres i Il faut doncfçivoir gré à Manethon de ce qu’il n’attribuë pas

un li grand crimcvà ceux qui citoient venus de je.rui’alem, mais aux Egyptiens mefme &particulierenient à leurs preilres qui-les y’avoient obligezpar ferment. ait-il de plus extravagant quede dire que nul des proches &"desamisde ces le.preux n’ayant ’voulu à joindre à ’eux dans cette

guerre ils avoient’ envoyé à jerufalem demanderdu [cœurs à ceux qui ne leur citoient ny amis nyalliez, mais qu’ils devoient pluton: confiderer corn-me leurs ennemis ,. tant leurs mœurs 8: leurs coû-fumes eitoient difisrentes i N’eanmoins cet auteurdit que ceux de jerufalem le porterent fans peineinfatue ce qu’ils defiroient dans l’efperanoe de lerendre maiftres de l’Egypte , comme s’ils n’eur- I

fent pas connu par. euxmefrnes ce pais d’où ilsavoient cité chall’ez. Que s’ils enflent ellé alors-

dans unegrande mifere, peut-clin feroient-îlien-ne: dans ce delïein 5 mais habitant une fi

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Liv!!! ruement. CHAP. 1X. 37.;fifi belle ville 8: un païs abondant en toutes fortesde biens 8: plus fertile que l’Egypte , quelle appa-

rence qu’ils enflent voulu s’engager dans un figrand peril pour contenter leurs anciens ennemis,avec qui , quand incline ils auroient elle’ leurscompatriotes , ils auroient deu craindre de lerutiler citant infrétez d’une telle maladie i Carpouvoient-ils prevoir que le-Roy s’enfuiroit , puisque cet auteur dit qu’il vint avec trois cens millehommes iniques à Pelufeàla rencontre de ces se.voltez. Quant à ce qu’il accule les Jerofolymitains *d’avoir pris tous les blez de l’Egypte 8: d’avoirainfi fait extremement fouflrir le peuple :a-t-il ou;

qu’ayant fuppofé qu’ils efloient entrez com-me ennemis ce n’efl pas un reproche qu’on leur,puillè faire; g qu’il a dit qu’avant leur arrivée les .’leprenx avoient fait la mefme chol’e 8: s’y citoient

mefme obligez par ferment», 8: qu’il affure quequelques années aprés Amenephis vainquit les Je;rololymitains s: les lepreux, en tua plufieurs, 6:les pourfuivit jufques aux frontieres de Syrie;comme s’il choit fi facile de lèrendre maiflre dePEgypte, a: que ceux qui la pofièdoient alors parledroit de la guerre fgachant qu’Amenophis mar-choit contre eux n’eulïent’ pas pi: luy fermer lepall’age du collé de l’Ethiopie ainfi qu’ils le pou.

avoient facilement , de allèmbler des forces pour luymillier? Y art-il avili plus d’apparence à ce que cetauteur ajoute que ce Prince n’en .fit pas feulementun grand carnage , mais les pourfuivit avec toutel’on arméeàtravers le defert jufques aux frontieresde Syrie, puis que l’on lçait que ce defertefl liaride , que ne s’y trouvant prefque point d’eau il citcomme impoffible que toute une armée le (tueriequand la marche feroit la plus paifible du monde? ’

il paroifi parce que je viens de dire que feins!

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.3’74. - Rssrouse a APPION.Manethon mefine nous ne tirons point nofire ofiJgine d’Egypte, ny n’avons point cité mellezavec

les Egyptiens. Et pour le regard de ces lepreux , ily agrande apparence que plufieurs feroient mon:dans ces carrieres, plufieurs dans les combats, kplufieurs autres dans leur fuite.

C H A r 1 r a a X.Refuutim de ce que Mastaba» dit de Msïfi.

. L ne me refle donc à refuter que ce que ceti billerien a dit de Moïlè. Les Égyptiens demeu-rent d’accord que c’elloit un homme admirable,8: font perfuadez qu’il avoit quelque choie dedivinnMais ils ne peuvent que par une grande im-poflure s’efforcer de faire croire qu’il citoit de leurnation , comme ils font en difant que c’efloit unprefire d’Heliopolis qui avoit cité chaire avec lesautres à caufe de la lepre. La chronologie fait voirqu’il vivoit cinq cens dit-huit ans,auparavant, 8:du temps que nos peres après avoir cité challezd’ gypte s’établirent dans le pais que nous poilè-

dons maintenant. Pour montrer qu’il citoit tres;exemt de cette fâcheull: maladie il fulfit de direqu’il défendit aux lepreux de demeurer dans lesvilles, dans les bourgs, se dans les villages; leurordonna de vivre à part avec des habits difl’erensdes autres 5 declara que l’on devoit reputer impursCeux qui les avoient touchez ou logé avec eux;voulut que ceux mefmes qui eiloicnt gueris decette maladie ne piment entrer dans jerulàlemqu’eufuite de certaines purifications , 8: après s’eflrelavez dans des fontaines, s’eflre fait rafer tout lepoil, 8: avoir olifërt plufieurs facrifices. Si cet ad-mirable Legiflateur cuit cité luy-mefme infeâe’ decette maladie , auroi’ il nié d’une fi grande lève-j

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r...m

Lives raturer. ’Cnar.r.’XI. 37;.ri-té (envers ceux qui en auroient comme luy citéaffligez? Mais ce n’efi pas feulement fur le fujetdes lepreux qu’ilafait de telles loix: il a aulli dé-fendu à ceux qui auroient le moinde defaut cor-’-pprel d’entrer dans le minillere des chofes faintes,a: privé de l’honneur du facerdoce ceux qui con-trcvien ciroient à cet ordre. Comment donc auroit-il voulu. faire une loy qui luy auroit eilé fi préju.diciable a: fi honteufe? Œant a ce que.»Manethonr

p dit qu’il avoit changé le nom d’Ofarfiph en’celuy

de Moyfe , y a-t-ilrplus d’apparence , puis que cesdeux noms n’ont nul rapport; au lieu que celuyde Moyfe dignifie qu’il a cité préfervé de l’eau ï car

les Égyptiens nomment l’eau moi. Je penfe avoirallez clairement.fait voir que lors que Manethon ’fuit: lesécrits des anciens il ne s’éloigne pas beau-coup de la verite’ : mais que hors de là il ne raconte

e des fables ou qu’il invente ridiculement, ouaufquellçs favbaine pour noitre nation luy aifaitajouter foy.

ijHAPlTRE XI.Blfidatian Charmer: une Infime" Égyptien.

E viens maintenant a Cheremon qui a aulli en- Ïtrepris d’écrire l’hiitoire d’Égypte. il fuppofe

tommeManetbon ce Roy Amenopbis 8: Ramcl;Es fou fils: rapporte que la Déclic Mis apparut enfougea Amenopbis ,8: luy reprocha que fou tem-ple avoit elle ruiné par la guerre: Œun de cesfaints Doâcurs nommé Phritiphante luy avoit ditque ,ptur le délivrer des frayeurs qui le troubloientdurant la nuit il faloit qu’il challafl d’Égypte tousceux qui elloient infeâez de lepre.& d’autres me.chantes maladies : Œ’il m chaula enfuit;

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576 ’ResronsEa Anroucuis cinquante mille, entre lefquels citoient Moïfe,8! jofeph qu’il dit avoir aufli elle un famé Dodteur;que le premier fe nommoit en Égyptien Ticithe, 8cl’autre Peteiëph: 03e ces deux cens cinquante mil-le hommes efiant arrivez à Pelufè y trouverent troiscens quatre-vingt mille hommes à qui Amenophisavoit refirfe’ l’entrée de l’Égypte; qu’ils le joigni-

rent enfemble a: marcherent contre luy: (ac cePrince n’olànrlesatteudre s’enfuit en Éthiopie si:

laill’a fa femme grolle: Œe cette Princeffe accou-cha dans une caverne d’un fils nommé Meifenez,qui citant devenu grand chafl’a les juifs dont lenombre citoit de deux cens mille hommes, lapourfuivit jufques aux frontieres de Syrie, a: fit-revenir d’Ethiopie Ammophis fou frere. I

Qi peut mieux faire voir l’impollure de cesdeux auteurs qu’une auifi grande contrariete’ que

celle qui fe trouve en ce u’ils rapportent P cars’il y. avoit la moindre verite , comment pourroit-il s’y rencontrer une li extrême diffluence î Maisceux qui ne difent que des menteries n’ont gardede convenir de ce qu’ils écrivent. Manethon attri-buë le bannill’ement de ces lepreux au defir qu’eut

Amenophis de voir les Dieux: 8: Cheremon l’at-tribuë à un fouge dans lequel il feint que la Déell’e16s luy apparut. L’un dit qu’un preib’e nommé;

Amenophis comme ce Prince luy ordonna de leschalfcr pour en purger fou cuit: a: l’autre dit que,ce fut Phritiphante. V

Que li le nom de ces deux Preftres s’accordeli peu , le nombre de ces exilez ne s’accordemieux, puis que l’un le fait monter feulement à,quatre-vingt millehommes . a: l’autre à deux cens Icinquante mille. Manethon dit que ces lepreux’furent premienement envoyez dans les carrieres

tailler

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OL r v a a en! sirs a2 Ci-r’a’r.’ in. 3-7?

despierres, a: qu’on leur donna enfaîte pourretraite laville d’Avaris, d’où’ayant commencé la

guerre ils appellerent à leur"fecours les jerolbly-mitains. Et Cheremon dit au contraire que lorsqu’ils furent contraints de fe retirer d’Egypte ilstrouverent à Pelufe trois cens quatre-vingt millehommes abandonnez par le Roy Amenephis;qu’ils s’efloient joints a eux, citoient rentrez dansl’Egypte , a: avoient contraint ce Prince de s’enfuiren Éthiopie. Mais ce qu’il y a de rare , c’efl que cet

auteur qui a inventé ce beau fouge de la Déelii: [à aoublié de dire d’où citoit vennë cette grande armée

de trois cens quatrezàïgltgïsille hommes , s’ils

filoient ptiens ou 58: pour uo Ame-nophis liant refufé l’entrée de lbn clin,- Il n’y a pas moins fujet d’admirer ce qu’il ajoute

que Mo’ife a: Jofeph furent chaire-z en mefmetemps, quoy que jofeph foit mort cent foixante’adix ans avant Mo’ife, et qu’il y ait eu quatre ge- ’ouations entre l’un a: l’autre. Ramefiës fils d’Ame-

nophis , fil’on en croit Manethon , fit avec le RoyEn pere la guerre aux lepreux 8: aux Jerofolymi-tains, 8: s’enfuit avec luy en Éthiopie : a: felonCheremon il nafquit dans une caverne apre’s lamort de fou pere, vainquit les fujets révoltez 8eh: juifs venus à leur fecours au nombre de deuxcens mille , a: les pourfuivitjufques aux franciensde Syrie. ll faut el’tre bien credule pour ne lèpasmacquer de Ces beaux contes. Il aditauparavantque cette armée arrellée à Pelule citoit de troiscens quatrevingt mille hommes: il ne parle plusmaintenant que de deux cens mille, 8e ne dit pointce que les cent quatre-vingt mille autres font deve-nus , s’ils font peris dans des combats, ou s’ils lbntgail’ezducolte’deRameflës. Etcequileftenoow

l

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Câ78’ Ria-nions: Â-Ansonîplus admirable , on ne fçauroit connoifizre fleuri-qu’il appflle juifs font ces deux cens cinquantemille lepreux, ou li ce font ces trois cens quatre-vingt mille hommes qui citoient arreltez à Pelufe.Mais je crains que l’on ne m’accufe de folie dem’amufer à convaincre de faulfeté ceux qui s’en

convainquent eux-mefmes , 8c qui ne paiferoientpas fi évidemment pour impudeurs s’ils n’enavoient elle convaincus que par d’autres.

CHAPITRI X11.Refutatim d’un au": bijiorien nmme’Ljfimagu.

’Ajoûteray à ceux-cy Lyfimaque qui ne fait pas lfeulement la-mefme profelfion qu’eux de bien

mentir , mais les furpalfe de telle forte dans l’extraavagance de fes liftions qu’il ne faut point d’au-tre preuve de l’excéde fa haine contre mitre na-tion il dit que lors que Bocchor regnoiten Égypteles juifs infectez de lepre 8c d’autres fafcheufes masladies allant aux temples demander l’aumône com-muniquerent ces maux aux Égyptiens : fur quoyBocchor confulta l’oracle de jupiter Ammon, a:qu’il luy répondit z (En faloit purifier les tem-ples , 8s envoyer dans le defert ces hommes impursque le foleil ne pouvoit plus qu’à regret éclairerde fes rayons; de qu’ainfi la terres-ecouvreroit faàpremiere feeondité z quenfuite de cet oracle cePrince par le conicil de lès preitres sfittrafl’embler.toutes ces perfonnes impures pour les mettre en-’tre les mains de l’es gens de guerre, fit jetter dansla mer tous les lepreux v8: les teigneux après lesavoir fait enveloper de lames de plomb ,» a: fit con-duire le relie dans le defert poury efire confirmez.par la faim : Qg’alors ces pauvres gens tinrentconfit-il, allumereut.desvfeux alitent garde la nuitn

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Lrvne ru enliera; CHAP. X’II. 379"nerent pour Te rendre les Dieux favorables ,À 8e-

que lclendemnin un nommé Moïlè leurçonfèillade marcher toujours jufques à’ce qu’ils trouvaflènt

des lieux cultivez; de ne le fierà performe, de ne lI donner que’de manvais’confeils à ceux qui les con- l

fulteroient . 8c de ruiner tous les temples 8: les au-tels qu’ils rencontreroient: ce que tous ayant ap-

* prouvé ils traverferent le daim: , 8: après avoir’fouffert de grands travaux arriverent en un paie.cultivé: Œ’ils traiterent cruellement les habitaus,dépouillerent les temples , a: Il: rendirent enfindans hrprovince que l’on nomme Judée , où il:bafiirent une ville qu’ils nommerent jerofilla , c’efi’àrlire dépouïlle des choies feintes, 8c que s’efhnt’

depuis encore acCrûs en puifiànce il: changeant!ce nom qui leur faifoit honte en celuy de jerofo;lyme , 8c fe firent appeller jerofolymimius.

Il, profil: par ce que je viens de rapporter que»Lyfimaquesn’a pas fuppofé comme Manethon 8cCheremon qu’il y ait eu un Roy d’Egypte nomme”

Amenephis , mais en a nommé un autre, 8: que-fzm parler ni de ce fouge dans lequel la Déeflè-Ilîs apparut , ni de ce prophete Egyptien , il alle-gue un oracle rendu par jupiter Ammon, 8c dit;qu’un tus-grand nombre de Juifs s’aiïembloit au--prés des temples: mais on ne fqait fi ce [ont les-lepreux-qulil: nomme juifs à taule qu’il n’y avoitqu’eux qui fufl’ent affligez de cette maladie, ou s’il r

entend parler des naturels habitans du païs , ou des-e’trangers. Que fi c’elloient des Égyptiens . pour;

uoy les nommeJ-il juifs? En fi c’efioient des:mangers : pourquoy ne dit-ilpas d’où ils venoientfiDouleurs fi le Roy en avoit tant fait noyer , 8:»envoyé les autres dans le defert: comment en re--fioit-ilun fi grand nombre? comment auroient-ile»;

Ii- ij "

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380 Enfance 5 Anton;pis traverfer ce defert , maquez-i: le pas que ’poilerions. bafiir la ville que nous habitons ,conflruire ce Templefi celebre dans toute la tDevoir-il auffi f: contenter de nommer noflre Lesigiflateur fans parler de fa naifl’ance , de fes pareurs,8: du fujet qui l’avoir portéà entreprendre d’étu-

blir des loix fi injurieufes aux Dieux . 8: fi injuftesàl’égard des hommes î 05 fi ces exilez citoientdes Égyptiens , aunoient-ils fi facilement renoncéà celles de leur pais: a: s’ils elloient d’une autrenation quelle qu’elle full, pouvoient-ils n’en pasavoir qu’ils citoient dés leur enfance accoufiumad’oblèrver ë s’ils eullënt feulement juré de n’a-

voir jamais d’alïeâzion pour ceux qui les avoientcintrez , on ne pourroit les en blâmer z. mais efiantauflî miferables que cet auteur les repreùnte, ledéclarer ennemis de tous les hommes comme ildit qu’ils s’y obligerent par ferment , auroit ailéune il grande folie qu’il cil-évident qu’il l’a inven-

té. Ne peut. on pas dire la mefme choie de cepremier nom qu’il affure avoir efié donné à jere-falem pour marque du pillage des temples . 8: avoirdepuis cité changé? 8: quand cela feroit vray n’au-toit-on pas eu raifon de le faire. puis qu’encore que;les lucet-fleurs de ceux qui avoient balty cette grau;de ville trouvaflènt ce nom odieux . il parodioithonorable à ceux qui l’avaient fondée z mais la bai-

ne que cet auteur nous portoit l’a tellement aveu-glé qu’il n’a pas confideré que le mot de Jemfalem-

ne lignifie pas en Hebreu ce qu’il lignifie en Grec.Il lin-oit inutile de m’étendre davantage fur des lmpollures fi évidentes a: fi. honteufes : 8: ce livre.tallant déja allez long il le faut finir pour en com-.mencer un autre dans lequel je tâchera)! de [n’agitquittât. de ce que J’ai entrepris:

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’ lir

un

Lf DE JOSEPH

A CE Œ’APPION AVOIT ÉCRITcontre fou Hifloire des Iuifs touchant i

l’Antiquité de leur race.

LIVRE SECOND.CHAPITRE P R a M I en.

Cmmummt de la Réponfe à arpion. Report]? àce qu’il dit que Moyfi 410i: Egyptim , à à la

maniera dom il parle de la fini: de: [un- de I’Egypte.

j; ’A a: fait voir dans le premier livre, ô» ê) v: V vertueux Epaphrodite ,1 l’antiquitéde no.

limitation par les remaignages des .Phe.mucus, de; Chaldeens, des Égyptiens,

8: mefine des Grec: en répondantà ce que Mane-thon , Cheremon, 8: d’autres ont fi faulTementécrit. Il ne melrefle maintenant qu’à convaincreceux qui m’ont attaqué en particulier , &àrépon-dre à Appion , quoy queje doute s’il le merite. Une

i partie de ce qu’il dit reflèmble à ces fables donti j’ay parlé, 8: le refile ell fi malicieux 8: fi froid” que l’on n’a pas befoin d’un grand difcernement

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381.’ ,ResroNseAArrIou.pour connoifire que Bell l’ouvrage d’un hommêiégalement ignorant. médifant,’ a: fans honneur."

Neanmoins comme il le rencontre aITez de gens-qui ont fi peu d’efprit qu’ils fe laurent plûtoll tou-

cher par de fimblables difcours que par ceux quipartent d’une grande étude, 8: a qui les médislances font aulli agréables que les loüanges quel’on donneà la vertu leur font importunes , je mefuis crû obli e’ d’examiner cet écrivain qui mecenfure aufli ardiment que fi j’cflois foûmis à lajurifdiâion 5 outre que je ne doute point que pinalieurs ne [oient bien ailes de voir la malice; desimpolleurs v confondue par ceux qu’ils déchirentfi injuflement.’ ’

Le «liftons; de cet écrivain cil tellement em- qbarralTé qu’il cit difficile de comprendre ce qu’il

veut dire. Car dans le trouble où le met la contra-riete’ de les menfonges 3 tantolt il parle de la fortiede nos anceltres de l’Egypte conformémentà ceuxdontj’ay fait connoifire l’extravagance; tantolt ilcalomnie les juifs qui demeurent a Alexandrie 5 8:tintoit il blâme nos faintes ceremonies a: les au:tres chofes qui regardent nome religion.

je peule avoir plus que fuflîfamment fait voirdans mon premier livre que nos anceltres n’esfioient point originaires d’Egypte , ni infeétcid’aucunes maladies qui ayent donné fujet à leurfortie de ce royaume 5 8: je répondray le plus bré-vement que je’pourray à ce qu’ajoûte encore Ap-pi’on. Voicy lès paroles dans (on troifiéme livrede l’hilloire d’Egypte. qufc , commejel’a] mandaupporterâder plus ancien: d’entre le: Egyptiem , affûtd’Hehnpolù , é- ilfist sauf: quepourfi infirmer à lareligion du: laquelle 514’110" eyiÉ’éleve’ on comme"?

à-fam dans la wifis en de: lieux fermez. latrines-

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L’une secouonCnare’I. 383par.» fiifoirmpnwm’ichm hm de Idwifis, è que l’on sifflera de fi iman toûjour: duce]?! du filai] lavons; comme aufli de ce qu’au lieu depyramide: on fit des calme: transfilas de certaine:firme: de 54051: flan: lquuels l’ombre - tombent Je

tournoit comme le filai * IC’elt ainfi que parle ce rare grammairien : est

quoy les actions de Moïlë le convainquent de’menfonge beaucoup mieux que mesparoles ne le

rr oient faire. Car lors que cet homme admira-4e drefl’a un tabernacleà l’honneur de Dieu il ne

luy donna point cetteforme, ny n’ordonna pointqu’on la luyvdonnail ail’avenir; 8: Salomon quibaltit depuis le Temple de jomialem ne fit aufiîrien de .femblable à cette imagination fantalliqued’Appion;

(fiant à ce qu’ils ajoute qu’il’avoit I appris des

anciens que Moire citoit d’Heliopolis , 8: qu’ilajoutoit foy à leurs paroles comme le fçachantires-bien : y eut- il jamais un menionge plus mani-fefle ? Car comment ces vieillards qu’il allegue -pouvoient-ils parler fraffurémcnt- de Mo’ife quielioit mort plufieurs fiecles auparavant, puis queluy-mefme quoy qu’ilfe croye fi-habile, n’oferoitparler affirmativement de la patrie d’HomereecdePithagore , bien »- qu’il y ait peu qu’ils vivoient en?

cor: .3. Mais fil mpportale-temps auquel? il dit queMoïfe cm males lepreux , les aveugles , a: lesboiteux aVec celuy dont parlent les autres P CarManethon dit que ce fut Tous le regne de The-mofisique les juifs forcirent d’Egypte trois censquatre-vingt treize ans auparavant-que Danaus full:exilé en Argos. Lyfimaque au contraire alfurequeçcfut fous le regne de Bocchor , c’eflà diredixefept

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334. RIBPONII a Anton. acens ans auparavant z a: Melon a: d’autœsenpar:lent chacun aléa leur fantaifie. Mais Appion sile croit plus digne de foy qu’eux tous enfemavance hardiment 8: précifément que cettelbr-tie d’Egypte arriva en la premiere année delalè-prieuse olympiade lors que les Pheniciens fonde-ront Carthage : ce qui et! une circonitance qu’ilremarque pour faire ajouter foy à ce qu’il dit , fansconfiderer qu’il donne par là un moyen facile dele convaincre de faullëté. Car s’il faut fe rapportertouchant cette colonie à ce queles auteurs Pheni-ciens en écrivent, on fe trouvera obligé de croireque le Roy Hiram a vel’cu plus decent cinquanteans avant la fondation, de Carthage : 8: neaumoins ’i’ay fait voir par les écrins mefmes des l’heniciens

. qu’il elloit amy de Salomon qui bafiit le Templede jerufalem’, 8: l’ailifla dans cette entreprife fix-

cens douze ans depuis la fortie des juifs hors del’Bgypte.

