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Ottawa

http://www.archive.org/details/leroyaumedalgersOOrinn

LE

ROYAUME D'ALGERSOUS LE

DERNIER DEY

OUVRAGES DE L'AUTEUREn vente a laLibrairie Adolphe

JOURDAN

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et Kliouau, tude sur

l'Islam en

Algrie,

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Le Squestre

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3 3

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GogTaj>hie ancienne de1"

l'Alg-rie,et la

2 broch. in-8.

Les jjremiers royaumes berbres

guerre de

Jugurtha2'

3les localits

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50le

Recherches sur

dsignes

par rhistorien Procope

en son rcit de la deuxime expdition de Salomon dansDjebel ours [(anne i339 de J.-C.)

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HISTOIRE DE L'ALGRIEdepuis les temps les plus reculs jusqu' nos jours, en

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10 volumes in-8" avec cartes et plans (roir couverture).

ht

\

cwhli

lsous LE DERNIER DEYPAR

Louis

RINN

CONSEILLER DE GOUVERNEMENT HONORAIRE

ANCIEN CHEF DU SERVICE CENTRAL DES AFFAIRES INDIGNES

PRSIDENT HONORAIRE DE LA SOCIT HISTORIQUE ALGRIENNE

AVEC UNE CARTE EN

7

COULEURS

ALGER

TYPOGRAPHIE ADOLPHE JOUR DANIMPRIMEUR-LIBRAIRE -DITEUR4, Place

du Gouvernement, 4

lOOO

LE ROYAUME D'ALGERsous LE DERNIER DEY

CHAPITRE PREMIER

I. Aperu gnral sur l'org-anisation politique.Lorsque le 5 juillet 1830, le dey Hocine (1) signa la convention d'Alger, il ne donnait, en ralit, la France victorieuse, que la ville, la casba et les forts. Souverain lu par une soldatesque trangre qui imposait sonjoug une partie des ctes barbaresques, il n'avait pas qualit pour disposer d'un royaume qui ^n'tait pas le fief hrditaire de sa famille. Rien de pareil, d'ailleurs, ne lui avait t demand par le vainqueur; aucune stidu Gouverneur gnral, en date du 27 mars 1885, du dcret du 13 mars 1883, a rendu obligatoire l'orthographe fixe par un vocabulaire officiel donnant la transcription en franais des noms indignes (pour l'tablissement des registres de l'tat civil). Les principes poss par la prface de ce vocabulaire ont t, dans la pratique, tendus la transcription des noms des lieux, notamment dans la carte d'tat-major, sauf pour quelques localits trs connues. Nous nous sommes, dans ce travail, conform cette orthographe, et c'est ainsi que nous sommes forc d'crire Hocine ^-^^^^w, le nom du dernier dey, dont on a tort fait Hussein.(l)

Un

arrt

arrt pris en excution

pulation n'avait vis ce qui tait hors leset sujets

murs de

la

capitale; aussi, gouverneurs, fonctionnaires, miliciens

taient-ils,

des diverses provinces du royaume d'Alger en droit comme en fait, libres de se choisir

et de continuer, en qualit de belligguerre sainte engage contre les chrtiens envahisseurs^ non pas au nom du dey dtrn, non pas au profit d'un Turc excr, mais au nom de Dieu, et pour la cause sacre de l'Islam. Quant aux populations qui n'avaient jamais reconnu ou subi l'autorit du dey d'Alger et celles qui n'ad-

un nouveau chef

rants, la

mettaient sa suzerainet qu' des conditions dbattueset rciproquement acceptes, il tait logique de penser que la convention militaire du 5 juillet 1830 ne les tou-

chait en rien.

Ce ne fut, cependant, pas ainsi que les choses furent comprises en France, et mme en Algrie; chrtiens et musulmans, subissant, chacun leur faon, l'influence de l'ide monarchique qui identifie un peuple dans son souverain, crurent volontiers que la prise d'Alger et l'exil du dey Hocine nous avaient cr des droits sur tout

donne au bey du Titri, Bou Mezrag la reconnaissance volontaire de la souverainet de la France par le bey d'Oran, les dmarches des Bougiotes et des Bnois ne contriburent pas peu nous confirmer dans cette opinion, que vainqueurs de ce dey lu nous tions ses lgitimes successeurs et les hritiers du beylik , c'est--dire des droits et prrogatives que dtenait ou que revendiquait le chef ventuel du royaume d'Alger. Aussi, ds les premiers jours de l'occupation, nous appelmes couramment insurgs et rebelles les populale

pays, entre le

Maroc et;

la Tunisie. L'investiturele 15 juillet 1830,

solennellement dans la kasba,

tions qui refusaient de reconnatre notre autorit.Si tout se ft born cette qualification inexacte de nos ennemis indignes, le mal n'et pas t grand, car en fait nos gnraux et nos soldats voyaient presque

3toujours dans leurs adversaires des belligrants plutt que des rvolts mais cette fausse conception eut pour;

les

indignes des consquences

graves

:

ni

le

fisc,

reprsent par les Services des domaines et des forts, ni la magistrature, ni les administrations mtropolitaines ne voulurent jamais admettre que certains groupes de population d'Algrie fussent rests, jusqu'en 1830, indpendants du dey et de ses lieutenants, et n'aient jamais t soumis ces droits rgaliens ou beylicaux reconnus et exercs ailleurs dans des conditions dont nous entendions assurer partout la continuation

notre profit.C'est,

cependant,

l

de

l'histoire, et les

travaux des

bureaux arabes publis d'abord dans les Tableaux des tablissements franais en Afrique, puis ensuite dans d'autres recueils plus accessibles, avaient de bonne heure mis en relief ces situations exceptionnelles, dont les chefs de notre arme d'Afrique et les gouverneurs gnraux ont toujours tenu, et tiennent encore aujourd'hui, grand compte, dans le rglement des questions politiques ou administratives. Il s'en faut de beaucoup, en effet, que l'autorit des deys se soit tendue sur tous les territoires qui relvent maintenant de nos administrateurs civils ou militaires. On peut s'en convaincre en parcourant le prsent travail qui rsume, sous une forme graphique et docuofficiers des

mentaire, les patientes et admirables recherches, faites par les officiers et les fonctionnaires civils, qui depuistrente-quatre ans ont concouru la prparation des

dcrets ou arrts constituant et dlimitant les territoires indignes en excution

du snatus consulte, du

23 avril 1863.

Alors qu'aujourd'hui la France gouverne et administre

environ 48,000,000 d'hectares

(1),

en y comprenant les

(1) Le chiffre officiel en 1896, tait de 47,897,025 hectares, non compris les parcours des Chamba.

postes extrmes d'El-Gola, Haci-Inifel ethectares.

le Souf, les

Turcs n'taient les matres incontests que sur 7,825,000Ce chiffre de 7,825,000 hectares reprsente l'tendue approximative des territoires occups, au commencement de l'anne 1830, par les populations rentrant dans les deux catgories des Rayt ou sujets et du Ahl el Makhezne ou gens du gouvernementj c'est--direguerriers, fonctionnairescivils,

agents, apanagistes,

fermiers et domestiques.

Les Rayt ou sujetsoccupaient environexploits.

taillables et corvables merci,:,

4,425,000 hectares

c'taient

les

Le

Alil el Makhe:2ne, qui occupait environ

3,400,000 hectares, reprsentait les exploitewSj

ceux qui

vivaient

aux dpens des

autres. Car c'est cela que se:

des mangeurs et des mangs , suivant l'nergique et pittoresque expression des indignes quand ils veulent expliquer le rgime sous lequel ils vivaient avant 1830. Toutefois, en dehors de ces deux catgories de rgnicoles, il existait deux classes de gens avec lesquels les deys avaient compter les indpendants et les vassaux. Aprs avoir reconnu l'impossibilit de soumettre ou d'amener composition certains groupes organiss en rpubliques fdratives ou en fiefs dynastiques, les

rduisait toute l'administration des deys

:

Turcs d'Alger s'taient rsigns vivre ct d'eux, sauf concentrer contre eux une action militaire nergique quand l'occasion se prsentait de venger quelque injure ou de tenter quelque coup de main lucratif. Mais, part ces rencontres, que des deux cts on cherchait plutt viter qu' provoquer, les rpubliques qbales comme les nomades sahariens, quoique toujours sur la dfensive, vivaient peu prs en paix avec les Turcs qui, en fait, se contentaient de prlever des taxes plus ou moins fortes, quand des individus ou des douars venaient commercer dans les villes et sur les marchs aux mains des makheznes.

5L'ensemble de ces groupes indpendants comprenait, en 1830, une superficie approximative suprieure 35,000,000 4'hectares, aujourd'hui rgulirement administre ou gouverne parla France.

A ct de ces populations qui chappaient toute ingrence permanente et toute direction politique des Turcs algriens, il y en avait d'autres restes autonomes galement, mais ayant avec les Turcs des relations qui en faisaient ou des vassaux ou des allis. Ils occupaient ou parcouraient une superficie totale d'environ7,540,000 hectares.

Chacun de ces groupes,

fdratif

ou

dynastique, avait sontant de

modus

vivendi particulier, rsul-

compromis, de traits verbaux ou de privilges reconnus et que des deux cts om avait intrt respecter.

au moyen ge, en Europe, il y avait des dans les relations entre les Turcs et ces allis ou vassaux avec lesquels les relations n'taient pas toujours commodes. Quelques-uns taient en effet bien plus puissants que les beys turcs gouverneurs des provinces, et leur alliance cotait assez cher. Tels furent toujours les Ouled-Sidi-Chikh, avec lesquels les Turcs se bornrent changer des politesses onreuses, sans en obtenir jamais une aide ou une assistance effectives; tels furent pendant longtemps aussi les chioukh hrditaires du Djebel-Amour, des Harar, des Ouled-Mokhtar du Titri, le chikh El-Arab du Bit-bouOkkaz, le chikh des Hanencha et plusieurs autres. Si ces grands seigneurs avaient t unis, et s'ils eussent agi de concert avec les rpubliques fdratives qui les entouraient, ils eussent bien vite eu raison de l'oppression des Turcs. Mais ceux-ci russirent toujours empcher cette union, et s'arrangrent pour semer la dsunion dans le sein de ces familles princires, en crant entre parents des comptitions et des haines violentes en promettant toujours et en accordant souvent aide et assistance la branche familiale qui n'exer-

Comme

nuances

infinies

;

-

6

-

ait pas le pouvoir, quitte la combattre par la trahison, l'empoisonnement, les guet-apens et l'assassinat, le jour O elle avait enfin conquis la direction du groupe. Ce jeu de bascule per fas et nefas rsumait en effet toute la politique intrieure des Turcs vis--vis ceux dont ils redoutaient la force ou l'influence et qu'ils ne pouvaient acheter; aussi, taient-ils galement excrs de leurs allis et de leurs sujets. Seuls les chefs et notables du Makhezne apprciaient ce rgime d'exaction et de violence qui les enrichissait, par terre^ aux dpens des musulmans, pendant que, sur mer, la course et la piraterie concouraient au mme rsultat, mais aux dpens de la chrtient. La carte ci-jointe (dont la minute a t faite une chelle beaucoup plus grande) reprsente, autant qu'il est possible, le domaine inhrent chacune de ces

quatre catgories.

On

a

donn

cette reprsentation

graphique toute la prcision compatible avec l'a peu prs qui partout et toujours est la caractristique dominante des administrations musulmanes. Il s'en faut de beaucoup, en effet, que les quatre catgories dont il vient d'tre parl, aient toujours t, avant 1830, aussi distinctes et aussi nettement groupes et dtermines qu'elles le sont sur la carte ci-jointe. De plus, le traitement tait loin d'tre uniforme dans chacune des catgories, et ici quelques explicationssont indispensables.

