LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET DES ... · Les indices de prix de vente' de l'Industrie et des Services aux entreprises ont pour objectif de mesurer l'évolution mensuelle

INSEE MÉTHODES N°89

LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET

DES SERVICES AUX ENTREPRISES (PVIS)

THE FRENCH PRODUCER PRICE INDICES AND

BUSINESS-SERVICE PRICE INDICES (PPIs)

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INSEE

LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET

DES SERVICES AUX ENTREPRISES (PVIS)

THE FRENC! P1ODUCER PRICE INECES AND

BUSINESS-SERVICE PRICE INDICES (PPIs)

LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET DES SERVICES AUX ENTREPRISES (PVIS)

Pages 5 à 55

THE FRENCH PRODUCEn PRICE INDICES AND BUSINESS-SERVICE PRICE INDICES (PPIs)

Pages 57 à 107

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES

Direction Générale 18, boulevard Adolphe Pinard - 75675 Paris cedex 14

Directeur de la publication : Paul Champsaur

La rédaction et la mise en forme de cet ouvrage ont été coordonnées par Isabelle Rémond-Tiédrez, avec le concours de Jean-William Angel.

Cet ouvrage doit beaucoup à l'ensemble des acteurs de la division Prix de Vente Industriels (PVI) : les gestionnaires, les responsables de section et les enquêteurs. Nous tenons à remercier l'ensemble des relecteurs de ce document au sein de la Division et plus particulièrement F. Dupont, P. Coudurier, J.P. Chabanal, J. Lonchampt, E. Le Rey, L. Pruvost ainsi que les relecteurs extérieurs à la Division : M. Euriat, P. Brion, J.P. Lesne, S. Moreau pour la version française. Nous remercions également P. Moreau, C. Bérubé, M. Isnard et V. Doumayrou pour leur relecture attentive de la version anglaise.

La traduction a été assurée par Jonathan Mandelbaum que nous tenons à remercier pour sa collaboration.

SOMMAIRE

INTRODUCTION • OOOOOO OOOOOOOOO •••••• OOOOOO ••• OOOOOO ---------

CHAPITRE I - LES OBJECTIFS DES INDICES DE PRIX A LA PRODUCTION

Les utilisateurs(tions) des indices de prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises ........ OOOOOOO . OOOOO 9 L'industrie couverte en totalité en 1999 ......... OOOOO 11 Le champ de l'enquête à terme 12 Le cadre réglementaire 12 Quelques chiffres ....... .............. .............. ..... ............................. 13

CHAPITRE II - LES CONCEPTS DE BASE ....... ..... 15

Les prix ........................... ....... ......... ..... ....... ................... 15 Les transactions ..... . ..... . ..... ........... ............ ............ ....... ........... 17 Les produits 17

CHAPITRE - LA COLLECTE AUPRES DES ENTREPRISES ............ ..... .................. 21

Première étape : le choix des entreprises, la préparation de l'enquête 21 Étude de la branche 21 Constitution de l'échantillon d'entreprises provisoire 21 Mise au point définitive de l'échantillon d'entreprises 23 Deuxième étape : le choix des produits .... ............. . ............ 24 Les visites aux entreprises 24 La collecte des prix 27

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9

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CHAPITRE IV - LE CALCUL DES INDICES ......... 29 Les principes de calcul ....... ...... ............. ..... ......... .............. 29 Les formules de calcul 30 La maintenance courante des indices 33 Remplacement d'un produit dans une transaction témoin 34 Le changement de base pour une branche 35 Le changement quinquennal d'année de référence et de base pour les indices agrégés 36

CHAPITRE V - LA PUBLICATION DES INDICES 39 Les catégories d'indices publiés 39 La disponibilité des résultats en France 39 La rediffusion au niveau international 41 L'identification des séries publiées 42 Les modalités de publication des indices 43 Rappel : le calcul d'une variation 43 Les raccords d'indices 43 Lors d'un changement de référence 43 Lors d'un changement de nomenclature 44

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES INDICES DE PRIX DE VENTE INDUSTRIELS 45

ANNEXE 1 - Fiche de présentation d'un indice ........ 47 Guide de lecture des fiches de présentation des indices ...... 47 Exemple de fiches de présentation 49

ANNEXE 2 - Exemple d'arbre d'agrégation utilisé pour le calcul des indices ...... ......... ..... 53

ANNEXE 3 - Extrait du BMS, avril 1999, n° 4 .......... 55

6

INTRODUCTION

L'enquête « Observation des Prix de Vente de l'Industrie et des Services aux entreprises » (PVIS) permet de mesurer l'évolution mensuelle des prix de vente' des produits ou prestations commercialisés sur le marché intérieur ainsi que, dans certains cas, des produits importés. Ces évolutions, calculées sous forme d'indices, portent sur le champ de l'industrie et des services aux entreprises. À moyen terme (cinq ans) les prix de vente des produits industriels fabriqués en France à destination de l'étranger seront suivis, partiellement, sous forme d'indices mensuels.

L'enquête PVIS répond à une demande plurielle qui émane de la sphère publique comme de la sphère privée. C'est une enquête à caractère obligatoire qui existe depuis 1977.

Les indices des prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises ont trois principaux débouchés : ils sont mobilisés dans le cadre de l'analyse conjoncturelle. Ils permettent d'effectuer un partage entre l'évolution en volume et l'évolution en prix de la production sur le champ des biens et services. Enfin, ils sont très utilisés par les entreprises pour analyser un marché particulier ou les évolutions de prix de leurs achats. Ils sont utilisés également dans des clauses de contrat portant sur des indexations des prix. Il est à noter que l'Insee met à disposition des indices de prix mais ne prend pas position sur l'opportunité d'une indexation et le choix des indicateurs qui sont entièrement de la responsabilité des contractants.

Les objectifs détaillés de l'enquête, son histoire, le cadre réglementaire dans lequel elle s'applique sont décrits dans le chapitre L

Les concepts de prix mesurés sont explicités dans le chapitre II.

L'enquête repose sur un échantillonnage auprès des entreprises de l'Industrie ou des Services aux entreprises. La collecte des informations rassemble les compétences des cadres de gestion, des ingénieurs-enquêteurs, des gestionnaires d'enquête et des organisations professionnelles. L'organisation concrète est détaillée dans le chapitre III.

1. La notion utilisée au niveau international, en particulier par l'ensemble des États membres de l'Union européenne, est « indices de prix à la production », qui se traduit en anglais par Producer Price Indices (PPI). En France on utilise plutôt le terme « prix de vente » pour éviter toute confusion, au niveau des entreprises interrogées, avec d'autres indicateurs de prix.

Introduction 7

Les indices publiés sont des indices de Laspeyres à pondérations fixes renouvelées tous les cinq ans en moyenne. Les principes de calcul sont exposés dans le chapitre IV.

Enfin le chapitre V traite de la diffusion des indices de prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises.

8 Insee Méthodes n° 89

CHAPITRE I - LES OBJECTIFS DES INDICES DE PRIX À LA PRODUCTION

Les indices de prix de vente' de l'Industrie et des Services aux entreprises ont pour objectif de mesurer l'évolution mensuelle brute des prix de transaction hors taxes2

, hors cession3, toutes remises déduites. Ce sont des prix de facturation départ usine4. Dans la pratique, l'observation concrète des prix prend des formes variées. Les concepts de prix sont examinés en détail dans le chapitre IL

Les utilisateurs(tions) des indices de prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises

La mesure mensuelle des prix industriels répond en effet à une demande plurielle qui émane :

. du système statistique public français, dans un souci d'information sur l'activité économique à court terme (conjoncturelle) et à moyen terme ;

. de l'Union européenne, via Eurostat5 dans le cadre du règlement européen sur les statistiques conjoncturelles' ;

. d'organismes internationaux comme le FMI (Fonds monétaire international) et l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) pour un suivi économique d'ensemble ;

. d'agents économiques de la sphère privée ou publique tels que les collectivités locales, les administrations, les professionnels de l'Industrie et des Services et

I. La notion utilisée au niveau international, en particulier par l'ensemble des États membres de l'Union européenne, est « indices de prix à la production », qui se traduit en anglais par Producer Price Indices (PPI). En France on utilise plutôt le terme « prix de vente » pour éviter toute confusion, au niveau des entreprises interrogées, avec d'autres indicateurs de prix. 2. Essentiellement TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers). 3. Les prix de cession sont exclus du suivi de prix lorsqu'ils ne sont pas assimilables à des prix de marché. Les prix de cession sont des prix pratiqués par exemple entre l'entreprise et une de ses filiales ou avec une société soeur. 4. Dans le cas de biens à long cycle de fabrication, l'objectif statistique du suivi des prix nous amène à demander à l'entreprise d'actualiser ses prix pour tenir compte de l'état du marché à la date de la commande. 5. Voir l'encadré « Les recommandations méthodologiques d'Eurostat » du chapitre II. Eurostat est l'Office statistique de la Communauté européenne. Il est chargé de l'harmonisation des statistiques des États membres. 6. Règlement CE n°1165/98 du conseil du 19 mai 1998 concernant les statistiques conjoncturelles.

Les objectifs des indices de prix à la production 9

plus spécifiquement les responsables d'entreprises, en particulier les responsables d'achats ;

. de la Banque Centrale Européenne (BCE) dans le cadre des indicateurs de la zone Euro.

Les indices de prix de vente sont des éléments importants de l'analyse conjoncturelle.

1. Ils permettent un suivi mensuel des prix sur le marché intérieur à différents stades du processus de la production ainsi que des prix à l'importation pour certaines branches du champ des biens et services. En tant qu'outil d'analyse conjoncturelle, l'enquête relève du règlement européen portant sur les statistiques conjoncturelles, entré en vigueur en juin 1998, qui précise le champ et le détail des nomenclatures à utiliser pour les indices de prix dans l'Industrie (sections C à E de la NACE7 Rév.1). Le FMI demande également depuis 1996 à tous les pays de mettre à disposition de nombreux indicateurs économiques selon la norme SDDS8, dont les indices de prix de vente industriels. Ces indicateurs (portant sur les comptes nationaux, la production, les prix, les finances publiques, le secteur financier, le commerce extérieur, le marché du travail et la population) permettent un suivi économique d'ensemble.

2. La mesure de l'évolution des prix à un niveau fin de la nomenclature de produits CPF9 est un élément pour distinguer la croissance effective de l'activité de l'évolution des prix. Les indices sont utilisés à ce titre dans l'élaboration des indices mensuels de production (Insee) et des comptes trimestriels et nationaux (Insee). Du fait du champ de l'enquête, ce partage volume/prix se fait sur le marché intérieur, essentiellement pour les biens produits en France m ainsi que pour quelques produits importés. Les indices des prix des Services aux entreprises (section K de la NACE) sont élaborés dans ce but et ne relèvent pas du règlement européen.

3. Les évolutions mensuelles de prix issues de l'enquête PVIS offrent des informations aux entreprises productrices sur les marchés particuliers qui les intéressent mais aussi sur l'ensemble de la profession. Les indices ne sont toutefois pas diffusés dans un trop grand détail pour ne pas risquer de révéler les évolutions propres à une entreprise.

7. NACE Rév.1 : Nomenclature d'Activités de la Communauté Européenne Révision 1, qui fait l'objet du règlement (CEE) n°3037/90 du Conseil (9 octobre 1990). 8. Special Data Dissemination Standard., site internet dsbb.imf. org 9. La CPF (Classification des Produits Française) est une adaptation nationale plus fine de la nomenclature européenne qu'est la CPA (Classification des Produits associés aux Activités). 10. Les indices mesurent donc les évolutions des prix de transaction entre producteurs et acheteurs français.


L'industrie couverte en totalité en 1999

L'enquête, sous sa forme actuelle, succède au suivi des prix de gros qui remonte à 1911. Le champ de l'enquête s'étend progressivement depuis sa création en 1977, la priorité étant accordée à une observation mensuelle des prix de vente industriels des produits fabriqués en France et commercialisés sur le marché intérieur français plutôt qu'à l'observation des évolutions de prix à l'importation et à l'exportation. Sur ces marchés en effet, existent d'autres informations statistiques issues des données douanières : les indices de valeurs unitaires".

Les indices se sont ainsi construits progressivement depuis le début de l'enquête, branche par branche, au niveau quatre chiffres de la NAP12.

Depuis 1987 sont publiés l'indice agrégé des « Produits des Industries agro-alimentaires » et celui des « Biens intermédiaires », puis en 1990 l'indice agrégé des « Produits énergétiques ». En 1991 sont publiés des nouveaux indices portant sur l'informatique et les composants électroniques. Le champ couvert par l'enquête s'étend alors aux services aux entreprises, dont le premier indice « Services de sécurité » est publié en 1995. L'extension de la couverture du champ permet de publier en 1997 l'indice agrégé « Produits de l'industrie automobile », puis en 1998 l'indice des « Biens d'équipement ». L'extension prendra fin avec l'indice des « Biens de consommation » qui permettra alors de diffuser un indice global de l'Industrie dès le début de l'année 2000. Quant aux services aux entreprises, leur couverture quasi complète (91 % du chiffre d'affaires) est programmée pour 2001. Les indices diffusés portent aujourd'huin sur les activités « Enquêtes et sécurité », poste 74.6 de la NACE rév.1 et « Activités de nettoyage », poste 74.7.

Les prix sont observés à un niveau très fin de produits (en nomenclature PRODCOM14) mais les indices sont disponibles au minimum au niveau quatre chiffres de la CPF. Des indices à des niveaux de détail plus fin sont publiés en fonction de la demande mais sont soumis aux réserves des entreprises interrogées15.

Depuis 1989, a progressivement été réalisée la mensualisation des indices de prix de vente de l'Industrie jusque là trimestriels. Elle répond ainsi mieux à la demande d'indicateurs conjoncturels. Aujourd'hui, plus de 85 % des relevés de prix dans

11. Pour plus de détails, voir le supplément Méthodologie Résultats du Bulletin mensuel de statistiques (BMS), « Indices du commerce extérieur », Paris 1988, ISBN 2-11-065 035-4. 12. NAP : Nomenclature d'Activités et de Produits de 1973. 13. Mai 1999. 14. PRODCOM : intitulé contracté des enquêtes de production (PROD) industrielle définies à l'échelle communautaire (COM) régies par le règlement (CEE) n°3924/91 du Conseil (19 décembre 1991). 15. Il arrive que des indices soient élaborés grâce à des prix collectés auprès d'un nombre réduit d'entreprises. Celui-ci n'est donc diffusé que si les entreprises interrogées donnent leur accord.


l'industrie sont mensuels, ceux effectués dans les services sont trimestriels ou annuels.

Le champ de l'enquête à terme

Les extensions de l'enquête se poursuivent actuellement pour les branches des services aux entreprises avec un objectif de couverture globale de la section K de la NACE en 2001-2002.

L'enquête doit à terme également s'étendre au suivi de la commercialisation à l'exportation et à l'importation d'une sélection de produits industriels, dont le suivi des prix s'avère délicat à partir des indices de valeurs unitaires.

Le cadre réglementaire

L'enquête « Observation des Prix de Vente de l'Industrie et des Services aux entreprises » fait partie du programme annuel d'enquêtes statistiques des services publics examiné par le CNIS16 et publié par arrêté au Journal Officiel en début d'année17. Cette enquête est obligatoire et soumise au secret statistique comme le précise cet arrêté. Elle bénéficie, après examen par le CNIS, du label d'intérêt général et, depuis 1998, de la Marque Statistique Publique. Elle est réalisée auprès d'un échantillon de producteurs, et le cas échéant des importateurs et des exportateurs (hors DOM).

Le règlement européen adopté en 1998 engage la France à transmettre tous les indices au niveau deux chiffres de la NACE rév.1 pour les sections C à E. En outre, pour la section D de la NACE Rév.1, les indices de prix doivent être transmis aux niveaux à trois et quatre chiffres de la NACE Rév.l. Les informations sur les prix de vente de l'Industrie ne sont pas requises pour certains groupes de la NACE Rév.118.

Pour les services aux entreprises les indices relatifs à la section K de la NACE Rév.1 ne relèvent pas à ce jour du règlement..

16. Le Conseil national de l'information statistique créé en 1984 coordonne les travaux entre les producteurs et les utilisateurs des statistiques publiques. Un large éventail d'organisations y sont représentées : syndicats professionnels, syndicats de salariés, associations des ministères et organismes publics, assemblées nationales, régionales et locales, universitaires et personnes qualifiées. 17. Pour l'année 1999 : arrêté du 18 décembre 1998 publié le 21 janvier 1999. 18. Les branches exclues d'un commun accord par les pays de l'Union europénne sont : 12.0, extraction de minerais d'uranium, 22.1 édition, 23.3, élaboration et transformation des matières nucléaires, 29.6 fabrication d'armement, 35.1, construction navale, 35.3, construction aéronautique et spatiale.


Quelques chiffres

L'enquête PVIS collecte des informations régulières auprès d'environ 4 200 entreprises ; celles-ci renseignent au total environ 24 000 relevés de prix. 650 indices sont diffusés mensuellement et 1000 indices supplémentaires dits « réservés » sont diffusés exclusivement aux entreprises répondantes. L'enquête couvre actuellement environ 190 branches dans l'Industrie (Sections C à E de la NACE Rév 1.) et deux branches dans les services aux entreprises : sécurité, nettoyage' 9.

19. Octobre 1999.


CHAPITRE H - LES CONCEPTS DE BASE

Les prix

Les évolutions de prix peuvent être mesurées à différentes étapes du processus de commercialisation. Celles qui nous intéressent correspondent à celles des prix de transaction entre producteur et acheteur (entre importateur et acheteur le cas échéant), sur le marché français uniquement. Dans le cadre de la mise en application du règlement européen sur les statistiques conjoncturelles, des indices distincts seront également calculés à terme pour les marchés extérieurs.

L'indicateur de prix « idéal » est le prix réel de transaction (toutes remises déduites), hors taxes, hors cession, départ usine à une date donnée.

Dans la pratique, plusieurs mesures de prix sont possibles. Le prix peut être évalué (enregistré) au moment de la commande ou lors de la livraison qui donne lieu à un prix de facturation proprement dit. Dans une optique conjoncturelle, le prix à la commande est un meilleur indicateur parce qu'il souligne un changement de condition du marché plus tôt que le prix de facturation. En tant que déflateur des séries en valeur de la production, le prix de facturation est plus adapté.

Finalement ce sont les prix de facturation (éventuellement actualisés à la date de la commande dans certains cas) qui sont privilégiés dans l'enquête.

Les indicateurs de prix recueillis auprès des entreprises productrices interrogées doivent refléter de façon satisfaisante le contenu « réel » des transactions, en particulier tenir compte des remises consenties à l'acheteur. Ceci implique, premièrement, de recueillir l'information sur le mode de formation des prix et, le cas échéant, sur les variantes propres aux divers circuits de commercialisation ; deuxièmement, de mettre en évidence les règles suivies aussi bien en matière de niveau de prix (remises, ristournes etc.), que de pratiques commerciales (quantités minimum, emballage etc.).

