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Mise en page 1 - uneca.org · la structure sectorielle de l’emploi de la main-d’œuvre, au fur et à mesure que l’éco-nomie se développe (c’est-à- ... bres de la CEEAC

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Sommaire

Solutions that add value - the local processing of

Cameroonian cocoa into chocolate

Publisher

Emile S. AhOhE

Editor-in-Chief

Abel AkARA TIChA

Contributors

Aboubacry Demba LOM

Amy TOURE

Bertrand TAChAGO

Daniel GBETNkOM

Ghitu - I - MUNDUNGE

Isidore kAhOUI

Joseph BARICAkO

Laurent D'ARONCO GIUSSEPE

Lot TChEEkO

Mamadou BAL

Sylvain MALIkO

Tidjani ChETIMA

Zaza Burton RANDRIAMIARANA

Design�and�Production�

Communications Unit, ECA/SRO-CA

Proofreaders�

Delphine FOGANG, Lucie MAFFO, Sylvie NGUIFFO

Echos d’Afrique Centrale

Une publication du Bureau sous›rØgional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique

Contacts : B.P. 14935 YaoundØ › Cameroun

TØl: +237 22 23 14 61 / 22 22 08 61 / 22 22 08 56Fax: +237 22 23 31 85

Web: www.uneca.org/fr/sro/acEmail : [email protected]

3 Edito

La transformationstructurelle

4-5 Cybersécurité fiable en Afrique centrale

6 Clarion Call for Developmental Statesin Central Africa

7 L’ONU/UA et le NEPAD

8 La Reforme du Secteur de la Sécurité en Afrique

9 Integration Wakeup Call to CentralAfrica

10-11 CIE: République du Congo et laCEA/BSR-AC en accord

12 Etats Développementistes en Afrique centrale

13 Afrique Centrale: efforts requisespour intégrer

14� Climate Change and Policy

15 Intégration : on ne peut pas

baisser les bras

16 e-Emploi en marche au Gabon

17 Lu pour vous

Echosd�Afrique CentraleN° 24 Décembre 2011

L'année 2011 n'a pas étéune année particulière-ment facile pour les pays

d'Afrique Centrale qui,comme la CEA / BSR-ACl’avait déjà prédit, ont affichéleur vulnérabilité aux chocsexternes, une tendance quipeut être inversée si ces payss'engagent à la transformationstructurelle de leurs écono-mies.

Aux niveaux conti-nental et régional, la CEA etses partenaires comme lePNUD, la Banque Africainede Développement (BAD) etla Commission de l’UnionAfricaine (CUA) ont entreprisune croisade pour la transfor-mation structurelle comme lemoyen le plus sûr pour leséconomies africaines de pro-gresser sur la voie de l'émer-gence. La CEA et la CUAdéfinissent la transformationstructurelle comme étant lechangement dans le tempsintervenant dans la composi-tion sectorielle du produitintérieur brut (PIB) et celle dela structure sectorielle del’emploi de la main-d’œuvre,au fur et à mesure que l’éco-nomie se développe (c’est-à-

dire en tant qu’accroissementdu PIB réel par habitant).Pour atteindre ce stade, lespays d'Afrique Centraledevraient augmenter les partsde leur sous-secteur industriel/ manufacturier et aussi aug-menter les services dans dessecteurs comme les TIC et letourisme. Ce qui devrait natu-rellement diversifier leur based'exportation qui a été histo-riquement articulée unique-ment sur les cultures de renteagricole, les ressourcesminières non transformées, lesproduits forestiers et le pétrolebrut.

Une telle transforma-tion nécessite des investisse-ments dans les technologiesnécessaires. Cela contribueraità la mécanisation de l'agricul-ture, portant celle-ci dans larégion à sa 2ème génération,résultant en une améliorationdes rendements qui mettraitun terme à la paysannerie desubsistance. En même temps,cela libérerait le travail dupaysan qui pourrait prendrepart au processus de transfor-mation qui ajoute de la valeuraux produits agricoles.

Cette transformationexigerait également des inves-tissements dans la recherche

agricole, dans les infrastruc-tures de transport et de l’éner-gie pour aider dans le traite-ment des ressources fores-tières, minières et extractivesde la région qui sont habituel-lement exportées à l’état brutet rachetées plus cher en pro-duits finis.

La transformationn'est pas irréalisable pourl'Afrique centrale. La Malaisiel’a fait grâce à l'interventiondélibérée de l'État, basée surun processus de planificationdisciplinée, la réalisation desinvestissements nécessaires etla création des institutionsappropriées. Notre région n'apas besoin de réinventer laroue. Elle peut copier de bonsexemples en utilisant sescanaux de coopération Sud-Sud et Nord-Sud. L’année2012 est le temps d'accélérerce processus.

Echos d’Afrique Centrale 3N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

EditoEdito

La transformation structurelle – un souhait

du Nouvel An!

By Emile S. AhohE

Le tourisme doit être un aspect importantde la transformation structurelle del’Afrique Centrale

Echos d’Afrique Centrale 4 N° 24 - Décembre 2011

Vers une cybersécurité

Une centaine d’experts com-prenant des spécialistes ent é l é c o mm u n i c a t i o n s ,

juristes, parlementaires, membresdes forces de sécurité et autresacteurs du secteur de la cybersécu-rité en Afrique Centrale viennentde recommander aux Etats mem-bres de la CEEAC et de la CEMAC,de poursuivre la formulation et lamise en œuvre des politiques etstratégies nationales permettant unetransition vers une société du savoirpérenne et inclusive, notammentpar la création d’un environnementde confiance et de sécurité dans ledomaine des Technologiesd’Information et deCommunication (TIC) et de for-muler des recommandations sur leprojet de convention de l’UnionAfricaine sur la mise en place d’uncadre juridique de confiance pour lacybersécurité et les transactionsélectroniques.

C’est ce qui ressort d’un ate-lier sous régional ayant trait audéveloppement et à la validationdu cadre légal harmonisé pour laconfiance dans l’économie numé-rique pour l’Afrique centraleconjointement organisé par laCommission Economique pourl’Afrique (CEA) et l’UnionInternationale deTélécommunications (UIT), enpartenariat avec le SecrétariatGénéral de la CommunautéEconomique des Etats de l’Afrique

Centrale (CEEAC) et laCommission de laCommunauté Economiqueet Monétaire de l’AfriqueCentrale (CEMAC) .L’atelier s’est tenu du 28novembre au 2 décembre2011 à Libreville, auGabon.

