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Mise en page 1 - MINESEC 2017/MAI2017/DOVAS JOURNAL1.pdf · the introduction of a new heading in the students’ report card. By so doing, we hope to meet up with the ... enseignements

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« L’évolution technologique achangé le cours des choses.

La nouvelle économie estdominée par l’informatique. Il

nous faut accentuer laformation des techniciens et

des ingénieurs. Laprofessionnalisation engagée

dans l’enseignementsecondaire et l’enseignementsupérieur vise à répondre à

cette demande »

Message de Paul BIYA à la jeunessecamerounaise le 10 février 2015.

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S.E.M Paul BIYA Président de la République du Cameroun

H.E Paul BIYAPresident of the Republic of Cameroon

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S.E. Philemon YANGPremier Ministre Chef du Gouvernement

Prime Minister, Head of Govemment

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S.E Jean Ernest Masséna NGALLE BIBEHEMinistre des Enseignements Secondaires

S.E Boniface BAYAOLA

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre desEnseingnements Secondaires chargé de

l’Enseignement Normal

Pr. Ivo LEKE TAMBO

Secrétaire Général

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EDITORIAL

Second Generation Secondary Education

In the Ministry of SecondaryEducation, Action in its mostextended sense centers around

a new concept: “Second Genera-tion Secondary Education”.Through this concept, we intendto shun stagnation and inertia the-reby making the choice of pro-gress through a strong desire tobring innovation.In fact, under the auspices of theHead of State and the coordina-tion of the Prime Minister, Headof Government, this concept aimsat “actuating” the great intellec-tual potential of the Cameroonianyouth in diverse and promisingfields like science and technology,language and arts, culture, etc.This explains the special empha-sis laid on the professionalizationof education in the Ministry ofSecondary Education. Thus, within the framework of theelaboration of syllabuses and trai-ning programmes, the Growthand Employment Strategy Paper(GESP) and the Education andTraining Sector Strategy Paperwhich recommend “The trainingof human resources capable ofbringing forth emergence andcontributing especially in ongoingand future major development” tothe Ministry of Secondary Educa-tion, are precious sources of ins-piration. In a bid to gradually adapt secon-dary education to the socio-eco-nomic environment, a number ofactions will be taken, notably: theconstruction of 15 vocationalpractical workshops; the equip-ping with small pedagogic kits of242 equipped vocational practicalworkshops ; the setting up of vo-cational fields related to major de-

velopment projects with theequipping of the metal construc-tion/metal sheets workshop inGovernment Technical HighSchool Kribi or the modernizationof the motor mechanics fields infour Government Technical HighSchools located in Ngaoundere,Figuil, Bertoua and Bamenda. Itis wished that the Cameroonianyouth becomes operational andcompetent in various domains re-quiring sound expertise such asthe repair of heavy duty trucks inthe CEMAC zone.In this same light, we should men-tion the construction of the Tech-nical and Vocational HighSchools of Agriculture in FoukarBeo near Yagoua in the Far Northand in Doukoudjé near Lagdo inthe North. These schools will runsuch fields as animal production(cattle and goats) and plant pro-duction (millet and sorghum,). As regards projects already reali-zed; it is worth mentioning the re-cent opening of the GovernmentTechnical and Vocational HighSchool of Agriculture of Yabassiwhere classes will effectivelykick–off at the beginning of thesecond term. The facilitation of access to edu-cation logically entails the impro-vement of the quality of trainingoffered in our schools. In thisvein, the Reading Incentive Pro-ject (RIP) is underway. It shouldbe recalled that the project consistin installing the WI-FI in six ex-perimental schools (Yaounde,Douala, Edea, Bamenda andBuea). Thus students will down-load books and will be assigned toread at least one book per monthand present a summary which will

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s omma i r e

be assessed and the marks recordedin the report booklet. This activity will obviously imposethe introduction of a new heading inthe students’ report card. By sodoing, we hope to meet up with theobjective which is to lead studentsto the frequent and constant use ofpedagogic resources available onthe internet. A Project to generalisethe digital system which will in-clude all multimedia centres, is ho-wever envisaged.

In terms of innovations related toeducation offer, it is also worthmentioning the elaboration withinthe framework of actions to be car-ried out in the three-year pro-gramme of, syllabuses in Arts andCinema which will definitely leadto the film industry. In collaborationwith other concerned ministries,fields of this industry correspondingto Secondary Education will be de-veloped and this will go a long wayto create several jobs and employ-

ment opportunities. In the sideline of all these reforms,it is worth mentioning values likethe promotion of Excellence. Hencescholarships will be offered to beststudents at the end of the schoolyear. Every year, a region will bechosen to celebrate Excellenceunder the patronage of the Ministerof Secondary Education.

Pages 6-8 Page 10 Page 11

Pages 12-30 Pages 31-32 Pages 33-34 Page 35

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ÉDITORIAL

Mobilité vers les Enseignements Secondaires de deuxième génération

Au Ministère des En-seignements Secon-daires, l’Action,

dans son sens le plus large,porte désormais un label : «Enseignements Secondairesde Deuxième Génération».Nous y voyons en fili-grane, le refus de la stagna-tion et de l’inertie et parvoie de conséquence, lechoix du progrès à traversune exigence forte de re-nouvellement.De fait, sous les auspices duChef de l’Etat et la coordi-nation du Premier Ministre,Chef du Gouvernement, ils’agit de valoriser et d’ «actualiser » l’immense po-tentiel intellectuel de la jeu-nesse camerounaise dansdes domaines aussi diversi-fiés et porteurs comme lessciences et technologies,les langues et les arts, laculture, etc. C’est ce quijustifie l’accent tout parti-culier mis sur la profession-nalisation desenseignements au ministèredes Enseignements Secon-daires.Ainsi, dans le cadre del’élaboration des pro-grammes d’enseignement etde l’offre de formation, leDocument de Stratégie pourla Croissance et l’Emploi

(DSCE) et le Document deStratégie du Secteur del’Éducation et de la Forma-tion qui prescrivent au MI-NESEC « la formation deressources humaines capa-bles de porter l’émergenceet notamment de prendreactivement part aux projetsstructurants actuels ou àvenir» constituent de pré-cieuses sources d’inspira-tion. Afin d’adapter progressi-vement l’enseignement se-condaire à l’environnementsocio-économique, un cer-tain nombre d’actions se-ront menées. On peut citer :la construction de 15 ate-liers de pratique profession-nelle ; l’équipement enkits de petit matériel péda-gogique de 242 ateliers depratique professionnelleéquipés ; la mise en placedes filières profession-nelles en rapport avec desprojets structurants avec,notamment, l’équipementde l’atelier de constructionmétallique/métaux enfeuilles au Lycée Techniquede Kribi ou la modernisa-tion de la filière méca-nique automobile dansquatre lycées techniques,respectivement localisés àNgaoundéré, Figuil, Ber-

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toua et Bamenda. Le souhait estque la jeunesse camerounaisesoit opérationnelle et compétentedans divers domaines, requérantune expertise technique cer-taine, à l’instar de la réparationdes véhicules poids lourds enzone CEMAC. Dans la même veine, nous nesaurions oublier la constructiondes Lycées Techniques et Pro-fessionnels Agricoles à FoukarBeo près de Yagoua dans l’Ex-trême Nord et à Doukoudjé prèsde Lagdo dans le Nord. Ces éta-blissements scolaires sont appe-lés à accueillir des filières tellesque la production animale (bo-vins et caprins) et la productionvégétale (mil et sorgho). S’agissant des projets déjà réali-sés, il importe de rappeler la ré-cente ouverture du LycéeTechnique et professionnel Agri-cole de Yabassi, dont les descours commencent effectivementdès la rentrée du 2è trimestre.La facilitation de l’accès à l’édu-cation requiert logiquement uneamélioration de la qualité de laformation dispensée dans nosinstitutions scolaires. Dans cetteoptique, le Projet d’Incitation àla Lecture (PIL) est en cours deréalisation. Il consiste, faut-il lerappeler, à installer le WI-FIdans six établissements scolairesexpérimentaux (Yaoundé,Douala, Edéa, Bamenda etBuéa). Les enfants pourront ainsitélécharger des livres et li leursera demandé de lire au moins unlivre par mois, d’en faire unefiche de lecture qui sera évalué

et dont la note sera portée dans lebulletin de notes. Cette activitéva par conséquent imposer l’in-troduction d’une nouvelle ru-brique dans le bulletin de notesdes élèves. Ce faisant, nous es-pérons atteinte l’objectif d’ame-ner les élèves à fréquenter defaçon constante, assidue livres etressources pédagogiques dispo-nibles sur internet. Un Projet degénéralisation du numérique en-globera l’ensemble des centresde ressources multimédias est dureste envisagé. Au titre des innovations, en rap-port avec l’offre de formation, ilfaut également citer l’élaborationdans le cadre des actions pro-grammées dans le triennat, lesprogrammes de formation endans les Arts du cinéma, les-quelles doivent déboucher, infine, sur l’entrée dans l’industriecinématographique. En collabo-ration avec les autres ministèresconcernés, les filières de cetteindustrie, qui correspondent auSecondaire, seront développéesavec comme conséquence denombreux métiers et opportuni-tés d’emplois.Dans le sillage de toutes ces ré-formes se trouvent des valeurscomme la promotion de l’Excel-lence. Aussi, des bourses seront-elles offertes aux meilleursélèves en fin d’année scolaire.Chaque année, une région serachoisie pour célébrer l’Excel-lence sous le patronage du Mi-nistre des EnseignementsSecondaires.

Directeur de Publication : M.Jean Ernest

Masséna NGALLE BIBEHE

Directeur de Publication Adjoint :M. Boniface BAYAOLA

Coordonnateur de la Rédaction :

Pr Ivo LEKE TAMBO

Conseil Éditorial : M. SOULEY DOUADA

Dr NSATA néeAWOUNDJA Catherine

Marie Ida

Directeur des Rédactions :

Dr Charles LouisETOUNDI

Rédacteur- en -chef :Zéphirin THOMFEUM

Secrétaire de Rédaction :