Les entreprises établissent en général des tarifs ou des barèmes qui servent de base à la fixation du prix de vente et des conditions de vente (la situation de la branche ou de l'entreprise, l'importance de la vente, la taille de l'entreprise, la fidélité du client). Les prix consentis diffèrent des tarifs du fait de remises quantitatives sur factures, de ristournes en fin d'année, de promotions, d'aménagement des conditions habituelles de ventes, etc.

Dans la pratique le choix d'un indicateur représente un compromis entre les impératifs du statisticien et les possibilités offertes par les services comptables des

Les concepts de base 15

entreprises et leur charge de réponse. Un certain nombre d'indicateurs obtenus lors des visites d'entreprises sont donnés ci-dessous, à titre d'exemple :

. prix net de facturation toutes remises incluses, moyenne des facturations du mois considéré,

. prix net de facturation hors remises différées',

. prix moyens propres au circuit dominant de commercialisation,

. prix moyens, tous clients et toutes quantités confondus, qui peuvent d'ailleurs représenter d'assez bons indicateurs, si l'importance respective de chaque part de marché reste stable,

. prix de tarif, qui sont représentatifs lorsqu'ils sont vraiment appliqués ou lorsque le taux de remise reste stable dans le temps,

. prix de devis estimé actualisé pour le mois considéré.

En pratique, la majorité des chefs d'entreprises ne se limite pas au traditionnel «tarif» ou au «prix moyen tous clients confondus» qui est très sensible aux variations des structures mensuelles de la clientèle et des produits.

Chaque indicateur de prix est associé à la date à laquelle il a été appliqué. Cette date est relevée comme caractéristique du produit lors de la visite de l'ingénieur-enquêteur. L'objectif est, pour un indice mensuel, d'obtenir une référence temporelle de milieu du mois d'enquête.' Il s'agit donc selon les cas de suivre un prix moyen sur le mois ou un prix en milieu de mois ce qui est bien adapté à son utilisation pour un partage volume/prix mensuel.

Les prix suivis dans l'enquête sont hors TVA et hors frais de transport. Lorsque le prix fourni par l'entreprise inclut des taxes spécifiques ou des frais de transport, ils sont clairement identifiés en tant que caractéristiques du produit afin de séparer leur effet sur toute évolution de prix. Pour des produits particuliers comme l'eau, le gaz et l'énergie, les taxes spécifiques (taxe intérieure sur les gaz naturels, redevance d'assainissement pour l'eau ou TIPP) comprises dans les prix recueillis sont exclues dans les calculs de l'indice.

1. Dans certains cas les prix et les remises sont recueillis mensuellement. 2. Certains pays européens adoptent un quantième précis dans le mois, d'autres utilisent des prix de facturation en moyenne sur le mois.

16

Insee Méthodes n° 89

Les transactions

Le prix est associé à une transaction. Cet ensemble constitue l'information de base pour le calcul de l'indice des prix de vente.

Une transaction peut se définir comme la « fourniture par un vendeur, à une date donnée, sous certaines conditions de livraison, d'une certaine quantité de produit spécifié, à un acheteur qui en a passé commande et acquitte un prix en contrepartie, selon des conditions financières précises... ».

Les autres caractéristiques de la transaction, « la quantité de produit vendue », « les conditions de paiement », « les conditions de livraison », « les frais d'emballage » jouent également un rôle dans la description de l'activité suivie. Ces caractéristiques varient d'ailleurs fortement selon les groupes de produits et sont fonction des pratiques en vigueur dans les différentes professions.

La transaction est suivie tous les mois. Il subsiste toutefois des produits suivis à une fréquence trimestrielle (pour les services aux entreprises en particulier) et quelques branches interrogées avec une périodicité bisannuelle (c'est le cas par exemple dans la bonneterie, pour des raisons de saisonnalité des produits).

Les produits

L'enquête PVIS cherche à suivre les prix de produits industriels et de prestations de services. Pour cela elle utilise des nomenclatures fines d'activité et de produits : d'une part la nomenclature NAF pour définir l'échantillon des entreprises enquêtées, d'autre part la nomenclature PRODCOM pour calculer les indices.

Toutefois, l'objectif final est de produire des indices non seulement à un niveau très fin mais à divers niveaux d'agrégation pour satisfaire les besoins des multiples demandeurs. Les nomenclatures fines utilisées pour les produits (PRODCOM et PRODFRA3) s'inscrivent donc dans des nomenclatures officielles nationales (NAF et CPF) et internationales (NACE rév.1, CITI rév.34, CPA et CPC5).

À chaque poste de la nomenclature de produits CPF correspond une activité pour l'entreprise, codifiée selon la NAF. Pour codifier l'activité principale d'une entreprise la nomenclature la plus usitée est la NAF. C'est en effet l'information

3. PRODFRA, nomenclature de produits français. 4. La CITI est la nomenclature d'activité des Nations-Unies dans laquelle s'emboîte la NACE Rév.I . 5. La CPC est la nomenclature des produits de l'ONU. Elle est reliée à la CPA poste par poste à un niveau élémentaire.


utilisée pour constituer l'échantillon des entreprises. Cette information provient des Enquêtes Annuelles d'Entreprises6. Cette nomenclature est utilisée dans toutes les statistiques portant sur les produits et facilite ainsi les comparaisons avec d'autres sources statistiques.

La NAF comprend une centaine de divisions à deux chiffres et environ 700 classes à quatre positions (trois chiffres et une lettre) qui couvrent toutes les activités économiques (industrie, services, agriculture etc.). Chaque poste de la nomenclature CPF répertorie des produits qui sont fabriqués par des unités de production. L'ensemble des unités de production associées à un poste CPF donné constitue la « branche ».

Les recommandations méthodologiques d'Eurostat

Dans le cadre de l'harmonisation des statistiques de prix dans l'ensemble de l'Union européenne, Eurostat a piloté la mise en place d'un règlement portant sur les statistiques conjoncturelles' suite à des discussions techniques avec les pays de l'Union. Dans le cadre de ces négociations a également été mis au point un document statistique intitulé « Méthodologie relative aux indicateurs conjoncturels industriels »2 régulièrement remis à jour. Le chapitre VI de ce manuel constitue le cadre méthodologique pour le calcul des indices mensuels des prix à la production'. Il fournit des recommandations quant aux méthodes à employer par les instituts nationaux de l'Union européenne.

1. Règlement CE n°1165/98 du conseil du 19 mai 1998 concernant les statistiques conjoncturelles. 2. Commission européenne, « Méthodologie relative aux indicateurs conjoncturels industriels -Règles et recommandations », Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes, 1997-XII, 233 p., Thème 4 : Énergie et industrie, Série E : Méthodes 3. Le prix à la production est la notion utilisée au niveau international en particulier par l'ensemble des États membres de l'Union européenne. Sa traduction anglaise est PPI : Producer Price Index. En France on utilise plutôt le terme « prix de vente » pour éviter toute confusion, au niveau des entreprises interrogées, avec d'autres indicateurs de prix.

6. Les EAE , enquêtes annuelles d'entreprise, sont réalisées par l'Insee pour le commerce et les services et par les services statistiques des ministères pour l'industrie, la construction, les transports, les IAA (industries agricoles et alimentaires). Elles sont exhaustives au delà d'un seuil d'effectif salarié qui oscille entre 10 et 20 selon les enquêtes. Certaines EAE interrogent également des entreprises plus petites par échantillonnage.


(Suite de l'encadré)

Les recommandations portent sur :

le concept de prix : le prix approprié est le prix de vente départ usine (première phase de commercialisation) hors TVA et toutes taxes spécifiques,

• la définition du marché suivi (intérieur mais aussi à l'exportation), les activités non couvertes, le type d'indices (indice de Laspeyres) calculés au niveau agrégé par une moyenne pondérée des indices des prix des groupes de produits, les pondérations étant mises à jour régulièrement tous les cinq ans,

• la mise en oeuvre :

les coefficients de pondération retracent les valeurs de la production destinée au marché intérieur (respectivement à l'exportation) pour l'année de base par groupe de produits,

l'échantillonnage avec probabilité proportionnelle à la taille (PPT) est suggéré, ainsi qu'à défaut un échantillonnage par choix raisonné sur la base de chiffres d'affaires ou de critères de taille qui correspond à la pratique de la majorité de nos homologues européens'',

la part des ventes couvertes par l'échantillon est au minimum de 40 % et en moyenne de 70 %,

le recours aux agents locaux pour visiter l'entreprise et définir les prix et les produits suivis,

le recours à une modélisation à qualité constante des produits est recommandé pour suivre les prix des produits fabriqués sur mesure dits produits « uniques »,

la périodicité qui doit être mensuelle,

la neutralisation des variations de qualités des produits qui passe par l'estimation de prix fictifs à qualité constante. Ces estimations peuvent être faites soit par l'entreprise déclarante, à partir d'informations relatives au marché ou à la production, soit par un expert de l'institut ou par une méthode économétrique dite hédonique.

4. Pour certaines activités, la méthode probabiliste PPT (probabilité proportionnelle à la taille) est parfois utilisée pour sélectionner entreprises et produits mais de façon très marginale. 5. Voir chapitre IV, p. 34.


CHAPITRE HI - LA COLLECTE AUPRÈS DES ENTREPRISES

La sélection des entreprises et des produits nécessaires au calcul d'un indice des prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises se fait en deux étapes. La première vise à sélectionner les entreprises qui seront interrogées et la seconde à choisir et suivre les produits à retenir pour chaque entreprise.

Première étape : le choix des entreprises, la préparation de l'enquête

L'unité d'étude est la «branche» c'est-à-dire la production d'un ensemble de produits correspondant à un niveau à quatre positions de la CPF. Une entreprise fabriquant des produits relevant de plusieurs branches sera traitée séparément dans chacune des branches.

La préparation de l'enquête comporte trois phases : l'étude de la branche, la constitution de l'échantillon provisoire d'entreprises et la mise au point définitive de l'opération, en liaison avec les organisations professionnelles de la branche.

Étude de la branche

Il s'agit de dégager les principales caractéristiques susceptibles d'influer sur les prix, à partir de lectures ou de discussions avec des professionnels : type de production, procédés de fabrication et caractéristiques des produits, modes de commercialisation et pratiques commerciales dominantes.

Constitution de l'échantillon d'entreprises provisoire

Au niveau des entreprises, les enquêtes annuelles d'entreprise (EAE) dans les IAA, l'industrie et les services sont réalisées par le Scees I , le Sessi2 et la division Services de l'Insee. Elles constituent les sources d'information privilégiées pour l'enquête PVIS. Pour un niveau détaillé de la NAF (quatre positions), ce type d'enquête fournit le montant des ventes en France et à l'export de tous les intervenants dans la branche, qui pourront ensuite être classés par ordre décroissant d'importance. Son seul inconvénient est d'être disponible un peu tard (fin N+ 1 ou début N+ 2 pour le montant des ventes de l'année N).

I. Scees : Service central des enquêtes et études statistiques, du ministère chargé de l'agriculture. 2. Sessi : Service des statistiques industrielles du ministère chargé de l'industrie.

La collecte auprès des entreprises 21

Ces informations permettent d'établir une première liste des entreprises les plus importantes de la branche. Le problème du seuil en chiffre d'affaires pour déterminer l'appartenance ou non d'une entreprise à l'échantillon est délicat. Il varie en fonction du poids de la branche dans l'industrie française, de ses structures, en particulier du degré de concentration. Ce seuil dépend aussi de l'existence éventuelle d'entreprises de taille modeste qui prennent néanmoins une part non négligeable de marché pour des produits particuliers et du degré de détail envisagé pour la publication des indices.

En général on retient pour l'échantillon provisoire les entreprises dont le chiffre d'affaires cumulé représente au moins 50 % de celui de la branche. Dans le cas de secteurs très concentrés, on peut atteindre des chiffres beaucoup plus élevés. Ce mode de sondage porte le nom de choix raisonné par opposition aux sondages dits aléatoires3.

Cette base de sondage n'est valable que pour le suivi des prix sur le marché intérieur et sur les marchés extérieurs. Il n'y a pas d'équivalent pour les entreprises importatrices. L'entrevue avec les organisations professionnelles, ainsi que les résultats de l'Enquête annuelle sur le commerce de gros permettent la mise au point de l'échantillon.

Au niveau de la branche, les enquêtes de production réalisées par le Sessi, le Scees, les services ou les organismes professionnels agréés fournissent le plus souvent le montant des ventes ou, à défaut, les quantités produites ou livrées par groupe de produits.

L'examen de ces documents donne une bonne idée de la nature et de l'importance de chaque type de production au sein d'une branche. Cependant cette source d'information ne différencie pas toujours les ventes sur le marché intérieur des exportations. Or cette distinction est essentielle en matière de prix de vente sur le marché intérieur.

Ces enquêtes de production se fondent sur la CPF et la PRODCOM. Néanmoins, dans l'enquête PVIS il est parfois nécessaire d'utiliser une nomenclature de collecte plus adaptée aux entreprises, plus proche de leur mode de production.

3. Quelques pays étrangers utilisent systématiquement des sondages aléatoires pour la constitution de leur échantillon d'entreprises et de produits. C'est le cas des États-Unis, de la Finlande et du Royaume Uni (depuis 1999 sur le marché intérieur). En France, la méthode aléatoire n'est utilisée que très rarement (cas de l'eau où l'on procède à un tirage à probabilités inégales, de certains services ou branches de l'industrie peu concentrées).


Les enquêtes annuelles d'entreprise et de production permettent d'établir un tableau croisé «entreprises x familles de produits», qui sert de base de consultation des organisations professionnelles.

La consultation des organisations professionnelles a lieu avant le lancement de la mise en place ou de la rénovation d'une branche.

Le contact entre le responsable PVIS et les organismes professionnels constitue une étape précieuse d'échanges d'informations. Les contacts pris avec les organisations professionnelles, à ce stade de l'opération, répondent à plusieurs objectifs :

. expliquer le but et la nature de l'enquête, en montrer l'intérêt pour les entreprises qui y participent,

. approfondir l'étude de la branche, en obtenant des précisions sur la diversité des circuits de commercialisation, les natures de prix, les particularités en matière de pratiques commerciales, les entreprises importatrices et/ou exportatrices, les nouveaux produits...

. rapprocher le vocabulaire utilisé dans la nomenclature de collecte de celle utilisée dans la profession,

. obtenir le nom des correspondants à contacter dans les entreprises,

. recueillir les souhaits en matière de diffusion d'indices.

Mise au point définitive de l'échantillon d'entreprises

La mise au point définitive de l'échantillon d'entreprises tient compte des informations recueillies auprès des organismes professionnels : disparitions et réorganisations récentes ainsi qu'existence de situations particulières (prépondérance de petites entreprises pour certaines productions, activités limitées à la revente en l'état de produits importés...). Chaque entreprise de l'échantillon est en général prévenue de l'enquête par deux canaux. Une information générale sur l'opération est diffusée dans certains cas par le syndicat concerné à ses adhérents. Une lettre de l'Insee rappelle à chaque participant le caractère obligatoire4 de l'enquête et met l'accent sur les renseignements à fournir lors de la visite.

4. Cette enquête est reconnue d'intérêt général par le CNIS et est obligatoire. Aux termes de l'article 6 de la loi n°51-711 du 7 juin 1951 modifiée sur l'obligation, la coordination et le secret en matière de statistique, les renseignements transmis en réponse aux questionnaires envoyés par le service enquêteur sont couverts par le secret statistique et ne sauraient en particulier être utilisés à des fins de contrôle fiscal ou de répression économique.


Deuxième étape : le choix des produits

Dans une branche donnée tous les produits ne seront pas tous suivis exhaustivement. Des produits sont éliminés du champ d'observation de l'enquête si leur coût marginal d'observation est prohibitif par rapport au gain en qualité et en précision des résultats. C'est l'objet du «plan de sondage» qui fixe les modalités de réalisation de l'enquête et, en particulier, le choix des produits (ou groupe de produits) à observer.

. Ne sont retenus que les produits les plus représentatifs de la branche.

Le choix d'un critère satisfaisant de représentativité, dans ce domaine, soulève certaines difficultés dans la pratique. Les entreprises non retenues sont celles qui, compte tenu de leur faible importance sur le marché, influenceraient peu le résultat final.

▪ Un nouvel échantillonage est effectué au sein des produits des entreprises sélectionnées. On exclut en particulier ceux qui n'ont qu'un faible poids dans le chiffre d'affaires des entreprises de l'échantillon.

. Est sélectionnée au sein de chaque produit ou groupe de produits restant une ou plusieurs transactions-témoins représentatives des évolutions de prix de l'ensemble des transactions du groupe de produits.5

. Pour chaque transaction-témoin est choisi l'indicateur de prix qui reflète au mieux l'évolution de prix de la transaction suivie.

La collecte de l'information de base se fait par visite auprès des entreprises dans un premier temps et par collecte postale dans un second temps.

Les visites aux entreprises

Elles sont assurées par un ingénieur-enquêteur de l'Insee spécialisé dans ce type d'interviews. L'ingénieur-enquêteur est issu le plus souvent du monde industriel. Il visite toutes les entreprises d'une même branche. L'entretien dure en moyenne une heure trente.

Cette visite a deux objectifs majeurs :

. connaître l'entreprise et sa politique de prix ;

5. En France le terme plus usité est famille de produits à la place de groupe de produits.


. établir les modalités pratiques de l'enquête avec un responsable général, commercial ou financier.

Grâce aux informations recueillies par l'EAE et auprès des organisations professionnelles, l'ingénieur-enquêteur s'est fait une première représentation de la place de l'entreprise dans la branche étudiée, des produits qu'elle fabrique et des critères de suivi de prix que l'on pourra envisager.

Lors de la première partie de l'entretien, l'interlocuteur présente l'entreprise. Sont ainsi confirmées les informations recueillies à son sujet. Cette partie permet aussi de mieux connaître l'histoire de la société, les événements financiers récents qu'elle a vécus, les relations/réseaux interentreprises auxquelles elle participe, les prestations qu'elle assure et surtout sa politique de prix.

Dans la seconde partie de l'entretien, l'ingénieur-enquêteur et le représentant de l'entreprise sont amenés à faire une analyse technique plus détaillée du chiffre d'affaires et des transactions-témoins qui représentent au mieux la production de l'entreprise pour la branche étudiée.

Le choix pertinent des transactions-témoins passe alors par le questionnement suivant :

. quelle est l'importance respective, dans l'entreprise, des différents produits ?

. quelles transactions-témoins représentent le mieux, pour chacun d'entre eux, les évolutions de prix ?

. quels types de prix reflètent au mieux les évolutions réelles de prix de production ?

. comment disposer d'informations comparables dans le temps, malgré les éventuelles modifications apportées aux caractéristiques des transactions-témoins ?

Cette phase de choix des transactions-témoins est assimilable à une deuxième phase de sondage. Les pondérations finales de l'indice seront fonction d'une part de la représentativité de la transaction-témoin au sein de l'entreprise et d'autre part de la place de l'entreprise dans la branche (en termes de chiffre d'affaires).

1. Définir les produits importants au sein de l'entreprise Les principaux produits fabriqués dans l'entreprise sont décrits et rassemblés en groupes de produits avec l'ingénieur-enquêteur. Le montant des transactions réalisées au sein de chaque groupe sur les différents marchés (intérieur, exportation) est donné par l'entreprise.


