Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

Embed Size (px)

Citation preview

  • 7/28/2019 Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

    1/6

    Berpotam

    (1882)

    Kalkotavaks : lisabeth Rovall (2013)

    Guy de Maupassant

    Confession dune femme

    Nouvelle(1882)

    Traduction : lisabeth Rovall (2013)

    KOTAVATelaTamefaGole

    rava

    Piskura:Kotava.orggesia

    ~~

    www.ko

    tava.org

  • 7/28/2019 Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

    2/6Kotava.org Movura ke ayikya. Kalkotavaks : Elisabeth Rovall (2013) All rights reserved 2 / 6

    Confession dune femme Movura ke ayikya

    Mon ami, vous mavez demand de vous raconterles souvenirs les plus vifs de mon existence. Je suistrs vieille, sans parents, sans enfants ; je me trouve

    donc libre de me confesser vous. Promettez-moiseulement de ne jamais dvoiler mon nom.

    Jai t beaucoup aime, vous le savez ; jaisouvent aim moi-mme. Jtais fort belle ; je puis ledire aujourdhui quil nen reste rien. Lamour taitpour moi la vie de lme, comme lair est la vie ducorps. Jeusse prfr mourir plutt que dexister sanstendresse, sans une pense toujours attache moi.Les femmes souvent prtendent naimer quune foisde toute la puissance du cur ; il mest souvent arrivde chrir si violemment que je croyais impossible la

    fin de mes transports. Ils steignaient pourtanttoujours dune faon naturelle, comme un feu o lebois manque.

    Je vous dirai aujourdhui la premire de mesaventures, dont je fus bien innocente, mais quidtermina les autres.

    Lhorrible vengeance de cet affreux pharmacien duPecq ma rappel le drame pouvantable auqueljassistai bien malgr moi.

    Jtais marie depuis un an, avec un homme riche,le comte Herv de Ker..., un Breton de vieille race,que je naimais point, bien entendu. Lamour, le vrai abesoin, je le crois du moins, de libert et dobstacle,en mme temps. Lamour impos, sanctionn par laloi, bni par le prtre, est-ce de lamour ? Un baiserlgal ne vaut jamais un baiser vol.

    Mon mari tait haut de taille, lgant et vraimentgrand seigneur dallures. Mais il manquaitdintelligence. Il parlait net, mettait des opinions quicoupaient comme des lames. On sentait son espritplein de penses toutes faites, mises en lui par sespre et mre qui les tenaient eux-mmes de leursanctres. Il nhsitait jamais, donnait sur tout un avisimmdiat et born, sans embarras aucun et sanscomprendre quil pt exister dautres manires devoir. On sentait que cette tte-l tait close, quil nycirculait point dides, de ces ides qui renouvellent etassainissent un esprit comme le vent qui passe en unemaison dont on ouvre portes et fentres.

    Le chteau que nous habitions se trouvait en pleinpays dsert. Ctait un grand btiment triste, encadrdarbres normes et dont les mousses faisaient songeraux barbes blanches des vieillards. Le parc, une vraiefort, tait entour dun foss profond quon appellesaut de loup ; et tout au bout, du ct de la lande,nous avions deux grands tangs pleins de roseaux et

    Abegaf nik, al erul da va yon loblif setikeks kejinafa tira pwad. T guazapikya, vuwiskafa,nazbeiskafa ; batdume t nuyaf da pu rin mov. Anton

    abdiplekul da meviele va jinaf yolt razdatal.

    Al zo renapay, efe grupel ; dere jontikviele alren. Tiy listapaf ; rokal larde mecoba re zavzar.Rena tiyir tove jin bli ke gloga, milinde gael tir bli kealto. Va awalk lodam krenugiskafa tira is voldomodovara va jin co-abdualbay. Jontiktanya sokespudda kan gijarotiucarsa ke takra anton tanon renad ;batcoba jontikviele al sokir da tizapon kaikrenay ekefoliy da albaratena co-tir merotisaca. Wori ina

    kotviele tuwavon tenanteyaweyer, dum tey viele intagracar.

