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TOPO n°180 février 20 08 www.jeun e s-fc.com Le mensuel du Crij Bouger Impro théâtrale Festival des Cinémas d’Asie Ne jetez pas ce journal sur la voie publique : offrez-le à votre voisin ! Métier Boulanger Culture culture photo Yves Petit Dossier

Métier culture Dossier - Topo-BFC · SOP Lons-le-Saunier, 11 avenue Thurel, 39000 Lons-le-Saunier (03.84.43.10.10) SOP Vesoul, BP279 Navenne, 70005 Vesoul cedex (03.84.97.16.18)

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  • TOPOn°180 février 2008

    www.jeunes-fc.com

    Le mensuel du Crij

    Bouger

    Impro théâtrale

    Festival desCinémas d’Asie

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    Métier

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    Culture

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    Yves

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    it

    Dossier

  • page 03Bons plans

    Bon an mal an, 15 000jeunes bénéficientd’une aide du minis-tère de la Jeunesse etdes Sports leur per-

    mettant de mener à bien un pro-jet qui leur tient à cœur. Pouvantentrer dans les domaines de l’ani-mation et la cohésion sociale, lacréation d’activité, la culture,les sciences, les sports, la soli-darité, l’humanitaire, les finalitésde ces projets sont vastes. En cedébut d’année, c’est le momentpour ceux qui ont un projet entête, de prendre contact avec lesservices du ministère afin de mon-ter un dossier et de le présenterpour les premiers jurys qui aurontlieu vers la fin du premier trimes-tre. Dénommé globalement Envie

    d’agir, le dispositif se scinde endeux : Défi jeunes pour les idéesplutôt bien avancées et à finalitééconomique ; le Fonds départe-mental d’aide à l’initiative desjeunes pour les premières initia-tives à fort caractère de proximité.Aucune compétence particulièren’est nécessaire, il suffit simple-ment d’avoir entre 11 et 30 ans etd’être suffisamment motivé.Contacts Jeunesse et Sports enFranche-Comté : 27 rue Sancey à Besançon(03.81.41.26.26)13 rue Rousseau à Lons(03.84.35.27.00)1 cours François Villon à Vesoul(03.84.97.12.00)7 rue Plumeré à Belfort(03.84.21.22.30).

    La garde d’enfants, un bon plan pourles étudiants qui veulent faire unpeu d’argent de poche. Encore faut-il savoir exiger la juste rémunéra-tion. Car contrairement à ce qui

    se pratique et à ce qui se dit, il existe untarif. Actuellement, il correspond en net horaireà 7,37 euros si l’on paie en chèque emploi-service (qui incluent les 10 % de congés paysé)ou à 6,71euros autrement. Ce qui revient à uncoût global pour l’employeur de 12,14 euros,en calculant les charges salariales aux fraisréels (c’est le mode de calcul automatique

    de l’Ursaaf mais ce calcul peut être réaliséau forfait à la demande de l’employeur).Attention cependant, la convention collec-tive du particulier employeur distingue lesheures de présence réelle des heures de pré-sence responsable. Ces dernières sont cel-les où “le salarié peut utiliser son temps pourlui-même tout en restant vigilant pour inter-venir s’il y a lieu” (lorsque les enfants dor-ment par exemple). Une heure de présenceresponsable équivaut à 2/3 d’une heure detravail effectif. La rémunération est à cal-culer, pour ces heures, suivant ce prorata.

    Ala recherche d’une formation courte pouraugmenter les chances de trouver unemploi ? L’Afpa offre une réponse pos-sible. D’abord parce que l’organismepropose des formations à accès rapide,

    orientées vers des secteurs à débouchés (7 sites deformation en Franche-Comté avec des sessions dansle BTP, la métallurgie, la mécanique, l’informatique,le secrétariat, le tourisme...). Ensuite parce qu’ilconstruit au préalable un parcours personnalisé, offrantconseils, guide et orientation au plus proche des pos-sibilités et des souhaits de chacun. Enfin parce quela possibilité d’une prise en charge financière desformations est examinée avec chaque stagiaire.

    Services d’orientation professionnelle de l’Afpa enFranche-Comté: Centre régional d’orientation professionnelle, 4 ruePlançon, la City, 25043 Besançon (03.81.65.06.17)Service d’orientation professionnelle Besançon, 83 ruede Dole, 25000 Besançon (03.81.52.14.90).

    SOP Lons-le-Saunier, 11 avenue Thurel, 39000 Lons-le-Saunier (03.84.43.10.10)SOP Vesoul, BP279 Navenne, 70005 Vesoul cedex(03.84.97.16.18).SOP Belfort, 1 rue Thierry Mieg, 90000 Belfort(03.84.58.83.80). Site : www.afpa.fr

    Chaque détenteur d’une carte Avantagesjeunes dispose d’un bon d’achat à dépen-ser comme il l’entend en librairie. Unbon qui rembourse quasiment l’achatde la carte et qui permet de payer une

    bonne partie d’une BD, d’un roman, d’un essai,d’un livre scolaire voire l’intégralité d’un livre jeu-nesse ou d’un poche. L’an dernier, plus de la moi-tié des acheteurs de la carte s’en sont servi. Cetteannée, il reste 7 mois pour en profiter.

    Jeunesse et Sports aidevos projets

    Le baby-sittingau juste prix

    6 euros à dépenseren librairie

    le bon plan du mois

    L’Afpa, voie directevers l’emploi

    phot

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    e

  • page 04 page 05

    COORDONNÉES DU RÉSEAU INFORMATION JEUNESSE DE FRANCHE-COMTÉCentre régional d’information jeunesse, 27 rue de la République, 25000 Besançon, 03.81.21.16.16

    Info jeunesse Jura, 2 place de la Liberté, 39000 Lons-le-Saunier, 03.84.87.02.55Centre information jeunesse, 38 rue Paul Morel, 70000 Vesoul, 03.84.97.00.90Belfort information jeunesse, 3 rue Jules Vallès, 90000 Belfort, 03.84.90.11.11

    Bureau information jeunesse, 2 avenue des Alliés, BP95287, 25025 Montbéliard cedex, 03.81.99.24.15

    J’aurai 17 ansdans quelques semaines

    Bafa ?

    VACANCESPour les vacances defévrier et printemps,Vacances pour tous,service vacances dela Ligue de l’ensei-gnement, proposedes séjours en

    France, Italie, Allemagne etAutriche, pour les enfants et lesjeunes de 6 à 17 ans sur diversthèmes : ski alpin, ski nordique,raquettes et chiens de traîneau,équitation, sports mécaniquesou séjours multisports. Tous cesséjours déclarés à Jeunesse etSport sont encadrés par deséquipes qualifiées.Renseignements au 03 81 25 0640 ou par email :[email protected]. Et pour lesvacances d’été, la brochure2008 présente 75 séjours, enFrance et à l’étranger, pour lespetits à partir de 4 ansjusqu’aux grands de 18 ans.Mer, montagne, séjours sportifs,linguistiques ou artistiques :brochure gratuite envoyée sursimple appel au 03.81.25.06.40.

    VACANCES (2)L’Aroeven de Besançon/Franche-Comté organise 3 séjours devacances de ski, du 16 au 23février : à Arolla (Suisse) pourles 8 – 12 ans, aux Diablerets(Suisse) pour les 12 – 16 ans età Innsbruck (Autriche) pour les14 – 18 ans. Tarifs de 555 à600 euros, tout compris, dontle voyage et les remontéesmécaniques. Renseignementset inscriptions, Aroeven, 58 ruedu Chasnot, 25000 Besançon(03.81.88.20.72, [email protected]

    Brève

    sL

    a taxe d’habitation estdue par la personneoccupant le logementdu 1er janvier de l’an-née, même si elle a

    déménagé depuis. Cependant, lespersonnes qui louent une chambremeublée chez l’habitant ne sontpas redevables de cette taxe, quiest acquittée par le propriétaire. Ensont exonérés également ceux quilouent un logement dans une rési-dence universitaire gérée par le

    Crous ou dans une résidence affec-tée au logement des étudiants, dontla gestion est assurée par tout orga-nisme dans des conditions finan-cières et d’occupation annaloguesà celles du Crous.Les occupants de foyers de jeunestravailleurs, dès lors qu’ils ont ladisposition privative de leur cham-bre meublée (prise en compte dela durée du séjour et des condi-tions d’occupation) sont redeva-bles de la taxe d’habitation.

    Le Ba fa s e dé rou lee n 3 p a r t i e s : - un stage de formationgénérale de 8 jours quise déroule dans un

    organisme de formation. La listede ces organismes est disponibledans le réseau InformationJeunesse ou sur le site de Jeunesseet Sports Franche-Comté,www.drdjs-franche-comte.jeu-nesse-sports.gouv.fr (cliquer sur

    “diplômes” puis “diplômes nonprofessionnels”).- un stage pratique de 14 joursdans un séjour de vacances ouaccueil de loisirs.- un stage d’approfondissementde 6 jours auprès des mêmes orga-nismes que pour le stage de for-mation générale.Pour s’inscrire, il faut s’adresserdirectement aux organismes deformation.

    Où puis-je passer le

    Qui dois-je contacter pour commencer ?

    locataireEn tant que

    est-ce moi ou monpropriétaire

    qui doit payerla taxe d’habitation ?

    Zapping

  • page 05

    demandeurJe suis

    d’aide soignante.et je veux entamer une

    pour un éventuel financement ?

    Selon votre situation au regardde votre indemnisation du chô-mage, vous avez la possibi-lité de suivre une formationrémunérée soit par l’Assédic

    (régime conventionnel d’assurance chô-mage), soit par l’Etat ou la Région (régimepublic de rémunération des stagiaires) sila formation fait partie de la liste des for-mations qu’elle finance (dans le cas contraire,des dérogations sont possibles dans le cadredu programme d’accès individuel à la qua-lification).Formation rémunérée par l’AssédicVous pouvez bénéficier d’une formationrémunérée par l’Assédic si vous êtes béné-ficiaire de l’allocation d’aide au retour àl’emploi (ARE) et si vous suivez une actionde formation prescrite par l’ANPE dans lecadre du projet d’action personnalisé (PAP).En cas de formations rémunérées parl’Assédic, vous pouvez prétendre à l’al-

    location d’aide au retour à l’emploi for-mation (AREF) et aux aides à la formation(remboursement en tout ou partie des fraisde formation, de dossier, d’inscription,de transport, de repas et d’hébergement).Formation rémunérée par l’Etat ou parla régionPour pouvoir bénéficier d’une formationrémunérée par l’Etat (AFPA) ou par laRégion (service formation professionnelle),vous devez être inscrit comme demandeurd’emploi et ne pas percevoir l’ARE. Selonles cas, vous devez aussi remplir des condi-tions d’activité antérieure, des conditionsrelatives à votre situation personnelle oudes conditions d’âge, tandis que la for-mation en question doit être convention-née.Dans tous les cas, il faut s’adresser à laMission locale la plus proche de son domi-cile jusqu’à 26 ans et à l’ANPE au-delà.