Dans le Ahl el Makhezne, il y avait d'abord les apanagistes qui n'avaient qu' recueillir les fermages desdotations inhrentes leur charge, leurs fonctions ou

commandement. Puis venaient les Mokhaznya, combattants les uns taient arms, monts, quips par l'tat et jouissaient de terres franches d'impts. D'autres n'avaient qu'une partie de ces avantages et devaient se suffire eux-mmes, certains n'avaient avec le titre que des privilges peu importants. D'autres, enfin, fermiers, azeliers, convoyeurs attitrs, palefre leur:

niers, chameliers, bergers, etc.,

commundel,

des sujets; mais cependant

certains profits licites

ne diffraient gure du ils avaient, de ci ou illicites, et le cas chant

leur qualit reconnue de serviteurs directs du beylikleur assurait, sans bourse dlier,

n'accordait presque jamais

une protection qu'on aux simples rayt.

aussi chez ces

Des nuances analogues se rencontraient d'ailleurs rayt, dont quelques groupes taient mnags, soit en raison de leur soumission habituelle,en leur faveuril

soit en raison de l'intervention possible

de personnalits avec lesquellessoit

eut fallu compter;

mme encore souvent en raison de leur situation topographique qui les plaait en dehors des chemins habituellement parcourus par les Mokhaznya mais, en dehors de ces groupes privilgis, la grande majorit des rayt avait des conditions d'existence extrmement pnibles, et chez eux la misre tait en permanence. Dans la catgorie des groupes fdratifs ou dynastiques, indpendants en fait, il y avait distinguer ceux qui n'eurent jamais affaire avec les Turcs, ceux qui de;

temps autre subirent des razzia ou payrent de force une contribution ventuehe. Bouada, Tougourt, Laghouat, An-Madi ont vu des beys et des colonnes turques une ou deux fois en trois sicles, ces villes ont t ranonnes elles n'en sont pas moins restes indpendantes jusqu'au jour o nous sommes venus;

;

planter sur leurs

murs

le

drapeau de

la

France.

Parmi ces groupes indpendants et autonomes, nous avons rang plusieurs rpubliques de Kabylie, et plusieurs confdrations nomades qui payaient, presque chaque anne, des taxes assez lourdes pour avoir le droit de venir commercer dans les villes ou sur les marchs de la lisire du Tell. L'acquittement de ces taxes ventuelles ne nous a pas paru suffisant pour les classer parmi les groupes vassaux ou allis, car les individus ou les douars qui payaient ainsi le faisaient titre de commerants ou d'trangers sans engager en rien la

.

libert de leur tribu. Les Turcs, de leur ct, n'taient pas agressifs et ils savaient compter ds qu'ils avaient trouv le moyen de tirer de Targent ou des denres, ils:

se dclaraient satisfaits, etvolontiers que leur

ils

se persuadaient ils

mme

honneur tait sauf, car fait acte de gouvernement C'tait surtout parmi les vassaux et lesdiffrences taient les plus tranches:

avaient

allis

que

les

il

y avait encore,

en 1830, en Algrie, toutes les varits qu'on rencontrait au xn^ et au xui" sicles dans l'organisation fodale de la chrtient, depuis ces hauts et puissants seigneurs qui tenaient leur suzerain en chec, jusqu' ces hobereaux orgueilleux plus riches de noblesse que d'cus et ne demandant qu' mettre leur vaillante pe au service de qui savait les payer. Certains de ces grands vassaux

ou

allis taient

un danger perptuel encore plus qu'une;

aide pour le dey et pour ses beys

d'autres cotaient

ne rapportaient; notamment les seigneurs religieux dont la neutralit ou l'intervention n'taient obtenues que par des cadeaux onreux, des honneurs et des privilges, comme celui de percevoir la dme sur certains territoires de rayt, d'avoir le droit d'asile dans des zaoua, etc. Par contre, quelques-uns rendaient de bons services de guerre; certaines tribus mme, allies ou vassales diffraient peu des meilleuresqu'ils

aux Turcs plus

tribus makhezne. Toutefois, elles avaient sur celles-ci l'avantage de pouvoir choisir leurs chefs, au lieu de

recevoirtitre

un cad turc pour les commander. Plusieurs, d'hommage, payaient un impt fixe (ghorama), qui quelquefois se rduisait un cheval de gada et quelques moutons, et qui en tous cas tait toujours moindre que les impts hokar, achour et zekkat prlevs sur lestribus rayt.

Ces confdrations et ces fiefs hrditaires, allis ou vassaux, taient autonomes; les chefs lus, traditionnels ou dynastiques, avaient droit de haute et bassejustice, c'tait autant de petits tats ayant leurs lois et

9leurs organisations particulires. Dans les rpubliques

berbres et encore bien que les chefs ne fussent jamais choisis en dehors de certaines familles ou de certainesfractions,il

n'y avait, le plus ordinairement,:

que deux

classes de gens

les

fellah,

cultivateurs ou guerriers

selon les circonstances, et les mrabtines ou religieux,

tenus ostensiblement en dehors des Snats dirigeants, mais exerant quand mme une influence quelquefois

prpondrante, surtoutles

dans

les

affaires

ext-

rieures.

Dans

principauts ou cheikhat hrditaires, on

pouvait compter jusqu' cinq classes de gens. C'tait

d'abord les djouad ou nobles d'pe, dont les principaux, appartenant la famille hritire du fef, vivaient pres-

que toujours diviss en branche ane, branche cadette, branches collatrales; ct d'euXj et sous leur suzerainet, marchaient d'autres nobles formant quelquefois des fractions entires. Aprs les nobles venaient les guerriers formant une ou plusieurs tribus et, quelquefois, rduits un simple groupe de cavaliers-guerriers qui tait la deira du chef. Le gros du fief tait compos desfellah ou cultivateurs qui payaient des impts leurseigneuret lui

fournissaient des cavaliers ventuels etil

surtout des fantassins. Au-dessous de ces fellahavait parfois encore des tribus serves,qui, par suite

y

adamia, tribussouvenirtait

de circonstances dont

le

quelquefois effac, se trouvaient maintenues dans un

on ne ne fournissaient aux seigneurs que des redevances, des corves, et des bergers. Ces tribus adamiaj dont l'infriorit n'tait cependant dfinie nulle part, existaient aussi dans certaines confdrations berbres notamment dans l'Aors. Dans la famille seigneuriale dirigeante, dans chacun des groupes, tribus nobles, makhezne, fellah ou adamya, il existait des familles ou des fractions detat social infrieur celui des tribus

de fellahils

:

leur demandait pas de service de guerre, et

10

et

mrabtines d'origines diverses,

souvent aussi en

comptition d'intrts ou d'influence. Enfin, en dehors et ct de ces cinq catgories de

gens qui constituaient proprement parler le fief hrditaire, il y avait encore un sixime groupe form de tribus autonomes et indpendantes en fait, mais se reconnaissant vassales ou plutt clientes de la familleseigneuriale pour avoir, le cas chant, sa protection

contre les Turcs c'taient en gnral des tribus berbres.:

Elles assuraient, en retour, dans leurs

montagnes peu

accessibles, un refuge certain et de vigoureux dfen-

seurs au seigneur malheureux, disgraci, ou en lutte soit contre le bey, soit contre ses voisins. On n'a pas pu sur la carte indiquer toutes ces nuances et on a compris sous une teinte uniforme, et dans un

mme

primtre toutes les tribus ou tous les groupes

infods

un mme chef

fut la situation socialeils

hrditaire. Car, quelle que ou conomique de ces groupes,

chappaient l'action directe des Turcs. a d'ailleurs vit de tracer sur cette carte les limites des tribus, car, au temps des Turcs, -ces limites n'existaient pas dans des conditions compatibles avec

On

une figuration graphique. En effet, en matire de gouvernement, les musulmans se proccupent peu des dlimitations territoriales leur principe est que l'autorit s'exerce sur les personnes et qu'elle les suit l o elles se transportent. Leurs circonscriptions sont par suite formes le plus souvent de vritables archipels d'lots et de parcelles de territoires d'exceptions ou de de l un enchevtrement et un juridictions diffrentes vritable chaos qui droutent les topographes. Pour tre: :

exact il aurait fallu moucheter notre carte d'un nombre considrable de parcelles microscopiques de teintes diffrentes, car dans les territoires malvhezne taient

enclaves une foule de petites fractions soit de rayt, soit de marabouts allis ou vassaux et de mme, dans;

les territoires des rayt se trouvaient de

nombreuses

11

enclaves d'autres marabouts traits en amis ou d'apanagistes et fermiers du Makliezne. Chercher mettre

en relief ces, dtails aurait inutilement surcharg une

un document administratif, mais une sorte de schma mettant en vidence une donnecarte qui n'est pas

historique.

L'indication de primtres dtermins pour les tribusaurait eu aussi un autre inconvnient, car alors que chez nous" une limite entre deux circonscriptions est toujours une ligne de dmarcation, chez les Turcs avant 1830, et chez tous les musulmans clairsems sur de vastes territoires, les limites entre les fonds ruraux, de par le droit crit, comme celles entre les tats ou des tribus non confdres, ne sont pas des lignes mais des zones neutralises qui maintiennent gale distance de

leurs primtres les cultures, pturages et habitations

des riverains qu'elles sparent.

Dans le royaume d'Alger avant 1830, ces zones dsertes nommaient soit Bled el Khela (pays de l'abandon), soit Bled el Baroud (pays de poudre ou de combat) taient nombreuses et d'une tendue parfois considrable dans les plaines fertiles et dans les rgions d'accsqui sefacile. Cette

tendue variait d'ailleurs suivant les rela;

tions vicinaleset

mais

elle tait

prudemment maintenue

volontairement largie par les tribus rayt et par les tribus indpendantes jalouses de se garder des coups

de mains et des violences auxquelles les et exposes une proximit trop grande des groupes makhezne. Ces bled el khela et ces bled el baroud, qui, avec les anciens terrains beylicaux, ont fourni un appoint considrable la colonisation europenne, ne pouvaient

gure tre reproduits sur une carte cette chelle, et on a pris des lignes mdiales entre les territoires riverains.

d'tre

Ces diverses considrations, ainsi que la ncessit complet et de consigner divers dtails intressants, qui auraient surcharg la carte au dtriment de

-

12

sa clart, rendent indispensable la nomenclature spare de tous les groupes de l'ancienne Rgence d'Alger. Cette nomenclature donne la concordance de ces noms ancienset historiques,

aujourd'hui disparus, avec lesofficiellement employs.

nomsmet

modernes qui sont

Elle

bien en relief, sous une forme documentaire et un peu aride, les immenses progrs accomplis en moins d'undemi-sicle en ce pays, o les confdrations guerrires, les fefs fodaux, les principauts religieuses et

les petits tats

indpendants de 1830 sont aujourd'hui devenus, partout, de simples sections communales, dont quelques-unes seulement, sur les confins du Sahara, ont conserv une importance et une tendue qui les rapprochent des anciennes circonscriptionsturques.

Dans cette nomenclature, on a en outre indiqu, pour chaque groupe indigne, les dates de leur soumission la France souvent, pour un mme groupe, on trouvera plusieurs dates, parce que la soumission ne s'est pas faite en une fois. La premire date est celle des premires relations gouvernementales et pacifiques avec une fraction du groupe, relations trs variables et que tantt ce fut une simple l'histoire seule peut prciser:

:

une reconnaissance platonique de notre souverainet, tantt une demande de protectorat, une aUiance temporaire offerte ou impose, tantt enfin une soumission spontane ou impose par la force une portion plus ou moins considrable du groupe et qui n'a pas t ratifie par la majorit de la tribu ou de la confdration. La dernire date indique la prise de possession effective du groupe et les dbuts de l'action franaise. A partir de cette date, les prises d'armes deviennent rellement des insurrections ou des rvoltes, tandis qu'avant elles n'taient que des faits de guerre ouverture,la

charge de collectivits encore insoumises. Ces indications chronologiques montrent combien taient justes les paroles suivantes prononces la

13

tribune du Snat, le 30 mai 1893, par M. Jules Cambon, gouverneur gnral de l'Algrie: C'est, vraiment, abuser des mots que de dire, comme on le fait souvent, que nous sommes en

Algrie depuis soixante-trois ans. J'entends tous les

jours faire cette critiquefait

:

Voici soixante-trois ans

que nous sommes en Algrie et nous n'avons rien ! Il y a, en effet, soixante-trois ans que nos troupes, sous les ordres du marchal de Bourmont, dbarquaient Sidi-Ferruch; il y a quelque tmrit dire, aujourd'hui, que nous tions alors en Algrie . Comme complment, et en raison de ces nombreux changements de dnomination signals plus haut, on a, dans un index alphabtique, donn la liste aussi complte que possible des noms indignes en usage aujourd'hui, soit dans les documents officiels, soit dans les relations sociales ordinaires. On a compris dans ce travail, outre les sections communales correspondantes aux groupes de 1830 et indiques par un numro les rappelant, les villes, villages, hameaux, fermes et centres europens ayant conserv, officiellement ou_ on a donn galedans l'usage, des noms indignes ment les noms des stations de chemins de fer qui, dans la technologie administrative moderne, ont utilement remplac ceux des konaq (1) turcs et ceux des koubba clbres qui jalonnaient le pays en 1830. Ces prliminaires taient ncessaires avant de donner la nomenclature des tribus de chacun des quatre gou;

vernements du royaume d'Alger. Nous n'entrerons pas, d'ailleurs, dans d'autres dtails sur l'organisation administrative du pays, tout ce qu'il est utile de connatre

campement des colonnes (1) Konaq, gte d'tape, ou plutt lieu de turques en tournes ordinaires pour le transport de l'impt Alger. Ces konaq ne comportaient, le plus souvent, aucune construction, mais on y trouvait installes les tentes du makhezne charg d'assurer la sret de la route aux courriersofficiels.

et

14

sur ce sujet ayant dj paru dans la Revue Africaine (1) dans diverses publications bien connues. Quelques mots seulement suffiront pour rappeler la physionomie gnrale de chacun des beylik.