2. Choisir des transactions-témoins Le problème consiste ensuite à sélectionner, dans chaque produit ou groupe de produits retenu, les transactions-témoins les plus représentatives des évolutions de prix et à évaluer leur taux de représentativité.

Cette notion de représentativité n'est pas familière aux chefs d'entreprise ou à leurs collaborateurs. La comptabilité ne permet pas toujours de fournir cette information. De ce fait l'appréciation est presque toujours qualitative, même si elle se concrétise dans un chiffre à l'issue d'une discussion avec l'entreprise.

Il existe des cas simples où une transaction-témoin peut être représentative à 100 % des évolutions de prix d'un groupe de produits. Si au contraire le taux de représentativité paraît faible, on est amené à choisir plusieurs transactions-témoins dans un même groupe de produits.

Le taux de représentativité d'une transaction-témoin est donné par l'entreprise. Il sera ensuite traduit en pondération associée à la transaction-témoin.

La description des transactions-témoins précise le produit concerné, le type d'acheteur, les conditions de vente et les quantités. La définition technique des « produits », en particulier, est aussi précise que possible afin que tout changement de référence ultérieure puisse être signalé par l'entreprise et pris en compte dans le calcul des indices. La spécification de « l'acheteur » est importante. En effet un même produit vendu dans des circuits de commercialisation différents correspond à des transactions distinctes, traitées comme telles car les prix de vente n'auront sans doute pas la même évolution.

L'enquêteur recueille ensuite les chiffres d'affaires à associer à chaque transaction-témoin pour le calcul de l'indice. Il s'agit des chiffres d'affaires relatifs au dernier exercice comptable connu. Ces chiffres d'affaires seront utilisés pour calculer les pondérations associées à chaque transaction-témoin de l'entreprise et conservés pendant cinq ans environ.

À l'issue de chaque visite en entreprise l'ingénieur-enquêteur rédige un rapport de visite à destination du service producteur.

6. Les pondérations de certains biens à évolution très forte et rapide sontmises à jour plus fréquemment. C'est le cas, par exemple, des micro-ordinateurs dont les poids sont mises à jour tous les ans.


La collecte des prix

Dans la collecte des prix on peut distinguer une phase de rénovation (ou de renouvellement de l'échantillon, des produits et des pondérations) et une phase «normale» de collecte.

La phase de rénovation est caractérisée par la visite à l'entreprise et le recueil du chiffre d'affaires du dernier exercice comptable connu. Environ quinze jours après la visite, un document est envoyé à l'entreprise. Il est destiné à recueillir les prix associés à chaque transaction-témoin au cours de l'année, voire au cours de l'année précédente. Le but de ce recueil est de disposer d'une série assez longue pour permettre l'interprétation de l'évolution des prix et faciliter l'appréciation de la qualité des indices calculés.

La phase normale de collecte des prix est régulière. Elle donne lieu à l'envoi par l'Insee d'un questionnaire destiné aux entreprises de l'échantillon. Le document est envoyé en fin de mois (au plus tard le 26 du mois, en 1999), de trimestre ou de semestre ou d'année, selon la périodicité retenue lors de l'entretien avec l'ingénieur-enquêteur. Le questionnaire permet principalement de recueillir les prix de la période écoulée. Les entreprises sont invitées à signaler également les modifications susceptibles d'influer sur la stabilité des transactions et les circonstances particulières qui peuvent être sources d'évolutions brusques de prix (par exemple promotions, lancements de produit, déstockages, hausse des matières premières). Lors de la visite à l'entreprise ces derniers points sont abordés de façon précise avec l' ingénieur-enquêteur.


CHAPITRE IV - LE CALCUL DES INDICES

Les principes de calcul

La collecte de l'information achevée, il s'agit d'établir un indice synthétique des prix des produits de la branche étudiée. Les indices sont construits par agrégations successives. À chaque niveau, l'agrégation utilise une moyenne arithmétique des indices du niveau inférieur, affectés des coefficients de pondération.

Les formules utilisées pour les agrégations correspondent à des indices de Laspeyres T . Cette méthode se caractérise par une structure de pondérations fixes dans le temps. On compare ainsi dans le temps la valeur du panier des transactions suivies, représentatives de la production de la branche au cours de l'année de base.

. Au premier niveau sont calculés des indices « élémentaires » qui mesurent l'évolution du prix des transactions-témoins. À chaque transaction-témoin est donc associé un coefficient de pondération qui représente la part du produit ou du groupe de produits dans le chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise dans la famille de produits considérée.

L'avantage de l'indice de Laspeyres est donc qu'il n'exige pour son calcul à chaque période que la connaissance des indices élémentaires et donc uniquement des prix. Les coefficients de pondération eux, sont mis à jour en moyenne tous les cinq ans lors des changements de base pour les branches déjà enquêtées. De ce fait les entreprises ne sont enquêtées sur leurs chiffres d'affaires que tous les cinq ans environ, au moment de la visite de l'ingénieur-enquêteur.

Au niveau des agrégations supérieures, on associe à chaque famille de produits une pondération qui doit refléter au mieux leur poids réel dans l'ensemble de la branche et non plus seulement dans l'échantillon. Les pondérations à ce niveau sont établies grâce à des données statistiques sur les activités de la branche. Les principales sources utilisables sont les enquêtes de production et les estimations de la profession. Toutefois, dans de nombreux cas, ce sont les pondérations issues de l'échantillon lui-même qui sont utilisées faute d'une information complète et cohérente des autres sources.

1. Pour les indices de prix il est plus classique d'utiliser des indices de Laspeyres plutôt que des indices de Paasche. Pour plus de détail sur ces indices, se reporter à l'article de F. Lequiller, « L'indice des prix surestime-t-il l'inflation ? », Économie et Statistique n° 303, 1997.

Le calcul des indices 29

Les enquêtes de production permettent surtout de disposer de données mensuelles ou trimestrielles ou parfois annuelles. Elles présentent cependant quelques inconvénients pour leur utilisation dans les indices de prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises.

La nomenclature PRODCOM utilisée dans ces enquêtes et au niveau de l'échantillonnage des entreprises peut se révéler peu adaptée à l'observation des prix. En matière de prix à la production on est amené à faire intervenir la notion de « marché » donc de destination des produits. Cette notion n'est pas toujours retenue dans les enquêtes de production. Il faut alors décliner la nomenclature des enquêtes de production (PRODCOM) par les destinations possibles des produits. De plus les livraisons en valeur données par les enquêtes de production ne distinguent pas toujours les exportations des ventes sur le marché intérieur. Enfin les livraisons sur le marché intérieur, en quantités physiques seulement, sont valorisées à des prix moyens. Ceci ne constitue pas une bonne estimation si les familles de produits sont très hétérogènes.

Les estimations de la profession sont souvent d'une grande utilité lorsque l'on ne dispose pas de l'information des enquêtes de production. De nombreuses organisations professionnelles sont en mesure de procéder à ce genre d'estimation grâce à des enquêtes internes, qu'il s'agisse du montant global des ventes de la branche ou de celui des principales familles de produits. Ces informations permettent en outre de recouper les autres données disponibles, en particulier les statistiques douanières. Cependant l'utilisation des renseignements d'origine professionnelle nécessite certaines précautions, car les chiffres fournis concernent souvent davantage les entreprises adhérentes que l'ensemble des producteurs de la branche.

Dans la pratique, on est souvent amené, comme le montre la rubrique « Pondérations » des fiches méthodologiques (voir un exemplaire en annexe 1), à combiner les diverses sources disponibles, voire à s'en tenir, faute de mieux, aux chiffres des seules entreprises de l'échantillon.

Les formules de calcul

L'enchaînement des calculs se présente comme suit :

. on calcule d'abord, pour chaque relevé de prix, un indice simple dit élémentaire,

. on agrège ensuite l'ensemble des indices élémentaires au sein du groupe de produits (premier niveau d'agrégation),


. les indices agrégés ainsi obtenus sont alors agrégés entre eux, en remontant l'arborescence.

b iveau 1 d'agrégation Soit une famille de produits J . L'indice de prix de Laspeyres Lt(J) à la période courante de la famille de produits J s'écrit :

Lt0 b Pb mei v i i

ie.I gb' pb 1CA jEJ

avec comme notations :

J est la famille des produits i indiqué en exposant

b correspond à l'année de base

t correspond à la période courante (le mois en cours pour un indice mensuel)

19 x 100 P

est l'indice élémentaire qui mesure l'évolution de prix du produit-témoin i entre la date 0 (période de référence) et la date t

C.24 = pibqb : sont les ventes sur le marché intérieur, au cours de l'année de base b de la transaction-témoin i dans une entreprise donnée. Elles représenteront l'ensemble des produits de la famille J.


Niveaux ultérieurs d'agrégation Le mode de calcul est analogue au précédent. La formule de Laspeyres devient en effet :

L,(K) J eK

CAb LI( j ) E CAn

J EK

avec les notations suivantes :

K désigne un agrégat de groupes de produits (qui peut être la branche entière ou un niveau intermédiaire, en fonction de la complexité de l'arbre d'agrégation),

L,(K) est l'indice agrégé, relatif à l'agrégat K à la période courante t, regroupant selon le type d'agrégation recherché des indices agrégés de niveau 1 ou de niveaux supérieurs,

Li(J) est l'indice de prix, calculé en période courante t, d'une famille J entrant dans l'agrégat.

ECAbi eK

cours de l'année de base, des produits de la famille J dans les ventes de l'agrégat K.

À tous les niveaux d'agrégation on définit :

. la « période de référence », qui correspond à la période où la moyenne des indices est égale à 100 par construction. Il peut s'agir d'un mois, d'un trimestre ou d'une année. Les indices de prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises à l'exception des indices crées après 1990 sont diffusés depuis mars 1995 en référence 1990: la moyenne de l'année 1990 vaut 100. Pour les indices crées après 1990, le mois (trimestre) de référence correspond à la période des premières valeurs (données) disponibles. La diffusion en référence 1995 devrait intervenir en 2000.

LAb représente le « poids » des ventes, sur le marché intérieur, au


. l'« année de base », qui représente la période de calcul des coefficients de pondération, ou « poids » utilisés aux divers niveaux d'agrégation.

- Pour les indices relatifs à une branche (niveau CPF quatre chiffres et en decà), il y a autant d'années de base que d'années calendaires. Elles correspondent à l'année précédant la visite de l'enquêteur. Les pondérations sont les chiffres d'affaires relevés dans les entreprises visitées. Elles changent tous les cinq ans environ, à l'occasion de la rénovation de la branche.

- Pour les indices plus agrégés (niveau strictement supérieur à la CPF quatre chiffres), les années de base se terminent par un 0 ou un 5. Les pondérations sont extraites de la comptabilité nationale. Elles sont mises à jour tous les cinq ans. Actuellement les pondérations utilisées sont relatives à l'année 1990. Les pondérations 1995 seront introduites lors du passage à la référence 1995 qui devrait intervenir en 2000.

La maintenance courante des indices

La maintenance se fait au niveau des entreprises et au niveau des transactions. Lors de modifications dans l'échantillon d'entreprises ou de produits, les responsables de branche et les gestionnaires mettent à jour l'information sur les prix et les entreprises.

Au niveau des indices, le suivi de l'évolution «pure» des prix nécessite des transactions qui se répètent « à l'identique » à chaque période. Or les caractéristiques des transactions-témoins sont modifiées assez souvent. Le rôle de la maintenance est d'éviter toute détérioration de la fiabilité des indices du fait de ces changements. Il faut pour cela que ces changements soient suivis et intégrés au système d'observation des prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises.

Les méthodes utilisées varient selon la nature et l'importance des modifications, qui peuvent aller du simple remplacement d'un produit dans une transaction-témoin à des profonds changements affectant la majorité des transactions équivalentes de l'échantillon. Dans le cas d'un simple remplacement de produit-témoin, un raccord d'indice est opéré. Lors de profonds changements, il faut envisager de changer toute la base.


Remplacement d'un produit dans une transaction-témoin

Le remplacement se produit lorsque l'entreprise signale la disparition au temps t d'un produit associé à une transaction-témoin et son remplacement simultané par un autre appartenant à la même famille. Les deux produits doivent procurer un service équivalent à l'acheteur en termes d'utilité.

La variation de prix observée entre les produits tient en partie à leur différence de nature ou de composition. Pour assurer un suivi « pur » du prix, il est indispensable de séparer «l'effet qualité» de la variation de prix. Il existe pour cela trois méthodes.

La première est de se demander si le marché ne fournit pas un prix pour les facteurs qui différencient l'ancien du nouveau produit. C'est cette approche dite « de marché » qui est privilégiée pour les prix de vente industriels.

Dans cette « approche par le marché », on considère que si des produits coexistent au moment du remplacement, la différence de prix constatée sur le marché mesure l'effet-qualité. L'effet qualité ne rend compte que de la variation de prix due à la modification du produit suivi. En cela il est différent de l'effet-prix qui lui correspond à la variation de prix qu'aurait connu le produit s'il n'avait pas été modifié. Dans la pratique on observe la somme de ces deux effets qu'il convient de scinder. Pour cela on demande à l'entreprise, quel aurait été le prix du produit s'il n'avait pas été modifié. En l'absence de recouvrement, l'évolution de prix du produit abandonné en t-1 peut être estimée par celle d'autres produits similaires de l'entreprise ou celle des produits d'autres entreprises de l'échantillon.

Tout remplacement de produit entraînant une variation de prix donne lieu à un raccordement d'indice. Les modifications ne se limitent parfois pas à quelques remplacements de produits. Avec le temps, c'est l'ensemble des transactions-témoins qui tend à se dégrader, surtout si la branche est l'objet de restructuration ou de mutations technologiques. On procède alors à un changement de base (voir ci-après).

L'estimation de prix « fictifs » à qualité constante peut se faire également par des méthodes dites « hédoniques ». C'est la deuxième méthode. Elle est employée en France dans la branche des machines de bureau et matériel informatique (NACE division 30). C'est une méthode économétrique complexe. Elle prend en compte les « effets-qualité » c'est-à-dire les apparitions et les


modifications des produits, en modélisant le prix d'un produit en fonction de caractéristiques qui tiennent compte de sa qualité2.

. En derniers recours, la méthode basée sur les coûts de production est utilisée. Elle constitue une « approche par les producteurs ». Dans ce cas l'effet qualité est représenté par la différence des coûts de production (prix de revient) entre les deux produits. En apparence plus rigoureuse, cette approche conduit à des problèmes délicats d'interprétation de l'évolution des indices3. Elle présente également une incertitude quant à la comparabilité des coûts de production. Cette approche n'est donc pas privilégiée.

Le changement de base pour une branche

Il consiste en une mise à jour des transactions-témoins. Un nouvel échantillon d'entreprises et de produits est construit. Cette option débouche sur une refonte complète des bases de l'enquête (voir chapitre III).

Chaque branche est rénovée tous les cinq ans, à l'exception de quelques branches pour lesquelles les évolutions trop rapides des produits conduisent à un rythme de rénovation plus rapide (tous les deux ans pour les microordinateurs et les composants). La rénovation peut durer de un à deux ans. Afin de lisser la charge de travail, elles sont effectuées en continu selon un programme tournant sur cinq ans. Les années de base dans les différentes branches sont donc différentes et peuvent prendre cinq valeurs correspondant aux cinq années précédant l'année en cours.

Le « changement de base » s'accompagne alors des principales étapes de la préparation de l'enquête. Les modifications portent sur :

. la liste des entreprises de l'échantillon qui est revue en fonction des modifications intervenues dans les structures industrielles de la branche,

. la nomenclature des familles de transactions équivalentes et la liste des transactions-témoins correspondante, qui sont, si nécessaire, actualisées pour tenir compte des orientations nouvelles de la production,

2. «A price index for microcomputers in France », document de travail n°9019, Antoine Moreau, nomvembre 1991. 3. Soit, par exemple, un appareil dont une partie métallique est remplacée par une matière plastique. Ce changement se traduit par une baisse de prix de 250 francs, alors que la différence de coûts de production, communiquée par l'entreprise, est de 300 francs. Là où, pour le chef d'entreprise, il devrait y avoir baisse de l'indice, c'est une hausse qui apparaît avec l'approche par les producteurs, la baisse des prix étant inférieure à celle des coûts.


• un nouvel ensemble de coefficients de pondération établi pour la nouvelle année de base,

• la qualité des indicateurs de prix. En effet, la visite en entreprise vise aussi à réexaminer les produits-témoins suivis afin d'essayer, en accord avec les entreprises concernées, d'améliorer leur qualité. Ceci est valable uniquement pour les entreprises déjà participantes à l'enquête et qui le sont encore dans la nouvelle base.

Tout changement de base donne lieu au calcul de nouvelles séries. Pour éviter toute rupture avec l'ancienne, les anciens indices publiés au Bulletin mensuel de statistique sont raccordés (pour l'indice d'ensemble et pour chacun de ses composants)4, de sorte que le changement de base soit transparent pour l'utilisateur. La période de référence des indices reste donc la même. Toutefois, à l'occasion d'un changement de base, de nouvelles séries peuvent être publiées, couvrant un regroupement non diffusé précedemment. De même quelques séries anciennes peuvent être arrêtées.

Une fiche méthodologique disponible sur demande à l'Insee (cf annexe 1) fournit, comme pour la base initiale, un ensemble de précisions sur la composition du nouvel indice, la période de raccordement choisie, le mode de calcul des coefficients et leur valeur.

Le changement çi• çuennal d'année de référence et de base pour les indices agrégés

Pour faciliter l'utilisation et la lecture des indices, on a vu qu'ils sont tous publiés dans la même période de référence (moyenne en 1990 égale à 100 depuis février 1995 et bientôt moyenne en 1995 égale à 100 au cours de l'année 2000). La période de référence se termine par un 0 ou un 5. Elle doit être modifiée régulièrement tous les cinq ans, en même temps que les pondérations (changement de base) des indices agrégés (d'un niveau supérieur à la branche, ie. niveau CPF quatre chiffres), conformément aux demandes du règlement européen sur les indicateurs court terme.

La méthode utilisée conserve les pourcentages de variation des indices déjà publiés au niveau inférieur à la branche. Ainsi, par exemple, les courbes des évolutions des indices en référence 1985 et des indices en référence 1990 sont parallèles. Le passage d'une référence à l'autre se fait par une simple règle de trois. Lors de la première publication d'une nouvelle référence des coefficients de raccords sont

4. Voir chapitre V.


publiés pour les utilisateurs au BMS. Ils sont également disponibles sur le serveur qui propose une mise à jour automatique des anciens indices.

En revanche, les évolutions des indices agrégés (strictement supérieurs à la branche voire au niveau CPF 4 chiffres) ne sont pas semblables puisque les pondérations utilisées au-dessus de la branche ont changé. Aucun raccord parfait n'est possible. Des raccords imparfaits sont cependant proposés aux utilisateurs sur leur demande à la division PVI.


CHAPITRE V - LA PUBLICATION DES INDICES

Le calcul et la mise en forme des indices d'une branche terminés, les organisations professionnelles concernées par les activités de cette branche sont informées par courrier de l'arborescence retenue pour le calcul et du projet de diffusion des indices.

