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Escalade Souper www.sgp-geneve.ch Drone Photo aérienne Concours NB : Tous les résultats #80 Décembre 2013 Magazine © Damien Batt PHOTO Low Key Clair-obscur ? Workshop paysage

Mag 80 SGP décembre 2013

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Le Magazine de la Société Genevoise de Photographie

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Page 1: Mag 80 SGP décembre 2013

EscaladeSouper

www.sgp-geneve.ch

DronePhoto aérienne

Concours NB : Tous les résultats

#80Décembre2013

Magazine

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PHOTO

Low KeyClair-obscur ?

Workshop paysage

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PHOTOMagazine

La Société Genevoise de Photogra-phie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appli- quée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la

photographie en milieu marin. Elle réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles les membres partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.

Som

mai

re

535 Programme du mois

536 Ateliers

537 Editorial

538 Repas de l’Escalade

539 Déclic

549 Interview Flash

542 Faites voir Low Key

544 Jugement concours N&B

548 L’écran est à vous

552 Trekaucase

554 le Sténopé

558 Avis

559 News

560 Technique

561 Convocation AG 2014

562 Cours de base

564 Cours niveau 2

572 Expositions

574 Prochaines séances...

576 Contacts

577 Clin d’oeil

VOTRE PHOTO CLUB

#80Décembre2013

Prog

ram

me

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535

PHOTOGRAPHIEMagazine

Maison des AssociationsRue des Savoises 15

1205 Genèvewww.sgp-geneve.ch

_______ fondée en 1881 _______de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE

Prog

ram

me Décembre

2 Lundi 19h00 Ateliers

20h30 Faites voir carte de voeux

SGP awards

9 Lundi 19h00 Repas de l’Escalade

16 Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Vues d’en haut (photo aérienne)

Vacances de de fin d’année

Janvier

6 Lundi 19h00 Ateliers

20h30 Faites voir les ponts

« Le plus difficile dans la photographie est de rester simple. »

Anne Geddes

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AteliersLes Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures. Pour connaître le thême choisi, vous devez simplement vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : [email protected]

© S

amy

May

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Créa

tion

Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures.Pour connaitre le thème choisi pour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : [email protected]

Les Ateliers, animés par Fabienne, per-mettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter avec leur propre matériel sur le terrain.

Retour sur les Ateliers des derniers lundis, chacun avec un thème différent, grâce à quelques exemples réussis par les parti-cipants.

© Jean-Marc Ayer

© Eric Henry©Paulo Rodrigues

19h0

0

© Jean-Claude Armici

© Vincent Michaud

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EditoDepuis quelques temps on sent le fumet des marrons chauds, on voit la nuit la nuit arriver de plus en plus tôt, on a sorti les gros pulls et les écharpes, les aff iches de la Course de l’Escalade tapissent les panneaux publi-citaires, bref, c’est tout bientôt l ’hiver et dans quelques petites semaines c’est Noël !C’est aussi à ce moment-là que les arbres ont des couleurs fabu-leuses, que les levées de brumes sont les plus spectaculaires ou que les premières neiges cristal-lisent la nature. Bien sûr il fait froid, les batteries n’aiment pas

ça mais cela vaut vraiment la peine de surmonter ces tempé-ratures pour f iger ces instants magiques.

Je vous souhaite un excellent mois de décembre, de magni-f iques fêtes de f in d’année, pleines de lumières et de joies.

La prochaine séance du comité aura lieu le jeudi 5 décembre à 19h15.

Edit

oria

l

L’hiver approche

Fabienne Muller, présidente

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Invitation

Repas de l’Escalade

Cette année, pour marquer l’événement et fêter ensemble la fin de la saison, nous nous retrouverons le lundi 9 décembre dès 19 heures au restaurant LE PRADIER, rue du Pradier 6, c’est juste sous la gare de Cornavin (dans le square entre les rues du Mont-Blanc et des Alpes) donc facilement accessible par de nombreuses lignes TPG.

Le restaurant LE PRADIER vous pré-sente un grand buffet avec beaucoup d’entrées diverses, de nombreux plats chauds et d’innombrables desserts, le tout d’excellente qualité et à volonté ! Ainsi tout le monde sera donc ravi et comblé. Le tarif forfaitaire est de CHF 38.- par personne et Charly Prevosto, l’organisateur de cette amicale soirée, vous recommande d’avoir en poche deux billets de vingt francs, cela faci-litera le règlement de l’addition et le pourboire. Inscription obligatoire : voir page 572

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Déclic

-Fondée en 1881-www.sgp-geneve.ch

©Raphaël Page

La photodu mois La première chose qui compte lorsque l’on désire prendre une photo, c’est d’être attentif afin de déceler un sujet. Il faut ensuite savoir le mettre en avant, afin de le montrer sous son meilleur jour.Ici la lumière a été parfaitement apprivoisé, mettant en valeur la peau rugueuse de l’animal.

C’est bien vu. Qu’en pensez-vous?

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«Bien composer un sujet revient à le voir et à le représenter de la manière la plus forte»

Edward Weston

Repas de l’Escalade

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Interview FlashMichel Gasser

C’est essentiellement comme rédacteur dans le magazine de la SGP que l’on te connaît. Mais pratiques-tu toi-même la photographie ?Plus du tout … pour l’instant. C’est le passage au numérique qui m’a fait suspendre cette activité, non pas le support en soi, mais tout le «brico-lage» autour parce que je n’aime pas passer des heures devant un ordinateur, Par contre, lorsque je suis arrivé à la SGP vers 1975 (et passé vétéran en 2007), c’était effectivement pour la photogra-phie et aussi comme passe-temps, et non pour la rédaction à laquelle je ne suis venu qu’il y a huit ou dix ans, sollicité par Charly Prevesto, alors rédacteur en chef du bulletin.

Quel genre de photos prenais-tu alors ?Je faisais essentiellement des photos de paysages, des souvenirs de voyages, des gens toujours des instantanés avec un reflex est

allemand, le Praktica à objectifs à vis. Et des photos des avions dans les aéroports du monde ainsi qu’à Cointrin, où je travaille encore jusqu’à l’été 2014.Je n’ai par contre pas eu le réflex(e) de photo-graphier divers lieux et bâtiments de Genève voués à disparaître ou à se transformer pour en conserver la trace, témoigner de leur évolution. Néanmoins, j’ai fait dans les années 1990 une petite série sans prétention sur le quartier St-Jean/Charmilles, ainsi que sur le matériel roulant TPG avec leurs différentes livrées (rouge, orange, UST, 2000, pubs, spéciaux, etc).

Au fond tu as une âme d’historien ?En quelque sorte, mais un historien «en images». Parfois, quand je tombe sur d’anciens croquis, d’anciens clichés ou des illustrations architectu-rales dans de vieux livres, j’en fais des photoco-pies et je m‘amuse à les colorier – plus exacte-ment à les coloriser, comme on le faisait pour les anciennes cartes postales avant l’arrivée du tirage couleur. Et à ceux que les documents du passé intéressent, je suggère de consulter le site : http://www.notrehistoire.ch

Au cours de tes années à la SGP as-tu vu une évolution dans l’approche de la photogra-phie, sans opposer argentique/numérique ? Pas vraiment, même si le support a changé. Les logiciels font des choses surprenantes, mais la qualité d’une photo se décide absolument à la prise de vue, en numérique comme en argentique. On doit toujours penser au cadrage, se demander quel est le sujet d’un paysage, maî-triser les règles puis les dépasser pour que seule compte l’ambiance.