    Depuis 2005, tout particulierqui paye une taxe d’habita-tion et détient au 1er janvier,pour son usage privatif, unposte de télévision ou tout

    dispositif permettant la réception de la télé-vision (par exemple magnétoscopes, lec-teurs DVD ou vidéo-projecteurs équipésd’un tuner) est redevable de la redevanceaudiovisuelle. Elle est due quel que soitle mode d’acquisition du matériel : achat,don, prêt, succession. Une seule rede-vance est acquittée par foyer même si celui-ci possède des postes de télévision dansplusieurs résidences différentes, principaleet secondaire(s).Quelques cas particuliers : - Si la taxe d’habitation est établie au nomde plusieurs personnes appartenant à desfoyers fiscaux différents (colocation parexemple), la redevance est due par une

    seule de ces personnes pour le ou les pos-tes détenus.- Les enfants qui ne vivent plus au foyerde leurs parents et qui sont personnelle-ment imposés à la taxe d’habitation doi-vent payer la redevance audiovisuelle.- Les enfants rattachés au foyer fiscal deleurs parents au titre de l’impôt sur le revenus’il sont âgés de moins de 21 ans ou demoins de 25 ans s’il sont étudiants, ou s’ilssont infirmes quel que soit leur âge, sontexonérés de la redevance. Dans ce cas,une seule redevance est due pour les pos-tes détenus par les parents et les enfants. - Le particulier qui loue un poste de télé-vision doit payer la redevance pour la duréede la location au commerçant qui lui louel’appareil. Elle est égale à un vingt sixièmede la redevance annuelle par semaineou fraction de semaine de location.

    Qui doitd’emploi

    une formation

    Où puis-je m’adresser

    payerla redevance télé?

  • Métier page 06 page 07

    Photos : Yves Petit

    “C’est toujours la main del’homme qui maîtrise”.

    Le souci de l’esthétique pour pro-poser des produits apétissants.

    Savoir lancer plusieursproductions en même temps.

    Des débouchés, il yen a. “En Franche-Comté, nos entre-prises artisanalessont toujours à la

    recherche de personnel” souli-gne Jean-Luc Viennet, présidentde l’union patronale de la bou-langerie du Doubs. Cyril Caillier,boulanger à Besançon, utilise uneformule lapidaire : “les gens man-geront toujours du pain”. Il exercedepuis l’âge de 14 ans. A 38 ans,il n’a jamais eu de problème pourtrouver du travail et estaujourd’hui à son compte, voiequ’il est possible de suivre assezjeune dans cette branche. “C’estun des derniers métiers où, sansavoir fait sciences-po et en étantcourageux, on peut encore se met-

    tre à son compte précise Jean-Luc Viennet, qui a sa boulange-rie à Villers-le-Lac. Et sans tropde risque puisque 90 % des bou-

    langers s’en sortent bien”. Leprofil fréquent est celui d’uneinstallation en couple, car “unefemme qui épouse un boulanger,épouse aussi un métier”.Les 500 jeunes actuellement enformation dans les différents CFAde la région, boulangerie et pâtis-serie confondus, n’auront pas tropde souci pour trouver du travail.Avantage d’une formation de tra-dition française reconnue dans le

    monde, ils pourront facilementexercer à l’étranger. “35 % de lamain d’oeuvre va en Suissedéplore par exemple Jean-Luc

    Viennet. La Suisse esttrès demandeuse eton peut compter 120jeunes qui y partentchaque année”.

    Autre facteur de fuite et princi-pal inconvénient de la profession,les horaires, incontournables pourtout artisan qui se respecte. “Untiers des boulangers abandonnele métier à cause du travail denuit et de dimanche”. En restantdans la profession, il y a aussipossibilité de se tourner vers laboulangerie industrielle ou lagrande distribution.

    “MON VIEUX MÉTIERMODERNE”.Si les horaires n’ont pas changépar rapport à un artisan boulan-ger d’il y a un siècle, les techno-logies ont, comme partout,améliorer le matériel et rendu pluspratique l’exercice. “J’aime bienutiliser l’expression “mon vieuxmétier moderne” résume Jean-Luc Viennet. Les technologies nousaident mais on a encore la chancede toucher la pâte. C’est toujoursla main de l’homme qui maîtrise”.On sent une certaine fierté dansce détail, celle de l’amour du tra-vail bien fait. Jean-Luc Viennetsait de quoi il parle, il a été meil-leur ouvrier de France en 1994.

    S.P.

    On peut facilement trouver dutravail à l’étranger

    Une tradition française.

    Tant quel’on mangeradu pain, onaura besoinde boulangers.

    Boulangerie,toujours du painsur la planche

  • Les formationsLes formations Les salairesLes salaires

    “Dans ce métier, on apprendtoujours, on s’amélioreconstamment”.

    Cyril Caillier : “ce que j’aime,quand j’ai le temps, c’est pouvoircréer”.

    Johann Piguet, 24 ans.“On travaille de façon décaléepar rapport aux autres”.

    CFA Hilaire de Chardonnet,3 chemin de la Malcombe, 25000 Besançon

    (03 81 41 29 70, www.cfa-hilaire-de-chardonnet.fr)CAP, BP et MC boulangerie spécialisée

    CFA du Pays de Montbéliard,rue des Frères Lumière, 25200 Bethoncourt

    (03 81 97 36 37, www.cfa-montbeliard.fr)CAP, MC boulangerie spécialisée

    CFA du Jura,route de Lyon, 39570 Gevingey

    (03 84 47 33 72, www.cfa-jura.com) CAP, BP

    CFA de Haute-Saône,3 chemin du Talerot, 70000 Vesoul

    (03 84 76 39 70,[email protected])CAP, BEP, et MC boulangerie spécialisée

    CFA municipal de Belfort,2 rue René Cassin, 90000 Belfort

    (03 84 46 63 50, [email protected]) CAP, BEP, BP

    Q uatre heures du matin au cen-tre-ville de Besançon. Cen’est pas la nuit pour tout lemonde. Dans la boulangerie “de 1904à nos jours”, 12 rue des Granges,Cyril Caillier et Johan Piguet sont autravail depuis deux heures. Commetout artisan boulanger qui fabriquelui-même son pain. Ils sont encorelà au moins jusqu’à 11 h du matin,sans avoir le temps de s’ennuyer. “Onest toujours en train de courir à droiteà gauche, dit Cyril Caillier. Je suis aufour jusqu’à 9 h - 10 h. On pourraittravailler plus tard et plus “en froid”mais les produits seraient moins beau”.La liste des différents produits pré-parés dans la nuit est impresisonnante: croissant, multiples types de paindont une quinzaine de baguettes, spé-cialités de la maison parfois fabri-quées en petites quantités, mais aussimeringues et petites pâtisseries. Leplus étonnant est sans doute la néces-sité de lancer plusieurs fabricationsne même temps, de passer constam-ment de l’une à l’autre, de se sou-venir de façon minutée où en estquelle pâte, quel produit. Attentionest portée à chaque détail, le métierest d’une grande précision. C’est leprix du bon pain.

    “On n’apas letemps des’ennuyer”

    Les boulangers sont parmi lesmieux payés des artisans.Au plus bas niveau, un débutantcommence à 8,49 euros de l’heure,même sans CAP. Le salaire minimumva jusqu’à 9,88 euros de l’heurepourun assistant de chef d’entre-prise. En salaire mensuel, celarevient, à titre indicatif, à : 1000 €pour un ouvrier débutant, 1 110 €pour un ouvrier spécialisé. Unartisan boulanger à son comptepeut envisager des revenusmensuels dans la fourchettede 1 600 € à 3 000 €.Une vendeuse en boulangerieest payée au minimum au Smic.

    Meringues. Il faut aussi faire despetits à-côtés qui plaisent auxclients.

    page 07

    en Franche-Comté

  • page 08Formation

    Ces stages sont desapproches permettanten quelques joursd’avoir un bon aperçudu management d’ar-

    tistes, de l’organisation d’unconcert ou du son, de l’éclairage

    et de la régie. “On a généralementun public divers indique ChristopheGaiffe, intervenant sur le stageson, éclairage, régie. Il peut y avoirdes musiciens, des organisateurs,des membres d’associations quiorganisent de temps à autre desconcerts, comme des demandeursd’emploi ou des scolaires qui veu-lent confirmer une orientation. Lebut est de leur permettre de sefamiliariser avec des techniques,

    du matériel et un vocabulaire.Savoir précisément ce qu’est unefiche technique ou le plan tech-nique d’un groupe par exemple”.En 6 jours, les stagiaires ne devien-dront pas des professionnels maissauront en quoi consistent cesmétiers liés aux musiques actuel-les. Le contenu est concret : pourbien comprendre ce qu’est unebalance, une journée au coursdu stage est organisée pour s’yexercer, avec un goupe “cobaye”n’ayant pas encore été confrontéà la scène. Mis en place chaque année depuis10 ans par Découvert autorisé, cesstages ont une résonance qui faitvenir certains participants de loin.

    “Nos métiers ne sont pas trèsrépandus mais il y a encore de laplace pour les jeunes motivés.Dans la région, il n’y a qu’uneformation qui y prépare, le BTSaudiovisuel, mais à la sortie, peud’élèves s’orientent vers les musi-ques actuelles”. Le stage proposéest un bon moyen d’en savoir pluspour éventuellement se lancer plusavant dans ces professions.Christophe Gaiffe, spécialisé dans

    le son, en trace les gran-des lignes : “il n’est pasnécessaire d’être musi-cien, personnellement,

    je ne le suis pas. Mais il faut êtrepassionné par la musique. Il fautaimer travailler en équipe, enréseau. Le métier, c’est un réper-toire, on rencontre énormémentde monde. Il y a du changement,on travaille avec des équipes, desartistes très différents. Et on bougebeaucoup. Si je me contentaisde rester en Franche-Comté, jene pourrais pas travailler”.

    S.P.

    Stages d’approchedes musiques actuelles

    Ce domaine vous intéresse ? Découvert autorisé proposetrois formations d’initiation en février.

    - MANAGER D’ARTISTEdu 11 au 15 février à Besançon(FJT les Oiseaux) : avec LucDaniel (coordinateur defestival) et Bernard Villeneuve(producteur), l’objectif estd’avoir une vision globaledu développement d’ungroupe ou d’un artiste dans sonenvironnement professionnelet artistique et de comprendrecomment fonctionne le milieudu spectacle et du disque.

    - ORGANISER UNCONCERT les 21 et 22 févrierà Besançon (FJT les Oiseaux) :

    avec Yann Perrin (Irma,manager et entrepreneur despectacle), il s’agit de connaîtreles éléments nécessaires àl’organisation d’un concertsous les aspects administratifs,réglementaires, techniques etartistiques. Le stage s’adresseparticulièrement aux personnelsd’association ou de collectivitéssouhaitant participer à la miseen œuvre de concerts oude festivals et n’ayant pasles connaissances de basenécessaires.

    - INITIATION SON,ÉCLAIRAGE, RÉGIE :2 stages du 18 au 23 février àLarnod (Cylindre) et du 7 au 12avril à Belfort (la Poudrière)avec Stéphane Cretin,Christophe Rolland, Eric Barbieret Christophe Gaiffe. Approchethéorique et pratique des facet-tes d’une régie du son et de lalumière, dans une situation derépétition ou de diffusion.

    Renseignements et inscriptions:Découvert Autorisé,03.81.83.39.09 etwww.decouvertautorise.fr

    SÉJOURS LINGUISTIQUESFort de 35 ans d’expérience l’organisme LECpropose aux 9 – 21 ans 8 formules de séjourspour apprendre l’anglais (Angleterre, Malte,Irlande, Ecosse, Etats-Unis), l’espagnol(Espagne) ou l’allemand (Allemagne) enséjours linguistiques. Pour tout renseignement,contacter la déléguée régionale, Diane Piquard([email protected] et 03.81.57.05.94).Les participants aux séjours linguistiques de laLigue de l’enseignement bénéficient quant à euxde 60 années de savoir-faire, pour se perfection-

    ner, se cultiver et se détendre. Les jeunes, enca-drés dès leur ville de départ par des animateursagréés, partent à la découverte d’une langueétrangère, d’un pays, de son histoire, de sa cul-ture et surtout de ses habitants. Les enseignantsdu pays d’accueil les prennent en charge au seind’un établissement scolaire, pour des cours delangues collectifs ou individuels. Les animateurset les familles hôtesses leur proposent demultiples activités et découvertes, dans uneambiance de vacances studieuses. Des séjoursont lieu à chaque période de vacances, dans le

    monde entier. Brochures et renseignements :03 81 25 06 40 ou [email protected].

