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Page 1 Editeur responsable : Jacques BOTTE, rue Antoine Clesse 15, 7000 MONS. +32 498 100 220 Cotisations: Individuelle: 20 € - Familiale: 25 € - Collective: 50 € - Supplément Etranger: 4 €. Chemins du Rail, ASBL N° d’affiliation: 13659-96 Rue Van Opré 93, 5100 Jambes Tel +32 (81) 65 75 96 Fax +32 (81) 65 75 96 [email protected] http://www.cheminsdurail.be N° Compte : 068-2168179-62 BELGIQUE-BELGIE P.P 1435 Mont-St-Guibert BC 1810 Jacques BOTTE Le canal près de Pontivy (photo Guy Hochart) Lors de notre précédent numéro, nous vous annoncions que le Cabinet du Ministre Michel Daerden avait décidé pour les deux années à venir, une augmentation sensible des budgets accordés à la réalisation du RAVeL. Concrètement, cette volonté politique doit se traduire par la réalisation de nouveaux RAVeL. A « Chemins du Rail », une de nos missions principales consiste à favoriser justement l’ouverture d’anciennes lignes au trafic lent. Cet objectif va de pair avec la conservation du patrimoine ferroviaire. En effet, non seulement, la conservation de ce patrimoine nous renseigne sur l’histoire des lignes (et de ceux et celles qui ont « fait » le chemin de fer) mais permet bien plus au randonneur ou au cycliste de pouvoir se référer à des points de repère fiables. Connaître notamment les distances parcourues ou restantes par l’implantation de bornes kilométriques, savoir quels services trouver dans une gare désaffectée et réaménagée sont autant d‘éléments précieux qui ponctuent l’itinéraire de l’usager. A la demande, notre association consacre une partie de ses activités au relevé de ce patrimoine ferroviaire. Ce relevé contribue à une meilleure connaissance du terrain et aide à la clarification de données primordiales. Il demande non seulement du temps mais requiert bien plus, toute l’énergie de bénévoles, soucieux de mener à bien un travail productif et porteur. Récemment, une nouvelle équipe de volontaires s’est mise en place et a suivi au mois d’août dernier une formation au patrimoine ferroviaire initiée par notre Président fondateur Gilbert Perrin. Souhaitons à ces nouveaux acteurs, un intérêt à la mesure de leur enthousiasme pour ces nouvelles tâches à entreprendre. Certes, il existe parfois sur le terrain un manque criant d’informations. Des problèmes subsistent selon les régions. Une collaboration entre les services du MET (Ministère de l’Equipement et des Transports), la SNCB et les services du Tourisme apparaît nécessaire de manière à assurer une cohérence indispensable et créer dans les toutes prochaines années, un réel maillage de voies lentes visibles et lisibles de tous et toutes et accessibles au plus grand nombre.

Le canal près de Pontivy (photo Guy Hochart) · paru dans le bulletin n°54 paru dans le bulletin n°54 Kells vers Killorglin, vue générale Parcours ferroviaire arrivée à Moyasta

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Editeur responsable : Jacques BOTTE, rue Antoine Clesse 15, 7000 MONS. � +32 498 100 220 Cotisations: Individuelle: 20 € - Familiale: 25 € - Collective: 50 € - Supplément Etranger: 4 €.

Chemins du Rail, ASBL

N° d’affiliation: 13659-96 Rue Van Opré 93, 5100 Jambes Tel +32 (81) 65 75 96 Fax +32 (81) 65 75 96 [email protected] http://www.cheminsdurail.be N° Compte : 068-2168179-62

BELGIQUE-BELGIE P.P

1435 Mont-St-Guibert BC 1810

Jacques BOTTE

Le canal près de Pontivy (photo Guy Hochart)

Lors de notre précédent numéro, nous vous annoncions que le Cabinet du Ministre Michel Daerden avait décidé pour les deux années à venir, une augmentation sensible des budgets accordés à la réalisation du RAVeL. Concrètement, cette volonté politique doit se traduire par la réalisation de nouveaux RAVeL. A « Chemins du Rail », une de nos missions principales consiste à favoriser justement l’ouverture d’anciennes lignes au trafic lent. Cet objectif va de pair avec la conservation du patrimoine ferroviaire. En effet, non seulement, la conservation de ce patrimoine nous renseigne sur l’histoire des lignes (et de ceux et celles qui ont « fait » le chemin de fer) mais permet bien plus au randonneur ou au cycliste de pouvoir se référer à des points de repère fiables. Connaître notamment les distances parcourues ou restantes par l’implantation de bornes kilométriques, savoir quels services trouver dans une gare désaffectée et réaménagée sont autant d‘éléments précieux qui ponctuent l’itinéraire de l’usager. A la demande, notre association consacre une partie de ses activités au relevé de ce patrimoine ferroviaire. Ce relevé contribue à une meilleure connaissance du terrain et aide à la clarification de données primordiales. Il demande non seulement du temps mais requiert bien plus, toute l’énergie de bénévoles, soucieux de mener à bien un travail productif et porteur. Récemment, une nouvelle équipe de volontaires s’est mise en place et a suivi au mois d’août dernier une formation au patrimoine ferroviaire initiée par notre Président fondateur Gilbert Perrin. Souhaitons à ces nouveaux acteurs, un intérêt à la mesure de leur enthousiasme pour ces nouvelles tâches à entreprendre. Certes, il existe parfois sur le terrain un manque criant d’informations. Des problèmes subsistent selon les régions. Une collaboration entre les services du MET (Ministère de l’Equipement et des Transports), la SNCB et les services du Tourisme apparaît nécessaire de manière à assurer une cohérence indispensable et créer dans les toutes prochaines années, un réel maillage de voies lentes visibles et lisibles de tous et toutes et accessibles au plus grand nombre. �

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The West Clare Railway

Ouverte en 1887 (de Ennis à Miltown-Malbay et prolongée en 1892 jusque Moyasta Junction d’où une bifurcation permettait d’atteindre Kilkee ou Ki-lrush), cette ligne à voie étroite (1,067 m) de 54 miles d’Ennis à Kilkee (il fallait 3 heures pour la parcourir) est exploitée d’abord par locomotives à vapeur, puis, à partir de 1948 par des locos diesel. Suite à la pression automobile (refrain connu) la ligne est définitivement fermée en 1961.

La plupart des ponts, et autres ouvrages d’art ainsi que l’assiette de la voie existent encore. A Moyasta Junction, un groupe d’irréductibles prit l’initia-tive, en 1984, de faire revivre le réseau, du moins une partie de celui-ci et racheta la gare ainsi que 1,5 miles de voies.

La gare est devenue un musée. L’achat d’un ticket dans une ancienne voiture transformée en café-téria et boutique à souvenirs donne droit à une projec-tion d’un film vidéo relatant l’histoire de la ligne, à une visite guidée du musée et à effectuer un AR (aller re-tour) sur la courte ligne.

