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Les Supélec – Flux Numéro spécial JNI 2014 - 3 Avril 2014

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Les Supélec – Flux Numéro spécial JNI 2014 - 3 Avril 2014

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Les Supélec – Flux Numéro spécial JNI 2014 - 3 Avril 2014

Sommaire

� Criteo

Jean-Baptiste Rudelle (91)

� RunMyProcess

Matthieu Hug (97)

� Stimergy

Christophe Perron (2002)

� Connecthings

Laetitia Gazel-Anthoine (94)

� Docea Power

Ghislain Kaiser (96)

� GDF Suez

Lucille Racato (2012)

� Inria

Brigitte Dueme (76)

� ASK

Bruno Moreau (79)

� Alstom Transport

Jean-Claude Alacoque (68)

� les Chaires d’Enseignement et de Recherche

à Supélec

Editorial

Antoine Level (2002)

La deuxième Journée Nationale de l’Ingénieur (JNI 2014), se tient

dans toute la France le 3 avril 2014 à l’initiative d’Ingénieurs et

Scientifiques de France (IESF) et est placée sous le haut-patronage

de Monsieur François HOLLANDE, Président de la République. Cette

année, la JNI abordera le thème « Innover et Entreprendre » ; nous

avons alors naturellement voulu éditer un numéro spécial de Flux

pour mettre en avant les Supélec qui défendent le progrès, mettent

en relief l’innovation, l’industrie et plus généralement l’entreprise.

Ce numéro spécial JNI 2014 est constitué de témoignages de

quelques entrepreneurs Supélec, de personnes de l’industrie ou de

centre de recherche qui oeuvrent tous à l’innovation et

l’entrepreneuriat en France et à l’étranger. Nous espérons que ce

numéro spécial vous donnera des idées et incitera d’autres à

s’engager.

Merci à tous ces entrepreneurs innovants de leur participation à ce

numéro spécial JNI 2014 et à IESF pour l’organisation de la 2ième

Journée Nationale de l’Ingénieur.

www.iesf-jni.org

Association “Les Supélec” – 21, Avenue Gourgaud –BP 904 – 75829 PARIS Cedex 17 – Tél.:+33 (0)1 44 01 05 50

E-mail : [email protected] – Site Web : www.asso-supelec.org - https://www.facebook.com/supelec - @Lessupelec

Conception et réalisation : Antoine Level (2002), Marie Annick Chanel (84), Mariane Dubiez, Tiphaine Vidal

Les opinions exprimées n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et non celle de la rédaction de Flux.

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Criteo, cas pratique pour monter sa start-up

Criteo est né du constat que le volume de produits disponibles sur internet dépasse très largement nos capacités à les trouver : comment aider alors le consommateur à trouver le bon produit au bon moment ? Notre premier client historique fut AlloCiné, pour lequel nous avons fait un moteur de recommandations de

films. Nous avons progressivement étendu les champs d’application à tous les produits de shopping et

l’essor du e-commerce nous a permis de bâtir un modèle publicitaire à la performance, inspiré de celui de

Google. On voit qu’il y a loin entre l’idée de départ et le produit final, ce qui est presque toujours le cas

dans les processus d’innovation radicale.

Il y a trois différences fondamentales qui font de Criteo ce qu’on appelle une start-up et

non une PME au sens classique du terme.

Tout d’abord, nous sommes trois associés fondateurs qui, au départ, n’avaient aucun lien personnel mais

des compétences professionnelles très complémentaires (moi plutôt business et mes deux associés

technique). Pour des projets d’innovation technologique, cette combinaison d’expertises est un facteur clé

de succès. Cela va à l’encontre du modèle de l’entreprenariat traditionnel où en général le souci de contrôle

de l’entreprise passe avant la maximisation des expertises. Dans la start-up, c’est le contraire.

Ensuite, en France, l’immense majorité des PME se financent par la dette, ce qui en général ne permet pas

une capitalisation suffisante pour des projets d’envergure. Les start-ups comme Criteo qui ambitionnent de

réaliser des ruptures technologiques choisissent d’ouvrir très tôt leur capital pour se développer. Encore

une fois, l’ouverture avant le contrôle. Quatre tours de table ont eu lieu en sept ans auprès de

professionnels du capital-risque, qui ont accompagnés les différents stades de développement de

l’entreprise, d’abord en Europe, puis aux USA et enfin avec des partenaires japonais. L’arrivée de ces

investisseurs professionnels, outre l’aspect capitalistique, a apporté des réseaux de contacts qui se sont

avérés déterminants pour le développement de Criteo, notamment à l’international.

Enfin, chez Criteo, nous avons fait le choix hautement symbolique de distribuer des stock-options à 100% de

nos plus de 800 salariés dans le monde. Nous sommes convaincus que le principal facteur de succès d’une

entreprise reste de recruter les meilleurs talents. Et pour se différencier des entreprises traditionnelles,

l’intéressement au capital est un outil très puissant.

