Upload
misty
View
18
Download
0
Tags:
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Les femmes et le d é pistage du VIH. Sommaire. Épidémiologie du VIH chez les femmes. Sous-diagnostic et reconnaissance tardive du VIH. Augmenter la participation au dépistage. Groupes cibles. Protocoles, méthodes et structures de dépistage. Consultation pré- et post-test. Études de cas. - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Les femmes et le dépistage du VIH
2
Sommaire
Épidémiologie du VIH chez les femmes
Sous-diagnostic et reconnaissance tardive du VIH
Augmenter la participation au dépistage
Groupes cibles
Protocoles, méthodes et structures de dépistage
Consultation pré- et post-test
Études de cas
Divulgation et confidentialité
Criminalisation de la transmission du VIH
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Épidémiologie du VIH chez les
femmes
4
Épidémiologie du VIH chez les femmes• Dans le monde, près de la moitié des 33 millions de
personnes séropositives sont des femmes1
• La proportion des infections féminines est en augmentation1
Proportion des infections à VIH chez les femmes, par région
Po
urc
enta
ge
de
fem
mes
(%
)
Afrique subsaharienne
MONDIAL
Caraïbes
Asie
Amérique latine
Europe de l’Est & Asie centrale
5
La transmission hétérosexuelle : facteur clé des nouvelles infections en Europe et au Canada
•0
•10
•20
•30
•40
•50
•60
•70
Europe
occidentale
Europe
centrale
Europe
de l’Est
Canada
•HSH
•Hétérosexuels
•UDI
•Autres
Cause de transmission dans tous les nouveaux cas de VIH, en Europe1 et au Canada2
% d
es
cas
6
La transmission hétérosexuelle comme la principale voie d’infection pour les femmes
•0
•10
•20
•30
•40
•50
•60
•70
•80
•Hétérosexuels
•UDI
•Autres
Cause de transmission dans tous les nouveaux cas de VIH, en Europe1 et au Canada2
% d
es
cas
Europe
occidentale
Europe
centrale
Europe
de l’Est
Canada
7
Diversité des femmes séropositives
• Bien que la transmission hétérosexuelle devienne de plus en plus courante, les autres voies d’infection sont toujours représentées :• toxicomanie• transmission iatrogène• infection verticale
• Chaque femme aura des antécédents et des problèmes uniques à prendre en considération
8
Vulnérabilité des femmes au VIH
• Facteurs biologiques1–3
• Surface muqueuse plus vaste dans les organes sexuels féminins, tissus délicats qui se déchirent facilement
• Éjaculat en contact direct avec le tissu muqueux vaginal et cervical
• Éjaculat libéré en plus grande quantité et avec une plus forte teneur virale que les sécrétions féminines
• Facteurs psychologiques2,4
• Normes et inégalités sexuelles (contrôle sur le comportement d’évitement des risques, fréquence et nature des rapports sexuels)
• Violence4
• Des rapports sexuels forcés peuvent causer des dégâts• Peuvent empêcher les femmes de négocier des rapports
sexuels protégés, de se faire dépister, de révéler leur séropositivité et de recevoir un traitement
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Sous-diagnostic et reconnaissance tardive du VIH
10
Sous-diagnostic et reconnaissance tardive du VIH
Sur les personnes séropositives :• en Europe et au Canada, environ 15 à 50 %
sont sous-diagnostiquées1
• Au Canada, environ 27 % ignorent leur infection2
• Au Royaume-Uni, environ 33 % sont sous-diagnostiquées3
• Au Royaume-Uni, environ 25 % avaient une faible numération des CD4 lors du diagnostic, signe d’un diagnostic tardif3
• En France, environ 33 % ont été diagnostiquées tardivement4
11
Problèmes inhérents au fait de rester non diagnostiqué
Risques pour la personne• Un diagnostic tardif augmente la mortalité et la
morbidité car il empêche l’accès au traitement1,2
• 24 % des décès chez les personnes séropositives au Royaume-Uni ont été directement attribués à un diagnostic tardif1
• En France, 43 % des personnes diagnostiquées tardivement avaient déjà développé le SIDA3
• L’HAART peut être moins efficace si commencé tard1
Risques pour les autres• Plus susceptible de transmettre l’infection et
d’avoir un comportement à risque1