Et les activités de la SGP ont-elles connu des transformations ?Absolument. Il y avait davantage de concours, dont la fameuse « photo du mois » en sujet libre ou imposé, et avec l’argentique, on avait deux options: le papier ou les diapositives. La discipline avant d’appuyer sur le déclencheur était de mise, car en cas de ratage, la pellicule était consommée. Tandis qu’aujourd’hui, si on rate, on efface, et ce quasiment en rafale, peut-être au détriment de l’effort initial de composition. Si je n’ai jamais participé à un concours, j’ai par contre fonctionné comme juge à plusieurs reprises, en compagnie d’une collègue de travail, elle-même ancienne élève du cours SGP. Encore une excellente école d’observation et de perception de l’image, voire de son auteur. Il y avait aussi moins de photographes invités que ces dernières années, et pratiquement pas de « faites-voir », parce qu’on n’encourageait peut-être pas assez les gens à présenter leurs « fonds de tiroirs », qui avaient pourtant une valeur certaine, si ce n’est sur le plan de la photo, du moins sur celui du documentaire.

Qu’est-ce qui fait que tu as continué à fréquen-ter la SGP ?Je ne suis pas un grand lecteur, je suis nettement un visuel et si je ne photographie pas pour l’ins-tant, je suis toujours intéressé par ce qui est donné à voir, j’aime observer, et rédiger les comptes-rendus du lundi m’amène à aiguiser ce sens, à être encore plus précis dans ce que je regarde et à inscrire l’image avec précision dans ma mémoire ( d’ailleurs, j’aime bien faire des puzzles en reconsti-tuant l’image sans avoir le modèle sous les yeux ) : au fond, à travers l’écriture je refais de la photogra-phie. J’aime aussi le dessin technique pour cette même nécessité de rigueur dans l’observation.

Mais tu as décidé de diminuer cette activité de rédaction ?Oui, mais pour tout le monde, pas juste pour moi. Cela fait presque une dizaine d’années que je rédige pour les lundis, et diminuer le rythme donne l’occasion à de nouveaux rédacteurs de montrer leur savoir-faire, offrant ainsi un mélange des styles des plus enrichissants pour le nouveau Magazine.

Ta retraite approche : des projets concernant la photographie ?C’est possible. Mon épouse vient d’acquérir un nouveau reflex et j’ai envie de le tester. Et comme j’aurai du temps, j’ai de nouveau une idée autour des TPG, ou tout simplement photographier Ge-nève et ses rues dans leur quotidien sans fioritures. Le présent anodin glissera forcément un jour dans le futur historique et documentaire…En tout cas merci de m’avoir accordé cette petite interview ! Joëlle Kohler

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Interview FlashMichel Gasser

C’est essentiellement comme rédacteur dans le magazine de la SGP que l’on te connaît. Mais pratiques-tu toi-même la photographie ?Plus du tout … pour l’instant. C’est le passage au numérique qui m’a fait suspendre cette activité, non pas le support en soi, mais tout le «brico-lage» autour parce que je n’aime pas passer des heures devant un ordinateur, Par contre, lorsque je suis arrivé à la SGP vers 1975 (et passé vétéran en 2007), c’était effectivement pour la photogra-phie et aussi comme passe-temps, et non pour la rédaction à laquelle je ne suis venu qu’il y a huit ou dix ans, sollicité par Charly Prevesto, alors rédacteur en chef du bulletin.

Quel genre de photos prenais-tu alors ?Je faisais essentiellement des photos de paysages, des souvenirs de voyages, des gens toujours des instantanés avec un reflex est

allemand, le Praktica à objectifs à vis. Et des photos des avions dans les aéroports du monde ainsi qu’à Cointrin, où je travaille encore jusqu’à l’été 2014.Je n’ai par contre pas eu le réflex(e) de photo-graphier divers lieux et bâtiments de Genève voués à disparaître ou à se transformer pour en conserver la trace, témoigner de leur évolution. Néanmoins, j’ai fait dans les années 1990 une petite série sans prétention sur le quartier St-Jean/Charmilles, ainsi que sur le matériel roulant TPG avec leurs différentes livrées (rouge, orange, UST, 2000, pubs, spéciaux, etc).

Au fond tu as une âme d’historien ?En quelque sorte, mais un historien «en images». Parfois, quand je tombe sur d’anciens croquis, d’anciens clichés ou des illustrations architectu-rales dans de vieux livres, j’en fais des photoco-pies et je m‘amuse à les colorier – plus exacte-ment à les coloriser, comme on le faisait pour les anciennes cartes postales avant l’arrivée du tirage couleur. Et à ceux que les documents du passé intéressent, je suggère de consulter le site : http://www.notrehistoire.ch

Au cours de tes années à la SGP as-tu vu une évolution dans l’approche de la photogra-phie, sans opposer argentique/numérique ? Pas vraiment, même si le support a changé. Les logiciels font des choses surprenantes, mais la qualité d’une photo se décide absolument à la prise de vue, en numérique comme en argentique. On doit toujours penser au cadrage, se demander quel est le sujet d’un paysage, maî-triser les règles puis les dépasser pour que seule compte l’ambiance.

Et les activités de la SGP ont-elles connu des transformations ?Absolument. Il y avait davantage de concours, dont la fameuse « photo du mois » en sujet libre ou imposé, et avec l’argentique, on avait deux options: le papier ou les diapositives. La discipline avant d’appuyer sur le déclencheur était de mise, car en cas de ratage, la pellicule était consommée. Tandis qu’aujourd’hui, si on rate, on efface, et ce quasiment en rafale, peut-être au détriment de l’effort initial de composition. Si je n’ai jamais participé à un concours, j’ai par contre fonctionné comme juge à plusieurs reprises, en compagnie d’une collègue de travail, elle-même ancienne élève du cours SGP. Encore une excellente école d’observation et de perception de l’image, voire de son auteur. Il y avait aussi moins de photographes invités que ces dernières années, et pratiquement pas de « faites-voir », parce qu’on n’encourageait peut-être pas assez les gens à présenter leurs « fonds de tiroirs », qui avaient pourtant une valeur certaine, si ce n’est sur le plan de la photo, du moins sur celui du documentaire.

Qu’est-ce qui fait que tu as continué à fréquen-ter la SGP ?Je ne suis pas un grand lecteur, je suis nettement un visuel et si je ne photographie pas pour l’ins-tant, je suis toujours intéressé par ce qui est donné à voir, j’aime observer, et rédiger les comptes-rendus du lundi m’amène à aiguiser ce sens, à être encore plus précis dans ce que je regarde et à inscrire l’image avec précision dans ma mémoire ( d’ailleurs, j’aime bien faire des puzzles en reconsti-tuant l’image sans avoir le modèle sous les yeux ) : au fond, à travers l’écriture je refais de la photogra-phie. J’aime aussi le dessin technique pour cette même nécessité de rigueur dans l’observation.

Mais tu as décidé de diminuer cette activité de rédaction ?Oui, mais pour tout le monde, pas juste pour moi. Cela fait presque une dizaine d’années que je rédige pour les lundis, et diminuer le rythme donne l’occasion à de nouveaux rédacteurs de montrer leur savoir-faire, offrant ainsi un mélange des styles des plus enrichissants pour le nouveau Magazine.

Ta retraite approche : des projets concernant la photographie ?C’est possible. Mon épouse vient d’acquérir un nouveau reflex et j’ai envie de le tester. Et comme j’aurai du temps, j’ai de nouveau une idée autour des TPG, ou tout simplement photographier Ge-nève et ses rues dans leur quotidien sans fioritures. Le présent anodin glissera forcément un jour dans le futur historique et documentaire…En tout cas merci de m’avoir accordé cette petite interview ! Joëlle Kohler

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Soirée... Compte-renduséance du lundi 04 Novembre 2013

Lôki, lôki, palôki, lôki, lôki, palôki, palô-ki, lôki - quel est cet étrange cri dans le noir de la salle Carson ? Un oiseau inconnu alertant ses congénères ? Pas du tout ! Ce sont les participants du Faites voir du lundi 4 novembre. Ah ! Vous voulez dire « low key » ?! Etre ou ne pas être du low key fut le leitmotiv de cette soirée quasi shakespearienne.