(Liant au nombre de ceux" qui furent chall’ez;’ Appion dit nuai faulfement que Lyfimaque qu’ils

citoient cent dix mille , 8: rend une plailante rai-fon 8: fort croyable du nom que l’on adonné aujour du Sabath. Api: mir maniai, dit-il , darnefixjours il leur vint de: silure: dans le: laquer,- nuitlefiptis’m jour que racornir! leur famé à glane"rivez. dans la fade? il: le nommerait Soleil), àun]? que les Égyptiens donnent d cette dorât lemdeSabbonfior. Peut-on voir fans s’e moquer;ou pluton: 1ans en concevoir de l’indignation,qu’un auteur ait l’impudence d’écrire de telles nia

veries P Qelle apparence y a-t-il que cent dix:mille hommes fuirent tous frapez de ce mal ? Ets’ils citoient aveugles, boiteux , 8: accablez d’au;tsesmaladies commezil l’a alluré auparavant , con?

ment

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Luna suceurs. Crue. I. 38’;: (bien auroientils pù marcher feulement durant

un jour dans un defert , 8: comment auroient-ilspis vaincre les peuples qui selloient oppofezà eux?.m-il’myalèmblable que tous-fuirent tombez danscette maladie? Cela peut-il arriver naturellementà une figrande multitude? 8: peut-on lins ablîir.

dité l’attribuer au bazar-d? ’Appion n’en-il pas aufli admirablelors qu’il dit

* que ces cent dix mille hommes arriveront dans., la judée , 8: que Moïlè eflant monté fur la mouta-U gne deSina qui cil entre lÏEgypte 8: l’Arabie, il

demeura caché durant quarante jours; 8: aprèson dire defcendu donna aux juifs les loi! qu’ils

, obferventPSurquoy je demande comment il en: ’. pollible qu’un fi grand nombre de gens ait traverlëon Ex jours un fi grand defert, 8: qu’ils en ayent

.paflë quarante dans un lieu’li .lterile 8: fi fiuvageque l’on n’y trouve pas feulement de l’eau?

V ’Quant à l’impertinente raifon qu’il rapporte

.- touchant le nom deSabath elle ne peut procederque d’ignorance ou de folie. Car il y aune tres-

. ediEerenceentre ces mots Sabbo 8: Sabba-tonr Sabbaton en Hebreu lignifie repos, 8: Sabbo

[clou que ce: auteur le dit luy-mefme. lignifie enÆgyptien douleur des haines. "

. Telles font les nouvelles fables qu’Appion aajoutées à celles des auteurs Égyptiens touchant

’ Moïlè 8: la fortie des juifs hors de l’Egypte. Maisdoit-on s’étonner qu’il ait parlé fi faufiëment de

nos ancefires en dilant qu’ils tiroient leur origine«ËEgypte , puis qu’il n’a point craint de mentirdansles choies mefmes qui le regardent, lors qu’e-Rantanay à Oafis enEgypte il renonce l’a patrie 8:veut pas: pourfllexandrin. Ainfi il a raifon dedonner le nom d’Egyptiens à ceux qu’il hait , puis .

Guerre. 7km. Il. K l:f

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J386 ,Resrovnsn  Aramon; j i ,que s’il n’efioit perfuadé que les dirailes plus méchans de tous les hommes il n’appre-henderoit pas qu’on le criait efire de cette nation;ceux qui ont de l’çltime pour leur pais tenant’àhonneur d’en avoir tiré leur nailfance , 8: ne s’é le-

vant,que contre ceux qui veulent injullement eni diminuer la reputation. Mais en quelque maniere

que l’on confidere ce qu’ont dit tous ces hilloriens,les. Égyptiens feroient obligez d’avoir de l’ail-cairn:

pour nous , foit à caufe que nous aurions unemefme origine qu’eux . ou patraque ce qu’onleur reproche leur feroit commun avec nous: maisAppion qui fgait la haine que ceux d’Alexandrieportent aux juifs qui demeurent dans leur ville avoulu reconnoiltre l’obligation qu’il leur a de luyavoir donrjé droit de, bourgeoifie , en chargeant degnt de calomnies ceux qu’ils regardent commeleurs ennemis, fans confiderer qu’il, n’ofl’enfe pan

feulementjceux qui font l’objet de leur animoiitê,mais’generalement tous les-juifs répgndm dans

tout-le monde. a .est.» i and Il.

Report]? à ce qu’Appion dit au dljlwamsge de: Ïm’fi’ bronchant la «rifle d’AIexandrie , comme wifi à. ce

I qu’il mai faire traire qu’il en a]! originaire, ü àce qu’il tâche de jrgflifier’h Reine Chapitre.

V Oyons maintenant quels (on: ces torts, portables que ceuxd’Alexandl’îe acculent lesjuifs de leur avoir faits. La" a dit Appiçn, que la,vinrent de Syrie il: s’e’rablnrent la long du ri-vage de la. mer dans un 11’me ports à me à;flair. Ne fait-il pas en parlant de la forte un grandtu: à autisme qu’il si! feulement. si!!! à si:

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L l u 1:!!th x in *’Cn1vr: 1’]. »3987a trie. 1min que chacunxùàiatqu’eue en une (une

rivage de la mer ,*&.que fowhabitation et! tres-çommocle P (lue fi. les juifs l’ont occupée de force

(au: avoir pi: depuis en dire chiiez , c’efl: unepreuve de leur valeur. Mais laverie! en *qu’Aloxandre le Gmd iG’Yfétgbfit,Î& voulut qu’ils y

joüiflent des inclines humain que les Macedo-nieras. Œ’auroit dont: dit Appion fi au lieu d’avoircité établis dans cette ville roytle on les cuit misàNecropolis ï 8: fi on neles nommoitrpoint enco-reaujourd’huy Macedoniensi? Ou ilaleu fur celt .les lettres, dïAlenndœ-t le Grand , de PtoleméeLagus , stries Rois d’Egypte ks-fucceflwm, a: ceque le lgrand Cefar a fait graver à Alexandrie fin-une co omne pour. conferver la memoire de: pri-vileges qu’il «cordoit awrjuifs : 8: en. cecas il nepeut. fans une malice noire avoir écrit le contraire.Ou, s’il ne l’a point veu, il faut qu’il avoüe qu’il

n’y. eut jamais une plus grande ignorance que lafienne. ce n’en efl pas une moindre de dire qu’ilq’e’tonne de ce que la Juifs prennent le nom d’A;;

laandrins. Car qui ne fçait que tous ceux qui s’éta-bliflènt dans quelque colonie prennent le nom desanciens habitans , quoy qu’ils (oient diH’erens d’eux

en beaucoup de chofes? Osuels exemples ne pour.rois-je point enalleguer? N’appellet-on pas Antio-che’ens les juifs qui demeurentlâ Antioche, parc:

. que le Roy’Seleucua leur y a donné droit de bour-geoifie ? Ne nomme-ton pas Ephefiens ceux quidemeurent à Epheië, 8e Yoniens ceux qui demeu-rent en Yonie, comme tenant ce privilege desautres Rois î La bonté des;Romains n’a-t-elle pasaccordé la mefme grue non feulement à des parti.caliers... maie, à des provinces entieres : ce qui fait

que les and»: Efpagnols, iaTofrËM»..8t les Sa-K a)

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’ng Un sa rosses aber wifi-W Î pbing pomme nom de Romains t net? appîoiîleur veut faire perdre ce privilege , qu’il celle dimede (e nommer Alexandria : careflant nsy damle.

fond de l’Egypte cousinent pourroit-il le preten-drc fion le privoit de ce droitcomme il veutquel’on nous en prive r n’y ayant que .les’lënls Egyà

prieur à qui les Romains qui font aujOurdmuy lcsI maiflres du monde mfufent dedàccorder à flinfi ce1 rare perlonnage fe trouvant hors d’ellat de pouvoir.efperer cette grec: il s’eforce de calomnier ceux

l qui l’ont V fi jufiement obtenuë. Je dis fi juflemenï’,’puis que ce ne fut pas par la difficulté de peuplercette ville quÎAlexandre baltiflbit avec tant d’af-kflion qu’il y afl’embla un grand nombre de Juifs;mais ce fut par la connoiflànce’ qu’ily avoit de leur

’valeurat de leur fidelitéqu’il Voulut les honoreride cette grace. .Car il avoit tant d’eflime pour,nolire nation que nous lifons dans flairée que cegrand Prince citoit fi fatisfait de l’affection arde

’ la fidelité des Juifs , qu’il ajouta-Samarie à la Judée

a: l’exemta de tribut : OÆc’Ptolemée Lagus l’unde lès fuccegïèurs ne témoignaipasmoins’d’efiinie-

. 8: de bonne volonté pour l’es Juifs qui demeuroient’à Alexandrie; qu’il confia à. leur courage 8: à leur

,fidelite’ la garde des plus fortes places del’Egypte,

8: que pour conferver,Cyrené,& les autres villesde la Lybie dont il ’s’efioitrendu le mailire ilenvoya des colonies desJuifs : w Ptolemée Phi-iAladelphe l’un de (ce fucceflèurs ne mit pas feule-ment en liberté tous ceux de naître nation qui

citoient captifs en fou pais , mais leur donna àdiverfes fois de grandes fommes : a: ce qui cit plus

iconfiderable, il eut untel defir d’elh’e informé deloix a: de nos l’aimes écritures ’qu’il envoyaquqir des perfonnes capables de les luy interpreter

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m -w ---(f.y lennsscoun. Crue. H. 389suie les traduire , le ne conimit parle foin de les

luy amenai clergé» du commun ,r maisà Deme-tiius Phalereus qui palliât pour le plus lèsvant Ahomme de fun temps ,- 8c à André 8: à Arméecapitaines de [es gardes.- Or ce Prince auroit-il püdeiirerïaucc tant d’ardeur d’ellre infirnit de nos loi:de nos coutumes s’il cuit méprifé ceux qui lesobl’ervoient. 8: s’il ne les euit pas au "contraire beau:

coup cit-iman? . . . A i . II Appion a-t-il donc ignoré ou voulu ignorer que Vces fucceiiîmrs des Rois de Macedoine nous ont I vtoujours suffi extrêmement Montrez i fiole-Iin. (innommé Evergetés, c’efià dire bien- q. -filetant , après avoir afi’uietty tout: la Syrie nerendit pas des allions de graces de l’a victoireaux Dicuxdes Phonicicns; mais vintà’Jeruialem”offrir à Dieu un grand nombre de viâimcs en lamaniera que nousen nions , 8: fit de riches prefensà [on Temple. Ptolemée Philometor a: I la ReineCleopatre [à femme confierent aux Juifs la con.duite de leurroyaume ,.’& donnerent à Dofitéepuni Juif de, nation celle de leurs armées , dontAppiou ne craint’pointde’fe moquer; au lieu ’que vaulant palier pour citoyen d’Alexandrie ildevroit .adrniiær leurs affinas , 8: leur figaroir °grc’d’unir conferve «magnifie» ville quand fa resvolte contre la Reine Cleopatre luy fit courir for-’tune d’eitre entierement ruinée. Il s’efl: conten:té de dire qu’Onias .y amena quelques troupeslors que Thermus Ainbaflàdeur des Romains ycitoit déju. Mais pourquoy’ n’ajpûtet-il pas au Amoins qu’Onias avoiten cela tics-grande raifon 2’Ptolemée Phil’con après la mort du Roy Pto-leme’c Philometorfon frere citant Venu de Cyrené

dans le defein d’nl’urper le royaumekfur la

A i i K

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390 liassions Ai’APl’l’oK.’ 4,a: f: Cleopatre faveuve 1-- 8: fur lèsfils; Quint marclii "-tout a; contre lu718: donna dans ce Moka des preuves de i234;, fou inviolable fidelité pour les Princes legitima.figé” Les armées s’avancer-ont pour en Avenir-à un com.

uojxiuf» bat . 8: Dieu fit alors canonise” manifefiement2:3. m qu’il foûtenoit la jufiice de la- caulè que défendoitîfjr’oggc ,Onias. Car l’hifcon ayant fait expofer fiez 11quplus : a à fes élephans tousles Juifsqui demeuroient dans -:235” Alexandrie avec leurs femmes 8: leurs enfans afin ïfanai «qu’ils les foulaliènt aux piedi, 8: mefme fait eny- lfait: du vrer ces animaux pour augmenter-leur’fureur, il9323;! arriva tout le contraire. Ceséleplsnns le détourne: ’il: F” rente des Juifs, (e jetteront (un feu amis; 8e en tue-

rent plufieursn En ce mefme tempsce Prince vitun fpeâre terrible qui luy défendit de faire dumalaux Juifs 5 8: celle de fes mélusines qu’il aimoitle lus nommée [taque ou falots d’autres Hirene, .-le upplia de ne pas traitera peuple fi cruellement;Il ne le luy accorda pas feulement; mais-têmoi;gna du regret d’en.avoir-ulë avec antid’i’nhumai

nité z ce qui eltfiveritable que perme n’ignore ’que les Juifs d’Alexandrie. celebret» tous les ans 3le jour auquel Dieu leur fit une grace fi ’vifible.Ainfi Appion montre qu’il n’y eut jamais un plus Igrand calomniateur que luy, puis ’qu’ilofe blâmer ’

lesJuifs fur le fujet d’uneguertc qui leurs-fait me; sriter tant de lainages.- ’ .

Lors qu’il parle auiii de la--derniere Cleopatrequi aregné dans Alexandrie il nous donne tout letort, au lieu de condmerfon-ingratitude enversnous , 8: de reconnoiflre quîilrn’y a-poirit de mauxque cette Princdl’e n’ait faiuâfeslmaris dont elleavoit elle tant aimée, 8: fcs proches , à’tons lesRomains en general , 8: en particulier aux Empe-reurs à quielle avoit de fi obligations. Sou

.rm

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L I vît ’s i! c ou o. Ç in r. Il. 3’9’1îiiilpiete’ 8: l’amiante pallièrent jufquesà faire tuer

dans un temple Arlinoe’ fa propre (mur de qui ellen’avoit jamais receu la moindre oEenfe , 8: àfaireaiâliiner fan frere. son horrible avarice la porta ïpiller, les temples. de [ce Dieux , 8: les lëpulchresde l’es anceflres. Son ingratitude la rendit ennemied’Angufie fucCeil’éur 8: fils parr adoption du grand,

Cefar à ’ellc’ citoit redevable de labouronne.’Elle corrompît. tellement l’elprif d’Antoine par

tous les artifices qui-peuvent donner de l’amourqu’elle le rendit ennemy de fa patrie. Et elle fut li ’infidelle’à les amis qu’elle dépouilla les uns de ce

qui appartenoit?! leur naifi’ance royale, 8: rendit"les autres complices de’fes crimes. (En: fi fon in.»gratitude , fou impieté, fa cruauté, 8: ion avari:ont site à un tel’txc’és; que diray-je de fa laichete’ qui dans cette celebre bataille navales luy fitabandonner Antoine dont’elle vouloit pallier pourla femme &dequi elle avoit des enfans , le conltraignit à quitter (on armée pour la -’fuivre dans fafuite , 8: luy fitvpe’rdre cette fortune qui relevantau deliirs des Rois luy faifoit partager avec Au: Igalle l’empire du monde? Enfin fa haine 8: [oninhumanité pour les Juifs citoient fi grandes qu’elale’lfe feroit confolée’ de la prife d’Alexandrie par

Çefar fi elle cuit pû tuer de fa propre main tousceux qui y demeuroient. N’avons-nous donc pas Ifujet de nous glorifier de ce qu’Appion nous sesproche que durant une grande famine elle refufide vendre du blé aux Juifs? Mais elle en fut pu-nie comme elle le me ritoit: 8: le grand Ccfar luy-mefme a voulu rendre témoignage de nolire fadeslité 8: du fecours que nous luy donnâmes dans laguerre qu’il fit en Égypte. Nous pouvons auflifaire voir par des mas du geint 8: par des lettres

v à . i 7’ K k iiij .

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na I se nous: A Aï? r loir.-d’Augufie quelle citoit leur ettimepour nousleur fatisfaâion de nos fervice.

Ce font-là les pieces 8: les titres qu’Appion de-voit examiner. Il devoit voir tout ce qui s’eû panéfous Alexandre le Grand, fous les Ptolcmées lirefiscceflëurs; les decrets du Senat, 8: Ceux de ces -grands Empereurs Romains. Q: fi Germanicus-ne pût faire donner du blé à tous ceux qui de-meuroient dans Alexandrie ;rC’ClÏ une marque dela ûerilité qui citoit alors , 8: non pas un fujet’d’acculèr lesJuifs, puisqu’ils ne furent pas traitenten cela diEercmment de tous les autres habitant.»8: qu’il paroill que les Rois d’Egypte non feule-ment ne les ont point diltinguen d’eux , mais ’ont eu une telle confiance en leur fidelite’ qu’ils rleur ont confié’la garde du fleuve 8: des princig

pales places. nMais dit Appions, files Juifs font citoyens d’AoÎ vlexandrie pourquoy n’adorentoils pas les mefme:Dieux que les Alexandrins adorent i Je répons:Si vous elles tous ptiens pourquoy dilquvous donc continue amen: entre vous de voûterreligion? Ne pourrois-je pas pour me fervir de vosarmes contre vous, dire que voufin’elles pas tousÉgyptiens , 8: mefme ajointer que vous n’efles pas

des hommes tels que les autres, puis que vous.re-verez 8: nouniffez avec tant de foin des animauxennemis des hommes; au lieu qu’il n’y a pointentre les Juifs comme entre vous d’opinions diffo-rentes? Quel fujet avez-vous donc de vous étau.ner que les Juifs qui font demeurez dans Alexan-drie continuënt à obferver les mefmes loi: qu’ils ’ont de tout tempsobferve’es?

w

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LIVII s’ecoon. Cuir. 111. in

C a a ri ra if HI.Moulé i se qu’dppion en: faire traire que la aï;

merfite’ du Religions a ejie’ mufi du fidüimmi-m’es dans ullmmdrie’ . à Mime le: le”u’amirpoint comme le: sur": peuples de fleurés à.

.d’imagss du Empereurs.

APpion veut aulii faire croire que cette diverli-té de religions qui et! entre nous 8: les au.

deus habitasse d’Alexandrie a cité la caufe des [édi- ’

rions que l’on y a nués. Maisfi cela elloit verita-ble il en feroit arrivé de femblables dans to les au-tres lieux cules Juifs font établis, puis que chacun Ademeure d’accord. qu’ils ne font point divifez de hlentimens dans leur foy; 8: que fil’on veut faireune exaâe recherche des auteurs des féditions arri-des dans Alexandrie on trouvera que ce n’eûoientpas des Juifs,rnais’des citoyens’tels qu’A ppion.’ Tan-

disqu’il n’y aendans" cetœ’ ville que des Grecs 8:des Macedoniens on n’y a point vil de féditions z ilsne r: font pointélevez tontes nous , 8: ne nous ont Ipoint troublez dans l’exercice de noilre’ religion.

Mais la confufion des temps y ayant introduit ungrand nombre d’Egyptiens, ces troubles font arri-ne , fans que l’on s’en puifl’e prendre aux Juifs quin’ont point changé de creance 8: de conduite. C’ell:

donc a ces Egyptiensqui n’ont ni la fermeté desMacedoniens , ni la prudence des Grecs , mais dontles mœurs font corrompuës 8: qui nous haïfl’ent detout temps; qu’il faut attribuer ces funel’tes divi-’fions; 8: c’est! fur eux que doit tomber le reproche ’qu’Appion nous fait lors qu’il nous appelle étran-gers , quoy que nous jou’iliions àjulte titre du droitde beurgeoilie dans Alexandrie; au lieu que plu;-

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394. renoue: A A’rrrou’ »,lieurs d’entre eux ne l’ont obtenu que par fur:prife, ne paroiiiânt pas qu’aucun Roy ni aucunEmpereur le leur ait accordé. Mais Alexandre leGrand luy-mefme nous l’a donné: les. Rois d’E-gypte’ fes fucceflëurs nous l’ont confirmé ; 8: les

Romains nous”ont maintenus: ’b ’Appion- prend aulii Trajet de nous blâmer de ce

que nous n’avons point de (lamés 8t’d’irriages1 des

Empereurs , comme fi ces Princes pouvoient l’i-gnorer , 8:" enlient befoin qu’il les en avertilf.’ Nedevroit-il pas plûtolt admirer leur bonté 8: leurmoderation de ne’vouloir’point contraindre ceuxqui leur font afiiljettisà violer les loix de leur:peres 5 mais fe’contenter de recevoir ’d’eux les’hon-

neurs qu’ils croyent pouvoir leur rendreen con-fcience, parce qu’ils [gavent qu’il n’y en» apoint

de véritables que ceux qui font volontairei. Y a-t.il fuie: de s’étonner que. les Grecs 8: les autrespeuples qui gardent avec plaifir les portraits deleurs proches, &mefme des pet-faunesl ui ne lestouchent point de parenté"; 8: de leurs nitroit,rendent ce refpeâà leurs Princes ? Lors que Moifimitre admirable Legillateur défendit de faire desimages non? feulement des animaux . mais des du.les inanimées, fans avoir’pûl alors avoir en veuël’empire Romain , il n’avoir garde de permettrequ’on en fifi de Dieu qui eit purement fpirituel;p86: qu’il connoili’oît le mal qui en pourroit ’ar-

river: mais il ne défendit pas de rendre d’anushonneurs à ceux quilmeritent aprés Dieu d’en re-cevoir , ainfi que nous en rendons aux Empereurs8mn peuple Rumain. C’ei’t pourquoy’ il ne [e pallepoint de jour que’nous n’ofl’rions des l’acrifices

pour eux aux depens du’public: ce que nous ng

5418m: que pour sur MS: ’ i I

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I Un v n e en ou n. C H-A p. VIV. 39;

h CHAPÎIT’: 311V.W à a qu’ilppibnidii fur 7e rapport de. MIM-n m’a: à ’d’dppvümiw Melun , que [affin]? Machin

» Inu- Iemf’fièr? mlôr un! rafle d’tfm’qui 211m

in ,: -Ù’ à (ne fibleqz’il; a inventée garni en;

mW tonifierez: en cm du! le Temple pou?afin 1’.me : 391m; il en njaûte une une Ï!!!) ISacryùmwi Ælptlou; ’

. i peule avoir: fuflilàrîlnient iépondu à ce qu’Apl

pion dit Contre nous touçhant Alexandrie g a: jene fçanrois pop admirer l’extravagancè de Pom-donius , 58:. dlApollouius Melon. qui luyen ont ’

fourny la matinal Ces deux philofophes nouno-curent de ne pasiadIore’r lesdDieux que les autres nî-tions àdorent , diièut mille menfonges fur ce fujet, i8e ne font point de coqfciepçe deàparler d’une m":-

niere ridicule de nom-e Temple, quoy que rien ’i n’efiint çlus honœuxràrdes perbnnes libres ne Ide mentir paur quelque caufe que ce fait , il ’l efi ïencore beaucoupidàvaotage lors qu’il s’agit d’un ilieu confia-é à Dieu a: que fa fainteté rend celebre Ï

pantoufla terres” A U . , l’.Aj)pi0n’ a*donic’ofé dire fur leur ra’pport ,- que ’

les juifs avoient dans [leur facré trèibr une telled’arme qui citoit d’or 8e de grandiprix laquelle ilsadoroient ,’ 8: qu’au la com lors qu’Antiochus ’

pilla le Temple. jeir’éponds premierement, quequand cette" accuiàtion fiai-oit aufiî veritable qu’elle ’

et! fauflë , dine luy appartiendroit pas citant Egy.mien comme il l’en: de; nom, Cil-blâmer, puis Iqu’un albe n’efizpas plus méprifablc que des fuç

rOns, des boucs ,I 8: ces autres animaux que les iEgyptiens mettent au nombrede leur: Dieux.à *- m1

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3,6 Rumeur! AArnon’I- - l.il poflible qu’il fiait fi aieugle que de nevoiïpü!

u’il n’y eut jamais de meulonge dont l’abfurdite’ ’

ail plus évidente P Car chacun lignât ue nousavons toujours obkrvé les inclines loix wyan-porter le moindre chnngenient : 8: manganinelors que jerufalem cit tombée dans les malheursaufquels toutes les villes du monde (ont finettes, vqu’elle a elle pâle par Theos , par Pompée, parCrall’us , a: enfin par Tite, a: qu’ils (ont demeu-rez maîfires du Tem le: qu’y,ont.ilstrouvé linon

une treegrande piet , fur le finet de laquelle cen’en pas icy le lieu de m’êtendre.