    RECENSEMENTL’enquête annuelle de recensement auprès d’unepartie de la population française se dérouledepuis le 17 janvier jusqu’au 23 février. Lesagents recenseurs déposent 2 types de question-naires (une feuille de logement par logement etun bulletin individuel par personne). Cetteenquête est strictement confidentielle et le recueildes données anonyme. Mais les résultats sont

    Brève

    s

    Christophe Gaiffe, spécialiste du son. photos L. Cheviet KR/images presse

    “Il n’est pas nécessaired’être musicien”

    Les stages

  • page 09Vie quotidienne

    Internet, l’arnaque facileFacilité d’accès, nombre élevé d’utilisateurs, ignorance des frontières, anonymat : le web estpratique pour chacun, y compris les fraudeurs. Les pièges sont plus fréquents qu’on ne le croit.

    Ala fin de l’année der-nière, un Bisontin etun Mortuacien ont pus’en apercevoir : ilsont été détroussés de

    15000 et plus de 20000 euros parle biais d’une escroquerie à la nigé-riane. Le principe, né au Nigéria,est simple : on reçoit un mail dequelqu’un qui aurait une grossesomme d’argent à faire sortir deson pays. Il a besoin pour cela d’uneaide extérieure qui serait récom-pensée d’un beau pourcentage surla somme. Cette aide prend ensuitela forme de frais divers (notaires,sécurité, pots de vin…) destinésà assurer un transfert qui n’a évi-demment jamais lieu.Les arnaques d’internet utilisentle même ressort que dans la réa-lité : la crédulité. Mais le réseauoffre l’avantage aux fraudeurs depouvoir monter une arnaque avectrès peu de moyens et de toucherun maximum de gens en très peude temps. Car à partir du momentoù vous avez une adresse e-mail,elle circule. Et vous donne trèsrapidement l’occasion de recevoirces mails douteux. Pour les arna-ques “nigérianes”, ils ressemblenttous à ce modèle : “Je suis M. JacobAmos, cadre à la banque X.Permettez moi de vous dire queje ne crois pas au hasard et quetoute chose arrive parce que le

    Tout Puissant le permet. J’ai décou-vert des fonds abandonnés de 11,5millions de dollars que notre ban-que est sur le point de reconver-tir car selon le règlement intérieurtoute somme non réclamée au-delàd’un certain nombre d’années estsystématiquement reconverti dansle trésor de la banque. Cet argent

    appartenait à l’un de nos clientsallemands mort avec toute safamille dans un accident d’avion.Jusqu’à ce jour aucune personnene s’est présentée comme ayantdroit. Je vous ai contacté pourqu’ensemble nous fassions sortirces fonds pour votre compte etqu’au terme de cette transactionnous les partagions, à savoir 30 %pour vous et le reste à moi”. IMAGINATIONDÉBORDANTE.Variantes du compte en déshé-rence : un héritage, des pots-de-vin, des fonds à placer suite à uncontexte politique peu sûr. Bienentendu, ces sommes n’existentpas mais le piège fonctionne régu-lièrement, aussi grossier qu’ilparaisse. Une fois les frais ver-sés, très difficile, voire impossiblede les revoir. Les arnaques d’internet regrou-

    pées sous le terme de scams sontnombreuses. Elles jouent sur descordes sensibles comme cette pos-sibilité de gagner beaucoup d’ar-gent. Celles que l’on nomme“loterie espagnole” vous lais-sent croire que vous avez gagnéun gros lot. Si vous répondez, ily a inévitablement des frais de

    gestion pour récupérer unprix qui n’existe pas.Autre type d’hameçon :l’idée répandue que les

    pays de l’Est sont remplis de joliesjeunes filles pauvres et ingénuesprêtes à tomber dans les bras dupremier occidental venu lui per-mettant de quitter son pays.Comme les plus naïfs ne sont pasceux que l’on croit, cela a per-mis d’établir une stratégie quifonctionne encore. Celui quirépond à une telle sollicitationreçoit des nouvelles amicales, desphotos, une correspondance sui-vie. Le contact pris, il s’ensuitassez rapidement une demanded’envoi d’argent pour payer unvisa, un billet d’avion, etc. La liste des scams est trop longuepour être détaillée (on en trouveraun bon aperçu sur wikipédiahttp://en.wikipedia.org/wiki/Advance_fee_fraud). Elle révèle l’ima-gination débordante des fraudeurs.Certains sont allés jusqu’à recon-tacter des victimes en leur faisant

    croire qu’ils allaient les aider àrécupérer les sommes perdues.Même la prévention des fraudesdevient instrument de fraude !C’est tout l’art du phishing oufiloutage : il s’agit d’usurper l’iden-tité numérique d’une banque oud’une institution, de faire croireà la victime potentielle à unemenace et d’utiliser ce prétextepour lui soutirer des informationsconfidentielles, numéro de cartebancaire, mots de passe, codessecrets, etc. Face à ces pratiques, le princi-pal conseil est d’éviter de se mon-trer crédule : ce qui est trop beaupour être vrai a de grandes chan-ces de n’être tout simplement pasvrai. Ensuite, il est tout à faitconseillé de ne pas envoyer dechèque ou d’ordre de virementmais de régler ses achats sur inter-net par carte , de ne pas opérer detransfert d’argent à quelqu’un quel’on ne connaît pas. Par exem-ple la Western Union, facilementutilisée par les fraudeurs, rappelleque son service de transfert estdestiné à des envois entre per-sonnes qui se connaissent et qu’ilest “interdit d’utiliser ce servicepour régler directement des achatsde biens ou de services, notam-ment les achats effectués sur inter-net”. Enfin il est clairementrecommandé de ne pas fournir des

    informations confidentielleslorsqu’on est sollicité pour le fairepar mail.

    S.P.

    En savoir plus :www.commentcamarche.net rubri-que arnaqueIl existe aussi des scambaiters (cro-que-escrocs en français) qui sechargent de débusquer les escrocsdu net. Voir par exemplehttp://www.croque-escrocs.com/

    “Des jolies filles pour piéger les naïfs”

    essentiels pour la définition et la gestiondes politiques publiques, l’évaluation des besoinsd’infrastructures et le quotidien de chacun. Yrépondre est donc un acte civique, obligatoiremais peu contraignant.

    CONFÉRENCE SUR LE JOB ÉTUDIANTOrganisée par l’association Epistémès del’Université de Franche-Comté le 5 février à 18 h30 sur le campus de la Bouloie, UFR Sciences etTechniques, amphi A à Besançon. Gratuite etouverte à tous, cette conférence a pour objectif

    de donner des clés aux étudiants pour trouver unjob et mieux connaître leurs droits de salarié.En plus de l’Université de Franche-Comté, denombreux partenaires interviendront lors de cetteconférence. Ils apporteront leurs expertises surles annonces, les CV et lettres de motivation,l’entretien, les droits, les emplois au sein del’Université,… Pour que les conseils soient le plusconcret possible, les participants peuvent appor-ter des exemplaires de leur CV et de lettres demotivation. Ils pourront ainsi poser leurs ques-tions aux spécialistes lors de la table ronde qui

    suivra. Contact : association Epistémès (BDE del’UFR ST), Nicolas Louisot, 06 07 54 40 96,[email protected]

    ASTRONOMIEProchaine conférence de l’observatoire deBesançon : “les missions spatiales d’explorationdu système solaire : passé, présent et futur”par Agnès Fienga, le 2 février à 14 h 30. Entréegratuite au 41 bis avenue de l’Observatoire(infos, 03.81.66.69.06).

    Supplément mensuelcoproduit par

    le Centre Régionald’Information

    Jeunessede Franche-Comté et

    L’Est RépublicainToPo - CRIJ -27, rue de laRépublique

    25000 Besançontél: 03.81.21.16.08fax: 03.81.21.16.15

    e-mail :[email protected]

    Agrément jeunesse etéducation populaire :CRIJ n°25 JEP 328 Directeur déléguéde la publicationet de la rédaction :Philippe Renahy Rédacteur en chef :Stéphane ParisCrédits photos :Laurent Cheviet,Yves Petit, CrijFranche-ComtéDessins :Christian MauclerMaquette :Sladjana BecicRégie publicitaire :L’Est Républicain Imprimerie :L’Est Républicain54180 HoudemontLe CRIJ de Franche-Comté est une éma-nation du ministèrede la Jeunesse et desSports, de la Régionde Franche-Comté,du Conseil généraldu Doubs et de laVille de Besançon.Il réalise ToPo enpartenariat avecL’Est Républicain etle Progrès et avec lesoutien du CréditAgricole de Franche-Comté.

    TOPOwww.jeunes-fc.com

  • page 10 Internet

    Comme l’histoire est faite demouvements, ce site, né d’uneinitiative unique en France,doit permettre de donner unbel aperçu de Besançon d’hier

    et d’aujourd’hui et de son évolution. Etcomme l’histoire est tissée d’histoires par-ticulières, c’est un outil collaboratif qu’ontvoulu mettre en ligne le CCAS et la Villede Besançon. Chacun pourra donc non seu-lement y piocher des informations liées àdes souvenirs ou chercher à mieux connaî-tre la capitale comtoise, mais aussi appor-ter sa pierre à l’édifice à l’aide de textes,photos, vidéos… Ce n’est pas sans rai-son que le sous-titre du site indique “his-toire et mémoires”. Le souhait est bien“que tous les habitants s’approprient ce

    site, que chacun vienne témoigner”.Six angles forment la trame du site : l’histoire (ou les migrations de 1820 à nosjours), les lieux (principaux lieux demémoire dans les quartiers de Besançon),la culture (partager, découvrir, échangerpour comprendre que la culture est consti-tuée des cultures), familles (des témoigna-ges particuliers), travail (et les migrationsliées) et ici là-bas (car les mouvement fontinévitablement naître des liens entreBesançon et le reste de la planète). Evolutif,didactique, éducatif, le site se veut éga-lement scientifique, caution apportée parla coopération d’organismes tels quel’Université de Franche-Comté, la Citénationale de l’histoire de l’immigration oules archives départementales du Doubs.

    Vie quotidienne

    [http://migrations.besancon.fr]

    Deezer détiendrait-il la solutionmp3 ? Celle qui réconcilie-rait artistes et consommateursde musique en ligne ? Dansle conflit entre auteurs et télé-

    chargeurs, ce site est en tout cas une réponse,permettant à la fois gratuité de l’écoute etrémunération des interprètes : on peut y écou-ter de la musique légalement, en accédant àun nombre conséquent d’artistes. Une sortede gigantesque juke-box, mais qui a adopté

    les facilités du net : en s’enregistrant gratui-tement, on compose soi-même sa propre play-list que l’on modifie au gré de ses humeurset de ses découvertes et que l’on peut ouvrirà tout moment depuis n’importe quel ordi-nateur connecté, par la grâce de son mot depasse. Il est également possible de partagerses playlists avec ses amis et de disposer d’unespace de stockage illimité pour ses propresmp3. Le site et les artistes sont rémunéréspar la pub qui y circule.

