12
VOLUME 16 • NUMÉRO 1 • DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • AU C ŒUR DE L’AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL • POINTSUD.CA Page 4 Page 9 Page 11 CULTURE L’OSDL lance sa saison 2016-17 ÉDUCATION La CSMV souligne le départ... SANTÉ La lutte contre la carie n’est pas gagnée Cimetière-Jardin Urgel Bourgie / Athos 8145, chemin de Chambly, St-Hubert Complexe funéraire Urgel Bourgie / Athos 1025, boul. Saint-Laurent Ouest, Longueuil Salon funéraire Urgel Bourgie / Athos 1559, rue Montarville, St-Bruno ENTREPRISE QUÉBÉCOISE 100 % Jardins de crémation Jardin Urgel Bourgie / Athos La pierre de mémoire, une sépulture en harmonie avec la nature. Inhumation des cendres dans un jardin écologique de crémation. Emplacement individuel ou familial. Informez-vous aussi sur nos autres types d’emplacements. www.urgelbourgie.com 1 844 569-9753 | 24/7 seulement au 3308 taschereau greenfieldpark 514 737-1111 14,99 $ repas + cinéma grande pizza 3 garnitures + 3 boissons gazeuses gratis + laisser passer 2 pour 1 pour le cinéma 5,99 $ moyenne pepperoni pour COIN DE CHAMBLY / PRèS DE L'AéROPORT « » , VOUS AVEZ COURU TOUTE LA JOURNÉE, EH BIEN MAINTENANT De la grande visite au dîner de la CCIRS PAGE 3

MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

VOLUME 16 • NUMÉRO 1 • DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • AU CŒUR DE L’AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL • POINTSUD.CA

Page4

Page9

Page11

CULTUREL’OSDL lance sa saison 2016-17

ÉDUCATIONLa CSMV souligne le départ...

SANTÉLa lutte contre la carie n’est pas gagnée

Cimetière-Jardin Urgel Bourgie / Athos8145, chemin de Chambly, St-Hubert

Complexe funéraire Urgel Bourgie / Athos1025, boul. Saint-Laurent Ouest, Longueuil

Salon funéraire Urgel Bourgie / Athos1559, rue Montarville, St-Bruno

ENTREPRISE

QUÉBÉCOISE100%ENTREPRISE

QUÉBÉCOISE1

QUÉBÉCOISE1

QUÉBÉCOISE0

QUÉBÉCOISE0

QUÉBÉCOISE0

QUÉBÉCOISE0

QUÉBÉCOISE

%0%0

Jardins de crémation Jardin Urgel Bourgie / Athos

La pierre de mémoire, une sépulture en harmonie avec la nature.

Inhumation des cendres dans un jardin écologique de crémation. Emplacement individuel ou familial.

Informez-vous aussi sur nos autres types d’emplacements. www.urgelbourgie.com

1 844 569-9753 | 24/7

seulement au 3308 taschereau

greenfieldpark5 1 4 7 3 7 - 1 1 1 1

14,99$

repas + cinéma grande pizza 3 garnitures

+ 3 boissons gazeuses gratis+ laisser passer 2 pour 1 pour le cinéma

5,99$ moyenne pepperoni

pour

Coin de Chambly / près de l'aéroport

« »,

vous avez couru toutela journée, eh bien

maintenant

De la grandevisite au dîner de la CCIRSPAGE 3

Page 2: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA2ACTION SOCIALE

Agir,bâtir, unir.Fier partenaire de la CCIRS

Point Sud est distribué en présentoirs dans l’agglomération de Longueuil.

CONSEIL D’ADMINISTRATIONSylvie Gignac Présidente, secrétaireLyse Perreault AdministrationPierre Turbis Administration

Membre de

Directeur de l’information Pierre TurbisDirecteur publicitaire Gaëtan FontaineResponsable des membres Yvan ParentInfographie Pierre VaillancourtImpression Payette & SimmsDistribution Comité de bénévoles

Journal à but non lucratif subventionné

Les opinions émises dans le journal n’engagent que leurs auteurs. Les tribunes libres doivent obligatoirement être transmises par courrier électronique à l’adresse suivante : [email protected] direction se réserve le droit de publier des extraits seulement.

Pour nous joindre

150, rue Grant, bureau 110Longueuil, Qc J4H 3H6

Téléphone : 450 677-2626Télécopieur : 450 442-2663

[email protected]

Point Sud est membre du Réseau placement média communautaire

ISSN : 1496-824XDépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec 2001Membre de la Coopérative des médias indépendants de la Rive-Sud

La Table de Concertation Agglo-Réseau

TCAR

UNE INVITATION VOUS EST LANCÉE

Chaque premier mercredi du mois, les organisations du milieu (privé, public et so-cial) sont invitées à prendre part à une ren-contre afin de créer des liens d’affaires dans un échange de bons procédés et de savoir-faire en visant l’objectif suivant : favoriser et soutenir le développement économique et social de l’agglomération de Longueuil.

Nous regrouperons une vingtaine d’organismes communautaires, d’économie sociale et d’entreprises privées de l’Agglomé-ration de Longueuil qui partagent des objec-tifs d’équité, de solidarité, de justice sociale, de partage de la richesse, de cohésion, d’en-traide, de non discrimination et d’améliora-tion de l’environnement. Les thèmes abordés dans les pages du journal (action commu-nautaire et économie sociale, culture, édu-

cation, environnement et santé seront au coeur de la démarche proposée.

En début de rencontre, un conféren-cier invité viendra exposer son point de vue afin de susciter la réflexion et la discussion. On crée ainsi une convergence dynamique. Suivra un lunch afin de socialiser avec des participants qui vivent différences réalités économiques. Par la suite, se tiendra un ate-lier d’échange qui permet aux uns de s’enri-chir de l’expertise des autres. La richesse de chacun est mise au service des autres dans une complémentarité bénéfique pour tous. L’alliance stratégique sera la méthode privi-légiée dans le cadre de ces rencontres dont tous sortiront gagnants.

ACTIVITÉRencontre AGGLO-RÉSEAU

DATEMercredi le 6 avril 2016

HEURE De 11h30 à 14h

ADRESSE150 rue Grant, Longueuil

SALLE Ste-Élizabeth

PLACES LIMITÉESMEMBRE 20$/PER.NON MEMBRE 30$/PER.BOÎTE À LUNCH 12$

RÉSERVEZ S.V.P.450 677-2626POINTSUD.CA

Conférencier invitéÉric Tétrault

Présidentdu conseil

d’administration

Présidente-directricegénérale

JiCi Lauzon est le nouveau porte parole de la Fondation des amis de la Casa

Texte et photo: Pierre TurbisLe 15 mars dernier, la Fondation des

amis de la CASA était très fière d’annon-cer que l’acteur et humoriste québécois JiCi Lauzon est le nouveau porte-parole de cet organisme.

La Fondation a pour objectif de soute-nir financièrement la mission de la CASA, qui vient en aide à des hommes en difficulté et sans abri en quête d’une plus grande auto-nomie et désireux de sortir de l’itinérance.

Les services sont répartis à l’inté-rieur de deux emplacements : La Casa, un centre d’hébergement pouvant accueillir 20 hommes de 18 ans et plus, et Le Relais, un concept pouvant accueillir 41 hommes avec ou sans enfants.

Depuis son ouverture en 1987, Héber-gement La Casa Bernard-Hubert a déve-loppé un modèle d’intervention axé sur le changement, l’engagement et l’autonomie des hommes qui souhaitent reprendre le fil de leur vie.