Notre guide, képi sur la tête, prêt à siffler le départ du train, nous raconta l’histoire qui arriva à Per-cy French, un chansonnier irlandais à succès. Percy French composa une chanson féroce qui ridiculisait la compagnie. Cela lui valu un procès …qu’il gagna. Comment ? On raconte qu’il arriva au tribunal, en re-tard, et que le juge le questionna sur son retard. Il ré-pondit : j’ai voyagé avec le West Clare Railway…

Retournons à Listowel et continuons notre route sur le Limerick and Kerry Railway jusqu’à Tra-lee. Là nous avons deux possibilités : soit de monter à bord du Dingle Light Railway pour une promenade « vapeur » de quelques kilomètres, soit de découvrir une autre voie verte en cours d’aménagement, de Far-ranfore à Valencia Harbour (Farranfore est situé à 17km de Tralee sur la ligne en service Tralee Killar-ney). Commençons par un voyage dans le passé.

Le site Internet de Chemins du Rail Toute l’information sur notre ASBL, des rubriques qui collent à l’actualité: • nouvelles des régions;

• annonce des balades, des activités;

• galerie photo des événements.

Les chemins du Rail Les chemins du Rail Les chemins du Rail Les chemins du Rail en Irlande. en Irlande. en Irlande. en Irlande.

Suite et fin de l’article Suite et fin de l’article Suite et fin de l’article Suite et fin de l’article paru dans le bulletin n°54 paru dans le bulletin n°54 paru dans le bulletin n°54 paru dans le bulletin n°54

Kells vers Killorglin, vue générale

Parcours ferroviaire arrivée à Moyasta Junction

RenéRenéRenéRené----Paul VanderlindenPaul VanderlindenPaul VanderlindenPaul Vanderlinden

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Tralee and Dingle Light Railway

C’est une ligne à voie étroite construite de 1891 à 1953 sur une distance de 31,65 miles (51 km) entre Tralee et Dingle, dans “Dingle Peninsula” avec une branche de 6 miles (10 km) de Castelgregory Junction à Castelgregory.

Après sa fermeture, en 1953, une section de 3km entre Tralee et Blennerville a été réouverte et utilisée par un train touristique à vapeur. La ligne longe l’estuaire de la rivière Lee et traverse une ré-serve ornithologique. Etant donné la courte distance entre les stations de départ et d’arrivée, le « Tralee – Dingle Steam Railway » propose un voyage aller le matin avec visite du moulin à vent de Blennerville et du bateau à voile « Jeanie Johnston ». Après un bon repas vous remonterez en voiture l’après-midi pour le voyage retour.

Farranfore to Valencia Harbour Railway

Dernière découverte lors de notre périple, l’an-cienne ligne Farranfore Valentia Harbour (40 miles) dans « Iveragh Peninsula ». Elle a été construite en 2 étapes. La première de Farranfore à Killorglin en 1885 suivie de Killorglin à Valentia Harbour en 1893. La fermeture a eu lieu en 1960.

Le tracé est spectaculaire car la région est montagneuse. Elle est très proche de la N70, ce qui fait que depuis leur voiture, des amateurs avertis, en voyant des ouvrages tels ponts, viaducs et tunnels, ont vite deviné l’existence d’une ancienne ligne.

Le Conseil du Comté du Kerry veut dévelop-per un réseau de routes vertes le long d’anciennes voies pour les rendre à l’usage des cyclistes, des pro-meneurs et pour d’autres activités récréatives. Il veut sauvegarder les infrastructures existantes pour les réutiliser et maximaliser le potentiel des anciens ré-seaux. Les aménagements sont prévus dans le cadre du plan de développement 2003-2009.

Sommaire

Edito. Evasion: Les Chemins du Rail en Irlande. Balade: La « Leireken Route ». La prochaine balade. International: Le Canada à vélo. Le voyage de l’été. La Vie de l’Association: - Formation et Patrimoine ferroviaire. - Le Salon du Tourisme autrement. Repérage, dossiers, études: Les aménagements RAVeL et Pré-RAVeL en BW. Chemins de Fer et Chemins du Rail à la TV. Nouveautés de la Boutique. Nouveautés du Centre de Documentation. Rencontre: B. Meuter, Ch. Lalière

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Nous avons pu vérifier le bien fondé de cet

engagement en parcourant à pied, mais c’est pratica-ble aussi en VTT ou VTC, quelques km, aménagés en promenade dans les environs de Kells (près de Ca-hersiveen).

J’espère que ce récit vous donnera envie de visiter une région de l’Irlande « autrement ». Pensez que l’aéroport de Shannon n’est qu’à deux pas. �

Moyasta Junction aujourd'hui : à gauche sur la photo, voie venant de Kilkee à droite sur la photo, voie venant de Kilrush

Kells (près de Cahersiveen) direction Killorglin

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AnneAnneAnneAnne----Marie Marie Marie Marie DE GOEYSEDE GOEYSEDE GOEYSEDE GOEYSE----FLASSEFLASSEFLASSEFLASSE

Gare de Baardegem

Si la plupart de nos balades se font sur une an-cienne ligne de Chemin de fer wallonne, il nous arrive parfois de franchir les frontières, soit régionales, soit nationales. C’était le cas le 17 juin dernier où une quarantaine de cyclistes était au rendez-vous pour découvrir 2 anciennes lignes flamandes réhabilitées en voie verte.

Le départ se fait devant la surprenante gare d’Alost, construite en style « Troubadour » par l’archi-tecte J.B. Cluysenaer, qui signa également les Gale-ries St Hubert à Bruxelles. Après un court trajet en ville, nous rejoignons l’assiette de la ligne 57 qui reliait Alost à Lokeren : parcours d’environ 4 km jusqu’à Gij-zegem où nous nous retrouvons sur un itinéraire mi-nutieusement repéré par un petite équipe mixte Che-mins du Rail / Gracq Wavre. Nous passons d’abord par Wieze, célèbre par le passé pour ses fêtes de la bière (Oktoberfeesten) ; à cet endroit, nous sommes sur une itinéraire appelé Ros Beiaardroute : il s’agit d’une boucle à vélo au départ de Termonde, ville où la légende du cheval Bayard et des quatre fils Aymon est toujours bien présente à travers l’ « Ommegang » qui est organisé tous les 10 ans. La météo, bien qu’assez morose, nous laisse néanmoins au sec, ce qui permet au groupe d’avancer rapidement pour se retrouver au croisement du che-min du rail suivant avec un peu d’avance sur le pro-gramme. Après quelques kilomètres, nous quittons la ligne pour nous retrouver sur le réseau à nœuds de la Province d’Anvers. Celui-ci nous fait traverser le bois de Buggenhout et nous nous retrouvons à nouveau sur la ligne 61, appelée Leireken, probablement du nom d’un machiniste de l’époque qui s’appelait Valère. Quelques coups de pédale et nous arrivons devant une magnifique gare, à la restauration soignée : la gare de Steenhuffel. Tiens, en parlant de restaura-tion, les personnes qui le désirent sont attendues pour partager un délicieux buffet (mais pas celui de la gare) et passer une pause agréable. L’après-midi, promenade facile, essentiellement sur la voie verte jusqu’aux abords de la ville d’Alost où nous n’évitons pas un parcours en ville mais qu’importe, les signaleurs du Gracq sont là pour rendre les traversées de carrefour faciles et sûres ! �

Cette balade à vélo de 50 km, en boucle, au départ d’Alost emprunte 2 anciennes lignes : d’une part la ligne 57 Alost - Gijzegem – Termonde – Lokeren, d’autre part la ligne 61 Alost–Opwijk-Londerzeel-Boom-Anvers. Pour relier ces lignes, 2 routes cyclables flamandes ont été utilisées : la Rosbeiaardroute qui traverse la région de Termonde et un peu le Brabant flamand ; ensuite, le réseau à points nodaux (knooppunten) de la province d’Anvers, plus particulièrement la région appelée Scheldeland. Les deux cartes sont disponibles à la Boutique de Chemins du Rail. Sur la ligne 61, appelée « Leireken », ne pas manquer d’admirer, à l’extérieur comme à l’intérieur, 2 anciennes gares magnifiquement restaurées et transformées en taverne/restaurant : les gares de Baardegem et de Steenhuffel.

