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C’EST VOTRE GENEROSITE QUI FAIT NOTRE EFFICACITE : C’EST NOTRE TRANSPARENCE QUI JUSTIFIE VOTRE CONFIANCE Adhérer en ligne EN MISSION Marie-Claire Jean-Marie Gérard Donner en ligne Cartes de nos missions au Togo Mission Tamberma Mission Ewé Du nord pour le sud ‘’ Aider, sans se substituer, des villages et des populations isolés ‘’ Newsletter n°9 Togo - octobre 2015

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C’EST VOTRE GENEROSITE QUI FAIT NOTRE EFFICACITE :

C’EST NOTRE TRANSPARENCE QUI JUSTIFIE VOTRE CONFIANCE Adhérer en ligne

EN MISSION

•Marie-Claire

•Jean-Marie

• Gérard

Donner en ligne

Cartes de nos missions au Togo Mission Tamberma Mission Ewé

Du nord pour le sud ‘’ Aider, sans se substituer, des villages et des populations isolés ‘’

Newsletter n°9 Togo - octobre 2015

Ce déplacement avait pour objet principal le lancement du programme DICLORO. Nous avons tout d’abord cherché un importateur (Précimed à Lomé) que nous avons mis en relation avec le distributeur français (JPM Systems) des tablettes de dioxyde de chlore. JPM Systems a envoyé par voie maritime 80.000 tablettes à Précimed qui s’est chargé des formalités douanières et du stockage. Puis Précimed a acheminé un stock de tablettes auprès de nos partenaires Siva Togo et 3a-e, ceci peu avant notre arrivée. Toute cette logistique a débuté en juillet dernier. Siva Togo et 3a-e se sont ensuite procurés des fûts alimentaires de 120 litres avec couvercle. Les tablettes et les fûts stockés par Siva Togo et 3a-e ont été entièrement pris en charge par DNPLS.

Le programme DICLORO a reçu un accueil très favorable. Il est appellé à se développer techniquement et géographiquement. Jean Marie, le boss de JPM Systems nous avait accompagnés lors de ce déplacement, se rendant compte des besoins de ces populations (le FMI vient de classer le Togo comme 10ème pays le plus pauvre du monde).

Le projet DICLORO

en savoir +

La mise en place de ce circuit de distribution « équitable » était un préalable à tout test sur le terrain. DNPLS n’intervient bien sûr pas commercialement, mais contrôle les tarifs tout au long de la chaine de distribution et finance tablettes et fûts en fonction du lancement de la méthode DICLORO dans les villages. L’objectif étant que les populations s’approprient à terme la méthode DICLORO.

Nous sommes parvenus à un tarif de 150 FCFA (0,23 €) la tablette de ClO2. Une tablette étant utilisé pour potabiliser un fût de 120L, nous arrivons ainsi à un coût de 1,25 FCFA (0,0019 €) le litre. En considérant le besoin à 5L d’eau par jour et par personne, nous arrivons à 2.280 FCFA (3,48 €) par par personne et par an.

DICLORO = simplicité, sécurité, accessibilité

C’est une méthode adaptée aux zones isolées, sans infrastructure et sans service de maintenance. La méthode DICLORO s’accompagne obligatoirement d’un volet sensibilisation et hygiène et complète nos actions d’accès à l’eau (construction de puits de proximité busés PEA -Point d’Eau Amélioré) et d’amélioration de l’assainissement (construction de latrines avec fosses bétonnées).

Sensibilisation Canton de Bolou

Canal Zio Canton de Bolou

Nous nous sommes rendus dans les villages de brousse du canton de Bolou en compagnie de notre partenaire local SIVA-TOGO. La population locale s’approvisionne en eau à la rivière Zio. Nous avons commencé par faire des prélèvements en amont au niveau du petit barrge construit à l’époque par les Chinois. Nous avons également prélevé après le barrage, là où la rivière est canalisée. Et nous avons continué les prélèvements directement dans les jarres de stockage chez les familles. Nos tests portaient sur le PH et sur la présence ou non de Coliformes totaux (dont Eschérichia Coli). Les coliformes totaux et l’E. coli servent d’indicateurs pour mesurer le degré de pollution et la qualité de l’eau.

