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Avril - Mai 2012 www.generation-trail.com MAG’ Generation-Trail 13 © Photo : Ben / Verticausse Un voyage au Pays du Trail

Mag' Generation-Trail numero-13

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Le Magazine du Trail

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Un voyage au Pays du Trail

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Portrait : Céline Lafaye 4

Interview : Patrick Bringer 10

The North Face Transgrancanaria 20

Iceland Running Adventure Race 30

Dossier : parvenir à son poids de forme 38

La Verticausse 44

Trail aux Etoiles en Pays Viganais 50

Trail du Ventoux 58

Lyon Urban Trail 62

Trail Glazig 68

Eco-Trail de Paris Ile-de-France 80

Trail de l’Aber Wrac’h 82

Les Drayes Blanches 86

Défi Vellave 90

Gruissan Phœbus Trail 94

Le Grand Brassac 104

Tendances 108

Sommaire

Responsable et Directeur de la publication : Fabrice BretonConception graphique - réalisation : Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - [email protected]

Entreprises, organisateurs, pour communiquer dans Generation-Trail Magazine

contactez-nous au : 06 42 72 68 62ou par mail : [email protected]

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Celine Lafaye Tout en legerete

Portrait

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Celine Lafaye Tout en legerete

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Celine LafayeElle ne passe pas inaperçue : de sa foulée sau-tillante et sacrément rapide, Céline Lafaye est abonnée aux podiums et aux titres nationaux. Derrière l’apparence fragile de la championne se cachent une détermination à toute épreuve et, surtout, une véritable passion.

Le sourire est franc, les joues sont rosies par l’ef-fort, la bonne humeur est communicative. Dans sa tenue noire et blanche estampillée par ses spon-sors, Céline Lafaye semble à peine âgée d’une pe-tite vingtaine d’années. Pourtant, du haut de ses 30 ans, son palmarès fait pâlir d’envie la plupart des trailers et ses performances étonnent depuis une décennie.

Enfant, la Grenobloise d’adoption était déjà pas-sionnée de sport. « J’ai commencé par faire de la gymnastique. J’appréciais particulièrement le sol mais beaucoup moins la poutre. Comme nous manquions toutes de grâce, nous devions suivre quelques cours de danse classique », évoque Cé-line en grimaçant. Sa foulée de danseuse serait-elle donc l’héritage de ce passé ? « Non, j’ai tou-jours marché sur la pointe des pieds, même quand j’étais toute petite. Je n’arrive pas à poser le talon au sol, je saute tout le temps ! J’ai d’ailleurs des mollets en béton ! » ajoute en riant la double championne de France de trail court. Aussi frêle que soit Céline, son énergie et son endurance sont

Portrait

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Celine Lafayedébordantes. Sans parler de son incroyable capa-cité à courir même sur les pentes les plus raides. « Je suis plus à l’aise sur les parcours abrupts et je préfère les efforts de deux à trois heures plutôt que les épreuves longues ». Autant dire que le trail long n’est pas synonyme de plaisir fou pour celle qui excellait à ses débuts sur des formats courts tels que la course de montagne. Forte de deux sélections en équipe nationale de la disci-pline en 2005 et 2009, Céline s’est ensuite tournée vers le trail et, tout récemment, le kilomètre verti-cal. « J’ai remporté le TTN Court en 2010 et 2011 donc j’ai décidé de ne pas courir pour un nouveau titre cette année. Je participerai à d’autres compé-titions, notamment aux championnats de France de kilomètre vertical à Manigod en juillet. Mon entraîneur estime que je pourrai un jour m’appro-cher du record du monde. »

Non, un tel objectif ne semble pas trop ambitieux pour celle qui en a épaté plus d’un en 2011, à com-mencer par son propre coach, Jean-Louis Dal. Après avoir vécu un an à Bruxelles (pas franche-ment idéal pour préparer des épreuves de mon-tagne !), Céline a connu une énorme progression, améliorant toutes ses performances et réalisant des courses idéales – sauf au Trail Odlo Faverges, l’épreuve de son club, où elle fut contrainte à l’abandon, terrassée par une hypothermie. « De tels progrès sont évidemment satisfaisants mais ils

génèrent aussi beaucoup de doutes. Je me de-mande maintenant si je vais régresser », avoue Cé-line. Une perspective qui semble bien improbable si l’on en juge ce début de saison 2012 ! 3e fémi-nine à Gruissan puis 6e au scratch au Trail des Ca-bornis en mars dernier, la sociétaire de l’Espérance Faverges Athlétisme a pourtant subi une véritable loi des séries à l’orée du printemps. Victime d’une vilaine douleur au genou, elle s’adonnait au vélo de route pour épargner l’articulation doulou-reuse… et chutait sur l’autre genou ! « Ensuite, aux Cabornis, je suis tombée dans une descente technique et je me suis accrochée à un clou : j’avais du sang et de la boue partout, on aurait dit que j’avais fait la guerre ! » Pour couronner le tout, la petite danseuse des sentiers subissait une mé-chante réaction allergique à l’anti-inflammatoire destiné à soigner son genou. « Espérons que cette série noire va rapidement s’arrêter », conclut Cé-line sans se départir de sa bonne humeur. Un re-gard sur le cadran de sa montre, un sourire et la petite silhouette s’éloigne en courant, tout en lé-gèreté, sur la pointe des pieds et les bras un peu écartés. Comme une danseuse sur un sentier.

Texte Marie PaturelPhoto Lionel Montico

Céline Lafaye en bref30 ans, 1,57 m, 42 kg. Profession : chercheur en biologie.Licenciée à l’Espérance Faverges Athlétisme. Pratique la course à pied depuis l’âge de 17 ans. 2 sélections en équipe de France de course de montagne (2005 et 2009), 2 fois médaille de bronze aux championnats de France de course de montagne (2005 et 2009), double championne de France de trail court (2010 et 2011), 3e à Sierre Zinal en 2011. Signes particuliers : détesteles itinéraires roulants et évite les épreuves sur route (malgré un record fort honorable sur 10 km : 37’11’’).

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1 Pour ceux qui ne te connaissent pasencore, peux-tu te présenter ?

Je suis originaire du Puy en Velay, j’ai 36 ans. Désormais je vis à 20 km au Sud de Clermont Ferrand depuis près de 20 ans. Je suis marié avec Marielle et papa de 3 enfants : Mattéo et Esteban 9 ans, Antonin 3 ans. Dans le civil, je travaille dans l’enseignement depuis 2001, je travaille aussi dans le coaching sportif via la so-ciété que j’ai crée il y a 3 ans « Entraînement Equilibre Plaisir et Performance ».Côté sportif, j’ai commencé à courir très jeune (7/8 ans) en plus d’autres sports (équitation, foot, gym...) à un niveau régional modeste, puis j’ai basculé dans le triathlon à 17 ans où j’ai fait quelques trucs sympas dont je retiens surtout mes 3 podiums sur les ironman d’ Em-brun (2003/2005 et 2007) et de Nice (2007 et 2008). De belles années que j’ai vécu en famille puisque mes parents, beaux parents, mon épouse et mes enfants m’ont toujours suivi partout tout comme beaucoup d’amis. Ce sont donc mes meilleurs souvenirs sportifs.Désireux d’avoir plus de temps pour ma famille et le coaching j’ai arrêté en 2009 sur une bonne saison. J’ai poursuivi dans le trail pour garder une activité physique d’endurance mais beau-coup moins preneuse en temps d’entraînement ce que j’apprécie. J’ai découvert le trail aux Templiers où j’allais encourager mon copain Thomas Lorblanchet que j’entraînais alors, j’ai-mais beaucoup l’ambiance et le type d’effort donc ce fut un « reconversion » assez logique puisqu’en plus je connaissais bien les modalités de la pratique.

2 En juillet dernier en Irlande, tu as dé-croché la médaille de bronze en individuel et la médaille d’or par équipe lors des championnats du monde Trail, avec du recul que retiens-tu de ces très bons résul-tats et est-ce que cela t’a apporté un plus pour la suite de ta « carrière Trail » ?

Ce fut une fabuleuse expérience humaine et sportive, j’ai pris cette sélection comme une belle récompense. Pas seulement pour mon titre de vice champion de France 2010 (qui m’a valu la sélection) mais aussi pour ces vingt d’an-nées où j’ai accumulé des milliers d’heures

d’entraînement avec labeur car je ne suis guère doué à l’origine. Porter le maillot bleu blanc rouge a été une grande fierté aux côtés d’ath-lètes très sympas et d’un encadrement optimal et dévoué, j’en garde un merveilleux souvenir et j’ai hâte de revivre tout cela en 2013. Rien n’est plus beau que de représenter son pays quelque soit la discipline et je mesure ma chance. En plus nos épouses se sont bien écla-tées sur place ce qui ne gâche rien car le sport n’est beau qui si il permet de vivre de belles aventures humaines aussi. Est-ce que cela m’a apporté un plus ? Je n’ai pas cherché spécialement à valoriser cette mé-daille car je ne cherche aucune reconnaissance en trail, pour moi le sport « au taquet » est derrière moi et aujourd’hui ce n’est que du bo-nus. Toutefois, j’ai eu beaucoup d’invitations d’organisateurs et de demandes de parrai-nages, j’ai d’ailleurs accepté d’aider au démar-rage du Grand Trail de St Jacques dans ma ville natale au Puy en Velay, un grand moment en vue. Dans une discipline où le niveau est si dure à évaluer et les courses si nombreuses, une mé-daille mondiale donne une évidente et légi-time crédibilité. Mais bon, j’ai beaucoup d’ac-tivités annexes et je ne suis pas trop penché sur tout ça lol.Désormais garder ma place en équipe de France et arriver à chaque championnat du Monde au top est vraiment ce qui me motive, j’espère que le championnat devienne annuel à partir de 2014 comme c’est envisagé par l’IAAU car de mon côté me consacrer à 100% à cette course chaque année ne me poserait aucun souci.

3 Tu as dû stopper ta saison pendant près de 6 mois après ces championnats du monde suite à une blessure, cet éloigne-ment loin des sentiers a été compliqué à vivre pour toi ?

C’est la première fois que je suis blessé longue-ment en sport, sûrement les conséquences d’un rythme de vie un peu trop rythmé et le passage au dénivelé, quelque chose de nouveau pour toi somme toute. Il s’agissait d’une tendinose au tendon d’achille. Il est évident que le trail est plus traumatisant que le triathlon mais j’ai aussi manqué de prudence dans la récupération post compétition. Je vais être vigilant cette saison.

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Est-ce que cette période a été pénible mais alors pas du tout, c’est cool de glander !!! J’ai pu faire d’autres choses. Ma femme confirmera que je n’ai pas du être bien pénible. Je n’ai dé-sormais aucun mal à arrêter le sport, pendant le triathlon je coupais 6 semaines totalement sans sport à l‘automne sans souci mais à ce mo-ment là mon épouse me suppliait de m’y re-mettre... Encore une fois le trail ce n’est que du bonus donc si ça va tant mieux sinon je suis trop occupé pour y penser, les perfs des ath-lètes que j’entraîne me préoccupent plus et me prennent plus d’énergie que les miennes donc honnêtement ça ne m’a pas traumatisé... tou-tefois j’étais bien content de reprendre car j’aime ce sport et j’aime me défouler.

4 Quels sont tes principaux objectifs cette année ?

J’en avais un seul et unique, valider mon ticket pour les Monde 2013. Comme c’est fait (sous réserve de participation aux différents stages FFA et d’une bonne forme lors de ceux-ci, ce qui est plus que normal) j’en profite pour m’en-traîner de façon codifié, gommer mes points faibles et bien espacer mes courses. Comme je n’ai pas de pression je n’hésiterai pas à annuler une course dès que je sens une douleur car je veux avant tout rester en bonne santé et sans blessure afin de continuer à progresser en vue des mondiaux 2013.Cette année après mes victoires sur le Raid des Garibiers, l’ultra de Vulcain et le Lyon Urban Trail, je vais faire des classiques sympas et que je connaissais pas : LUT, Ardéchois, 6000D, Sierre Zinal, St Jacques de Compostelle,... et bien sûr les Templiers que j’avais tenté en 2010 sans succès. Bref que des belles courses où j’es-sayerai de bien figurer à chaque fois. En ga-gner 2 ou 3 serait bien sympa mais on verra bien !