Quand Antiochus en violant le riroit des genspilla le Temple dont il’ne s’eftoit ’ point ’réndu

mainte par les loii de le guerre puis qu’il faifoitprofeffion d’ellre. nome allié a: mûre ami, maispar une furprilè pour fitisfaire fou avarice, il n’y Itrouva rien qui ne full digne fie refpeâ , comme il ’paroit! par la’maniere dont’en parlent plufieurs, au;teurs digne, de foy; tels que’font Polybe’MegaPo. -

litain , StraBOn digamma Nicols de mimi jque: le Chronographe; &"A lladgrç, euriünt Ltous qu’Aiitiochus ’ayant’be in d’argent il viola

l’alliance qu’il avoit avec les juifs ,- 3 pilla le Temtple qui citoit [Hein d’ors: d’argentÎ k .I A ppion auroit deu Confiderer ces chofes s’il n’a;votoit une limpidité (l’aine , a: une impudence dechien , qui ell: l’un des Dieux de fa nation. Nousne rendons aucun honneur aux me: ,1 ny ne leurattribuons aucun pouvoir comme font les Égy-ptiens aux crocodiles 8e aux afpics , qu’ils reverentjuÏques à croire que ceux qui "font devorez par lesuns, a: piquez par les autres doivent citrc’mjs aurahg des bienheureux. Les aines ne fervent parmynous comme par tout ailleurs oùl’on agit milan:

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L l un secouer CHAP. 1V. 391ublement , qu’à porter des fardeaux &àd’autrertirages de l’agriculture z a: on les charge de coupslors qu’ils (ont pardieu: , ou qu’ils mangent le blé

dans l’aire. I Ii Ilfauthu’Appion’ait dhébien peu ingenienx àinventer des fablès , ou bien incapable de les écrire,

pris-que de tout ce qu’il ditli faufièment contrenous il n’y a rien qui nous puiiTe nuire. llnelècontentepas de tant d’amvagances. il y ajoute

une autre. fable la plus. ridicule que l’on r: fçau-rait imaginer 8: qu’il .a empruntée deal Grecs,quoy que ceux" qui fe meflent de parler de picté nedoivent pas ignorer. que quelque grand que (bit

l le peche’ de profaner un temple , c’en cil encore un

plus grand de fuppofer à deslSacrificateux-s desimpietez aufquelles ils n’ont jamais penlë. Ainfij. il

ne craint point pour défendre un Roy facrileged’écrire des chofes "en. fauflès de nous ù de nofire

p Temple. Car pourjullifierla perfidie que lebeloind’argent lit commettre à Antiochus contre noflrenanan il dit , que ce Prince trouva dans le Templeun homme dans un lit avec une table auprés de

l luy couverte de viandes esquires tant de chair quede paillon: que cet homme fort furprisfe jetta àgenoux devant luy à: le conjura de le delivrernSunquoy Antiochusluy commanda de s’ali’eoir-kat dela, dire quisil citoit , qui l’avoir amené en ce lieu-là , se pourquoy on l’y traitoit avec tant de delica-

p teflèôt de fomptuofite’; que cet homme foûpirantq 8l fondant enqpleurs luy avoit répondu qu’il citoitgGrec de nation, 8c que paiTant dans la’jude’e , onL l’avoir pris , amené , enfermé dans ce Temple, a:l traité de la forte fins dire veu de qui que ce fait:; qu’il en avoit au commencement eu de la joye;qu’il citoit enfuite entré enfiiupcon , a; «enfin

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398 Ï’Rnsroust’n’lmîoiî 1 p1dans une afiliâion étrange, lors quets’efiant on:quis de ceux qui le finoientil avoit appris qu’onle nourrili’oit ainfi pour obfervmune’vloy inviola-

ble parmy les juifs, qui les obligeoit de prendretous les ans un Grec , 8e aptes l’avoir-anguille durramunan le mener dans une’forelt , le tuer , ofli’îr

fou corps en lacrifice avec certaines ceremonies,manger de a chair, jetter le rafle dans une faire,8e promûor avec ferment de conferver une haineimmortelle pour les Grecs : mina il neluy re-lioit plus que peu de joursàvivre ,v 8: qu’il lecon-juroit par ion refpeét pour les Dieux des Grecs dele vouloir delivrer du peril où le mettoit une fi hot:

ribleinhulnanité. pCe conte quoy que fait i plailir avec une efl’i-on:terie infupportable pourroit-il circuler Antiochusde. ficrilege comme l’ont pretendu ceux qui l’ontinventé enlia faveur, puis que ce n’eftoit pas le.lon eux-mefmes le dal-cm de délivrer ce Grec quil’avoit fait entrer dans le Temple , mais qu’il l’y

rencontra fans y penlèr , 8: qu’ainfi ce menfongene jufiifie pas [on impieté 1’ Car ce n’eil pas feule-

ment avec les loix des Grecs que les nonnes nes’accordent point ; elles font encore plus contrairesicelles des Égyptiens 8: des autres peuples. Y a-t-ilquelque pais d’où il n’arrive uelquefois que deshabitans viennent voyager dans e naître? &pour-quoy les Grecs feroient-ils les [culs de qui nousvouluflions en chaque année répandre le 12mg pourrenouvellor un tel ferment -? D’ailleurs lèroitilpollible que tous les juifs s’afl’emblafl’ent pour

(huilier cette victime, 8: que la chair d’un feu!homme funin pour leur en faire manger à tous"comme le dit Appion P Comment Antiochen’auroit.il point renvoyé danslaGrece en grand

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y q ,Lrvae secoua. Crue. 1V. 39’,apparat’cet homme que l’on ne nomme point ,afin de s’acquerir outre une reputation de pieté’l’afeâion des Grecs, a: animer en fa faveur lesautres peuples contre les juifs?

Mais en voila trop fur ce fuiet , puis que c’eltpardes chofesévidentes , 8e non pas par des paro-les,qn’il44faut confondre les fouit. Tous ceux quiont vû nome, Temple fi;avent que l’on oblèrvoit.inviolablement les loix qui en confervoient lapureté. Il avoit quatre portiques dans chacun défi;queleion faifoit garde felon que la loy l’ordonne.L’entrée du premier elloit permifea tout le mon-Ide ,.mefme aux étrangers à.liexception des fem-mes travaillées de leur’inoommodité ordinaire. Les

fèùls juifs entroient dans le feeond , 8e leurs fem-me: auflî lors qu’elles efioientpurifiées. Les hotu.

mes entroient de mefmedans le troilie’me, pourveuqu’ils fuirent purifiez. Les Sacrificateurs revenusde leurs habits ficerdotaux entroient dans le qua-tniéme. Et il n’y,avoit. que le fini Grand Sacri..ficateurà qui il fuit permis d’entrer dans le San- I&uaire avec cet habit fi faim a: fi venerable quiluy eûoitÉparticulier" ToutesÎces cholès efloientlordonnées avec tantde picté que les Sacrificateursn’entroient qu’à certaines heures. Lematin. lorsne le ..Temple citoit ouvert ceux qui devoient

dans" les viétimes y entroient 5 8c ils citoient robligez de s’y trouver à .midy lors qu’on le fer.moiti] n’eftoittpermis d’yporter aucun valè: il In’y avoit dedans que l’autel , lambic, l’encenibir, r

St le chandelier qui font toutes choies ordonnées ’par. la loy z Il ne. s’y pafioit aucuns myiberes fewcrama: lion n’y mangeoit jam ’ . Surquoy je nedis rien dont les yeux de tout e peuple n’ayentsite des témoins irreprochables. .ngy’qu’ily qua

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4cv Ressources Anion. .quatre races de Sacrificateurs dont chacune chie:de plus de cinq mille hommes, ils s’acquittoienttous en certains jours 8: tourà tout des fonâions

45.3.: de leur miniitere. A midy ils s’afli’embloient dansiggçflfi: le Temple , dont les uns remettoient les clefs entrele ne." les mains desautres a: leur donnoient par compte ’aux; tous les valez, fans qu’il y en cuit aucun dont on

fa fervift pour boire a: poux-manger; et ilefloitmefme défendu d’en mettre fur l’autel. excepté

ceux qui [avoient pour les ûcrifices.Qge discussions donc d’Appion linon qu’il a

avancé des choies incroyables &Iridicules [amenrien examiner? Et qu’y a-t-il de plus honteux àun homme qui le veut mener d’écrire l’hiitoineque de ne rien rapporter de veritable? Ogoy qu’ilflache quelle citoit la àinteté de nolise Temple iln’a pas voulu en dire un feul mot. 5:11 n’a pointeu de honte de feindre cette belle avanture d’unGrec pris, mené , 8: traité fomptueufement dansun lieu où il n’efioit pas permis d’entrer mefmeaux plus qualifiez des Juifs s’ils n’efioient Sacrifi-

cateurs. Comment cela le peut-il nommer ,finonune mes-grande impiete’, et un menfonge volon-taire fait à deli’ein de nomper ceux qui ne veulentpas le donna la peine d’approfondir la verite’IiuC’elt ainfi que l’on s’efforce de nous noircir pardes calomnies; et ’Appion qui. contrefait l’homme

de bien ne craint point pour nous rendre encore Aplus odieux d’ajoûeer à cette ridicule fable, quece Grec avoit suffi dit, que durant qu’il eûoit- re-stenu priibnnier dans le Temple 8: traité magnifi-quement , les juifs client engagez dans une longueL contre les lduméens, un nommé Zabzdevint d’une ville d’ldumée où. il el’toit Sacrificateur

d’Apollon Dieu des Dorine). trouver les Juifs; 8:leur

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g.

Lune sitcom). CHAPnlv. 4erhur- promit de remettre entre leurs mains la Raméde cette divinité , a: de venir dans le Temple de

’ jerulitlem pourveu que tous les juifs s’y rendiflènt:

.Œe cet homme s’enferme enfuite dans une ma-chine de bois alentour de laquelle il y avoittroisrangs de flambeaux ,vqui à mefurequ’il marchoit lefadoient paroiltre comme un aître qui rouloit def- ’fusla terre : 1- Œ’une vifion fi furprenanœ étonna 1:31:91:-

,les]uife qui levoyoient venir de loin , 8: que lors lin rune.que fans faire bruit il fut arrivé dans le Temple il "a °°

l q g qui pre.pnt cette telle d’afne qui eliort d’or , 8: s’en retour. :315";

ne uni-roll à Dora. duit aNe puis-je pas dire avec verité qu’Appion n’a 3’321"

.pû faire un conte fi impertinent fins montrer 37:52».

.qu’il eii luy-mefme le plus grand alise 8: le plus ’effronté menteur qui fut jamais , puis que ces lieuxdont il parle font imaginaires, 8: queifon igno-rance en: fi grande qu’ilne fgaitpas que l’lduméeconfine a nollre pais aupre’s de Gaza, 8: n’a point

de ville qui (ë nomme Dora P Il y en a bien uneen Phenicie auprès du mont Carmel qui porte cenom : mais elle n’a point de rapport à ce qu’Appion’

dit fi mal à propos , citant éloignée de quatre jour-nées de l’ldumée. .r Sur quoy fe ’fonde-t-il aufli- pour pour accuièrde ne reconnoiltre point pour Dieux ceux que lesétrangers adorent, puis qu’il veut nous perfuaderque nos perce avoient crû fi facilement qn’Apol- . ’

glon venoit vers eux , a: qu’il marchoit fur la terretout environné d’étoiles P N’avoient-ilsjamais veut

de lampe: 8: de flambeaux. eux qui en avoient.enfigrande quantité i Ce prétendu Apollon pou-voitil’ marcher à travers un pais fi extremement’

.pclrplé fans rencontrer quelqu’un qui’eult décou-

Jen l’a-foutue a; auroitàl dans un fempsdç

’ L

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"son Renouer A Art-10m9 pguerre trouvé les bourgs 8: lesvilles fanscorpsdêgarde ë je ne parle point des-autres ablurditez quife rencontrent danscette ridicule» hiltoire, Mais jene fçaurois ne pas demander comment il fe peutfaire ne les portes du Templequieyant ’ ’

Onahif- coudees de haut, vingt’de large, 8e eflunt tout: sj: i311” couvertes de lames d’or ethient fi-pefantes qu’il-ne2:13:- faloit pas moins de deux cens hommes pour les fer-a"... me mer chaque jour , 8:»que glauroit cité un erimede34;? une: ouvertes , l’eufl’enteliéfi facilement pareurW215"; impofieur tout revêtu de lumiere , 8: qu’il eufipû221 du! feul emporter cette pefante telle d’afne d’ormaflif.affin, je demande aufli s’il la rapporta ,- ou s’illa donna àqu; 6;; a quelque Appion pourla rapporter , afin qu’Antio-i123, chus l’y trouvafi pour donner fujet site fécond Apg:533. pionqd’inventer une telle fable. .m l’autre

que 7.matent G H’A-l’sl r n a V;«quid! ’un: Ir- Reflonfe à a qu’Appion En! que le: fuifi flirtPuiïïde’ de ne faire fumais de bien mflranger: ,’ à, par.d’elîff’"’ * timlierementaux Grec: : que leurrions ne joint pas ipeut; a banner puis qu’il: fiant afiijmù’ : qu’il: n’ont-point

Ï.” au de se: graillâmes qui muflerie dans les arts«à? f à lerfiienm; à. qu’il le: blafme de ce qu’il: ne ’

qu I 1-. j . - ,.madpà: mangent pour: dedans- de pourceau n] nemail", pour! urn’tflfl. .Ërfh Ppionn’eibpaslplus veritable lors qu’ilaflisre ’

a; fi hardiment que nous jurons. par le Dieucreateur. du ciel , de la mer , 8: de la terre de ne fairejamais de bien à aucuns étrangers ,. 8: particuliers.ment .austrecs. ll-devois pintoit dire aux Egy-’

1 ptiens , afin d’accorder cette menteries avec cellequ’il.avoit faite auparavanbtouchaut ce format8: en attribuerlacaufeaurcflentimun qujavgient

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LIVRE stcbnn: Cil-av: V. 4934il» peres de ce que les E tiens les avoient chaf-fèz de leur p’aïstlàns qu’i leur en enflent donné

flujet , mais feulement parce qu’ils citoient tombezen des infirmitez Corporelles. Œant aux -Grei:s ,’eûant beaucoup plus éloignez d’eux parla diflancedes lieux que par noflre maniere de vivre nous n’a-vous pour eux ni haine ni jaloufie. Au contraireon en a vû plufieurs embralfer nos loix, dont lesuns ont continué à les obièrver, a: les autres les-ont quittées parce qu’ils les trouvoient trop féve-res. Maisy a-t-il un feul de ceux-là qui puiflè diresqu’on l’ait obligé à faire quelque ferment? C’eIÏÎ

à Appion a, reveler ce mificrel lldoit en avoir lacannoiflànce puis que dei! luy qui l’a inventé.

.Voicy une choie qui feravencore mieux con: tnoifire fou admirablejugement. Il dit qu’il paroit!»bien que nos loix ne [ont pujufies . ni nome culteenvers Dieu tel qu’il devroit çflre , veu qu’au lieu de

commander nous femmes alfujettis à dîverfes na«tians a: maltraitez en plufieurslieux. a: que mefmeacare capitale autrefois fi libre a: fi puiflante’eil:afl’ervie aux Romains. Surquoy’je demande quelle "cl! la nation qui a pû fouflenir l’effort de leurs ar-’mes , k quel autre qu’Appion cit capable de parlerde la forte? (&i ne "fçait que c’ell un bonheur qui In’a! prefquearrivé a aucun peuple de pouvoir ’fe

. maintenir dans une confiante domination , 8: n’e- Ime pas-contraints d’obe’ir-apre’s’avoir commandé?

Les Égyptiens [ont les feuls , fi on les veuttroire;qui n’ont point éprouvé ce changement, a caulë, i

difent-ils ,tque les Dieux chafiëz des autres pais fefont refugicz dans-le leur, k s’y font cachez enfei transformant en des animaux (a: que pour les 5en recompenfer ils les ont garantis de la fujettion Ades conquerans- de l’Afie ù de l’Europe. Y eut-il ï

L1 ij ,

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404. Rrsî’otuss’s finnois.jamais une vanité plus extravagante? Ne fiait-cri?pas que de tout temps ils n’ont point cité libres,non pas mefme fous le regne de leurs propresRois? que les Perles ont plufieurs fois faccagé ’leurs villes , ruiné leurs temples, 8: tué ces ani-maux qu’ils mettent au nombre des Dieux ? je neprétens pas neanmoins leur en faire des reprocha»a: imiter la folie d’Appion,qui lors qu’il a trem.pé (a plume dans du fiel.8s du venin pour écrirecontre nous, n’a pas confideré les malheurs arri-vez aux Atheniens 8s aux Lacedemoniens, dontles uns palliant fans Contrdit pour les plus vaillant,-8t les autres pour les plus religieux de tous lesGrecs. je ne diray point aufli combien de Rois ce-lebres par leur picté, 3: Crefus entre autres, ontéprouvé l’inconflance de la fortune. je ne rappor.

tersy point non plus de quelle forte cette puiflànteville d’Athenes , ce fuperbe temple d’Ephelè, 8eceluy de Delphes ont me reduits en cendre fans ,que perfonnes l’aitreprochë qu’aux auteurs de cesdéplorables embrazemens. Il n’y avoit qu’Appionr

qui fun: capable de former contre nous de fem-blables inoculations, fans le fouvenir de tant demaux que l’Egypte à patrie sendurez ,«parce quece Scfoftris qu’il fuppde fauflèment avoir ollé Royd’Egypte, l’a fins doute aveuglé,- Et je ne diraypoint aufii combien de peuples ont eflé aflërvis ànos Rois David &Salomon.’ Mais pour parler feu-lement des Égyptiens z cil-il pomble qu’Appionignore ce que tout le monde fgait, qu’ils ont eiîe’

Æujettis aux Perfes, aux autres dominateurs del’Afie , 8: aux Macedoniens qui les ont traitezcomme des uhlans? Nous famines au contrais:demeurez libres, a: avons durant fix-vingt ans enles villes voifines tous nome poiifance jufques à

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Liv-n: secoua. C’H’Ar. V.. 4.0;Pompée le Grand : a: les Romains ayant domtéles autres Rois nos anceltres ont me les fouis qu’ilsont traitez tomme amis s: comme alliez, a cauiède leur valeurêt de leur fidelite’.

Appion dit aufl’rque nous n’avons point parmy»

nous de ces grands hommes ui ont excellé dansles arts a: les fciences , tels que ont Socrate , Clean-te, 8: autres,au nombre defquelson ne peut tropadmirer qu’il ait la vanité de fi: mettre, a: de dire aqu’Alexandrie eil heureufe d’avoir ’un citoyèn tel

que luy. ll faloit neanmoins que voulant pailèr’pour un homme fi confidemble il rendifi ce témoi-gnage de luy-mefme , puis qu’eflant connu de tout.le monde pour un méchant, a: anfli corrompudans les mœurslqu’extravagant dans [es difcours,on doit plaindre Alexandrie fi elle le vante d’avoir,nn tel citoyen. Quantum: hommes de nofire na-tion qui ont excellé dans les arts 6: dans les icica-

L ces on ne (Çauroit lire nos anciennes biliaires fansi connoiflzre qu’elle eus-porté qui. n’ont point me

i . .snferreurs aux Grecs. ’Les autres reproclies de ce ridicule auteur (ont

fi méprtfables,puis qu’ils retombent fur luy-mef-me 8c fur les Égyptiens , qu’il feroit peut-dire plusà propos de n’y point répondre. Il Te plaint de ceque incrifiant des animaux nous ne voulons point

t manger de la chair de pourceau , &- fe macque denaître circoncifion. A quoy je répons , que quantà tuer des animaux’cela nous cit commun avec.tous les autres peuples: 8s que pour ce qui cil: de

(nos lacrifices , l’averfion qu’il en témoigne fait,afi’ez connoiflre qu’il et! Egyptien. Car les Grecsr8: les Macedoniens n’ont garde d’y trouver à re-I dire puis qu’ils oflient à leurs Dieux des 1- heca- 1- Vu lo-, tombes, a: mangent avec leurs praires la chair des 313?.

l

j

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CC"!bœufs.

a

466 Rïrs’o’us’s" A .ÀËF’IO’N’. ’

«me se bene, (giflées, au; qu’il y ait fujet de craindrË l

que cela dépeuple laterre ide ces efpeces d’animauxcomme Appion’ témoigne de l’apprehender ; inlieu que fi tous les autres pais le conformoient auxcomme: de celuy d’où il a tiréû’naifiânce , il ne

relieroit bien-toit plus d’hommes au monde , tantil feroit rempli de ces Cruels animaux que les Égy- .ptiens reverent comme des Divinitez i; a: qu’ils ’nourrilï’ent avec tant de foin; ’ . p ’ V

(me fi on luy demande qui (ont Ceux de tors iles Égyptiens qu’il croit ente les plus figes a: les

lus religieux" , il répondra fans doute que cellontes profites, puis qu’il a dit que ce fut à eux que les

premiers Rois’d’Egypte ordonnerent de reverer lesDieux , 8: de faire une profefiion particuliere de l’a-

’ galle. Or Tous ces preilres le font circoncire,s’ab-

(tiennent de manger de laichair’ de pourceau, knuls autres des Égyptienne âcrifient avec eux. ’

Appion n’avoit-il donctpas perdu l’efprit lorsqu’en nous’calomniantpour favorifer les Égyptiensil ne s’en point apperceu que’c’efi fur eux-mef-

mes que tombent les reproches qu’il nous fait,puis qu’ils ne’pratiquent pas feulement ce qu’il

v condamne, mais ont’apprisaux autres peuples à lefaire I circoncire , comme; Herodote’ le témoigne?

i Après cela’s’étbnneialt-on vqu’Appion- n’ayant

point craint ’de parler" fi outrageui’ement contreles loix de’fon pais il en a cité puny Comme il lemèritoit; lors que n’ayant piréviter de fe faire cir-

I co’ncire”, (à playe s’en tellement envenimée qu’il

a rendu l’ame’ avec des douleurs-infupportables,pour faire connoillre atout le’monde avec quelle 4pieté a: quel refpeétpn doit obferver les loi: qu’oncil obligé defuivre’, a: ne point reprendre celles des Jautres. v Telle a ailé la fin d’Appion pour-avouât!

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lenl racorni. Crus. V1. .tout le contraire : &ce devroit eflre auflî la fin decelivre que je n’ay entrepris d’écrire queupour luy ne

pondre.

CHAPITRE Vil.’Ripmjê à ce que ijînuque , APOMÏW Milan , à; I

quelque: autre: ont nitrant" Moyjè. Ïqfipbfisit mir icombien a: admirable Legiflateura furpaflè’tm lestransgénique nulle: loi: n’ontjamlu dléfifirinm ni *

firslsgimfement oôfer’vlù que aller-qu’il» (méfier. A

u I Ais parce que Lyfimaque , Apollonius Moiion , a: quelques autres ont par ignorance

je par malice voulu faire croire que Moïfe acareLegiflateur n’efioit qu’un feduâeur 8mn encharnéIteur , a: que les loix qu’il nous a données n’ont rien eque de’méchant 8nde dangereux,je me croy obligé ’

de faire voir quelle eii nofire conduite en general, 8enaître maniere de vivre en particulier; .8: j’efpere ’que l’on connoifira’qu’il ne i’e’peut rien ajouter à

l’excellence de nos loix, tant pour. ce qui regarde.lapieté , que la focieté civile , la charité , lajuflice, I

la patience dans les maux; 8: le mépris de la mort.Je prie ceux-qui le liront de ne fe laitier pas prévenir ’parun defir d’y trouver à redirez 8: cette demande Àen d’autant plus raifonnable que mon deflèin n’en: Ipas de m’étendre fur-leslloiianges de nofire nation, «.mais feulement de la juitifier deschofes dont» onl’accufc fi faulièmentr A

Ce n’en: pas par un difcours continu comme ’celuy d’Appion que Molon parle contre nous : il a 1répandu [es calomnies en divers endroits de (on fouvrage. Tantofi il nous traite d’athées a: d’enne- -

mais de tous les hommes , tantofi il nousreproche. naître timidité, 8: tantoll. il nous aCCufe d’eflre

salésiens Il si; si??? au; au: foëne plus. r

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408 Rasrorsss A APPION.brutaux que les Barbares, 8: qu’ainfi l’on ne doit

s’étonner que nous n’ayons rien inventé d’un.

e à la vie. Rien n’en plus facile que de le confon-dre de tant d’impoilures . puis qu’il n’y aqu’a lire

nos loix pour Connoiilre qu’elles commandent lecontraire de ce qu’il blafme , 8: que chacun fçsitque nous les oblërvons tres-religieuiëment. 03e"

pour initifier la pureté de nos ceremonies je fuiscontraint de parler de celles des autres nations, ils’en faut prendre à ceux qui s’efforcent de fairecroire que les nomes leur fiant beaucoup. interieu-res.