Le PH n’appelle pas de commentaires particuliers. Il est autour du neutre . Partout l’eau est turbide (couleur brune), supérieure à 5 unités UTN. Mais surtout nous avons a trouvé dans tous les prélèvements la présence de Coliformes (Tests bactério), indiquant un degré de pollution et la contamination récente par des matières fécales humaines ou animales qui représentent la principale source de pathogènes (bactéries, virus ou parasites) dans l’eau potable. Pendant et après des précipitations, des bactéries et d’autres micro-organismes dangereux peuvent pénétrer dans les rivières, les lacs et les nappes phréatiques. Selon les recommandations, l’eau potable ne doit contenir aucune trace de bactéries coliformes fécaux et E. coli.

Les analyses dans les villages

Les villages du canton de Bolou sont situés en bordure ou proches de la rivière et du canal Zio, canal qui a été construit par les Chinois pour produire du riz. Depuis les Chinois sont partis, mais la culture du riz demeure. Les villageois utilisent également cette eau, la seule disponible, comme eau de boisson. Il y a de nombreux cas de maladies telles que diarrhées graves ou choléra. Nous avons pu constater que la méthode DICLORO sera pertinente pour potabiliser cette eau. Restera à améliorer la turbidité.

DICLORO EN REGION MARITIME - mission Ewé

Prélèvement dans la rivière Zio

« gourde » d’un enfant à l’école

Ce déplacement, préparé depuis plusieurs semaines en corrélation avec notre partenaire SIVA-TOGO a permis d’organiser de nombreuses scéances de sensibilisation dans les villages et écoles. A chaque fois une assistance nombreuse a répondu à l’appel de SIVA-TOGO et les chefs de villages nous ont honorés de leur présence. Bien sûr les femmes et les enfants sont trés réceptifs à ces problèmes, mais nous avons constaté que les hommes aussi.

Le prochain enjeu sera l’adoption, par la population, de la méthode DICLORO… DNPLS subventionne l’équipement en fûts de 120L et en tablettes de ClO2…à suivre.

Nous avons rencontré le Major infirmier Ayao KOAMI de l’USP (dispensaire) de Bolou (en photo ci-contre avec la fiche de sensibilisation DNPLS) qui nous a informé de 80 cas de choléra début 2015. Nous avons convenu de vérifier la baisse d’apparition de maladies hydriques pour les cas où la méthode DICLORO sera bien suivie.

En conclusion, dans le canton de Bolou,, il semble vraiment indispensable de potabiliser l’eau de boisson. Le lavage des mains doit aussi devenir systématique (avec savon ou même avec l’eau traitée au ClO2). Il restera à voir comment filtrer plus finement l’eau qui est très turbide dans le Zio.

DICLORO EN REGION MARITIME - mission Ewé

Les sensibilisations dans les villages

Sensibilisation Canton de Bolou

Un film à utiliser pour les sensibilisations

DICLORO EN PAYS TAMBERMA - mission Tamberma

En pays Tamberma les approvisionnements en eau sont variés : forages, puits busés améliorés, puits simples, marigots, rivières. Aussi, nous avons testé plusieurs cas de chaque, y compris l’eau stockée dans les jarres chez l’habitant. Etonnament les forages testés, bien que l’eau soit limpide, se sont révéles contaminés (présence de Coliformes), les puits et les marigots également, sauf un puits non busé. Une source (mais qui tarit en saison sèche) n’a pas montré de contamination. Toutes les tests sur les eaux stockées ont été positifs. Nous avons relevé des PH allant de 6,2 à 8,6. Cette première approche méritera d’être complétée par des tests en saison sèche. Mais on peut cependant affirmer que, là encore (comme pour le sud, canton de Bolou - mission Ewé) , une potabilisation est nécessaire.

Les avantages de la méthode DICLORO

Le dioxyde de chlore, comme le chlore, est utilisé couramment pour traiter les eaux brutes ou pour maintenir la qualité de l’eau sur le plan bactériologique dans les réseaux de distribution.