Les experts à cet ate-lier ont également demandéaux Etats membres de laCEMAC et la CEEAC demener une large consulta-tion régionale et nationaleen impliquant toutes lesparties prenantes(Gouvernement, Parlement,secteur privé et sociétécivile) en vue de préparer leterrain à l’adoption des lois-types de la CEEAC et desdirectives de la CEMACainsi que de la Conventionde l’UA sur la cybersécurité.

L’atelier avait été

ouvert par le Ministre de Relationsavec le Parlement et les InstitutionsConstitutionnelles, de l’IntégrationRégionale et du NEPAD, chargédes Droits de l’Homme de laRépublique du Gabon, M. AurélienNTOUTOUME, en lieu et placedu Ministre de la Communication,de la Poste et de l’EconomieNumérique, S.E.M. Paul NDONGNGUEMA . Dans cette allocutionle Ministre avait invité les experts àproposer une vision et des textescommunautaires de référencecontre la cybercriminalité dans lasous-région, qui seront transposésdans les dispositifs nationaux desEtats membres.

Intervenant à la même occa-sion, Le Général Louis SYLVAIN-GOMA, Secrétaire Général de laCEEAC a déclaré qu’il est illusoired’engager le développement dugouvernement en ligne, du com-merce en ligne et de la santé enligne si rien n’est envisagé sur les

Photo de famille à l’ouverture de l’atelier

Echos d’Afrique Centrale 5N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

aspects juridiques, organisationnels,humains et technologiques de lasécurité de réseaux et de l’informa-tion.

Quant à M. EmileAHOHE, Directeur du BureauSous Régional pour l’AfriqueCentrale de la CEA (CEA/BSR-AC), il a estimé que laCybercriminalité dans les pays oùelle se développe, génère une imagenégative et dissuade les investisseurspotentiels, créateurs de richesse etd’emplois. A cet effet, la coopéra-tion policière et judicaire interna-tionale doit être une priorité abso-lue, compte tenu de l’absence defrontière physique du cyberespace.

De son côté, M. Jean-Jacques MASSIMA-LANDJI ,Représentant de l’UIT pourl’Afrique Centrale et Madagascar adéclaré qu’un cadre légal harmoniséeffectif et opérationnel dans tous lespays, permet d’avoir une réponsesolide et cohérente à l’assainisse-ment du Cyberespace et à l’édifica-tion d’une société de l’informationinclusive et juste permettant à tousde bénéficier des mêmes opportuni-tés, et cela, en toute sécurité.

Pour le Représentant de laCommission de l’Union Africaine(CUA) M. Moctar YEDALY, laConvention de l’Union Africaineest plus que nécessaire, voire vitale,pour inspirer les Etats membres etleurs législateurs sur les questionsde cybersécurité, de cybercrimina-lité et de protection des données àcaractère personnel.

Intervenant au nomdu Président de laCommission de la CEMAC,M. Isidore EMBOLA a sou-haité que lesTélécommunications, lesTechnologies del’Information et de laCommunication (TIC), quiconstituent des supports etdes facilitateurs du dévelop-pement économique, socialet culturel, fassent l’objetd’une attention particulière.

Cet atelier fait suiteà la deuxième réunion desMinistres en charge desTélécommunications et TICdes Etats membres de laCEEAC tenue à Ndjamena,le 22 avril 2010 qui arecommandé au Conseil sta-tutaire des Ministres de laCEEAC, de soumettre àl’approbation de la

Conférence des Chefs

d’Etats et de Gouvernement de laCEEAC quatre documents d’orien-tation dont un sur l’harmonisationdes politiques et des réglementa-tions nationales et des plans d’ac-tion pour le développement desTIC en Afrique centrale. Cettedemande avait d’ailleurs fait l’objetd’une recommandation lors duConseil des Ministres de laCEMAC en décembre 2008. Lesparticipants dudit atelier ontaffirmé la nécessité d’organiser undeuxième atelier de validation desprojets de lois types qui feront l’ob-jet d’évaluation par une réunion desministres en charge des TIC enAfrique Centrale en mars 2012.

fiable en Afrique centrale

Les experts en plein boulot

During the launch ofthe EconomicReport on Africa

2011, last 17 November at theYaoundé Hilton, a high-levelaudience comprising mem-bers of the Government ofCameroon, heads of diploma-tic missions and UN agencies,as well as researchers and jour-nalists learnt that it was hightime Central African statesmade a careful intervention inthe structural transformationof their economies in partner-ship with the private sector.

The report, jointlypublished by the EconomicCommission for Africa (ECA)and the African UnionCommission (AUC) projec-ted an improvement inAfrica’s growth rate from4.7% in 2010 to 5% in 2011.Experts from the ECA andAU explained this positiveposture on the rebound ofexport demand and commo-

dity prices as well as onincreased flows of foreigndirect investment in extractiveindustries and aid. The situa-tion in Central Africa was,however, projected to slowdown from a slightly betterposition of 4.3% GDPgrowth in 2010 to a 4% GDPgrowth in 2011. This regres-sion, as explained in thereport, was due to the insuffi-cient diversification of exportproducts, a fragile politicalsituation in some of the coun-tries in the region and areduction in oil production inothers such as Cameroon andGabon.

Speaking during thelaunch, Cameroon’s Ministerof the Economy, Planningand Regional Development(at the time), H.E. Mr LouisPaul Motaze, praised the ECAand the AUC for the findingsof the report and saidCameroon would appropriateits conclusions as it positionsitself towards becoming anemerging economy in 2035.“We are exposed to fluctua-tions in the prices of raw

materials and have low levelsof economic diversification;but fortunately, we are takingappropriate measures toaddress these difficulties, forinstance by laying emphasison areas such as agricultureand tourism where we have ahigher comparative advan-tage”, he said.