    Ce site est une base dedonnées développéepar l’Institut nationalde la Jeunesse et del’Éducation populaire

    (Injep) pour recenser l’ensembledes dispositifs nationaux et orga-nismes publics concernant les jeu-nes en France. Elleest gratuite, libre d’accès, et régu-lièrement actualisée.Destinéed’abord aux professionnels etacteurs des politiques de jeunesse

    qui souhaitent se repérer parmiles mesures et les structures dédiéesaux jeunes, elle permet aussi àchacun de savoir qui s’occupe desjeunes en France et avec quelsoutils. A cette fin, le site donne lapossibilité de consulter, fiche parfiche, l’ensemble des dispositifset des organismes de portée natio-nale concernant les jeunes. Onpeut effectuer une recherche pardomaine, par nom ou sigle ou enmulticritères.

    Le tagline résume tout :la bonne affaire est aucoin de la rue. Le boncoin est un site de peti-tes annonces d’occa-

    sion qui permet de faire unerecherche géographique. Ce n’estpas mal si on veut acheter unemachine à laver d’occasion, parexemple, de savoir qu’on pourraaller la chercher à proximité dechez soi. En surfant parmi plusd’un million de petites annonces,dont 30000 en Franche-Comté,on s’aperçoit qu’il s’agit d’un bric-à-brac où toutes sortes d’objets sevendent. Véhicules en premierlieu mais aussi immobilier, mul-timédia, équipement pour la mai-son, loisirs ou emploi et services.Bref un site de proximité à consul-ter avant de se lancer dans unerecherche internationale sur ebay.

    Musique[www.deezer.com]

    Vie quotidienne

    [http://galaxiejeunesse.injep.fr]

    Vie quotidienne

    [www.leboncoin.fr]

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    Danse, musique,dans la région,le mouvementhip-hop estvivace. Plusieursinitiativesmettent en avantdes démarchesartistiquesde qualité.

    page 12 page 13 page 14Dossier

    L’art duhip-hopposeson style

    Une salle remplie, unpublic familial : ence 17 janvier, le fes-tival de danse "unvent de hip-hop sur

    Morteau" entame sa 4e édition.Dans une commune rurale, loinde la banlieue ou des quartiers ditsdifficiles, l'initiative est réussie."Ici, on n'est pas habitués aux cul-tures "de rue" admet Céline

    Chatelain, responsable du serviceculturel, je ne crois pas qu'il y aitde groupe de rap à Morteau. Maisle public a adhéré au festival, il ya des gens qui viennent de tout ledépartement et de Suisse. Il fautdire qu'on invite des compagniesde renom comme Accrorap". Bilan :800 spectateurs en 3 jours l'an der-nier. Et un festival étendu par laVille à des stages pour collégienset lycéens, en danse et en graff.L'édition 2008 s'est même ouvertepar une démonstration des jeunesde la ville. "Au départ, le festivalest né d'une forte demande des jeu-nes qui trouvaient qu'il ne se pas-sait pas grand chose pouvant lesintéresser culturellement".

    Festival “Un vent de hip-hop sur Morteau” 2008.En haut, “Aphasie”,spectacle de la compagnie Ego, dirigée par EricMezino.Ci-contre, spectacle desélèves de la ville.

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  • page 13page 12

    On n'est pas tous illicites ettant mieux si notre rap fait bou-ger les politiques", "pour que lemessage puisse passer, je medois d'être policé, provoquerle débat", "arrêtez de nous ficher,

    de nous coller les mêmes clichés". Dès le pre-mier tire, "Je passe notre message", Liteul Elid,Sherr-Khan et Neofit posent les bases du CD : unecompilation de rap née en Franche-Comté, auxtextes responsables et matures. Il suffit de lire lestitres : "l'Innocence", "Peace and love", "Actif !","Jeunes responsables", mêmes ironiques, montrentune prise à rebours des clichés que le grand publicassocie facilement au rap. Pas d'histoires frivolesde grosses voitures, de filles ou d'armes à feu.

    Au contraire quelques thématiques "sérieuses" tra-versent en filigrane tout le disque, lui donnant unitéde ton et cohérence jamais évidentes dans cetype d'exercice : l'injustice sociale, la volonté d'ex-pliquer (le film "Indigènes" est cité en référencesur l'étonnant "Retour aux sources"), le réquisi-toire de défense soutenus par des texte soignés, àl'image du journal d'un condamné à mort scandépar Kreshendo dans "l'Innocence". Des sons sou-vent dépouillés donnent à l'ensemble une tonalitémusicale mélancolique mais n'empêchent pasdes flows rageurs voire révoltés. Certaines sono-rités n'auraient pas été reniées par le Dr Dre lui-même comme sur "la Rage des boyaux" de KarnageVokal, Cypress Hill ("Bezak" de Neofit) ou mêmeDJ Vadim qu'évoque "Bestown state of mindpt1" d'Electrons Libres et l'Enigmatique.En tous14 titres dont la densité révèle une scène localeinsoupçonnée et, il faut le signaler, portés parune grande qualité d'enregistrement.

    Album disponible à partir du 6 février.

    Patricia Roussel-Galle,maire-adjoint chargée des Affairesculturelles confirme : "il y avaitun vrai besoin et il fallait répon-dre à cette demande du publicjeune. Il ne faut pas se fermer. Quece soit en graff ou en danse, cetteculture délivre des messages impor-tants et forts". Né dans la rue de quartiers ditsdéfavorisés, le hip-hop estaujourd'hui un phénomène de géné-ration, traversant les origines géo-graphiques et sociales, comme lemontrent la participation à ce mou-vement de certains enfants de per-sonnalités très connues. "Unepartie du grand public associetoujours fortement cette culture àcelle de la banlieue pense GillesRondot, artiste qui travaille depuisla naissance du mouvement avecla compagnie Accrorap. Mais ceuxqui suivent de près n'y font plusréférence. C'est une culture quis'est répandue, même si elle reven-dique toujours cette origine desquartiers, accompagnée d'uneforte connotation sociale et poli-tique". Nassim Boucherit, respon-sable de Groove Attitude (voirp.13) n'est pas loin de penser lamême chose de la musique rap :"le hip-hop est maintenant répandumême à la campagne. Il n'y a pasque les jeunes des quartiers quiont quelque chose à dire". Celafait longtemps que les centres cho-régraphiques nationaux, à l'instarde celui de Belfort, accueillent desartistes hip-hop. De même que lesinfluences et les emprunts mutuelsentre hip-hop et danse contempo-raine sont légions, au point qu'ilest parfois difficiles de différen-cier les genres. "Les premièrescompagnies sont nées il y a 20ans explique Gilles Rondot.Certaines ont su s'inscrire dansla durée, ont expliqué leur tra-vail, ont créé, ont tourné et se sontsuffisamment structurées pourconvaincre les pouvoirs publicsde les aider. L'émergence du hip-hop a d'ailleurs révélé la perti-

    nence du système culturel fran-çais, celui d'une politique publi-que volontariste. Il faut rappelerque la France est le seul paysau monde à avoir révélé des cho-régraphes hip-hop. Aux Etats-Unis, il n'y en n'a pas et c'estsûrement lié à l'absence d'aides.Il serait dommage que cette poli-tique qui a eu cours ces 30 der-

    nières années soit remise en causecomme on peut l'entendre". Treizecompagnies sont actuellement sub-ventionnées par l'Etat. Parmi elles,Accrorap, ancrée en partie àBesançon (voir p.14). Sur ce plan de la reconnaissanceinstitutionnelle, la danse a cepen-dant un temps d'avance sur la musi-que. Car le rap garde une imagesulfureuse. Liée à des textes plu-tôt revendicatifs qui le rendentmoins acceptable que la miévre-rie largement véhiculée par lesparoles de la chanson française ?"Il ne faut pas caricaturer ni géné-raliser répond José Shungu, res-ponsable du festival Feu, del'association Attila et leader dugroupe la Cédille. Même dans lerap beaucoup des jeunes que jevois n'ont pas d'autre souhait qued'aller à Skyrock".C'est notamment pour aider lesjeunes talents locaux à s'orientervers une vraie ambition artistiqueque José Shungu a créé Attila.Mais c'est aussi né du constat, éta-bli sur le site web de l'association,que "bien que les mots hip hop,r'n'b , soul ou ragga, soient de

    plus en plus souvent cités à tra-vers les médias, force est de consta-ter que le vide est immense surl'ensemble du territoire françaissurtout au niveau de la diffusionde spectacles. Or il existe un fortpublic en attente de ce type deprestations artistiques… Quantaux groupes régionaux en deve-nir, beaucoup ont le sentimentde ne pas être entendus, faute d'in-frastructures leur permettant deproduire, promouvoir ou diffuserleurs créations".Les programmateurs paraissentsans conteste souvent hésitantslorsqu'il s'agit d'organiser unconcert de rap. "C'est un peucomme pour les concerts de blackmetal qui passent eux aussi pourdangereux déclare Victoire, char-gée de communication de laPoudrière à Belfort.Personnellement, je n'ai jamaisvu de soucis à ceux auxquels j'aiassisté, dans l'un ou l'autre genre.A la Poudrière, nous avons unevolonté de nous ouvrir, de mélan-ger les styles. Récemment, on arecommencé à faire venir des grou-pes de hip-hop. Non seulementcela s'est bien passé, mais noshabitués, des gens qui ne connais-sent pas forcément, ont été ravisde découvrir des artistes dansce style". La Poudrière a égale-ment accueilli en janvier le trem-plin "Temps pleins" organisé parGroove Attitude. L'occasion delaisser la scène aux talents locaux."Là aussi, ça s'est très bien passé.A un moment, ces groupes se heur-tent à une difficulté d'être relayés.Mais si on leur en donne l'occa-sion, ils ne sont pas bêtes, ils voientque c'est une reconnaissance etne vont pas chercher à la sabo-ter". "Il est vrai que les salles étaientfrileuses par rapport au publicque les concerts de rap peuventdrainer complète Frédéric Aboura,de Découvert Autorisé. Mais il

    faut voir aussi que cela leur coûteplus cher lorsque, sur le plan dela sécurité, il faut 5 personnescontre 2 habituellement. On sentcependant que la frilosité s'es-tompe, qu'une confiance s'ins-talle". Selon lui, il y a une grandedifférence entre l'image du hip-hop et la réalité : "il existe des cli-chés, grandement relayés par lesmédias, qui ne correspondent pasà la réalité. En France, cette scènen'a rien à voir avec ce qui se passeaux Etats-Unis. Et en Franche-Comté encore moins". On peuteffectivement regretter de voirplutôt mise en avant l'image sul-fureuse du rap, les postures etles attitudes télégéniques et atten-dues (casquettes retournées, brascroisés, torses bombés) que ladémarche artistique. La compila-tion franc-comtoise réalisée parAttila et le collectif l'Index mon-tre des jeunes chanteurs respon-sables, même en termesrevendicatifs, et pas forcémentfascinés par le miroir aux alouet-tes du rap provocant (voir ci-contre). En termes de qualitémusicale, les organisateurs ont étésurpris par le tremplin belfortainauquel ont participé 30 artistessolo et 12 groupes.Sur son dernier album, Nas chante"Hip hop is dead", oxymoron musi-cal contredit par l'existence et laqualité même de la chanson. Avecun côté ironique aussi, puisquedès le début du mouvement, onne lui prédisait pas plus d'avenirqu'un âne mort. C'était à la fin desannées 70. Trente ans après, il esttoujours là et bien vivant. Et à labase d'initiatives intelligentes, dumoins en ce début 2008 enFranche-Comté : festival àMorteau, tremplin à Belfort, com-pilation à Besançon en attendantla 3e édition du festival Feu, ins-tallé par l'association Attila. Autantde réussites qui comptent.