Comme l’explique la coordonnatrice des services d’interventions, Marlène Har-vey, le plus beau est que ça fonctionne. « 45% des hommes qui séjournent ici parviennent à réintégrer la société. Ici, ils rencontrent

des gens qui ont confiance en eux et qui croient dans leur capacité de s’en sortir. Ça fait tout la différence pour eux. »

Pour sa part, JiCi Lauzon se dit touché par l’histoire de ces hommes. « J’ai perdu mon propre frère parce qu’il n’a pas su aller chercher de l’aide. Les problèmes de soli-tude et de mal-être sont les pires que l’être humain puisse affronter. Il faut les encoura-ger à ne pas démissionner de la vie en leur démontrant que nous ne démissionnerons jamais d’eux. »

Pour M. Lauzon, il est clair que trop de garçons ne sont pas outillés pour affronter la vie après avoir été victimes d’abus et de violence dans leur enfance. « Il faut désa-morcer le doute et la peur. Un homme qui raccroche à la vie devient une valeur ajou-tée pour la communauté. Je dirais même qu’il est rentable de les aider. Merci de nous appuyer. »

Le 11 mai prochain, une activité de financement se déroulera au centre multi-fonctionnel Francine-Gadbois de Boucher-ville. Il s’agit d’un souper agrémenté d’une portion musicale mettant en vedette l’au-teur-compositeur-violoniste, Marc Angers. Informations et billets : 514 386-1517.

Page 3: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA3

Stéphane et Catherine Sévelin ont toujours aimé le beau et le bon. Ils n’avaient que 21 ans quand ils ont ouvert leur première boucherie en France. Après une dizaine d’années, la petite famille nous arrive au Québec où ils viennent faire découvrir la riche tradition euro-péenne à Longueuil.

En 1996, ils s’installent dans un petit local sur la rue Beauharnois, dans le quar-tier Gentilly. Dix ans plus tard, ils démé-nagent dans des installations beaucoup plus vastes, tout près de l’hôpital Pierre-Boucher.

Au fil des années, une visite Aux Saveurs des Sévelin a toujours été une véritable odyssée gourmande. Grâce à une grande variété de produits frais et cuisinés maison – les viandes bien sûr, mais aussi les fromages, les pâtisseries, les huiles, les bières et les légumes - fidèles à leur pas-sion, ils n’offrent que de la qualité supé-rieure.

Un autre élément distingue ce sympa-thique commerce familial : l’amour de la clientèle. « Nos clients savent à quel point nous nous sentons privilégiés qu’ils choi-sissent de venir chez-nous. C’est le plus

beau cadeau qu’ils puissent nous faire », résume Nicolas Sévelin, qui travaille depuis toujours avec ses parents et qui prendra officiellement la relève au début d’avril.

Le jeune homme est fier de parta-ger les valeurs qui ont fait la renommée de la charcuterie de son père. « Il nous a toujours dit que tout client mérite le plus grand des respects et que tout travail mérite d’être bien fait. Qu’il s’agisse de se lever en pleine nuit pour farcir des dindes ou préparer nos délicieux plats cuisinés, notre clientèle mérite rien de moins que

l’excellence. C’est un engagement, c’est une promesse… »

Texte et photos : Pierre Turbis

Plus de 170 dignitaires et représentants de la région métropolitaine de Montréal et de la Montérégie se sont retrouvés le 29 mars dernier à un dîner de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS), dans le cadre duquel le ministre des finances fédéral, Bill Morneau, a pré-senté les grandes lignes son budget 2016.

Il s’agissait de la toute première fois qu’un ministre fédéral des finances passait à Longueuil pour présenter son budget, ce qui constituait un objet de fierté pour les gens d’affaires et les députés régionaux.

Parmi les mesures qui auront un im-pact particulier dans l’agglomération de Longueuil, on notera particulièrement l’engagement à ne pas instaurer de péage au nouveau Pont Champlain. Le ministre a aussi insisté sur la nécessité de créer un esprit de solidarité à travers l’ensemble du pays. « Le Canada ne sera pas prospère si la classe moyenne ne l’est pas. Je souhaite que ceux qui en ont les moyens fassent un peu davantage pour leurs concitoyens. Grâce à notre budget, neuf canadiens sur dix rece-vront plus d’aide qu’ils ne reçoivent actuel-lement. »

D’autre part, le ministre Morneau a tenu à souligner l’importance de la culture au pays. « Nous voulons appuyer encore davantage les artistes. Ils sont créateurs de richesse collective. »

Le ministre a également mentionné qu’une somme de 120 G$ sera investie dans les infrastructures au cours des dix pro-chaines années, dont une partie sera consa-crée à fournir l’accès à de l’eau saine.

La mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, s’est dite heureuse de plusieurs éléments de ce budget. « Les villes ont enfin de quoi se réjouir. Nous avons l’impression qu’on nous a entendus et qu’on nous consi-dère comme des partenaires et tout ça, dans le respect de champs de compétence de cha-cun. »

Pour Carole Leblond, présidente-di-rectrice générale de la CCIRS, même si rien de vraiment nouveau n’est ressorti de l’allo-cution du ministre Morneau, les décideurs économiques et politiques de la Montérégie ont entendu avec plaisir la confirmation de certaines mesures qui seront bénéfiques dans notre région.

Aux Saveurs des Sévelinla plus belle aventure gastronomique... ...à votre portée

Le ministre Bill Morneau présente son budget 2016 devant la CCIRS

PUBLIREPORTAGE

Boucherie Sévelin1575 boulevard Jacques-Cartier Est Longueuil, QC, J4M 2B5 Tél. : (450) 448-3918www.boucheriesevelin.com

Rangée du bas : Danielle Beaulieu, pdg, Hôtel Mortagne ; François-Philippe Champagne, Secrétaire parlementaire du ministre des Finances; Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien; Caroline St-Hilaire, Mairesse de la Ville de Longueuil; Carole Leblond, présidente-directrice générale de la CCIRS; Simon Jodoin, président du Regroupement des CPA de la Montérégie; Bernard Perrault, administrateur à la CCIRS et directeur général, Desjardins Entreprises Rive-Sud. Rangée du haut : Charles Beaudoin, président-directeur général, Gestias; Jean-Jacques Rainville, avocat associé, Dunton Rainville; Martin Fortier, avocat associé, De Chantal d’Amour Fortier; Bill Morneau, ministre des Finances du Canada; Mario Boivin, CPA auditeur CA, Lehoux Boivin; Jacques Goyette, notaire associé, Hardy Goyette, Mylaine Dubois, Directrice, Gestias

Caroline St-Hilaire, mairesse de la Ville de Longueuil Carole Leblond, présidente-directrice générale de la CCIRS

Page 4: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA4CULTURE

Me Maude Joyal-Legault 450 [email protected]

L’OSDL lance une saison qui s’annonce éclatante et remplie de promesses

Le Théâtre Motus nous fait honneur en Espagne et célèbre ses 15 ans

Texte et photo : Pierre Turbis

Le 22 mars dernier, l’Orchestre sym-phonique de Longueuil (OSDL) procédait au lancement de sa 31e saison, qui débutera le 6 octobre prochain.

Encore cette fois, l’OSDL offrira deux séries principales. Présentés à la Salle Pratt & Whitney Canada du Théâtre de la Ville à Longueuil, les Grands concerts mettront en vedette l’Orchestre symphonique et ses prestigieux invités. Pour leur part, les Concerts intimes permettront de décou-vrir les plus belles œuvres pour orchestre de chambre dans le cadre enchanteur de l’église Saint-Famille de Boucherville.