Le schéma de présentation arrêté résulte alors d'une synthèse entre les impératifs de la mission d'information de l'Insee, les moyens disponibles et la préoccupation de respect du secret des affaires, tout en fournissant aux entreprises participant à l'enquête, en retour de leur contribution, les indices au niveau fin qui les intéressent.

Les catégories d'indices publiés

Deux types d'indices sont publiés :

. des indices « publics » (650 au total) repris exhaustivement dans la publication mensuelle détaillée BMS et sur le serveur Minitel 3617 PVI ; ils sont repris partiellement dans la publication mensuelle « Informations Rapides » et sur le site internet de l'Insee : www.insee.fr

. Des indices « réservés » aux entreprises de la branche participant à l'enquête, sont calculés à un niveau plus fin de la nomenclature des produits (environ 1000 au total) et accessibles via un code d'accès au minitel 3617 PVI.

La disponibilité des résultats en France

Les indices sont disponibles moins de 35 jours après la fin du mois de référence. Le calendrier de parution est annoncé par l'Insee quatre mois à l'avance'. Il est accessible sur le site internet de l'Insee : www.insee.fr.

. La publication papier mensuelle (8 pages) des Informations Rapides de l'Insee paraît vers le 3 du mois n+ 2. Elle fait partie de la série des « Principaux Indicateurs » conjoncturels publiés par l'Insee. Elle contient une sélection des

1. Les trois derniers mois peuvent être modifés.

La publication des indices 39

indices agrégés : les indices en NES', assorti d'un commentaire. Elle est accessible par abonnement courrier ou fax.

• Sur le site internet de l'Insee www.insee.fr une sélection d'une dizaine d'indices en NES est disponible, assortie d'un bref commentaire.

• Le serveur Minitel 3617 PVI (2,23F/mn) est mis à jour vers le 3 du mois n+ 2. Il contient l'historique complet des valeurs des indices PVIS sur un peu plus de quinze années. Il contient également d'autres indices, couramment utilisés par les entreprises, calculés par l'Insee ou par d'autres organismes :

indices de prix agricoles, taux de salaire horaire, coût de la main-d'oeuvre, principaux indices des prix à la consommation ;

indices publiés dans le BOCCRF3 :

- index nationaux des prix de génie civil BTO1 à BT51 et TP01 à TP13,

- index de prix des produits et services divers PSDA, PSDB, PSDC, PSDD, PSDT,

- indices de prix des matières et matériaux (métaux, ciment, briques et tuiles, bois, huiles et caoutchouc).

cours internationaux des matières premières.

Pour chaque indice sont disponibles : les dernières valeurs dès leur parution, un historique des valeurs sur plus de quinze ans, la mise à jour des indices publiés antérieurement depuis plus de quinze ans, les coordonnées téléphoniques d'un correspondant qui peut renseigner l'utilisateur plus en détail sur le contenu de l'indice, un graphique des évolutions. L'Insee assure depuis la mise en service en 1993 de ce serveur, la continuité des codes utilisés pour référencer les indices.

2. La Nomenclature économique de synthèse (NES) a été définie par l'Insee en 1994 dans l'attente d'une nomenclature européenne de synthèse pour l'analyse économique. 3. Bulletin officiel de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.


Le 3617 PVI propose un double mode d'accès aux informations :

recherche d'un indice par l'intermédiaire de sommaire à 4 niveaux,

accès direct aux indices par son identifiant sur 10 positions.

• Le Bulletin mensuel de statistique (BMS) de l'Insee paraît le 10 du mois n+ 2. Il donne les valeurs sur un an des 650 indices publics détaillés et agrégés, en CPF et en NES. Il est disponible au numéro ou par abonnement. Lors de changements méthodologiques importants, des pages supplémentaires sont publiées dans le BMS (passage à la référence 90 dans le BMS de mars 95, changement de nomenclature dans le BMS de novembre 95.).

• Les chiffres publiés sont également repris par la presse spécialisée (L'Usine Nouvelle, Le Moniteur des travaux publics) ou par les médias de manière générale.

La rediffusion au niveau international

Eurostat rediffuse les indices de prix de production des pays de l'Union européenne, ainsi que des agrégations sur les 15 pays de l'Union et les 11 pays de la zone EURO. Ces données sont regroupées dans une base de données disponible sur Cédérom, « Newcronos »4. Eurostat publie également mensuellement un panorama européens de l'industrie et des services dans lesquels sont repris les indices de prix de vente industriels. L'Insee rediffuse toutes ces données européennes via le Datashop géré par l'Insee Info Service.

L'OCDE rediffuse dans une publication papier les indices de prix de production des pays concernés dans la nomenclature harmonisée au niveau international CITI (très proche de la nomenclature européenne harmonisée NACE) sur le champ de l'Industrie.6

Les indices sont référencés sur le site internet du FMI : dsbb.imf.org avec une courte présentation en anglais des principales caractéristiques.

4. Voir le site internet d'Eurostat : europa.eu.int/en/comm/eurostat/ 5. Monthly Panorama of European Business, disponible en cédérom 6. Voir le site intemet de l'OCDE : www.ocde.org pour les coordonnées des publications trimestrielles sur l'activité industrielle. Voir également la publication de la direction des statistiques, « Sources et méthodes : Indices des prix à la production », Paris 1994.


L'identification des séries publiées

La diffusion des séries dans le BMS ou sur le serveur Minitel 3617 PVI est soumise à des règles d'identification communes.

L'identifiant commun aux deux supports se compose successivement :

® du code à quatre positions de la CPF,

. de deux chiffres XX donnant le sous-niveau de la branche (XX devient 00 lorsque la ligne décrit l'ensemble de la branche pour la production française).

Sur le serveur 3617PVI est ajouté un préfixe sur quatre caractères :

. « PVI » (dans quelques cas « PVS ») pour les indices de prix de vente industriels et des services (positions 1 à 3).

. Le quatrième caractère est égal à C s'il s'agit d'une CPF ou à S s'il s'agit d'un indice en NES (ou P pour les quelques indices calculés hors nomenclature dits « spécifiques »).

et un suffixe sur quatre positions :

• le mois de référence sur deux positions (00 si année de référence) (positions 11 et 12),

. l'année sur deux positions (positions 13 et 14).

Par exemple :

sur le serveur 3617, PVIC2522000090 correspond à l'indice sur les emballages en matières plastiques, ensemble de la CPF 2522 (100 = moyenne sur 1990). On accède directement en tapant les 10

premiers caractères du code : PVIC252200.

PVIC2522170492 à celui sur les sacs à liasses et à bretelles (100 - Avril 1992)

sur le BMS, 252200 pour les emballages en matières plastiques avec la mention 100=1990

252217 pour les sacs avec la mention 100=Avril 1992

liasses et û bretelles


Les modalités de publication des indices

Les indices sont publiés sans corrections des variations saisonnières.

Les évolutions de prix publiées ne sont pas corrigées des variations saisonnières (elles sont « brutes »). Très peu de branches connaissent des évolutions saisonnières suffisamment fortes pour relever d'une correction de variations saisonnières. Les effets les plus importants se retrouvent dans certains produits des industries agro-alimentaires et les produits agrochimiques.

Ils sont révisables pendant six mois.

Les indices sont provisoires pour une durée de 6 mois (exception faite de l'indice des microordinateurs qui est révisable sur deux ans). En pratique ils sont essentiellement révisés le mois (trimestre pour un indice trimestriel) suivant.

Rappel : le calcul d'une variation

La variation d'un indice en points n'a pas de signification. La seule variation qui ait une signification est celle exprimée en pourcentage : Un indice qui passe de 90 à 86

diminue de 4,4 % (soit (1— 8Y0 ) x 100 %), même si la différence entre les deux est 9 de 4 points.

Les raccords d'indices

Lors d'un changement de référence

Pour tous les indices relevant d'un niveau CPF quatre chiffres et en deçà, le changement de référence (80 à 85, 85 à 90, bientôt 90 à 95) est un simple changement du niveau de l'indice dont les variations ne sont pas affectées. Des coefficients de raccord sont diffusés sur le Bulletin mensuel de statistique pour chaque indice concerné. Les raccords sont également introduits sur le serveur Minitel et permettent l'actualisation immédiate des anciennes séries.

Pour les indices agrégés (indices de niveau CPF strictement supérieur à quatre chiffres et indices calculés selon la Nomenclature économique de synthèse, NES), le changement de référence correspond à un changement de pondération. De ce fait, les indices sont entièrement nouveaux et peuvent, sur les mêmes périodes, évoluer différemment des anciens. Aucun coefficient de raccord n'est donc fourni, pour les indices agrégés, sur les différents supports de diffusion.


Toutefois, pour les entreprises qui utilisent nos indices dans des indexations de contrat. Deux solutions sont alors conseillées :

• s'il s'agit d'une première actualisation, il est suggéré de considérer la série rétropolée7 et d'utiliser ses valeurs à la date de début du contrat et à la date d'actualisation,

. sinon il vaut mieux effectuer le raccord des indices sur la période (mois ou trimestre) correspondant à la dernière publication de l'indice dans l'ancienne base et l'ancienne année de référence. Si l'on passe d'un indice trimestriel à un indice mensuel le raccord est calculé comme le rapport entre l'indice du trimestre T en ancienne base / moyenne des indices des trois mois du même trimestre en nouvelle base.

Dans tous les cas, le raccord publié ou conseillé est multiplicatif, tel que :

indice ancienne base = indice nouvelle base x coefficient de raccord

Lors d'un changement de nomenclature,

les anciens indices publiés en nomenclature NAP peuvent être raccordés.

Depuis le BMS de novembre 1995, les indices de prix de vente pour l'industrie manufacturière sont publiés en nomenclature CPF et NES. Une partie des indices en NAP trouve leur équivalent exact en nouvelle nomenclature. Une table de passage NAP/CPF a été diffusée dans ce même numéro. Pour les indices ne figurant pas dans la table de passage, des coefficients de raccords imparfaits peuvent être obtenus auprès de la Division PVI sur demande.

Les indices relatifs aux industries agroalimentaires ont été diffusés en CPF pour la première fois au BMS de mai 1996.

Un guide d'information sur le changement de nomenclature est consultable à ce jour dans le serveur 3617 PVI.

7. C'est une série basée sur la nouvelle série dont les valeurs avant le changement de référence sont recalculées. Ainsi la nouvelle série contient des valeurs sur longue période.


POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET DES

SERVICES AUX ENTREPRISES

Historique (séries et brèves explications méthodologiques) : Annuaire rétrospectif de la France 1948-1988.

Dernier changement de référence : passage de la référence 85 à la référence 90, Bulletin mensuel de statistique (BMS) de mars 1995.

Changement de nomenclature : passage de NAP en CPF, Bulletin Mensuel de Statistique de novembre 1995 et de février 1998.

Nomenclature NES : BMS, octobre 1994.

Informations sur les indices :

3617 PVI : dernières valeurs, historique des valeurs, graphique, raccords, correspondant téléphonique sur le serveur Minitel, mis à jour vers le 3 du mois.

Site internet Insee www.insee.fr : sélection d'indices agrégés, dernières valeurs.

Informations rapides : parution mensuelle vers le 3 du mois d'une sélection d'indices agrégés.

Bulletin mensuel de statistique : parution mensuelle vers le 10 du mois des valeurs sur un an de tous les indices publics.

Recueil des fiches de présentation des indices : document de travail Insee n° E9804 (cf. annexe 1).

Statut de l'enquête : arrêté annuel. Dernier en date : arrêté du 18 décembre 1998 paru au Journal Officiel du 21 janvier 1999.

Sélection d'études publiées :

« Les surprenantes variations des prix industriels de la viande », Insee Première n° 615 novembre 1998.

« Les bouleversements du marché de la micro-informatique », Insee Première n° 399 septembre 1995.

Pour en savoir plus 45

« Du cours des matières premières aux prix à la consommation », Insee Première n° 351 décembre 1994.

Nos coordonnées :

Industrie

Division Prix de vente industriels

Insee, Timbre E310

18 bd Adolphe Pinard

75675 Paris Cedex 14

Tél : 01 41 17 50 89

Fax :01 41 17 38 99

Adresse mél :

[email protected] (en 1999)

[email protected] (en 2000)

Services

Division Prix des services aux entreprises

Insee, Direction régionale Pays de Loire

105 rue des Français libres - B.P. 67401

44274 Nantes Cedex 2

Tél : 02 40 41 77 50

Fax : 02 40 41 76 61

Adresse mél : [email protected]


ANNE' 1- FICHE DE PRÉSENTATION D'UN INDICE

Guide de lecture des fiches de présentation des indices

Définitions des rubriques

Numéro du code C.P.F. de la branche :

Année de base C'est l'année retenue pour le calcul des pondérations des indices de niveau inférieur au niveau quatre chiffres CPF. Elle correspond à l'année où les chiffres d'affaires des entreprises de l'échantillon ont été relevés.

Période de référence C'est l'année où la moyenne des indices est égale à 100. Elle est modifiée tous les cinq ans simultanément pour tous les indices (années en 0 ou en 5). Jusqu'en février 1995, les indices de prix de vente industriels étaient publiés en référence 1985. Depuis cette date ils sont publiés en référence 1990. Les coefficients de raccord permettant de passer d'une référence à l'autre sont publiés dans le BMS de mars 1995. Pour un indice construit après 1990, il ne s'agit plus d'une année mais du mois de l'année où le nombre de réponses est suffisant pour calculer l'indice dans la nouvelle base.

Périodicité des indices de la branche (mensuels, trimestriels, semestriels)

Premières données :

c'est la date de calcul des indices dans la nouvelle base (voir « année de base »)

Échantillon (mois et année pour lesquelles ces informations sont données, par défaut la date des "premières données") Deux rubriques : - nombre d'entreprises interrogées dans la branche pour construire les indices - nombre de relevés de prix collectés dans la branche pour construire les indices Taux de couverture : % du chiffre d'affaires de la branche couvert par l'échantillon des entreprises interrogées.

Champ couvert Il précise l'origine de la production ou des ventes concernées par le suivi et le type de production en question

Nature des indicateurs de prix observés Répartition des transactions-témoins selon la nature de prix relevée.

Pondérations Nature des pondérations utilisées pour construire les indices aux différents niveaux d'agrégation. On utilise selon les cas les chiffres d'affaires déclarés dans l'enquête ou les chiffres d'affaires déclarés dans les enquêtes de production.

Remarques On précise s'il s'agit d'un indice nouveau ou d'une rénovation d'un indice déjà existant. Dans ce cas on précise de quelle façon les indices sont raccordés à ceux de l'ancienne base. Compte tenu du changement de nomenclature, on est amené à préciser ici dans certains cas les codes NAP ou les parties de code NAP concernées par le changement de base. Au niveau quatre chiffres de la CPF, les indices sont toujours raccordés à chaque changement de base de façon à fournir une série ininterrompue aux utilisateurs.

Annexe 1

47

00 00

Minitel 36I7PVI En CPF

1.

INTITULÉS PONDÉRATION NOMBRE DE

RELEVÉS

DIFFUSION

RESERVEE PUBLIQUE

DATES DE

DEBUT

NOMBRE

D'ENTREPRISES

4. 2. 3. 5. 6. 7. 8.

68 0

11 se

Poll e

W ea

suI

1. Le code du minitel est décrit au chapitre V. 2. Il s'agit de l'intitulé exact sous lequel la série est diffusée au BMS et sur le serveur 3617 PVI. Le plus souvent il s'agit d'intitulés calqués sur la nomenclature officielle. Toutefois, le souci d'assurer une certaine continuité aux utilisateurs des séries lors des rénovations nous conduit à conserver dans certains cas des intitulés proches de l'ancienne nomenclature NAP. 3. Les pondérations de la base sont indiquées en millièmes. La pondération est remplacée par S (secret) lorsque les indices sont couverts par le secret statistique (réponse constituée par moins de 3 entreprises, ou d'un ensemble d'entreprises dont l'une représente plus de 85 % du chiffre d'affaires. 4. Détail du nombre d'entreprises interrogées dans la branche pour construire les indices. 5. Nombre de relevés de prix collectés dans la branche pour construire les indices. 6. et 7. Ces colonnes précisent le schéma de publication des indices 6. La colonne entreprises indique que ces indices ne sont diffusés qu'aux entreprises répondant à l'enquête « Observation des prix de vente de l'Industrie et des Services aux entreprises» par l'intemtédiaire du 3617 PVI via un code d'accès personnel. 7. La colonne BMS indique que ces indices sont diffusés au BMS et sont accessibles à toute personne se connectant sur le Minitel 3617 PVI. 8. La colonne date de début indique les dates pour lesquelles les toutes premières données des séries sont disponibles compte tenu des raccords qui ont été faits lors des rénovations successives.

Exemple de fiches de présentation

Indices de prix de vente industriels dans la branche "Verre creux" STATISTIQUE

PUILIQUE ommemmmsn INSEE

C.P.F. : 2613

Année de base (pour le calcul des pondérations) : 1995

Périodicité Mensuelle

Période de référence

Indice égal à 100: 1997

Premières données :

juillet 1997

Échantillon ( en 1997)

- 24 entreprises

- 143 relevés de prix

Taux de couverture : la contribution des entreprises de l'échantillon à la production française commercialisée sur le marché intérieur est évaluée à 80 % par référence aux résultats de l'Enquête annuelle d'entreprise de l'année 1995.

Champ couvert

La production française commercialisée sur le marché intérieur de verre creux : verrerie d'emballage, domestique et de décoration. Cette activité concerne aussi bien les produits en verres ordinaires (sodocalcique et borocalcique) qu'en cristal.

Nature des indicateurs de prix observés

- Prix moyen mensuel de facturation nette : 129 relevés - Prix tarif appliqué sans remise

9 relevés

- Indice de prix élémentaire 5 relevés

Pondérations

Les indices élémentaires de prix des produits témoins suivis dans les entreprises de l'échantillon sont pondérés par les chiffres d'affaires hors taxes réalisés en 1995 sur le marché intérieur, pour chaque famille de produits représentée. Au niveau plus agrégé, la structure des pondérations est élargie à la valeur des facturations, hors exportations, déclarée par l'ensemble des entreprises productrices à l'enquête de branche pour l'année 1995.

Remarques

Il s'agit d'une refonte de l'indice calculé précédemment dans les NAP 1602 et 1603 (partielles). Les calculs sont en réalité menés en référence 100 en novembre 1997. Afin d'assurer la continuité des indices publiés dans l'ancienne base, les nouveaux indices sont raccordés à ceux-ci sur les valeurs de novembre 1997.

