Les associations de quartier

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  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    1/22

    Les

    associations

    de

    quartier

    par Michle SELLIER

    Matre-Assistante

    I'Uniyersit

    d'Amiens

    .

    (chapitre

    III,

    les

    col-

    lectivits

    ocales et

    la

    dcentralisation).

    Cependant, depuis

    1972, I'attitude de

    la

    gauche,

    et en

    particulier

    celle du Parti soc-ialiste,a volu ; le manifeste municipal socialiste

    paru

    ,en

    septembre

    1976

    stipule

    :

    (

    une

    gestion municipale socialiste

    se

    caracterlse

    ar

    :

    -

    Une

    recherche

    constante du dialogue

    avec

    les

    associations

    qui

    agissent ur

    le

    terrain du

    cadre

    de vie...

    La cration

    dans

    les

    quartiers

    des

    grandes

    villes

    de

    commissions

    de

    quartiers

    reprsentatives ds

    habitants

    -ayant,

    sous

    la responsabilit

    des onseillersmunicipaux, des

    comptences

    rcises...

    Ainsi le

    Parti

    socialiste se montre

    favorable

    aux associations

    de

    quar-

    tier mais

    condition qu'elles

    soient,

    en

    fait, bien

    contrles

    par les

    [us.

    Par contre, le Parti communiste n'accorde aucune place particulireaux associationsde quartier et reste trs vasif au sujet des organisa-

    tions

    en

    gn&al

    ;

    l nouveau

    contrat

    municipal

    publi par le

    Parti

    communiste

    en

    iuin

    1976 dit simplement

    : .

    On

    retrouve ici la ligne < interclasse

    > du Parti

    communiste

    italin

    reprise

    lors

    du Congrs eltraordinaire

    du

    Parti

    communiste fran-

    ais travers a notion < d'Union du peuple de France>.

    En

    fait travers

    I'existence

    d'associations

    de

    quartier

    se

    pose le

    pro-

    blme

    de

    la

    dmocratisation des

    institutions

    rnunicipales

    et des

    relations

    entre les

    lus et

    la population.

    Il importe d'analyserd'abord

    les

    associations

    xistantes

    qui se

    prsen-

    tent comine

    des

    inslitutions

    ralisant davantage

    de

    dmcratie

    Iocale

    dans

    le

    cadre

    des

    grandes

    villes,

    puis

    d'tudier

    les stratgies

    .locales

    et

    les

    types de

    relations qui

    se sonf

    instaurs

    entre

    les

    associations

    de

    quartier

    et

    les

    lus.

    A

    la lumire

    de ces analyses

    l

    sera

    permis de se demander dans

    quelle mesure la dmocratisationet Ia dcentralisationde I'action muni-

    cipale

    travers les

    associationsde

    quartier entralnent

    vritablement

    une

    dmocratisation

    e

    la

    vie

    locale.

    I.

    -

    LES

    ASSOCIATIONS

    DE

    QUARTIER,

    SYMBOLES

    DE

    DEMOCRATIE

    LOCALE.

    La

    dmocratie

    est

    impossible dans

    un

    tat

    centralis

    ;

    c'est au

    ni-

    veau du ouart ier. unit e

    dimensions

    encore

    humaines,

    que

    nait

    et

    s'panouit

    1a

    dmocratie

    ;

    telles

    sont

    les ides vhicules.

    ai. le1

    dfen-

    sers des associationsde

    quartier.

    Une

    union

    de

    quartier

    Grenoble

    formulait ainsi son objectif : < la dmocratie, tous les chelons (la

    dmocratie

    c'est--dire

    e

    commandement

    du

    peuple)

    qui

    ne

    peut

    s'exef-

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

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    Les associations

    de

    quartier

    TI7

    cer

    que

    de.

    bas

    en haut,

    partir

    du

    quartier

    jusqu'

    I'Etat,

    charg

    de

    Ia

    seule

    excution

    >

    (2).

    A la

    lumire.de

    quelques

    expriences

    ranaises

    et trangres

    qui

    ont

    t

    dcrites

    (3),

    nos

    nbus

    proposons

    d'tudier comment

    lei

    associa-

    tions

    de quartier

    se sont efforces^ 'atteindre leur objectif : la dmo-cratle.

    A.

    -

    LA CREATION

    DES

    ASSOCIATIONS

    DE

    QUARTIER

    Certaines

    associations

    e

    quartier

    sont

    ancienneset de cration

    plus

    ou

    moins

    spontane.

    Vers

    1900,une cinquantainede syndicats

    de

    quaitier

    se

    sont

    constitus

    Bordeaux.