François- Xavier EYA

Rédaction : Valerie NGOP, Brigitte

ASAH, Solange NGAH,Richard BONDOL,

Guillaume Eyebe Eyebe,Arthur Biyaga,

Aurelie Ngo Nob

Relecture OTTOU OMGBA, Solange Ngah,

AgnesTABE

Montage : Guy Benjamin TAMA

Traduction : Robert MBANWEI

Recherche et Photo : Emmanuel BOUM

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In his general policy speech delive-red on the 20th of October, 2015,on the occasion of his first ever

contact with senior officials of thecentral, external services and affilia-ted structures of the Ministry, the Mi-nister of Secondary Educationsummarised his mission at the helm ofthe Ministry in the following words:“Our efforts,” he stated, “must be fo-cused towards changing the percep-tion of our Ministry and improving itsimage.” The Inspectorate General of Services,in the light of the directives of His Ex-cellency, the Minister of SecondaryEducation, and in accordance with themissions assigned it as spelt out in de-cree N°2012/267 of 11th June, 2012organising the Ministry of SecondaryEducation, has since embarked on anaggressive assurance plan, the high-lights of which are: the efficient ma-nagement of resources by officials ofthe entities audited; the improvementin the quality and delivery of services;the improvement of the image of thesecondary education sub-sector to thepublic and the improvement of theoutput of teaching staff.The Inspectorate General of Serviceshas embarked on the following activi-ties:-conducting an audit of the classifi-

cation and archiving system in theCentre, East, North, North West andWest Regions ; auditing the organiza-tion of the National Day of Counsel-ling and Orientation from 2011 to2015 in the Department of Orienta-tion, School Life andAssistance(DOVAS), in the Ada-mawa, Centre, Far North, Littoraland North West Regions within theframework of its roadmap, and ensu-

ring respect for the norms and proce-dures guiding the admission of stu-dents into some public schools ;overseeing the effective payment ofteachers’ output allowance in somepublic schools; upgrading the skills ofthe support staff at the InspectorateGeneral of Services; building the ca-pacity of officials of School Manage-ment Boards in the Adamawa, Centre,East and North West Regions; inves-tigating the numerous cases of denun-ciations relating to mismanagementaddressed to the Minister by the edu-cation community, hierarchy, or exter-nal audit structures; reviewing thetexts relating to the functioning ofPTAs, of which the application has al-ways been decried; orienting them tothe importance of teaching and lear-ning with a view to enhancing the im-plementation of standards andimprovements in the quality of educa-tion; sensitising school heads, bursarsand Chiefs of Works of some techni-cal schools in the Adamawa, Littoral,North, North West and South Regionson the necessity to increase practical

sessions in the industrial section wi-thin the framework of the implemen-tation of the Rapid Results Initiative;managing cases of examination mal-practices reported by the Departmentof Examinations andCertification,(DECC), within the fra-mework of a special commissioncreated by the Minister; currently re-viewing general instructions relatingto the supervision of official and com-petitive examinations which date asfar back as 2006 for them to suit thepresent context, and meting out admi-nistrative sanctions on officials foundguilty of examination malpractices inofficial examinations.The coming of Jean Ernest NGALLEMASSENA BIBEHE at the helm ofthe Ministry has paved the way forbetter quality assurance because hisprescriptions for the reinforcement ofquality control and auditing are pro-ducing good results. This new orien-tation adequately meets theexpectations of the education commu-nity, judging from the numerous de-nunciations addressed to him this far.

THE INSPECTORATE GENERAL OF SERVICES

The dawn ofa new era The Inspector General

of ServicesSOULEY DAOUDA

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LYCÉE TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL AGRICOLE DE YABASSI

La formation en cours

La vision « des Enseignements Se-condaires de Deuxième Génération» a été évoquée par Monsieur Jean

Ernest Massena NGALLE BIBEHE, mi-nistre des Enseignements Secondaires auLycée technique de Nkolbisson, le 25 oc-tobre 2016, à l’occasion de son discoursd’ouverture de la rentrée pédagogique so-lennelle. M. le Ministre dans son discourset plus tard, Mme l’Inspecteur Général desEnseignements ont spécifié le contenuexact de cette vision – programme. Enclair, la nouvelle orientation donnée à notresystème éducatif depuis l’année scolaire2014 / 2015, vise à former des jeunes Ca-merounais capables d’affronter efficace-ment des situations complexes etdiversifiées de la vie courante. Il est ques-tion de favoriser l’acquisition des savoirs,des savoir-faire et des valeurs en étroite re-lation avec l’environnement socio – profes-sionnel afin de mieux répondre à lademande socioéconomique. Aussi, le Ministre des Enseignements Se-condaires souhaite aller plus loin en ce quiconcerne la nomenclature des établisse-ments scolaires de l’enseignement secon-daire et leur offre de formation. Il faudrapar exemple intégrer désormais l’appella-tion Lycée Technique et ProfessionnelAgricole. Pour ce qui est de la formation,il faudra en plus des ateliers, laboratoire,s’habituer à l’expression Unités de Produc-tion Intégrées : Champs, étangs, poulailler,porcherie etc. Il s’agit pour le gouverne-ment, de faire vivre la pensée de CheikhHamidou Kane qui voyait en l’école le lieu

où il fallait certes aller apprendre « à vain-cre sans avoir raison », mais également « àlier le bois au bois pour construire des édi-fices qui résistent au temps ». On comprendmieux aujourd’hui pourquoi le Ministre abien voulu placer l’année scolaire2016/2017 sous le thème de l’ « intensifi-cation de la professionnalisation des ensei-gnements pour une formation pluscompatible avec la demande socioécono-mique ».

Les enseignements de deuxièmegénération supposent donc de relever, au-delà du défi du numérique éducatif, celuide l’insertion socio – professionnelle desproduits de l’enseignement secondaire (ap-prenants). Ce challenge passe par laconstruction de nouvelles infrastructuresdans les établissements existants (ateliers,laboratoires et salles spécialisées) ; l’acqui-sition de nouveaux équipements et de lamatière d’œuvre ; le développement del’entrepreneuriat en milieu scolaire et la di-versification de l’offre de formation profes-sionnelle etc.Le gouvernement de la république est réso-lument engagé dans ce programme. Lacréation et l’ouverture du Lycée Techniqueet Professionnel Agricole de Yabassi en estla parfaite illustration. Une manière pour leMinistre des Enseignements Secondairesde « lier la parole aux actes ».Cet établissement constitue une parfaite il-lustration de la vision – programme du Mi-nistre des Enseignements Secondaires. Ilpropose quatre filières, à savoir: la produc-tion animale, la production végétale, la

maintenance des équipements agricoles, latransformation et la conservation des pro-duits agropastoraux.Pour la mise en œuvre de cette formation,le Lycée Technique et Professionnel de Ya-bassi dispose de 02 unités de productionmécanisées incorporées (agricole et ani-male) et d’un Internat complet. Il proposepar ailleurs une formation par alternance ;une unité de recherche intégrée ; des pos-sibilités de formations aux agriculteurs lo-caux ; une offre de produits agricolesdirectement consommables sur les marchésde la région (poussins d’un jour, poulets dechair, pondeuses, légumes, fruits, etc.). LeLycée Technique Agricole de Yabassi brilleenfin par une forte utilisation du numé-rique.En tout, quelque 134 élèves, admis surconcours, vont s’habituer à cet établisse-ment tout particulier. À leur sortie, ils se-ront « pleinement opérationnels », parceque dotés d’un savoir-faire pratique.Les élèves y entrent, soit avec le CEP oule First School Leaving Certificate aupremier cycle ou avec le BEPC, le CAP oule GCE O Level Technical, au secondcycle.Les Enseignements Secondaires deDeuxième Génération ne sont pas et ne se-ront pas un slogan de plus au Ministèredes Enseignements Secondaires. Ils sontun programme déjà en marche. Deux autresétablissements Techniques et Profession-nels ouvriront leurs portes dès la rentréescolaire 2017/2018. La première phase dece programme prendra fin avec la construc-tion d’au moins un Lycée Technique et Pro-fessionnel par Région.Il est évident que la construction et la miseen service des Lycées Techniques et Pro-fessionnels Agricoles ne sont qu’un aspectde ce vaste programme des EnseignementsSecondaires de Deuxième Génération auMinistère des Enseignements Secondaires.Ils ont vocation à s’étendre dans les autresétablissements scolaires d’enseignementsecondaire existants.

La nouvelle orientation donnée à notresystème éducatifdepuis l’annéescolaire 2014 /2015, vise à former des jeunesCamerounais capables d’affronter efficacement des situationscomplexes et diversifiées de la vie courante.

Inspecteur Général des Enseignements

Dr AWOUNDJA NSATA Catherine Marie Ida

L’« Enseignement dedeuxième génération » est unnouveau concept au MINE-

SEC. Il prend appui non seulementsur la professionnalisation des ensei-gnements, mais également sur lesspécificités de la société camerou-naise. Il vise à donner plus de sou-plesse au fonctionnement de l’école

en permettant aux apprenants demieux vivre les temps scolaire etéducatif et d’en tirer tous les béné-fices en termes de bien- être, d’ap-prentissage, de respect de la pluralitédes cultures et des langues, de cohé-sion sociale et de développement du-rable.L’ « Enseignement de deuxième gé-nération » se démarque des enseigne-ments classiques par l’élaborationdes programmes d’études selon l’Ap-proche Par les Compétences qui tien-nent compte des réalitéssocio-économiques du pays et des

objectifs de développement durable(ODD), l’utilisation des stratégiespédagogiques efficaces et appro-priées par les enseignants dans lessalles de classe pour implanter lesprogrammes de seconde génération,la formation continue des maillonsde la chaîne pédagogique aux pra-tiques éducatives efficaces. Au regard de ce qui précède, leconcept d’un enseignement de se-conde génération peut être compriscomme étant un nouveau paradigmequi met l’accent sur l’amélioration dela qualité de l’offre éducative en

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DOSSIER

Portés à la tête du MINESEC en octobre 2015, Jean Ernest

NGALLE BIBEHE et Boniface BAYAOLA, ont déjà marqué

la communauté éducative et l’opinion nationale tout en-

tière. En effet, dès leur prise de fonction, et au fil des jours,

ils ont donné le ton et imprimé leur marque managériale à

cet important département ministériel. Au cours de la réu-

nion de prise de contact avec leurs plus proches collabora-

teurs, une vision, sous-tendue par des orientations d’actions

bien précises, a été définie. C’est précisément dans ce cadre

que des avancées et des innovations ont été rendues possi-

bles. Celles-ci ont positivement impacté, à un niveau trans-

versal, le fonctionnement du MINSEC en général et, à un

niveau plus spécifique, celui de chaque structure en parti-

culier.

Les déclinaisons de la vision définie dès le départ se rap-

portent tout à la fois au domaine administratif et au domaine

pédagogique. Au plan administratif, il s’est simplement agi

du rappel des règles déontologiques de base dont le souvenir

semblait s’estomper dans la mémoire d’une frange non né-

gligeable des personnels du MINESEC. Le socle d’une acti-

vité efficiente ainsi posé, la nouvelle équipe a pris un train

de mesures dont les plus emblématiques, sans conteste, sont

contenues dans les circulaires°09/16/C/MINESEC/CAB re-

lative à la préparation de la rentrée scolaire 2016/2017 ;

N°11/16/C/MINESEC/ SG/ CT2/D/AJ/CELSUI du 25 août

2016 portant instructions relatives à la conduite de l’année

scolaire 2016/2017 ; N°12/16/MINESEC/CAB du 25 août

2016 portant instructions relatives au relèvement du taux de

réussite aux examens officiels.

Lesdites circulaires ont été suivies, dans un premier temps,

par des actions de communication animées par de hauts res-

ponsables du MINESEC, à l’occasion des réunions secto-

rielles régionales, puis par des missions (inopinées)

d’évaluation de la mise en œuvre des instructions ministé-

rielles sur le terrain. Hors la dimension « répressive », les

textes susvisés, de même que les activités y afférentes, com-

portent une dimension pédagogique en tant qu’ils sont es-

sentiellement des outils de pilotage qui indiquent le cap à

suivre, les écueils à éviter, le niveau de performance attendu

des différents personnels. Sous ce rapport, et dans la pers-

pective d’une évaluation régulière des prestations du per-

sonnel, inhérente au nouveau paradigme, la conscience

professionnelle des uns et des autres est maintenue en éveil.