    Stéphane Paris

    QUELQUESARTISTES DU RAPEN FRANCHE-COMTÉ

    BABA CONTRE BASSLe vainqueur du tremplin solo"Temps pleins" est un MCBisontin de 26 ans étudiant enchimie à la faculté des sciencesde Besançon. Spécialisé dansl'écriture de textes, le scratchinget la production de sons, il ades goûts éclectiques et peud'attirance pour "le rap lascar"."Il faut imposer un pont solideentre le fond (sans forcémentpartir dans des thématiquesgrillées mais il faut quandmême être logique dans safaçon de penser et chercher àapporter quelque chose deconsistant à l'auditeur, mêmedans de l' égotrip) et la forme.Le flow est le paramètre essen-tiel qui donne toute sa richesseà la technique. Il est si difficileà définir (rimes, intonations,vitesse, accélérations, contre-temps...) qu'il correspond, àmon goût, à la clé de la maitrisedu Mc sur le temps" écrit-il sursa page myspace.

    LA CÉDILLEIncontestable chef de file de lascène franc-comtoise, le groupeformé en 1998 connaît unevéritable carrière internationale,signant sur un label anglais etse produisant au Québec, àMontreux et en Angeleterre(dont une prestation au festivalde Glastonbury). Lauréat Fair2006, la Cédille a publié sonalbum "Vu du large" sur le label"Chocolate fireguard". Un autreest en préparation. Infos,www.lacedille.com

    D-CLICAu départ D'Clic est le groupede 2 amis du quartier desRésidences à Belfort (Dias etK'Store) qui se lancent dès l'âgede 14 ans. A force de conniven-ces, ils sont rejoints par A2SEYet L'1cruste du groupe l'Impactet la fusion des deux formationsdonne naissance à D-Clic.http://dclic-officiel.skyrock.com/

    ELECTRONS LIBRESDeux Bisontins aux pseudos LaChauve-souris (alias Zo) et MiqiHolidey (ou Narqo), qui propo-sent un hip-hop aux influenceslarges, allant du funk des 70's àl'électro, à l'instar d'un DJVadim. Membres de l'Index etdu collectif Prochain, ils propo-sent un titre sur la compilation.www.myspace.com/elibres

    L'ENIGMATICAKA SUPERLEN'AKA DERRECKAKA DAV PERKIN...

    Énigmatique si ce n'est qu'ilvient de Besançon, fait partiedes collectifs l'Index et Prochainet entretient un humour décon-tracté. Présent avec ElectronsLibres sur la compilation avec"Bestown state of mind pt1".

    NEOFIT24 ans, de Besançon, ceMC fait partie du collectifl'Index. Un titre ("Bezak")sur la compilation l'Index.

    PIH-POHNé en 1986 à Belfort, Pih Pohse procure ses premières plati-nes à 13 ans et s'initie auscratch sur vinyle suite à sarencontre avec DJ Frakass àBelfort. Suivent diversesrencontrese qui inspirent saprogression dans l'écriture, lacomposition, le phrasé : Lyvan(Mc Zet) avec qui il forme" RapApaR ", puis DJ Ganjak quipossède un home studio et lesmet en contact avec le crew"Masterkey" et Ritzo (aka Lux).Il s'ensuit un regroupementnommé " Systematik crew "dont l'album "Première impacte"sort en 2005. A la fin de cecollectif, Pih Poh se lance ensolo, part à Paris suivre une for-mation d'assistant de productionet fait de nouvelles rencontresdont celle du Brésilien PapoReto avec qui il fait deux tour-nées au Brésil. Depuis, entre demultiples concerts, il a eu letemps de proposer deux albumssolo.www.myspace.com/pihpoh

    PROCHAINCollectif de 6 rappeurs de"Bestown" (Besançon), incluantles Electrons Libres etl'Enigmatique.

    SAM SAMAND MUTE CITY

    Une MC Bisontine (Sam Sam)qui s'associe à 3 membres dugroupe Mute City (Nico, guitare,Cédric, basse et Mike, batterie)pour former cette nouvelle for-mation.

    SHERR-KHANEncore un Bisontin. Il a fait sespremièrs pas dans le rap à 16ans, s'exerçant notamment à laMPT Planoise. Aujourd'hui âgéde 22 ans, il a participé à lacréation de l'Index, tient uneémission sur Radio Sud et tra-vaille à un projet solo. Sur lacompilation, on peut entendre"Jeunes responsables" où il estassocié à Fakrun.

    STERNAAncien du groupe l'ArtisteRéaliste, découverte duPrintemps de Bourges en 94,il a participé à plusieurs compi-lations, signé plusieurs maxis etsingles et récapitulé le tout surson CD l'Historique sorti en2005. www.sternamusic.com

    LES TRAVAILLEURSDE L'OMBRE

    Mené par Daf Law (premierspas dans le hip-hop en 1997, seconsacre à l'écriture et auMC'ing) et Mista Nove (qui oeu-vre quant à lui depuis 1988), cegroupe belfortain estresponsable d'un excellentpremier album, "Premierassaut" sorti en 2005.www.travailleurs2lombre.com

    À CITER ÉGALEMENT :La Main Froide, Kreshendo,Fakrun, TS (Besançon),la Voix du Silence (Etupes,vainqueur groupe du tremplin "Temps pleins "), M:H.S(covainqueur du tremplinsolo "Temps pleins”).

    Une compilation de trèsbonne qualité, tant par lestextes que la musique.

    L'Index : le rapprend date enFranche-Comté“Cette culture délivre des messagesimportants et forts”

    FrédéricAboura, JoséShungu. “Le mouve-ment hip-hop est entrain de sestructurer”.

    photo L.ChevietKR Images

    presse

    CélineChatelain.“A Morteau,le bilan dufestival estpositif”.photo L.Cheviet

    KR Imagespresse

    Accrorap enrépétition.

    photo Yves Petit

    A ttila, Feu : derrière ces noms “mena-çants” , un jeune homme posé quisigne “peace, love and having fun !”.José Shungu, membre à part entière ducollectif la Cédille, a créé l’associationAttila en 2003, avant de lancer le festivalFeu en 2006. L’un comme l’autre répon-dent aux mêmes objectifs : structurer etrendre visible le mouvement hip-hop musi-cal dans la région. Feu n’est pas unique-ment une série de concerts : conférences,débats, formations, films viennent aussidonner une réflexion sur l’état des lieuxdu mouvement. Créé à Besançon lors dela première édition, il se déroule désor-mais dans toute la région. On annoncecette année, pour début avril, Hocus Pocus,la Rumeur ou encore DJ Vadim et un salondestiné à exposer les démarches des ins-titutions sociales et culturelles locales dansle domaine des cultures urbaines (pro-

    gramme à surveiller sur www.echanes-urbains.info).Au-delà de la ponctualité du festival, l’as-sociation Attila est présente toute l’annéepour prolonger ses effets, contribuer à lamise en réseau des acteurs du hip-hopen Franche-Comté, aider, conseiller, for-mer les nouveaux venus, éventuellementles préparer au monde de la scène. Il y estquestion d’ateliers d’écriture, de résiden-ces, d’enregistrements, tels que la com-pilation du collectif l’Index, qui sortdansles bacs début février. Autour de JoséShungu, l’association regroupe des per-sonnes de divers horizons qui, par la mutua-lisation de leurs compétences, confèrentune véritable légitimité à Attila.Membre du réseau national “espaces popu-laires de création culturelle” dont la mis-sion est de valoriser toutes formes dedémarches artistiques en manque de recon-naissance, l’association défend ainsi unedémarche artistique : “on invite les jeu-nes qui ont un savoir-faire mais pas for-cément un contenu à se démarquer dece que proposent les médias qui véhicu-lent un modèle d’artistes stéréotypés, quidit ça, s’habille comme ça, porte sa cas-quette comme ça, etc”.

    Contact : [email protected]

    On attendait un peu plus demonde, mais il y avait la concur-rence d’autres concerts ce soir-

    là. Mais pour une première, on est plutôtcontents. Les jeunes rappeurs ont pu seproduire sur la scène de la Poudrière, c’étaitsympa”. Au nom de Groove Attitude Schoolet 4 As Record, Nassim Boucherit se mon-tre satisfait du premier tremplin “Tempsplein” organisé le 19 janvier à Belfort. “Oncommence à s’agrandir, à faire nos preu-ves”. Les deux associations animent lascène locale à Belfort et Mulhouse. La pre-mière est une école de musique tous sty-les et de danses orientales et hip-hop quiorganise cours, stages et ateliers. Avec laparticularité de se déplacer avec son maté-

    riel vers les structures qui font appel à elle,en lui fournissant une salle d’accueil. GrooveAttitude intervient dans tout le nord Franche-Comté. 4 As Record est un studio d’enregistrementspécialisé dans le hip-hop, le reggae et lefunk. “Beaucoup de studios n’acceptentplus les rappeurs pour la bonne raison quecertains n’ont pas suivi les règles. Commeil y a une grosse demande, on a créé cestudio en mars 2007”. Une offre qui devraitpermettre à la scène locale très vivace des’exprimer.

    Infos :http://myspace.com/nassimboucherithttp://grooveattitude.fr/

    Attila / festival FeuDeux initiatives quicherchent à structureret mettre en valeur lehip-hop en Franche-Comté.

    Groove Attitude School/ 4 As Record relancentle hip-hop à BelfortUne école de musique (tous styles), un studiod’enregistrement spécialisé mais aussi un tremplinlocal enrichissent la vie culturelle locale.

  • page 14

    LE BAR DESARTISTESSitué 28 rue deMulhouse à Belfortpropose régulière-ment des soirées hip-hop. Infos 03 84 2175 65

    PAROLES &CONSCIENCE

    Cette association née autour dumouvement hip-hop dans lequartier de Planoise à Besançondéfend un hip-hop réfléchi etmilitant auprès des jeunesbisontins. Elle a notamment étéresponsable d'ateliers d'écriturerap et slam et de l'émission"Droit de Cité" tous les mercredisde 18h à 20h sur Radio Sud.http://droitdecite.skyrock.com/

    DANSE HIP-HOP,OÙ PRATIQUER

    DANS LA RÉGION ?A Besançon : centre Artkdanse,15 bis rue de Dole(03.81.82.17.36), Asep, 22 rueRésal (03.81.80.66.83), comitéde quartier de Rosemont StFerjeux (03.81.52.42.52),maison de quartier de Planoise,13 avenue de l’Ile de France(03.81.87.81.20), maison dequartier de la Grette, 31 bis rueBrûlard (03.81.87.82.40), Maisonde Velotte, 37 chemin desJournaux (03.81.52.79.15), EcoleJane Campa, 27 rue Nodier(03.81.82.24.64), Pach Diawara,8 rue Renoir (03.81.51.02.86).

    A Pouilley-les-Vignes :AEP l’Etoile, Agnès Bas, BP16,25115 Pouilley-les-Vignes(03.81.59.29.28)

    A Chemaudin : centresocioculturel, Grande rue(03.81.58.66.81).

    A Audincourt : Ecole Herrero,44 avenue Jean Jaurès(03.81.30.39.22),MJC St-Exupéry, 49 rue de laCombe Mirey (03.81.34.36.54).

    A Mandeure : association socio-culturelle Beaulieu Mandeure, ruedes Lannes (03.81.35.24.43).

    A Lons-le-Saunier : Ledo rock,Bœuf-sur-le-toit,135 place duMaréchal Juin (03.84.44.29.36),MJC Paul-Emile Victor, rue desMouillères (03.84.24.44.92).

    A Luxeuil : MAP 70 (présentégalement à Vesoul, Faverney,Port-sur-Saône), contacthttp://bboy-benet.spaces.live.com/ et [email protected],association jeunes espoirsde Luxeuil, 14 rue Delacroix(03.84.40.52.93).

    A Lure : association Battle ofthe Lure, centre social et culturel,17 esplanade Charles de Gaulle(03.84.30.49.30).