D’abord, qu’entend-on par « low key » ? Est-ce juste une manière branchée de dire «sous exposition» ou «clair-obscur»? Parcourir les différents sites traitant du sujet vous laisse plutôt perplexe.

Au fur et à mesure que défilent les photos et les jugements (lôki / palôki), la salle commence à affiner la définition : le fond :

sombre mais avec des détails encore discernables ; la lumière : adoucie et pas répartie sur tout le sujet éclairé. Ouffff, on arrive à entrevoir un principe classificateur.. .

Or, comme pour toute typologie, à chaque bout de l ’échelle se trouvent les cas non discutables, ceux que l ’on identifie sans hésitation comme appartenant au genre (le profil de jeune fille à peine effleuré par la lumière de Pierre Jouvenat, la hiératique danseuse de Bernard Reyren ou les vani-tés réinventées par Claude Ponchant) ou n’appartenant pas au genre (cliché d’un lumineux papillon d’Eric Boillat fourvoyé dans cette soirée).

Reste toute la gamme entre deux. Le blog-ger Darth*, lui, fait encore un distingo : « si

le style clair-obscur est un low key, tous les low key ne sont pas des clairs-obs-curs » - ben, mince ! Wikipedia ne va pas nous tirer d’affaire : il existe aussi le « ténébrisme » - kéza-ko ? c ’est « lorsque des parties claires côtoient immé-diatement et sans dégradé des parties très sombres, créant des effets de contrastes parfois

Faites Voir Low Key

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hilip

pe P

ache

violents, et que l ’ombre domine l ’ensemble du tableau » alors ce serait du clair-obscur mais pas du low key ? Soit. Notre blogger, de son côté, conclut : « Ne cherchez pas trop à vous compliquer la vie, gardez simplement en tête que le low

key est une image à prédominance sombre, qui peut comporter toutes sortes de tons, tant que la majorité de ceux-ci sont dans le sombre.” Heu… c’est pas aussi la définition du clair-obscur ? Zut alors !Et moi, je vous dirai que, passé le gag de

la vérification (vaguement foi-reuse) des histogrammes pour voir si “tout-est-bien-à-gauche”, j ’ai pensé qu’il aurait été mille fois plus enrichissant de savoir com-ment certaines photos avaient été réalisées plutôt que d’essayer de les classer dans 2 ou 3 colonnes à la définition hasardeuse et circu-laire. Et je partage profondément cette opinion !

Joëlle KOHLER

*http://blog.darth.ch/2011/11/30/la-photo-low-key/© Didier Rossel

© Jean-Claude Irminger © Pierre Jouvenat

© Claude Ponchant

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Soirée... Compte-renduséance du lundi 04 Novembre 2013

Lôki, lôki, palôki, lôki, lôki, palôki, palô-ki, lôki - quel est cet étrange cri dans le noir de la salle Carson ? Un oiseau inconnu alertant ses congénères ? Pas du tout ! Ce sont les participants du Faites voir du lundi 4 novembre. Ah ! Vous voulez dire « low key » ?! Etre ou ne pas être du low key fut le leitmotiv de cette soirée quasi shakespearienne.

D’abord, qu’entend-on par « low key » ? Est-ce juste une manière branchée de dire «sous exposition» ou «clair-obscur»? Parcourir les différents sites traitant du sujet vous laisse plutôt perplexe.

Au fur et à mesure que défilent les photos et les jugements (lôki / palôki), la salle commence à affiner la définition : le fond :

sombre mais avec des détails encore discernables ; la lumière : adoucie et pas répartie sur tout le sujet éclairé. Ouffff, on arrive à entrevoir un principe classificateur.. .

Or, comme pour toute typologie, à chaque bout de l ’échelle se trouvent les cas non discutables, ceux que l ’on identifie sans hésitation comme appartenant au genre (le profil de jeune fille à peine effleuré par la lumière de Pierre Jouvenat, la hiératique danseuse de Bernard Reyren ou les vani-tés réinventées par Claude Ponchant) ou n’appartenant pas au genre (cliché d’un lumineux papillon d’Eric Boillat fourvoyé dans cette soirée).

Reste toute la gamme entre deux. Le blog-ger Darth*, lui, fait encore un distingo : « si

le style clair-obscur est un low key, tous les low key ne sont pas des clairs-obs-curs » - ben, mince ! Wikipedia ne va pas nous tirer d’affaire : il existe aussi le « ténébrisme » - kéza-ko ? c ’est « lorsque des parties claires côtoient immé-diatement et sans dégradé des parties très sombres, créant des effets de contrastes parfois

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violents, et que l ’ombre domine l ’ensemble du tableau » alors ce serait du clair-obscur mais pas du low key ? Soit. Notre blogger, de son côté, conclut : « Ne cherchez pas trop à vous compliquer la vie, gardez simplement en tête que le low

key est une image à prédominance sombre, qui peut comporter toutes sortes de tons, tant que la majorité de ceux-ci sont dans le sombre.” Heu… c’est pas aussi la définition du clair-obscur ? Zut alors !Et moi, je vous dirai que, passé le gag de

la vérification (vaguement foi-reuse) des histogrammes pour voir si “tout-est-bien-à-gauche”, j ’ai pensé qu’il aurait été mille fois plus enrichissant de savoir com-ment certaines photos avaient été réalisées plutôt que d’essayer de les classer dans 2 ou 3 colonnes à la définition hasardeuse et circu-laire. Et je partage profondément cette opinion !

Joëlle KOHLER

*http://blog.darth.ch/2011/11/30/la-photo-low-key/© Didier Rossel

© Jean-Claude Irminger © Pierre Jouvenat

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Soirée... Compte-renduséance du lundi 11 Novembre 2013

La salle dans un silence de recueille-mentÉcoute les juges égrener leurs argu-mentsChaque cliché est analysé et disséqué

Composition – Cadrage - ProductionCohérence – Technique – ÉmotionEt enfin Originalité et Coup de cœur

Voilà les incontournables critères de valeurSeule la perfection vaut le sommet du tableauLa sentence est impartiale mais sévèreL’horizon penche, ainsi que votre lampa-daire ! Votre cadrage est trop serré, trop large, trop hautPhotoshop est détecté : « ami – vous avez mal triché »Vos blancs sont cramés, vos noirs sont brûlés

C’est intéressant mais vous êtes hors-dimensionsQu’est-ce que ce copyright oublié à l ’impression ?Trop vide, trop plein, trop flou, trop net, trop de vignetageVotre photo ne raconte aucune his-toire, dommage...

Tous retiennent leur souffle ! Enfin le coup de cœurUne photo réunit tous les critères de valeurQuelqu’un au fond de la salle sourit de bonheurPour les autres le rêve n’était hélas qu’un mirageProchain concours : il faudra se remettre à l ’ouvrage...

En dehors des photos gagnantes, toutes bien sûr tops mes deux coups de cœurs à moi : la religieuse au pied des colonnes (hors dimensions) et le chat qui s’apprête à croquer l ’oiseau.

P.S. Pour chaque catégorie certains pho-tographes ont présenté plusieurs photos. Je trouve cela très bizarre. Pour moi – très novice il est vrai – on impose un nombre de photos identiques à chaque concurrent.. .