II-

Dar-es-Soltane ou

domaine de

la

couronne

(2)

Le Dar-es-Soltane, ou domaine de la couronne, reledu dey d'Alger; il comprenait^ gographiquement, les cinq villes d'Alger, Blida, Kola, Cherchel et Dellys et El-Outane, les pays (districts ou cantons), sous les ordres de cads turcs relevant de l'agha des Arabes, chef de l'arme du dey. En dehors de ce territoire et dans les rgions relevant du gouvernement direct des trois bey turcs de Titri, d'Oran et de Constantine, il y avait un certain nombre de tribus ou de groupes placs soit sous l'autorit de ce mme agha, soit sous celle du khodjet el khil (secrvait directement

des chevaux), fonctionnaire qui avait les attribude grand-matre des et de directeur gnral des domaines. C'taient ou haras des groupes guerriers, ou des territoires afferms au profit du dey, ou encore des allis ou vassaux qui, pourtaire

tions de ministre des finances,

:

(1)

Citons, dans la Bvue Africaine^ outre de nombreuses notices:

sur diverses tribus

Histoire du dernier bey de Constantine, Vaysettes,

t.iii, iv,vi, viii.

Notice sur l'histoire et l'administration du beylik du Titery, par Federmann et Aucapitaine, t. ix et xi. Notice sur l'organisation militaire et comoierciale des Turcs dans la grande Kabylie, Ilobin, t. xvii. Notes historiques sur la grande Kabylie de 1830 1838, Robin, t. xx. Et en dehors de la Revue, la collection des tableaux des tablissements franais en Algrie les deux ouvrages de Walsin Esterhazy ; le Makhsen d'Oran De la Domination turque dans l'ancienne Rgence;

;

d'Alger

;

puist.

aussi,

Histoire

de

V Afrique septentrionale,

Ernest

Mercier,(2)

m,

p. 120 et suiv,:

Littralement

Maison du souverain.

15

chapper plus srement l'ingrence du bey de leurpays, avaient obtenu de relever directement d'Alger.

Ces territoires d'exception seront mentionns dans la nomenclature des territoires du beylik dans lesquelsils

taient enclavs.

Les Outanes n'taient pas tous soumis un rgime uniforme ceux de la banlieue immdiate d'Alger n'taient plus constitus en tribus ou ethniques et ne comprenaient que des groupes administratifs diviss en un certain nombre de cantons ou quartiers, placs chacun sous la surveillance d'un mechikh, oukil ou grant du cad. Chaque canton se composait d'un certain nombre de haouch (proprits rurales), tantt maisons de plaisance, tantt fermes, tantt hameaux de pauvres gens. Beaucoup de ces haouch taient aux mains des fonctionnaires de la cour ou des familles de janissaires ; plusieurs taient entre les mains de petits marabouts peu fortuns et sans grande influence, mais qui se faisaient des revenus apprciables par leur intervention incessante auprs des fonctionnaires turcs. Ces territoires ont t figurs, sur la carte, comme territoires de Rayt, car c'taient encore les contribuables qui formaient le gros de la population.:

III.

- Bej lik-el-Titri

le

Le beylik du Titri, dont la capitale tait Mda, tait moindre des quatre gouvernements du royaume d'Alger; son bey, malgr son titre, sa garde d'honneur,

sa musique et ses sept tendards, avait moins d'autorit que l'agha des Arabes d'Alger ou que la plupart des grands vassaux allis de la couronne. Il n'tait mme pas le matre dans la ville de Mda, laquelle la politique ombrageuse du dey imposait un hakem ou gouverneur particulier, relevant directement du diouane ou grand conseil d'Alger.

.

-^ 16

Un

certain

nombre de

tribus de ce beyik chappaient

encore l'autorit du bey, les unes relevant comme azel ou apanages du Khodjet-el-Khil, les autres, tantdesflefs

ment du dey ou defait,

de djouad ou de marabouts relevant directel'agha. En outre, ce beylik tait, en

du chikh El-Mokhtar, la fois djouad et marabout, dont la famille tenait dans sa main tout le sud du beylik. Cette famille, heureusement pour les Turcs, tait toujours divise en deux partis rivaux peu prs d'gale force (le sof Gherbi et le soff Chergui), dont chacun groupait autour de lui les tribus infodes la famille. Le chikh El-Mokhtar qui avait l'investiture des Turcs servait d'intermdiaire au bey, qui ne pouvait rien sans lui, et il tait le vrai chef du Titri. Quand il devenait gnant, on le destituait et on offrait le caftan d'investiture son rival volontairement exil dans le Sahara hors de porte des colonnes turques. Ce modiis vivendi tait pass dans les habitudes du pays. Il y avait cependant dans le Titri une certaine force militaire aux mains du bey. Outre ses 50 spahis-janissaires elles 15mekahalia on fusiliers, formant sa garde particulire, il avait sous la main, Mda, une nouba de 5 sefara ou 120 janissaires, une rserve de 200 zbantout ou kesourdja en disponibilit Berrouaghia, puis la petite garnison de Sour-Ghozlane (soit 2 sefari ou la discrtion absolue:

double en disponibilit). Ainsi, et en comptant tout, sauf les enfants de troupe, il y avait dans ce beylik, 250 turcs et 636couloughli en tat de porter les armes, et de bons makheznes indignes. Le beylik tait divis en quatre cadats ou circons30

hommes

en service et

le

criptions

:

1

LE C AIDAT DU TELL DAHRAOUIA, comprenant

les

sept outanes ou tribus de Hocine-ben-Al[, Ouzera,

Ouameri, Righa, Hanencha, Yacoub, Gherib

Haouara,

Beni-bou-

;

2

17

les

LE C AID AT DU TELL GUEBLIA, comprenant

tribus de Ouled-Deid, Douair-el-Abid, Ouled-Hedim,

Beni-Hanene, Ouled-Ahmed-ben-Youcef, Rebaa, Ouled-Altane, Titri-Souari,Ouled-MareuFj Demate, Mefata, Ouled-Hamza.3

LE CAIDAT DU DIRA ou de SOUR-GHOZLANE,les tribus

comprenant toutes4

soumises deles

cette rgion.

les clients directs des

LE CAIDAT DU SUD, comprenant Ouled-Mokhtar.

nomades

et

IV.Dansla partie

Beylik Ouharaue

occidentale des ctes barbaresques,

les populations sont plus

rudes que dans l'Est. Celles du Maroc sont en outre sans cesse excites par des

cherfa fanatiques et ambitieux qui, depuis le souverain jusqu'au plus humble clierif, rvent et poursuivent la suprmatie politique et religieuse des descendants de la fille du Prophte. De l, pour le beylik de l'ouest, l_a ncessit absolue d'tre toujours sur le pied de guerre, prt repousser les agressions d'un ennemi qui nesicles, en raison de l'occupation d'Oran par les Espagnols et des secours que rencontraient parfois, contre les bey de Mazouna ou de Mascara (1), les tribus mcontentes des Turcs ou

dsarme jamais. Cette ncessit, du pour les Turcs pendant plus de deux

reste, avait exist

allies

des Chrtiens.

Il

en

tait rsult

que dans

lela

beylik d'Oran, tout tant subordonn aux intrts de

dfense, l'organisation y tait plus militaire que partout

(\) Les premiers bey turcs de l'Ouest ont eu leur rsidence Mazouna, de 1515 1700 puis cette rsidence a t Mascara, de 1700 1792, anne ou le bey s'est transport Oran, compltement vacu en mars 1792, la suite du trait du 12 septembre 1791, ratifi Madrid le 16 dcembre.;

2

ailleurs;

18

le

principe d'autorit s'y affirmait et tait

respect bien autrement que dans les trois autres gou-

vernements.

Il

y avait peu de cultures, peu d'installa-

tions stables, hors des villes et des

montagnesla

;

le

parcours, l'levagela rgle

et l'habitation etle

sous

tente taient

pas cru possible d'accaparer son profit les meilleuresgnrale,

beylik lui-mme n'avait

terres comme cela avait t fait dans le centre et dans l'est du royaume. Aussi, jusqu' hauteur de Mazouna ou d'Es-senam (Orlansville), les magheznes avaient t,s'ils ne l'taient dj, constitues en tribus matresses des terres qu'elles occupaient titre collectif ou melk. Das la rgion tellienne, un seul grand fief hrditaire s'tait maintenu entour de la considration gnrale c'tait celui des Ouled-Sidi-Bou-Abdallah-el-Maghaouled, de Tagria, prs le confluent de la Mina et du Chlif. Ses matres, la fois marabouts et nobles d'pe, avaient:

eu, de bonne heure, intrt Turcs contre les Cherfa, contreles chrtiens d'Oran.Il

faire alliance

les

Khouanes

en

transformation de ce

fief

avec le en une sorte de commanderietait rsult,

avec les contre temps, laet

cependant de nombreuses tribus. Ses chefs marchaient toujours avec le makhezne et fournissaient volontiers des fonctionnaires ou des cadhi la cour du bey. Cette mme crainte de l'ennemi marocain et des Cherfa avait rapproch des Turcs quelques petits marabouts locaux, les Qbals de la frontire et les grands seigneurs du Djebel-Amour et des Harar. Dans l'extrme sud, le beylik tait couvert par les marabouts guerriers des Ouled-Sidi-Cheikh, indpendants dans leurs vastes tats, toujours dchirs par des guerresmilitaire, plus guerrireet

que religieuse,et

ayant conserv

la

vnration

les

offrandes

intestines qui faisaient, tour tour, rechercher

ou aux autrescaine.

l'alliance

turque ou

l'alliance

aux uns maro-

19

Tel tait le caractre gnral du beylik d'Oran. Quant son organisation, elle tait plus simple et plus forte que celle des autres gouvernements du royaume. A l'exception de deux groupes de tribus (OuledAmeur et Medjahar), dont le bey d'Oran se rservait, en principe, l'administration directe, le beylik de l'ouest tait partag entre trois chefs ou grands dignitaires qui percevaient les revenus et nommaient les cads. C'taient l'agha des Douair, Tagha des Zmla et le khalifat du bey ce dernier dnomm souvent khalifat Ech-Cheurg, parce que son gouvernement s'tendait presqu'exclusivement sur les populations l'est de: ;

Mazouna.y avait, en ralit, quatre agha, mais deux taient toujours en cong et deux seulement exeraient l'autoIl

rit. Ils

opraient souvent de concert, car, contrairement

ce qui avait lieu

pour

le

khalifat qui avait

une rgion

dterminCj chacun des deux agha avait ses tribus enchevtres avec celles de son collgue, si bien que l'exercice de leurs fonctions les amenait simultanment

dans

les

mmes

rgions. De cette faon,il

si l'un

des

deux agha

avait voulu se rvolter,

et t tenu en

chec par son collgue sur tous les points. Cet enchevtrement intentionnel tait d'autant plus grand qu'on se rapprochait davantage de la capitale du beylik. Aussi, ds les premiers jours de l'occupation de la banlieue d'Oran, dans tous les documents franais visant les questions territoriales on a t oblig d''employer Les Donair et Zmla . On l'expression compose agira de mme ici, et on ne cherchera ni dbrouiller, ni sparer dans la nomenclature les groupes relevant de l'un ou l'autre agha; tout au plus distinguera-t-on, en suivant l'ordre gographique, le groupe oriental relevant du khalifat du bey.:

20

V.

Beylik Qsantina

Dans le beylik de Constantine, l'autorit des Turcs fut toujours tenue en chec par la puissance des grands seigneurs arabes ou berbres qui se partageaient lepays. N'tant pas assez forts pour les atteindre ni dansle Sahara ni dans les montagnes o ils avaient des refuges assurs et de nombreux contingents guerriers, les Turcs eurent recours des moyens politiques, si

toutefois ce

nom

peut tre donn l'intrigue

et la

corruption riges en systme de gouvernement.celui qu'ils employrent le plus refoulement et la dpossession territoriale de tous ceux qu'ils russirent battre dans les plaines des environs de Constantine, puis, ensuite, la remise de ces terres en apanage ou en fermage ceux qui leur prtaient leur concours. Il en tait rsult autour de la ville de Constantine la constitution de vastes domaines du beylik dont la jouissance tait tour tour donne ou promise ceux dont on avait besoin. Beaucoup de ces terres servaient de traitement aux officiers de la cour du bey et aux chefs de son makhezne, d'autres taient loues des gens de la ville. Ces a^el taient cultivs par des gens de toutes les tribus amens par les apanagistes, et qui, tablis l depuis plusieurs gnrations, avaient peu prs perdu toute attache avec leur fraction d'origine. C'taient des sortes de serfs attachs au sol et changeant de matres selon les caprices des Turcs.