    On note ncore

    I'appafition

    de comits

    de

    quartier

    Marseille

    dans les

    annes

    20,

    de

    < communes

    ibres >

    et

    d'as-

    sociations

    de

    dfense

    des habitants

    dans

    les

    quartiers priphriques

    de

    Grenoble

    vers 1930

    ;

    la

    premire

    union de^

    quartier^ grnobl

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    4/22

    118

    Michle

    SELLIER

    Mais

    trs rapidement

    les associations

    de

    quartier

    ne

    se contentent

    plus

    d'tre

    de

    simples

    associations

    e dfense

    ds

    intrts des

    habitants

    5ll';

    liili

    t'iriiii";"

    ;;;;ii.ipii""

    -

    c"ui-"i

    a

    r;-"ag-""t

    la ville

    ^et

    elles entendent dpasser e cadre troit de

    I'action revendica-

    tive pour permettre aux habitnts de raliser leur plein panouissement.

    Et I'on

    constate

    que

    les militants

    des associations

    de quartiers

    se

    recrutent

    alors

    gnralment

    dans

    un

    milieu de

    techniciens, de cadres

    moyens milieu-

    qualifi

    de

    P.B.N.

    (petite

    bourgeoisie

    nouvelle).

    Ainsi

    daris

    leur

    tude

    ralise

    en

    1968, sur

    la

    particifation

    des

    citoyens

    au

    dveloppement

    urbain,

    P. BOLLE,

    C.

    POUYET

    et

    P.

    VERGES

    (7)

    re-

    Ivent^fa

    sur-reprsentation

    e

    cadres

    suprieurs

    et

    I'absence

    d'ouvriers

    dans

    les

    unions de

    quartier de

    Grenoble.

    Il apparalt galement

    que l'initiative

    de

    la cration d'associationde

    quartier

    -ppartiet

    surtout

    des

    groupes d'habitants

    non

    intgrs

    au

    dpart

    dans

    un

    cadre

    institutionnel, de

    urbains

    ;

    ces

    nou-

    veux habitants se trouvent dans les ZUP, les nouveaux quartiers en

    priphrie

    des

    grandes

    villes

    qui

    deviennent

    le

    cadre de

    leur

    action.

    Dans

    la pluparf

    des

    cas, en e^ffet,

    ce sont

    les

    quartiers

    nouYeaux

    qui

    se dotent-en

    premier

    d'associations

    de

    quartier,

    tandis

    que

    les

    centres

    villes sont, soit^ pourvusd'associations,

    it

    les derniers

    -s'organiser.

    Parmi

    les

    motivations

    qui

    entralnent,

    chez

    les habitants d'un

    quar-

    tier, Ie

    dsir de

    crer

    une

    association

    de

    quartier

    ou d'y adhrer,

    Ies

    facteurs

    Dersonnels ouent

    un

    grand

    rle

    : certains

    habitants

    adhrent

    parce qutils

    se sentnt

    isols,

    n opposition

    avec

    la

    ville,

    et

    qu'ils

    at-

    tendent

    de

    I'association

    une

    action^

    fficace sur

    un

    problme

    prcis

    ;

    d'autres

    habitants

    rclament

    un

    quipement

    socio-culturel

    ui

    doit

    leur

    assurer

    e

    moyen de dvelopper

    'animtion

    du

    quartier

    ;

    d'une

    faon

    g-

    nrale, ces hbitants estinient que I'association-doit avoir une fonction

    < udique>

    d'orsanisat ionde

    fts et de

    ieux

    de

    quart ier

    ;

    i l

    s 'agit

    en

    quelqde

    sorte d"e

    recrer

    des

    organisation"

    omparables

    celles eiistant

    d'ans'des

    villes

    d'origine

    mdiiale

    comme

    Sinne

    en

    Italie. De

    plus,

    pour

    un nombre impbrtant d'habitants,

    I'association

    doit avoir

    pour

    but

    de

    crer

    une

    nouvelle

    communaut,

    de

    refaire

    (

    une

    paroisse>

    ;

    ainsi

    les

    statuts

    de

    I'Union

    de

    quartier

    Allis-Alpins

    Grenoble, adopts

    en

    1967,

    prcisent

    :

    < L'assocition

    entend

    crer une

    communaut de

    ren-

    contre

    ;

    elle aura

    comme

    proccupation' ssentielle

    elle

    d'tre

    le lieu

    de

    rencontre

    de toutes

    personhes

    du

    quartier

    plutt que

    de

    constituer un

    syndicat des

    habitants >.

    Cette

    motivtion se

    retrouve videmment souvent

    chez les militants chrtiens.

    Mais

    au-del

    d'une

    organisation

    communau-

    taire, des

    habitants

    ont

    pris

    conscience

    de

    la ncessitde se

    grouper

    pour pouvoir faire entendie leur voix ; ils ambitionnent de devenir une

    structre de

    participation

    des

    citoyens dans

    le

    processus

    urbain

    ;

    il s

    veulent

    intervnir

    dns

    I'amnagementurbain

    et

    ^mme

    apprhender

    e

    devenir de

    la

    ville

    en tant

    que

    socit.