    A Belfort : centre culturel etsocial des Barres et du Mont,26 avenue du Château d’eau(03.84.22.05.40), Nassassociation, 4 rue de Madrid(03.84.23.88.15), maison dequartier Jean Jaurès, 23 rue deStrasbourg (03.84.21.59.68),centre culturel et social desRésidences Bellevue, 4 rue deMadrid (03.84.21.24.57), centreculturel et social de la Pépinière,13 rue Danton (03.84.21.04.02),ASM Belfort gymnastique, 6 ruePasteur (03.84.27.44.53).A Valdoie : association Val d’Oye,centre Jean Moulin(03.84.26.04.60).

    A Delle : Jeunesse delloise enaction, 03.84.36.34.42.

    Il y a dixans, la politi-que culturelleétait plusouverte, plu-raliste. Grâce

    à Jack Lang, les services cultu-rels s’intéressaient à toutes lesnouvelles mouvances” se souvientGilles Rondot. Administrateur dela compagnie hip-hop Accrorap,il est de l’aventure depuis le débutou presque et a le sentiment queles choses seraient plus duresaujourd’hui. “L’émergence de ladanse contemporaine dans lesannées 80 a connu les mêmes dif-ficultés. Avec le recul, je me disque ce mouvement a obtenu sareconnaissance assez vite”. Biensûr il a fallu se faire connaître, tis-ser des réseaux mais en face lesoreilles étaient attentives. “La com-pagnie s’est très vite structurée”.Les membres fondateurs du col-lectif créé en 1993 à Saint Priest(banlieue lyonnaise) ont rapide-

    I l est loin le temps où le hip-hop ne se pra-tiquait qu’au pied des immeubles de ban-lieue. Aujourd’hui on peut l’apprendre encours, avec un prof, comme n’importe quelle autredanse. Si les garçons, autodidactes, genre “jem’entraîne tout seul devant ma glace”, ont unfaible pour la breakdance et ses mouvements acro-batiques vers le sol, les filles elles, prennent volon-tiers des cours de hip-hop “pour faire leschorégraphies vues dans des clips” expliqueRiveh Leby, prof de hip-hop depuis 5 ans. Il évo-que au passage un “important effet Star Ac”. Maissa clientèle reste métissée. Dans ses cours, où lesélèves ont entre 8 et 47 ans, il y a aussi ceux quiviennent de l’univers classique, ceux qui sontintéressés par la technique ou ceux qui ont sim-plement envie de bouger. Venu au hip-hop il y a10 ans, ce Lyonnais d’origine a vu le mouvementévoluer, devenant bien plus qu’un phénomène de

    mode. “Au départ c’était un kif, maintenant je visde ça. Jamais je n’aurais pu imaginer ça” seréjouit-il. Finis les problèmes pour trouver un lieuaccueillant des danseurs hip-hop, même si laméfiance vis-à-vis de la qualité de la prestationreste grande. Malgré tout, l’évolution est en mar-che. “Avec les cours, on donne un cadre pédago-gique à la discipline. On s’éloigne de la basemais on gagne en reconnaissance. En plus cer-taines figures peuvent être dangereuses” souli-gne Riveh Leby. Preuve qu’aujourd’hui le hip-hopa gagné ses lettres de noblesse, il a été rebaptisé“danse urbaine” par le ministère de la culture quiplanche sur la création d’un diplôme d’Etat commepour les danseurs classiques ou jazz.

    A.BRiveh Leby enseigne à Besançon, à Art Kadanse 0381 82 17 36

    Accrorap, le hip-hoppour gommer les frontières

    Des vrais profspour une vraie danse

    ment pris leur envol. MouradMersouki fonde la compagnieKäfig dès 1996 (Lyon), EricMezino créé la Cie E’go en 2000.La même année, Kader Attoudevient donc le chorégraphe etdirecteur artistique d’Accrorapqui s’installe administrativementà Besançon “pour ne pas concur-rencer Käfig et avoir deux com-pagnies de hip-hop à Lyon”.Aujourd’hui, une dizaine de com-pagnies professionnelles de hip-hop est recensée en France mais

    “seule trois ou quatre ont unebonne diffusion. A cela s’ajouteplus d’une centaine de compa-gnies semi-professionnelles etamateurs”. Chez les pros, chacunses spécificités et ses fonctionne-ments. “Pour Kader Attou, le hip-hop est un outil pour aller à la

    rencontre des autres. Le dialogueentre les cultures, entre les arts,l’ouverture sur d’autres langages,c’est la marque de fabrique dela compagnie”. En Inde, à Alger,Venise ou Cuba, Accrorap sil-lonne le monde et s’inspire de cetailleurs, empruntant ses danses.“En voyageant, on s’est renducompte que le hip-hop existait par-tout dans le monde. Les bons dan-seurs se connaissent entre eux,tout le monde connaît tout lemonde”. Habité par la recontre,Kader ne fait jamais d’audition.Il sollicite des gens qu’il a croi-sés plusieurs fois et avec lesquelsil a envie d’aller plus loin. Loindes battles régionales, nationa-les ou internationales, il les amènedans son monde, où le hip-hopcroise la poésie et l’émotioncomme dans “Petiteshistoires.com”, créé mi janvier àSuresnes et à découvrir fin févrierà Besançon.

    Aline Bilinski

    Cette compagnie bisontine est l’une des troupes les plus en vue en France.

    Kader Attou.

    GillesRondot.

    Brève

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    Petit

  • page 15Jeunesses de Franche-Comté

    Pâtisserie Grandvoinnetà Besançon, justeavant Noël. Malgré laproximité d’unepériode traditionnel-

    lement tendue pour les profession-nels, Audrey Berset ne s’affolepas. Elle se prête tout sourire aujeu de l’interview, avec l’accordbienveillant d’un patron tout demême inquiet pour les bûches àfabriquer. A 19 ans, Audrey estencore apprentie mais se sent déjàparfaitement à l’aise dans sonmétier. Pour l’heure, elle parlesurtout du bonheur de travaillerdans un domaine dont elle rêvedepuis longtemps. “C’est une voca-tion qui date. J’ai toujours adoréla pâtisserie, regarder les gâteaux,savoir comment ils ont été faits.Et puis dès la sortie du collège,je voulais aller vers la vie activesans perdre de temps”. C’est cequ’elle a fait : née en Suisse, venuedans le Jura à l’âge de 9 ans, elles’est inscrite au CFA de Gevingeyoù elle a passé CAP et Mentioncomplémentaire. Puis elle a pour-suivi en brevet technique desmétiers “pâtisserie chocolaterieglacerieconfiserietraiteur”au CFA Hilaire de Chardonnet àBesançon. “Au CFA, c’est pas mal.On est 5 filles et 5 garçons et celapermet de bien travailler”. Sesprofesseurs disent d’elle qu’elleest très douée. “Mon point fortc’est le chocolat” admet-elle.VAUBAN EN CHOCOLAT.Question de passion. En octo-bre, elle a remporté le premier prixdu concours de la fête du choco-lat de Pontarlier, avec un SébastienChabal en chocolat. Auparavant,elle n’avait jamais sculpté. “C’étaitun challenge”. Le suivant : réa-liser un Vauban à taille humaine,dans le cadre de l’année Vaubanà Besançon. “Cela me permet detravailler l’aspect artistique dumétier. A chaque fois, j’essaie deviser plus haut pour me perfec-tionner”. Les premiers satisfaitsseront certainement ses clients.“Mon objectif est qu’ils soient sur-pris, étonnés et qu’ils aient envied’en manger encore et encore”rit-elle. “A cette fin, le choix duchocolat est ce qu’il y a de plusimportant. Il faut être attentif à laqualité, faire des essais jusqu’àce qu’on trouve le bon chocolatavec le bon cacao. Ensuite, surun entremets, le décor fait beau-coup. C’est lui qui donnera l’en-vie de l’acheter et de le manger”. Visiblement, elle est déjà dans sonélément. “Bien entendu, c’est unmétier où il faut aimer le choco-lat, être vraiment passionné. Toutn’est pas facile, il y a des momentsde tension où il ne faut pas comp-ter les heures. Mais il y a aussi lasatisfaction de voir des clients

    Apprentie au CFA Hilaire de Chardonnet, à Besançon,elle fait preuve d’un talent remarqué.

    revenir nous dire qu’ils sontcontents. C’est une forme derécompense”. Après cette année,elle ne sait pas encore si elle cher-chera du travail ou poursuivra sesétudes en passant un brevet demaîtrise en chambre consulaire.Ce diplôme lui permettrait d’ac-quérir des notions de comptabi-lité et gestion. “Au départ, j’avaisl’optique d’avoir mon entreprise.

    Mais plus le temps passe et plusje me pose des questions par rap-port à la difficulté de maintenirune entreprise à flot. Je gardecependant cette idée en tête et jeverrai si c’est faisable un jour”.Une chose est sûre : elle resteradans la pâtisserie-chocolaterie.

    Stéphane Paris

    “Surprendre les clients pourqu’ils aient envie de goûter”

    Un échiquierou un

    SébastienChabal enchocolat.

    AudreyBerset a

    trouvé unmétier qui

    l’inspire.

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    Audrey Berset,passion chocolat

  • L’impro nes ’ i m p ro v i s epas”. La phrasepeut surpren-dre maisFrançois Avilès

    la martèle et tient à faire passerle message. Comédien profession-nel, il a créé l’Arti, associationrégionale pour le théâtre et l’im-provisation avec Christian Spinelli,pro lui aussi. Ils animent des ate-liers hebdomadaires dans leurstructure et à la Ludi Franche-Comté, ligue universitaire d’im-provisation. “Il y a tous les âges,tous les milieux et chacun prendce qu’il veut” explique François.“Pour certains c’est l’envie dejouer, pour d’autres de faire untravail sur eux-mêmes, pour avoir

    plus d’idées ou apprendre à par-ler en public…on rit beaucoupdans les ateliers. On cherche à sesentir bien”. Et parole de pro, pasbesoin d‘avoir une imaginationdébordante pour faire du théâtred’impro. “Il faut juste oser, dédra-matiser, faire tomber les barriè-res”. S’il ne s’improvise pas, cethéâtre-là répond à des règles trèsprécises dont la principale serésume en trois verbes : “Jet’écoute, je t’accepte, je construis”.TRAVAILLER LES3 CASQUETTES DUTHÉÂTRE.L’enchaînement de ces trois ver-bes a été érigé au rang de dogmepar l’Arti et c’est grâce à lui queles histoires se créent. Car ici, pasde texte sur lequel on s’appuie. A

    partir des thèmes référencés, toutpeut arriver. “On peut être objet,animal, personnage imaginaire,

    être humain. Si on est robinet, onessaie de ressentir l’impressionde l’eau chaude qui coule et dela transmettre”. Travail sur le phy-sique, la voix, le phrasé, l’espace,le théâtre d’impro est très com-plet. “On travaille instantanémentsur les trois casquettes du théâ-tre. On est acteur, son propreauteur et son propre metteur enscène. Et dans la vraie vie ça faitun bien fou de se dire je suis monpropre auteur”. Le point de départest volontairement vague (der-rière la porte, la chaussettetrouée…) pour ne pas brider l’ima-ginaire. “Il doit être un déclic plusqu’une contrainte et il n’est pasnécessairement le thème géné-ral de l’histoire” souligne le comé-

    dien. Méconnue et parfois un peuméprisée par le milieu du théâ-tre à texte, l’improvisation se donne

    à voir en match,en procès, lors desoirées durant les-quelles le proto-cole occupe une

    place de choix (temps chronomé-tré, décorum, mot du capitaine,arbitre…). Dans la salle, “un publicqui ne va pas forcément au théâ-tre” note François Avilès. “Nous,c’est le théâtre par tous et pourtous. C’est cette ouverture quinous définit”. Une ouverture quese retrouve sur scène.Incontournable quand on puiseson inspiration aussi bien dans lalittérature que dans les séries télé,le cinéma et la vraie vie !