5 Est-ce que l’on te verra un jour sur des ultras de plus de 100 km comme L’UTMB ou le Grand Raid de la Réunion ?

Non ! Même si en terme mental, physique et en capacité de gestion et d’alimentation du-rant l’effort ce sont les efforts pour lesquels

j’aurai quelques prédispositions. J’ai arrêté le triathlon pour vivre plus cool et m’entraîner moins donc pas question d’aller faire des sor-ties très longues à pied ou à vélo, ce temps là est fini. Un 100 km route me tenterait par contre, j’ai hésité pour Belvès cette année mais je craignais la blessure donc ce sera en 2013 ou au pire 2014 selon les dates des Monde de trail. Cette année pourquoi ne pas essayer un trail proche de 100 bornes mais pas plus. J’ai vu l’UTMB une fois et ça ne m’attire pas plus que ça. Toutefois je comprends pleinement que des athlètes rêvent de ces courses mais ce ne sera pas pour moi même si il ne faut jamais dire ja-mais en sport lol

6 Quels sont tes terrains d’entraîne-ments ?

Oh c’est vite vu et pas très glamour !!! Comme je ne prends jamais la voiture pour courir c’est le stade des Cézeaux ou de Marcombes entre midi et deux durant la pause au boulot car je fais une séance ou deux de piste chaque se-maine, j’aime bien et là on ne fantasme pas sur son niveau ! J’apprécie d’y aller avec un ou deux copains selon les dispos de chacun. En-suite, je fais mes footings qu’autour de la mai-son le matin vers 6h, j’aime ça, courir à jeun est un grand plaisir et me libère la soirée. Ensuite le WE je vais toujours au même endroit, une colline vers chez moi (Le Puy St Romain, 400 D+ très raide par endroit) que je monte par tous les côtés. J’y suis allé cet hiver plusieurs fois avec Fabien Chartoire (vainqueur 1er TTN long à Gruissan NLDR) et l’on s’est tiré de belles bourres. C’est pratique car on est presque voi-sin, par exemple la semaine prochaine on se le monte 4 fois, enfin c’est ce qu’il a dit... Par contre je ne connais pas le Puy de Dôme (lol) je l’ai fait deux fois dans ma vie dont la dernière au Vulcain, le Sancy j’y suis allé une seule fois !!! En résumé, je privilégie la non perte de temps mais il faut que je me bouge un peu ça serait profitable.Sinon je fais quand même deux WE trail avec mon groupe que j’entraîne et mon spot préfé-ré c’est l’Aveyron, j’adore. En été, j’apprécie beaucoup la montagne et mon lieu favori est l’Alpe d’Huez dont je ne me lasse pas. Comme mes enfants adorent y aller c’est parfait, cet

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aété nous y serons 15 jours fin juillet j’en salive d’avance car la montagne en été c’est mystique pour moi.

7 Pour ceux qui vont lire cette interview et qui aimeraient bien avoir ton niveau, c’est beaucoup d’entraînements, de sacri-fices... ?

Sacrifices non parce que j’aime bien m’entraî-ner et j’ai été habitué à en faire beaucoup, beaucoup plus donc je trouve plutôt que main-tenant c’est cool. D’un autre côté comme le trail est plus traumatisant on ne peut pas trop en faire côté kilométrage. Si j’avais du temps dispos en semaine je ferai plus de vélo.En résumé c’est 6 à 7 séances semaines à pied en hiver, 5 au printemps car je fais plus long et quand je peux une séance de piscine de 45’ pour me détendre, du vélo aussi mais cette an-née je ne peux pas trop rouler car avec les en-fants je suis un peu un « taxi vivant » mais j’es-saye de m’y tenir une fois par semaine. J’aime rouler avec les jeunes triathlètes, il y a un groupe sympa sur Clermont alors je souffre en silence dans les roues et je garde le contact avec ce milieu que j’aime toujours bien.Sinon j’ai quelques principes de vie que m’ef-force d’appliquer pour éviter l’embourgeoise-ment qui nous guette tous : se lever tôt, la tra-vail paye toujours, du plaisir mais dans la rigueur, toujours ! la douleur n’est qu’informa-tion... je le rabâche à mes coureurs ça les fait marrer mais c’est pas faux ! Concrètement je me fais mon plan d’entraîne-ment en respectant les grands cycles annuels connus de tous et le dimanche soir selon mes dispos je cale les séances clefs, je n’improvise pas trop je fais ce que j’ai prévu, je suis un bon auto élève lol

A titre d’exemple cette année ça donne :

Lundi : Footing matinal / Petite natation si pos-sible (2 km) pour récupérer du WE.Mardi : VMA sur piste le soirMercredi : Petit tour de vélo si possible (2h) et le soir PPG + côtes courtes ou moyennes avec les copains.Jeudi : ReposVendredi : Footing matinal et le midi travail de

train (EMA)Samedi : Côtes longuesDimanche : Sortie longue (entre 2h et 3h30’ se-lon les thèmes) ou repos si course le dimanche suivant.

8 Tu fais partie du Team Trail Sigvaris, peux-tu nous parler un peu du Team 2012 et de ce nouveau venu Nicolas Martin ?

Bien sûr, nous avons crée ce Team il y a 3 ans et aujourd’hui j’ai totalement laissé les manettes à Yoan Meudec qui gère cela de façon très pro-fessionnelle et efficace. La structure est très viable et nos moyens ont bien augmenté cette année, je me contente donc de courir. Côté perf en 2011 : Yoan a gagné le marathon des Causses, Martin Reyt a fait 5ème aux Templiers, Yann Curien 8ème aux Mondiaux pour ne citer que ceux qui sont encore là cette année, donc ce fut du solide.Et le petit nouveau, « le petit » Nico Martin, je le connais bien. Un bon gars, rustique, dur au mal, authentique, simple donc tout ce qu’il faut pour réussir en trail. On s’est connu en 2010 à la fin du Nivolet, il avait fini 20ème envi-ron, il m’a dit « je voudrais essayer de gagner les Templiers un jour ou au moins faire un top 5 » , je lui « OK je peux t’aider à faire ça mais tu vas souffrir » !C’est un garçon travailleur, appliqué, nous tra-vaillons sur du long terme, sans précipitation ce qui est appréciable pour un coach.L’an passé il a gagné le challenge Salomon, fait 8ème aux Templiers et taquiné les meilleurs quelques fois. Cet hiver, j’ai souhaité qu’il s’éduque athlétiquement en faisant un gros travail de VMA en club et les cross car venant du foot et de la chasse (!), le cross ou la piste il ne savait pas trop en quoi ça consistait LOL. Il s’est qualifié aux France, a fait 5ème à Gruissan sans prépa trail donc nous sommes sur la bonne voie. On va voir aux Ventoux ce « qu’il a dans le sac » dans un contexte relevé mais il va cla-quer une ou deux perf’ cette année j’en suis convaincu. Il a le mental et c’est l’essentiel en trail. Le week-end dernier lors du week-end de ma strcture, 2EP, il m’a bien souffrir donc c’est bon signe !Il est donc le bienvenue dans le Team où les rapports humains priment, tout le monde est

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motivé donc souhaitons que ça soit aussi bien que les 2 années précédentes. Le boss Yoan vous en dira plus sur les objectifs de chacun prochainement.

9 Que représente le Trail pour toi et la passion pour ce sport est-elle toujours aussi forte ?

C’est un moyen d’assouvir ma passion du sport surtout car ma passion elle est pour tous les sports. C’est une activité qui reste cool avec une bonne ambiance sans la moindre prise de tête, j’aime ça ! Mais je ne dis pas que je vais en faire 10 ans non plus car ma passion pour le coaching est bien plus forte, je fourmille de moults projets aussi mes perfs perso ne sont pas ma préoccupation quotidienne, loin de là. Toutefois je m’entraîne sérieusement car je n’aime pas la demi-mesure et je trouve sympa de pratiquer tout en entraînant je sais que beaucoup de mes athlètes aiment cela car je ressens ce qu’ils ressentent, où je l’ai ressenti pour le triathlon. Aider quelqu’un, cela quelque soit son niveau, à atteindre ses objectifs c’est ça ma vraie passion.

10 Est-ce qu’il y a un traileur que tu admires ou qui t’impressionne ?

A l’étranger je n’ai pas trop la culture des gars, je connais quelques noms bien sûr comme le fameux Kilian qui est incroyablement polyva-lent. En France, je garde une (très) grosse pré-férence pour Gilles Guichard, un modèle de longévité, de gentillesse et de performance mais aussi pour Tom Tom dont j’ai pu constater de près la force et sa capacité à briller sur le format 50 miles. Même si il est désormais tren-tenaire lol ça reste pour moi l’un des papas du trail Français. Cette année malheureusement nos EDT se croisent un peu donc s’entraîne moins ensemble mais j’aurai bien le loisir de souffrir derrière ses célèbres « gros » mollets quelques fois cette saison.Sinon, je t’avoue que l’ambiance est bonne et donc je m’entend bien avec tous ceux que je connais.Globalement j’aime les gars qui respectent toutes les distances et tous les coureurs, chacun a sa spé et c’est tant mieux.

11 Quel est le Trail que tu rêves de gagner ?

Oulàlàlà, pour moi le trail = les Templiers MAIS je n’ai ni la prétention, ni l’ambition, ni les ca-pacités de le gagner mais une belle perf là bas ça me plairait même si ce que je préfère là-bas c’est être spectateur ! Ensuite, franchement je suis déjà ultra motivé par les Mondiaux 2013, ça « m’excite » déjà beaucoup donc une nou-velle belle perf’ là bas et une gagne par équipe surtout ça serait top.A court ou moyen terme j’aimerai aussi aller courir au Népal sur les conseils avisés de mon grand ami François Poissonnier mais aussi en Amérique du Sud car je suis passionné de la culture des anciens peuples amérindiens. Bref, on va quand même trouver de quoi faire mais je n’ai pas de rêve de victoires particulières mais soyons clair et honnête, je serai ravi de gagner de belles courses !

12 Un message à faire passer ?

Belle saison à tous, reposez-vous bien après chaque course et arrêter de chercher à élire le meilleur traileur de l’année en novembre, c’est pas possible, il y en a autant que de profils, de dénivelé et de distance !!!!!Et puis, surtout, au plaisir de se rencontrer car je suis plutôt bavard et je me régale d’échan-ger avec d’autres passionnés sur les sports d’en-durance en général. Enfin et surtout, profitons d’être en bonne santé pour faire du sport, c’est une grande chance... et longue vie à Généra-tion Trail !

© Photos Fabrice Bretona

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Transgrancanaria 2012Sébastien Chaigneau est le nouveau hé-ros de la Transgrancanaria 2012. Troisième l’an dernier sur l’île des Canaries, Sébastien du Team The Noth Face s’impose magnifi-quement et bat au passage le record de l’épreuve détenu par Miguel Heras. Il lui aura fallu 12h54’ pour boucler le parcours de 123 km sous un temps frais et venteux. A son arrivée, Sébastien déclarait : « Je n’ai jamais pensé au chrono, j’ai juste fait ma course, à mon rythme et j’ai profité au maximum des paysages magnifiques qu’offre cette course. « La ligne d’arrivée en bord de mer a été franchi sous les accla-mations d’un public venu en nombre ! Sébastien Chaigneau devance de près de 33 minutes le second, Armando Teixeira et de 1h15’ le 3ème, Miroslav Osladil.

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Transgrancanaria 2012

Après sa 3ème place sur l’UTMB en 2011,

Sébastien Chaigneau lance idéalement

sa saison 2012. On le retrouvera sur

quelques courses avant surtout

d’attaquer l’UTMB fin août.

Chez les filles on s’attendait à une victoire

de la grande favorite Lizzy Hawker

mais au 54ème km, des soucis musculaires

l’ont obligé à abandonner. C’est finalement

Fernanda Maciel qui vient s’imposer sur

ce 123 km en 15h02’.

Au total, c’est plus de 1800 traileurs

qui ont participé à toutes les courses.

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Sebastien Chaigneau

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Texte : Fabrice Breton Photos : The North Face Transgrancanaria

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Personnalité emblématique du monde du raid-trail, dawa sherpa est connu de tous pour son aura et son optimisme à tout épreuve, quelles que soient les situations. vainqueur des plus grandes courses, il garde les pieds sur terre et le sourire aux lèvres, demeure simple et acces-sible. Depuis 2008, il organise le solu khumbu trail, au népal. une course pour faire connaître les montagnes himalayennes et aider les habitants de son village natal.

Si elle a découvert les sports de pleine nature il y a seulement 5 ans, emilie lecomte n’hésite pas aujourd’hui à rattraper le temps à toute vitesse. véritable boulimique d’action et d’outdoor, elle est membre du team raid-trail et du team raid-aventures. Elle compte déjà à son actif les plus grandes courses, dont la diagonale des fous qu’elle a remportée en 2009.

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G u i l l a u m e L e N o r m a n dpersonnalité fantasque, il partage sa vie entre les nombreuses compétitions auxquelles il participe et son métier de cordiste.

S é b a s t i e n T a l o t t ipassionné de nature, il n’hésite pas à enchaîner les heures d’entraînement et à coacher les collaborateurs de Quechua amateurs de raid-trail.

V i n c e n t D e l e b a r r evéritable touche-à-tout en matière d’outdoor, il monte régulièrement sur les podiums des plus grandes épreuves.