La nécessité de suivre et d’évaluer, de communiquer et de

promouvoir l’approche participative ont, ainsi, à n’en pas

douter, présidé à l’instruction relative à la tenue régulière

des réunions dans chaque structure du MINESEC. Au total,

il s’instaure progressivement au MINESEC une culture de

la performance et de la transparence, laquelle s’observe

aussi dans la promotion des personnels.

Avancées et innovations

INSPECTION DE PÉDAGOGIE DES SCIENCES ETTECHNOLOGIES DU TERTIAIRE

Vivier riche d’emplois

Les Enseignements Secondaires de

Edouard LEKANE ICG-STT

Dr Charles Louis ETOUNDI-ICG/LAL

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fonction des acteurs. Dans la perspec-tive de la mise en œuvre effective dubudget programme, il importe de rele-ver ce qui a été fait en 2016, avant dese demander qu’est-ce qui sera fait en2017. L’Inspection de Pédagogie chargée desSciences et Technologies du Tertiaire(IP-STT) a mené un certain nombred’activités majeures au cours de l’an-née 2016 dont les plus importantes sontl’organisation d’un atelier de validationdes programmes de la spécialité Tou-risme et l’organisation d’un atelierd’évaluation de la 2ème année d’expé-rimentation de l’Enseignement Expli-cite dans douze (12) établissementspilotes. Cette évaluation montre uneamélioration des résultats à l’examenprobatoire de la session 2016 dans laplupart des établissements pilotes etsemble confirmer l’efficacité de l’en-seignement explicite dans le contextecamerounais. (Voir diagramme).Comme autres réalisations, la valida-tion de 141 fiches pédagogiques et de47 leçons modèles selon la démarchede l’ « Enseignement Explicite », la for-mation de 1370 élèves finissants desENSET de Douala, de Bambili et deKumba à la pratique de ‘’l’Enseigne-

ment Explicite’’ et le renforcement descapacités de 500 enseignants des éta-blissements pilotes sur ‘’l’Enseigne-ment Explicite’’.En perspective, dans le cadre de la miseen œuvre des « Enseignements dedeuxième Génération », l’Inspectionentend réaliser comme activités ma-jeures en 2017 : la révision des pro-grammes d’études des spécialités «Comptabilité et Gestion», « ÉconomieSociale et Familiale (ESF) », « Fiscalitéet Informatique de Gestion (FIG)», «Secrétariat Bureautique (SEBU) » et «Action et Communication Administra-tive (ACA) » pour en faire des pro-

grammes de deuxième génération ;l’implantation des programmes de laspécialité « Tourisme » ; l’organisationdes ateliers de renforcement des capa-cités des maillons de la chaîne pédago-gique aux pratiques pédagogiquesinnovantes et efficaces pour en fairedes acteurs pertinents des enseigne-ments de deuxième génération ; l’éva-luation finale de l’«EnseignementExplicite » qui semble être plus propiceà la mise en œuvre desdits enseigne-ments ; l’ouverture des nouvelles spé-cialités porteuses à savoir : « Employédes Services Financiers (ESFI) » et «Secrétariat Médical (SEME) ».

e deuxième génération en marche

DOSSIER

En ligne de mire, la diversifi-cation de l’offre de forma-tion avec la mise en place

et le développement des filièresprofessionnelles. Entre autres, lafilière agropastorale au CETIC deDANA, NGONG, et BEKA HOS-SERE ; l’élaboration du projet dedéveloppement de la spécialitéMaçonnerie Option Matériaux lo-caux ; l’élaboration des pro-grammes d’études des Métaux enfeuilles et Exploitation forestière.Il en est de même de l’équipementdes ateliers de Mécanique Auto-mobile au Lycée Technique de Fi-guil ; de l’atelier d’AffûtageSciage au Lycée Technique deNkongsamba ; de l’atelier de Chi-

mie Industrielle aux Lycées Tech-niques de Nkolbisson et deDouala-Bassa ; de l’atelier deMaintenance des Installations etSystème électronique aux LycéesTechniques de Bafoussam, Garouaet Bertoua ; de l’atelier d’Installa-tion Sanitaire aux Lycées Tech-niques de Mbalmayo et Guider etde l’atelier de Géomètre-Topo-graphe au Lycée Technique deBafia ; la mise en place d’un par-tenariat avec les professionnels dela Mécanique Automobile et duTransport CEMAC.

Deuxième centre d’intérêt,l’amélioration de l’action pédago-gique à travers la révision de cer-tains programmes d’études du

second cycle de l’EnseignementTechnique Industriel, notammentla révision des programmes desTechniques Industrielles, la relec-ture critique de tous les manuels,livres, documents inscrits au pro-gramme en rapport avec les nou-veaux programmes, l’élaborationdes livres et ressources pédago-giques…

Troisième centre d’intérêtenfin, le développement de l’entre-preneuriat en milieu scolaire avecl’organisation des Journées PortesOuvertes, le développement despartenariats, la systématisation desstages en entreprise pour les ensei-gnants et la formation en alter-nance pour les élèves.

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INSPECTION DE PÉDAGOGIE EN CHARGE DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES

Épicentre de la

professionnalisationTrois secteurs majeurs seront marqués par lesgrandes innovations dans les techniques indus-trielles dès 2017.

DOSSIER

Anong LéonICG - TI

15

Il s’agit tout d’abord de l’ac-tualisation de la carte scolairequi aboutira à la carte sco-

laire géo référencée et numérique.Il sera désormais possible d’avoirdes informations sur la politiquescolaire du Cameroun à partir dusite internet du MINESEC. Cettecarte scolaire géo référencée per-mettra l’harmonisation des procé-dures de collecte d’informations.Le renforcement des capacités desacteurs dans les dix régions dupays, qui a commencé, se poursui-vra. Ensuite, l’un des projets pharesde l’année 2017 est l’ouverture duLycée Technique et ProfessionnelAgricole de Yabassi. Les responsa-

bles de l’établissement ont éténommés et installés ; les résultatsdu concours sont publiés et larentrée scolaire a eu lieu le 9 jan-vier 2017. Pendant la mêmeannée, deux autres Lycées Tech-niques et Professionnels Agri-coles seront construits à Yagouaet à Lagdo, dans la partie septen-trionale du pays. Les futurs exer-cices budgétaires prévoient laconstruction des Lycées Tech-niques et Professionnels Agricolesde Wakwa dans l’Adamaoua ;Bangan à l’Ouest et LiongoBuéadans le Sud-Ouest. Le troisième projet est la mise enplace des Lycées Professionnelsd’Hôtellerie et de Tourisme. Dans

ce domaine, un hôtel d’applica-tion en Hôtellerie a déjà étéconstruit à Kribi. En 2017, laconstruction de deux Lycées Pro-fessionnels sera d’actualité, et onprocèdera au bornage du site duLycée Professionnel de Limbé. Ilest à noter que depuis la rentrée2016/2017, des cours d’Hôtellerieet de Tourisme sont dispensésdans les Lycées Techniques deMaroua, Yaoundé et Dschang. Enfin, le quatrième projet est la sé-curisation du patrimoine foncier duMINESEC. Les états de besoins enréserves foncières ont été transmisau MINDCAF. Il est surtout ques-tion du bornage des sites des Ly-cées Techniques et ProfessionnelsAgricoles dans le Centre, l’Est etle Nord-Ouest, afin de résister à lapression démographique du pays.La sécurisation du site du LycéeProfessionnel des Métiers du Boisde Nanga-Eboko sera effective.Comme avancées sur le terrain,l’on peut citer ces temps derniers,la sécurisation des sites du LycéeProfessionnel des Métiers Indus-triels de Douala-Akwa, des LycéesProfessionnels des Bâtiments etTravaux Publics d’Ekounou dans leCentre, de Wakwa dans l’Ada-maoua, de Yagwa dans l’Extrême-Nord, de Lagdo dans le Nord, deBangan à l’Ouest, de LiongoBuéadans le Sud-Ouest.

LA DIVISION DES PROjETS, DE LA PLANIFICATIONET DE LA COOPÉRATION

De grandes innovations !

En 2017 la Division des Projets, de la Planification et dela Coopération marque des points avec la mise en œuvrede quatre grands projets.

DOSSIER

MAMBINGO EPALLEPierre Lucien, DPPC

16

Cette réforme marque le débutd’une ère nouvelle pourl’Enseignement Normal au

Cameroun. Les nouveaux curriculade formation des Instituteurs del’Enseignement Général et des Ins-tituteurs de l’Enseignement Tech-nique, élaborés selon l’ApprochePar les Compétences (APC), consti-tuent l’un des points d’ancrage de laréforme de l’Enseignement Normal.Au nombre des résultats attenduspar ces innovations, figurent enbonne place : le développement descompétences, la capacité de résolu-tion des situations problèmes pro-fessionnelles, l’évaluationdiagnostique, formative, critériée et

intégratrice.La vision de l’instituteur changeainsi que la formation qui ne seraplus initiale ou classique, mais uneformation professionnalisante,ayant une relation très directe avecl’exercice effectif du métier d’insti-tuteur pris sous tous ses aspects, àsavoir celui d’un éducateur et d’unguide, apte à enseigner, à communi-quer, à éduquer, à analyser et à ré-guler ses pratiques en intégrant lesinnovations nécessaires. Pour y parvenir, tous les ensei-gnants et les superviseurs pédago-giques de cet ordre d’enseignementdisposent désormais d’un outil quivient uniformiser la formation dans

les ENIEG et les ENIET en termesde compétences, ce qui nécessite lamobilisation des savoirs, des savoir-faire, des savoir-être et des activitésassociées en vue de la résolutiondes situations problèmes profes-sionnelles.De même, un accent particulier estmis sur la formation continue desdifférents maillons de la chaîne pé-dagogique.À l’évidence, le MINESEC se pro-pose de former une nouvelle géné-ration d’instituteurs plusprofessionnels et prêts à accompa-gner la mise en œuvre de l’émer-gence du Cameroun.

ENSEIGNEmENT NORmAL

Vers une nouvelle

génération d’instituteursL’enseignement explicite et l’éducation inclusive se-ront les axes de la formation continue en 2017.

DOSSIER

TEGA JustinICG-EN

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Avec l’arrivée du Mi-nistre Jean ErnestMasséna NGALLE

BIBEHE, le renforcement del’accès aux EnseignementsSecondaires a connu unebouffée d’oxygène. Ainsi, 710personnels de direction desétablissements scolaires et desÉcoles Normales ont été for-més et évalués par les Inspec-teurs PédagogiquesNationaux de Vie Scolaire en2016. Cette année, les mêmesInspecteurs Pédagogiques Na-tionaux vont descendre dansles dix Régions pour formerle personnel de direction engestion administrative, finan-cière, pédagogique et dansles activités post et périsco-laires. L’amélioration de la qualitéde l’éducation et de la viescolaire est le deuxième cen-tre d’intérêt. 1043 Conseillersd’Orientation ont été formés,suivis et évalués en 2016. 70

sujets d’EPS et de Travail Ma-nuel ont été produits. Desperspectives plus heureusess’annoncent en 2017. Il estprévu l’amélioration de l’en-seignement et la conceptiondes épreuves d’EPS et de Tra-vail Manuel, le renforcementde la lutte contre les déperdi-tions scolaires, notamment parl’organisation d’un forum na-tional sur la consommationdes drogues en milieu sco-laire, l’organisation d’un autreforum national sur la disci-pline et la violence en milieuscolaire. Ajoutons qu’en2016, 47084 élèves en diffi-culté scolaire ont été suivisdont 71 élèves déplacés et vic-times des exactions de la secteBoko-Haram.Il sera également question

d’améliorer les conditions devie et de travail en milieu sco-laire, notamment la dynami-sation des activités post etpériscolaires, le renforcement

des activités sportives, l’assai-nissement de l’environnementscolaire, la mise en œuvre duguide de Travail Manuel. Lerenforcement des capacitésdes personnels d’Orientationet Vie Scolaire à l’aide desséminaires ateliers à traversles dix Régions. Dans lemême registre, un outil desuivi psychologique desélèves, un projet d’établisse-ment scolaire type, une fichede validation du projet d’éta-blissement ont été produits.Le troisième centre d’intérêtest l’intensification de la pro-fessionnalisation et l’optimi-sation de la formation. Pourl’année 2017, le MINESECva s’engager dans le renfor-cement de l’entreprenariat enmilieu scolaire par une orga-nisation idoine des JournéesPortes Ouvertes de l’Ensei-gnement Technique et Profes-sionnel.