C’est en combinant ces trois aspects clés de la start-up – équipe fondatrice avec talents complémentaires,

financement par le capital-développement et association des salariés au capital – qu’on se donne les

meilleures chances de succès pour une entreprise technologique qui a l’ambition de changer le monde.

La persévérance compte parmi les qualités importantes de l’équipe. Pour Criteo, nous avons eu une longue

période d’incubation entre 2005 et 2008 pendant laquelle nous n’avons quasiment pas eu de chiffre

d’affaire. Cette patience a été récompensée puisqu’entre 2008 et 2013, Criteo a connu une croissance très

forte : en ayant la bonne combinaison produit et modèle économique, nous avons pu générer un effet de

levier qui a permis de répliquer notre modèle à grande échelle.

J’espère que la belle histoire de Criteo puisse inciter pleins d’autres Supélec, notamment les jeunes

diplômés, à renoncer au confort douillet des grands groupes, pour se lancer et eux aussi changer le monde.

Et quand on se jette à l’eau, il ne faut pas avoir peur de voir grand, « think big ! » comme disent les

Américains.

Faire grandir une start-up procure des sensations d’une extrême intensité. Pour un

ingénieur, c’est un des plus beaux métiers du monde !

Jean-Baptiste RUDELLE (91)

En 2005, Jean-Baptiste Rudelle a cofondé Criteo, une société de technologie sur Internet. En quelques années, Criteo est devenu un acteur majeur du marketing numérique à la performance en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Diplômé de Supélec en 1991, Jean-Baptiste a commencé sa carrière comme ingénieur chez Philips puis consultant en stratégie chez Roland Berger & Partners. Depuis 15 ans, il s’est consacré à l’entreprenariat en faisant grandir deux start-up innovantes. En 1999, Jean-Baptiste fonde Kiwee, pionnier français du téléchargement de sonneries qui devient rapidement l’un des leaders sur le marché émergent des contenus mobiles. En 2004, la société est rachetée par American Greetings Interactive, dont Jean-Baptiste devient administrateur jusqu’en 2006. Depuis 2006, Jean-Baptiste se consacre au développement de Criteo. Ces six dernières années, la société a connu une hyper-croissance qui l’a conduit à une introduction au Nasdaq en Octobre 2013

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Quelques convictions issues de l'expérience

RunMyProcess

Matthieu Hug (97)

Matthieu Hug est entrepreneur,

fondateur et président de Fujitsu

RunMyProcess, plate-forme de

développement en mode Cloud

Computing créée en 2007 et

acquise par Fujitsu en 2013. Il est

ingénieur Supelec 97 et titulaire

d'un master of science du

Georgia Institute of Technology.

Depuis 30 ans le logiciel est le secteur privilégié des start-ups, des leaders mondiaux qui ont l’âge d’adolescents, de la croissance fulgurante et de la transformation en profondeur de nos sociétés. C’est le secteur dans lequel je travaille et entreprend avec plaisir et passion. Ce secteur regroupe les entreprises de plus forte croissance et parmi les plus grandes capitalisations boursières: Orange et Renault réunis pèsent moins que Google. Tous les secteurs sont impactés par la révolution du logiciel: la distribution avec Amazon; l’éducation avec les MOOC et Wikipédia; le voyage avec Airbnb; la finance avec Kickstarter ou Bitcoin. Le logiciel dévore le monde (Marc Andreessen)… pourtant nous ne sommes pas assis à la table des convives, juste sur un strapontin. Sur un marché où les leaders ont 15 ans, et où les technologies évoluent significativement en 2 à 5 ans, le financement rapide de la R&D, du marketing et de la vente, est un enjeu majeur de réussite. Les succès fulgurants ont créés une industrie du capital risque très dynamique aux Etats-Unis, en faisant une sorte d’Eldorado des start-ups du logiciel. Ainsi les investissements dans le «web» ont représenté en 2013 8€/habitant en France et 25€/habitant outre Atlantique (source: Livre Blanc Financement, Eurocloud France, 2013). Cette difficulté de financement « suffisant » de l’innovation et du logiciel tient principalement à trois facteurs: une relative rareté des succès en France et en Europe, l’absence d’un marché d’IPO et l’absence de «consolidateurs». Mais il y a aussi un facteur de simple compréhension: tant que nous parlerons d’« économie numérique », comme si le « numérique » ne façonnait pas l’ensemble de l’économie, nous resterons un acteur de seconde zone.

C’est là le rôle passionnant des entrepreneurs, des jeunes (ou moins jeunes) ingénieurs: faire advenir et contrôler le numérique au sein de notre société. Tout reste à inventer dans le vaste secteur du logiciel et du web, tout reste à faire et à transformer: à cette échelle le risque personnel, réel, compte moins que l’immense plaisir!

STIMERGY

Christophe PERRON (2002)

Stimergy réinvente les centres de données en les intégrant dans l’écosystème de la ville durable dans

l'objectif de les rendre énergétiquement neutres. Tel est la vision qui guide l’entreprise depuis le départ.