Parmi ces moyens,

fut le

Quant l'organisation politique, elle tait trs simple le bey n'avait aucun intermdiaire attitr les caids chefs des tribus soumises ou les entre lui et cheikh hrditaires allis ou vassaux, avec lesquels on tait toujours en pourparlers. Le khahfat du bey tait unen ce sens que

personnage

21

insignifiant, le plus

un

familier

du bey,

et

souvent un parent ou son rle se bornait porter

l'impt Alger.

CHAPITRE

II

DAR ES-SOLTANE

I.

Ahl

el

Makhezne

(1)

1'"^

Catgorie.

Groupes

guerriers

EL-DJEZAIR (5 juillet 1830] fA/^erj.- Ville forte, port de guerre. Rsidence du Dey-Souverain. Garnison turque compose de 15 sefari de 23 hommes chacune,1.

soit 345 janissaires

en activit. Un nombre gal en

(1)

CAPITALES

Dnomination traditionnelle et usite par Turcs pour les grands groupes.traditionnelles

les

Petites capitales. Dnominations

des

fractions,

tribus, groupes, subdivisions.

Italiques(

Noms..

officiels

modernes.

)

Parenthses

D. C.S. I.

Communes o elles sont situes. Douar commune ou section constitue et dlimite.Section indigne.

M.P. E. T. C.

Commune mixte. Commune de pleinTerritoire de

exercice.

commandement.

K.C.

Kadat.

Centre de colonisation.

raire.

22

colonne ou en disponibilit et autant en cong tempoDes gardes d'honneur dits Zaouaoua. Une nombreuse artillerie rpartie la Casbah, la Marine et dans 17 forts ou batteries qui s'chelonnaient autour de la rade, depuis le Bordj-Matifou jusqu'au Bordj-SidiFeredj (Sidi-Feruch ou Torre-Chica). A Mers-ed-Debane (Pointe-Pescade), il y avait, en outre de l'artillerie, une garnison de 3 seffari. En 1830, le Dar-es-Soltane comprenait 5,092 Turcs en tat de porter les armes dduction faite de 300 enfants de troupe inscrits et de 3,450 Koulou-

ghli.

2.

HADJOUTE-EL-OIJTA (Hadjoutes de

la

plaine)

Mlange de Djouad, d'aventuriers, de dclasss et de gens provenant des tenanciers, fermiers et familiers, tant des grands officiers de la cour du Dey que du domaine administr par le khodjet-el-khil. 1,000 cavaliers dissmins dans tout l'oulane de l'Oued-Sebt etdes Beni-Khelil (Voir ces outanes, section des Rayt). (Mitidja occidentale et centrale, grande banlieued'Alger).

3.

SOUMATA

(1842). Oued-Djeiir, D.C. (El-Affroun,M.).

P. E. et

Hammam-Rhiga,

4.tie (

BOU-HALOUANE

(1842).

Bouhaloaane, D. C.

par-

Hammam- Rig haMOUZAIA;

^

M.).

5.

(1842).;

P. E.

Lodij P. E.)

Tamesguida, D. C. {Mda, Mouzata, D. C. (Mouzaaville, P. E.;

La6.

Chiffa, P. E.).

ZOUATNA

(1834-1842).

Bouderhala, D.E.).

C.

;

Mos-

bahttj D. C. (Palestro,

M.

et

Palestro^ P.

7.8.ZMALA-BENHAROUN(1847)etHARGHAOUA(1847).

Harchaoua, D. C. (Palestro, M. e\.Benharoun, C).

9.

23

(1844).

ZMALA-ABID-AKBOU ou d'OUM-NAIL

Zmoul-des-Issre, partie de l'ancien douar-commune de Teurfa dont le territoire a t remis aprs Tinsurrection de 1871

aux colons

d'IsservillCj

P.E.etdeBordjtait,

Mnael, P. E. (l'ancien Bordj-Mnael magasin du Makhezne).10.

en 1830, un

Ameur^

ZMALA-GHABET-EL-AMEUR centre dans la commune

(1851).

Chahet-elet

d'Isserville, P. E.

Chenacha, D.11.1847).

C. partie (Isserville^ P. E.).

MAKHEZNE-EL-AMRAOUA(ou duSEBAOU)

(1844-

16 zmalas

distinctes

;

500 chevaux.

Kef-Aogab,Dra-ben-Khedda. Ancien D.C. Dra-benKhedda, Kef-Aougab, S. I. (Rebeval, P. E. Mirabeau, P. E. et fermes de Dra-ben-Khedda). Bordj-Sebaou, El-ItamAj Sidi-Namane. Sidi;

Namane^

D. G. (Dellis, M.).

Taourga.

Taourga,

D. C. (Rebeval, P. E.).

Amraoua tahta, ou de la Abed-Chemlal restrent toujours plaine, et celle des dvous aux Turcs) les neuf suivantes taient moins en main et se rvoltrent souvent AT-BouKHALFA, Tizi-Ouzou. Belloua, D. C. (Tizi(Ces six zmala, dites des;:

Oiisou, P. E.).

Abid-Chemlal, Tinizar-Leghebar, Tala-Otmane, Issikhne-ou-Meddour. -^ Sikh-ou-Meddoui\ D. C. (Tlzi-Ouzou, P. E. et les fermes de Sikh-ou-Meddour).iGHiL-ou-RADjA.

iS'i/c/i-ow-ik/ecZJoMr (territoire dcolo-

nisation de TUi-Oazou, P. E.).

TiKOBANE.

;

Tikobanej D. C. (Dellys, M.).

Temda, Mekla. Mekla, D. C. (Haut-SebaoUj M. Mekla, P. E. Temda, centre de Haut-Sebaou, M.).12.

;

BORDJ-SEBAOU

(1851).

Construit vers 1720;et

zmala de 60 zmoul du cad turc; azel (DellySj M.,territoire

de colonisation).

.

13.

24

BORDJ-TIZl-OUZOU (1851. Garnison de 50 janissaires; rduite 29 en 1830; canons (Tizi-Oiuou^ sousprfecture).

14.

BORDJ-BOGHNI

(1848-1851).

Construit vers 1723;

reconstruit en 1823; artillerie et garnison de 100 janissaires ; rduits 62 en 1830 ; Boghni, centre franais dela

commune mixte

de Dra-el-Mizane ; Ahite on Ate-

Aklam,

D. G. (Dra-el-Mizane^ M.).

15. ZMALA d'AINE-ZAOUIA, ou des GGECHTOULA, 300 cavaliers azel Aneou de BOGHNI (1848-1851'). (Dra-el-Mizane, P. E.).; Pirette (Dra-elZaouta Mizane, M.).

;

;

Ouled-Assa, El-Gi16. INEZLIOUN (1844-1849). ROUANE, Ouled-Salem, Ouled-Rached, Ouled-Chaab, relevaient depuis 1829 de Ben Zamoun, chef des Ifiissne(Oum-el-lil,n36).

Mrabtine

et

Chabet-IkhelefxM.).

(1844).

Nezlioua, D. G.(1834-1842-1844).

(Dra-el-Mizane,17.

GRAND MAKHEZNE DES ARIBl'Oued-el-Akalial

Centre sur

Beni-Meslem, Ouled-Maha, Gamba, El-Hodbane, Ouled-Zidane, Ouled-Aliane, El-Aoufia, El-Micissa, Beni-Ogba, El-Deghafla, Goura-Tezerit, OuledSelmoun, Ouled-Khalifa, etc. Sidi-Klielifat, D. G. ; Sidi-Zoutkate, D. G. ; Koudiate-

el-Amra, D. G.; Ane-Tizirite, D. G. (Atne-Besseni, M.). Atne-Bessem, D. G., partie (Ane-Bessem, M.); partie dite Deghajla-Zeroua (Bir-Rabalou, P. E.).

Un makhezne Confdration des BENI-DJAAD, de force variable, tir de toutes les fractions de la confdration, fournissant chacune deux ou trois hommes18.

mls aux ARIB(les

25

classs dans la35). C'est l

BENI-DJAAD sont

section des allis et vassaux, n

donne19.

la

concordance avec

les divisions

que sera modernes.

Confdration des

BENI-SLIMANE

(1842-1S51).

Tribus Sbaliia dans lesquelles taient mles quelquesfamilles des vassaux immdiats de la zaoua de Tourta-

sine

(n''

34),

dont l'influence s'tendait sur toute

la

conS.I.

fdration.

Mezrena, Coudiat-el-Hamra.(Tablate, M.).

Mezrenna^1.

Ahl-el-Euche.

Ahl-el-Euche, S. (Tahlate^ M.). (Aumale,M.). Ouled-Thaane. Ouled-Thaane, S. (Aumale^M.), Ouled-Zenime. Oded-Zenime, S. (Tablate^M.); OuledOuLED-SoLTANE. Tccra, S.I.I.I.

SoUanej S. I. (Aamalej M.). Ouled-Mesellem, Beni-Maloum.S.

Ouled-Mesellenij

I. (Tablate, M.). OULED-ZiANE, BeNI-SiLEM, BENI-IKHELEF, MELOUANE

El-Ousana,

S.

I.

(Tablate, M.).

II.2

Ahl

el

Makhezneet auxiliaires

Catgorie.

Tenanciers, fermiersDIVERS

Les

apanagistes,

azeliers,

fermiers

et

auxiliaires

divers taient assez nombreux, dans la plaine de la Mitidja surtout, mais c'taient des familles isoles occupant des proprits ou domaines d'une tendue trop restreinte pour constituer des groupes territoriaux,

comme

cela avait lieu dans les autres beyliks.

26

III

Rayt

20.

OUTANE-EL-FEHACE(l).:

Divis en sept cantons

ou quartiers

Zaouaoua,Bouzerea,Beni-Messouce, Ane-Zeboudja, Bir-Khadem, Kouba, Hamma (1842). Communes et centres europens d'Alger (1830), Saint-

Eugne

(1830-1842),

Boiuara {lSdO-\8A3),Xhraga (1842),(2)

El-Biar (1830-1843), Mostefa (1830-1843), Birmandris(1830-1832),

Birkhadem (1830-1842), Saoula (1830-1843), Crescia (1830-1843), El-Achour (1830-1842), Kouha (1830Hussein-Dey(1830-1843).

1832),

21.

OUTANE-BENI-KHELIL:

(1830-1836).

Quatorze

cantons ou quartiers

Ouled-Fayte, Maelma, Douera, Ben-Ghaoua, OutaBouFARiK, Merdja-Boufarik, Hamada - Boufarik, Melouane, Bouiname, Tefcha, Amroussa, Beni-Kina, Smi-MouA, Zemmaga. Les six derniers noms sont ceux de villages ou haouch ils avaient t imposs officiellement par les Turcs, au xviP sicle, aux territoires soumis de la tribu berbre des Beni-Miscera, dont la majeure partie, resserre sur les crtes, tait reste indpendante (n 51). Ces quatorze cantons comprenaient tout le Sahel;

les Outanes de la banlieue d'Alger o, en 1830, il n'exisde collectivits indignes importantes, la soumission ne fut effective que par l'occupation permanente et normale des prinpaux points. La seconde date, ou la date unique place aprs les noms des villages franais, est donc la date de leur cration, cration souvent prcde de l'tablissement d'un camp permanent.(1)

Dans

tait plus

(2)

On

devrait crire et prononcer

Bir-Otsmane-Reice,

le

puits

du capitaine Otsmane.

5

H Q

Ut Ci

X Oe::?

o

^Q.

OoVcr

T.

n:

(t2

CCi

o c

iEMCE.A).

Bon gouce{Bougous)'D.

G. {La Calle, M.).

Ghikhat hrditaire des OULED-MAHDI (1842Soff des Ouled-Bourace ou de MsiLA, reprsent, en 1830, par Si Boudiaf ould Bourace (pre de Si Sakhri et de Si Henni ben Boudiaf).478.1850), partie (V. n 343).

Ouled-Abdelhaq, Ouled-Matoug (Sadat). OuledAbdelhaq, D. G.; Ouled-Maloug, D. G. {Msila, M.).Ouled-Sdira, Ouled-Sidi-Slimane.{Msila, M.).

El-Bribi,B. G.G.

Ouled-Sidi-Hamza.{Msila, M.).

Ouled-Sidi-Ham^a, D.

479.

EL-HAOUAMED ou ROUMANA

(1842), allis

des

Ouled-Bourace.T. G.).

