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JEUDI 9 MARS 2017 – 20H30VENDREDI 10 MARS 2017 – 20H30SAMEDI 11 MARS 2017 – 20H30DIMANCHE 12 MARS 2017 – 15HDIMANCHE 12 MARS 2017 – 20H30
SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE
Robyn OrlinBeauty remained for just a moment then returned gently to her starting position...
Une pièce de Robyn Orlin
Danseurs de la Compagnie Moving Into Dance Mophatong : Macaleni Shili, Sunnyboy Motau, Thenjiwe Precious Soxokoshe, Teboho Letele, Julia Burnham, Oscar Buthelezi, Asanda RudaYogin Sullaphen et Christopher Lesapo, musiciens
Moving Into Dance Mophatong Sylvia Glasser, fondatriceMark Hawkins, directeur artistique Nadia Virasamy, manager de compagnie
Nhlanhla Mahlangu, assistant de la chorégraphe Philippe Lainé, vidéo Marianne Fassler, création costumes Denis Hutchinson, création lumières Denis Hutchinson, directeur de tournéesThabo Pule, régisseur général
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Production : City Theater & Dance Group, MIDM, Moving Into Dance Mophatong et Damien Valette Prod, Paris.Coproduction : Tilder, City Theatre & Dance Group, Biennale de la danse de Lyon, MAC-Maison des Arts de Créteil, Maison de la musique de Nanterre.
Administration, diffusion : Damien Valette
En partenariat avec le Théâtre de la Ville.
DURÉE DU SPECTACLE : ENVIRON 1H10.
Une heure avec Robyn Orlin, rencontre avec la chorégraphe le samedi 11 mars à 15h
Une heure pour partager un moment privilégié avec Robyn Orlin qui, avec humour, nous parle d’identité de mémoire et de vie. Une heure interactive pour réaliser qu’il n’y a pas qu’une seule façon de faire de l’art et de bouger.
SALLE DE RÉPÉTITION - PHILHARMONIE
TARIF : 10€
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Un continent « so future »
Quand la beauté surgit sans crier gare, et révèle une Afrique aussi facétieuse qu’optimiste.
En 2014, Robyn Orlin confessait : « J’aime les gens en Afrique. Ils vivent en communauté et c’est beau. Et ils sont beaux. J’ai de plus en plus envie de beauté. Est-ce mon âge? Je serai bientôt sexagénaire. »1 Et Robyn riait. Elle venait de créer, avec bonheur, une pièce au Sénégal, avec la compagnie de Germaine Acogny : « L’Afrique de l’Ouest m’a aidée à tomber de nouveau amoureuse du continent. »
Mais l’Afrique est pour elle un tissu d’émotions contradictoires. Sur la réalité en Afrique du Sud, elle pose un regard nettement plus critique. Quand il s’agit de Johannesburg, la Sud-Africaine de peau blanche se sent légitime en montant au créneau, face aux viols, à l’homophobie ou à la stigmatisation des séropositifs dans son pays d’origine.
Mais si elle décide de travailler avec cette compagnie phare des townships qu’est Moving Into Dance Mophatong, c’est bien pour opposer inven-tivité, bonheur et optimisme à l’image d’Épinal d’une Afrique meurtrie et léthargique. Orlin œuvre pour que l’Afrique soit « perçue non pas comme « l’autre » mais comme un continent plein d’humour, de grâce et d’imagination. »
Alors, comment fait-elle pour dénicher tant de Beauty en liberté, dans les rues de Jo’bourg ? Sa lucidité à l’égard des difficultés lui permet, en contrepartie, de percevoir comment, par exemple, « une petite boule d’argile fixée au-dessus de la tête et percée de plumes devient un sublime couvre-chef digne des meilleures modistes. » Elle admire « cette attention portée à l’ornementation corporelle, essentiellement à base d’éléments naturels et d’objets trouvés alentour. »2
1 Revue Tanz, mars 2015, entretien de Thomas Hahn.2 Notes de Robyn Orlin pour la création de la pièce à la Biennale de la Danse de Lyon (2012).