L’idée du projet nait de l’observation d’une défaillance de la climatisation d’une salle serveur. Il nous semble

alors qu’il y a une aberration énergétique à utiliser de l’énergie électrique pour absorber de la chaleur

produite par de l’énergie électrique dans un contexte sociétale de sobriété énergétique. Une veille sur l’état

de l’art des centres de données souligne le fait que la gestion de la chaleur est une problématique centrale

de l’exploitation des « usines » informatiques.

L’innovation dite architecturale que propose Stimergy est d’associer les salles serveurs à des systèmes

consommant de la chaleur de manière continue et régulière tout au long de l’année. L’eau chaude sanitaire

est un exemple de poste correspondant à ce cahier des charges. La synergie est simple : la fraicheur de l’eau

entrant dans le système de production d’eau chaude sanitaire refroidi le système informatique, qui a son

tour préchauffe l’eau, permettant à la fois d’exclure totalement les besoins de climatisation des salles

serveurs tout en réduisant de 60% la facture énergétique liée à la production d’eau chaude des bâtiments

hébergeant notre système.

Cette solution est aujourd’hui appréciée des collectivités et établissements scolaires qui réduisent par plus

de deux les coûts d’exploitation de leur système d’information et système de production d’eau chaude.

C’est le cas par exemple de l’université Lyon 3 qui utilise la chaleur de ses serveurs pour chauffer l’eau des

douches du gymnase de son établissement. La solution a également attiré l’attention d’EDF puisque

l’entreprise Stimergy a remporté le Grand Prix du concours national EDF Energie Intelligente 2013.

Stimergy développe dès à présent le centre de données de demain.

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Connecthings : entreprendre

Laetitia GAZEL-ANTHOINE (94)

Entreprendre pour innover A la croisée du sans contact, de la mobilité, de l’internet des objets, de la smart city et du big data : il y a Connecthings. C’est en travaillant sur ces technologies de rupture, que nous avons élaboré et mis en œuvre notre projet pour arriver aujourd’hui à être leader sur notre marché. Connecthings édite une plate-forme logicielle dans le cloud pour la mise en œuvre des services mobiles contextualisés et évolutifs. La plate-forme en mode SAAS permet de créer des interactions entre le monde physique et les smartphones. Ainsi l’utilisateur accède, d’un simple geste avec son téléphone portable, à un service contextualisé depuis des « smart stickers » déployés sur des objets ou dans des espaces d’affichage publics ou bien encore des mobiliers urbains. Les services et applications contextuels proposés sont multiples : services de proximité, opérations marketing de Drive-to-Store, coupons et ticketing, interactions avec les applications des téléphones… Numéro 1 en Europe, Connecthings est le leader des systèmes de gestion de tag. Aujourd’hui Connecthings poursuit son développement à l’international et nous sommes présents en France, en Espagne, au Royaume Uni depuis 2012 et en Italie, Allemagne et au Brésil depuis 2013.

Innover pour entreprendre

La création d’une entreprise est une aventure passionnante qui nécessite à la fois un bon projet, un bon

gestionnaire mais également le gout du risque. J’ai d’abord eu envie de créer une entreprise, sans pour autant

nourrir une idée d’activité précise. Connecthings est né en juillet 2007. À l’époque, l’Internet des objets

connectés avec une puce faisait fantasmer beaucoup de monde mais on était loin d’application concrète pour le

grand public. Avec un peu de recul, il me semble que c’est à la fois la détermination, la confiance que j’accorde à

l’équipe en plus d’une vision stratégique de l’entreprise, qui m’ont permis d’avancer et me permettent

aujourd’hui de mener l’entreprise et son développement.

Docea Power : innover et entreprendre dans

l'efficacité énergétique des systèmes électroniques

C’est l’identification d’un besoin marché qui est à l’origine de notre innovation.

Au début des années 2000, j’étais en charge de définir les stratégies basse-consommation des processeurs

d’applications développés par STMicroelectronics, le leader européen du semi-conducteur. Ces systèmes sur

puce sont le cœur de l’électronique des smartphones ou tablettes où la consommation d’énergie est un

différentiateur clé. Lors des phases amont d’un projet nous avions besoin d’explorer différentes architectures de

circuit, de prédire l’énergie consommée pour différents cas d’utilisation ou de valider des choix technologiques

d’implémentation afin de sécuriser les spécifications du projet final. Nous sommes arrivés à un point où de

nouveaux outils de modélisation et d’analyse devenaient nécessaires pour abstraire la complexité grandissante

de ces systèmes et continuer à améliorer l’efficacité énergétique. Après un audit des solutions existantes sur le

marché je n’ai rien trouvé qui correspondait vraiment à nos besoins. Il y avait donc un vide à combler et comme

j’avais une idée assez précise de ce que je recherchais il n’y avait plus qu’un pas vers l’entreprenariat que j’ai

franchi en 2006 en cofondant la start-up Docea Power. Pour développer et valider notre innovation

technologique nous avons créé des partenariats avec des laboratoires de recherche. Aujourd’hui nous

fournissons aux leaders mondiaux de l’électronique des outils logiciels de modélisation et d’exploration pour leur

permettre d’optimiser la consommation d’énergie et la dissipation thermique de leurs systèmes électroniques.