Tout ce que cet auteuras les autres difent conJne nous fereduitàdeux points : L’un que nos loixne font pas bonnes, dont le [cul abrege’ que j’enrapporteray fera voir le contraire: se» l’autre quenous ne les obfervons pas. Pour répondreà ces air.ieàions il faut reprendrois choies d’un peu plushaut. Je dis donc que ceux qui par leur amour pourle bien publie ont étably des loix pour le reglementdes mœurs (ont beaucoup’plusl efiimables queceux qui viventfins ordre 8: fans difcipline. Ainfichacun doit r: conformer à eux fins afièâer defaire de nouvelles loirs par la vanité de palier pourinventeurs à: non pas pour imitateurs. Le devoird’un Legiilateur confine à-In’Ordonner rien qui nedoit fi jatte que l’orage enfoit utile à ceux qui lepratiquent: Et le devoir des peuples confite à nes’en départir jamais ny dans leur bonne ny dans

leur mauvaife fortune. .Or je dis que noflre Legiflateur précede en

antiquité Licurgue. Solon , Zaleucus de DOCKS,’Gt tous les autres tant anciens que modernes queîles Grecs ventent fi fort. 8: que le nom de loi:menoit pas autrefois feulement connu parmy eux",-

comme

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’Lrvn a secours. Crus. V1. ne,comme il paroifi parce qu’Homere n’en a pointufé. Les peuples citoient gouvernez par certainesmaximes 8: quelques ordres desRois dont on tilloitfelon les rencontres fans qu’il y en cuit rien d’écrit.

Mais nome Legiflateur , que ceux mefmes qui par.lent contre nous ne peuvent defavoüer dire tres- -

ancien , a fait voir qu’il disoit un admirablevcon-duâeur de tout un grand peuple , puis qu’apre’sluy avoir donné d’exCellentes loix il luy a perfuadé

de les. recevoir 8s de les obferver inviolablement.Voyons par lagrandeur de lès aétions quel il a cité.jNos anceftres qui s’eiloient extremement multi.pliez dans l’Egypte gemmant fous le joug d’uneinfirpportable fervitude , il ne leur fervit pas feulament de chef pour en fortir 8: les conduire dans laune que Dieuleur avoit mais il les garan-tit par fou extrême prudence d’inlinis perils. Il leur.faim: pafl’er des deferts fans eau 8: fouilenir diverscombats pour défendre leurs femmes , leurs enfans,&leurbien. Ilsl’éprouverent dans tant de difiicul-ne: un excellent capitaine , un tres-l’age condu-

zâenr, 8: un proteflaeur. incomparable. (ne), qu’ilperfuadafi tout. ce qu’il vouloit à cette grandemultitudehlqu’èlle luy full: extremement En-nife, il ne fut jamais tenté du defir.de dominer:mais. dans le temps que la autres aflcacnt la tym’munie 8:, lâchent la bride au peuple pour vivredans le defordre; au lieu d’abufer de fou autorité,il ne penfa qu’a marcher dans la crainte de Dieu.qu’à exciter ce peuploit embraiier la picté a: lajunice, qu’à l’y. fortifier par. fou exemple, a: qu’à.

diètrnir fan repos. Une conduite fifainte a: tant-- de grandes maldonne donnentelles pas fujet de

croire que Dieu citoit l’oracle qu’il confultoit , a;qu’eflant perfuadé qu’il devoit en toutes chofes se

arum Tome l I. ’ " M m ’

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41° Rrsr’ouss A’APJ’IONZconformer à û volonté il n’y avoit rien qu’il nê

tilt pour infpirer ce mefme fentiment au peupledont il avoit la conduite; rien n’eflant fi capabled’empelcher les hommes detomber dans leque la créance qu’ils ont que Dieu a les yeux ou.verts fur toutes leurs mitions? Voilà quel a ellenaître Legiflateur, a: non pas un feduâfeur tel queces auteurs le reprefcntent 5 mais femblab’le à Mi:nos , 8c à ces autres Legiflateurs dont les Grecs leglorifient. Car Minos difoit qu’il avoit receu fisloix d’Apollon dont il avoit confulté l’oracle à

Delphes; 8: les autres difoient ales tenir d’autresDivinitez , foit qu’ils le creuflënt en elfet , ou qu’ils

vo’uluflènt le perfuader au peuple. Mais il elt fateile de juger parlaflcomparaifon de ces loi: lef-’quelles font les plus faintes , :8: qui font ceuxdeces Legiilzteurs qui ont eu une connoiilance plusparticuliere de Dieu. C’en donc ce qu’il faut maing’

tenant exarmner. i. Les diverfes nations qui font dans le monde fi:conduifent en des manieres différentes. Les nuaembraflènt la Monarchie: les autres l’Arifiocratie;8c les autres la.Democrntie. Mais naître divin Le.giflateur n’aetably aucune de ces fortes de gou-vernement. Celuyqu’il a choifi a elle une repu-blique à qui l’on peut donner le nom’ de Theo-cratie, puis qu’il l’a rendue entierement .dépen.

dante de Dieu; que nous n’y regardons que luyfeul comme l’auteur de.tous’les biens a: quipou.

voit aux befoins generalement de.tous les hem-mes; que nous n’avons recours qu’à luy dans uneafflictions , a: que nousfommes perfuadcz que nonEulcment tontes nos actionsluy font connuës,mais qu’il penetre nos penfe’es. .

Les ÆÊÈES usinerais 011F ne: Mené qui!

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Liv-kl secours. ’Cnar. VI. 4.x:y a un Dieu qui cil un Monarque rout-puiflàntîmais ils meflent à cette verité diverfes fables, enreconneiiïant d’autresDivinitez qui font incapa-bles d’entendre leurs prieresfi: de connoiflre leursbefoins , leurs penfe’es , 8c leurs actions. Moyfe aucontraire declare qu’il n’y a qu’un fieu] Dieu par-

faitement bon 8c toûjours prefl à nous écouter,increé , eternel ,immortel , immuable, qui fur-pafl’e-infiniment en beauté toutes les creatures,qui rie-nous et! connu quepar fa puifiànce , 8: dontlësfi’encevnous cit inconnuë. Les plus fages 8c lesplus figavans des Grecs paroiiiënt avoir eu cetteopinion de Dieu ayant ainfi que je l’ay dû parléde luy comme d’un Monarque, ce qui rejettoit lapluralité de Dieux, 8: d’une maniere convenable àfii’fupréme majelle’ en le nommant un principefans principe a: élevé au defi’us de toutes choies.Car Pythagore, Anaxagore,Plamn 8; autres Stoï-ciens , a: prefque toutes les autres l’eût-s ont encette créance de Dieu : mais ils n’ont olé la pro-feflèr ouvertement à caufe des fuperfiitions dontle peuple efioit prévenu. Nollre Legiflsteur a citéle feul dont les. a&ions& les paroles ont cité con-formes. ll n’a pas feulement infimit ceux de [ontemps de ces nfaintes véritez -. il a fait que leursdefcendans en ont confervé religieufement lacréance ,’& que rien n’a eflé capable de les ébran-

ler dans leur foy, parce qu’il n’a point étably deloix qui ne fument utiles à Ceux: qui les ont re-

i cernés, se que ne fe contentant pas de leur faireL connoifire l’adoration qu’ils devoient à Dieu , il

leur a appris qu’une partie de fou culte confineà pratiquer les vertus , telles que font la jhltice,la force, :la temperance , 8: aviva: dans une erroi-

l teuniqn les uns avec les autres. Ainfu’l ne leur a ’

’ i M. m il

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’41; Resnouss AArrrou.Ïrien ordonné qui ne fe refere à Dieu 8: quinatende à une veritable picté. Il les a infinis detout ce qui rcgarde lareligion 8: les mœurs, 8:1:joint la pratiqueà la theorie; au lieu que les ami;Legîflateurs en prenant celuy de ces deux cheminsqu’ils ont le plusapprouvé ont quitté l’autre.

Lacedemoniens 8: les Candiots ne f: fervoient’poirkt de paroles, mais feulement d’exemples: 8:

les , theniens 8: prefque tous les autres Grecs il:contentoient de faire des loix 8: de donner desApreceptes, fans fe mettre en peine de les fairetiquer. Noilre Legiilateur au contraire ne fcparejamais ces deux chofes. Il n’a rien omis de ce quieut à formersles mœurs , mais a pourveu.

’a tout par les loix qu’il adonnées. Il a regle’ juf-

ques aux moindres cholès dont il nous cit permisde manger, 8: avec qui nous les pouvons manger.Il en a nfé de la mefme forte en ce qui regardeles ouvrages, le travail, 8s le repos, afin que vivantlions la loy comme fous un pere de famille ou fou!un maifire , nous ne puiflions faillir parignorance.Et pour nous rendre inexcufables fi nous man-quions a obfei"ver ces :faintes loixlil ne s’eft pas

’contenté de nous obliger à les entendre lire unefois. deux fois, au diverfes fois 3 mais il nousaordonné de nous abflenir’dans l’un des jours de

la femaine de toute forte d’ouvrages pour nousappliquer fapsdiftraQionàlesentendre, a: inclineà les apprendre : ce que nuls autres Legillateursn’ont jamais fait. Aulli voit-on parmy les autresnations que la plufpart non feulement ne viventpasiElon les loix établies entre eux, mais les igno-rent prefque entierement , 8:,neconnoifiènt qu’ilsont man ué que lors qu’on lesen avertit : ce qui.fait que 38 mon? les Plu .éËXéEE

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ne

i -4, . *l. Luna secouai CHAP. V1. 4.?tiennent auprés d’eux des gens qui font profç mond’en avoir une particuliere intelligence : au lieu’

ne fi l’on interroge quelqu’un de nOus fur ceîet, on le rrouverafi ’inlh-uit de nos loix que fan

propre nom ne luy cil pas plus connu. Nous lesapprenons tous dés nome enfance: nous les gra-vons dans nome efprit, y contrevenons ainfi plusrarement , a: ne pouvons y contrevenir fans enfinfi’rir la punition; Cette connoiiTance produitsuffi parmy nous une admirable conformité , parceque rien n’elt fi capable de la faire naif’tre 8: de l’en.

tréteau que d’avoir les mefmes fentimens de lagrandeur de Dieu , 8: d’eilre élevez dans une mêmemanier: de vivre 8: dans les mefines coutumes : carcm n’entend point parmy nous parler diverfementde Dieu comme il arrive parmy les autres peuples,nonfeulensententre les perfonnes du commun qui Idifentchacnn au huard ce qui leur vient dans l’ef-prit , mais entre les philofophes. Car les uns veulentfaire croire qu’il n’y a point de Dieu : D’autres foû-

tiennentque fa providence ne veille pas fur leshommes , ny’ ne mât entre eux nulle différence , a:

que toutes chofes leur [ont communes. Nouscroyons au contraire que Dieu voit tout ce qui fepalièdans le monde. Nos femmes 8: nos ferviteursen font perfuadez comme nous z on peut apprendredeleur bouche les regles de la conduite de noltrevie, 8: que toutes nos aGions doivent avoir pourobjet de plaire à Dieu.

(usant à ce que l’on nous reproche comme ungrand defaut de ne nous point étudieràinventer.des chofes nouvelles , fait dans les arts, ou daps lelangage, au lieu que les autres peuples mententbcaucoup de loüange d’y apporter de continuelschangemens , nous attribuons au contraire a vertu

M in iij

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l

A." -R:spousn.a.Aniou2 * -&Ià prudence de demeurer enflamment datifl’obfervation des loix a: des coutumes de nos un.«(ires , parce que c’eft une preuve qu’elles entoiléparfaitement bien établies , puis qu’il n’y a quecelles qui n’ont pas cet avantage que l’on foit obli-gé de changer lors que l’experience fait connoiflrele befoin d’en corriger les defauts. Ainfi commenous ne doutons point que ce ne fait Dieu quinous a donné ces loix par l’entremifè de Moïlègpourrions-nous fans impieté ne nous pas efforcer lde les obferver tres-religieufement i 8: quelle con.duite peutefire plus juüe , plus excellente a: plusfeinte que Celle dont ce fouverain -Monarque del’univers el’t l’auteur,,que cette conduite mimine lble qui attribuë à tous les sacrificateursren comamon l’adminiflration des chofes Patates, 8: auGrand Sacrifièateur l’autoritéfur les - autres pours’acquitter tous avec tant de definterefièment 86de pureté d’unli divin miniftere, qu’ils méprifentles richeffes 8: s’élevent par leur vertu au demis duafl’efîtions quicorrompent l’efpricdes hommes î- Ce

font eux qui veillent avec un foin continuel à faireobferver la loy 8: à maintenir la dilëipline : ilsfimtjuges des diiïcrends ordonnent de la punition descoupables. Quelle forme de gouvernement peutdonc ellre plus parfaite que la nome , 8: quels plusgrands honneurs peut.on rendre à Dieu , puis quenous fommes toûjours.. préparez à nous acquitterdu culte que nous luy devons; que nos Sacrifice.-teurs (ont établis pour veiller fans cofeà ce qu’ilne fe faire rien qui y fait contraire, 8: que touteschofes ne font pas mieux reglées le jour d’une fallufolemnelle qu’elles le (ont toujours parmy nous?A peine les autres nations obfervent durant quel;quesjours leurs ceremonies à qui elles donnent-1!

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N

Erin: secours. CHAF. VIT. in;fluide myfieres: a: nous au contraire ne man--quons jamais depuis tant de fiecles de pratiquer

avec joye toutes les nomes. .1-;CHAPITRE VIL.

Suite du chapitre préeedent où il a]! anfli parle’ du

I fentimem que les ont la grandeur de Dieu;à de ce qu’il: in): jàufirt pourvu point manquer:â I’oôjèmation de leur: loix.

ENtre les autres préceptes de nollre religions:v aqu’aucun de nous n’ignore, celle nous obligez

de croire que’Dieu comprend tout en foy; qu’ilne manque rien à la perfeétion ni à [à felicitég:

u’il fufiit à luy-mefme a: à toutes les creatures ïqu’il en: le commencement; lejmilieu , v8: la fin!de toutes chofes 5* qu’il opere dans toutes nos

,aÇtions 8e nos bonnes œuvres; que rien n’en fi vi-Ifible que fa puifïance ,» mais que fa forme 5: lagrandeur font incomprehenfibles 5- que tout ce’qu’il je de plus riche 8: de plus excellent dans lemonde cil incapable de le reprefenter, ô: méprisfable en eomparaifon de fagloire ; que non (cule.ment nos yeux ne peuventrien voir qui luy refæfemble , mais que nome efpritne peut rien s’ima-’giner qui en approche , 8: que nous ne le connoiflIons que par Tes œuvres lors que nous confideronsïla lumiere, le ciel, le foleil, la lune, la terre, la -mer, les fleuves, les animaux, 8: les plantes quifont des ouvrages de lès mains, fins qu’il ait euvbelbin pour [les créer ni de travailler ni d’eflre"affilié de qui que" ce fait, fa feule volonté ayantfiifli pour leur donner l’efire dans le momentqu’il l’a voulu. C’efl donc luy que tous les 110m.»

une font obligez d’adorer a: de fervir, en rpratic7’ i M in iiij.

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V7416 Renouer a-Krnônrpquant la vertu qui et! le feu! moyen de luy plain??-

Comme il n’y a qu’un Dieu 8e qu’un mondequi (ont communs à tous les hommes, nous n’a--

qu’un Temple: &cette conformité luycit agreable. C’el’t dans ceTemple que nos Sacri-ficateurs adorent fou eternellemajefie’. Celuy quitient entre eux le premier rang luy ofl’re avanttous les autres des facrifices, veille à l’obfervationde (es loix ,qpunit ceux qui (ont convaincus de lesavoir violées ,juge des diferends , 8: quicon ne luydefobe’it cit chaflié comme s’il avoit d obei à!

Dieu-mefme.Ce que nous mangeons la chair des homes que

nous immolons n’e pas pour faire bonne chereà nous enyvrer : ce qui attireroit fur nous la colerede Dieu qui aime la fobrieté a: la rem nce.

Nous commençons dans nos fieri eesçar prierpour le bien general du monde, à enfuite pournommefmæ comme faifant une pertiede eetout,ù fgchant que rien ne plain: davantage à Dieu que ’ I

ce lien d’une Mon mutuelle qui noustous enfemble.

Les vœux le la.) prieres que nous luy vibronsn’ont pas pour but de «luy demander du bien : il enfait volontairement à tous, 8: la terre et! pleinede [es bienfaits : mais c’ell pour le fupplier de nousfaire la grace d’en bien ufer.

Avant que d’ofli-ir des facrifices la loy nous-oblige de nous purifier en nous Féparant pourquelques jours de la compagnie de nos femmes,8: en obfervant d’autres chofes qui feroient trop

" longues à rapporter.C’eit ainfi que Moire nous a ordonné de vivre

pour nous rendre agreables à Dieu qui en: luy-mailme naître loy. Et quantàce qui regarde le maria:

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1’. l va a influer: tu". vu. Surfie , il nous cit permis d’en ultr pour avoir des en-fans: mais tout commerce qui viole les loix de lanature Missel! défendu fur peine de mort.

La loy veut auffi que dans le mariage nofire in:t’ention [oit fi pure que nous n’y confiderions pointle bien ,v8t que bien îloin d’enlever des femmes,nous n’ufions pas du moindre artifice pour leur

’perfuader de nous époufer. Il faut que nous lesrecevions de la main de ceux qui ont le pouvoir de ’nous les donner , 8: avec le enfermement des p3.feus. La femme doit dire aiTujettie en touteschofes à fon mary , quoy qu’elle foit plus vertueu-fe que luy , parce que Dieu luy a donné-ce pouvoirfur elle gvmais il ne doitpas en abufer. La femme l’inter-ne doit avoir connoifl’ance que de (on mary, a: fait: a";fi elle y manque elle en rirremifiblement punie :gftgflde mort. La loy défend aufliilùr peine de la vie de prix cefaire violence à une fille promife à un autre, de "fi enami oitcommettre adultere avec une femme mariée, et :233;avec celle qui nourrit des enfants, tu défend aux en du dufemmes fur la mefme peine de [opprimer les en- hmm”fans qu’elles mettent au monde ,»ou de les fairemourir dans leur fein ,rparce que c’efln’rer uneme en étouffant un corps -, a: diminuer lepnombre’

des hommes. . v. Pour peu que l’on fait tombé dans quelque imÂpureté on ne fçauroit offrir le facrifice: a: les fem-mes font mefme obligées de fe laver aprés avoir

. eu la compagnie de leurs marisà caufe de la com:munication que l’aine a avec le corps.

La loy ne permet pas mefme dans lesjours quel’on folemniiè la naifl’ance des enfans de faire des

fefiins,-de peur de donner fujet à s’enyvrer , 8:afin de leur apprendre deflors âoefl-re’ fobres. Ellepeut qu’on les inflruife (le-bonne heure dans les

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v4.18 RèsroN-s-EÂArpronÏ .lettres 8: lazconnoifi’ance de nos loix, a: qu’mi’leur apprenne les grandes aâions de nos prédeg.Vœfl’eurs afin de les animer à les imiter , à: leur citer

tout prétexte de faillir par ignorance.La fagefl’e de cette loy fi fainte a pourveu iniques

aux funerailles des morts : elle en retranchelafomptuofitég comme aufli celledes fepulchresk:mais elle ordonne aulx’domefliques- de prendrefoin des obfeques de leurs maifires, avec ordre defe purifier aprés s’etlre ainfi approchez de ces corpsmorts, a: permet aux parens des défunts de lespleurer a de les plaindre, parce que c’efi un de-voir de picté que l’on ne fçauroit avec jufiice re-

fuièr à la nature. l , .(En: fi quelqu’un a commis un meurtre , (oitvolontairement, ou 1ans delfein , la mefine loy en ’

ordonne la punition. . ,Elle commande de rendre après Dieu toute forte

d’honneurà [on pereôi à fa mere; veut que ceuxqui y manquent fuient lapidez, 8: que les jeunesrefpeétent leurs anciens,.parce que rien n’en: fi’ancien que Dieu. Elle veut .aufli que les amis vi-

, vent enfemble avec une entiere ouverture de cœur,parce qu’ilne peut. y avoir d’amitié où il n’y a point

de confiance; Mais s’il arrive que leur amitié fi:tempe, elle leur défend exprefiëment de reveleriles feerets qu’ils s’efloient confiez lors qu’elle du-

. roit encore. Si un arbitre reçoit des prefens ellele condamne a mourir , parce qu’il a foulé au:pieds la juitice.

Elle traite comme coupables ceux qui pouvantaffilier leur prochain ne le font pas: défend de rienprendre de ce qui et! à autruy , a: de prefiera ufure.

q La figeflè qui reluit dans toutes ces loix a: au:tics remuables conferve l’union entre nous: 8: je;

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En: a sans. n; Cru r. VHS in”Eroy ’aufli devoir rapporter avec quelle prudencenolise excellent Legiflateur nous ordonne de nousconduire envers les étrangers , afin de faire consnoifire qu’il ne le peut rien ajouter à fa conduitepour nous empefcher’de nous relafeherdans l’o 4ibrvation de nos-loix par naître communicationavec eux,.ou de manquer il: charité en leur en-vviant le bonheur de les fuivre s’ils le defirent. ilnous ordonne donc qu’en cas qu’ils veüillent lesembrailèr nous les recevions’â brasouverts yparceque l’union entre les hommes ne confifie pas tantà ente d’une mefme nation qu’à fe rencontrer dans

les mefmes Entimens 8: la mefme maniere de Viavre. Et quant à ceux de ces étrangers qui ne fontque palier il ne nous permet pas de leur rien com-muniquer de nos. coutumes g mais veut "que nousnous contentions deIles affilier de ce qui leur citnecefl’aire.’ A quoy il ajoûte qu’il ne faut refuferà

performe le feu , l’eau, la nourriture, la fepulture,’ p8: la conuoiiTance du chemin qu’il doit tenir. Sabonté s’étend jufques- aux ennemis : car il nousdéfend de mettre le feu dans leur pais, de couperleurs arbres fruitiers, «de dépoiiiller ceux qui (onttuez dans le combat, se de maltraiter les priionaniera , particulierement les femmes:

il a pris tant de foin de nous infpirer l’humanité8: la douceurqu’il veut-mefme que nous la pratiaquions envers les animaux irraifonnables. Il nenous permet d’en faire qu’un ufage legitirne , nousdéfend de tuer ceux qui citant domefiiques naiflèntdedans nos maifons, 8: de faire mourir les petitsavec les meres deceux qu’il nous cil permis demanger. Il veut auili- que l’on épargne les belles qui

nous font ennemies, 8: défend de tuer celles qui -nous-aident dans nos travauxtn

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me kanoun a Arrrou.’Ainfi on voit qu’il n’y a rien de tout ce qui

nous rendre bons à quoy (flagelle ne s’étende: 8:ils ordonné despeinœ contre ceux qui violeroientces loix; mais des peines qui en plufisurs cas nefont pas moindres que la mort. ll y condamneceluy qui commet un adultere , qui violelune fille,ou qui tombe avec une perfonne de (on mefmefexe dans un crime qui fait honte à la nature , fansaucune exception [oit qu’il fait libre ou efclave.

