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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DARCHITECTURE DE SAINT-ÉTIENNE PROJETS DE FIN D’ÉTUDES

Maison du hip-hop

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DESCRIPTION

The creation of the Hip-hop Center fits into dynamic revitalization of Moulins district in Lille city, that is actually searching its new identity. The project consists of: the Hip-Hop Center, representative concert hall (common for the Centre and House of Culture "Maison de Folie") and extension of other existing buildings on the site. All those elements connected together can figuratively create an “cultural island” and can promote the revitalization of this forgotten part of the city.

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Haec et huius modi quaedam innumerabilia ultrix facinorum impiorum bonorumque praemiatrix aliquotiens operatur Adras-tia atque utinam semper quam vocabulo duplici etiam Neme-sim appellamus: ius quoddam sublime numinis efficacis, huma-narum mentium opinione lunari circulo superpositum, vel ut definiunt alii, substantialis tutela generali potentia partilibus praesidens fatis, quam theologi veteres fingentes Iustitiae fi-liam ex abdita quadam aeternitate tradunt omnia despectare terrena.

Dum haec in oriente aguntur, Arelate hiemem agens Constan-tius post theatralis ludos atque circenses ambitioso editos apparatu diem sextum idus Octobres, qui imperii eius annum tricensimum terminabat, insolentiae pondera gravius librans, siquid dubium deferebatur aut falsum, pro liquido accipiens et conperto, inter alia excarnificatum Gerontium Magnentianae comitem partis exulari maerore multavit.

Illud tamen te esse admonitum volo, primum ut qualis es ta-lem te esse omnes existiment ut, quantum a rerum turpitudine abes, tantum te a verborum libertate seiungas; deinde ut ea in alterum ne dicas, quae cum tibi falso responsa sint, erubescas. Quis est enim, cui via ista non pateat, qui isti aetati atque etiam isti dignitati non possit quam velit petulanter, etiamsi sine ulla suspicione, at non sine argumento male dicere? Sed istarum partium culpa est eorum, qui te agere voluerunt; laus pudoris tui, quod ea te invitum dicere videbamus, ingenii, quod ornate politeque dixisti.

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projets de fin d’études

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La création de la Maison des cultures urbaines s’inscrit dans une dynamique de renouvellement du quartier Moulins à Lille, quartier aujourd’hui à la recherche d’une nouvelle identité. Le projet se compose en trois parties : la Maison du Hip-Hop, une salle de diffusion (partie commune de la Maison du Hip-Hop et de la Maison Folie) et l’extension de cette dernière qui est située au sein d’autres bâtiments attenants qui peuvent symboliquement créer la liaison permettant l’unification d’une nouvelle « île culturelle ». Le projet dessiné permet de refer-mer l’îlot jusqu’à ses limites, afin de créer à l’intérieur une connexion des espaces à travers la mise en place d’un « par-cours culturel ».

Le Hip-Hop est par essence une pratique de la rue, du dehors. Le principe du projet est de conserver cet esprit par le dessin d’une cour intérieure réunissant l’ensemble des fonc-tions. L’enveloppe et la structure du bâtiment ont été pensées conjointement. Les notions de « fermé/ouvert », de liberté d’appropriation, de pliages ont d’elles-mêmes suggérées le travail d’une structure métallique dans une optique de légè-reté, pour une intervention facilité de la construction dans un contexte dense et en pleine reconversion.

katarzyna sasiadek

mention ...

maison des cultures urbaines à lille

enseignant : dominique vigier, maître assistant, architecte dplg

directrice d’études : évelyne chalaye, maître assistant, architecte dplg

Croquis et maquette d’étude

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Schémas de l’implantation du bâtiment et de ses connexions urbaines

Perspectives depuis la rue Wattignies

Perspective depuis le passage en toiture

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Schémas de construction de la structure et de l’enveloppe du bâtiment

Perspective de la salle de concert

Perspective nocture depuis la rue Wattignies

Plan de rez-de-chaussée

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Coupes longitudinales

Perspective de la cour intérieure

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Coupe détail sur les bureaux et les studios de danse

Perspective de l’intérieur d’un studio de danse

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Ce travail de fin d’études répond avec élégance et finesse aux trois objectifs qu’un programme tel que celui d’une Maison des cultures urbaines en milieu urbain doit atteindre :

- installer le projet dans le parcellaire disponible de manière cohérente et en harmonie avec l’environnement construit ;- maîtriser l’articulation espace public et espace privé ;- rendre lisible l’expression unitaire de l’équipement afin d’en proposer une lecture des fonctions par ses fenêtres urbaines.

La réponse urbaine qui est ici proposée est à la fois simple et forte. Simple, parce que dans le respect des alignements parcellaires existants et de l’affichage de la fonction publi-que à l’échelle urbaine. Forte, parce que dans la continuité avec les épannelages voisins et l’unicité des matériaux en façade. Le traitement de l’entrée à l’échelle de l’ensemble du bâtiment dégage un parvis couvert sur l’espace urbain qui installe clairement le bâtiment dans sa fonction publique.

La continuité visuelle entre l’espace d’entrée public et la cour privée installe un mouvement qui invite à découvrir le lieu tout comme la proximité entre le piéton qui marche et l’élève qui danse ; ce sont là autant d’invitations à franchir le seuil de ce dedans/dehors subtilement maîtrisé. Les façades sobres dans leurs matériaux, leur opacité, leur transparence et leur simplicité formelle participent à la mise en valeur des corps qui, par leurs mouvements, vont habiter les espaces. Seul le déhanchement de l’entrée suggère le mouvement cal-qué sur les rythmes du Hip-Hop. Le soir, les percements, véri-tables écrans urbains, proposeront de vraies images, celles d’une activité humaine qui anime et dynamise un quartier.

L’exemplarité de ce projet se construit dans sa simpli-cité, sa force et son évidence. Des qualités qui indiquent une maturité qu’il faudra sans cesse avoir envie de développer et de sublimer.

reGard urbainbernard paris, architecte et urbaniste