Annexe 1 49

151 INSEE

Minitel 3617PVI

En CPF

PVIC2613 00 PV1C2613 02

PVIC2613 03 PVIC2613 04 PVIC2613 09 PV1C2613 11

PVIC2613 10

CD 6

8 0

14 s1

9 011

1311

1 dsu

l-

STATISTISIJE PUILIQUE imemmumm

DATES DE

DEBUT

ler T-80 ler T-80

1er T-80 1er T-80 Nov. 97

Nov. 97

Pondérations

Verre creux

INTITULES PONDERATION NOMBRE

D'ENTREPRISES

NOMBRE DE

RELEVÉS

DIFFU SION

RESERVEE PUBLIQUE

VERRE CREUX 1000 24 143 Oui Oui Récipients en verre (verrerie d'emballage) 862 11 72 Oui Oui

Pots et bocaux 152 1 3 Bouteilles 626 4 30 Oui Oui Flacons (parfumerie et pharmacie) 84 6 39 Oui Oui

Verres à boire 50 13 29 Oui Verres en cristal fait main 31 7 14 Oui Verres en cristal fabriqués mécaniquement 11 1 3 Verres en verre ordinaire fait main 3 4 8 Verres en verre ordinaire fabriqués 5 mécaniquement

2 4

Verrerie domestique 88 13 42 Oui Objets en cristal fait main 8 7 20 Objets en verre trempé ou fabriqués 66 mécaniquement

3 15

Objets en verre fait main 14 3 7

(suite)

Minitel 3617PVI INTITULES PONDERATION NOMBRE

D'ENTREPRISES

NOMBRE DE

RELEVÉS

DIFFU SION DATES DE

DEBUT En CPF RESERVEE PUBLIQUE

PVIC2613 08 Cristallerie d'art 39 7 24 Oui Oui ler T-80

PVIC2613 11 Verres en cristal fait main 31 7 14 Oui ler T-80

Objets en cristal fait main 8 7 20

PVIC2613 07 Verre creux à la main 56 12 39 Oui Oui ler T-80

Cristallerie d'art 39 7 24

Verres en verre ordinaire fait main 3 4 8

Objets en verre ordinaire fait main 14 3 7

PVIC2613 01 Verre creux mécanique (yc cristallerie mécanique)

944 14 94 Oui Oui ler T-80

Récipients en verre 862 11 72

Verres en cristal fabriqués mécaniquement 11 3

Verres en verre ordinaire fabriqués mécaniquement

5 2 4

Objets en verre trempé ou fabriqués mécaniquement

66 3 15

ANNE 2 - E MPLE D'ARBRE D'AGRÉGATION UTILISÉ POUR

LE CALCUL DES INDICES

CPF 2613 Verre creux Cet arbre est utilisé pour la collecte des données. Les niveaux en grisé sont publiés dans le BMS.

Verre creux branche Récipients en verre niveau

Pots et bocaux Bouteilles niveauélémentaire Flacons pour la parfumerie et la pharmacie

Verres à boire Verres à boire en cristal fait main Verres à boire en cristal fabriqués mécaniquement Verres à boire en verre ordinaire fait main Verres à boire en verre ordinaire fabriqués mécaniquement

Verrerie domestique Objets en cristal fait main Objets en verre trempé ou fabriqué mécaniquement Objets en verre autre que trempé, fait main

Cristallerie d'art Verres à boire en cristal fait main Objets en cristal fait main

'Verre creux à la main Verres à boire en cristal fait main Verres à boire en verre ordinaire fait main Objets en cristal fait main Objets en verre autre que trempé, fait main

Verre creux mécanique yc cristallerie d'art) Récipients en verre

Pots et bocaux Bouteilles Fla.o.us pour la paribinerie et pharmacie

Verres à boire en cristal fabriqués mécaniquement Verres en verre ordinaire fabriqués mécaniquement Objets en verre trempé ou fabriqués mécaniquement

Annexe 2 53

ANNEXE 3 - EXTRAIT DU BMS (AVRIL 1999, N° 4)

Tableau 21N, Indices des prix de vente industriels

Indices mensuels et trimestriels - Ensemble de l'industrie (hors IAA)

Nomenclature CPF - Marché intérieur (hors TVA)

Référence 100 = 1990

VERRE CREUX

Verre creux mécanique (yc. cristallerie mécanique)

Récipients en verre (verrerie d'emballage)

dont : Bouteilles

Flacons (parfumerie et pharmacie)

Verrerie de ménage (hors cristal d'art)

dont : Gobeleterie et verrerie de table (y compris cristal mécanique)

Cristallerie d'art

Verre creux à la main

100

=

1998 1998

Moy. Mars Avril Mai

90 106,8 107,4 107,7 108,0

90 104,0 104,7 104,9 105,2

90 97,8 98,6 98,7 99,0

90 92,5 93,4 93,6 93,7

90 117,9 119,7 119,9 122,4

90 /// 126,3 126,4 126,6

90 /// 126,7 126,7 127,0

90 124,3 124,1 124,7 124,7

90 126,6 126,3 126,7 126,8

Identifiant

CPF

26 13

00

26 13

0l

26 13

02

26 13

03

26 13

04

26 13

05

26 13

06

26 13

08

26 13

07

(suite)

Identifiant

CPF

1998 1999

Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars

26 13 00 106,7 107,0 107,0 106,7 106,9 106,0 106,7 106,6 107,2 107,3

26 13 01 103,9 104,2 104,2 103,9 104,1 103,2 103,9 103,7 104,3 104,4

26 13 02 97,7 97,9 97,9 97,7 97,9 96,9 97,6 97,4 98,1 98,2

26 13 03 92,1 92,6 92,9 92,5 92,8 91,9 93,0 92,6 93,6 93,7

26 13 04 120,7 118,8 116,8 116,4 116,0 113,9 114,6 113,4 113,1 113,0

26 13 05 /// /// /1/ /// /// /// /// /// /// ///

26 13 06 /// /// /// /// /// /// /// /// /// ///

26 13 08 124,2 124,1 124,4 124,1 124,3 124,5 124,5 127,8 127,8 127,1

26 13 07 126,6 126,4 126,9 126,5 126,7 126,9 126,8 128,8 129,2 128,5

p= provisoire

/// = série arrêtée

Annexe 3 55

THE EIENCH PRODUCER PRICE INDICES

AND BUSINESZ-SERVICE PRICE INDICES

(PPIs)

57

CONTENTS

INTRODUCTION 61

CHAPTER I - PURPOSES OF PPIs 63

PPI users and uses 63 Comprehensive coverage of the goods-producing industries in 1999 65 Planned extensions of the scope of coverage 66 Regulatory framework 66 Selected figures 67

CHAPTER II - BASIC CONCEPTS 69

Prices 69 Transactions 71 Products 71

CHAPTER III - COLLECTING DATA

FROM " S 75

First stage: Choosing the firms and preparing the survey 75 Analysis of the commodity group 75 Construction of the provisional sample of firms 75 Finalizing the sample of firms 77 Second stage: Choosing the products 78 Visits to firms 78 Price collection 81

59

CHAPTER IV - CALCULATING THE INDICES 83

Calculation principles 83 Calculation formulas 84 Routine maintenance of indices 87 Replacing a product in a representative transaction 87 Rebasing a commodity group 88 Five-year change in reference year and base for aggregated indices 89

CHAPTER V - INDEX PUBLICATION 91

Categories of published indices 91

Availability of results in France 91

International dissemination 93

Identification of published series 93

Index publication procedures 95

Memorandum: how variations are calculated 95

Linking indices 95

When the reference period is changed 95

When the classification is changed 96

FOR FURTHER INFO ATION ON PPIs 97

APPENDIX 1 — PPI fact sheet How to read the PPI fact sheet Sample fact sheet

APPENDIX 2 - Example of aggregation tree used to calculate indices

APPENDIX 3 - Extract from the Bulletin Mensuel de Statistique, April 1999, no. 4 107

99 99

101

105

60 Insee Méthodes no. 89

INTRODUCTION

The survey known as 'Observation of Producer Prices and Business-Service Prices' ('Observation des Prix de Vente de l'Industrie et des Services aux Entreprises': hereafter PVIS) is used to track the monthly movements in producer prices, i.e., the 'factory gate' prices of goods and services produced in France for the domestic market as well as the prices of selected imports.' The movements, calculated in index form, cover the goods-producing industries and business services. In about five years' time, the prices of some industrial products manufactured in France for export markets will be tracked by monthly indices.

The PVIS survey meets a wide range of demands from the public and private sectors. It is a compulsory survey that has been conducted since 1977.

Producer price indices (PPIs) serve three main purposes: (1) they are used in the analysis of short-term economic trends; (2) they allow the compilation of volume and price series for goods and services output, i.e., the construction of price deflators; (3) they are used by firms to analyze specific markets and the variations in the prices of their purchases. Another application is price-adjustment clauses in contracts. It should be noted that, while INSEE makes price indices available, the Institute does flot take positions on the advisability of index-linking or on the choice of indicators: the sole responsibility for these decisions lies with the contracting parties.

Chapter I describes the detailed purposes of the survey, its history, and the regulatory framework.

Chapter H presents the price concepts measured.

The survey is conducted on a sample of industrial (i.e., goods-producing) firms and business-services films. The information-gathering process draws on the expertise of company managers, field officers, survey managers, and trade organizations. The practical details of survey organization are set out in Chapter III.

1. The producer price indices (PPI) is the concept used at the international level, notably by ail EU Member States. In France, the term 'selling prices' (prix de vente) is used to avoid ail confusion with other price indicators for the respondent firms.

Introduction 61

The indices published are fixed-weight Laspeyres indices whose weightings are updated, on average, every five years. The calculation methods are outlined in Chapter IV.

Chapter V describes PPI dissemination.


CHAPTER I - PURPOSES OF PPIs

The purpose of PPIs' is to measure the gross monthly change in transaction prices, net of taxes2, excluding intra-firm sales3, and net of discounts. These are 'factory gate' prices or invoice prices4. In practice, prices are observed in a variety of ways. Price concepts are examined in detail in Chapter H.

PPI users and uses

The monthly PPI survey addresses demand from a great variety of sources, including:

. the French public statistical system, which requires information on economic activity in the short term (business cycle) and medium terni;

. the European Union, via Eurostat5, in the context of the European regulation on short-term statistics6;

. international bodies such as the IMF (International Monetary Fund) and OECD (Organization for Economic Cooperation and Development) for general economic monitoring;

. public- and private-sector economic players such as local government, ministries, industry and service professionals, and more specifically business managers—particularly purchasing managers;

. the European Central Bank (ECB) for the purpose of analyzing Eurozone indicators.

1.The producer price indices (PPI) is the concept used at the international level, notably by all EU Member States. In France, the term 'selling prices' (prix de vente) is used to avoid all confusion with other price indicators for the respondent firms. 2. Mainly value added tax (VAT) and the 'domestic tax on petroleum products' (Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers: TIPP). 3. Transactions between, for example, the producer firm and one of its subsidiaries or affiliated firms. When these prices cannot be regarded as market prices, they are excluded from the scope of coverage. 4. For goods with long manufacturing cycles, we ask the firm to report its latest prices to us so as to take account of market conditions at the time of the order. This procedure is designed to help meet the statistical objective of price monitoring. 5. See box on 'Eurostat methodological recommendations', ch. II. Eurostat, the Statistical Office of the European Communities, is in charge of harmonizing the statistics of Member States. 6. EC Council regulation 1165/98 of 19 May 1998 on economic statistics.

Purposes of PPIs 63

PPIs are key elements for short-term economic analysis:

1. They allow a monthly tracking of domestic-market prices at different stages of the production process, as well as import prices for some categories of goods and services. As a tool of short-term economic analysis, the survey is subject to the European regulation on short-term statistics, which came into effect in June 1998. This regulation specifies the field and the level of detail of the classifications to be used for PPIs (sections C to E of NACE Rev.17). The IMF has also been asking all countries since 1996 to transmit many economic indicators—including PPIs—in compliance with the Special Data Dissemination Standard (SDDS)8. These indicators, which allow an overall economic monitoring, cover the national accounts, production, prices, the fiscal sector, the financial sector, the external sector, the labour market, and population.

2. The measurement of price movements at a detailed level of the French Product Classification (Classification des Produits Française: CPF9) makes it possible to distinguish real (i.e., price-deflated) economic growth from price changes—in other words, to determine volume and price series of output). INSEE uses PPIs for this purpose to compile the monthly production indices and the quarterly and annual national accounts. Owing to the scope of coverage, the volume/price breakdown is calculated for the domestic market, mainly for goods produced in France as well as some selected imports. Price indices for business services (NACE section K) are compiled for the same purpose and do not fall within the terms of reference of the European regulation.

3. The monthly changes in prices collected in the PVIS survey provide information to the producer firms about the markets of particular relevance to their business but also to their industry as a whole. However, the indices are not disseminated in too detailed a form, so as to avoid revealing the pricing patterns of individual firms.

7. NACE Rev.I European Community Classification of Activities Revision I (referred to by its French acronym), covered by EC Council regulation 3037/90 of 9 October 1990. 8. Web site: dsbb.imforg. 9. A French adaptation of the European Classification of Products by Activity (CPA), but using a more detailed breakdown. 10. The indices thus measure the changes in prices of transactions between French producers and purchasers.


Comprehensive coverage of the goods-producing industries in 1999

In its present form, the PVIS survey is the successor to the wholesale price indices, which date from 1911. The survey's scope of coverage has been steadily expanding since its creation in 1977. The priority is the monthly observation of producer prices of goods manufactured in France and sold in the domestic French market rather than the tracking of movements in import and export prices. For the import and export markets, there is other statistical information available compiled from customs data: the unit value indices11.

The indices have thus been gradually developed since the start of the survey, commodity group by commodity group, at the four-digit level of the French 1973 Classification of Activities and Products (Nomenclature d'Activités et de Produits: NAP).

Since 1987, INSEE has published the aggregate index of 'Food products, beverages, and tobacco products" and 'Intermediate goods; in 1990 came the aggregate index of 'Energy products'. In 1991, INSEE released new indices on information technology and electronic components. Coverage was then enlarged to business services: the first of these indices, on 'Investigation and security activities', was published in 1995. Further additions were the aggregate index for 'Motor-vehicle industry products' in 1997 and 'Capital goods' in 1998. The extension will be completed with the 'Consumer goods' index, which will enable INSEE to disseminate an overall industry index in early 2000. As for business services, their near-complete coverage (91% of sales) is planned for 2001. The indices disseminated at the time of writing cover 'Investigation and security activities', heading 74.6 of NACE Rev.1, and 'Industrial cleaning', heading 74.7.

Prices are observed at a very fine level of product detail (under the PRODCOM classification12), but the indices are released only at the four-digit CPF level and up. More detailed indices are published to meet specific demands, but only with the consent of the firms surveyed13.

In 1989, INSEE began converting PPI frequency from quarterly to monthly. This switch provides a more timely response to the demand for cyclical indicators.

11. For more details, see the methodology supplement to Résultats du B/v/S [Bulletin Mensuel de Statistique], 'Indices du commerce extérieur' (External trade indices), Paris, 1988, ISBN 2-11-065 035-4. 12. PRODCOM: an acronym for industrial production surveys (PROD) at European Community level (COM) governed by EC Council regulation 3924/91 of 19 December 1991. 13. Occasionally, indices are compiled from prices collected from a small number of firms. The index is not published unless the firms surveyed give their approval.

Purposes of PPIs 65

Today, more than 85% of price quotations are monthly; in the services sector, the quotations are quarterly or annual.

Planned extensions of the scope of coverage

The survey is currently being extended in the business-services sector, with the goal of complete coverage of NACE section K by 2001-2002.

Eventually, the survey is to include the monitoring of export and import sales of a selection of industrial products, but the tracking of their prices from unit price indices is proving to be a delicate process.

Regulatory framework

The PVIS survey is part of the annual programme of statistical surveys examined by the National Council for Statistical Information (Conseil National de l'Information Statistique: CNISI4) and contained in a decree published in the Journal Officiel in January15. The survey is compulsory and subjected to the rides of statistical confidentiality, as specified in the decree. After examination by CNIS, the survey is awarded a 'public-interest' certification and, since 1998, it has also been qualified for the 'Public Statistics' label. The PVIS survey is conducted on a sample of producers and, where appropriate, of importers and exporters (excluding French overseas départements [DOMs]).

The European regulation adopted in 1998 requires France to transmit all indices at the two-digit level of NACE Rev.1 for sections C to E. For section D of NACE Rev.1, the price indices must be transmitted at the three- and four-character levels of NACE Rev.l. Producer-price information is not required for some NACE Rev.1 groups

For business services, the indices that Member States are invited to provide on a voluntary basis are those covering section K of NACE Rev. 1 .

14. CNIS, established in 1984, coordinates activities involving producers and users of public statistics. Its membership represents a broad spectrum of organizations: employers' groups, trade unions, govemment ministries and public agencies, elected national, regional, and local assemblies, academics, and individual experts. 15. The 1999 programme was listed in the decree of 18 December 1998 published on 21 January 1999. 16. The industries excluded by common agreement among European Union Member States are: 12.0, Mining of uranium and thorium ores; 22.1, Publishing; 23.3, Processing of nuclear fuel; 29.6, Manufacture of weapons and ammunition; 35.1, Building and repairing of ships and boats; 35.3, Manufacture of aircraft and spacecraft.


Selected figures

The PVIS survey collects periodic information from about 4,200 firms, which provide approximately 24,000 price quotations. Six hundred and fifty indices are published monthly and 1,000 additional 'reserved' indices are disseminated exclusively to respondent firms. The survey currently covers about 190 commodity groups in the goods-producing industries (Sections C to E of NACE Rev.1) and two business-service industries: (1) investigation and security, (2) cleaning17.

17. As of May 1999.

Purposes of PPIs 67

CHAPTER H - BASIC CONCEPTS

Prices

Price movements can be measured at different stages of the selling process. The movements we want to follow are the changes in prices of transactions between producers and buyers (or, in some cases, between importers and buyers), on the French market only. As part of the implementation of the European Regulation on short-term statistics, separate indices will eventually be compiled for external markets.

The 'ideal' price indicator is the real transaction price (net of all discounts), net of taxes, excluding intra-firm transactions, on a factory-gate basis at a given date.

In practice, several price measures are possible. The price can be evaluated (recorded) at the time of the order or at the time of delivery: the latter is the transaction price in the strict sense. For purposes of economic analysis, the order price is a better indicator because it flags a change in market conditions sooner than the transaction price. As a deflator of production value series, the transaction price is more relevant.

It was eventually decided to focus the survey on transaction prices (with a backward adjustment to the order date, when appropriate).

The price indicators collected from the producer firms surveyed must adequately reflect 'real' transaction content. They must notably take into account any discounts granted to the buyer. This requires two things: (1) gathering information on price-setting mechanisms and, where relevant, on the variant procedures specific to each distribution channel; (2) identifying the pricing rules (discounts, rebates, etc.) and the marketing rules (minimum quantities, packing, etc.).

Firms typically prepare price schedules or lists that serve as the basis for setting selling prices and terms of sale: determining factors include conditions in the industry or status of the producer firm, size of sale, firm size, and customer loyalty. Actual prices diverge from list prices because of volume discounts on the invoices, end-of-year rebates, special offers, special arrangements with regard to standard terms of sale, etc.

In practice, the choice of indicator is a compromise between the statistician's requirements and the possibilities offered by company accounting departments and

Basic concepts 69

their response burden. The following are some examples of indicators obtained from visits to firms:

. net invoice prices, including all discounts, for average invoicing in month examined;

. net invoice prices excluding deferred discounts;

. average prices specific to prevailing distribution channel;

. average prices for all customers and all quantities combined: these can actually be rather reliable indicators, assuming the respective market shares remain stable;

. list prices, which are representative when they are effectively applied or when the discount rate remains stable over time;

• estimated 'quote' price, updated for the month studied.

In practice, most business managers do not restrict their supply of infin iation to the standard 'price list' or 'average price for all customers combined', which is highly sensitive to fluctuations in the monthly structures of customer bases and product bases.

