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Nosy Be L’île aux parfums Notre série DESTINATIONS MALGACHES : La sculpture sur sable • Les œufs décorés Le Jazz Train • Le Parc National de la Montagne d’Ambre • L’Aéroport International d’Ivato n°10 AOÛT 2005 M A G A Z I N E

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Nosy BeL’île aux parfums

Notre sérieDESTINATIONS MALGACHES :

La sculpture sur sable • Les œufs décorésLe Jazz Train • Le Parc National de la Montagne d’Ambre • L’Aéroport International d’Ivato

n°10A O Û T 2 0 0 5

M A G A Z I N E

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A WORD FROM THE PRESIDENT As we are already well into the season, we could simply go on and enjoy successes that are not necessarily ours. Within the current global context, this destination has nearly everything to be appealing : recognized diversity hotspot, no wars, no epidemics, no terrorist threats, outside seismic areas and we could add for the umpteenth time, a welcoming people and preserved authenticity... The fuss made by the media of our country around the film « Madagascar » has by far been stronger than the promotion actions that should have been conducted where prospective clientele is located. As always, it was too late when we realised it and the discussions on the probable positive effects of the film finished up in the air with very little significant initiative in selling markets. Who is to blame ? No budget, no promotion. Memories, memories , there’s a smell of Eclipse 2001 in all this... Since its creation, GO TO MADAGASCAR has been standing for the defence of strategic ways that could enhance the sector development conditions : Competitiveness, Quality, Investment. And yet... Father Pedro’s famous remark comes back to my mind when he said that if all the meetings held on Tourism had resulted in anything positive, we would by now be unable to count the number of our clients! We certainly do not lack Master Plans, syntheses, sector surveys and consultants’ reports. But to carry out a strategy, what is required is not only means but also the actors’ will in all sectors. In spite of all this however, we manage quite honourably. With a hotel accommodation capacity comparable to that of Disneyland Paris, untimely and unexpected power cuts, no specific facilitation for investment, and permanent short term mana-gement in terms of promotion actions, tourism still shows a double- digit growth! In Madagascar, we are privileged for we can still imagine the future of this sector. Nevertheless, quality has to be the driving force of our choices.

La saison étant déjà bien entamée, nous pour-rions simplement continuer à nous réjouir de lauriers qui ne sont pas nécessairement les nôtres.

Dans le contexte mondial actuel, la destination a presque tout pour plaire : hotspot reconnu de la diversité, sans guerres ni maladies épidémiques ni terrorisme, hors des zones présentant des dangers sismiques, à quoi on pourrait une énième fois ajouter une population accueillante et une authenticité préservée... Le tapage média-tique fait autour du film « Madagascar » dans notre pays a largement dépassé les actions de promotion qui auraient effectivement dû être réalisées là où se trouvait la clientèle potentielle. Comme toujours la prise de conscience a été tardive, et les discussions sur les possibilités de retombées du film ont fini en queue de poisson avec très peu d’initiative d’envergure dans les marchés émetteurs. A qui la faute ? Pas de budget, pas de promotion. Souvenirs souvenirs, il y a là comme un parfum d’Eclipse 2001...

Depuis sa création GO TO MADAGASCAR défend des axes stratégiques pouvant permettre d’améliorer les conditions de développement du secteur : Compétitivité, Qualité, Investissement. Et pourtant... Il me revient ce mot connu du Père Pedro comme quoi si toutes les réunions sur le Tourisme apportaient quelque chose, qu’est-ce qu’on aurait comme clients ! Ce ne sont pas les Master Plans, les synthèses, les études sectorielles et autres productions de consultants qui manquent. Mais pour suivre une stratégie il faut des moyens et des acteurs volontaires dans tous les secteurs.

Nous nous en sortons malgré tout honorablement. Avec une capacité hôtelière comparable à celle de Disneyland Paris, des délestages d’électricité intempestifs, des incitations insuffisantes en matières d’investissement, et une navigation chroniquement à vue en terme d’actions de promotion, le tourisme enregistre quand même une croissance à 2 chiffres !

A Madagascar nous avons encore le privilège de pouvoir imaginer l’avenir du secteur. La qualité devra cependant guider nos choix.

Sonja Ranarivelo

EDITORIALLe mot de la Présidente

Photo couverture : Pierre-Yves Babelon

Publication

GO TO MADAGASCAR5, rue RaveloaryLot IB 6 IsorakaAntananarivo 101Tél. : (261 20) 22 245 63 E-mail : [email protected]

Edition

BP 5168 Antananarivo 101

Tél. : (261 20) 22 207 40 / 22 286 68

Fax : (261 20) 22 206 75

E-mailsDirection : [email protected]

Commerciaux : [email protected]

Webmaster : [email protected]

Directeur de PublicationRoger Henri

Rédacteur en chefThompson Andriamanoro

Comité de RédactionVincent Verra

Mimie A. Ravaroson

Thompson Andriamanoro

Jean-Philippe Debleds

Supervision Mimie A. Ravaroson

PublicitéCarambole Visuel

Tél. : (261 20) 22 286 68

E-mail : [email protected]

Crédit photosVincent Verra

Pierre-Yves Babelon

Mamy Randrianasolo

MaquetteStève Ramiaramanantsoa

ImpressionImprimerie MYE

GROUPEMENT DES OPERATEURS DU TOURISME DE MADAGASCAR

CARAMBOLE VISUEL

Version online :www.madagascar-guide.com/goto

M A G A Z I N E

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M A D A G A S C A R

Les sites touristiques où les membres deGO TO MADAGASCAR sont présentsTowns and sites havingGO TO MADAGASCAR members© CARTOGRAPHIE CARAMBOLE

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SOMMAIRE

6Julien Rakotonaivo, Délégué Général de l’Offi ce National des Arts et de la Culture

8Sculpture sur sable, Belle et éphémère comme la vie

0Les œufs décorés de Yolande Rajaobelina

=Anton, Il y a beaucoup de mystère dans ma peinture

wLe Jazz Train de RLI, La musique en Train à Petite Vitesse

rPNM-ANGAP, le Parc National de la Montagne d’Ambre

yTsarasaotra, un site RAMSAR

iLa Note Bleue, Antsiranana

pLe Neptune, Tamatave

]Nosy Be, L’île aux parfums

vAgence ARICS, Un coin de Japon à Tana

nAéroport International d’Ivato

,SOFITRANS, Une Société qui a enfi n retrouvé ses marques

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• THOMPSON ANDRIAMANORO : Pouvez-vous nousprésenter l’Office dont vous avez la charge ?

JULIEN RAKOTONAIVO : l’Office National des Arts et de la Culture est un organisme mis en place il y a 3 ans au sein du Ministère de la Culture et du Tourisme, un peu pour combler un vide. Jusque là les grands évènements culturels, la valorisation de notre patrimoine étaient plutôt laissés aux bons soins des Centres Culturels étrangers. Je me félicite bien sûr de l’action de ces Centres qui font un travail remarquable, mais quelque part cette situation nous a interpellé, nous Malgaches. La question était de savoir notre place exacte dans tout cela, vu l’absence de structure officielle de notre côté.

• T.A. : Quelles sont donc les missions attri-buées à l’OFNAC ?

J. R. : Elles consistent, pour schématiser, à valoriser la Culture, lui offrir une vitrine tant au plan national qu’interna-tional, créer des évènements, servir de plate-forme d’échanges et de rencontres, servir aussi et surtout de lieu de préser-vation, de mémoire et de sauvegarde par la collecte des données et la mise à jour de l’existant.

• T.A. : Votre « matière » principale est donc la Culture Nationale avec un grand « N »…

J. R. : Bien sûr. Depuis l’indépendance le malgache était en quête d’une identité que l’Histoire a reléguée au second plan et qui de ce fait lui semblait un peu floue. Vous vous souvenez peut-être de ces manifestations, expositions et autres,

tournant autour de la ques-tion : « Malgache qui es-tu ? » Notre raison d’être en fait est de répondre à cette ques-tion. La mise en place des 22 régions, aujourd’hui effective, devrait nous permettre d’ap-profondir notre approche et disposer d’un éventail encore plus large dans la définition de cette identité et de cette Culture Nationale.

• T.A. : Cela suppose des actions bien ciblées et suivies pour être autre chose qu’autant de coups d’épée dans l’eau…

J. R. : Nous avons commen-cé par faire l’état des lieux, ce qui à mon avis est une démarche incontournable. Nous avons ensuite mobi-lisé, grâce notamment aux Rencontres et Dialogues de Cultures annuels. Pour la deuxième édition le thème en a été le lamba, un élément du costume national qui accompagne toutes les étapes de la vie, de la naissance à la mort et même au-delà. Car qu’est-ce que le Famadihana sinon la fête du lamba chez les morts ? Nous nous sommes investis dans la mise en place d’infrastructures destinées à aider les richesses culturel-les régionales à s’épanouir. Car la Culture ne se décrète pas, notre rôle est juste de la stimuler. Nous encourageons enfin les artistes à être fiers. La fierté d’être soi-même à travers ses coutumes, ses cos-tumes, ses traditions…

• T.A. : Je reviens à cette question de la valo-risation des spécificités culturelles régionales. Pouvez-vous nous citer quelques exemples ?

J. R. : Pour ne prendre que le cas de l’ex-cellent Festival DONIA, nous avons par exemple remarqué que ces spécificités n’y étaient pas suffisamment mises en relief. C’est pourquoi il y 2 ans nous avi-ons organisé en « off » le Kidramadrama, sorte de tauromachie locale, impression-nante avec toute une gamme de ges-tuels. Je pourrais aussi citer, toujours pour Nosy Be, le Ohadraha qui est une danse traditionnelle typique des Sakalava de l’île, ou le Magandza, une danse des esclaves importée du Mozambique depuis la nuit des temps. Les chaînes ont été remplacées aux chevilles par des tres-ses, mais les petits pas dus aux entraves sont restés.

• T.A. : Quelle est votre politique sur le plan de la Sous-Région ?

J. R. : Nous travaillons dans le sens de l’ouverture, du fait qu’il y a beaucoup d’interpénétrations et de liens tissés par l’Histoire entre ces îles. Après la der-nière réunion de la COI par exemple le Directeur du Département Culturel et moi-même représentons le Ministère au sein du Comité Culturel Consultatif. Avec Maurice je pourrais citer la coopé-ration avec les Centres qui ont la même vocation que nous, tel le Centre Culturel Nelson Mandela. Nous y avons envoyé des artistes pour enseigner le valiha et exposer des instruments traditionnels. Beaucoup là bas souhaiteraient étudier le malgache, ou approfondir des domaines comme la pharmacopée traditionnelle…

• T.A. : Permettez-moi de verser pour une fois dans des extrêmes. La Culture est-elle un facteur de développement ou peut elle en être un frein ?

J. R. : Les deux. Le slogan « Culture, un outil au service du développement » est aujourd’hui très cité. La Culture est fac-teur de développement dans la mesure où elle contribue à un épanouissement de l’individu, et personnellement je ne peux concevoir de vrai développement qui fasse abstraction de tout ce qui fait l’homme, de ses valeurs intrinsèques et morales. Mais c’est vrai que de l’autre côté il y a certaines pratiques tradition-nelles anti-économiques, les jours tabou (fady), la dérive criminelle prise par le vol de zébu… Disons qu’il ne faut pas forcer la Culture à être ce qu’elle n’est pas, ce n’est pas elle par exemple qui permettra de tripler la production de riz à l’hectare, ou le PIB !

• T.A. : Vous sentez certainement venir ma der-nière question qui concerne les relations entre la Culture et le Tourisme ?

J. R. : Ils vont de pair. De plus en plus de gens se tournent vers l’écotourisme et le tourisme culturel en complément pratiquement égal de l’élément « mer » classique. Vous savez, des belles pla-ges et des mers d’émeraude peuvent se trouver ailleurs, mais le Sambatra, le Fitampoha et autre Tsangatsaina ne se rencontrent qu’à Madagascar. Là est le plus, la différence. La Culture peut sti-muler le Tourisme,, mais il ne faut pas tomber dans la tentation de la brader, et de la vider de son authenticité pour des considérations de marketing…

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE L’OFFICE NATIONAL DES ARTS ET DE LA CULTURE

Julien Rakotonaivo

“ Valoriser et préserver l’identité culturelle malgache ”

E N T R E T I E N

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La sculpture sur sable a vu le jour en Australie pour ensuite essaimer aux Etats-Unis, au Québec, en Europe du Nord. En France elle a été promue par cette Association AIME dont les quelque 80 adhérents sont répartis dans des pays aussi différents que le Maroc ou l’Alle-magne, le Portugal ou la République Tchèque. Comme se plaît à le dire Nicole, « nous pêchons des artistes » et à Madagascar justement ils en ont repéré 2 ou 3 qui semblent particulière-ment prometteurs.

Si la sculpture sur glace débute à la tronçonneuse avant de se poursuivre avec des outils plus traditionnels, celle sur sable a d’autres contraintes telle l’impossibilité de réaliser des surplombs du genre bras étendu qui s’écroulaient avant même de prendre forme. Le temps de travail peut varier d’un petit après-midi à 10 jours, tout dépendant en fait de la complexité du thème, de sa taille, ou encore de la qualité du sable. Pour la sortie de Spiderman par exemple et à la demande de la Columbia, l’équipe est allée en Grèce pour réaliser une sculpture de 6 m qui a requis 3 journées ininterrompues de labeur. Pour la petite histoire le record mondial est à ce jour de 18 m.