Il 9 aufli étably des peines contre ceux qui ven-dent à faux poids 8: à fanai: Inclure, qui ufent detromperie en quelque autre maniere que ce fait;a: ces peines font beaucoup plus grandes que parmyles autres nations.

(Quai ceux qui commettent quelque impietéenvers Dieu, ou qui ofienfent leurs peres scieursancres , on les fait mourir militoit. Mais ceuxqui obier-vent religieufement toutesces loix reçoi-vent pour recompenfe de leur vertu non pas de l’or.de l’argent , ou des couronnes enrichies de pierre-ries. mais ce quiet! incomparablement plus citi-[nable le témoignage de leur propre confcience,a: le banband’eflre aimez de Dieu , qui confirmece que Moife [on ferviteur a prédit ne pouvoirmanquer d’arriver, a: affirmit tellement leur foyqu’ils s’expoiènt avec joye à la mort pour la défenfe V

de ces faintes loix , avec une ferme efperance dejoui r d’un bonheur éternel dans une autre vie.

je n’aurais pas rapporté- ce que je viens de direfi chacun ne gavoit que plufieurs de nome nationont murin-t dans tant de rencontres avec un coura-se invincible toutes fortes de tourmens , 8e mefmela mort plûtoil que de proferer la moindre parolecontre naître loy. Mais quand ce ne feroit pas unechoie connuë de tout le monde . a: que» l’on n’eut

ll

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.L l vu e secours. *CHIAP.VVII. 42.:î jamais entendu parler de nous z fi quelqu’un rap

q contoit qu’il auroit leu dans une hifloire, ou veudans un pais éloigné de tout commerce un peuplequi auroit des fentimens fi religieux pour Dieu , a

. qui oblèrveroit depuis tant de fiecles de telles loixfans s’en tâte jamais départ]; pourroit» il n’engâte point touché d’admiration? a; ne feroit-ellepas d’autant plus grande qu’il verroit continuelle-

’ment arriver en [on pais des changement dans lareligion 8: dans les mœurs î Ne xçait-on pas queceux des Grecs qui ont depuis peu entrepris d’é-

Icrite touchant le gouvernement des republiquesont eflé traitez de ridicules, parce qu’ils ont pro-pofé des chofes dont la pratique cit impoflible?

:Car fans parler des Philofophes de cette nationont écrit fur ce fujet avant Platon qu’ils admirenttant, comme furpalfanttous les autres parla pu-

reté de (es mœurs , par (on éloquence, a: par laforce de lès raifonnemens z n’a-t-il pas cité raillé,

mefme (langues comedies , par ceux qui [eûte-noient que ce qu’il avoit écrit de la politique ne fi:pouvoit pratiquer ? .Neanmoins fi l’on confidere Ales ouvrages on trouvera qu’il y a plufieurs chofesqui fe rapportent aux coutumes des autres peuples:a: luy-mefme confefië qu’à caufe de l’ignorance

du vulgaire il n’a ofé écrire tout cequ’il connoif-

bit de la grandeur k de la gloire de Dieu, parce,v u’il ne l’aurait pû fairefans peril. Mais plufieurs

.2: moquent de ces loix propolëes par Platon com-me citant nouvelles 8: faitesàplaifir , a: efiimenttellement celles de Licurgue qu’ils croyent les La-cedemoniens heureux de les obferver depuis filong-temps. C’efl donc par leur propre témoigna-ge une marque de vertu de continuer dans la pra-tique des mefme: loix 3 a: fils admirent en cela les;

x

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"4.11 ResrouseAArprouÎ.Lacedemoniens ne doivent-ils pas beaucoup plusnous admirer en comparant le peu de temps quece peuple a continué à-les obferver avec plus dedeux mille-ans qu’il y a que nous oblërvons les nô-tres ? A quoy l’on peut aioûter qu’ils ne les ontgardées que lors qu’ils font demeurez libres , 8e lesont prefque toutes abandonnées quand ils ont elléabandonnez de la fortune. Mais nous au contrai-ra , quoy qu’elle nous ait tellement perfuadezdans les divers changemens des dominateurs del’Afie, 8: quoy qu’aceablez de maux , nous ne nousen fommes jamais départis g fans que l’on nouspuiflè acculer d’avoir confideré en cela naître ref

posatnofire plaifir , a: quoy que les travaux queune nous a impolèz avent elle beaucoup plusgrands que ceux des Lacedemoniens : caron ne lesemployoit qu’à travailler à la terre 8: à diverfes for-tes de meltiers, &il’s demeuroient à leur aile dansles villes bien nourris 8: bien vel’tus , fans que l’ondemandait autre chofe d’eux finon d’aller à la guer-

re contre les ennemis de ceux qui les avoient allii-jettis. Surquoy je ne m’arrelte pointèremarquerqu’ils ne [ont pas demeurez fidelles comme leur:loix les y obligeoient, plufieurs citant allez en ar-mes le rendreà-leurs ennemis. Peut-onidire la mé-me chofe de nous P je ne fçay que deux outroisperfonnes qui ayant renoncé à nos loix par l’appre-

henfion de la mort : Je ne dis pas une mort telleque celle qui arrive dans la guerre 8: qu’il en: facilede fupporter; mais une mort fi cruelle que l’on«pire dans les tourmens , a: qui eli fi horribleque je ne fçaurois croire que ce fait par un mouve.ment de haine que ceux à qui nous nous fommestrouvez affujettisl’ayentlfait fouffrir à plufieurs denome nation. Je fuis perfuadé qu’ils n’y ont cité

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[LIVRE seco un. Crue. VIH. 44jYpouillez que pour voir s’il fe trouveroit des horn-mes fi attachezà l’obfcrvation de leurs loix , qu’ils

confiderafiènt comme le plus grand de tous lesmaux de faire ou. de dire feulement. lamoindrechoie qui pfutt contraire.’ I’ - Il n’y a pas neanmoins fujet d’admirer que nuls

autres peuples ne s’expofent fi courageufementque nous-à la mort pour la défenfe de leurs loix,puis qu’ils ne peuvent fe refondre d’oblèrver feu-lement des chofes ui nous paroifi’ent legeres , tel-les quelfont la fimplicité dans le boire , le man8: les habits,”la continence, 8e l’pbfervation dujour du repos. il leur faut demander-fi dans la Cha-leur de la guerre lors qu’ils mettenten fuite leursennemis ils pourroient le refondre à pratiquer cetteflatulence de certaines viandes que la loy’ordon-ne: mais nous prenons plaifir de rendre cette obeïlïlance à nos loix avec une fermeté invincible.

03e Lyfimaque ,Molon , a: cesautres fophifiesqui’n’écrivent que des calomnies 8s abulènt la

’jeunefl’e, ceilèntdonc de [nous vouloir faire paflèr

pour les plus méchans de tous les hommes. i

. CHAPITRE VIII.rien n’efl plu: ridicule que une pluralite’ deDieux briefing uifihorriâle que le: un: dansil: demeurant distordant a: prétendais Dioinim.gluau cupules. fige lupin: , [armateurs Là, le:

. malien: unifia: ont principalement contribué à

. établir cette fùuflè "une: dam mm: de: peupler;1mn) que le: plia fige! d entre le: philojbpher ne

, l’avaient pat.

v E ne veux pas examiner quellesfont [les loix desautres.peuples: Nous nous contentons .d’oblërà

ver les nommas blâmer celles d’un): ,6: nous

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4.14. A fleurons: a A.» r l ou.ne nous macquons pas mefme ni ne donnonêpoint de malediétions à ceux que ces nations con-fiderent comme des Dieux. parce que nofire Le.

illateur nous l’a défendu à caufe du refpefl: dû

g tout ce qui porte le nom de Dieu. Mais je ne(murois ne point répondre aux chofes dont onnous accule li faufietnent, quoy qu’il femble quecet écrit ne fait pas necell’aire pour les refuter , puis

u’elles l’ont déja elle par tant d’autres. Car qui

ont ceux des plus elkimez d’entre les Grecs à caulède leur l’ageli’e qui n’ayent pas repris les poètes les

plus celebrcs 8: particulierement les Legiflitenrsd’avoir fait croire aux peupla cette pluralité deDieux nais les uns des autres en tant de manieradiffluentes . à: qu’ils fadoient monter à tel nombre

que-bon leur fembloit 8: leur donnoient commeaux bettes divers lieux pour leur demeure, auxuns fous la terre, aux autres dans la mer, a: vou-loient que les plus anciens fumant enchaînez dansles enfers r Qant àceux qu’ils dilbient habiter leciel ils établilfoient fur eux un pere de nom , maisun tyran en effet , contre lequel fafemme, fou frare , a: l’a fille née de [on cerveau avoient confpirépour le chall’er de lon trône comme il en avoit chaf-Ë l’on pere.Ainfi ceux des Grecsqui furpafibient lesautres en lagelTe ne pouvoimtr ne le pointmoequerde ces extravagances, a de Ce que ceux qui en lespubliant fi hardiment vouloientfaire croire qnedeces Dieux les uns citoient jeunes, les autres dansla fleur de l’âge, 8s les autres vieux 5 qu’il»y en

avoit de toutes fortes de profilions &de malien.l’un forgeron , l’autre tillera , l’autre guerrier quiqombattoit contre les hommes, l’autre joüeur deharpe, l’autre qui prenoit plailir à tirer de l’arc.le, que diligemment dans la querella des hommes

ils

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’LI va a secours. Clin». VIH. 4.2:,ils en nuoient aux mains avec eux . 8: en rece.voient des bled-ures dont ils fupportoient impa;fleuraient la «halena. Mais ce quid: encore plushorrible ils attribuent à ces prétendus Dieux 8cDémis des amour-sas des impudici’sez dont il cl!ridicule de s’imaginer que des Divinitez l’aientcapables. ils veulent mefme que ce Dieu qu’ilsMutant li paillant 8:1 commele maifire deles autres . aprésavoir abul’é des femmes n’eut!

le pouroir d’empelèher qu’on ne les retinl!poilonaieres k qu’onne les noyait avec les enfantsqu’il avoit d’elles- , quoy que leur mort luy fifi:répandre des larmes , parce qu’il elloit contraintde ceder aux ordonnances du deltin. Voilà certesdes Melon-hâbles pour des Dieux.que depommeau: avectantzd’impudenoe des adulteresdans le ciel qu’ils témoignoient envier ceux qui.elloientl’urpris dans des aàionsfiinfames s8: quenepouvoient doncpoint faire les moindres Dieuxen voyant que ce.- jupiter qu’ils reveroientcommelait Roy citoit li tnnlporté de cette brutale paf-fion? CLqediray-je aulfizde ce qu’ils témoignoientdezcroire que.quelques-unssde ces Dieuxcondui’:lbient les-troupeauxdes-hommes 8: les fervoient’ aàd’antres ufagespouren tirer recompenlè,-& qued’autres elhoient’renfermez en pilon-comme des»

criminels a: attachez avec des chaifnes de fer?”D’autres n’ont point craint de reprelènter ces pré:

tenduës Divinitez comme capables de crainte, defureur, de trompe-fiers: de toutes les autrespal?fions la plusblal’mables: a: quoy’qu’en les repic-

fientant fiimparfaits ils ayant perfuadé aux peuples;de leur oŒir des Maman croyoient les uns.bienfail’ans, lesrautres malfailans, &le condui-foât-nt envers eux-comme il: le [croisât conduits»

sa.

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2.36 i R’E’I’POflS’l-A’ Anton: Aenversles bourrues : car ils tal’choient de le les ne!!!dre favorables par des prefens , dans la créancequ’autrement ils leur aunoient fait beaucoup de

mal. . -Fenton dire lige 8: ne point concevoir de l’ini ’dignation coutre ceux qui ont empoifonné lesefprits par de li grandes impieteza, .8: ne pointadmirer la folie de ceux qui ont elle fi fimples quede s’en laili’er perfuader P je n’en puis attribuerla

eaufe qu’à ce que les Legillateurs citoient dans -une li grande ignorance de la nature 8e de la gram,deur de Dieu , que ne pouvant en tirer aucune 1qu4miere pour la conduite des republiques, ils permet?toieut aux poètes de fairepafl’er pour des Dieux l’u-

jets aux pallions des hommes tous aceux qu’ils vou-loient , a: aux orateurs d’écrire destraitez touchant ile gouvernement des Republiques,.& d’appuyer.leurs feutimens par l’autoritédes Dieuxétrangers;Les peintres 8: les feulpteurs yont aulii beaucoupcontribué parmy- les Grecs , en reprelëntan! cesDivinitez .felou leur caprice, .8: particulieremeutaux des plus excellens de. ces aniline qui en!»ployoient pour ce fuiesl’or a: l’pvoire. 1l arrivamefme que l’on cella de reverer les plus anciennesde ces Divinitezpour en adorer de nouvelles a ourétablit en leur honneur les anciens temples,- 8: l’on

en huait de nouveaux (clou que l’incliuation deshommes les yportoit; au lien «querlecultedeu auvray Dieu doit ellre perpetuel &immuable. y

On peut hardiment mettre Molon au nombrede ces infeufcz.qui le perdent par leur orgueil dansl’égarement de leurs peul’ées. Mais les .veritablesphilofophes Grecs n’ont pas. ignoré ce quej’ay dit

.de l’elTence a: de la nature deDieu. Ils enliant

.s’scsndezcæm- à: financements.

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Il]?! l recoin); Cru r. VIH. 4Hinules fiâions. C’en pourqnoy Platon n’admet’point

de poète dans fa republique,&en exclud mefme-Homerezqu’il renvoye avec honneur couronné delaurier &tout parfumé, de peur qu’il ne détruifepar fer fables u l’opinion que l’on doit avoir deDieu , 8: ne lu ravifi’e la gloire qui luy efi deuë.Ce grand nuage a aufli imité Moïfe, en or-donnant expreflëment aux citoyens de la republi-que dont il a formé l’image d’apprendre avec unextrême foin les loix qu’il leur donne ,Ade craintequ’il ne s’y nielle quelque choie d’étranger qui en

corrompe la pureté, a: en empelèhe la durée.Molon ne confidere aucune de ces raiforts. Il

nous accule hardiment due que nous ne recevonspas ceux qui font dans des Opinions a: dans unemaniere de vivre entierement oppofées auxnofires, -quoy que nous ne fanions rienAen cela que lesGrec: ne faillent aufli , 8: plus que nuls autres ceuxqui pallient entre eux pour les plusprudens. Car lesLacedemoniens ne recevoient point d’étrangers,8e défendoient à leurs citoyens de voyager; de peur

e leur-commerce avec les autres peuples n’aflbi-blît dans leur efprit la vigueur de leur difcipline. Enquoy l’on pourroit avecjuflice les acculer d’ef’m:

trop lënres, a: nous devons pallier-ce me" femmepour avoir plus de bonté 85 - d’humanité , puis -qu’encore que nous n’ayons-pas fuie: d’envier les

loix a: les confirmes de: autre: nations , nous nefuirons point de difficulté. de recevoir ceux quiveulent s’infiruire des noflres. .

Mais fans parler davantage des Lacedemoniens; -Molon fait bien voir qu’il ignore les fentimens desAtheniens , qui au contraire- des Lacedemcniensù glorifient de ce que l’entrée de leurlville en ou.verne à-tout- le monde , 8: punilfent de mort ceugl

N n ij,

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428. Renouer A Kerr-or;qui oient dire touchant la Dieux la moindre p3":role dei plus que ce qui dt porté par leurs loix. Ne’fut-ce pas pour cette raifonqn’ilr firent mourirSocrate ? Car avoit-il:confpiré avec les ennemiscontre fa patrie, ou voulu profaner les temples?Son feul crime eftoit d’avoir ufé’d’un nounou fer-

ment, a: dit ferienfement ou par maniere de jeuqu’une Divinité luy avoit revele’ qu’il le devoit’

faire. On croit qu’on l’accufa wifi-d’avoir connin-

pu l’efprit de la jeunefiè eut luyinfpirant le mépris

des loix et de: coufiumes de (on pais: actant ci-toyen d’Athenea qu’il citoit, l’une de ces deux.

chofes, ou toutes deux enfemble, luy confinentla vie en l’obligeantà prendre de la ciguë.-

Ces malines Atheniens ne condamnerent- ilspas aufli à la mort Anaxagore de Clozomene,.parce qu’il croyoit que le foleil doit un Dieu dontla forme citoit une pierre rondeêe toute enflâme’e

qui tournoit toujours Nia promirent aufli un ta-lent à qui leur apporteroit la telle de DiagoreMelien , parce qu’il doit accule de s’eflre mocquér

de leurs-mythes; St ils auroient-fait mourir Pi-thagore s’il ne s’enfiilt enfuy , à me qu’on lecroyoit auteurd’un écrit qui parloit douteuièment:de leurs Dieux. Mais s’étonnera-hon qu’ils ayent

traité ficruellement les hommes quand en [gaursqu’ils firent mourir une prefireHe acculëe de re-verer des Dieux, étrangers, a: qu’ils ordonnerentpar un édit la mefme peine contre ceux- qui en.treprendroient d’introduire une nouvelleqcreance?’N’en-il donc pas vifible qu’ils ne reconnoifl’ent

point pour Dieux ceux- que les nitres nations ado-rent, puis qu’autrement ils n’auraient pas vouluâ: priver du [cœurs qu’ils auroient pinceau"i ’cux 2.»

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en,

tint-e secouru: CIAP’. 1X. 4.29. Les Scythes mefme: qui fiant fi cruels qu’ilsn’ont pointde plus grand plaifir que de répandrelefang’humainatnedifl’tremwfque enrien desbefies les plus farouches-ne laiflènt pas d’efire fi’jaloux de l’oblèrvation de leurs myl’teres u’ilstuèrent Anacharfis fi admiré des Grecs à cau deion ej’ême fageflë, parce qu’à [on retour de ln-

Grece il mon: pleinÎ de refpeâipour les Dieux

que l’on y adore; . INe voit.on pas aufli que parmy les Fer-fer plu-

lieurs ont buffet: de grands tourmens pour lemefme fujet? Or chacun fgait que Molonentremement les loix-des Pèrfes, &adlnire com.me les Grecs l’uniformité-de leur: fentirnens ton--chant leurs Dieux . 8: la confiance invincible qu’ils4témoignant lors que l’on brûla leur: temples.Mais il ne les eflime paefenlement: il les imite.en outrageant les femmes des autres 8c en met-tant leurs enfam en pictes ,.qui font descrimesvque l’on puniroit de mort parmy nous , quand-nous-nelea commettrions qu’envers des animaux»

in ailbnnables; I,Cuarlrne 1X.cannent kr’faifi fiat oâligez de prifirer leur:

i "un: larmer. En feulions peuple: ne les ont!pufWife’u par M approbation. monimité". , -

.11. n’y a point’eu de puiünce’quelque grande

qu’elle art efle , ni autre vconlideratron quel-lconque qui ayent jamais pû nous faire départir deilobfervation de nos loix. Le feul defir deles con-finer a: non-pas l’envie de nous agrandir nous la-fuit entreprendre genereufentde granderguerr

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’ . .fiDVN

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436 Respouss a Anton:res. Nous avons faufil-t avec patience tous lesautres maux: mais quand on a voulu touchaices faintes loix nous avons fait pour les fonderaitdu affloua de valeur ui femblent aller au deli denos forces, fans que es extremit’ez où nous nousfemmes vira réduits ayent ralentir noilre ar-deur 8: affaiblir noftre courage. Comma doncpourrions-nous-préferer âmes loix celles des amtres peuples voyant qu’elles n’ont pas eûé obier-vées par ceux mefmes qui les ont établies? Com-ment pourrions-nous ne pas blâmer les Lacede:maniens de leur peu d’humanité envers les émusgel-s, 8nde leur negligence touchant les mariages?Comment pourrions- nous n’avoir pas en horreurl’abomination des Elidiens ; des Thebains , 8e d’au-tres peuples de -la’Grece qui il: glorifient de comamettre des pechez qui font honte à-la nature, quiles ont menez parmy leur: loix , qui ies ont mefmeattribuez à leurs Dieux; 8: qui lâchant la bride àleurs brutales pallions ne font point de corallienne

td’e’poufer leurs paopres futurs? (En diray-je desmoyens que ’plufieurs de ces [ægiflateurs dont ils.je vantent ont donnez aux. médians- d’éviterrlechafliment de leurs crimes , en ordonnant pour»tante punition d’un adultere une amende pecu-niaire ,16: qu’aprè’avoir violé une vierge on en fait

quitte pour l’époul’er? je n’auro " mais fait ligie

Woùlois examiner particulierecafions qu’ils donnent de reno h

r la picté -, &ncombien d’inventio

tre eux ont trouvées pour ïfouler’iiuïfpiedetoutes

lesioix. C’eft ce qui ne fe voit point parmy nous:girons obfervons inviolablement les nomes iniques

’ "fil-inflation: c’eft pour ne les vouloir pas abandon-hér’qge nous femmes chafiiezrde noæles aidé

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Liv-n e saturne: Cumin-1X; « [quipouillez de nubiens : 8e il ne fe trouvera point dejuifs, qui quelque éloignez qu’ils foient de leurpais , 8: quelque rudes .8: redoutables que foientla Princesnfous la domination defquels ils vivent, rfafi’ent par-crainte rien de contraire à leurs loir.(me li ces la pureté ïde ces loix qui. nous rend fi -

firmament à lerI-conferver , il faut ’donc demeuorer d’accord qu’elles foutues-bonnes. Et li l’on ditqu’elles fiant mauvaifes , 8: que ce n’eflque par opil-nialiretéque nous nous yattachonsquel châtiment ’ne méritent point ceux-qui croyant les leurs li par- ’faites manquent àles oblërver ? i

Or comme une longlæ fuite de ficeles efi la-’meilleure de toutes«les preuves , je m’en ferviraypour montrer quelles eüoient les vertus de nollre Iadmirable Legillateur , a: qu’il ne fe peut rien ajoùLter à la fainteté des immolions qu’il nous a don. .nées touchant le culte que nous femmes obligez’de rendreà Dieu. Il ne faut que fupputer lestempa apour connoiflre que Moïfe a précede” d’un tres-wgrand nombre d’années tous les autres Legilla-tours. C’ell donc de nouaque [ont venuës les loixque tant d’autres ont cru-braillées : 8: quoy que lesplus figes des Grecs obièrvent en apparence celles vde leur pais , .ils fuivent en’elïet les nofires, ils ont ’

les mefmes fentimensde Dieu; de ils enfeignent à -.vivre dela meline forte. . ’ l. .lyPlnfienrs "amples ont aulii désiorrglttmps,Ilbéafi de non-se pieté . que l’on nevoitpoint de vil 4 Grecques ny prefque de Barbares ioù l’on ne c de travailler leifeptiéme jour, oul’on n’allume des lampes , 8: où l’on ne celebredes -

jeufnes. Plufieurs mefme. s’abfiiennent comme nnous démanger de certaines viandes , le tafchent’.gjæéçrll’union dans laquelle nous vivons, lançon:-

1 A ïpO te? en: .il ., l. g 1. I7; 1,4, 4 u lat-e. . I. .

a; E ,, .a? ’ . I . t Ê’"3: ’ .

Ç v a.I ne”. 71:15,...."Un

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’ I ù loüer; mais feulementpour finie cd! V

4;: RESPOKSl a Arnou.’muniation que nous mon; de nosbiens , nomeindullrie dans les arts, et nome confiance à Conf-lfrit pour l’oblërvation de nos loix.

Mais ce qui eli: encore plus admirable cil qu’sinfi

En Dieu gouverne le monde parfa fageflè 8: parpuifl’ance , nolis-e loy agit par elle-mefme dans

les efprits &dans les cœurs ,fans qu’il foit befoin.pourla faire obferver que l’on y contraigne perron-ne z 8: ceux qui feront reflexion fur ce qui le plusdans leur pais 8: dans leurs ruilons n’auront point

- de peine d’ajoûter foy àce queje dis.