El-Haouamed, D.

G.

{Bouada,

480.alli

OULED-DERRADJ-GHERAGA, groupe

variable,

des Ouled-Bourace. Ouled-Amor. Megra, D. G. {Barika, T. G.). Ouled-Sahnoun. Metkaouak, D. G.; Barika, D.

G.

{Barika, T. G.).

Sellelha.

Dje2:sar, D.

G. {Barika, T. G.).

SOUAMA (1842), groupe variable, alli des Ouled481 Bourace. Hadj'ers, S. I.; Loudane, S. I.; OuledAbdallah,^. I.; Ouled-Khada'el-Hadidane,S.l.; OuledGhenam, S. I. {Msila, M.)..

482.

121

banlieue. Boiimixtemilitaire).

BOUADA

(1843-1845), ville etet

ada, chef-lieu de cercle

communefief

482^'^

CHERFAT-EL-HAMEL,(1843).

religieux,

etOULED;

Cherfa-el-Hamel, K. Sidi-Brahim, K. (Bouada, T. C.)-

SIDI-BRAHIM

Oaled-

Sadi,

OuledOuled-Amor-ben-Mahdi, Ouled-Hamouna, OuledAli-ben- Abdallah, Ouled-Si-Lahcne, Ouled-BouROUBA, Ouled-Bouadjina, Ouled-Hamza, Ouled-MahBOL'B, Ouled-Nceuh. Rcis el-Aiounc, D. C. Gosbate,483.(1842-1849).;

OULED-ALI-BEN-SABOR

D. C. (Ouled-Soltane, M.).

484.

NGAOUS

(ville)

et

AHL BEXI-IFRNE

(1844).

NgaouSj

D. C. (Ouled-Soltane^ M.).

485. Confdration

des

OULED-SOLTANE DU BEL-

LEZMA

(1844-1849).

OULED-Sr-EL-HACNE, OULED- AHMED, OULED-DJEMMA, ECHCHABNA, OULED-BeLQACEM BEN YaHL\, OULED-HaMOUD, Ouled-Si-Slimane, Ouled-Rahab, Ouled-Taleb, Ouled-Bechina, Ahl-Issoumar, El-Brakna, OuledZena, Ol'Led-Ali-Zerra, Ouled-Zaabib, El-Rouagued. Ouied-Sidi-Slimane, D. C. Ouled-Aoufy D. D.

;

;

Sefianej D. G.

;

Markouda^

D, C. {Ouled-Soltane, M.).

486.la

OULED-SELLEM

(1845-1849)

mais resserrs dans

montagne. Ouled-Bousad, Ouled Haddad, Ouled-Radi, OuledFreda. Mcil, D. C. (Ouled-Soltane, M.) Ouled-Mira, Ouled-oum-Saad, Ouled Sad. Tal-

krente, D. C. (Ouled-Soltane, M.).

Ouled-Embarek, Ouled-Messaoud. FA-Rehabate D. C. (Ouled-Soltane, M.) Beda-Bordj D. C. (parcours;

,

et usufruitiers variables)

(Eulnia, M.)

122

Confdration des OULED-ZIAXE (1844-1849) (sous suzerainet religieuse des Ouled-el-Hadj de Mdoukal (V. n 363) reprsent en 1839 par Si Moqrane ben487.la

El-Hadj).

Villages de l'Aoures occidental. Djeniora^ S. I.; S. I.; BraniSj S. I. Beni-Ferah, S. I. AineTouta, M. Olled-Ziane (nomades). Ouled-Mrabote, S. I. Ouled-Sebqaq, S. I.; El-Haouamed, S. I. (Atne-Touta, M. Mdoukal, D. C. (Barika, T. C).Beni-Soaikj;

;

;

;

488.

CHAOUIA DU BELLEZMA.

Confdration

de

tribus berbres en lutte contre les Arabes et les Ouled-

Bouaoun du cbikh investi du Bellezma (V. n 361). Haouara, OuledOurdjetine, El-Halymia, OuledFatma, Hadouca. Oded-Fatma, D. G.; Oued-Merouana, D. C, partie (Ouled-SoUane, M.) Oued-el-Ma,;

D. C.

;

Zana,

D. C. ( Ane-el-Ksav , M.).

Ouled-Chelieh, Ouled-Smal, Ouled-Kheloijf, OuledOuled-Braham, Ane-Drine. Oiiled-Chelieh,).Q.. (Ane-Touta, M.); KasseroUj S. I. Batncij P. E.).Arif,;

Lakhedar-Halfaoua

(1844-1849).

El-BHkat^

D.

C;

TilaloUyD.C; Ane-ToiLla, M. Ouled-Youcef. Segancij D.

C.

(Barika, T. C).

489.

OULED-SIDI-YAHIA BEN ZEKRI

(1844) (Mrabtine:

El-Ksour, D. C. (divis en 3 groupes ElBiar et El-Ksour , S. I.; Ane-Toula, M. et Lambiridij C. puis Ane-Hellasafeur, S. I. {Ane-ei-Ksar, M.).Cheurfa).

490.

CHAOUIA DU BOU-ARIF;

(1844).

Haracta-el-xMader, Ouled Si Ali Tahammente. Ouled-Zadj D. C. Ouled- Alsmane D. C. Ouled-Boudjema, D. C. Ilermane, D. C. (An-el-Ksar, M. et ElMader, C); Ouled Si Ali Talmmmente, D. C. (Ane-elKsar.M.).,;

;

123

491. Fief maraboutique de SIDI-BEL-ABBS MENAA dans rOued-Abdi (1845-1849). Menaa S. I. (Aurs, M.)

492. Villages

Confdrations variables.S. I.;

autonomes de l'OUED-ABDI (1845-1849(1). Oum-Errekha et Tagoust,;

Ouled-Ahd-el-Reseg (Oulecl Billil et Oaled-Ali ben Sebah), S. I. Ouled-Angala, S. I. Bahli-AtsalalCj (Bouguerara, Si Abbes, Mezita), S. T.; Oaled-Azou:^ (Ouled-Ameur, Oaled-Aksa ben Ali), Larbaa, S. I.;;

El-Amentane ( Onled-Messaoud ben Salah, Oaled-Abdelli), S.I.; Nara, S. I. (5 janvier 1850); Arb-el-Oued Abdi (Chii\ Ghe:;al, Arbeha, Akhirb, Nouadeur, Meddour), S. I. Taghilt Sidi-Belkhir (QsarBou^ina,S.I.;;

el-Asfel, Qsar-el-Oustanij

Qsar-el-Fougani),

S.

I.

;

Ras-

ed-Draa (Mcdrouna, Allahouaj Teskijine), SA.; HaidoLica et Teniet-cl-Abed (Aiu es. M.)493. Chikhat hrditaire de

l'AOURS sous

la

suze-

rainet des

Ouled-Belqacem, reprsents en 1830 par

Confdration de montagnards, clients ou allis de cette famille et des tribus des Acheche et Ouled-Fedala. Cheniorcij D.C. Ane-elACHECHE (Zmala) (1844). Ksai\ M. OrjLED-RABOTE, OULED MEREDSA OULED-AZZA, Ouled-Meloiik, D.C. ( Ane-el-Ksai\ M.). Ouled-Ali-ben-Ali, Ouled-Bouafia,Zerouala, OuledDeK(.C.

57. 70.

73.

Rouma,D. C. Iloulene-ou-Malou. Illoula-ou-Malou,D. c. Foaghol^ Ahl-Gouraya, etc. Addala, D. C;

D. C.104.106.118.

Ouled-Barka.

tacha, D. C.

Ouled-Si-Ameur.Abadlia.

Serdoun,!).C.

C.

Chahbounia, D.

195. Et autres; 208.

remplacer 5c"t/a, M.,parFra/2c/?ei;j, M.etc.

Ahl-el-Oued,

Yeri, D. C.

;

Chouly, D. C.D. C.

212.213.217.237,

Haraouate-el-Outa.Beni-Zougzoug.

Harouate,C.

Ahl-el-Oued, D.D, C.

Khobbaza.Geurxeta.

Khohhaza^D. C.

Lire deux fois Guementa.

238. AZAL.283.

A:zal,

OULED-HELLAL, etc., bon, mais intercaler ensuite:'^'^

283

BERBRES DE L'OUARSENIS:

(1842-1843-1845),

9 groupes343.

Bem-Bou-Dolane

(tribu dirigeante), etc.;

Dreate. Dreate, D. C. Dalaa, D. C. MziTA. M^ita, D. C. Arba, D. C. Bouktone, Djebalia du Ahl-Bouktone.;

D.

G.

;

Tafertaste, D. C. (Biban, M.).

Ouled-Sidi-Brahim-Bou-Bekeur. Beni-Ouagag, D. G.373.

Bibans, D. C.

;

AITE-YAHIA-OU-YOUGEF,D. G.

etc.

Acif-el-Ham-

mam,

133

CHAPITRE VI

Index des dnominations indig'nes modernes officielles ou usuelles (1)

Aaouad, C.,472, voy. Aouaid

(ol.).

Acheche, C,

500.

Ababda, A.,

128.

AchechiaAchir

(El-),

G. (Stif, P.

Abadlia, A., 119, voy. Ftate.Abazziz, A., 119,126.

(El-), C.

(Biban, M.).

Abdelbeg,did,M.).

C.

=

Macdonald (Maa-

Achouba, A., 53, R. Achour (El-), P. E.,Acif-Boulma, A.,49.

A., 20.

Abdelgoui, 0., 227.

Abdesselem, C,Abid, A.,14.

327.

Acif-el-Hammam, C, 373, R. Adaoura-Cheraga, A., 122. Adaoura-Gheraba, A., 122.0.,239.

Abiod-Sidi-ChikhAbiyoussef, A.,

(L"),

Addala,

73, A.,

R.

65.

Adlia, A., 256,

^

P.-L.-M.

Achacha, 0., 275. Achache, 0., 244.

Adjama,Adjeraf

0., 260.

(El-),

A., 222.

Abrviations. F., ferme isole. H. I., hameau indigne. gare de cliemin de fer. indique la substitution ofEcielle d'un nom frcinais au uom indigne traditionnel. Le numro suivi de R renvoie la lin du chapitre V, au tableau des changements survenus en cours de publication. Les noms des centres franais sont en italiques, et ceux que leur peu d'importance relative, ou d'autres raisons, ont empch de figurer explicitement dans les quivalences modernes des groupes antrieurs 1830, ont pour rfrence le nom de la commune de leur situation. Pour les recherches, il faut tenir compte de l'analogie (et de la confusion faite quehjuefois) entre les mots Aite, Aid, Arb, Ouled, Dni et aussi de l'emploi abusif de l'article arabe EL, que nous avons toujours rejet aprs le nom sous la forme (El-) ou (L'). Dans cet index, on s'est conform, pour les noms d'ethniques ou de localits, aux rgles prescrites par l'arrt gouvernemental du 27 mars 1885, pour l'orthographe des noms patronymiques. Lorsque les documents officiels ont consacr une leon incorrecte antrieure cet arrt, on a fait suivre cette dnomination de l'abrviation (oll.) et on renvoie la leon correcte.(1)

^,

=

-

Adjiba(L'),

134

Ane-Azereg, 0.,

A., 367.447.

196=

leon cor-

Afensou, C,

recte de Nazereg, P. E. et D. C.

Aflou, O., 237.

Aflroim

(L'),

A., 22,

^1.

Ane-Babouch,

C., 286.

P.-L.-M.

Ane-Barouaga

= Bugeaud,

P. E.

Afir et Ouled-Assa, voy.

Oued-

Ane-Beda, A. (Ane-Taya, P.E.). Ane-Beda, P. E., C.

Oughate.

Agha

(faubourg), A.,(L'),

Ane-Belda,

0.

(Hammam -Bou-

Aghouate

voy. Laghouate.

hadjar, P. E.

Aghbal, A.,

33,

R.

Ane-Beda, H. L, O. (La Senia,P. E.).

Aghlal, 0. [Arhlal] 170. Aghlal, 0., 170.

Ane-Bessem, A.,340, voy.

17.

Ahl-Eddir, C,(off.).

Halleder

Ane-Bessem, CM.P. E.).

chef-lieu. A., 17.(Stif,

Ane-Bouchena, H. L, C.Ane-Boudib, A.,17

Ahl-Elad, 0., 137.

Ahl-el-Euche, A.,

19.

=

Bertcille

Ahl-el-Ghafar, O., 204.

(Ane-Bessem, M.).

Ahl-el-Gourine, O., 228.Ahl-el-Hassiane, 0.,141.

Ane-Boudinar,Cte, P. E.

0.,

178 ^^ Belle-

Ahl-el-Ksar, A.,

243.

Ane-Bridia,R.