Jugement Concours N&B

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© Jean- Robert Comte

© Didier Rossel

Meilleur PhotographePrix du jury meilleur image projetée

Prix du jury meilleur agrandissement,challenge Henri Bondallaz

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Soirée... Compte-renduséance du lundi 11 Novembre 2013

La salle dans un silence de recueille-mentÉcoute les juges égrener leurs argu-mentsChaque cliché est analysé et disséqué

Composition – Cadrage - ProductionCohérence – Technique – ÉmotionEt enfin Originalité et Coup de cœur

Voilà les incontournables critères de valeurSeule la perfection vaut le sommet du tableauLa sentence est impartiale mais sévèreL’horizon penche, ainsi que votre lampa-daire ! Votre cadrage est trop serré, trop large, trop hautPhotoshop est détecté : « ami – vous avez mal triché »Vos blancs sont cramés, vos noirs sont brûlés

C’est intéressant mais vous êtes hors-dimensionsQu’est-ce que ce copyright oublié à l ’impression ?Trop vide, trop plein, trop flou, trop net, trop de vignetageVotre photo ne raconte aucune his-toire, dommage...

Tous retiennent leur souffle ! Enfin le coup de cœurUne photo réunit tous les critères de valeurQuelqu’un au fond de la salle sourit de bonheurPour les autres le rêve n’était hélas qu’un mirageProchain concours : il faudra se remettre à l ’ouvrage...

En dehors des photos gagnantes, toutes bien sûr tops mes deux coups de cœurs à moi : la religieuse au pied des colonnes (hors dimensions) et le chat qui s’apprête à croquer l ’oiseau.

P.S. Pour chaque catégorie certains pho-tographes ont présenté plusieurs photos. Je trouve cela très bizarre. Pour moi – très novice il est vrai – on impose un nombre de photos identiques à chaque concurrent.. .

Jugement Concours N&B©

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Meilleur PhotographePrix du jury meilleur image projetée

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Soirée...

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(...suite) Compte-renduséance du lundi 11 Novembre 2013

Meilleure Projection Numérique

Meilleur Agrandissement

Meilleur Portfolio

Paysage Graphisme/Architecture Nature Portrait Reportage

Paysage Graphisme/Architecture Nature Portrait Reportage

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Paysage Graphisme/Architecture Nature Portrait Reportage

Paysage Graphisme/Architecture Nature Portrait Reportage

Jugement Concours N&B

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Voici la première édition d’une nou-velle plage de nos séances, qui donne la parole et l’image à nos collègues membres afin qu’ils présentent eux-mêmes une série de photographies. Chacun apporte un sujet qui lui est cher et dispose d’une quinzaine de minutes pour le projeter.Cinq membres ont tour à tour présenté leurs créations mais en l’absence d’an-nonces, la séance a démarré directement par Luc.

Ma ToscaneLuc Buscarlet engage la série en pré-sentant cette région, celle qu’il aime et qu’il visite annuellement depuis quatre lustres. Riparbella, Bolgheri, Cecina, San Gimignano. Quatre petites villes situées à environ 30 km au sud d’une ligne reliant Florence à Pise. Les fameux cyprès sont bien entendu mis en valeur, mais pas seu-lement. La Toscane, c’est une multitude

de collines fortement boisées, des ciels qui changent souvent, une incroyable flore qui au printemps éclot de toutes parts et très généreusement. Qui dit flore, dit aussi faune. Et des bêtes il y en a à profusion. Mantes religieuses, escargots, geckos, même parfois un scorpion, ou un porc-épic qui surgit soudain dans le faisceau des phares de la voiture. Enfin, le musée Piaggio à Pontedera (20km à l’est de Pise), moins bucolique certes mais tout aussi emblématique de l’Italie, et dont les Vespa exposées n’en finissent pas de surprendre le visiteur.

L’EauAprès la terre, Luisa Doplicher approche l’Eau sous toutes les formes. L’eau gelée, les animaux et l’eau, les reflets, les plantes dans l’eau, les gouttes d’eau, l’eau en mouvement, au bord de l’eau et... l’eau lancée ! Une série en noir et blanc et couleur tout en nuances avec les formes cassantes de la glace, la poussière d’eau

L’écran est à vous Luc Buscarlet

Ma Toscane

Compte-rendu de la séance du 18 novembre à 20h30

Soirée...

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d’une cascade, les ondulations de surface. De belles compositions avec une feuille morte dorée sur une eau en mono-chrome, des reflets industriels sur une flaque au sol, des personnages déambu-lant derrière une vitre crépie de gouttes... Tout est propice à la création d’une image mettant en vedette l’élément liquide en des endroits et pays différents.

Le vignoble genevoisEric Boillat pose son regard sur la vigne, sur les quatre saisons d’une révolution terrestre autour du Soleil. Lignes, perspectives, grappes. Toujours pareil. Toujours ? Que non. Car la vigne nécessite travaux et entretien tout au long de l’année, dans la neige ou sous le soleil écrasant de juillet. Cadrer un

sujet central bordé de flou en avant et en arrière-plan, laisser la lignée de ceps s’estomper dans la fricasse de février. Im-mortaliser le nouveau cépage, observer la naissance des nouvelles pousses, avec les grappes qui commencent à émerger. Créer une nature morte pleine de vie en photographiant en gros plan les grappes multicolores, s’arrêter un court instant sur le gazon joliment entretenu qui borde les lignées de ceps et dont la mission consiste à protéger le raisin. Beaucoup de déplacements à pied pour réaliser cette série, avec au fil des pas des découvertes qui se suivent et entraînent les mouvements du déclencheur au point où après quinze minutes, on est obligé de stopper la projection pour passer la télécommande aux collègues suivants.

Luc Buscarlet

Ma Toscane Luisa Doplicher L’ eau

Eric Boillat

Le vignoble genevois

Compte-rendu de la séance du 18 novembre à 20h30

Soirée...

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La PierreAprès la terre, l’eau, la vigne, voici la pierre, vue par Joëlle Kohler. Ou plus précisément une approche très marquée de la roche avec ses motifs pour le moins surprenants et qui alimentent l’imagina-tion en prenant des formes étranges et inhabituelles. Des motifs d’agape, des minéraux bruts en macro, faisant ressortir des éléments aux formes diverses. Taches d’usure sur les murs d’où émerge soudain une forme d’objet ou une silhouette humaine. Bruts retouchés avec des logi-ciels photo, qui finissent par devenir de véritables tableaux, les taches minérales se métamorphosant en une scène vivante totalement inattendue.

Statues vivantesLà, Avec Jean-Robert Comte, on tombe carrément dans la peinture abstraite. En première partie, des personnages et des scènes de rues en noir et blanc, des silhouettes longilignes noires qui se fondent dans un blanc éblouissant, une composition graphique digne de la pein-ture moderne. Le tout sans traitement particulier, juste des contrastes poussés au maximum. En seconde partie, les étonnantes ren-contres entre les badauds et les statues figées du rond-point de Plainpalais. On s’assied sur les genoux de Georges Haldas sur son banc, on reluque dans le sac à main de la dame immobile qui depuis des décennies y cherche peut-être son ticket de tram. On suit le quidam qui fait mine de suivre

Jean-Robert Comte

Statues vivantes

Joëlle Kohler Pierres

Soirée... (...suite)

L’écran est à vousCinq auteurs, cinq reportages, la bonne formule

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la belle citadine qui se dirige vers la plaine. À moins que l’on s’installe sur la valise de Mr Buffon, qui attend toujours son taxi... Avec parfois un peu de perplexité pour déterminer qui des humains ou des statues est finalement le plus animé...

Nul besoin de préciser que ce premier volet d’un nouveau concept " L’écran est à vous " a ravi l’assistance, vu les applau-dissements nourris qui y ont donné suite, et déjà l’idée fait son chemin, l’expérience est à renouveler dans le futur. Merci en tout cas à nos cinq collègues qui ont étrenné cette nouvelle façon de faire connaître plus largement leur travail et leur créativité. Michel GASSER

Jean-Robert Comte

Statues vivantes

Soirée... (...suite)

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Compte-rendu de la séance du 25 novembre à 20h30

Soirée...