Le choix des thèmes dépend pour beaucoup de l’inspiration du moment. Toni est à son aise dans les sujets religieux (le Christ, Bouddha, la Sainte Cène...) et reproduit souvent des œuvres existantes. A Morondava Nicole grand amateur de dessins animés a choisi de faire des sardines s’échap-pant de leur boîte sans se douter de la présence d’un gros chat, lui-même sous la menace d’un horrible bouledogue. Plus émotif, Narcisse n’exclut pas pour autant la facétie, comme à Diégo où il a opté pour une sirène malgache kidnap-pant un touriste !

Sculpturesur sable

Belle et éphémère, comme la vie.

Ils sont trois, réunis par la même passion et le hasard de leurs routes. Nicole Palanque, Présidente de l’Association Artistes Itinérants du Monde Entier, qui sculpte aussi bien la pierre que le sable ou la glace. Toni Thoneick, un allemand qui a atterri dans l’Hérault, comptabilise 10 ans de sculpture sur sable, et travaille plus rarement sur le ciment ou l’argile. Narcisse Ranarison enfin, un malgache établi depuis 20 ans en Martinique qui perpétue l’art de son père, sculpteur très connu dans le temps à Tamatave. Sur invitation de l’Alliance Française, ils ont apporté en ce mois de Juillet 2005 aux plages de Nosy Be, de Diego-Suarez et de Morondava une animation complètement inconnue sous ces latitudes.

à la demande de la Columbia, l’équipe est allée en Grèce pour réaliser une sculpture de 6 m qui a requis 3 journées ininterrompues de labeur. Pour la petite histoire le record mondial est à ce jour

Le choix des thèmes dépend pour beaucoup de l’inspiration du moment. Toni est à son aise dans les sujets religieux (le Christ, Bouddha, la Sainte Cène...) et reproduit souvent des œuvres existantes. A Morondava Nicole grand amateur de dessins animés a choisi de faire des sardines s’échap-pant de leur boîte sans se douter de la présence d’un gros chat, lui-même sous la menace d’un horrible bouledogue. Plus émotif, Narcisse n’exclut pas pour autant la facétie, comme à Diégo où il a opté pour une sirène malgache kidnap-

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A R TPa t r i m o i n e

T . A .E - m a i l : a r t i s t e s . i t i n e r a n t s @ f r e e . f r

Peu importe en fait que l’œuvre ne dure qu’un moment. La sculpture sur sable est un geste qui montre un acte de création, un résultat. Elle est sujette aux intempéries, au vent, aux vagues, aux déprédations. C’est éphémère comme l’homme, comme la vie. Ça s’évanouit petit à petit, et on s’aperçoit alors qu’il y a une beauté dans les choses qui disparaissent. Il reste la mémoire et le sable qui, lui, sera toujours là. Avec la matière on peut refaire autre chose. A l’infini...

SAND SCULPTUREBorn in Australia, sand sculpture conquered the United States, Quebec and Northern Europe. Nicole Palanque, Toni Thoneick and Narcisse Ranarison are specialists of this art and members of the Association “Artistes itinerants du Monde Entier”, Travelling artists of the world. As Alliance Française guests, they livened up the beaches of Nosy Be, Diego-Suarez and Morondava last July. As they say it themselves, sand sculpture is like life, beautiful and fleeting.

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All kinds of eggs, quail’s or emu’s as well as hen’s and duck’s, may be be used and metamorphosed into pure marvels. This material is certainly an ordinary one compared to that of Fabergé, the jeweller of the Tsar of Russia, who worked on eggs made of gold. Once adorned with their luminous coatings, they are however difficult to recognize. Yolande Rajaobelina taught herself the art of egg decorating during her stay in Japan. Her works are an invitation to a travel into the fairyland of imagination.

Pour aboutir à ce cygne, à cet abat-jour, à ce service à thé tous « en » œuf, le chemin non de croix mais de patience est long, très long. Parmi les pre-miers gestes figure celui permettant de repérer le centre de l’œuf en le posant sur du papier carbone. Simple comme l’œuf de Colomb ! Les découpes se font avec une minuscule scie très rapide, et les aspérités sont obtenues à la manière d’un dentiste actionnant sa fraise. Vers la fin du parcours, le choix peut se

faire entre la peinture et une manière de plastifier des photos sur une pel-licule ultra-fine gardant parfaitement l’image.

Avec les dorures, les répliques de lambris, le reflet des cristaux de Schwarovski, le tout passé au moule de la création artistique, l’œuf ne retrouve-t-il pas un peu de sa fonction pre-mière qui est de donner vie ?

Années 90 : le couple Hubert et Yolande Rajaobelina avec le fils de l’Empereur du Japon.

T . A .

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Tout a commencé pour Yolande Rajaobelina par le plus grand des hasards, dans une rue de Tokyo. Une vitrine à mille autres pareille sauf qu’elle alignait de splendides œufs décorés, une dame avenante qui a bien voulu expliquer les rudiments d’un art non japo-nais mais bien à sa place dans un pays qui a le culte de la perfection, et voilà notre malgache partie pour un long apprentissage en autodidacte.

La confection d’un œuf s’enclenche dans l’abstrait, quand l’imagination par-vient à supplanter la simple percep-tion. Même pour Souvenir d’Egypte

qui paraît être son œuvre fétiche, Yolande

Rajaobelina avait déjà l’esprit à ce qu’elle allait composer en même temps

qu’elle découvrait le pays des Pharaons. Des éléments de sarcophage, de vitraux, de papyrus ont ainsi rejoint « leur » place sur les parois ou à l’intérieur de l’œuf. Car la caractéristique des Œufs de Fabergé comme on les appelle aussi est de pouvoir s’ouvrir, même ceux de pigeons. Pivotant sur leurs minuscules gonds fixés à la coque, les battants dévoilent une danseuse tournoyante, un piano miniature sur fond de boîte à musique, ou encore l’intérieur d’un car-rosse sorti droit d’un conte de Perraut.

Féeriede l’imaginaireavec

Œufs de caille ou d’émeu en passant par ceux de poule ou de cane, peu importe puisque tous peuvent se prêter à la même métamorphose et devenir de pures merveilles. Fabergé, joaillier du tsar, était célèbre pour ses œufs en or sertis de pierres précieuses. Ses disciples sont passés maîtres dans l’art de dompter l’extrême fragilité d’un matériau bien ordinaire, mais que l’on peut difficile-ment reconnaître une fois paré de ses revêtements de lumière.

de Yolande RajaobelinaLes œufs décorés

Œufs de caille ou d’émeu en passant par ceux de poule ou de cane, peu importe puisque tous peuvent se prêter à la même métamorphose et devenir de pures merveilles. Fabergé, joaillier du tsar, était célèbre pour ses œufs en or sertis

de Yolande RajaobelinaLes œufs décorés

Œufs de caille ou d’émeu en passant par ceux de poule ou de cane, peu importe

de Yolande RajaobelinaLes œufs décorés

pays qui a le culte de la perfection, et voilà notre malgache partie pour

autodidacte.

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ANTON

Straying from painting to collage and pottery for a long time, Anton is funda-mentally a painter who defines himself as an artist permanently in search of things that are out of the classic stream. Shifting unexpectedly from abstract art to what he calls his « créolités » inspired from the Indian Ocean isles, he loves it when people ask themselves questions about his paintings. Anton’s art is encountered and enjoyed only outside beaten tracks, just like jazz, of which he is also a passionate lover.

de faire de très belles choses en France. Mais on cherchera en vain chez Anton des scènes de marché, des charretiers au coin du feu, ou des vieillards drapés dans leur lamba. Tout comme le jazz son autre passion, l’art d’Anton ne se rencontre et s’apprécie qu’hors des sentiers battus.

T . A .

AntonAnton a commencé à gagner ses premiers sous en faisant des aquarelles pour les fêtes des scouts unionistes auxquels il appartenait. Le virus du pinceau ne l’a plus quitté même pendant qu’il était navigant successivement chez Air France et Air Madagascar. Mais le temps de vraiment se consacrer à la peinture ne lui est venu qu’avec son installation aux Seychelles à la fin de la décennie 70, suivie d’un séjour de 4 ans à La Réunion. Il lui en reste les fameuses petites maisons créoles en céramique et le souvenir d’un carré d’anciens de Madagascar férus d’art comme lui. Madagascar où il a déjà vécu 15 années durant, et où il retourne définitivement en 1989.

Anton « fait » beaucoup de forêts, peut-être parce qu’elles sont ce qui véhi-cule le mieux sa passion du mystère et de la chose « occulte ». Par contre ses person-nages sont dépouillés à l’extrême, laissés dans le flou. Lui-même sent leur présence mais ne peut les cerner. Il n’ambitionne pas pour autant de jouer à l’incompris solitaire, à preuve les galeries à la fondation desquelles il a contribué dans les îles voisines. A preuve aussi le réseau d’amitié et d’estime réciproque qu’il a su tisser tout au long de sa carrière. Des noms lui reviennent fréquemment comme ceux d’un Guy Lefèvre très connu dans le monde des vitraux, d’un le Gall qui faisait des tissus imprimés et sur-tout d’un Jean Pierre Gauldt qui a sensiblement suivi le même itinéraire et continue

“ Il y a beaucoup de mystère dans ma peinture ”

Ayant longtemps navigué entre peinture, collages et céramique, mais fondamentalement peintre, Anton se définit comme un artiste en quête permanente de choses sortant du clas-sique. Sautant sans s’annoncer de l’abs-trait à ce qu’il appelle ses « créolités » inspirées des îles de l’Océan Indien, il aime qu’on se pose des questions de-vant une des ses toiles. Peut-être parce que lui-même se les a aussi posées à mesure que l’œuvre prenait forme et vie sans s’inféoder à son créateur.

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A R TPa t r i m o i n e

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JAZZ TRAINThree months’ hard work was required by RLI radio station to organize its first Jazz Train last May. The sponsors and partners, among which the Ministry of Culture and Tourism, the restaurant La Boussole, Telecom Malagasy and, of course, Madarail shared their enthusiasm. It was a great success and musicians from abroad, namely French and American, have already proposed themselves to enliven the next editions.

Le restaurant La Boussole qui était le traiteur et a prévu boissons à volonté, paniers repas ainsi que le buffet du soir. Telecom Malagasy qui a sponsorisé la moitié du bud-get, et l’apport fondamental de Madarail sans qui le Jazz Train serait resté à quai.

Certes le train n’est pas allé bien loin et n’a fait que parcourir la campagne tana-narivienne avec des concerts gratuits à chaque arrêt. Ce fut pour les passagers l’occasion de redécouvrir des paysages qu’ils avaient fini par ne plus voir, pris comme chacun l’est par le quotidien. Le souhait serait de faire un train par an, et RLI a déjà des propo-sitions de musiciens Français et Américains pour jouer dans la prochaine édition. Le bonheur en fait est dans le voyage lui-même et non d’ar-river à une quelconque des-tination. Comme le dit Anna Razafimbahiny, « j’imagine mal faire un Jazz Train dans un TGV. Il y a ce charme désuet de notre train qu’il nous faut mettre en valeur. Ailleurs ils ne l’ont plus, et peut-être bien qu’ils nous l’envient ».

T . A .

JAZZY ET CITOYENNERLI la station jazzy a été reprise et reprofilée par Anna Razafimbahiny il y a de cela 3 ans. On y navigue du jazz pur à toutes les musiques qui ont contribué au jazz ou qu’il a influencées : musiques d’Afrique, Afrocubaine, Soul, (vrai) R n’B, Gospel, la ligne éditorial étant de refuser la facilité et le principe de ne pas se couper de LA Culture. Pas sectaire, la station donne la part qui leur revient aux autres arts dont le cinéma, à la quotidienneté des gens, aux informations. Au départ l’auditoire était essentiellement bon genre ( professions libérales, cadres supérieurs… ). S’y est greffée une pénétration réussie de la tranche « jeunes » voulant autre chose que ce à quoi on les assimile un peu trop hâtivement. Tous les 3 mois des « Portes Ouvertes sur le Jazz » sont organisées avec le Centre Culturel Français Albert Camus et font salle comble. De pair avec TV PLUS, une collaboration prometteuse s’est également instaurée avec l’ANGAP en matière de sensibilisation à la conservation de la nature. Alors jazzy et citoyenne ? C’est possible, ça s’écoute plutôt bien, c’est sur la FM 106 à Tana.

sont organisées avec le Centre Culturel Français Albert Camus et font salle comble. De pair avec TV PLUS, une collaboration prometteuse s’est également instaurée avec l’ANGAP en matière de sensibilisation à la conservation de la nature. Alors jazzy et citoyenne ? C’est possible, ça s’écoute plutôt bien, c’est sur la FM 106

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La fascination du train remon-te chez Anna Razafimbahiny au temps où, petite londonienne de passage au pays, elle ne se lassait pas de redécouvrir cha-que année la ligne Tana-Tamatave. La magie des vacan-ces commençait dans le train, pas ailleurs… Il a cer-tes fallu un certain temps avant de convaincre Madarail, la Société repreneur du Réseau Nord des Chemins de Fer, mais la Direction Générale finit par adhérer à l’idée avec même un enthousiasme insoupçonné.

3 mois plein de préparation donc pour l’équipe de RLI, servie il est vrai par la chance de tomber sur des parraineurs et des partenaires qui eux aussi se sont piqués au jeu. Ils sont nom-breux, pour ne citer que le Ministère de la Culture et du Tourisme qui a pris en charge le cachet des musiciens, don-

nant un signal fort quant à son soutien aux initiatives véhiculant une bonne image du pays à l’étranger.

La musique en Train à Petite Vitesse…

C’était le samedi 28 Mai, par un temps superbe. Ou le pari sera tenu, ou il tournera court et on essayera d’en reparler le moins possible ! Car le Jazz Train, on n’en a pas réussi beaucoup dans le monde si ce n’est au Canada et bien naturellement aux Etats-Unis. Raison pour laquelle peut-être des médias étrangers ont tenu à être au rendez-vous, à l’ima-ge de ce journaliste Suédois arrivé de justesse la veille après avoir suivi le projet sur le Net.