Différences entre le dioxyde de chlore et le chlore : Le dioxyde de chlore est un désinfectant très efficace, même à faible concentration, contre les bactéries et il est beaucoup plus efficace que le chlore pour la désinfection de l’eau contenant des virus et protozoaires. Le dioxyde de chlore a retenu l’attention du fait de son efficacité pour désactiver les microorganismes pathogènes Giardia (Lambliase) et Cryptosporidium (pancréatites), résistants au chlore. Le dioxyde de chlore élimine et empêche la formation des biofilms pendant le stockage de l’eau (intérêt pour le stockage en fûts). Contrairement au chlore, la désinfection au dioxyde de chlore n’affecte pas le goût et l’odeur de l’eau. Le dioxyde de chlore n’a pas, comme le chlore, d’effet néfaste sur la nature. Le dioxyde de chlore montre une bonne efficacité à haute température, alors qu’une température > 30°C pertube le chlore.

Les analyses dans les villages

En savoir + sur la méthode DICLORO

C’est un volet essentiel de la méthode DICLORO. DNPLS a conçu une plaquette plastifiée, à remettre aux familles, comprenant au recto des dessins illustrant la méthode et au verso, toujours sous forme schématique, des conseils d’hygiène (lavage des mains, lavage des fruits et légumes, bien cuire les aliments, utilisation des latrines…) Les Agents de Santé Communautaires (ASC) et les Volontaires DNPLS assureront cette sensibilisation auprès des familles.

DICLORO EN PAYS TAMBERMA - mission Tamberma

Les sensibilisations dans les villages

Sensibilisation en Pays Tamberma

Sensibilisation en Pays Tamberma

Sensibilisation en Pays Tamberma

INAUGURATION DU PUITS DE KOUSSOGOU

Nous avions, avec notre partenaire 3a-e repéré ce puits non aménagé. Le chef de ce village est très dynamique et nous avons convenu de financer un PEA (Point d’Eau Amélioré) en aménageant le puits existant par la pose de buses, de margelles, d’un écoulement…). Le chantier a été realisé par les gens du canton, avec les techniques locales, gages de pérennité. L’eau est limpide, mais une potabilisation sur le lieu de consommation sera un complément indispensable. Deux autres puits (Kouniti et Sibouri) seront creusés dans les prochaines semaines.

Accès à l’eau

Autres programmes - mission Tamberma

AVANT APRES

C’est le complément indispensable du programme DICLORO. Les 10 premières latrines familiales ont été réalisées. Nous avions arrêté, en accord avec 3a-e, le principe d’une participation en nature du bénéficiaire qui doit fournir 10m3 de sable, 7m3 de gravier et creuser la fosse. Les latrines, là encore, sont faites avec les matériaux et techniques disponibles localement. La fosse est bétonnée pour éviter les infiltrations dans le sol. Une latrine dure environ 15 ans. Elle peut être désinfectée avec une solution de dioxyde de chlore.

PROGRAMME DE CONSTRUCTIONS DE LATRINES

Ce programme sera poursuivi et accéléré dans les mois et années à venir car il est indispensable à la bonne hygiène et à la dignité des femmes.

Assainissement - constructions de latrines

Sur la photo figurent également la moto que nous avons mise à disposition de Cyprien pour superviser les projets, ainsi que le frigo pour les vaccins de Théodore, l’aide vétérinaire.

POULAILLERS TRADITIONNELS AMELIORES (PTA)

3 nouveaux PTA ont été construits sur le canton de Warengo.

Aide au développement économique

SERVICE DE TAXIS-MOTOS TRIPORTEURS

Le canton de Nadoba ayant déjà reçu 2 taxis-motos, c’est au tour du canton de Warengo de prendre possession de 2 véhicules supplémentaires. Notre partenaire 3a-e s’est occupé du recrutement et de la formation des chauffeurs. Au bout de 2 années, si l’exploitation est conforme aux prévisions, les chauffeurs rachètent une partie de l’investissement et deviennent alors auto-entrepreneurs, créant ainsi leur propre emploi.

FONDS DE MICROCREDITS

Nous avons renforcé le fonds de MC pour permettre à plus de bénéficiaires de déposer des projets.

SUBVENTION POUR LA PRISE EN CHARGE PARTIELLE DES ENSEIGNANTS DU LYCEE D’INITIATIVE LOCALE DE NADOBA

Il s’agit pour le moment d’un lycée privé local qui n’est pas encore pris en charge par l’état et donc pour lequel les enseignants ne sont pas fonctionnaires d’état. Aussi, comme ce lycée est indispensable aux élèves locaux (leur évite d’aller à la ville la plus proche (à 2h de piste en moto), DNPLS a pris en charge une partie des salaires des enseignants, ceci portant sur un engagement de 2 ans (un dossier de reconnaissance par l’état est en cours).