Trekaucase Fiche de l’invité Par Jaël de Nardo

Nom Timothée Roussel

SGP Membre très actif (Magazine)

Voyage Un périple pédestre d’environ 1000km à travers l’Arménie, le Haut-Karabagh et la Géorgie

Conditions Seul – dormant dans sa tente, dans des ruines, dans des grottes ou chez l’habitantMarche entre 20-25 km par jour, parfois plus (50 km)

Durée 3 mois

Période Fin de l’été – automne

Budget Environ 3000 € (vol compris)

Matériel Une tente et un réchaud à bois, 3 jours de vivres et quelques vêtements. Total : 35 kg sur le dos

Photo 1 seul appareil avec un gros zoom (18-200mm) et un flash

Présentation Un diaporama de 661 diapos, accompagnées de poly-phonies locales

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©Timothée Roussel

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Compte-rendu de la séance du 25 novembre à 20h30

Soirée...

Langue Les Arméniens parlent arménien et russe. Pas d’anglais. Tim ne parle que l’anglais (et, of course, le français !)Mais quelques shots de vodka dans une corne de vache font des miracles linguistiques …

Nourriture Tim nous a surtout parlé de pain et de baies sau-vages …Soit il est insensible à la gastronomie locale, soit celle-ci …n’est guère mirifique !Avec un tel régime, Tim a oublié de nous dire son poids « avant » et « après » ….

Paysages Des montagnes et des plateaux pierreux, souvent dénudés. Cela donne des photos aux tons chauds et très contrastés. Le pays baigne dans le christianisme orthodoxe et le meilleur point de vue est souvent occupé par le monastère local.

Villes et villages La pauvreté est omniprésente et les vues sont bien souvent grises et peu engageantes

Population Chaleureuse, de beaux sourires ou des visages fiers et sérieux devant l’objectif

Stigmates de la guerre du Haut-Karabagh 1991-1994

Bien qu’elle soit terminée depuis une vingtaine d’années, le pays affiche encore de nombreux bâti-ments criblés d’impacts de balles, à l’abandon. Les vestiges de l’armée soviétique (tanks, chars …) sont courants. Tim a même pu photographier en exclu-sivité une ville de 40’000 habitants, complètement abandonnée. Vision un peu genre « Armageddon », assez oppressante …

Sentiments Tim a réussi à nous faire partager un peu d’une expérience riche de découvertes et de rencontres. Un petit regret toutefois : l’accompagnement musi-cal convenait bien aux photos affichées mais cela a empêché Tim de faire quelques commentaires à la volée et d’apporter des précieuses informations à un auditoire attentif, mais un peu sur sa faim.

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Le sténopéune autre façon de capter l’image

Qu’est-ce que le sténopé ?

Un sténopé est un dispositif optique très simple permettant d’obtenir un appareil photographique tout droit dérivé de la «camera obscura». Sténopé : voilà un mot qui vient du Grec « sténos » : étroit, serré, et « ôps » : œil. Équivalent anglais, « pinhole » : soit trou d’épingle.

Il s’agit d’un trou de quelques dixièmes de millimètre de diamètre. Un très petit diaphragme en quelque sorte et capable de former une image relativement définie sur une surface s’il est placé à une distance déterminée de celle -ci. Il n’y a donc besoin d’aucune lentille, seul le petit trou forme l’image. Par extension, on appelle ainsi l’appareil photogra-phique utilisant un tel dispositif. Ce qui me permet de dire que nous avons, avec un appareil à sténopé, la base de tous nos appareils photo et que tout le reste n’est finalement que du confort afin de nous faciliter la «prise de vue».

Car les objectifs, les capteurs numériques, les cellules de mesure TTL et autres autofocus ne sont que des «accessoires» ajoutés à la base du procédé fondamen-tal de la photographie: un trou et une surface sensible. Ensuite, la lumière et le temps vont faire leur office afin de créer une image que le photographe désire fixer pour toujours.

Le Sénopé Un sténopé est un appareil photogra-phique directement dérivé de la camera obscura et disposant d’un simple dispo-sitif optique avec un trou de très faible diamètre.Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont une facesest percée d’un trou minuscule pour laissez entrer la lumière et, sur la surface opposée à cette ouver-ture, vient se former l’image inversée de la réalité extérieure,. Celle-ci peut être saisie sur un support photosensible, tel que du papier photographique. Comme l’œil, le sténopé capture des images inversées du visible.

Le procédé de la captation visuelle est identique, qu’il s’agisse de l’œil ou de l’appareil sténopé

Oeil humain

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une autre façon de capter l’image

L’appareil photo à sténopé se compose d’un bâtis avec la perforation du diaphragme et d’un support pour le négatif

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Le sténopé une autre façon de capter l’image

On attribue l’invention du procédé sténo-pé à Ibn al-Haytham, scientifique arabe et père de l’optique moderne. Bien que cela ne soit pas formellement établi, il est fort probable que la première photographie, réalisée par Joseph Nicéphore Niépce en 1826 à St-Loup-de Varennes (Saône-et-Loire), ait été prise avec un appareil de type sténopé. La première formule pour déterminer le diamètre du trou fut énoncée en 1857 par l’autrichien Joseph Petzval. Le futur prix Nobel, John William Strutt Rayleigh établira une formule dans les années

1880 en travaillant sur les télescopes.

De par les temps de poses relativement long (entre quelques secondes et plu-sieurs heures...), la pratique du Sténopé permet de se plonger dans une approche de la photographie totalement différente. En effet, plutôt que de réaliser plusieurs centaines de photos d’un même sujet et ensuite de choisir la meilleure, la prise de vue au sténopé demande de se «poser», de prendre son temps, aussi bien pour la composition que pour le prise de vue elle-même.

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Il faut savoir que les limites de ce procédé impliquent des choix mais offrent des résultats qui peuvent vous permettre de découvrir un univers très différents de vos pratiques habituelles.Pour ma part, cela me permet de me reconnecter avec une pratique plus contemplative au préalable de mon environnement et ensuite de transmettre la magie ressentie par une image.

A l’heure actuelle, la pratique du Sténopé connaît un regain d’intérêt, liée au retour majeur de l’attention portée à la photo-graphie dite « ancienne » ou « vintage ». En effet, le polaroid, le lomo et autres procédés photographiques qui s’étaient essoufflés avec l’arrivée du numérique connaissent aujourd’hui une nouvelle jeunesse. Nostalgie du passé face aux inévitables avancées techniques de l’univers pho-tographique ? Ou inévitables avancées techniques de l’univers photographique ? A vous d’essayer et d’y répondre.

Jean-Marc Favre

Le sténopé une autre façon de capter l’image

Recommandé pour tous sujets immobiles, le sténopé est parfait pour le paysage et l’architecture

© Je

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Le trou minuscule du diaphragme du sténopé assure une très grande profondeur de champ

JOURNEE MONDIALE DU STENOPE

Worldwide PinholePhotography Day TM

Tous les passionnés du procédé se retrouvent chaque année le dernier dimanche d’avril pour célébrer la Journée mondiale du sténopé, une occasion unique pour échanger points de vue et expériences et pour enrichir une galerie d’images prises justement ce jour-là.Pour en savoir plus :

http://www.pinholeday.org/http://www.stenopes.com/Accueil.htmlhttp://www.pinholeresource.com

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Nous venons d’apprendre le décès d’Alfred Guignard, un membre vétéran de notre société. C’était un photographe remar-quable, toujours à la recherche de la perfection. Ses agrandissements en couleur Cibachrome nous ren-daient admiratifs car peu d’entre nous se sont lancés dans cette technique compliquée. Mais c’est surtout à notre cours de photographie qu’il s’est illustré avec talent à la SGP. Il a donné, pendant plusieurs années, un

exposé sur la photo animalière qui a captivé de nombreux élèves. Sa description de sa connaissance du terrain et de ses ruses pour traquer photographiquement le lièvre variable ou le grand tétras nous tenait en haleine. Et le résul-tat était à la hauteur... superbe !Un grand photographe et un ami nous a quitté. Le comité et les membres de la SGP prient sa famille de recevoir nos sincères condoléances.

