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1 Encadreur enseignant: Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON, Enseignant-Chercheur de l’université de Toamasina UNIVERSITé DE TOAMASINA FACULTé DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION ………………. ………………. ………………. ………………. DéPARTEMENT GESTION PARTEMENT GESTION PARTEMENT GESTION PARTEMENT GESTION MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPL L’OBTENTION DU DIPL L’OBTENTION DU DIPL L’OBTENTION DU DIPLôME DE MA ME DE MA ME DE MA ME DE MAîTRISE TRISE TRISE TRISE ÈS SCIENCES S SCIENCES S SCIENCES S SCIENCES DE GESTION DE GESTION DE GESTION DE GESTION Option Option Option Option : Finances et Comptabilité Présenté et soutenu par : Présenté et soutenu par : Helinirina Zana Latchea MAROMIRANTY Promotion: 2008-2009 SOUS LA DIRECTION DE : Projet de création d’une entreprise de Projet de création d’une entreprise de Projet de création d’une entreprise de Projet de création d’une entreprise de Production de savon a base d’huile de palme Production de savon a base d’huile de palme Production de savon a base d’huile de palme Production de savon a base d’huile de palme (Cas de la commune rurale Marofarihy, district de Manakara, région Vatovavy Fitovinagny) Encadreur professionnel: Monsieur Mahitavelo Alexandre RAVELOMANANTSOA, Chef de Service Agronomie du Centre Malgache de la Canne et du Sucre Date de soutenance : 19 Janvier 2011

MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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Page 1: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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Encadreur enseignant:

Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON ,

Enseignant-Chercheur de l’université de Toamasina

UNIVERSITé DE TOAMASINA

FACULTé DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES

ET DE GESTION

……………….……………….……………….……………….

DDDDééééPARTEMENT GESTIONPARTEMENT GESTIONPARTEMENT GESTIONPARTEMENT GESTION

MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLL’OBTENTION DU DIPLL’OBTENTION DU DIPLL’OBTENTION DU DIPLôôôôME DE MAME DE MAME DE MAME DE MAîîîîTRISE TRISE TRISE TRISE

ÈÈÈÈS SCIENCESS SCIENCESS SCIENCESS SCIENCES DE GESTIONDE GESTIONDE GESTIONDE GESTION

OptionOptionOptionOption : Finances et Comptabilité

Présenté et soutenu par :

Présenté et soutenu par :

Helinirina Zana Latchea MAROMIRANTY

Promotion: 2008-2009

SOUS LA DIRECTION DE :

Projet de création d’une entreprise deProjet de création d’une entreprise deProjet de création d’une entreprise deProjet de création d’une entreprise de

Production de savon a base d’huile de palmeProduction de savon a base d’huile de palmeProduction de savon a base d’huile de palmeProduction de savon a base d’huile de palme

(Cas de la commune rurale Marofarihy, district de Manakara,

région Vatovavy Fitovinagny)

Encadreur professionnel:

Monsieur Mahitavelo Alexandre RAVELOMANANTSOA ,

Chef de Service Agronomie du Centre Malgache de la Canne

et du Sucre

Date de soutenance : 19 Janvier 2011

Page 2: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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Encadreur enseignant:

Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON ,

Enseignant-Chercheur de l’université de Toamasina

UNIVERSITé DE TOAMASINA

FACULTé DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES

ET DE GESTION

……………….……………….……………….……………….

DDDDééééPARTEMENT GESTIONPARTEMENT GESTIONPARTEMENT GESTIONPARTEMENT GESTION

MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLL’OBTENTION DU DIPLL’OBTENTION DU DIPLL’OBTENTION DU DIPLôôôôME DE MAME DE MAME DE MAME DE MAîîîîTRISE TRISE TRISE TRISE

ÈÈÈÈS SCIENCESS SCIENCESS SCIENCESS SCIENCES DE GESTIONDE GESTIONDE GESTIONDE GESTION

OptionOptionOptionOption : Finances et Comptabilité

Présenté et soutenu par :

Présenté et soutenu par :

Helinirina Zana Latchea MAROMIRANTY

Promotion: 2008-2009

SOUS LA DIRECTION DE :

Projet de création d’une Projet de création d’une Projet de création d’une Projet de création d’une entreprise deentreprise deentreprise deentreprise de

Production de savon a base d’huile de palmeProduction de savon a base d’huile de palmeProduction de savon a base d’huile de palmeProduction de savon a base d’huile de palme

(Cas de la commune rurale Marofarihy, district de Manakara,

région Vatovavy Fitovinagny)

Encadreur professionnel:

Monsieur Mahitavelo AlexandreRAVELOMANANTSOA ,

Chef de Service Agronomie du Centre Malgache de la Canne

et du Sucre

Décembre 2010

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ................................................................................................................... 4 GLOSSAIRE ................................................................................................................................ 5

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ....... ......................................... 6

INTRODUCTION GÉNÉRALE…………………………………………………………… …8

PARTIE I – IDENTIFICATION DU PROJET ............... ............................................... ….. 10

CHAPITRE I - PRÉSENTATION DU PROJET ......................................................... ..12

Section I : Cadre général du projet ............................................................................... 12 Section II : Caractéristiques du projet ............................................................................ 17 Section III : Présentation générale de la commune rurale Marofarihy ........................... 19

CHAPITRE II - ÉTUDE DU MARCHÉ ET ASPECT MARKETING . ...................... 23

Section I : Étude du marché ......................................................................................... 23 Section II : Les politiques marketings ........................................................................... 32 Section III : Stratégies marketing .................................................................................... 37

PARTIE II - CONDUITE DE PROJET ................................................................................. 40

CHAPITRE I - TECHNIQUES DE PRODUCTION .................................................... 42

Section I : Activités de l’entreprise .............................................................................. 42 Section II : La production et le processus ..................................................................... 46 Section III : Les moyens mis à la disposition de l’entreprise .......................................... 50

CHAPITRE II - ÉTUDE ORGANISATIONNELLE ............. ....................................... 54

Section I : Politique de Recrutement ............................................................................ 54 Section II : Attribution et profil du personnel ................................................................ 56 Section III : Chronogramme ............................................................................................ 60

PARTIE III - ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET ........... .................................................. 63

CHAPITRE I - NATURE ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS ..................... 65

Section I : Nature des investissements ........................................................................ 65 Section II : Fonds de roulement initial et les comptes de gestion ................................. 71

Section III : Les états financiers prévisionnels ................................................................ 83 CHAPITRE II - LES INDICATEURS DE RENTABILITE ET

L'ÉVALUATION DU PROJET ...................................................................................... 91

Section I : Les outils d’évaluation de ce projet ............................................................ 91 Section II : Les critères d’évaluation du projet .............................................................. 98 Section III : Les impacts de ce projet ............................................................................. 99

CONCLUSION GÉNÉRALE…………………………………………………………… ….101

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 103 ANNEXES ................................................................................................................................ 105 LISTE DES ILLUSTRATIONS ............................................................................................ 117 TABLE DES MATIÈRES ...................................................................................................... 120

Page 4: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

4

REMERCIEMENTS

Si nous sommes arrivés à ce stade actuel de nos études, c’est grâce à l’aide et au soutien

de nombreuses personnes. Nous tenons donc à présenter nos plus sincères remerciements à

l’Université de Toamasina qui, non seulement, a assuré notre formation académique, mais

également nous a forgé (former) à devenir un citoyen digne (mérite) de ce nom. Nous voulons

exprimer nos vifs remerciements et notre profonde gratitude à :

Tous les enseignants de la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion

ainsi qu’à tout le personnel administratif et technique de l’Université de Toamasina, qui nous

ont permis d’accéder à notre niveau actuel.

Plus particulièrement à :

� Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON, enseignant-chercheur à

l’Université de Toamasina, notre encadreur enseignant, qui a manifesté un plaisir à nous

encadrer, orienter, et qui a accepté de partager son savoir et ses connaissances pendant la

réalisation de cet ouvrage ;

� Monsieur Mahitavelo Alexandre RAVELOMANANTSOA, Chef de Service

Agronomie du Centre Malgache de la Canne et du Sucre, notre encadreur professionnel, qui,

malgré ses multiples occupations, a sacrifié son temps pour nous aider et nous fournir toutes les

informations utiles à notre étude ;

� notre famille, surtout nos Parents bien aimés, qui ont fait des sacrifices, durant

nos années d’études ;

� Nos amis, toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la

réalisation de ce mémoire.

Helinirina Zana Latchea MAROMIRANTY

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GLOSSAIRE

Internant : Éducation établissement scolaire où les élèves sont logés et nourris durant la

période scolaire.

Malaxeur : Machine ou appareil équipés d’une cuve et palettes mécaniques, qui sert à

mélanger des produits entre eux.

Polissage : Procédé de finition qui consiste à rendre uni, lisse et luisant par frottement.

Saponification : Technique de transformation en savon d’une matière quelconque.

Suif : Graisse animale que l’on fond pour être utilisée notamment dans la fabrication de savon

et le traitement des cuirs.

La différence entre l’huile de palme et l’huile de palmiste :

Huile de palme : Elle est fabriquée à partir de la partie inferieur de la noix qui est

appelée : Pulpe; l’huile de palme est utilisée à la fabrication des savons ménagers à voir

le savon Nosy, Ravinala, …

Huile de palmiste : Elle est fabriquée à partir d’amande qui est utilisé à la fabrication des

savonnettes (Reva, Nofy).

Page 6: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

6

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES

CA : Chiffre d’affaires

CAF : Capacité d’Autofinancement

CF : Coût Fixe

CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

CNRIT : Centre National de Recherches Industrielles et Technologiques

Cr : Capacité de remboursement

CR : Commune Rurale

CU : Commune Urbaine

CV : Coût Variable

DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis

EBE : Excèdent Brut d’Exploitation

FRI : Fonds de Roulement Initial

IDH : Indicateur du Développement Humain

INSTAT : Institut National de la STATistique

Io : Investissement

IP : Indice de Profitabilité

IR : Impôt sur les Revenus

IS: Indice de Sécurité

JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy

MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche

MBA : Marge Brute d’Autofinancement

MSCV : Marge sur coût Variable

OSTIE : Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter - Entreprise

PIB : Produit intérieur Brut

PME : Petites Moyennes Entreprises

PU : Prix Unitaire

RC : Rentabilité Commerciale

RF: Résultat Financier

RG : Résultat Général

RN: Résultat Net

SARL : Société à Responsabilité Limitée

SMIT : Service Médical Interentreprises

SPSM : Société de Production du Savon à Marofarihy

Page 7: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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SR: Seuil de Rentabilité

TRI : Taux de Rentabilité Interne

VAN : Valeur Actuelle Nette

VNC : Valeur Nette Comptable

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Madagascar fait partie des pays les plus pauvres, la majorité de la population consomme

au moins un dollar par jour1. La statistique concernant le taux de croissance économique annuel

des pays en voie de développement est de 3.6%.

Pour la plupart des pays en voie de développement, la production agricole et

l’industrialisation constituent les facteurs primordiaux de l’évolution rapide de l’économie

nationale. A Madagascar, cette initiative semble être sur la bonne voie, grâce aux actions

gouvernementales qui essaie d’aider les paysans à accroitre le rendement agricole.

Soulignons que les 78% de la population à Madagascar sont des paysans, la plupart des

gens cultivent la terre, et Manakara, en particulier, a la vocation de produire du savon grâce à

l’existence de palmeraie à Marofarihy.

Par ailleurs, le gouvernement malgache envisage, dans son objectif, de promouvoir

la valorisation des ressources locales et d’encourager les jeunes diplômés à créer leur propre

entreprise, dans l’optique de réduire la dépendance du pays, face aux produits d’importation

(produits pétroliers, produits de première nécessité,….), d’une part, mais aussi pour améliorer

le niveau de vie de la population par la création d’emplois. C’est la raison qui nous a poussés à

choisir le thème de mémoire intitulé : «projet de production de savon à base d’huile de palme »

(cas de la commune rurale de Marofarihy, district de Manakara, Région Vatovavy

Fitovinagny).

Plusieurs projets ont été réalisés à Madagascar, mais dans la plupart des cas, l’objectif

visé n’était pas atteint à cause de l’inexistence de structure de pérennisation du projet.

Une question se pose: ce projet contribuera- t- il vraiment à la promotion de la

valorisation des ressources locales et à l’amélioration des conditions de vie de la population

environnant le site d’implantation du projet ?

Afin de pouvoir réaliser ce projet, nous avons collecté diverses informations auprès de

diverses institutions publiques et privées, d’une part, et avons effectué des enquêtes auprès des

clients cibles dans le district de Manakara, d’autre part.

Cette problématique nous emmène à analyser les trois parties composant ce travail :

• la première partie montre l’identification du projet. Elle met en exergue la présentation

du projet, l’étude du marché et l’aspect marketing.

• la deuxième partie porte sur la conduite du projet, où il est question de la technique de

production et de l’étude organisationnelle.

1 Encarta 2009

Page 9: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

9

• la troisième partie est consacrée à l’étude financière du projet où nous abordons la

nature et le montant des investissements, les indicateurs de rentabilité et l’évaluation du

projet.

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10

PARTIE I – IDENTIFICATION DU PROJET

Page 11: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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La première partie comporte deux chapitres à savoir :

• chapitre I : la présentation du projet ;

• chapitre II : l’étude du marché et aspect marketing.

Le chapitre premier présente le cadre général du projet d’une part, et d’autre part, les

caractéristiques du projet.

Le second chapitre traite l’étude du marché comprenant la description du marché et

l’analyse du marché. Nous envisageons d’utiliser ces politiques et ces stratégies marketings de

lancement de ces produits.

On va étudier successivement ces deux chapitres, pour bien identifier notre projet de

création d’une entreprise de production.

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CHAPITRE I- PRÉSENTATION DU PROJET

Globalement, le projet peut se définir comme l’ensemble des activités qui

interviennent dans l’utilisation des ressources, en vue de réaliser des profits, occasionnant

toujours des dépenses d’argent, dont on attend des avantages, et pour lequel il importe de

considérer la planification, le financement, l’exécution et la rentabilité, aussi bien financière

qu’économique, comme un tout cohérent.

Section I : Cadre général du projet

Dans cette section on va voir l’historique du projet, ensuite les informations générales

sur le palmier et enfin la présentation de l’entreprise.

§1 : Historique du projet

A. Historique du savon

L’usage de nombreuses matières savonneuses et d’agents nettoyants, fabriqués de

manière empirique à partir de cendres et de graisses, date de l’Antiquité. Pline l’Ancien,

décrivit, au premier siècle après. Jésus Christ, différentes formes de savon : coloré, dur ou

mou. Au XIIe siècle, la fabrication du savon était chose courante en Italie et en Espagne,

renommés pour leurs fabriques. Au XIIIe siècle, époque où l’industrie savonnière fut introduite

en France, la majeure partie des savon était produite à base de suif de chèvre et de

cendres de hêtre . Les Français mirent au point un procédé de fabrication qui employait des

corps gras végétaux, ou graisses végétales, à la place de corps gras animaux.

La fabrication du savon fut révolutionnée, en 1791, par le chimiste français Nicolas

Le blanc, qui mit au point un procédé permettant d’obtenir la soude caustique à partir du sel

de cuisine. En 1783, le chimiste suédois Carl Scheele avait fait bouillir de l’huile

d’olive avec de l’oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré qu’il avait appelée

Ölsüss et que l’on connaît maintenant sous le nom de glycérine. En 1823, le chimiste

français Eugène Chevreul, poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les

corps gras qui se combinent avec l’alcali pour former le savon, mais qu’ils sont d’abord

décomposés en acides gras et en glycérine (ou glycérol). Chevreul est ainsi à l’origine de la

théorie de la saponification. Aujourd’hui, les savons sont les produits les plus courants pour

nettoyer ou blanchir. Cependant, depuis les années 1950, ils sont peu à peu supplantés par des

agents de synthèse obtenus à partir de dérivés du pétrole. Depuis les années 1960, l’industrie

du savon a diversifié ses produits avec l’apparition de savon liquide et de produits concentrés.

La production mondiale de savon dépasse actuellement 6 millions de tonnes par an1.

1encarta 2009

Page 13: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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B. Vertu du savon

La Saponaire, appelée également « la savonnière », est une plante vivace et prolifique

aux fleurs roses caractéristiques, contenant un composé chimique appelé : la saponine,

moussant dans l'eau.

Les savons à la saponine ont été remplacés par des savons à base de graisse au début

du XIXe siècle, mais la solution douce obtenue à partir de la saponaire est toujours

employée pour la teinture de tissus délicats et comme ingrédient dans les shampoings à base

de plantes. Autrefois, on utilisait également la saponine dans la pharmacopée occidentale, pour

ses vertus médicinales, notamment diurétiques.

C. Utilisation du savon comme Agent détergent

Lorsque les molécules de savon se dissolvent dans l'eau, elles entourent chaque

particule de saleté du tissu. À la différence des particules de graisse, les agrégats sont solubles

dans l'eau et peuvent donc être éliminés par rinçage.

Le savon est un agent nettoyant ou détergent, obtenu par l’action d’un alcali sur des

graisses ou des huiles.

§2 : Information générales sur le palmier

A. Historique du palmier

Les palmiers sont cultivés pour leurs fruits, les dattes, très nourrissantes et riches en

sucre. Ils sont originaires d'Afrique du Nord et du Moyen Orient, mais sont aujourd'hui cultivés

dans de nombreuses régions tropicales. Ce sont de grands arbres fruitiers, qui peuvent atteindre

20 mètres de haut. Un seul dattier peut donner, chaque année, jusqu'à 270 kilos de dattes ! On

utilise aussi les feuilles et les tiges du dattier pour fabriquer des paniers, des cordages, de

l'osier, etc. Dans certains pays, la sève de l'arbre est utilisée pour faire du sirop, des liqueurs, et

du vin de palme.

B. Caractéristiques du palmier

Les palmiers sont des arbres des régions chaudes du globe, à fleurs unisexuées et dont le

tronc ou stipe se termine par un bouquet de feuilles (palmes) souvent pennées. Les cent vingt

espèces de palmiers constituent la famille monocotylédone des palmacées.

Les palmacées produisent de la nourriture, des fibres et des graisses. Elles sont aussi

utilisées à titre ornemental. Cette famille est l'unique membre de son ordre et comprend près de

2 600 espèces, ce qui la place au quatrième rang des familles les plus importantes parmi les

monocotylédones, après les graminées, les liliacées et les orchidées.

Page 14: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

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Figure n° 1: Plante de palmier

Source : prise de photo personnelle, Juin 2010

Les palmiers présentent une morphologie très caractéristique : un tronc unique, appelé

stipe, sans branches, surmonté d'un toupet de feuilles palmées ou pennées. Les fleurs sont

disposées en grappes axillaires et une masse étendue de racines entremêlées pousse à partir de

la base du tronc. Ce dernier, comme celui des autres monocotylédones, ne présente pas de

croissance secondaire et son diamètre n'augmente pas avec l'âge de l'arbre, comme chez les

dicotylédones. En fait, l'extrémité du tronc qui assure la croissance est déjà massive à un stade

précoce, et cette circonférence subsiste à mesure que le tronc grandit. Des faisceaux de tissus

vasculaires sont répartis dans la totalité du tronc.

Les feuilles du palmier, souvent très grandes, sont formées en petit nombre aux

extrémités de la tige. Elles possèdent une large base qui laisse des cicatrices semi-circulaires

sur les tiges, lorsque les feuilles tombent. Les limbes des feuilles sont repliés.

Les fleurs des palmiers sont généralement disposées en grappes très chargées, dont

certaines groupent jusqu'à 250 000 fleurs. Les parties florales se présentent par trois, avec trois

sépales, trois pétales et six étamines. Le pistil, qui consiste généralement en trois carpelles

séparés ou fusionnés, parvient à maturité à l'intérieur d'un fruit à graine unique qui peut être une

baie ou une drupe.

Les palmiers sont des plantes presque exclusivement tropicales. Ils poussent dans des

endroits variés. Cependant, leur distribution sous les tropiques est inégale. Près de

1 400 espèces existent en Asie, pour seulement 120 en Afrique. Cent trente autres

s'épanouissent à Madagascar et d'autres encore sur les îles de l'océan Indien, proches de la côte

Page 15: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

15

africaine. Neuf cent cinquante espèces environ poussent dans les régions tropicales du

continent américain.

Les palmiers représentent une ressource alimentaire d'importance considérable. Parmi

les produits qui en proviennent, on peut citer les dattes, les noix du cocotier et le sagou du

sagoutier. Le copra et le coir, fibres d'utilisation variée, le raphia et la fibre de rotin proviennent

également de palmiers. Le palmier à huile originaire de l'ouest de l'Afrique, mais très largement

cultivé, donne une huile végétale utilisée en cuisine et dans la fabrication de margarine et de

savon. Les palmiers sont plantés pour leur valeur ornementale dans les régions tropicales et

subtropicales ; de nombreuses espèces plus petites sont appréciées comme plantes d'intérieur.

Classification : les palmiers constituent la famille des Palmacées.

§3 : Présentation de l’entreprise

A. Dénomination de la société

Notre société sera dénommée « S.P.S.M » ou Société de Production de Savon à

Marofarihy, Région Vatovavy Fitovinagny.

On a choisi ce nom car notre activité consiste notamment à produire et à

commercialiser le savon de ménage. De plus, c’est un mot facile à prononcer et à mémoriser.

B. Raison sociale

La « SPSM » a pour raison d’existence la production et la commercialisation du

savon, notamment sur le marché local, régional, national, lorsque toutes les conditions seraient

requises .

C. Siège social

L’unité d’exploitation de la SPSM et les bureaux administratifs seront implantés dans

la commune rurale de Marofarihy, tandis que le bureau de liaison et le magasin de vente

seront installés dans la commune urbaine de Manakara, dès le démarrage de la

production.

D. Forme juridique

Par définition, la SARL est une société dont les associés sont responsables des dettes

sociales qu’à concurrence de leurs apports, dont les droits sont représentés par des parts

sociales.

Le nombre des associés varie de 2 à 50 personnes .Elle peut être constituée d’une

personne physique ou morale. Le capital social doit être au moins d’Ar10 000 000.

Notre société « SPSM » est une Société à responsabilité limitée (SARL) au capital

social de Ar 100 000 000, réparti au taux inégal entre les promoteurs.

Adresse électronique : [email protected]

Page 16: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

16

Téléphone : + 261 51 389 95 / 034 24 175 24

Bureau administratif : Commune rurale de Marofarihy

Bureau de liaison : Commune urbaine de Manakara

Durée de vie : 99 ans

E. Promoteurs

Les promoteurs et les associés sont récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau n° I: Promoteurs et associés

ETAT CIVIL Helinirina Zana Latchea

MAROMIRANTY

Richard

RANDRIANJAKA

ÉTUDE ET DIPLOME Maîtrise en gestion

Baccalauréat série C

Maîtrise en économie

Baccalauréat série D

CONNAISSANCE EN

INFORMATIQUE

Word, Excel, Internet, Accès,

PowerPoint

Word, Excel, Internet, Accès,

Maintenance

LANGUES Français, anglais, Malagasy :

parler, lire, écrire

Français, anglais, Malagasy :

parler, lire, écrire

CONTACT 032 51 389 95 034 24 175 24

Source: Auteur, septembre 2010

F. Parts sociales des promoteurs et associés

Pour créer l’entreprise, deux actionnaires apportent leur part sociale, suivant le tableau II

suivant :

Tableau n° II: Répartition de parts sociales des promoteurs

NOM ET PRÉNOMS DES

ASSOCIÉS

PARTS SOCIAUX TAUX

Helinirina Zana Latchea

MAROMIRANTY

70 000 000 70%

Richard

RANDRIANJAKA

30 000 000 30%

TOTAL 100 000 000 100%

Source : Auteur, septembre 2010

Page 17: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

17

Section II : Caractéristiques du projet

Dans cette section on va voir les objectifs, l’intérêt du projet, les résultats attendus et

l’environnement du projet.