O.,

135

=

Brda

Ahl-el-Oued, A.,

213,

0., 208.(et

(Boutlels, P. E.).

Ahl-Stitne, 0., 239, 241.

Ane-Cherchar,

C., 332

= Auribeau

Abl-Zelboun,Azelboun).

O., 203

mieux

(Jemmapes, M.).Ane-Cheurfa, O., 199.

Ahmed

-

ben- Ali, O., 460E.).

=

Foy

Ane-Chouga, H.Ane-Dalia,E.-H.

I.,

C. (Stif, P.E.).

(Jemmapes, P.Ahnadja, 0.,194.

G., 468, station

^

M.-

Ahsasnah, C,Aada,

308, 329.

Ane-Delfa, F. (Bibane, M.).Ane-Delfa,0., 156. Ane-Delfa,337.

C,

472.

Ane-Abessa, P.Aine-Acel, C,Galle, M.).

E.,

C,

A.

=

Duper r, P.C., 286.

E.

Ane-Abid, P. E, C,

287.

Ane-Diss,

366= Youssouf [La472,

Aine-Douz, G.,

203.I.,

Ane-Afra,

C,

^

B.

-

G.

Ane-el-Afeurd, H. Gada, D. G.).Ane-el-Ancsar).

O.

(El-

Sefia, M. Ane-Amar et Adjadja, A., 131. Aine - Amara, C. = Aine - Saint Charles, chef-lieu de la C. M.

Ane-el-Anceur, A., 252Ane-el-Arace

(et

mieuxFon-

(1),

G., 300

=

taine-cIes-Gaselles, F.

de rOued-Cherf.

Ane-el-Arba, P. E., O.,

Ane-AouaciAiue-ArnateAne-Azel

=

Aine-N'oisy

=

station^

E.-A.Ane-el-Assafeur, S L, G. (An-el-

Noisy-les- Bains, P. E,(Stif,

P. E.), centre.

Ksar, M.).

= Ampre (Righa,M.).;

(1) Ane-el-Arace signifie fontaine des Jianccs Fontaine-des-Gaselles est d'origine franaise.

la

dnomination

Ane-el-Bey,

135Ane-Guettar, O.,Guetar.voy.

C,

pnitentier (Quet-

Ane-el-

tar-el-Ache, P. E,).

Aine-el-Essam, A.,Ane-el-Gradj,

342,

^

E.-A-

Ane-Guerfa, C. (Guettar-el-AIch,P. E.).

C,

3^2.

Ane-el-Guetar, 0., 146.

Ane-ef-Hadjar, A., 17ville

= About-

Alne-Guergour, 0. (Cacherou, M.). Ane-Hazem, A., 341.Ane-Igni,M.), 361.F.,

{Aine-Bessem, M.).

C.

(Ane-el-Ksar,

Ane-el-Hadjar,(Mekeira, M.,

^

O

=

Parmentier

O.-A.).

Ane-Kadra, A., 23Ane-Kebira,G.

Ane-el-Hadjar, P. E., O., station

= Ricet, P. E.. = Pericjotcille

(Takitount, M.), 296.

Ane-el-Hammam, A.,let,

55

= Michecommune230

Ane-Kelba,

G., 480.

chef-lieu de

la

mixte du Djurdjura.Aine- el

An-Kerma, P. E., C. Aae-Kerma, C. = Munier (LaGalle, M.).

-Hammam^=

,

O.,

=

Lapasset (Cassaigne, M.).

Ane-el-Hammar(Telagh, M.).

Ruchambeau

An-Ketom, G., 472. An-Khabouzia, A. =//ocAe(AneBessem, M.).Ane-Khial, P. E., 0.

Ane-el-Kab, O., 203 =^Dra, centre

(TIemcen, P.

E.).

Ane-Khiar,252, voy.

G., 366.

Ane-el- Kiaemace, A.,

Ane-Kissa, mine (Morsott, M.), G.

Khemace298.

(ol.).

An-Ksar354.

(off.),

G. (Ane-el-Ksar),

Ane-el-Ksar, C. M., chef-lieu, C.Ane-el-Ksar,

Ane-Larba,

C.= Robertcille, P. E.

C,

354,

voy. An-

Ane-Larba, 0., voy. Ane-el-Arba(off.),

Ksar

(of.).

P. E.

Ane-el-Tui*k, 0. et

C,

voy. Alne-

Ane-Leghata, F. (Bled-Guitoun,P. E.), A.

Turk

(off.).

Aine- Enchir- Royane, C, 322Clauzel, P. E.

=

Ane-Legradj,

G., 382.off.),

Ane-Madi, A. (Ane-Madhi,,

Aine-FakrouneMlila, M.).

C,

331

(Ane-

131, 271.

Ane-Madragh, O.P. E.).

(BouQuirat,

Ane-Fars, 0., 156 (Mascara, M.)

Ane-Fekane, O., 156 (Mascara, M.).Aine-Fezza, C. M. chef-lieu, O., 208"

ne-Malah, G.

(Stif, P. E.).

O.-A.

Ane-Mazouella, G. (Ane-ci-Ksar, M.).

Ane-Gheraba, O.off.),

(An-Ghoraba,

Ane-Medjez-Eddehiche, G.toncille, P. E.

= Gas-

211.C., 293.

Ane-Ghorab,Ane-Ghoul,(off.)

Ane-Mellouk, G. (Ghateaudun-duvoy.

F.,

G.,

Rhoul

CClau^el, P. E.).C.,

Roumel, M.). Ane-Merane, A.(Tns, M.).

=

Rabelais

Aine-Gradj,382.

voy. Ane-el-Gradj,C.

Aine-Mesra, O.

=C.

Aboukir,

Ane-Guettar,M.), 472.

(Souk-Ahras,

Ane-Messaoud,E.).

(Bouhira,

P E P

-

Ane-Mlila,stat.

136

Ane-Soltane,Sultan,P.E.,

M.,

chef-lieu,

C,

A,

(An-

e^

.

of.), 167.

E., C, station^. Ane-Moudeur, A., 25. Ane-Mouss, F., C. (Stif, P. E.). Ane-Nechma, C, 332.

Ane-Mokra, P.

Ane-Soltane, C,(Biban, M.).

343

=

Blondel

Ane-Soltane, O., 196.

Ane-Souda, C.

(Sefia, M.).

Ane-Nouissi, O., voy. An-Aouaci.

Ane-Tabia, C.,452.

Ane-Nsara, A. (Palestro, M.).Ane-Ouillis ou Ouillis, 0. (Cassaigne, M.).

An-Tahamimine,P. E.), 472.

C.

(Duvivier,

Ane-TagrouteP. E., 298.

(An-Tagro,

ofl.)

Ane-Oulmne, C.^=Colberi (Rhira,M.).

Aine-Tassera,F.,

F.,

C,

station

Ane-Oumata,bles, P. E.).

O. (Les

TremThiers

^E.).

(Maadid, M.), 343.

Ane-Oum-el-Alleug, C.(Palestro, M.).

=

Ane-Tasta, A. (Aumale, P.

Ane-Taya;P.297.

E., A., 1, 24.(Stif, P. E.),

Ane-Tebinete, F., C.

Ane-Refaa, F., A. (Bled-Guitoun, P. E.).

Ane-Regada,P. E.).

C.

(Oued-Zenati,

Ane-Tedels, P. E., 0., 178.

Ane-Tekbalte, O.,207 (Tekbalet,F. (Stif, P. E.).off.).

Ane-Regada,

Ane-Rhoul (off.),voy. Ane-Ghoul.Ane-Ribana, C.334.

Ane-Tellout, 0., 208,

=

^

O.-A.M.,

Descartes.

Ane-Roua, P.Ane-Sabra, 0.dou. M.).

E.,

C,

386.

Ane-Temouchente, P. E.0., 169, 170,

=

Turenne (Seb-

^

et C.

O.-A.C..

Ane-Tine,

P.

E.,

310,

314

AQe-Sefra,O.,270, chef-lieu d'AnSefra,

=

Belfort,

nomC,O.,

officiel inusit.

M.

Ane-Titeste,

354.

Ane-Stetta, C. (Takitounte, M.),402.

Ane-Tizirete, A., 17.

Ane-Tolba,(Sefia, M.), 472.

169E.).

=

Guiard

Ane-Segnour, C.

(Ane-Khial, P.

Ane-Sfia, C. (Stif, P. E.), 297.Ane-Sfissef, O., 200

Ane-Toudemane,Ane-Touila,off.).

F., 156

= Saint-

=

Mercier

Hippolyte (Mascara, P. E.).G., 286(

Lacombe, P. E.Ane-Sfissifa, O., 270.Ane-Sfissifa,

An-Thouila,

O.

=

Les Saules,(Gry-

Ane-Toukria, A., 250haki (Tniet, M.).

=

Bour-

ksar

et

caravansrail

ville. M.).

Ane-Touta,chef-lieu

C., 488

= Mac-Mahon,E.),

Ane-Sidi-Cherif, P. E., O., 178.

d'An-Touta, M., ^sS

Ane-Smara, P.Ane-Snob,Ane-Sofra, O., P. E.(1)

E., C., 316.

E.-A.

C., 286.

Ane-Trab, C. (Oued-Zenati, P.Tessala(1),

200=

287, 333.

Ane-Tridle

=

Bounicr, P. E., 200.

Tessala est

nom

d'une mont

me

voisine de la source dite

Ain-Sofra, o est

le centre.

137Aine-Trik,

Alaghane,Alalmia,AlefAlia

C,

297 fStif, P. E.).298.

C,,

343, stat.

^

E.-A.

Ane-Turk, C, Ane-Turk, P.

137.

E., O.,,

136 (off.

(El),

0.

(Ammi-Moussa, M.),502.

Alne-el-Turk).

260.

Ane-Yagoute,Ksar, M.,

^

C,

299

(Ane-el-

(El),

C,

E.-A.).

Allaa

(El),

C.,493.

Aine-Zada, C, 398 ferme (Macdonal de Madid,

Allaouna, C. 494.

M.15

Aine-Zaoula,

A.,

=

Pirette

(Dra-el-Mizane, M.).

Alne-Zeboudja, A.,Ane-Zitoun,

20.

Aima, A., 24, P. E. Aima ou Aklane, C, Amadane, C, 388. Amalou, C, 349.

882, 887.

Aoun

(El),

C, C,

286.

477

=290.

Lacroix

(La Calle, M.).Aoun-el-Beranice, 0., 268.

Amamra, O., 179. Amama, 0., 178. Amentane (L'), C,Ameria135.(El'),

492.

0. == Lourmcl, P. E.,

Aioun-el-Hadjez,

C,

Aiounet-Eddid, 473B.-G.).

=121

Clairefon-

taine (hameau Morsott, M.,

^

Ameur-Dahra, A., voy. Ameur-Dahra.Ameur-el-Ane, P.

Ouled-

E., A., 22.

Aloun-Seba,P. E.).

A.,

(Aumale,

Aoun-Skakna,Alger, P. E.

7

=

Frais-Vallon,

Ameur-Guebala, A. voy. OuledAmeur-Guebala. Ameur-Sraoua, C, 308, 329. Amiguiere (L'j, Amiguier), 0.(Pont-de-L'Isser, P. E.)

Aite-Abbou,

C, C,

372.63.

Ate-Akerma, A.,

Aite-Ameur,

374.

Ammal, A., 37. Ammi-Moussa,353.63.

O., 260,

CM.

Ate-Ameur-ou-Ali,Alte-

C,

Amlouline, A., 49.

Ate-Aouaggacha, A.,

Hammam,

A.

=M.,46.

Michelet,63.

Amouassa, C, 354. Amoucha, C, 402tount, M.).

(centre Taki-

chef-lieu Djurjura,

Ate-Mahmoud, A.,Aite-Ouaretz ou Ali,Ate-Rzine,

Amoura, A.393.

=

Dolfas-Yille, 256

C,

(Djendel, M.).

C,

343.

Amradsa,

C,C,

493.498,

Ate-Temsiite,

C,

353.

Amri

(El),

Ksar.

Ate-Yahia, A., 69.

Akbia

(L'),

C,

438.

Akbil, A., 65.

Anaceur (L'), C. = Gallois, 343, Mahdid, M. Anaceur (L'), C, ou Lanaceur,centre Stif, P. E., 297.

Akbou, C,Akelindjalindja.

349, P. E. et chef-lieu

d'Akbou, M.(off.)

Anatra, O., 179.A., 36, voy.

Akhe-

AnorAnor

(El) (et

mieux Anear), O.,

135, 136,

P. E.

Akerma, O.,Akbail,0.,

2iO, 270.

(El), 0., 206,

hameau Beni-

Akhelindja, A., 36.leoacorrecte

Saf, P. E.

de

Anceur (El), C.