The launch also provi-ded an opportunity for theInterim Resident Coordinatorof the UN System inCameroon, Mr MichelBalima and the Director ofthe ECA’s Sub RegionalOffice for Central Africa, MrEmile Ahohe, to insist thatthe report should not be mis-construed as preaching areturn to the old state systemscharacterized by an outburstof the public sector. They saidAfrican countries in generaland Central African countriesin particular, were instead cal-led upon to be developmentalstates that should enable andidentify opportunities forgrowth, facilitate public-pri-vate partnerships, minimizethe risks faced by privateinvestors and invigorate deve-lopment with greener techno-logies.

Echos d’Afrique Centrale 6 N° 24 - Décembre 2011

UNECA’s Clarion Call for Developmental States in Central

Africa

Cameroon’s former Minister of the Economy,

Planning and Regional Development talking to

the press on the merits of ERA 2011 to his

country

Lors de la réunion duMécanisme de CoordinationSous-régionale d’appui du

système des Nations Unies à l’UnionAfricaine et à son programmeNEPAD en Afrique de l’Ouest etCentrale (MCSR) du 05 au 06 octo-bre 2011 à Dakar au Sénégal, les repré-sentants de la CEEAC, de la BAD etd’autres partenaires du système desNations Unies se sont réunis pour ana-lyser la mise en place d’un mécanismeconjoint de coordination sous régio-nale pour l’Afrique de l’Ouest et duCentre. Ils ont suggéré la mise en placed’un groupe de travail multi-agences etmulti-acteurs pour soutenir le dévelop-pement et l’agenda de l’intégrationrégionale dans les deux sous-régions. Ladite réunion s’est organisée conjointe-ment par les Bureaux sous-régionauxpour l’Afrique de l’Ouest et Centralede la Commission Economique desNations Unies pour l’Afrique et lesagences des Nations Unies dans lesdeux sous-régions.

Ce Mécanisme deCoordination Sous-régionale pourl’Afrique Centrale et de l’Ouest a pourbut de plancher sur les modalités quipermettraient aux agences des NationsUnies dans ces sous-régions de s’ap-puyer sur l’approche ‘Delivery As OneUN’ en fournissant un appui à la

CEDEAO, à la CEEAC et aux autrescommunautés économiques régio-nales, car ces institutions mettent enœuvre le cadre du NEPAD, lesObjectifs du millénaire pour leDéveloppement et d’autres initiativesde développement sous-régionales, ycompris la réalisation des objectifsmieux axés sur les programmes d’ac-tion pour l’intégration régionale.

Les débats de ces assissestournaient autour des points tels que lapromotion de l’efficience et la synergiesous l’angle de l’approche d’aide audéveloppement des Nations Unies, laréduction de la fragmentation dans laplanification et l’exécution des pro-grammes, le renforcement des rela-tions entre les organisations intergou-vernementales et les autres acteurs enAfrique Centrale et de l’Ouest, et l’ap-port à son maximum des rapportsentre les programmes des NationsUnies à l’échelle nationale, sous-régio-nale et régionale.

Le présent Mécanisme deCoordination Sous-Régionale pourl’Afrique Centrale et de l’Ouest devrait

être opérationnel dès que possible dansle but de soutenir le développement etl’agenda de l’intégration régionale dansles deux sous-régions. C’est dans cetteoptique que l’atelier recommandait lamise en place d’un groupe de travailmulti-agences et multi-acteurs dirigépar le Bureau Sous Régional pourl’Afrique de l’Ouest de la CEA(CEA/BSR-AO). L’équipe de travaildevrait être composé des Bureaux sous-régionaux pour l’Afrique de l’Ouest etCentrale de la CommissionEconomique des Nations Unies pourl’Afrique, de la CEEAC, du PNUD,de l’UNDG, de l’OMS, de NPCA etde la Commission de l’UnionAfricaine. Le MCSR devrait aussi exa-miner l’existence du programmemulti-annuel dans la sous-régionAfrique centrale, plancher sur sa créa-tion en Afrique de l’Ouest quitte à arri-mer le nouveau sur l’existant. Cette réunion mettait donc l’accent surle programme du MCSR qui doit par-ticulièrement soutenir le développe-ment humain à l’échelle de l’intégra-tion régionale.

Echos d’Afrique Centrale 7N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

L’ONU/UA et le NEPAD : l’ère du Mécanisme de Coordination

Sous-régionale

Le début des travaux du MCSR

Echos d’Afrique Centrale N° 24 - Décembre 2011

L a Réfo rme duSec t eu r d e l aSécu r i t é (RSS) e s t

une condit ion crucia lenécessa i re pour l e déve-loppement des soc iétés .El le es t importante auss ib ien dans le s pays déve-loppés , l e s pays en déve-loppement que les pays entrans i t ion ou en s i tuat ionde post conf l i t . En ef fe t ,pour c e de rn i e r, l econ f l i t d é t r u i t d e ss t ructures soc ia les t radi -t ionnel les , engendre destens ions interethniques ,e f face la conf iance que lasoc iété p lace en son gou-ve rnement , c r é e unenv i ronnement où l ecr ime e t l a v io lencesont rampants e t a f fa i -b l i s sent la surve i l lancedes f ront ières . C’es t dansc e t t e op t ique que l aCEA/BSR-AC a convié desexper t s venant des pays ens i tuat ion de post conf l i tsu r l e s que s t i on s de l aRéforme du Secteur de laSécu r i t é (RSS) du 29novembre au 1er décembre2011, cet te rencontre s’e s tt enue dan s l a s a l l e d econférence de l ’Hôte l l aRé s idence l a Fa l a i s e deDouala .

L’ a t e l i e r v i s a i t l erenforcement des capaci -

tés des pays membres ens i tuat ion de post conf l i te t d e s Communaut é sEconomique s Rég iona l e s(CERs) dans le s processusdes Réformes du Secteurde Sécur i té (RSS) appro-pr iées dans leurs paysrespect i f s . Se lon MadameAmy TOURE, Conse i l l è reRégionale en Gest ion PostConf l i t e t Gouvernance ,l ’ a te l ier es t organisé dansle cadre des act iv i tés duprog r amme de g e s t i onpos t - con f l i t e t dan s l ami s e en œuvre du p l and’act ion i s su des recom-mandat ions du Forum deBujumbura du décembre2009 sur la reconstruct ionpost-conf l i t , l a réhabi l i -ta t ion et la re lance écono-mique en A f r ique c en -tra le .