Each price indicator is tied to the date of its application. The date is recorded as a product characteristic when the INSEE field officer visits the firm. The goal, for a monthly index, is to obtain a time reference for the middle of the survey month2. In other words, depending on the product, the index does effectively track an average monthly price or a mid-month price, which is well suited to the index's use for a monthly volume/price breakdown.

The prices monitored in the survey are net of VAT and shipping costs. When the price quoted by the firm includes specific taxes or shipping costs, these are clearly identified as product characteristics in order to isolate their effect on price movements. For certain products such as water, gas, and energy, specific taxes included in the price quotes are excluded from the index computation: these include the domestic tax on natural gas, the domestic tax on petroleum products, and the water-treatment levy.

1. In some industries, INSEE collects monthly quotations of prices and discounts. 2. Some European countries adopta specific day of the month; others use an average of the invoice prices for the month.


Transactions

A price is linked to a transaction. The two items constitute the basic information for calculating the PPI.

A transaction may be defined as the 'supply by a seller, at a given date, under certain delivery terms, of a certain quantity of a specified product to a buyer who has ordered that product and has paid a price in exchange for the order, on specific financial terms...'

The other transaction characteristics—quantity of product sold, terms of payment, terms of delivery, packing costs—also play an important role in the organization of the economic activity tracked by the index. These characteristics vary considerably from one product group to another, and they are determined by the practices prevailing in each industry.

The transaction is followed monthly. Some products, however (notably business services), are still monitored quarterly and some industries are still surveyed twice a year: one example is hosiery, owing to product seasonality.

Products

The goal of the PVIS survey is to monitor producer prices and servie ;.c prices. It uses two detailed classifications of activities and products for this purpose: the NAF to define the sample of surveyed firms, and PRODCOM to compute the indices.

The ultimate aim, however, is to produce indices not only at a very detailed level but at different aggregation levels that will satisfy a wide range of requirements. The detailed classifications used for products (PRODCOM and PRODFRA3) are therefore included in the official French classifications (Nomenclature d'Activités Française [NAF] and Classification des Produits Française [CPF]) and international classifications (NACE Rev.1, ISIC Rev.34, CPA, and CPC5).

Each heading of the CPF product classification is matched by a firm activity coded in accordante with NAF. The NAF is the most commonly used classification to code a firm's principal activity. This information is used to choose the sample of

3. PRODCOM: see chapter I, note 11. PRODFRA: French adaptation of PRODCOM. 4. ISIC (French acronym: CITI): International Standard Industrial Classification of all Economic Activities, the United Nations system to which NACE Rev.1 is 5. CPA: see chapter I, note 8. CPC: Central Product Classification of the United Nations, linked to the European CPA on a heading-by-heading basis at an elementary level.

Basic concepts 71

firms. The information cornes from the annual enterprise surveye. As the classification is used in all product statistics, it facilitates comparisons with other statistical sources.

The NAF contains some one hundred two-digit divisions and 700 four-character classes (three digits + letter) covering all economic activities (industry, services, agriculture, etc.). Each CPF heading lists products manufactured by production units. The set of production units included under a CPF heading is known as a branche, which, in price-index terminology, can best be translated as 'commodity group'.

Eurostat methodological recommendations

As part of the harmonization of price statistics throughout the European Union, Eurostat has steered the implementation of a regulation' on short-term statistics following technical discussions with EU Member States. Within the framework of these discussions, Eurostat has also prepared a statistical document entitled Methodology for Industrial Short-Term Indicators2, regularly updated. Section VI of this manual constitutes the methodological framework for the calculation of monthly producer price indices3. It provides methodological recommendations to EU national statistical institutes.

The recommendations cover the following topics:

• price concept: the suitable price is the factory-gate selling price (first phase of sale) excluding VAT and any specific taxes;

• definition of market tracked (domestic but also export), activities not covered;

4 I. EC Council regulation 1165/98 of 19 May 1998 on short-term statistics. 2. European Commission, 'Methodology of Industrial Short-Term Statistics - Rules and Recommendations', Luxembourg: Office of Official Publications of the European Communities, 1998-V, 207 pp., Theme 4: Energy and Industry, Series E: Methods, ISBN 92-828-2879-4. 3. The producer price index (PPI) is the concept used at the international level, notably by all EU Member States. In France, the term 'industrial selling prices' (prix de vente) is used to avoid all confusion with other price indicators for the respondent firms.

6. Annual enterprise surveys are carried out by INSEE for the distributive trades (wholesale/retail) and services, and by statistical offices of government ministries for the goods-producing industries, construction, transport, and agricultural and food industries. They cover all firms above a specified threshold number of employees, which varies between 10 and 20. Some surveys also cover a sample of smaller units.

72

Insee Méthodes no. 89

(Box continued)

. type of indices (Laspeyres) calculated at the aggregate level from a weighted average of commodity-group price indices; weights updated every five years;

• implementation:

weighting coefficients reflect values of output for domestic market (or export market) for base year, by commodity group;

sampling with probability proportional to size (PPS) is suggested, or, failing that, a judicious sampling based on turnover or size criteria, as practiced by most statistical offices in the rest of the EU4;

share of turnover covered by sample is at least 40% and on average 70%;

field officers visit firms and define prices and products monitored;

use of a constant-quality product model is recommended to track prices of made-to-order products, called 'unique' products;

periodicity must be monthly;

neutralization of product-quality changes,' by means of an estimation of constant-quality notional prices: these estimates can be made either by the reporting firm from information on market conditions, or by an INSEE expert, or by an econometric method known as a hedonic method.

4. For some activities, the PPS method is occasionally used to select firms and products, but only in very marginal categories. 5. See chapter IV, pp. 87-88.

Basic concepts 73

CHAPTER HI - COLLECTING DATA FROM FI S

The selection of firms and products needed to calculate a PPI is a two-stage process. The first stage is the selection of the firms to be surveyed; the second is the choice and tracking of the products for each firm.

First stage: Choosing the firms and preparing the survey

The unit of study is the 'commodity group', i.e., the production of a set of products at a four-character heading level of the Classification de Produits Française (CPF)'. A company manufacturing products classified under several commodity groups will be treated as a separate entity in each commodity group.

The survey preparation involves three steps: (1) analysis of the commodity group, (2) construction of a provisional sample of firms, and (3) finalization of the survey in liaison with the trade organizations in the commodity-group industry.

Analysis of the commodity group

The aim is to identify the main characteristics fiable to influence prices: type of production (series or unit), manufacturing processes, product characteristics, distribution methods, and prevailing trade practices. The information is gathered from documents and discussions with industry representatives.

Construction of the provisional sample of firms

At the firm level, the (annual) structural enterprise surveys (Enquêtes Annuelles d'Entreprise: EAEs) in the food, beverage, and tobacco industries, other goods-producing industries, and services are carried out by SCEES2, SESSI3, and 1NSEE's Services Division. The enterprise surveys are the prime source of information for the PVIS survey. For a detailed, four-character level of the NAF, the enterprise surveys provide total sales in France and abroad by all firms in the commodity group, which can then be ranked by decreasing size. The only drawback is their late release (end of N+1 or early N+2 for year N sales).

I. See chapter II, 'Products'. 2. SCEES: Service Central des Enquêtes et Études Statistiques, the Agriculture Ministry's Central Statistical Office. 3. SESSI: Service d'Études des Stratégies et des Statistiques Industrielles, the Industry Ministry's Research and Statistical Office.

Collecting data from firms 75

This information enables us to prepare an initial list of the largest firms in the commodity-group industry. The choice of a turnover cut-off level to determine the inclusion of a firm in the sample is a delicate issue. The criterion varies according to the weight of the commodity-group industry in total French industry, the structure of the specific industry, and in particular its concentration. Two other factors also need to be considered: the existence of small businesses that may, despite their size, control a significant market share of specific products; and the degree of detail envisaged for the index publication.

As a rule, the firms included in the provisional sample are those whose combined turnover is equal to at least 50% of the commodity-group total. In highly concentrated industries, the percentage may be much higher. This method is known as judicious sampling, by contrast with random sampling4.

This sampling frame is used only to track domestic-market and export-market prices. There is no equivalent sample of importing firms. The interviews with trade organizations, as well as the results of the annual Wholesale Trade Survey, help to determine the sample.

At the commodity-group level, the production surveys by SESSI, approved statistical offices, and trade organizations typically supply sales figures or, in their absence, the quantities produced or shipped for each product group.

The examination of these documents gives a good idea of the nature and importance of each type of output in a given commodity group. However, this information source does not always separate domestic sales from export sales—an essential distinction for calculating domestic-market prices.

The production surveys listed above follow the CPF and PRODCOM classifications. Nevertheless, the PVIS survey sometimes needs to use a quotation-collection classification that is more relevant to firms and more consistent with their production methods.

The annual enterprise and production surveys enable us to compile a cross-tabulation of firms and product families, which serves as a reference in consultations with trade organizations.

4. Some other countries routinely use the random method to choose their samples of firms and products: the United States, Finiand, and the United Kingdom (since 1999 for its domestic market). In France, the random method is very seldom used. Examples include the water industry, where the sample is picked with the unequal-probabilities method and some services or goods-producing industries with low concentration.


Trade organizations are consulted before the Iaunch or revision of a commodity-group sampling procedure.

The contact between the PVIS officer and trade organizations is a valuable opportunity to exchange information. At this stage of the operation, the contacts fulfill several purposes:

. to explain the aims and nature of the survey, and expose the benefits for participating firms;

• to gain a fuller knowledge of the commodity group, by obtaining details on the diversity of distribution channels, price characteristics, specific trade practices, names of importing and/or exporting firms, new products, and so on;

• to make the terminology of the collection classification more consistent with the terms used in the trade;

. to obtain the names of people to contact in the firms;

• to gather requests for index dissemination.

Finalizing the sample of firms

In finalizing the sample of firms, we take into account the information gathered from trade organizations, which includes: recent deaths and reorganizations of businesses; the existence of special situations such as the predomirance of small firms in certain production activities, or the restriction of activities to the resale 'as is' of imported products, and so on. Each firm in the sample typically receives advance notice of the survey through two channels. First, a general description of the survey is sometimes circulated by trade federations to their members. Second, a letter from INSEE reminds each participating firm that the survey is compulsory5 and specifies the information to be supplied to the field officer.

5. The PVIS survey is certified by CNIS as being in the public interest and is compulsory. Under the terms of Article 6 of the law no. 51-711 of 7 June 1951 (amended) on statistical obligation, coordination, and confidentiality, the information supplied in the responses to survey forms sent by the PVIS unit is covered by statistical confidentiality rules; in particular, it cannot be used for tax-auditing or legal-investigation purposes.

Collecting data _from firms 77

Second stage: Choosing the products

Not all products of a given commodity group are tracked comprehensively. Some products are removed from the survey's scope of coverage if their marginal observation costs are prohibitive by comparison with the gain in statistical quality and precision. This is the purpose of the 'sampling plan', which defines the procedures for carrying out the survey and, in particular, the choice of products (or product groups) to be observed.

. The only products or product groups selected are the most representative in the commodity-group industry.

. The choice of a satisfactory representativeness criterion raises some practical difficulties. The excluded firms are those that, in view of their small market share, would have aile impact on the final figure.

. A further sampling is performed among the products of the selected firms. ln particular, we exclude the products that represent a small share of the turnover of sampled firms.

. Within each remaining product or product group, we select one or more 'representative transactions' (transactions-témoins) that typify the price movements of all transactions in the product group.6

. For each representative transaction, we choose the price indicator that best reflects the price movement of the transaction observed.

The basic information is gathered in two stages: visits to firms, followed by a postal inquiry.

Visits to firms

Firms are visited by an INSEE field officer (ingénieur-enquêteur) specialized in this type of interview. The field officer generally has an engineering degree and a working experience in industry. He/she visits all the firms in a given commodity group. The interview typically lasts ninety minutes.

The visit serves two major purposes:

to obtain information on the firm and its pricing policy;

6. In France, the standard term is "product family" (famille de produits) rather than "product group" (groupe de produits).


• to work out practical arrangements for the survey with a general, sales/marketing, or financial manager.

Thanks to the information gathered by the Annual Enterprise Survey and from trade organizations, the field officer has a preliminary notion of the firm's status in the commodity group studied, its products, and the potential price-monitoring criteria that may be applied.

In the first part of the interview, the firm's representative describes the business, providing an opportunity to check the information compiled beforehand. This part also enables the INSEE field officer to find out more about the firm's history, the recent financial events it has experienced, its inter-company fies and networks, its services, and—most important—its pricing policy.

In the second part of the survey, the field officer and the firm's representative conduct a more detailed technical analysis of turnover and of the transactions that best represent the firm's production in the commodity group studied.

To choose the relevant representative transactions, the field officer asks the following questions:

• What is the importance of each product to the firm?

• What transactions best represent the price movements in each product and transaction family?

• What types of prices best reflect actual movements in producer prices?

• What arrangements should be made to secure information that will remain comparable over time, despite potential changes in the characteristics of representative transactions?

This choice of representative transactions may be described as a second sampling stage. The final weightings of the index will be determined by (1) how well the selected transaction represents the firm's business, and (2) the firm's share of total commodity-group turnover.

1. Defining the important products in the firm The main products manufactured by the firm are described and classified into product groups with the field officer. The firm indicates the value of transactions in each group, broken down by market (domestic, export).


2. Choosing representative transactions The next problem is to select, for each defined product or product group, the transactions that best represent price movements and to assess their representativeness.

The concept of representativeness is not familiar to business executives or managers. Company accounts cannot always provide the relevant information. As a result, the assessment is almost invariably qualitative, even if it is expressed in a quantitative form alter discussion with the firm.

There are some simple cases where a transaction is representative of all the price movements in a product group. If, on the contrary, the representativeness seems low, several representative transactions will be chosen for a single product group.

Transaction representativeness is defined by the firm and converted by INSEE into a weighting assigned to the representative transaction.

The description of representative transactions specifies the product concerned, the type of buyer, the terms of sale, and the quantities. Special care is taken to make sure that the technical definition of the 'products' is as precise as possible. This will ensure that any future change of reference can be reported by the firm and incorporated into the index calculation. The 'buyer' specification is important, because the same product sold through different distribution channels corresponds to separate transactions, which are treated as such rince the selling prices are bound to evolve differently.

Next, the field officer collects the transaction figures to be linked to each representative transaction for the calculation of the index. The figures are those of the latest financial year for which data are available. They will serve to compute the weights assigned to each of the firm's representative transactions over the following five years or so.7

At the end of each visit the field officer prepares a visit report for the PVIS production unit.

7. The weights of some goods subject to rapid and substantial change are updated frequently. Personal-computer weights, for example, are updated every year.


Price collection

Price collection involves two distinct phases: (1) a renovation phase, in which the sample, the products, and the weights are rotated or revised; (2) a 'standard' collection phase.

In the renovation phase, the field officer visits the firm and collects the turnover figures for the latest financial year for which data are available. About two weeks after the visit, INSEE sends the firm a price-collection form to record the prices of each representative transaction during the year and, when appropriate, the previous year. The aim is to build up a series that is long enough to allow an interpretation of price movements and facilitate a quality check on the resulting indices.

The standard collection phase takes place at regular intervals. INSEE sends a questionnaire to the firms in the sample at the end of each month (no later than the 26th, in 1999), quarter, semester, or year—depending on the frequency chosen during the interview with the field officer. The form is mainly used to record the prices of the period ended. Respondents are also invited to report (1) special events that may affect transaction stability, and (2) specific conditions that may induce abrupt price fluctuations, such as promotions, product launches, stock clearance, and increases in prices of raw materials. These points are discussed in detail when the field officer visits the firm.


CHAPTER IV - CALCULATING THE INDICES

Calculation principles

Once the information is gathered, INSEE compiles a summary index of product prices for the commodity group studied. The indices are constructed through successive aggregations. At each level, the aggregation consists in determining an arithmetic mean of the lower-level indices, each with its weighting coefficient.

The aggregation formulas are chained Laspeyres indices'. This method is characterized by a weighting structure that is fixed over time. In other words, we compare over time the value of the monitored basket of transactions, which is representative of the commodity-group production in the base year.

. At the first level, we calculate 'elementary' indices (i.e., price relatives) that measure changes in representative-transaction prices. Each representative transaction is assigned a weighting coefficient that expresses the share of the product or product group in the firm's turnover for the product family concerned.

The advantage of the Laspeyres index, therefore, is that the only data needed to calculate it in each period are the price relatives, i.e., only the price figures. The weighting coefficients are updated on average every five years when the bases are changed for commodity groups already surveyed. Firms are thus required to prOvide their turnover data only every five years or so, when the field officer visits.

At the higher aggregation levels, each product family is assigned a weight that must reflect as accurately as possible its actual weight in the total commodity group rather than in the sample. Weightings at this level are determined using statistics on activity in the commodity-group industry. The main sources available are production surveys and industry estimates. In many cases, however, INSEE uses weights derived from the sample itself when there is no full and consistent information from other sources.

Production surveys conveniently provide monthly, quarterly, or sometimes annual data. However, their use for PPIs does present some disadvantages.

1. For price indices, the classic form is the Laspeyres index rather than the Paasche index. For more details on these indices, see F. Lequiller, 'L'indice des prix surestime-t-il l'inflation?', Économie et Statistique, no. 303 (1997) (in English: 'Does the consumer price index overestimate inflation?', INSEE Studies 2, www.insee.fr).

Calculating the indices 83

The PRODCOM classification used in the production surveys and in the firm sarnpling may tum out to be unsuited to price observation, for three reasons. Firstly, producer-price tracking involves the concept of 'market', i.e., of product destination—a concept not always embodied in production surveys. The solution consists in multiplying the PRODCOM classification headings by the potential product destinations. Secondly, the shipment values reported in the production surveys do not always separate exports from domestic-market sales. Thirdly, domestic-market deliveries, given as physical quantities only, are valued at average prices. This does not yield a reliable estimate if the product families are very heterogeneous.

Industry estimates are often highly useful when production-survey information is unavailable. Many trade organizations can provide such estimates from internai surveys, covering turnover for the total commodity group or main product families. This information can be collated with other available data, notably customs statistics. However, the figures supplied by trade sources need to be treated with some caution, since they often relate to member firms rather than to all commodity-group producers.

In practice, we are often led to combine the various sources available or, for lack of better inputs, to confine ourselves to the figures for the films in the sample. This will be apparent from the 'Weightings' section of the methodological guides, of which an example is provided in the appendix.

Calculation formulas

The sequence of calculations is as follows:

• we begin by calculating a simple index for each price quotation, known as a price relative (indice élémentaire);

. we then aggregate the set of price relatives fi in the product group (first level

of aggregation);

. the aggregated indices thus obtained are aggregated together, at successive levels going up the tree.


Lt(J) = q b' Pb iEJ E i i

CA/,

ieJE cAl

ici qb 'Pb

L,(K) = L,(J) CAn

J CAb

JeK

Level 1 of aggregation Let J be a product family. The current-period Laspeyres price index Lt(J) for product family J is written:

where:

J is the family of products i noted in the exponent

b is the base year

t is the current period (current month for a monthly index

Il = P x 100 is the price relative that measures the price change for

P the representative product i between 0 (reference period) and t.