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Première étape !Le départ est donné le 7 mars au lever du soleil au pied du célèbre volcan Eyjafjallajokull près des chutes de Seljalandfoss dans la partie Sud de l’Islande. Au programme de cette première étape un 54 km au milieu de paysages variés plutôt habités dans la première partie du par-cours puis totalement vide de population à me-sure que les coureurs se dirigeaient vers le vol-can Hekla. Le volcan le plus actif d’Islande qui a fait fuire toute la population !Dès le départ, la course est emmenée par 3 hommes avec les français Denis Masclaux et Bruno Spilliaert et l’Italien Ernesto Ciravegna. Ces 3 hommes sont accompagnés de Florence Spilliaert qui est engagée sur l’épreuve courte avec une première étape commune pendant les 26 premiers kilomètres de l’épreuve longue !

Au 33ème kilomètre, peu avant le passage à gué de la rivière Fiska qui charrie de jolis glaçons, ils ne sont plus que 2 en tête, le français Denis Masclaux et l’italien Ciravegna Derrière on re-trouve les français Spilliaert, Vallet et l’Argen-tin Rearte.

Plus les coureurs avancent, plus la neige est abondante sur le sol et plus la progression est difficile. Régulièrement des tempêtes de neige rythment les éclaircies et donnent une impres-sion de folie, de course extrême qu’il faut sa-voir gérer.

A Gunnarsholt, lieu de l’arrivée, les positions restent inchangées, l’italien remporte l’épreuve de 54 kilomètres avec un peu plus de 2 minutes d’avance sur Denis Masclaux. La seule féminine engagée sur la course longue, Aurelia Beun termine cette première étape complètement réfrigérée mais encore en forme. Du côté de l’épreuve courte, c’est la féminine Florence Spilliaert qui s’impose.

Seconde étape !Après une nuit au pied du volcan Hekla, les concurrents repartent de Gunnarsholt pour une seconde étape qui s’annonce encore une fois difficile. Les 4X4 ont d’énormes difficultés pour ouvrir la piste tant la neige est tombée en abondance dans une nuit illuminée par les aurores boréales islandaises. Comme la veille

Pour cette seconde édition 23 personnes étaient présentes en Islande pour cette course hors norme

où les conditions météo très difficiles s’ajoutent au parcours exigeant tracé entre chemins,

pistes, prairies et champs de laves. Sur ce parcours enneigé de nombreux cours d’eau

sont à traverser parfois à gué.

iceland running adventure race

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lors de la première étape, c’est l’italien Ernesto Cirave-gna et le français Denis Masclaux qui font la course en tête. Les trailers de l’extrême arpentent un sentier cen-tenaire au milieu de fermes abandonnées suite aux éruptions volcaniques. Chaque coureurs essaient de res-ter dans les traces des 4x4 pour ne pas s’enfoncer dans la neige fraîche. Les concurrents sont éparpillés sur tout le parcours, chacun à son rythme, la fatigue est omni-présente. La traversée d’un énorme champ de lave vers le Mont Burfell en direction du point de contrôle situé prés des chutes de Bjojafoss va entamer un peu plus les organismes car une nouvelle tempête de neige s’est le-vée et c’est tout le mental des coureurs qui est mis à contribution. A l‘arrière du peloton Mickaël Beun souffre mais tient le rythme… un bel exemple de courage !

A l’avant de la course depuis la traversée du barrage de la rivière Bjorsa (la plus longue rivière d’Islande avec 230 km), Ernesto Ciravegna s’envole vers la victoire qui est jugée aux superbes chutes de Hjalparfoss (les chutes de l’aide). Un bien joli nom d’arrivée tant les coureurs arri-vent un à un épuisés mais si fiers de leur exploit person-nel. L’Island Running Adventure Race est une course magnifique par la beauté de ses parcours islandais mais que l’on ne peut pas mettre entre n’importe quels pieds ! Au loin le volcan Hekla apparaît et disparaît entre les averses de neige.

Après cette belle mais difficile épreuve, les coureurs se sont baignés dans les eaux chaudes du Blue Lagoon, la tête dans les aurores boréales et les pieds encore gonflés par tant d’efforts.

Texte et photos Franck Viandier

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Samedi 9 Juin 2012

Aux sources du lac d’Annecy,une course mythique dans un décor idyllique

Renseignements et inscriptionswww.trail-faverges.com

MaraTrail : 42.195km, 2700m déniveléTrail 28 : 28km, 1600m dénivelé, épreuve du Trail Tour National «court» 2012NOUVEAU » Relais : 42.195km, 2700m dénivelé, relais à 19.5km

Lyon

Valence

Genève

Annecy

Chambéry

Grenoble

Albertville

Faverges

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Après vous avoir parlé de la notion du « poids de forme » dans Mag’ Génération-Trail n°12, venons-en concrètement aux éléments pratiques qui permettent de s’en approcher !

Il est démontré que des exercices de mus-culation, associés à une alimentation adaptée, permettent d’orienter vers une harmonie corporelle améliorant efficacité de la contraction musculaire, une plus grande résistance à l’effort et donc une meilleure performance à la course.

1. Exercices de musculation de base « spécifique course » :Selon le type d’exercice choisi, avec ou sans charge, la vitesse d’exécution, le nombre de répétitions, le temps de récu-pération entre les séries mais aussi entre les séances, les répercussions musculaires seront différentes. Il est tout à fait pos-sible de se renforcer sans s’« alourdir » en gagnant du poids « utile ».

Je vais vous présenter quelques exer-cices dynamiques « naturels », sans charges, pouvant être réalisés chez vous ou sur n’importe quel lieu (piste, route…).• Les foulées bondissantes sur sol plat ou sur une pente ascendante (augmenta-tion du facteur « Puissance ») permettent de travailler l’amplitude de la foulée, le travail du pied et le bon positionnement du bassin. >>> Variantes : plots, lattes, cerceaux, haies… >>> 5 à 10 Séries de 15 à 30 foulées, Récupération inter-séries : active le temps du retour ; • Les montées de marches sont un bon exercice de travail en puissance avec « ré-

cupération » en descente. Identique à l’exercice ci-dessus, on veillera à un travail harmonieux entre le balancier des bras, le positionnement du bassin, la montée des genoux et la dynamique des appuis. >>> Variantes : cloche-pied, pieds joints, jambes tendues >>> 5 à 10 Séries de 15 à 30 marches, Récupération inter-séries : active le temps de la descente ; • La corde à sauter permet d’allier vi-tesse et coordination avec des fréquences plus ou moins élevées, permettant ainsi de gagner en dynamique d’impulsion timing, tonicité musculaire, légèreté des appuis, et fluidité des mouvements. >>> Variantes : pieds joints, cloche-pied, en avançant, rotation de la corde >>> 5 à 10 Séries de 2 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 1 mi-nute ; • Enfin, les pompes, exercice connu et re-connu, permettent de travailler le buste globalement, les pectoraux, les bras et à un second niveau les dorsaux. Plus elles sont exécutées rapidement, plus on apporte de la tonicité au haut du corps. >>> Va-riantes : mains serrées, écartées, pieds su-rélevés, mains surélevées, genoux au sol >>> 5 à 10 Séries de 10 à 30 pompes, Ré-cupération inter-séries : passive, 30 se-condes à 2 minutes ;Remarque : Plus l’exercice est réalisé« lentement », plus le paramètre force est amélioré et inversement, plus l’exercice est réalisé rapidement, plus la compo-sante vitesse est sollicitée et ainsi l’explo-sivité ;

Les exercices de gainage : effort isomé-trique. Le muscle travaille contre une

Parvenir à son poids de forme

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résistance fixe, les leviers et les insertions musculaires ne se déplacent pas :• La « chaise romaine » (« Wall-Sit ») permet de renforcer les quadriceps. Il s’agit de se placer en appui dos à un sup-port fixe (mur par exemple), les genoux fléchis à 90° et de tenir la position de 30 secondes à plusieurs minutes. >>> Va-riantes : degré d’inclinaison, sur une jambe >>> 5 à 8 Séries de 1 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 se-condes à 1 minute ;• Le travail des mollets peut se réaliser à même le sol ou sur un rebord surélevé (plus d’angle de travail) et en remontant sur la pointe des pieds, le corps bien en alignement >>> Variantes : pieds joints, sur un seul pied >>> 5 à 10 Séries de 2 à 4 minutes, Récupération inter-séries : pas-sive, 30 secondes à 1 minute, • Concernant la ceinture abdo-lom-baire (siège du transfert des forces entre le haut et le bas du corps) et les muscles dorsaux, les positions de gainage ven-trale, latérale et dorsale sont intéres-santes à mettre en place pour chaque séance car non-traumatisantes et peu-vent être intégrées dans le protocole d’échauffement ou à la fin d’une séance. >>> Variantes : avec un bras ou/et une jambe en extension >>> 5 à 8 Séries de 1 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 1 minute ; Remarque : On peut intégrer des récupé-rations actives type footing lent de quelques minutes entre des blocs de sé-ries (par exemple, 10 séries en 2 blocs de 5, avec récupération active 3 minutes entre les deux blocs).

Il existe un savant équilibre entre les be-soins occasionnés et les apports nutri-tionnels, car si ces derniers ne sont pas adaptés alors cela crée un bénéfice moindre des efforts fournis sur le terrain.

2. Derniers points essentiels : l’hy-dratation durant l’effort ! Le plus im-portant à mon avis avec … (voir le paragraphe qui suit)Concernant l’alimentation, il est néces-saire de respecter les phases d’effort et de récupération. Je dirais même que cette dernière apparaît comme la plus impor-tante lorsque l’on souhaite favoriser la reconstruction tissulaire, et pour ce qui nous intéresse, prendre de la masse mus-culaire « fonctionnelle ».

Ainsi, la phase d’effort (entraînement) est à distinguer de la phase de récupéra-tion, les besoins différent et par voie de conséquence, des apports spécifiques sont à prendre en compte lors de ces deux périodes.

Lors de l’exercice de renforcement musculaire, les objectifs principaux de la diététique sont de couvrir les besoins énergétiques, favoriser l’hy-dratation et limiter les pertes en miné-raux, retarder l’apparition de la fatigue musculaire et nerveuse et diminuer les dommages musculaires. La prise d’une boisson de l’effort d’apport glucidique est préconisée afin de se réhydrater et de limiter la baisse des stocks de glycogène, substrat particulièrement important au cours de l’effort, notamment lorsqu’il s’agit d’exercices de force. Plus l’effort

Parvenir à son poids de forme

Par Nicolas AubineauDiététicien D.E.

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demandé est réalisé avec vitesse, vélocité, plus l’acidité musculaire augmente et une boisson contenant des citrates se révèle intéressante pour « tamponner » cet ex-cès.

Lors de la phase de récupération, il s’agit pour l’athlète de se « recharger » quantitativement et qualitativement. En d’autres termes, Il est nécessaire de :- réhydrater et reminéraliser l’organisme (sodium, potassium notamment), - assurer la resynthèse des stocks de glyco-gène musculaire et hépatique, - favoriser la reconstruction musculaire, - favoriser l’élimination des déchets, - favoriser l’équilibre acido-basique.

Pour lutter contre l’acidose, je recom-mande de consommer des boissons alcalinisantes qui peuvent contenir des citrates bien tolérés sur le plan digestif, à l’inverse des bicarbonates (cependant ces derniers ne sont pas interdits, je pense à la plupart des eaux gazeuses qui en contiennent dans des proportions assez importantes). Aussi, les compléments à base de citrate de potassium sont préconi-sés.

La consommation de glucides après un effort est particulièrement impor-tante pour la resynthèse des stocks de glycogène. En pratique, je conseille un apport de glucose et fructose, le glu-cose servant majoritairement à la resyn-thèse du glycogène musculaire, le fruc-tose davantage à la resynthèse du glycogène hépatique.

Je recommande la consommation de protéines après un effort de longue durée afin de limiter le catabolisme et de favoriser l’anabolisme des pro-téines. En d’autres termes, l’apport de

protéines doit permettre de favoriser la construction musculaire. Cependant, il faut faire attention aux excès qui peuvent avoir un effet contraire aux effets recher-chés. Il faut donc rechercher un apport adéquat : ni trop, ni trop peu. Un apport de 10 à 20 g de protéines semble être op-timal, en fonction de l’intensité et de la durée de l’effort.Remarque : Un point important, cette consommation doit se faire juste après l’effort et le plus tôt possible. En effet, plus cette consommation est rapide et plus la quantité de resynthèse (glycogé-nique et protéique) est importante. On parle souvent de « fenêtre métabolique ». Si la séance requiert des indices de force élevés, alors je conseille la prise d’environ 10 g de protéines.

3. … l’alimentation adaptée à l’effort et … à SOI ! : « Clé de voûte de la Per-formance » !Les repas pendant dans la journée doivent participer à un apport en protéines et glu-cides complexes assez important (Pro-téines : 1.5 g.kg-1.j-1 environ, Glucides to-taux : 6 à 8 g.kg-1.j-1 maximum avec un minimum de 2/3 des apports en glucides complexes) pour permettre les reconstruc-tions des tissus musculaires et des stocks glycogéniques.