    Cependant

    les

    organismes de

    quartier

    ne

    sont

    pas

    seulement

    des

    cratioris

    de

    la

    base

    i

    ils peuvent

    rsulter d'une volnt

    politlqu-e cen-

    trale

    soit

    de

    la part

    de forcs d'opposition

    la

    majorit

    municipale, soit

    de

    la part

    de l municipalit elleirme.

    Dans

    le

    fremier

    cas,

    ils

    appa-

    (7)

    BOLLE

    (P.),

    POTIYET

    (C.)

    et VERGES

    (P.)

    -

    La

    participation des citoyens

    au

    dveloppemen-tr-

    bain. n

    :

    I'information,

    'ducationet

    a

    participation

    des

    citoyens

    ns e

    processus

    e dvelop_pcment.urbain.

    Institut d'Etudes politiquesde Grenobl. M'inistrede I'quipementt du Logement.DAFU, dcembre

    1968,

    p.

    1 -118 .

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    5/22

    Les associations

    e

    quartier

    (8)

    Depuis

    1968-1%9,

    des associations

    e

    quartiers

    rs actives

    avaient

    pris

    naissance pontanment

    et avaient

    on-tribu

    u succs

    e a liste

    de

    gauche,

    ux lectionsmunicipales

    e 1973.

    (9)

    BOLLE

    (P.)

    et

    al.

    -

    op. cit.

    p.

    VI .

    - - . gq)

    ION

    (J.)

    Lesquipements

    ocio-cultures

    t

    a

    ville.

    Grenoble,

    CRESAL,ADIRES, avril

    7972,

    pp.

    185-197.Actionconcentree'recherchesrbaines).

    119

    raissent

    comme

    des contre-pouvoirs

    destins

    prparer Ie

    renversement

    de

    majorit

    aux

    lections

    municipales

    suivantes

    i1s

    se situent

    alors dans

    une

    stratgie

    lectorale.

    Dans

    le-deuxime

    cas, ils

    peuvent

    tre des

    instru-

    ments participant

    au

    jeu

    politique

    local

    aux Cts de

    la municipalit

    en

    place.

    Ainsi

    Grenoble,

    la

    municipalit

    GAM

    lue

    en

    1965 confie aux

    unions

    de_

    quartier

    dj existantes

    des tches beaucoup

    plus importantes

    que

    p?r

    le pass

    et

    leur

    donne les

    moyens

    matriels d'assurer

    leurs

    nouvelles

    onctions.

    .

    A Bologne,

    en-1956,

    c'est la

    dmocratie

    chrtienne

    minoritaire

    la

    mairie

    qui

    propose

    a

    cration

    de

    commission

    d'information

    des

    habitants,

    pour

    entamer

    le

    monopole

    du Parti communiste

    italien

    qui

    est

    maiori-

    taire

    au conseil

    municipal

    depuis 1945. Le conseil

    municipl

    met

    alori

    en

    place

    des

    conseils

    de

    -quartir

    qui,

    en

    fait,

    vont

    renfoicer

    sa

    position

    politique.

    A Pavie,

    en 1973.

    aprs

    l'lection d'une

    municipalit de

    eau-

    he

    cnduitepar

    un maire'soial iste,a

    vil le

    est

    partag

    n

    huit qar-

    tiers, chacundot d'un comit lu par la population (8).

    Ainsi

    coexistent

    dans les

    quartiers

    des associations

    de tvpe trs

    dif-

    frent,

    quant

    leur

    histoire, qant

    aux

    motivations des

    habilnts qui les

    ont

    constitues,

    et quant

    au'

    contexte

    politique

    dans

    lequel

    elles

    se

    situent.

    De

    plus

    la

    cration

    d'associations e

    quartier

    est

    parfois gne par

    le

    caractre

    vasue

    et

    imprcis

    de

    la notion

    ^de

    quartier.

    En

    effeit

    a

    bse

    de travail

    d'un-

    clcoupa^ge

    e

    la

    ville

    en

    quartiers

    repose

    sur

    Ia notion

    sociologiqu.e

    de sentimnt

    d'apgartenance

    .

    Mais

    la notion

    mme

    de

    quartier

    n'est

    pas

    admise

    sans

    rserve

    certes,

    on

    ne peut nier que le

    quartier

    a, de

    tout

    temps, occup

    une

    place importante

    dans

    la

    vie

    quotidienne

    des habitants

    des

    villes

    ;

    nnmoins dans

    leur

    analyse de

    l_ participation des citoyens au dvloppement urbain, les auteurs P.

    BOLLE,

    C.

    POUYET

    et P. VERGES

    -stiment

    :

    (

    que

    dans certains

    cas, le

    quartier

    n'a pas

    une

    existence

    elle avant

    la

    ciation d'une

    as-

    sociation.