Questionné sur ses plus grands coups de cœur, le maestro Marc David, chef de l’OSDL, nous a fait les recommandations suivantes : « C’est certain que toute la sai-son sera exceptionnelle, mais j’avoue avoir un faible pour la version concert de l’opéra Carmen, qui marquera une première col-laboration avec l’Atelier lyrique de l’Opéra

de Montréal. Ce concert aura lieu le 4 mai 2017. En second lieu, il ne faudra pas man-quer le concert du 6 octobre prochain, qui se veut un hommage aux grandes œuvres du grand Ludwig von Beethoven. Troisième-ment, j’attire votre attention sur le concert intime avec le contre-ténor montréalais Daniel Taylor et la soprano acadienne Suzie Leblanc. Enfin, le flûtiste Vincent Lauzer fera preuve de sa virtuosité à la flûte à bec dans un autre concert intime en compagnie de l’Orchestre de chambre de l’OSDL. »

Notons que, pour une toute première fois, quelques solistes présents au lancement de saison ont interprété des extraits des concerts à venir, histoire de titiller le public qui devra attendre encore quelque mois avant de les revoir sur scène. La prestation de l’ensemble Kleztory a particulièrement charmé l’auditoire, qui ne peut que rêver à la rencontre à venir entre cette formation musicale et l’Orchestre symphonique.

Programmation complète et achat de billets : osdl.ca

Texte : Pierre Turbis – Photo : Théâtre Motus

Depuis plusieurs années, le Théâtre Motus est un formidable ambassadeur de la culture Longueuilloise. Plus de 315 000 spectateurs ont assisté à l’une ou l’autre des 1250 représentations offertes à Longueuil comme ailleurs.

Du 12 au 20 mars dernier, la troupe était en spectacle à Madrid (Espagne) où elle a présenté sa pièce Baobab. Selon Hélène Ducharme, directrice de Motus, l’accueil a été plus que chaleureux. « Les adultes et les enfants étaient très émus après la présentation. Ils restaient longtemps pour parler et échanger avec les acteurs. Certains pleuraient même dans nos bras alors que d’autres curieux posaient des questions sur l’histoire. »

« Nous sommes toujours heureux de transmettre notre message d’ouverture aux

autres et de métissage des cultures. Sous cet aspect, notre spectacle est certainement un bel exemple de ce qui se fait de très bien chez nous. Si tout va comme prévu, nous devrions d’ailleurs nous rendre sous peu en Chine où des projets se profilent pour nous », ajoute Mme Ducharme avec fierté.

Une soirée-bénéfice

D’autre part, afin de souligner son 15e anniversaire, le Théâtre Motus proposera une soirée-bénéfice le 31 mai prochain à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville. Alors que des partenaires privilégiés pourront prendre part au cocktail dinatoire précédant un spectacle spécial imaginé pour l’occasion, Motus invite également le public, qui pourra assister audit spectacle pour seulement 15 $.

Maestro Marc David, les solistes, les dirigeants de l’OSDL, les partenaires de l’Orchestre et les élus de Longueuil étaient fiers de lancer la saison 2016-2017.

La prestation de l’ensemble Kleztory a particulièrement charmé l’auditoire

Page 5: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA5

CHRONIQUES - PATRIMOINE MONTÉRÉGIENTextes des jeunes de l’école St-Jean-BaptisteProjet rendu possible grâce à une entente pilote de partenariat entre la CRÉ de l’agglomération de Longueuil, la Commission scolaire Marie-Victorin et le Conseil montérégien de la culture et des communications, pour favoriser la collaboration entre les milieux jeunesse, de la culture et de l’éducation sur le territoire de l’agglomération de Longueuil

Charles Le Moyne : un bâtisseur

La Conquête

Par Iseult Licatese-Riopel et Sidney Chauvin

C’est en 1641 que Charles Le Moyne, âgé d’à peine 15 ans, débarque à Longueuil. Il répond à une invitation de son oncle maternel, le chirurgien Adrien Du Chesne, établi depuis peu dans la colonie, Il est tout de suite engagé par les pères Jésuites et il est envoyé pour réaliser des missions en Huronie. Ce séjour de quatre ans lui en fait apprendre davantage sur les tribus voisines, il devient alors intermédiaire entre les Français et leurs ennemis, les Iroquois. Il sera à la fois soldat, interprète et négociant.

À partir de 1645, Charles Le Moyne s’établit de façon permanente à Ville-Marie. Au cours de l’année suivante, les

conflits avec les Iroquois se multiplient et les colons doivent repousser les assauts des autochtones. En 1665, Le Moyne sera capturé, puis libéré par le chef amérindien Garakontié. Au cours de ces années, il aura eu comme partenaires d’aventures Lambert Closse et Dollard DesOrmeaux.

C’est en 1654 que Charles Lemoyne se marie à Catherine Thierry. Il reçoit cette année-là 90 arpents de terre de Paul De Chomedey, le fondateur de Ville-Marie. Cette concession sera appelée Pointe-Saint-Charles.

En 1657, la famille de Lauson lui concède 5000 arpents sur la rive sud de Montréal. Puis en 1672, le gouverneur Frontenac et l’intendant Talon confirme à

Charles Lemoyne les titres de sa seigneurie de Longueuil tout en lui offrant les terres inoccupées entre Varennes et Laprairie. Ses propriétés continuent de s’étendre au cours des années qui suivent, ce qui en fera l’homme le plus riche de la région de Montréal.

Au décès de Charles Le Moyne, c’est son fils, Charles II Le Moyne qui lui succéde en tant que baron du territoire de Longueuil.

Nos ancêtres ont eu une grande influence sur notre vie, voilà pourquoi nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui. N’oubliez pas qu’à l’arrivée de Charles Le Moyne, Longueuil compte seulement 250 habitants. Souvenons-nous de lui comme d’un grand bâtisseur.

Par Wissal Rafia, Merveille-Ngoya Kazadi-Kabengele, Assia Touag

La guerre de la Conquête, c’est l’affrontement final entre la Grande-Bretagne et la France pour le contrôle de l’Amérique du Nord. Elle commence en 1754, soit deux ans avant le déclenchement de la guerre de Sept ans, et se termine en 1760.

L’une des principales raisons de la guerre est effectivement de prendre le territoire de la Nouvelle-France pour établir leurs colons dans la vallée du St-Laurent pour ses terres fertiles, notamment celles situées sur le territoire actuel de Longueuil.

Contrairement à la Grande-Bretagne, la Nouvelle-France est très faible, tant au niveau militaire que démographique. Aussi, le roi de France, Louis XV, n’a aucun

intérêt pour sa colonie, d’autant plus qu’il a les bras chargés par les premiers signes d’une Révolution. La Nouvelle-France représente plutôt une dépense pour la France par rapport à ce qu’elle lui rapporte. Quant à la Grande-Bretagne, elle tient à ses colonies pour assurer sa domination sur les territoires. À l’inverse de la France, la Grande-Bretagne possède peu de territoires mais a une forte population.

Vers 1754, la première attaque des Anglais a été lancée dans la vallée de l’Ohio. Un an plus tard, les Britanniques déportent les Acadiens, qui vivaient dans l’Est du Canada actuel, car ils craignent que ceux-ci se mettent du côté des Français pendant la guerre.