    Pu rin va taneafa jinafa stuva re fu kal. Tiy guonvolgunapaf vexe ina va kotara di gotuyur.

    Aklafa jaxadara ke bat prazdaf selasikionyik kePecq va piza pu jin al malsetiker, va mayakafa pizavolins tcokena.

    Darekeon. Mali tanda t kurenik ke kulikye, ke

    Herv de Ker-, ke guazazaavaf breizik, arse jinonmerenan. Rena, tela ageltafa, icle tce, va nuyuca islirk miledje sokolegar. Koaykana rena, kagrupena ganmwa, kumzilina gan gertik, kas tir rena ? Mwedafakutcara va dubiena kutcara me sovodar.

    Kurenik tir ontinaf is glabaf is jiomapaf gu laviuca.Vexe va gruuca gracir. Cuon pulvir, va imizkorongabes trakuray divplekur. Inafa swava tir kotrafa guparmaf trak, plekuyun ko in gan gadikeem miv gis vey

    abdigadikeem. In me soklabur, icde kotcoba davon istakelon boyar, metoktemenon is megildason dakonara trakurinda rotir. Pestal da bata taka tirbudeyena, da meka rieta koofir, meka rietatoltuwarzasa is tugalasa va swava milinde suka vamona koonir viele dilk ik tuvel zo fenkur.

    Lamone lize irubav koe letaxorso tigir. Gabentafexepe, koxutanafe gu yon aalap dem tij modovas vabatakaf lukast ke guazik. Aname lurd vas arse aalxo,aludevaf kelor yoltan gu saut de loup tigir ; isearteon, vane vayka, va toloya tourka kotrafa guedgarda is ezas werd digiv. Waleon, kene katanasavoama, kurenik va kirkama ta zeltara va govitaf nudol

  • 7/28/2019 Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

    3/6Kotava.org Movura ke ayikya. Kalkotavaks : Elisabeth Rovall (2013) All rights reserved 3 / 6

    dherbes flottantes. Entre les deux, au bord dunruisseau qui les unissait, mon mari avait faitconstruire une petite hutte pour tirer sur les canardssauvages.

    Nous avions, outre nos domestiques ordinaires, ungarde, sorte de brute dvoue mon mari jusqu la

    mort, et une fille de chambre, presque une amieattache moi perdument. Je lavais ramenedEspagne cinq ans auparavant. Ctait une enfantabandonne. On laurait prise pour une bohmienneavec son teint noir, ses yeux sombres, ses cheveuxprofonds comme un bois et toujours hrisss autourdu front. Elle avait alors seize ans, mais elle enparaissait vingt.

    Lautomne commenait. On chassait beaucoup,tantt chez les voisins, tantt chez nous ; et jeremarquai un jeune homme, le Baron de C..., dont les

    visites au chteau devenaient singulirementfrquentes. Puis il cessa de venir, je ny pensai plus ;mais je maperus que mon mari changeait dallures mon gard.

    Il semblait taciturne, proccup, ne membrassaitpoint ; et malgr quil nentrt gure en ma chambreque javais exige spare de la sienne afin de vivreun peu seule, jentendais souvent, la nuit, un pasfurtif qui venait jusqu ma porte et sloignait aprsquelques minutes.

    Comme ma fentre tait au rez-de-chausse, jecrus souvent aussi entendre rder dans lombre,autour du chteau. Je le dis mon mari, qui meregarda fixement pendant quelques secondes, puisrpondit :

    Ce nest rien, cest le garde.

    Or, un soir, comme nous achevions de dner,Herv, qui paraissait fort gai par extraordinaire, dunegaiet sournoise, me demanda :

    Cela vous plairait-il de passer trois heures lafft pour tuer un renard qui vient chaque soirmanger mes poules ?

    Je fus surprise : jhsitais ; mais comme il meconsidrait, avec une obstination singulire, je finispar rpondre :

    Mais certainement, mon ami.

    Il faut vous dire que je chassais comme un hommele loup et le sanglier. Il tait donc tout naturel de meproposer cet afft.