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balade à vélo au départ d’ Alost.balade à vélo au départ d’ Alost.balade à vélo au départ d’ Alost.balade à vélo au départ d’ Alost.

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Dimanche 11 novembre 2007 : Balade pédestre le long de la L150

Rendez-vous:

9h30 ancienne gare de Falaën

(parking disponible et gratuit)

La balade Partant de la gare de Falaën, nous emprunterons immédiatement les draisines de la Molignée pour rejoindre l’ancienne gare de Maredsous. Après une courte pause, nous longerons la voie vers Maredret puis Ermeton où nous ferons la pause de midi au Monastère des Sœurs Bénédictines. Nous poursuivrons ensuite notre chemin sur l’ancienne ligne jusqu’à la jonction de la L150 et la L136A où « s’immobilise » un patrimoine ferroviaire quelque peu oublié. Le retour s’effectuera par de petits sentiers bucoliques et des chemins de crête vers la vallée et les différentes abbayes présentes dans la région. Un parcours exceptionnel aux mille facettes…à découvrir en cette fin d’automne! Programme de la journée 09h30 : ancienne gare de Falaën (parking disponible et gratuit) 09h45 : départ du groupe en draisines vers Maredsous 10h45 : poursuite de la balade (6 km) sur la ligne 150 dont 250 m de tunnel (prévoir une lampe de poche) 11h45 : repas facultatif au Monastère des Sœurs Bénédictines à Ermeton-sur-Bier. Le casse-croûte à emporter est autorisé. Pour le repas (potage – plat – dessert), la réservation au siège de l’association est obligatoire. 13h15 : poursuite de la balade sur la ligne 150 et retour par des chemins champêtres 16h00 : arrivée à la gare de Maredsous 16h15 : départ des draisines vers Falaën 16h45 : arrivée à Falaën

Le dimanche 11 novembre prochain, l’asbl « Chemins du Rail » vous convie à une balade pédestre de 13 km à la rencontre de la ligne 150 dans la vallée de la Molignée. Cette ligne quitte Jemelle jusqu’à Dinant (37 km) et se poursuit vers Tamines (40 km plus loin) traversant une nature intacte.

Comment se rendre à la balade Le train Arrivée à Yvoir : 09h32 venant de Bruxelles-Nord (07.15), Namur (08.11) - 09h28 venant de Dinant (08.21). Départ d’Yvoir : 17.28 vers Namur (17.51) et Bruxelles Nord (18.45) - 17.32 vers Dinant (17.39). Le transport en voiture privée de la gare d’Yvoir vers le point de départ de la balade est possible à la demande; les places sont toutefois limitées et doivent être impérativement réservées au siège de l’association. La même possibilité est offerte au retour de la balade. La voiture De la N92 Namur – Dinant, prendre à Anhée la N971 en direction Warnant, Maredsous; après environ 7km, gare de Falaën sur la gauche (lieu dit le marteau). Informations complémentaires

− sur le site « cheminsdurail.be » ,

− à l’adresse mail : [email protected] ,

− auprès du secrétariat : 081.65 75 96 ou de

− Jacques BOTTE : 0498 100 220

Réservation obligatoire des repas : 081. 65 75 96 pour le vendredi 9 novembre au plus tard.

Avec le soutien de :

Jacques BOTTE

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Le voyage annoncé par CDR ayant été annulé, nous nous sommes rendus, Marie-Rose Bouharmont, Yvan Robert et moi, au Canada afin de découvrir les voies vertes du Québec et participer à une randonnée cycliste organisée annuellement par l’agence Vélo Québec. Vélo Québec est divisé en 2 pôles. Il y a d’une part Vélo Québec Voyages, la partie commerciale et agence de voyages, et d’autre part, Vélo Québec Association, qui est un organisme sans but lucratif fondé en 1967. Sa mission consiste à encourager et faciliter notamment la pratique libre et sécuritaire de la bicyclette à des fins de loisir, de tourisme et de transport avec comme objectif d’améliorer la santé et l’environnement. Vélo Québec Association s'est particulièrement engagé en faveur de l'asphaltage des accotements sur les routes régionales, facteur essentiel de développement du cyclotourisme au Québec. Après une semaine passée aux Etats-Unis et notamment à New York, nous rejoignons Québec, charmante ville aux allures provinciales. Le lendemain, départ matinal pour rejoindre le dépôt à neige d’où partent une quantité impressionnante de cars en direction d’Alma, le lieu de départ de la randonnée cycliste. Le road-book nous inquiète un peu, on y annonce des distances de 90 km et des dénivelés ne cessant pas d’augmenter de jour en jour… C’est réellement au soir que nous nous rendrons compte de ce à quoi nous allions prendre part, LE Grand Tour, dans sa 14ème édition. A Alma, les vélos (de modèle hybride avec de bons freins) nous attendent au stand d’information. Une fois les formalités accomplies, notre bracelet placé à nos poignets, et le drapeau belge placé à l’arrière des trois vélos (bonne idée Yvan !), chacun démarre à son rythme, direction la halte-dîner, qui est à 45 km… L’allure est libre, le circuit est balisé, les bagages sont acheminés par camions. Nous sommes dépassés par quantités de vélos… de course, d’un niveau nettement supérieur aux nôtres, plutôt lourds. Notre premier jour, d’Alma à Saguenay (secteur Jonquière), est un parcours de 94 km, le dénivelé assez plat (320 m). On peut réduire le parcours de 27 km ou l’allonger de 9 km. Marie-Rose et Yvan font les 9 km supplémentaires. Moi, je préfère m’en tenir au parcours régulier, le ventre vide m’obligeant à acheter quelque chose à manger chez un dépanneur avant la halte-dîner. Le parcours balisé emprunte la Véloroute des Bleuets (mot québécois pour myrtille), circuit cycliste asphalté de 256 km qui contourne le Lac St-Jean. Elle est sinueuse et légèrement vallonnée.