Alfred Guignard 1926-2013

Avis

Profondément touchée de toutes les marques de sympathie et d’affection reçues lors du décès de mon père, je vous remercie sincèrement de vos messages et de vos fleurs. Je vous prie de trouver ici l’expression de ma profonde reconnaissance.

Patrizia

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News

Grande première mondiale Voilà qu’un jeune étudiant a réussi son projet de produire un boîtier d’appareil photo APN reflex 35mm grâce à son imprimande 3D (il suffisait d’y penser !). Pour le faire fonctionner, il faut juste lui adjoindre un objectif et charger un fim. Et le tour est joué. Après une heure d’assemblage, il a pris sa première photo, réussie.Baptisé ‘‘Open Reflex’’, son plan et astuces d’assemblage sont déormais en accès libre et gratuit sur le site du créateur :www.leomaruis.com/index.php?/albums/openreflex/

Votre prochain cadeau de Noël ?

© Léo Marius

Open Reflex

Open Reflex 3D

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L’objectif Petzval

Technique

Bientôt les fêtes... Lettre au Père Noël

Comme j’ai été très gentil et que j’ai bien obéi durant

toute l’année, je t’adresse ma liste des cadeaux

que tu pourras me déposer lorque tu feras avec ton

traîneau la tournée dans mon quartier.

Je veux bien un nouveau boîtier (mon appareil photo

se fait vieux comme toi) avec plein de pixels et bien

sûr deux supers zooms et un flash automatique,

et le tout dans une belle sacoche avec forcément

un trépied. J’ai demandé à mon grand frère de me

prêter ses bottes (elles sont plus grandes que les

miennes) afin que tous mes cadeaux rentrent (zut,

papa ne veut pas agrandir la cheminée...).

Par avance un grand merci et à l’année prochaine.

Bisous

Ma lettre au Père Noëllà-bas au Grand Nord

Mail

Santa’s

15bis.Déc.2013 15bis.Déc.2013 15bis.Déc.2013

L’objectif ultra lumineux Petzval, mis au point en 1840 par le mathématicien hongrois Joseph Petzval, réduit drasti-quement le temps de pose et assure la netteté au centre du cliché du fait des particularités de sa lentille : une curbure de champ aberrant et un effet bokeh très prononcé. Ce qui fait le charme d‘une prise de vue de portrait auquel il apporte une touche néorétro très appréciée. La gamme Petzval ressort aujourd’hui avec des apadtations pour boîtiers Canon et Nikon qui ravira les passionnés.

www.microsites.lomography.fr

(D)SLR ART LENS

BY LOMOGRAPHY & ZENITManufactured in Krasnogorsk, Russia

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Convocation

Convocation à l’Assemblée générale 2014 de la Société Genevoise de Photographie

Les membres de la Société Genevoise de Photographie sont convoqués à l’assemblée générale ordinaire du photo club qui aura lieu le lundi 27 janvier 2014 à 20h30 dans la salle Carson de la Maison des associations, rue des Savoises 15.

Ordre du jour

1. Bienvenue Lecture de l’ordre du jour2. Désignation de 2 scrutateurs3. Approbation de l’ordre du jour4. Approbation du PV de l’assemblée précédente5. Réception des membres vétérans6. Remerciements7. Rapports d’activité 2013 - Rapport de gestion du comité - Rapport Média et Communication - Rapport Formation - Rapport Administration - Rapport Concours - Rapport Expositions

8. Rapport Financier 2013 9. Rapport des vérificateurs des comptes10. Adoption des rapports et décharge au comité pour sa gestion11. Élection du président12. Élection du comité13. Budget 2014 - Présentation - Cotisation annuelle14. Adoption du budget 201415. Élections des vérificateurs des comptes16. Propositions individuelles (doivent parvenir à la présidente par écrit avant le 8 janvier 2014) et divers

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Cours de base 2014

Le prochain Cours de base pour tout apprendre sur la pratique de la photographie va débuter le 8 janvier prochain.Les inscriptions ont très rapidement fait le plein et c’est une nouvelle volée d’élèves qu’aura le plaisir d’accueillir les animateurs des diverses matières enseignées durant la prochaine session, eux-mêmes secondés par les accompagnants qui viendront apporter une assistance préci-seuse lors des nouvelles séances d’exercices pratiques.

Le Cours de base, entièrement revu et actualisé, présente un programme de vingt séances et répartit judicieusement théorie, exercices pratiques et prises de vue sur le terrain, avec l’active col-laboration de moniteurs toujours aussi passionnés.L’accent est mis sur la pédagogie et l’accompagnement dans la transmission des notions élé-mentaires et fondamentales de la pratique de la photographie.

Le Cours de base 2014 intègre également des séances pratiques durant lesquelles les élèves testent eux-mêmes ce qu’ils viennent d’apprendre sur leur propre appareil photo, encadrés bien sûr par des animateurs qui leur livent leurs petits secrets.Ce cours représente bien la meil-leur façon d’apprendre facilement tout ce qu’il faut savoir afin de pouvoir ensuite éussir toutes ses photos.

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TOUTES LES INFORMATIONS

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Cours de base 2014

Nouveau manuel de cours Chaque élève recevra le mercredi 8 janvier, en plus de sa carte d’élève, son Manuel de cours 2014 qui lui sera personnellement remis. A lui de le gérer, de le complérer, d’y inscrire ses notes et de réviser les points essetiels entre chaque leçon.

Programme complet

Le programme détaillé du Cours de base est disponible ici :http://www.sgp-geneve.ch/IMG/pdf/Programme_Cours_2014_web.pdf

InformationPour toute information supplémentaire [email protected]

TOUTES LES INFORMATIONS

COURS PHOTO

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Cours niveau 2

Bienvenue Samuel

Samuel Rubio,votre nouveau moniteur des cours niveau 2

Nouveauté 2014

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Nouveauté 2014

J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer concernant les cours niveau 2. D’abord la mauvaise nouvelle : Aurélien Bergot arrête pour des raisons familiales toutes activités du soir à la SGP a partir du 1er janvier prochain, il va cependant continuer les cours Studio sous forme de workshops qui auront lieu samedi en journée (voir programme des cours 2014 à la page suivante).

La bonne nouvelle est que nous avons les plaisir de vous proposer un nouveau professeur : le photographe Samuel Rubio.

« Je suis photographe indépendant depuis 2009, avec des clients privés et institu-tionnels (Ville de Genève, Cinémathèque suisse). Je travaille depuis mai 2013 au sein du projet e-codices de l’institut d’Etudes Médiévales de l’Université de Fri-bourg sur le site de la Fondation Bodmer. Dans ce projet, je suis chargé de numériser manuscrits et incunables, des Biblio-thèques et Archives de divers cantons.J’ai également encadré de nombreux ateliers pour enfants au Musée de l’Elysée et enseigné la photographie, ainsi que l’anglais et le français, à des adolescents suisses-alémaniques au sein des écoles DIDAC de Genève et Lausanne.L’enseignement et la transmission de connaissances a toujours été de grand intérêt pour moi et je suis certain que ces expériences dans les champs de la photographie et de l’enseignement me permettront de remplir avec passion le mandat en question et que les cours procureront aux élèves concernés grand plaisir et intérêt »

J’ai rencontré Samuel et nous avons par-lé un bon moment. C’est un personnage très sympathique et fort compétant. Il a été formé à l’école de photographie de Vevey en même temps qu’Aurélien. Je me réjouis de collaborer avec lui et je suis certain que les participants des cours niveau 2 vont apprécier ce nou-veau professeur. Welcome Samuel !