    I-r.,

    quartier

    ne

    serait donc

    pas

    une

    ralit

    vcue, mais

    I'ex-

    pression

    pa.l

    qelques-uns

    'une volont d'appropriation d'un

    espace

    ur-

    bain,

    du

    dsir

    de

    reconstituer

    une

    communaut suivant

    la

    projection

    d'un < modle

    > issu

    de I'image idalise

    du

    village

    traditionnel. La re-

    cherche

    de < racines

    )

    par

    des-< migrants

    >

    urbaini se

    ferait

    donc tra-

    vers

    une rfrence

    uh style

    de vi du

    pass

    et

    non

    par

    I'invention

    de

    formes

    orisinales

    de

    la

    socit

    urbaine

    >

    (9).

    Du

    point

    d vue de

    Ia

    muni-

    cipalit,

    J.- ION,

    met

    I'hypothse

    que

    de

    la

    ville.

    A

    _Pavie,

    partir

    de 1968,

    des

    projets

    spculatifsd'urbanisme

    provo-

    quent

    la

    cratiori

    de cornits

    de

    quartir qui

    laborent des contre-roiets

    g_plan

    d'urbanisme

    leurs

    dif frentes

    ations

    expl iquent 'lect in,-en

    1973,

    d'une

    municipal i t

    de

    gauche qui

    obt ient

    I

    r irajor i t

    du

    consei l

    (16)

    _;ds son lectin, a muiicipalit met l'tude un plan gnral dela ville et en 1974

    ]e

    plan

    des

    seivices est approuv

    aprs^ n

    lrge

    dbat

    public.

    Mais le

    plan

    d'urbanisme

    propreniet

    dit

    fi 'est

    accept

    ou'en

    1976

    aprs

    des

    m-ois

    de

    discussions

    ubliques

    et

    de

    runions

    d conimis-

    sions

    spcialises

    ans

    les

    comits

    de

    quartier.

    I-e

    comit

    de

    quartier

    donne.

    galement

    son

    avis et

    fait

    des

    propositionsquant

    au budget

    com-

    munal

    (17).

    En

    F_range,

    ous

    les

    exemples

    tudis

    (18)

    vont

    beaucoup

    moins

    loin

    ;

    les

    habitants

    ne

    participent

    pas

    vraiment

    l'laboration

    d budeet

    et la

    municipal i t. . tent

    lutt

    un

    expl icat iondu budget

    dans

    un

    but

    peoagoglque

    t

    pot l t lque.

    ^ .

    Le1

    organismes_de

    uartier

    sont galement

    sollicits

    pour

    assurer

    des

    tchesde _gestion.Ces puvoirsde geslion peuvent s'exerer ur les qui-

    pements

    du quartier,

    sur

    les

    subventions

    ccordes

    par

    Ia

    municipalit

    ou

    sur les

    services

    municipaux

    qui

    font

    I'objet

    d'une dcentralisation.^

    bibliothques

    de

    .quaitier,

    Ies

    dispensairei

    prventifs

    (19)

    et les

    centres

    clvlques.

    Les

    comrts

    de quartier

    ne

    possdent as

    de budget

    propre,

    sauf

    pour

    I'information

    ;

    ce

    soht les

    quiements

    qi

    recoivent-un

    sulbvention

    de

    la

    ville et les

    conseils

    d'admiirisiration

    ds qriipements

    qui rendent

    compte.

    A Pavie,

    les

    comits

    de

    quartier

    ont la responsabilit

    de fonction-

    nement

    des centres

    civiques

    et-

    s'occupent,

    avec

    l

    municipalit,

    des

    ser-

    vicesmunicipaux

    dcential iss

    ont

    i ls

    ont la charge.

    De^nombreux

    ser-

    vices tels que les crches et maternelles,certaines- ctivits sportives et

    celles

    des ehfants

    aprs l'cole

    ()

    sont administrs

    par

    des

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    10/22

    t24

    Michle

    SELLIER

    comits

    de

    gestion,

    o

    sigent

    des

    membres des

    comits

    de

    quartier.

    L'autogestionl

    des

    services t des

    activits a

    fait

    I'objet

    d'effoits trs

    importnts

    de

    la

    part

    de

    la

    municipalit

    qui

    se

    rclame d'une

    volont

    de

    gestion

    dcentralise

    u

    plus

    prs des usagers.

    A Grenoble, I'expriencedes unions de quartier paralt actuellement

    avoir

    provoqu

    Ia

    deption des

    grenoblois

    ;

    1e

    Parti

    ^socialiste

    local re-

    ,

    -t t

    grette

    que

    l.

    gestion

    municipale, elle-mme

    entralise,,chappe,

    n

    grande

    partie

    ux

    cityens

    qui

    ne

    peuvent

    exercer

    acilement

    leur contrle

    et, en

    i976,

    le

    GAM- de Genobl constate

    que

    .

    'exprience

    ds C.I.e.

    s'est

    poursuivie

    et

    ii

    vilie

    compte

    maintenant quelques

    cent

    soixantecomits

    d

    quartier

    :

    la

    muni-

    cipalit

    leur

    a

    fourn

    un local

    (commun)

    et

    une secrtire.