Avoir une idée innovante et validée comme telle sur un marché cible c’est un bon début pour entreprendre. Mais

une idée innovante ne vous garantit pas que vous sachiez la matérialiser par un produit et ensuite la valoriser

auprès de clients pour en faire un succès commercial. L’aventure ressemble plus à une traversée de la jungle

qu’un voyage en TGV, c’est beaucoup d’effort mais encore plus de passion !

Ghislain Kaiser (96)

2003 diplôme Supérieur de

Gestion du CNAM, 2007

Challenge+ HEC

1997: ST Microelectronics :

divisions consumers et wireless

Membre du consortium Mobile

Industry Processor Interface

2006 : création de Docea Power

2011 : création de Docea Power

Inc. et départ pour la Californie.

[email protected] www.doceapower.com

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Ecometering Ecometering, filiale du Groupe GDF SUEZ, développe des solutions innovantes pour aider ses clients à maîtriser

ses dépenses d’énergie, à consommer moins et mieux, quel que soit le marché (B2B, B2C, B2B2C).

Plus exigeant, mieux informé, le nouveau «consom’acteurs » attend des services simples

et modernes pour toujours plus de confort et d’économies.

L’expertise d’Ecometering dans les technologies de « smart energy » permet de répondre à ces attentes, dans

une approche qualitative et différenciante. En effet, en plaçant l’expérience client au cœur du dispositif, les

fonctionnalités du service occupent une place de premier plan. L’open innovation devient alors

incontournable. Intégrer pleinement l’utilisateur final dans la réflexion sur les offres de demain rend possible

le développement de services adaptés à ses usages ainsi qu’un accompagnement proactif personnalisé. C’est

cette approche qui permet à Ecometering de lui proposer des expériences uniques. Le développement du

LabEnergie traduit cette ambition d’être au plus près des besoins des consommateurs. Cette communauté

franco-belge de testeurs, riche de plus de 700 membres, expérimente de nouvelles solutions et participe à les

faire évoluer en partageant ses expériences et ses idées et en répondant à des enquêtes, orientant ainsi le

travail d’Ecometering au quotidien. Pour répondre à des cycles de mises sur le marché de ces offres, de plus en

plus courts, dû à l’essor des technologies communicantes, Ecometering a adopté la méthode agile, un mode

de fonctionnement qui privilégie les individus, l’interaction, l’accélération des phases de développement des

solutions. Ecometering emploie une équipe d’ingénieurs dynamiques, aimant entreprendre et innover autour

des sujets relatifs aux besoins et à la maitrise énergétique de demain.

Lucille Racato (2012)

Après une formation à Supélec (2012) puis aux Collèges des Ingénieurs, j’ai rejoint GDF Suez en septembre 2012 au sein de la DRH Groupe et Ecometering en Juillet 2013 en tant que chef de projet à la Direction de l’Agrégation. www.ecometering-gdfsuez.com

www.labenergie-gdfsuez.com

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Inria – Transfert et innovation

Brigitte Dueme (76)

Après une thèse en

géophysique à la sortie

de Supélec, j’ai intégré

la division Engins

Tactiques

d’Aerospatiale où j’ai

travaillé 12 ans dans le

domaine des

équipements

électromagnétiques

embarqués. J’ai

ensuite travaillé dans

une des premières PME

européennes

spécialisée dans la

veille technologique

puis dans un cabinet de

propriété intellectuelle,

pour redevenir, 10 ans

après avoir quitté les

Engins Tactiques,

devenue MBDA entre

temps, directeur

technique d’une PME,

puis gérant d’une

nouvelle entreprise

créée en 2004. J’ai

intégré Inria en 2009

comme Responsable

du Transfert dans les

secteurs Aérospatial,

Défense, Sécurité,

Robotique et Calcul

intensif.

© Inria / Photo C. Tourniaire

Après une vie en entreprise bien remplie, je ne pensais pas terminer ma carrière dans un institut de

recherche. Mais c’est justement pour apporter cette expérience de l’industrie et partager la connaissance

des contraintes et des enjeux des entreprises autour du transfert, dans mon secteur industriel

d’intervention, que j’ai intégré Inria. Le département dans lequel je travaille (Direction du Transfert et de

l’Innovation) est en charge de faciliter le transfert technologique vers les entreprises, c’est-à-dire

l’intégration d’un résultat de la recherche publique dans l’offre de produit ou de service de l’entreprise. La

priorité d’Inria en cette matière est de soutenir par le transfert la croissance des PME et ETI, qu’elles soient

ou non issues d’Inria, ces entreprises ayant été identifiées comme des moteurs d’innovation, agiles et

motivées à faire fructifier ce transfert. Avec les grands groupes industriels, Inria met en place des

partenariats stratégiques, bilatéraux et de long terme dans lesquels un programme de recherche est élaboré

conjointement, sur la base des thématiques prioritaires proposées par l’industriel.