(et

mieux Aneceor),

Arbal.

hameau

El-Milia, 429.

138Aneceur-el-Aksob, A., 33rich, Cherche!, P. E.

Arb-Skikda, C,Arcibia, 0., 156460.

=

Zu-

Arb-Youcef, voy. Abi-Youcef (off.).

Aneb

(L'),

A., 219, 257.269.

=

Saint-Andr222

Angad, O.,

(Mascara, P.Ard-el-Beda.ville,

E.).

Anini, voy. Djebel-Anini.

A.,

Annaba, C, 335prfecture.

=

(Orlans-

Bne, sous-

P. E.).G.,

Ard-el-Kahala,(Clauzel, P. E.)

461

(Gastu,

Anouna,322.

F., C.

P. E.).

Arhlal

Aokas,

C,

39.

(off.) pour Aghal, 0., 170 (An-Temouchent, M.).

Aomar, A.,Mizane, M.

8 centres

=

Dra-el-

Aria

(El-),

F.,

C.,

308

(Khoub,

P. E.).

Aouid,

C,

472.

Arib, A., 229.Arib, A., P. E.136

Aouana (L'), C, 418. Aouara (L'), C. 335. Aouameur, 0., 135,Louis, P. E.).Aoubellil, O., 170.

279

=

Littrc-les-Arib,

(Saint-

Aricha

(El-)",

O., 249, chef-lieu de

l'annexe El-Aricha, T. C.

Arrachere,

(L'),

A.

=

Maison-Car-

Aoued,

C,

472.

P. E.

Aouissate, O. 187.

Arrs, C. 356.

Aors ou Aours (Aurs), com-

Arrice (Arris,

off.), C. 492,

hpital.

mune

mixte,

chef-lieu(off.).

Arice,

Arrouche

(El-), P. E., C.

dsigns, Aris

Aouzatel, 0., 194.

Arslbia, O., 156 (Mascara, P. E.). Arsibia ^= Saint-Andr (Mascara,P. E.).

Arab-Cheraga, C..498. Arab-Gheraba, C, 498.Arara, C, 472.

Arziou,0., 170 P. E.

= Arzeic ou Arzeu,

Arba (L'), P. E., A., 23. Arba (L'), A., 219, 257. C, 492. Arba- Ate-Iratne (L'), A., 63

Arziou-el-Kedim, 0, 170 ^= SaintLeu, P. E.Asla, O., 270.

= Fort-National, P.Arbatache, P.Arbatache, A.,24.

Assafia

(L'),

A., 127.0.,135, 136,

E.

Arbal, O., (Saint-Maur, P. E.).E., A., 24.

Assi-Ameur (off.), pour Haci-Ameur,Assi-ben-Ogba

P. E.O., 135, 136,

(off.).

pour Haci-ben-Ogba, P. E.Assi-bou-Nif (off.), O., 135, 136, pour Haci-Bounif, P. E.

Arbaouate, 0., 239 (Arba fouqani,

Arba

tahtani).343,

Arbea, C,

R.445.

Arb-el-Goufl,

C,

Atamenia ou Atamnia, Atba (El-), C., 459.Atba-Djellaba, O.,175.

O., 200.

Arb-el-Haddara, C, 293. Arb-el-Oued, C, 355.Arb-el-Oued-Abdi, C, Arb-Estahia, C, 445.Arb-Filfila,492.

Atba-Djemala,

0., 172.

Atela, 0., 156 (Mascara, P. E.).

Atela, F., O., 156 (Mascara, M.).

C,

332.

Athia455.450.

(ofl.).,

O., 172.

Arb-Guerguera, C,

Attaf

(El-),

A. 102

=

pour Attia. Saint-Cy-

Arb-Sidi-Achour, C,

prien-les-Atta/s, P. E.

;

Attatba, P. E., A.,Attia, 0., 172.22.

139Bassour, F. cole. A., 87 (Berrouaghia. M.).

Attia,

C,

chef-lieu de.

commune

Batna,

C,

488,

sous-prfecture,

mixte.

subdivision militaire,

^

E.-A.

Azail, O., 248, R.

Bazeur (Bazerj, C,

339.

Azazga, A., chef-lieu de

Haut-

Bechtoute, O.,Bedjaia,

190.

Sebaou, M.Azeba,foff.

C,

305

C,

Bougie, sous-

C,

310,

3U

=

Delacroix

prfecture,

^s

E.-A.500.

inusit) (Ane-Tinni, P. E).

Behima

(Ksar),

Azefoun, A.chef-lieu de

==

Port-Gueydonmixte.

Beida-Bordj, C, 486.Beinne, 356.

commune53,

Azeffoun, A.,

R.388.

Bekakra, 0., 270Belhacel, O., 147.

bis.

Azerou-Nbechar, C,Azezla,

Bekkaria, C, 495.

C,

500.

Azib-Zamoun,i-illers,

A., 36

=C,

Hausson349,stat.

Belimour, C, 343(Maadid, M.).Belkfif,

=

Crez, centre

P. E.

Azib-ben-Alicherif,

^s, usine.Aziz, A.. 36.

Bellaa,

C, C,

473.339.11.

Belloua, A.,

Azouania

(El-), O., 189.

Benaouda,P. E.).

O., 223.

Azzouza, A.,

54.

Ben-Aknoun,

A.,

20

(El-Biar,

Baach, A.,

276.21.

Baba-Ali, A.,

Ben-Chikaou, A.,81 =Ben-Chirao,

Baba-Hocne,sen, P. E.).

A., 21

(Baba-Has-

centre (Berrouaghia, M.).

Ben-Diab, C, 337 (Ben-DhiabBenennaria, A., 221314.

off.)

Babor, C, 405.

= Flatters. Palestro.205.

Bab-Trouch, C,Baghai, C, 286.

Bads, C, 498 (Ksar).

Ben-Halima, 0., Ben-Haroun, A.,Ben-Hinni, A., 37

ISO.7.

=,

Baghdoura, A.,Bahata, A.,34.

276.

Beni-Abeud (1)., O Beni-Add, O., 208.Beni-Adi, C, 334. Beni-Ahmed, C,

Bahira

(El-), F.,

C. (Righa, M.).

Bahli-Atselate,

C,176.

492.

322.

Bahourate, 0.,Bai-ika,

Beni-Acba, A., 24 ^= Mcnercille,cer-

C,

480, chef-lieu de

P. E., Alger.

cle militaire.

Beni-Assi, A., 46.

(1)

Il

est ncessaire d'crire lales

beaucoup de cas

dnomination en deux mots, car dans indignes originaires des circonscriptions ainsil'ethnique

dnommes emploient

du nom patronymique,:

et

au lieu

de dire qu'ils sont des Beni-Abeud, Beni-.\mrane ils disent qu'ils sont: Abedi, Amani (au singulier), et: .Abdioua, Amrania (au pluriel). Il est fcheux que l'adoption de ces derniers ethniques trs usuels n'ait pas prvalu dans la technologie oflicielle, car ils sont plus pratiques que ceux employs et commenant par Bni ou par Ouled.

140Beni-Assi, C.Assi.

408.131.

Voy. Beni-Bou-

Beni-Bouyoucef, C,

Beni-Brahim, A.,366.

Beni-Amar, C,

Beni-Brahim, C,

498.

Beni-Amrane,M.).

A., centre (Palestro,

Beni-Cad, voy. Beni-Kad.

Beni-Chab, A., 214.380.352.

Beni-Amrane, C, Beni-Amrous, C,Beniane, O., 156.

Beni-Chebana, C,

384.

Beni-Chenacha, A., voy. Chenacba.Beni-Derdjine, A., 278.

Beniane, A., 256

= Vesotd-Beniane,

Beni-Dergoun,

0., 179.62,

P. E., Miliana.

Beni-Djenad, A., Beni-Douela, A.,

voy. Djenad.

Beni-Arif, A., 45 (Mirabeau, P. E.).

46.off.)

Beni-Barbar, C, 472. Beni-Barbar, C, 497.Beni-Bechir, C, 332(Philippeville, P. E.).Beni-Belad,

Beni-Fatem, A., 159 (Fathem.

C, 399. Beni-Ferab, C, 487. Beni-Ferqune, C, 435.Beni-Felka,Beni-Flik, A., 59.

C,

434.

Beni-Belhacne, A.,35[Belhassen].

Beni-Fouda, C.,296,gue.

338,

=

Sill-

Beni-Belhacne, A., 254.

Beni-Bouaddou, A.,

49.

Beni-Bouaissi, C, 392.

Beni-Foubhal, C,64.

357, 409.62.

Beni-Froucne, A.,Beni-Ftah, C.,425.

Beni-Bouakkache, A.,Beni-Bouattaf, A.,65.

Beni-Gazli (Ahb-el-Oued), 0., 208.60,

Beni-Bouchab, A.,chab).

voy. Bou-

Beni-Ghobri, A.,

42.

Beni-Boudouane, A., 283Beni-Boudrar, A.,64.

bis,

R.

Beni-Ghomeriane, A.,Beni-Gliomeriane,C.,

258.

voy.

Gho-

Beni-Bougherdane, A.,

meriane.49.

Beni-Bouhattab, A., 216.

Beni-Guecha,bis,

G., 309, ^= Lucet.

Beni-Boukannouce, A., 283Beni-Boukni, A., 219.

R.

Beni-Hacine,A.,96(l)(Hacain,off.)

Beni-Hacne,voy. Bou332.

C., 395 (Hasen, off.)C., 319 bis.73.

Beni-Boumileuk, A.,mileuk.Beni-Bounan-Sfisifa,

73,

Beni-Hamedane,Beni-Haoua, A.,

C,93.

Beni-HarouD,

C.

(Grarem, P.283bis

E.).off.)

Beni-Bousad, O., 274.

Beni-Hassane, A. 57 (Haain,Beni-Hindel, A.,

Beni-Bouyacoub, A.,

R.,

=

Beni-BouyacoubA., 93.(1)

=

C/iamplain,

Molire (chef-lieu de lamixte).

commune

Voici, d'aprs l'arrtla

du Gouv. Gnral du 27 marsofficielle

1885, la rgle

pose pour registres de,LI.a.-

transformation:

des

noms analogues sur

les

l'tat-civil-

= HassaneHocine

julaw

..j-**.2w

^^.aa.

= Hassane = Hacine

^ =.a.

H a cnecomme

-La.

= Houa-

cine. (Les leons

Hussen, Hussein, Haoussine sont rejeterni l'orthographe, ni la prononciation).

ne correspondant

141Beni-Iddou, A., voy. Ouled-Slama.Beni-Idjeur-Djebel, A., 72.

Beni-Mengouche Mingouche.(off.),

voy. Beni-

Beni-Idjeur-Sahel, A., 72.Beni-lUiltne, A., 66.

Beni-Menir, O., 243. Beni-Merchaba, A. 73.Beni-Mera,

Beni-Ilmaue, C.,^43.Beni-Intacene, 343.Beni-Iratne, voy. Aite-lratne.

C,

400.20.32.

Beni-Mered, A.,Beni-Merite, A.,

Beni-Isgune, A., 129.Beni-Issaad, O., 179.Beni-Ittourar, A., 67, 68.

Beni-Merzoug, A.,

276.

Beni-Meslem, C, 433. Beni-Mesteur (Mester),Beni-Messous, A.,20.

0., 176.

Beni-Kad, C,Beni-Kad, C,jeli,

338. 338,

fermes (Djid-

Beni-Metaref, 0., 270.Beni-Mezzeline,

P. E.).370, 371.

C,

334.

Beni-Kani, A.,

Beni-Mingouche,Beni-Miscera, A.,

O., 272.21, 51.

Beni-Khale'd, 0., 205.

Beni-Khalfoun, A., 38.Beni-Khelili, A., 61.

Beni-Misehel, O., 243.

Beni-Khemice (Khemis),Beni-Kouffi, A., 49.

O., 176.

Beni-Ncigh, 0., 176. Sainte-Amlie, haBen Omar meau Douera, P. E., 21.

=

Beni-Ksila, C, 372.Beni-Linte,

Beni-Ouacif, A., 64.of.).

A

251 (Lent,

Beni-Ouacine, 0., 246.

Bni Louma,

0., 179.

Beni-Ouagag, C,

343,

R.131.

Beni-Nafa, C. (Zaouia Sid-Nadji).

Beni-Ouagguine, A.,

Beni-Maameur, C. Beni-Madoun, A.,gnac, P. E.

419.277,

Beni-Ouaguenoun,

A., 40.369.

=

Cacai-

Beni-Ouakour, A.,Beni-Ouazane,0., 207.

A., 283 bis, R.

C,

Beni-Mahmoud, moud, of.).