Un sportif de 70 kilos doit donc avoir un apport théorique minimum de 105 g de protéines et 420 à 560 g de glu-cides dont 380 g apportés par les glu-cides complexes (pain).

L’essentiel est d’avoir au moins trois repas principaux par jour avec le déjeuner équi-valent au dîner et la présence conseillée de une, deux voire trois collations (matin, après-midi et soirée après le dîner). Les collations doivent être assez complètes

Parvenir à son poids de forme

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Par Nicolas AubineauDiététicien D.E.

sur le plan des glucides, lipides et protides afin d’abaisser l’index glycémique et ne pas troubler l’appétit, notamment concer-nant les fringales.

Ainsi, en quantité, les parts protéiques à chaque repas doivent représenter un minimum de 150 à 200 g de viande ou poisson, d’un ou deux laitages maigres ou fromage, de 200 à 300 g poids cuits de féculents non raffinés (légumes secs, pâtes, riz, semoule, boulghour, quinoa, épeautre….) de 200 g minimum de pain par jour (soit minimum une baguette) de préférence semi- complet. Ces quantités représentent des minimas et bien sûr, je conseille toujours d’aller voir un profes-sionnel de l’alimentation (diététicien par exemple) pour adapter vos apports par rapport à vos besoins : votre sexe, âge, antécédents médicaux, sportifs, activités physiques journalières, rythme de vie, fréquence et intensité des entraînements, préférences, dégoûts, allergies et intolé-rances alimentaires, … sont autant de facteurs qui sont inhérents à la qualité et la quantité des apports à adopter en amont.

Le minimum de lipides apportés doit être de bonne qualité. L’apport en acides gras essentiels, dont les omégas 3 (à

courte chaîne), sont assurés par l’utilisa-tion d’huiles végétales de bonne qualité (on privilégie les huiles vierge 1ère pres-sion à froid) à base d’olive, de noix, colza, soja. En complément, on veillera à com-pléter cet apport avec la consommation de poissons gras des mers froides tels que les harengs, maquereaux, sardines, sau-mons, anchois… pour leur apport e acides gras oméga 3 aussi mais à longue chaîne.

Sportivement.

Nicolas Aubineau

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La V

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e« The artist »,

« Intouchable »

La Verticausse

La Verticausse

Intouchable

Par Lionel Planes« Au moment d’écrire ces lignes, je ne pense qu’à ça. Un « artiste intouchable » a survolé la 11éme édition de la Verti-causse. Sans faire injure à tous les autres, les 900 autres qui sont venus gouter aux premières grosses chaleurs du prin-temps dans le village de Saint Georges de Luzençon, un « intouchable artiste » a fait honneur à tous, bénévoles, organisateurs, spectateurs en produisant un superbe spec-tacle sur les 38 km et 1700 m+ de sentiers « made in Larzac ». Adrien (Séguret) et Nicolas (Rambier) qui l’accompagnent sur le podium ne m’en voudront pas d’écrire qu’ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Ce monsieur est « Champion du monde » (en 2009) et rien que ça (enfin rien que...) devrait suffire pour comprendre combien il doit être difficile et rare pour Thomas Lorblanchet de trouver quelques compagnons de jeu lorsqu’il se décide à mettre un dossard sur le short. Nous misions gros sur Sala, athlète marocain aguerri à la course de montagne, le seul encore sur les pas de Thomas au bout de 30 minutes de course mais il fût victime d’une sortie de trace peu de temps après. La course était donc pliée au bout de 8 kilomètres mais que voulez vous…. champion du monde, 3 fois vainqueurs des Templiers, faut pas l’oublier. Thomas était ce jour là intouchable et quelque chose nous dit, qu’au vue du chrono (3h05) sorti sur ce parcours tech-nique à souhait, ponctué du canyon de Serral, des cirques de Saint Geniez et du Boudoulaou et de l’ultime et sublime Cap de Costes, sans concurrence pour le pousser dans ses retran-chements, il se pourrait bien que, en 2012, TomTom nous joue une partition à succès façon Jean et Omar, façon « The Artist » et « Intouchable » ….c’est tout le mal que nous lui souhaitons.Derrière la bagarre fut belle pour la seconde place. A toi, à moi avec au final Adrien Seguret, coureur véloce vainqueur en 2011 du trail des Hospitaliers, qui s’empare de la seconde place devant Nicolas Rambier, sacré traileur, encore meilleur raideur qui, victime de crampes perd sa seconde place dans la dernière descente sur le village d’arrivée.

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La Verticausse

La Verticausse

Intouchable

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La VerticausseKarine Herry

Verticausse

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eLa Verticausse, c’est aussi :n Un village blotti au pied du Viaducde Millau et du Causse du Larzac.n Un 16 km (la Verti) avec 350 partantsn Un 10 km (La Verti’cool) avec 150 partants pour découvrir le trail.n Une rando-repas (110 partants) et une truffade saucisse à l’arrivéen Une course enfant (La Verti’kid) avec 125 apprentis coureurs.n 70 bénévoles au petit soin des participantsEt puis, du roquefort, de la fouace, des tripoux, de la flaune …. des spécialités locales aux ravitos, à l’arrivée ou en récompense pour les coureurs sur le podium.Par Lionel Planes

La VerticausseKarine Herry

Coté fille, c’est bien dommage que « Intou-chable », le film ne se soit pas conjugué avec une artiste féminine dans un des rôles princi-paux, j’aurais pu reprendre la même entame d’article que pour la version masculine. J’au-rais alors écrit : « une artiste intouchable » a survolé la 11ème édition de la Verticausse. Habituée des lieux puisque déjà victorieuses sur ce terrain en 2010 (Thomas aussi a déjà remporté cette épreuve en 2005), Karine a tenu à distance ses plus coriaces adversaires pour s’adjuger une 14ème place au scratch. Pour elle aussi, une entame de saison en fan-fare ponctuée on l’espère par d’autres succès sur des courses d’un tout autre format.

Au final, une édition grandement réussie avec une explosion des participants (+30%), une météo grandiose et un sacré challenge largement relevé par l’Association Sportive des Grands Causses.

Verticausse

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Avec Thomas Lorblanchet :Thomas. Tu nous parles un peu de ton hiver ? studieux ?Depuis la fin de saison dernière, je suis suivi par Eric Lacroix. J’ai pris l’option de ne pas courir les cross (auxquels je participais habituellement) pour me consacrer à un gros bloc foncier afin de me refaire un ‘’caisson’’ qui tient la route et me permette d’envisager sereinement la suite de la saison. J’ai donc enchaîné pas mal de bonnes se-maines au niveau kilométrique, de bonnes sorties de ski de fond et 2 sé-jours d’une semaine en montagne.. On peut donc dire que en ce qui me concerne, l’hiver a été plutôt studieux.Tu as l’air diablement affûté sur les photos. Vrai ?Question de point de vue ;-)Tu peux nous dire ce que tu as aimé sur cette Verticausse. En gros «pour-quoi il faut venir la faire ?.»La Verticausse, était parfaite pour une course de rentrée. Une distance rai-sonnable mais un terrain spécifique et assez technique pour remettre en place les automatismes, les appuis, …A cela s’ajoute une super organisa-tion, bien rôdée. Comme je disais, c’est un peu le ‘’mini’’ Templiers de dé-but de saison !Quand on est devant seul, largement en tête, on gère, on reste en mode compet «à bloc». Ça doit t’arriver «souvent». Tu fais comment ?J’en suis à ma 11e année de trail, et le niveau s’est sacrément densifié. Il est maintenant rare de pouvoir trouver comme auparavant une course où l’on va pouvoir gagner à sa main.Ce fut le cas Dimanche compte tenu de la densité des épreuves ce week end là. Maintenant, il est clair que ce n’est pas ma volonté première de jouer les

premiers rôles sur des courses avec un plateau moindre. J’aime la bagarre et la confrontation. Mais pour mettre les choses en place pour la suite, j’ai ‘’es-sayé’’ de rester concentré jusqu’au bout et de jouer le jeu le mieux pos-sible sur cette Verticausse.On a un truc en plus, «qui fait crac boum hu» (en fonction des coureurs). Il s’appelle Cap de Costes. Un mot la dessus ? J’ai beaucoup aimé et c’est dommage qu’il n’y en ait pas plus. Mais y’a moyen de faire mieux pour les années à venir.Et à la question «Kilian passe en cou-rant» (dans le cap de costes), t’y crois ?Franchement, à ce moment de la course, je ne pense pas. Mais je lui en parle dès que je le vois (sourires).3h05 sur ce parcours, on trouve ça monstrueux. Si l’an prochain on te met 2 ou 3 «salomon boys» dans les pattes plus 1 ou 2 autres de tes potes «top coureur», tu penses pouvoir ga-gner combien de temps… bref, si tu le fais à la bagarre ?Bonne question, mais c’est largement jouable de ‘’casser’’ les 3h00, mais on verra cela au prochain numéro !La suite du programme 2012 ?Un très gros mois de Mai : - 12 Mai : Transvulcania- 19 Mai : Zegama- 27 Mai : Colorado (Réunion)Un beau programme avant de mettre les US dans le viseur pour fin Août !!!

Photos Ben&Yo

Thomas Lorblanchet

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Thomas Lorblanchet

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Trail aux Etoiles en Pays Viganais

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Trail aux Etoiles en Pays ViganaisUn bon cru ! Près de 450 coureurs

se sont retrouvés, le Samedi 3 Mars à Le Vigan (30) pour ce rendez-vous désormais traditionnel de fin d’hiver en Cévennes Méridionales et cette 9ème édition « new look » avec notamment des départs diurnes et des fins de courses « à la frontale ».

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Sur le Trail aux Etoiles, l’épreuve phare (57 km 2850 m+ et 2ème manche du Challenge Gar-dois des trails), 235 coureurs se sont élancés à midi sur un parcours exigeant, au déni-velé très marqué, avec en point d’orgue le passage au sommet du Serre de la Toureille, véritable « mur » culminant à 1250 m, dès le 20ème kilomètre.Le « franco-suisse » Alexis Montagnat Ren-tier, déjà 2ème de l’épreuve en 2012, allait se montrer le plus fort, en gardant la tête de bout en bout, et terminant après 6h05’24’’ d’effort, avec 5 minutes d’avance sur l’Avey-ronnais Emmanuel Ripoche auteur d’une très belle course, et Luc Neppel (1er V1), parti prudemment, mais effectuant un final remarquable.Sébastien Raichon (Team Redlight) et Dominique Jaquemet (Taill aventure 1er V2), complètent le « quinté », tandis que David Bianchetti, ancien vainqueur de l’épreuve et longtemps en 2ème position,finissait à la 6ème place.

Sébastien Talotti (Team Quetchua), blessé, terminait quand même à la 29ème place, et Pierre Aubéry, le vainqueur 2011, aban-donnait en 2ème partie de course.Chez les féminines, la talentueuse gardoise Nathalie Henriques, pour sa première ex-périence sur un parcours aussi long, l’em-portait avec une 41ème place au scratch en 7h36m38, devant Chrystèle Michal (St Mar-cellin) et Laurence Vaux-Sire.L’épreuve courte, le Trail du Pays Viganais (20km et 980m+), parti à 16h, était mené à vive allure malgré là aussi un dénivelé conséquent, et c’est Luc Martin, déjà vain-queur de la « Sauta Roc » les semaines pré-cédentes, qui l’emportait en 1h38’54’’, de-vant Fabien Vidal et Julien Mattrand.En féminines, Christine Cornez se montrait la plus rapide en 2h03m19s devant Isabelle Plazen et Aurélie Larribeau.

Trail aux Etoiles en Pays Viganais

Texte et photos J.Louis Laborde

Association PVEN (Pays Viganais

Endurance Nature)

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235 coureurs se sont élancés à midi sur un parcours exigeant, au dénivelé très marqué, avec en point d’orguele passage au sommet du Serre de la Toureille, véritable « mur » culminant à 1250 m, dès le 20ème kilomètre.

Trail aux Etoiles en Pays Viganais

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Trail aux Etoiles en Pays Viganais

Il était plus de minuit lorsque le dernier concurrent franchit la ligne « sous les Etoiles », clôturant cette édition encore une fois très appréciée des coureurs. Tous louaient la beauté des paysages, les itinéraires certes techniques, mais superbes et variés, avec une alternance de monotraces sur terre sous les châtaigniers, de « drailles » caillouteuses sur les crêtes de transhumance, de petits chemins traversant des hameaux perdus, et l’accueil chaleureux et familial qui leur était toujours réservé avec notamment la fameuse soupe à « l’oignon doux de St André », et les lasagnes au « pélardon », les produits phares de l’agriculture et la gastronomie locales.

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Trail aux Etoiles en Pays Viganais

> Trois itinéraires> Deux passerelles himalayennes uniques en Europe > Une traversée du lac à bord de La Mira Découvrez le site somptueux

du lac de Monteynard (38)Toute la journée, démonstrations et initiations d’aviron et de voile à la base touristique de Treffort.