PME et ETI

Le dialogue entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise, surtout celui des PME/ETI n’est pas

toujours aisé, même s’il s’avère souvent fructueux. Les échanges sont facilités si la personne qui s’adresse à

cette entreprise connaît son environnement, ses contraintes et même son « jargon » technique.

Inversement, l’institut cherche à avoir l’impact maximum en terme d’innovation et pour cela est en

recherche du meilleur partenaire, tous critères confondus : technique, économique, sociétal. Une

expérience diversifiée dans le milieu industriel permet d’aider à l’analyse et au choix d’un partenaire. La

connaissance de l’écosystème du domaine (recherche, projets en cours, industriels, services étatiques,

normes, législation, syndicats professionnels, etc.) complète cette analyse. Les pôles de compétitivité sont

sur ces sujets de très bons lieux d’information et d’échanges.

Afin de faire connaître les travaux de ses équipes et d’identifier de potentiels partenaires, Inria a mis en

place des évènements récurrents industrie/recherche de formats divers. Ces évènements sont organisés

autour d’une thématique limitée, en favorisant les échanges directs (www.inria.fr/innovation/partenariats-

transfert-technologique/rencontres-inria-industrie ). La plateforme iCOMMUNITY (www.icommunity.fr )

complète virtuellement ce dispositif où toutes les entreprises souhaitant innover avec la recherche publique

sont invitées à venir échanger. Plus particulièrement pour les PME/ETI, des moyens spécifiques peuvent

être mis en place lors de la création de laboratoires communs entre une PME et Inria

(www.inria.fr/innovation/inria-pme/inria-innovation-labs), à visée stratégique pour l’entreprise. Dans tous

les cas, un suivi attentif est apporté aux projets avec des PME/ETI.

HPC pour les PME

Inria et Bpifrance se sont associés afin d’accroître les capacités d’innovation des PME dans le domaine du

numérique et du logiciel, en lançant notamment des initiatives, parmi lesquelles l’Initiative HPC-PME dont je

m’occupe plus particulièrement, associant aussi GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif –

www.genci.fr ). Cette Initiative a pour mission de « mettre le pied à l’étrier » aux entreprises pour lesquelles

passer à la simulation et au calcul intensif est une démarche stratégique mais risquée qui nécessite le plus

souvent des investissements importants. L’Initiative aide l’entreprise à maîtriser les risques, à optimiser son

retour sur investissement et à acquérir les compétences et ressources nécessaires afin d’être autonomes

dans la phase de réalisation du projet. Ce travail, dans un milieu aussi stimulant que celui de la recherche

chez Inria mais aussi au centre des enjeux industriels et sociétaux de demain est passionnant. Il participe à

la dynamisation des partenariats entre les laboratoires et les entreprises, toujours au service de la

compétitivité.

Inria - Etablissement public de recherche dédié aux sciences du numérique

Etablissement public de recherche à caractère scientifique et technologique (EPST) sous la double tutelle des

ministères en charge de la Recherche et de l’Industrie, Inria, créé en 1967, a pour missions de produire une

recherche d’excellence dans les champs informatiques et mathématiques des sciences du numérique et de

garantir l’impact de cette recherche. Inria couvre l’ensemble du spectre des recherches au cœur de ces

domaines d’activités, et intervient sur les questions, en lien avec le numérique, posées par les autres

sciences et par les acteurs économiques et sociétaux.

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Deux exemples de transfert

Algo’tech informatique

Initiative HPC-PME a accompagné la société Algo’tech informatique (Editeur de logiciels de CAO

dans le domaine de la schématique électrique et de la gestion de documentation technique géo-

localisée) dans sa volonté de développer des outils de simulation d’effets sur des harnais

électriques de très grande dimension (applications aéronautique, automobile, …) grâce au calcul

intensif, et dans le but d’offrir aux industriels des outils simples pouvant tourner sur PC et

évoluer en HPC en fonction du besoin. L’Initiative a permis à la société d’analyser les étapes

(techniques, financières, économiques…) nécessaires pour porter son code sur HPC et envisager

de le proposer en mode SAAS (logiciel en tant que service), avec une intervention de diagnostic

de Raymond Namyst de l’équipe de recherche Inria Runtime (www.inria.fr/equipes/runtime ).