L’une des plus importantes batailles de la Nouvelle-France fut en 1759. Il s’agit de celle des plaines d’Abraham, qui opposait les

Français, menés par Louis-Joseph Marquis de Montcalm, défendant la ville contre les Britanniques, dirigés par James Wolfe. Celle-ci visait le contrôle de la capitale de la Nouvelle-France. La défaite des Français mettait fin à la guerre de Sept Ans.

Une autre guerre eut lieu en 1760 sur le chemin de Sainte-Foy, près de Québec et opposait l’armée française, dirigée par François de Lévis, à l’armée britannique, dirigée par le colonel James Murray. Puisque la ville de Québec était désormais contrôlée par l’armée britannique, Lévis tenta de la reprendre par la force. Malheureusement, Lévis perdit et capitula. C’est ce qui marqua la chute définitive de la Nouvelle-France.

Finalement, en vertu du traité de Paris signé en 1763, la France cède tout le Canada à la Grande-Bretagne mettant ainsi fin au régime français.

ÉDUCATION

INVITATION SALON DE LA SANTÉ 2016Dimanche le 3 avril 2016 de 10h à 16h

Hôtel Mortagne1228 rue Nobel, Boucherville

Valeur : 3,00$ /personne

Admission gratuite avec ce coupon

Diabète Rive-Sud

111-150 rue Grant, Longueuil450 928-3422

[email protected]

DES RAYONS D’ESPOIRPOUR LE DIABÈTE

Devenez membre

Page 6: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA6

Les Impatients présentent la première édition de l’exposition-encan « Parle-moi d’amour » Rive-Sud

Texte : Pierre Turbis – Photo : Gilles Pilette

Le 10 mars dernier, on procédait au vernissage de l’exposition-encan Parle-moi d’amour Rive-Sud, qui se tient jusqu’au 14 avril à l’Espace création Dominique Payette de Saint-Lambert.

Présenté depuis une vingtaine d’an-nées à Montréal, cet événement en est à sa première édition sur la Rive-Sud. En plus de servir à amasser des fonds pour l’ate-lier des Impatients, l’exposition permet de découvrir le talent et acquérir les œuvres réalisées par des personnes vivant des pro-blèmes de santé mentale.

La porte-parole, Brigitte Lafleur, a confié à Point Sud qu’elle a énormément d’admiration pour tous ces artistes qui se révèlent à travers l’art. « Chacune de leurs

créations contribue à faire tomber les pré-jugés. C’est un précieux cadeau qu’ils nous offrent. Je suis honorée que l’on ait pensé à moi pour être porte-parole de cette belle exposition. »

De son côté, le président du CA des Impatients, Jean-Bernard Trudeau, M.D., directeur des Services professionnels et hospitaliers de l’hôpital Douglas, a men-tionné à quel point les ateliers de création, réalisés en collaboration avec le CSSS de la Montérégie Est, permettent de sortir les gens de l’isolement et créer de la fierté autour leurs œuvres.

Placé sous la présidence d’honneur de Doris Guérette, présidente du Conseil des Arts de Longueuil, Parle-moi d’amour s’annonce déjà comme un élément phare du printemps culturel montérégien.

CULTURE

SANTÉ

Refuge sécuritaire recherché

Selon le Haut Commissariat aux Ré-fugiés (HCR) des Nations Unies (http://unhcr.org/556725e69), en 2015, il y avait dans le monde 59,5 millions de personnes déplacées en quête de refuge et de sécurité dû aux guerres, aux conflits raciaux et aux persécutions. Et de ce nombre, 14,4 millions de personnes étaient des réfugiés dont 51% étaient des enfants de moins de 18 ans.

46% des personnes réfugiées se trou-vaient dans des régions du monde et des pays économiquement faibles et peu déve-loppés tel la Turquie, le Pakistan, le Liban, l’Iran, l’Éthiopie et la Jordanie. En 2015, la guerre syrienne a généré le plus important déplacement de populations jamais enre-gistré à travers le monde soit 7,6 millions de personnes déplacées sur le territoire syrien et près de 4 millions de réfugiés.

Le Canada, en tant que signataire de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés, reconnaît ses obli-gations envers les réfugiés et une propor-tion importante des immigrants accueillis au Canada sont dans cette situation. C’est donc dans ce contexte politique que la Mai-son Internationale de la Rive-Sud (MIRS), dans le cadre de son mandat d’accueillir et de faciliter l’installation et l’intégration

des réfugiés publics, prend en charge envi-ron 100 réfugiés publics bon an mal an. La MIRS dispose ainsi d’une équipe che-vronnée d’intervenants et d’intervenantes qui vont voir à fournir, dès leur arrivée au pays, l’aide et le soutien à ces familles qui subissent souvent depuis des mois, voire des années, des conditions de vie misérables et traumatisantes.

Au cours des derniers mois, la crise des réfugiés syriens aura contribué à nous faire découvrir les conditions inhumaines vécues par ces hommes, ces femmes et ces enfants. Ils ont d’abord du fuir leur foyer puis tenter de trouver des pays voulant bien les accepter. Lors de la préparation de cette chronique, j’ai demandé à madame Virginia Cisneros, cheffe de département Accueil, Intégration et Vie associative, de décrire les premiers jours d’une famille réfugiée et du travail de la personne intervenante choisie selon la langue des arrivants. En voici les grandes lignes :• Accueillir (à toute heure du jour ou de

la nuit) et faire connaissance avec les membres de la famille réfugiée à l’hôtel désigné pour leur 2-3 premières semaines, le temps de trouver un appartement; il est clair que ces premières semaines de

vie en hôtel ne fournissent pas l’environ-nement idéal pour la vie en famille et la MIRS caresse le projet d’acquérir une ré-sidence qui permettrait déjà aux familles, dès leur arrivée, de se retrouver dans un environnement convivial et reposant et qui faciliterait grandement le travail des intervenants;

• Le lendemain, à la MIRS, les premières procédures administratives : confirma-tion de résidence permanente, inscrip-tion à la RAMQ, demande de NAS s’il n’y a pas de problèmes de santé sinon il y a référence au CLSC, demande d’aide sociale;

• Les jours suivants, visites de logement, ouverture d’un compte bancaire, au be-soin achat urgent de vêtements, présenta-tion de l’environnement immédiat dans lequel la famille sera appelée à vivre;

• Une fois le logement convenable trouvé, signature du bail, commande par la MIRS des meubles de base et du matériel néces-saire tel couvertures, serviettes, vaisselle, etc.;

• Installation de la famille, première épi-cerie avec toute l’information requise sur les aliments, les méthodes de cuisine,

• Quelques jours plus tard, le bilan de san-té, inscription des enfants à l’école, aux cours de francisation pour les adultes, autres procédures administratives (demande d’allocations familiales par exemple).

Mais malgré le dévouement et la com-pétence des employés des gouvernements et des organismes d’immigration comme la MIRS, les personnes réfugiées ne sont pas au bout de leur peine une fois installées dans le pays d’accueil.

Elles devront vivre l’isolement souvent même vis-à-vis de compatriotes, entendre les préjugés et les mythes qui leur sont acco-lés, surmonter les difficultés quotidiennes de faibles revenus dans des boulots bien loin de leur formation et, c’est inévitable, faire le deuil d’un retour possible dans leur pays et de la séparation d’avec leur famille.

La Journée des droits des réfugiés est fêtée le 4 avril au Canada afin de marquer l’anniversaire de l’arrêt Singh rendu en 1985 par la Cour Suprême. Cet arrêt a re-connu que la charte canadienne des droits et libertés protège les droits fondamentaux des réfugiés (ccrweb.ca).