12
« Le dépistage est la condition essentielle à un
traitement en temps opportun. »
Kevin DeCock, Directeur VIH/SIDA, OMS1
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Augmenter la participation au
dépistage du VIH
14
Augmenter la participation au dépistage du VIH
• Les campagnes d’information visant à augmenter le dépistage du VIH chez les femmes doivent être : • spécialement ciblées sur les populations difficiles à
atteindre• Adaptées à différents :
• groupes d’âge • milieux culturels• groupes sociaux
• Poursuivies sur le long terme
• Les directives révisées sur le dépistage du VIH ont plus de chances d’affecter les femmes que les hommes
15
Directive OMS/ONUSIDA révisée sur le dépistage du VIH
• Le dépistage doit être ‘normalisé’ • Le dépistage avec présomption de
consentement doit être adopté• Le dépistage doit être volontaire
• Doit inclure les trois C
• Le dépistage et la consultation peuvent être effectués par n’importe quel(le) médecin, sage-femme, infirmier(ère) ou travailleur(euse) de santé spécialement formé(e)
ConsentementConfidentialitéConsultation
16
Systèmes de dépistage avec présomption de consentement ou demande de participation : définitions• Stratégies de dépistage avec présomption de
consentement• où toute personne fréquentant des structures spécifiques
(par ex. des services prénataux) se voit proposer/conseiller un test VIH dans le cadre des soins de routine
• La proposition est faite indépendamment du risque, des symptômes, etc.
• La patiente a la possibilité de refuser le test• Les stratégies de présomption de consentement
augmentent le taux de dépistage du VIH et peuvent améliorer les résultats du traitement et réduire le risque de transmission1–4
• Stratégies de dépistage à la demande• Les personnes doivent réclamer en amont un test VIH• Peuvent dissuader les personnes de venir se faire dépister
17
Dépistage durant la grossesse
• Le dépistage universel prénatal du VIH a réussi à :1
améliorer le taux de diagnostic durant la grossesse
identifier le VIH plus tôt
• Les femmes peuvent devenir séropositives après un premier dépistage durant la grossesse• Si un nouveau dépistage n’est pas proposé,
et lorsque le partenaire n’est pas dépisté
18
Dépistage du VIH avec présomption de consentement durant la grossesse en Europe et au Canada
Dépister les femmes enceintes
de façon systématique
Ne pas dépister
systématiquement
Autriche, Bulgarie, Biélorussie, Canada,
République tchèque, Estonie, France, Allemagne, Malte,
Moldavie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Fédération
de Russie, Slovaquie, Espagne, Suisse, Ukraine,
Royaume-Uni
Danemark, Grèce, Hongrie, Italie, Slovénie
19
Refuser un test
• Refuser un test peut : • faire partie d’une attitude de déni ou avoir des causes
plus profondes, comme une peur de la violence, une réticence à questionner le PDS ou des barrières linguistiques
• impliquer que la femme pense qu’elle est séropositive et ne veut pas être confrontée à la vérité
• Les femmes qui refusent le dépistage prénatal du VIH ont plus de risques d’être séropositives1
Implications pour la transmission subséquente
20
Accès à une thérapie antirétrovirale
Région Nombre estimé de personnes recevant une ART
Nombre estimé de personnes nécessitant une ART
Couverture de la thérapie ART
Afrique subsaharienne
2,1 millions 7 millions 30%
Amérique latine et Caraïbes
390,000 630,000 62%
Asie de l’Est, du Sud et du Sud-Est
420,000 1,7 million 25%
Europe, Asie centrale
54,000 320,000 17%
Moyen-Orient, Afrique du Nord
7000 100,000 7%
Total 2,9 millions 9,7 millions 31%
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Groupes cibles
22
Directives relatives au dépistage : qui doit se faire dépister ?• Le dépistage du VIH est recommandé pour
les femmes dans les cadres suivants :1,2
• services de santé sexuelle• services prénataux• programmes de lutte contre la toxicomanie• services de soins de santé pour celles chez qui
l’on a diagnostiqué la tuberculose, un lymphome ou une hépatite B ou C