Notre arrivée à Saguenay par la piste cyclable nous fait passer par deux barrages d’Hydro-Québec. Comme j’ai admiré les paysages toute la journée, la voiture-balai m’arrête à l’entrée de la ville de Saguenay et me propose d’attendre

quelques minutes les derniers, afin d’entrer tous en fanfare au village. « Ca va être fun ! » me dit-on. C’est ainsi que j’entre au village mobile du Grand Tour et je n’en crois pas mes yeux, j’ai l’impression qu’on est venu faire le Tour de (Nouvelle) France avec 2.000 cyclistes au départ ! Imaginez plutôt : le centre sportif de Saguenay est transformé en un immense camping de 1.750 personnes, il y a un stand d’information, un stand de mécanique-vélo, une consigne à vélos, un immense camion festi-douche comptant 20 douches, et une patinoire de hockey transformée en restaurant, un poste médical, un salon de massages, sans parler du bistrot où une animation avec DJ a lieu jusque minuit. 250 personnes logent en hôtels, qui sont reliés au village par un service de navette (bus jaunes scolaires) quasi permanent. L’organisation compte 350 employés et bénévoles et est aidée pas les collectivités locales. Jour 2 : Le petit déjeuner avalé et après lecture de notre petit quotidien, le « Déchaîné », nous démarrons pour une boucle de 87 km autour de Saguenay et 480 m de dénivelé, qui nous fait passer le long de la rivière Chicoutimi et le barrage Kenogami, ainsi que des routes bucoliques et des petits villages. A la halte-dîner, chacun reçoit un sachet avec un picnic très complet (sandwich, fromage, crudités, fruit, biscuit, jus). Le stand mécanique est présent au cas où…, et on peut avoir de l’eau pour remplir sa gourde. Sur le parcours, 90 accompagnateurs cyclistes sont présents pour parer à tout problème technique ou de santé, 4 motos, 4 camionnettes-abandon, la Croix-Rouge canadienne et un véhicule muni de vélos de remplacement nous suivent. Comme au Tour de France quoi ! Notre drapeau intrigue, belge… allemand… ? Donc il nous faut expliquer la différence de drapeaux, pourquoi et comment nous sommes là…, qu’est-ce que « Chemins du rail »… Notre présence est appréciée, surtout les chocolats distribués par Marie-Rose.

Françoise ReiffFrançoise ReiffFrançoise ReiffFrançoise Reiff

Le Canada à vélo, Le Canada à vélo, Le Canada à vélo, Le Canada à vélo, ou le Tour ou le Tour ou le Tour ou le Tour de (Nouvelle) France…de (Nouvelle) France…de (Nouvelle) France…de (Nouvelle) France…

La baie Ste Catherine

Véloroute des Bleuets

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Jour 3 : gros lundi, 128 km sur la route du Fjord. Les longs parcours nous préoccupent et les côtes annoncées nous obsèdent, même les cyclos les plus musclés. Nous aurons 850 m de dénivelé total. Empruntant la piste cyclable qui longe la rivière Saguenay, nous roulons ensuite sur la route 172, qui présente par moments un accotement, donc il faut rouler « à la file », même si la circulation est moins dense qu’en Belgique. Pour prendre des forces, un petit arrêt au bar du Fjord, un glacier italien, le meilleur du Québec ! Arrêt obligé ! On s’enfile quelques boules de glace artisanales. Après la halte-dîner, il restera 60km de ligne droite, le long de la 172, en plein parc naturel du Saguenay, rien que des forêts et pas un village… il faut s’accrocher moralement… Et puis c’est l’arrivée à Sacré-Cœur par une piste cyclable flambant neuve, faisant partie de la Route verte n°8, un vrai bonheur… Jour 4 : repos à Tadoussac, il fait beau, l’occasion d’aller voir les baleines dans l’estuaire du Saint-Laurent, ces paisibles cétacés dont le nombre est malheureusement fort diminué. Jour 5 : Tadoussac – La Malbaie, le long du Saint-Laurent, une distance de 80 km et un dénivelé de 860 m à parcourir sous un vrai déluge, et par 15°… Disons-le tout net, ça n’a pas été facile, la région de Charlevoix est bien hydratée, les semelles de nos souliers ont pu en témoigner. Et quand un énorme dix-roues nous a frôlé, nous arrosant copieusement, on n’a rien senti, notre taux d’humidité n’a pas bougé d’une goutte. Nous nous sentions comme des saumons remontant une rivière… Cette journée comptera 600 abandons, nous n’en ferons pas partie. Le village se verra transformé en un camp pour réfugiés, et notre hôtel accueillera chaleureusement les infortunés cyclistes trempés comme des éponges.

Jour 6 : La Malbaie – Baie-St-Paul, 79 km sous un grand bleu et un soleil généreux. Le dénivelé s’accentue de jour en jour, 975m aujourd’hui, mais les panoramas sont magnifiques, le fleuve jamais loin, et nous traversons parfois des villages bucoliques. Les habitants sur leur porte nous saluent au passage. Jour 7 : la dernière journée mais non la moindre, 93 km jusque Québec, et une côte de 20 km au départ nous menant de 50 m à 740 m d’altitude, ce qui donnera un dénivelé de 1.090 m. Montée en silence, respiration, gestion de la côte, boire suffisamment… Ensuite redescente par la route de Nouvelle-France, la route du fleuve…vers les petits villages comme St-Anne-de-Beaupré, et des sites tels que les chutes de Montmorency. Dix kilomètres avant Québec, arrivée à une piste cyclable, bien en site propre, parallèle à la route, au fleuve et à l’île d’Orléans, et qui nous conduira, après un parcours total de 600 km, jusqu’au domaine des Maizerets à Québec, où les « Grand-toureurs » arrivent au milieu des festivités . En présence du Ministre du Tourisme, du Directeur général de Vélo Québec Association, du vice-président du Développement durable, la Route verte, cette immense véloroute de 4.300 km, dont nous avons emprunté une partie, a été inaugurée officiellement à 14h, après plus de 12 années d’aménagements et la mobilisation de près d’un millier d’organismes et d’entreprises. Cette prodigieuse réalisation relie 16 régions et traverse plus de 320 municipalités. L’idée est d’en faire un itinéraire cyclable balisé, de préférence à l’extérieur du réseau routier, là où c’est possible. Son inauguration a permis de mieux faire connaître la Route verte aux Québécois tout en y invitant la communauté cycliste internationale. De nombreux événements se sont déroulés dans différentes régions et plusieurs villes au Québec ont organisé des célébrations.

Au milieu de l’animation, nous apercevons une chasuble orange, c’est Gilbert, que nous sommes heureux de retrouver. Il s’est transformé pour l’occasion en photographe-chauffeur et nous amènera à l’hôtel Manoir Victoria, situé dans le Vieux-Québec. Nous nous rendrons ensuite à une réception organisée par Vélo-Québec pour les associations étrangères de promotion des voies vertes, notamment des associations françaises, suisses, espagnoles. Le Grand Tour, qui est en quelque sorte une cyclosportive pour amateurs, a été pour nous une épreuve tant physique que morale, nous obligeant à nous surpasser par moments. Mais cela fut largement compensé par la beauté des paysages et le soutien d’une organisation vraiment au point. �

L’équipe belge!

Le St Laurent à Tadoussac

Arrivée du Grand Tour

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Mardi le 10 juillet 2007, deuxième jour. CARHAIX - PONTIVY : 77 km : La journée aux surprises !