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La beauté surgit, même dans un apparent capharnaüm. Il faut creu-ser sous la surface, la ramener à la lumière. Le regard de l’artiste sait découvrir un pays débordant de cocagnes immatérielles. Orlin plonge dans la vérité de la ville, pour dénicher la beauté, même dans des rues moins reluisantes, et surtout, dans les cœurs. Et si, comme le veut le titre de cette fresque vivante, la beauté est à ce point éphémère, c’est qu’elle res-semble à une ballerine, chaussant un tutu façon Orlin, fait d’objets recyclés.
Thomas Hahn
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Notes de Robyn Orlin (2012)
... foyer incessant de guerres tribales et de trafic d’armes, d’ivoire et de drogue, l’Afrique est aussi un hôte extraordinairement accueillant et paisible... les tribus Surma et Mursi vivent dans la vallée de l’Omo, en Éthiopie...... elles partagent un même goût pour la peinture corporelle et les ornements extravagants empruntés à la nature...... ces décorations répondent souvent à des besoins d’ordre pratique, comme se protéger du soleil... les femmes passent de village en village coiffées d’une branche pour se faire un peu d’ombre... elles se peignent et s’ornent le visage et le corps avec des matériaux tirés de « la grande armoire de Mère Nature »...
à raison de plusieurs fois par jour, ces changements d’apparence composent un défilé de mode permanent aussi riche qu’éphémère..... une petite boule d’argile fixée au-dessus de la tête et percée de plumes devient un sublime couvre-chef digne des meilleures modistes..... le cuir qui entoure le tibia des zébus se transforme en jambières de brousse...... des coquilles d’escargots enfilées sur de fines lianes forment de superbes colliers.... coquillages, noix, courges, fleurs et herbes tressées sont utilisés comme autant d’éléments décoratifs...... mais aussi, vestiges de la production industrielle, cartouches de fusil, capuches de stylos bille, morceaux de verre coloré, complètent parfois ces ornements et rappellent que la civilisation occidentale, même au plus profond de l’Afrique, n’est jamais très loin...... cette attention portée à l’ornementation corporelle, essentiellement à base d’éléments naturels et d’objets trouvés alentour, est étroitement liée au mode de vie itinérant...... les peuples nomades laissent tout derrière eux
au moment de partir, leurs biens se limitent à ce qu’ils peuvent porter sur leur dos...... ils trouvent facilement autour d’eux une multitude de plantes, chacune invitant à se livrer à des décorations ingénieuses..... une touffe d’herbe sert de coiffe, des feuilles de bananier, des vrilles et pétales de fleurs tressées sont noués autour de la tête comme des guirlandes luxuriantes..... chez les Occidentaux, ces réalisations demandent souvent un effort intel-lectuel intense, mais ici, les créa-tions sont immédiates et sponta-nées….. par un geste habile et sûr, les corps sont habillés de tonalités et de compositions toujours surpre-nantes et incroyablement belles…... il règne une fascinante dimension de mystère, presque magique, qui
est propre à de nombreuses sociétés africaines....... vêtements et parures sont des moyens privilégiés d’exprimer des valeurs sociales, politiques et religieuses...... revenons à la réalité d’un groupe de danseurs africains qui voit ces expressions comme une source de fantaisie et de plaisir... mais comment traduire cela sur scène... une scène imaginée comme le lieu d’un périple nomade... c’est l’idée de départ de la pièce que j’aimerais monter avec les danseurs du groupe sud-africain Moving into Dance... une pièce, en fait, sur la beauté et l’inventivité... l’Afrique n’est pas qu’un continent de malheur et de désolation... alors, partagez cette aventure avec l’espoir d’être perçu non pas comme « l’autre » mais comme un continent plein d’humour, de grâce et d’imagination !!!