- Peut-on donc trop admirer la malice de oeuxvqui veulent que nouflsbandonnions des loix fimutes pour enprendre de mauvaifes î w s’ils nele veulent pas: qu’ils ceflènt donc de nous déchi-rer par des «brunies. Je promue lianes-entent que

U je ne me fuis engagé par aucune haine à défendrecette caule. Mon feu! deflëiu cit defoûtenir l’hon-neur de naître Legifliteur , 8: ce qu’il nous a cour-mandé par l’ordre de Dieu. Quand nous ne com-prendrions point par ’ nons-mefmes*quelle si! ilpureté de ces loix , le grand nombre de ceux qui lesprofcll’ent 8e qui les admirent nous devroit donnerdu refpeG: pour elles. J’en ay parlétres-amplement,

comme aufli de l’antiquité de nom-e nation 8: de laforme de nolire republique , .vdans mon butoir: des.Juifs : 8e ce n’en que par neceflité que i’en affilé

icy , fins deEein. de .klafiner lustres g f l

«lice de ceux qui avancentcontre n r iÇa contraires àda vérité. :f-- ’

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Lulu arec-un. Crue. I,’ 43;a

«Cr-raviras X. vW)! des: défiera, qui confirmeraient a qui a

I efle’ dit â l’avantage de Mimi, à. de l’eflime

que l’on doit faire de: la: du 71419.

. E croy m’el’tre acquitté pleinement deee queJi’avois promis , puis que contre ce que difent cescalomniateurs j’ay fait voir que nofire nation efin’es-antienne, 8: que plufieurs des plus anciensbillaient font mention de nous dans leurs anna-les. Les Egyptiens veulent faire croire que nosanodises eltoient originaires de leur pais : 8: j’aymontré qu’ilsy elloient venus d’ailleurs. ils dilèntqu’ils en avoientefié chali’ez à carafe de leurs ma-ladies corporelles: 8e j’ay fait voir qu’ils ièfont

ouvert un chemin parleur refolution 8e par leurcourage pour retourner dans leur pais. Ils s’effor-cent rnalicieufernent de faire palier nollre Legifla-teur pour un méchant: a: j’ay fait connoilire queDieu a voulu luy-mefme rendre témoignage deà vertu, 8: qu’elle a cité loüée dans toute la fuite

des liecles.033m à nos loix il feroit inutile de m’étendre

davantage fur ce fujet, puis qu’il nefaut que lesI (confident pour connoifire qu’elles infpirent une

y.

gable picté envers Dieu , a: une grande charité’rs les hommes: qu’elles invitent ceux qui les

I piofefl’entâ kfebmnauniquer leurs biens: qu’ellesfinit amiesde la-jirfliee, 8: ennemies de l’injulii-ce: qu’elles rejettent le luxe 8e l’oifiveté, 8: re.commandent la frugalité a: le travail: qu’elles neportent pasà entreprendre des guerres pour s’enri-chir 8: pour s’accroillre, mais par unie veritable ,généralité; a qu’elles ne nous apprennent point a

Guerre. Dm. Il. Oo -

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4H. literons! A .Arrlon,.8tcÏ Qrendre le mal pour le mal nid aller de difiimnlaï

tion , mais veulent que nos aétions foient toujoursconformes à nos paroles. ’a .Ainfi je dis hardiment que nuls autres ne peulvent donner de li bons préceptes que. nousgCarque peut-il y avoir de plus louable qu’une pictétoûjours confiante; de plus julie que d’obéir auxluix 5 8e de plus avantageux que dervivre dans uneparfaite union, fans que l’adverfité nous éloigne Iles uns des autres , ni que la profperité nous rendeinfolens gsde n’avoir point dans la guerre peur dela mort; de nous occuper dans la paix à l’agricul-ture 8: aux arts; &en quelque temps a: en qui.que lieu que cefoît d’élire toujours tres- forte-ment perfuadez que Dieu regarde nos alitions-,8:que rien n’arrive dans le monde que par [on ordre

8: par fa conduite? .Œe li quelques autrespeuples ont écrit onobierve’ ces chofes avant nous, nous devons lesconfident comme nos maillres, 8: reconnoiiheleur en ellre fort obligez. Mais fi elles tirent denous leur origine k que nous ayons fait Voir com-me je le prétens, que nuls autres ne les pratiquentfi exaétement 5 que les Appions, les Melons, 8:tonales autres qui prennent plaifir d’inventercontre noustant d’impofiures ;’cefl’ent. de nous ca-

lomnier. Et quantà vous , vertueux Epaphrodite.qui avez tant d’amour pour la verité , c’en: pourvous st pour ceux qui defirent comme vous d’efieinlhuits de ce qui regarde nolise nation que j’ai

entrepris ce difcours. * l

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Notes du mont Royal

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’ TABLE DES murmuras

DE LA GVERRE DES IVIES, CONTRE LES ROMAINS..

LIVRE (LU ATRIE’MVE.

Cette Table fe rapporte aux. pages.CHAPITRE Vide: de la GaIiIe’e à de la Gaulanita

au nuez qui tenoient encore (antre le: Romaine.Source du petit Ïmdain. page 3

Il. Situation à fine de]. «au; deGarnaIa. Ve afin.fafiege. Le Roy Agrippa voulant exhorter la enfie-gez. à [e rendre ejl He]? d’un coup de pierre. 4.

Il I. Le: Romain: emportent Gmala d’ajout: , àfinfiapre’: contraint: d’enfirtir maganai: perte. 6

LV. Valeur extraordanao’rede üfiafien dan: rem oc-

cqfîon. v 7V. Dîfeourr de Veflrafien âfin arme’epour la enfilerait;

mawaùfuete’: qu’ede mit en. 9V]. Majeure Ïmfi r’efiant fortifiez. fur la montagne

d’ltaburim , . Vefiajîen mye Fluide contre eux;

. à il le: afiflîpe entierement. 1 1VIL De quellefirte la mile de Gamilafàt enfin pnfi par

le: Romaimey entre le premier. Greîd carnage. r a.VIH. Vefpafien mye Tite fin fil: oflag" Grfeala,

où faufil: de Lev originaire de cette vide efloir

chefa’e: fafiieux. 1; -1X. me efl men dans Gifiala, d’où flan apre’: l’avoir

4 trompé J’en efloir fig la nuit à J’efiu’t [me à

fendaient. 16X. faon de Gifiala :’eflmfiwe’-â faufilent trompe

- le peupla. en hm reprefentant fiqflêment l’efludes. plagier. Dùvyîon entra le: Ïmfr: à mfnude.

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TABLE DES CHAPITRES: V

la 7nde; aux l. Le: 7199 qui voloient duel: campagne fijettent’dan: faufilent. Horribler mentez à. imputez;qu’ihy exercent. Le grand Surffieflnr meconnu le peuple contre eux. u.-

X Il. Le: Zelateur: veulent thanger l’ordre etawmaltant le obole: de: Grand: Sacrifieatenre. Ana- Lnue Grand Sam’fieateur 6’ autre: de: principaux

Sacrifieateur: animent le peuple contre eux. a ,-X111. Harangue du GrandSIergficateur 11mn: au

peuple, qui [même tedement qu’iljè refont a’ pren-

dre le: arme: contre le: Zelateurt. ’ a. 7X I V. Combat entre le palpité. le: ZèIateur: [ontv contraint: d’abandonner la premiere enceinte dus Temple pour je retirer dan: Pintadeau, «immune

t le: aflîege. 32.X V. fun de Gtfiala qui flapi: feuillant d’efire du»part] du peuple le tubât , pafi du toflê de: Z elateure,

ï é- leur perfude d’appeder a’ leur [man le: Ida-

nn’em. v 34..X V l. Le: Idame’ent «tiennent au fumer: de: Zélcteurt.

annulent- refiafi l’entre? de ferafitlem. Dif-tour: que Ïefue l ’un de: Sacrifitateurt leurfiait du

haut d’une tour .- à: leur reponfe. 3 7X V l l. Epowantabla orage durant lequel le: Zelatem

figez dan: le Temple enferrent; (braient Mir le:. perte: de la ruile aux Idamlen: , qui apre’: avoir

defait le torp: de garde defiabitan: gui afiegeoientle Temple je rendent maifire: de toute la vile on il:

armant de: amurez horrifia. 4.5”X V Il l. Le: Mamie»: continuent leur: mutez. dur

faufilent , à particulierement enfiler: le: Sacrifice:-tenfl. Il: tuent douma Grand Saeryieateur , 6-1

u ne; antre Saerzfitateur. Louange (leur du:grand: perfonnagea " ’ ” 49e

XIX:

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TABLE DES CHAPITRES:aux. Continuation de: horrible: cruautez. exerce’e: dan:

ÏtrujaIem par le: [darne’enl à le: Zelateur: : à:conflance mammite]? de ceux qui le: fiufioient.Le: Zelateur: tuent Zacharie dan: le Temple fa

XX. Le: Idwne’en: eflant infirmerie la méchanceta’

de: Zelateur: à ayant horreur de leur: incroyable:mutez. f: retirent en leur paf: à le: Zelateur:redoublent encore leur: truautez. V f;

XXI. Le: ajour: de: troupe: Romaine: prefi’ent Vefia-fien d’attaquer 7emfalem pour prifiter de la dianfionde: Sage réponfe qu’il leur rend pour mon-trer que la prudente obligeoit a’ rifler". 5-8

X X l I. Plufieur: fuifife rendent aux Romain: pouréviter la fureur de: Zelateure. Continuation de:cruautez. àdel imputez de ce: Zelateur:. 6o

.XtX l I I Ïean de Gifiala afiranta’ la tyrannie , le:Zelateur: fedwifent en deux fumant , de l’une def

quels: il demeure le chef: 62.X X 1V! Ceux que l’on nommoit sicaire: ou aflàflïn:

fi rendent maiflru du chafieau de Malade: , à exer-

cent mide brigandagee. 63.X X V. La mille de Gadara fi rend mlontairement àVe’fiafien , à Placide envoyé par la] contre le:repandue par la campagne en tuë un flet-grand

nombre. 6 fxXXVI. Vindexfe revolte dan: le: Gaule: contre I’Em.pereur Neron. flflafien apre’: amürfait le dégafl ne

A denier: endrdt: de la Ïude’e à de Plaime’efe rend à

* înicho ou il entre fait: refiflance. 69XXVlI. Defcription defericho : d’une libnirablefen.

tain: qui en (Il proche: de l’extrêmefertilite’ du par:

dalentour: du lac Afihaltide ,- ét de: Jrqyable: re-4 fie: de l’embrafement de Sodome é- de Gomme. 7 IXXVIu. Vefiafien commence â bloquer fendillera. 7 f

.XXIX La mort de: Empereur: Neron à Galba fait

Guerre Tome I l. A a a

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-TA-*BLE DES C HA PITRES.fierfeoir a’ Vefiafien le dmfiin d’aflïeger Ïmfalernqs

ï X X X. Simon fil: de Giono commence par le rend-eehef d’une troupe de voleur: du Mfimble enfntedegrande: flirter. Le: Zelateur: l’attaquant; à il le:

’ défioit. Il donne bataide auxjdume’en:: é- lu wifloire

demeure en balance. Il retourne contre eux avec deplu: grande: force: , à. toute leur arme’e fe enfila:

* par la trahijôn de l’un de leur: ehefi. 78iX X X I. De l’antiquitédela 1)" .de Ghebron en un.

me. t 81- "XXXlI. florrible: ravage: fait: par Simon dan: 1’ Un.’ me’e. Le: Zelateur: prennent fit femme. 111m avec

fan année jufque: aux porte: de faufilent , ou ilexerce tant de cruautez. àufe de tant de menace:

i que l’on e]? contraint de la tu] rendre. 8:l XXXlll. L’arme? d’Otbon ayant efie’ maintuîpat’tele

de Vitelliuo il tuè’luj-mqf’mei Vefltafien romance

ruer: Îerufalem avec fait armée , prend en parfin:diverje: placet Et dan: te mefme tempe cet-eau; [undefe: princi x chef: en prend aufli d’autre:. Ve-

afien eji d clare’ Empereur par fan mm. 8;rX’XXlV. Simon tourne fa filmer contre le: hirondeau,

à: pontifioitjufque: dan: le: porte: de faufiler» ceuxqui :’enfuyoient. Horrible: cruautez à. abomination:de: Gable’en: qui efloient avec 761,] de afflua.Le: Idume’en: qui avoient embrafi’fon party file-

* ’ ruentcontre la; ,faccagent’lepalau qu’il avoit ocra;

pe’ , à-le contraignent de je renfermer dan: le Tan-ple. Ce: Idume’en: à le peuple appeüent santon A

» leur fioour: contre luy , à: Ïafiegent. 3;zxXXV. qufordre: que flairoient dan: Route le: troupe:

étrange": que Vendeur; omit amene’e:. 8 9ZXXXVI. Vefltafien (Il de’clare’ Empereur par fin amie,

i la incline. l. ÎQuant-u: nfiafim moment: par maïeur in»...

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"T A BLÉ. DES C H’APl-TR’E’S. q

drie à de l’Egypte dont Tybere Alexandre efloit Gou-

«umieur. Defmption de cette provinte , (à. du port

d’ A lexandrie. 9 a..XXXVIII. Incroyable j’y: que le: prwinte: de I’Afietémoignent de l’éleflion de Vefirafien a’ l’empireJl met

fifipb en libertld’une manier: fort humant 95nXXXlX. Veflaajien mon: : Mucien a’ Rome avec une

amie. 97’ .XL antimite: Primue Gouverneur de Morfle marchentfumeur de infinie» contre "telline. l’indien "meCefinna contre la] avec trente mile limer. Cefinnaperfunde à .jin arme’e de paflir du cojle’de Primue.

Elle :’en repent , à le «(eut tuer. Prima: la raide en

piecet. ilâ incline.5.1,]. Sabinutfi-ere de Vefpaf’ien fe du Capitole ,ou le: gen: de guerre de Vendue: loforcent , é- le me.

q i nent à Mtelàue ,qui le fait tuer. Dmitienfil: de Ve]:p pafien :’e’elooppe. Prima arrimée défit: dan: Rome

v toute l’armée de - Vendue: t qui e]? e’gorge’ enfuite.

Mueien arrive , rend le - calme diurne, à l’efpa-

fien eji reconnu de touopcur Empereur. - 991X L11. Vefpafien donne ordre i tout dan: Alexandrie .- fi

drfpolè âpMfir au printemp:en Italie 5 à. muge mei . en Ïude’e pour prendre à ruiner Ïerufaleni. l cri l.

. LIVRE emmurera a.river contre Ïmfalem. Lafafiion de feu

de Gifealafe divifèendexex : &Eleazar :124]; ae nouveau party occupe la partie fuperieure au Temple., Simon d’un autre tu]?! eflant ma1fire de la vide il

avoit en mefmetemp: dan: faufilent troùfaftiou

- qui toute: je faifiient zinguera. . la;:11. L’auteur de’plore lemlheur de Ïeûjlllem. l et

De quelle. [and ce: traie parti: oppofiz agi05ient dan:A a a ij

(leur. Titegfl’emblefi: rrmepueicofare’epourmar- àI.

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TABLE DES CHAPITRES.le: un: contre le: outra. Incroyabletiti de ble’qui fut brûle’à’ qui auroit p6 empefiberla

famine qui caufa la perte de la aride. là mellite.1V. Ejiat diplorabledan: lequel ejloit ferufilera. Et

jufque: d quel comble d’horreur je portoit la truande

de: factieux. 108’V. fean emploje ni bajlir de: tour: le boùprepare’

le Temple. I o9V l. Tite apre’: unir Jemble’fm arme’e marche contre

1 10’Vll. Tite vapeur reconneijire Furia];faite fur la]. Son incroyable valeur lefiwve commepar miracle d’un fi grand peril. r l r

VlIl. ntefait approcher [on arme’e plu: pre’: de foru-

un» a";1 X. La: Mdalîian: efloient dan: ferufalemfirâblifent pour combattre le: Romain: , àrfimt une

fifurieufe firtie fur laa’txie’me legion qu’ilrla con-

traignent d’abandonner [on camp. Totewient d fouficour: à la jaune de ce peril par je valeur. l I4.

X. vütrefirtiode fifurieufi que jan: l’incroya-ble mateur de Tite il: auroient défait une partie de fa:

- ” troupes: ’ . 1 16"in X I. fun je rend maijire par de la partieinterieure du Temple qui efloit occupe’e par Eleazar :à le: troùfaëion: qui gjioient dan: îmfalem

[à reduifent ddeux. l l 18XI I. Tite fait applanir I’efiace qui adoit pique: au:mur: de ferafitlem. Le: fifiieux fèignant de je wu-loir rendre aux Romain: flint que plujieur: foldat::’engagent temerairernent à un combat. 7m leur

v pardonne, à! e’tablitfe: quartier: pour achève: de

v former le fiege. - v x 19Xlu. Defiriptïpn de la roide de faufilent. 1 :4. .le V. Dgfcription du Temple de Et quelque:

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’u’

TABLE DES CHAPITRE S.mûron: Iegole:. r; t?x V. Diverfe: une: obferwotion: IegaIe:. Du Grand.Suer-fouteur à de fi: wgflmm. Do ln fortergflë

Antonia. 1 3 7X V I. fiel efloit le mon de un: le:jury de Simon à. de 7cm. Il diwifion de:fut]: fut la witabk caujè de 151m]: de 7mfilrm

à defi: ruine. , 14.o-XVH. m: au mon: nmoiflrofmfikrn, à "fourpar que! endroit 3114 devoit arquer. Nitmr l ’10: de

je: ami: moulant exhorter le: à émonder lapaix efi bleflê’d’un on; de 17(ch Tite fiât miner le:

fluxbourg: à: l’on commute: le: "nom. l 4.2,".XVIII. Graal: (fat: de: mariable: de: Romain: : à

grand: afin: du pour mon!" leur: travaux.

r44 ’x I X. Un wifi: Min: en hmm. Grand: raffinade: (figez. 11:19:» une fifoflie qu’il: don-mtjufgue: dam le un) de: Romain: , à auroientbrûlé leur: "vilaine: fi 1m ou [ou]? mpefiloefnrfin A

trirème valeur. 14.,-X X. Trouble arrimé du: le camp de: Romain: par 14’

obture d’un de: tour: que Tite mit fait limer furfa: picta-forma. Cc Primo fi radmaifie drop"-

mier mur de la mile. l 4.8XXI . fit: Arnaque lefundrmor de faufiler». Efirninmyable: de «odeur du Wagon": é- de: afiegez.

l O ho XXII. 32H: téflon d’un niaouli" RomÂin nomme’Lm-

gimol. Terneritid’tal : é avec quelfoin Tite nianordir: mangeoit la vie defi:fildtn. x f z ,

XXIII. Le: Romain: aboma! avec leur: machine: matour duficondmur de 1440m. Angfibe dom un fuif.mm! Cqflorfifimitpour tromper 111:. x 7;:

XXIV. Du 513m lefmml pour à; 10ml: mirI a Il).

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TABLE DES’ C HA PlTR’E’SÏ

Le: rendaient : à. quatre jour: apis illel

regagne. o 1 5 5"-XXV. 2m pour étonner le: afllegez fiüt faire à leurmeuï montre à fin arme’e. forme enfuit: deux atta-que: contre. le troijîe’rne mur g à. envoya en mej’man

temp: 70feph.auteur de cette billoit? exhorter le:fameux à la] demander Iapaix. l 5-8

XXVI. DijZour: de forçois aux îuêf: aJîegez dam:ferujàlempour le: exhorter a je rendre. Le: fioitieuoflnlenjont point émeut ; mai: le peuPleen-ellfitoueh!que plujieurt :’enfi47entan: le: Romain fait àSimon mettent de: garde: aux porte:pour empejêher

Jaune: de h:fuiwre. l 69.XXVIL Horrible famine dont ferajalem filoit nfigk.’à truautezet’norojalle: dufafiieuec. 17 x

XXVIH. Plulîeur: de aux qui :’enfujoient de forure!-lem eflant maquez par le: Romain: à: prie apre’rî:’eflre défendue, efloient crucifiez. i la rueuè’de: afiœ

gaz. Mai: le: fafiieux au lieu d’ en efire touchez en

k deviennent encore plu: infilen:. x 7’;’ XXIX. amocha: fil: du Roy de Comagene qui com--

mandoit entre autre: troupe: dan: l’arme?! Romainexune compagnie de jeune: gaz: que l’on nomme Ma-cédonien: 4M tenurairement à l’aflaut à a]! repouflï

avec grande perte. x 7 7 IXX X. fait ruinepar une mine le: terrafi: faire: parI le: Romain: dan: l’attaque qui efioit dejbn eqfle’ : à

Simon avec Ie:jien: met le feu aux belier: dont on,battoit le mur qu’il defendott, à attaque le: Ro-I-main: jufque: dan: leur e . Tite vient à leurficour: , à met le: en tâte. 1 78

XXXI. Tite fait enfermer toute d’un muraavec treize fort: : à, ce grand ouvrage fit: fait en

troùjour:. 18 ., 3XXXUÆpowantable mifere dan: la grade efioit formé

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TA BLE DES CHKPITIR MSfilm , à: invincille opiniaflretl de: fiaient. mefait tramail" i quatre nouvelle: terrafin i 8 ,-

XXXIH. Simon fait mourir fur une fauflê accufimonL h le Sacrtjîcatenr Mathiae qui avoit ejle’ tau e qu’on’

Moit receu dan: ferufalem. Hmrihlc: inhumani-tez qu’il ajoûte à une fi grandt inhumanité. Il fait

auflî mourirqditc-fept autre: performe: de condttion;à Mettre en pifon-Ia "me de îqfeph auteur de cette

A ,he’jioire. l 88XXXIV- fada-qui commandoit dan: l’une de: tout:de la aride la veut livrer aux Romain Simon le?

I découvre , à lofait tuer. :90 , IXXXV. fofeph exhortant le peuple a) demeurer fidede’

aux Romain: e]? Nef? d’un coup de pierre. Dîner:je" que polluèrent dan: faufilent la creance qu’ilefloit mort, à: ce qu’il je trochet: enfuit: que cette-

mutuelle ejloit jam-(e. 19 t iXXXVI. Epowantahle cruauté de: Syrien: à de:

Arabe: de famée de ne , é- me me de quelque:Romain: qui ouvroient le «rentre e auxqui faitfuyoient de faufiletnpour y chercher de l’or. Hor-

. reetr qu’en eut En. 192.XXXVII. Sacrilege: comminat- 7eme dan: le Temple.19

fLIVRE SIXIE’M E.Crue. fin: quelle horrible mefere 7mm»: [a

l. trouve reduite , à mmeilleujè de’filation’de tout le paf: d alentour. Les, Romain: aehwenten «vingt à un jour leur: nouvelle: terraflEL l 97

li. faire: fait une finie pour mettre le feu aux nouvelle:plateforme: : maie il e]! repouflê’aflec perte. La tourjoue Iaquede ilawit fait une mine ajant efle’ battu?

. par le: âelier: de: Romain: tombe la nuit. x 9 9 .111. Le: Romain: trouvent que le: fuifi avoient fate

un autre-mur derricre cela], quiefloit tomhe’. 205

i A la üij

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TABLE DES MATIER ES.1V. Harangue de Tite d fi: joldat: pour le: exhorter

d’aller a l’ajout par la ruineque la ehûtedu mur

de la tour Antonia mit fait:z au: tV. Incroyable aition de valeur d’un Syrien nomme

Sabinu: qui gagnafeul le haut de la bêche, à]

fut tué. 2.06V1. Le: Romain]? rendent maiflre: de la fortere eAntonia . à engainai]? rendre aufli maifire: duTemple fan: l’incroyable refijiance faire par le:dan: un combat optniattril nitrant dix heuret. 2.07

V IL. Valeur prefque incryable d un Capitaine Ro-

main nommlÏulien. 209V111. Tite fait ruiner le: findemen: de la forterflëAntonia à fofeph parle encore par fou ordre â funà au: fieri: pour ticher de le: porter à la paix : mais:inutilement. D’autre: en [ont touchez. z l t

I X. Plufieur: performe: de qualité touchle: du difcourr’

de Îofiph-fe fieraient defcrufalern à. fe retirent»mer: me , qui le: refout tre:- favorablement. a 14..