Le Jazz Train de RLI

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C U L T U R EPa t r i m o i n e

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Association P N M - A N G A P

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MADAGASCAR KRESTEL

TSARASAOTRA

The Tsarasaotra estate became important historically when Prime Minister Rainilia-rivony and Queen Ranavalona purchased the property in 1890 and instructed the well known architect Savaron to realize improvements to compete with the « Palace of Mahazoarivo » !The translation of the name Tsarasaotra means « a good place to live »In 1896, long before this article was written, The Prime Minister was exiled to Algeria and the property transferred to his grandson Ratalifera who was unable to maintain it. It was eventually sold to Emile Ranarivelo who renovated it and allowed it to be used for a variety of activities including fi shing for the famous Malagasy fresh water fi sh, Marakely.A birdlovers paradise...Lake Tsarasaotra is a tranquil oasis set in 66 acres of unspoilt, private land just 5 miles from the busy, built up areas of CBA etc, bordering the districts of Alarobia, Soavima-soandro, Mahatony, and Morarano. Its private status has meant that it has remained undeveloped and it is now recognised by the environment agencies as a very important, natural habitat in Madagascar.A green island in townIt is particulary important because such protected areas on the High Plateau are becoming very scarce. Watched over by the Malagasy Government and such infl uential groups as The World Wildlife Fund, Birdlife International and Peregrine’s Fund, Tsara-saotra has become a well known, safe haven where waterfowl can live and breed. The site is beeing classifi ed as a RAMSAR site, International Convention on Wetlands.

toujours foule. Pendant un temps, il fut à la mode d’aller pêcher le marakely.

L’Association et ses objectifs

L’APT (Association Parc de Tsarasaotra) est une association à but non lucratif créée en mars 2001. Elle re-groupe tous les descendants d’Emile Ranarivelo et leurs fa-milles. L’association a pour objet d’œuvrer en faveur de la protection, la conservation, la valorisation, l’aménagement et l’entretien du Parc de Tsarasaotra. La réparation des murs d’enceinte, le reboisement de l’île, l’assainissement du lac, l’embauche de gardiens et d’agents d’entretiens ne sont qu’une infi me partie de ce qu’il y a à faire. Nous coopérons avec tout organisme public ou privé, les mouvements de défense de la nature et les personnes privées susceptibles d’apporter leurs concours à ce pro-jet. Un bureau d’accueil vous met à disposition l’inventaire scientifi que des oiseaux connus de Tsarasaotra, les résultats des derniers comptages, leurs localisations en fonction de l’habitat et des saisons.Vos observations nous intéressent !Un livre vous invite à consigner vos découvertes.

Un site pourl’avifaune malgache

Situé à 4 km du centre ville, en bordure des quartiers d’Alarobia, Soavimasoandro, Mahatony et Morarano, cette propriété familiale de 27 ha représente un site exceptionnel au milieu d’un environnement de plus en plus urbanisé. Le lac de Tsarasaotra est un site d’observation de l’avifaune malgache reconnu par les institutions environnementales.

Un peu d’histoire...

Ce site a aussi un passé : en 1890, le Premier Ministre Rainiliari-vony de la Reine Ranavalona s’adresse à l’architecte Savaron pour faire des plans d’aménagement d’une propriété nouvellement acquise : Tsarasaotra. Il voulait faire mieux que le palais de Mahazoarivo! “De loin on aperçoit un grand parc planté de manguiers et entouré de murs qui domine un pavillon de briques

rouges. On traverse un jardin anglais avec

étang, barque

de promenade, canards, lac artifi ciel, pont ajouré, bancs de repos... et l’on peut se pro-mener en plein midi à l’ombre délicieuse dans le dédale capricieux des petites al-lées : la Reine... aimant à y égarer ses pas.” (extrait d’un article de presse paru dans “Les informations” du 11 mai 1935).

Le Premier Ministre fût exilé en Algérie en 1896, son petit fi ls Ra-talifera hérita de Tsarasaotra mais il n’avait pas les moyens de l’entretenir. Il vendit la propriété à Monsieur Emile Ranarivelo. Tsarasaotra restait célèbre, on faisait des fêtes foraines, il y avait

CRESTED IBIS

MADAGASCAR HOOPOE

MADAGASCAR NIGHTJAR

BLACK BULBUL

MADAGASCAR WAGTAIL

Site RamsarTsarasaotra

rouges. On traverse un jardin anglais avec

FRANCES’S SPAROWHAWK

Un îlot de verdure en pleine ville...La diminution progressive d’espaces pré-servés sur les Hauts-Plateaux, fait de cette zone humide un site exceptionnel de reproduction et de repos pour l’avifaune aquatique. Une démarche de classement par la convention RAMSAR est en cours avec l’aide du WWF, Birdlife International, Peregrine’s Fund etc... et le Gouvernement malgache. Ce site sera le premier site RAMSAR privé au monde en 2004 !

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E C O T O U R I S M EPa t r i m o i n e

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Belles Baies du Monde – et l’amour que porte notre Directeur Propriétaire au Jazz.

• La région bénéficie d’une bonne concentration de ses sites du fait que Madagascar y est à sa plus petite largeur. Où se situe exactement la Note Bleue ?

L’hôtel est dans la plus belle partie de Diego-Suarez, à seule-ment deux petits kilomètres du centre-ville mais plus près du rivage, face au Pain de Sucre.

• Cela nous amène à l’incontournable fiche signalétique. Décrivez-nous La Note Bleue avec ses infrastructures, ses services, ses loisirs ?

Outre la suite « Sunrise » avec écran plasma-wifi nous dispo-sons de 16 chambres de 40 m2 avec véranda privative face à la

mer, climatisées. Côté équipement toujours je citerai la TV satellite, le mini-bar, le cof-fre-fort, le canapé clic-clac pouvant servir de lit sup-plémentaire. Un plateau accueil est fourni compor-tant une bouilloi-re avec des doses de café et de thé. Les salles de bain sont dotées de séchoir à cheveux et de produits d’accueil comme savonnettes, bon-net de douche, bain moussant. La salle de restau-rant, climatisée également, a une capacité de 60

places. Un buffet y est dressé pour le petit déjeuner et le déjeu-ner. Le dîner se compose d’un menu au choix mais comportant toujours des poissons frais et des fruits de mer. Un bus de 25 places assure les transports et les excursions. En somme nous avons tout ce qu’il faut pour se retrouver au Paradis ! (sourires)

• Quelles sont vos autres qualités, celles qui font aussi que l’on choisisse plutôt de descendre à la Note Bleue ?

La convivialité, la beauté du site, les concert de Jazz… et pour poursuivre sur votre précédente question, l’immense piscine de 300 m2, le fitness, le squash, l’aire de jeux pour enfants. Une parabole Gulfsat offre une connexion à Internet optimale pour Madagascar de 7 à 20 h. Je termine pour de bon en citant la quinzaine de petites Yamaha 125 cm3 en location.

• A quel profil répond généralement votre clientèle

Ce sont plutôt les professions libérales, les cadres supérieurs, les retraités aisés.

• Avec les dessertes aériennes, une hôtellerie en plein renouveau, la mer, l’écotourisme et des traditions très colorées, que peut-il bien manquer à Diego-Suarez pour être une destination à part entière ?

L’ouverture de la route d’Antananarivo. Elle permettra de créer un Circuit Nord qui deviendra rapidement aussi populaire que le traditionnel Circuit Sud.

Propos recueillis par T. Andriamanoro E-mail : diegobaie @ hotellanotebleue.mg

LA NOTE BLEUE , the « shade of blue» is situated in the most beautiful part of Diégo Suarez , only 2 kilometres from the town centre and opposite the Pain de sucre in one of the most beautiful bays in the world. It has 16 air-conditioned rooms of 40 m2, each with a private veranda overlooking the sea. It is equipped with a satellite TV, a mini bar, and a safe; the restaurant can accommodate 60 people and serve a buffet at breakfast and lunch. A Gulfsat parabolic aerial allows optimum Internet connection from 7 to 20 h. As for leisure activities and enjoyment, quality is what you will meet with : a large 300 m2 swimming pool, fitness, squash, an adventure playground for children and motorbike rental. LA NOTE BLEUE situates itself at the top end of the range and its clientèle mainly consists of professionals, senior executives and well- to -do pensioners. However, everyone longs for the road linking this part of the country to be completed so that a tourist tour to the north may be created and compete with the RN 7 traditional tour to the south.

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• Vous avez récemment décidé d’adhérer à GO TO MADAGASCAR. Peut-on en connaître les raisons ?

La principale est la qualité de ses membres. Ce sont les pros qui adhèrent à GO TO MADAGASCAR ! (sourires)

• Merci pour eux ! Ceci dit, et sur le plan du Tourisme, comment vont le Nord en général et Antsiranana ( Diego-Suarez) en particulier ?

Dans la catégorie qui est la nôtre, c’est à dire le haut de gamme, il y a toute une clientèle à créer qui auparavant ne fréquentait pas Diego-Suarez.

• C’est dans ce contexte qu’est née la NOTE BLEUE. Les mélomanes connaissent bien le Blue Note, comment une consonance aussi musicienne a-t-elle pu s’appliquer à l’hôtellerie ?

C’est une alliance entre le bleu de notre magnifique Baie – vous savez peut-être qu’elle est membre du Club des plus

La Note Bleue, Antsiranana

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• Quel est le profil de votre clientèle ?

Nous travaillons essentiellement sur la clientèle d’affaires depuis de nombreuses années. Le port contribue en effet à faire de notre ville un centre d’intérêts économiques, sans oublier que de nombreuses sociétés ont une filiale implantée ici. Et si Tamatave ne peut s’enorgueillir d’être une ville touristique à part entière, elle constitue une zone de transit incontournable pour des destinations comme Sainte Marie, les Pangalanes, Foulpointe, Antananarivo... A cela s’ajoutent les liaisons aériennes directes avec La Réunion. Nous ne négligeons pas non plus le tourisme national qui à certaines périodes de l’année constitue un volume important de notre clientèle.

• Citez-nous 4 points forts sur lesquels vous fondez l’image de marque du Neptune ?

Je retiendrais sans hésiter l’emplacement, l’accueil, la qualité de service, le professionnalisme. Situé en bord de mer dans un écrin de verdure, nous sommes seulement à 4 km de l’aéroport et à 2 mn du centre ville. Le Neptune, c’est aussi une équipe soudée par la volonté de toujours s’améliorer. Nous avons par exemple des personnes qui travaillent dans l’entreprise depuis sa création ! Nous formons nous-mêmes le personnel afin que nos exigences en terme de qualité de service soient toujours respectées. Notre table gastronomique en est l’illustration parfaite. Elle est réputée dans toute l’île, avec notre cuisine qui allie toutes les saveurs locales au savoir-faire de la gastronomie française.

Quelle voie préconiseriez-vous pour le développement touristique de la Côte Est ?

La météo ne joue peut-être pas toujours en notre faveur, mais il ne pleut pas plus à Tamatave qu’à Sainte Marie ou à Foulpointe. Nous ne devons pas nous arrêter aux critères internationaux du balnéaire pour définir notre potentiel. Le développement touristique devra passer par une meilleure coalition entre les différents secteurs concernés pour, ensemble, créer une sorte de synergie et asseoir une image commune et forte de notre région.

Propos recueillis par T. Andriamanoro

LE NEPTUNE hotel is celebrating its 30 years of existence this year. At its opening, it consisted of 20 very comfortable rooms, a casino, a restaurant and a discotheque. In 1989, it increased its accommodation capacity (now 50 rooms) with new investments and opened a 150 people conference room. In 2004, a new terrace named ‘’ LA PAILLOTTE’, loved by all the fashionable society of Tamatave, was inaugurated. Business people are the main clientèle of LE NEPTUNE as Tamatave, the Great Harbour of the East is an important economic centre, although international and national tourism are not neglected. Indeed the route to various destinations such as Sainte Marie, Foulpointe, the Pangalanes, or Antananarivo goes through Tamatave. The hotel builds its fame and brand image on four strong points : its location, warm welcome, professio-nalism and quality services.

Le Neptune, Tamatave

• Le Neptune est le premier hôtel du Grand Port que nous accueillons dans nos causeries. Comment se porte l’hôtel-lerie tamatavienne ?

Le secteur hôtelier à Tamatave se porte assez bien. La ville offre désormais un nombre important de chambres, et pour toutes les bourses. Ce qui est à déplorer, c’est un peu le manque de pro-fessionnalisme de certains opé-rateurs qui ont investi dans l’hôtellerie comme on investit « dans la pierre », en espérant une rentabilité immédiate...

• Au fil du temps le Neptune est devenu une véritable institu-tion. Retracez-nous donc son histoire ?

L’hôtel fête cette année ses 30 ans d’existence. Il s’agissait au départ d’une maison de style coloniale avec au rez-de-chaussée un restaurant créole qui s’appelait « La Casa Maria ». Nous avons ajouté 2 étages et construit une piscine. A l’ouverture l’établis-sement comprenait 20 chambres de grand confort, un casino, un restaurant et une discothèque. En 1989 nous avons entrepris une nouvelle vague d’investissements pour augmenter la capacité d’hé-bergement (aujourd’hui d’une cinquantaine de chambres), créer une salle de conférence de 150 personnes et réaménager le restaurant. En Décembre 2004 nous avons inauguré une

nouvelle terrasse, « La Paillotte ». C’est un endroit calme et typique de l’architecture de la Côte Est qui accueille non seulement des mariages et autres manifestations, mais aussi un bar à cocktail à partir de 18 h. En un mot nous suivons l’évolution des besoins de la demande, et essayons d’y répondre en adaptant la qualité de nos prestations.