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3 TRAILS ET 1 RANDONNÉEA l’occasion du cinquantenaire du barrage EDF de Monteynard-Avignonet

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Trail du Ventoux

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Trail du VentouxAndy Symonds s’offre la 10ème édition !Dimanche 25 mars 2012, le Ventoux, de ses premiers contreforts jusqu’à son sommet, avait mis ses habits de printemps, pour recevoir la dixième édition du trail qui porte son nom. Répartis sur deux distances, plus de 1200 trailers ont été les acteurs de cet anniversaire qui a conjugué per-formance, rencontre en majuscules avec la nature et ambiance festive.

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Le 46 km dame et homme, support de la troi-sième étape de la National Trail Running Cup a été marqué par la domination de l’Espa-gnole Oihana Kortazar, championne du monde 2011 de skyrunning et de l’Anglais Andy Sy-monds, vainqueur 2011 des Templiers. Leur course respective se ressemble avec une prise de commande dès les premiers kilomètres sui-vie d’un cavalier seul et d’une confortable avance jusqu’à l’arrivée.

A noter que tous deux disputaient ce trail pour la première fois ainsi que Julien Navarro, Maxime Durand, deuxièmes homme ex aequo et Corinne Favre, troisième dame. Seule Maud Gobert, deuxième, avait déjà une expérience en compétition sur cette épreuve.

Le top 15 hommes réunit une brochette de trailers au palmarès prestigieux. Au trois pre-miers s’ajoutent Nicolas Martin, Grégory Vol-let, Pascal Giguet, Sébastien Camus, Michel Lanne, Giulano Cavallo, Cyril Ollagnier, Fran-çois D’Haene, Renaud Rouanet, Fabrice Ar-mand, Cyril Cointre et Cyril Mulot.

Les dames ne sont pas en reste avec un top 10 somptueux : Irina Malejonock, quatrième, Sandra Martin, Maud Combarieu, Karine San-son, Josiane Piccolet, Sandrine Baron et Emilie Lecomte.

Le 26 km dame est remporté par Nadine Maurizot. Françoise Bonini est deuxième. Audrey et Alevine Gentilhomme partagent la troisième place. Sur la même distance, Bertrand Brochot devance Yvan Bizet et Pascal Mouchague. Jean Paul Battesti et Tristan Calamita se classent quatrième et cinquième.

Prochaine étape de la National Cup le 1er avril sur le 38 km dames et hommes du Lyon Urban trail.

Trail du Ventoux

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Réactions :

Un nombre impressionnant de cailloux : « C’était mon premier trail en France. J’ai trouvé l’am-biance très sympathique avec un public nom-breux et généreux dans ses encouragements. En skyrunning je suis habituée à des distances au-tour de 30 km et j’ai trouvé le parcours agréable mais très long. Le début de la descente était technique et demandait beaucoup d’attention avec un nombre impressionnant de cailloux. » Oihana Kortazar, team Salomon Espagne, pre-mière du 46 km.

Un niveau de coupe du monde de skyrunning : « Il faisait assez chaud. Je suis satisfaite de ma rentrée face à un très haut niveau comparable à une coupe du monde de skyrunning. J’aime bien lorsque la concurrence est sévère. J’ai en-core des crampes sur un de mes pieds opéré et essaye de pas y penser. Pour le moment je cours sur des séances d’une heure. Comme d’habitude je vais essayer de monter progressivement en puissance. » Maud Gobert, team adidas, deu-xième du 46 km.

Une parenthèse entre deux classiques de ski al-pinisme : « Heureuse de cette parenthèse trail après la Pierra Menta et avant le Grand Béal le week-end prochain. Pas de problème particu-lier. J’ai géré ma course avec mon potentiel du moment et un gros déficit sur les longues dis-tances, mais je n’étais pas la seule ! Maud m’a doublé à 4 km de l’arrivée. C’est une excellente descendeuse. » Corinne Favre, team Lafuma, troisième du 40 km.

Pour les trois ans de mon fils : « Dimanche, je suis parti à une allure que je pensais pouvoir gé-rer pendant quatre heures. Je prévoyais que plusieurs coureurs attaqueraient la montée à bloc, mais tout le monde a été raisonnable. En arrivant seul en tête au sommet je ne connais-sais pas mon avance, mais ne voyant personne derrière moi, j’étais relax et j’ai profité du pay-

sage et du gros soleil. Au ravitaillement près du Chalet-Reynard j’ai eu le plaisir de retrouver ma famille et mon fils qui m’attendait avec deux gels dans les mains ! Nous avons fêté ses trois ans le jour du trail. Je ne voulais pas le décevoir. Il fallait être devant ! Sur les derniers 20 km j’avais encore les jambes en très bon état et j’ai éprouvé un gros plaisir sur les petits sentiers et sur les belles descentes que j’affectionne. Mon but était de me faire plaisir sur une superbe course, une des meilleures du Sud de la France. Au final, objectif réussi. Pour cela je remercie l’organisation, la météo et... mes jambes ! J’ha-bite à Châteaurenard, près du Ventoux. Je pour-rais presque me considérer du coin. J’ai été très bien accueilli, surtout dans le monde du trail. C’est vraiment un milieu qui attire des gens sympathiques, même lorsque mon pays gagne la France au rugby ! » Andy Symonds, team Sa-lomon, premier du 46 km.

Un podium après une victoire : « J’ai gagné en février le Grand Brassac, deuxième étape de la National Cup. Cette fois-ci je termine deuxième ex-aequo. Je ne peux être que satisfait ! J’ai bien aimé les passages sur les crêtes. La descente vers l’arrivée entrecoupée de remontées était difficile. Nous avons un moment évolué avec Grégory Vollet en deux et troisième position. Julien Navarro nous a rejoint à environ 1 km du sommet. Sur le retour vers Bédoin nous avons conservé un bon rythme et nous nous sommes retrouvés à deux. » Maxime Durand, team Inov8, deuxième ex aequo 46 km.

Souvent on regardait derrière. : « Nous avons décidé avec Maxime, 7 à 8 km avant l’arrivée, de ne pas disputer le sprint après avoir constaté que nos écarts étaient toujours limités à quelques mètres. J’avoue que souvent on regar-dait derrière pour vérifier si personne ne reve-nait sur nous. Depuis ma troisième place en fé-vrier sur le Snow trail Ubaye Salomon, j’ai participé à aucun trail. Ce podium au Ventoux me satisfait pleinement. » Julien Navarro, team New Balance, deuxième ex aequo 46 km.

Trail du Ventoux Texte et photos Robert Goin

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Lyon Urban Trail2012

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Lyon Urban Trail2012

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En 5 éditions, Lyon aura finalement réussi à imposer le concept à priori paradoxal de trail urbain dans le paysage de la course à pied. Repris par de nombreuses villes fran-çaises et européennes, le principe d’un par-cours ludique avec dénivelé en milieu ur-bain trouve sans doute sa plus belle expression dans la capitale des gaules, dont la richesse patrimoniale et les possibilités de tracés restent sans équivalent.En 2012, près de 6000 inscrits ont tenu à goûter à ce concept original accessible à une large palette de coureurs, puisque 3 distances étaient proposées. Si la participa-tion du grand parcours de 38 km reste stable à 800 unités (chrono), la formule 23

km continue à se développer en rassem-blant plus de 2000 participants (chrono et rando) tandis que le format populaire 12 km explose littéralement en atteignant plus de 3000 inscrits (chrono et rando).Si la proximité de grandes épreuves de ren-trée (Eco-Trail de Paris, Trail du Ventoux…) ont privé le plateau élite de quelques pré-tendants, et en l’absence du double vain-queur 2010 et 2011, Manu Meyssat, blessé, Patrick Bringer, 3e des championnats du Monde de trail en 2011 et Céline Lafaye, victorieuse du TTN court en 2011 n’ont pas eu à trop forcer leur talent pour remporter l’épreuve de 38 km, respectivement en 2h51’23’’ et 3h14’11’’. Sur le 23 km, Anne

Lyon Urban Trail 20126000 participants pour 6000 marchesLyon Urban Trail 20126000 participants pour 6000 marches

Lyon Urban Trail 2012 : Encore une nouvelle édition à succès

pour Lyon Urban Trail, quin’en finit pas de séduire les foules.

Quand une épreuve décidément atypique devient une grande classique.

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Valéro s’impose devant la lyonnaise et an-cienne vainqueur Cathy Dubois, tandis que Arnaud Bonin, s’impose chez les hommes. Mais de plus en plus de coureurs, générale-ment novices en matière de trail, optent pour la formule 12 km en formule chrono ou rando. Un format très accessible per-mettant de découvrir une autre manière de courir et les richesses d’une ville tou-jours surprenante. En associant un effort sportif à une nouvelle façon de découvrir ou de redécouvrir la ville, Lyon Urban Trail propose des parcours très sélectifs, mais surtout ludiques et toujours très variés. Au-cun secteur n’est semblable entre les esca-liers, les multiples ascensions, les sentiers, les ruelles escarpées, les traboules, les pas-

sages dans des parcs et les monuments du centre ville…Hormis quelques « bouchons », quand l’en-semble des parcours se rejoignent non loin de l’arrivée et qu’il faudra s’appliquer à faire sauter en 2013, on ne voyait que sourires éclatants et explosions de joie lorsque les coureurs descendaient les escaliers de l’Hô-tel de ville, après en avoir traversé la cour d’honneur, et franchissaient la ligne d’arri-vée sur une place des Terreaux noire de monde. Extra-Sports, l’organisateur, planche déjà sur la version 2013 qu’il faudra adapter à ce succès populaire exponentiel.

Texte : Extrasports Photos : JL ARMAND

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Trail Glazig« Depuis trois jours, nous sommes concentrés sur la météo locale du week end. Beaucoup s’inquiètent de la neige à venir, et plus les jours avancent, plus les risques diminuent. Samedi matin, on a la méteo, on nous indique que le temps devrait être moins venteux, sans précipitations etavec des températures positives… de bonnes nouvelles ! »

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Trail Glazig

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Par Samuel Bourges, organisateur !

Pour la première course, nous avons le droit à un grand soleil, et un temps idéal pour courir. Une cen-taine de personnes présentes en ce début d’après midi, et un parcours difficile du fait du dénivelé im-portant sur les 5 premiers km. En effet, quand les marées ne nous permettent pas de prendre la plage, le GR reste la seule issue, et il n’est pas de tout re-pos. On peut compter près de 300 mètres de déni-velé positif du phare de Binic à la plage des moulins d’Etables sur mer. Cette course a servi pour plusieurs coureurs de mise en jambe pour le WE. Au final, Yves THOMAS devance Franck LEBORGNE et Gérard LE QUERE. Côté féminin, Gwen FLORIT l’emporte devant Mauricette LHERMITTE et Marie Christine LE ROY. Les commentaires ont été unanimes, le par-cours était superbe.Ont suivi les 2 courses de Kinder Trail avec une cen-taine de bambins qui ont pu goûter à la joie et la difficulté de la course à pied. Une petite médaille, un petit ravitaillement spécial enfant, tout le monde était content, à commencer par les parents qui étaient les premiers spectateurs.Les deux Noz trails prévus à 18h40 et 19h00 ont été retardés de 10 minutes afin d’être certain que la marée ne soit pas gênante pour les premiers du 18 km. Alors que les coureurs du 8 km s’échauf-faient, on a vu apparaître une petite pluie, puis le vent. Avec la nuit, le froid a commencé à se faire ressentir. Les 130 participants sont partis à l’heure, devancés par les 2 Joëlettes de l’association « courir Avec ». Le parcours était assez facile, et c’est donc très logiquement que les temps des premiers sont excellents avec 34’34’’ pour Sébastien DAYOT, qui l’emporte d’une courte enjambée face à Arnaud GOURIOU. Eric DERAME vient compléter le podium. Corinne ANTOINE gagne avec près de 3 minutes d’avance sur Anne Sophie MICHOT, et près de 5 mi-nutes sur Michèle BISSON.