Après une excellente nuit passée dans une chambre très confortable de l’Hôtel Noz Vad à Carhaix, fenêtre grande ouverte, laissant passer les agréables effluves de roses, le « petit dèj. » nous attend dans la salle à manger. C’est Geneviève la plus malheureuse : pas de fromage blanc ! Heureusement, pain, croissants, crêpes bretonnes bien sûr, céréales, confitures et fruits, sans oublier café et thé, bref presque tout ce dont nous avons besoin pour une bonne préparation à la longue journée de vélo est en revanche proposé à profusion. Nous rangeons nos bagages dans le car et à 9 h piles le départ est donné…oh pas bien loin le premier arrêt : 930 m. sont parcourus et le troupeau de CDR envahit la locomotive E 415 du siècle dernier pour la photo souvenir. Re-départ groupé 10 minutes plus tard, avec comme premier plat, une ascension assez pentue et longue pour quitter la ville. Le majestueux et plus long aqueduc gallo-romain se dresse devant nous. Nous atteignons la « Voie Verte Trans Armorique », dénommée aussi « le Chemin du Petit Train ». Comme le premier jour entre Morlaix et Carhaix, le chemin du rail est revêtu de gravier, de cendrée, de dolomie ou de sable compacté et stabilisé. La voie est souvent détrempée, boueuse et couverte de flaques d’eau difficiles à contourner, conséquence des trombes d’eau qui se sont abattues sur la région dernièrement. Toutefois, le chemin est moins enclavé que la veille. Des trouées dans les rangées d’arbres qui le bordent

La Bretagne

bleue et verte

C’est maintenant une tradition : Chemins du Rail organise, à la belle saison, un voyage à vélo à la découverte des voies vertes d’une région d’Europe. Si la Bretagne a été retenue cette année, du 8 au 15 juillet, c’est parce qu’elle dispose d’un réseau particulièrement dense de voies vertes (plus de 1000 km à terme), que ce soit sur des anciennes lignes de chemin de fer ou sur les chemins de halage. Le voyage débute à Morlaix, petite ville au nord-ouest de la Bretagne, traversée par un gigantesque viaduc ferroviaire. Le premier trajet (lundi) nous fait découvrir la Bretagne intérieure et nous amène, par une ancienne ligne à Carhaix où nous sommes accueillis par 2 représentantes de la Région qui nous parlent des projets d’aménagements en cours dans la Région Bretagne. Le mardi, nous empruntons une partie du «Chemin du petit train » (111 km en tout !), puis un parcours sur routes tranquilles nous fait découvrir le lac du Guerlédan et enfin nous arrivons au canal de Nantes à Brest pour atteindre Pontivy, ville médiévale construite autour du Château des Rohan (1485), à l’architecture militaire. Le lendemain se fait essentiellement le long du canal et se termine par un chemin du rail à Questembert. Le soir, après un court transfert en car, arrivée à Vannes où nous logerons 2 nuits. Vendredi et samedi sont consacrés principalement au charmant canal d’Ille-et-Rance, construit sous Napoléon 1er, formé principalement par la canalisation de rivières ; logement à Dinan. Le périple à vélo se termine samedi par un chemin du rail entre Dinan et Dinard, puis la traversée en bateau vers St Malo et visite libre de la cité corsaire. Voyage sportif, alliant la découverte nature et la découverte culturelle : pour cette dernière, citons la visite guidée de Vannes, celle en bateau du golf du Morbihan et celle du Château de Josselin. Au passage, nous avons pu admirer aussi l’abbaye de Bon Repos entre Gouarec et Mûr-de-Bretagne, le calvaire de Guéhenno, le site des 11 écluses de Hédé et l’abbaye de Lehon près de Dinan. La Bretagne, d’une superficie à peu près égale à celle de la Belgique, c’est aussi différents départements : nous avons ainsi foulé le sol des Côtes d’Armor, du Finistère, du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine, en tout 250 km sous une météo variable mais (presque) sans pluie ! Retrouvez ci-après les témoignages de 3 des 40 participants à ce voyage.

Anne-Marie De Goeyse-Flasse

Entre Pontivy et Josselin

Viaduc à Morlaix

Page 9: Le canal près de Pontivy (photo Guy Hochart) · paru dans le bulletin n°54 paru dans le bulletin n°54 Kells vers Killorglin, vue générale Parcours ferroviaire arrivée à Moyasta

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laissent plus souvent découvrir de belles images panoramiques de la région traversée. Nous faisons une petite halte à Maïl-Carhaix (km 10) puis une plus grande à l’ancienne gare de Rostrenen (km 20). Ici deuxième surprise, un ouvrier travaillant dans le voisinage vient ouvrir les toilettes de la gare, sans recours au chef de gare, pour le bien-être de nos accompagnatrices. Je souligne au passage l’excellent accueil et la gentillesse dont ont fait preuve les Français si ce n’est les Bretons, partout où nous sommes passés. La roue arrière du vélo d’Arlette rend l’âme, … bruyamment ! La réparation est longue mais le groupe qui la secoure rejoint le peloton avant l’arrivée à Gouarec. Une halte d’une heure est prévue à Gouarec pour un petit « déjeuner » composé de sandwiches avec tout de qu’on peut désirer comme accompagnement mais … oh surprise !, c’est sans compter qu’il est 12h30 quand nous arrivons dans le village et que boulangeries et boucheries sont toutes fermées à l’heure de table. Chacun s’élance alors dans toutes les rues à la recherche qui d’une taverne, qui d’une crêperie. Celles-ci sont petites et ne semblent pas capable de servir autant de clients en si peu de temps et sans être prévenues. Il nous reste un tour d’horloge de disponible…. Que faire d’autre que d’entrer dans la Taverne que le Président choisit … en connaissance de cause ! Là au moins, on ne repartira pas sans nous. Surprise encore : accueil chaleureux de la part du patron et du cuistot, malgré la foule. Qui plus est, tout le monde est servi en un temps record. Tout le groupe est au rendez-vous devant l’ancienne gare de Gouarec pour la suite du voyage. A peine sommes nous lancés sur le chemin de halage du canal de Brest à Nantes que le pneu arrière d’Arlette se fait à nouveau désagréablement entendre… Cette fois, le verdict est plus grave : le pneu est déchiré par un patin de frein. Daniel et Michel se dévouent pour aller acheter un nouveau pneu et une chambre à air au village le plus proche…. mais à 15 km quand même ! Arlette, Marc et Philippe attendent le dépannage et les autres poursuivent lentement sur le chemin de halage. Le gravier et l’étroitesse du chemin pourtant bucolique font que souvent nous n’avons guère l’occasion d’admirer la beauté du paysage qu’en nous arrêtant. Nous avons l’occasion de contempler les ruines de l’Abbaye de Bon Repos. De là nous rejoignons le chemin du rail et poursuivons vers Caurel et Mûr-de-Bretagne. Nous pouvons admirer le superbe paysage qui englobe le lac artificiel de Guerlédan, long de plus de 12 km. Il s’agit du plus grand lac de Bretagne.

Puis nous replongeons vers le canal Brest – Nantes à hauteur de l’écluse 119 (Saint-Aignan). Mon compteur indique 50 km. Nous poursuivons vers Saint-Samson et Stival. Les multiples écluses près desquelles nous passons nous procurent un spectacle des plus fleuri. Pontivy est en vue. Nous serpentons vers le centre ville et la place de la Mairie où se dresse notre hôtel de l’Europe où une partie du groupe est logé. Au compteur, surprise ! 77 km ! Fameuse étape ! Le car est déchargé des bagages pour la nuit et les vélos sont embarqués dans la remorque car demain, la première partie se fait en car sauf pour 6 courageux qui ont choisi d’atteindre Josselin à vélo. Arlette et ses compagnons de fortune rejoignent également l’hôtel. Le repas est très soigné. Jugez en : coquille Saint-Jacques à la Bretonne, magret de canard, bavarois aux framboises ; vins blanc et rouge dégustés avec modération. Vive « Chemins du Rail »!