CAb = pbq b̀ : is domestic-market sales in base year b corresponding to the representative transaction i in a given firm. These sales will represent the set of products in family J.

Higher aggregation levels The calculation method is similar to the previous one. The Laspeyres formula becomes:

JEK


where:

K denotes an aggregate of product groups (which may consist of the entire commodity group or an intermediate level, depending on the complexity of the aggregation tree)

4(K) is the aggregate index pertaining to aggregate K for the current period t; depending on the desired aggregation levet, it subsumes the aggregate indices of level 1 or higher levels

L1(J) is the price index for the current period t of a family J included in the aggregate.

l■ • is the 'weight' of domestic-market sales, in the base year, of

eK

family J products in total sales of aggregate K.

At all levels of aggregation, we define:

. the 'reference period', i.e., the period in which—by construction—the average of the indices is equal to 100. The period may be a month, a quarter, or a year. All French PPIs disseminated since March 1995, except for the indices created after 1990, are 1990-based: the 1990 average is set at 100. For the indices introduced after 1990, the reference month (or quarter) is the period of the first values (data) available. The dissemination of 1995-referenced indices is scheduled for 2000.

the 'base year', which is the period of calculation of the weighting coefficients (or, more simply, 'weights') used at each aggregation level.

For commodity-group indices (i.e., for the four-digit CPF heading level and more detailed levels), the base years are the five latest calendar years. The base year is defined as the year preceding the field officer's visit. The weights are the turnover figures collected in the visited firms. They are changed every five years or so, when the commodity group is revised.

- For the more aggregated indices (i.e., for levels strictly above the four-digit CPF headings), the base years end in 0 or 5. The weights are derived from national accounts, and updated every five years. Weights currently used are based on 1990. The 1995 weights will be introduced at the time of the switch to the 1995 reference, scheduled for 2000.

1CA jb


Routine maintenance of indices

Index maintenance is performed at firm level and transaction level. When a change occurs in the firm sample or product sample, INSEE commodity-group managers and survey managers update the information on prices and firms.

At the index level, tracking 'pure' price changes requires time-consistent transactions. The problem is that the characteristics of the representative transactions change rather frequently. The aim of maintenance is to avoid any loss of index reliability due to these changes. For this purpose, the changes need to be monitored and incorporated into the producer-price observation system.

The methods used vary according to the type and size of the changes, which can range from the straight replacement of a product in a representative transaction to sweeping changes affecting most equivalent transactions in the sample. For a straight replacement of a product in a representative transaction, we perform an index linkage. More important changes may require us to replace the entire base.

Replacing a product in a representative transaction

A replacement occurs when the firm reports the discontinuance in period t of a product linked to a representative transaction, and its simultaneous replacement by another product of the same family. Both products must provide an equivalent service to the purchaser in terms of utility.

The price change between the products is partly due to their different nature or composition. To ensure a 'pure' monitoring of the price, we need to separate the 'quality' effect from the price variation. There are three methods for doing this:

. The first is to find out whether the market sets a price for the factors that distinguish the old product from the new one. This so-called 'market' approach is the preferred method for producer prices.

Under the 'market approach', we assume that if the two produits are both available at the time of the replacement, the difference observed in the market price measures the quality effect. The quality effect simply reflects the price variation due to the change in the tracked product. In this sense, it differs from the price effect, which reflects the price variation that would have occurred if the product had not changed. In practice, we observe the sum of the two effects, which need to be separated. For this purpose, we ask the firm what the price would have been if the product had not changed. Absent an overlap, the change in the price of the product discontinued in t-1 can be estimated from the change in the price of other, similar products from the same firm, or of products from other firms in the sample.


Ail product replacements that generate a price variation entail an index-chaining procedure. The modifications sometimes involve more than a few product replacements. Over time, the set of representative transactions itself suffers a loss of quality, especially if the industry undergoes restructuring and technological change. In such cases, a rebasing is performed (see below).

. The second solution consists of 'hedonic' methods, which are used to estimate constant-quality 'notional' prices. These methods are used in France for office machinery and computers (NACE division 30). Hedonic methods are complex econometric procedures that take into account 'quality effects', i.e., product introductions and changes, by modeling the price of a product in accordante with characteristics reflecting its quality2.

As a last resort, we use the so called 'producer-based approach', in which the quality effect is proxied by the difference in the production costs of the two products. White apparently more rigorous, this method raises delicate issues in regard to the interpretation of index movements.3 The comparability of production costs also involves some uncertainty. For all these reasons, the approach is the least preferred.

Rebasing a commodity group

A commodity-group rebasing consists in updating the representative transactions. A new sample of firms and products is chosen. This entails a complete overhaul of the survey bases (see chapter III).

Each commodity group is revised every five years, except for some groups where the pace of product changes requires a more frequent revision (personal computers and components are revised every two years). The revision can last one or two years. To spread out the workload, revisions are undertaken continuously on a five-year rotation basis. The base years in each commodity group are therefore different and can take on five values, one for each of the five years preceding the current year.

2. Antoine Moreau, 'A price index for microcomputers in France', INSEE working paper 9019, November 1991. 3. Let us take, for example, a piece of equipment in which a metal part is replaced by a plastic part. The change brings the selling price down by FRF250, whereas the firm reports a difference in production costs of FRF300. From the firm's standpoint, the change should lead to a fall in the index; with the 'producer' approach, the index shows a rise, since the decrease in the selling price is smaller than the reduction in costs.


The 'base change' is concurrent with the main stages of survey preparation. The changes cover the following areas:

. the list of firms in the sample, which is revised to reflect changes in the structure of the commodity-group industry;

. the classification of equivalent transactions and the corresponding list of representative transactions, which are revised, if necessary, to reflect new production trends;

. a new set of weighting coefficients prepared for the new base year;

. the quality of the price indicators: one of the purposes of our field officers' visits to firms is to re-examine the representative products tracked, so as to improve the indicators' quality with the cooperation of the producer firms; this approach is used only with firms that are already participating in the survey and will be retained in the new base.

New series are calculated at every rebasing. To avoid any breaks with the old series, the old indices (overall index and each component index)4 published in the Bulletin Mensuel de Statistique are linked, making the base change transparent for the user. The reference period for the indices remains the same. However, when a base is changed, INSEE may publish new series for commodity groups not previously tracked. Likewise, some old series may be discontinued.

A methodology fact sheet available from INSEE on request (see appendix) provides the same range of information as for the initial base: details on the composition of the new index, the choice of linkage period, the method used to calculate the coefficients, and their value.

Five-year change in reference year and base for aggregated indices

As discussed earlier, all indices are published with the same reference period to make them easier to use and interpret. The 1990 average has served as the '100' value since February 1995; in 2000, it will be replaced by the 1995 average. The reference period is a year ending in 0 or 5. It must be changed every Pive years, at the same time as the weights of the aggregate indices for levels above the 'commodity group', i.e., the CPF four-digit heading (rebasing). This timing complies with the European regulation on short-term statistics.

4. See chapter V.


The method used preserves the index-variation percentages already published at the level below the commodity group. For example, the curves showing the movements of the 1985-reference indices and the 1990-reference indices are parallel. To shift from the old reference period to the new, a rule of three is used. When a new reference is first published, the BMS also provides a list of linkage coefficients. These are also available on the INSEE videotext server, which offers an automatic update of the old indices.

By contrast, the changes in the aggregate indices (i.e., strictly above commodity-group level, i.e., the 4-digit CPF level) do not resemble one another, since the weights used above commodity-group level have changed. There is no possibility of 'perfect' linkages. Instead, the Producer Prices Division will supply users with 'imperfect' linkages on request.


CHAPTER V - INDEX PUBLICATION

Once the commodity-group indices have been computed and edited, the trade organizations in the industry are informed by post of (1) the choice of tree for the computation, and (2) the tentative index-dissemination plan.

The final dissemination plan seeks to reconcile several requirements: INSEE's information mission, the Institute's available resources, the preservation of business confidentiality, and the commitment to supply participating firms—in exchange for their contribution—with the indices at the level of detail that is relevant to them.

Categories of published indices

Two types of indices are published:

. 'public' indices (650 in all), which are released in full in the detailed monthly BMS and on the videotext ('Minitel' screen-phone) server 3617 PVI; a selection is also published in the Institute's monthly Informations Rapides and on the Web site www.insee.fr;

. 'reserved' indices for the commodity-group producers taking part in the survey; these are calculated at a more detailed level of the product classification; there are about 1,000 in all, and they are available on an access-code basis from the 3617 PVI videotext server.

Availability of results in France

The indices are released less than 35 days after the end of the month. The publication schedule is announced by INSEE four months in advance', and is available on the INSEE web site, www.insee.fr.

• INSEE's 8-page monthly Informations Rapides (on paper) is published around the 3rd day of month n+2. Informations Rapides is part of the series of main short-terra indicators ('Principaux Indicateurs Conjoncturels') published by

1. The last three months are subject to change.

Index publication 91

INSEE. It contains a selection of the aggregated indices: the NES2 indices, with commentary. Informations Rapides is available by postal or fax subscription.

. The INSEE Web site, www.insee.fr, curies a selection of NES indices with brief comments.

. The videotext server 3617 PVI (FRF2.23/min) is updated around the 3rd day of month n+2. It contains the complete archive of the PVIS indices for slightly over fifteen years. It also stores other indices regularly used by firms, calculated by INSEE or other organizations:

indices of agricultural prices, hourly wage rate, and cost of labour, as well as the main consumer price indices;

indices published in the BOCCRF3:

- national index of civil-engineering prices BTO1 to BT51 and TPOI to TP13,

- index of prices of miscellaneous products and services (PSDA, PSDB, PSDC, PSDD, PSDT),

- indices of commodity and materials prices (metals, cernent, bricks and tiles, wood, oils and rubber).

international commodity prices.

The following information is available for each index: latest values on publication; time series going back more than fifteen years; update of indices previously published, going back more than fifteen years; telephone nurnber of an INSEE contact who can provide users with fuller details on index content; a chan of index movements. Since the server's opening in 1993, INSEE has ensured the time consistency of index identification numbers.

2. The Summary Economic Classification (Nomenclature Économique de Synthèse: NES) was defined by INSEE in 1994 pending the publication of a European summary classification for economic analysis. 3. Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.


The 3617 PVI server offers two information-retrieval procedures:

index search via a four-level summary

direct access to an index via its ten-character identification number.

INSEE's Bulletin Mensuel de Statistique (BMS) is published on the 10th of the month n+2. It gives the values, over one year, of the 650 'public' detailed and aggregated indices, in CPF and NES form. The bulletin is available per issue or on a subscription basis. Special inserts are added to describe major changes in methodology, such as the shift to the 1990 reference period (March 1995 BMS) and the change of classification (November 1995 BMS).

The figures published by INSEE are also disseminated in business magazines (Usine Nouvelle, Le Moniteur) and in some mass media.

International dissemination

Eurostat reproduces the producer price indices of the European Union countries as well as aggregate indices for the 15 EU countries and the 11 Eurozone countries. These series are contained in a data base available on a Newcronos CD-ROM (see the Eurostat Web site: europa.eu.int/en/comm/eurostat/). Eurostat's Monthly Panorama of European Business (available on CD-ROM) also gives the PPIs. INSEE publishes all these European series on the Datashop CD-ROM, dsitributed by INSEE Info Service.

OECD disseminates the PPIs of its member countries in a printed bulletin. The presentation uses ISIC (International Standard Industrial Classification of all Economic Activities), which is very similar to the European NACE.4

The indices are identified on the International Monetary Fund's Web site, dsbb.imf. org, with a brief description in English of their main characteristics.

4. See the OECD Web site, www.oecd.org, for listings of the Organization's quarterly publications on industrial activity; see also the OECD Statistics Directorate's Sources and Methods: Producer Price Indices, Paris, 1994.


The identification code used by both publications comprises the following elements:

. four-digit CPF code;

. two digits XX indicating the commodity-group sub-level (XX becomes 00 when the line describes the entire commodity group as produced in France);

The 3617 PVI server adds (1) a four-character prefix:

. The first three characters are the letters PVI (in some cases, PVS), which denotes 'producer prices of goods and services' (in French) (positions 1 to 3);

• The fourth is either C for a CPF index, S for an NES index, or P for the handful of so-called 'specific' indices calculated outside either of these standard classifications.

(2) a four-digit suffix:

• the reference month, identified by two digits (00 if the reference year is shown) (positions 11 and 12);

® the year, identified by two digits (positions 13 and 14).

Example

On the 3617 PVI server:

PV1C2522000090 = index for packaging products of plastics, i.e., total CPF heading 2522 (1990 average = 100). The index is directly accessed by entering the first ten characters of the code: PVIC252200. PV1C2522170492 = index for bags with fasteners and straps (April 1992 = 100)

In Me BMS:

252200 = index for packaging products of plastics, with the indication '1990 = 100'

252217 = index for bags with fasteners and straps, with the indication 'April 1992 = 100'

94 lnsee Méthodes no. 89

Index publication procedures

The indices are not seasonally adjusted for publication.

Price movements are published in 'raw' foret, i.e., not seasonally adjusted. Very few commodity groups experience seasonal changes significant enough to warrant adjustment. The strongest seasonal effects are observed for certain products of the food, beverage, and tobacco industries and agrochemical products.

Indices are subject to revision for six months.

The indices are regarded as provisional for a six-month period, with the exception of the personal-computer index, which is open to revision for a two-year period. Most basic revisions actually occur in the following month (for a monthly index) or quarter (for a quarterly index).

Memorandum: how variations are calculated

The variation of an index in points has no significance. The only meaningful variation is one expressed in percentage terms.

An index that moves from 90 to 86 falls 4.4% (1— 8r0 ) x 100 %, whereas the 9 difference between the two values is four points.

Linking indices

When the reference period is changed

For all indices at the four-digit CPF heading level and more detailed levels, the change of reference period (1980 to 1985; 1985 to 1990; soon, 1990 to 1995) merely consists in a change of index level that does not affect the index variations. Linkage coefficients are published in the Bulletin Mensuel de Statistique for each index concerned. The coefficients are also released on the videotext server, allowing an instant update of the old series.

For the aggregated indices (indices strictly above the four-digit CPF level and indices calculated under the Nomenclature économique de synthèse [NES] classification), the reference change involves a weighting change. This means that the replacement indices are entirely new and their movements over the same periods


may differ from those of the old indices. Consequently, INSEE provides no linkage coefficient for the aggregated indices in the dissemination media.

However, for the firms that use our indices for price-adjustment clauses in contracts, we recommend two solutions:

. for first-time adjustments, we suggest taking the back-extrapolated series5 and using its values at the date of the commencement of the contract and at the adjustment date;

• otherwise the linkage period should be the month or quarter in which the index was last published in the old base and with the old reference year. If the shift is from a quarterly index to a monthly index, the link is equal to the ratio of (a) the quarter Q index in the old base to (b) the average of the indices of the three months of quarter Q in the new base.

In any event, the published or recommended linkage is multiplicative, i.e.:

old-base index = new-base index x linkage coefficient

When the classification is changed

The old indices published under the former NAP classification can be linked.

Since the November 1995 issue of the BMS, the manufacturing PPIs are published under the CPF and NES classifications. Some of the old NAP indices have an exact equivalent under the new classification. The same issue of the Bulletin published an NAP/CPF conversion table. 'Imperfect' linkage coefficients are available on request from our PPI Division for indices not shown in the table.

Indices for the food, beverage, and tobacco industries were published under the CPF classification for the first time in the May 1996 BMS.

An information guide on the classification change is available on the 3617 PVI videotext server.

5. This is a series based on the new series and whose values before the reference-period change have been recalculated. As a result, the new series contains values ranging over a long period.


FOR FUR THER INFO ATION ON PPIs

Historical series (with methodological annotations): Annuaire rétrospectif de la France 1948-1988

Latest change of reference period: switch from 1985 to 1990, Bulletin Mensuel de Statistique, March 1995

Change of classification: switch from NAP to CPF, Bulletin Mensuel de Statistique, November 1995 and February 1998

NES classification: Bulletin Mensuel de Statistique, October 1994

Information on indices:

3617 PVI videotext server: latest values, time series, chart, linkages, telephone contact on server, updated ca. the 3rd of the month.

INSEE Web site (www.insee.fr): selection of aggregated indices, latest values.

Information Rapides: monthly publication, ca. the 3rd of the month, of a selection of aggregated indices

Bulletin Mensuel de Statistique: monthly publication, ca. the 10th of the month, of one-year series for ail public indices

Collection of index-description fact sheets: 1NSEE working paper E9804 (see appendix)

Survey status: Annual government decree: the latest, dated December 18, 1998, was published in the Journal Officiel of January 21, 1999

Selected studies (in French):

'Les surprenantes variations des prix industriels de la viande' ('The surprising variations in producer prices for meat'), Insee Première no. 615, Nov. 1998.

'Les bouleversements du marché de la micro-informatique' ('Upheavals in the personal-computer market'), Insee Première no. 399, Sept. 1995.

'Du cours des matières premières aux prix à la consommation' ('From commodity prices to consumer prices'), Insee Première no. 351, Dec. 1994.

For further information 97

Our contacts:

Goods-producing industries

Division Prix de vente industriels

[PPI Division]

INSEE, Timbre E310

18 boulevard Adolphe-Pinard

75675 PARIS CEDEX 14

FRANCE

Phone:+ 33 1 41 17 50 89

Fax: +33 1 41 17 38 99

e-mail:

[email protected] (in 1999)

[email protected] (in 2000)

Business services

Division Prix des services aux entreprises

INSEE, Direction Régionale Pays de Loire

105 rue des Français-Libres - B.P. 67401

44274 NANTES CEDEX 2

FRANCE

Phone: +33 2 40 41 77 50

Fax: +33 2 40 41 76 61

e-mail : [email protected]


APPENDIX 1- PPI FACT SHEET

How to read the PPI fact sheet

CPF (French Product Classification) Index number:

Base year The base year is the year used for weighting the low-level indices (i.e., below CPF four-digit level). It is the year for which firms provide us with sales figures.

Reference period

The index average is set at 100 for the reference period. The reference period is changed every five years for all the indices. Until February 1995, the PPIs were referenced to 1985. Linkage numbers between the previous reference (1985) and the 1990 reference were published in the March 1995 BMS. For indices compiled since 1990, the reference period is usually a month rather than a year. The reference month is the month in which the number of responses is sufficient to allow the calculation of the index on the new base.

Periodicity: monthly or quarterly

Earliest data:

Date at which indices are computed on the new base (see 'Base year')

Sample (month and year for which the following items of information are provided; by default, the "earliest data" month) Two figures:

- number of firms surveyed in industry for index compilation - number of price quotations collected in industry for index compilation.

Coverage rate: % of industry sales covered by sample of surveyed firms.

Scope of coverage Specifies the origin of the products or sales being monitored, as well as the type of production involved (series, unit).

Price indicators monitored

Breakdown of sample transaction according to type of price collected.

Weights Type of weights used to compile indices at different aggregation levels. Depending on the situation, we use the sales figures reported in the PVIS survey or the sales figures reported in the production surveys.

Comments We indicate whether this is a new index or a revision of an existing index. In the latter case, we specify the procedure for linking the rebased indices to the old-base indices.