“ Ne pas s’arrêter aux critères du balnéaire ”

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L’ î l e a u x p a r f u m sN o s y B eNosy Be, terre de contact entre les civilisations Les plus anciennes traces de présence humaine à Nosy Be remontent aux environs de l’an 800 de notre ère. Des marins arabes occupent pério-diquement le site d’Ambanoro (l’actuel village de Marodoka) sur l’île d’Assada, ou Sada, deve-nue aujourd’hui Nosy Be. Leur présence devient permanente vers l’an 900, époque où ils fon-dent également la cité fortifiée de Mahilaka, comme comptoir commercial au fond de la baie d’Ampasindava. A son apogée, vers 1200, ce village deviendra la plus grande ville de Madagascar avec 3 500 habitants, puis il déclinera vers 1400. Les Arabes transfèrent alors leurs activités commerciales sur l’archipel des Mamoko et sur Ambatoloaka, où ils construisent un fort au-dessus du Cratère. Ils sont alors rejoints par les Portugais au XVI° siècle. Leurs motivations sont les mêmes que celles des Arabes : commerce, prosélytisme religieux et trafic d’esclaves. Les Arabes sont à Marodokany et les Portugais à Ambatoloaka. Les Malgaches ne sont que quel-ques dizaines, des pêcheurs Antakarana essentiellement.

Au XVIII° siècle, deux nouvel-les catégories d’émigrants se montrent dans la région : des Indiens Bhoras, venus de Bombay, et les Sakalava venus de Mahajanga. Les Indiens s’installent à Marodokany, religion oblige, où ils fini-ront par supplanter les Arabes vers 1850. Les Sakalava, en pleine expansion, com-battent les Antakarana ou les annexent pacifiquement. Les deux ethnies se regroupent et s’allient pour faire front

commun contre les Merina, descendus des Hauts-Plateaux à partir de 1824. En juin 1837, les Sakalava, sous l’égide de la très jeune reine Tsiomeko, se réfugient à Nosy Be et à Nosy Komba pour échapper aux soldats de Radama I°, tandis que les Antakarana font de même sur l’archipel des Mitsio avec Tsimiaro I°.

C’est alors qu’arrive à point nommé le Capitaine Passot, mandaté par

Louis-Philippe, roi des Français, et l’Amiral de Hell, gouver-neur de Bourbon (La Réunion aujourd’hui). Il cherche un port en eaux profondes pour la flotte de guerre française, afin de lut-ter contre la piraterie qui ronge le commerce maritime au large de la côte est de Madagascar. La France signe trois traités de protectorat quasi-simulta-nément : avec Tsiomeko, pour Nosy Be et Nosy Komba, avec Tsimiaro I° pour les Mitsio et avec Andriantsoly, ancien roi des Sakalava, pour Mayotte, dont il est devenu sultan lors de son exil. En 1841, la France prend durablement pied dans la région. Pendant 54 ans, la frontière entre Madagascar et la France passe au centre de la Baie d’Ampasindava. Cette période, que l’on qualifie-rait aujourd’hui de guerre froide, sert de phase d’observation et elle débouchera sur la guerre d’annexion de 1895, une fois l’appétit colonial français réveillé par la conférence de Berlin en 1882.

En 1904 et 1905, une immense escadre de l’Empire russe fait une longue escale dans la région : 45 navires, armés par 15 000 marins sous les ordres de l’Amiral Rojestvensky, restent trois mois dans la Baie d’Ambavatoby, appelée depuis Baie des Russes. Partis trois mois plus tôt de Saint-Pétersbourg, ils vont au secours de Port-Arthur, attaquée par surprise (déjà !) par les Japonais. Non seulement Rojestvensky arrivera trop tard pour sauver Port-Arthur, mais son escadre sera coulée ou capturée en quasi-totalité devant l’îlot de Tsushima le 27 mai 1905.

Enfin, le 23 septembre 1942, les Anglais et leurs soldats Sud-Africains débarquent à Nosy Be, pour empêcher les Japonais de s’emparer de Madagascar et d’avoir ainsi un point d’appui en plein cœur de l’Océan Indien.

L’historien ne peut que s’étonner devant une telle accumulation d’événe-ments historiques, plus riche que dans n’importe quelle autre ville de Madagascar, sauf peut-être la Capitale. Quelle en est la raison ? Qu’est-ce qui fait que les marins de tous bords, les religieux de toutes con-fessions, les commerçants, les trafiquants, les contrebandiers se sont retrouvés à Nosy Be, s’y sont confrontés, parfois affrontés ? La cause profonde est à rechercher dans la géographie : la Baie d’Ampasindava est le meilleur mouillage de tout l’océan Indien, le mieux protégé des cyclones. Il est donc naturel que les marins y fassent escale. Le courant de la mousson est en outre une route maritime naturelle entre le nord de Madagascar et l’Inde : les commerçants et les émigrants l’empruntent donc.

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Nosy Be,terre sacrée C’est à Nosy Be que les Sakalava se sont réfugiés et placés sous la protection des Français, face à la pression des Merina. De Tsiomeko à Amada II, le roi actuel, la dynastie Andriantsoly a ins-tallé son doany (village royal) à Andavakotoko, à côté de Hell-Ville, le centre du pouvoir administratif et politique fondé par le Capitaine Passot. Ce doany est le siège du pouvoir traditionnel. Pendant la période coloniale, le mpanjaka (le roi ou la reine) était intégré aux cadres de l’Administration avec rang et préroga-tives de Gouverneur. Aujourd’hui, le

mpanjaka n’a plus de pouvoir adminis-tratif ni judiciaire. Mais son influence est encore très vive : il est le gardien des coutumes de son peuple, le dépositaire

de sa culture et l’intercesseur prin-cipal lors de l’invocation des ancê-tres royaux. Il tranche les conflits sociaux ou traditionnels entre les Sakalava.

Nosy Be et sa région abritent, loin des regards indiscrets, de nom-breux mahabo (sépultures royales) des diverses ethnies du Nord-Ouest de Madagascar. Les Sakalava ont leurs mahabo au centre de Nosy Be, à Voririky et Andranobe, à Nosy Komba, et sur les îlots de la côte nord-ouest, jusqu’à Mahajanga. Les Tsimihety ont enterré leurs prin-ces à Ambatozavavy, tandis que

les Sakalava Bemazava (un important clan sakalava) ont choisi, comme les Antakarana, l’île très sacrée de Nosy Faly. Les Antakarana ont également

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enterré leurs ancêtres dans les grottes des massifs d’Ankify et de l’Ankarana.

Contrairement à ce que pourrait penser le profane, un mahabo n’est pas un lieu de mort, comme l’est un cime-tière, mais un lieu de vie. En effet, les Malgaches considèrent qu’un prince ne meurt pas, mais qu’il change de monde. Un mahabo est donc organisé comme un doany : il est dirigé par un Premier ministre, assisté de conseillers, d’un tréso-rier, de notables et d’esclaves rituels, qui travaillent comme serviteurs. Des terres agricoles en exploitation assurent des revenus pour l’entretien du domaine. A condition de res-pecter la coutume, des visiteurs sont admis à consulter les ancêtres lors de cérémonies rituelles. Ils peuvent poser des questions aux mpanjaka défunts ou demander des faveurs. Un saha (médium) qui est la réincarnation vivante d’un prince défunt, répondra aux visiteurs lors d’une séance de transes appelée tromba. Toute la cérémonie a lieu dans une ambiance festive, avec danseuses, musique et bonne chère, car s’il est solennel, le culte des ancêtres n’est pas triste, bien au contraire.

600 photos et gravures, 150 pages de texte, 8 commentaires sonores, 8 cartes, trois clips vidéo et une heure de musique malgache.Préface de l’Académie Malgache

CD-ROM INTERACTIF

Distribution : Carambole Edition

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Nosy Be aujourd’hui, vue de l’intérieur Pour le visiteur d’aujourd’hui, Nosy Be se résume à l’aéroport de Fascène, à Hell-Ville et aux plages d’Ambatoloaka-Madirokely et d’Andilana. Le cœur de l’île offre pourtant bien d’autres attraits à qui sait se donner la peine d’y aller. Douze lacs de cratère rappellent l’origine vol-canique de l’île. Les principaux sont regroupés au pied du mont Passot qui, s’il n’est pas le point culminant de Nosy Be, offre néanmoins une superbe vue sur l’île et ses abords, notamment au coucher du soleil. Le centre de l’île, difficile d’accès en voiture, voire impra-ticable en saison des pluies, se livre aisément à pied ou en vélo. Une alter-nance de forêts et de parcelles cultivées attend le promeneur. Avec beaucoup de chance ou un bon guide, on pourra trou-ver l’une des 11 anciennes petites usines sucrières dont les vestiges sont cachés sous la végétation. A la pointe sud-est, la forêt du Lokobe ravira autant les éco-tou-ristes que les touristes culturels : classée zone protégée depuis juillet 1886, cette

portion à peu prés intacte de l’île abrite une faune variée, un site sacré (la tombe du prince Andriamahitso, décédé en 1689), les sépultures des premiers mis-sionnaires jésuites à Nosy Be (village de Tafondro, 1850), une batterie de canons de l’époque coloniale (Tafondro, 1869) et les tombes de 80 marins Français, emportés par les fièvres à bord de leurs navires ancrés devant Hell-Ville entre

1841 et 1843 (à découvrir...). Sur le flanc ouest du Lokobe, le village en léthargie de Marodokany fascinera les amateurs

de vieilles pierres : lambeaux d’un passé flamboyant, les maisons, magasins, quai de déchargement, mosquées en ruines, rongés par les banians, feront entendre à qui sait écouter les murmures du dernier esclave vendu là en 1884, à l’insu des fonctionnaires Français.

Le crocodile du Nil est présent dans la plupart des douze lacs de Nosy Be. Attention : c’est, avec le moustique, l’un

des deux animaux les plus dangereux de Madagascar. Très farouche, il est difficile à apercevoir. Un bon guide et une marche d’approche très silencieuse permettront d’en surprendre quelques-uns sur les rives du lac Bemapaza ou Amparihibe. La même technique d’ap-proche doit être utilisée pour observer le très rare pygargue de Madagascar, aigle pêcheur dont un couple fréquente les rives du lac Bemapaza, au pied du mont Passot. Moins farouches et plus abondants sont les gobe-mouches de paradis de Madagascar, qui volent dans les sous-bois en s’invectivant, suivis

de cette longue queue qui donne aux mâles cette allure si élégante. Des bandes d’inséparables à tête grise, de foudis, de drongos malgaches ou de martins tristes s’ébattent bruyamment dans les champs. Le caméléon-panthère, très commun à Nosy Be, s’offrira complaisamment à l’ob-jectif du photographe, ainsi que le facé-tieux maki macaco, aisé à observer en fin d’après-midi à l’extrémité sud de la plage de Dzamandzar ou sur Nosy Komba.

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It was in Nosy Be that the Sakalava found refuge and placed themselves under the protection of the French to escape the pressure from the Merina. From Tsiomeko to Amada II, the nowadays king, the Andriantsoly dynasty erected their doany ( royal village) at Andavakotoko, near Hell-ville, founded by Captain Passot and centre of administrative and political power. This doany is the basis of traditional power. During colonisation, the sovereign ( king or queen) was integrated among the administrative authorities as Governor and enjoyed all pertai-ning advantages. Nowadays, the sovereign no longer holds any admi-nistrative or legal power. However he has a tremendous influence : he is the one who must keep his people’s customs alive, he is the embodiment of his culture and the

main intercessor at invocation cere-monies of the royal ancestors. He settles social or traditional conflicts between the Sakalava.

Nosy Be today, a view from inside.For nowadays visitor, Nosy Be may be summed up to Fascène airport, Hell-ville and Ambatoloaka-Madirokely , Andilana beaches. However, the heart of the island has many attractions to offer those who are keen enough to go in search of them. Twelve crater lakes remind you of the volcanic origin of the island. The main ones are gathered at the bottom of Mount Passot, from the top of which , although it is not the highest in Nosy Be, you will have a superb view of the isle and its surroundings, particularly at sunset. The centre of the island is difficult of access by car and one could even say that it is hardly passable at rainy season, but if you are on foot or by bike, it will easily open up itself to you . Forests alternating with cultivated plots are awaiting the walker to discover them. If you are lucky or if you have a good guide, you may find the ruins of one of the 11 former sugar plants hidden in the vegetation. At the south - east edge, Lokobe forest will provide enjoyment for eco-tourists as well as culture tourists : classified as a protected area since July 1886, this part of the island which has remained nearly intact shelters various fauna, a sacred site (prince Andriamahitso tomb, deceased in 1689), the burial places of the first Jesuit missionaries at Nosy Be ( village of Tafondro, 1850) and the tombs of the 80 French sailors who died of malaria on board their vessel anchored outside Hell-Ville some time between 1841 and 1843 ( to be found out...) On the west side of Lokobe, the dormant village of Marodokany will fascinate ancient stones lovers : remnants of a blazing past, the houses, shops, unloading quay, mosques in ruins, all split by the banian trees , will tell those who are willing to hear, the murmurs of the last slave sold in 1884, without the French administration knowing of it.

Cultivated fields are the dominant feature of the landscape inside the island. Sugar cane plantations are the most common. Immense fields, exploited all year through by SIRAMA, the local sugar company, are scattered in the landscape. The sugar refinery plant where rhum is also distilled is worth a visit. Located at Dzamanjar, it was purchased second hand in Caracas, and still works today. It may be visited, only in the morning, when the machines are functioning (smoking chimneys). The most exotic side of Nosy Be is the ylang-ylang fields at twilight, when the air has trapped the scents rising up from their flowers when they are ripe : the atmosphere is really hard to describe: colours, odours, warmth, all contribute to the put the senses into raptures. A short visit at Ampasimenabe distillery, preferably late in morning, will be an opportunity to know better about how this essential oil is extracted. The idea of introducing Ylang-ylang into Nosy Be from Mayotte in 1904 is Father Rimbault’s, a member of the Holy Spirit con-gregation. Pepper and vanilla add to the scents of Nosy Be, justifying its motto: Nosy Magnitry, the Island of Perfumes ...