Guy Hochart, Rando-Vélo.

Mercredi 11 juillet, 4e jour de notre circuit.

Six courageux sont déjà prêts au départ ; comme proposé dans le programme pour cette matinée, ils ont choisi la formule vers Pontivy par le canal soit 46 km qui s’ajouteront à leur compteur pour nous rejoindre à Josselin. A l’arrivée à Josselin en longeant l’Oust, dominant le rocher, nous pouvons apercevoir les murailles du château de Josselin. A l’entrée par le parc fleuri, entretenu et sous le soleil, nous sommes immédiatement conquis par cette superbe demeure, forteresse et pourtant élégante par sa façade, une dentelle de granit de style Renaissance et Gothique flamboyant. C’est une jeune guide passionnée et passionnante qui tant à l’extérieur qu’à l’intérieur nous fera parcourir 10 siècles d’histoire. Edifié au XIème siècle, il a traversé les temps de guerres et de passion, d’abandon et de restauration. Mobiliers, cheminées, portraits et blasons en témoignent. La devise « pour ce qui me plest » restera toujours liée à cette belle demeure encore habitée. Situé dans les anciennes écuries du château,

Chemin du Petit Train près de Carhaix

Abbaye de Bon Repos

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c’est « le musée des poupées » qui est l’objet de notre curiosité. Collection familiale entamée en 1880, à ce jour il compte 660 poupées et autres objets. Attablés aux terrasses des crêperies, nous serons rejoints par les 6 vaillants courageux, heureux de nous raconter ce superbe parcours, les écluses fleuries, les arrêts photos fréquents. A notre tour de leur relater la bien agréable visite du château. Voilà qui laisse à chacun l’envie de revenir, la beauté se partage! Le soleil est toujours présent, en route pour le parcours de l’après-midi qui nous conduira par le canal et par un chemin du rail très bien aménagé et équipé à la gare SNCF de Questembert. Sur le parking où le car nous attend, les vélos chargés, chacun prend le temps d’une collation et/ou d’une pause bronzage, et déjà nous voici repartis direction Vannes pour un programme bien séduisant : apéro offert dans le hall en attendant le car qui doit nous emmener à l’embarcadère pour un tour du golf du Morbihan. Le soleil nous accompagnera jusqu’au moment où un dernier rayon caressera la mer avant de s’y éteindre. Le plaisir des yeux se conjugue très bien au plaisir du palais : nous alternerons : cocktail de crevettes – tournedos poivre vert – fromages et séjours sur le pont ; au croustillant au chocolat les lumières clignotent comme tant étoiles sur la mer. Belle, très belle journée dont beaucoup d’appareils photos se souviendront aussi.

Bernadette Rouelle

Vendredi 13 juillet 2007 : le canal d’Ille-et-Rance Ce matin nous quittons donc notre hôtel « La Marébaudière » de Vannes en car sous un beau soleil. Comme nous sommes quand même le vendredi 13 et que nous ne passons pas loin nous en profitons pour aller admirer le calvaire de « Guéhenno » qui date de 1550 et met en scène la passion du Christ , il est l’un des 7 calvaires monumentaux de Bretagne. Puis toujours en car vers Bazouges . Là , nous sortons nos vélos et allons prendre notre pique-nique , commandé dans un petit snack. Et nous voilà partis le long du chemin de halage du canal venant de Rennes et formé par l’Ille et la Rance descendant vers Dinan , Dinard et St Malo. Nous le remontons d’abord un peu puis redescendons , histoire d’avoir vu les 11

écluses très rapprochées et très fleuries qui le bordent , c’est vraiment très joli . Nous pique-niquons dans l’herbe ombragée au bord de l’eau…… idyllique ! Petit arrêt au moulin de « Mottay », la rivière se divise en deux pour se rejoindre un peu plus loin.

Vers 16 h, arrêt au village de Lehon où se trouve une très belle abbaye. Nous trouvons enfin l’endroit d’où a été prise la photo devinette ornant la première page du programme de voyage que nous ont concocté nos organisateurs. Comme il fait un beau soleil, nous trouvons un bar sympathique « La Marmite de l’Abbaye » où nous pouvons nous désaltérer avec un bon petit cidre du pays. Puis nous voilà repartis pour les 3 derniers km. Mais voilà un dernier chemin de croix nous attend : monter du bas de la ville de Dinan jusqu’en haut de cette cité perchée au bord de la Rance. Je ne sais pas si un seul d’entre nous peut se vanter de l’avoir fait assis sur sa selle. Enfin, nous arrivons à notre hôtel sur une place très animée. Il nous reste à amener nos vélos dans un garage situé à quelques minutes de l’hôtel . Puis, après une bonne douche, nous allons dîner dans un restaurant très typique de la ville « La Mère Pourcelle » situé dans une très belle maison à colombages, peinte en bleu sur fond crème. Nous dégustons des quenelles de saumon, puis des moules de Bouchot délicieuses et enfin, une tarte au citron meringuée parfaite. Après cela une petite promenade dans la ville pour les moins fatigués et enfin le feu d’artifice de la fête nationale pour terminer cette journée en beauté.

Françoise Cooreman

Le château de Josselin

Les 11 écluses de Hédé

Le port de Dinan

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Le 21 août, dans les locaux de Chemins du Rail , s'est tenue une séance de formation consacrée aux inventaires de patrimoine ferroviaire le long des lignes désaffectées. Sept volontaires-bénévoles dont deux représentants du « chemin 141 » ont suivi l'exposé de Gilbert, Yasmina participait aussi à la réunion et en assurait l'intendance. Gilbert commença par énoncer les motivations de cette formation. En premier lieu, Chemins du Rail est fort sollicité par les administrations régionales et autres pour des missions d'expertises, situation qui, à elle seule, nécessite déjà un renforcement des équipes de terrain. Ensuite, la flambée des prix des métaux pousse au déferrage des voies inexploitées et même au vol de patrimoine par des ferrailleurs indélicats. Enfin, hélas par la force des choses un déferrage entraine souvent une destruction plus générale dont est victime le patrimoine adjacent. Ces deux derniers points susciteront donc une sorte de course de vitesse entre les défenseurs du patrimoine et les impératifs lucratifs de sa disparition délibérée ou non. Un relevé du patrimoine peut conduire à des recommandations de préservation étayées auprès des entreprises de démontage des voies. Il importe donc de répertorier le patrimoine ferroviaire, de le protéger et le restaurer en vue d'une exploitation pédagogique des promenades futures de Chemins du Rail sur le RAVeL. Ces motivations exposées , Gilbert nous a proposé un panorama déjà fort vaste du patrimoine ferroviaire et de son vocabulaire tout en nuances par des projections et le dialogue avec les participants munis dès le départ d'un document-répertoire qui sera une référence précieuse sur le terrain. Voici les articulations du document: les traces sur le terrain, les ouvrages d'art, la « botanique » ferroviaire, les vestiges de la voie et les gares. Une petite pause « sandwich » à midi a permis des conversations informelles . La suite de l'exposé occupa le début de l'après-midi , se termina par un nouvel échange d'idées, une distribution d'outils et documents supplémentaires et par une première répartition de tâches pour les nouvelles équipes de terrain. Foi d'ancien prof, la classe a été très attentive et active et notre prof ...... (je n'ose pas dire à quel point son briefing était passionnant sinon mes nouveaux collègues me traiteront de manchaballe ! ) �

Formation et Formation et Formation et Formation et Patrimoine ferroviairePatrimoine ferroviairePatrimoine ferroviairePatrimoine ferroviaire

Marc CharlierMarc CharlierMarc CharlierMarc Charlier

Comme l’an passé, l’équipe de Chemins du Rail a été sollicitée pour tenir un stand au Salon du Tourisme Autrement qui se tiendra à Tour et Taxis, à Bruxelles, du 12 au 14 octobre prochain. C’est sans hésiter que nous avons répondu présents! Et nous remercions particulièrement le cabinet du Ministre du Tourisme, Benoît Lutgen, qui nous accueille dans le village réservé à la Région wallonne. Cette manifestation sera, pour nous, une nouvelle occasion de promouvoir et d’informer le public sur les nombreuses possibilités de voyager sur les voies vertes de Wallonie et d’ailleurs. À la base de ce salon, l’asbl « Tourisme Autrement ». Créée en 2005 par une équipe pluridisciplinaire, l’association « Tourisme Autrement » invite le voyageur à adopter une attitude d’ouverture et de tolérance vis-à-vis des populations rencontrées et à agir ainsi avec éthique et équité. Au quotidien, pour cette asbl, cela se traduit par des réunions internationales, des conférences dans les écoles de tourisme, des formations en tourisme éthique et équitable dans les institutions et l’édition de documents d’information. C’est dans ce cadre d’activités que vient se loger la deuxième édition de ce Salon : lieu de rassemblement d’une soixantaine d’exposants, venus de tous horizons, désireux de rendre au voyage une dimension plus responsable.

Anne-Marie De Goeyse-Flasse et Yasmina Mercier

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les communes de Genappe et de Court-St-Etienne ont emboité le pas et ont décidé en 2006 l’aménagement d’un Pré-RAVeL sur leurs territoires. Cette section vient d’être déferrée en maintenant en place certains éléments du patrimoine ferroviaire sur base de nos recommandations (voir bulletin 51). L’entreprise adjudicataire qui fera ces travaux a été sélectionnée .Ces travaux commenceront donc cet automne pour se terminer en mars-avril 2008. Le type de revêtement actuellement retenu est celui du RAVeL de la ligne 127 (Hannut-Fumal) avec différentes couches de gravier et liant hydrocarboné. Vu en particulier l’intérêt marqué par ces communes, la Région wallonne a récemment décidé, dans le cadre des augmentations budgétaires d’aménager en RAVeL le tronçon manquant à savoir celui qui rejoint l’ancienne gare de Genappe à la gare de Baulers. Les travaux sont normalement prévus dans la période 2008-2009. Chemins du Rail démarrera sous peu l’inventaire du patrimoine ferroviaire de cette section. La Région a prévu également dans la même période la construction d’une nouvelle passerelle surplombant l’ancien canal Bruxelles – Charleroi à Seneffe ainsi que le remplacement de la passerelle provisoire au faubourg de Soignies à la sortie de Nivelles. Quant au tronçon allant de la future gare RER de Nivelles à l’ancienne gare du Nord (point de départ actuel du Pré-RAVeL), la commune de Nivelles prendra les travaux d’aménagement d’un Pré-RAVeL à sa charge et les coûts devraient être repris par le budget 2008. Les travaux d’accès à la nouvelle gare seront effectués ultérieurement et pris en charge par Infrabel. Espérons donc qu’il sera possible de rejoindre sans discontinuité la gare de Court St Etienne au centre de Seneffe à la fin de cette décennie. �

Dans notre prochain bulletin, nous ferons le point sur les aménagements de la ligne 147.

Ligne 115 (Braine- l’Alleud , Braine-le –Château, Tubize) La transformation de cette ligne en Pré-RAVeL ou RAVel ne pose pas de gros problèmes et représente un atout primordial pour les déplacements non-motorisés (écoles, commerces, tourisme, …) en évitant la dangereuse rue de Tubize dont elle ne s’éloigne pas de plus de 300 m. A l’heure actuelle, et bien que certains élus locaux aient pris le projet à cœur, les négociations ne progressent que trop lentement. Braine-le-Château par exemple, préfère savoir, à travers son PCDR (Programme Communal de Développement Rural), si les habitants sont demandeurs, avant d’avancer dans cette indiscutable réalisation. Ni les communes, ni la région ne prévoient un aménagement à court terme de cette ligne qui reste donc la seule ligne en Brabant wallon à rester en l’état. Il faut donc continuer à se contenter du tronçon d’environ 4 km aménagé en sentier piétons et VTT depuis plusieurs années sur le territoire de la commune de Braine-l’Alleud au départ de la gare. Ligne 141 (Court St Etienne –Nivelles-Manage) Ici par contre, les choses ont bougé et continuent à bouger. Un Pré-RAVeL, inauguré en 2005, a tout d’abord été aménagé par les communes de Nivelles et de Seneffe sur leur territoire respectif. Suite notamment au vif succès remporté par ce Pré-RAVeL et sous l’impulsion de l’association locale « Chemin 141 »,

L’asbl Chemins du Rail Chemins du Rail est une association sans but lucratif fondée en janvier 1996. Elle s’attache à la préservation et à la mise en valeur des lignes de chemin de fer désaffectées et à leur transformation en chemins pour tous les usagers non motorisés: piétons, cyclistes, cavaliers, rollers,… Chemins du rail s’attache également à la sauvegarde du patrimoine ferroviaire: balises, signaux, bornes, tunnels et gares. L’association encourage toutes les formes de déplacement non motorisé. Chemins du Rail est co-fondatrice et membre du comité de Direction de l’association européenne des Voies vertes.

Comme nous vous l’annoncions dans notre bulletin précédent, la Région wallonne a décidé d’augmenter de manière sensible le budget alloué aux aménagements RAVeL. Qu’en est-il exactement des anciennes lignes qui traversent le Brabant wallon? Passons donc en revue l’aménagement actuel et les projets d’aménagement RAVeL ou Pré-RAVeL de ces différentes lignes.