    Aline Bilinski

    Dates et lieux des représentationset activités Arti et Ludi :http://ludiarti.free.fr03 81 80 79 12

    page 16Bouger

    Ecouter, oser,créer : le théâtred’improvisation,discipline trèscomplète qui nese prend pasau sérieux peutêtre un excellentmoyen de biense sentir surscène commedans la vie.

    “Si on est un robinet, on essaie deressentir l’impression de l’eau chaudequi coule et de la transmettre”

    IMPROVISATION,un faux désordre pourun vrai genre théâtral

    “Le théâtrepar tous etpour tous”

    Salle desfêtes de

    St-Vit, le19 janvier.

    Un marathonde l’impro

    organisépar l’Arti.

    photos Yves Petit

  • Raymond Fornilors del’initiative“Croisez-vostalents” enseptembre2005 auConseilRégionalde Franche-Comté. Uneattention per-manente à lajeunesse de larégion.

    page 17Région

    Le Centre régional d’informationjeunesse de Franche-Comté etla rédaction de TOPO tiennentà rendre hommage à RaymondForni qui, en tant que prési-

    dent de la Région Franche-Comté, a tou-jours apporté son soutien à l’activité ducentre en faveur de la jeunesse franc-com-toise. C’est notamment sous sa présidenceque TOPO a été étendu au département du

    Jura (en étant inclus dans le Progrès) etque la carte Avantages jeunes a été renfor-cée par le bon d’achat de 6 euros à utili-ser en librairie. Sous son égide, le CRIJ aégalement bénéficié de moyens nettementaccrus. Le personnel du Centre information jeu-nesse présente ses sincères condoléancesà sa famille et à ses proches.

    Hommage àRaymond Forni

    photo AR/Amopresse.

  • page 18

    stagesinternationaux

    STAGES PROFESSIONNALI-SANTS en Angleterre pour les jeunesdemandeurs d'emploi

    Le Conseil régional de Franche-Comté pilotedes programmes permettant d'effectuer unstage professionnalisant en Europe après eten complément de la formation, et notam-ment en Angleterre et en Irlande.Tous les secteurs d'activité sont représentés,quel que soit le niveau de qualification ducandidat. Quelques exemples de stage :- Webdesigner- Ingénieur chimiste- Traducteur- Jardinier-paysagiste- Chargé de projets artistiques- Assistant communication…

    Les stages durent 6 mois. Le séjour des sta-giaires est organisé par un organisme par-tenaire en Irlande ou en Angleterre (héber-gement, visites culturelles…). Les stagiairesperçoivent une bourse de stage duranttoute la durée du séjour.

    Démarche de candidature : le projet profes-sionnel du candidat est étudié par le CRIJ(dossier + entretien). Puis la sélection finalepar le partenaire est définie en fonction dela faisabilité du stage. Les départs sont pos-sibles toute l'année.

    Renseignements et candidatures : Servicemobilité internationale du CRIJ au 03 81 2116 06 ou par e-mail :[email protected]

    emploiARTISANS RECHERCHENT SALARIES :

    - coiffeur à Baume-les-Dames, H ou Fdiplômé du BP obligatoirement. Personneresponsable capable de tenir un salon decoiffure pendant plusieurs mois en rempla-cement de congés maternité. CDD de 2mois minimum à partir de février. Tél. enjournée à Alice Bardey : 03 81 8412 45- mécanicien automobile confirmé àEmagny, sérieux, disponible de suite,avec le sens des responsabilités et sachantgérer son travail. CDD de plusieurs mois enremplacement de congés maladie. CAPminimum exigé, jeune accepté si motivé.

    Tél pr RV au garage Jeanvoine : 03 81 5501 30- fleuriste à Valdahon, H ou F qualifié d'unCAP minimum + expérience et disponiblede suite. Bonne présentation, esprit d'initia-tive et autonome. Salaire selon qualification.CDI - Contact : Fleur de Passion : 03 8156 47 17- secrétaire comptable proche Besançonavec expérience pour un remplacement decongés maternité. CDD 3 mois et demi dedébut avril à mi-juillet. Tél le matin entre 9et 12 h ou envoyer CV et LM à MarbrerieBoucon 25410 Villars Saint Georges. Tél. :03 81 63 60 65

    JobsLe Gouffre de Poudrey (Doubs)

    recherche une personne ayant le sens ducontact et de l’accueil, niveau bac à bac+2,pratique aisée de l’anglais et de l’allemand,bonne condition physique pour accompa-gnement de groupes en visites guidées etcommentées d’un site touristique natureltout au long de la journée. Egalemententretien des abords et espaces verts pen-dant les périodes creuses. Bonne capacité às’adapter aux divers types de clientèle et detravail.Période : 1er avril au 30 septembre. Rém. :aux pourboires avec un fixe garanti sur labase de 1375 euros brut pour 35 h de tra-vail hebdomadaire.Envoyer CV accompagné d’une lettre demotivation (+ photo si possible) à GuyVauthier, Maison des guides, 25580 Etalans([email protected])

    Dinozoo, parc préhistorique(Doubs) recherche personne ayant le sensdu contact et de l’accueil, niveau bac, bacpro et plus. Bonnes notions en matière d’hy-giène, de propreté et de petite restauration.

    Expérience de caisse souhaitée. Cette per-sonne assistera la responsable sur l’espacede restauration rapide d’un parc à thème etdevra la remplacer les jours de repos. Elledevra s’occuper des préparations, du réap-provisionnement, de l’entretien des locaux, ycompris les sanitaires, des abords et espa-ces fleuris. Travail en journées continues.Période du 7 avril au 5 novembre 2008 surles bases des 35 h hebdomadaires au Smicen vigueur.Envoyer CV et lettre de motivation (+ photoci-possible) à Guy Vauthier, le Château,25620 Charbonnières-les-Sapins ([email protected])

    LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENTRECHERCHE POUR LES VACAN-CES DE PÂQUES UNANIMATEUR(TRICE) RESPONSABLE DESEJOURS LINGUISTIQUES A L'ETRANGER Pays anglophones, Allemagne, Espagne Encadrer un groupe sur un séjour linguisti-que à l'étranger. Etre responsable desenfants pendant le séjour et assurer le bienêtre des participants et de leur bonne inté-gration dans les familles d'accueil. Encadrerles activités et les excursions en s'assurantde l'application des règles de sécurité. Le candidat devra suivre un stage de forma-tion à la Ligue de l'Enseignement.Expérience dans l'encadrement de groupes(Bafa souhaitable). Bon niveau de langue(anglais, allemand, espagnol). Connaissancedu pays. 22 ans minimum. Rémunération :à définir.Envoyer CV + lettre de motivations parcourrier ou par e-mail à Vincent Puech,Ligue de l’Enseignement, 21 rue Saint-Fargeau BP 313, 75989 Paris cedex 20mail : [email protected]).

    CENTRE DE VACANCESRECHERCHE ANIMATEUR(TRICE)S à St Laurent en Grandvaux (Jura) pourséjour ski de fond et alpin - Enfants de 6 /12 ans et jeunes de 13 / 15 ans - Pratiquedu ski de fond et / ou alpin demandée. Qualification : Bafa. Contrat : du 16 au 23février 2008. Rémunération : 25,04 € parjour, nourri et logé. Postuler par courrierpostal ou électronique à : Jean-Luc Carlier,Centre de vacances La Réchardy, 39150 StLaurent en Grandvaux ([email protected]).

    RECHERCHE ANIMATEUR(TRICE)S à Longchaumois (haut Jura) pour séjourneige au départ de Coulommiers (77), enca-drement enfants. Contrat du 02/03/08 au09/03/08. Rémunération : 60,32 € brut parjour. Postuler par téléphone ou mail à ACVLLe Nid, Mme CLAUDE Carine, 39400 LONG-CHAUMOIS ([email protected]).

    RECHERCHE ASSISTANT(E)S COLO-NIES à Montbéliard (Doubs) pour l’été 2008. Mission : accueillir les enfants et leurs famil-les au point de rendez-vous et assurer lebon déroulement des départs et retours decolonies de vacances en train ou autocar. Qualification : Bafa et expérience du travailavec des jeunes souhaités ; permis B indis-pensable ; disponibilité les week-ends etjours fériés. Contrat : CDD 1 ou 2 mois selon disponibili-tés. Rémunération : coeff.240, 120 heurespar mois : environ 1025 € brut Postuler : Lettre et CV par mail ou posteavant le 29/02/2008 à : Ligue de l'enseigne-ment de Franche Comté, Catherine RAU-SCHER, 14 rue Violet, 25000 Besançon.

    Recherche 3 ANIMATEURS àBéthoncourt (Doubs) pour accueil de loisirspendant les vacances d'hiver. possibilité detravailler sur autres périodes de vacances.Etre disponible, dynamique et motivé. Dated'embauche : du 11 février au 22 février2008. Qualification : Titulaire ou en cours duBafa. Contrat : CDD. Envoyer CV et lettre demotivation à M. Guichard, 13 rue Buffon,25200 MONTBELIARD ([email protected]).

    RECHERCHE 1 directeur pour encadre-ment de 24 enfants de 6 à 12 ans pourcentre de loisirs sans hébergement àRéchésy (Territoire de Belfort). Qualification: BAFD. Date d'embauche : du 07 au 11avril 2008 en cdd. Postuler par téléphone àla mairie de Réchésy (03 84 29 63 57 ou 0384 29 68 79).

    bafa-bafdLa Ligue de l'enseignement, Urfol

    Franche-Comté, organise trois stages Bafapendant les vacances de printemps :Formation générale du 12 au 19 avril eninternat à Lamoura (Juraz). Placementgaranti en stage pratique durant l'été 2008Approfondissements : Thème accueil périscolaire du 14 au 19 avril2008 en demi-pension à Noidans-les-Vesoul(70)Thème jeux sportifs et PSC1 (anciennementAFPS) du 14 au 19 avril en internat àLamoura.Renseignements au 03 81 25 06 40 ou paremail : [email protected]

    Offres d’emplois, de jobs, de sta-ges actualisées quotidiennement

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    Stages pour étudiants francs-comtoisPour toutes ces offres de stages, adresser votre candidature au Crij, service régional des stages, Stéphanie Denis -

    27 rue de la République, 25000 Besançon - avec CV et lettre de motivation (en précisant la référence de l'offre).Réf : 2 210 108 44 Type de structure : collectivitéActivité : Enseignement supérieur Lieu : MontbéliardMission : Le stagiaire sera encadré parune équipe de professionnels enseignantschercheurs pour réaliser un site Internetde présentation, d'information et de pro-motion de la formation Master 2LCE Compétences requises : Un ou deux étu-diants possédant des connaissances dansla création de site et les langues : il devraréaliser une version espagnole et/ouanglaise du site.Des stagiaires de langue espagnole, ouanglaise conviendraient parfaitement. Langue : espagnol et/ou anglais Informatique : très bon niveauDurée du stage : 12 semainesGratificationDéplacements Facilités de : transport, logement :CROUS et restauration : CROUS

    Réf : 2 170 108 52Type de structure : associationActivité : Education populaireLieu : BesançonMission : Accompagner et évaluer unplan de diffusion et d'action commerciale.