• Envisager le dépistage dans toutes les structures médicales des régions à forte prévalence d’infection par VIH1,2
23
Directives relatives au dépistage : qui doit se faire dépister ?• Le dépistage du VIH doit être
systématiquement recommandé aux femmes :1,2
• chez qui l’on a diagnostiqué une infection sexuellement transmissible
• ayant un partenaire sexuel séropositif• ayant eu un contact sexuel avec un homme
homosexuel• ayant un passé de toxicomane ou un ex-partenaire
ayant un passé de toxicomane • issue d’un pays à forte prévalence de VIH• ayant eu un contact sexuel avec une personne issue
d’un pays à forte prévalence de VIH• se présentant pour des soins de santé où le VIH fait
partie des diagnostics différentiels
24
Directives relatives au dépistage : pathologies indicatrices
affections définissant le
SIDA
infection à VIH soupçonnée
Neurologie • Toxoplasmose cérébrale*
• Lymphome cérébral primaire
• Méningite cryptococcale*
• Leucoencéphalopathie multifocale progressive
• Méningite aseptique/encéphalite*
• Abcès cérébral• Lésion occupant de l’espace
d’origine inconnue• Syndrome de Guillain-Barré• Myélite transverse• Neuropathie périphérique• Démence• Leucoencéphalopathie
Oncologie • Lymphome non hodgkinien
• Cancer anal/dysplasie intra-épithéliale
• Cancer du poumon• Cancer de la tête et du cou• Lymphome hodgkinien• Maladie de Castleman
25
Directives relatives au dépistage : pathologies indicatrices (suite)
affections définissant le
SIDA
infection à VIH soupçonnée
Gastroentérologie
• Candidose buccale*• Leucoplasie orale chevelue• Diarrhée chronique inexpliquée• Perte de poids inexpliquée• Salmonelle, Shigella ou
Campylobacter• Infection par le virus de
l’hépatite B ou C*
Ophtalmologie • Rétinite à cytomégalovirus
• Maladie rétinienne infectieuse incluant virus de l’herpès et toxoplasmes
• Rétinopathie inexpliquée
ORL • Lymphadénopathie inexpliquée • Parotidite chronique• Kystes parotidiens
lymphoépithéliaux
26
Directives relatives au dépistage : pathologies indicatrices (suite)
affections définissant le
SIDA
infection à VIH soupçonnée
Respiratoires
• Tuberculose*• Pneumocystis*
• Pneumonie bactérienne• Aspergillose
Hématologie • Toute dyscrasie sanguine inexpliquée notamment : thrombocytopénie*, neutropénie, lymphopénie
Gynécologie • Cancer du col de l’utérus
• Néoplasie intra-épithéliale vaginale ou cervicale (de grade 2 ou plus)
Dermatologie
• Maladie de Kaposi* • Dermatite ou psoriasis séborrhéique sévère/récalcitrant(e)
• Zona multimétamérique ou récurrent*
Autres • Infection à VIH primaire• Pyrexie inexpliquée• Lymphadénopathie inexpliquée*• N’importe quelle infection sexuellement
transmissible*
27
Directives relatives au dépistage : qui doit se faire dépister ?• Nourrissons, enfants et jeunes femmes1
• Dépister si le risque de VIH est jugé important, y compris ceux :
• ayant des parents ou des frères et sœurs séropositifs• dont la mère avait refusé un test durant la grossesse• à haut risque et se présentant pour famille d’accueil
ou adoption • arrivant de pays à forte prévalence de VIH• présentant des signes ou des symptômes du VIH • se faisant dépister pour une immunodéficience
congénitale• recevant une prophylaxie VIH post-exposition• ayant subi des abus sexuels
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Protocoles, méthodes et
structures de dépistage
29
Directives relatives au dépistage : fréquence du dépistage
les femmes séronégatives ayant pu être exposées récemmentles utilisateurs de drogues injectables
les femmes en soins prénataux refusant le test lors de la prise de rendez-vous (ou séronégatives mais facteurs de risque d’une infection)Femmes en travail se présentant pour la première fois
Refaire un test pour :1
dans 7 jours
Une fois par an ou plus souvent si symptômes de primo-infection VIHReproposer un test à 36 semaines. Envisager un examen pratiqué au point de service (POCT) pour le nourrisson une fois né si la mère continue à refuser
Proposer un POCT
30
Directives relatives au dépistage : quel test utiliser ?