Durant c e s t ro i sjours , une v ingta ine depa r t i c ipan t s venan t de smin i s t è re s d ’Et a t d e spays en s i tuat ion de post-conf l i t e t des commu-nau t é s é conomique srégionales (CERs) e t d’au-t r e s in s t i tu t i on s de l arég ion se sont penchésl ’ app roche de s Na t ion sUnies sur la RSS, le cadred ’ a c t i on de l ’Un ionAf r i ca ine . su r de s que s -t ions spéc i f iques qui on

f a i t l ’ ob j e t d e l ’ a t e l i e rsont ; l e cadre const i tu-t ionnel e t l ég i s la t i f e t l e sinst i tut ions chargées de laSécur i té e t l eurs rô les ; l eprocessus e t l e s s t ratég iesde Dé sa rmement ,D é m o b i l i s a t i o n ,Ré in s e r t i on e tRé in tég ra t ion (DDRR) ;l e con t rô l e de s a rmeslégères e t de pet i t s ca l i -bres ; l a femme dans laRSS , la Sécur i té humaine,l a g e s t i on in t ég ré e de sf ront ières e tc… etc…

Le résul tat v i sé parl ’a te l ier es t que les par t i -c ipants so ient désormaiséquipés pour contr ibueraux programmes et projet sde re forme du secteur dela sécur i té dans l eurspays respect i f s e t s’ enga-ger à é tabl i r un réseaude prat ique pour soute-nir l ’ échange internat io-nal rée l sur ces édi t ionsà t ravers l e cont inent .

A la f in de l ’ a te l ier,l e s pa r t i c ipant s ont f a i tde s r e commanda t ion sparmi le squel les une mei l -l eu re coo rd ina t i on de sprogrammes de DDRR etleur intégrat ion dans le sprogrammes de déve loppe-ment , un f inancement etappu i ma t é r i e l d an s l apo l i t i que de s f ron t i è re sde s Et a t s , l ’ adop t iond’une j ou rnée a f r i c a inedes f ront ières .

I l f au t no t e r quel ’a te l ier sur la RSS n’es tque le début d’une sér ied’act iv i tés qui s’é tendrontsur le cont inent avec lapar t ic ipat ion d’autres par-tenaires .

Pour une meilleure pratique de la Reforme du Secteur de la

Sécurité en Afrique

L’enthousiasme démontré pour le

RSS pendant l’atelier

During the 2011

edition of

Central Africa’s

biggest marketing Expo –

PROMOTE – the Senior

Economic Affairs Officer

UNECA’s Sub regional Office

for Central Africa, Mr

Aboubacry Demba Lom, said

leaders of all ten states of the

region needed to respect their

commitments to integration

initiatives. Mr Lom told

attendees of the Regional

Integration Forum at

Promote 2011 that given its

strategic geographical posi-

tion, Central Africa ought to

be a point of convergence and

relay of most integration pro-

grammes across the rest of the

continent, notably infrastruc-

ture transport and electricity

network projects as well as

trade in goods.

Other participants at

the Forum expressed dissatis-

faction with the snail pace of

integration within ECCAS,

where only 0.5% of trade in

the region was among its

members.

Most experts where

clear that the region needed to

urgently improve physical

infrastructure that facilitates

exchange, notably roads. In

this regard, the increasing

informal agric trade between

Cameroon and Congo due to

improved roads from

Dschang in West Cameroon

to Brazzaville in Congo was

highlighted.

ECA/SRO-CA used

the opportunity offered by

Promote from 3 to 11

December 2011 to distribute

its flagship publications on

economic development and

integration issues in Central

Africa to visitors of its stand at

the ECCAS pavilion.

Echos d’Afrique Centrale 9N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

The Integration Wakeup Call to Central Africa

Participants attentively follow deliberations at the forum

The annual evaluationand planning meeting ofthe work program for the

ECA’s Sub regional Office forCentral Africa by theIntergovernmental Committeeof Experts will be held inBrazzaville, the Republic ofCongo, from 29 February to 2March 2012. “Central Africa’sEnergy Challenges” has beenretained as the theme of the ses-sion.

These dates were confir-med recently in Yaoundé duringa series of meetings held by offi-cials the two major organizatio-nal parties involved, that is, theGovernment of the Republic ofCongo and ECA/SRO-CA. Thesix-person delegation fromCongo was led by Mr AlphonseLoulendo, Service Head forEconomic Cooperation at theDirectorate General of theEconomy in the country’sMinistry the Economy, RegionalDevelopment and Integration.

The highlight of the

visit was the signing of theMemorandum ofUnderstanding on the holding ofthe ICE in Brazzaville by theCongolese government on theone hand, and ECA/SRO-CAon the other. All staff members ofECA/SRO-CA as well as the sixmembers of the Congolese dele-gation gave a rapturous ovationwhen the Director ofECA/SRO-CA, Mr EmileAhohe signed the document forthe Office.The MoU had been signed inadvance by H.E. Mr. PierreMoussa, Congo’s Minister ofState and Coordinator of theEconomic Cluster, Minister ofthe Economy, Planning,Regional Development andIntegration.

Addressing attendees ofthe signing meeting, the Directorof ECA/SRO-CA expressed hisgratitude to the Minister of Stateand Coordinator of theEconomic Cluster, Minister ofthe Economy, Planning,Regional Development andIntegration as well as to the entireGovernment of Congo forhaving accepted to host thisregular meeting of the Office. Healso said ECA/SRO-CA was wil-

ling to provide technical supportto Congo that goes beyond thesub-regional scope of coopera-tion.

Taking the cue from theDirector, the Head of the teamfrom Congo, Mr. AlphonseLoulendo, said they were gratefulto the ECA for the warm welco-med they had received. He fur-ther expressed the wish of hisdelegation to establish a stronglink with ECA/SRO-CA to bet-ter calibrate the Office’s supportto the Republic of Congo withinthe sub-regional context.