X. me ne pouvant f: refondre a brûler le Temple dont»Ïean avec ceux de fin party je fervoimt commed’une citadeKe à j commettoient mille facrilege:,

et] leur parle luy-mefme pour le: exhorter d ne 1’]-

pae contraindre: maie inutilement. 1 I fx1. me donne fi: ordre: pour attaquer le torp: de

garde de: qui le Temple. e z 17xu. Attaque de: empale garde du Temple, dont le-

combac qui fin net-fiance: dura huit heure: fan:que 1’ on pt?! dire de quel coite mit tourné la:

* wifloire. a. 18 4"-1111. ne. fait ruiner entierement la finereflê An-tonia, à. approcher enficite Il»: legion: qui trouvail-

une limer-quatre plateformu. nex I V. Tite par un ample de fluait! empefihe plu- v

fait" cawaIiendtfin anale deperdr: [me cherrant.a a. Il

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TABLE DES CHAPITRES.XV. Le: îlotft attaquent le: Romaintjufque: dan: leurV xcamp, à ne flint repouflêz. qu’apre’: un fanglano

combat. Milton prejque incroyable d’un cavalier’ Romain nomme’ Pedaniue. là mefme.

XVI. Le: mettent eux: mefme: le feu d la godai:du Tnnple qui doit joindre la forure-Æ Antonia.a z 3

X V11. Combatfingulier fun nomme’îonathaecontre un cavalier Romain nomme’Pudene. là mec

XVIII. Le: Romain: :’ejlant engagez inconfidere’ment

dan: l’attaque de l’un de: portique: du Temple que

le: Ïwfi avoient rempl; a defiin de quantité dehie , de fiaulphre àde bithurae , il j on eut ungrandnombre de brûlez. Inn-gable douleur de Tite de ne

le: pouvoirficourir. 2.: yX1 X. fielque: particularitez. de ce qui]? pala enl’attaque dont il et? parle’ au thapitre precedent.Le: Romain: mettent le feu a un autre de: porti-

que: du Temple. l 2.16.XX. Maux horrifie: que fragmentation de la famine

au]? damîerufalem. 2.2.8x XI. Epouvantahle hifloire d’une mon tu? à.

mange dan: ferujalem fin propre file. Horreur qu’en

eut Tite. 119X X11. Le: Romain: ne pouvant faire Ere’che au Temple,quo] que leur: belier: l’euflênt battu durant fiat joure,

il: y donnent l’efcalade éefint repouflêz. avec perte

de plufteur: de: leur: à de quelque: un: de leur: dra-’ peaux. Tite fait mettre le feu auxportique:. z; aXXIII. Deux de: garde: de Simon f: rendent a Tite.

Le: Romain: mettent le feu aux porte: du 1m14.é- il gagnejufque: aux galerie: a. 3 4. .

XXIV. me tient confiil touchant la ruine ou la con-firmation du Temple : éphgfieur: eflant d’avie d’;

a mettrelefeuil opine au contraire a le confirmer.- 13 r

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TABLE DES CHAPITRES?Il KV. Le: ÏWft font une fi furieuje finie fur

corp: de garde de: lflîegeam que le: Romain: n’au-raient pû foufienir leur (girafon: le futur: que leur

.donna Tite. 2.36XXVI. Le: faflieux font encore une autre finie.Le: Romain: le: repotmflnt jujque: au Temple , ouun fildat met le fin. Tite fait tout ce qu’il peut pourle faire e’teindre : maie il luy fut itiæofibh’. Horrible

carnage. Tête entre dan: le Sanfiuaire, à: admire

la magni ence du Temple. z ’XXVII. feTemplefut brûlé aumefme moité-lez

mefme jour que Nabuchodonozor Roy de Babylonel’avoit autrg’oio fait brûler. 2.40

XXV HI. Continuation de l’horrible carnage fait dan:

le Temple. Malte e’pouvantable , à: defcriptionxd’un finitude fi ’afiieux. Le: fameux font un telefiôrt qu’il: poufint le: Romain: retirent dan:

la vide. ’ . 2x4. lXXIX. æqu-ue: Sacrificateur:fe retirent fur le hautdu mur du Temple. Le: Romain: mettent le feu and

i e’difice: qui eftoient a l’entour , à brûlent la trejbre-

rie ut efioitpleine d’une quantité incryable de ri-

chejea . 24.;X X X. Un impojiear qui faifiit le Prophete e]! caufede la perte de ce: fia: milleperfonne: d’entre le peul

q ple qui perirent dan: le Temple. z 4.4.X X X I. Signe: àpre’diilion: de: malheur: arrivez

. aux c quoy il: n’ajoritefent point de fi]. :47X XXll. L’arme? de Tite le déclare Imperator. 248XXXlIl. Le: Sacrificatear: qui dalloient retirez.

le mur du Temple font contraint: par la faim de firendre apreî: y avoir paflê’cinq jeun: à Tite le:

e au fuppIice. 1.49XXXIV. Simon éeïean f: trouvant reduit: a l3: -tremite’ demandmt a" parler a Tite. Maniere dout-

I

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TABLE DES. CHAPITRES...ce Prince leur parle. 2. 5’61

XXXV. Tite irrité de la re’ponjè de: fameux donnele pilage de laville a’ fi:fildat: , à leur permet de

la brûler. Il: j mettent le feu. » 2 f4,XXXVI.Le:fil: à: letfrere: du Roy Ifate,dr avec eux--

plufieur:perfonne: de qualite’fi rendent a Tite. 2. f f-

XXXVII. Lu’fafiieux je retirent dan: le palan , enchafint le: Romain: , le pilent , à] tuenthuit millequatre cent hommetdu peuple-qui t’y ejtoient refuÀ

giez. t là main-le.XXXVIII. Le: Romain: chaJènt le: finaux de labaflê vide à: y mettent le fèu. Ïofeph fait encoretout ce qu’il peut pour ramener le: fifiieux d leurdevoir’: mai: inutilement 5 à: il: continuent leur:

horrible: cruautez. 2 16 oXX X I X. Ejperance qui refloit aux fameux , à:cruautez. qu’il: continuent d’exercer. :38

X L. me fait travaifler a (lever de: cavalier: pour et;taquer la vide haute. Le: Idume’en: envojent traiter

I, avec Simon ledëcouvre , en fait tuerune par-tie , à le relie je fauve. Le: Romain: vendentun grand nombre-da menu peuple: Tite permet àquarante mile de je retirer ou il: voudroient.’ là mer.

X’L I. Un Sacrificateur , à le garde du trefir de’cou- L

vrent a: donnent a Tite plujieur: chofi: de grandprix qui efloient dan: le Temple. 2.60

XLII. Mpre: que le: Romain: eurent e’leve leur: cava-lier: , renverjè’ avec leur: belier: un ponde mur, à

fait bréche dquelque: tour:, Simon , fun à le: euetre: fameux entrent dan: un tel e099! qu’il: aban-donnent pourr’etfuir le: tour: d’ijpico: , de Pha-za’e’l, à: de Mariamne qui mofloient prenable: que «

par famine : é- alor: le: Romain: eflant mailtre:de toutfint un horrible carnage à brûlentla vile.

:61: , - v

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TABLE DES CHAPITRES.x L 111. Tite entre dan: Ïmfalem à: admire entre

autre: chofè: le: firtification: , maie particulierementlecteur: d ijpico: , de Phazael , à- dev Mariantne,qu’il confirve feule: éefiüt ruiner tout le rejie. 2.64.

XLIV. Ce que le: Romain: firent de: prifivnniern 26)”XLV. Nombre de: fait: prifonnia: durant cette

guerre, a: de ceux qui moururent durant le fiege de

faufilem. e a là maline.X LV1. Ce que devinrent Simon à jean ce: deux

chef: de: faftteux. :6 7XLVlI. Combien de fie: à en quel:temp:la videda

faufilent a efle’prijè. 168LIVRE SEPT’I E’M E.-

Cun. Itefin’t ruiner-lavidede Ïmfilemjufque:1. : fi: findemen: à la refirve dupai:de mur au lieu au vouloit faire une citadefle , à:de: tour: d’ijpim , de Phazaïl , à: de Mariamne.

2.69 , .I I. Titete’moigno i finarme’efio fatifalîion de la ma-

niere dont eæ avoit [en] dan: cette guerre. 2. 7 oHI. Tite loue publiquement ceux qui :’efioientle plu:

fignolez. , leur donne de fie propre main de: recom-penjè: , (fade: jan-inca, à: fait de: fiflin: a fan ’

arme’e. a 7 l-IV. Titeau partir de ferafilem va a Cejioree qui eji furla menât] laoflêfieprijànnier: évfe: de’poüile:.z 7 2.

V. Comment l’ErnpereIlr Vejptfien efloitptfi’d’dlexan-

drie en Italie durant le fiege de faufilera. là même.V I. Tite vade Cejare’e qui efl fur la mer a’ Cejare’e de

Philippe: , à] donne de: fpefiacle: au peuple quicoûtent la vie tipliqieur: de: îlllfi capti :. 2. 7 3

V11. De queue flirte Simon fil: de Giorae chef de l’une

de: deux faffion: qui ejloient dan: ferufalem fut. . prie à: refemlpour le triomphe. là mefme.

V111: Tue fileranife dan: Cefarle à: dan: Beritloe le!

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TABLE DES CHAPITRES.four: de la "affina de [on fierté. de l’impact!fin peu: à le: dimrrîfieflule: qu’il donne au peupla

font pair un grand timbre de: fui]? qu’il tenoit

effluver. l 2.7,-I X. Grande perlècutiou que le: foufient du:. antiothe par l’horrible manne de l’un Jeux

nomme’Jutioebw. 2.76X. arrimée de Vefimfim à Rome , à merveifleufije]: que le Saut , Iepeuple , à. le: gent de guerre en

témoignent. 178X I . Un: [amie de Allemagne fi revalu , à Paume,Cerealù , à Domitim fibule l’impereur Vefiafieæ

la contraignent de rentrer du: le devoir. 28°X I I. Soudain: irruytùn de: limbe: dm l4 Mæfie , à.

411401" a!!! "prime? pur Perdre que Vejjufintj dom.282.

X l Il. De la rixviere mie Substique. là mefine.1X I V. Tite refit]? 3 en: d’Antiocbe de chef" 10.71499

de leur «rifle . à de flûte fluer leur: primage: dedgflîa le: tulle: de amure ou il: gravez. 18 3

X V. me repafipnr faufilent , à en déplore la ruine

:8 4 IX V Élite arrive à Rome à; e]! reteu me: la 711M:joye que l’avait 4?! l’Empereur Vejfiufien fin pare.

Il! triomphent mfembh. ameutement de leur

triomphe. :8;x v 11. Suite dufuperbe www: www é- de

me. :87XVIII. Simon qui efioit le printipul thtftlet fifiieu:dam Ïmfilem apre’t mir paru dans le triompheentre le: tuptxfi- efi exemtepublhquemm; Fin de la

r [amortie dutriomphe. 29°XÂX. Vefiufien baflit le Temple de la Pui:,ulou6lie ne:pour le rendre tru-mugnfique , à y fiat mettre latulle, le chandelier d’or, à d’autre: riche: di-

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TABLE DES CH APITRES.r Me: du Temple de 7emfalem. Mai: quant ai la la]de: du aux mile: du Sanfluaire il le: fiaitconfiturier damfin palaù. 1.9 n

X X. Luciliua Bague qui commandoit’le: troupe: Romai.tu: dan: la îude’e prena’par .eompnfition le chafieau

i - d’Herodion, à. refout d’uttaquer celtg de Macheron.

là mefme.X Xi. quem du chafieau de Macheron, à comàien la

nature à l’art auroient travaifle’ à l’emprpour le

rendre fin. i z 9 z *.xxu. D’uneplante de Rue d’une grandeur prodigieufè

quidioit dan: le chafleau de Macheron. 293XXIII. De: qualitez. à: vertu: emmy: d’une plante

Zoopbite qui croifi dan: l’une de: «talle’e: qui envi-

« ronnent Mathenu. là mefme.XXIV. De quelque: fontaine: dont le: qualitez flint

net-fleurent :94..XXV. Bafl’ua aflîege Macberon : à par quede e’trauge

rencontre tette place qui ejioitfifirte hg a]! rendue".

29: ’.XXVI. Bague raide en pieu: mit mile qui :’e’.nient fauwz. de Macheron à retirezdan: une fi-

. n . - 297X XVII. L’Emperew fait vendre le: terre: de la 7nde:à oblige toue le: 7uxf: de payer chacun par un deux

drachme: au Capitole. 2.98(XXVIIL Cefinuiuc Petue Geuverneurde Syrie 4:1:chAntxotbw Roy de Comagene d’avoir abandonne’le

part] de: Romain: . à perficute’tret-injufiement cePrince. Mule Vefiafien le traite à fe:fil: avecbeaucoup de borne. là melme.

ÆXIX Imptionde: Alain: dan: la Medie,à’jufque:

dan: l’Armenie. 3°:v AXXX. 21-01: qui a)": la mort de Bafue commandoitd’un: fadée]: refiut d’attaquer Mafia!!!) me

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TA B DE DE’S CHAPIT REG.zar chef de: sicaire: :’efloit retiré. Cruautezrée in;

pictez. horrible: commilè: par ceux de qcotceqfifle ,e V parieur: , par Simon , à par le: Idum!en:. se:en XXXL 8111m firme le fiegede Mafida. Defiriptiul

de l’afliette, de la force, à de la beaute’ de cette

lace. ’ . go;x, XXXH. Merveilleufi quantire’demmieion: de guerre.à’ de louche qui efloient dan: Mafl’ada. à" qui

amitpmé Herode le Grand d Imam mettre. 30 7’X X X111. Sylwa attaque Mafada 49’ commence d

battre la place. Le: aflegezjont un [and mur avecde: poutre:étde la terre entre dm. Le: Romain:le: brûlent,é’fi preparcnt à donner layât le len-

demain. 309XXXIV. Eleaw voyant que-Mafadanepourvoic étui-ter d’ejlre emporté dafiut par le: Romain: exhortetoue ceux qui defindoient cette plate avec la] d’ y met-

tre le feu , édefe tuer pour annula fertvirude. 3 u,XXXV. Toue ceint qui defendoient Mafiada eflant pee-

fuadez. par le difceur: d’Eleazarfe tain: comme logavec leur: fimme: à leur: enfin: 3 à celuy de-meure le dernier met avant que de je tuer le , feu

dan: la place. a; a IXXXXVI. Le: qui demeuroient dan: Alexandrievoyant que le: sicaire: fafimgflôient plu: que ja-mai: dan: leur revola livrent aux Romain: auxqui :’efloient retirez en ce paya-18m éviter qu’il:

ne figent tarife de leur ruine. Incroyable confianceavec laquelle ceux de cette jefie joufi’roient le: plu:grand: tourmen:. .On firme par l’ordre de l’aju-

Ïjlen le Temple. lafly par Onia: dan: l’Egypte ,fan:plu: permettre aux d’y der adorer Dieu.313

xXXXVlI On prend encore faune: de ce: sicaire:. A qui refluent retirez. aux environ: de grené. à

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TABLE DES CHAPITRES. ela fi tuënt eux-mefmer. 317

XXX V1] l. Horrible me’cbanceté de Catule Gouverneur

de la ijie Pentapilitaine . qui pour :’enriebir du

bien de: le: accufer , à :7quentre autre: auteur de-cetce briffai", par faufile:chef de ce: Sicaire: qui avoient efle’prie , de l’avoirport! à faire ce qu’il avoit fait. I’eÆajr’en apre’:

avoir approfindy bifilaire fait briller faucha: toutvf: à ayant ufle’ trop clement cuver: Catule , ceméchant homme meurt d’une maniere e’pouvantable.

Fin de cette bifloire. - 3 2.8TAB LE DES CHAPITRES

DE LA R’EPONSE DE IOSEPH.

A APPION. yLIVRE Pazuxnu.Avant-propos de jofeph. 3 3 lCHAP. Ue le: billai?" Grecque:font code: à qu"

I. ondoit ajoriter le moine de fiy touchant lamigrante de l’antiquité : é- que le: (ive: n’ont efia’

inflruit: que tard dan: le: lettre: "à: Ie:fcience:. 3 3 zIl; à: le: Eyptien: à le: Babylonien: ont de tout

temp: wetru-joigneux d’écrire l’hijloire. Et que me]:

autre: ne l’ontjaitfi «nûment (fifi veritablemen:

que le: l - 3 3 6’lll. fie ceux qui ont e’crit de la guerre de: contrele: Romain: n’en avoient- aucune connoiflance paraux mefme:: à qu’il ne je peut rien ajoiîter d «deque 7012p]: et? avoit , ni afinfiin de ne rien rappor-

ter que de veritable. 3 3 91V. Reponfe a ce que pour montrer que la nation de:’ i 71019 n’efl pu ancienne. on adit que le: HI orient

Grec: n’en parlent poinc. - 3 4. lV.

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TABLE DES CH’API’mEsil. 7’qu de: Hiflorieu: Eyptien: é- Pbenicien:

tombant l’antiquite’de la nation de: M. 34. 3V I. Temoignage: de: Hifierien: chaldéen: touchant

l’anti’quiti de Ianation de: fuifi. 371V11. autre: témoignage: de: HMorien: Pbenicien:

couchant l’antiquite’de la nation de: M. 3 y gYl Il. Temoiguage: de: Hijiorien: Grec: touchant la

nation de: montrent "fi l’antique! de-’ Ieurrace. ’ [à mefine.l X. Caufi: de la haine de: contre le: Ïmfi.

i Preuve: pourmnnrerque Manetbon Irifiorien Eg-ptien a ditvrayen ce quiregarde l’ant’ e’de la

nation de: fui]: , à n’a fait que de: able: dan:tout ce qu’iladit contractât. 364..

X. Refutation de ceque Manetben ditde M915. 374.X l. ’Rd’utation de Chernnon autre hfiorien Egjptien.

3 75’

X11. Refutatien d’un autre Morin nemrne’ L; a.»

au . ’ 378LIVRE SECOND;CIME eurent de la Rcfponfi a Appion.

I I. Refponfe à ce qu’il die que Moyfi en.»Egptien , à. à lamanimdent ilparlcdelafoflieu

de: bonde ÎEgypte. - 38 lIl. Reponfi d ce qu’Appion dit au deflvvant de:

fui]: toucbant la-viFe d’ailexandrie, me auflï”a’ ce qu’il veut faire croire qu’il en ejhriginaire , du

i ce qu’il tafibe de jufltfierla Reine Cleopatre. g 86l I I. Repoufe 2 ce qu’Appion veut faire croire que la:

divegâ’tlde: Religion: a efie’ enfide: edition: ar-

rivez: dan: Alexandrie ,« à blafme e: fuit: de!n’avoir peut: comme le:ntre:peupla:deflatue’: à:

d’image: de: Empereurs. r 393.-.I V; Reponjidcequ’lppien dit fur le rapport de PW’

l donna à djppofloniu: Melon,qneler

, ne

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ÏAB’LE DES C H A F I T KES.’

dine comme "cornue rafle d’afiu quid’or, Qui unefab qu’iIa invente: que l’on en-

gracflâit toue le: au: un Grec dan: le Temple pourejire facrifie’ : a’ quo] il en t ajoute une autre d’un

Sacrificateur a’dpodon. 39;”V: Reponfe à ce qu’ ’ dic’que le: 7uififintfer-

ment de ne faire jamaùdebren aux e’trangor: , à"particulieroment aux Grau: queleur: loin ne font puabonne: puù qu’il: fint aficjettù : qu’il: n’ontpoint-

eue de ce: grand: homme: qui entubent dan: le: art:*-à. le: fcience:; à qu’il le: blafmedece qu’il: nemangent point de chair de pourceau é qu’il: ne fe

font point circoncire. 4o:Vrl Re’ponfi a’ ce que ijitnaque ,dpofloniu: Mahon , à

. quelque: "touent dit contre Mojjè. fofeph fait voir »combien cet admirable Legiflateur a fnpaflb tout Ierautre: , à que nude: loin n’ont jamaù ejldfifiinte:njjireligieufiment obferve’e: que «de: qu’il a e’ta-r’

bEeL

. 407Vil. Suite du chapitre pretedent «in ejl W parlé de:fentimen: que le: fui]: and: la grandearde Dieu géden qu’il: ont [afin pour ne point manquer à

" l’obfervation’de leur: loin. 4.1;70’111. Que rien n’efl plu: ridicule quocette pluralite’

deDieuacde: Paiera: , n] fi horrible que le: vice: dontil: douciroient d "tord v ce: pre’tenduè: Divi-

: nitez efloient capabler. ele: poê’te: , le: orateur:,

à le: encodez: ont principalement contri-: bue’ à établir cette fini? creance dan: l’efprit de:

. peuple: s mai: que le: pluajagerd’entre le: philo-

fophe: nel’avoient par: . 4.1 31.x.Çombien le: Ïmfifont obligez depreferer lardoisr ci toute: le: outra. Et que devon peuplaa nele:n M 194,:me encordai: par, approbation a

me: initiai, . , - au

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* TABLE DES CHAPITRES.X! Conclufion de ce difiour: , qui confirme encore ce

qui a ejie’ dit à l’avantage de que , é- de l’officine ’

que l’on doit faire de: loin de: Ïu’rfi. 4.3 3

’TABLE DES CHAPITRES

. . D U . 4 ’LIARTYRE DES M AC-H A B E’E S

LAVANT-PROPOS DBJOSEPH. n’.(hi, cit un difcours pour montre: que la Radon

domine le: panions. 435; ICHAP. Simon , quoy que fucf, off caufi que Seleu- ’

I. cu: Nicanor Roy d’djie envoyekdpodoniueGouverneur de Syrie ù- de Plomicie pour prendre le!trefir: qui ejioient dan: le Temple de 7erufalem. De:unge: apparoiflênc d eroIIoniuo , à il tombe àdemj-mort Dieu a’ la priere de: Sacrificateur: lu]

flouve la vin Antiocloueficccede au Roy Seleucuofinpere, e’tablit Grand Sacrificateur Ïajon qui ejloitnez-impie; à je fort de luy pour contraindre le!"7uif: de renoncer à leur religion. 4.4 l

H. Martyre du joint Pontife Eleazar. 4-431H. Onamcne i Jntiocbuo la more de: Macbable: avic

fi: fila Il e]? touché de voir ce: fept fiere: fi bien: foin. ’Ilfait tout ce qu’il peut pour leur perfuader de

manger de la chair de pourceau , à fait apporter’ pour le: [tonner tout le: inflrumen: de: fupplice: le:- plu: cruel:. Merveilleufe generofirc’ avec laqucfle’

. toucenfemblc lu] "pondent; 4.491V. Martyre du Premier de: rein-fiera. v 4.5;V: Martre du Second de: feptfieren 444.W. Martyre du Troifihne de: fept fient. 4;;V11..Marr;re du flamine de: pp: fiera. A 4.56-

« , B b b ij

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TREIZE DES C HA PYTKESL1V 111. Martyre durGinquilme de: fept fiera; - 4.;f’

l X. Martyre du Sixidme de: fepc fiera. 441-85X. Martyre du dernier de: fept fierer. 4.59.XI De queue jirte ce: Sept fine: :’ejioient exhortez

le: un: le: autre: dan: leur martyre. 46.:x11. Louange: de ce: Sept fiera. 46 3.X111. Louange: de la More de ce: admirablc:Martyr:;.

(or-de quede maniere Je le: fortifiadan: la refilutionde donnerleur viepoter ladefinfè’.’ de la le; de Dieu.4-64»

11V. Murtyre de lamere de: Machablot. Se: louanger," à «de de ce: feptfil: r6. d’Eleazar. 4.69

TA’BLE DES CHAPITRESDE L’AMBASSADE. DE PHILON.vous L’EMPEREUR CAIUS CALIGULA.