At the four-digit level of the CPF, indices are always linked at each base change in order to provide users with an unbroken series.

Owing to the change of classification, we sometimes indicate in this section the NAP codes or NAP code portions concerned by the rebasing.

Appendix I

99

C> Minitel

3617PVI HEADINGS WEIGHTS NUMBER OF

FIRMS

NUMBER OF

QUOTATIONS

DISSEMINATION

RESERVED PUBLIC

STARTING

DATE CPF number

1. 2. 3. 6. 7. 8. 4. 5.

68 .

ou gd

potll

ev d

am'

1. Described in chapter V. 2. The heading is the exact title under which the series is published in the the Bulletin Mensuel de Statistique and on the 3617 PVI server. As a rule, the headings are based on the official classification. However, to offer a degree of continuity to series users when we renovate the indices, we have kept some of the headings that were derived from the old NAP classification. 3. The base weights are shown in thousandths. The weighting is replaced by S (secret) when the indices are covered by the rules of statistical confidentiality, i.e., when the survey responses are provided by fewer than three firms, or by a set of firms of which one accounts for more than 85% of the total turnover. 4. Number of firms surveyed in the commodity group to compile the indices. 5. Number of price quotations collected in the commodity group to compile the indices. 6. and 7. These columns specify the index publication procedures: • The reserved column indicates that dissemination is restricted to PVIS survey respondents on the 3617 PVI videotext server via a personal access code; . The public column indicates that the indices are published in the Bulletin Mensuel de Statistique and are available to all users on the 3617 PVI videotext server. 8. The 'starting date' column lists the dates at which the earliest data for the series are available (dates of first publication of the indices), taking into account the linkages performed with each successive renovation.

CPF index number : 2613

Base year (for weightings): 1995

Periodicity: Monthly

Reference period: 1997=100 Earliest data:

July 1997

Sample (in 1997)

- 24 firms

- 143 price quotations

Coverage rate: the contribution of sampled firms to total French output sold in the domestic market is estimated at 80% on the basis of the 1995 Annuel Entreprise Survey.

Scope of coverage

French output of hollow glass sold in the domestic market, including: glass containers, glassware for household use, and art glassmaking. The category comprises products made of ordinary glass (soda-lime and borosilicate) and of crystal.

Price indicators monitored

- Average monthly net invoicing price: 129 quotations

- Undiscounted list price: 9 quotations

- Price relative: 5 quotations

Weights The price relatives of the representative products tracked in the sampled firms are weighted by the 1995 domestic-market sales, net of taxes, for each product family represented.

At higher aggregation levels, the weighting structure is broadened to include the value of invoiced sales, excluding exports, reported by all producer firms in the 1995 glass-industry survey.

Comments

This is a revised version of the index previously calculated for the NAP 1602 and 1603 headings (on a partial basis). For the new index, November 1997 = 100. To ensure continuity with the indices published under the old base, the new indices are linked to the old at the November 1997 values.

Sample fact sheet

Producer price indices for 'Hollow glass'

Érb commodity group !VOLIS I INSEE

Appendix 1 101

Classification, weights, sampling, and publication levels: 'MANUFACTURE OF HOLLOW GLASS'

68

'Ou

sdPo

ttlel

f aa

sul

VIDEOTEXT INDEX NUMBER

HEADINGS WE1GHTS NUMBER OF REPORTING

UNITS

NUMBER Or ITEMS

PUBLICATION STARTING DATES

CPF Reporting Unit

BMS 3617 Server

PVIC2613 00 MANUFACTURE OF HOLLOW GLASS 1000 24 143 Yes Yes QI 1980 PVIC2613 02 Glass containers 862 11 72 Yes Yes QI 1980

Glass jars 152 3

PVIC2613 03 Bottles 626 4 30 Yes Yes QI 1980 PVIC2613 04 Flasks for perfumery and pharmacy 84 6 39 Yes Yes QI 1980 PVIC2613 09 Drinking glasses 50 13 29 Yes Nov. 1997 PVIC2613 11 Drinking glasses of crystal gathered

by hand 31 7 14 Yes

Drinking glasses of crystal gathered mechanically

11 3

Drinking glasses gathered by hand 3 4 8 (excl. of crystal) Drinking glasses gathered mechanically (excl. of crystal)

5 2 4

PVIC2613 10 Glassware for household use 88 13 42 Yes Nov. 1997 Glassware of crystal gathered by hand

8 7 20

Glassware of toughened glass gathered mechanically

66 3 15

Glassware gathered by hand 14 3 7

PVIC2613 01

CPF

PVIC2613 08 PVIC2613 11

PVIC2613 07

VIDEOTEXT INDEX NUMBER

HEADINGS

Art crystal making Glasses of crystal gathered by hand Glassware of crystal gathered by hand

Hollow glass gathered by hand Art crystal making Drinking glasses gathered by hand (excl. of crystal) Glassware gathered by hand

Hollow glass gathered mechanically (incl. crystal)

Glass containers Glasses of crystal gathered mechanically Drinking glasses gathered mechanically (excl. of crystal) Glassware of toughened glass gathered mechanically

WEIGHTS NUMBER OF REPORTING

UNITS

NUMBER Of ITEMS

PUBL ICATION STARTING DATES

Reporting Unit

BMS 3617 Server

39 7 24 Yes Yes Q1 1980 31 7 14 Yes QI 1980 8 7 20

56 12 39 Yes Yes QI 1980 39 7 24 3 4 8

14 3 7 944 14 94 Yes Yes QI 1980

862 11 72 11 1 3

5 2 4

66 3 15

APPENDIX 2 - EXAMPLE OF AGGREGATION TREE

USED TO CALCULATE INDICES

CPF 2613 Manufacture of hollow glass

This tree is used to collect the information. Levels on shaded background are published in the Bulletin Mensuel de Statistique.

ManufatHre o hollow,' gfass ecut Gozdt group Glass containers level 1

Glass jars Bottles elementary level Flasks for perfumery and pharmacy

Drinking glasses Drinking glasses of crystal gathered by hand Drinking glasses of crystal gathered mechanically Drinking glasses gathered by hand (excl. of crystal) Drinking glasses gathered mechanically (excl. of crystal)

Glassware for household use Glassware of crystal gathered by hand Glassware of toughened glass gathered mechanically Glassware gathered by hand

Art crystal making Drinking glasses of crystal gathered by hand Glassware of crystal gathered by hand

Hollow glass gathered by hand Drinking glasses of crystal gathered by hand Drinking glasses gathered by hand (excl. of crystal) Glassware of crystal gathered by hand Glassware gathered by hand

Mass gathered mechanically Glass containers

Glass jars Bottles Flasks for perfumery and pharmacy

Drinking glasses of crystal gathered mechanically Drinking glasses gathered mechanically (excl. of crystal) Glassware of toughened glass gathered mechanically

Appendix 2 105

APPENDIX 3 - EXTRACT FROM THE BULLETIN MENSUEL DE STATISTIQUE,

APRIL 1999, NO. 4

Table 21N, Producer Price Index

Monthly and quarterly indices - Industry (excl. food, beverages, and tobacco)

CPF classification - Domestic market (excl. VAT)

1990=100

MANUFACTURE OF HOLLOW CLASS

Hollow glass gathered mechanically

Glass containers

Bottles

Flasks (for perfumery and pharmacy)

Glassware for household use (excl. Art crystal making)

Table and kitchen glassware (incl. Glassware of crystal gathered mechanically)

Art crystal making

Hollow glass gathered by hand

100 1998 1998

Average March April May

90 107.4 107.7 108.0

90 104.7 104.9 105.2

90 98.6 98.7 99.0

90 93.4 93.6 93.7

90 119.7 119.9 122.4

90 126.3 126.4 126.6

90 126.7 126.7 127.0

90 i 124.1 124.7 124.7

90 126.3 126.7 126.8 ......

Identification

CPF number

26 13

00

26 13

01

26 13

02

26 13

03

26 13

04

26 13

05

26 13

06

26 13

08

26 13

07

(continued )

Identification

CPF number

1998

--.....

1999

June July Aug. Sept. Oct. Nov. Dec. Jan. Feb. March

26 13 00 106.7 107.0 107.0 106.7 106.9 106.0 106.7 106.6 107.2 107.3

26 13 01 103.9 104.2 104.2 103.9 104.1 103.2 103.9 103.7 104.3 104.4

26 13 02 97.7 97.9 97.9 97.7 97.9 96.9 97.6 97.4 98.1 98.2

26 13 03 92.1 92.6 92.9 92.5 92.8 91.9 93.0 92.6 93.6 93.7

26 13 04 120.7 118.8 116.8 116.4 116.0 113.9 114.6 113.4 113.1 113.0

26 13 05 /// /// /// /// /1/ /// /// /// /// ///

26 13 06 /// /// /// /// /// /// /// /1/ /// ///

26 13 08 124.2 124.1 124.4 124.1 124.3 124.5 124.5 127.8 127.8 127.1

26 13 07 126.6 126.4 126.9 126.5 126.7 126.9 126.8 128.8 129.2 128.5

p = provisional

/// = discontinued series

Appendix 3 107

TARIF 1999 LES PUBLICATIONS

INSEE

L'INFORMATION SUR L'INFORMATION

INSEE ACTUALITÉS

"INSEE ACTUALITÉS magazine" est un catalogue trimestriel des nouveautés de l'INSEE : publications, banques de don- nées... ; il est adressé à toute personne ou organisme désireux de suivre l'actualité de l'INSEE. Abonnement gratuit sur simple demande à :

Irise° - Direction générale Division Marketing et Commercialisation Abonnement à lnsee Actualités - Timbre H530 18, bd A. Pinard - 75675 Paris cedex 14

COURRIER DES STATISTIQUES

Quatre fois par an cette revue interministérielle vous informe sur l'ensemble des activités du système statistique public et sur l'évolution des outils et des méthodes. Abonnement 1 an (4 numéros) France : 135 FF - Europe : 169 FF - Reste du monde : 234 FF

20,58 euros 25,76 euros 35,67 euros

LES PÉRIODIQUES

LE BULLETIN MENSUEL DE STATISTIQUE

10 000 séries mensuelles, trimestrielles et annuelles concer-nant l'ensemble de la vie économique, complétées par les séries rétrospectives des principaux indices et par le bilan démographique. Abonnement 1 an (12 numéros) France : 364 FF - Europe : 455 FF - Reste du monde : 584 FF


ECONOMIE ET STATISTIQUE

Chaque numéro est un recueil d'articles sur un grand thème du débat social proposant des commentaires, des tableaux et des graphiques ainsi qu'une bibliographie. Abonnement 1 an (10 numéros) France : 414 FF - Europe :518 FF- Reste du monde : 633 FF


ANNALES D'ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE

Ce trimestriel publie des travaux originaux de recherche théo-rique ou appliquée dans les domaines de l'économie, de l'éco-nométrie et de la statistique. Abonnement 1 an (4 numéros) France : 517 FF - Europe : 646 FF- Reste du monde : 691 FF

78,82 euros 98,48 euros 105,34 euros Pour les particuliers : France :188 FF - Europe :235 FF- Reste du monde :278 FF


INSEE METHODES

La méthodologie des travaux de l'INSEE et les modèles. Abonnement (10 numéros) France : 728 FF - Europe : 910 FF - Reste du monde :1 103 FF


INSEE PREMIERE

Le "4 pages" qui, chaque semaine, présente les analyses et les commentaires des experts de l'INSEE sur un thème de l'actua-lité économique et sociale. Abonnement (60 numéros) France : 530 FF- Europe : 663 FF- Reste du monde : 827 FF


INSEE RESULTATS

Cette série présente les résultats détaillés des enquêtes et opérations statistiques menées par l'INSEE. Elle s'articule en 5 thèmes :

Économie générale (20 numéros) France : 1 454 FF - Europe : 1 818 FF- Reste du monde :2 075 FF


Démographie - Société (7 numéros) France : 509 FF - Europe : 636 FF- Reste du monde : 726 FF


Consommation - Modes de vie (10 numéros) France : 728 FF - Europe : 910 FF - Reste du monde : 1 050 FF


Système productif (15 numéros) France : 1 091 FF - Europe : 1 364 FF- Reste du monde : 1 557 FF


Emploi - Revenus (18 numéros) France : 1 308 FF - Europe : 1 635 FF- Reste du monde : 1 860 FF


Ensemble des 5 thèmes (70 numéros) France : 5 090 FF- Europe : 6 363 FF- Reste du monde :7259 FF

775,97 euros 970,03 euros 1 106,63 euros

TARIF 1999 LES PUBLICATIONS

1[4:;EE COLLECTION SYSTÈME STATISTIQUE PUBLIC

RECUEIL D'ÉTUDES SOCIALES

Une sélection d'études sur l'actualité sociale les plus récemment publiées par différents organismes publics français d'études et de statistiques. Abonnement I an (3 numéros) France : 315 FI, Europe : 394 FF Reste du monde : 421 FF


SYNTHESES

Cette nouvelle collection présente des études et des enquêtes faites par les organismes du système statistique public.

Abonnement I an (6 numéros) France : 436 FE - Europe :.545 - Reste du monde : 623 FE


LA CONJONCTURE COLLECTION "INSEE CONJONCTURE"

INFORMATIONS RAPIDES

Série de 350 numéros par an. présentant dès leur disponibilité les derniers indices et les résultats les plus récents des enquêtes de conjoncture de l'INSEE.

Elle inclut les 105 numéros des "Principaux indicateurs" (chiffres essentiels de l'économie) qui peuvent faire l'objet d'un abonnement è part, par courrier ou par télécopie. Abonnement Principaux Indicateurs (105 numéros par an) . par télécopie : France : 2 0(K) FF - Europe :2 500 FF - Reste du monde : 3 000 FI,

304,90 euros 381,/2 euros 457,35 euros . par courrier : France : 830 FF - Europe : 1 038 FE - Reste du monde : 1288 FF

126,53 euros 158,24 euros 196,35 euros Abannemeni lei-milans Rapides (245 numéros par rollrrier) et les principaux Indicateurs par Télécopie France : 2 950 FE - Europe : 3 688 FF - Reste du monde 4.563 FF

449,72 euros 562,23 euros 695,62 euros Abonnement à l'ensemble de la série par courrier : France : / 750 FF - Europe :2 188 FF - Reste du monde : 2 691 FF


TABLEAU DE BORD HEBDOMADAIRE

Un panorama complet et actualisé de la conjoncture économique française et internationale. Le supplément "Série longues " donne des tableaux et des graphiques sur 25 ans. Abonnement 1 an (50 numéros + / supplément Séries longues) France : / 500 FF - Europe : 1 875 FF - Reste du monde : 2 375 FF


NOTE DE CONJONCTURE

Trois notes de synthèse et un point de conjoncture pour suivre la situation et les perspectives à moyen terme de l'économie française. Le supplément "Séries longues" donne des tableaux et des graphiques sur 25 ans. Abonnement! an (3 notes + I point + 1 supplément Séries longues) France : 210 FE' - Europe : 263 FF - Reste du monde : 309 FF

32,01 euros 40,09 curas 47,11 euros

CONJONCTURE IN FRANCE

Deux fois par an une synthèse de la conjoncture économique de la France rédigée en anglais. Abonnement 1 an (2 numéros) France :.50 FF Europe : 63 FE - Reste du monde : 75 FF

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NOTE DE CONJONCTURE INTERNATIONALE

DIRECTION DE LA PRÉVISION

Deux fois par an, un panorama de la conjoncture mondiale dressé par la Direction de la Prévision. En supplément, deux points de conjoncture internationale. Abonnement I an (2 notes + 2 points) France : 155 FF - Europe : 194 FF - Reste du monde : 245 FF


BULLETIN D' ABONNEMENT

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RHÔNE-ALPES 165, rue Garibaldi, 13P 3196, 69401 LYON CEDEX 03, (Cité administrative de la Part-Dieu) Tél. : 04 78 63 22 02

EN OUTRE - MER : ANTILLES-GUYANE Direction Inter-Régionale 41, rue Bébian BP 300 97158 POINTE-A-PITRE CEDEX Tél. : 0 590 21 47 07

GUADELOUPE Service Régional Rue Paul Lacavé, BP 96, 97102 BASSE-TERRE

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GUYANE Service Régional Avenue Pasteur, BP 6017, 97306 CAYENNE CEDEX Tél. : 0 594 29 73 00

MARTINIQUE Service Régional, Centre Delgres Boulevard de la Pointe des Sables Les Hauts de Dillon, BP 641 97262 FORT DE FRANCE CEDEX Tél. : 0 596 60 73 60

RÉUNION Direction Régionale, 15, rue de l'Ecole, BP 13, 97408 ST DENIS MESSAG CEDEX 9 Tél. : 0 262 48 89 21

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INSEE Web. http://vvvvw.insee.fr

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INSEE MÉTHODES N°89

LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET DES SERVICES AUX

ENTREPRISES (PVIS)

THE FRENCH PRODUCER PRICE INDICES AND BUSINESS-SERVICE

PRICE INDICES (PPIs)

Les indices de prix de vente de l'industrie et des services aux en-treprises mesurent l'évolution mensuelle des prix de transaction hors taxes à la première commercialisation des produits ou des prestations fabriqués en France (importés dans certains cas) sur le marché national. Des extensions sont en cours pour construire dans les années à venir des indices des prix sur les marchés à l'exportation dans l'industrie et un indice couvrant l'ensemble du champ des services aux entreprises. Ces indices existent au ni-veau international et font l'objet d'une harmonisation au niveau européen. La publication d'indices mensuels (ou trimestriels) à un niveau détaillé repose sur l'enquête « Observation des Prix de Vente de l'Industrie et des Services aux entreprises »(PVIS). Celle-ci concerne 4 200 entreprises participantes, 24 000 relevés de prix, 1 000 indices réservés aux entreprises participantes et 650 indices publics. Les indices sont diffusés par le biais du Bulletin Mensuel de Statistique (BMS), le Minitel 3617PVI, les Informa-tions Rapides, le site internet de l'Insee (www.insee.fr) et la base de données européenne Newcronos.

The producer price indices and business-service price indices track the monthly changes in the 'factory gate' transaction prices of goods and services produced in France, as well as of selected imports. Prices are measured in the domestic market; they exclude value added tax (VAT) and other sales taxes. Within the next few years, France will be adding two further PPI indices toits program: export-market prices indices of industrial products, and an index covering all business services. These indices already exist at the international level and are being harmonized at the European level, The publication of detailed monthly (or quarterly) indices is based on the survey known as 'Observation of Producer Prices and Business-Service Prices' (in French: PVIS). The survey involves 4,200 participating firms, 24,000 price quotations, 1,000 confidentiel indices for participating firms, and 650 public indices disseminated via the Bulletin Mensuel de Statistique (BMS), the 3617PVI videotext service, INSEE's Informations Rapides bulletin, the INSEE Web site, and the Newcronos European data base.

ISSN 1142 - 3080 ISBN 2110672714 IMET089 Octobre 1999 - Prix : 91 F - 13,87

Documents

LES INDICES DE PRIX DE VENTE DE L'INDUSTRIE ET DES ... · Les indices de prix de vente' de l'Industrie et des Services aux entreprises ont pour objectif de mesurer l'évolution mensuelle