Algo’tech a été accompagnée pendant l’étude de faisabilité de son projet, par Pierre Ramet de

l’équipe de recherche Inria Hiepacs (www.inria.fr/equipes/hiepacs ), a utilisé le logiciel Pastix

(Parallel Sparse matriX package, résolution de très grands systèmes linéaires creux en utilisant

une méthode directe) et a profité de l’expertise de Xavier Lacoste dans le cadre d’une mission

doctorale de conseil de 4 semaines. Grâce à son succès à l’appel à projets européen Fortissimo

(www.fortissimo-project.eu/index.html), Algo’tech va déployer son logiciel sur une infrastructure

cloud commerciale afin de valider l’application. La société pourra ainsi proposer l’utilisation de

son logiciel en tant que service sur le cloud dès fin 2014.avec le numérique, posées par les autres

sciences et par les acteurs économiques et sociétaux.

www.initiative-hpc-pme.org www.algotech-informatique.com http://pastix.gforge.inria.fr/files/README-txt.html

Safety Line : un partenariat recherche- industrie

Vers des avions plus sobres

Grâce au soutien de l'équipe Inria Commands, la start-up Safety Line, spécialisée

dans les solutions logicielles pour la gestion des risques opérationnels et

techniques dans le domaine du transport aérien, propose à l’industrie

aéronautique une solution pour optimiser les phases de décollage. Objectif :

réduire la consommation de carburant.

Bocop, la boîte à outils logicielle open source développée par l'équipe depuis

2011 a permis d’analyser les données des vols aériens que possède Safety Line,

les informations enregistrées à bord chaque seconde, comme l'altitude, la

vitesse, la consommation de carburant de chacun des réacteurs, l'angle

d'inclinaison de l'appareil, et d’identifier des paramètres permettant de réduire

l'écart entre le modèle théorique et les mesures réelles.

Une économie espérée jusqu'à 2% de carburant

Safety Line doit maintenant tester la solution logicielle en conditions réelles. La

phase d'industrialisation démarrera dans la foulée, pour un déploiement dans

six mois chez les compagnies aériennes. Le gain attendu est de 1 à 2 % de

carburant pour un vol moyen-courrier.

www.safety-line.fr/fr www.inria.fr/equipes/commands www.bocop.org

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Transactions électroniques En 1991, la RATP, qui a été la première grande entreprise de transport à lancer le ticket magnétique dans les

années 60, réfléchit à la technologie qui la remplacera. Je travaille à l’époque avec Roland Moreno, inventeur

de la carte à puce, et nous leur proposons un partenariat innovant où nous partagerons les frais de R&D et le

fruit des licences qui suivront. Philippe Vappereau, un autre Supelec, pilote la mise en œuvre coté RATP. La

carte sans contact Navigo est née. Les brevets déposés à l’époque serviront de base à la norme ISO (1443

typeB) qui régit aujourd’hui les dialogues entre une carte sans contact et le terminal du bus ou du métro ainsi

que des passeports biométriques et des cartes d’identité ou bancaires sans contact. En 1997 je fonde ASK,

avec Georges Kayanakis, le père de la télécarte. ASK va devenir le leader de la carte sans contact pour les

transports et équipe aujourd’hui la plupart des grands réseaux de transport. ASK va également inventer le

ticket papier sans contact qui servira à traiter le voyageur occasionnel (Lisbonne, Atlanta, Marseille). Les

évènements du 11 septembre poussent les pays et notamment les Etats Unis à intégrer une antenne et une

puce dans les passeports. La technologie retenue est celle que nous avions définie pour les transports

(Induction magnétique). ASK fait aujourd’hui 45M€ de chiffre d’affaires avec des usines en France, aux US et

en Chine en fournissant notamment la technologie (inlays) des passeports français, américains et britanniques

mais également de certains permis de conduire américains .Face à ce marché naissant, il a fallu innover

technologiquement. ASK a dû inventer un nouveau procédé pour réaliser des antennes en les sérigraphiant

avec de l’encre argent conductrice sur du papier ou du PVC et en connectant une puce (et non pas un module)

directement sur le substrat. L’impression encre argent (déjà les nanoparticules introduisent de nouvelles

possibilités) est aujourd’hui une des trois grandes voies pour fabriquer des antennes pour ces marchés

florissants de la billettique transport, de l’identité, du bancaire et du RFID en général.

La programmation de ces composants sans contact fut également un nouvel exercice pour les programmeurs.

Imaginer de développer une application sur un PC où lorsque le programme se déroule on enlève la prise 4 fois

pendant l’exécution du programme qui doit repartir avec la certitude de n’avoir pas perdu le fil (notamment

lorsqu’on est en train de débiter un porte-monnaie électronique pour créditer un terminal). C’est le cas d’une

application sans contact : le courant est fourni par le champ magnétique du terminal qui va induire un courant

(merci Biot et Savard, ingénieurs français du XIXe siècle qui ont découvert ce phénomène) et lorsqu’on

introduit la carte dans le champ, le courant circule et alimente le microprocesseur. Mais dès qu’on éloigne la

carte de la cible du terminal, le champ disparait ainsi que le courant ! Le mouvement de va-et-vient que

chacun fait devant un terminal revient à enlever la prise d’un PC et de la remettre. Imaginer la programmation.

Les pouvoirs publiques ont peu conscience que la France détient les leaders mondiaux dans le champs de la

transaction électronique, ASK, Gemalto, Morpho, Oberthur, Ingenico, et tant d’autres PMEs constituent un

écosystème qui dominent les marchés de la carte (telecom, Bancaire, Identité entre autres). Sachons le leur

rappeler car c’est une des fiertés de ma génération.