INSPECTION DE PÉDAGOGIE EN CHARGE DE L’ORIENTATION ET VIE SCOLAIRE

L’Orientation et vie scolaireen ligne de mire

DOSSIER

L’intensificationde la profession-nalisation et l’op-timisation de laformation, le ren-forcement de l’en-treprenariat enmilieu scolaire,l’amélioration dela qualité del’éducation et dela vie scolairesont, entre au-tres, les projetsen vue.

NDISSARA PhilémonICG-OVS

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De façon spécifique, lesinnovations du MINE-SEC impactent l’Inspec-

tion de Pédagogie /LAL à desniveaux liés aux activités de sesdifférentes Sections. Dans les

Arts, Langues et Cultures Natio-nales, on peut citer la promo-tion des Arts, des Langues et dupatrimoine culturel national quise décline en la collecte desdonnées culturelles nationales et

l’organisation d’un Festival desArts et Cultures à l’école sou-vent renvoyée aux calendesgrecques. Par ces initiatives, leMINESEC veut rendre effectifl’enracinement culturel prescrit

INSPECTION DE PÉDAGOGIE CHARGÉE DES LETTRES, ARTS ET LANGUES

Entre modernité et

professionnalisationL’intensification de la professionnalisation, l’opti-misation de la formation, l’amélioration de l’actionpédagogique sont en marche dans les Sectionsde l’Inspection de Pédagogie/LAL

DOSSIER

Dr Charles LouisETOUNDI-ICG/LAL.

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dans la Loi d’orientation de1998. Dans la même veine cul-turelle, mais en rapport l’offrede formation proposée auxélèves, la création d’une filière« Arts cinématographiques »appelle l’élaboration des pro-grammes d’études y afférents.Notre système éducatif s’ar-rime ainsi à la modernité tout enréaffirmant son parti pris deprofessionnalisation des ensei-gnements.Dans le domaine des Lettres, leprojet P.I.L (Projet d’Initiation àla Lecture) arrive à pointnommé. C’est le projet phare duMINESEC. Malgré son ancragedans les(Belles) lettres, « Lire »est aussi une compétence trans-versale, support de toutes sortesd’apprentissages et vecteur cul-turel de première importance.L’intérêt du projet est de(res)susciter l’engouement pourcette activité culturelle, d’aiderau retour du livre dans la sphèrescolaire, familiale et sociale, derelever le niveau de culture desapprenants camerounais.Le MINESEC a aussi mené desactions en faveur des associa-tions d’enseignants. Dans cetterubrique, nous retenons : l’appuià l’organisation du Congrès del’Association des enseignantsd’anglais (CAMELTA), l’appuifinancier octroyé à l’Associationdes Professeurs de Lettres Clas-siques pour la tenue d’un sémi-naire de formation au moisd’août 2016.Dans le même ordre d’idées,l’Inspecteur Coordonnateur Gé-néral chargé des Lettres, desArts et des Langues, en applica-tion des instructions du MINE-SEC, a, grande première,représenté le Cameroun au XIVe

Congrès Mondial de la Fédéra-tion Internationale des Profes-seurs de Français(FIPF) àLiège(Belgique) en Juillet 2016.Le Congrès mondial, faut-il lerappeler, est une instance demutualisation des expériencespédagogiques et didactiques, deconsolidation des savoirs et sa-voir faire professionnels, de pro-positions de nouvellesorientations en matière d’ensei-gnement du français dans lemonde. Par ailleurs, on assiste à un re-gain de vitalité de la coopérationentre le MINESEC et ses parte-naires occidentaux. La bonnesanté de la coopération ger-mano-camerounaise se traduit,entre autres, par l’appui institu-tionnel donné aux échanges pé-dagogiques entre les deuxparties, l’ appui au programmePASCH, « Ecoles partenaires del’Avenir », les voyages d’étudesorganisés au Cameroun et en Al-lemagne, la tournée musicale dumusicien allemand Nosliw dansles établissements PASCH, laparticipation de l’ICG/LAL, duproviseur du lycée bilingue deBafoussam (un établissementPASCH), d’un enseignant et dedeux élèves du même établisse-ment au Forum sur l’Éducationtenu à Berlin en avril 2017.Les relations avec la partie ita-lienne ont aussi bénéficié del’appui institutionnel du MINE-SEC qui a contribué à l’organi-sation de la Journée de la langueitalienne au L.G.Leclerc et dontl’éclat a été rehaussé par la pré-sence de S.E.M. Mme l’Ambas-sadrice d’Italie au Cameroun.Sur un tout autre plan, et dans lesouci de diversifier les apportset les ressources nécessaires à

l’atteinte des objectifs fixés, lechef du département a, dans lecadre de la mise en œuvre des «Enseignements de DeuxièmeGénération », dessiné un cadrelogique pour des conventionsde partenariat entre les struc-tures du MINESEC et des entre-prises citoyennes du pays.

Last but not least, ce bref aperçudes actions ministérielles nesaurait occulter l’instruction re-lative à la relecture des manuelset livres scolaires inscrits sur leslistes officielles, dont l’exécu-tion pourra crédibiliser le sys-tème éducatif camerounais enexpurgeant du circuit du livrescolaire tous les apprentis sor-ciers qui s’y sont fourvoyés. Iln’est pas indifférent de rappelerici que le livre de français appa-raît, dans ce contexte, commel’un des supports les plus minéspar la gangrène.En somme, l’inscription de cer-taines innovations dans la duréerequiert un suivi-évaluation, àcourt, moyen et long terme tan-dis que d’autres demandent àêtre étendues à toutes les ré-gions du pays, à l’instar du pro-jet PIL. Au plan culturel,l’organisation à venir d’un Fes-tival scolaire des Arts et de laCulture doit être précédée enamont d’une réflexion sur lesmodalités de sa mise en œuvre.Par ailleurs, L’Inspection de Pé-dagogie/LAL entend tirer lemeilleur parti possible du parte-nariat MINESEC/ pays étrangers(Italie, Allemagne, Chine, etc.).Enfin, le mode de nominationbasé sur les états de service,dans les Inspections de Pédago-gie, comme ailleurs, mérited’être encouragé.

DOSSIER

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L’amélioration de la perceptionque le grand public a de nos ac-tions, la coopération avec les

partenaires sont des objectifs à attein-dre. Au MINESEC on assiste à une muta-tion vers les « Enseignements Secon-daires de Deuxième Génération ». Àcet effet le rôle de la communication estcrucial, car elle doit s’efforcer d’amé-liorer l’image que la communauté na-tionale a de notre système éducatif.Notre rôle sera d’accompagner les dif-férents acteurs de l’intérieur dans l’ac-complissement de leurs fonctions.Déjà en 2016, Jean Ernest MassénaNGALLE BIBEHE était perçu par legrand public comme étant, parmi lesnouveaux ministres du gouvernementdu 02 octobre 2015, celui qui commu-nique le plus. Et, lors de la mission decontrôle de l’effectivité de la rentréescolaire qu’il a personnellementconduite dans la ville de Douala, le Mi-nistre des Enseignements Secondairesn’a pas hésité à se frotter aux effectifspléthoriques dans les salles de classe.Il est désormais connu de tous que leseffectifs sont passés dans les classesdes centres urbains d’environ 180élèves à 80 et 60 élèves au maximumpour les classes de sixième et Form I.De quoi satisfaire les parents qui netrouvaient plus d’intérêt à envoyerleurs enfants dans les établissementspublics. En 2017, le travail continuera de sefaire sur le plan interne et sur le planexterne. La circulation de l’informationen interne épouse l’organisation admi-

nistrative qui va du Ministre auxstructures déconcentrées en passantpar les structures centrales. L’innova-tion du Ministre ici est l’instaurationdes réunions mensuelles obligatoiresavec restitution des résolutions. L’ob-jectif est que tous les agents de l’Étatsoient au courant des questions qui en-gagent l’administration du Ministèredes Enseignements Secondaires. La Communication externe s’adresseà l’opinion publique nationale. Elletient une place de choix dans la straté-gie globale du Ministère des Enseigne-ments Secondaires et met enmouvement quatre canaux principaux: la radio, la télévision, la presse écriteet la presse cybernétique.Le Ministre a innové dans la commu-nication du MINESEC en ouvrant lepartenariat à la presse écrite privée.Cette ouverture en 2016 a consisté àsigner une convention avec dix organesde presse privée. Ce partenariat per-met d’avoir une pluralité d’opinions surles activités du MINESEC. Cette ou-verture devra se poursuivre avec unerecherche de soutien des privés pour lapublication du trimestriel d’informa-tion du MINESEC, « EnseignementsSecondaires de Deuxième Génération». Ce magazine paraîtra quatre fois en

une année. La presse écrite restera tou-jours le média qui explique les événe-ments. Quant à la radio, elle restera même en2017, le média par excellence de l’an-nonce. Nous continuerons de produireles émissions « Le Secondaire», porte-voix du Ministère des EnseignementsSecondaires, sur le Poste National dela CRTV Radio. La télévision sera un partenaire dechoix. La télévision publique et les té-lévisions privées seront toujours appe-lées à couvrir les événements duMinistère. La presse cybernétique doit connaîtreun développement plus accéléré avecles échanges sur les réseaux sociaux.Le site du Ministère des EnseignementsSecondaires est régulièrement mis àjour. Un groupe a été créé sur Face-book pour les échanges avec les usa-gers. D’autres structures duMINESEC ont créé des pointsd’échanges d’informations, notammentla Direction des Ressources Humaineset plus récemment la Direction de laVie et de l’Orientation scolaires.L’objectif est de fluidifier la circula-tion de l’information.

CELLULE DE LA COmmUNICATION

Véhiculer la nouvelle

perception du Minesec

DOSSIER

Couvrir les événements et assurer la notoriété duMINESEC auprès du grandpublic, tel est le nouvelenjeu de la communication.