Deux variétés d’orchidées sont connues sur l’île : le gros Faham et la minuscule Acampe pachyglossa, jaune et rouge, qui s’in-cruste sur le tronc des innombrables manguiers et tamariniers. Les forêts sont peuplées de ravenalas, de jacquiers aux fruits énormes (jusqu’à 50 kg !), d’arbres à pain importés de Guyane en 1885, de ficus étrangleurs (qui asphyxie son arbre tuteur), de banians des pagodes amenés par les Indiens au XVIII° siècle, et bien sûr de cocotiers, plantés par les Français depuis 1868.

Mais le fait dominant dans les paysages de l’intérieur reste les cultures. La plus commune est celle de la canne à sucre. D’immenses champs, exploités tout au long de l’année par la SIRAMA, la compagnie sucrière locale, parsèment le paysage. L’usine où le sucre est raffiné et le rhum distillé, vaut le détour. Située à Dzamandzar, elle a été achetée d’occasion en 1924 à Caracas et elle fonctionne encore aujourd’hui. Elle peut se visiter en période d’activité (cheminées fumantes), le matin uniquement. Le côté le plus exotique de Nosy Be se découvre au crépuscule dans les champs d’ylangs-ylangs, quand l’atmosphère piège les sen-teurs exhalées par les fleurs parvenues à maturité. L’ambiance est indescriptible : couleurs, odeurs, tiédeur de l’air, tout se mélange pour le ravissement des sens. Une courte visite à la distillerie d’Ampasimenabe, de préférence en fin de matinée, permettra d’en savoir plus sur la fabrication de cette huile essentielle. C’est le Père spiritain Rimbault qui a eu l’idée d’introduire l’ylang-ylang à Nosy Be en 1904 depuis Mayotte. Poivre et vanille complètent l’éventail des senteurs qui ont valu sa devise à Nosy Be : Nosy Magnitry, l’île aux parfums...

Textes : Jean-Phillipe DebledsE-mail : [email protected]

Photos : Jean-Phillipe DebledsStéphane Kefferstein

Nicolas NastNy Aina R.

Pierre-Yves BabelonVincent Verra

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Pour un tourismebien structuré

Joseph Yoland

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• Monsieur le Sénateur, contrairement à ce que l’on croit, l’économie de Nosy Be ce n’est pas que le tourisme ?

JOSEPH YOLAND : Bien sûr que non, même si le tourisme est si l’on peut dire sa vocation. L’ylang ylang se porte bien, il est envisagé d’en étendre la culture. Le sucre bénéfi-cie d’un plan de redressement, tout de la culture à la transformation sera norma-lisé en 2006. Les crevettes connaissent une petite difficulté, les bateaux de la Pêcherie doivent opérer plus au Sud. Le saphir enfin est très récent, nous tenons à ce que son exploitation respecte l’envi-ronnement contrairement à ce qui s’est vu ailleurs.

• Avant même le choix de Nosy Be pour être un Pôle Intégré de Croissance, des grands travaux ont été lancés. Où en sommes-nous à ce sujet ?

J.Y : La réception provisoire des travaux de l’aéroport a eu lieu le 22 Juillet 2004. La piste a été renforcée pour pouvoir accueillir le 767. Mais la longueur est encore insuffisante et pénalise l’appareil au décollage, l’obligeant au retour à pré-voir une escale technique pour refaire le plein. 3 marchés ont été aménagés, celui du centre ville, le Bazar Kely d’An-davakotoko, et le marché d’Ambinara. Les établissements d’enseignement ont aussi été concernés, tels le lycée, diffé-rents collèges publics et privés ainsi que des écoles primaires. L’étage inférieur de l’hôpital a été fait, l’étage supérieur entrera dans le cadre du PIC avec les équipements et un bloc opératoire aux normes. Et puis il y a les routes, pensez que celles de Nosy Be ont été intouchées depuis la Première République ! La route de l’hôpital a été réceptionnée cette année. En bi-couche avec une partie en pavés auto-bloquants elle sera plus tard enrobée pour plus de longévité. C’est aussi le cas de la route d’Andilana qui se faisait autrefois en 45 mn, voire 1 heure depuis Hellville.

Et pour en revenir au Pic ?

J.Y : Le projet Pôle Intégrée de Croissance prévoit entre autres travaux l’aména-gement du port pour en rationaliser l’utilisation et permettre aux bateaux de croisière d’accoster, 7 lots de routes d’environ 40 km concernant aussi bien la ville que la desserte de l’aéroport et de différents sites touristiques, les télécommunications, l’aménagement du Port d’Ankify sur la Grande Terre et la route jusqu’au croisement avec celle d’Ambalavelona Ambanja, et enfin un

gros morceau que je qualifierais de vital, l’adduction d’eau.

Qu’en est il du problème foncier à Nosy Be ?

J.Y : C’est malheureusement encore une réalité et les causes en sont nombreuses. On peut par exemple les trouver en partie dans la législation elle-même qui manque de rigueur, et peut adjuger la terre à une autre personne que celle qui en a fait le premier la demande. Secundo, les petites gens n’ont souvent pas les moyens de suivre les dossiers jusqu’au bout. La nécessité de se constituer des titres en bonne et due forme est d’ailleurs toute une culture encore à inculquer dans un environnement très tradition-nel. Tertio et sur le plan historique, les meilleures terres ont été octroyées dans les anciens temps aux colons, semble-t-il au franc symbolique ! C’était la porte grande ouverte par la suite à la spécula-tion ou au refus pur et simple de vendre à des investisseurs pourtant de bonne foi et décidés à participer au développement de l’île. C’est pourquoi le Plan Régional de Développement prévoit désormais de taxer très fort ceux qui boudent la terre sans rien y faire.

En matière de tourisme on a noté une certaine anarchie avec des « opérateurs » qui n’en sont pas vraiment. Cela donne une très mauvaise image de Nosy Be...

J.Y : Chez nous on les appelle des « vendeurs de mokary » (beignets) alors que ce sont des vazaha ! A Ambatoloaka certains n’ont même pas de permis de cons-truire. L’image dont vous parlez est en train d’être rectifiée. Nous faisons un recensement de la situation et j’ai per-sonnellement rappelé au Sous-Préfet que

nous avons besoin de vrais investisseurs qui font du concret, créent des emplois. « Izay tsy en règle miala ! » Beaucoup sont actuellement en colère contre moi mais je sais par expérience qu’en nous arrêtant à des soucis de bon voisinage et de complaisance sans penser à l’intérêt général rien n’aboutira.

Etes vous satisfait des dessertes aériennes de Nosy be ?

J.Y : Pas encore. J’en ai d’ailleurs parlé dans le temps avec l’ancienne Vice

Primature et la Direction Générale d’Air Madagascar. Nous avons aussi besoin de vols réguliers, que leur provenance soit Paris, Milan, ou un autre point, qui soient ouverts à tous et feraient la ligne Europe – Nosy Be – Antananarivo. Tous les autre hôtels qui travaillent dur eux aussi pour la promotion de la des-tination en récolteront les fruits. Il y a aussi un projet avec les Sud-Africains, Legacy pour ne pas les nommer, de faire un hôtel dans la Baie des Russes et un autre à Nosy Be. Cela pourrait générer 4 directs Jobourg – Nosy be en 767 par semaine.

J’ai lu dans la presse que depuis l’implantation du Venta Club les plages sont interdites aux nationaux ?

J.Y : C’est ce que j’appelle dénaturer les faits. A Tana, ceux qui veulent ache-ter de l’artisanat vont au marché de la Route Digue, ou au CENAM en tous cas en des lieux spécialement faits pour. A quelques exceptions près les marchands ne harcèlent plus les touristes dans les rues. C’est ce que je souhaiterais pour Nosy Be. Que les touristes ne soient plus importunés sur la plage par des petits vendeurs, des démarcheurs d’excursions informelles ou, plus grave encore, des dealers manipulés en coulisses par des maffieux nationaux ou étrangers. Entre autres projets dont celui de musée, le Casino Club de Madagascar financera la construction d’un village artisanal à Andilana. Personnellement je suis de ceux qui veulent un tourisme bien struc-turé. Certains, trop habitués à la gabegie d’avant, ont du mal à le comprendre.

Propos recueillis par T. Andriamanoro

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SÉNATEUR DE MADAGASCARPRÉSIDENT DE LA COMMISSION INFRASTRUCTURES

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6 questions à

Jean Louis Salles

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PRÉSIDENT DU GROUPEMENT INTERPROFESSIONNELDE L’HÔTELLERIE ET DU TOURISME DE NOSY BE

• Pouvez-vous nous faire l’état des lieux du secteur touristique de Nosy Be ?

JEAN LOUIS SALLES : L’hôtellerie à Nosy Be regroupe une cinquantaine de structures allant de 5 à 208 cham-bres pour le Venta club. La totalité s’élève à environ 1000 chambres dont 600 aux normes internatio-

nales. Les dernières structures n’ont rien à envier aux hôtels des destinations les plus pri-sées. Les prestataires de service regroupent excursionnistes, clubs de plongée, centres de pêche, croisiéristes, loueurs, quads et même ULM. Ils sont une trentaine environ avec de plus en plus de matériel profes-sionnel, des normes de sécurité et des prestations sans cesse améliorées.

• Le Venta club joue-t-il le rôle de locomotive qu’on attend de lui, ou est-il une planète à part avec « ses » vols et « son » hôtel ?

J.L.S. : Même si le Venta est un club, donc un peu fermé sur lui-même, il apporte beaucoup. On a beau dire que ses clients ne dépensent rien ici, le Venta emploie plus de 300 personnes en emplois directs,

fait travailler énormément de servi-ces annexes, consomme une grande quantité de denrées locales. Il fait main-tenant parti du groupement et parti-cipe aux actions de promotion avec les autres. Oui, le Venta est bien la locomo-tive attendue, et il y en aura sûrement d’autres bientôt. La seule chose que l’on pourrait regretter c’est que le direct

Milan-Nosy Be ne profite qu’au seul Venta, alors qu’il serait apprécié par les autres hôtels de pouvoir bénéficier d’une partie de ses sièges.

• Ce n’est un secret pour personne, Nosy Be occupe parfois la rubrique des faits divers. Quelle est la position du Groupement à ce sujet ?

J.L.S. : Vivant i ci depuis de nombreu-ses années, je peux dire que c’est large-ment exagéré. Il y a sûrement à Nosy Be 100 fois moins de faits divers qu’à Tana, mais on en parle 10 fois plus ! On a par-fois le sentiment que ce « dénigrement » systématique est voulu et organisé.Le Groupement essaie surtout d’avoir

une action en amont et globale. Nous luttons avec les autorités, avec les asso-ciations, avec les bailleurs pour préser-ver l’environnement, pour formaliser les informels, pour la formation, pour la santé des touristes et de nos tra-vailleurs, pour le respect des normes et de la déontologie...mais nous n’entrons pas dans ce qui relève du fait divers.

• Vous vous investissez beaucoup, et directement, dans la promotion. A l’heure des Offices du Tourisme, qu’est-ce qui va changer dans les manières de travailler et la délimitation des responsabilités ?

J.L.S. : Nous sommes heureux et sou-lagés d’avoir les Offices Régionaux qui vont prendre en main tout ce volet promotion, information touristique, supports, organisation des Salons, des éductours, des voyages de presse. Ceci enlève un gros travail au Groupement qui va pouvoir se consacrer pleinement à d’autres volets tout aussi importants. En plus de ceux déjà énumérés je pour-rais citer la défense de certains dossiers, ou la participation aux grands projets comme le Pôle Intégré de Croissance sur Nosy Be.

• Etes-vous satisfait de l’environnement du

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Tourisme en général et qu’attendez-vous justement de ce choix de Nosy Be comme Pôle Intégré de Croissance ?

J.L.S. : On ne peut bien sûr pas être satisfait à cent pour cent car beaucoup de problèmes persistent. Par contre nous som-mes remplis d’espoir pour plusieurs raisons:

- le potentiel de l’île toujours aussi important et qui s’accroît même de jour en jour,- la volonté du pouvoir de donner une véritable place au tou-risme et d’en faire un élément de lutte contre la pauvreté,- le choix, par Son Excellence le Président de la République et le Gouvernement, de Nosy Be en tant que Pôle Intégré de Croissance basé sur le tourisme. Il est certain que nous comp-tons beaucoup sur ce PIC pour remettre à niveau toutes les infrastructures de base de l’île dans les 5 ans à venir. Une fois ce travail effectué, si la sécurisation foncière est améliorée et si certaines mesures d’accompagnement aux investissements

sont prises, alors on peut être résolument optimiste sur le développement rapide du tourisme.

Un dernier coup d’œil sur l’avenir, que pensez-vous des prévisions établies pour 2007, c’est-à-dire pour après demain : sont-elles sous évaluées, réalistes, ou (trop) optimistes ?

J.L.S. : On pourrait les trouver optimistes, mais je les crois réa-listes. Cela ne veut pas dire qu’elles seront atteintes, mais l’im-portant en 2007 sera que tous les éléments du puzzle soient en place, et que les bases de ce développement soient posées. Une fois ceci réalisé, les objectifs seront très rapidement atteints car la demande est là sans problème, les T.O sont prêts, à nous de leur montrer que nous le sommes aussi.