It should be noted thatin prelude to theIntergovernmental Committeeof Experts (ICE) meeting, aCentral African ad hoc expertgroup meeting will be held fromFebruary 27 to 28 still in theCongolese capital.

Echos d’Afrique Centrale 10 N° 24 - Décembre 2011

ICE 2012: Agreement signed between Congo and ECA/SRO-CA

ECA/SRO-CA’s Director – Mr. Emile

AHOHE signing the MoU

Total satisfaction from both ECA/SRO-CA

and reps from the Congo

La réunion annuelle d’éva-luation et de planification du pro-

gramme de travail de la CEA,Bureau sous régional pourl’Afrique Centrale (CEA/BSR-AC), par le ComitéIntergouvernemental d’Experts(CIE), va se tenir à Brazzaville,République du Congo, du 29février au 2 mars 2012 sur lethème : «Le défi énergétique enAfrique Centrale». Le CIE estl’organe suprême de laCEA/BSR-AC.

La confirmation de cesdates a été convenue entre lesdeux parties à Yaoundé, lors de lavisite de travail d’une haute délé-gation congolaise de six-mem-bres à la CEA/BSR-AC. Elle étaitconduite par M. LOULENDOAlphonse, Chef de Service de laCoopération Economique à laDirection Générale del'Economie au Ministère del’Économie, du Plan, de

l’Aménagement du Territoire etde l’intégration de la Républiquedu Congo.

Le point culminant dela visite a été la signature dumémorandum d'accord relatif àla tenue du CIE à Brazzaville parl’Etat congolais d’une part, et laCEA/BSR-AC d’autre part.C’était sur des ovations de tout lestaff du CEA/BSR-AC et tous lessix membres de la délégationcongolaise, présente à Yaoundépour la circonstance, que M.Emile Ahohe, Directeur de laCEA/BSR-AC, a procédé à lasignature de ce mémorandum,signé au préalable par S.E.Monsieur Pierre MOUSSA,Ministre d’Etat, Coordonnateurdu Pôle Economique, Ministrede l’Economie, du Plan, del’Aménagement du Territoire etde l’Intégration du Congo.

Dans son allocution, leDirecteur du CEA/BSR-AC aexprimé sa gratitude au Ministred’État, Coordonnateur du PôleÉconomique, Ministre de l’Éco-nomie, du Plan, del’Aménagement du Territoire etde l’Intégration ainsi qu’à tout leGouvernement du Congo pouravoir accepté d’abriter cette réu-nion statutaire du Bureau. Il aenfin souligné que la CEA/BSR-

AC avait le souhait d’apporterson assistance technique auCongo au delà du cadre sous-régional.

Pour sa part, le Chef dela mission, M. LOULENDOAlphonse, a exprimé les remer-ciements de son équipe à la CEApour l’accueil qui leur a étéréservé. Il a, par la suite, émis lesouhait de sa délégation d’établirun lien solide avec la CEA/BSR-AC pour mieux apporter sonappui technique pour la sous-région au profit de sa patrie – leCongo.

Il est à noter qu’enmarge de la réunion du ComitéIntergouvernemental d’Experts(CIE), une réunion ad hoc d’ex-perts de l’Afrique centrale va setenir du 27 au 28 février toujoursdans la capitale congolaise.

Echos d’Afrique Centrale 11N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

CIE 2012: le Congo et la CEA/BSR›AC en accord parfait

L’accord scellé !

Echos d’Afrique Centrale 12 N° 24 - Décembre 2011

Cette année enco re ,l ’A f r i que amé l i o reson score . Le cont i -

nent passe de 4 ,7% en 2010à 5% en 2011. Le Bureausous-rég ional pour l ’Afr iqueCentra le de la Commiss ionEconomique de s Na t ion sUni e s pour l 'A f r ique(CEA/BSR-AC) a procédé àla présentat ion du Rappor tEconomique su r l 'A f r i que(REA) 2011 au grand publ icle jeudi 17 novembre 2011 à10h à l ' hô t e l Hi l ton deYaoundé. Le rappor t a é tépubl ié conjointement par laCEA et la Commiss ion del 'Union Afr ica ine (CUA).

Le s e xpe r t s d e l aCEA et de l 'UA at t r ibuentcet te s i tuat ion pos i t ive nonseu l ement à l a c ro i s s ancedes expor tat ions e t des pr ixdes mat ières premières maisaus s i à l ' augmenta t ion duf lux de l ’ a ide au déve loppe-ment et des invest i s sementsdirects de l ' é t ranger dans le sindus t r i e s e x t r a c t i ve s .D ' ap rè s l e s p rév i s i on s ,l 'A f r i que c en t r a l e dev r a i tconnai t re une légère régres-s ion de son produi t inté -r ieur brut de 4 ,3% en 2010à 4% en 2011. Se lon le rap-por t , cet te légère régress ionest due à une divers i f icat ionin su f f i s an t e de s p rodu i t sd 'expor tat ion, une s tabi l i tépol i t ique préca i re dans cer-ta ins pays de la sous-rég ionet à une réduct ion de la pro-duct ion pétro l ier dans cer-ta ins pays , l e Cameroun etle Gabon en par t icul ier.

Le rappor t reconnaî tauss i que les avancées éco-nomiques de l 'Afr ique n 'ontpas encore un impact s igni-

f icat i f sur la réduct ion duchômage. En plus , re lève ler appor t , l e con t inen t e s tb i en l o in d ' a t t e ind re l e sOb j e c t i f s du Mi l l éna i r epour l e Déve loppement(OMD).

Dans son dis -cours l ’ anc ien mini s t re del ’Economie, de la p lani f ica-t ion e t de l ’Aménagementdu Terr i to i re , M. Louis PaulMOTAZE, déc lare que : « l eCameroun e s t e xpo s é auxf luctuat ions des pr ix de pro-duit s de base e t une fa ib ledivers i f icat ion de ses écono-mie s » , p a r l a su i t e i lconf i rme la reconnais sancedu Cameroun dans ce rap-po r t , c a r l e s p rob l èmess t r uc tu re l s d e l ’ é conomieafr ica ine sont b ien ressor t i sdans le présent document .