§1 : Les objectifs du projet

A. Objectif global

L’objectif global consiste à améliorer la condition de vie de la population

laborieuse, afin de contribuer à la lutte contre la pauvreté, en adéquation avec la

composante du développement rural de Madagascar.

B. Objectif spécifique

L’objectif spécifique afférent à cet objectif principal consiste à redynamiser la relance

de la culture de palmier par la création d’une unité de savon, assurant son débouché

rémunérateur aux producteurs de palmier, et une contribution à l’amélioration de l’économie de

la commune rurale de Marofarihy.

C. Objectifs opérationnels

Les objectifs opérationnels de ce projet consistent également à produire 81,88 tonnes

par an de savon de palmier, avec un accroissement de 4% par an, correspondant à 1,637 t/an de

savon, sauf au début de l’exploitation.

a) Terrain d’implantation

L’entreprise disposera d’une superficie d’un hectare pour l’implantation de

l’usine, constituée de bâtiments servant à la fois de stockage des matières premières et des

produits finis, d’unité de production d’huiles et de savon, ainsi que de bureau pour les

employés administratifs.

b) Terrain cultivable

La pérennisation des activités de l’entreprise dépendra principalement des matières

premières dont elle dispose, c’est pourquoi nous avons opté, dans ce cadre, de planter du

palmier, dans l’optique de ne plus dépendre que de nos propres productions. La superficie

de terrain cultivable est de 33,24 ha, avec un accroissement semestriel de 0,67 ha.

c) Plantation

La production de 81,88 t de savon nécessite la plantation de 83 100 jeunes plantes de

palmier, permettant d’avoir, dès la première année, 157,06 t de graines et 54,97 t d’huiles, en

tenant compte respectivement de la production de graine (1,89 kg/pied) et du rendement en

huile (35%), par rapport aux graines traitées.

Page 18: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

18

§2 : Intérêt du projet (de la production)

L’intérêt de ce projet consiste à développer la plantation de palmier qui est

considérée comme, non seulement une source de revenus supplémentaire des ménages,

mais aussi un moyen de réduire nos volumes d’importation de savon.

C’est donc une filière intéressante qui vise au renflouement de nos devises par la

valorisation de nos ressources naturelles.

C’est un projet qui cadre bien avec la politique de l’Etat, par la création d’emplois,

donc à l’amélioration des conditions de vie des ménages.

§3 : Résultats attendus

Lorsque la société sera opérationnelle, la transformation de l’huile de palmier en

savon permettra aux demandeurs et utilisateurs potentiels de s’approvisionner en produit

naturel, original, de qualité et à prix raisonnable.

En outre, sur le plan économique, ce projet aura certainement une retombée positive

pour notre pays.

A part cela, divers résultats peuvent être tirés de ce projet à savoir :

Madagascar aura certainement sa place au niveau de la classification mondiale de

l’Indicateur de Développement Humain (IDH).

La réduction de l’importation des matières premières (huile de palme) pour la

production de savon aura un impact significatif au niveau de la fuite des devises ;

La diminution de la pauvreté par la création d’emplois.

§4 : Environnement du projet

A. Environnement économique

L’implantation de cette société est un atout, non seulement pour la commune de

Marofarihy, mais aussi pour la région Vatovavy Fitovinagny tout entière, car l’activité de la

société est une source de valeur ajoutée influant sur le PIB national.

C’est aussi une activité lucrative pour les promoteurs.

B. Environnement social

Le savon est un produit de grande utilité publique. Son origine et son introduction dans

les habitudes de la population malgache date de l’époque coloniale.

Par contre, divers savons importés envahissent le marché local et c’est dans ce

cadre que nous envisageons la valorisation du savon local, pour valoriser nos ressources,

pour le bien de notre environnement social.

Page 19: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

19

C. Environnement politique

Actuellement, le gouvernement malgache encourage et finance, à l’aide des

programmes du gouvernement, des activités visant à promouvoir le développement humain, en

particulier « la propriété », un des critères de l’indice de développement humain (IDH); la

création des PME pour diminuer le taux de chômage.

D. Environnement écologique

Notre produit respecte les conditions écologiques et hygiéniques, sans inconvénient

sur l’environnement, étant donné que les divers intrants entrant dans la fabrication du savon

sont issus de ressources naturelles locales. En plus, la plantation de palmier permet de

protéger le terrain face à l’érosion.

Section III : Présentation générale de la commune rurale Marofarihy

Pour pouvoir présenter la commune rurale de Marofarihy, on va voir, dans cette section,

la situation géographique, la situation socio - économique et le site du projet.

§1 : Situation géographique

A. Localisation

Comme toutes les autres communes, la C.R Marofarihy a son propre territoire. Sa

surface est de quatre vingt trois kilomètres carré (83 km2). La commune se trouve dans la

partie Sud-Est de Madagascar, plus précisément dans la région de Vatovavy Fitovinagny,

district de Manakara.

Elle est limitée :

• au Nord, par la commune rurale Ambila ;

• au Sud, par la commune urbaine de Manakara.

B. La carte de la Région Vatovavy Fitovinagny

Une carte géographique est une représentation graphique d’un territoire, avec des

limites bien déterminées. Pour pouvoir bien présenter la C.R de Marofarihy, nous

utiliserons le carte de la commune au sein du district de Manakara et de la Région

Vatovavy Fitovinagny.

Page 20: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

20

Figure n° 2: la carte de la Région Vatovavy Fitovinagny

Source: PRD Vatovavy Fitovinagny, Date: 2008

Marofarihy

Page 21: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

21

C. Relief

La région de Vatovavy Fitovinagny est caractérisée par ses paysages très attrayants.

Son relief présente une succession de montagnes, de falaises, de collines et de plaines littorales

relativement étendues et plus ou moins marécageuses.

La domination de reliefs accidentés est remarquable, ils sont constitués par des forêts

secondaires dégradés et des lambeaux forestiers en disparition. Au niveau de la zone côtière, la

façade maritime forme une zone dunaire, riche en ressources halieutiques telles que les

langoustes, les crevettes et les poissons. C’est une façade rectiligne, à lagunes et parsemée de

nombreux plans d’eau, aussi bien au niveau des embouchures des fleuves que des falaises.

D. Climat

Le climat concerne le réseau de stations météorologues et les stations

synoptiques.

Le climat de la commune rurale Marofarihy est en général identique à celui de toute la

région. Les stations météorologiques présentes dans la région sont sous la responsabilité de la

direction de la météorologie et de l’hydrologie, service Interrégional sud de la

Météorologie et de l’hydrologie, dans le Province de Fianarantsoa. Cette direction de la

Météorologie mesure les pressions atmosphériques, les températures, l’humidité relative, les

précipitations et les vents.

Le climat de la Région, de type tropical chaud et humide, se caractérise par une

certaine différence entre la falaise et la zone côtière, à hiver et été chauds. Il est marqué par la

proximité de la bordure occidentale de l’anticyclone de l’Océan Indien. Le vent d’Alizée

souffle constamment d’Est en Ouest, entraînant des masses d’air chaudes et humides,

occasionnant une forte pluviométrie. Le nombre de jours de pluie par année varie de

140 à 175. La saison pluvieuse s’étale de décembre à avril. Les mois les plus arrosés sont

les mois de janvier et de février, le moins arrosé est le mois de septembre.

§2 : Situation socio-économique de la Commune

Dans la Commune rurale Marofarihy, le niveau de vie des paysans est très bas. La

plupart des gens pratique la culture vivrière, l’élevage ou le commerce. A part cela, il y a les

fonctionnaires.

§3 : Choix du site du projet avec justification de ce choix

Quatre raisons différentes ont poussé les promoteurs de ce projet à choisir le site

d’implantation de ce projet à savoir :

• la Région de Vatovavy Fitovinagny est favorable à la plantation du palmier;

• cette Région n’a pas encore d’usine de production de savon ;

Page 22: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

22

• la main d’œuvre est à bon marché dans cette localité ;

• la facilité d’écoulement des produits ne pose aucun problème majeur durant toute l’année

compte tenu de son emplacement vis-à -vis des autres régions de Madagascar.

Après avoir présenté le projet, au cours duquel nous avons donné des informations

générales sur le cadre du projet et de ses caractéristiques, nous allons maintenant passer au

deuxième chapitre, qui porte sur l’étude du marché et de l’aspect marketing.

Page 23: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

23

CHAPITRE II- ÉTUDE DU MARCHÉ ET ASPECT MARKETING

Nous verrons successivement dans ce chapitre :

- l’étude et l’analyse du marché ;

- les politiques marketings ;

- les stratégies marketings ;

Section I : Étude du marché

Avant de procéder à l’exploitation du projet, le passage par l’étude du marché

n’est pas à exclure, puisqu’il permet de cerner, non seulement l’analyse de la demande, mais

aussi de l’offre correspondant.

C’est dans ce cadre que nous entamons, dans ce second chapitre, l’analyse des

composantes de l’étude du marché, entre autres : la demande et l’offre. La part de marché

accaparée par notre société .sera aussi considérée dans cette partie.

§1 : Description du marché

Le marché c’est l’ensemble des individus qui s’intéressent à un produit. Il se définit

comme un lieu de confrontation de l’offre et de la demande.

A. Généralités sur le marché

L’étude de marché nous permet de déterminer la part de marché à prendre, ainsi que

l’évolution du marché, afin de pouvoir prendre une décision pour se positionner.

Elle nous aide à localiser les concurrents, à identifier les clients, à concevoir les

produits à présenter sur le marché, à augmenter ou à diminuer le volume de production,

et enfin à fixer le prix raisonnable pour être compétitif.

B. Objectif de l’étude de marché

Une étude de marché a pour objectif principal de réduire les risques d’échec, en

permettant de prendre les mesures adéquates pour s’insérer durablement sur le marché et, à

plus long terme, de mieux cerner les forces en présence. Elle peut être réalisée pour vérifier

l’opportunité de créneau porteur, ou lors du lancement d’un nouveau produit, ou aussi

pour connaître les besoins du marché, afin de fabriquer les produits capables de satisfaire ses

besoins.

Elle concerne en particulier les éléments suivants: le produit, les utilisateurs, la

concurrence, la distribution, la publicité et la promotion.

C. Caractéristiques du marché

Il y a le marché de biens, de services, de devises, des produits locaux et des produits

importés.

Page 24: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

24

Mais pour les produits locaux, on en trouve sur les marchés locaux, ils peuvent entrer en

le domaine de compétition, surtout avec les produits importés venant de la France et de

l’Afrique du Sud. Dans la Région Vatovavy Fitovinagny, on ne trouve plus de société qui

fabrique du savon .Dans les communes et les villages avoisinants comme Ambila, Mizilo,

Sahasinaka, Ambahatrazo, Ankazoaraka, Ankariera, et même jusqu’à Irondro, on trouve des

grossistes, des épiceries, des épis bars, des hôtels et des restaurants. Au commencement du

projet, la quantité de savon produite ne suffira pas à satisfaire les régions avoisinantes. La

société améliorera la qualité et augmente la quantité de savon et espère livrer ses produits

jusqu’à la ville de Manakara, et les étendre dans les six provinces. Un dépôt de savon sera

installé à Manakara ville et sera nommé « SPSM », qui alimentera les clients cibles.

§2 : Analyse du marché

A. Analyse de la demande

a) Approche méthodologique

Afin de pouvoir réaliser ce projet, nous avons collecté diverses informations

auprès de diverses instituions publiques et privées, d’une part, et avons effectué des

enquêtes auprès des clients cibles dans le district de Manakara, d’autre part. La collecte

d’informations a été faite auprès de : L’INSTAT, La Chambre de Commerce, Le CNRIT, La

bibliothèque nationale, Le MAEP, le Cite.

b) Enquête

L’enquête a été réalisée au mois de Juin 2010 dans le district de Manakara sur

100 échantillons de catégories socioprofessionnelles, utilisant le savon, dans l’optique de

déterminer les paramètres suivants, à savoir :

� la motivation d’achat de savon ;

� la fréquence d’achat ;

� le mode d’achat ;

� le mode de conditionnement du savon ;

� le prix psychologique.

Ils sont ciblés par cette enquête : l’internat, les ménages aisés, moyens et laborieux.

c) Résultat de l’enquête.

� La motivation d’achat

La motivation des consommateurs dépend des caractéristiques spécifiques du choix des

savons de ménage : comme l’odeur, la mousse, la dureté, le prix et la couleur. Nous allons

insérer un tableau qui nous montre la motivation des consommateurs à Marofarihy.

Page 25: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

25

Tableau n° III : Motivation d’achat

MOTIVATIONS

INTERNATS

MÉNAGES

AISÉS

MÉNAGES

MOYENS

MÉNAGES

LABOURIEUX

TOTAL

EN %

Prix

4

25

18

23

70

Notoriété

1

2

2

1

6

Qualité

3

6

5

4

18

Commodité

(facilité

d’utilisation)

0

3

2

1

6

Total

100

Source : enquête effectuée en Juin 2010

Les clients expriment un besoin commun pour l’utilisation du savon.

Pour le prix, 70% des personnes sont intéressées à acheter le savon pour son

prix abordable et à bon marché.

Pour la qualité, 18% des gens enquêtés préfèrent acheter le savon pour usage de longue

durée et sans abîmer les vêtements.

Sur la notoriété, 6% des enquêtés choisissent acheter le savon pour la marque

Le savon de la société « SPSM » tient compte de ces critères :

� non salissant ;

� facile à employer ;

� pas de risque pour la peau et la santé humaine.

� La fréquence d’achat de savon

La fréquence d’achat de savon diffère d’un ménage à un autre et d’une catégorie

socioprofessionnelle à une autre. Le tableau ci - dessous illustre cette différenciation.

Page 26: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

26

Tableau n° IV: Fréquence d’achat de savon

Fréquence Internats Ménages

aisés

Ménages

moyens

Ménages

Laborieux

Total

en %

Journalière 5 15 7 8 35

Semaine 5 10 9 1 25

Mensuelle 15 20 3 2 40

Total 100

Source : Auteur (Enquête Juin 2010)

Le résultat de l’enquête a permis de dire que 20% des ménages aisés achètent le savon

par mois, il en est de même pour les internats.

Par contre, les ménages laborieux préfèrent acheter le savon presque journalierement, ce

qui les différencient des ménages aisés et des ménages moyens.

� Mode d’achat de savon

Tableau n° V : Mode d’achat de savon

MODE

D’ACHAT

INTERNATS MÉNAGES

AISÉS

MÉNAGES

MOYENS

MÉNAGES

LABORIEUX

TOTAL

En morceaux 0% 2% 10% 18% 43%

En barre 1% 6% 2% 1% 10%

En boîte 2% 3% 1% 1% 7%

En sachets 5% 5% 12% 8% 30%

Autres 2% 2% 1% 6% 10%

Total 100%

Source : Auteur (Enquête Juin2010)

Ce tableau permet de dire que le mode d’achat de savon en morceaux et en sachet est le

plus pratiqué.

� Les prix psychologiques des interviewés

Par définition, le prix psychologique représente le prix que le client est prêt à payer.

Page 27: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

27

Tableau n° VI : Prix psychologique

PRIX DU

SAVON (Ar/100g)

INTERNATS MÉNAGES

AISÉS

MÉNAGES

MOYENS

MÉNAGES

LABORIEUX

TOTAL

(en %)

Inf. à 300 16 8 12 15 51

300-400 10 12 10 3 35

400-500 1 4 7 2 14

Total 100

Source : Auteur (enquête Juin 2010)

Ce tableau nous permet de dire que 51% des enquêtés préfèrent acheter le savon à un

prix à leur portée.

� Choix du mode de conditionnement

Tableau n° VII : Choix du mode de conditionnement

CHOIX SACHET CARTON BOITE SAC AUTRES TOTAL

POURCENTAGE 60% 15% 7% 3% 15% 100%

Source : Auteur Juin 2010

Le mode de conditionnement par sachet et par carton est le plus demandé.

Tableau n° VIII : Pourcentage sur le lieu d’achat des consommateurs

Lieu d’achat Pourcentage

Epicerie

Grossiste

Marchand ambulant

Autres

56 %

33 %

2 %

9 %

Source : enquête auprès des ménages en Juin 2010

Plus de la moitié (56%) des enquêtés préfèrent acheter le savon auprès des épiceries les

plus proches. Par contre, les 33% choisissent l’achat chez les grossistes.

d) Demande Locale

La demande locale a été estimée à partir des hypothèses suivantes :

une personne consomme 8 g par jour de savon ;

environ 90% de l’ensemble de la population de Marofarihy, soit en terme réel 297 976

personnes utilisent le savon par jour ;

Dans ce cadre, la consommation journalière en savon dans la commune rurale de

Marofarihy est de : 331085 habitants x 90% x 8 g = 2 383 808 g/j soit 2, 383 tonnes/j.

La consommation mensuelle est de : 2, 383 t/j x 30 j = 71,49 t/mois

Page 28: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

28

La consommation annuelle est donc de 2, 383 t/j x 3 0j x 12 = 857, 880 t/an. Cela

constitue donc des besoins non satisfaits.

e) Demande Potentielle

Nous entendons par demande potentielle la demande nationale, ainsi que la demande de

la Région de Vatovavy Fitovinagny. Supposons que les 80% de la population dans cette région

utilisent le savon comme indispensables pour leur habitude quotidienne, c’est-à-dire que la

demande régionale est de :

1 777 266 habitants x 80% x 8g/j x 30 j x 12 mois = 4094, 82 t/an.

En tenant compte de la consommation individuelle en savon de 8 g/personne, la

demande nationale s’élève à :

18 816 000 habitants x 80% x 8 g x 30 j = 3612,672 t/mois, soit 4 3352 t/an.

En général, la demande potentielle annuelle est de : 4094,82 t/an.

B. Analyse de l’offre et de la concurrence

L’analyse de l’offre consiste à faire l’étude de la concurrence. C’est donc

l’identification des produits déjà existants sur le marché potentiel visant le même cible .On

distingue deux types de concurrence :

a) Étude de la concurrence

� La Concurrence directe

La concurrence directe est celle qui fabrique les produits similaires ou semblables à nos

produits.

� La concurrence indirecte

Pour notre cas, la concurrence indirecte est le savon importé voici le tableau qui

représente l’analyse da la concurrence.

Page 29: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

29

Tableau n° IX : Résultat d’analyse de la concurrence

DESIGNATION DE LA

CONCURRENCE

POINTS FORTS POINTS FAIBLES

SAVONNERIE

TROPICALE

-Produit de bonne qualité

-Produit connu sur le marché

-Forte capacité de production

-Instabilité de prix sur le

marché

SAVON SALAMA -Prix moins cher

-Produit connu sur le marché, surtout

en milieu rural

-Qualité moyenne

SAVON SIB -Prix abordable -Faible taux de couverture

SAVON IMPORTE -Diverses gammes de produits -Qualité

-Prix élevé

-Stock limité

SAVONY GASY -Prix abordable -Savon de mauvaise qualité

-Stock limité

Source : enquête effectuée en Juin 2010

� Offre Locale

Pour assurer l’offre locale, l’unité de production de savon à base de palmier va produire

une production supérieure à leur demande avec un accroissement de

15% par rapport à la demande locale soit :

857, 880 t/an + (15% x 857, 880 t/an) = 986,562 t/an.

L’offre actuelle (offre existant sur le marché) doit être inférieure à la demande, comme

quoi le projet a intérêt à être réalisé pour couvrir la demande totale.

b) Étude de la part de marché

� Part de Marché

La part de marché est un créneau visé par l’entreprise pour attaquer le marché cible. Elle

est donnée en pourcentage.

En général, sa formule est la suivante :

Part de marché Part de marché Part de marché Part de marché ==== ������� � �� %

������� � � ����

Page 30: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

Elle est :

En tenant compte de la demande potentielle, notre entreprise envisage de

soit 4094 x 2% = 81,88t/ an, comme part de marché de la société

Compte tenu de l’image

nous allons voir ci - dessous la répartition de la part de marché

L’enquête effectuée au niveau de l’INSTAT

entreprises concurrentes.

Tableau n°

CONCURRENTS

Savonnerie Tropicale

Savon Salama

Savon SIB

Savon Importés

Société SPSM

Marché libre

Autres sociétés informelles

C'est-à-dire, étant donné que notre entreprise est nouvelle sur le marché,

envisageons de prendre comme part de marché

Graphique n°

Source

Savon Salama

15%

Savon SIB

15%

Savons

Importés

2%

Société SPSM

2%

Marché libre

Part de marché =

30

En tenant compte de la demande potentielle, notre entreprise envisage de

soit 4094 x 2% = 81,88t/ an, comme part de marché de la société.

l’image de marque de la SPSM qui est encore nouveau sur le

dessous la répartition de la part de marché.

L’enquête effectuée au niveau de l’INSTAT a permis d’avoir la part de marché

Tableau n° X : Répartition de la part de marché

POURCENTAGE (%)

46%

15%

15%

2%

2%

17%

Autres sociétés informelles 3%

Source : Auteur (enquête en 2010)

dire, étant donné que notre entreprise est nouvelle sur le marché,

nvisageons de prendre comme part de marché, 2% de la demande potentielle

Graphique n° 1: Répartition de la part de marché

Source : Auteur (enquête en Juin2010)

Savonnerie

Tropicale

46%

Savon Salama

15%

Savon SIB

15%

Marché libre

17%

Autres sociétés

informelles

3%

Vente totale de l’entreprise

Part de marché = Vente totale sur le marché

En tenant compte de la demande potentielle, notre entreprise envisage de prendre 2%,

qui est encore nouveau sur le marché,

a permis d’avoir la part de marché des

POURCENTAGE (%)

46%

15%

15%

2%

2%

17%

3%

dire, étant donné que notre entreprise est nouvelle sur le marché, nous

2% de la demande potentielle.

Page 31: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

31

c) Cycle de vie du projet

Tableau n° XI : Cycle de vie du projet

Année 3 4 5 6 7

Surface à planter(en ha) 33,24 34,58 35,96 37,40 38,88

Production d’huile(en litre) 54,97 60,51 62,93 65,45 68,04

Production de savon(en tonne) 81,88 89,91 93,50 97,25 101,09

Source : Auteur, en septembre 2010

La production de la « SPSM » suit un accroissement annuel de 8% à la deuxième année,

et de 4% à partir de la troisième année, jusqu’à la cinquième année.