    Compétences requises : Tourisme, com-munication, commerceDiplôme préparé : Bac + 2Durée du stage : 6 semainesGratificationAutres informations : Ce stage s'effectueau sein du service vacances de l'URFOL

    Réf : 2 160 108 44Type de structure : collectivitéActivité : Base aérienneLieu : Luxeuil (70)Mission : La base recherche des étudiantsen informatique pour participer aux ate-liers de formation en informatique dupersonnel.Informatique : Word, Excel, Open OfficeDiplôme préparé : Bac +4 minimumDurée du stage: selon formationFacilités de : logement : 2,30 € la nuit.Restauration : 1,70 € le repas

    Réf : 3 160 108 74Type de structure : collectivitéActivité : Base aérienneLieu : Luxeuil (70)Mission : La base recherche des étudiantsen STAPS afin de participer à la prépara-tion de manifestations, d'entraînement

    spécifiques, etc. Ces stages seront d'enca-drés par des professionnels du sport.Diplôme préparé : STAPS ou similaireDurée du stage: selon formationFacilités de : logement : 2,30 € la nuit.Restauration : 1,70 € le repas

    Réf : 3 080 108 31Type de structure : associationActivité : Promotion de l'emploi sportifLieu : VesoulMission : Vous participez au développe-ment de la clientèle de l'association par lamise en place d'une étude de marchéet/ou de notoriété afin de toucher de nou-veaux secteurs d'activité.Diplôme préparé : Commerce / distribu-tionDurée du stage : selon formationGratification

    Réf : 1 090 108 74Type de structure : associationActivité : Accompagnement scolaireLieu : BesançonMission : Vous participez à l'animationdes activités de l'association. Exemple :animation de cours de perfectionnementau français, d'informatique, etc.

    Mission à préciser lors de l'entretien.Toute proposition est encouragée.Diplôme préparé : Animation, FLE, pro-fessorat et similaireDurée du stage : selon formationAutres informations : Buts de l'associa-tion : favoriser l'insertion scolaire, socialeet professionnelle. Assurer la médiationentre les familles et l'école. Aider à l'inté-gration des jeunes d'origine étrangère.Développer les liens entre les différentesstructures et partenaires socioculturels dePlanoise

    Réf : 1 100 108 22Type de structure : associationActivité : Animation Formation InsertionLieu : BesançonMission : Vous participez à la mise enoeuvre de manifestations programméesen juin 2008 : journée d'étude, manifesta-tion associative nationale.Compétences requises : Gestion de pro-jet, travail en équipe, sens de l'organisa-tion, dynamisme, engagement .Informatique : Word, Excel, Power PointDurée du stage : 6 semaines Diplôme préparé : Bac +2 minimumDéplacements : possible

    Annonces

  • page 21 page 22page 20Culture

    S ur son site, on peut écouter plusd’une quarantaine de compositionsde ce saxophoniste bisontin, à l’œu-vre depuis les années 80. Un musiciende jazz qui se dit bouleversé par LesterYoung, Charlie Parker, John Coltrane,Art Pepper, qui compose mais aussi impro-vise sur des standards car dit-il “dans lejazz, l’interprétation est l’œuvre”.Le site du musicien permet égalementd’écouter son album “Jazz”, 12 titres enre-gistrés avec un trio piano-basse-batterie.L’homme tient à jour l’actualité de sesconcerts (le dernier était dans le cadre dujazz club du campus de la Bouloie) etpropose des cours de saxophone… Maisle mieux est d’écouter, pour cela rendez-vous sur www.christianfridelance.com

    ILS CRÉENTEN FRANCHE-COMTÉ

    ChristianFridelance

    SLAMSoirée slam et souffle le 5 àMontbéliard. Slameurs renom-més (Frédéric Nevchehirlian,Istvan Busa, Mike Ladd) etmusiciens (Serge Teyssot-Gay,la clarinettiste Carol Robinson,le percusionniste KeyvanChemirani) pour une soiréequi s’annonce inventive,

    détonante, poétique (Palot, 0805.710.700 etwww.lallan.fr).

    DOLELa Commanderie prépare la 2e édition duCarnaval des rythmes pour le 8 février. Al’affiche, les Tambours du Bronx, les Fils deTeuhpu et Groovy Baby Funky Boost. Infos,03.84.69.07.52.

    CIRQUEChaque saison, l’Arche de Bethoncourtpermet au public de poser un regarddifférent sur le cirque avec des spectaclesnovateurs. Les 4 et 5 février, c’est“Soliloques” par la compagnie Singulière,spectacle aérien pour tout public dès10 ans. Infos, 03.81.97.35.12.

    EGYPTEJusqu’au 9 février, Audincourt est le théâtrede rendez-vous autour des littératureségyptiennes avec des expos photos et arti-sanat à la bibliothèque et à la médiathèquede Montbéliard mais aussi des rencontresponctuelles : conférence sur l’Egypte musul-mane par Pierre Gresser le 31 janvier, film“les Portes fermées” de Atef Hetata le 2février, atelier de calligraphie le 6, conférencesur le colonel Nasser par Jean-Paul Bruckertle 7, soirées contes les 8 et 9. Infos,03.81.36.37.58.

    JAZZLa programmation culturelle du Départementdu Doubs soutient des spectacles duranttoute la saison. En février, le public anotamment l’occasion de déguster le jazz dela Nouvelle Orléans par le Dixie club le 22 àJougne et 2 concerts du Tao Saxophonequartet le 9 à Clerval et le 15 à Gellin.

    ART CONTEMPORAIN“Champs d’expériences” rassemble 14artistes à Belfort (école d’art Gérard Jacot)et Montbéliard (Allan, 19) du 2 février au 6avril. Des artistes de tous horizons réunispar leur volonté “d’expérimenter, manipuler,interroger les potentialités des matériaux etdes techniques”. Visites guidées au 19 Cracles 9 et 20 février, 1er et 26 mars. Infos,03.81.94.43.58.

    “MONTAIGNE”Donner vie aux “Essais” sur une scène dethéâtre : un essai de Thierry Voisin aveccomédien, tapis roulant, musiciens et objets.Du 4 au 8 février au Nouveau théâtre deBesançon (03.81.88.55.11).

    AMOURDeux événements pour la St-Valentin :- du 4 au 17 février, 9e festival du filmd’amour à St-Amour avec des longs métra-ges, des courts, du cinéma jeune public. Et“XXY” de Luis Puenzo, “les Climats” de NuriBilge Ceylan, “Souffle” de Kim Ki-duk, “leMariage de Tuya” de Wang Quan’an…- les 16 et 17 février, 6e édition du festivaldes Mots d’amour organisée par le groupeArgos à Baume-les-Dames : humour, théâ-tre, conférences, expos, concerts et motsd’amour au programme.

    SELECTION TOPO10 RENDEZ-VOUS EN FÉVRIER :.Vicroria Tibblin (rock pop) le 1er

    à Larnod (Cylindre, 03.81.57.34.71 etwww.lecylindre.com).Pacal Rinaldi (chanson) le 1er àBeaucourt (MPT, 03.84.56.96.94)..Soirée slam avec SpokeOrchestra puis une scène ouverte le1er à Belfort (la Poudrière, gratuit surréservation au 03.84.58.11.77 [email protected])..In noise we trust ! Soirée bruitavec Stellardrive (sélectionPrintemps de Bourges), Membrane,Microfilm et Hiro. Le 9 à Larnod(Cylindre)..Les Malpolis (joyeux toulousains)le 13 à Poligny (Cave théâtre, infos,03 84 37 50 40 etwww.moulindebrainans.com).Mass Hysteria (furia) le 22 auMoulin de Pontcey (03.84.75.80.29et www.aucoindeloreille.org)..“Irrésistible” pièce de FabriceRoger Lacan mise en scène parIsabelle Nanty avec VirginieLedoyen et Arié Emaleh le 26 àBesançon (Opéra théâtre). Infos,03.81.87.81.97..“Pierre et fils”, mise en scène deChristophe Duthuron avec PierrePalmade et Pierre Richard le 28 àSochaux (MALS, 03.81.94.16.62), le 29à Vesoul (Thev, 03.84.75.40.66)..“Macbett” (théâtre) : le Macbethcritiqué, parodié, réadapté de Ionesco,par la Compagnie les Dramaticules le28 à Montbéliard (théâtre,0805.710.700 et www.lallan.fr)..Minor Majority (pop folk) le 29 àBeaucourt (MPT, 03.84.56.96.94)

    Brève

    s

    L’an dernier, 23120 spec-tateurs ont pu mesurerla chance d’avoir un fes-tival de cinéma inter-national centré sur

    l’Asie basé à Vesoul. La très grandemajorité des films présentés estdifficile à voir autrement. Si cen’est à Paris où le musée des artsasiatiques Guimet va reprendre,pour la 6e année, une partie de laprogrammation de cinémas d’Asie.Mais la semaine vésulienne (du 29janvier au 5 février cette année)demeure unique dans son appro-che d’une géographie vaste, qui vadu Proche à l’Extrême-Orient. Misà part quelques films japonais etcoréens, les cinématographies pré-sentées ont pour point commun unaccès très limité aux écrans occi-dentaux. Les 70 films de cette 14eédition auront donc pour la plu-part le parfum d’une occasion uni-que, même s’il est aussi questionde (re)découvrir des classiques telsque “Hiroshima mon amour”,“l’Empire de la passion” ou “Ran”.Mais qui connaît le cinéma tadjik,sur lequel le festival porte un regardspécifique avec 9 films de 1963 à2007 ? Et si Stanley Kwan est un

    réalisateur majeur du cinéma deHonk Kong, rare sont les occa-sions de découvrir ses œuvres. Huitd’entre elles sont programmées parCinémas d’Asie, en sa présence(autre invité de marque, le réali-sateur japonais MasahiroKobayashi, président du jury). Outreces deux sections, le festival pro-pose évidemment ses compétitionsde fiction (10 films récents tousinédits en France) et de documen-taires, une imposante thématique“villes d’Asie” (12 fictions et 7documentaires), un cycle pour fêterle 150e anniversaire des relationsentre la France et le Japon et unethématique jeune public. Les jeu-nes ne sont d’ailleurs pas oubliésdu festival : un jury jeunes de col-légiens, lycéens et étudiants deHaute-Saône et un jury lycéen d’élè-ves du lycée Belin décernerontleurs trophées. Et pour les moinsde 26 ans, l’entrée est à 2,50 euros.Ceux qui possèdent la carteAvantages jeunes y trouveront uneplace offerte pour l’une des séan-ces.Programmation et renseignementssur www.cinemas-asie.com(03.84.76.55.82).

    Vesoul aux portes de l’AsieLe festival des Cinémas d’Asie est désormais l’un des rendez-vous majeurs de l’année culturelle enFranche-Comté. Du 29 janvier au 5 février.

    Hommage àStanley Kwanen sa présence.En haut :“Center stage”(1992). A dr. :“Everlastingregret” (2005)

    photo Yves Petit

  • Ciném

    a

    4€50deux films àchaque mois,pa

    ge 21

    au Plazza Victor Hugo de Besançonavec la carte Avantages jeunes

    Les Japonais ont bienintégré la stratégieaméricaine : “Bravestory” sort accom-pagné de 3 adapta-

    tions en jeux vidéo. Celan’empêche pas son ambition,dans un genre, l’animation,où le Japon est passé maîtredepuis quelques années.Réussisant même à imposerla culture manga chez les jeu-nes occidentaux. Tiré, comme“Riyu”, d’un best-seller de laromancière Miyuki Miyabe,également transposé en man-gas, “Brave story” nous embar-que dans un univers fantastique :Wataru est un écolier tranquillejusqu’à ce que son environne-ment s’écroule lorsque son pèrequitte sa famille. Un camaradede classe lui montre alors lechemin d’un monde magiqueoù le destin peut être modifié.Un monde peuplé de dragons,de chevaliers, de sorciers etautres étranges créatur