Analyse de la 4èmegénération
• nécessite une prise de sang
• identifie l’anticorps du VIH et l’antigène p24
• hautement précis• échantillon envoyé au
laboratoire pour dépistage• résultats tardifs
POCT (examen pratiqué au point de service)
• nécessite une piqûre au doigt ou un prélèvement par écouvillon buccal
• sensibilité et spécificité moindres par rapport aux analyses (risque de faux résultat positif)
• Test réalisé sur site• Résultats en quelques
minutes
31
Accès au dépistage en Europe et au Canada
•0
•50
•100
•150
•200
•250
•300
Alban
ie
Autrich
e
Belgiq
ue
France
Géorg
ie
Kazak
hstan
Mold
avie
Pologne
Portugal
Russie
Saint-M
arin
Canad
a
Nom
bre
de p
ers
on
nes a
yan
t eff
ectu
é u
n
dép
ista
ge d
u V
IH,
par
pop
ula
tion
de 1
00
0
32
Structures offrant un dépistage du VIH
centres VIH
services IST
services prénataux
services TB
ONG
cabinets de médecins généralistes*
Courant
Moins courant
33
Dépistage en milieu communautaire
• Le dépistage du VIH n’était jusque-là accessible que dans des structures médicales
• Tendance actuelle à proposer un dépistage au sein de la communauté depuis l’introduction de nouvelles technologies de dépistage
• Avantages1
• peut être préféré par les patientes• ne nécessite pas que la patiente soit enregistrée
auprès d’un médecin
• peut être axé sur le dépistage des femmes• moins de stigmatisation• les femmes trouveront peut-être plus facile de révéler
un comportement à risque à du personnel non médical
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Consultation pré- et post-test
35
Directives relatives au dépistage : consultation pré-test
L’objectif principal est d’obtenir un consentement éclairé pour le test
Le consentement est obligatoire La consultation pré-test n’a
généralement pas besoin d’être longue
La patiente doit bénéficier d’un temps suffisant pour prendre sa décision
Explorer les motifs d’un refus
36
Directives relatives au dépistage : consultation pré-test
Sujetsde
discussion
Avantages de connaître son
bilan VIH
Nature du test d’anticorps du
VIH- processus de séroconversion
- fenêtre sérologique pour le dépistage
Disponibilité du traitement
Différence entre le VIH et le SIDA
Comment les résultats seront
communiqués
Nécessité éventuelle de révéler
sa séropositivit
é aux autres
37
Directives relatives au dépistage : consultation post-testLes sites de dépistage doivent avoir : une méthode convenue pour
communiquer les résultats au moment du dépistage
des systèmes de rappel pour les patientes diagnostiquées positives qui ne réclament pas leurs résultats
une relation établie avec des centres d’orientation thérapeutique
38
Personalisation des soins
Le traitement doit être adapté
et prendre en compte les
circonstances individuelles
de chaque femmes…
Culture
ou religion
Immigration
Femmes en âge
de procréer Problemes de co-morbidites
(e.g. alcoholism, drug use,
depression)
Problèmes familiaux
Antécédent médicaux
Violence
ou abus sexuel
Problèmes sexuels
Soutien
Status VIH
Acceptation du
diagnostiqueBarrieres de la langue
Grossesse
Niveau
socio-économique
Age
39
Personalisation des soins
. . . Et considérer les femmes dans leur
contexte social
c. à d. comme une mère, un partenaire,
une fille, principale responsable de soins
40
Obstacles à la communication
• Une aide supplémentaire peut s’avérer nécessaire en cas de :• barrières linguistiques • problèmes culturels• difficultés d’apprentissage• problèmes de santé mentale
41
Directives relatives au dépistage : un résultat ‘négatif’ – la ‘fenêtre sérologique’
Le résultat est rassurant, MAIS . . .