La cérémonie a éga-lement été l 'occas ion pourle Coordonnateur Rés identpar intér im du Système desNa t ion s Un i e s auCameroun , SE M. Miche lBal ima et le Directeur duCEA/BSR-AC, M. Emi l eAhohe, d ' ins i s ter que le rap-po r t ne dev r a i t p a s ê t r einterprété comme prêchantun retour aux anciens sys-tèmes état iques caractér i sés

par une explos ion du sec-teur publ ic . Se lons eux, i lé ta i t p lutôt quest ion pourles pays de l ’Afr ique cen-t r a l e , en pa r t i cu l i e r, e tl ’Af r ique , en généra l , dedeven i r d e s Et a t sDéve loppement i s t e s . Ce sEtats devra ient ident i f ier l e soppor tunités de croi s sance ,f a c i l i t e r d e s pa r t ena r i a t spubl ic-pr ivé , minimiser le sr i sque s encouru s pa r l e sinve s t i s s eu r s e t a ide r àdynamiser le déve loppementavec des technologies p lusver tes .

La cérémonie de pré-s en t a t i on du Rappor tEconomique su r l 'A f r i que2011 s’es t déroulée sous laforme d’échanges entre le sexper t s de la CEA, le s auto-r i t é s c amerouna i s e s , d e sun ive r s i t a i re s , de s j ourna -l i s te s e t l e publ ic sur l e sleçons à t i rer de la publ ica-t ion pour une amél iorat ionde la s i tuat ion économiqueen Afr ique en généra l e t enAfr ique centra le en par t icu-l ier.

La croisade pour les Etats Développementistes en Afrique centrale

Le hall était plein et

l’audience très engagée

Les dix pays membresde la sous régiond’Afrique Centrale ont

été rappelés ce Jeudi 08décembre 2011 à respecterles protocoles et conventionsauxquels ils ont adhérés,pour avancer au rythmeconvenu et respecterl'agenda défini dans le cadrede la CommunautéEconomique Africaine. C’estla conclusion faite parl’Economiste Principal duBureau Sous-Régional pourl’Afrique Centrale de laCommission Economiquepour l’Afrique (CEA/BSR-AC), M. AboubacryDEMBA LOM, lors de sonintervention à la journée surl’Intégration Régionale orga-nisée par le SecrétariatGénéral de la CommissionEconomique des Etats del’Afrique Centrale (CEEAC)dans le cadre de PROMOTE2012 à Yaoundé, auCameroun. PROMOTE estla plus grande expositionbiennale de l’AfriqueCentrale.

M. LOM, après avoirpassé en revue le cadre stra-tégique existant pour l’inté-gration et la coopérationrégionale en AfriqueCentrale, a saisi l’opportu-nité de cette rencontre pourexpliquer aux acteurs privéset publics de la Sous-régionque du fait de sa positiongéographique stratégique, la

région Afrique Centrale a lavocation d’être un espace deconvergence et de relais de laplupart des programmesintégrateurs du continent,notamment ceux relatifs auxinfrastructures de transport,à l’interconnexion desréseaux électriques ou encoreau commerce des marchan-dises.

D’autres orateurs decette journée riche endébats ont déploré le faibleniveau des échanges com-merciaux entre les paysd’Afrique Centrale, en liai-son avec la faiblesse desinfrastructures de transport,et la lenteur enregistrée parle processus d’harmonisationdes programmes sectoriels etle manque des réactivité desinstitutions qui ont pourmandat de faire avancerl’agenda de l’intégration enAfrique Centrale. Des débatson retiendra qu’il est impé-ratif pour nos états de mettrel’accent sur le développe-ment de quelques secteurs

économiques porteurs dansla sous-région à savoir :l’agriculture, le tourisme, lesTIC, les travaux publics, leslogements sociaux et la for-mation des ressourceshumaines. Il est reconnu detous que la lenteur dans lamise en œuvre effective de lalibre circulation des per-sonnes et des biens consti-tuait un frein majeur à l’in-tégration régionale.

Durant toute lasemaine de PROMOTE2011 (du 3 au 11 décem-bre), la CEA/BSR-AC, quidétient un stand dans legrand pavillon de laCEEAC, distribue à denombreux visiteurs sespublications phares sur lesquestions de développementéconomique et d’intégrationen Afrique Centrale.

Echos d’Afrique Centrale 13N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

Les Etats de l’Afrique Centrale appelés à fournir davantage

d’efforts pour s’intégrer

M. Aboubacry LOM (à l’extrême

droite) pendant sa présentation

Climate change inCentral Africa pres-ents complex and

urgent developmental chal-lenges by virtue of its experi-enced or expected impacts onagriculture and food security,water resource availability,and health, to name but a few.Estimates from the WorldMeteorological Organization(WMO) show that the vastmajority of Central Africancountries have experiencedsevere malnutrition, foodshortage or famine over thepast decades. Poorest popula-tions have been mostly affect-ed because of their depend-ence on climate sensitivelivelihoods, predominantlyrain-fed agriculture. In thisregards, the need to incorpo-rate the risks relating to cli-mate change into develop-ment policies and actions inCentral Africa makes itimperative for capacity build-ing initiatives on policy andgovernance which concernclimate change, to be directedtowards national experts indevelopment planning,Members of Parliaments andHeads of IGOs, as a matter ofpriority.

It is with this goal inview that the UNECA Officefor Central Africa, the AfricanClimate Policy Centre(ACPC) and the ECCASGeneral Secretariat kick-start-ed a process meant to help

policy makers within theregion mainstream concreteaction to tackle climatechange in their developmentplanning. These three organi-zations gathered about 30policy planners, parliamentar-ians, climate experts, mem-bers of IntergovernmentalOrganizations (IGOs) andmedia practitioners inBrazzaville, Congo, from 8 to10 November 2011 to chatthe way to mainstream cli-mate governance in CentralAfrica.Following the 3-day trainingsession, the overarching rec-ommendation made was forall Central African States togive climate change priorityfocus in their economic andsocial programmes and devel-opment policy planning.