CHRONIQUE

Gérard Deschènes chroniqueurPrésident du C.A. de la MIRS

Page 7: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA7ACTION SOCIALE

Des soeurs chantantes contre l’austérité libérale et à la défense du réseau Québécois de services de garde

C’est le temps des «impôts» : Le CABB peut vous aider!

La bataille pour la défense des services de garde éducatifs doit se poursuivre. C’est le message que livrent les Nonnes militantes de la Montérégie dans une tournée chan-tante.

Elles participent à une campagne régionale d’information et de sensibilisa-tion auprès des parents et de la population sous le thème Un réseau qui fait grandir! À l’instar d’autres régions, elles veulent obliger le gouvernement Couillard à cesser ses attaques contre les services de garde et, notamment, à réinvestir pour en assurer la qualité. Elles invitent à signer des cartes postales destinées au gouvernement libéral en appui à leur mouvement.

Un retour dans le temps de cinquante ans

« Depuis des années, le réseau des services de garde éducatifs à 5 $, puis à 7 $, est mis à rude épreuve, explique France Laniel, présidente du Syndicat des travail-leuses et travailleurs en petite enfance de la Montérégie – CSN, et porte-parole des Nonnes militantes. C’est encore plus vrai aujourd’hui, en raison des politiques d’aus-térité du gouvernement libéral alors qu’il a imposé, sans débat, des hausses tarifaires sans précédent, mettant en cause l’univer-salité et l’accessibilité aux services de garde si chèrement acquises au Québec. Ce qu’il nous propose, c’est un retour incroyable dans le temps, au temps où les religieuses s’occupaient des enfants. »

D’où l’idée des travailleuses en CPE de se déguiser en soeurs et transmettre par le chant leur message de désaccord avec des politiques qui ont durement touché les tra-vailleuses en CPE.

Des compressions sans précédent

« Ce n’est pas l’entente intervenue ré-cemment avec les associations de CPE et de garderies privées sur les compressions budgétaires et la refonte du financement des services de garde qui vont changer les choses, affirme Nancy Rodier, vice-prési-dente du Syndicat des travailleuses et tra-

vailleurs en petite enfance de la Montéré-gie-CSN et nouvelle directrice de chorale. Ce sont les parents et leurs enfants, ainsi que les travailleuses et travailleurs qui vont encore en payer le prix, notamment en rai-son des impacts sur la qualité des services. Sans oublier que les dernières coupes de budgets ont eu des effets dramatiques sur les conditions de travail des éducatrices. On ne compte plus le nombre de CPE où les éduca-trices ont accepté de revoir leur convention collective pour arriver à boucler les budgets des établissements. Imaginez s’ils imposent une nouvelle coupe de 120 millions. »

C’est pourquoi la campagne UN RÉ-SEAU QUI FAIT GRANDIR vise autant les travailleuses en CPE, que les ressources en milieu familial (RSG) ou encore les services en milieu scolaire. Tous ces services sont touchés par les mesures d’austérité. Ainsi, en CPE : diminution des heures consacrées à l’alimentation, à la désinfection et à l’en-tretien sanitaire, à l’accompagnement des enfants aux besoins spécifiques ainsi que non-remplacement du personnel. En milieu familial reconnu : baisse des ressources dédiées à l’aide pédagogique et à l’aide aux enfants ayant des besoins spécifiques. En milieu scolaire : réductions des achats de matériel ainsi que du temps de planification et de préparation au détriment de la diver-sité des activités offertes aux enfants.

Les Nonnes militantes apportent donc leur appui à la campagne UN RÉSEAU QUI FAIT GRANDIR. « Ce gouvernement a des comptes à rendre. Nous allons nous battre pour que soient rétablis les principes d’équité qui ont été à la base des services de garde éducatifs à contribution réduite Il faut restaurer une tarification unique, uni-verselle et accessible pour tous, et mettre fin aux compressions totalement injusti-fiées, conclut France Laniel. Nous invitons la population qui est en accord avec ces revendications à signer des cartes postales qui seront remises au gouvernement avant l’adoption du prochain budget. Les cartes sont disponibles auprès des travailleuses de nos CPE ».

Texte et photo : CABB

Remplir vos déclarations de revenus vous donne des cauchemars? Des bénévoles du Centre d’action bénévole de Boucherville (CABB) peuvent le faire pour vous si vous habitez Boucherville et si votre situation correspond aux critères suivants :

• Personne seule ayant des revenus maximums de 30 000 $ • Couple ayant des revenus maximums de 40 000 $

Apportez vos documents ainsi que votre dossier de l’année précédente au 20, rue Pierre-Boucher à Boucherville, du lundi au vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 ou de 13 h 30 à 16 h. Renseignements au 450 655-9081. Des frais de 5 $ par personne pour produire les deux déclarations de revenus sont exigés.

Les déclarations de revenus des travailleurs autonomes, des personnes décédées ou des personnes en faillite ne sont pas acceptées. Par l’entremise de son réseau de bénévoles, le CABB offre différents services aux Bouchervillois de tous âges vivant des difficultés tem-poraires ou permanentes.

Le CABB recrute également des bénévoles et réalise des jumelages entre les orga-nismes communautaires et les entreprises désireuses de s’impliquer dans la communauté par le biais du bénévolat.

3 1 2 , B O U L . S T E - F O Y L O N G U E U I Lwww.morindaoud.com

450 928-9666

• • • • • • A V O C A T S & M É D I A T E U R S • • • • • •

Page 8: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA8

Vous êtes dans un processus de séparation et vous vous questionnez au sujet de la garde de votre enfant? Il est pertinent de savoir que lorsque vient le temps pour les parents de s’entendre sur la garde des enfants ou pour le tribunal de se prononcer à cet égard, l’intérêt de l’enfant doit se trouver au cœur du débat. L’intérêt de l’enfant est une expression souvent évoquée dans la vie de tous les jours, mais dont la véritable portée juridique est souvent incomprise de la part des parents. Il est donc utile d’expliquer ce concept et de le mettre en parallèle avec ceux de parent méritoire et de figure parentale principale.

Qu’est-ce que l’intérêt de l’enfant?La loi mentionne que toutes les

décisions concernant un enfant, ce qui inclut celles relatives à la garde, doivent être prises dans son intérêt. Les tribunaux vont généralement tenir compte de son âge, de sa santé, de son milieu familial, de ses besoins moraux, intellectuels, affectifs et physiques ainsi que de son caractère.

Les tribunaux tentent aussi de favoriser la présence des deux parents dans la vie de l’enfant lorsque l’intérêt le justifie. Toutefois, pour ce qui est des enfants en bas âge, le principe de la continuité est privilégié, c’est-à-dire que la garde pourra être confiée au parent qui représente la figure parentale principale.

Le parent méritoire est-il toujours la figure parentale principale?

Il est important de dissocier l’intérêt de l’enfant de l’intérêt des parents. En effet, seul le premier est un élément déterminant dans la décision de la cour. Certains parents sont d’avis qu’il serait plus juste qu’ils se voient confier la garde de l’enfant en raison des efforts qu’ils ont accomplis pour assurer à la famille un certain revenu. Ces parents sont effectivement très méritoires, mais la réalité révèle que ces parents ne sont pas toujours, malgré les nombreux sacrifices qu’ils font, la figure principale de l’enfant.

Cette réalité peut parfois paraître inéquitable pour le parent dit méritoire, mais ce choix n’est pas fait sans raison. Le fait de choisir le parent incarnant la

figure principale pour assurer la garde de l’enfant garantit une continuité dans l’accomplissement des tâches relatives à l’enfant et permet aussi d’assurer un équilibre affectif à l’enfant.