Graphique n° 2: cycle de vie du projet

Source : Auteur (Enquête en Juin 2010)

d) Positionnement du produit

Pour pouvoir affronter la concurrence, nous avons décidé de mettre au point le type, la

qualité et la composition de notre produit. Les forces et les faiblesses sont indiquées dans le

tableau suivant :

Tableau n° XII : Forces et faiblesses de ce produit

Forces Faiblesses

-Produit disponible à tout moment

-Prix compétitif

-Large gamme de présentation du produit

-Meilleurs assistance

-Utilisation facile

-Ecologique

-Image de marque naissante

-Nouveau produit sur le marché

Source : Auteur en septembre 2010

3 4 5 6 7

33,24 34,58 35,96 37,4 38,88

54,97 60,51 62,93 65,45 68,04

81,8889,91 93,5 97,25 101,09

0

50

100

150

200

250

1 2 3 4 5

CYCLE DE VIE DU PROJET

Production de

savon(en tonne)

Production

d’huile(en litre)

Surface à

planter(en ha)

Année

Page 32: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

32

Ce tableau nous montre la force et la faiblesse de nos produit .Concernant ces points

faibles, la société envisagera d’investir les 10% tirés du bénéfice annuel pour la publicité des

produits, afin d’y remédier. La société déploiera de gros effort en matière d’information sur

l’utilisation des produits.

Section II: Les politiques marketings

Le marketing mix intègre l’ensemble des variables dont l’entreprise dispose pour

influencer le marché cible.

Toutes variables susceptibles d’avoir un impact sur le comportement de l‘acheteur font

donc parti du marketing-mix, elles sont essentielles pour toutes politiques commerciales :

produit, prix, distribution et communication.

§1 : La politique de produit

Par définition, un produit est tout ce que l'on peut proposer sur le marché, afin d’être

remarqué, acquis ou consommé pour satisfaire les besoins des consommateurs.

En somme, en marketing, le produit est la fusion des biens et services offerts par le

service sur le marché.

La société « SPSM » va proposer sur le marché, un produit qui satisfait les exigences du

marché local et celui de l’Océan Indien, à savoir :

� le conditionnement ;

� les aspects qualitatifs.

A. Le conditionnement du savon

C’est l’ensemble des procédés liés à la création et à la fabrication de l’emballage du

produit.

Le savon sera mis en sachets, en carton et en boite, propre et sain, conforme aux normes

demandées en matière d’emballage.

Nous avons opté pour les gammes de conditionnement suivant :

� en carton 1000g ;

� en boîte 1000g ;

� en sachet de 35g, 300g, 500g ;

� et en morceau de 50g, 100g, 300g.

B. Les aspects qualitatifs

a) La norme

Les produits de notre société seront déterminés par les normes internationales, relatives

au conditionnement des savons.

Page 33: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

33

b) La qualité

La qualité fait partie des caractéristiques d’un bien ou d’un service qui affectent sa

capacité à satisfaire des besoins, soit exprimés ou implicites. Elle est toujours proportionnelle

au besoin .Le produit en question à proposer sur le marché répond aux besoins locaux et à ceux

de l’Océan Indien, donc très qualitatif, et ne présentant aucune anomalie.

C’est un produit destiné à une cible bien définie : des clients potentiels connaissant bien

le produit, et d'autres à acquérir, demandant un produit de très haute qualité, pratique et utile.

Figure n° 3: Savon de palmier en morceau

Source : Prise de photo personnelle, date : Juin 2010

c) L’emballage

L’empaquetage (mettre en paquet) des produits a plusieurs fonctions :

� fonctions techniques : contenir notre produit, le protéger, assurer sa bonne

conservation, faciliter son transport ;

� fonctions marketing : attirer les consommateurs, identifier le produit, faciliter

l’utilisation, véhiculer l’image.

Sur l’emballage extérieur, sera écrit des informations sur le produit :

- le nom commercial ;

- la marque ;

- la société : « SPSM » ;

- adresse ;

- la qualité ;

- le contact téléphonique ;

- le numéro de code ou de lot ;

- le poids net en kg ;

- le pays d’origine : Madagascar ;

- l’année de fabrication ;

- la date de péremption.

Page 34: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

34

§2 : Politique de prix

Le prix joue un rôle primordial dans le comportement d’achat, surtout dans les pays en

voie de développement.

Pour fixer le prix, on doit analyser les facteurs suivants :

� le coût de production ;

� le prix des concurrents ;

� des objectifs ou du cycle de vie du produit.

A. Méthode de calcul du prix à partir du coût de revient

Prix de vente sur le marché= Coût de revient+ Marge Commerciale

Dès le lancement du produit, nous allons nous nous focaliser sur la stratégie de prix de

pénétration. Après cette phase, nous comptons aligner nos prix avec celui de la concurrence

.Notre marge commerciale étant de 15 %.

Le calcul du coût de revient sera déduit en fonction du coût de production annuel,

mensuel et journalier, le coût de production par kilo étant obtenu à partir de la production

journalière de l’entreprise.

B. Méthode de calcul de prix à partir de l’observation de la concurrence

En effet, les prix de la part des concurrents forment un indice de référence pour

l’entreprise. Logiquement, le prix du produit baisse en fonction de l'augmentation du nombre

de concurrent .Dans ce genre de situation, la société« SPSM »doit se placer par rapport à la

concurrence.

C. Méthode de calcul de prix à partir du positionnement du produit ou cycle

de vie

Dans ce cas, le prix change d'après les trois phases du cycle de vie du produit :

a) En phase de lancement : le lancement est une période de faible croissance

correspondant à l’introduction progressive du produit sur le marché.

Prix de lancement = Prix de départ ou prix de pénétration

Mais, après cette phase, il ne faut pas oublier la phase de développement qui est

caractérisée par une pénétration rapide du produit sur le marché et un accroissement substantiel

des bénéfices.

Page 35: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

35

b) En phase de maturité : il y a un manque et un ralentissement de la croissance,

du fait que le produit est déjà établi chez la plupart des acheteurs potentiels. Montrons que:

Prix de maturité = Prix prévisionnel

c) En phase de déclin : elle se distingue par une diminution des ventes et des

bénéfices.

Prix de déclin = Prix de liquidation

§3 : Politique de distribution

Par définition, la distribution est un regroupement des opérations consistant à

transporter le produit jusqu’à la vente aux consommateurs. Trois canaux de distribution sont

possibles :

� circuit court;

� circuit semi- court;

� circuit long.

A. Circuit court

C’est ce que l'on appelle aussi, en d'autres termes, le marketing direct, consistant à

employer les systèmes de vente directe où l’unité de production distribuera ses produits, sans

avoir besoins d’intermédiaires.

Schéma n° 1: circuit Court

Source : Auteur en septembre 2010

B. Le circuit semi-court

Avant l’arrivée des produits aux consommateurs, ils passent aux grossistes : ce sont les

gens qui achètent les produits en prix de gros aux producteurs et vendent aux consommateurs à

un prix plus élevé que le prix de gros.

Schéma n° 2: circuit Semi- Court

Source : Auteur en septembre 2010

C. Circuit long

Après le producteur, les produits passent au grossiste, au détaillant comme les grandes

surfaces, et enfin aux consommateurs.

Usine

Consommateurs

Grossiste

Consommateurs Usine

Page 36: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

36

Schéma n° 3: circuit long

Source : Auteur en septembre 2010

Pour assurer le maximum de ventes, nous allons adopter à la fois ces trois circuits de

distribution.

Citons quelques activités de distribution :

� le recueil d’informations : la recherche des éléments nécessaires à la mise en œuvre de

l’échange ;

� la négociation : la recherche d’un accord sur les conditions d’échanges ;

� la distribution physique : transport, stockage ;

� le risque lié aux différentes opérations de distribution ;

� la facturation et la gestion de paiement correspondant.

§4 : Politique de communication et de promotion

A. Politique de communication :

Etant donné la nouveauté de notre produit sur le marché, notre société va opter pour

tous les moyens possibles de communication à savoir:

• faire connaître le produit de l’entreprise ;

• convaincre les clients cibles à utiliser notre produit, plutôt que celui de la concurrence ;

• attirer le maximum de clients possible ;

• pour atteindre ces objectifs, nous adopterons le système de communication suivant : les

médias et l’animateur de vente.

� Les médias

C'est l’intermédiaire qui intervient entre la société et le public .Nous emploierons donc

les médias pour informer les consommateurs de l'existence du produit, de ses caractéristiques et

de ses avantages.

• le spot télévisé et la radio ;

• l’insertion publicitaire ;

• les panneaux publicitaires ;

• les tracts ;

• les tee-shirts.

Usine

Consommateurs

Grossiste

Détaillants

Page 37: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

37

Nous avons choisi ces différents moyens de communication, parce qu’ils informent les

consommateurs de l’existence de notre produit, de ses caractéristiques et de ses qualités.

� L’animateur de vente

Il a pour rôle de convaincre les clients de prendre ce produit en leur démontrant les

avantages du produit sous forme de « Conseilling », en face à face par l’intermédiaire d’une

démonstration sur place.

B. Politique de promotion

Par définition, ce sont toutes les techniques destinées à motiver la demande à court

terme, en optimisant le rythme ou le niveau des achats d’un produit, ou d’un service effectué

par les consommateurs ou les intermédiaires commerciaux.

Les principales actions de promotion de la société « SPSM »sont les suivantes :

• participation à des foires ou braderies ;

• offre de cadeaux pour les clients fidèles ;

• remise pour les clients qui achètent en gros ;

• vente par lot ;

• vente promotionnelle à chaque grande fête.

Section III : Stratégies marketing

Selon ANDREWS : « La stratégie, c’est l’ensemble des objectifs et buts majeurs de

l’entreprise, ainsi que des politiques essentielles et des plans pour réaliser ces buts établis de

façon tel qu’il devrait être, et l’espèce d’entreprise qu’elle ait ou qu’elle devrait être.

(ANREWS en 1971).

L’unité envisage d’adopter les deux stratégies marketing suivantes : la stratégie PUSH

et la stratégie PULL.

§1 : Stratégie PUSH

Elle se traduit essentiellement par des actions commerciales au niveau de la force de

vente et de la distribution. On utilise les techniques de la stimulation des vendeurs, de la

promotion auprès des grossistes et des détaillants (qui peuvent bénéficier de remise, de

cadeaux…), et de promotion auprès des consommateurs directs. Toutes ces techniques visent à

mettre en avant le produit vers les consommateurs. On peut schématiser cette stratégie PUSH

comme suit:

Page 38: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

38

Schéma n° 4: Stratégie PUSH

Source : Auteur, en septembre 2010

Toutes ces techniques visent à mettre en avant le produit, à le « pousser » vers les

clients.

§2 : Stratégie PULL

Elle se traduit concrètement par des investissements massifs dans la communication

publicitaire, afin de faire connaître nos produits et d’attirer les consommateurs. L’objectif est

de faire connaître le produit ou l’entreprise et d’attirer ainsi les consommateurs. En résumé,

notre unité va pratiquer la stratégie PUSH à dominante PULL.

On peut le visualiser par le schéma ci - après :

Schéma n° 5: Stratégie PULL

Source : Auteur, en septembre 2010

Client Détaillant

Producteur

Grossiste

Client Détaillant Grossiste Promotion

Producteur Promotion

Page 39: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

39

CONCLUSION PARTIELLE Ces études préalables démontrent, d’une part la présentation du projet, sur laquelle

s’intègre la réalisation de ce mémoire, et d’autre part, les caractéristiques du projet.

Ensuite, la production de savon dans la région Vatovavy Fitovinagny nécessite des

études de marché, afin d’analyser la situation de la demande, par rapport à l’offre, et la part de

marché visé.

Les politiques et les stratégies marketing à adopter par une société permettent de

connaître les moyens de production nécessaires à sa mise en œuvre, ce qui nous amène à traiter

la seconde partie portant sur l’étude de faisabilité technique de ce projet.

Page 40: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

40

PARTIE II - CONDUITE DU PROJET

Page 41: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

41

Avant de se lancer dans la concrétisation de ce projet, nous avons procédé à l'étude de la

technique de production et à l'étude organisationnelle proprement dite.

En ce qui concerne la technique de production, les diverses activités à entreprendre et

les moyens matériels et humains à mettre en œuvre pour sa réalisation sont mis en exergue dans

cette partie, pour s'assurer de sa faisabilité technique.

Pour s'assurer de la fiabilité de la réalisation de ce projet, une étude organisationnelle

sera étudiée en profondeur.

Page 42: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

42

CHAPITRE I -TECHNIQUES DE PRODUCTION

La multiplication du palmier se fait par semis ou par bouture qui donne de bons

résultats. Ce dernier mode de multiplication a aussi l’avantage de permettre à la plante de

grandir plus rapidement et donner des fruits plutôt. Le semis produit une racine pivotante plus

adaptée aux besoins de la protection antiérosive.

Section I : Activités de l’entreprise

Les principales activités de l’entreprise comprennent :

• la plantation du palmier ;

• l’extraction d’huile de palme ;

• l’extraction d’huile de palmiste ;

• la production de savon.

§ 1: La plantation du palmier

Pour avoir un meilleur rendement de production, l’entreprise a opté pour la technique de

plantation de jeunes plantes, comprenant les étapes suivantes :

• la mise en place de la pépinière ;

• l’installation de la plantation ;

• l’entretien de la plantation.

A. La mise en place de la pépinière

La mise en place de la pépinière s’effectue en quatre (4) étapes suivantes :

� la préparation du terreau ;

� le remplissage des pots ;

� le semis des graines dans les pots ;

� l’entretien de la pépinière.

a) La préparation du terreau

La mise en place d’une pépinière est l’activité primordiale à entreprendre, car la

pépinière est le lieu ou seront préparées les jeunes plantes.

La préparation du terreau consiste à mélanger la terre meuble, avec une petite quantité

de sable et des engrais pour constituer le terreau servant de nourriture pour les plantules.

b) Le remplissage des pots

Une fois que le terreau est prêt, on peut commencer à remplir les petits pots en plastique

noir, de dimension : longueur : 16cm, largeur : 10cm, qui ont été déjà préparés à l’avance.

Page 43: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

43

c) Le semis des graines

Une fois que les pots sont remplis de terreau, on y sème les graines de palmier, soit une

(1) graine par pot.

d) La préparation de la pépinière

Quand toutes les graines sont semées, les pots sont placés à la pépinière déjà installée.

Pour que les graines germent bien, il faut les arroser tous les jours et enlever les plantes

adventices, pour ne pas épuiser les réserves des nourritures destinées aux futures jeunes plantes.

B. L’installation de la plantation

L’installation de la plantation comprend quatre (4) phases :

• le repérage ;

• le perçage ;

• la fertilisation ;

• le repiquage des jeunes plantes.

a) Le repérage

Après une période de croissance de 3mois, les jeunes plantes seront prêtes pour être

repiqués sur le lieu de plantation, préalablement préparé.

Le repérage consiste, non seulement à gérer la surface de plantation, pour un meilleur

paysage, mais aussi à déposer chaque pied de palmier, avec une distance d’un mètre, les uns

des autres.

b) Le perçage

Le trou est indispensable pour la transplantation, car il permet aux jeunes racines de se

développer normalement.

En général, le trou doit avoir une profondeur égale au double de la longueur des jeunes

plantes. La caractéristique du trou est comme suit : la profondeur et la longueur sont égales :

50cm.

c) La fertilisation

Pour assurer la croissance des jeunes plantes après la transplantation, la fertilisation du

trou est importante pour que la plante ait suffisamment de nourriture, et que les racines soient

assez fortes pour qu’elles puissent percer et passer à travers les bords du trou.

d) Le repiquage des jeunes plantes

Il s’agit d’enlever les jeunes plantes hors du pot pour les planter dans les trous.

Après le repiquage, il faut remplir le trou par du terreau

Page 44: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

44

C. L’entretien de la plantation

L’entretien de la plantation consiste principalement à :

• entretenir le sol ;

• entretenir les plantes ;

• gérer l’eau.

a) L’entretien du sol

Il s’agit de : - donner au sol sa qualité préférentielle qui est un facteur déterminant pour

la survie des jeunes plantes ;

- prévenir les feux de brousse par le désherbage des environs de la plante.

b) L’entretien des plantes

Quand les plantes sont en bonne santé, elles peuvent assurer l’apport d’autres éléments

essentiels dans la composition du sol.

Figure n° 4: Cliché d’une plantation du palmier

Source : Prise de photo personnelle, date : Juin 2010

c) La gestion de l’eau

Pour assurer la survie des plantes, une bonne gestion de l’eau est importante.

§ 2: L’extraction d’huile brute de palme

Les graines doivent passer diverses étapes avant qu’on obtienne de l’huile de palme ce

sont :

� le pesage ;

� la stérilisation ;

� l’égrappage ;

� le malaxage ;

� le pressage ;

Page 45: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

45

� la séparation.

A. Le pesage

C’est l’opération qui permet de contrôler le poids et la maturité.

B. La stérilisation

Il s’agit de freiner des réactions biochimiques, de faciliter des opérations ultérieures

(égrappage, pressage).La température est environ de 300° à 450°.

C. L’égrappage

L’égrappage consiste à séparer les fruits et les rafles.

D. Le malaxage

C’est l’opération de dépulpage qui permet de séparer la pulpe et la noix.

E. Le pressage

C’est l’opération qui consiste à extraire l’huile de la graine par une action physique de

la presse ou du compacteur. Après cette action, des déchets d’extraction sont séparés de l’huile.

F. La séparation

Il s’agit de séparer l’huile, la boue, l’eau, l’impureté par certification.

§3: L’extraction d’huile brute de palmiste

Les noix doivent passer les différentes étapes, avant qu’on obtienne de l’huile de

palmiste.

Ce sont :

� le séchage ;

� le concassage ;

� la séparation ;

� le triage ;

� le pesage ;

� le pré-broyage ;

� le broyage ;

� la cuisson ;

� l’extraction ;

� la filtration.

A. Le séchage

Il s’agit d’enlever l’eau contenue dans la noix, sans influer sur la teneur d’huile dans la

noix. Non adhérence des coques - amandes.

Cette opération de séchage peut durer 2 jours, selon la destination de la noix, pour

l’utiliser comme matière première.

Page 46: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

46

B. Le concassage

C’est l’opération qui consiste à décoller les amandes des noix.

C. La séparation

Il s’agit de séparer les amandes et les coques.

D. Le triage

Le triage consiste à enlever les impuretés.

E. Le pesage

Le pesage consiste à contrôler le poids.

F. Le pré-broyage et le broyage

Le pré-broyage consiste à faciliter l’opération du broyage. Et le broyage facilite les

opérations ultérieures.

G. La cuisson

C’est l’opération qui permet d’optimiser la séparation des deux phases huiles-solides.

H. L’extraction

C’est l’opération qui consiste à extraire de l’huile brute de palmiste.

I. La filtration

C’est le polissage de l’huile (procédé de finition qui consiste à rendre uni, lisse et luisant

par frottement).

Section II : La production et le processus

Dans cette section, on va étudier, en premier lieu, la production, et en second lieu le processus.

§1 : La production

A. La graine

Dès le démarrage de l’exploitation, l’entreprise produira 81,88 t de savon, ce qui

nécessitera la plantation de 83 100 jeunes plantes de palmier.

Page 47: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

47

Figure n° 5: graines de palmier

Source : Prise de photo personnelle, date : Juin 2010

La quantité de graines obtenue dès la première année de production est évaluée à

157,06t de graines, pour une production, 1,89kg environ pour un pied de palmier. Mais à partir

de la deuxième année, on obtiendra 2kg pour un pied de notre production.

Le résultat de la production de graines est récapitulé dans le tableau suivant :

Tableau n° XIII : Quantité de graines produites par l’entreprise

Année 1 2 3 4 5

Superficie de

terrain(en ha)

33,24 34,58 35,96 37,40 38,88

Quantité de

graines (t)

157,06 172 ,9 179,8 187 194,4

Source : Auteur, octobre 2010

Figure n° 6: fruit de palmier

Source : Prise de photo personnelle, date : Juin 2010

B. L’huile

En tenant compte du rendement d’huile (35% par rapport aux graines) et de l'huile

brute, la production d’huile obtenue par l’entreprise est récapitulée dans le tableau suivant :

Page 48: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

48

Tableau n° XIV : Production d’huile par l’entreprise

Année 1 2 3 4 5

Quantité de

graines (t)

157,06 172 ,9 179,8 187 194,4

Production

d’huile (t)

54,97 60,51 62,93 65,45 68,04

Production

d’huile

Brute (t)

58,16 63,97 66,53 69,19 71,93

Source : Auteur, en Octobre 2010

Figure n° 7: huile de palme

Source : Prise de photo personnelle, date : Juin 2010

§2 : Le processus de la production

Le processus de production après la récolte des graines se divise en 3 étapes principales,

constituées par l’extraction d’huile de palme, l’extraction d’huile de palmiste et la

saponification.

Page 49: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

49

Schéma n° 6: Le processus de fabrication de savon du palmier

.

C.

Source : Auteur, en Octobre 2010

Récolte des graines

Pesage

Stérilisation

Egrappage

Pressage

Malaxage

Jus brut

Tourteaux de palme

Centrifugation

Huile de palme

Séchage

Défibrage

Séchage

Concassage

Séparation

Triage

Broyage

Extraction

Filtration

Huile de palmiste

Liquidation

Malaxage

Boudinage

Estampage

Emballage

Stockage

Vente de savon

Cuisson

Lavage

Saponification

Tourteaux

Page 50: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

50

Section III : Les moyens mis à la disposition de l’entreprise

L’entreprise envisage de déployer pour ce projet les trois (3) moyens suivants :

• les moyens humains ;

• les moyens matériels ;

• le processus de production et le plan mis en œuvre.

§1 : Les moyens humains

Les ressources humaines fournissent le travail nécessaire à la réalisation des services, en

considérant que l’homme constitue les centres d’intérêt de l’entreprise.