    Dans

    chaque

    grald

    secteur

    de

    la

    ville,

    les projets

    d'urbanisme

    sont

    prsents

    et

    riis-

    cuts

    entre

    fonctionnaires,

    lus t ieprsentants

    des

    habitats.

    A

    Lyon

    la

    concertation

    est loin

    d'tre

    aussi

    pousse,

    mais il

    existe

    une

    centaine

    de

    comits

    de quartier

    dont certains

    snt trs

    actifs

    (22).

    A Bordeaux

    galement,

    . CHABAN-DELMAS,

    en tant

    que

    la

    ville,

    a

    su tabfir

    des

    relations

    troites

    et confiantes

    avec

    a

    des

    syndicats

    de

    dfense

    des

    intrts

    des quartiers

    (23).

    maire

    de

    fdration

    B.

    -

    RELATIONS

    CONFLICTUELLES

    certaines

    municipalits

    ont

    eu cependant

    des

    difficults

    avec Ies

    associations

    e

    quartir

    de

    leur

    ville,

    sovent

    cres

    par

    des forces

    d'oo-

    position

    la-

    pajgrit municipale

    ou

    simplement

    par

    ^des

    habitants

    hosfi-

    les

    aux notables

    ocaux

    ;

    ces

    associations

    pparaissent

    alors comme

    des

    contre-poyvoirs

    destins

    lutter

    contre les^dirigeants

    communaux

    et

    prparer

    le

    renversement

    de maiorit

    aux lectionl suivantes.

    (22)

    (23)

    Le Monde. 18 mai 1976.

    POTIYET (C.) - op. cit. p. 601.

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    12/22

    126

    Michle SELLIER

    Ainsi

    Valence,

    I'quipe

    municipale

    radicale-socialiste

    ui

    a

    t

    au

    pouvoir

    de 1947

    1965

    6t

    trs foitement

    conteste

    par

    ls unions

    de

    quartier

    ;

    ces

    unions

    se

    sont

    cres

    spontanment

    I'iniiiative

    de

    groupes

    d'habitants,

    partir

    de 1966

    :

    une^ dration

    des

    comits

    de

    quartier

    coordonne 'activitdes divers cmitsde quartier de Ia ville qui iouissent

    chacun

    d'une

    grande

    autonomie

    : ces comiis sont

    des

    organis-ations

    oly-

    valentesqui

    entendent

    prendre

    n compte la

    globalit de-s

    problmes

    qu i

    se

    posent

    dans le

    quartier.

    La fdration a refus d'tre une

    structure

    offiialise.

    charge

    e

    reprsenter es quartiers

    devant

    les pouvoirs pu-

    blics

    ;

    cette charge ui

    paraissait

    rop lourde de

    compromissions t d'en-

    traves.

    Parmi

    les quartiers,

    certains ont

    dvelopp des actions dures

    avec

    des manifestat ions^de

    ue

    tandis

    que

    d'autres-

    taient

    plus

    I 'aise

    dans

    les ngociations,

    tayes

    de dossieri techniques.

    Outre eur rle

    d'anima-

    tion dir

    quartier.

    Ies-

    associationsse sont trduves

    confrontes avec le

    pro-

    blme

    de la

    prise

    en charge des

    quipements

    qu'elles

    avaient rclams

    elles couraieni

    le risque

    de se

    laissei bsorUr

    rar

    des tches de

    gestiori

    au dtriment des thes d'animation ; suivant^les quartiers, la rponse

    apporte

    ce

    problme

    a t diffrente.

    Une

    des orisinalits

    des

    associationsde

    quartier

    valentinoises

    rside

    dans le

    type

    de"rapports

    qui

    s'est

    instaur

    eirtre la base des

    militants

    et ceux

    quton peut

    bpeler

    ^les

    dirigeants

    ;

    < I'accent a t

    mis

    sur

    la ro-

    tation

    ds dlgus,

    de

    faon de

    que

    l'ensemble

    des

    gens intresss

    ppjs.s.e

    voir I'eiprience

    des contacts

    ^avec

    les

    pouvoirs publ,ics,

    et afitl

    d'viter

    que

    se constitue une quipe

    de

    personnes < comptentes

    qu i

    prenne

    le pouvoir

    au dtriment de I'ensemble

    des

    membres des

    quartiers

    t

    des habitants

    Qq.

    Les

    dleations des comits de

    quartier, qui

    comprenaient donc

    chaque dmaiche

    des

    personnes

    diffrntes,

    se sont

    hetirtes la mairie

    et l'-ont vivement critiqire. Le climat tait favorable la naissanced'un

    GAM

    (Groupe

    d'Actioi Municipale)

    qui

    se

    constitua en

    1970.

    Ce

    groupe prit

    le nom de

    G.E.A.M.

    (Groupe

    d'Etude et d'Action

    Municiple)

    t

    pbsa

    aux comits de

    quartier

    le

    prbblme

    de

    leur

    position

    face

    ari

    pouvoir^

    municipal.