Pour le 18 km nocturne, la pluie s’est amplifiée, et additionnée à l’action du vent, elle anesthésie la majorité des acteurs de la course qui arrivent les uns après les autres avec l’impossibilité physique de par-ler. Côté parcours, 2012 ne nous permettait pas d’al-ler sur St QUAY, et nous nous sommes donc dirigés vers Binic jusqu’à la pointe de Trouquetet. Erik CLAVERY, champion du monde en titre a vite pris les commandes en compagnie de tous les ténors Bretons : Laurent Jaffre, Jérôme LUCAS, Philipe KERBAOL et Olivier LE GUERN. Fred CANTIN a déci-dé de son côté de ne pas trop piocher dans ses ré-serves et de gérer au mieux ses efforts. Arrivé sur la plage des Godelins, Erik décide d’accélérer. Comme il ne fait que le 18 km nocturne, il n’a pas à gérer ses efforts. Carlos SA et Vincent LEBRUN le laissent s’échapper en compagnie d’Alain RENOUARD. Parti pour gérer au mieux son défi, le coureur du Calva-dos Alain Renouard, oubli un peu ses bonnes réso-lutions et s’accroche aux chaussures de Clavery. Sur les 1600 mètres de plages, Erik impose un train d’enfer, et il n’arrive pas à le décrocher. Une fois le corps de garde escaladé, il décide de placer une nouvelle accélération dans le raidillon, mais Renouard est encore là. Le trou est fait par rapport aux pour-suivants, et ils décident tous les deux de temporiser. Du fait du parcours, le retour surplombe la plage et son flot in-interrompu de coureurs. Certains ont pensé qu’on les avait équipé de vélo, mais c’est bien sur leurs deux jambes qu’ils ont ralié l’arrivée.Au final, Erik CLAVERY (team ASICS) l’emporte en 1h15mn58, main dans la main avec Alain RENOUARD (USOM Athlétisme) qui nous a fait un très grand numéro. Carlos SA (DESNIVEL POSITIVO TRAIL) termine 3ème de la course devant VincentLEBRUN du Team MONTRAIL à un peu plus de 2mn 30. Suivent Laurent JAFFRE à 3’45, et Jérôme LUCAS à 4’20. A la lecture du classement on peut voir que

Trail Glazig

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Trail Glazig

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hormis Erik CLavery, les 25 premiers font également le 42 km et se tiennent en moins de 12 minutes. Le classement du défi reste donc très ouvert.Sur le 42 km du dimanche matin, c’est Olivier LE GUERN qui place la première mine mais il est très vite repris, et c’est un petit groupe de coureurs qui prend le commandement parmi lesquels nous re-trouvons les acteurs de la veille : Carlos SA, Alain RENOUARD, Jérôme LUCAS, Olivier LE GUERN, Laurent JAFFRE, Vivien LAPORTE et Laurent SUPPI. Au fur et à mesure du parcours, le groupe perd des éléments, mais voit se rapprocher les plus endu-rants. Le fort vent de face fatigue énormément, no-tamment sur la plage de la banche de Binic. La tra-versée sans abris est longue, et après les forces laissées sur les falaises de Pordic, on voit arriver aux avant-postes Philippe KERBAOL et Fred CANTIN. Les compères du Team OPEL font course commune avec Jérôme LUCAS pour râlier St QUAY Portrieux. Lau-rent JAFFRE et Alain RENOUARD abandonneront. Carlos SA est toujours à portée de main, mais ils sen-tent bien que le Portugais est au dessus du lot. Un fois passée l’île de la comtesse, SA produit son ef-fort. L’écart qui est à ce moment là de 20 secondes sur Jérôme, Philippe et Fred, va passer à 2’25’’ à la plage St MARC de. A la plage de Pors GORET, Carlos SA a encore accentué son avance de près de 40 se-condes pour compter près de 5 minutes sur le der-nier ravitaillement. Derrière, Jérôme LUCAS a du mal, et il est obligé de laisser filer Philippe KERBAOL qui se bat pour ne pas perdre trop de temps sur Fred CANTIN. Il a 2’47’’ d’avance avec le Noz Trail de la veille.

Au final, Carlos SA l’emporte en un temps de 3h35mn38s, Fred CANTIN termine 2ème à 5mn18 et Philippe KERBAOL 3ème à 1mn31 de Fred. Derrière le guerrier Jérôme LUCAS a un peu lâché, mais assure la 4ème place et un joli tir groupé pour le Team OPEL. Pour le défi cela donne donc 1er CARLOS SA, 2ème

Philippe KERBAOL, 3ème Fred CANTIN, 4ème Jerome LUCAS, et 5ème Olivier LE GUERN.Côté féminine, Sylvie HASCOET gagne le Noz trail assez facilement devant Mélanie TOULLEC, mais les 2mn30 d’avance ne suffiront pas sur le 42 km pour s’adjuger le défi. Mélanie a peut être mieux géré son effort pour garder des forces pour le 42 km qui était très exigent avec le vent de face sur les ¾ du circuit. Elle gagne le 42 km de belle manière devant Elise CAILLET qui a reconnu sa supériorité. Elle bé-néficiait pourtant de la fraîcheur liée à son absence de course la veille, mais était très satisfaite de sa 2ème place. Sylvie HASCOET terminera 3ème. Sur le défi, c’est donc Mélanie TOULLEC qui l’emporte, et dédie sa victoire à son oncle décédé 2 jours plus tôt.Bravo à tous les participants (plus de 2100 au dé-part) qui sont tous venus avec l’envie de se faire plaisir, et qui sont tous repartis avec de belles images dans la tête. L’édition 2012 est un très bon cru, et il ne nous reste plus qu’à nous remettre au travail pour vous concocter une très belle édition 2013. »

Texte Samuel BourgesPhotos Erik Clavery et Harald LEJAMTEL

Trail Glazig

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ECO-TRAILDE PARIS ILE-DE-FRANCE

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La 5ème édition de l’Eco-Trail de Paris a de nouveau était un vrai succès. Chaleur et so-leil au rendez-vous et plateau de grande qualité, les organisateurs pouvaient avoir le sourire ce samedi 18 mars 2012. Les milliers de trailers venus participer aux différentes courses au programme ont pu fouler les sentiers d’île-de-France et découvrir les lieux remarquables de la Région Parisienne comme la forêt Domaniale de Versailles, le Domaine de l’Observatoire de Meudon ou encore le Domaine National de Saint-Cloud.

2043 trailers ont pris le départ du 80 km. Epreuve phare de cet évènement eco-res-ponsable et deuxième étape du Trail Tour National, le départ a été donné à 12h00 à la base de loisirs de St Quentin en Yvelines. Du très beau monde sur la ligne de départ avec entre autre Erik Clavery, Manu Gault et Tho-mas St Girons du Team Asics, Thierry Breuil, Sylvain Court et Romuald De Paepe du Team adidas, Fabien Antolinos le vainqueur de 2011, Christophe Le Saux, …Fiona Porte, Vir-ginie Govignon, Nathalie Mauclair du côté des féminines.

Et c’est à son train, à son rythme, qu’Erik Clavery a dessiné sa victoire. La chaleur aura été fatale pour beaucoup de coureurs et le parcours malgré son dénivelé peu impor-tant en aura surpris plus d’un. Après son titre de champion du Monde de Trail, sa vic-toire sur la SaintéLyon, Erik Clavery signe là une nouvelle belle performance. Au pas-sage il bat le record de l’épreuve en 5h45. Manu Gault fait également un très belle course malgré des douleurs dorsales et monte sur la seconde marche du podium après 5h53’ d’effort. Le sociétaire du Team Running Conseil et vainqueur de cette épreuve en 2011, Fabien Antolinos, com-plète le podium.

Chez les féminines, Fiona Porte du Team adidas s’impose de fort belle manière en 6h40, devançant les deux sociétaires du Team Lafuma, Nathalie Mauclair et Virginie Govignon. Fiona prenant au passage la 11ème

place au scratch !« C’est que du bonheur car une bien belle surprise... Je ne prétendais même pas aller au bout de cette longue course ! Je m’atten-dais donc encore moins à être sur la pre-mière marche du podium. La difficulté sur ce genre de course pour moi n’est pas vis-à-vis des adversaires, mais surtout par rapport à moi ! Et c’était bien la première fois que j’avais aussi mal aux jambes ! Parce que 60 km les «gui-boles» quasi tétanisées, ça paraît énor-mément long. Les jambes n’étaient plus là et la tête plus trop non plus ! Cette victoire fait partie des plus belles car une préparation improvisée au fur et à me-sure des semaines, avec une tendinite achilléenne ne me permettant pas de suivre la trame que m’avait concocté mon entraîneur Philippe Propage. Regarder chaque jour la séance prévue et écrire à côté la séance réalisée qui n’avait rien à voir. Je me posais pas mal de questions !!! Je savais Nathalie Mauclair était redoutable surtout sur ce genre de parcours et je pen-sais être loin de son niveau ! Puis la manière même dont s’est déroulée la course l’inscrit forcément parmi mes plus belles victoires ! »

Xavier Bignon et Anne Valero s’imposent sur le 50 km !1439 trailers au départ de ce 50 km depuis le Domaine National du Château de Versailles. Chez les hommes, la victoire revient à Xavier Bignon en 3h53. Donnino Anderhauden, le Suisse, prend la seconde place et Jean-Marc Armingol monte sur la troisième marche. Anne Valero (Mizuno) remporte la course chez les filles dans un temps de 4h23.

Erik Clavery et Fiona Porte, les étoiles de Paris !

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1300 trailerssur la nouveauté 2012 !Le Trail de 30 km, a connu aussi son heure de gloire avec 1300 coureurs au départ pour cette première édition. On retiendra des victoires qui feront date avec la première place pour l’Ethiopien Efrem Haile Gebretsion chez les garçons et Lucie Clerc chez les filles.

Erik Clavery et Fiona Porte, les étoiles de Paris !

Texte et photos :Fabrice Breton

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Direction la Tour Eiffel

et ses 357 marches ...

pour franchir la ligne

d’arrivée

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ECO-TRAILDE PARIS ILE-DE-FRANCE

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45 KM et 1100 mètres de bonheur2000 Traileurs venus de plus de 30 départements français, Belge et Anglais ont participé à cette 7ème édition, organisée par Breizh Sport Aventure. Les épreuves affichèrent complètes plusieurs semaines avant ce 1er week-end d’avril. Le beau temps de ces derniers jours a par ailleurs été un allié pour la réussite de cette manifestation. Une vingtaine de prétendant potentiel à la victoire était sur la ligne de départ en ce dimanche matin. Les meilleurs bretons sont là pour en dé-coudre et prendre des points pour l’Ouest Trail Tour. L’ambiance monte tranquil-lement au son de la samba « breizh Ilienne » grâce à la fanfare locale.8h30 pétante, le départ est donné en musique et fumigène. La grande bagarre peut démarrer.

l’année des superlatifs

Le Trailde l’Aber Wrac’h :

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Huit Hommes prennent rapidement le large. KERBAOL, CAILLIBOT, GALLOU, LE COQ, LUCAS, JAFFRE, RIO, LE FLOCH sont les hommes fort de ce jour.Sur les rives de l’Aber Wrac’h, Denis Caillibot, Philippe KERBAOL, et Julien LE COOQ profitent pour prendre quelques longueurs d’avance. Le futur vainqueur, dans un coup de moins bien, reste en retrait. Mais c’est sans compter sur la pugnacité du Sud Finistérien, qui recolle rapide-ment en tête avec Philippe qui prendra peu de temps après, quelques longueurs de retard pour finir 2ème. Thierry LE FLOCH franchi, le tapis « vert », sous les applaudissements des spectateurs, et cela

pour la 3ème fois depuis la création du trail. « Une victoire à l’arrache, mais ma plus belle victoire » annonce-t-il sous les caméras d’FR3.Thierry GALLOU longtemps 8ème entame uneremonté exceptionnelle qui va l’amener sur le podium, à la 3ème place. Chez les filles, Sylvie HASCOET, 1ère de l’Ouest Trail Tour, accroit son avance sur ce circuit éco-responsable. Elle a dominé de bout en bout pour finir en 4H09. Marie LAURE KEREBEL (1ère l’an passée) termine 2ème à plus de 15 minutes. Armelle BONNET complète ce podium.L’avis est unanime : un parcours extraordinaire-ment magnifique et technique, jalonné de par-ties ludiques (passage de pont avec cordes, tra-

Le Trail de l’Aber Wrac’h

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versé de rivières….), un balisage « aux petits oignons », l’accueil des participants, à 7 heures le matin avec en concert « live » du groupe local des SHEPA. Un ravitaillement qui per-mettrait de nourrir un régiment… Breizh Sport Aventure Souhaite absolument conserver cette esprit de convivialité, de res-pect, et de solidarité (Contre la leucémie, cette année).Une fois encore le Trail de l’Aber Wrac’h a été à la hauteur. Un rendez vous devenu incon-tournable dans le grand Ouest.Rendez vous l’an prochain, 1er week end D’avril. Ouverture des inscriptions début no-vembre.

Le Trail de l’Aber Wrac’h Texte et photos Joël Caer

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Les Drayes Blanches

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Les Drayes Blanches, version arctique ! Le 5 février, s’est déroulée à Lente, dans le Vercors drômois, la 4ème édition des Drayes Blanches du Vercors. Organisée par Le Département de La Drôme avec le soutien des pisteurs du site nordique de Font d’Urle - Chaud Clapier, du Die Athlétic Club et du Club Cyclo de St Jean en Royans, cette édition a pris une dimension exceptionnelle. Au départ, la température avoisinait les -20°, transformant le paysage en somptueux décor arctique... La veille, avec le même froid, mais sous des bourrasques de vent qui faisaient ressentir un mercure à -30°, les organisateurs, avaient pris la courageuse décision de coupler les deux trails de 12 et 26 kilomètres en un seul parcours de 14 km.