A. Ressources humaines pour le volet plantation

Tableau n° XV : Les ressources humaines pour la plantation

Activité Ressources humaines

Durée de

l’activité

Observations

Poste Effectif

1. Plantation

Mise en place de la pépinière

Préparation terreau (pépinière)

- remplissage pot

- semis

- entretien pépinière

- Chef volet

plantation

-Pépiniériste

01

03

3mois

Installation plantation

- Repérage

- Perçage

- Fertilisation

- repiquage

Ouvriers

temporaires

15

62 jours,

soit 1mois

Pour 83100 pieds de

Palmier, il en faut 15

ouvriers aptes à

creuser :

100 trous/pers/jours

Entretien de plantation

- entretien sol

- entretien de la

plantation

- gestion de l’eau

Ouvriers

permanents

03

Total 22

Source: Promoteurs, en octobre 2010

Page 51: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

51

B. Ressources humaines pour le volet d’extraction d’huile de palme

Tableau n° XVI : Les ressources humaines pour l’extraction d’huile de palme

Activités Ressources humaines

Poste Effectif

Extraction d’huile de palme

- Pesage

- Stérilisation

- Egrappage

- Malaxage

- Pressage

- Pressage

-Séparation

(conditionnement)

Responsable production

- Technicien supérieur

-Ouvriers spécialisés

-Magasinier

02

01

02

01

Total 06

Source: Promoteurs, en Octobre 2010

C. Ressources humaines pour le volet d’extraction d’huile de palmiste

Tableau n° XVII : Les ressources humaines pour le volet d’ extraction d’huile de palmiste

Activités Ressources humaines

Poste Effectif

Extraction d’huile de palmiste

-Séchage

-Concassage

-Séparation

-Triage

-Pesage

-Pré-broyage

-Broyage

-Cuisson

-Extraction

-Filtration

(Conditionnement)

Responsable production

- Technicien supérieur

-Ouvriers spécialisés

-Magasinier

02

01

02

01

Total 06

Source: Promoteurs, en Octobre 2010

Page 52: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

52

§2 : Les moyens matériels

A. Matériels de production

Tableau n° XVIII : Les Matériels de production

Désignation Nombre

Bêches 15

Pelles 15

Brouettes 07

Faucilles 02

Sécateurs 02

Arrosoir 03

Sceau plastiques (15l) 04

Sac plastique (50kg) 1 662

Pots plastique 83 100

Source: Marché de Manakara, Juin 2010

B. Matériels industriels

Tableau n° XIX : Les Matériels industriels

Désignation Nombre

Pont-bascule 01

Stérisateur horizontal 01

Egrappoir 01

Malaxeur 01

Presse à vis 02

Centrifugeur 01

Silo de 9m3 01

Concasseur 01

Ecluse aspirante 01

Tapis roulant 01

Balance de « T » 01

Coprah cutteur 01

Diskmill 01

Marmite cylindrique 01

Filtre presse à toile 01

Source : Quincaillerie à Tanambao Manakara, Juin 2010

Page 53: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

53

C. Matériels et mobiliers de bureau

Tableau n° XX : Matériels et mobiliers de bureau

Désignation Nombre

Mobiliers de bureau

Tables de bureau 07

Tables informatiques 02

Chaises 30

Matériels de bureau

Armoires 10

Etagères de rangement 10

Matériels informatiques

Ordinateurs 02

Imprimantes 02

Source: magasin de vente des équipements à Manakara, Juin 2010

D. Matériels de transports

Tableau n° XXI : Matériels de transports

Désignation Nombre

Camion (25t) 01

Voiture de service 01

Remorque 01

Source: Auteur, en2010

Après avoir procédé à l’étude de la technique de production, au cours duquel nous

avons donné les activités de l’entreprise, la production le processus et les moyens mis à la

disposition de l’entreprise. Nous allons maintenant passer au deuxième chapitre intitulé

l’étude organisationnelle.

Page 54: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

54

CHAPITRE II -ÉTUDE ORGANISATIONNELLE

L’homme est le facteur-clé et constitue la ressource essentielle de l’entreprise ; le gérer

n’est pas chose aisée. Pourtant, rien ne peut être réalisé, sans l’intervention de l’homme.

L’organisation est synonyme de toute activité et technique visant à une meilleure

efficacité.

Et organiser consiste à s’occuper de la séparation des fonctions et cerner la division du

travail. Comme toute entreprise, l’unité envisagé nécessite une bonne organisation, bien

définie, afin d’atteindre des objectifs.

De ce fait, la fonction "personnel" est primordiale pour l’entreprise et son

environnement.

Le but de l’entreprise est déterminé dans la gestion des ressources humaines, il s’agit de

rechercher un personnel compétent, efficace et déterminé, en essayant de voir les contraintes

économiques, réglementaires et sociologiques et aussi les besoins de l’entreprise en matière de

personnel.

L’objectif étant de satisfaire les besoins de notre clientèle, l’entreprise se doit d’engager

des personnes efficaces, dynamiques et expérimentées.

Section I : Politique de Recrutement

Le recrutement est un processus important pour de l’entreprise.

Un recrutement médiocre a toujours de graves répercutions car cela oblige à procéder au

recensement et à un renouvellement de l’opération pour une meilleure option, soit de garder un

élément qui correspond aux attentes de l’entreprise.

Le recrutement doit se faire à travers une sélection précise(1). Au sujet de notre

entreprise, l’analyse des postes devrait être faite au préalable, et plusieurs étapes doivent être

suivies avant de procéder au recrutement à savoir :

- l’analyse des postes ;

- la recherche de candidature ;

- le triage des candidats ;

- le test ;

- la décision ;

- l’entretien ;

- la formation.

• Analyse des postes

L’analyse étant nécessaire, elle permet de connaître les responsabilités de chaque poste

au sein de l’entreprise et de préciser le rôle de chacun.

Page 55: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

55

• Recherche de candidature

La recherche de candidature consiste à trouver des gens intéressés aux différents postes.

Les annonces d’emploi dans tous les médias (parlés et écrits) seront favorisées. Des affichages

dans les instituts supérieurs de la ville seront aussi très efficaces.

• Le triage des candidatures

Après avoir recherché les candidatures, notre entreprise va procéder à la phase de tri par

sélection de curriculum vitae, en fonction des critères exigés par le poste à pourvoir. Cela

permettra de prendre en considération les candidatures qui passeront l’entretien, par rapport aux

motivations évoquées.

• Les tests

En tant qu’examens préliminaires, ils permettront de mieux cerner les candidats .En ce

qui concerne notre cas, les tests seront divisés en trois parties :

- les tests d’aptitude ;

- les tests d’intelligence ;

- les tests de personnalité.

Les tests terminés, l’entreprise fera une sélection finale des candidats qui occuperont les

postes à partir du deuxième entretien.

• L’entretien

Pour préserver l’ambiance du travail, le gérant dirigera le deuxième entretien pour

statuer sur la sélection de ses subordonnées.

• La formation

Pour un bon fonctionnement de l’activité professionnelle au sein de l’entreprise, la

formation est nécessaire, parce qu’elle satisfait les aspirations de chaque individu.

La formation a pour objectif de faire progresser le travail au niveau compétence,

connaissance personnelle et productivité dans le travail, plus précisément pour les

commerciaux.

En résumé, l’objectif de notre formation est d’une part :

- une acquisition d’une grande qualification ;

- une acquisition d’une culture générale ;

Page 56: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

56

Schéma n° 7: Processus de recrutement du personnel

Source : Auteur, en Octobre 2010

Le schéma suivant nous permettra d’en savoir un peu plus sur le processus de

recrutement du personnel.

Section II : Attributions et profil du personnel

Les attributions ainsi que le profil du personnel de la SPSM sont récapitulés dans le

tableau suivant:

Analyses des postes

Recherche des candidatures

Tri des candidatures

Tests

Entretien

Décision

Formation

Page 57: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

57

Tableau n° XXII : Profil du personnel

POSTES

FONCTIONS

PROFILS

Gérant

-Responsable de la supervision et de la coordination de

toutes les activités de l’entreprise

-Prendre des décisions concernant la stratégie de l’entreprise

- Responsable administratif de la société

-Arrêter les orientations de développement de l’entreprise

-suivre les dossiers spéciaux

-Maitrise en filière gestion ou équivalence

-maîtrise parfaitement les langues de base et

étrangères ainsi que l’outil informatique

Expérience exigée dans le domaine de

l’administration d'entreprise

Chef administratif

et

financier

-responsable de la formation professionnelle et du

recrutement des travailleurs

-assure la tenue de la comptabilité et l’établissement des

états financiers de l’entreprise

-gére le personnel et la relation sociale

-bacc+3en gestion option finance et

comptabilité

-maîtrise parfaite des logiciels comptables : ciel-

compta, sage SAARI

-Expérience professionnelle dans un poste

similaire

responsable

marketing et

commercial

-garantit l’élaboration de la stratégie marketing et

commerciale (publicité, promotion, action de ventes,

négociation avec les clients)

- assure l’étude de marché visée

-définit la politique commerciale interne et externe de la

société

-bacc+3en option marketing/ commerce

-deux ans d’expérience minimum

- bon niveau d’anglais requis

Chef technique -responsable de toute la partie technique de l’entreprise

relative au volet agricole et technique de la production

d’huile et de savon

- adopte une technique favorable à la transformation des

matières premières

- Donne des informations aux ouvriers

- diplôme d’ingénieur agronome ou équivalence

-ayant des expériences professionnelles de deux

ans au moins dans ce domaine

Chef

approvisionnement

-accueillie les achats et la gestion de stocks des

marchandises

-bait l’inventaire périodiquement des stocks

-admission des marchandises en stockage et gestion

informatisée journalière des entrées et sorties de magasin

-bacc+3 au minimum en gestion et management

-maîtrise de l’outil informatique et

principalement d’un logiciel de gestion de stock

responsable d’usine - responsable de toutes les opérations de transformations de

graine en huile et de l’huile en savon

diplôme d’ingénieur agronome ou équivalence

ayant des expériences professionnelles de plus

de dix ans dans ce domaine

Responsable

plantation

- assure toutes les différentes activités relatives à la

plantation : pépinière

-bacc+3 en agriculture

-expérience minimale de cinq ans pour ce poste

Page 58: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

58

Responsable

magasinier

-détermine et classe les matières par spécification et

symbolisation

-assure la réception et la sortie des produits dans la société

- faite l’expédition et le transport des marchandises

- formation en gestion financière et

commerciale

- comprenant à peu près deux langues

Technicien

supérieur

électromécanique

-contrôle l’alimentation électrique et mécanique à

l’entreprise

-Technicien supérieur en électricité et

mécanique

-avoir de bonnes connaissances en

électromécanique

-expérimenté dans un poste similaire

Technicien

supérieur agricole

-vérifie les travaux effectués par chaque équipe de plantation -Technicien supérieur agricole

-expérience exigée

Responsable

Comptable

-enregistre les charges et les produits aux comptes de

l’entreprise

-établit la balance et les comptes d’exploitation

-Faite et vérifie le bilan et le compte de résultat final de la

société

-bacc+2 en gestion financière et comptabilité

-maîtrisé de logiciels de comptabilité

- expérience de deux ans au minimum dans un

poste

Agent de

recouvrement

-recouvre le crédit non reçu - bacc au plus

- connaissant le compte financier

Secrétaire -tenue des courriers entrants et sortants, ainsi que les

documents administratifs

-contrôle les politiques administratives concernant les

employés

-bacc+3en gestion et secrétariat

-être familier avec les outils informatiques

-A l’aise en ce qui concerne les problèmes de

relations humaines

Ouvriers -Exécutent le travail demandé par le responsable de

production et toutes autres tâches demandées

- aspect de netteté

-rigoureux, dynamiques, et sens du travail en

équipe

Chauffeurs -assurent toutes les courses de transport suivant le planning

adressé au secrétaire

-niveau bacc au plus

-titulaire d’un permis de conduire

Gardiens -Assure la protection du lieu, des biens appartenant à

l’entreprise

-remplit les cahiers des entrées et des sorties des visiteurs

- niveau BEPC

-avoir une attestation en arts martiaux et non

alcooliques

Source: Auteur, en Octobre 2010

Page 59: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

59

Schéma n° 8: Organigramme de l'entreprise SPSM

Source : Auteur, en octobre 2010

Chef Technique

Chef Administratif et

Financier

Chef Approvisionnement

Secrétaire de direction

Responsable Plantation

Responsable Usine

Responsable Comptable

Responsable Marketing

Responsable Magasinier

Technicien Agricole Technicien

Electro mécanique Agent de

recouvrement

Ouvriers

Chauffeurs

Gardien

Gérant

Technicien Agricole Technicien

Electro mécanique

Page 60: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

60

Section III : Chronogramme

Dans cette section, nous étudions ce qu’on appelle le chronogramme, l’étude théorique,

pratique et enfin le chronogramme envisagé.

§1 : Étude du chronogramme

Le chronogramme commence par l’acquisition de matériels avant le démarrage des

activités.

Le tableau ci-dessous représente l’étude théorique du chronogramme de l’entreprise.

Tableau n° XXIII : Etude théorique du chronogramme

Tâches Etude du chronogramme Durée (Mois)

A Tâche juridique (Chambre de commerce,

demande de construction)

2

B Acquisition de matériel de construction 1

C Construction de bâtiment 6

D Acquisition des matériels d’exploitation 2

E Installation et nettoyage 3

F Démarrage de l’activité -

Source : Auteur, en octobre 2010

Le schéma ci après représente aussi l’étude pratique du chronogramme de l’entreprise.

Schéma n° 9: Etude pratique du chronogramme

Désignation J F M A M J J A S O N D

A

B

C

D

E

F

Source : Auteur, en Octobre 2010

L’étude théorique est plus longue que l’étude pratique pour le chronogramme de

l’entreprise.

Page 61: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

61

§2 Le chronogramme envisagé par la méthode PERT

On va résumer par le schéma suivant le reflet de notre étude.

Schéma n° 10: Le chronogramme envisagé

Source : Auteur, en octobre 2010

D’après le schéma, nous constatons que le démarrage de l’activité de l’entreprise

prendra une marge, par rapport à la réalisation. Le chemin critique est d’A- B- C- D- F.

F

D (2) C (6)

A (2) B (3)

E (3)

2 1

9 11

3

Page 62: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

62

CONCLUSION PARTIELLE

La deuxième partie de ce projet montre la faisabilité du projet Elle met en

exergue l’étude respective de la production, de l’organisation générale de l’entreprise, ainsi que

le chronogramme de mise en œuvre des différentes activités à réaliser.

Elle met aussi en exergue les moyens de production, les différentes activités de

production, depuis la plantation du palmier jusqu’à l’obtention du savon, en passant par la

récolte des graines, puis sa transformation d’huile en savon.

Enfin, ce projet ne sera pas faisable, sans une meilleure organisation de

l’entreprise et un chronogramme en adéquation avec les différentes activités à entreprendre.

Maintenant, nous allons passer à la dernière partie de ce projet qui déterminera

l’évaluation financière du projet. Le fonds financiers tient une place importante dans la vie

d’une entreprise, tant au niveau investissement qu’au niveau fonctionnement.

Page 63: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

63

PARTIE III-ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET

Page 64: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

64

Pour s'assurer de la faisabilité du projet, il nous reste à évaluer l’investissement

approprié pour la mise en œuvre de ce projet. C’est dans ce cadre que nous avons procédé à

l'évaluation de la nature et du montant de l'investissement nécessaire à sa concrétisation et

les immobilisations correspondantes .

Page 65: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

65

CHAPITRE I -NATURE ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS

L’évaluation est un processus qui a pour but de déterminer et de juger la valeur

des résultats des activités de l’entreprise. Elle met en évidence des éléments de décision sur la

continuation, l’abandon ou la multiplication du projet.

L ‘étude financière nous permet donc de faire une évaluation financière de notre

projet.

Elle dégage la rentabilité ou le déficit de la faisabilité de ce projet. Grâce aux outils

indicateurs de rentabilité d’un projet d’investissement, on peut déterminer que sa

réalisation est fiable où non, pour rassurer un investisseur qui accorde son financement.

Section I : Nature des investissements

Les investissements nécessaires décrivent la valeur en numéraire des immobilisations,

à la fois corporelles et incorporelles.

§1 : Les Immobilisations

A. Les immobilisations incorporelles

a) Les frais de développement

C’est l’ensemble des frais nécessaires au développement ou à la création de

l’entreprise. Dans le cadre de ce projet, les frais de développement seront les droits estimés à

900 000 Ar. Ils sont amortissables après trois ans par rapport à la constitution de l’entreprise.

B. Les immobilisations corporelles

a) Le terrain

Nous disposons d’un terrain d’une superficie de 38,8 ha (ou 388 000 m2) qui est destiné

aux plantations de palmier et à la construction de bâtiment .La valeur d’un hectare

(ou 10 000m2) dans le site du projet est actuellement de 515 464Ar, cette somme est inclure

dans la somme total se rapportant au terrain, qui est de 20 000 000Ar.

Tableau n° XXIV : Terrain

RUBRIQUES SUPERFICIE

(en ha)

PU

(en Ariary)

MONTANT

(en Ariary)

TERRAIN

D’IMPLANTATION

37,8 515 464 19 484 536

TERRAIN DE

CONSTRUCTION

1 515 464 515 464

TOTAL 38,8 20 000 000

Source : Auteur, en octobre 2010

Page 66: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

66

b) La construction

Le coût de la construction des bâtiments est évalué à Ar 100 .000. 000. Les bâtiments

comprennent :

• un hangar : pour stocker les matières premières (200 m 2) ;

• un atelier de transformation (100m2) ;

• la maison de stockage des produits finis (60m2) ;

• le bureau administratif (40m2).

c) Coûts des matériels et équipements d’exploitation

Ce sont les équipements spécifiques à la plantation et à la transformation, ajoutés de

ceux utilisés dans les bureaux.

� Matériels et outillages

Les matériels deviennent les matériels nécessaires à la production et à l’extraction ; ils

sont amortissables au delà d’un an.

Matériels de production :

Tableau n° XXV : Matériels de la production

RUBRIQUES QUANTITÉS PU

(en Ariary)

MONTANT

(en Ariary)

Bêches 15 3 000 45 000

Pelles 15 4 000 60 000

Brouettes 7 50 000 350 000

Faucilles 2 6 000 12 000

Sécateurs 2 5 000 12 000

Armoires 3 3 000 15 000

Sceau plastique 4 1 000 12 000

Sac plastiques

(50kg)

1 662 7 1 662 000

Pots plastiques 83 100 581 700

Total 2 749 700

Source : marché de Tanambao et quincaillerie, Juillet 2010

Page 67: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

67

Matériels de l’extraction :

Tableau n° XXVI : Matériels de l'extraction

RUBRIQUES QUANTITÉS PU

(en Ariary)

MONTANT

(en Ariary)

Malaxeur 1 4 000 000 4 000 000

Boudineuse 1 600 000 6 000 000

Broyeur (1t/h) 1 4 000 000 4 000 000

Chaudière 1 14 000 000 14 000 000

Citerne verticale

(20000L)

2 4 000 000 8 000 000

Presse à estamper 1 4 500 000 4 500 000

Moteur diesel

(40kva)

1 10 000 000 10 000 000

Filtre à essences 5 10 000 50 000

Total 37 750 000

Source : Société commerciale YONG YANG MACHINERY : malaxeur, chaudière,

moteur diesel, Tranombarotra générale d’Ivato : filtre à essence, Juillet 2010

� . Matériels et mobiliers de bureau

Ce sont les composantes de ces équipements de bureau.

A chaque bureau, il faut utiliser au moins une table, trois chaises,

Mobiliers de bureau

Tableau n° XXVII : Mobilier de bureau

RUBRIQUES QUANTITÉS PU(en Ar) MONTANT(Ar)

Table du gérant 1 100 000 100 000

Tables du bureau 7 80 000 560 000

Table informatique 2 70 000 140 000

Chaise du gérant 1 16 000 16 000

Chaises 30 12 000 360 000

Total 1 006 000

Source : Marché des meubles à Manakara, en Juillet 2010

Page 68: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

68

Matériels de bureau

Il faut placer, au moins, une armoire et une étagère de rangement

Tableau n° XXVIII : Matériels de bureau

RUBRIQUES QUANTITÉS PU(en Ar) MONTANT(Ar)

étagère de

rangement

10 90 000 900 000

Armoire 10 50 000 500 000

Total 1 400 000

Source : Marché de meubles à Manakara, en Juillet 2010

� Matériels informatiques

Ce sont des matériels essentiels au bon fonctionnement et à la rapidité du travail interne

et externe de l’entreprise. A la première année, deux ordinateurs et deux imprimantes seront

acquis, valant 2 560 000 Ar.

Tableau n° XXIX : Matériels informatiques

RUBRIQUES QUANTITÉS PU(en Ar) MONTANT(Ar)

Ordinateurs 2 1 200 000 2 400 000

Imprimantes 2 80 000 160 000

Total 4 2 560 000

Source : MAD COMPUTER, Andravoahangy, en Juillet 2010

� Agencement et aménagement

L’installation est prévue pour l’implantation de l’énergie de la JIRAMA et la

construction d’un point d’eau. Il est aussi fondamental de mentionner que la composante

plus value de cette rubrique est l’installation interne de fils électriques et le montage des

machines nécessaires à la production et d’ordinateurs avec accessoires. Le coût total de

l’aménagement et agencement s’élève alors à 5 000 000 Ar.

� Matériel de transports

La société envisage d’acquérir un véhicule de travail consommant 10 litres par jour de

gasoil au déplacement de 100km, et un camion, une remorque dépensant 20l/j au minimum,

pendant la durée du travail.

Page 69: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

69

Tableau n° XXX : Matériels de transports

RUBRIQUES QUANTITÉS PU MONTANT(Ar)

Camion (25t) 1 35 000 000 35 000 000

Véhicule de travail 1 13 000 000 13 000 000

Remorque 1 24 000 000 24 000 000

Total 3 72 000 000

Source : Auto diffusion à Toamasina, en juillet 2010

§2 : Coût des investissements

Le coût d’investissement est la valeur financière de la création du projet.

Ces investissements sont composés des immobilisations incorporelles et des

immobilisations corporelles.

Tableau n° XXXI : Montant des investissements (en Ariary)

DESIGNATIONS MONTANT APPORT APPORT

FINANCE

IMMOBILISATION

INCORPORELLE

900 000 900 000 0

Frais de développement 900 000 900 000 0

IMMOBILISATIONS

CORPORELLES

222 939 000 125 589 000

Terrain 20 000 000 8 000 000 12 000 000

Construction 80 000 000 32 000 000 48 000 000

Aménagement 5 000 000 1 000 000 4 000 000

Mobilier de bureaux 1 400 000 400 000 1 000 000

Matériels de production 2 723 000 2 723 000

Matériels industriels 37 750 000 24 000 000 13 750 000

Matériels de bureaux 1 006 000 1 006 000

Matériel de transports 72 000 000 33 000 000 39 000 000

Matériels informatiques 2 560 000 700 000 1 860 000

Autres Immobilisations 500 000 500 000

TOTAL 223 839 000 100 000 000 123 839 000

Source: Auteur, en Octobre2010

Page 70: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

70

Pour le fonctionnement de son exploitation, la société "SPSM" a besoin de

financement à partir des apports des promoteurs d’Ar 100 000 000, et le reste fait l'objet d'une

recherche de financement auprès des institutions financières comme la banque BFV.

§3 : Amortissements des immobilisations

C'est la constatation comptable de la dépréciation de l'élément d'actif, à cause de

l'usure de certains matériels des immobilisations.

Cette réduction est irréversible pour les biens matériels, à un moment donné.

Ainsi, nous divisons en deux parties des amortissements, tels que l’amortissement linéaire

et l’amortissement dégressif .Mais, dans notre projet, nous prenons l'amortissement linéaire.