Zéphirin THOMFEUM

CEA1/CELCOM

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DOSSIER

Les domaines marqués pardes innovations sont nom-breux à la Direction de

l’Enseignement Secondaire Géné-ral. L’attention de la communautééducative pendant la rentrée2016/2017 a été marquée par leseffectifs de 60 élèves dans lesclasses de 6ème et form 1 et 80élèves dans les autres classes. Lanormalisation des effectifs va êtreprogressive dans les établissementsdes centres urbains, qui connais-saient naguère des effectifs del’ordre de 150 à 180. Autre avan-cée, le suivi-évaluation des activi-tés à la DESG s’articule désormaisautour de l’institution de la réu-

nion de coordination mensuelle auMINESEC. En ce qui concernel’enseignement privé, les différentsacteurs notent une volonté réelledu respect de la réglementation envigueur en matière de création, ou-verture et extension des établisse-ments scolaires privés. Lepersonnel est également mis àcontribution à travers une remobi-lisation de tout le personnel de laDirection de l’Enseignement Se-condaire Général. En somme, unecollaboration qui repose sur letravail en synergie. La promotion dans les services dé-concentrés a connu des avancéescertaines. Elle a pour base la ma-

térialisation des tableaux de syn-thèse confectionnés par les direc-tions techniques et discutés encommission. La gouvernance estainsi mise en œuvre en termes detransparence dans la gestion desdossiers. De même qu’on note uneffort pour combattre la corrup-tion. Les usagers déclarent qu’onrelève de moins en moins le mon-nayage des postes. La célérité, lerespect des fonctions et des mis-sions des différents responsablessont observés à la DESG. Touteschoses qui semblent satisfaire bonnombre d’usagers dont on note, de-puis quelques mois, l’absence dansles couloirs.

DIRECTION DE L’ENSEIGNEmENT SECONDAIRE GÉNÉRAL

Le personnel remobiliséRespect des effectifs dans les salles de classe, lutte contrela corruption, célérité dans le traitement des dossiers sont,entre autres, les résultats des innovations en cours. NKAA BOUMSONG ROLLAND

DESG

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The inspectorate in charge ofBilingualism went to the dra-wing board, burnt the mid-

night candle and came up withspecifications as to how this babywould be nurtured to maturity.Though a creation of MINESEC, itwas given a broad base to cover allworks of life and to involve all Ca-meroonians as per the constitution ofour beloved fatherland.This precious golden crown, just likebeautiful roses, has thorns. Asathletes who train hard and competeto win a gold medal, so are Cameroo-nians urged to face all the challenges,if they must be winners of the crownof bilingualism. The race for thecrown is broken down into four com-ponents: The Special Bilingual Edu-cation Programme(SEP), TheBilingual Game (BG), The WeeklyBilingualism Day (WBD) and TheNational Week of Bilingualism(NWB).

The SBEP which usually starts withbeginners as they get into secondaryschool comprises model classes of 60students each – in pilot schools- whostudy some of their school subjects intheir second official language. Thisprogramme is complemented with anextensive reading component to en-able the students to embrace bilingua-lism at school without tears. Someparents were excited about the projectwhile “Doubting Thomases” saw thethorns instead of the crown. Youcould see some parents threatening totake the school administration tocourt if they did not withdraw theirchildren from the SBEP and some ac-tually withdrew their kids from pilotschools, claiming that they would notwant their children to be children tobe used as “Guinea Pigs”. Some tea-chers accepted to take up the chal-lenge and within a few weeks, thesekids could speak both English andFrench to the amazement of eve-ryone. Some of the parents who took

away their children came back beg-ging but as we all know, “Mr. Had IKnown” always comes late!The BG is another thorn on the gol-den crown of bilingualism. Teachersof all disciplines have to face thechallenge of using the last ten mi-nutes of each lesson in the other offi-cial language while administrators,politicians and anyone making a pu-blic speech is expected to include atleast a paragraph in the other officiallanguage. You could see some “bigguns” sweating as they made theirfirst attempt while others swore thatit was an idea from a crazy bunch ofpeople which would never work!Those who embraced the challengestarted with simple clichés such as“Vive le Cameroon” , “Je vous remer-cie”, “Thanks for your kind atten-tion”, “Cameroon is bilingual but Iprefer to speak in French”, Excuseme for my poor English, etc. Afterthe first trial, they understood whatpresident Obama of the USA meant

BILINGUALISm

A golden crown of thorns?

The promotion of bilingualismis one of the landmarks ofthe Ministry of SecondaryEducation. In spite of this, thisinnovation was received witha lot of mixed feelings on itsintroduction. On the one hand,the initiators of this lofty pro-ject had a lot of foresight asfar as the revamping of practi-cal bilingualism is concerned.On the other hand, pessimistsvowed that it was going to bedead and buried before itsfirst birthday.

Dang Akuh Dominique ICG BIL

Au pas des « Enseignements Se-condaires de deuxième généra-tion », l’Inspection de

Pédagogie chargée de l’enseignementdes Sciences Humaines poursuit sonbonhomme de chemin avec cinq disci-plines enseignées dans les deux sous-systèmes : francophone et anglophone.Les avancées et innovations sont obser-vables dans les différentes sections. Aunombre de celles- ci, et ce sur le planpédagogique, figurent en bonne place,les sections Philosophie et Éducation àla Citoyenneté. La nette amélioration dusuivi pédagogique, la formation à dis-tance, le renforcement de l’émulationpar l’octroi des bourses scolaires auxlauréats en philosophie, la revalorisa-tion de l’enseignement, la multiplica-tion progressive des missions deformation et des descentes sur le terrainsont autant d’actions à citer. Sur le planadministratif, on relève des innovationscomme des concertations régulières etla transmission des rapports d’activitésmenées, l’examen permanent desditsrapports, le suivi des résolutions priseset l’application des recommandationsde la hiérarchie. D’autres innovations qui retiennent l’at-tention sont la recherche et la produc-

tion. L’inspection de Pédagogie char-gée de l’enseignement des Sciences Hu-maines peut se féliciter dans les deuxsections précitées pour l’élaboration etla mise en place des outils harmonisésde pilotage pédagogique, multipliés etventilés dans les dix régions, l’enrichis-sement du draft des outils de l’évalua-tion formative ainsi que l’améliorationet une plus grande diffusion des proto-coles pédagogiques. La section HistoireGéographie Economics met aussi l’ac-cent sur le renforcement des ateliersspécialisés de production des sujets desexamens certificatifs pour des épreuvesde qualité aux divers examens officiels.

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when he said, “YES WE CAN”. Theycaught the excitement and embraced therace to win the crown of bilingualism. The National week of bilingualism(NWB) gives impetus to the race. Theextension of the national day of bilingua-lism to national week is intended to be ajamboree. All Cameroonians are expec-ted to use the other official language forone whole week, irrespective of whatthey are doing or saying. It is so interes-ting for those who see the “GoldenCrown” but a difficult task to those whosee the “Thorns”. The schools under MI-NESEC take it seriously, especially asthey have been blessed with ministerswho set the pace. Unfortunately, otherCameroonians brand it as a “MINESECaffair” and chicken out of the race!For everyone, the opportunity has beengiven to each of us to make an effort touse the other official language at least,one day every week, irrespective ofwhat we do for a living,. This is theWeekly Bilingualism Day (WBD). EveryWednesday, all oral interaction is expec-ted to be done in the official languagethat each person does not master. Justgive it a try and by the end of the yearyou would realise that you have over-come the phobia that blocked you fromthe golden crown of bilingualism.The joy of winning a golden crown is in-describable. What an awesome feelingwhen one takes the rostrum and all thoselistening to you take home the messageyou intended to pass on because youspoke in English and French! What anachievement when the children performbetter at school because they can tapknowledge from resources in Englishand French. Give a thought to the jobmarket! You choose the job you want be-cause you are bilingual while monolin-guals comb the street s looking for jobs!The world of science gets right into yourpalms! No doubt the families that havebenefitted in this bilingualism race havevowed not to give MINESEC any restuntil the SBEP is extended to the scienceclasses, while thousands of schools areclamouring for inclusion in the pro-gramme.The future is brighter when we wear thegolden crown of bilingualism, for thethorns give value to the GOLDENCROWN.

INSPECTION DE PÉDAGOGIE CHARGÉE DES SCIENCES HUmAINES

Les sciences humaines marquent des points

Des innovations palpables dans les sections Histoire-Géogra-phie- Economics- Philosophie et Éducation à la Citoyenneté.

Botnem Victor Emmanuel, ICG SH

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We wish to underscore thefact that technical educa-tion is an indispensable

component in our country’s drive to-wards emergence. The training ofmiddle level technicians in variousspecialties to provide skilled labourfor industries and other socio-econo-mic demands is one of the key dutiesof the Ministry of Secondary Educa-tion. The concept of second generation edu-cation ushered in by H.E. Jean ErnestMassena Ngalle Bibehe is a historicmilestone in terms of educational re-forms aimed at matching training tothe socioeconomic needs and de-mands of an ever-evolving techno-logy. This is translated into concreteterms through the following:Creation and opening of a Professio-nal Technical High school for Agro-nomy in Yabassi in 2016; the take-offof construction works at the NsamProfessional Technical High Schoolfor Building and Public Works; ope-ning of new specialties such as Indus-trial Chemistry, Real EstateManagement and Topography, Plum-bing, etc.; reinforcement of the part-nership with the private sector;

rational appointments and deploymentof teachers with strict respect of thecareer profile amongst other measurestaken to intensify professionalizationof education; opening of technical col-leges that were created in the previousyears, and the creation of more technical collegesin all the ten regions of the country.

FUTURE PLANS

The intensification of the professiona-lization of education remains a cor-nerstone in the future plans of theMinistry of Secondary Education.Consequently, the Ministry intends toconstruct one professional technicalhigh school for agronomy in every re-gion; furnish schools with modernequipment for practical work;construct workshops and classroomsin technical colleges; create specialtiesthat lead to self-employment like re-newable energy, maintenance ofheavy equipment, etc.; equip laborato-ries for Industrial Chemistry in sometechnical colleges; intensify internshiptraining of teachers and students in in-dustries; transform two government

technical schools to government bilin-gual technical high schools in Wouridivision in the Littoral region to ab-sorb Anglophone students; transformone government technical high schoolto a government bilingual technicalcollege in Yaounde; sign conventionsthat will enhance the appropriation ofongoing structural projects in thecountry and the award scholarships tostudents and prizes of excellence toteachers;The impetus and preferential treat-ment given to technical education interms of training, materials and equip-ment by His Excellency Jean ErnestMassena Ngalle Bibehe will certainlyrender technical school graduatesmore efficient and productive. The fu-ture is very bright for technical educa-tion in Cameroon. We invite parents tosend their most brilliant offspring totechnical colleges, for as Cheick Ami-dou Kane in l’Aventure Ambiguestates: “nos meilleurs grains, noschamps les plus fertiles, se sont nosenfants”, and I dare add “qui maitri-sent la technologie”.

DIRECTORATE OF TECHNICAL EDUCATION ANDVOCATIONAL TRAINING

The concept of second genera-tion education ushered in byH.E. Jean Ernest MassenaNgalle Bibehe is a historic mi-lestone in terms of educationalreforms aimed at matching trai-ning to the socioeconomicneeds and demands of anever-evolving technology.