Ann-noms de Philon fur le fujct de l’aveu-; glement des hommes .A a; de la grandeur in-comprehcnfible de Dieu. 4.7 3:

Crue. An: quel incroyable bonheur fi pelèrent-l. Je: fipt pionner: moi: du regne de l’Em.

pereur Caïn: Caligula: 4.7 fIl; L’Emperenr Cana n’ayant encore regne’ que fipt’

y moi: tombe dan: une grande maladie. Merveideufeafiiifiion que toute: le: province: en te’moignent , à

i ’leur incroyable jde du recouvrement defie fienté477-

Il I. L’Empereur Cancer:’abandonne a’vtouterfirte: de-

de’bauche: é- de crime: i à par une horrible ingra-titudeàmne e’pouvantable cruauté il oblige le jeuneîybere petit fil: de liEmpereur me? a’fe tuer luy.

- inerme.

u o n 4 7 8tu, antireflet mourir Manon colonelde: garde: En:

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T A BLÉ DE S CHAPITRES. ’Jorienne: à qui ilefloit oblige’de lmvîeàde l’en:-

pire. i 4.84.V. Cuïw fiait mourir Murale 81W [ou leuu-pere,pure: qu’il luy donnoit defiege: confa’le. E: ce meur-

tre cf! [111’147 de beaucoup d’une». 4.87V1. Cuïue meut qu’on, hymen comme un dm]-

v Dieu. 4.89V11. La fille de Coin: augmentent taûjow: il muee ejire honoré comme un Dieu, à. imite Mercure,

41mm , à Mare. 4.9;V111. Cuite: entre en fureur contre le: à eaufei qu’il: ne «nubien! pue que le: une: peuple:

le murer tomme un Dieu. 4.96-IX. Le: ancien: habitait: d’dlexundrie je fervent de

l’ocmjion de lafiereur de Cala: contre le: pourleur faire un: le: cuvage: , toute: le: lvioleneee, à.toute: le: mutez inuginuôlen Il: ruinent la plu]:par: de leur: oratoiree, à] mettent de: flueuë: deu Prince, quoy que l’on n’eufl jarretteront entre-pn’e de fernbluble fou: Mugufie ni fou: filme.

Louange: Jlugufi . 49..-X.. Cu’iue effane dejufinuirnl me le: Ïuifl d’Ala-uendrie, unEgyptien nomme Helieon qui avoit duajointe à]? trouvoit en grmdefwm dupe? deluy, l’irrite encore par fie calomniera 506.

XI. Le: IAIexundrie de’puren: mer: Gaïa pour ,la] reprejenter leur: foufiancee , é- Philon filoit.le ehefde cette-moufedé. Gaine le: reçoit d’une

manier: qui panifioit fort fumable. Man Philon-jugea bien qu’il») mon pue fuje: de fjfier. 509,

x11. Philon éfe: Coflegne: apprennent que Gaine devoitordonné à Petrone Gouverneur de Syrie defàire nie:-

trejlefiatuï dan: le Temple de Ïerufulern. 51 xX111. Entrevue peine ou je trouve Patron toucher»

l’amena de l’ordre que Caïn luy mi: donner de

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TABLE DËS’ CHAPITRES: "’ Mettrefiefiutue” dune le Temple de ferulivlem , parte

qu’il en connoiJôie liinjuflice à en rvoyoit le: conje.

quencee. 516 *XIV. Petrone fait trnuifler à cette flutuë’ nui: lente-

ment. Il me". en 1min de pafuuder aux primi-puux de: de la recevoir. Tom dindonnent le:lville: à. la cumpugne pour l’nHer trouver die con.jurer de ne point exaucer un ordre qui leur efioitplucinfupportulzle que la more ; maie de leur permettred’envoyer de: deputez. mer: l’Empereur. 5-19

KV. Panne eo’uehe’de: raefin: de: à ne jugentpar qu’on le: du]! mettre au defefioir lori: à Cuïue

June menine qui ahi: à gugner du temp:. Cecruel Prince entre en fiereur 5 maie il la Jifl’emula

dmjà reponle à Petrone. 52.4.X-Vl. Le R9 Agrippa raient à Rome , à ayant uppn’e

de la bouche de Cuiue qu’il vouloitflrire mettrefuflatuë dune le Temple de femjàlem-il falunait.Apre’: eflre revenu de cette fiible e épile l’aflâu-

pimentent don: de fut filivie , il (me à ci Prince.:27

XVIIÏ Ceïuc louché de la lettre d’Agrtppa mende 3

Petrone de ne rien changer dan: le Temple de ferre-jialem. Mai: il]? repent bien-tollde lu] avoinen-eorde’ cette grue-e, à fiait flaire une fiancé un:Rime pour l’envyer finalement à’Ïerufulem du!!!le mejrne tempe qu’il iroit 13 AleMundrie ou il mouloit

fe fiire reconneiflre pour Dieu. Muffin: d’ennu-

tex. de ce Prince. 54.!XVIII. Avec queue fureur Caiuetraite Philon éluautre: dmbaflàdeur: de: fuifid’dlexundrie fun:vouloir Écouter leur: raifone. 54.5-

Fin de la Table des chapitra. A

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*TABLE DES: MATIÈRESGontcnuës aux deux volumes de la guerre

des luifs contre les: Romains.

Cette Tuile qui je rupporte aux chifre: denon pu: aux page: a ne commence qu’au2.8. chapitre du faraud livre , une quece qui precede n’efl’ qu’un abrege de ce qui

u eli écrit plu: au long en l’Hijl’oire de:fui]? , contenu? dans le premieruolume.

AA fiions axe-mordit: aires de

Valeur.De Simon fils de Saül. 2. x iDe quelques-uns des imagez de Jotapat. 256DeVefpafien à Canule. 29°De Tite en diverfes occafions. 384.. 386 387. 40;.

4.1 a. . 4.64. iD’un chevalier Romain nommé Longinue. 409D’un Syrien nommé Sabinus. 4.39 .D’un capitaine Romain nomméjulien, 4.4.1D’un cavalier Romain nommé Pedanius. 4; xCombat opiniâtré durant dix heures. 4.40.8: un au-

tre qui dura huit heures. 4.4.7KG R I P P A de Judée. -

Sa harangue aux juifs pour les détourner de faire la

guerre aux Romains. 196i hnurlel’oeliseâfonüëelmflém: .197: :36.

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TABLE DES MATIÈRES;Il envoye des troupes à Vefpafien. i 1, 4 gFaveur: qu’il reçoitâèVefpafien. 278.179’

; Il en: bleflë au liage de Gamzla. 2.86Alains . Font irruption dans l’Empire. 73;;AN A N U S Gram! Sacrificateur.

r Il porte le peuple à aŒeger la fameux dans le Tom.lep . 306. 307. 308.- Mafficré par lesIduméens: &fon c’l . 3 :9

A N TIOC H U S Roy de Comagene.Il envoye des troupesà-VefpalienL 2.4.1

Tamite avaleur d’Antiochus Epiphane fou fils.

419 -fi en faufièmçnt acculé par Cefennîus Petus Gou-

verneur. de Syrie &Vbien traité par Vefpafien,

5 31 ’ ’An (2011 ia fortereflë. ,8: defcriptîon. 393

ANTONIU’S PRIMUS. . 34.2.. IS’eIhnt déclaré pour Vefpafien il défait, une armée

- : de Vitellius. ’ 369.Et (on autre année dans Rome- .3 7 l.

iAfrautS furieux. i k :60 161.B

Un s S U S qui commandoit: les troupes Romaineui dans la Judée. -Il prend par compofition le chatteur d’Herodion.

713 " i .Et par force celuy de Macheron. 5’18:Beller. Machine des un»... 4 h f

q 8: defcription- 2:64:

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TÂ’B’LE DES M ATIER ES:

CÇA T U L E Gouverneur de la Lybie Pentapolitaîne.

Son horrible méchanceté envers les Juifs , a: à mort

épouvantable. 5-43C E R E A L IS l’un des chef: de l’armée de Vefpafien.

Il taille en pinces onze milleSamatitains. 2.64.. 3 52

CESINN A. 369».C E S T l U S GALLUS Gouverneur de ’Syrîe. 194.. .Il entre dans la Judée avec une armée Romaine.

Alliege le Temple. ’Se retire mal à propos , a: etmaltraité parles Juifsdan’s fa retraite. 2.17.118.29.2.0. anal

[on . Antiquité de cette ville. 341

Combat Naval. unAutres combats. Voyez Aaions extraordinaires de

valeur.- exercées contre les Juifs en diver-

Cruautez feuilles. :09. a: 1.ai3.ar4.,ax;.2.16. 2.23.154. 3,1. 38144.54

D . -Dcfcriptions. qDe la Galilée, de la Judée, à de quelques autrui

Provinces. 2.38.De la difcipline des Romains das la guerre. 242.. »:2-44

De la ville de Jotapat. :49De lamachine des Romaine , nommée Belier. 25-4.

De furieux Miami. 3.60. 261- D’une tçmpefie qui fit peut les habitus de Jappe.

274- 17; .Guerre. 22m. Il. c c c

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l

TABLE DES MATIÈRES.,. Du lac de Genenueth z de l’admirable tétrç qui l’en.

vironne: a: de la fource du Jourdain. - 2.83.rD’un combat naval fait fur le lac de Genezarèth.

2.8

De la4ville de Garnala. i 285M’De la’ville de Jerichb.’D’une admirable fontaine ni

l en efi proche; "Dé la fertilité dupais. Du neAfphaltide. Et des effroyables relies de Sodome

z St de Gomorrhe. 336. 337. 338. 339. 34°,De l’Egypte: 8: du port d’Alexandrie. 36 r. 36:

.De la ville de Jerufaleni. ’ 39;. Ï Du Temple de Jcrufalem, a: de quelques commues

,4

legales. 1 394" 395. 395pu Grand .Sacnficateur. .3 97Ï’-De la fort’erdlèzAntonia. ’ 398,IPe famine. De cruautez .Et de millelleohorriblès.

3:9. 320.3;4..4117.4.’2.4.. 432.. 4.58. 5’34. Mère

i qui mangea fou fils. 2.2.9D’un épouvantable tumulte. 47 t.-De la joye avec laquelle Vefpafien 8: Tite furent,

ireceus dans. Rome. 5- x l. 518De la riviere nommée Sabagique. : 5-13Du triomphe deVefpaiien a: de Tite. 5.19. 52.0. 5-1 rDu ’chafieau de Macheron. ’ 5 v p4.D’une plante deIRuë. ’ ’ fg;D’une plante Zoophite. e 3-16.De quelques fontaines. 3-217De la fortereflë de Mafiilda. f3; 536

l des Romains dans laguerre, a:leur marche. 24.2.. 254.p o il I T I E N recoud fils de l’Empereur Vefpafien.

Il fi: fauve lors que Vitellius prit le Capitole. 3 7o-1: marche contre les Allemans. fi r. l accompagne à cheval Vefpafien fou a: Tite

. q En! En» Misa! 240mm; "’ En 522

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TABLE DES MATIÈRES?

Égypte a: Port d’amande;

Leur Defcription. - , 36:. 362)ELEAZAR. Chefdes Sicairesôtparent deMana-

hem. Voyez Sicaires. A v nIlîfe fauve dans Mall’ada’. l 2:36 .. En faufilent le liage contre les Romainsîat ne pou-

vaut plus refluer il perfuade à tous ceux qui.efioicnt avec luy de a: tuer avec leurs femmesst leurs enfans- tu rai-536.137.538- :39

ELEAZA R fils de Simon.

. 3 ï ine: rend chef d’une partie de la fa&ion de Jean’do

Gifcala. . I 37’;Efi furpris par Jean. Et ainfi ces deux hâtions 1èreduifent à une comme auparavant. , 388

Il ’y a de l’apparence que ces deux Eleazars ne fontque le mefme.’

’ F

Fa m in C , Voyez Defizriptiou’l I

Mere qui mange fou fils. » 159F L0 R U S Gouverneur de Judée.

Il et! cauiè’ de la revolte des Juifs. 194.. 196. aco,

9 2.2.2. . .Fontaine proche de Jericho. auEt autres Fontaines dont les eaux font nec-diffa

rentes. - sur. ,, . . G ’. Galilée. Saut-niquons :38

Cu:- il

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T’ABLE DES MATIÈRES’ ni avoient fuiv le art de eanïGalllccns 36 6mm. Y P Y 3

beurs horribles cruautez 8c abominations dans Jeà

mûrier-n. n fr If ’ 3 5-4..vi ca rege’eôtpr’epar Vef en.

Galnala’ Voyez Vefpalien. P36Gomorre a: Sodome.

Leurs etfioyablee reliai . I 34aGrand Sacnficateut. 397;

. HHarangues a: DifcoutsàDu Roy Agrippa aux Juifs pour les détourner de)

’ e la. guerre aux Romains. I962- De ceux qui citant pris avec Jofeph dans Jotapat

vouloient qu’il fe tuai! avec eux. :67De Jofeph pour les détourner. de ce deflèin. 2.68.

De Tite. l àA les foldats-au fiege de Tariche’e. 1.8!. 2.8:.

Aux habitans de Gifcala. :91:e Et au fiege de Jerufalem.

A les foldats. 39,0.A eux pour les exhorter d’aller à, l’enfant. 438

Aux faétieux. 44.;A Simon a; àjean chefs demis faâimx. 489:De Vefpaficn.

A fou armée au fiege de Gamala. a9:Aux chefs de l’on armée pour difièrer le fiege de

Jerufilem 315”D’Ananus Grand Sacrificateur , au Peuple pour le por-ter à afiiegcr dans le Temple les hâtier): quigrenoient le nom. de Zelateursr 3 06 »

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TABLE DESIMATI’ER-AËSL

Dé Jean de Gifcala aux Zelateurs. 3:6De jefus Sacrificateur aux Idume’ens; 3.3-

. 8c Réponfe des ldume’ens. i x4...De Jofeph à ceux de Jèmfalem pour les porter fi:

rendre. ’ 4.46. 443D’Eleazar chef des Sicaires pour perfuader à tous ceuxqui défendoient Maflàda avec luy de fe tuer avec

» leurs femmcek leur; enfam- 53 f:I ,

i Idumc’ens.

Il: viennent au recours des zelmn alliage: dans

le Temple. auLe: Zelateun les intmduifent dans le ville. 3:8Cruautez qu’ils y exercent. 319. 3:0Ils f: retirent en leur païen auCeux qui avoient embrafl-e’ le plrty de jean de Gif-

œla s’elevent comme luy a: appellent Simon à

leur fècourl. ; 5;. 3 :6Ils traitent avec Tite: a: Simon le découvre à: en

" tué une partie. - 4.89Il A N de Gifcala l’un des chefs dufaétîeux ou Ze-

lateurs. iIl trompe Tite 8: s’enfuit de Gifcala à Jerulàlem.’

296. ’Il trompe le peuple de Jerufalem. 982.

Il le trahit enfilât: a: paire du cette des chateurs,

3 l0 nLes Iduméens- a: le peuple appellent Simon à leur

fècours contre luy. 3 y;-Sa faâion fe divife en deux , 8: Eleaur fe rend chef

d’une partie. , 37;Jean les fui-prend , a: aînfi ces deux filetions fe ré-

duifent à. une comme auparavant. 388Ccc iij

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1 flux pas Mutants:De quelle forte Tite luy parle 8c à Simon. « 4.83Il abandonne pour le fauver les tours d’I-Iippicos,

de Phazaël, 8: de Mariamne. 4.9;Il le, rend aux Romains. . 49’9

Ic-rlcho- ville a: pais d’alentour.

peut defcriptiôn.” 336. 538Icrufalem Sa delcription. 39; "ICfus Sacrificateur

Son difcours aux Iduméena. il 3’13-Il en malfacré par eux: a: fan éloge. 3:9

JOSEPH auteur de Cette hiltoire. Voyez harangues.Il cit 6&ny par les juifs Gouverneur de la Galilée.ExCellent ordre qu’il donne. 2.2.4.. 22.;Suite de fa conduite. 2.26. 2.17. 2.28. 2.2.9. 23°. a; l.

240. 2.451246. 24.7 ’-ILelt allicge ar Vefpafiçn dans jotapat 8: fuite de

ce’lgrand lège. 248. 2.4.9. 2.549. 2.54. 2.52. 2.5.3.

234.257 256: 23-7. 2.58: 2.59. 2.60. 2.6i. i624.La place cit furpriiè durant la nuit. 26;. Il lefauve dans une caverne où il refolut de fe rendre.2.66. Mais ceux qui-s’y citoient fauve; avec luyveulent qu’il fe tuë avec. CUXL’:267.A Difcomaqu’il leur fait pourles en empefcher’ 2.68. 2.69.Il leur perfuade de jetter au fort ceux qui rué-noient les autres , 8c le fort ayant cité jetté 8:n’el’tant relié que luy à: un autre il cil: mené

prifonnieràVefpafien. 2.69. 27°. 2.7i. Manieredont il luy parle 8: luy prédit qu’il (croit Empe-neur. 2.72.. Divers efictsdque le bruit de fa mort8E la nouvelle que l’on4cut après-qu’il n’efioit

que prifonnier a; bien traité par Vïpafien firent

dans’Jerufalem. I ’ a"

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TABLE DES MATIÈRES..(Vei’pafien [quiet en liberté; i L 367

Voulantiexhorter les juifs à fc rendre il en blefTé

I d’un coup de pierre. 428Ilexhorte encore les pifs à f: rendre. 4.4.3. 4.8;

’ Il cit accufé.fa.uflèment par les Sicaires. mIotapar. ville. Sa Defcription. . a,Iourçlain. Safourçe- .383Igdéc. Sa Defcription. 2,38

.114 7Lac Afphaltide. smareriètîém 332

Machcron chaiieau. Sa Defcriptîon. f2;M AL C Roy des Arabes.

Il’envoye des troupes à Vefpafien. A 24.!T M AN AHEM fils de judas Galiléen qui avoit cité

a; de ceux qui avoientintroduit une nouvelle

a. . . . . .Il faifoit le Roy danejerulàlem , dont il cit pristexecuté publiquement. 1 l , 304.. 2.05. 2.66

Mgflàdajorte place. 335’- 335

,N ERO N Empereur.Il donne à Vefpafien le commandement de* :me’es de Syrie. 234.. Sa mort. 34.2

NIÇERPeraïtc. J35. 236

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une pas MATIÈRES.

O T H 0 N Empereur fe tuë luy-menue; 3;.

P E T U S Gouverneur de Syrie. lIl accufe faufiëment Antiochus Roy de :Comage: e

ne. aà? L A C I D E llun des chefs de l’armée Romaine. Z59

Il tente inutilement d’attaquer jotapat. 2,4;Il diliipe les ail-emblez fur-la montagne d’1-

taburim. 2.93Il défait dansla campagne un tresgrand nombre

de juifs. - 3 ; rh ’ i des malheurs arrivez a enlè-Prcdiéhons lem. l mil RI M U S. voyez Antonius Priam

icrc nommée Sabatique. 4-1;S

6.413!st fieredeVefpalien. . -Vitellius le fait tuer. . 376Sicaircs ou Amas.8e rendent Mamies du clmlteau de Mafiàda. 32,

l Les juifs d’Alexandrie livrent aux.Romains ceuxde tes Sicaircs qui s’cfloientretirezà Alexandrie.

H°- 5’41- 54-1- 5’43 eIncroyable confiance dans les tourmens de ceux de

cette fiât: y 8 4.

pSIMON fils de Gioras l’un des chefs des faétieuxd’entre les Juifs afpire à la tyrannie: a 33

A 8e:

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TA BLÉ DES ’MATIER ES.. Ses combats contre les Zelateurs a: les Idume’enB-ë

344- m- ua 348 349. 53’Les lduméens 6: le peuple de niaient l’appellent

àleur l’a-cours contre jean de Giûala. 3 neDe quelle forte Tite luy parle, &âjean. 4 48aLuy 8: jean abandonnent pour le fauver les tours

d’Hippicos, de Phazaêl’, 8: de Mariamne. 49 3

Il fe trouve contraint de le rendre. p7. 5-08Il dl mené en triomphe à. Rome 8e executé pu-

bliquement: 52. l.Sodome et Gomorrhe.Leurs effroyables relies." 34.6

SOHEME Roy d’Emeze. I .Il envoye des troupes à Vefpafien. 24.1

;Y L VA qui commandoit les troupes Romainesdans la judée.

DüeesôtprendMaŒda. : sansnsd m;

. 8a de!-VTcmple de Ierufalem. www.

394v . .ml T E depuis Empereur. * Voyez harangues.Se rendà Ptolemaïde aupréa deVefpafien fou pere.

2.4. r .

Prend japha. 2.6 3.Emporte Tarichée: I a8:Entre le premier dans Gamelle 29”

* .Se rend maiflre de Gilëala. 197,Vefpafien aprés cirre reconnu Empereur l’envoya

p0ur prendre jerufalem. 373. 374.. .limbe conne lamina. i 333- 385’

n ’- M . 94.19

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TABLE DES ’MA’TIERESÎfiions extraordinaires de valeur faites par ce Prîn:

ce: 3.84.386. 38754055422. 4.64.:Ilppine à la confervation du Temple. 64.;Et fait ce qu’il peut pour faire éteindre le feu. 467Son armée le déclare Imperator. . 4.77’Loiiangeiôe recompenfe qu’il donne 5 l’es foldats’

après la prilè de jerufalem. ’ , fox. f0;Avec quelle joye il en receu dans Rome. ,28Son triomphe: . V . fi 9. 52.0. par

T ours d’Hippicos, de Phazaël,’ St de Marianne.

Leur defcription. 393Tite les conferve feules après avoir fait ruiner tout

le relie de jerufalem. 496T RA] A N l’un des chefs de l’armée Romaine. ’

Il alliege japha. - a 26; ’. v de Vefpafien têt-fie Tite. i. 1 .T1 loinphc in il i- î 9ITumulte cpouvcntable. m

pT YBE R E. Alexandre Gouverneur d’Alexandrie a;, Lieutenant General dans l’arméedeTite au lie; h

e de jerufalern 363 fvEsgPAsmN Empereur. p AL’Empereur Neron luy donne le commandement

de les armées de Syrie pour faire la guerre aux l

juifs. " , 2.34.Il entre dans la Galilée, 8: Scphoris fè rendà luyîa. 3 7

Il allie jofeph dans jotapat. 2.43Voyez a jofeph toute la fuite de -ceïiego.Il’elt blefië d’un coup de flèche. 2.58Il furprend jotapat durant la nuit. ’ . 2.6;

æll alliage Tariche’e. ’ 2.80Il alliage Ggmala. 2.86. 287. 2.881 2.89. 29°. 2.9:.

2.92 un: prend. 2.9);Sa prudence’l’empeièhe d’allieger fi-tol’t jerufilem, »

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TABLE DES M ATIERES.’lai-inde donner loifir aux juifs de le ruiner par

.Aeux-mefmes. v . 3;;Gadara qui citoit la plus importante de toutes lesplaces de delà le jourdain fe rend à luy. 33 r

Il bloque jerufalem. 34.! . Et la mort de Neron , 8eles troubles de l’Empire luy font furfeoir le der-

[rein de l’alfieger. , 342. 34.3Il s’avance feulement’vers jerulalem 8: prend di-

. verfes places. 3 f!Son année le déclare Empereur. V 3 f8. 35-9joye que toutes les Provinces en témoignent. 364..

366 .Il s’alfure d’Alexandrie. 36°Il met jofeph en liberté. , 36 7Avec quelle joye il en receu à Rome; 5: xSon triomphe; , 519. fait). 52.1Il baille le Temple de la Paix. , 52.2Il traite avec grande bonté Antiochus Roy de Co-

. magene. 5’32VITELLIUS Empereur. .1 -En égorgé dans Rome. , 371.

ZÂCHARIÉ tué dans le Temple, a: fan éloge.’31.1

Zelateurs ”°”’ q"°IP’°’;Î;Ë’-;Ï; ,-