    Une

    majrit se dgagea

    nettement pbur re-

    fuser

    de s'engagerdans I'exprience

    I'action

    des

    associations e

    quar-

    tier devait rester de type revendicatif

    syndical

    .et

    qop s'orienter vers

    la

    conqute du

    pouvoir

    olitique ;

    nanmoins,

    le

    G.E.A.M.

    profita

    des

    unions

    de

    quartier qui

    lui

    fournit, lors de

    la campagne

    letorale,des

    militants

    dj

    formi

    (en

    ce sens,

    J.P.

    CLERC, dans

    Le Monde, a

    pu

    parler

    de

    ),

    et des

    tudes ralises

    par

    les

    ommissions^de^

    uartir

    ;

    le sucs

    eiatif de

    la Iiste prsente^par e

    G.E.A.M. (nanminsbattue 27 voix prs par la liste UDR) peut s'ex-

    pliquer

    en

    partie par

    le travail

    de sensibilistion

    effectu

    par fes unions

    de

    quartier.

    A Rennes,

    la situation s'est

    prsente

    en termes trs diffrents

    et

    a

    t caractrise

    par

    un changemnt d'attitude

    de la municipalit

    vis--

    vis des unions

    de'quart ier

    :

    premier

    comii

    de

    quart ier

    ^qui

    se

    soit

    cr Rennes,

    dans^

    es

    annes

    S0, s'est

    heurt

    une forte lostilit de

    la municipalit

    d'H.

    FREVILLE M.R.P.,

    aujourd'hui toujours

    maire de

    la

    Ville, prident

    du conseil

    gnral et ancie-n

    dput.

    Puis,

    vers

    1960

    fut'

    cr,

    f I'initiative

    conjointe

    de

    la

    ville

    et de

    la

    ^caisse

    d'allocations

    ami-

    (24)

    BERTHET

    (J.L.)

    et al.

    -

    op. cit.

    p.

    196.

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    13/22

    Les

    associations

    de

    quqrtier

    l iales,

    'office

    social

    et

    culturel(O.s.C.)qui

    s'est

    dfini lui-mme

    comme

    :

    < a

    plate-forme

    permanente

    du

    dialosu

    des associationsavec les

    Dou-

    voirs

    .pub^lics

    .

    Sus

    I'impulsion

    du

    d'irecteurde I'o.s.c.,

    Ies

    union

    de

    quartier

    furent

    alors

    reconnues

    comme

    des interlocuteurs

    valables avec es-

    quels

    .le _dialoguetait possible ; I'office favorisa mme la cration descomitsde quartier et tndit leur

    confier

    la

    sestion

    de certains quipe-

    ments

    ;

    la

    municip?lit,

    d'abord

    hostile

    aux

    un"ionsde

    quartier,

    leur

    e-

    vint favorable.

    _Quant

    aux

    unions

    de

    quartier,'

    leur' attitude

    vis--vis

    de I'o.S.C

    et

    de la

    municipalit

    a

    "onriu

    des

    variations

    ;

    ainsi,

    dans

    une

    tude

    effectue

    en 1968

    par

    A.

    SAUVAGE

    sur les comits

    d

    quartier

    (25),

    les

    unio.ns

    de

    quartier'

    rennoises

    taient p"ror

    comme-des

    relais

    qui

    transmettaient

    lei

    revendications

    des habiianis

    aux

    pouvoirs

    p.ublics

    et taient

    charges

    enslrite

    de

    populariser

    et d'expliquer

    fes dci-

    sions

    prises par

    la

    maifie.

    Le

    fonctionnnient

    des unions e

    quartier

    tait

    caractris

    ar

    la

    non

    rotation

    des

    dirieeants

    :

    la municipalit

    oaraissait

    soucieuse

    'avoir

    dans

    les

    quartiers

    des

    "eens

    foims.

    comptents.

    ont

    elle

    pouvait

    faire

    ses nterlocuteurs

    privilsii.

    Ces responsabls

    e

    quartier

    se

    sont faits ainsi les porte-parole'de a"municipalit^ t le rle de^charnire

    qui

    leur

    tait

    dvolu

    a

    accentu

    nvitablemnt

    eur

    prestise

    et a

    tendu

    les

    transformer

    en

    du

    quartier.

    A. SAUVAGestimait

    alors

    que

    les

    quartiers

    taient

    amens

    exrcer

    une

    fonction

    interatrice.

    adao-

    tative

    :

    (26).

    Depuis

    1968,

    e

    comportement

    des unions de

    quartier

    vis--visde la

    municipalit

    tend

    voluer

    ;

    on

    constate un net

    drcissement

    dans I'at-

    titude

    de

    plusieurs

    comits

    qui

    se montrent

    trs critiques

    l'gard

    de la

    mairie. ce climat, comme - valence. a t favorable la crtion d'un

    GAM,

    en 1970.