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Robyn Orlin – City Theater and Dance Group
Née en 1955 à Johannesburg, Robyn Orlin a suivi les cours de la London School of Contemporary Dance de 1975 à 1980, puis ceux de la School of the Art Institute of Chicago de 1990 à 1995, où elle obtient un master. Elle a présenté sa première performance à Johannesburg en 1980. Surnommée en Afrique du Sud « l’irritation permanente », elle relève, à travers son œuvre, la réalité difficile et complexe de son pays. Elle y intègre diverses expressions artistiques (texte, vidéo, arts plastiques…), afin d’explorer une certaine théâtralité qui se reflète dans son vocabulaire chorégraphique. On lui doit notamment Naked on a goat (1996), Orpheus… I mean Euridice… I mean the natural history of a chorus girl (1998), qui a obtenu le prix FNB Vita. Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other (1999) qui a obtenu le Laurence Olivier Award de la réalisation la plus marquante de l’année et We must eat our suckers with the wrappers on, pièce sur les ravages du SIDA en Afrique du Sud. De septembre 2005 à fin 2007, Robyn Orlin a été accueillie en résidence au Centre national de la Danse de Pantin. Elle a mis en scène L’Allegro, il penseroso ed il moderato de Haendel à l’Opéra national de Paris, dont la première a eu lieu le 23 avril 2007. Dressed to kill… killed to dress … pour des Swenkas sud-africains, a été créé en février 2008 au Festival Dance Umbrella
de Johannesburg et a été présenté en tournée européenne (Paris, Liège, Luxembourg, Bruxelles, Vienne …). Robyn Orlin a créé une mise en scène de Porgy and Bess à l’Opéra-Comique à Paris en juin 2008. Walking next to our shoes... intoxicated by strawberries and Cream, We Enter Continents Without Knocking... met en scène les chanteurs de la chorale Phuphuma Love Minus et a été créé en février 2009 au festival Dance Umbrella de Johannesburg et repris dans le cadre du Festival Banlieues Bleues au Théâtre Gérard Philippe de Saint Denis. En septembre 2009, Robyn Orlin a créé une pièce au Louvre, fai-sant appel à huit gardiens du musée, Babysitting Petit Louis. En 2010, elle crée un solo avec le danseur de hip-hop Ibrahim Sissoko, Call it... Kissed by the Sun... Better still the revenge of geography et reprend Daddy... au festival Les Hivernales à Avignon et à la Grande Halle de la Villette à Paris. Sa pièce sur Sara Baartman la Venus noire, créée en novembre 2011, « … have you hugged, kissed and respected your brown Venus today ? » au Grand Théâtre du Luxembourg a fait l’objet d’une grande tournée internationale. Beauty remained for just a moment then returned gently to her starting position ..., créée dans le cadre de la Biennale de Lyon en septembre 2012 a constitué le spectacle d’ouverture de la saison sud-africaine en France le 28 mai 2013 au Théâtre National de Chaillot. En novembre 2013, elle crée « in a world full of butterflies, it takes balls
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to be a caterpillar... some thoughts on falling ... », deux solos pour Eric Languet et Elisabeth Bakambamba Tambwe à La Réunion et, en 2014, dans le cadre du festival d’Avignon, une pièce avec les danseurs de l’École des Sables de Germaine Acogny, At the same time we were pointing a finger at you, we realized we were pointing three at ourselves... Elle a créé And so you see …, un solo avec Albert Imbokwe Khoza au festival International de Danse de Montpellier en 2016, repris au Théâtre de la Bastille dans le cadre du Festival d’Automne à Paris en novembre 2016. En coproduction avec l’INA et ARTE, elle a réalisé en octobre 2004 son premier film, Histoires cachées, sales histoires. En 1999, elle a obtenu le troisième prix aux Rencontres choré-graphiques de l’Afrique et, en 2000, le prix Jan Fabre de l’œuvre la plus subver-sive aux Rencontres Chorégraphiques
Internationales de Seine-Saint-Denis. Robyn Orlin a été nommée Chevalier dans l’Ordre National du Mérite le 28 février 2009 par Denis Pietton, ambas-sadeur de France à Johannesburg. Elle a été nommée Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres en 2016.
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