Propos recueillis par T. Andriamanoro

GIHTNBGroupement Interprofessionnel de l’Hôtellerie

et du Tourisme de Nosy Be B.P 361 NOSY BE

Tél : 032 02 203 60 / 86 615 23 / 86 060 22E-mail : [email protected]

Composition du Bureau GIHTNBPrésident : Jean Louis SALLES ( Vanila Hotel)

Vice-présidente : Geneviève LARCHER (Madavoile ) représentant les pres-tataires touristiques

Vice-président : Jean-Baptiste DONTY (Diamant 10) représentant les hôteliers

Secrétaire : Jacques TOUSSAINT (Sakatia Passions)

Secrétaire adjoint : Christian HERZ ( Hôtel Chanty Beach)

Trésorier : Philippe HARDCASTLE ( Hôtel Ylang-Ylang)

Trésorier Adjoint : Josiane BABY (Hôtel Leclerac)

Commissaire aux Comptes : Christian BROYER ( La Pirogue)

Conseillers : Elma ROSS (Nosy Be Hôtel)Danièle FELIX (Les Cinq Continents)Dany JOLIS ( Orangea Village) TSIONG (Hôtel Le Robinson)Hervé LANTHONY (Madaplouf)Rudolf LARCHER (Blue Planet)Gérard POULTOT ( Hôtel Gérard et Francine)

Composition du Bureau GIHTNB

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le bar principal, la salle internet du cyber Vanila, la bibliothèque-video, le billard, et une salle de conférence équi-pée pour une soixantaine de personnes.

Le jardin orné de toutes les essences de Madagascar et dominé par le bel arbre sacré est attenant à l’espace excur-sion où les clients organisent leur journée du lendemain. Cet espace dessert les coursives menant aux chambres « Océanes » avec leurs grandes terrasses et une magnifique vue sur le jardin, la mer, l’île de Sakatia. On y accède aussi au joyau du Vanila Hôtel : les deux suites prestige avec jacouzi sur terras-

se, l’une baptisée « Africaine » et l’autre « Malgache » mais respirant le même raffinement dans leur décoration. Un peu plus loin se trouvent l’espace jeux et l’espace massage. Et le tableau est complété, à une centaine de mètres sur la plage, par le boat house avec kayaks de mer, hobbie cat et dériveur.

Même porté à 40 chambres le Vanila Hôtel a tenu à rester un hôtel de charme à l’échelle humaine. On y est toujours attaché à ces valeurs immuables que sont l’accueil, la qualité de service, la proximité des clients, et la convivia-lité. L’obtention du label Welcome To

Madagascar initié par la Chambre de Commerce et Go To Madagascar est une belle reconnaissance qui encourage à aller encore plus loin.

VANILA HOTEL EXTENSION, Nosy-Be

Jean Louis and Damien SALLES have always believed in Nosy Be tourism potential. This is why they have made new investments and extended the accommodation capacity of VANILA HOTEL to 40 rooms. This extension has been designed to be in harmony with the initial architecture while providing more space; it opens to the sea and a wonderful garden. The atmosphere in the second restaurant , the ‘’GRILL DEL SOL’’ is classy, with a view to the chain of the three pools of the second swimming-pool with the Isle of Sakatia in the background. This new extension also comprises the main bar , the cyber space, the library and video- room, the billiard room, the conference room ; the garden displays a number of various Madagascar plant species to be admired easily from the rooms “Océane” with their large terraces. The two Prestige suites are the new jewels of VANILA HOTEL. Named “Africa” and “Malagasy”, they are both decorated with refinement.

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La zone d’accueil où sont servis les cocktails de bienvenue donne le ton : palissandre, briques, tomettes, satrana en couverture, fauteuils clairs en rotin, sculptures, le tout dans une parfaite harmonie. Là est le lien entre les deux structures. Vanila 1 est parfaitement intégré dans la nature et les choix architecturaux ont été de mettre en avant tous les matériaux locaux avec des volumes importants. Le même esprit a été conservé pour Vanila 2 mais avec plus d’espace, une vue très ouverte sur la mer, un jardin magnifique. En passant à 500 m au large, personne ne remarquera qu’il y a un hôtel à cet endroit, et c’est exactement l’effet recherché.

Des petits sentiers en bord de mer permettent de rallier Vanila 2 et découvrir le deuxième restaurant « Grill del sol », plus intime. L’atmosphère y est d’une grande chaleur, avec vue imprenable sur l’île de Sakatia et en premier lieu sur les trois bassins en cascade de la deuxiè-me piscine du Vanila et son bar de piscine. Cet ensemble abrite aussi

“ Une unité complémentaire mais différente, tout en gardant la même vision architecturale :

là était le challenge. ”

ExtensionduVanila Hotel

Jean Louis et Damien Salles ont toujours cru au potentiel touristique de Nosy Be. Depuis l’ouverture du Vanila Hôtel en 2000 ils s’étaient rendu compte que la capacité de 23 cham-bres n’était pas bien adaptée à l’accueil de groupes dont la demande était croissante. C’est pourquoi ils ont encore investi pour la porter à 40 chambres. Les travaux ont été achevés en Mai 2004.

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SCUBA DIVINGScuba diving sites of the island of perfumes are famous worldwide and you will frequently come across inoffensive whale sharks , manta rays or marine tortoises in the depths of the sea. From the boat, dolphins and whales may often be admired playing their water games. Still very few scuba divers have gone to these sites and those who are discovering them have the feeling that they are the first to set their flippers there, so wild Nosy Be nature has remained. A few scuba diving clubs organize outings by the day (usually two morning dives) or training sessions. (PADI, NAUI, CMAS).Here are the top ten scuba diving sites in Nosy Be : Nosy Tanikely, Epave Zaïda, Manta Point, Corail Noir, La Grotte, Le Banc du Chameau, Le Pain de Sucre (Nosy Kivingy), Radama islets : Greg Wall, Mitsio islets : Banc du Petit Castor.be admired easily from the rooms “Océane” with their large terraces. The two Prestige suites are the new jewels of VANILA HOTEL. Named “Africa” and “Malagasy”, they are both decorated with refinement.

Le Pain de Sucre (Nosy Kivingy) Description : piton rocheux de 109 m de haut, celui-ci offre aux plon-geurs deux aspects. La partie sud, paroi abrupte descendant à 18 m, incrustée de coquillages (grosses huîtres à charnières), d’éponges et de coraux mous. Poissons cochers, chirurgiens et barracudas fréquentent souvent ce côté. En s’écartant du mur, on rencontre de temps en temps, dans le courant des requins à pointes noires. Les faces ouest et nord, moins profondes et plus ensoleillées offrent un jardin fabuleux, colonisé par le corail. Toute la faune corallienne y est présente : fusiliers, demoiselles, chirurgiens, nasons, gaterins…

Tombant de Nosy Iranja Description : ce site est situé en fin du plateau continental. Le haut du plateau descend entre 50 et 80 m selon les zones. La pente, plus ou moins raide, constituée très souvent de coraux durs, tournés vers les eaux du large, abrite toute la faune habituelle de l’Océan Indien, mais aussi les pélagiques venus du large ou des grandes profondeurs.Espèces rencontrées : thons, raies manta, requins gris et à pointes blan-ches, napoléons. Baleines et requins baleines fréquentent ce site en septembre, octobre et novembre.

Iles Radama : Greg Wall Description : ce tombant offre un spectacle à couper le souffle !Plateau à 13 m de profondeur où l’on rencontre souvent de très grosses danseuses espagnoles, puis tombant raide descendant jusqu'à 80 m. A 35 m de profondeur, se trouve l'entrée de la grotte, tuyau d’une quinzaine de mètres de long où une torche est indispensable car l'obscurité totale y règne. On peut y observer des éponges décolorées, des lutjans, des crevettes, des cigales de mer. La sortie de la grotte se fait à 38 m côté nord, face à un piton rocheux situé à 20 m de la paroi. Celui-ci planté par 80 m de fond et remontant jusqu’à 26 m est couvert de gorgones géantes, d’éponges, de corail noir et laisse le plongeur bouche bée !Plongée accessible aux niveaux 1 car le spectacle dans la zone des 20 m est tout aussi beau !Espèces rencontrées : carangues bleues, daurades tropicales, platax, mérous, thons dent de chien y attendent leurs repas dans le cou-rant. Le plongeur peut également admirer des murènes rubans, des napoléons, des raies manta, des poissons chirurgiens…

Iles Mitsio : Banc du Petit CastorDescription : les plongées se font sur le tombant extérieur. Le plateau est tapissé de tables de corail magnifiques. Le tombant descend jusqu’à 60 m de profondeur et cache des cavités et des crevasses parmi les gorgones géantes.Espèces rencontrées : requins gris et pointes blanches, mérous, grosses loches, platax, perroquets à bosse, carangues, bancs de licornes et de fusillers. Passages parfois de raies manta et mobulas.

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Les sites de plongée sous marine de l’île aux parfums sont réputés mondialement et il est fré-quent de côtoyer dans les profondeurs d’inoffensifs requins-baleines, des raies manta ou des tortues marines. Du bateau, il est souvent aisé d’observer dauphins et baleines dans leurs jeux aquatiques. Les sites de plongée sont encore très peu fréquentés et les plongeurs ont souvent la sensation d'être les premiers à palmer tant le monde reste sauvage à Nosy Be. Quelques clubs de plongée proposent des sorties à la journée (en principe deux plongées le matin) ou des séances de for-mation (PADI, NAUI, CMAS).

Plongées sous-marines à Nosy Be

Les dix plus belles plongées de Nosy Be

Nosy Tanikely Description : ce paradis des plongeurs débu-tants, émerveille également les plongeurs confirmés. Une faune exceptionnellement riche se déploie tout au tour de cette île située au sud de Nosy Be. Protégée par l'interdiction de pêche, cette île abrite les nurseries des environs.Les baptêmes se font depuis la plage et les 4 faces de l'île présentent des attraits différents pour les plongeurs. Les tortues se laissent approcher facilement, mais ne les dérangez pas !

L'intervalle de surface entre deux plongées se fait à l'ombre des cocotiers sur la plage.Les fonds coralliens de l’île de Tanikely, riches en couleurs et en variétés marines, offrent un magnifique spectacle.Espèces rencontrées : poissons clown, poissons perroquets, langoustes, murènes, poissons ange et papillons, raies à points bleus et tor-tues marines.

Epave Zaïda Description : cet ancien chalutier en bois de 20 m a été coulé volontairement sur une zone sablonneuse. Une faune assez impression-nante a très vite colonisé ce récif artificiel. Exposé à la marée, le courant y est souvent assez fort mais la faune y est donc encore plus dense. La visibilité peut y être moyenne.Espèces rencontrées : thazards, barracudas, carangues, bonites, poissons de verre, lutjans jaunes, raies pastenagues et léopards, platax, mérous, loches (2 m), juvéniles de poisson ange, poisson scorpion….

Manta Point Description : ce site de plongée est un plateau de sable parsemé de patates de corail riches en couleurs.Espèces rencontrées : les grosses raies manta et les raies mobulas évoluent entre deux eaux et planent au dessus des plongeurs dans le courant pour filtrer le plancton. Les requins-b a l e i n e s peuvent éga-lement être aperçus. Le long du tom-bant, passent q u e l q u e s requins, de gros mérous et des poissons pélagiques.

Corail Noir Description : corail noir est un site de plongée récemment découvert. La descente dans le bleu se termine sur une petite cathédrale rocheuse de 5 m de hauteur, posée sur le

sable où l'on pourra s'extasier devant des colonies de corail noir, étonnantes par leur taille (jusqu'à 1,5 m de hauteur). On y décou-vrira également des proliférations impres-sionnantes de tubastrées arborescentes et de nombreuses autres espèces coralliennes. Espèces rencontrées : au voisinage de ces mer-

veilles, évolue, dans un mouvement parfaite-ment synchronisé, un ballet d'anchois regrou-pant plusieurs milliers d'individus à la livrée argentée, qui impressionne les prédateurs potentiels. Ces derniers y sont nombreux : carangues, barracudas, thazards (ou "angoho" en malgache), vivaneaux… Ils évoluent au

dessus des nombreuses "patates de corail" disposées en cercle et colonisées par du corail noir.N'achetez pas de corail noir, il s’agit d’une espèce en voie de disparition, de plus en plus rare à des profondeurs inférieures à 50 m. Vous serez peut-être sollicités par des revendeurs sur les plages de Nosy Be, sachez

que les échantillons qu'ils proposent ne sont pas du véritable corail noir, mais une autre espèce d'antipathaires (famille du corail noir) appelée "cirripathe" ou "corail fil de fer"!

La Grotte Description : il s’agit de deux rochers sur un fond de sable entre 18 et 26 m de profondeur. Les grottes abritent une grande variété de poissons. A proximité, un plateau à environ 15 m de profondeur offre un large échantillon de coraux durs et mous. Espèces rencontrées : carpes rouges, dorades tropicales, mérous ainsi que de belles branches de corail noir. Passages de barracudas et carangues réguliers. Les bancs de licornes et de balistes sont nombreux. De très jolis nudibranches et vers plats feront la joie des photographes.

Le banc du chameau Description : ce banc est formé de deux pla-teaux riches en corail dur (cornes de Cerf, pori-tes, oculines, madraces, corail étoilé, corail Starlette, corail-cerveau, agarices, corail noir) et en corail mou telles que les gorgones arborescentes et à éventail et les éponges. Le premier plateau est à une profondeur maxi-male d’environ 23 m et remonte jusqu’à 18 m et le second se trouve entre 18 et 14 m de profondeur.

Espèces rencontrées : raies à points bleus, mérous, vivaneaux, gaterins, becs de cane, poissons papillons, poissons-anges, labres, poissons-perroquets, balistes et d’énormes bancs de fusiliers, de licornes et de petits barracudas. Les passages de pélagiques tels que thazards, carangues, wahoos sont très fréquents.