    Nanmoins,

    aux

    lectionsmunicipales

    de

    7977,

    la

    liste

    g-olqu_lte

    ar

    H.

    FREVILLE

    a

    t rlue

    ds le

    premier

    tour et

    H. FRE-

    VILLE

    cnserve

    Rennes

    une forte

    position

    loale.

    Quant

    aux

    comits

    de

    quartier,

    ils

    semblent

    s'tre

    affermis

    en

    ;

    ils

    reoiverrt

    une

    aide frnancire et

    technique

    que

    leur

    dispense

    e._ ouvoir

    et le

    dialogue

    qui

    s'instaure entre ce

    pduvoii

    et eux

    est

    susceptible

    de connatre

    encre

    6ien

    des

    variations.

    C.

    -

    RELATIONS

    INSTITUTIONNELLES

    Entre

    la

    municipalit et les organismesde quartier se sont instauresdans le cas de Grenloble,et en Itaie dans ceux de Bologne et de Pavie,

    des

    relations

    de

    type

    institutionnel

    qui

    chappent rs lar"gement

    u

    droit

    en

    vigueur

    .;

    en

    effet

    le

    droit

    franais,

    comme

    le

    droit italien,

    s'oppose

    toute

    dlgation

    de

    pouvoir

    du

    mire

    des associations.

    A

    Grenoble,

    du fait

    du

    dynamisme

    d'associationsde

    quartier

    di

    anciennes

    t du fait

    de la

    volont politique

    des

    lus, les

    unions

    de

    quai-

    tier

    ont

    t

    apparemment

    autant

    q'il

    soit

    possible,

    associes

    ux

    affaires

    . .

    (25)

    SAUVAqE

    (A.) . -

    t es

    comi ts

    de

    quart ier .

    L ' in format ion, 'ducat ion

    et a

    par t ic ipat ion

    des

    ci tovens

    dans.le

    processrls

    de

    dvelopgemen_t

    rbain.

    Instit-ut Rennois de Recherches

    Socio'logiqus.

    Ministr

    de

    I

    Equrpement

    et du Logement ,

    DAFU,

    dcembre

    1968,

    pp.

    l l9 -1 j6 .

    (26) SAUVAGE(A.) . - op. ci t . p. 143.

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    14/22

    128

    Michle

    SELLIER

    (2D

    HOLLARD

    (F.)

    -

    Grenoble

    Les Unions

    de

    Quartier.

    n

    :

    Utbanisme,

    n" 107.

    -

    Correspondance

    municipale, o 114,octobre1970,

    .24.

    d'amnagementurbain

    par

    le

    pouvoir municipal.

    depuis

    1965. Grenoble

    constitue

    e

    terrain

    d'letion

    de

    unions

    de

    qartier,

    c'est

    la

    < ville-test

    >,

    Ia

    ville

    o

    les unions

    de

    quartier,

    tout

    la fis structures

    de

    contestation

    et structures de gestion, divent russir.

    Les

    premires

    associations de

    quartier

    se sont

    cres

    ^

    partir

    de

    1922

    :

    d,;

    1922 1950, ces unions

    nt

    eu

    en commun,

    en

    mme temps

    que

    des

    actions

    revendicativesauprs

    des

    pouvoirs

    publics, I'orgaqisation

    cie la

    vie

    dans

    leur

    quartier

    com^me

    ans^un

    villae

    autonome-.

    Ensuite

    Grenoble a

    connu

    uire

    deuxime

    vaque

    de

    cradion d'associations

    de

    1957 1961 l'poque de

    I'expansio-n

    e

    la

    ville

    au-del de

    ses rem-

    parts

    ;

    chaque nouea

    quartier

    3'est alors

    dot

    d'une

    union de

    quartier

    ;

    buis

    de

    1964

    1968, les

    quartiers

    du centre

    ville

    se sont

    leur tour

    rganisset en

    1968,'

    l existait

    19 unions

    de

    quartier

    qgi

    s'tendaie_nt

    sui toute

    la

    superficide la ville.

    Ds

    1963, des

    ontacts

    s'taient

    tablis

    entre les

    diffretes unions

    qui

    avaient

    alors

    dcid

    la cration

    du

    Comit

    de Liaison des Unions de Qartier (C.L.U.Q.).