Footprints on thesands of time

NYEANCHI Wilfred BAMBODESTP

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It all started with data collection in allthe teacher training colleges of the 10regions of Cameroon. The aim of this

exercise was to enable the up-dating ofour database on administrative and tea-ching staff, student enrolment, infrastruc-ture, equipment and also enable theestablishment of the school needs in thevarious areas cited above.One of the key activities carried out in2016 was the organization of the JointBoard Meeting of GTTCs and GTTTCsthat brought together more than 200 par-ticipants from MINESEC, 9 partner mi-nistries, some international organizations,trade unions and members of the socio-professional milieu. Participants studied,made recommendations and adopted pro-posed texts in the administrative and pe-dagogic domains, and updated thedevelopment plan for teacher training col-leges in Cameroon.The department also participated in theestablishment of the MINESEC/MINE-DUB/UNICEF platform aimed at facilita-ting the training of primary school teachertrainers.Some personnel of the department alsotook part in the World Bank/PAEQUE se-minars organized at various levels, tobuild the capacities of the participants inthe use of course books in the teaching ofmathematics and reading in primaryschools. We equally participated in regular coor-

dination meetings at the level of the de-partment, Secretary General, Secretary ofState and the Minister, all aimed at ensu-ring a participatory and well-coordinatedapproach to work.As far as private schools are concerned,the department participated in drawing upcriteria for the award of subventions toprivate schools, elaboration of contractforms, award of subventions to all the or-ganizations of private education and me-ritorious schools. We also carried outmissions to identify private schools which

were functioning without authorizationdocuments. The identified clandestineschools were eventually closed down bythe Minister, before the start of the schoolyear.

PLANS FOR 2017

While launching the 2016/2017 schoolyear, the Minister of Secondary Educationintroduced the concept of a second gene-ration Ministry of Secondary Education,with a view to improving the qualitativeperformance of our educational system,through the intensification of the profes-sionalization of education and training inorder to meet current socio-economic de-mands.It is in conformity with the above mentio-ned Ministerial orientations that the de-partment plans to carry out the activitieshighlighted below in 2017:Data collection in all the teacher trainingcolleges of the 10 regions of Cameroon:The aim of this exercise is to enable theup-dating of our database on administra-tive and teaching staff, student enrolment,infrastructure, equipment and also enablethe establishment of the school needs inthe various areas cited above.Prompt treatment of various files (read-missions, transfers, repeating, dismissals,periodic documents, files for creation andopening of private teacher training col-leges, periodic documents, etc.)The development of cooperation agree-ments with the Japanese International Co-operation Agency (JICA) in view of theconstruction of reference GTTCs in the10 regions and those in the border zoneswill also be one of our concerns in 2017.We also plan to intensify the MINE-SEC/MINEDUB/UNICEF platform inorder to continue to facilitate the initialtraining and continuous professional de-velopment of primary school teacher trai-ners.We will continue to look for funding part-ners such as the World Bank, UNESCO,

etc., that could assist us in the realizationof the plan for the development of teachertraining colleges in Cameroon and thesystematic recruitment of TechnicalGrade One Teachers (Graduates fromGTTTCs).We also intend to intensify professionali-zation in GTTTCs (ENIET) through aclose follow-up of the service for Studiesand Internship, the supervision of the ma-nagement of practical work (workshops,equipment, training materials, etc.) andthe establishment of cooperation agree-ments with the socio-professional milieu,in order to ensure practical training in re-lated industries.We shall also ensure the implementationof the recommendations of the JointBoard Meeting of GTTCs and GTTTCsof 2016 and finalise the adopted texts forsignature by the Minister and the PrimeMinister.The text on the administrative and finan-cial management of boarding facilitieswithin our GTTCs and GTTTCs shall bedrawn up and validated so as to give boar-ding activities a legal status.We also intend to follow up the imple-mentation of social and financial educa-tion in GTTCs and GTTTCs incollaboration with our partners AFLA-TOUN.The department will continue to partici-pate in regular coordination meetings atthe level of the department, Secretary Ge-neral, Secretary of State and the Minister,all aimed at ensuring a participatory andwell-coordinated approach to work.As far as private schools are concerned,there will be a general evaluation of thefunctioning of private teacher trainingcolleges as a whole, and those functio-ning in the evening in particular. We willparticipate in the award and follow-up ofsubventions to private education organi-zations and meritorious private schools.

DEPARTmENT OF TEACHER TRAINING

Activities of 2016 andplans for 2017

In conformity with the vision and orientation of the Minister of Secondary Education, Jean Ernest MassenaNGALLE BIBEHE, the personnel of the department of Teacher training carried out many activities aimed atimproving qualitatively and quantitatively the performance of both Government teacher training colleges(GTTCs and GTTTCs) and private teacher training colleges during 2016. The major activities carried outare highlighted below.

Dr Bello

Le numérique et l’informatiquesont désormais incontournableset contribuent à la transforma-

tion des systèmes éducatifs. La mis-sion de l’inspection de pédagogiechargée de l’enseignement de l’infor-matique ne se limite pas uniquementaux aspects pédagogiques liés à la pla-nification, à l’enseignement, à l’ap-prentissage et à l’évaluation de ladiscipline informatique. Elle est éga-lement chargée de la coordination dela plateforme de l’intégration du nu-mérique au secondaire. L’Inspection de pédagogie chargée del’Enseignement de l’Informatiqueconduit plusieurs chantiers en 2017.Les principaux objectifs visent entreautres à parachever le cadre régle-mentaire d’évaluation de l’enseigne-ment de l’informatique aux examensofficiels par les textes réglementantl’évaluation de l’informatique auBEPC à partir de 2018 ; proposer unprojet stratégique de généralisation du

numérique pour la modernisation despratiques pédagogiques et administra-tives au ministère des EnseignementsSecondaires. Il est aussi question de fi-naliser la recherche de partenariats na-tionaux et internationaux pourgénéraliser l’intégration du numériqueau secondaire ; d’étendre le dévelop-pement de la filière TI dans tous lesdépartements du Cameroun.L’accès internet dans les lycées et

collèges sera aussi renforcé à traverstout un projet sur la redynamisation dufonctionnement des Centres de res-sources multimédia. Toujours en 2017,l’Inspection de pédagogie chargée del’Enseignement de l’Informatique estentrain de concevoir un projet de réa-lisation d’un système d’information degestion de l’enseignement secondaire(SIGES). Last but not the least, le pro-jet d’institution d’une journée natio-nale du numérique éducatif.Quelques lauriers sont enregistrés auniveau international. En fait, pour une

première participation du Cameroun àla deuxième édition de l’InitiativeAfrica Code Week 2016, le Camerounest classé 2e sur 30 pays africainsconcernés avec un score de 62.918jeunes initiés à la programmation in-formatique en une semaine. Par ailleurs, l’Inspecteur Coordonna-teur Général chargé de l’informatiquea été associé à la participation du Mi-nistre des Enseignements Secondairesau sommet Innovation Africa 2016 àNairobi au Kenya qui est une plate-forme d’échange d’expériences et derecherche de partenariats entre lesmembres des gouvernements africainsen charge de l’éducation et de la for-mation professionnelle, et les indus-triels et responsables d’entreprises dessecteurs concernant l’intégration dunumérique dans les systèmes éduca-tifs.

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L’INSPECTION DE PÉDAGOGIE CHARGÉE DE L’ENSEIGNEmENT DE L’INFORmATIQUE

Le défi du numériqueVers la réalisation d’un système d’information de gestionde l’enseignement secondaire (SIGES).

Zobo Patrick Erick ICG Info

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Les Inspecteurs Pédagogiques Na-tionaux des Sciences ont planchésur la très attendue problématique

de l’évaluation suivant l’APC. En fait,la mise en œuvre de nouveaux pro-grammes a donné naissance à despréoccupations relatives à l’évaluationdes apprentissages. À quoi doit ressem-bler un exercice ou une épreuveconforme à l’APC/ESV ? Comment ap-précier les productions des apprenants? Sur quelles bases décider du dévelop-pement ou pas des compétences ? Ilsont rempli avec le professionnalismequi leur est reconnu, leur cahier descharges en matière de mise en formedes sujets des examens certificatifs. Ilsont mis en forme et transmis dans lesdélais, les 364 sujets attendus par lesstructures en charge des examens(DECC, OBC, GCE).À toutes les questions importantes po-

sées plus haut, les IPN/SC ont apportédes propositions de réponse à travers 06drafts élaborés sur l’évaluation forma-tive suivant l’APC. Ces drafts concer-nent les deux sous-systèmes :anglophone et francophone. Les propo-sitions qu’ils comportent ont été parta-gées avec tous les InspecteursRégionaux de Sciences et avec près de1000 enseignants dans le cadre de sémi-naires. Les enseignants les expérimen-tent actuellement dans desétablissements et devront proposer, sinécessaire, les améliorations qui s’im-posent.En outre, les programmes d’études denouvelles filières ont été élaborés : c’estle cas des filières hôtellerie et tourisme,des filières agricoles.À ces réalisations classiques, se sontgreffées de nombreuses innovations.L’une des innovations fortes est le pro-gramme mis sur pied pour améliorer lesapprentissages très insatisfaisants enmathématiques. Ledit programme ré-sulte du partenariat entre le MINESECet l’Institut Africain des Sciences Ma-thématiques (AIMS). Le protocoled’accord y relatif a été signé le 18 jan-

vier 2016 en présence du Premier Mi-nistre, Chef du Gouvernement.Trois axes ont été retenus pour luttercontre les échecs massifs en mathéma-tiques : la formation des enseignants enprésentiel et en ligne, la motivation desapprenants et des enseignants de mathé-matiques, le partage d’expériences et deressources à travers une plateforme nu-mérique.La mise en œuvre du programme susé-voqué est effective. Au cours de l’année2016, une évaluation initiale de ce pro-gramme a été faite par le cabinet d’ex-pert Technopolis. Elle permettrad’apprécier à mi-parcours et à la fin sonimpact réel. Ensuite, tous les Inspec-teurs Pédagogiques de Mathématiques(nationaux et régionaux) ont été forméspendant deux semaines par des experts(nationaux et internationaux) de réputa-tion établie et dans les conditions lesmieux indiquées (hébergement, trans-port, ration…). Enfin, la plateforme nu-mérique qui accueillera les formationsà distance et les ressources produites esten cours de finalisation par le cabinetAVU-KENYA qui a gagné l’appel d’of-fre international lancé à cet effet.L’intensification de l’étude de leçonsest la seconde innovation qui a marquél’année 2016. Cette pratique japonaise,qui vise à améliorer les pratiques declasse à travers l’observation et l’ana-lyse des leçons, a été étendue durantcette année dans toutes les dix Régions.Dans ce registre, quatre experts japo-nais ont visité quelques établissementspilotes des villes de Yaoundé et de Ba-foussam. Ils ont ainsi renforcé les capa-cités des Inspecteurs et enseignants quiexpérimentent cette pratique lors d’unatelier tenu à la CAAP, en partenariatavec l’Agence Japonaise de la Coopé-ration Internationale (JICA).La troisième innovation, porteuse debeaucoup d’espoir, est l’érection duCentre d’Excellence en Centre de caté-gorie 2, sous l’égide de l’UNESCO.Pendant que ce statut se met en place,une des grandes victoires est la possibi-

lité, à nouveau offerte au CEM, d’ac-quérir des kits de microscience et ceci,grâce à l’implication personnelle duMINESEC. C’est dire que dans un ave-nir très proche, les établissements pour-ront à nouveau acquérir ceséquipements pour des enseignements etapprentissages de qualité, du fait despratiques expérimentales.L’année 2017 sera tout aussi intense,tant il est vrai que les chantiers ouvertssont loin d’être clos. Ainsi, en plus desmissions traditionnelles, l’Inspection dePédagogie /SC va poursuivre lamise en œuvre du partenariat MINE-SEC-AIMS, continuer l’intensificationde l’étude de leçons et promouvoir da-vantage la microscience.S’agissant du partenariat MINESEC-AIMS, les formations en ligne et enprésentiel des enseignants des deuxsous- systèmes seront une réalité en2017, tout comme l’allocation desprimes aux meilleurs élèves et ensei-gnants. Des clubs scientifiques serontsoutenus, afin qu’ils continuent d’inté-resser les élèves aux disciplines scien-tifiques, en leur présentant le caractèreutilitaire des mathématiques et dessciences. La plateforme sera aussi four-nie en ressources de hautes factures ac-cessibles gratuitement à tous les élèveset enseignants.Quant à l’étude de leçons, deux chefsde section renforceront leurs capacitésen la matière au cours d’un stage auJapon grâce à l’appui de la JICA.Les établissements pilotes seront da-vantage accompagnés et des rencontresde partage sur l’étude de leçons organi-sées.Pour la microscience enfin, des établis-sements bénéficieront gratuitement deskits et des enseignants de ces établisse-ments seront formés à l’utilisation des-dits kits.C’est dire qu’en Sciences, les enseigne-ments secondaires de deuxième généra-tion sont en marche.