On peut le présenter la formule suivante: A= Vo* t*n

A: amortissement des immobilisations

VO: Valeur d'origine des immobilisations

t : taux de dépréciation de valeur d'origine

n : durée de l'amortissement

Tableau n° XXXII : Amortissements des immobilisations de cinq années(en Ariary)

RUBRIQUES VALEUR

ACQUISE

TAUX

(en %)

ANNÉE 1 ANNÉE 2 ANNÉE 3 ANNÉE 4 ANNÉE 5

IMMOBILISATIONS

INCORPORELLES

900 000

Frais de développement 900 000 35 315 000 315 000 270 000 0

IMMOBILISATIONS

CORPORELLES

222 839 000

Terrain 20 000 000 0 0 0 0 0

Construction 80 000 000 5 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000

Aménagement 5 000 000 20 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000

Mobiliers de bureau 1 400 000 10 140 000 140 000 140 000 140 000 140 000

Matériels de production 2 723 000 10 272 300 272 300 272 300 272 300 272 300

Matériels industriels 37 750 000 10 3 775 000 3 775 000 3 775 000 3 775 000 3 775 000

Matériels de bureau 1 006 000 10 100 600 100 600 100 600 100 600 100 600

Matériels de transports 72 000 000 20 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000

Matériels informatiques 2 560 000 25 640 000 640 000 640 000 640 000 0

Autres immobilisations 500 000 10 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000

Total 223 839 000 24 692 900 24 692 900 24 647 900 24 377 900 23 737 900

Source : Auteur, en septembre 2010

Page 71: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

71

Pour notre entreprise, nous effectuerons l’amortissement constant c’est-à-dire

l’amortissement linéaire. Il consiste à diminuer la valeur brute d’une immobilisation, de façon

égale, par période, depuis sa mise en service, jusqu’à la fin de la durée d'usage de

l'immobilisation.

Section II : Fonds de roulement initial et les comptes de gestion

Dans cette section, nous établissons les fonds de roulement initial et ensuite les comptes

de gestion.

§1 : Fonds de Roulement Initial (FRI)

C’est la somme d’argent dont nous aurons besoin pour commencer l’activité de

l’entreprise. Il sera utilisé jusqu’à la rentrée suffisante de recettes.

Page 72: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

72

A. Budget de trésorerie

Tableau n° XXXIII : Budget de trésorerie (En millier d'Ariary)

ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 Rubriques T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8 T9 T10 T11 T12 total Recettes 71 645 71 645 71 645 71 645 286 580 Dépenses 0 Semences 0 0 15 0 0 0 16 0 0 17 0 48 Engrais 0 0 4 653 0 0 0 4 841 0 0 0 5 034 0 14 528 Eaux

déminéralisées 2740 2740 2740 2740 2740 13 700

Soudes 3 943 3 943 3 943 3 943 3 943 19 715 Eau et électricité 50 100 100 100 100 100 200 200 200 200 250 250 1 850

Carburant 100 100 100 100 300 1 000 1 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 12 700 Fourniture

administrative 100 0 200 0 200 0 200 0 200 0 900

Location 0 600 0 600 0 900 0 900 900 1 000 1 000 1 000 6 900 Entretien 0 0 100 0 0 300 0 300 0 300 0 300 1300

Prime d’assurances

50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 600

Publicité 0 0 100 100 100 100 100 100 100 100 800 Déplacements 50 50 50 100 100 100 100 200 200 200 200

Services bancaires

40 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 1 540

Impôts et taxes 100 100 100 100 100 100 600 Charges

personnels 5550 5 550 5550 5 550 5 550 5 550 10 365 13 463 21 075 21 075 21 075 21 075 141 428

Total charges

5 950 6 440 10 768 6 700 6 650 8 250 17 022 24 046 31 658 31 758 36 759 31 908 217 909

Trésorerie -5 950 -6 440 -10 768 -6 700 -6 650 -8 250 -17 022 -24 046 39 987 39 887 34 886 39 737 68 670 Trésorerie cumulée

-5 950 -12 390 -23 158 -29 858 -36 508 -44 758 -61 780 -85 826 -45 839 -5 952 28 934 68 671

Source: calcul de l'auteur, octobre 201

Page 73: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

73

Dans cette condition de budget de trésorerie, la détermination du fond de

roulement initial est la somme de cumul négatif la plus élevée de la trésorerie.

Il (FRI) est évalué à 85 826 000 Ar .Il est constitué par les charges de l’entreprise au

début de l’exploitation ou à l’entrée effective des recettes ; il n’arrive pas à couvrir les

dépenses.

C. Le plan de financement

Le plan de financement est le montant des apports propres, ainsi que les emprunts

auprès des institutions financières, en choisissant la BFV. Le tableau ci-après nous montre les

variations des ressources et des emploies du projet.

Tableau n° XXXIII : Plan de financement

EMPLOIS RESSOURCES

Rubriques Montant (en Ariary) Rubriques Montant (en Ariary)

Actif non courant CAPITAUX

PROPRES :

-En nature

-En numéraire

20 000 000

80 000 000

Immobilisations 223 839 000 TOTAL

CAPITAUX

PROPRES

100 000 000

Actif courant PASSIFS NON

COURANTS

123 839 000

FRI 85 826 000 PASSIFS

COURANTS

85 826 000

TOTAL ACTIFS 309 665 000 TOTAL PASSIFS 309 665 000

Source : Auteur, en septembre 2010

Au départ, notre projet a besoin de 309 665 000 Ar pour démarrer les plantations,

jusqu'à la transformation de ces matières. Les promoteurs apportent un apport de

100 000 000Ar, au taux de 32,30% en nature, un terrain de 38,8ha évalué à Ar 20 000 000 et

en numéraire de 80 000 000 Ar et le reste 209 665 000Ar, avec un taux de 67,70%; pour cela,

on aura recourt à un emprunt bancaire, avec un taux de 21% dont Ar 85 826 000 à court terme,

portant un taux de 40,93% et Ar 123 839 000 à long terme, au taux de 59,07%, fait l'objet de

recherche de financement auprès des institutions financières en choisissant la banque BFV.

Page 74: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

74

D. Bilan d'ouverture

Le bilan d'ouverture exprime la situation patrimoniale de l'entreprise au début de

l’exercice.

Tableau n° XXXIV : Bilan d'ouverture (en Ariary)

ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT

ACTIF NON

COURANT

223 839 000 CAPITAUX

PROPRES

100 000 000

IMMOBILISATIONS

INCORPORELLES

900 000 capitaux propres 100 000 000

Frais de

développement

900 000

IMMOBILISATIONS

CORPORELLES

222 839 000 PASSIF NON

COURANT

Terrain 20 000 000 Emprunt à long terme 123 839 000

Construction 80 000 000 TOTAL PASSIF NON

COURANT

123 839 000

Aménagement 5 000 000

Mobiliers de bureaux 1 400 000

Matériels de production 2 723 700

Matériels industriels 37 750 000

Matériels de bureaux 1 006 000

Matériels de transports 72 000 000

Matériels informatiques 2 560 000

Autres immobilisations 500 000 PASSIF COURANT

TOTAL ACTIF NON

COURANT (ANC)

223 839 000 Emprunt à court terme 85 826 000

ACTIF COURANT TOTAL PASSIF

COURANT

85 826 000

Fonds de roulement

initial

85 826 000

TOTAL ACTIF

COURANT

85 826 000

TOTAL 309 665 000 TOTAL 309 665 000

Source : calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 75: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

75

Ce tableau nous montre que les apports du promoteur représentent 32,30% du fonds

investi. Le reste, 67,70% du montant du projet fait l’objet de recherche de financement.

E. Le remboursement d’emprunt

C’est la restitution de l’argent emprunté à la banque, au taux d’intérêt de 21%.

Le remboursement se fera par amortissement constant, au capital d’Ariary

123 839 000 au terme de 5 ans .C’est- à dire à partir de la première année d’exploitation.

� = � ��

� � �� � �� � �

Avec,

a : annuité

Vo : montant de l’emprunt

i : taux d’intérêt

n : durée de remboursement

Dans notre cas :

- le taux d’emprunt est égal à 21% ;

- le montant des emprunts est évalué à 123 839 000Ariary ;

- la durée de remboursement est de 4 ans.

Tableau n° XXXV : Remboursement des dettes (En Ariary)

Années Capital

début (1)

Intérêts 21%

C*i (2)

Amortissements

C/n (3)

Annuité

C/n+Ci (4)

Capital Final

(1) –(3)

1 123 839 000 26 006 190 30 959 750 56 965 940 92 879 250

2 92 879 250 19 504 642,5 30 959 750 50 464 392,5 61 919 500

3 61 919 500 13 003 095 30 959 750 43 962 845 30 959 750

4 30 959 750 6 501 547,5 30 959 750 37 461 297,5 0

5

Total 309 597 500 65 015 475 123 839 000 188 854 475 185 758 500

Source : Auteur, en octobre 2010

§2 : Les comptes de gestion

Selon le PCG2005, les comptes de gestion combinent les comptes des charges à la

classe 6 et les comptes des produits à la classe 7.

Page 76: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

76

A. Les comptes de produits

Les comptes de produits sont essentiellement les ventes réalisées que nous avons déjà

évaluées à partir de l’évolution des chiffres d’affaire prévisionnels.

Tableau n° XXXVI : Production (en Ariary)

Année Année3 Année4 Année5 Année6 Année7

Matière

première (t)

Huile (l) 54,770 60,510 62,93 65,45 68,040

Soude 7 041,800 7 322,900 7 616,16 7 920,60 8 237,080

Eau

déminéralisée(I)

1 956,932 2 035,085 2 116,84 2201,19 2 289,142

Production de

savon (en tonne)

81,88 89,910 93,50 97,25 101,090

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Tableau n° XXXVII : Les chiffres d'affaires (en Ariary)

Désignation Année3 Année4 Année5 Année6 Année7

Quantité (kg) 81 880 89 910 93 500 97 250 101 090

P.U 3 500 3 510 3 700 3 920 4 150

Chiffre

d’affaires

286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Il y a une augmentation de prix des ventes de 10% et de quantités produites .Il est à

mentionner que cette production augmente par an.

B. Les comptes de charges

Les comptes de charges sont les achats effectués déjà décaissés, on les retrouve dans les

dépenses prévisionnelles.

a) Achat des matières premières

���� Semence

Un kilogramme (1kg) est égal à 2000 graines.

Un hectare de terrain a besoins de 1,5 kg de semence.

La quantité de graines nécessaire pour la première année est évaluée à 49,86 kg/ha,

pour un prix total d’Ar 14 958. Le kilogramme de semence coûte Ar 300.

Page 77: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

77

���� Engrais

Un hectare de terrain nécessite 100 kg d’engrais.

A la première année, on a besoin de 3324 kg d’engrais, pour une superficie de 33,24ha.

Pour un accroissement annuel de 4%, à partir de deuxième année, jusqu’à la cinquième

année, on aura respectivement 3458kg, 3596kg, 3740kg, et enfin 3888kg.

���� Huiles

Pour 1 kilogramme de savon, il faut 673 g d’huile, ce qui donne 58,17 t d’huile

(1200Ar/kg) pour les 81,88t de savon. Pour un rendement d’huile brute de 37%, on a besoin

de 54,97 t la première année ; 60,51t à la deuxième année ; 62,93 t à la troisième année, 65,45 t

à la quatrième année, et 68,04 t à la cinquième année.

���� Soude

Pour produire un kilo de savon, on a besoin de 86g de soude.

Pour une production de savon de 81,88t à la première année, l’entreprise consommera

7041,8 kg de soude, dont le prix s’élève à Ar 2800. La production de soude est proportionnelle

à la croissance de savon, jusqu’à la cinquième année.

���� Eau déminéralisée

Pour produire 1kg de savon, on aura besoin de 239 ml d’eau minéralisée.

A la première année, l’entreprise aura besoin de 19,56 l d’eau minéralisée au prix de

700Ar/kg. Ce prix ne cesse de s’accroître, jusqu’à la dernière année, au prix de 30Ar/an.

Page 78: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

78

Tableau n° XXXIX : Récapitulation des achats des matières agricoles

Année 1 2 3 4 5

QTE(en

kg)

P.U(en

Ar)

Montant QTE P.U Montant QTE P.U Montant QTE P.U Montant QTE P.U Montant

Semences 49,86 300 14 958 51,87 310 15 561 53,93 320 16 188 56,10 330 16 830 58,32 340 17 496

Engrais 3 324 1 400 4 653 600 3 458 1 410 4 841 200 3 596 1 420 5 034

400

3740 1 430 5 236 000 3 888 1 440 4 432 000

Pots

plastiques

83 100 7 581 700 86 450 7 605 150 89 900 7 629 300 93 500 7 654 500 97 200 7 684 000

Source: Sur le marché

Tableau n° XL : Récapitulation des matières de l'extraction

Année 3 4 5 6 7

QTE

P.U

Montant

QTE

P.U

Montant

QTE

P.U

Montant

QTE

P.U

Montant

QTE

P.U

Montant

Huile(en l)

5 497

6051

6 293

6 545

6 804

Eau

déminéralisée

(en l)

19 569

700

13 698 524

20 351

730

14 856 120

21 168

760

16 087 984

22 012

790

17 389 401

22 891

820

18 770 964

Soude

7 042

2 800

19 716 704

7323

2 820

20 650 578

7 616

2830

21 553 733

7 921

2 840

22 494 504

8 237

2850

23 475 678

Source: Quincaillerie TSY ATORO FA HITA à Manakara

Page 79: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

79

b) Achats non stockés

���� Le carburant :

Pour tout déplacement relatif au travail, la course en voiture nécessite 10 litres par

jour de carburant par voiture, soit 20 l/j pour le camion et la voiture de travail. Le montant

s'élève à 8 000 000Ar.

���� L’eau et l’électricité :

Comme nous avons prévu d’installer des matériels fonctionnant avec de l’énergie

électrique, la consommation d’eau et d’énergie est aussi indispensable à l’usine, et à l’atelier

de production. Notre prévision s’élève à Ar 900 000.

���� Les emballages :

Ils sont utiles pour protéger les produits contre les dommages. Ils constituent

l’aspect extérieur et indiquent les propriétés d’usage des savons, mais ces emballages sont

presque perdus.

���� Fournitures de bureau :

Ce sont les diverses matières non stockées, surtout au niveau des dépenses de

l’administration (exemple : stylo, cahier,….) évaluées à Ar400 000.

c) Les services extérieurs

���� Location :

Pour assurer la rapidité du travail de terrassement, l’entreprise procède à la location de

tracteur pour un montant de à Ar 600 000.

���� Entretien et réparation :

Pour que tous les appareils utilisés par l’entreprise puissent fonctionner

normalement, pendant la durée de vie prévue par l’amortissement comptable, il s’avère

très important de faire des entretiens réguliers de 600 .000Ar.

d) Prime d’assurance

Vu la somme des investissements, en l’occurrence les machines et les matériels

roulants et les risques d’incendie, nous sommes contraints de passer un contrat d’assurance.

En effet, la loi malgache stipule la sûreté des employés et oblige à tout projet d’assurer

tout son personnel contre les accidents, durant ses heures de travail ; Le coût de l’assurance

s’élève à Ar 200 000.

e) Autres services extérieurs

���� Publicité :

Pour lancer ses produits, la société a besoin de publicité, étant donné que l’entreprise est

encore nouvelle sur le marché. On a besoin d’un montant d’Ar 40000.

Page 80: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

80

���� Déplacement et mission

Au début de cette activité, la prospection des clients est primordiale et nous avons

consacré un montant d’Ar 800 000 dans ce cadre.

���� Impôts et taxes :

L’entreprise sera dans le secteur formel, elle a donc des charges correspondant aux

versements obligatoires à l’Etat comme :

L’impôt foncier à Ar 200 000

f) Charges salariales

Tableau n° XXXVIII : Les charges salariales(en Ariary)

Désignations Salaire /mois Effectifs Année3 Année4 Année5 Année6 Année7

Gérant 400 000 1 4 800 000 5 280 000 5 760 000 6 240 000 6 720 000

Secrétaire 180 000 1 2 160 000 2 376 000 2 592 000 2 808 000 3 024 000

Chef administratif et

financier

350 000 1 4 200 000 4 620 000 5 040 000 5 460 000 5 880 000

Chef technique 350 000 1 4 200 000 4 620 000 5 040 000 5 460 000 5 880 000

Chef

approvisionnement

350 000 1 3 600 000 4 620 000 5 040 000 5 460 000 5 880 000

Responsable plantation 300 000 1 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable marketing 300 000 1 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable comptable 300 000 1 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable usine 300 000 1 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable magasinier 300 000 1 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Technicien agricole 250 000 1 3 000 000 3 300 000 3 600 000 3 900 000 4 200 000

Technicien

électromécanique

250 000 1 3 000 000 3 300 000 3 600 000 3 900 000 4 200 000

Agent de recouvrement 250 000 1 3 000 000 3 300 000 3 600 000 3 900 000 4 200 000

Chauffeur 140 000 2 3 660 000 3 960 000 4 320 000 4 680 000 5 040 000

Gardien 100 000 2 2 400 000 2 640 000 2 880 000 3 120 000 3 360 000

Ouvriers 80 000 33 31 680 000 34 848 000 38 338 800 42 166 080 46 582 680

Sous-total 84 300 000 92 664 000 99 790 800 107 254 080 115 306 680

Charges sociales

CNAPS 13% 10 959 000 12 046 320 12 972 804 13 943 030 14 989 868

SMIT 5% 4 215 000 4 633 200 4 989 540 5 362 704 5 765 334

Sous- total 15 174 000 16 679 520 17 962 344 19 305 734 20 755 202

Total 99 474 000 109 343 520 117 753 144 126 559 814 136 061 882

Source: Calcul de l’auteur, en octobre 2010

Page 81: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

81

L’effectif du personnel reste le même pendant les 5 années d'exploitation. Mais une

hausse de salaire de 10% par an sera prévue pour garantir la motivation du personnel.

g) Les charges d’exploitation

Tableau n° XXXIX : Les charges d'exploitation (en Ar)

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7

ACHAT CONSOMME

Achat de matières

consommables :

Semences 14 958 15 561 16 188 16 830 17 496

Engrais 4 635 600 4 841 200 5 034 400 5 236 000 5 432 000

Eau déminéralisée 13 698 524 14 856 120 16 087 984 17 389 401 18 770 964

Soude 19 716 704 20 650 578 21 553 733 22 794 504 23 475 678

Autres achats 12 750 000 13 050 000 13 250 000 16 250 000 16 550 000

TOTAL 1 4 650 558 4 856 761 51 215 816 53 809 528 56 341 213 56 433 905 58 796 642

Achat matières et fournitures

non stockées

Eau et électricité 300 000 680 000 900 000 945 000 990 000 1 035 000 1 080 000

Carburant 700 000 3 300 000 8 000 000 8 400 000 8 800 000 9 200 000 9 600 000

Fournitures administratives 50 000 400 000 400 000 420 000 440 000 460 000 480 000

Communication 100 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000 350 000

TOTAL 2 1 150 000 4 480 000 9 450 000 9 965 000 10 480 000 10 995 000 11 510 000

TOTAL (1-2) 5 800 558 9 336 761 60 665 816 63 774 528 66 821 213 67 428 905 70 306 642

CHARGES EXTERNES

Services extérieurs

Entretiens et réparations 100 000 300 000 600 000 650 000 700 000 750 000 800 000

Prime d’assurance 100 000 100 000 200 000 250 000 300 000 350 000 400 000

Location 1 200 000 1 800 000 3 900 000 3 900 000 4 100 000 4 300 000 4 500 000

Autres Services extérieurs

Déplacements 220 000 400 000 800 000 840 000 880 000 920 000 960 000

Publicité 400 000 400 000 350 000 250 000 150 000 50 000

TOTAL3 1 620 000 3 900 000 5 900 000 5 990 000 6 230 000 6 470 000 6 710 000

IMPÔTS ET TAXES

Impôts et taxes 200 000 200 000 220 000 240 000 260 000 280 000 300 000

TOTAL4 200 000 200 000 220 000 240 000 260 000 280 000 300 000

Page 82: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

82

CHARGES de

PERSONNEL

Désignation Année 1 Année 2 Année3 Année 4 Année5 Année 6 Année 7

Gérant 4 800 000 4 800 000 4 800 000 5 280 000 5 760 000 6 240 000 6 720 000

Secrétaire 2 160 000 2 376 000 2 592 000 2 808 000 3 024 000

Chef administratif et

financier

4 200 000 4 620 000 5 040 000 5 460 000 5 880 000

Chef technique 3 600 000 4 200 000 4 620 000 5 040 000 5 460 000 5 880 000

Chef approvisionnement 4 200 000 4 620 000 5 040 000 5 460 000 5 880 000

Responsable plantation 3 600 000 3 600 000 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable marketing 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable comptable 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable usine 3 600 000 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Responsable magasinier 3 600 000 3 960 000 3 996 000 4 032 000 4 068 000

Technicien agricole 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 300 000 3 600 000 3 900 000 4 200 000

Technique électro-

mécanique

3 000 000 3 000 000 3 300 000 3 600 000 3 900 000 4 200 000

Agent de recouvrement 3 000 000 3 300 000 3 600 000 3 900 000 4 200 000

Chauffeur 1 830 000 3 660 000 3 660 000 3 960 000 4 320 000 4 680 000 5 040 000

Gardien 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 640 000 2 880 000 3 120 000 3 360 000

Ouvriers 6 480 000 7 268 000 31 680 000 34 848 000 38 338 800 42 166 080 46 582 680

Sous-total 22 110 000 34 928 000 84 300 000 92 664 000 99 790 800 107 254 080 115 306 680

Charges Sociale

CNAPS 10 959 000 12 046 320 12 972 804 13 943 030 14 989 868

OSTIE 4 215 000 4 633 200 4 989 540 5 362 704 5 765 334

Sous-total 15 174 000 16 679 520 17 962 344 19 305 734 20 755 202

TOTAL5 99 474 000 109 343 520 117 753 144 126 559 814 136 061 882

CHARGES

FINANCIERES

Désignation Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année7

Charges financières 26 006 190 19 504 643 13 003 095 6 501 543

TOTAL6 26 006 190 19 504 643 13 003 095 6 501 543

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Ce tableau montre toutes les charges que la société « SPSM » devrait supporter

pendant les deux années de pré- exploitation, et les cinq années d'exploitation.

Page 83: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

83

Section III : Les états financiers prévisionnels

Ces états financiers représentent les comptes de résultat, le bilan, les tableaux de flux de

trésorerie. Selon, le Plan comptable Général 2005, les nouvelles normes de l’information

financière préconisent que toute entité produisant des biens et services marchands ou autres,

doit l'établir annuellement.

§1 : Comptes de résultat prévisionnel

Le compte de résultat prévisionnel est un état récapitulatif des charges et des produits

réalisés par l’entité, au cours de la période considérée .A la différence des produits et des

charges, il fait apparaître le résultat net de la période.

Il mesure la performance de l’activité

Il y a deux sortes de vérification de ces résultats :

- par nature ;

- par fonction.