    Jusqu'en 1965,

    ces

    unions de

    quartier

    ne diffraient

    gure

    q9

    -qg r-es

    unions

    dxistant en

    France

    :

    la

    maiiie, conduite

    par

    le doteur

    MICHAL-

    LON,

    maire UDR lu en

    1959, ne

    reconnaissait

    pas les unions de

    quar-

    tier en

    tant

    qu'interlocuteurs

    ;

    I'exception

    d'un

    adjoint

    au

    maire, les

    contacts avec a mairie taient

    rares

    et

    pu

    efficaces

    ;

    les

    unions de

    quar-

    tier

    avaient nanmoins acquis,

    du

    fait de

    leur

    tradition

    d'action

    revendi-

    cative, et de

    I'audience

    q'elles

    rencontraient

    parmi les couches

    sociales

    nouvelles

    e

    la

    ville,

    un tl

    impact

    que

    leur concours

    devint

    prcieux ors

    des lections

    municipales

    de

    19i65

  • 7/25/2019 Les associations de quartier

    15/22

    Les associationsde

    quartier

    -

    pour

    certaines,

    'union

    de

    quartier

    habitants

    et

    les pouvoirs

    publics

    ;

    elle doit

    expnmes

    ou supposes

    Dour

    les

    transmettre

    qu

    elle

    prenne

    en charg

    es rponses

    ces

    n'a pas.

    pallier

    les

    crences

    des

    pouvoirs

    ments

    du

    quartier

    ;

    doit

    tre le relais

    entre les

    faire

    la

    synthsedes besoins

    la

    mairie

    et exiger d'elle

    besoins

    ;

    I'union de

    quartier

    publics et

    grer

    les quipe-

    t29

    Ds

    le

    dbut

    de son mandat,

    la

    municipalit

    s'est

    efforce de fournir

    aux

    citoyens

    ous les

    lments

    possibles

    'apbrciation

    sur

    I'avenir

    de

    leur

    ville :

    elle a mis

    en

    place

    des movens

    et

    a

    int

    des expriences

    estines

    assurer

    informatin

    et la

    participation

    des

    citadins

    :^

    publication

    d'une

    revue

    municipale

    rnove.

    envoi

    aui

    (

    corps intermdiairs d'un bulletin

    priodique d'information tir 3.000 exmplaires, tenue de confrences

    de

    presse-rgulires,

    tilisation

    systmatiqu

    de

    la presse ocale et

    des

    antennes

    de la

    radro.

    Elle

    a recherch

    a

    confrontation

    directe avec la

    population

    au

    cours

    d'expriences

    elles

    que

    les

    runions

    publiques

    sur

    le^bdget. Elle

    a mis

    en

    place

    des

    commisiions

    extra-municpalesl

    t cr

    un

    posle

    d'attach de

    presse.

    Dans

    ce contexte,

    les

    unions

    de

    quartier

    ont

    alors conu de

    grands

    espoirs.

    Puis

    trs rapidement,

    au

    bout

    de

    2 ou 3 ans,

    les relations entre les

    unions

    de

    quartier

    et la municipalit

    se sont dtriores

    tous les

    auteurs

    qui ont tuiti es unions de qurtier Grenobleont relev a phrasecri-

    te e n 1968 par

    F. HOLLARD,

    alors un des

    responsablesu

    -C.L.U.Q.

    :

    des

    habitants

    que

    Ia mise

    en cuvr

    d'un

    pouvoir

    de

    contrle

    D.

    (29)

    Cependant

    Ie

    GAM

    de Grenoble

    reste

    trs attach

    I'existence

    des

    unions de quartier et cherche, la lumire des expriencestransres

    essentiellement

    taliennes,

    comment

    institutionnaliser^

    ces

    que

    sont les

    associations

    e

    quartier, pour pallier

    la

    menace

    consrante

    d'un pouvoir

    municipal

    central is,

    monojrol is'par uelques-uns.

    Ces

    expriences

    taliennes

    que

    sont-elles

    ?

    A Bologne,

    le

    conseil

    municip

    al

    a cr en son

    sein une < commis-

    sion

    pour

    la.dcentralisation

    ,,

    avc

    des

    membres

    appartenant

    tous

    les

    grgupg.s

    olitiques,

    majoritaires

    et d'opposition,

    et

    diiige par

    un ; en fait des asie-bles

    aussi

    nombreuses

    et aussi

    rares

    ne

    peuvent

    gure

    avoir

    de signi-

    fication.

    Par

    contre,,

    l

    est

    de

    rgle

    que

    les

    prsidents

    de chaque

    comit

    de

    qu_artier,

    onsidrs

    omme

    adjoints

    au mire,

    forment

    un

    clleedes

    pr-

    sidents

    a9joints

    au

    maire

    qui

    se runit normalement

    une fois"

    par

    rirois

    et qui.a

    la.m3in

    sur

    tout piojet

    global,

    ascendant

    ou

    gescendantl

    et

    peut

    ainsi

    devenir

    'interlocuteur^

    rivilgi

    de la municipalit.

    ^ ,^

    D'autre

    parJ,

    chaque

    comit

    de quartier peut,

    la majorit

    des

    t/J

    de

    ses membres,

    proposer

    au

    conseil municipal

    tous

    proiets

    de dli-

    brations

    ou

    textes

    de^ iolutions,

    dans les limites

    de sa omptence.

    En

    cas

    de

    diffrcult,

    une

    rencontre

    est

    toujours

    possible

    entre le^

    comit

    de

    quartier et le conseil municipal.

    _A

    Pavie,

    la

    municipalit

    a mis

    en

    place

    un

    seryice dit