INSPECTION DE PÉDAGOGIE CHARGÉE DES SCIENCES

De grands bonds en avantÀ quoi doit ressembler un exercice ou une épreuve conforme à l’APC/ESV ?Comment apprécier les productions des apprenants ? Sur quelles bases dé-cider du développement ou pas des compétences ? Adjaba Biwolé Jean Pierre

ICG SCIENCE

Après avoir bénéficié d’uncoaching de proximité duMinistre Jean Ernest Mas-

séna NGALLE BIBEHE en 2016,la Direction des Examens desConcours et de la Certification estinterpellée par de nouveaux chal-lenges en 2017. L’innovation ma-

jeure porte sur le lancement de lasession 2017 avec l’expérimenta-tion de la décentralisation de lasaisie des candidatures sous leprisme d’un environnement numé-rique. À partir d’un code secret,chaque établissement inscrira uni-quement ses candidats « dans ledélai déterminé » par les textesavec la possibilité de transmettreen ligne ses données. Cette innova-tion permettra entre autres de tra-quer les établissementsclandestins, de juguler le phéno-mène de sous-traitance et d’éradi-quer les inscriptions hors-délais.La DECC s’emploie également àéponger le passif en termes de dé-livrance des parchemins. D’où lerattrapage en cours de l’édition desdiplômes des sessions allant de1998 à 2001. Alors que la déli-vrance des relevés de notes auxlauréats de la précédente sessionest effective depuis plusieurs mois.Le bilan de la saison écoulée est

élogieux. Il présente des effortsconsidérables pour le paiement desexaminateurs à temps. Lesdits exa-mens et concours se sont déroulésdans 3152 centres soit 958 sous-centres pour les examens certifica-tifs et 2194 pour les concours. Lesrésultats font état d’un taux deréussite à l’ensemble des examenset concours organisés par la DECCde 52,11% contre 53,78% en 2015.Au total, en dehors des examens del’enseignement normal et du BEPCbilingue, les taux de réussite auxexamens restent en deçà de 50%.À l’Observation, à la DECC, ontravaille sans répit. En fait, l’orga-nisation des examens et concoursse décline en quatre activités ma-jeures qui chronologiquement sont: le lancement de la session, l’ins-truction des dossiers, la gestion desfeuilles de composition, desépreuves et autres documents de lasession.

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DIRECTION DES ExAmENS DES CONCOURS ET DE LA CERTIFICATION

L’ère de la numérisationÀ partir d’un code secret, chaque établissement inscrira uniquement sescandidats « dans le délai déterminé » avec la possibilité de transmettre enligne ses données.

MINKOULOU Etienne Roger DECC

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La gestion des ressources hu-maines figure naturellementau nombre des défis de la

DRH en 2017. Le traitement desactes de carrière et de solde devrafaire l’objet de diverses innova-tions. Entre autres défis, 100% dedossiers de prises en charge deslauréats 2016 ENS/ENSET traitésau 31 juillet 2017 alors que leurintégration devrait être effective àla date du 31 décembre 2017. Tou-jours à cette date, 1040 actes demise à la retraite seront traités, 25000 personnels avancés et 100%des actes validés. L’assainisse-ment du fichier solde et personneldu Minesec figure aussi en bonneplace au nombre des activités entermes de mise à jour du fichier dupersonnel, de préparation des dos-siers disciplinaires et de réorgani-sation du comité sectorield’assainissement du fichier soldeet personnel du Minesec. Pour y parvenir, en plus de l’amé-lioration des conditions de travail,le renforcement des capacités dupersonnel de la DRH en gestiondes ressources humaines est l’ob-jectif visé par la formation conti-nue en 2017. Déjà en 2016, en date du 31 dé-cembre 2016, la DRH a présentéun bilan élogieux avec 2040 liqui-dations des droits traités, plus de1000 dossiers de suspension et re-prise en solde, 5180 d’intégrationet 4901 prises en charge transmis

au MINFOPRA. Ce à quoi,s’ajoutent 21702 avancementstraités. Alors que les actes signésdans le SIGIPES et transférés surANTILOPE au 30 décembre 2016se chiffrent à 32 161 avancements.Les actes effectivement pris encharge avec une incidence finan-cière à la date sus évoquée fontétat de 9442 prises en charge ra-pide des ECI, 11 580 actes d’avan-cements, 586 prestationsfamiliales et plus de 40 000 bulle-tins de soldes édités.

RATIONALISATION

Au chapitre de l’assainissementdu fichier solde et personnel, lamise à jour du fichier a fait res-sortir un effectif de 60 118 person-nels au MINESEC en date du 30décembre 2016. Last but not theleast, la mise en service de 10 971lauréats ENS/ ENSET des promo-tions 2015 et 2016, dès leur sortiedes Ecoles. Dans le cadre de laformation continue des person-nels, sept séminaires en gestiondes ressources humaines ont étéeffectués en faveur des personnelsdes services centraux et déconcen-trés. Il sied de relever des avancées si-gnificatives en matière de gouver-nance notamment la lutte contre lacorruption. Tenez ! Près de 400personnels ayant usé d’actes inau-thentiques pour leur mutation del’arrière-pays vers les grandesvilles, ont été identifiés et main-tenus à leur poste. Les habitudesde monnayage, d’affectation ou «vols directs » sont supplantés parla rationalisation des mutations etnominations, désormais condi-tionnées par des critères objectifs.L’affectation des lauréatsENS/ENSET dans les établisse-ments de l’arrière-pays s’inscritaussi dans ce registre. A l’observation, l’arrivée d’unenouvelle équipe ministérielle aapporté un impact positif à laDRH.

DIRECTION DES RESSOURCES HUmAINES

Un vent nouveau souffleEntre autres défis, 100% de dossiers de prise en charge deslauréats 2016 ENS/ENSET traités au 31 juillet 2017 alors queleur intégration devrait être effective à la date du 31 décembre2017. Toujours à cette date, 1040 actes de mise à la retraite se-ront traités, 25 000 personnels avancés…

Moussa DJAFAROU, Directeur des Resources

Humaines

L’année 2017sera sans répità la Dovas

avec entre autres, laJournée Nationalede l’Orientation Sco-laire ; les finalesjeux FENASSCOLigue A à Buéa ; lerenforcement des ca-pacités des conseil-lers d’orientation ;la promotion de l’as-sistance scolaireavec des boursesoctroyées auxélèves ; l’organisa-tion de la journée del’excellence scolaire avec des primes aux enseignantset aux élèves ; le renforcement des capacités dans lalutte contre les déperditions scolaires, le renforcementdes capacités des inspections médico-sanitaires ; la créa-tion des clubs d’Éducation au Développement Durable,l’ organisation de la journée de l’excellence Sportiveavec remise des prix aux meilleurs élèves et enseignantsen EPS et en Sport.En 2016, l’instauration des réunions mensuelles d’éva-luation regroupant les sous-directions et cellules a eucomme conséquence la mise en œuvre d’un bulletind’information numérique. Ce périodique, en circulationdepuis le mois de décembre 2016, permet de faciliterun meilleur partage d’informations et d’améliorer la vi-sibilité de la DOVAS. Au nombre d’autres activités, on peut citer l’organisationde la 14e édition de la Journée Nationale de l’OrientationScolaire 2016 à Buéa sous le thème ; « L’orientationconseil pour la lutte contre la dépravation des mœurs enmilieu scolaire » ; la conduite de la réforme dans lagestion des assurances ; le renforcement des capacitésdes chefs de service des activités post et péri scolairesafin de les doter des capacités leur permettant de redy-namiser les clubs scolaires et d’en assurer une meilleurecoordination ; les bourses scolaires ont été remises auxbénéficiaires en qualité et en quantité notamment auxfilles dans les filières scientifiques et technologiques,aux élèves handicapés ou à ceux dont les parents sonthandicapés. En marge de ses attributions, la DOVAS s’est vueconfier la présidence du comité genre du MINESEC.Une sensibilisation des personnels sur les innovationsdu code pénal concernant la femme et l’enfant.

DIRECTION DE L’ORIENTATION, DE LAVIE ET DE L’ASSISTANCE SCOLAIRES

Retour à l’orthodoxie La DOVAS a en charge le développement intégralde l’élève. Elle intègre l’orientation conseil, lessports scolaires et l’éducation physique, les activi-tés post et péri scolaires, l’assistance et lesbourses scolaires, les questions de santé, la pro-tection de l’environnement, et les questions liées àl’éducation, à la jeunesse et à l’éducation civique.