Face à de telles températures, impossible d’envoyer les coureurs sur les crêtes, dans le vent et dans cette neige froide et profonde épuisante à brasser. 340 coureurs étaient au départ à 10h30, à Lente, derrière le gîte du Sapin Bronzé, site stratégique de ces Drayes Blanches. 340 courageux qui partaient sous un grand soleil, dans cette aventure blanc de blanc. Les éditions antérieures s’étaient déroulées sur des pistes plus damées ou avec un enneigement moindre (en 2011). Pour cette nouvelleédition, les organisateurs avaient tracé des parcours plus exigeants, majoritairement sur des sentiers raquettes ou hors piste. La neige « souple » surprenait donc de nombreux concurrents, peu habitués à progresses sur des terrains avec des appuis aussi fuyants.

Les Drayes Blanches

Un épais manteau de neige recouvrait tous les sites nordiques et surtout, les arbres chargés de neige, ainsi que le givre, conféraient aux lieuxun aspect féérique.

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rayes B

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Les Drayes Blanches

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Un épais manteau de neige recouvrait tous les sites nordiques et surtout, les arbres chargés de neige, ainsi que le givre, conféraient aux lieux un aspect féérique. Un soleil généreux malgré des températures extrême permettait à tous les coureurs de vivre une expérience unique, que seules les activités nordiques, permettent de vivre. A l’avant de la course, deux hommes allaient se livrer un beau duel. Renaud Rouannet, le local de l’étape, du Team Lafuma prenait la tête sur les parties à fort dénivelé puis Romain Auvray, le sociétaire du team Endurance shop, reprenait les commandes lors des relances et sur les parties plus « roulantes ». A l’arrivée, c’est Romain Auvray qui l’emportait, devant Renaud Rouanet, et le jeune Yoan Mougel.

Chez les féminines, Stéphanie Ayme, sociétaire du tricastin Triatlon Club, remporte une belle victoire, dans un très bon temps de 1h31, devançant Bertille Faure d’1 mn et Martine Templier de 12 mn.

A l’arrivée, les concurrents pouvaient se ravitailler au chaud, prendre des douches, bénéficier de soins d’ostéopathes et pouvaient surtout se restaurer avec un repas nordique, préparé par le foyer de fond de Vassieux et les cuisiniers du collège de St Jean en Royans. Un menu bio et issu de production locales (soupe, ravioles, fromage de chèvre, cookies , fruit et un délicieux gâteau avec coulis de framboise et chocolat Valrhona). Tous les participants exprimaient leur satisfaction d’avoir évolué dans ce cadre grandiose et avec des prestations de qualité. Le Département de la Drôme, organisateur de ce trail blanc, ne pouvait donc que se réjouir d’un tel satisfecit, garant de retombées touristiques pour ce territoire du Vercors.

Texte Hervé Simon Photos : F. REY Département de la Drôme

Les Drayes BlanchesDrayes Blanches

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Défi Vellave

Défi Vellave

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A Monistrol sur Loire (43) ce sont près de 1200 coureurs quise sont présentés sur les trois courses de ce dimanche matin4 mars à l’occasion de la 6ème édition du Défi Vellave. A noter également la présence de 320 enfants le samediaprès-midi et 1120 marcheurs le dimanche matin.Défi Vellave

Défi Vellave

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Sur l’épreuve phare, le 33 km, c’est plus de 250 traileurs qui se sont affrontés sur un parcours exigeant et technique mais magnifique, où les participants ont dû parcourir les redoutables monotraces et notamment celle entre «Le Chambon et le Mas», qui a servi «d’écrémage» au sein du peloton. Ce fût une belle bagarre à l’avant de la course, Stéphane CELLE (Running conseil) et Gilles GUICHARD (Team adidas) partis en tête creusent vite l’écart mais c’était sans compter sur le retour de Philippe PROST aux alentours du 20ème Km. Il court à domicile et avait vraiment à cœur de faire une belle performance. Il a continué d’attaquer pour finalement arriver seul en tête avec près de 4 minutes d’avances. 2ème en 2010, il monte cette fois-ci sur la plus haute marche du podium dans un temps de 2h35“. Didier PNTVIANNE et Fabien FLACHER complètent le podium.

Chez les féminines, la victoire revient à Alexandra ROBERT en 3h27“ devant Réjane SOULAS (3h38’) et Sophie SABATINI (3h39’). Sur le Monistrail de 23 km, le sociétaire du Team Running Conseil, David GUILCHER s’impose en 1h44 devant Bastien BRAVAIS (Team New-Balance, vainqueur 2011), alors que Sébastien LIABOEUF passe la ligned’arrivée en 3ème position. Pauline BRUYERE, 20 ans gagne chez les féminines. Plus de 450 traileurs ont pris le départ de ce 23 km. Pour finir cette journée, un Trail de 11 km était organisé afin de découvrir les joies de la course nature, une course qui a attiré plus de 450 participants et qui s’est soldée par la victoire Cyril BUTTIN chez les garçons et Corinne VIGNAL chez les filles.

Le trail est une grande famille et le DEFI VELLAVE est beaucoup plus qu’une course. C’est le rendez-vous de tous les copains en ce début de saison... C’est aussi plus de 150 bénévoles sans oublierles osthéos et kinés qui se mobilisent tout un week-end pour que cette organisation soit sans faille, un tracé magique, un balisage irréprochable, un repas chaud... mais toujours dans la bonne humeur.

Défi Vellave

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Texte : Ludovic Gidrol (organisation) Photos : PODCASTOR

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Le Gruissan Phoebus TrailLe défi des éléments

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Courir début février le Phoebus Trail, sur les rives de la Méditerranée, entre ciel, terre, mer et étangs, à Gruissan. Sur les coteaux qui s’élèvent au dessus de la ville, la « Clape », un massif qui tient son nom d’une étymolo-gie occitane, « le tas de cailloux », ont été balisés trois parcours, 18, 23 et 50 kilo-mètres. Ces chemins, ces pistes, ces sentes offrent aux randonneurs et aux coureurs en toutes saisons toutes les raisons bien inutiles pour prétexter s’échapper du foyer et parcourir à grandes enjambées l’éten-due qui surplombe la mer et les étangs. Un trail « entre Clape et Méditerranée ». Ici, les éléments se rejoignent : l’eau, la terre et l’air. Le vent, omniprésent depuis des millé-naires, a façonné la côte, le relief. Le départ matinal est donné cette année dans un froid exceptionnellement glacial. La rigueur peu commune de l’hiver confère au cadre une harmonie de blancheur. Tout a été blanchi par le givre, le froid. De mémoire de quinquagénaire, on n’avait jamais vu l’étang tout autant gelé. La glace a tout saisi. Le ressac blanc des vaguelettes s’est retrouvé figé. Dépourvus de poissonnailles, de crevettes, les pattes gelées, les flamands roses se sont perdus. On le déplore. Pas de Pink Floyd et plus de Whitney Houston cette année sous les casques des MP3. Avec les températures négatives, d’épais bon-nets s’avèrent impératifs. Des gants, des textiles chauds. Fallait être sacrément

gaillard pour arborer un simple short. La course peut pourtant être lancée de bonne heure, sur les parcours initialement prévus. Longtemps, l’organisation a pu craindre devoir recourir à des modifications, à un éventuel report. Le premier départ est don-né à 8h15. Quelques premiers kilomètres parcourus à plat au travers des vignes. Le froid saisissant ne permet pas un réchauffe-ment instantané. Pourtant, il faut se se-couer, il n’y a pas d’autre alternative. Les premières foulées sont vives. Les muscles et les tendons tirent, tardent à s’assouplir. L’air froid brûle les narines, les bronches, les poumons. Les premières difficultés arri-vent. On s’élève sur le massif, quelque soit le parcours choisi. La vue s’élargit alors, le panorama suscite l’attention. Le spectacle de la nature l’emporte, grandiose. C’est beau, très beau, digne d’une carte postale. Malgré le froid, le soleil est déjà généreux. Inondée de lumière, la terre ocre et blanche et les senteurs de la végétation pénètrent les sens, renvoient aux coureurs toujours amoureux de dame nature de belles images de préservation. Sur l’étendue de la garri-gue, la végétation est aride, épineuse, odo-rante. Des pins, des cyprès, des buis, des ra-cines, des épines, une coulée de boue, des pierres, de la caillasse. Sur les sentiers, des pierres, encore des pierres, toujours des pierres. C’est la spécificité du raid. Le vent parfois si emprunt aux éléments se montre

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ce matin bien virulent, discourtois. Il siffle, souffle et siffle encore, gifle et vitrifie les visages, les tuméfie. Avec un thermomètre aux abris affichant à l’aube un moins dix bien tassés, les rafales de l’air dans les zones les plus exposées cinglent, pénè-trent les organismes, momifient les spec-tateurs inertes, forcent les coureurs à lut-ter contre elles. Un spi suffirait à emporter un train. Bien couverts, sûrs de leurs ap-puis, concentrés dans leurs efforts, les mille cinq cents coureurs de la huitième édition du trail de Gruissan ne se sont pas désistés. L’édition est cette année plus dif-ficile mais ses participants sont venus bra-ver les éléments, les défier. L’effort est conséquent mais il est pour tous l’objet de leur passion, leur raison de vivre, de se sentir libres et capables de dépassement.Le Phoebus trail. Depuis la nuit des temps, la mer et le massif n’ont pas changé. Des hauteurs de Gruissan, des siècles nous contemplent. Sur ce même terroir, les ath-lètes romains, les randonneurs, les pèle-rins du Moyen-âge jouissaient du même spectacle. N’est-ce pas Apollon, dieu du Jour, de la Lumière et du Soleil qui fut le premier surnommé Phoebus ? Phoebus le brillant. Si tel un dieu, il continue de veiller sur l’épreuve, sans doute fut-il cette année secondé par Eole, dieu du vent. Gaston de Foix porteur par sa blondeur du même sobriquet ne grava-t-il pas à ja-mais à la postérité « Phoebus » ? A Gruis-san, le casino porte ce nom. Daniel Reynes en est le directeur. Il est aussi le président de l’association Gruissan Sport Evéne-ments. Yves et Sylvie Ferrasse ont une

nouvelle fois magistralement dirigé l’or-ganisation du trail. Une marche nordique, un colloque sur la PPG animé par Philippe Colomb, une pasta-party le samedi, trois courses de 18, 23 et 50 kilomètres et un millier de repas distribués le dimanche. La mairie, les conseils général et régional et Brooks ont offert leur partenariat. Mais la prime des plus méritants revient à tous ces bénévoles qui, malgré le froid et le vent, ont assuré, immobiles et transis, la sécurité de l’épreuve sur les trois parcours de course pendant plusieurs heures.Si Jean Vincent Carbou mena de bout en bout et vainquit sans férir devant Mathieu Bertos et Sébastien Sarda la première course sur 23 kilomètres, si Sylvain Malet, Maxime Queguiner et Laurent Soulié su-rent tout aussi bien remporter le 18 kilo-mètres, cette année, l’attention des spec-tateurs et des médias présents fut essentiellement portée sur l’épreuve de 50 kilomètres. Cette course s’avérait le point d’orgue de la journée. Elle fut la première des huit épreuves inscrite au ca-lendrier 2012 du TTN long (Trail Tour Na-tional). Fort logiquement, les plus grandes équipes, Adidas, Brooks, Lafuma, Asics, Salomon, Scott/Odlo, Sigvaris et leurs meilleurs athlètes désirant disputer le championnat s’y été donné rendez-vous. Après un départ très rapide, dès l’abord et les premières ascensions du massif, Fa-bien Chartoire prend la course à son compte et emmène dans son sillage Emmanuel Meyssat, Emmanuel Gault, Syl-vain Court. Les quatre s’échappent et lais-sent Nicolas Martin, Maxime Cazajous,