The seminar partici-pants also proposed the cre-ation of a virtual informationsharing network of experts onclimate issues in the region.ECA/SRO-CA was chargedwith facilitating the creationof this network while theECCAS General Secretariatwas asked to inform memberstates of the development. Inthe first instance, the networkwould constitute mostly par-ticipants of the seminar, whowould first give it shapebefore extending it to other

experts within the sub region.ECCAS member states andIGOs were further calledupon to strengthen existinginstitutions in the sub-regionalready working on environ-mental issues and to expandtheir scope of work to dealwith climate change.

A request was alsomade for the building of a cli-mate policy framework and aclimate change response strat-egy for the sub-region. Inconnection to this, the expertscalled for the setting up of aprogramme on the economicsof climate change in CentralAfrica, though which memberstates could run climate-relat-ed projects touching on keyeconomic sectors.

Participants at theseminar were drawn fromBurundi, Cameroon, Congo,Chad, Central AfricanRepublic and the DemocraticRepublic of Congo, as well asrepresentatives from ECCASand the African Centre ofMeteorological Applicationfor Development (ACMAD).

Echos d’Afrique Centrale 14 N° 24 - Décembre 2011

Time to Mainstream Climate Change into Policy Planning

Vigorous policy planning is necessary

to help Central African states adapt to

and help mitigate climate change

Echos d’Afrique Centrale 15N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

C’était l’entente par-faite entre laC o m m u n a u t é

Economique des Etats del’Afrique Centrale(CEEAC) et le Bureau SousRégionale pour l’AfriqueCentrale de la CEA(CEA/BSR-AC) à travers lepremier entretien officiel,en fin novembre 2011, duSecrétaire Général de laCEEAC – S.E. GénéralLouis Sylvain-Goma et leDirecteur de la CEA/BSR-AC – M. Emile Ahohe.C’était au SecrétariatGénéral de la CEEAC àLibreville, Gabon et il étaitquestion pour les deuxdiplomates de revoir la situ-ation du processus d’inté-gration régionale enAfrique Centrale et derevigorer leurs engagementsde travailler ensemble pourla cause.

D’abord la questiondu Plan DirecteurConsensuel des TransportsAfrique Centrale (PDCT-AC). Il s’agit là d’un planadopté en Janvier 2004 parla 11ème Conférence desChefs d’Etat de la CEEACpour répondre au déficiténorme d’infrastructures detransport dans la sous-région avec 55 projets pri-

oritaires. Vu le retardaccusé par ce Plan, les deuxpersonnalités ont promis depoursuivre les négociationsavec toutes les partiesprenantes pour donner unenouvelle impulsion à l’or-ganisation de la table desbailleurs de fonds.

Par ricochet, le SGde la CEEAC et leDirecteur du CEA/BSR-ACont abordé les sujets de lalibre circulation des person-nes et de la création d’uneZone de Libre Echangedans la sous-région. Poureux, tous les acteurs de l’in-tégration en AfriqueCentrale ne devaient pas «baisser les bras » pourpoussez vers l’aboutisse-ment de ces objectifs. Car,selon eux, l’intégration

demande que les payscèdent juste une petite par-tie de leur souveraineté àcourt terme, pour les gainsénormes à long terme.

Après les remer-ciements du S.E. GénéralSylvain-Goma pour le sou-tien que donne laCEA/BSR-AC à la CEEAC,M. Ahohe a assuré sonhomologue de l'appui tech-nique continu de laCEA/BSR-AC à l'ensembledes dix pays de la CEEACainsi qu’à toutes les institu-tions intergouvernemen-tales de la région œuvrantpour l’intégration.

« On ne doit pas baisser les bras sur l’intégration »

Substance d’échange entre le SG de la CEEAC et le Directeur du CEA/BSR-AC

Convivialité entre le S.G. de la CEEAC S.E. Général SYLVAIN-GOMA (à gauche)

et le Directeur du CEA/BSR-AC – M. Emile AHOHE pour un agenda fiable de l’in-

tégration en Afrique Centrale

Echos d’Afrique Centrale 16 N° 24 - Décembre 2011

L a CEA, l ’UIT, l aCEEAC e t l eMinis tère du Travai l ,

d e l ’Emplo i e t d e l aPrévoyance Soc i a l e de l aRépubl ique Gabona i se ontlancé le vendredi 02 décem-bre 2011 à L ib rev i l l e , l ep ro j e t e -Emplo i de s t iné àl ’ i n s e r t i on p ro f e s s i onne l l ea pour object i f de renfor-cer le s capaci tés des jeunesdiplômés en techniques dere che rche d ’ emp lo i g r â c eaux Nouvel les Technologiesde l ’ In fo rmat ion e t de l aCommunicat ion .

Financé par la CEA,l ’UIT, la CEEAC et le s paysde la sous-rég ion, ce projeten Afr ique Centra le s’ inscr i tdans le cadre du processusde mi s e en œuvre de srecommandat ions e t du pland ’ a c t i on du Sommet deOuagadougou en 2004, e tconsacré exc lus ivement aux« s t r a t ég i e s pour l a c ré a -t ion/promotion de l ’ emploie t l ’ amé l i o r a t i on durab l edes condit ions de v ie » .Mis en œuvre pour la pre-mière fo i s en mai 2007 enRépub l ique du Congo , c eprojet a dé jà permis à prèsde 200 j eune s congo l a i sd’êt re formés pour le mondedu trava i l .Le s ag en t s de l ’Of f i c e

Nat iona l de l ’Emploi duGabon (ONE) ont bénéf i -c ié d’une format ion de 4jours d i spensée par la CEAet l ’UIT. Cette format ionqu i s’ e s t d é rou l é e unesemaine avant l ’ouver turedu c en t re a va i t commeobject i f de renforcer e t dedoter le s agents de l ’ONEdes out i l s nécessa i res à laconduite de ce projet .