A. Comptes de résultat par nature

Tableau n° XL : compte de résultat par nature (en Ariary)

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Chiffre d`affaires 286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

1-Production de l`exercice 286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

Achats consommes 60 665 816 63 774 528 66 821 213 67 428 905 70 306 642

Charges externes 5 900 000 5 990 000 6 230 000 6 470 000 6 710 000

2-Consommation de l`exercice 66 565 816 69 764 528 73 051 213 73 898 905 77 016 642

3-Valeur ajoutée d`exploitation 220 014 184 245 473 472 273 710 587 307 539 075 342 565 136

CHARGES DU PERSONNEL 99 474 000 109 343 520 117 753 144 126 559 814 136 061 882

Impôt, taxes et versements assimiles 200 000 220 000 240 000 260 000 280 000

4-Excédent brut d`exploitation 120 340 184 135 909 952 155 717 443 180 719 261 206 223 254

Autres charges opérationnelles

Dotations aux amortissements 24 692 900 24 692 900 24 647 900 24 377 900 23 737 900

5-Résultat opérationnel 95 647 284 111 217 052 131 069 543 156 341 361 182 485 354

Charges financières 26 006 190 19 504 643 13 003 095 6 501 543

6-Résultat financier 26 006 190 19 504 643 13 003 095 6 501 543

7-Résultat avant impôt 69 641 094 91 712 409 118 066 448 149 839 818 182 485 354

Impôts sur les revenus (IR 24%) 16 713 863 22 010 978 28 335 945 35 961 556 43 796 485

A-TOTAL DES PRODUITS DES

ACTIVITES ORDINAIRES

286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

B- TOTAL DESCHARGES DES

ACTIVITES ORDINAIRES

233 652 769 245 536 569 257 031 300 267 559 718 280 892 909

7- Résultat net de l`exercice 52 927 231 69 701 431 89 730 500 113 878 262 138 688 869

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 84: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

84

Ce tableau nous a montré que notre société réalisera un bénéfice de 52 927 231 Ar, à

partir de la première année, pour atteindre un profit de138 688 869Ar à la cinquième année. Le

résultat est toujours positif au cours des cinq années d'exploitation et évolue de façon

positive.

B. Bilan prévisionnel

Le bilan prévisionnel fait apparaitre des informations concernant l'état de

fonctionnement en général de la situation financière de l'entreprise. Ce bilan nous fait savoir

l'intégralité de la situation financière de cette entreprise.

Tableau n° XLI : Bilan prévisionnel de la troisième année(en Ariary)

Valeur

d’origine

Amortissement VNC PASSIF Montant

ACTIFS NON

COURANTS

223 839 000 199 146 100 CAPITAUX

PROPRES

152 927 231

IMMOBILISATION

INCORPORELLE

900 000 315 000 585 000 Capital 100 000 000

Frais de développement 900 000 315 000 585 000 Résultat net 52 927 231

IMMOBILISATION

CORPORELLE

222 839 000 198 561 100 Réserves

Terrain 20 000 000 0 20 000 000 Report à nouveau 0

Construction 80 000 000 4 000 000 76 000 000

Aménagements 5 000 000 1 000 000 4 000 000 PASSIFS NON

COURANTS

92 879 250

Mobiliers de bureaux 1 400 000 140 000 1 260 000 Emprunt à long terme 92 879 250

Matériels de production 2 723 000 272 300 2 450 700

Matériels industriels 37 750 000 3 775 000 33 975 000

Matériels de bureaux 1 006 000 100 600 905 400

Matériels de transports 72 000 000 14 400 000 57 600 000

Matériels informatiques 2 560 000 640 000 1 920 000

Autres Immobilisations 500 000 50 000 450 000

ACTIF COURANT 94 333 994 PASSIFS

COURANTS

47 673 613

Trésorerie 94 333 994 94 333 994 Emprunts à court

terme

30 959 750

Impôt 16 713 863

TOTAL ACTIF 318 172 994 24 692 900 293 480 094 TOTAL PASSIFS 293 480 094

Source: Calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 85: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

85

Tableau n° XLII : Bilan prévisionnel de la quatrième année (en Ariary)

Valeur

d’origine

Amortissement VNC PASSIF Montant

ACTIFS NON COURANTS 223 839 000 199 146 100 CAPITAUX PROPRES 222 628 662

IMMOBILISATION

INCORPORELLE

900 000 315 000 585 000 Capital 100 000 000

Frais de développement 900 000 315 000 585 000 Résultat net 69 701 431

IMMOBILISATION

CORPORELLE

222 839 000 198 561 100 Réserve Légale 2 646 362

Terrain 20 000 000 0 20 000 000 Réserve facultative 37 049 062

Construction 80 000 000 4 000 000 76 000 000 Report à nouveau 13 231 808

Aménagements 5 000 000 1 000 000 4 000 000 61 919 500

Mobiliers de bureaux 1 400 000 140 000 1 260 000 PASSIFS NON

COURANTS

61 919 500

Matériels de production 2 723 000 272 300 2 450 700 Emprunt à long terme

Matériels industriels 37 750 000 3 775 000 33 975 000

Matériels de bureaux 1 006 000 100 600 905 400

Matériels de transports 72 000 000 14 400 000 57 600 000

Matériels informatiques 2 560 000 640 000 1 920 000

Autres Immobilisations 500 000 50 000 450 000

ACTIF COURANT PASSIFS COURANTS 52 970 728

Trésorerie 138 372 790 138 372 790 Emprunts à court terme 30 959 750

Impôt 22 010 978

TOTAL ACTIF 362 211 790 24 692 900 337 518 890 TOTAL DES PASSIFS 337 518 890

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 86: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

86

Tableau n° XLIII : Bilan prévisionnel de la cinquième année (en Ariary)

Valeur

d’origine

Amortissement VNC PASSIF Montant

ACTIFS NON COURANTS 223 839 000 199 191 100 CAPITAUX PROPRES 259 431 931

IMMOBILISATION

INCORPORELLE

900 000 270 000 630 000 Capital 100 000 000

Frais de développement 900 000 270 000 630 000 Résultat net 89 730 500

IMMOBILISATION

CORPORELLE

222 839 000 198 561 100 Réserve Légale 3 485 072

Terrain 20 000 000 0 20 000 000 Reserve facultative 48 791 002

Construction 80 000 000 4 000 000 76 000 000 Report à nouveau 17 425 358

Aménagements 5 000 000 1 000 000 4 000 000

Mobiliers de bureaux 1 400 000 140 000 1 260 000 PASSIFS NON

COURANTS

30 959 750

Matériels de production 2 723 000 272 300 2 450 700 Emprunt à long terme

Matériels industriels 37 750 000 3 775 000 33 975 000

Matériels de bureaux 1 006 000 100 600 905 400

Matériels de transports 72 000 000 14 400 000 57 600 000

Matériels informatiques 2 560 000 640 000 1 920 000

Autres Immobilisations 500 000 50 000 450 000

ACTIF COURANT 153 692 917 PASSIFS COURANTS 59 295 697

Trésorerie 150 496 278 150 496 278 Emprunt à court terme 30 959 750

Impôt 28 335 947

TOTAL ACTIF 377 531 917 24 647 900 352 884 017 TOTAL DES PASSIFS 349 687 378

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 87: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

87

Tableau n° XLIV: Bilan prévisionnel de la sixième année (en Ariary)

Valeur d’origine Amortissement VNC PASSIF Montant

ACTIFS NON COURANTS 223 839 000 199 461100 CAPITAUX

PROPRES

303 608 762

IMMOBILISATION

INCORPORELLE

900 000 900 000 Capital 100 000 000

Frais de développement 900 000 900 000 Résultat net 113 878 262

IMMOBILISATION

CORPORELLE

222 839 000 198 561 100 Réserve Légale 4 486 525

Terrain 20 000 000 0 20 000 000 Reserve facultative 62 811 350

Construction 80 000 000 4 000 000 76 000 000 Report à nouveau 22 432 625

Aménagements 5 000 000 1 000 000 4 000 000

Mobilier de bureaux 1 400 000 140 000 1 260 000 PASSIFS NON

COURANTS

Matériels de production 2 723 000 272 300 2 450 700 Emprunt à long terme

Matériels industriel 37 750 000 3 775 000 33 975 000

Matériels de bureaux 1 006 000 100 600 905 400

Matériels de transports 72 000 000 14 400 000 57 600 000

Matériels informatiques 2 560 000 640 000 1 920 000

Autres Immobilisations 500 000 50 000 450 000

ACTIF COURANT PASSIFS COURANTS 66 921 306

Trésorerie 171 068 968 171 068 968 Emprunts à court terme 30 959 750

Impôt 35 961 556

TOTAL ACTIF 394 907 968 24 377 900 370 530 068 TOTAL DES PASSIFS 370 530 068

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 88: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

88

Tableau n° XLV : Bilan prévisionnel de la septième année(en Ariary)

Valeur d’origine Amortissement VNC PASSIF Montant

ACTIFS NON

COURANTS

223 839 000 200 101 100 CAPITAUX

PROPRES

352 567 131

IMMOBILISATION

INCORPORELLE

900 000 900 000 Capital 100 000 000

Frais de développement 900 000 900 000 Résultat net 138 688 869

IMMOBILISATION

CORPORELLE

222 839 000 199 201 100 Réserve Légale 5 693 913

Terrain 20 000 000 0 20 000 000 Reserve facultative 79 714 783

Construction 80 000 000 4 000 000 76 000 000 Report à nouveau 28 469 566

Aménagements 5 000 000 1 000 000 4 000 000

Mobiliers de bureaux 1 400 000 140 000 1 260 000 PASSIFS NON

COURANTS

Matériels de production 2 723 000 272 300 2 450 700 Emprunt à long

terme

Matériels industriels 37 750 000 3 775 000 33 975 000

Matériels de bureaux 1 006 000 100 600 905 400

Matériels de transports 72 000 000 14 400 000 57 600 000

Matériels informatiques 2 560 000 2 560 000

Autres Immobilisations 500 000 50 000 450 000

ACTIF COURANT PASSIFS

COURANTS

43 796 485

Trésorerie 196 262 516 196 262 516 Emprunt à court

terme

Impôt 43 796 485

TOTAL ACTIF 420 101 516 23 737 900 396 363 616 TOTAL DES

PASSIFS

396 363 616

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

D’après ces tableaux, nous remarquons que la situation de la trésorerie ne cesse

d’accroître pendant les cinq années d’exploitation du projet. Elle s'élève à Ar94 333 994 à la

première année d’exploitation et atteint Ar196 262 516 à la dernière période d’activité.

De même, pour les résultats, car elle est positive de 52 927 231Ar à la première année et atteint

138 688 869 Ar à la cinquième année d’exercice. Cela montre que la situation financière du

projet est fiable, donc les promoteurs ont donc la chance de faire évoluer leurs activités dans

la Région d’exploitation.

Page 89: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

89

a) Flux de trésorerie

Le plan de trésorerie est un instrument de mesure de flux financiers pendant cinq ans. Il

permet de vérifier la présence de solde net de trésorerie toujours positive.

Selon le PCG 2005, il existe deux méthodes de présentation de flux de trésorerie.

La méthode directe sera donnée par le tableau ci - après:

Tableau n° XLVI: Flux de trésorerie (méthode directe) (en Ariary)

Désignation Année 3 Année4 Année 5 Année 6 Année 7

-Flux de trésorerie des activités

opérationnelles

-Encaissement reçu des clients

-Sommes versées aux

fournisseurs et au personnel

-Intérêts et frais financiers payés

-Impôts sur les résultats payés

286 580 000 346 153 500 395 761 800 453 087 750 518 086 250

286 580 000

121 106 066

26 006 190

346 153 500

202 521 954

19 504 643

16 713 862,56

395 761 800

241 211 199

13 003 095

22 010 978

453 087 750

278 141 041

6 501 543

28 335 948

518 086250

285 862 178

35 961 556

-Flux de trésorerie net provenant des

activités opérationnelles (A)

139 467 744

107 413 040

119 536 528

140 109 218

196 262 516

-Flux de trésorerie lié aux opérations

d’investissement

-Décaissements sur acquisition

d’immobilisations

223 839 000

Flux de trésorerie aux

investissements (B)

223 839 000

Flux de trésorerie de finance

Encaissement provenant d’emprunt

Remboursements d’emprunt

209 665 000

30 959 750

30 959 750

30 959 751

30 959 752

Flux de trésorerie de financement (C) 178 705 250 30 959 750 30 959 750 30 959 750

Variation de trésorerie de la période

(A+B+C)

94 333 994

138 372 790

150 496 278

171 068 968

196 262 516

Trésorerie d’ouverture 85 826 000 180 159 994 318 532 784 469 029 062 640 098 030

Trésorerie de la clôture 180 159 994 318 532 784 469 029 062 640 098 030 836 360 546

Variation de trésorerie 94 333 994 138 372 790 150 496 278 171 068 968 196 262 516

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

D’après ce tableau, nous constatons que les variations de la trésorerie, au cours des cinq

années d'exploitation du projet sont toutes positives.

Après avoir abordé dans le chapitre I la nature et le montant des investissements, au

cours duquel nous avons pris connaissance avec les immobilisations, nous avons pu faire le

calcul des comptes de produits, des chiffres d’affaires, des comptes charges, suivant le

Page 90: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

90

PCG 2005. Cela nous a également permis d’aborder les états financiers positionnels qui

permettent de conclure que l’état financier du projet est fiable, et enfin que le flux de trésorerie

du projet est toujours fiable.

Nous allons maintenant passer au chapitre II, qui va porter sur les indicateurs de

rentabilité et l’évaluation du projet.

Page 91: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

91

CHAPITRE II - LES INDICATEURS DE RENTABILITE ET L' EVALUATION DU

PROJET

Avant d’évaluer le projet, il faut étudier les critères permettant de l'évaluer ; ces critères

permettront à l'entreprise d'effectuer son choix, s’elle doit, oui ou non réaliser le projet en

question.

Section I : Les outils d’évaluation de ce projet

Nous utilisons les outils suivants : la Valeur Actuelle Nette (VAN), l’Indice de

Profitabilité (IP), le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI), le seuil de rentabilité,

le Taux de Rentabilité Interne (TRI).

§1 : Valeur Actuelle Nette (VAN)

A. Définition

La valeur actuelle nette (VAN) est la valeur des revenues futures actualisées (ou flux de

trésorerie), un coût de capital approprié, déduit du coût de l’investissement. Le taux

d’actualisation est de 21%, avoisinant le taux directeur de la banque centrale.

B. Formule

VAN=∑MBA (1+t)-n-I0

n = 5 ans

Taux d’actualisation = 21%

MBA = marge brute d’autofinancement ou le cash flow

Tableau n° XLVII: Marge brute d'autofinancement (en Ariary)

Rubriques Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7

Résultats nets 52 927 231 69 701 431 89 730 500 113 878 262 138 668 869

Amortissements 24 692 900 24 692 900 24 692 900 24 647 900 23 737 900

MBA 77 620 131 94 394 331 114 378 400 138 256 162 162 426 769

Source: Calcul du promoteur, en octobre 2010.

La marge brute d'autofinancement, c’est la somme du résultat net plus amortissement.

Tableau n° XLVIII: Cash flow nets actualisés (en Ariary)

Rubriques Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7

MBA 77 620 131 94 394 331 114 378 401 138 256 162 162 426 769

(1+0,21)-n 0,8264462 0,6830134 0,5644739 0,4665073 0,3855432

MBA (1+0,21)-n 64 148 863 64 472 593 64 563 622 64 497 509 62 622 536

∑ MBA (1+0,21)-n 64 148 863 128 621 456 193 185 077 257 682 586 320 305 122

Source: Calcul de promoteur, en octobre 2010.

Application numérique(AN)

Page 92: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

92

VAN=∑MBA (1+t)-n –I0

VAN =320 305 122- 309 665 000 =10 640 122>0

VAN= 10 640 122Ariary

Un projet est jugé rentable, si la VAN est positive, il est donc intéressant d'investir pour

ce projet. Ici, le taux d'actualisation est fixé à 21% par règle de prudence, car en moyenne, le

taux de placement de la banque est sensiblement du même ordre.

Dans notre cas, la VAN>0, l’investissement a une rentabilité supérieure au taux exigé,

notre projet est donc rentable.

§2 : L’indice de profitabilité

C’est un critère de mesure de la rentabilité du projet qui permet de connaître la marge

bénéficiaire apportée par un Ariary de capital investi dans l’exploitation. Cette formule est la

suivante :

IP=∑MBA n(1+t)-n / IO

IP: Indice de Profitabilité

Io : Investissement

IP = 320 305 122 / 309 665 000

IP=1,04

Pour qu'un projet soit rentable, l’Indice de profitabilité doit être supérieur à 1, d'après la

théorie. Dans le cas de ce projet, l’Indice de profitabilité est égal à 1,04. Cela veut dire que 1Ar

de capital investi génère 0,04Ar de bénéfice.

§3 : Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)

C'est le temps sin qua non pour que la somme des recettes nettes procurée par un projet

vise le total de l'investissement.

Tableau n° XLIX: Présentation du calcul de la DRCI (en Ariary) :

D’après ce tableau, les capitaux investis seront récupérés entre la quatrième et la

cinquième année d’exploitation.

DESIGNATION Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7

MBA (1+0,21)-n 64 148 863 64 472 593 64 563 622 64 497 509 62 622 536

∑ MBA (1+0,21)-n 64 148 863 128 621 456 193 185 077 257 682 586 320 305 122

Investissement 309 665 000

Source : Auteur, en octobre 2010

Page 93: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

93

Soit « n » la durée à déterminer, nous avons donc:

257 682 586 309 665 000 320 305 122 MBA Cumulée

4 DRCI 5 année

309 665 000 – 257 682 586 DRCI - 4

-------------------------------------- = -------------

320 305 122 – 257 682 586 5 - 4

DRCI - 4 = 51 982 414

62 622 536

DRCI =4,83

DRCI =4ans 9mois 28 jours.

D’après la théorie, si les capitaux investis sont récupérés avant la durée de vie du projet,

le projet est rentable. Dans notre cas, les dépenses engagées initialement dans ce projet sont

récupérées au bout de quatre ans huit mois et quatre vingt jours. Les capitaux investis seront

donc récupérés au cours du mois d'Octobre, c’est-à-dire le 28 Octobre de la cinquième année.

§4 : Taux de rentabilité interne (TRI)

Par définition, le taux de rentabilité interne est le taux d'actualisation qui donne une

valeur actualisée nette égale à zéro. C'est-à-dire ΣMBA n (1+TRI)-n-Io=0

Il faut actualiser les Flux de trésorerie au taux qui annule la Valeur Actualisée Nette

Tableau n° L: Cash flow net de détermination de TRI (en Ariary)

DESIGNATION Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7

MBA 77 620 131 94 394 331 114 378 401 138 256 162 162 426 769

(1+0,15)-n 0,869565 0,756144 0,657516 0,571753 0,497176

MBA (1+0,15)-n 67 495 749 71 375 707 75 205 629 79 048 375 80 754 691

MBA 77 620 131 94 394 331 114 378 401 138 256 162 162 426 769

(1+0,60)-n 0,625 0,390625 0,244141 0,152588 0,095367

MBA (1+0,60)-n 48 512 582 36 872 786 27 924 457 21 096 231 15 490 154

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Si i1=15% VAN=373 880 152-309 665 000 VAN =64 215 152

Si i2=60% VAN =149 896 210-309 665 000 VAN=-159 768 790

Page 94: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

94

Si i=TRI –VAN=0

La VAN est alors nulle par rapport au taux de rentabilité Interne (TRI)

L'interpolation linéaire entre ces deux taux permet de calculer le TRI.

Pour calculer le taux de rentabilité interne, nous effectuons une interpolation linéaire par

la relation suivante:

15% TRI 60%

373 880 152 309 665 000 149 896 210

309 665 000 – 373 880 152 TRI – 15%

=

149 896 210 – 373 880 152 60 %- 15%

(TRI -15%) = (60% -15%) * 0,286 695 336

TRI -15% = 45% * 0,286 695 336

TRI -15% =12,901%

TRI =28%

Ce taux est défini comme étant le taux maximal d'intérêt que peut apporter le projet.

Si le taux de rendement interne est supérieur au taux d'intérêt demandé par la banque

21%, le projet est rentable.

Dans notre cas, cet indicateur est de

TRI =28%

Le TRI=28% est supérieur à i=21% taux de remboursement bancaire, le projet est donc

rentable sur cinq ans.

§5 : Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité (SR) est la somme du chiffre d'affaire pour laquelle l'entreprise ne

réalise ni bénéfice ni perte.

Il est important pour connaitre le volume d'activité à l'aide duquel l'unité a ouvert

l'ensemble des charges de la période:

-les couts variables (ou charges opérationnelles) sont ceux dont le montant est

proportionnel au niveau d'activité.

-les couts fixes (ou charges de structure) sont ceux dont le montant est indépendant du

niveau d'activité.

Page 95: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

95

Il est représenté par la formule suivante :

Avec SR: Seuil de rentabilité

CF: charge fixe

CA: Chiffre d'affaires

MSCV: marge sur cout variable

Tableau n° LI: Seuil de rentabilité (en Ariary)

Désignation Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7

CHIFFRES

D’AFFAIRES

286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

CHARGES

VARIABLES

Achats consommés 60 665 816 63 774 528 66 821 213 67 428 905 70 306 642

Charges externes 5 900 000 5 990 000 6 230 000 6 470 000 6 710 000

Charges financières 26 006 190 19 504 643 13 003 095 6 501 543

Impôt sur les revenus 16 713 863 22 010 978 28 335 948 35 961 556 43 796 485

Total CV 109 285 869 111 280 149 114 390 256 116 362 004 120 813 127

MSCV 177 294 131 203 957 851 232 371 544 265 075 976 298 768 651

CHARGES FIXES

Charges du personnel 99 474 000 109 343 520 117 753 144 126 559 814 136 061 882

Amortissement 24 692 900 24 692 900 24 647 900 24 377 900 23 737 900

Impôt et taxe 200 000 220 000 240 000 260 000 280 000

Total CF 124 366 900 134 256 420 142 641 044 151 197 714 160 079 782

RESULTAT 52 927 231 69 701 431 89 730 500 113 878 262 138 688 869

SR=CA*CF/MSCV 201 027 896 207 507 214 212 859 390 217 569 889 224 811 269

MS=CA-SR 85 552 104 107 730 786 133 902 410 163 868 091 194 770 509

Indice de sécurité

IS=MS*100/CA

35,053 42,968 47,192 53,708 59,057

Source : calcul du promoteur, en octobre 2010

� =!" # !$

%�!�

Page 96: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

96

D'après ce calcul, le seuil de rentabilité est de Ar201 027 896 pour la première année,

cela veut dire qu'il faut réaliser un chiffre d'affaire d'Ar286 580 000 pour couvrir la totalité des

charges, ni bénéfice ni perte.

§6 : Les Ratios

Dans le cas d'une entreprise, le ratio est la relation expressive entre des données

caractéristiques de la situation financière potentielle de l’activité de la société.

A. Rentabilité Commerciale

RC1=EBE1/CA1

= 120 340 184 /286 580 000

Tableau n° LII: Rentabilité commerciale (en Ariary)

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année 4 Année 5

EBE 120 340 184 135 909 952 155 717 443 180 719 261 206 223 254

CA 286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

RC 0,419 919 0,431 134 0,449 062 0,473 785 0,491 497

42,23 46,96 49,17 54,2 58,25

Source: calcul du promoteur, octobre 2010

RC1 = 42,23%

Selon la théorie, si la rentabilité commerciale est supérieure à 10%, ce projet est

rentable

Dans notre cas, 42,32% cette rentabilité est de 42,32% au début de l’exploitation.

B. Capacité d’autofinancement (CAF)

C'est la mesure de l'aptitude d'une entreprise à dégager des ressources stables pour

financer sa croissance financière.