    Mais mon mari tout coup eut lair trangementnerveux ; et pendant toute la soire il sagita, se

    al volmiv vegedur.

    Valev gubef kwikeem, va susikye, ficikaj abidas vakurenik kali awalkera, is va mawakwikyama, riwe nik

    lidixon lotis va jin, dikiv. Weti alubda mal Espana vaina al vanst. Jovleyen rumeik. Ina gu Gitano yikya zonarur, yoke ebeltaf biak is orikaf iteem is usukaludevaf dum aalxo is tanion broewes aname jo. Tirsan-tevdaf voxe nuvelar tol-sandaf.

    Toza ke muvugal. Jontika tcabanera, onton denevegungik, onton dene cin ; ise va yikye, va C- bermik

    lolonobon woras va lamone, katcal. Azon ine mea pir,pune mea vaon trak ; vexe sonk da kurenik tove jintilabetar.

    Nuvelar mustaf is abdikerelen, va jin me kutcar ;ise beka ko jinafa mawa dare rion kolaniyir, lecen aldin da mawa me gotir keve inafa enide ant rovoblim,va anyerkafa bora kal jinaf tuvel vox illanisa artikonaka wexa jontikviele mielon gild.

    Larde jinaf dilk moe sidot tigir, va izga mwarnesaaname lamone jontikviele fogild. Pu kurenik kal, inva jin konakveraston modisuker, aze dulzer :

    Loxe, susikye.

    Okie, lansielon, viele ten sielestuv, Herv zultonnutise kolukapafe, ton yotafa itupuca, pu jin erur :

    Kas pitcarafa tiskira va baroy bartiv, ta atara vabresitol kotsielon pis is estus va jinyon wil, va rin co-puver ?

    Zo akoy : klab ; vexe in larde manon linvesonkrafiar, tere dulz :

    Efe gue, nanye.

    Gokal da bro ayikye va idatcol ik wafibolgitcaban. Acum dragera va bata pitcara tir tuwavaca.

    Vexe kurenik ve nutir divulon noglotaf ; numesielcekon tegulawer, gronon vozon ranyason azudebanyason.

  • 7/28/2019 Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

    4/6Kotava.org Movura ke ayikya. Kalkotavaks : Elisabeth Rovall (2013) All rights reserved 4 / 6

    levant et se rasseyant fivreusement.

    Vers dix heures il me dit soudain :

    tes-vous prte ?

    Je me levai. Et comme il mapportait lui-mmemon fusil, je demandai :

    Faut-il charger balles ou chevrotines ?

    Il demeura surpris, puis reprit :

    Oh ! chevrotines seulement, a suffira, soyez-en sre.

    Puis, aprs quelques secondes, il ajouta dun tonsingulier :

    Vous pouvez vous vanter davoir un fameuxsang-froid !

    Je me mis rire :

    Moi ? pourquoi donc ? du sang-froid pour allertuer un renard ? Mais quoi songez-vous, mon ami ?

    Et nous voil partis, sans bruit, travers le parc.Toute la maison dormait. La pleine lune semblaitteindre en jaune le vieux btiment sombre dont le toitdardoises luisait. Les deux tourelles qui le flanquaientportaient sur leur fate deux plaques de lumire, etaucun bruit ne troublait le silence de cette nuit claire

    et triste, douce et pesante, qui semblait morte. Pas unfrisson dair, pas un cri de crapaud, pas ungmissement de chouette ; un engourdissementlugubre stait appesanti sur tout.

    Lorsque nous fmes sous les arbres du parc, unefracheur me saisit, et une odeur de feuilles tombes.Mon mari ne disait rien, mais il coutait, il piait, ilsemblait flairer dans lombre, possd des pieds latte par la passion de la chasse.

    Nous atteignmes bientt le bord des tangs.

    Leur chevelure de joncs restait immobile, aucunsouffle ne la caressait ; mais des mouvements peinesensibles couraient dans leau. Parfois un pointremuait la surface, et de l partaient des cercleslgers, pareils des rides lumineuses, quisagrandissaient sans fin.