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Romuald De Paepe les poursuivre à quelques dizaines puis centaines de mètres. Julien Chorier cède vite du terrain. Le dernier vain-queur de la Diagonale des Fous n’est pas ici aussi à l’aise que sur un ultra de montagne. La première partie du trail courue sur le massif est plus technique, plus dénivelée, plus spécifique. Le parcours slalome entre les arbres, les branches, les pierres, monte, descend, remonte, redescend. A mi course, Nicolas Martin rejoint le quatuor. Mais Em-manuel Gault lui décroche. Il avouera à l’ar-rivée avoir été moins à l’aise sur cette partie technique, concèdera jusqu’à six minutes de retard aux deux tiers de la course sur son prédécesseur. Passé le ravitaillement des trente cinq kilomètres, le tracé rejoint les ri-vages plats et dégagés de l’étang glacé. Un goût de banquise. Malgré la piste plate, les difficultés s’accentuent. Le vent de face, glacial et violent, rend difficile la progres-sion sur toute cette étendue exposée. Fa-bien Chartoire s’échappe pourtant seul, se sent fort, essaie, porte les couleurs du team Running Shop Adidas crânement en tête. Derrière lui, Emmanuel Meyssat, Sylvain Court, Nicolas Martin se lient, luttent, se re-laient face aux courants d’air pour ne pas le laisser partir. Les débats sont maintenant lancés, la lutte belle et un temps disputée. Ils ne parviendront guère longtemps à s’ac-crocher à la locomotive, au train imposé, se désuniront. Chacun termine comme il peut. Au final, Fabien précède de trois minutes Emmanuel Meyssat sur la salvatrice ligne d’arrivée. Sylvain Court, relégué à presque sept minutes, complète le podium. Emma-nuel Gault s’est lâché sur la dernière partie moins dénivelée. Revenu du diable vauvert,

il ne manque la dernière marche que pour quelques secondes. Suivent Nicolas Martin, 5ème, Maxime Cazajous 6ème, Romuald De Paepe 7ème… Chez les dames, Nathalie Mau-clair a dominé la course du premier au der-nier kilomètre, la licenciée d’Endurance 72, préparée par Dominique Chauvelier, s’est montrée impériale, termine 14ème au scratch, relègue sa poursuivante à un quart d’heure. Longtemps seconde, Céline Lafaye fut in-commodée en fin de parcours par des en-nuis gastriques et se fait dépasser au terme par Fiona Porte. Karine Herry termine 4ème à trente sept minutes de la lauréate. Puis les autres, les centaines d’autres, gagnent un à un, repus, glacés la salle du Parc des Congrès et son portique d’arrivée qui les délivrent…Au-delà du classement des premiers, au-de-là de la course, l’édition 2012 restera certai-nement très longtemps dans les mémoires. L’exceptionnelle qualité du plateau trouve sans doute son explication avec l’inscription de l’épreuve au TTN. Mais personne n’ou-bliera jamais que Gruissan, habituellement baignée de chaleur et de soleil, fut cette an-née cadre d’un théâtre polaire. Un étang gelé, des vignes givrées, des températures anormalement basses et un vent glacial ont rendu l’épreuve considérablement difficile, indicible, inénarrable pour celui qui ne l’a vécu. Tout le monde, organisateurs, béné-voles et coureurs, du premier au dernier, a souffert. Des félicitations particulières sont à décerner à chacun des acteurs. Admirati-vement.

Texte et photos Brice de Singo ([email protected])

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R E N S E I G N E M E N T S A U 0 4 7 2 3 4 5 6 6 8 | W W W . O B I V W A K . N E T

31ÈMEÉDITION26.27

MAI 2012

L AC DES SAPINS / BEAUJOL AIS VERT LE GRAND RAID

8 PARCOURS ............. de 28 à 75km

LE MINI RAID (DEMI-JOURNÉE)

3 PARCOURS ............... de 3 à 10km

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Un vrai temps de montagne en ce début fé-vrier à Brassac. On se serait cru dans les Alpes… Froid, vent glacial puis neige à gogo pour ce 10ème anniversaire, ils étaient tout de même des centaines à faire le dé-placement en Dordogne malgré ces condi-tions météo très compliquées. Pour cette édition spéciale, les organisateurs avaient fait les choses en grand en proposant une nouvelle épreuve, le Team Trail 24h00.Un sacré défi et les superlatifs à l’arrivée donnaient bien le ton « Dantesque, Extra-ordinaire, Inoubliable, Extrême, Glacial, Magique, Terrible ». Il fallait bien tirer un grand coup de chapeau aux équipes qui

ont participé à ce 24h00 non stop sur un tracé de 16 km dont les organismes ont été mis à rude épreuve. Un grand chapiteau avait été mis en place pour cette occasion afin d’accueillir les coureurs… et celui-ci- était le bienvenu, vu le froid et la neige. Deux écrans avec le suivi live ont permis de suivre le périple des participants minute après minute. Au final, c’est le Team Isostar qui s’est imposé avec un total de 214,53 km juste devant le Team force d’action navale Brest (214,09 km) et le Team Stadium An-goulême (212 km). Cette première du Team Trail 24h00 fut une réussite aux vues des commentaires tous très positifs comme de

Le Grand-Brassac Hivernal Trail ZOOM sur le Team Trail 24h00 non stop !

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celui de Nathalie Wurry « Enorme ce Team Trail, j’aurais même plutôt envie de dire le Dream Trail tellement c’était superbe. Un nouveau concept, une course d’équipe où chacun jour un rôle important et a envie de se dépasser pour le groupe. Une organisa-tion parfaite pour une première, malgré des conditions extrêmes, mais c’est tou-jours comme ça au Grand Brassac. La course n’est jamais facile et hormis les surprises concoctées par Pascal Jugie, organisateur de la course, la météo nous en réserve tou-jours une bonne tranche. Bien que ce for-mat de course était conçu que pour la 10ème édition, je crois que les organisateurs vont

être contraints de pérenniser le format. Un ENORME BRAVO à l’équipe organisatrice, à tous les bénévoles, aux participants, et ren-dez-vous à l’année prochaine ? Et oui cette formule de 24h00 non stop sera de nou-veau au programme de 2013 avec très cer-tainement beaucoup plus d’équipes ! »

Texte et PhotosFabrice Breton

Le Grand-Brassac Hivernal Trail ZOOM sur le Team Trail 24h00 non stop !

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Tendances

SUUNTOAmbit

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ÉvolutivitéLes réglages et les autres informations peuvent être transférés entre Movescount et la Suunto Ambit. En outre, le logiciel de la Suunto Ambit peut être mis à jour via Movescount afin de bénéficier des dernières fonctions et améliora-tions.

Pic d’Effet d’EntraînementAfin de mieux refléter la signification de la me-sure de l’Effet d’entraînement, Suunto utilise désormais le terme Pic d’Effet d’Entraînement (PTE). Le PTE indique l’impact d’une session d’entraînement sur vos performances aérobies maximum et se révèle plus précis pour les en-traînements d’intensité moyenne et élevée. La mesure est effectuée en relation à votre condi-tion physique actuelle. Plus votre condition physique est bonne, plus vous devez vous en-traîner dur pour atteindre un PTE plus élevé.

Temps de récupérationLe Temps de récupération est une estimation du temps nécessaire à votre organisme pour récupérer après l’entraînement. Ce temps est calculé en fonction de la durée et de l’intensité de la séance, et prend également en compte votre niveau de fatigue, qui croît même aux in-tensités les plus faibles. Le Temps de récupéra-tion se cumule d’une séance sur l’autre si vous vous entraînez avant d’avoir récupéré.

Boussole 3DUne boussole conventionnelle doit être tenue de niveau par rapport à l’horizontale pour une lecture précise. Les boussoles 3D Suunto compensent l’inclinaison, vous permettant une lecture précise quel que soit l’angle de votre poignet.

GPS intégréLe GPS intégré utilisé dans les montres telles que la Suunto Ambit, repose sur la technologie SiRFstarIV. Un récepteur extrêmement sensible permet à la Suunto Ambit de détecter les sa-tellites GPS plus rapidement et d’obtenir des mesures plus constantes.

FusedSpeed™Suunto vous présente sa nouvelle technologie (en cours de brevetage) de mesure de la vitesse, FusedSpeed™. Les relevés de vitesse combi-nent de façon unique les mesures effectuées par le GPS et par les capteurs d’accélération. Le signal GPS est filtré de manière adaptative en fonction de l’accélération, permettant une mesure plus précise des vitesses constantes et une prise en compte plus rapide des variations de vitesse.

Boîtier BuiltToLastLes produits Suunto dotés de boîtiers BuiltTo-Last sont protégés par un boîtier monopièce en matière composite robuste, couvert par une couronne rigide. Le boîtier en aluminium anodisé et l’écran en verre minéral sont conçus pour résister aux chocs mécaniques et aux rayures.

Le GPS Suunto Ambit est proposé en noir et en argent.

Tarif : 429 euros TTC (sans la ceinture de fréquence cardiaque),479 euros TTC (avec la ceinture de fréquence cardiaque).

SUUNTO AMBIT !La dernière née des « studios » Suunto. La marque Finlandaise vient de mettre sur le marché sa dernière création, la Suunto Ambit. Un concentré de technologie qui devrait satisfaire les plus exigeants.Présentation :Altitude, localisation, vitesse, fréquence cardiaque, conditions météo… cette montre vous accompagnera dans vos prochaines sorties même les plus extrêmes. Et son look ravageur est un plus pour la garder au quotidien à son poignet.

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Tendances+WATT Produits énergétiques

Notre avis : Il est difficile aujourd’hui de choisir parmi les nombreuses marques de nutrition sportive celle qui nous convien-dra le mieux pour nos entraînements ou nos compétions. Après avoir testé le Star Gel+ et la barre Carbo+, on peut dire que cette marque joue dans la cour des grands. +Watt propose des produits de très grande qualité, à la fois très digeste et de goût

fort appréciable mais surtout d’une effica-cité indéniable. Si des trailers comme Guillaume Le Normand, Jean-Paul Battes-ti, Sébastien Talotti ou Arnaud Lejeune font confiance à +Watt, c’est aussi un gage de qualité. +Watt mérite qu’on s’y attarde !

www.watt-france.com

Fabriquée en Italie, la marque +WATTest distribuée en exclusivité sur le marché Français par la société I.C.E, basée à Passy en Haute-Savoie.

Aujourd’hui, +WATT s’impose comme une des marques de référence sur la région Rhône-Alpes grâce à une forte présence sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie via ses revendeurs et partenariats (Trail des Aiguilles Rouges, Triathlon du Mont-Blanc, Grimpée du Ruisseau…). +WATT propose une gamme complète de produits énergétiques à consommer avant, pendant et après l’effort : barres, gels, boissons, barres protéinées ainsi qu’une gamme très large decompléments alimentaires.

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En proposant une gamme de composés énergisants de miels et de produits naturels, Les Ruchers du Gué se lancent sur le secteur spécifique du sport avec la gamme MielTonia.

MielTonia est une gamme de produits 100% naturels, composée d’alliances de miels et d’ingrédients naturels soigneusement sélectionnés pour en fairede véritables « concentrés d’énergie ».Il est vrai que le miel est un aliment reconnu pour ses bienfaits sur les performances et la récupération des sportifs. Outre le fait que le miel est composé à 80% de sucres dits « simples » (glucose et fructose), directement assimilables par l’organisme (contrairement aux autres sucres composés), le miel est également un véritable cocktail de minéraux et vitamines essentiels à la pratiqued’un sport.

Déclinée selon la chronologie des efforts d’un sportif, la gamme MielTonia offre des composés énergisants permettant, avec Tonic naturel», de se préparer à l’effort avec «Endurance à l’effort» de soutenir son effort de récupérer de l’effort, avec «Récupération physique et musculaire» de récupérer de l’effortPour développer MielTonia, Jean-François Crétet a collaboré avec de nombreux sportifs Rochelais et Marathoniens pour porter haut les couleurs de ce produit innovant, dont le lancement c’est fait en octobre 2011.

www.mieltonia.com

Notre avis : Découvert lors du Grand Brassac Hivernal Trail en février dernier, la marque Mieltoniase distingue par ses produits aux goûtstrès prononcés « miel ».

MIELTONIA

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Nathan Performance Gear lance la série FUSION. Une gamme d’accessoires modulables qui vous permet de créer votre ceinture personnalisée.

Si vous avez besoin de plus de capacité de stockage, de bidons supplémentaires, d’une poche pour votre téléphone, ou encore d’attaches dossard, vous pouvez désormais concevoir votre propre ceinture sur la base d’une ceinture Titanium vierge, ou bien en ajoutant ces accessoires à votre ceinture Nathan. Un astucieux système de glissière en néoprène vous assure un maintien et un confort optimal.

Plus d’informations sur www.nathansports.fr

TendancesNathanPerformance GearSéeie Fusion

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SALOMONENDURANCE.COM

LA ROMEUFONTAINE

21 / 22 janvier

FONT ROMEU

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GRAND-BRASSAC HIVERNAL TRAIL

4 / 5 février

GRAND BRASSAC

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TRAIL DU VENTOUX

25 mars

BEDOIN

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LYON URBAN TRAIL

1 avril

LYON

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TRAIL DE L’ARDECHOIS

28 / 29 avril

DESAIGNES

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TRAIL DE GUERLEDAN

26 / 27 mai

ST GELVEN

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MARATHON DU MONT BLANC

29 juin au 1er juillet

CHAMONIX

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TRAIL UBAYE SALOMON

12 août

BARCELONNETTE

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BELLE ILE EN TRAIL

22 septembre

BELLE ILE EN MER

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PARTENAIRES

COpYRYRIGHT© SALOMON SA. TOUS DROITS RESERVES. pHOTO : JMKCONSULT

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Le numéro de Mag’Generation-Trail

sera en ligneDébut JUIN 2012

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ou par mail : [email protected]