Education

DON A L’ORPHELINAT

Depuis octobre 2013, DNPLS fait un don financier lors de chaque déplacement. Nous avons renouvelé cette habitude, ainsi qu’une distribution de cadeaux et vêtements aux enfants.

L’orphelinat de Nadoba, tenu par 3 soeurs béninoises accueille une cinquante d’enfants. Il a été édifié par une association italienne et comporte 4 chambres pour les touristes de passage (c’est d’ailleurs le seul endroit un peu équipé pour les nuitées). DNPLS utilise cet hébergement lors de nos déplacements en pays Tamberma. Jusqu’au mois d’août dernier, le budget pour nourrir, habiller, scolariser…les enfants était apporté par cette association italienne. Mais cette aide vient de cesser. Se pose alors un important problème de continuation…Une solution serait dans le parrainage d’enfants, mais à long terme…

Orphelinat Casa Marco de Nadoba

Laboratoires d’analyses médicales

Après celui de Nadoba (voir photo ci-dessous), un prochain laboratoire d’analyses médicales devrait voir le jour à l’USP de Warengo.

Mutuelle de santé villageoise

Comme vous pouvez le voir en visionnant le petit film joint, la sensibilisation a d’ores et déjà commencé. Le plus difficile sera d’avoir suffisamment d’adhérents sur les cantons de Nadoba et Warengo, car il n’est pas possible de se greffer sur une autre mutuelle qui étendrait son activité, ce qui serait plus simple. En effet, les mutuelles ont leur zone d’influence par région et il n’y en a pas sur la préfecture de la Kéran. Le projet DNPLS / 3a-e devient donc un projet pilote pour la région, ce qui n’en est que plus difficile. Cette mutuelle permettra aux USP (dispensaires) de Nadoba et Warengo d’équilibrer leurs budgets et de n’avoir plus besoin du soutien de DNPLS pour les achats de médicaments.

Santé, dispensaires, mutuelle

Voir le clip vidéo

Quelques images de ce déplacement

Pour s’abonner au Blog DU NORD POUR LE SUD et recevoir par mail les informations en temps réel, RIEN DE PLUS SIMPLE: il vous suffit d’aller sur le Blog en cliquant sur le lien ci-dessous

  www.dunordpourlesud.over-blog.com  et de rentrer votre adresse mail.Vous pourrez en plus participer à la vie de l’association en y postant vos commentaires.

Femme Peul du village de Sibouri Nous avons revu ce groupement de Peuls qui se sont sédentarisés depuis plusieurs années au pays des Batammariba. Ils parlent désormais la langue Tamberma et vivent en harmonie avec l'ethnie locale. La dispersion et la mobilité des Peuls ont favorisé les échanges et les métissages avec d'autres populations. Les Peuls constituent en général une minorité dans tous les pays qu'ils habitent. Leur nourriture de base provient du lait de leurs animaux, avec qui ils repartagent la source d'eau (marigot) en saison sèche. Un puits DU NORD POUR LE SUD est prévu pour la fin de cette année. Nous avons également procédé à une séance de sensibilisation pour la potabilisation de l'eau avec notre méthode DICLORO.

Femme Batammariba Village de Tchichira Ferme II Nous avons procédé à une séance de sensibilisation pour la potabilisation de l'eau avec notre méthode DICLORO.

Agriculteur en pays TambermaUne rencontre étonnante et sympathique, en plein champ de fonio.Village de Tchichira Ferme II "quartier" AtchikataAprès une approche en moto, nous avons fini à pieds sous la chaleur et sur plusieurs kilomètres à travers les champs de coton, de riz, de sorgho, de fonio, d’arachides pour arriver à ce "quartier" isolé. Comme nous avions pris un peu de retard lors de la précédente sensibilisation DICLORO, nous sommes allés à la rencontre de ces agriculteurs en train de couper le fonio dans leur champ. Bien vite les femmes et les enfants nous ont rejoints et c'est sous un des rares arbres dans le champ que nous avons, avec notre partenaire 3a-e expliqué la potabilisation sur le lieu de consommation grâce aux tablettes de ClO2, suivi des conseils d'hygiène principaux. Pour terminer, nous avons procédé à une remise de fiches DICLORO (méthode et hygiène).