Jean-Claude Irminger

http://www.cepv.ch/esaa/photographie/

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Première partie 2014

Cours niveau 2

Photographie passé et présent llFormateur : Samuel Rubio Janvier-Février 2014 / 5x2h / Mercredi 19h-21h / maximum 10 personnes /210.- CHF (ou 380.- les deux cours I et II) Référence à l’histoire de l’art / la photo de 1940 à nos jours / analyse d’imagesLieu : Maison des Associations, salle Madres, rue des Savoises 15 Studio base SOUS FORME DE WORKSHOP

Formateur : Aurélien Bergot Février 2014 / Samedi 8 février / maximum 7 personnes Techniques spécifiques mode et portrait / High Key et le Low Key en différente lumières / divers formats / photo d’objets (pack shot), de nature morte (still life) ou expérimen-tales pour pub et création artistique / lumière continue ou flash de studioLieu : Whitebalance, rue Caroline 46, 1227 Carouge Lightroom baseFormateur : Samuel Rubio Mars-Avril 2014 / 5x2h / Mardi 19h-21h / 220.- CHF / maximum 10 personnesGestion des fichiers, fonctionnement des modules, développement et retouches, etc.Lieu : Maison des Associations, salle Madres, rue des Savoises 15 Photo Reportage avancé NOUVELLE FORMULE

Formateurs : Jean-Patrick Di Silvestro et Patrick Grob Avril-Mai-Juin 2014 / 5x2h / Jeudi 19h-21h / 280.- CHF / maximum 5 personnesStory board, repérage, shootage et cadrage, choix des images, analyse, editingLieu : Maison des Associations, salle Madres, rue des Savoises 15

Informations (rabais pour deux cours, dates, prérequis, etc.) et inscriptions auprès de Jean-Claude : [email protected]

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Photoshop avancé

Première partie 2014

Cours niveau 2Co

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Stage Bechet (Mars 2014)

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J’ai le grand plaisir de vous annoncer un stage exceptionnel avec un journaliste/photographe que beaucoup d’entre nous connaissent a travers ses articles et ses photos : Jean-Christophe Béchet.

JCB est rédacteur en chef adjoint du magazine Réponses Photo et rédac-teur en chef du Hors-Série. Beaucoup d’entre nous lisent régulièrement et attentivement les articles signés JCB dans ce magazine. Vous aurez le privilège de passer un weekend passionnant avec un personnage de très grande culture photographique et de grande expérience dans tout ce qui touche à la photo. Moi-même j’ai participé à un stage d’une semaine avec J.-C. Bechet à Arles durant l’été 2013 et je vous promet un weekend enrichissant, passionnant et intéres-sant. Le stage est limité à 8 personnes,

donc n’hésitez pas car il va vite se remplir. Le stage aura lieu dans le local de la SGP a la Maison des Associations le weekend du 8-9 mars et le prix sera de 400.- CHF pour les membres SGP (480.- CHF pour les non-membres). Pour réserver votre place nous vous demandons de verser un acompte de 200.- CHF à l’inscription. Le solde sera dû au plus tard 2 semaines avant le début du stage. Le stage sera précédé d’une session gratuite et ouverte à tous les membres de la SGP le vendredi 7 mars a 19h. Veuillez me contacter pour toutes questions, renseignements et inscription.

© Jean-Christophe Béchet

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Cours niveau 2

(Mars 2014)

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THÈME DU STAGE des 8-9 Mars

Construire un projet photo, de l’idée à la prise de vue, de la mise en forme à l’objet final (expo, livre, diaporama …)

Appréhender la construction d’une série cohérente. Mettre en accord « son » message et son approche photographique. Sortir de la photo « unique » pour envisager la réalisation d’un corpus d’images qui révèle un style et une personnalité.

Descriptif du stage :Les deux jours de rencontre seront mis à pro-fit pour permettre à chacun d’envisager son propre travail photographique sous l’angle de la “série” et du “projet photographique”.

A partir d’exemples vécus, de livres, de publi-cations, d’exposition, J.-C. Béchet décorti-quera les différentes étapes qui permettent à un travail photographique de trouver sa voie dans la profusion actuelle.Chaque stagiaire devra venir avec un ou plu-sieurs portfolios contenant une large palette de ses oeuvres afin d’engager le débat sur les forces et les faiblesses de ce travail. Comment le faire évoluer? Vers quelles directions aller? Quelles sont les pistes à suivre pour une exposition? Pour une publication? Pour une édition?Les questions techniques et pratiques rela-tives à la prise de vue pourront être abordées, selon les souhaits des stagiaires. En revanche, en deux jours, il sera difficile d’envisager la réalisation de nouvelles images.

LA SOIRÉE DU 7 MARS

Présentation sous forme de projection de quelques unes des principales séries de J.-C. Béchet qui ont donné lieu à la publi-cation d’un livre. Car pour lui, c’est le livre qui donne « vie » à une série de photos et qui la clos. Après ces projections (dont la version

d’American Puzzle projetée au Théâtre An-tique des Rencontres d’Arles), une séance de questions réponses permettra de pré-ciser certains points et d’évoquer d’autres aspects du métier de photographe. Une séance de dédicace de certains livres de J.-C. Béchet clôturera la soirée.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions !

Jean-Claude Irminger, responsable des cours niveau 2

[email protected]+41 78 740 06 52

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Cours niveau 2Co

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-Né en 1964 à Marseille, Jean-Chris-tophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris.

-I l a auparavant suivi des études d’économie (Aix-en-Provence, 1982-1985), puis de photographie (Arles, 1985-1988) avant de séjourner et de voyager deux ans en Afrique de l ’Ouest (1988-1990).

-Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et “acci-dents” photographiques, Jean-Chris-tophe Béchet cherche pour chaque

projet le “bon outil”, celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photogra-phique.

-Héritier de la “photo de rue”, qu’elle soit américaine, française ou japo-naise, il a choisi de ne pas abandon-ner le terrain du “document subjec-tif ”, associant reportage et paysage, portrait et architecture.

-Se méfiant des séries fermées sur elles-mêmes, il cherche dans chaque projet à révéler une spécificité

Stage Bechet (suite...)

CV de Jean-Christophe Béchet

© Tokyo Station par Jean-Christophe Béchet

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Cours niveau 2

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photographique. Son regard sur le monde se construit livre par livre, l ’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression “naturel”.

-La place de l ’homme dans le pay-sage contemporain, urbain, comme naturel, est au centre de ses préoc-cupations.

-I l poursuit en ce moment un travail sur l ’identité européenne et déve-loppe en parallèle une série de longue haleine sur la haute mon-tagne.

-Ses travaux personnels ont débou-ché sur des nombreuses expositions et la publication de douze mono-graphies.

-I l est représenté par les Galerie LWS (Paris) et Les Douches la Gale-rie (Paris).

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Expositions

> 10 février 2014 Grand Palais à Paris

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Peter Knapp

UN MOMENT SI DOUX

L’ASILE DES PHOTOGRAPHIES

Krisal Galerie 25 rue du Pont-Neuf à Carouge> du 5 au 15 décembre Peter Knapp est né à Bäretswil en 1931. Peintre, graphiste, di-

recteur artistique, cinéaste, enseignant, critique, commissaire d’expositions, membre de nombreux jurys, et photographe. Confiné dans un avion, les ciels du monde, immense palette, le mène à évoluer entre-deux dans sa recherche : d’un côté son rapport à l’art conceptuel, de l’autre, le réflexe du peintre qui ne peut s’empêcher d’intervenir, de multiplier, de détour-ner ses images photographiques.