CAF= (Résultat net+Charges calculées) + Produits calculés

Tableau n° LIII: Capacité d'autofinancement (en Ariary)

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année 4 Année 5

Résultat nets 52 927 231 69 701 431 89 730 500 113 878 262 138 688 869

Amortissements 24 692 900 24 692 900 24 647 900 24 377 900 23 737 900

CAF 77 620 131 94 394 331 114 378 401 138 256 162 162 426 769

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

Page 97: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

97

C. Capacité de remboursement

Tableau n° LIV: Capacité de remboursement (en Ariary)

Rubrique Année3 Année4 Année5 Année 6 Année 7

Remboursement 123 839 000 92 879 250 61 919 500 30 959 750

CAF 77 620 131 94 394 331 114 378 401 138 256 162

Cr 1,59544951 0,983949449 0,541356585 0,223930345

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010.

Notre entreprise sera capable de rembourser le capital emprunté à 98 %, à partir de la

deuxième année d'exploitation.

D. Rentabilité Financière :

RF1 = 52 527 231 / 77 620 131

=68,18%

Tableau n° LV: Rentabilité financière (en Ariary)

Rubrique Année3 Année4 Année5 Année 6 Année 7

Résultats nets 52 927 231 69 701 431 89 730 500 113 878 262 138 688 869

CAF 77 620 131 94 394 331 114 378 401 138 256 162 162 426 769

RF 0,681875054 0,73840696 0,784505641 0,823675852 0,853854755

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

E. Rentabilité Générale :

=52 927 231/ 286 580 000

= 18%

Cr=Emprunt/CAF

RF=RN/CAF

RG1=RN/CA

Page 98: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

98

Tableau n° LVI: Rentabilité générale (en Ariary)

Rubrique Année3 Année4 Année5 Année 6 Année 7

Résultats

nets

52 927 231 69 701 431 89 730 500 113 878 262 138 688 869

CA 286 580 000 315 238 000 346 761 800 381 437 980 419 581 778

RG 0,184685711 0,221107325 0,258766969 0,298549877 0,330540734

Source: calcul du promoteur, en octobre 2010

COMMENTAIRE SUR LES INDICATEURS DE RENTABILITÉ

La Valeur Actuelle Nette (VAN) : La VAN de 10 640 122Ar est positive et supérieure à

zéro, c’est – à – dire que notre projet est rentable :

Le TRI : Le Taux de Rentabilité Interne de 28% est supérieur au taux d’actualisation

21%, ce qui montre que notre projet est rentable sur cinq ans d'exercice.

Rentabilité Commerciale : notre projet est rentable sur le plan commercial, sa rentabilité

est de 51,16% en moyenne.

Capacité d’autofinancement (CAF) : à partir du montant d’Ar

77 620 000, notre entreprise peut s’investir.

Capacité de remboursement : Notre entreprise sera capable de rembourser le capital

emprunté à 98%, à partir de la deuxième année de l'activité.

Rentabilité Financière : à partir de la première année, la rentabilité financière de notre

projet est assurée.

Rentabilité Générale : Que ce soit sur le plan commercial ou financier, notre projet est

rentable jusqu'à 33% et l’entreprise pourra faire un emprunt auprès de la banque pour la

réalisation de son projet.

Section II : Les critères d’évaluation du projet

§1 : La pertinence

C’est un projet pertinent, dans la mesure où tous les facteurs conduisant au

développement de la zone d’étude y sont présentés à savoir :

� La création d’emploi pour la population touchée par le projet ;

� L’amélioration de la source de revenu des employés de l’entreprise, ainsi que de la

condition socio- économique de la zone d’intervention du projet ;

� La réduction du volume d’importation de savon, entraînant une amélioration de la

caisse de l’état.

Page 99: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

99

§2 : L’efficacité

C’est un projet efficace, car il répond à divers besoins de la population, non seulement «

la propreté », à partir de la commercialisation de savon, mais aussi le développement de

l’homme en général.

En plus, l’implantation de l’unité de production permettra à tous les acteurs, intervenant

le long de la chaîne de production, aussi bien en amont (cultivateurs,…) qu’en aval

(consommateurs,…), d’améliorer ou d’augmenter leurs activités quotidiennes.

§3 : Efficience

Par rapport à d’autres produits concurrentiels à la notre, nous pouvons dire que le savon

de la société « SPSM »et à la portée de la bourse de la population laborieuse, et que son

utilisation n’a aucun effet secondaire.

Ces avantages nous assurent la pérennité de notre activité.

§4 : Durabilité

Le projet a été élaboré pour être durable. Toutefois cette durabilité ne dépend pas

uniquement de la qualité du management, mais aussi de la façon dont on a monté le projet, en

tenant compte de son avenir à long terme.

§5 : Viabilité et durabilité

En tenant compte, non seulement des indicateurs de rentabilité : la VAN positive, le

TRI au taux d’actualisation bancaire, mais aussi du marché libre de savon dans la zone d’étude,

on peut affirmer que notre projet devra être viable et durable, et aura des impacts certains sur

l’économie régionale de Vatovavy Fitovinagny.

De plus, ce projet participera au plan de mise en application du développement établit

par l’état et visant à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de la condition de vie de la

population et à une croissance rapide et durable du pays.

Section III. Les impacts de ce projet

� Impact socio - économique

Ce projet participera au développement de toute la région du Vatovavy Fitovinagny et

améliorera les conditions de vie de la population locale .Il permettra aussi d’accroître la recette

fiscale et cela aura un impact positif sur le Produit Intérieur Brut (PIB), et sur l’équilibre de la

balance commerciale.

La mise en place de cette unité de production créera de nouveaux emplois dans cette

zone d’étude, et cela cadre bien avec la politique de l’état, visant la réduction du taux de

chômage dans le pays.

Page 100: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

100

CONCLUSION PARTIELLE

Les résultats de l’étude issus de la troisième partie de ce projet nous conduisent

à affirmer l'importance de ce projet, et l’opportunité de sa concrétisation, non seulement

pour la zone d'implantation du projet, mais aussi pour le pays tout entier.

Elle met en exergue le coût total des investissements de ce projet .C’est à dire,

qu’il est nécessaire pour la réalisation de notre projet, il en est de même des comptes de gestion

des produits et des charges de la société.

Par ailleurs, nous avons procédé à l’étude de faisabilité financière qui montre les

comptes de résultat prévisionnel, le bilan prévisionnel et le flux de trésorerie à chaque

phase du projet. D’après les calculs qu’on a faits, le projet peut dégager des résultats

bénéficiaires au début de l’exploitation. Cela signifie que ce projet est acceptable.

Le dernier chapitre de la troisième partie a été axé sur l’évaluation du projet à

partir des outils d’évaluation, et des critères d’évaluation. Il a aussi permis de mettre en

évidence les impacts de ce projet.

Page 101: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

101

CONCLUSION GÉNÉRALE

Madagascar est considéré comme un pays riche en biodiversité mais il fait partie des

pays pauvres et les plus endettés du monde.

La nouvelle orientation de la politique gouvernementale à Madagascar vise

principalement à l’amélioration de la condition de vie de la population.

Pour ce faire, il a pour ambition d’éradiquer la pauvreté et le chômage, en favorisant la

création de PME, PMI par les étudiants sortants de l’Université.

Etant originaire de la Région Vatovavy Fitovinagny et à travers nos études, nous avons

constaté que le climat de cette Région est favorable aux palmeraies. La preuve en est que les

colons ont laissé de vastes étendues de palmeraie à Marofarihy.

Nous estimons que l’exploitation rationnelle des palmiers en les transformant en

produits industriels tels que l’huile et le savon serait un atout pour la Région et l’aiderait à être

en phase avec la politique du gouvernement citée plus haut.

A travers nos recherches portant sur le « Projet de création d’une entreprise de

production de savon à base de palmier (cas de la commune rurale de Marofarihy, district de

Manakara, Région Vatovavy Fitovinagny) », nous voulons participer à cette initiative qui

consiste à donner un nouvel image des marques au pays, c'est-à-dire à le classer à la place qu’il

mérite au niveau mondial, en particulier à l’amélioration de son indice de développement

humain ( IDH) qui est encore en dessous de la moyenne mondiale.

La Région de Vatovavy Fitovinagny ne possède pas encore d’usine de production de

savon, c’est pourquoi nous avons pris comme lieu d’implantation de notre projet la Commune

Rurale de Marofarihy.

De plus c’est le district le plus peuplé de la Région, où le taux d’utilisation du savon est le plus

faible.

L’étude du marché de ce projet nous permet de connaître le client potentiel de notre

entreprise, ainsi que leur besoin en matière de savon.

Le gens que nous avons enquêtés souhaitent que la qualité et le prix de savon que nous allons

produire soit à leur portée et que soit produit soit disponible toute l’année.

L’évaluation financière de ce projet nous a permis de dire que c’est un projet rentable

sur le plan commercial dont en moyenne 50,16% (supérieur à 10%) et financier de 77,64% , car

les indicateurs de rentabilité le confirment non seulement la valeur Actuelle Nette (VAN) est

Page 102: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

102

égale Ar 10 640 122, positive mais aussi le Taux de Rentabilité Interne (T.R.I.) est égale à

28%, qui est largement supérieur au taux bancaire (21%).

En bref, c’est un projet rentable et viable qui mérite d’être réalisée

Page 103: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

103

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

� BOUQUEREL Fernand, , L’étude de marché au service des entreprises

Edition : PUF; PARIS 1961 ,472 pages

� CAUBERGS Lisette –La savonnerie artisanale et semi industrielle:

ATOL ; PARIS 1985 128 pages COT=18219/EP (SQR)

� CHANTILLON Charles A. - Les savons et les détergents Collection « Que sais –je

n°980 »Edition: PUF ; PARIS. 1980-126 pages

� CORNU Charles Les savons et les détergents

Edition : PUF ; PARIS 1970, 125 pages

� DONKOR Peter, Produire du savon

Edition GRET, 1986, 112 pages

� KOTLER Philip et DUBOIS Bernard, Marketing management, 10e édition, FRANCE

2005,760 pages

II. SUPPORTS PEDAGOGIQUES

� ANDRIAMBELOSON Patricia, cours Gestion des Ressources Humaines, 4ème année

Gestion, Université de Toamasina, 2008-2009.

� ANDRIANTIANA Mohajy, cours d’environnement économique d’Entreprise, 3ème

année Gestion, Université de Toamasina, 2007-2008.

� MIHA Antoine de Padou, cours de révision comptable, 4ème année Gestion, Université de

Toamasina, 2008-2009.

� RATOVOSON Seth, cours Management I, 3ème année Gestion, Université de Toamasina,

2007-2008.

� RAVELOSON Vololonirina, cours de gestion budgétaire, 3ème année Gestion,

Université de Toamasina, 2007-2008.

III. MEMOIRES ET THESES

� RAKOTOMALALA Haja : « Projet de création d’une entreprise de production d’huile

essentiel dans le district de Manakara », Département Gestion-Université d’Antananarivo,

2005. 136 pages.

� RAZAKAMAHEFA André Betsizaraina : « Projet de création d’une entreprise de

production et de commercialisation de savon à base de jatropha curcas dans la commune

Page 104: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

104

rurale d’Antanifotsy Région Vakinankaratra », Département Gestion-Université

d’Antananarivo, 2008, 141 pages

IV. AUTRES DOCUMENTS

� Dictionnaire LAROUSSE-BORDAS, 1998

� CENTRE TECHNIQUE DES RESSOURCES, comment faire du savon,

Edition la pensée universelle, 1978, 978pages

Page 105: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

105

ANNEXES

Page 106: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

106

ANNEXE I Graines germées de variété améliorée .L’objectif de la pépinière est d’obtenir à 8 mois

des plants de 0,6 à1 m de hauteur, 18 à 22 cm de circonférence au collet ,7 ou 8 feuilles

fonctionnelles.

Une bonne pépinière doit fournir 90% de plants vigoureux.

Préparation et mise en place

Pour 1 ha de plantation, prévoir : 200 sacs en plastique noir de 15 ou 20/100 de mm

d’épaisseur, de 40 cm de hauteur et 40 cm de largeur percés, sur le tiers inférieur, de 40 trous

de 5mm de diamètre; 200 graines germées ; un terrain de 100 m2 pour recevoir les sacs. Un

mois avant le semis, remplir les sacs avec du terreau tamisé sur le site de prélèvement. Le

palmier à huile Elaeis guineensis est une plante arborescente cultivée pour l’huile de palme,

extraite de la pulpe du fruit et pour l’huile de palmiste, extraite de l’amande. L’huile de palme

est aujourd’hui le second corps gras d’origine végétale dans le monde après l’huile de soja. La

production mondiale, de 29,5 millions de tonnes en 2005, est fournie pour 85% par l’Asie du

Sud-Est (Malaisie et Indonésie) et pour 6 % seulement par l’Afrique.

En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire et le Nigeria sont les principaux producteurs. En

Côte d’Ivoire, la production,276 000 tonnes en 2005, représente 1 % de la production mondiale.

Grâce aux variétés améliorées et aux itinéraires techniques proposés par la recherche, le

palmier à huile peut produire plus de 16 tonnes de régimes par hectare pendant 25 ans.

Bien cultiver le palmier à huile en Côte d’Ivoire

Introduction

La recherche diffuse, sous forme de graines germées, de plantules ou de plants, cinq

variétés hybrides (dura x pisifera). Ces variétés, tolérantes à la fusariose (en cas de

replantation), sont faciles à récolter (vitesse de croissance de 40 à 45 au lieu de 55 centimètres

par an). Le taux extraction de l’huile est de 23% et l’indice d’iode de 50 à 55.

Le rendement moyen annuel est de 8 à 14 tonnes de régimes par hectare et le rendement

potentiel de 16 à 20 tonnes de régimes par hectare avec 4 à 5 tonnes d’huile par hectare.

Remarque : il est fortement déconseillé d’utiliser les graines provenant de palmiers en

production pour créer de nouvelles parcelles car la production serait médiocre.

Page 107: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

107

Fiche palmier n°1

Deux semaines avant le semis désinfecter le terreau avec, par sac, 0,5 à 1 litre d’un

mélange d’eau de javel et d’eau (1 l d’eau de javel commerciale pour 10 l d’eau).Semer les

graines germées dans les sacs :

� en juillet pour planter l’année suivante à partir d’avril ;

� en août pour planter l’année suivante en mai ;

� en septembre pour planter l’année suivante en juin.

Disposer les sacs selon un dispositif en triangle équilatéral (60 cm entre lignes, 70 cm

entre les plants sur une ligne).

La pépinière dure en moyenne 9 à 10 mois. Lorsque le matériel végétal est sous forme de

plantule, le repiquage se fait de la même manière que le semis des graines germées.

Bien cultiver le palmier à huile en Côte d’Ivoire

La culture du palmier à huile nécessite une pluviométrie annuelle bien répartie et au

moins égale à 1800mm, plus de 1800 heures d’ensoleillement par an et des températures

comprises entre 28 et 34°C.

Choix du terrain

Choisir un sol profond et meuble : par exemple sables tertiaires avec un déficit hydrique

inférieur à 350 mm ou sol hydro morphe (saturé en eau).Sur d’autres sols, le rendement risque

d’être réduit.

Préparation du terrain

Défricher le sous-bois, abattre les arbres, brûler entre octobre et février. Semer la plante

de couverture (Pueraria) à raison de10 kg par hectare entre février et avril. Piqueter, selon le

dispositif en triangle équilatéral.

Réaliser les trous (40 cm x 40 cm x 40 cm) entre mars et mai.

Plantation

Entretien de la pépinière

Sarclage

♦ Manuel: enlever une fois par mois les adventices à l’intérieur des sacs et entre les sacs

(à la daba ou au sarcloir.)

♦Chimique avec, par exemple, de l’amétryne (à raison de 3 kg matière active par hectare

dans 300 l’eau (efficacité de 3 mois).

Démariage à la fin du 4ème mois : enlever éventuellement avec précaution les plantules

surnuméraires et les repiquer dans les sacs dont les graines germées n’ont pas levé ou dont les

plantules sont mortes.

Page 108: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

108

Arrosage 3 fois par semaine, à raison de :1 litre par plant pour les plants de 0 à 4 mois, 2

litres par plant pour les plants de 5 à 9 mois.

Fertilisation : Les besoins de fertilisation varient en fonction de l’âge des plants

Dispositif et densité de plantation

La densité est de 143 arbres par hectare selon un dispositif en triangle équilatéral de 9 m

Mise en place

Planter en Mai - Juin, lorsque les pluies sont suffisamment installées. Couper le fond du

sac, fendre le sac longitudinalement à la machette et placer le plant dans le trou de plantation.

Mettre le plant verticalement, le collet au niveau du sol. Boucher le trou en commençant

par la terre noire et tasser au fur et à mesure, ne pas butter.

Bien cultiver le palmier à huile en Côte d’Ivoire

La phase immature des palmiers dure, selon les conditions de sol et de climat, entre 2 et 4

années .La mise en récolte est prévue à 3 ans.

Jeunes cultures

Entretien des ronds et rabattage

Faire un rond de 1,5 m de rayon autour de chaque palmier. Entretenir les ronds à l’aide

d’une machette 4 fois par an. Rabattre la végétation entre les andains 3 à 4 fois par an.

Fertilisation

Les apports de fertilisant ont lieu en avril et en juillet.

Plantations en rapport

La phase productive du palmier dure de 20 à 30 ans. Pour exprimer son potentiel, la

plantation doit être correctement fumée et entretenue.

Entretien des ronds

Trois fois par an, entretenir autour des palmiers un rond de 1,5 à 2 m de rayon.

Entretien des interlignes

Tous les 4 mois, faucher les graminées et les mauvaises herbes le plus bas possible.

Elagage

Tous les 9 mois, couper les feuilles basses en laissant 1 à 2 feuilles sous les derniers

régimes.

Traitement à la deltaméthrine (Décis 12,5EC par exemple) ou à la cyperméthrine

(Cypercal 50EC par exemple) à raison de 50ml pour 1000 plants tous les 15 jours

Temnoschoïtes Petites larves dans le bulbe Pépinière et jeunes cultures

Traitement à la delthamétrine, Décis 12,5EC par exemple à raison de 50 ml pour 1000

plants tous les mois si dégâts importants. Coelaenomenodera Dessèchement des feuilles Adulte

Page 109: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

109

Traitement à l’Evisect S ou au Cartap (Padan 4G par exemple) à raison de 1,3 ou 1,5 kg par

hectare Hespérides Défoliation allant jusqu’à 100% Adulte Limacodides Défoliation allant

jusqu’à 100% Adulte.

Traitement au manèbe, par exemple Trimangol 80WP à raison de 25 mg pour 1000 plants

tous les 15 jours

Auteurs : Konan K.E., Koné B., Adon N.B., Diabaté S., Koutou A., Ballo K.

Comité de validation : O. Tahouo, J.Z. Kéli, G.B. Déa, M.B. Béninga, A. Konan, G.O.

Ochou

Réalisation : Direction des programmes de recherche et de l’appui au développement -

Direction des innovations et des systèmes d’information

CNRA, 01 BP 1740 Abidjan 01 - Tél : 23 47 24 24 - E-mail : [email protected]

décembre 2006.

Activités après récolte

Transporter les régimes vers l’huilerie le plus rapidement possible. Le délai entre la

coupe et le traitement à l’usine ne doit pas excéder 48 heures. Passé ce délai, l’acidité se

développe et la qualité de l’huile se dégrade. A l’huilerie de palme, la première opération

permet de

séparer les fruits de la rafle.

Les taux d’extraction, par rapport au poids frais des régimes, sont : huile de palme : 20 à

23% ; huile de palmiste (amande) : 4 à 6%.

L’huile de palme, riche en acide palmitique, est utilisée en grande partie pour

l’alimentation. L’huile rouge, non raffinée, est un condiment apprécié en Afrique.

Particulièrement riche en acide laurique, l’huile de palmiste a pour principal débouché la

savonnerie car elle permet l’obtention de produits moussants.

Techniques de récolte

Récolter lorsqu’un fruit au moins se détache librement du régime et tombe. Récolter

toutes les deux semaines. Technique de récolte :

La récolte est manuelle. Elle se fait à l’aide d’outillages spécialisés : les ciseaux étroits ou

larges, la machette ou les faucilles plus ou moins longues. La récolte des régimes hors de portée

des faucilles est réalisée par un grimpeur qui monte au moyen d’une ceinture.

Dans une plantation : palmiers atteints et non Palmier atteint de fusariose atteints de

fusariose Plant en pépinière atteint de fusariose

* L’usage de ce produit est réservé aux professionnels Maladies Symptômes Stades

végétatifs Méthodes de lutte Anthracnose Taches brunes à bords arrondis Pépinière Eviter les

Page 110: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

110

excès d’ombrage ou d’arrosage Blast Pourriture de la flèche et du cortex racinaire Pépinière.

Traitement mensuel entre septembre et février avec, au choix :

- aldicarbe* par exemple Témik 10G à raison de 2 g par plant

- méthamidophos par exemple Tamaron 400SL

- ométhoate, par exemple Folimat Cercosporiose

- Petites taches brun-orange sur feuilles âgées,

- Dessèchement des extrémités

Pépinière

Jeunes cultures

Cultures adultes

Traitement préventif mensuel en alternant les produits suivants :

- Banko Plus à raison de 50 ml pour 1000 plants

- manèbe (par exemple Trimangol 80WP à raison de 50 ml pour 1000 plants)

Fusariose

- Jaunissement puis dessèchement

- Mort fréquente

- Production faible à nulle

Jeunes cultures en replantation cultures adultes Elimination des arbres malades

Replantation avec un matériel tolérant

Page 111: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

111

ANNEXE II Conseils pour la plantation

La plantation doit être effectuée de préférence entre le mois de Mars et le mois de Juin. En

effet, il est préférable d'attendre que le sol ce soit un minimum réchauffé car la croissance des

racines n'est active qu'en seul chaud.

De plus les racines qui pourraient être détériorées lors de la plantation cicatrise très mal en sol

froid ce qui peut alors favoriser certaines maladies...

D'une manière général, la phase végétative intense démarre quand les températures nocturnes

sont d'au moins de 14°C.

C'est pour ces différentes raisons que la période idéale pour la plantation des palmiers se situe

entre la fin du mois de Mars et le mois de Juin. Le palmier très vigoureux à cette période aura

toutes les chances de réussir son installation et d'affronter plus tard le froid hivernal...

- Si quelques palmes sont abîmées, ne pas hésiter à les couper afin de soulager la plante,

- Le trou de plantation doit être équivalent à au moins deux fois la taille du conteneur actuel du

palmier,

- Il est conseillé d'incorporer un engrais de type fumier ou corne broyée.

Ils sont à diffusion lente et agissent donc pendant plusieurs mois. Ces engrais doivent être

placés au fond du trou de plantation puis recouvert de terre. Il ne faut surtout pas que les

racines soient en contact avec les engrais sous peine de brûlure...

- Une fois l'arbre placé dans le trou, reboucher avec du terreau et de la terre de jardin,

- Bien arroser

Pendant les deux premières années suivant la plantation, il faut continuer les arrosages durant la

période estivale et faire régulièrement des apports d'engrais à dominance potassique.

Page 112: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

112

ANNEXE III

LA PRODUCTION DE PALMISTES ET D’HUILE DE PALMISTES Le palmiste est l’amande contenue dans le noyau du fruit du palmier. Elle contient un

pourcentage important d’huile, qui peut être extraite de différentes manières.