Le parent qui incarne la figure principale pour l’enfant est celui qui concentre beaucoup de son énergie sur les besoins de l’enfant, qui s’occupe quotidiennement de ses repas, de son hygiène et qui l’accompagne dans ses joies et ses chagrins. Lorsque les deux parents invoquent être cette figure, le tribunal devra évaluer la contribution de chacun aux tâches relatives à l’enfant afin de déterminer lequel incarne réellement cette figure principale.

Qu’arrive-t-il en cas de déménagement d’un parent?

Certains cas peuvent paraitre assez choquants et injustes pour un parent qui est hautement méritoire au détriment de devoir s’absenter régulièrement de la maison. C’est entre autres le cas lorsque l’autre parent désire quitter la ville ou la province, voire le pays, au moment de la séparation. La garde de l’enfant risque d’en être grandement affectée. La Cour suprême s’est prononcée à cet égard et a indiqué que l’accent ne doit pas être mis sur les intérêts des parents, mais uniquement sur ceux des enfants. De plus, rien dans la loi n’indique que les tribunaux doivent favoriser un statu quo au niveau géographique. Ainsi, comme l’a mentionné la Cour supérieure dans une affaire récente, il est parfois préférable, et surtout moins perturbant pour les enfants qui auront déménagé, de conserver la même figure parentale principale.

Chaque situation doit cependant être évaluée selon les circonstances et le contexte familial spécifique.

L’information contenue dans le présent article est d’ordre général. Elle ne prétend pas répondre à tous les cas de figure. Pour plus de renseignements concernant le droit familial, téléphonez à la ligne d’information juridique d’Inform’elle au 450 443-8221 ou sans frais en Montérégie 1 877 443-8221, ou consultez une personne exerçant la profession d’avocat ou de notaire.

La figure parentale principalePar Laurence Pellerin Quessy, étudiante en droit

CHRONIQUES

Le coin à Mgr*Yvan Parent chroniqueur

*Nom de plume

Le dernier avertissement

Les nuits sont longues ces temps-ci, car le sommeil ne vient pas. La respiration est difficile et Diane s’enfonce de plus en plus dans la maladie. Cette nouvelle bronchite n’a rien pour la rassurer. Son conjoint à la voix d’or a beau lui chantonner à l’oreille des airs connus dont sa préférée « Diana » rien n’y fait et la mélancolie s’incruste de plus en plus et lui apporte beaucoup de tris-tesse. Cette femme si intense d’habitude est en proie au découragement.

Elle quitte le lit, se rend à la cuisine préparer le café et s’allumer une cigarette de celle qu’on identifie du nom de « cigarette indienne ». Fumer lui fait du bien, dit-elle, mais par contre la mauvaise toux augmente et ne cesse de l’accabler ces jours-ci. Son conjoint l’a quelque peu rassurée en lui pro-mettant qu’ils iront à la clinique consulter le bon docteur L***.

Comme si la maladie n’était pas assez embarrassante, la douce chanson du vent qui transporte habituellement le bruisse-ment des feuilles siffle de plus en plus fort à la fenêtre en cette fin de nuit. De bourrasque en bourrasque, il fait craquer les murs de la maison ce qui augmente l’angoisse déjà très présente chez cette femme déjà démunie et tellement fatiguée. La difficile respiration, la noirceur, le vent agressif venant du nord crée dans cette maison un état qui plonge cette bronchitique dans la peur. Incapable d’arrêter cette crise de larmes qui s’est em-parée d’elle, elle s’affaiblit de plus en plus.

Partis de la ville de Senterre située dans la MRC de La Vallée-de-l’Or en Abitibi-Té-miscamingue avec sa population d’envi-ron 3 000 habitants, elle et son conjoint s’installent dans la ville de Longueuil en entrevoyant une vie de rêve en famille sans penser aux épreuves qui se présenteront sur leur chemin de vie. Au début d’une rela-tion, l’optimisme est de rigueur. L’accident de son conjoint déclaré invalide attriste ce couple qui vivait des jours heureux, mais les rapproche comme jamais auparavant. Ce couple soudé face aux difficultés leur permet de vivre intensément cette vie. Ils l’apprécient malgré les embûches qui s’em-pilent dans leur existence. Ils continuent à avancer sur ce chemin qui les dirige vers la réalisation de leur destin.

Arrivée à la clinique, la chance la favorise, car le bon docteur L*** assume l’urgence. Par le passé, ils se sont rendus dans d’autres cliniques pour se faire dire de prendre une pompe. Diane en a déjà quelques-unes à la maison sans grands

résultats. Souvent par le passé, elle revient déçue de sa consultation. Cette femme sensible n’accepte pas le traitement imper-sonnel si répandu dans ces cliniques. Elle a besoin d’un contact chaleureux avec le médecin.

Le bon docteur la reconnaît immédia-tement et Diane se sent rassurée. Après avoir entendu la version de Diane, le médecin lui dit que si ça continue comme ça Diane, vous vous approchez rapidement d’une fin de vie. Le bon Dr L*** lui demande si elle n’aurait pas une solution à son problème. Il attend. Il attend encore… et voilà que Diane prend la parole. Il faut que j’arrête de fumer. Le Dr lui sourit. Et fais un signe de la tête qu’il est d’accord avec elle.

Le bon docteur ne se contente pas du désir de Diane d’arrêter de fumer. Il s’ap-proche d’elle, lui met la main sur le genou et demande à Diane de le regarder dans les yeux et de lui promettre de cesser de fumer. Le conjoint de Diane doute de sa promesse au bon Dr, mais celui-ci, croît plutôt en elle et il est certain qu’elle arrêtera.

Effectivement depuis six mois, Diane ne fume plus et ce qu’elle ne croyait pas pou-voir réussir, elle y est parvenue nous dit-elle grâce à la confiance que lui a communiquée le bon Dr. Elle ne veut pas recommencer à fumer, car elle sait qu’elle décevrait le bon Dr et ne serait plus capable de se présenter à lui.

C’est lors d’une conversation im-promptue au déjeuner du dimanche dans le restaurant administré par les sœurs Carole et Ginette que Diane raconte sa réussite. Elle est tellement contente d’elle. Elle a tra-vaillé fort pour atteindre son objectif. C’est un triomphe qu’elle n’aurait jamais cru pos-sible. Elle se sent maintenant confiante et importante.

Tous les fumeurs aimeraient arrêter de fumer. Pour certains, cela semble plus facile que pour d’autres et les dames semblent avoir plus de difficulté à se passer de la ci-garette. Mais si Diane y est parvenue, tous peuvent réussir. Ils n’ont qu’à rejoindre le bon docteur L***, ou un autre bon Dr, car il n’en a pas qu’un seul. Il faut chercher à en trouver un et en plus d’y ajouter un peu de bonne volonté et… bon courage et bonne chance!

Avec la collaboration de Diane [email protected]

Page 9: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA9

273 rue Edgar, Ste-Hélène-de-Bagot [email protected] 791-2239

•Classe nature

•Camp de jour

•Poney-ClubPeinture & Décor de Mortagne

387, boul. de Mortagne, Boucherville450-449-0500

Appellation certifié par la Société canadienne de l’asthme.

Texte et photo : Pierre Turbis

Le 22 mars, le Conseil des commissaires de la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) a souligné le départ à la retraite de Daniel Tremblay, son directeur général adjoint depuis 35 ans.