Mathieu Pernot

Charly Schwarz

Fondation Auer Ory pour la photographieRoute du Couchant 10 à Hermance

Visite sur demande au 022 751 27 83> jusqu’au 30 janvier 2014

Raymond Depardon

LE SEXE DES FLEURS

La collection réunit plus de 150 photographies, dont la plus grande partie est iné-dite, est la plus importante exposition jamais consacrée à la couleur dans l’œuvre de Raymond Depardon.

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Centre de la photographie rue des Bains 28, bâtiment du BAC> jusqu’au 12 janvier 2014

L’artiste, accompagné par l’historien Philippe Artières, a investi pendant trois ans les archives (films et pho-tographies inclus) d’une institution psychiatrique installée dans un village de la campagne proche de Cherbourg (Normandie). Ils se sont faits les chroniqueurs de micro-événements sans pour autant les transformer en folklore.

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& galeries...

Esp’Asse, route de l’Etraz 20 à Nyon, mecredi à dimanche : 14h - 18h > du 7 au 19 décembre

Peter Knapp

Swiss PressPhoto

Peter Knapp est né à Bäretswil en 1931. Peintre, graphiste, di-recteur artistique, cinéaste, enseignant, critique, commissaire d’expositions, membre de nombreux jurys, et photographe. Confiné dans un avion, les ciels du monde, immense palette, le mène à évoluer entre-deux dans sa recherche : d’un côté son rapport à l’art conceptuel, de l’autre, le réflexe du peintre qui ne peut s’empêcher d’intervenir, de multiplier, de détour-ner ses images photographiques.

© Marie-José Wiedmer

le Château de Prangins présente « Swiss Press Photo 13 » qui réunit les meilleures photographies de presse suisses de l’année 2012. L’exposition présente 90 clichés (sur 2’825 en concours) immortalisant les Musée national suisse événements marquants de l’année, Château de Prangins dont le travail de nombreux romands. du mardi au dimanche > 2 mars 2014

Fondation Auer Ory pour la photographieRoute du Couchant 10 à Hermance

Visite sur demande au 022 751 27 83> jusqu’au 30 janvier 2014

Virginie Rebetez

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L’association Focale propose à ses membres, soit 21 artistes de l’image, d’exposer sur le thème : COÏNCIDENCE(S) BLEU

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Galerie Focale, place du Château à Nyon > 22 décembre

de Focale

Les membres

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Prochaines séances...

Faut-il encore présenter les Awards ? Tout le monde à ses Awards, le cinéma, la télévision, et plutôt deux fois qu’une, alors pourquoi pas la SGP ? Cette soirée sera l’occasion de récompenser les meilleures images et les meilleurs photographes qui ont participé aux nombreux concours de la SGP.

Lundi 2 décembre à 20h30 Sujet carte de vœux Chaque année avant Noël, la SGP envoie une carte de vœux aux partenaires, aux sponsors, aux intervenants des lundis soirs, etc. Cette carte contient un petit texte et une jolie photo qui sera choisie en commun lors de cette soirée. Envoyez vos photos numériques, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à : [email protected] jusqu’au dimanche 1er décembre à 22h00.Présentez au maximum trois photos pour la carte de vœux de votre photo club, vos images seront admirées, commentées et peut-être que l’une d’entre elles sera sélectionnée !Nous vous remercions d’avance et nous nous réjouissons de découvrir vos belles images.

FAITES VOIR

> 1er décembre

Lundi 9 décembre dès 19 heures Repas de l’Escalade REPAS ESCALADEPour cet événement traditionnel et convivial, nous avons tous rendez-vous au restaurant Le Pradier, situé au 6 rue du Pradier (à 100m sous la Gare de Cornavin, accès par multiples lignes TPG).> 2 décembre Réservation obligatoire sur la liste d’inscription à disposition chaque lundi en début de séance. Venez nombreux, ambiance garantie.

& SPECIAL AWARDSPrix SGP 2013

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Prochaines séances...

FAITES VOIR Lundi 16 décembre à 20h30 Photo aérienne

Mike Struik et Sylvain Hauser se sont associés pour vous présenter une nouvelle manière de photographier : la photographie aérienne à partir de drones. Ces appareils télécommandés permettent maintenant de réaliser un vieux fantasme de tout photographe pour réaliser ses photos, autrement : s’élever dans le ciel en quelques secondes pour prendre ses photos en altitude. Ils vous apprendront ce soir les principales étapes dans l’apprentissage et documenteront leurs discours par d’insolites images vues d’en haut des quatre coins du monde.

VU D’EN HAUT

Lundi 9 décembre dès 19 heures Repas de l’Escalade REPAS ESCALADE FAITES VOIRLundi 6 janvier 2014 Les pontsDes ponts, il y en a partout, en ville en campagne, enjambant une rivière ou une route. Faites-nous découvrir des images inédites de ponts ou des éléments de pont rencontrés lors de vos pérégrinations. Présentez au maximum cinq photos de ponts. Vos images seront admirées, commentées. En cas de forte participation, seulement trois images seront retenues pour la projection. Envoyez vos photos numériques, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à : [email protected] jusqu’au dimanche 5 janvier à 22h00.Pour vous inspirer : http://www.bonplanphoto.fr/une-selection-de-photos-de-ponts-pour-nous-donner-envie-de-le-photographier/

> 5 janvier

Spécial drone : plus c’est haut plus c’est beau !

Islande © Mike Struik& SPECIAL AWARDSPrix SGP 2013

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Contacts

Tous les membres de la SGP se retrouvent chaque lundi pour leur séance à 20h30 à la salle de projection Carson de la Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève, selon le programme des soirées à thèmes.Tous les détails sur www.sgp-geneve.ch

______ fondée en 1881 ______

[email protected]@[email protected]@sgp-geneve.ch

[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]

[email protected]@sgp-geneve.ch [email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]

Fabienne Muller Patrizia Cini Didier Rossel Claude Ponchant

Didier Rossel Patrizia Cini Fabienne Muller Fabienne Muller Didier Rossel Eric Henry Patrizia & Didier

Timothée Roussel Fabienne De Bruin Fabienne Muller Madeleine Béboux Naef Philippe Pédat Jean-Claude Irminger Edouard Perréard Raphaël Page Luc Buscarlet Raphaël Page Michel Gasser Fabienne De Bruin Margarita SchlegelJohanna MaibachJean-Jacques Grasset

Présidente Vice-présidente Vice-président Trésorier

Administration Concours Formation Média & com Séance du lundi Technique Expositions

Magazine Site internet Ateliers Gestion des membres Cours : responsable Cours niveau 2 Concours internes Concours Photo Suisse Activités techniques Resp. matériel Resp. matériel Secrétaire du comité Vérificateur comptes Vérificateur comptes Vérificateur suppl.

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Clin d’oeil

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch

Voilà, c’est fini pour ce numéro.

Rendez-vous l’année prochaine !

A suivre... > 15 décembre Délai pour la remise des manuscrits du prochain numéro du Magazine

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©Bernard Reyren

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Le Magazine est l’organe d’information de la SGP, il est consultable gratuitement sur notre site et via www.issuu.com

Rédaction Fabienne Muller, Didier Rossel, Timothée Roussel, Samy Mayor,Michel Gasser, Eric Boillat, Jean-Claude Irminger, Joëlle Kohler, Jean-Marc Favre Maquette Romanpub et le team PAO :Samy Mayor, Eric Boillat, Timothée Roussel.

CopyrightToute reproduction, même partielle, de texte ou d’image est interdite sans autorisation préalable.Par copyright, toutes les photos présentées sont dif-fusées sous réserve du droit d’auteur et toute réutilisa-tion est illlicite.

Demande de reproduction directement à : [email protected]

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Même s'il ne bouge pas d'un cil, ce personnage a de quoi vous surprendre !

L'impact provient-il pas aussi de la lumière, ce clair-obscur sorti d'outre low key ?