Bruno Moreau (79) Après une année chez ELF, il crée une première société, Forma Systèmes, avec Thierry Breton (un autre Supelec 79). Forma informatisera une cimenterie au Sénégal, une scierie au Cameroun et Petrossian à NY. Il tombe alors dans l’univers de la carte à Puce et créera d’autres sociétés dans ce domaine avant de travailler 10 ans avec Roland Moreno. Il créera une société de capital-risque, un des premiers investisseurs de Gemplus (Gemalto). Il en sera administrateur pendant les premières années. En 1997 il crée ASK qui deviendra leader mondial dans le domaine des technologies sans contact. En 2012, il rejoint Eastpoint Ventures pour aider à la valorisation de sociétés / technologies dans le domaine de la transaction électronique. Bruno Moreau a reçu le Prix du Rayonnement français décerné par le Sénat et le Manager BFM de l’année 2008 Région PACA. Prix remis par M. Christian Estrosi.

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Les Supélec – Flux Numéro spécial JNI 2014 - 3 Avril 2014

Alstom transport - moteur

Jean-Claude ALACOQUE (68)

Chef de projets pour la

réalisation de la partie

électronique de commande

et de puissance de métros,

responsable de services de

Recherches et

Développements pour la

conception de régulateurs

de processus et de

variateurs de vitesse

industriels pour la robotique

et les machines-outils, ainsi

que pour le contrôle-

commande des moteurs de

traction, dans plusieurs

sociétés.

L’amélioration progressive des algorithmes de contrôle-commande des moteurs triphasés asynchrones et

synchrones à Alstom Transport a demandé plusieurs décennies de recherches et d’essais pour atteindre les

performances requises de rapidité et de sécurité du contrôle du couple électrique par la commande séparée

du courant et du flux, avec un seul vecteur de tension de l’onduleur à IGBT.

Innovation par équations différentielles

La solution innovante a été obtenue à partir des équations différentielles électriques de modélisation des

moteurs en courant statorique et flux rotorique, mises en forme d’équations d’état qui, intégrées par

rapport au temps, font apparaître l’évolution naturelle du moteur sans commande d’une part, et la part de

transition forcée par la commande en tension statorique d’autre part, à partir d’un état d’origine mesuré.

On relie ensuite l’état d’origine à un repère cartésien de mesure à l’instant initial et l’état final à un

deuxième repère cartésien de consignes de courant et de flux, séparés dans le temps par la période

d’échantillonnage, durée d’application du vecteur de tension sur le moteur. Après avoir borné les consignes,

ou état final des équations d’état, il suffit d’inverser les équations d’état en les projetant dans les vecteurs

propres de la matrice de transition des équations d’état, pour calculer le vecteur de tension à appliquer pour

faire passer le moteur d’un état initial mesuré, à l’état de consigne, une période d’échantillonnage plus tard.

Innovation par remise à plat du problème

La solution à ce problème ardu d’automatique a donc été de remettre à plat le problème posé par la

rapidité, la précision et la sécurité du couple électromagnétique, puis de le mettre en forme

mathématiquement. Enfin, il a fallu trouver une formulation dans l’espace des vecteurs propres d’un

modèle physique, qui permette le calcul d’une commande moyenne sur une période d’échantillonnage,

après fixation des consignes bornées et indépendantes du courant statorique et du flux rotorique de tous

types de moteur triphasé.

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les Chaires d’Enseignement et

de Recherche à Supélec

Titulaire de la Chaire : Prof. Mérouane DEBBAH

Chaire Alcatel-Lucent en Radio Flexible Cette Chaire a été créée en 2007 à Supélec en partenariat avec Alcatel-Lucent sur les technologies mobiles de l’après-4G, en particulier les réseaux small cell flexibles. C’est la première chaire en France dans ce domaine, avec un groupe de recherche de 15 personnes de différentes nationalités travaillant dans trois domaines d’excellence : la théorie des jeux sur les aspects algorithmiques des réseaux intelligents, la théorie des matrices aléatoires pour déterminer les limites fondamentales des réseaux denses et la radio logicielle pour la reconfiguration dynamique des réseaux. La chaire a une renommée internationale et a reçu plusieurs prix prestigieux dont une ERC Grant par la commission Européenne pour le Professeur Mérouane DEBBAH http://www.flexible-radio.com/

Chaire Bouygues Construction « Bâtir durable et innover » Bouygues Construction et quatre établissements – Supélec (et la Fondation Supélec), Centrale Paris, l’Ecole des Ponts-Paris Tech et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) – ont créé la Chaire d’enseignement et de recherche « Bâtir durable et innover ». Les travaux de la Chaire sont effectués dans un esprit interdisciplinaire et inter-établissements, favorisant l’interaction entre les sciences mécaniques et physiques, les sciences économiques et sociales, les mathématiques, l’informatique et la science des systèmes. Ils ont vocation à être déclinés tant sur le plan de l’enseignement que sur celui de la recherche. http://www.rennes.supelec.fr/ren/rd/chaire_bdi/