A., 46 (Aile-Mah-

Beni-Ouelbane, C,219.

441.of.),

Beni-Mahoucne, A.,

Beni-Oughlice (Oughlis,389.

Beni-Maouche, C,Beni-Maida, A.,

384.

161, 215.35.

Beni-Ouindjel, O., 182.

Beni-Maned, A.,mixte).

Beni-Ourdjine (Urdjine), C, 335.

Beni-Maasour, A., 343

(commune

Beni-Ourtilane, C, 383.

Beni-Ourzeddine, C,

336.

Beni-Marmi, C, 334. Beni-Matar-Ouled-Amrane, O.,280Beni-Matar-Ouled-Attia, O., 200.

Beni-Kached, A.,Beni-Salah,Beni-Sbibi,

223.

Beni-Saf, P. E., 0., 206.

CM., C,C,439.

471.

Beni-Meddour, A.,Beni-Meharez, A.,

348.

252.

Beni-Sedka-Chenacha, A.,Beni-Sedka-Ogdal, A.,Beni-Segoual, C, 407.Beni-Siar,40.

40.

Beni-Melienna, C, 293.

Beni-Mekla, A., 36. Beni-Mellikeucb, C,Beni-Melloul,

Beni-Sedka-Ouadia, A.,371.

40.

C,

391, 497.49.65.

C,

416,

Beni-Mends, A.,

Beni-Sissine, A., 131.

Beni-Meneguellate, A.,

Bcni-Slimaae, A.,

73.

Beni-Slyem(Dellis P. E.), A., 28.28.

142

(El), (El), (El),

Biar Biar Biar

P. E., A., 20.

Beni-Slyem, A.,

Beni-Smiel, O., 208.

C, 489. C, 366

=

Blandan,

Beni-Souik (Ksar), C,

437.

centre (Beni-Salah, M.).

Beni-Tamou,Beni-Tizi,

A., 276.398.

Bibane

(El) [Bibans],

C, commune

C,

mixte, 343, stat.s^, voy. 343, R.

Beni-Tlilne,

C,

440.off.).

Bigou (Ksar), C,Bir-Assa ==did. M.).off.)

498.

Beni-Tour, A., 26 (Thour,

La Barhinais (Maa-

Beni-Tour, A., 131 (Thour,

Beni-Urdjine, voy. Beni-Ourdjine.

Birali

Beni-Yadjice (Yadjis), C, 410.

Bir-el-ArcheM.).

= Gastonville, P. E., C, 293. = Navarin (Eulma, = Nacarin (Eulma,C.

Beni-Yahyi, O.,Beni-Yenni, A.,Beni-Ziad, P. E.Beni-Zid,

141.64.

Birbrirs, C. (Oued-Seguin, P. E.).

Beni-Zentis, 0., 230.

Birelarche, C.

C, C,

315

=

RouJJach,

M.), 289.

Birkhasdali,443.16.

(Ane-Taghout,E. Birka-

P. E.), 298.

Beni-Zikki, A.,

Beni-Zmenzre,A., 47.

voy.

Zmenzre,406.

Birkhadem, dem, off.).

A., 20, P.

Birmandrels, A.,F.,

20,

P. E.

Beni-Zoundaye-Dahra, C,

Birmentine, C, 323.

Ben-Koucha,glionne.

A.,

22,

Casti-

Birotsmane-ResBirouela,

(nom

correct,

voy. Birmandres).250.

Bennaouri, A.,ns, M.).

Bennaria, A., 221

=

C,

335.17,

Flatters (T-

Birrabalou, A.,Birsafsaf

commune.A.,

=

Vauban^E.), 218.

centre

Benaechoud, A., 26 (Dellys, P.Ben-Tious (Ksar), C,498.

E.).

(Fodda, P.

Benyacoub,Benzarfe

A., 21E.).

=

Saint-Jules

Birsenia, 0., gare M.).

^

(Gryville,

(Douera, P.

=

Birtouta, A., 20, P. E.

Negrin, O., 203.E.), 22.

Biskra,

C,

301, 498,

P. E., cercle

Berbessa, A. (Kola, P.

militaire.

Berd

(Ksar-el),

C,

501.

Bitam, C,

300.

Beregli, C.

(Hamma,

P. E.), 285.

Belalla, C.,473.

Berhoum

(off.),

Berouaghia, A.,

Berehoum, C, 326. 75, P. E. et com-

Bled-Belgroum,el-Hadd, M.).

F.,

A.,

(Tniet-

mune

mixte.129.

Bled-el-Hadjadj, 0.P. E., 334.205.

=

Bosquet,

Bergane, A.,

Berksoua, 0.,

Bled-Ghafar, C.off.),

(Petit, P. E.), 334.25,

Betaya, A., 283 bisR.

Bled-Guitoun, A.,A., 35.

P. E.P.

Betem

(El)

(Betbem,41.

Bled-KarraousE.).

(An-Soltane,

Betrouna, A.,

Bettioua, 0., 170 bis Bettioua, 0., 170 bis.

= Saint-Leu.

Bled-Larba, C,

354.

Bled-Madjouba, C,Bled-Raselma, C,

354.

Bez

(El), F. (Stif, P. E.), 297.

354.

-

Bled-Sahari,165, 279.

143

Bouberak, A.,P. E.).25.

A.

(Littr,

P.

E.),

Bouberak, A., 25C.

(Bois -Sacr,

Bled-Touaria, 0., 178.

Bled-Youcef,(inusit)291.

=

RibeaucilleE.),

Bouada, A., 482 (Bou-Sada,cercle militaire.

ofl.),

(Oued-Atmenia, P.

Bouchagouf,

C,

472

=

Ducicier.

Bledia,

C, fermes

(Aine-Mlila,

Bouchagroun, G.,Bouchaib, A.,60.

498.

M.), 288.

Blida, A., 21, 29, P. E.

Boucherf, G., 436.

Blidet-Amor, C.

Bouchouche, 0. (Cacherou, M.),

Boghar, A., 126Boghari, A.,

(et

mieux BougharP.

156.

P. E. et cercle militaire).110,

Boudaroua, C., 471 (Beni-Salah,M.).

E. et com-

muneBokhariBoni,

mixte.14.

Bouderbala, A.,leon correcte

6.

Boghni, A.,Boghari.

Boudjeboa, 0., 200.de

(El),

Boudouaou, A., 24P. E.

= =

Aima m^

C,

343.

Bordj

(El),

C,

498 (ksar).

Boudouaouane, A., 283 bis, H. Beauprtre Boufaima, A., 36(Dra-el-Mizane, P. E.).SiQus,

Bordj

(El),

O., 142.

Bordj-ben-Zekri

C,(

330

=

Boufarik, A., 20.Boufatis, 0.,135,

centre Ane-Mlela,

M.E.

136

=

Saint-

Bordj-Bouareridjreridj, ol.),

Bordj -Bouar-

Louis, P. E.

BorJj-Ghedir,

C, C,

343, P.

Boufoua, G., 310 (Mila, P. E.).Boufernana, G., 4G0

centre Maadid,

^21

Bissy.

M.,

343.25,

Bougandoura, A.,

==

Saint-

Bordj-Mnael, A.,

commune.

Ferdinand, H., Douera, P. E.

Bordj-Oriental, C. 343.

Bougaroune, A.,glione, P. E.

22

Casti-

Bordj-Occidental,

C,

343.

Bordj-R'dir,

off.,

voy.

Bordj

Bougaoudene, A.,Boughzel, G., 361.

106.

Ghedir.Bordj-Sebate,

C,

322, station

s^

Boughzoul,

85.

B. G.

Bouadda, A.

^

Dianous.

Bougouce (Bougons), G., 477. Bougtoub, 0., ou Bouktoub, (Gryville,

Bouaddou

A., 49,

R.

M.178,

Bouafra, C. (Penthievre, P. E.).

Bouguirate, 0.,

P. E.

Bouacheda, O.,

239.(ksar).

Bouhadjar,P. E.).397.

C., 472.

Boualem, 0., 239

Bouhadjar, O., 135.Bouhalloufa, 0., 151.

Bouamoud, A., 37 (Palestro, Bouandace (Bouandas), C,

Bouhalouane, A.,

4, 256.

Bouaskri,A.,25^ Bois- Sacre, P. E.(1)

Bouhamdane,

G., 334.

Aklanc

nom berbre La prairie comme dans Alma-oude l'esclave), mais le nom donn par nous en souvenir de la bataille de L'Aima, en Grime.)Aima(la

n'est par le

prairie

Bouhamedi, A., 24.

hBourchef, C. (St-Arnaud, P.E.).

Bouhammam,E.

C.

= Penthicre,P.

Bourkika, P.

E.,

A,

22,

Bouhamoud

incorrect pour Boua-

Bouroumane, 0., 180. Bouroumi, centre, A., 22Affroun, P. E.

=

El-

moud. Bouhamza, C, 349. Bouhaouche, C, 333 (Sedrata, M.). Bouharoun ou Bougaroune, A., 22

Bou-Sada Bouselahlah.

(off.),

voy. Bouada.voy. Bous-

(off.),C., 287,

=

CastifjUone, P. E.

Bouhenni,P.-L.-M.

P. E.,

0.,

175,

^

BousemghoumBousfer(off.).

(ksar), O., 271.135, 136,

Boufeur, P. E., O.,

voy.

Bouhira, C, 337.-297, commune. Bouefsne, fermes. A., 22 (Marengo, P.E.).

Bouslah, C. 287 (Bouselah

off.).

Bousaada, voy. Bouada.Boutaeb,

C,

461.

Boukni, C,P. E.).

318

(Oued -Seguin,

Boutaleb, C. 354.Boutlels,"P. E., 0., 135.

Bounane, A.,

51.

20, P. E.

Bouyersne, A., 32 (Marengo, P.Bouzarea, P. E., A.20.

E.)

Boura, P. E., A., 306.

Bousmal, A., 22 P. E.

=

Casiiglio7ie,

Bouzaroura, C.Bouzegza, A.,

=

Dusercille.

24.

Boukeram,Ouzou, P.

A., 35. A.,11

Bouzehar, A.(Tizi-

167.

Boukhalfa, centre.E.).

Bouzina, C. 492.Bouzizi,

C,C, C.

468,

ancien

nom du

Boukhanfis, P. E., 0.,

200.

village de

Edough.366.

Boukmira,

C,, 335.

Brablia,

Boukricha, C,

471. 314.

Bradja, C, 496.Braktia,339.

Bouksaba. C,

Bouktone, C, 343 bis, R. Bouktoub (ou Bouquetoub, Bougtoub), O., Gryville,

BramBrana

(ksar),(El-),

C, 501. C, 289.

M.

Branis,

C.

487.

Boumad,

A., 33.

Brarcha, C, 494.

Boumahi, A., 43, R. Eguisheim Boumalek, C, 291 (inusit) (Oued-Atmenia, P. E.).

=

Braz

(Les), C. M., A., 219. (Bridia), 0,,135 (Boutlels,

Brda

P. E.).

Boumata, O., Boumedfa,P.

151.E., A., 256.73.

Brezina (ksar), 0., 241.Bribri (El-),Bridj (El-),

C,E.).

478.

Bounileuk, A.,

hameau,

0., 169, (Ane-

Bounab, C.,298. Bounouque, A., 48. Bournouh, A., 48. Bounoura, A., 129. Bouqadre, A., 225P. E.

Khial, P.

Brihate

(El-),

C,

489.

=

Charron,Cacherou, 0., 156 (Palikao, P. E.)

Bourached, A., Bourchacb, 0.,

213.135, 136

= Lourtnel.

et

Cacherou, M.

Camerata, centre minier, 0.(Ame. Temouchent, M.).CLiaanba-Berezga, A.130.

Cherchell (commune), A.,

30.

Cherea, 0., 247.Cherfa,

C,

337.

Chaanba-Bourouba,

A., 130.500.130.

Cherka, C, 46i.Cheriki, A., 39.

Chaanba-el-Oued, C,

Chaanba-ouled-Smail, A.,

Chetibate, O.,130.

2.39.

Chaanba-ouled-Rousad, A..(

Chetma

(ksar),

C,

398.

Chabaa, O. Lalla-Marghnia,T. C).Chabet-Cheurfa, C, 337,(otT.).

Cheurfa, A., 275, 344. Cheurfa, O., 270bis.

v.

Cherfa

Cheurfa-el-Hamadia, O.,10.

178.bis.

Chabet-Addice, O., 169Chabet-el-Anieur, P. E.. A.,

Cheurfa-el-Hamel, A., 482Cheurfa-Fetzara, C, 325.

Chabet-Elleham, P.

E., O., 135.

Chiebna, C, 472.ChilTa (Ea) et

Chahbounia, A.,Chabia, C,3.37.

118,