    Quand nous atteignmes la hutte o nous devionsnous embusquer, mon mari me fit passer la premire,puis il arma lentement son fusil, et le claquement secdes batteries me produisit un effet trange. Il me

    sentit frmir et demanda : Est-ce que, par hasard, cette preuve vous

    suffirait ? Alors partez.

    Moni sane bartiv pu jin levgon kalir :

    Til gadiaf ?

    Rany. Aze viele va zelt pu jin miv vanburer, er :

    Kas gu vilt ok chevrotine digxa govajot ?

    Zavzar akoyen, azon kalir :

    Ox ! gu chevrotine digxa anton, batcobastapeter, til lanaf !

    Azon, vani konak verast, manakomon loplekur :

    Rosiskel da en til wontapaf !

    Toz kip.

    Jin ? tokinde ? wontaf ta atara va bresitol ? Vexeva tokcoba modoval, nanye ?

    Aze melorason mallaniv, reme lurd. Varafa monakeniber. Taelars va guazafe xe dem afigasa kepaita gublafote nubiar. Toloy vakrilef rasekam va toloya afifapozla moe verol bured, ise mek lor va amlit ke bataftaf is gabentaf miel skalter, ke zijnaf is rusagaf miel

    nutis awalkaf. Meka gaelsusta, meke gemuie, mekamurtoybrera ; grenyafa tuglagara va kotcoba al luber.

    Ba cinafa artlanira lev aala ke lurd, fedara va jinkonarir, is dakela ke lubeyesa toa. Kurenik mekonkalir voxe kalterektar, ulijdar, koe izga nugriter,takanugon narin gan skeura va tcabanera.

    Va tourkadoma fure zomev.

    Inaf usuk dem gralka zavzar mezekawes, mekasukara santar ; vexe biwe ropestalena liziwera va lavakoenid. Dile tanoyu u welmon kaliziwer, nume batlizuivamumu ilnid, oltavafu gu li afif ploz dun tugijawes.

    Zomeson va kirka ke skayera, kurenik askir da vaint taneon ink, azon va zelt vion ervoar, aze levgafaermitawera ke lizibela va divulaca den jin warzer. Inpestaler da bup ise erur :

    Kas, xuye, bata yotcara va rin puver ? Battode,mallanil.

    Akoyepen, dulz :

  • 7/28/2019 Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

    5/6Kotava.org Movura ke ayikya. Kalkotavaks : Elisabeth Rovall (2013) All rights reserved 5 / 6

    Je rpondis, fort surprise :

    Pas du tout, je ne suis point venue pour menretourner. tes-vous drle, ce soir ?

    Il murmura :

    Comme vous voudrez.

    Et nous demeurmes immobiles.

    Au bout dune demi-heure environ, comme rien netroublait la lourde et claire tranquillit de cette nuitdautomne, je dis, tout bas :

    tes-vous bien sr quil passe ici ?

    Herv eut une secousse comme si je lavais mordu,et, la bouche dans mon oreille :

    Jen suis sr, entendez-vous ?

    Et le silence recommena.

    Je crois que je commenais massoupir quandmon mari me serra le bras ; et sa voix, sifflante,change, pronona :

    Le voyez-vous, l-bas, sous les arbres ?

    Javais beau regarder, je ne distinguais rien. Etlentement Herv paula, tout en me fixant dans lesyeux. Je me tenais prte moi-mme tirer, et soudain

    voil qu trente pas devant nous un homme apparuten pleine lumire, qui sen venait pas rapides, lecorps pench, comme sil et fui.

    Je fus tellement stupfaite que je jetai un criviolent ; mais avant que jeusse pu me retourner, uneflamme passa devant mes yeux, une dtonationmtourdit, et je vis lhomme rouler sur le sol commeun loup qui reoit une balle.

    Je poussais des clameurs aigus, pouvante, prisede folie ; alors une main furieuse, celle dHerv, me

    saisit la gorge. Je fus terrasse, puis enleve dansses bras robustes. Il courut, me tenant en lair, vers lecorps tendu sur lherbe, et il me jeta dessus,violemment, comme sil et voulu me briser la tte.