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• The Indian Ocean Countries set up a Regional Coordination Centre to control hydrocarbon discharges. Its head office is in Madagascar.

• Madagascar will be present in Turin Winter Olympic Games in 2006. Its colours will be carried by Mathieu Razanakolona, a Malagasy citizen residing in Canada who managed to pass the preliminary heats.

• Conservation International, FAO and the National Environment Research Centre conducted a joint study on marine species in the north- west coast of Madagascar.

• From now on, Mauritius is a permanent outlet for

Malagasy handicraft with the support of the company Souvenir des Iles which gathers the Malagasy arti-sans from the plant sector (GRO – PRO – Afive) and the Mauritius company, Suminaden.

• The “Salon de l’Art Culinaire et de l’Agriculture en Fête” (SACAF), a festival for the art of cooking and agricultural produce was held early September in Antananarivo. We owe this initiative to ASHORT, the Association of Hotel and Restaurant Managers in Antananarivo.

• This coming November, an important Eductour-Workshop will bring along 60 people from the tourist industry in Europe and about twenty journalists. We can cite among the organizers, the Association of

Professional TO (TOP), the Federation of Hotel and Restaurant Managers in Madagascar (FHORM) and the airline company, Air Madagascar.

• A huge project for the rehabilitation of the Pangalanes Canal is in gestation. It applies to a dis-tance of 508 km between Tamatave and Manakara and should give a new momentum to the economy of the east coast of the country.

• In November, French- speaking countries and com-munities will set their clocks to Malagasy time for the 56th Standing Council, the Ministry Conference and the meeting of the Association of Francophone mayors. 2800 delegates are expected.

L’Océan Indien voit passer dans ses eaux le tiers des cargaisons pétrolières mondiales. Afin de préserver les écosystèmes marins les pays membres de la Commission de l’Océan Indien (COI) ont mis en place un Centre de Coordination Régionale de la lutte contre les déversements d’hydrocarbures. Madagascar a été choisi pour héberger ce Centre.

Incroyable mais vrai, Madagascar sera présent aux Jeux Olympiques d’Hiver de Turin en 2006. Mathieu Razanakolona, Malgache rési-dent au Canada et managé par son propre frère Philippe y portera les couleurs de la Grande Ile. Il s’est qualifié après être passé sous la barre des 140 points imposés aux épreuves préliminaires. Cette participation contribuera à réunir le finan-cement d’un programme de développement dans cinq volets dont l’accès à l’eau potable et l’éducation, un projet cher aux deux frères.

Conservation International, la FAO et le Centre de Recherche sur l’Environnement ont entrepris une étude commune sur les espèces marines de la Côte Nord Ouest. Menée sur une distance linéaire de 220 km entre Nosy Be et Antsiranana, elle a répertorié 323 espèces de coraux, 525 de mollusques, et 463 de poissons. La zone étudiée ne représente que le vingtième de l’espace maritime du pays.

L’Ile Maurice est désormais un débou-ché permanent de l’artisanat malgache avec la Société Souvenir des Iles basée à Grand Baie et derrière laquelle se trouvent le

Groupement Malgache des Artisans de la Filière Végétale (Gro.Pro.Afive) et l’entreprise mauricienne Saminaden. Les meubles en bambou, les articles en rabane, les nattes sont particulièrement prisées. Le Groupement malgache qui fédère 1500 artisans et 82 associations a déjà participé à plusieurs manifestations internationales notamment dans les îles de l’Océan Indien et en Afrique de l’Est.

Du Sakafo (nourriture en malgache) au SACAF ou Salon de l’Art Culinaire et de l’Agriculture en Fête, il n’y a qu’un pas que l’Association des Hôteliers et Restaurateurs d’Antananarivo (ASHORT) a allègrement franchi avec la Maison des Paysans et la Société Média Consulting. Le Salon a été programmé en début du mois de Septembre avec, au menu, dégus-tations, conférences débats, promotion de sites, représentations artistiques comme le Hira Gasy. Les quelque 200 stands ont accueilli également des décorateurs, des fournisseurs de biens et services sans oublier les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs avec leurs produits.

Un Workshop Eductour pour lequel plus de 446 000 euros ont été investis amènera en Novembre prochain 80 personnes dont 60 professionnels du tourisme européens et une forte délégation de journalistes. Les promoteurs, dont l’Association des T.O Professionnels (TOP), la Fédération des Hôteliers et Restaurateurs (FHORM) et Air Madagascar se sont à cette occasion assurés la collaboration du numéro Un en matière de marketing touristique en France qu’est Interface Tourism. De cette opération l’Office National du

Tourisme de Madagascar espère un taux de réus-site d’au moins 80%.

Une Station d’Observation et de Sauvegarde des tortues a été ouverte à Ifaty-Mangily à 25 km au Nord de Tuléar, s’ajoutant aux atouts principalement balnéaires de cette région. Objets de toutes les convoitises, ces animaux qui figurent parmi les plus anciens vertébrés de la planète sont appelés à être relâchés à terme dans des Réserves où elles retrouveront leur élément naturel à la place des animaleries où les destinent généralement les trafiquants.

Un mégaprojet de réaménagement du Canal des Pangalanes a vu le jour à l’initia-tive de l’Alliance Nationale pour la Protection de l’Environnement et le Développement. Actuellement le Canal est en voie de dégradation avancée en raison principalement de l’envahissement des jacinthes d’eau, des déchets de toutes sortes, et des entraves au niveau des embouchures. Les travaux, en attente de financement, pour une distance de 508 km entre Tamatave et Manakara sont estimés à 285 millions d’ariary.

La Francophonie se mettra à l’heure malgache en Novembre avec le 56ème Conseil Permanent, la Conférence Ministérielle, et la réu-nion de l’Association des Maires Francophones. 63 Ministres des Affaires Etrangères et 2800 délé-gués représentant presque le tiers des pays du Monde seront attendus à cette occasion qualifiée d’historique où l’on débattra entre autres de la Charte de la Francophonie et des structures de l’OIF.

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Les Salons alimentaires Terra Madre et Salone del Gusto organisés à la fin de l’année dernière en Italie ont permis à la variété de riz rouge malgache Rojomena d’amorcer une pénétration prometteuse de ce marché. Des accords de partenariat ont été conclus, notamment avec la société Risi Et. Co. Après les envois à titre de dégustation, les premières expéditions commer-ciales ont récemment été effectuées. Le Rojomena est estimé pouvoir se vendre entre 10.000 et 12.000 Ariary le kilo sur le marché italien.

Pour symboliser les relations retrouvées entre le Maroc et Madagascar, un musée maro-cain pourrait voir le jour dans la Ville d’Eaux d’Antsirabe. C’est là en effet, et plus précisément à l’Hôtel des Thermes, que la famille royale chéri-fienne a été exilée par la puissance coloniale dans les années 50.

Il ne suffit désormais plus que de 12 heures pour faire le trajet Antananarivo-Tuléar par la route. La fameuse portion traversant le plateau de Ihorombe a été impeccablement refaite, bitumée et renforcée par des systèmes d’assainissement et autres ouvrages transversaux. Des parkings et arrêts ont été aménagés, et les signalisations adéquates mises en place. Plus que jamais la RN 7 est la route de l’évasion par excellence.

L’Art Zafimaniry, proclamé Patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO, a

été exposé au siège de cette organisation à Paris les 20 et 21 Juin derniers. D’éminents chercheurs ont tenu à être présents au vernissage, comme l’anthropologue Pierre Verin, l’auteur de l’ouvrage « A Madagascar chez les Zafimaniry » Jean Pierre Hammer ou encore Daniel Coulaud qui a consacré une thèse à ce groupe ethnique.

USD 8 millions sont nécessaires pour enlever les 6 épaves obstruant l’entrée de Fort-Dauphin et pénalisant son tourisme. Les travaux seront entrepris dans le cadre du projet Pôle Intégré de Croissance dont Fort-Dauphin est une des 3 composantes nationales. A rappeler qu’une fois le nouveau port construit dans le site d’Ehoala, l’actuel sera reconverti en port de plaisance.

L’Allée des Baobabs en péril ? Si rien n’est fait, ce monument du tourisme risque de disparaître d’ici 20 ans. L’équation est en fait dramatiquement simple : les baobabs ont besoin de sécheresse alors que les agriculteurs des environs ont besoin d’eau. Et comme en plus les eaux usées d’une sucrerie toute proche seraient un excellent fertilisant, les baobabs sont condamnés a avoir « les pieds trempés » à longueur d’année, ce qui finira par leur être fatal. Toutes les parties concernées auxquelles se sont joints les organismes nationaux et internationaux de conservation ont pu trouver un consensus qui, on peut l’espérer, sera appliqué et respecté.

Parmi les animaux menacés d’extinction mais

dont on parle peu figure le rat géant sauteur Vositsy qui ne se rencontre que dans le Parc National Kirindy dans le Menabe. C’est pourquoi il n’est plus considéré comme un simple rat mais comme un animal endémique à préserver. Le Marathon Vositsy a été couru le 06 Août dernier avec sur son itinéraire des endroits prestigieux comme l’Allée des Baobabs. Lors de sa première édition en 2004 la course avait réuni 184 participants dont 70 venus de l’Etranger.

Le mercredi 22 Juin 2005, à 3 km du Soa Camp dans le domaine Croix Vallon, une nou-velle école primaire publique a été inaugu-rée pour les enfants du Fokontany d’Amboasary Sud. La construction du bâtiment en dur avec 2 salles de classe a été entièrement financée par l’Ambassade d’Allemagne pour un montant de 27.218.000 Ariary. L’opérateur touristique du Soa Camp, Boogie Pilgrim à doté l’école du mobilier et des fournitures scolaires. Fidèle à sa conception du tourisme solidaire, cet opérateur a contribué pour la troisième fois à la mise en place d’EPP dans différentes provinces.Depuis 1994, l’EPP d’Ampahantany sur le canal des Pangalanes est suivie par le Bushhouse. La construction fût également financé par l’Ambassade d’Allemagne. En 1999, au pied du Tsaranoro, une petite école a été construite et équipé sur financement privé des deux opérateurs touristique de la vallée : Camp Catta et Tsara Camp. Suivez l’exemple !

• The Malagasy red rice variety called rojomena is penetrating the Italian market after being tested in Food Salons. The first shipments have already taken place.

• The creation of a Moroccan museum is expected in Antsirabe where the Cherifian royal family was exiled in the 50s. It will be the symbol of the two countries’ reunion.

• Only 12 hours’ drive are now necessary to link Antananarivo to Tuléar. The passage on the Horombe Plateau has been renovated to a perfect state, which confirms that RN7 is the escape route par excellence.

• Zafimaniry Art, mankind’s oral and immaterial heri-tage, was on display in Paris UNESCO head office in June. Many of the researchers who have worked on this type of art would not miss for anything and were present.

• It is at last envisaged to clear the entrance to Fort-Dauphin of the wrecks that obstruct the way. The related works are included within the Integrated Growth Pole project and should cost about 8 million US dollars.

• If nothing is done to protect the Baobab Avenue from humidity, although this is required for the crops in the region, these mythical trees could disappear

within twenty years from now. The parties concerned agreed on a consensus to save them.

• Only in Kirindy National Park is the giant jumping rat called Vositsy encountered and as from now it is considered as an endemic species to be protected. Each year, a marathon is organized in support for its conservation.

• A new state primary school was opened 3 km from Soa Camp at Anjozorobe. Its construction was financed by the German Embassy and the tourist operator Boogie Pilgrim took charge of the furniture and school stationery. It’s the third time it takes part in the establishment of new schools.

T . A .

Les japonais sont de grands voyageurs, et on a même poussé jusqu’à la caricature ces images de groupes tout sourire, l’inénarrable appareil photo en bandoulière ! Au début des années 70 ce furent des destinations comme Bangkok, Singapour, Hawaï, ou l’île de Guam. Tel des ronds dans l’eau le cercle s’est élargi, avalant Londres, Paris, New York, San Francisco… pour enfin s’éten-dre au monde entier à une seule condition : le Japonais ne choisit jamais des pays qui ont des problèmes, et Madagascar en a su quelque chose après la crise de 2002.

A ses début Arics n’a guère traité beaucoup de touristes, assistant plutôt des groupes spécialisés dont des équipes de tournage TV. Les nombreuses réalisations ont petit à petit ancré Madagascar dans

l’esprit du public avec pour pôle la nature en général, les baobabs et les lémuriens en particulier. C’est pourquoi les circuits clas-siques ont toujours transité par Berenty (lémuriens diurnes et nocturnes) et Morondava (Allée des Baobabs et couchers

du soleil). Le Web a contribué à multiplier les centres d’intérêt et l’on a assisté à une percée constante et notable du culturel avec notamment les Vezo, le Hira Gasy ou encore le Famadihana. L’ouverture de Singapour par Air Madagascar a en son temps été d’un grand apport, servie par un GSA particulièrement dynamique au Japon même.

Exigeant, le touriste japonais ? Incontestablement, surtout en matière de sécurité et de confort. C’est la raison pour laquelle

Arics a toujours opté pour un langage de vérité, d’autant plus que cette clientèle ne parle en général pas français, et parfois pas anglais non plus. Parallèlement à cette composante il y a eu dans le passé les croisières de l’ONG Peace Boat dont les

passagers recherchent surtout les échanges directs et paient moins cher pour leur tour du monde. Leur dernier passage date de Janvier 2002 avec 600

personnes à bord.