En début de séance, M. Tremblay a reçu un hommage bien senti de la part de la présidente de la CSMV, qui lui a remis l’épinglette de prestige de l’organisme. « Quatre mots me semblent bien résumer votre carrière cher M. Tremblay : expertise, respect, rigueur et efficacité. Nous avons été privilégiés de pouvoir compter sur un Directeur général adjoint de votre calibre. Merci et bonne retraite », a-t-elle déclaré.

Visiblement touché, M. Tremblay a réaffirmé son attachement à la CSMV. « La Commission scolaire m’a habité pendant toutes ces années et je continuerai de la porter tout près de mon cœur. Merci pour la confiance manifestée à mon endroit au fil des années. J’ai toujours abordé mon travail avec les commissaires sous le mode de la collaboration et j’ai apprécié chacun des moments passés en votre compagnie. Merci enfin au Directeur général, M. Thibault, qui est une personne d’une qualité remarquable. »

Plusieurs commissaires ont tenu à saluer M. Tremblay au cours du tour de parole concluant l’assemblée.

Nomination de la nouvelle DGA

On a également appris l’identité de la remplaçante de M Tremblay. Il s’agit de Marie-Dominique Taillon, qui œuvre en éducation depuis plus de 20 ans. Elle occupait d’ailleurs le poste de directrice de l’école André-Laurendeau depuis 2012. Entrée en poste le 29 mars, elle a confié à Point Sud avoir très hâte d’apporter sa contribution à l’équipe de direction de la CSMV.

ÉDUCATION

La CSMV souligne le départ à la retraite de son Directeur général adjoint, Daniel Tremblay

CHRONIQUE

Carole Lavallée présidentede la CSMV

En commission parlementaire

Les commissaires ne souhaitent pas le projet de loi no 86

Dans le cadre de la Commission parlementaire sur le projet de loi sur la gouvernance des commissaires scolaires (no 86), les membres du Conseil des commissaires de la Commission scolaire Marie-Victorin ont tenu à faire valoir leur insatisfaction concernant le projet de loi, qu’ils ne souhaitent pas voir adopter.

Les commissaires ont tenu à préciser qu’ils abordent ce nouveau projet de loi avec ouverture au changement. D’abord et avant tout, parce que les structures du réseau de l’éducation, dans son sens large, ont besoin d’être rafraîchies pour s’adapter à l’école de l’avenir.

Pour les élus, il n’est pas question d’analyser ce projet de loi à travers le prisme d’une fonction dont on propose l’abolition, mais de garder une distance objective face au projet de loi et de le questionner sur les besoins et les attentes de la population de notre territoire, de veiller à la pertinence et à la qualité des services éducatifs offerts par la commission scolaire et de s’assurer de la gestion efficace et efficiente des ressources humaines, matérielles et financières.

Les élus scolaires souhaitent qu’une réflexion collective et un débat public se tiennent sur l’école de l’avenir pour la définir. Il faut choisir notre terrain d’atterrissage et

quérir l’adhésion, par la participation au débat, de la population et des intervenants impliqués dans notre réseau éducatif avant de décider du véhicule qui nous y amènera. Il faut dégager une vision qui s’appuie sur une connaissance fine des enjeux. En ce sens, la réforme de la gouvernance scolaire apparaît prématurée aux membres du Conseil des commissaires.

Dans son mémoire, le Conseil des commissaires y va de plusieurs recommandations et insiste sur l’urgence de la réflexion et du débat public pour dégager une vision globale de l’école de l’avenir basée sur une connaissance fine des enjeux.

En commission parlementaire j’étais accompagnée de M. Michel Gervais, vice-président et des commissaires Paule Froment, David Miljour et Alain Riendeau.

Il est possible de consulter le mémoire du Conseil des commissaires sur le site web de la CSMV au www.csmv.qc.ca.

La présidente, Carole Lavallée

Page 10: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA10ENVIRONNEMENT

L’AGECEM en lutte à l’oléoduc du projet Énergie-Est de l’entreprise Transcanada !

Le bilan de consommation d’eau potable de Saint-Lambert continue à s’améliorer

Texte : Ville de Saint-Lambert

La Ville de Saint-Lambert est fière d’annoncer que les actions entreprises de-puis 2011 pour économiser l’eau potable ont porté leurs fruits. En effet, la consomma-tion d’eau potable a été réduite de 30 %. Elle est donc passée de 743 litres par personne par jour en 2011 à 522 litres par personne par jour en 2015. Seulement au cours de la dernière année, la quantité d’eau consom-mée a diminué de 9 %.

Cette réduction considérable s’explique d’abord par le plan d’action de la Ville. Plu-sieurs mesures ont été réalisées en 2015 : inspection annuelle des conduites d’aque-duc, acquisition d’un dispositif de détec-tion de fuites par corrélation acoustique, continuité de la patrouille verte, poursuite

du programme de subvention pour les toi-lettes à faible débit, distribution de trousses d’économie d’eau, installation d’un système de récupération d’eau de pluie qui sert à l’arrosage des jardins communautaires, etc.

À ces mesures municipales s’ajoutent les gestes posés par les citoyens. La Ville de Saint-Lambert tient d’ailleurs à les remer-cier pour leurs efforts. Chaque geste, même le plus petit, fait une réelle différence sur la consommation globale d’eau potable.

Encore du pain sur la planche pour atteindre notre objectif!

Il est toutefois nécessaire de poursuivre les efforts collectifs pour atteindre d’ici 2017 l’objectif de 409 litres par personne par jour. Cet objectif nous a été fixé par le gouvernement dans le cadre de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable.

La Ville de Saint-Lambert poursuit donc son travail. En 2016, la Ville planifiera l’application du règlement interdisant les systèmes de climatisation et de réfrigéra-tion à l’eau courante qui entrera en vigueur dès 2018. Une séance d’information sera d’ailleurs organisée au printemps pour ai-der les citoyens et les commerçants à mettre en place les mesures nécessaires pour s’y conformer.

De plus, la réparation de la piscine du parc Alexandra, prévue cet été, permettra également d’améliorer le bilan. En effet, durant l’été 2015, une perte d’eau de l’ordre de 83 000 litres par jour y a été observée. Cette quantité d’eau sur toute une saison de baignade (estimée à 69 jours) équivaut, à elle seule, à près de 0,7 litre par personne par jour.

Dans le cadre de la séance du Bureau d’audience publique sur l’environnement (BAPE) sur le projet Énergie-Est de l’entre-prise Transcanada, l’association générale étudiante du Cégep Édouard-Montpetit (AGECEM) a organisé un transport en direction de Lévis, là où avait lieu cette instance mercredi 16 mars 2016. Des étu-diants impliqués dans le comité environ-nementale, d’autres personnes ayant été intéressées par une conférence ayant été présentée auparavant dans la session, ainsi que des citoyens et citoyens intéressés par cette consultation ont embarqué avec nous dans le bus. Nous avons donc dans cette instance posé plusieurs questions et à notre grand malheur, toutefois sans être surpris, l’entreprise a usé de son jargon politique pour laisser l’auditoire, ainsi que les com-missaires dans un flou total et qui nous fait découvrir à tous la mauvaise foi de Trans-canada. Je dois admettre que notre minis-tère de l’environnement du Canada semble être plus près de l’économie que d’une quelconque branche de défense de notre environnement. Les commissaires ont pour leur part, démontré une grande ouverture et ont même fait preuve d’une belle impar-tialité tout au long de cette instance, cela n’empêche que ce projet méritait à lui seul un BAPE spécifique. Nous retournons donc

à notre cégep avec des avis, des réponses et des gens prêts à dire non à ce projet ! Une pétition est lancée et notre campagne peut commencer pour informer les étudiants de ce qui se trame au sujet de cet oléoduc.