Ega lement en margedu lancement de ce projet ,l e Minis t re du Travai l , del ’Emploi e t de la Prévoyancesocia le , e t Por te-parole duGouvernement du Gabon –S .E Mme Angé l i queNGOMA et l e Directeur duCEA/BSR-AC – Mr Emi leAhohe, ont eu un entret ienfructueux sur le chemin àsuivre . Les deux personna-l i tés ont évoqué la néces-s i té que le s i te de l ’Off iceNat iona l e de l ’Emplo i duGabon (ONE), qui abr i te le

Centre mult imédias du pro-je t , so i t t ransformé en cadredynamique e t i n t e r a c t i fpour permettre le s échangesrée l s entre l ’Off ice , l e s usa-ge r s du s i t e e t l e s ent re -pr i ses avec le squel s l ’ONEva t r ava i l l e r pour o f f r i rdavan t age d ’oppor tun i t é sd’emploi aux jeunes gabo-nais . I l s ont auss i exploré laposs ib i l i té d’é tendre le pro-j e t e -Emplo i aux au t re sagences de l ’ONE à l ’ inté-r ieur du Pays .

Se lon le Directeur dela CEA/BSR-AC, le projete -Emplo i e s t un p ro j e tmodeste e t symbol ique quela CEA e t s e s par tena i re sveu l en t vo i r r éu s s i r auGabon, comme au Congo,pour contr ibuer à l ’ a t te intede s OMDs en A f r iqueCentra le .

Nouvel air d’espoir pour les demandeurs d’emploi au Gabon

S.E. Mme Angélique NGOMA, très posi-

tif du projet e-emploi, en discussion avec

le Directeur du CEA/BSR-AC

Jour du lancement du centre du projet e-

emploi : les jeunes femmes gabonaises

exploitant les outils du centre logé à

l’ONE, Libreville

Echos d’Afrique Centrale 17N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

Émissions de CO2 entonnes métriques par habitant (CDIAC), 1990 et 2007

Les émissions descombustibles ont augmentéau fil des années sur le conti-nent africain avec un petitnombre de pays (Afrique duSud, Algérie, Égypte, Libye,Maroc et Nigeria) jugés res-ponsables de la majeure par-tie des émissions provenantde combustibles fossiles.Mais il convient d'indiquerqu’à part la Guinée

Equatoriale qui est passée demoins de 2 tonnes métriquesd’émission de carbone parhabitant en 1990 à 7,1tonnes métriques en 2007,aucun pays de l'AfriqueCentrale n’a augmenté sontaux d’émission d’unemanière significatif. LeGabon, en particulier, amême réduit ses émissionsde CO2 à raison de 5,1tonnes métriques par habi-tant entre 1990 et 2007(voir la figure 45).

Rapport OMD 2011 , Cap sur la performance de l’Afrique centrale

par rapport à l’Objectif 7 : Assurer un environnement durable

Lu pour vousLu pour vous

S elon ce Rapport (co-publié par la CEA, le BAD, l’UA et lePNUD), la situation relative à l’OMD 7 en Afrique engénéral et en Afrique centrale en particulier, est quelque peu

contradictoire. D’une part, l’on constate que la plupart des paysparaissent théoriquement acquis à la cause de la viabilité de l’en-vironnement mais d’autre part, l’on observe que les progrès vers laréalisation de cet objectif sont fort lents. Le volume des émissionsde gaz à effet de serre continue de croître et rares sont les pays quiont procédé à des réductions substantielles en la matière. Des dif-ficultés ont surgi dans la réalisation de la cible de la biodiversitéet seul un petit nombre de pays est parvenu à étendre la couver-ture de ses aires protégées. Des progrès destinés à faciliter l’accèsaux sources d’eau sont en cours, mais l’accès à des installationssanitaires améliorées reste problématique dans la plupart des pays,surtout en zone rurale.

Echos d’Afrique Centrale N° 24 - Décembre 2011

Lu pour vousLu pour vous

Il est à noter qu’au-cun pays en Afrique centralene dispose encore de poli-tique de taxation des émis-sions de carbone commemoyen de réduction de leurempreinte carbone, une ini-tiative qui est déjà fonction-nelle en Afrique australenotamment en Afrique duSud et en Zambie.

Pourcentage de couverturedes aires terrestres et

marines protégées par rap-port à l’ensemble du terri-toire, 1990 et 2009 (%)

Au cours de lapériode 1990-2009, 34 paysont augmenté le pourcen-tage de leurs aires terrestreset marines protégées. Etparmi les quatre pays afri-cains qui ont accompli desprogrès remarquables à cetégard pendant la période1990-2009, deux sont del’Afrique centrale : la GuinéeEquatoriale (de 5,0 à 14,0pour cent) et le Gabon (de3,9 à 14,3 pour cent). Lesdeux autres pays étant laGuinée-Bissau (progressiondu pourcentage en aires pro-tégées passant de 5,8 à 26,9pour cent) et le Zimbabwe(de 18,0 à 28 pour cent).

Proportion de la populationutilisant des infrastructuresd’assainissement améliorées

En 1990, 26 paysafricains bénéficiaient d’unecouverture de 80 pour centen termes de sources d’eauaméliorées en milieu urbain,contre 40 pays en 2008.Entre les trois pays, les paysles moins performants à cet

égard en 1990, deux sont enAfrique centrale. Il s’agit del’Angola et du Tchad (l’autrepays étant la Mauritanie),avec un taux inférieur à 50pour cent. Par contre, en2008, il n’existait plus depays ayant une couvertureinférieure à 50 pour cent enzone urbaine. En revanche,le nombre de pays africainsbénéficiant d’un taux decouverture égal ou supérieurà 80 pour cent en matière desources d’eau améliorées enmilieu rural est passé de 6pays en 1990 (y compris laGuinée équatoriale enAfrique centrale) à 10 paysen 2008 (incluant un seulpays de l’Afrique centralequi est Sao Tomé etPrincipe).

Pourcentage de la popula-tion urbaine vivant dans des

taudis

Le rapport montre que

(pour les pays dont les statis-tiques sont disponibles),l’Afrique Centrale a le plusmauvais progrès concernantle pourcentage des popula-tions vivant dans les taudis.Alors que le Cameroun a faitun léger progrès passantd’environ 50 pour cent en1990 à environ 48 pour centde sa population vivant dansles taudis, la situation esttoujours déplorable en RDCet au Tchad (avec plus de 80pour cent de leurs popula-tions vivant dans des taudis).

Echos d’Afrique Centrale N° 24 - Décembre 2011www.uneca.org/fr/sro/ac

L’exploitation non-contrôlée de la

forêt peut causer des énormes

dégâts environnementaux en Afrique

centrale