Mme SANSI née MbiahBernadette, DOVAS

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Depuis octobre 2015, un processus de changementimpulsé par le Ministre Jean Ernest NGALLE BI-BEHE, est en marche au MINESEC. Dans ce pro-

cessus, chaque maillon de la chaîne pédagogique doitassumer efficacement sa responsabilité et contribuer àl’amélioration des résultats scolaires, conformément auxorientations du DSSEF 2013-2020. Parlant du chef d’établissement, il a un rôle clé dans laconduite des opérations devant faciliter la performancescolaire. En effet, c’est lui qui peut mobiliser les ensei-gnants et promouvoir une culture de l’effort et de l’excel-lence au sein de l’établissement scolaire. Grâce à unleadership focalisé sur la pédagogie (pedagogical leader-ship), il peut influencer positivement la réussite des élèves.A ce sujet, Eliccel Paul (2010) a mené une étude sur les "Déterminants de la performance des écoles secondaires enHaïti », sur un échantillon de 24 établissements secondairesdont 20 collèges et 04 lycées. La conclusion de l’étude estclaire: « (…) l'adoption par le directeur d'un type de leadershipparticipatif est favorable à la performance de l'école. Il enest de même en ce qui concerne la qualité de l'enseignantqui se révèle un facteur déterminant pour l'amélioration dela performance. Le fait de trouver des relations positivesentre les conditions d'apprentissage, la gestion administra-tive et pédagogique et la performance scolaire, cela indi-

querait que les managers de l'éducation devraient renforcerces facteurs en vue d'améliorer la performance. »(cf.www.memoireonline.com/05/11/4527/Determinants-de-la-performance-des-ecoles-secondaires-en-Haiti-le-cas-du-departement-du-centre.html)Mon passage comme enseignant au collège Vogt et monexpérience d’IPR me permettent de dire comme d’autreschercheurs que les chefs d’établissement scolaires les plusefficaces savent améliorer les résultats des élèves à traversce qu’ils sont (leurs qualités personnelles, leurs valeurs,leurs compétences) et les stratégies qu’ils déploient (cf..The impact of school leadership on pupil outcomes, Chris-topher Day et al., 2009). Les cas des lycées bilingues deBepanda, de Bonaberi, de Bafoussam qui, malgré le poidsde leurs effectifs, se distinguent régulièrement dans les pal-marès des établissements produits par l’OBC, semblent il-lustrer cette thèse.A l’observation, dans chacun des établissements scolairespublics ou privés qui sont bien classés (50 premiers) dansles palmarès-OBC, la vision portée par le chef d’établisse-ment est bien définie; les objectifs sont précis ainsi queles moyens mis en œuvre pour les réaliser; le dispositif desuivi-évaluation est connu de tous ; les personnels (et lesélèves) sont encouragés dans leurs efforts et les meilleurssont récompensés ; le chef d’établissement est très présent,très ouvert et attentif à ses collaborateurs; il donne le bonexemple ; les enseignants sont écoutés, encouragés et mo-tivés. Dans chacun de ces établissements, la direction aréussi à : - développer un climat de confiance et de franchecollaboration (entre les responsables administratifs, entreles responsables administratifs et les enseignants, entre lesenseignants et les parents d’élèves), - améliorer la motivation des enseignants en les sol-licitant sur les questions liées à la vie de l’établissement,en leur fournissant des opportunités formelles et infor-melles (gratifications et primes spéciales), en favorisantleur épanouissement (excursions, amicales…), - construire une culture commune de l’effort et uneresponsabilité collective pour la réussite des élèves- développer un dispositif d’accompagnement desélèves en difficulté scolaire, etc.Dans un contexte où le Cameroun fait face à une insuffi-sance de ressources financières pour ses projets d'éduca-tion, l’Etat gagnerait à concevoir des modules de formationvisant à renforcer les capacités des chefs d’établissementsà exercer un leadership pédagogique favorable à la perfor-mance scolaire.

Impact du leadership du chef d’établissement

sur les résultats scolaires

Emmanuel NKUNKENGOUABA Inspecteur

pédagogiquerégional

Chevalier des Palmesacadémiques

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Youyous et flonflons inhabituelsau cabinet du Ministre des En-seignements Secondaires le 20

décembre dernier. Les Lionnes In-domptables du Cameroun, vice-cham-pionnes d’Afrique ont tenu à rendreune visite de courtoisie au MinistreJean Ernest Masséna NGALLE BI-BEHE, Président du Conseil fédéral dela Fédération Nationale du Sport Sco-

laire à travers la Fenassco-Ligue A. La capitaine, Christine MANIE, et sescoéquipières disent avoir été touchéespar les faits et gestes du Ministre. Ellesrelèvent ses efforts, pour la considéra-tion et l’impulsion du football fémininen particulier et du sport scolaire en gé-néral. Notamment à travers la Fe-nassco-ligue « A », creuset d’émulationet de détection des meilleurs athlètes.

Christine MANIE remercie aussi le Mi-nistre pour l’organisation de la 1èreédition des journées de football féminindans les lycées et collèges en prélude àla CAN 2016, via plusieurs tournois in-terscolaires. Les Lionnes disent aussiavoir été sensibles au soutien desélèves des Lycées et collèges et de leursencadreurs pendant la CAN. Elles ontparticulièrement apprécié la participa-

BLOC NOTE mINESEC

Les Lionnes Indomptableschez le MINESEC François Xavier Eya

Cadre CELCOM

Pour Jean Ernest Masséna

NGALLE BIBEHE, elles

sont « unesource

d’inspiration et un exemple

à suivre pour desmillions de

Camerounaiseset de

Camerounais ».

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tion des jeunes scolaires aux paradesd’ouverture et de clôture de la CANainsi que leur présence massive dansles gradins. En retour, le Ministre Jean Ernest Mas-séna NGALLE BIBEHE salue les mé-rites, encourage les Lionnes qui sontdes « modèles d’excellence » et des «

repères pour la jeunesse », « une sourced’inspiration et un exemple à suivrepour des millions de Camerounaises etde Camerounais ». Il cite le Chef del’État, Paul Biya qui, en les recevant, asouligné : « Vous avez obtenu avec pa-nache de belles et importantes vic-toires, face à des équipes aguerries. Par

votre talent, votre courage, votre enga-gement et votre ardeur à défendre lescouleurs de votre pays, vous avez en-thousiasmé la nation tout entière. Vousn’avez jamais baissé les bras, vousvous êtes battues jusqu’au bout pourvotre drapeau, pour votre pays. Le Ca-meroun vous dit merci.» Le Ministre Jean Ernest MassénaNGALLE BIBEHE met en avant lesvaleurs incarnées par les Lionnes in-domptables : morales et citoyennestelles que le patriotisme, le dépasse-ment de soi, la constance dans l’effort,le Fair-play, le respect de l’adversaire,le respect des lois et règlements dufootball, etc.

À l’évidence, l’objectif globalde l’Éducation ne se limite pas à l’ins-truction, aux enseignements théoriquesou scientifiques, mais aussi à la trans-mission des valeurs morales, éthiqueset citoyennes aux jeunes. À côté del’Éducation Physique et Sportive (EPS)qui est une matière d’enseignementdans le système éducatif camerounais,le Sport en général et le Sport Scolaireen particulier contribuent à la forma-tion d’une jeunesse en bonne santé, ta-lentueuse et responsable sur les plansmoral et civique.

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«Les patrons d’en-treprises doiventfinancer l’éduca-

tion par le mécénat qui per-met à la fois une déductiond’impôts et d’asseoir sa no-toriété devant ses consom-mateurs ; cette notoriétépeut élever la société aurang d’entreprise citoyenneet même ouvrir au patrondes perspectives pour unecarrière politique ». Cettephrase du Ministre des En-seignements Secondaires ré-sume, à elle seule,l’ensemble des échangesqu’il a eus avec les mem-bres du GICAM. Le cadre logique et légal decette concertation était basésur le décret N°2012/3052/PM du 9 octobrequi fixe les modalités d’ap-

plication de certaines dispo-sitions de la loi de 2003 re-latives au mécénat et auparrainage qui dispose qu’ «Une déduction d’impôt cal-culée sur la base du chiffred’affaires est accordée àtoute entreprise ayant en-gagé une dépense dans lecadre du mécénat ». Laditedéduction s’élève à 0,5% duchiffre d’affaires. Pour lesnombreux patrons d’entre-prises qui brassent plus dumilliard de chiffre d’af-faires par an, on peut, au basmot, dégager plus de 50 mil-lions de francs pour lecompte du mécénat éducatif,une contribution financièrequi serait ainsi reconvertieen impôts. Le mécénat édu-catif apparaît comme unsoutien au système éducatif

national, aux structures pu-bliques de l’éducation etaux structures privées deszones rurales.Jean Ernest MassénaNGALLE BIBEHE soutientque 50 millions de francspermettraient de mettre surpied des projets intéressants,notamment, la constructiond’un laboratoire dessciences-physique-chimie, laconstruction d’un atelier defilières innovantes où l’onpourrait avoir la maçonne-rie, l’électricité, l’électro-technique, l’installationsanitaire sans oublier laconstruction des salles declasse tout court. D’où cetteaffirmation du Ministre : «Quand je parle de mécénat,il s’agit d’un partenariatwin-win » ; car le mécénat

mINESEC- GICAm

Jean Ernest

Masséna

NGALLE

BIBEHE invite

le patronat à

s’investir

dans les

infrastructures

scolaires.

Plaidoyer pour lemécénat éducatif Zéphirin THOMFEUM

CEA1/CELCOM

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est bénéfique au plan fiscal, entermes de visibilité, d’image demarque de l’entreprise, de la satisfac-tion personnelle et même politique.

Le MINESEC estime que toutse passe comme si l’État mettait entreles mains des membres du GICAM,une partie des deniers publics qui de-vraient être reversés dans sescaisses, après utilisation. Ainsi, tousles patrons d’entreprises seraient desacteurs clés de l’œuvre de constructionnationale. « Nous n’allons plus nouscontenter de nous demander ce que legouvernement fait de nos impôts maisplutôt nous nous dirons, nous avonsfait, ce que nous avons fait, avec unepartie de nos impôts ». Le tout aboutità une grande satisfaction personnelledu patron, d’avoir, au-delà des em-plois créés, et des impôts payés, ap-porté un plus, au développement de laconnaissance dans son pays. Dans le deuxième axe de son interven-tion, le Ministre a parlé de la profes-sionnalisation des enseignements àtravers le programme : « Enseigne-ments Secondaires de Deuxième Gé-nération ». Ce programme comprend,

pour ne citer que quelques aspects, laréalisation du projet : « un LycéeTechnique et Professionnel Agricolepar région », dont le premier a ouvertses portes à Yabassi le 9 janvier 2017,le développement de la filière méca-nique automobile avec un accent surla réparation des véhicules poidslourds sur le corridor Douala-Kous-seri, ravitaillant le Tchad et la Cen-trafrique (quatre lycées techniquesseront équipés à cet effet), le dévelop-pement des filières métaux en feuillesdans les zones portuaires et le Projetd’Initiative à la Lecture. Le chef du département des Enseigne-ments Secondaires énonce ce que peu-vent faire les patrons d’entreprises, àsavoir, soutenir la formation par alter-nance en recevant, pour un temps, lesélèves dans leurs entreprises, pour lesinitier aux rouages de leur métiercomme les professionnels ont de touttemps formé les futurs cadres. Enfin,s’investir dans l’action éducative. Jean Ernest Masséna NGALLE BI-BEHE n’a pas manqué de remercierles membres du GICAM pour les der-nières actions menées en faveur de

l’Éducation, notamment l’accueil desprofesseurs de l’enseignement tech-nique qui se perfectionnent dans lesentreprises du GICAM, la constructiondes salles de classe par la société Pal-moil et l’équipement des LycéesTechniques et CETIC en matièred’œuvre par la société Hydronachtigaldans le Mbam.Le troisième axe de l’intervention aporté sur l’actualisation de laconvention de partenariat entre leGICAM et le MINESEC, question delui donner plus de dynamisme. Le MI-NESEC terminera son propos surcette note d’espoir déjà présente dèsl’entame de son intervention : « Aussi,j’espère fortement, qu’au moment dujugement de l’histoire, j’aurai réussi ,pour le temps que durera mon séjourau Gouvernement, à apporter, unebrique, voire une petite pierre angu-laire, à la construction d’un partenariatpublic-privé, plus dynamique, plus in-novant et plus déterminant pour le plusgrand bien à la fois du patronat et del’État, et aussi des salariés de notreéconomie en général ».

Zéphirin Thomfeum

35

Avec Charlotte Mbango

LES HôTES Du MINESEC

Avec Carlos Idriss KAMENI

36

OYONO ADAMS DanielCT2

MINDJOS Serge BOERICHCT3

LES CONSEILLERS TECHNIqUES DU MINISTRE

EBONE Paul TIKU CT1