Il m’est impossible de seulement vous informer sur notre expérience et ce que nous allons en faire au sein de notre asso-ciation étudiante, sans élaborer un peu sur ce sujet d’actualité. Avec l’accélération du réchauffement climatique, la transition énergétique est urgente.

L’oléoduc Énergie Est n’a pour objec-tif qu’essentiellement exporter le pétrole. Il encouragerait l’expansion de l’industrie des sables bitumineux qui se trouve être le pé-trole le plus polluant avec par exemple, trois barils d’eau pour un seul baril de pétrole. Il transporterait 1.1 million de barils de pé-trole par jour, traversant plus de 600 cours d’eau. Un déversement pourrait contami-ner les sources d’eau potable de millions de québécois, le fleuve Saint-Laurent, des terres agricoles et des milieux naturels précieux. Sans compter que nous nous sommes fixés des objectifs de réductions des gaz à effet de serre (GES) dernièrement à la COP21 et que ce projet n’irait absolument pas dans ce sens. Au moment où la communauté scien-tifique, les citoyens, des élus et des réfugiés sont en alerte au sujet du réchauffement

climatique il n’est absolument pas le temps d’encourager tout projet n’optant pas pour la transition énergétique. Levons-nous tous à l’embargo de tels projets et faisons nous comprendre que dès maintenant nous pre-nons les choses en main et qu’il est assez de détruire, maintenant construisons.

J’ai 19 ans, je suis étudiant et je m’en-gage à lutter pour que la prochaine géné-ration n’habite pas une planète ravagée où il ne fait plus bon de vivre. Nous nous retrouvons aujourd’hui pris avec les erreurs du passé, mais aussi les avancés du présent, alors optons pour une stratégie responsable et donc vers la transition énergétique.

Je vous encourage à déposer un com-mentaire sur le site du BAPE pour que nos commissaire reçoivent votre avis sur ce projet Oléoduc Énergie-Est, car croyez moi, chaque action compte.

Voici le site web pour émettre un com-mentaire, suivit du lien internet pour vi-sionner les séances du BAPE :http://www.bape.gouv.qc.ca

CHRONIQUE

Déric Noël-Lagacé438-875-0581Responsable aux affaires sociopolitiques

AGECEMwww.agecem.org

217 St-Charles Ouest, Longueuil www.lgrosluxe.com

Page 11: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA11

Au service des gensde Longueuil-

Charles-LeMoyneHelping people in Longueuil-

Charles-LeMoyne

Sherry RomanadoDéputée fédérale / Member of Parliament

[email protected] 450 671-12222120 avenue Victoria, bureau 150, Greenfield Park (Québec) J4V 1M9

Texte : CISSS de la Montérégie-Centre

À l’approche du mois de la santé den-taire, qui se tient en avril, la Direction de santé publique de la Montérégie publiait récemment les faits saillants d’une étude menée sur la santé buccodentaire des élèves du primaire de notre région.

L’étude a démontré qu’au cours des trente dernières années, la santé des dents des élèves de la 2e année du primaire s’est peu améliorée, alors que celle des dents per-manentes des élèves de 6e année a connu des progrès.

Comment expliquer ces tendances?La différence entre le niveau de santé

dentaire des jeunes de la 2e année et celle des jeunes de 6e année pourrait notamment s’expliquer par l’offre de services d’applica-tion de scellants dentaires sur les dents per-manentes. Visant à protéger contre la carie, le scellant dentaire est une mince couche de plastique empêchant les débris qui la causent de s’accumuler sur les surfaces iné-gales de la dent. La présence de dents scel-lées en 6e année est beaucoup plus impor-tante qu’en 2e année.

En 2005, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) s’est doté d’un pro-gramme public de scellants dentaires offerts gratuitement en milieu scolaire aux élèves les plus à risque d’être affectés par la carie. En Montérégie, de plus en plus d’enfants

bénéficient de ce service. En 2014-2015, ce sont plus de 2 600 élèves qui s’en sont pré-valus.

Qu’en est-il de la qualité de l’hygiène buccodentaire?

D’autre part, seulement 38 % des élèves 2e année et 26 % des jeunes de 6e année ont des gencives saines en Montérégie. Ces résultats sont meilleurs que ceux observés au Québec (29 % en 2e année et 20 % en 6e année).

Les données de l’étude témoignent de l’importance de renforcer la prévention en matière de santé buccodentaire en Monté-régie. Afin de conserver les acquis et conti-nuer à progresser, les parents tout comme l’école et la communauté doivent renforcer les interventions reconnues efficaces. Ces dernières visent notamment :• l’exposition optimale au fluorure (fluora-

tion de l’eau, dentifrices fluorés, applica-tion professionnelle de fluorure, supplé-ments fluorés, etc.);

• la réduction de la consommation des sucres dans les aliments et les boissons;

• l’application de scellant dentaire sur les dents permanentes;

• la promotion de bonnes habitudes d’hy-giène buccodentaire à la maison;

• la mise en application du brossage de dents dans les services de garde à l’en-fance ainsi que dans les écoles primaires et secondaires.

La lutte contre la carie dentaire n’est pas gagnée en Montérégie

SANTÉ

Le Club Optimiste de Laflèche remercie les 93 personnes qui ont fait un don de sang, ainsi que les 23 bénévoles qui ont participé à sa collecte de sang annuelle. L’objectif a été réalisé avec succès et nous en sommes bien fiers ! La concrétisation de cet objectif n’aurait été possible sans la participation de l’École innovante des Quatre-Saisons et des présidents d’honneur messieurs Félix Désilets et du président du Club Optimiste de Laflèche, Serge Martel. Nous voulons également souligner la générosité de notre partenaire : Les Rôtisseries Benny situé au 5500, Grande Allée à Saint-Hubert. (450) 462-1060.

825, rue Saint-Laurent Ouest, Place Longueuil 450 679-8211 www. l ibra ir ie -a l i re .com

Un ciel un monde - Festival international de cerfs-volantsPartout dans le monde les gens se rassemblent et font voler des cerfs-volants pour

la Paix et la Protection de l'environnement. Participez ! C'est gratuit.Pré-événement: 17 juillet 2016 Festival: 9 octobre 2016

Les cerfs-volants de VarennesDécouvrez le monde fantastique des cerfs-volantsTous les dimanches au Parc de la Commune

Boutique Coriolis - 199 C chemin du Petit-Bois, Varennes - 450 929-2439www.cerf-volantcoriolis.ca Facebook: Coriolis

Monocorde pour enfant & adulte Acrobatique 2 & 4 cordes Traction avec buggyInitiation gratuite

cell:514-827-3163

Page 12: MAINTENANT - POINT-SUD€¦ · Mercredi le 6 avril 2016 HEURE De 11h30 à 14h ADRESSE 150 rue Grant, Longueuil SALLE Ste-Élizabeth PLACES LIMITÉES MEMBRE 20$/PER. NON MEMBRE 30$/PER

DU 31 MARS AU 20 AVRIL 2016 • POINTSUD.CA12

La Ville de Longueuil accueille sa première librairie-centre de don Renaissance située au

2590 du chemin de Chambly. Renaissance est fière de continuer son expansion

sur la Rive-Sud. www.renaissancequebec.ca