Titulaire de la Chaire : M. Hervé Guéguen

Titulaire de la Chaire : M. Enrico Zio

Chaire EDF « Science des Systèmes et Défi Énergétique » Soutenue par EDF via la Fondation Européenne pour les Energies de Demain, cette Chaire Supélec (et la Fondation Supélec) en partenariat avec Centrale Paris est dédiée aux thèmes des énergies de demain et des systèmes complexes. Sa mission s’avère plurale : développer des activités d’enseignement et de recherche, participer et animer le master international « Nuclear Energy», contribuer aux programmes de formation continue et organiser des séminaires. http://www.energiesdedemain.com/article/La-Chaire--Science-des-systemes-et-defi-energetique-,14

Chaire Faurecia « Automotive Mechatronics» Cette Chaire est créée par Faurecia, Supélec et l’ESIGELEC dans le domaine de la mécatronique automobile. Dispositif de recherche, d’enseignement, et de diffusion des connaissances, elle a pour ambition de constituer un pôle de compétence, formant des ingénieurs et chercheurs en conception de solutions électroniques pour l’automobile. Ses travaux portent sur des innovations de rupture en matière de conception, simulation, architecture et développement des systèmes complexes intervenant notamment dans les produits et solutions techniques.

Titulaire de la Chaire : (en cours de recrutement)

Titulaire de la Chaire : Marc Petit (97)

Chaire Armand Peugeot – PSA Peugeot Citroën « Automobile Technologies Hybrides et Economie de l’Electromobilité » La Chaire Armand Peugeot produit de la recherche prospective, en croisant des compétences d’ingénieurs, d’économistes et de gestionnaires, dans un partenariat entreprises/écoles. Supélec (et la Fondation Supélec), Centrale Paris, l’ESSEC et PSA Peugeot Citroën ont ainsi pour objectif de créer un espace d’échanges, de formations et de recherches prospectives pour construire des scénarios d’évolutions technologiques, économiques et marketing. Ce partenariat permet de couvrir les champs pluridisciplinaires variés et complémentaires, nécessaires pour aborder la complexité des questions posées par le futur de l'industrie automobile dans un contexte de développement de l'électromobilité. https://sites.google.com/a/essec.edu/chaire-armand-peugeot/

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Chaire Blériot-Fabre « Robustesse, contrôle et modélisation systèmes embarqués aéronautiques » - Safran La création de cette chaire intégrative répond à une volonté de Safran, Centrale Paris et Supélec (et la Fondation Supélec) de renforcer leur expertise en Sciences des Systèmes et apporter des innovations de rupture en matière de conception, simulation, architecture et développement de systèmes complexes, notamment dans le domaine des systèmes embarqués. La chaire vise à perfectionner les concepts, méthodes et outils d’intégration des différentes disciplines de l'ingénierie (mécanique, automatique, informatique...) pour aboutir à la validation et la vérification des propriétés des systèmes, donc à la satisfaction des besoins de leurs utilisateurs.

Titulaire de la Chaire : M. Antoine Rauzy

Titulaire de la Chaire : M. Filipe Vinci dos Santos

Chaire Thales « Conception Analogique Avancée » La Chaire Thales sur la Conception Analogique Avancée est une chaire créée par Thales et Supélec pour servir de support à la recherche et à l'enseignement dans le domaine interdisciplinaire des signaux mixtes et de la conception de systèmes analogiques, favorisant ainsi l'intérêt des étudiants vers les carrières d'ingénierie des systèmes analogiques. L’objectif principal est de créer un pôle de compétence en conception analogique ayant une visibilité internationale. Pour exécuter cette mission, la Chaire mène des activités de recherche et d’enseignement, en privilégient la fédération des efforts avec des équipes de Supélec et de Thales, dans un esprit interdisciplinaire. De ce fait, la Chaire peut cibler l’ensemble des questions que recouvre l’expression « domaine analogique », et profiter des images d’excellence technique que Thales et Supélec véhiculent pour affirmer l’intérêt du domaine.

Chaire EADS Innovation Works « System Modelling & Design »

Cette chaire réunit EADS Innovation Works, Centrale Paris et Supélec ; elle porte sur les outils et méthodes de conception des systèmes

complexes, dans le domaine aéronautique. Cette chaire se traduit par un programme structuré de thèses et de post doctorats.

Motorola Solutions Foundation – Programme de recherche - “Entire framework to check security properties over life critical systems “

La Motorola Solutions Foundation, implantée aux États-Unis, a choisi de soutenir depuis 2009 la Fondation Supélec pour : * le programme de l’équipe E3S (Supélec Sciences des Systèmes) « framework to check security properties over life critical systems »

depuis 2012 http://wwwdi.supelec.fr/taha/temporalocl/ , * le programme «Green next generation wireless networks » qui étudie l’amélioration énergétique d’équipements et plus précisément l’intelligence logicielle à haut rendement énergétique dans le contexte de la radio cognitive (2009-2012).