• La personne doit être :
séronégative
• incitée à cesser tout comportement à risque
• redépistée si la dernière prise de risque remonte à moins de 3 moisla fenêtre
sérologique signifie
42
Directives relatives au dépistage : un résultat positif
Les résultats doivent être communiqués :
• clairement, avec précaution et en personne
• par le médecin ayant pratiqué le test, pas par un tiers
• dans un cadre privé et confidentiel
•La personne doit :
séropositive
• se voir proposer un soutien psychologique
• avoir son état immunitaire évalué
• être informée sur la manière d’éviter de contaminer les autres, notamment un partenaire séronégatif
• être immédiatement orientée vers un traitement et des soins
43
Divulgation et confidentialité médecin-patiente
• Problèmes concernant la patiente• comportement pour réduire le
risque de contaminer le partenaire
• nécessité d’une prophylaxie post-exposition pour le partenaire
• Obstacles : peur de la violence, abandon, isolation/discrimination sociale, peur de perdre le soutien du partenaire
• criminalisation de la transmission du VIH
• Problèmes concernant le médecin• préserver la confidentialité de la
patiente sauf si des circonstances spéciales exigent la divulgation de son état
• les PDS peuvent être tenus responsables de non-divulgation
• Bien qu’elle puisse être obligatoire, une divulgation sans le consentement de la femme peut détruire la relation médecin-patiente
La consultation pré- et post-test doit aborder la question de la divulgation
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Études de cas
45
Étude de cas : femme migrante enceinte non dépistée• une femme de 24 ans se présente pour des
soins prénataux • enceinte de 29 semaines • a récemment migré d’Afrique• a subi de la violence de la part de son mari qui est
toxicomane• n’a jamais effectué de dépistage du VIH
• La femme refuse d’effectuer le dépistage du VIH
45
Comment prendre en charge cette femme ? Quelles questions aborder avec elle durant la consultation pré-test ? Peut-on et doit-on
la persuader d’effectuer le test ? Faut-il dépister
le bébé dès sa naissance ?
46
Étude de cas : Résultat discordant au test VIH• Une femme de 33 ans et son partenaire
effectuent un dépistage du VIH avant d’arrêter les préservatifs et de fonder une famille
• La femme s’avère séropositive alors que son partenaire s’avère séronégatif
• La femme refuse d’informer son partenaire de sa séropositivité de peur qu’il l’abandonne
46
En plus de gérer son diagnostic et sa grossesse potentielle, quels autres aspects
faut-il prendre en considération ?
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Divulgation et confidentialité
48
Aspects à prendre en considération
Divulgation et confidentialité médecin-patiente• Beaucoup de directives nationales préservent la
confidentialité des patients sauf dans des circonstances spéciales
• La consultation pré- et post-test doit discuter ouvertement du résultat et envisager la possibilité d’une ‘mauvaise nouvelle’
• Cas de criminalisation de patients séropositifs qui ont contaminé quelqu’un, ainsi que de médecins passibles de poursuites pénales pour non-divulgation
• Une divulgation sans le consentement de la femme peut être obligatoire mais ébranlera aussi la confiance dans le cadre de la relation médecin-patiente
48
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Criminalisation de la transmission du
VIH
50
Criminalisation de la transmission du VIH• Dans de nombreuses juridictions la loi est floue dans ce
domaine
• Il est peu probable qu’une personne puisse être condamnée en justice pour transmission involontaire du VIH
• Certaines condamnations ont eu lieu en Europe dans de rares cas où des personnes connaissaient leur état, par exemple :• Écosse
Affaire Stephen Kelly (jugement Glenochil) – Mars 2001 (droit commun écossais)
• Condamné pour avoir imprudemment porté préjudice à son ancienne partenaire
• Angleterre• Mohammed Dica, Novembre 2003• Lésion corporelle grave pour avoir sciemment infecté deux
femmes avec le VIH• Condamnation confirmée lors d’un nouveau procès en mars
2005
51
Conclusions
• Un accès élargi au dépistage du VIH permettra à davantage de femmes de bénéficier d’un traitement pour elles-mêmes et leur famille
• Toutefois, le diagnostic de séropositivité reste très stigmatisé et un soutien adéquat doit être offert aux femmes
• Des précautions doivent être prises concernant le processus de consentement et la communication des résultats
• Le dépistage doit être effectué de façon éclairée et volontaire dans un cadre positif
Women for Positive Action is supported by a grant from Abbott
Merci pour votre attention
Des questions ?