    Je me sentis perdue ; il allait me tuer ; et dj illevait sur mon front son talon, quand son tour il futenlac, renvers, sans que jeusse compris encore cequi se passait.

    Je me dressai brusquement, et je vis, genoux surlui, Paquita, ma bonne, qui, cramponne comme unchat furieux, crispe, perdue, lui arrachait la barbe,les moustaches et la peau du visage.

    Puis, comme saisie brusquement dune autre ide,elle se releva, et, se jetant sur le cadavre, elle lenlaa pleins bras, le baisant sur les yeux, sur la bouche,

    Meinde, me al p enide fure dimlan. Atedul,resielon ?

    In prejar :

    Inde kuranil.

    Nume zavzav mezekawes.

    Arti monion bartivlik, larde mecoba va rusagafa isaftafa auluca ke bat muvugalaf miel, omapon kal :

    En lanel da in batlizo gilanir ?

    Herv botcewer dumede va rin al bugd, aze, artko jinafa oblaka :

    Lan, gildel ?

    Aze gire amlit.

    Toz liug viele kurenik va jinafa ma licar ; aze inafapuda, azdasa, betana, tiyar :

    Kas va in wil, banlize, leve aala ?

    Kore kaldisuk, va mecoba solw. Aze vion Hervben epita va zelt plekur, va jin modisukerseson. Tazeltara va int gugadi, aze levgon, arti bar-sanoya

    bora male cin, ko afirsi ayikye awir, kaliaboronvanlanise, ton xowaso alto dumede co-yater.

    Zo akoy cugeke tizon kizoy ; vexe abdidarorwod, teyka va jinaf iteem kabduonir, edavara vajin spikonar, aze va ayikye tanamuse moe sid, dumidatcol kazawayan va vilt, w.

    Opon mali, kovudan, tuoviskawes ; bam yatkafanuba, tela ke Herv, va jinafa larida narir. Zo agvundaze ko inaf prastaf meem zo malnarir. Va jin tideon

    gison, van alto senyeso moe werd vulter, aze vamoonmimar, tizon, dumede va jinafa taka co-djumempar.

    Pest buktaf ; va jin fu atar ; ise ixam va buukvamo jinafo jo madar, viele silukon zo mar, zotrovgar, teka va sokira dure grup.

    Levgon rany nume, moe in, va abadeson Paquitajinafa kwikya xodawesa dum yatkaf karvol ismalkewesa is lidixafa soltioltesa va lukast is nyoxa is

    gexatalma, w.

    Azon, ina dumede gan ara rieta ve konarir, pune veranyar aze moebiduson va awalkoda mapar, mo iteemaz art kutcason, fenkuson kan kutceem va inaf

  • 7/28/2019 Movura ke ayikya (Guy de Maupassant) ~ Confession d'une femme

    6/6Kotava.org Movura ke ayikya. Kalkotavaks : Elisabeth Rovall (2013) All rights reserved 6 / 6

    ouvrant de ses lvres les lvres mortes, y cherchantun souffle, et la profonde caresse des amants.

    Mon mari, relev, regardait. Il comprit, et tombant mes pieds :

    Oh ! pardon, ma chrie, je tai souponne etjai tu lamant de cette fille ; cest mon garde qui matromp.

    Moi, je regardais les tranges baisers de ce mort etde cette vivante ; et ses sanglots, elle, et sessursauts damour dsespr.

    Et de ce moment, je compris que je serais infidle mon mari.

    awalkaf kutceem, koon aneyason va kona sukera, isva santarapa ke fertikeem.

    Kurenik, ranyes, disuker. Gildar, aze tit jinlubeson :

    Ox ! ixel, abegya, va rin al ucul voxe va fertikke battelya al at ; susik va jin al kalcoer.

    Jin, va yona divulafa kutcara va ban awalkik is kebat blisik ; is boregara, ke ina, is yona vagrablera keinafa gripokoleyena rena.

    Nume batvielu, al gild da tit volsagaf gu kurenik.