Dans les villages, il est courant de voir les femmes âgées se consacrer au concassage

manuel des noix de palme pendant de longues heures. La productivité de ce travail est très

faible : de 1,5 à 2 kg d’amandes par jour (Passelègue, 1927). Les femmes actives ne concassent

manuellement les noix que lorsqu’il n’y a rien d’autre à faire. La plupart des noix de palmes en

région kpèlè ne sont pas concassées : elles sont abandonnées en tas auprès du pressoir, et

servent parfois de combustible pour allumer le feu sous les fûts pour la transformation de

l’huile de palme. Les noix de palme ne sont que marginalement consommées par les porcs.

La transformation en huile est réalisée en faisant frire les palmistes dans des marmites

avec un peu d’huile de palmistes : à une certaine température, les palmistes exsudent leur huile.

Avec ce système entièrement manuel, il faut 25 hj pour produire 35 litres d’huile, vendue

à 1000 GNF par litre. La rémunération du travail est donc de l’ordre de 1400 GNF/hj (0,28€),

ce qui est très faible.

L’huile de palmiste est consommée à défaut d’huile de palme.

En revanche, il existe des concasseurs mécaniques dans certains villages (Gbouo, Booué,

par exemple). La production de palmistes est, dans ces villages, beaucoup plus systématique:

lesfemmes se chargent régulièrement d’une bassine de palmistes sur la tête en revenant

des champs, et font décortiquer un fût entier au bout de quelques jours (3500 GNF/fût). Le

triage entre les palmistes et les débris de coque est alors effectué en plaçant les noix concassées

dans un fût contenant un mélange d’eau et de latérite ; la séparation est basée sur la différence

de densité entre les coques et les amandes : les coques tombent au fond et les amandes

surnagent.

Ce système de transformation mécanisée permet de concasser et de trier trois fûts de noix

de palme en 10 jours et rapporte 45 000 GNF, soit 4 500 GNF/hj (0,90 €). Les palmistes sont

en général vendus à des marchandes qui approvisionnent le grand centre de production d’huile

de palmistes de Koulé (infra). Certaines femmes transforment elles mêmes les palmistes en

huile, ce qui prend environ deux jours supplémentaires pour trois fûts et permet de produire 66

litres d’huile1. La rémunération de la journée de travail passe alors dans ce système à 5000

GNF/hj2 (1€).

Page 113: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

113

A Koulé, village situé sur la route qui relie N’Zérékoré à Conakry, la production d’huile

de palmiste est depuis 2000 une activité en pleine expansion. Un natif de Koulé s’est installé en

2000 avec 1 L’huile est vendue un peu moins cher dans les villages où il y a un concasseur car

elle est plus abondante : son prix est en moyenne de 910 GNF/litre, contre 1000 GNF dans les

autres villages.2 SOG 042 machine utilisée habituellement pour la production de pâte

d’arachide (Photo 24). Il l’a employé pour la production d’huile de palmiste et toute une filière

s’est rapidement organisée autour de cette activité. Il y a aujourd’hui près de 20 machines à

Koulé et plus de 100 fûts d’huile de palmistes produits chaque semaine.

L’huile produite à Koulé est plus blanche que celle des villages, car l’extraction combine

la cuisson de l’amande et le pressage par la machine. Une deuxième cuisson de la pâte extraite

dans l’eau permet d’extraire l’huile.

Les propriétaires de machines, des femmes pour la plupart, font réaliser l’extraction à

façon par d’autres femmes. Les conditions de travail sont particulièrement dures, puisqu’il faut

porter les palmistes brûlantes jusqu’à la machine, puis faire de nouveau bouillir la pâte.

Avec 600 kg de palmistes, payés 225 000 GNF rendu Koulé, ce système permet de

produire 1 fut d’huile de palmiste (220 litres) vendu 340 000 GNF (68 €). Le bénéfice est

partagé entre la femme qui extrait et la propriétaire de la machine3.

Page 114: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

114

ANNEXE IV FICHE PROCESS

EXTRACTION HUILE BRUTE DE PALME

OPERATIONS EQUIPEMENTS BUTS PROCEDES MATIERES

Pesage

Stérilisation

Egrappage

Malaxage

Pressage

Séparation

Pont-bascule

Stérilisateur horizontal

Egrappoir

Malaxeur

Presse à vis

Centrifugeur

(FLOTTWEG)

Contrôle de poids et de la maturité

Freinage des réactions biochimiques

Facilitation des opérations ultérieures

(égrappage, pressage)

Séparation fruits-rafles

Dépulpage

Extraction jus brut

Séparation huile- boues- eau- impureté

Double-pesée

Température

Choc dans Tambour

Brassage

Par pression

Par centrifuguation

Entrée des régimes/ sortie d’huile

Régimes

Régimes stérilisés

Fruits

Magma

Jus brut

Source : Savonnerie Tropicale, septembre 2010

Page 115: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

115

EXTRACTION HUILE BRUTE DE PALMISTE OPERATIONS EQUIPEMENTS BUTS PROCEDES MATIERES Séchage Concassage Séparation Triage Pesage Pré-broyage Broyage Cuisson Extraction Filtration

Silo de 9m3 Concasseur Ecluse asperente Tapis roulant Balance de T Coprahoutter Diskmill Marmite cylindrique Presse à vis Filtre presse à toile

Non adhérence des coques amardes Décollement des amandes des noix Séparation amandes-coques Enlèvement des impuretés Contrôle poids Facilitation du broyage Facilitation des opérations ultérieures Optimisation de la séparation des 02 phases huiles-solides Extraction huile brute Polissage de l’huile

Température Choc par lancée Par aspiration d’air au moyen de

la différence de la densité manuel

Simple pesée Par rotation Par rotation Température Par pression Filtration

Filtration sous pression

Noix Noix séchées Mélange concassée Amandes+ impuretés Amandes Amandes Amandes prebroyés Broyat Broyat Mélange huile tourteau

Source : Savonnerie Tropicale, septembre 2010

Page 116: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

116

Page 117: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

117

LISTE DES ILLUSTRATIONS

LISTE DES FIGURES

Figure n° 1: Plante de palmier ................................................................................................ 14

Figure n° 2: la carte de la Région Vatovavy Fitovinagny ....................................................... 20

Figure n° 3: Savon de palmier en morceau ............................................................................. 33

Figure n° 4: Cliché d’une plantation du palmier ..................................................................... 44

Figure n° 5: graines de palmier ............................................................................................... 47

Figure n° 6: fruit de palmier .................................................................................................... 47

Figure n° 7: huile de palme ..................................................................................................... 48

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique n° 3: Répartition de la part de marché……………………………………………30

Graphique n° 4: cycle de vie du projet………………………………………………………...31

LISTE DES SCHEMAS

Schéma n° 1: circuit Court ....................................................................................................... 35

Schéma n° 2: circuit Semi- Court ............................................................................................. 35

Schéma n° 3: circuit long ......................................................................................................... 36

Schéma n° 4: Stratégie PUSH .................................................................................................. 38

Schéma n° 5: Stratégie PULL .................................................................................................. 38

Schéma n° 6: Le processus de fabrication de savon du palmier .............................................. 49

Schéma n° 7: Processus de recrutement du personnel ............................................................ 56

Schéma n° 8: Organigramme de l'entreprise SPSM ................................................................ 59

Schéma n° 9: Etude pratique du chronogramme ..................................................................... 60

Schéma n° 10: Le chronogramme envisagé ............................................................................. 61

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° I: Promoteurs et associés ......................................................................................... 16

Tableau n° II: Répartition de parts sociales des promoteurs ..................................................... 16

Tableau n° III : Motivation d’achat ............................................................................................ 25

Tableau n° IV: Fréquence d’achat de savon ............................................................................... 26

Page 118: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

118

Tableau n° V : Mode d’achat de savon ....................................................................................... 26

Tableau n° VI : Prix psychologique ............................................................................................ 27

Tableau n° VII : Choix du mode de conditionnement ................................................................. 27

Tableau n° VIII : Pourcentage sur le lieu d’achat des consommateurs ..................................... 27

Tableau n° IX : Résultat d’analyse de la concurrence................................................................ 29

Tableau n° X : Répartition de la part de marché ........................................................................ 30

Tableau n° XI : Cycle de vie du projet ........................................................................................ 31

Tableau n° XII : Forces et faiblesses de ce produit .................................................................... 31

Tableau n° XIII : Quantité de graines produites par l’entreprise .............................................. 47

Tableau n° XIV : Production d’huile par l’entreprise ................................................................ 48

Tableau n° XV : Les ressources humaines pour la plantation .................................................... 50

Tableau n° XVI : Les ressources humaines pour l’extraction d’huile de palme ........................ 51

Tableau n° XVII : Les ressources humaines pour le volet extraction d’huile de palmiste ......... 51

Tableau n° XVIII : Les Matériels de production ......................................................................... 52

Tableau n° XIX : Les Matériels industriels ................................................................................. 52

Tableau n° XX : Matériels et mobiliers de bureau ..................................................................... 53

Tableau n° XXI : Matériels de transports ................................................................................... 53

Tableau n° XXII : Profil du personnel ........................................................................................ 57

Tableau n° XXIII : Etude théorique du chronogramme .............................................................. 60

Tableau n° XXIV : Terrain .......................................................................................................... 65

Tableau n° XXV : Matériels de la production ............................................................................ 66

Tableau n° XXVI : Matériels de l'extraction .............................................................................. 67

Tableau n° XXVII : Mobilier de bureau ..................................................................................... 67

Tableau n° XXVIII : Matériels de bureau ................................................................................... 68

Tableau n° XXIX : Matériels informatiques ................................................................................ 68

Tableau n° XXX : Matériels de transports .................................................................................. 69

Tableau n° XXXI : Montant des investissements (en Ariary) ...................................................... 69

Tableau n° XXXII : Amortissements des immobilisations de cinq années(en Ariary) ................ 70

Tableau n° XXXIII : Budget de trésorerie (En millier d'Ariary) ................................................. 72

Tableau n° XXXIV : Plan de financement ................................................................................... 73

Tableau n° XXXV : Bilan d'ouverture (en Ariary) ...................................................................... 74

Tableau n° XXXVI : Remboursement des dettes (En Ariary) ...................................................... 75

Tableau n° XXXVII : Production (en Ariary).............................................................................. 76

Tableau n° XXXVIII : Les chiffres d'affaires (en Ariary) ............................................................ 76

Page 119: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

119

Tableau n° XXXIX : Récapitulation des achats des matières agricoles ..................................... 78

Tableau n° XL : Récapitulation des matières de l'extraction ............. Erreur ! Signet non défini.

Tableau n° XLI : Les charges salariales(en Ariary) ................................................................... 80

Tableau n° XLII : Les charges d'exploitation (en Ar) ................................................................. 81

Tableau n° XLIII : compte de résultat par nature (en Ariary) .................................................... 83

Tableau n° XLIV : Bilan prévisionnel de la troisième année(en Ariary) .................................... 84

Tableau n° XLV : Bilan prévisionnel de la quatrième année (en Ariary) .................................. 85

Tableau n° XLVI : Bilan prévisionnel de la cinquième année (en Ariary) ................................. 86

Tableau n° XLVII: Bilan prévisionnel de la sixième année (en Ariary) .................................... 87

Tableau n° XLVIII : Bilan prévisionnel de la septième année(en Ariary) .................................. 88

Tableau n° XLIX: Flux de trésorerie (méthode directe) (en Ariary) ........................................ 89

Tableau n° L: Marge brute d'autofinancement (en Ariary) ........................................................ 91

Tableau n° LI: Cash flow nets actualisés (en Ariary) ................................................................. 91

Tableau n° LII: Présentation du calcul de la DRCI (en Ariary) : .............................................. 92

Tableau n° LIII: Cash flow net de détermination de TRI (en Ariary) ......................................... 93

Tableau n° LIV: Seuil de rentabilité (en Ariary)......................................................................... 95

Tableau n° LV: Rentabilité commerciale (en Ariary) ................................................................. 96

Tableau n° LVI: Capacité d'autofinancement (en Ariary) .......................................................... 96

Tableau n° LVII: Capacité de remboursement (en Ariary) ......................................................... 97

Tableau n° LVIII: Rentabilité financière (en Ariary).................................................................. 97

Tableau n° LIX: Rentabilité générale (en Ariary) ...................................................................... 98

Page 120: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

120

TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE ................................................................................................................................ 3

REMERCIEMENTS ................................................................................................................... 4 GLOSSAIRE................................................................................................................................ 5

LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES, ACRONYMES ...................................................... 6

INTRODUCTION GÉNÉRALE ............................................................................................... 8

PARTIE I –IDENTIFICATION DU PROJET ................ ...................................................... 10

Chapitre I- Présentation du projet .................................................................................. 12

Section I :Cadre général du projet.. ............................................................................... 12 §1 : Historique du projet .............................................................................................. 12

A. Historique du savon ........................................................................................ 12

B. Vertu du savon ................................................................................................. 13

C. Utilisation du savon comme Agent détergent .................................................. 13

§2 : Information générale sur le palmier ..................................................................... 13

A. Historique du palmier ..................................................................................... 13

B. Caractéristique du palmier ............................................................................. 13

§3 : Présentation de l’entreprise .................................................................................. 15

A. Dénomination de la société ............................................................................. 15

B. Raison sociale ................................................................................................. 15

C. Siège social ...................................................................................................... 15

D. Forme juridique ............................................................................................... 15

E. Promoteurs ...................................................................................................... 16

F. Parts sociales des promoteurs et associés ..................................................... 16

Section II : Caractéristiques du projet ............................................................................. 17 §1 : Les objectifs du projet .......................................................................................... 17

A. Objectif global ................................................................................................. 17

B. Objectif spécifique ........................................................................................... 17

C. Objectifs opérationnels ................................................................................... 17

a) Terrain d’implantation .................................................................................. 17

b) Terrain cultivable ......................................................................................... 17

c) Plantation ...................................................................................................... 17

§2 : Intérêt du projet (de la production) ...................................................................... 18

§3 Résultats attendus .................................................................................................. 18

§4 : Environnement du projet ...................................................................................... 18

A. Environnement économique ............................................................................ 18

Page 121: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

121

B. Environnement social ...................................................................................... 18

C. Environnement politique ................................................................................. 19

D. Environnement écologique .............................................................................. 19

Section III: Présentation générale de la commune rural de Marofarihy………………19

§1 : Situation géographique ......................................................................................... 19

A. Localisation ..................................................................................................... 19

B. La carte de la Région Vatovavy Fitovinagny .................................................. 19

C. Relief ................................................................................................................ 21

D. Climat .............................................................................................................. 21

§2 : Situation socio-économique de la Commune ....................................................... 21

§3 : Choix du site du projet avec justification de ce choix ......................................... 21

Chapitre II- Étude du marché et aspect marketing ....................................................... 23

Section I – Étude de marché ............................................................................................ 23 §1 : Description du marché ......................................................................................... 23

A. Généralité sur le marché ................................................................................. 23

B. Objectif de l’étude de marché ......................................................................... 23

C. Caractéristiques du marché ............................................................................ 23

§2 : Analyse du marché ............................................................................................... 24

A. Analyse de la demande .................................................................................... 24

a) Approche méthodologique ........................................................................... 24

b) Enquête ......................................................................................................... 24

c) Résultat de l’enquête. ................................................................................... 24

d) Demande Locale ........................................................................................... 27

e) Demande Potentielle ..................................................................................... 28

B. Analyse de l’offre et de la concurrence ........................................................... 28

a) Etude de la concurrence ................................................................................ 28

b) Etude de la part de marché ........................................................................... 29

c) Cycle de vie du projet ................................................................................... 31

d) Positionnement du produit ........................................................................... 31

Section II : Les politiques marketings ............................................................................. 32 §1 : La politique de produit ......................................................................................... 32

A. Le conditionnement de savon .......................................................................... 32

B. Les aspects qualitatifs ..................................................................................... 32

a) La norme ....................................................................................................... 32

Page 122: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

122

b) La qualité ...................................................................................................... 33

c) L’emballage .................................................................................................. 33

§2 : Politique de prix ................................................................................................... 34

A. Méthode de calcul du prix à partir du coût de revient .................................... 34

B. Méthode de calcul de prix à partir de l’observation de la concurrence ......... 34

C. Méthode de calcul de prix à partir du positionnement du produit ou cycle de

vie… ......................................................................................................................... 34

§3 : Politique de distribution ....................................................................................... 35

A. Circuit court .................................................................................................... 35

B. Le circuit semi-court ....................................................................................... 35

C. Circuit long ..................................................................................................... 35

§4 : Politique de communication et de promotion ...................................................... 36

A. Politique de communication : ......................................................................... 36

B. Politique de promotion .................................................................................... 37

Section III : Stratégies marketing .................................................................................... 37 §1 : Stratégie PUSH .................................................................................................... 37

§2 : Stratégie PULL ..................................................................................................... 38

PARTIE II : CONDUITE DE PROJET ................................................................................. 40

CHAPITRE I : Techniques de production ..................................................................... 42

Section I : Activités de l’entreprise .......................................... ………………………...42

§ 1: La plantation du palmier ..................................................................................... 42

A. La mise en place de la pépinière ..................................................................... 42

a) La préparation du terreau .............................................................................. 42

b) Le remplissage des pots ................................................................................ 42

c) Le semis des graines ..................................................................................... 43

d) La préparation de la pépinière ...................................................................... 43

B. L’installation de la plantation ......................................................................... 43

a) Le repérage ................................................................................................... 43

b) Le perçage .................................................................................................... 43

c) La fertilisation .............................................................................................. 43

d) Le repiquage des jeunes plantes ................................................................... 43

C. L’entretien de la plantation ............................................................................. 44

a) L’entretien du sol .......................................................................................... 44

b) L’entretien des plantes ................................................................................. 44

Page 123: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

123

c) La gestion de l’eau ........................................................................................ 44

§ 2: L’extraction d’huile brute de palme ..................................................................... 44

A. Le pesage ......................................................................................................... 45

B. La stérilisation ................................................................................................. 45

C. L’égrappage .................................................................................................... 45

D. Le malaxage .................................................................................................... 45

E. Le pressage ...................................................................................................... 45

F. La séparation ................................................................................................... 45

§3: L’extraction d’huile brute de palmiste .................................................................. 45

A. Le séchage ....................................................................................................... 45

B. Le concassage ................................................................................................. 46

C. La séparation ................................................................................................... 46

D. Le triage .......................................................................................................... 46

E. Le pesage ......................................................................................................... 46

F. Le pré-broyage et le broyage .......................................................................... 46

G. La cuisson ........................................................................................................ 46

H. L’extraction ..................................................................................................... 46

I. La filtration ..................................................................................................... 46

Section II : La production et le processus ....................................................................... 46 §1 : La production ....................................................................................................... 46

A. La graine ......................................................................................................... 46

B. L’huile ............................................................................................................. 47

§2 : Le processus de la production .............................................................................. 48

Section III : Les moyens mis à la disposition de l’entreprise .......................................... 50

§1 : Les moyens humains ............................................................................................ 50

A. Ressources humaines pour le volet plantation ................................................ 50

B. Ressources humaines pour le volet d’extraction d’huile de palme ................. 51

C. Ressources humaines pour le volet d’extraction d’huile de palmiste ............. 51

§2 : Les moyens matériels ........................................................................................... 52

A. Matériels de production .................................................................................. 52

B. Matériels industriels ........................................................................................ 52

C. Matériels et mobiliers de bureau .................................................................... 53

D. Matériels de transports ................................................................................... 53

Page 124: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

124

CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE ............. ....................................... 54

SectionI : Politique de Recrutement ................................................................................ 54 Section II : Attribution et profil du personnel ................................................................. 56 Section III : Chronogramme ............................................................................................ 60

§1 : Etude de chronogramme ...................................................................................... 60

§2 Le chronogramme envisagé ................................................................................... 61

PARTIE III-ETUDE FINANCIERE DU PROJET ............. .................................................. 62

CHAPITRE I : NATURE ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS ..................... 65

Section I : Nature des investissements ........................................................................... 65 §1 : Les Immobilisations ............................................................................................. 65

A. Les immobilisations incorporelles .................................................................. 65

a) Les frais de développement .......................................................................... 65

B. Les immobilisations corporelles ..................................................................... 65

a) Le terrain ...................................................................................................... 65

b) Les constructions .......................................................................................... 66

c) Coûts des matériels et équipements d’exploitation ...................................... 66

§2 : Coûts des investissements ................................................................................... 69

§3 : Amortissements des immobilisations ................................................................... 70

Section II : Fonds de roulement initial et les comptes de gestion .................................. 71

§1 : Fonds de Roulement Initial (FRI) ........................................................................ 71

A. Budget de trésorerie ............................................. Erreur ! Signet non défini.

B. Le plan de financement ................................................................................... 73

C. Bilan d'ouverture ............................................................................................. 74

D. Le remboursement d’emprunt ......................................................................... 75

§2 : Les comptes de gestion ........................................................................................ 75

A. Les comptes des produits ................................................................................. 76

B. Les comptes des charges ................................................................................. 76

a) Achat des matières premières ....................................................................... 76

b) Achats non stockés ....................................................................................... 79

c) Les services extérieurs .................................................................................. 79

d) Prime d’assurance ......................................................................................... 79

e) Autres services extérieurs ............................................................................. 79

f) Charges salariales .......................................................................................... 80

g) Les charges d’exploitation ........................................................................... 81

Section III : Les états financiers prévisionnels ................................................................ 83

Page 125: MEMOIRE EN VUE DE MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU …

125

§1 : Comptes de résultat prévisionnel ......................................................................... 83

A. Comptes de résultat par nature ....................................................................... 83

B. Bilan prévisionnel ........................................................................................... 84

a) Flux de trésorerie .......................................................................................... 89

CHAPITRE II : LES INDICATEURS DE RENTABILITE ET L' EVALUATION

DU PROJET ...................................................................................................................... 91

Section I : Les outils d’évaluation de ce projet ............................................................... 91 §1 : Valeur Actualisée Net (VAN) .............................................................................. 91

A. Définition ......................................................................................................... 91

B. Formule ........................................................................................................... 91

§2 : L’indice de profitabilité ........................................................................................ 92

§3 : Délai de récupération des capitaux investis (DRCI) ............................................ 92

§4 : Taux de rentabilité interne (TRI) ......................................................................... 93

§5 : Le seuil de rentabilité ........................................................................................... 94

§6 : Les Ratios ............................................................................................................. 96

A. Rentabilité Commerciale ................................................................................. 96

B. Capacité d’autofinancement (CAF) ................................................................ 96

C. Capacité de remboursement ............................................................................ 97

D. Rentabilité Financière : .................................................................................. 97

E. Rentabilité Générale : ..................................................................................... 97

Section II : Les critères d’évaluation du projet ............................................................... 98 §1 : La pertinence ........................................................................................................ 98

§2 : L’efficacité ........................................................................................................... 99

§3 : Efficience ............................................................................................................. 99

§4 : Durabilité .............................................................................................................. 99

§5 : Viabilité et durabilité ............................................................................................ 99

Section III : Impacts de ce projet .................................................................................... 99 CONCLUSION GENERALE ................................................................................................ 101 BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 103

ANNEXES ................................................................................................................................ 105

LISTE DES ILLUSTRATIONS .......................................................................................... 1177