L’avenir ? Ren Kurokawa mise beaucoup sur une intensification des rela-tions entre les deux pays, surtout après la visite officielle du Président Marc Ravalomanana au Japon. Il y a eu 4000 touristes en 2000, on pourrait booster ce chiffre Si… En attendant il travaille dur à la japonaise, c’est à dire de 10h à 3h du matin du lundi au dimanche. Et peut-être qu’il est devenu malgré lui LE prestataire de recours en cas d’imprévu pendant les heures indues…

Ne cherchez pas trop à savoir ce qu’Arics veut dire. C’est en fait un acronyme rassemblant tout ce que REN KUROKAWA souhaiterait faire dans la vie. Arrivé à Madagascar en 1994 cet architecte de formation est tombé sous le charme du pays et a décidé de rester. Si des collègues comme Madagascar AirTours ou Transcontinents comptaient déjà une clientèle japonaise non négligeable, il n’y avait pas encore d’agence tenue par un japonais et ciblant prioritaire-ment le Pays du Soleil Levant. Ce fut chose faite en 1997 avec la sienne.

Un Coin de Japon à Mada

P r o d u i t s A D E C O U V R I R

ARICS

Arics is in Antananarivo the only Tour Operator run by a Japanese, Ren Kurokawa, with a prior target : the Country of the Rising Sun. At the beginning, Ren Kurokawa was especially an assistant to specialised teams including TV teams. The numerous films made have little by little introduced Madagascar into the public mind, with nature being the main focus. Japanese tourists are hard to please, and that’s why Arics has always chosen to speak the language of truth.

AgenceARICS

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AéroportInternationald’Ivato

Les travaux à l’Aéroport International d’Ivato ont commencé il y a un an et demi, et concernent surtout l’intérieur avec pour impé-ratifs premiers la sécurité et la sûreté. Un des grands bénéficiaires est la salle d’embarquement, stérilisé en ce sens qu’une fois arrivé là le passager est bon à transporter, tout danger pour l’aéronef ayant été écarté par les différents modes de détection. Le système d’enregistre-ment mis en place par Air Madagascar permet en particulier le traitement automatisé du passager par le système « Cute ». Comme dans tous les grands aéroports le tapis achemine les bagages de soute vers les scanners, une frontière technologique sans concession au delà de laquelle eux aussi sont stérilisés.

Il fut un temps où l’on faisait venir les passagers 3 heures avant le décollage, avec des queues à n’en plus finir, sans compter la

vexation pour lui d’avoir à ouvrir en public et une par une ses valises. Ces images

qui ont eu la vie dure pendant des

Aéroports De Madagascar (ADEMA) est actuellement à un tournant en attendant la mise en concession de ses activités dans le cadre de la politique de désen-gagement de l’Etat. L’appel à manifestation d’intérêt a été lancé, et on connaîtra probablement le repreneur avant la fin de cette année. Ces échéances ne sont pas passivement attendues et d’importants travaux d’aménagement ont été effectués notamment à Nosy Be et Ivato. Sur le million de passagers traités en 2004 par les 12 plate-formes principales de l’île, 600.000 l’ont été à Ivato qui confirme son «statut» de première porte de Madagascar.

Ralph Ramasitera,DIRECTEUR GÉNÉRAL INTÉRIMAIRE D’ADEMA

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Reportage

IVATO AIRPORT

Works at Ivato International Airport started one year and a half ago with security and safety as the primary objectives together with equipment modernizing and better use of available space. All this is translated into spending less time at departures and arrivals, the target being to increase the capacity for checking in up to 500 passengers in 45 minutes. It’s modernity, comfort and efficiency put together to create the image of a country open to the world.

T . A .

“ Chaque touriste qui part doit avoir en tête l’idée de revenir ”décennies à Ivato font partie du passé. La Police des Frontières a elle aussi modernisé ses méthodes avec notamment une vérification automatisée des passeports. Tout cela se traduit par un important gain de temps au départ comme à l’arrivée qui, s’ajoutant à une meilleure utilisation de l’espace disponible, fait de plus en plus d’Ivato un aéroport agréable à fréquenter, fonctionnel et confortable. Certaines nuisances font de la résistance pour ne citer que les racoleurs et autres petits trafiquants, mais on sent que leurs activités perdent du terrain. Périodiquement une enquête est menée pour mieux connaître la perception par les usagers des services offerts. Ralph Ramasitera et son équipe en sont conscients, l’appréciation portée sur un pays commence et finit à l’aéroport. Certaines obsolescences ne doivent plus faire de Madagascar une Destination se conjuguant chroni-quement au futur.

Les travaux effectués par ADEMA à Ivato concernent d’une part le génie civil, et d’autre part la mise en place d’équipements. Elle a pour ce faire bénéficié d’un fonds du Projet Sectoriel Transport financé par la Banque Mondiale. Les principales innovations touchent la sécurisation des vols, la facilitation et l’accélération du trai-tement des passagers. Parallèlement Air Madagascar a investi dans un important lot de comptoirs d’enregistrement aux normes internationales. Ils sont 12 au terminal des vols internationaux, 6 aux lignes intérieures, et 8 en salle d’embarquement. Les nou-velles infrastructures d’Ivato porteront sa capacité de traitement à 500 passagers en 45 minutes. C’est la modernité, le confort et l’efficacité qui désormais s’allient pour satisfaire les voyageurs et soigner l’image d’un pays ouvert sur le monde.

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Quand Jean Louis Rajaonarivelo prit les rênes de Sofitrans en Mars 2004, la Société était encore dans les turbulences d’une crise financière née avec les années 2000, concomitante avec celle d’Air Madagascar qui était le principal client, et aggravée par les évènements nationaux de 2002. La crise en fait n’était pas que financière, elle se réper-cutait sur les prestations, causant par exemple la perte de la clientèle Air France et Corsair en 2003.

Renouer avec la qualité supposait la remise aux normes internationales de l’unité de production du Catering. Tout l’équipement, des chambres froides au « piano » comme on l’appelle et qui est la zone centrale des cuisines était obsolète. Air France à été associée à la conception de sa rénovation. Une nou-velle unité, moderne et représentant un investissement de 6 milliards Fmg réunis grâce à des facilités à très court terme est aujourd’hui pleinement opé-rationnelle.

Les Boutiques Hors Taxes sont une autre facette des activités aéro-portuaires de Sofitrans. Les passagers commencent à savoir qu’Antananarivo n’est pas plus cher que Maurice, et net-tement moins cher que la Réunion. Les installations ont été totalement rénovées et sont désormais plus incitatives. Les Duty Free de Tamatave et de Nosy Be

ont été réouvertes en 2004, Majunga étant envisagé pour bientôt.

La restructuration appliquée à la Société n’était pas seulement orga-nisationnelle, elle concernait aussi les procédures et principes et a permis de resserrer tous les indicateurs fonda-mentaux de fonctionnement. Il fallait parallèlement retrouver rapidement une santé financière. Sofitrans y est parvenu puisque pour la première fois

“ Cette Société a enfinretrouvé ses marques ”

SOFITRANS

Jean Louis Rajaonarivelo,PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRALPRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL

Filiale d’Air Madagascar créée en 1973, SOFITRANS s’occupait au départ uniquement d’assurances. Elle a hérité des activités de Commissariat, c’est-à-dire la fourniture des repas et prestations de bord en 1985 quand le transporteur national décida d’ex-ternaliser cette fonction. Bien qu’elle soit très présente également dans la gestion hôtelière et le tour ope-

rating par le biais de ses filiales, les prestations aéroportuaires restent son Core Business.

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Reportage

T . A .E-mail : sofitrans @ wanadoo.mg

depuis l’année 2000 les comptes 2004 font ressortir un résultat bénéficiaire de 2,7 milliards Fmg.

L’activité hôtelière a été placée sous le signe de la réhabilitation, aussi bien du Zahamotel de Majunga que de l’Hôtel des Thermes d’Antsi-rabe. A Majunga, le lieu est super-be, la plage magnifique, avec néanmoins une saisonnalité très marquée. L’Hôtel des Thermes par contre ne désem-plit pas avec ces 4 types de clien-tèle que sont les touristes faisant la RN 7, les hommes d’affaires, les flux surtout tananariviens du week-end, et les séminaires pour lesquels la Ville d’Eaux est de plus en plus appréciée

par les organismes internationaux et les grandes sociétés.

Sofitrans enfin est actionnaire majoritaire à Madagascar Airtours. Un travail méritoire à été accompli par le Directeur Général Yolande Rajaobelina

et son équipe en 2004 pour remet-tre la Société sur les rails. La série noire a été conju-rée et de ce côté également l’exercice a été lar-g e m e n t positif.

L e mot de la fin ? Les dif-

ficultés ont été dépassé, et les marques retrouvées. Sofitrans est aujourd’hui une Société tournée vers l’avenir.

Les dif-SOFITRANS

As an Air Madagascar’s subsidiary set up in 1973, SOFITRANS was initially only in charge of insurance services. It inherited catering services in 1985, when Air Madagascar decided to entrust this operation to an outside company. Although it is also fully active in hotel management and tour operating, its core busi-ness remains providing services at the airport. After having gone through several difficulties, it is now a Company which has definitely found its marks again.

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"Welcome To Madagascar" c'est une véritable Charte de Qualité que tout professionnel adhérent a la volonté de respecter. Avec un objectif : tout faire pour que votre séjour à Madagascar se déroule dans les meilleures conditions.

Enfin, chaque adhérent de la Charte "Welcome to Madagascar" s'engage à porter cette dernière à connaissance de son client sur simple demande de sa part.

Chacune des entreprises signataires de la Charte de Qualité fait l'objet d'évaluations régulières afin de vérifier les moyens mis en oeuvre pour améliorer les prestations qui sont proposées.

Ainsi concrètement, chaque signataire de la Charte "Welcome To Madagascar" s'engage dans une démarche volontaire à :

- toujours faire preuve de professionnalisme, réserver un accueil chaleureux et personnalisé- respecter les normes en vigueur, faire part avec précision des prestations qu'il est en mesure d’ offrir- être à l’écoute, répondre aux attentes et s'adapter aux demandes.- informer sur les atouts touristiques de l'île et contribuer à faire connaître l'art de vivre, la culture et les traditions malgaches.

Le temps est venu pour l’action !

Créée le 12 Septembre 2002, GO TO MADAGASCAR est

une organisation professionnelle.

GO TO MADAGASCAR regroupe ses membres autour des

mêmes objectifs :

- défendre les intérêts du secteur,

- donner un label de qualité à la profession,

- respecter les règles de déontologie et d’éthique.

Afin de :

- mieux développer leurs entreprises,

- travailler dans un environnement économique favorable,

- développer des relations privilégiées entre membres,

- être un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics,

- être un partenaire crédible des bailleurs de fonds.

GO TO MADAGASCAR fait appel à l’engagement de ses

membres hôteliers, restaurateurs, transporteurs aériens,

loueurs de voitures, tour-opérateurs, agents de voyages,

prestataires spécialisés); non seulement un engagement

financier mais une réelle implication technique et intelec-

tuelle.

GO TO MADAGASCAR réunit tous les professionnels

reconnus dans leur métier, sans distinction, acteurs du

développement du tourisme à Madagascar.

Leur adhésion est complémentaire à leurs actions indivi-

duelles ou à leur appartenance à d’autres associations.

Les membres de GO TO MADAGASCAR se trouvent sur

l’ensemble du territoire malgache.

LES MEMBRES DE GO TO MADAGASCAR

Agences de voyages AVENTOUR [email protected] www.aventour-madagascar.comCORTEZ EXPEDITIONS [email protected] www.cortez-expeditions.net DODO TRAVEL [email protected] www.dodotraveltour.com SILVER WINGS T&T [email protected] www.3dmadagascar.com/silverwings SOMACRAM [email protected] www.madagascar.contacts.com/somacram TRANSCONTINENTS [email protected] VM2K [email protected]

Compagnie aérienne CORSAIR [email protected] www.corsair.fr

Ecolodges TSARA CAMP [email protected] www.boogie-pilgrim.net/tsaracamp.htm SOA CAMP [email protected] www.boogie-pilgrim.net/soacamp.htm Personnes Ressources CHRISTIAN CHADEFAUX [email protected] DANIELLE RAZAFITRIMO [email protected] RICHARD BOHAN [email protected] ROGER HENRI [email protected]

Hôtels BUSHHOUSE [email protected] www.bushhouse-madagascar.com GROUPE L’HOTEL [email protected] www.anjajavy.com HILTON MADAGASCAR [email protected] www.madagascar.hilton.com HOTEL COLBERT [email protected] www.colbert-hotel.com HOTEL DU LOUVRE [email protected] www.hotel-du-louvre.com HOTEL LA NOTE BLEUE [email protected] www.diego-hotel.com HOTEL PALISSANDRE [email protected] www.hotel-palissandre.com HOTEL SOANAMBO [email protected] www.hsm.mg LAKANA HOTEL [email protected] www.sainte-marie-hotel.com LE DAUPHIN [email protected] LE NEPTUNE [email protected] NOSY BE HOTEL [email protected] www.nosybehotel.com PRINCESSE BORA LODGE [email protected] www.princesse-bora.com RIVERSIDE HOTEL [email protected] TSARA GUEST HOUSE [email protected] www.tsaraguest.com VAKONA FOREST LODGE [email protected] www.hotel-vakona.com VANILA HOTEL [email protected] www.vanila.hotel.com VENTA CLUB [email protected] www.ventaclub-andilana.com

Loueurs TRANSERRE LOCATION [email protected]

O.N.G. ASSOCIATION FANAMBY [email protected] www.fanamby.org.mg

Parcs CROC’FARM [email protected] www.reptel.mg PARC TSARASAOTRA [email protected] www.ong-madagascar/tsarasaotra LEMURS’ PARK [email protected] www.lemurspark.com

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Table d’hôte CHEZ MARIETTE [email protected]

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