Les aménagements RAVel et Pré-RAVeL en Brabant Wallon

(pemière partie)

André De Goeyse

La ligne 141 entre Genappe et Court-St-Etienne avant son déferrage

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Chemins du Rail à la radio: D'avril 2001 à août 2007, Chemins du Rail a collaboré aux émissions radio

de la RTBF "Mobile" puis "Qui de Nous Deux" sur "La Première". Au cours de ces quelque 250 séquences, nous avons évoqué des balades sur le RAVeL et les Pré-RAVeL de Wallonie, mais aussi sur les voies vertes de Flandre, d'Europe et parfois de pays d'Outre-Mer. Vous pouvez retrouver le résumé des dernières séquences passées sur Mobile (d'octobre 2003 à mars 2004) et de toutes nos interventions dans "Qui de Nous Deux " (d'avril 2004 à août 2007) sur notre site internet : www.cheminsdurail.be – cliquez sur Communication - Archives "Mobile" ou Archives "Qui de nous deux". La plupart des documents proposés au cours de ces émissions - guides, cartes, fiches balades - sont disponibles au secrétariat de Chemins du Rail. Pour commander via notre site : www.cheminsdurail.be – cliquez sur Activités – La Boutique. Pour toute autre information : [email protected] ou 081/65 75 96.

L'émission télévisée de la RTBF "Zoom Arrière", diffusée sur La Deux, a pour vocation de valoriser les très riches archives de notre service audio-visuel public. La présentatrice, Elodie de Sélys, reçoit les auteurs d'anciennes émissions et s'entretient avec eux de leurs intentions, du contenu, des conditions de tournage, des interlocuteurs rencontrés, des choix invévitables. La productrice, Marianne Sluzny, a choisi de consacrer un numéro aux émissions "Mémoire du Rail" dédiée en 1985 au 150e anniversaire des chemins de fer belges.

L'invité du jour sera le réalisateur de cette série, Gilbert Perrin, aujourd'hui administrateur de Chemins du Rail. Il évoquera l'histoire du rail en Belgique et le patrimoine ferrovaire, en particulier, l'incroyable réseau de lignes désaffectées que nous a légué le chemin de fer d'autrefois.

On parlera bien entendu aussi du présent et de l'avenir de ce réseau qui retrouve vie sous forme de voies vertes, mieux connues en Wallonie sour le nom de RAVeL et de Pré-RAVeL. La diffusion est fixée au vendredi 16 novembre à 22h45 sur La Deux RTBF (TV). �

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« LA » nouveauté qui ne peut vous échapper : le catalogue de La Boutique a pris ses quartiers d’été

pour préparer

un look tout neuf !

La rentrée de Chemins du rail se manifeste par toute une série d’événements (voir bulletin n°54, p. 11) et s’accompagne d’un changement radical de l’habillage du catalogue de La Boutique. Ce qui explique, vous l’aurez compris, cette rubrique spéciale. La quantité sans cesse croissante de documents nécessitait la réalisat ion d’une nouvel le brochure. L’équipe de Chemins du rail vous propose donc un catalogue avec:

− un nouveau format, à découvrir de page en page

(comme un livre),

− une présentation plus aérée, plus l is ible et

plus conviviale

− une couverture couleur.

Cette démarche de renouvellement a valu au catalogue une augmentation de 17 pages ! Ce qui a suscité quelques réflexions quant à l’envoi, au nombre de parutions par an et au contenu du catalogue.

En pratique …

V o t r e c a t a l o g u e paraî t ra une fois par an. Pour les membres, il sera envoyé gratuitement à la demande. Pour les non-membres, une participation aux frais d’envoi de 1,5 € leur sera demandée. Les nouveautés de La Boutique continueront de vous être présentées dans le Bulletin et une mise à jour du catalogue sera régulièrement effectuée sur le site Internet. Une multitude de nouveautés sont venues s’ajouter à la liste existante, comme par exemple :

− des présentations de voies vertes à l’étranger ;

− des cartes du réseau à carrefours numérotés

(knooppunten) en Flandre ;

− des fiches balades, etc.

Pour recevoir rapidement votre nouveau catalogue, il suffit d’appeler le 081/65.75.96 ou de nous envoyer un mail à [email protected]. Le secrétariat se fera un plaisir de vous l’envoyer ! �

En plus des nouveautés présentées, un catalogue général reprenant tous les ouvrages disponi-bles est tenu à jour. Celui-ci est transmis deux fois par an à tous nos membres à l’occasion de la publication d’un bulletin. Il est également disponible sur simple demande à notre secrétariat (Tél.: 081-65.75.96) ou peut être consulté sur notre site www.cheminsdurail.be qui vous offre également la possibilité de commander les ouvrages en ligne. Pour vos randonnées pédestres, les topo-guides des sentiers de grande randonnée sont disponibles auprès des GRsentiers: 070/22.30.23, [email protected] ou www.grsentiers.org

Yasmina MERCIER

La « dernière » de la « Première »… ou… Silence Radio... Bernadette Rouelle et Yasmina Mercier

Sans crier gare … l’émission « Qui de nous Deux » sur la Première, victime de ces maladies que sont suppression, restriction et autres, entraîne avec elle la disparition des minutes bimensuelles consa-crées à « Chemins du Rail » ! Bien vivant, rassurez-vous, vous n’entendrez plus Gilbert Perrin, la voix des voies, mais aussi de la passion, celle qui passe du cœur au micro pour vous inviter à la découverte du patrimoine ferroviaire, des balades, des buffets de la gare et tant d’autres ! En effet, le 28 août dernier, Gilbert nous offrait un dernier MERCI comme un parcours plein d’émotions où les arrêts porteraient le nom de tous ceux qui de près ou de loin ont, pendant tant d’années contri-bués à la vie, à la réussite, au plaisir de cette émission. A notre tour, Gilbert, que ces quelques mots soient les fidèles messagers de nos remerciements pour toutes ces heures de passions investies à nous donner l’envie de prendre nos chaussures ou nos vélos et de se laisser aller à la découverte. Merci très particulier aussi à Yasmine Boudaka, fidèle animatrice, qui par sa gentillesse, son sourire, son intérêt marqué, a su donner à l’émission le plaisir du tandem (radio)…. Renforcé d’Arnaud Quitelier bien sûr ! C’est parce qu’un jour du printemps 2005, juste en fin d’émission, j’ai formé le n° de téléphone de « Chemins du Rail » que j’y suis entrée!

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Du voyage de CdR en Bretagne, nous avons ramené pas mal de documentation. Certains ouvrages sont à découvrir à la boutique, par exemple : « Au fil des Côtes d’Armor…Balades à vélo sur les traces du petit train en Centre Bretagne » CRA- 5441-M-EV « Les Voies vertes de Bretagne » VVA-5442-C-EV « Morbihan Portfolio Randonnées » édité par le Conseil général du Morbihan, 2007. Parmi les brochures: « la Voie Verte Mauron Questembert » et « A pied, en vélo en roller…les Voies Vertes du Morbihan » VVA-5472-M-EV D’autres ouvrages sont à découvrir en notre centre. Parmi eux, vous retrouverez les voies vertes empruntées lors du voyage :

« A l’abordage des voies vertes de Bretagne »/ Carnet de Route Voyage 2007 du 8 au 15 juillet / Chemin Du Rail, asbl - 2007 VVA-5437-M

et …pour parfaire votre périple ou le préparer pour ceux qui n’étaient pas de la partie, 2 livres :

« Finistère en petits trains. Le siècle des petits trains » de Dieuleveult A., Editions Cénomane, 1998. Cet ouvrage appartient à la collection La vie du Rail & des transports dont le projet est d’écrire l’histoire de tous les réseaux de voies ferrées d’intérêt local françaises. La première mission du chemin de fer,

désenclaver pour l’essentiel le Finistère, revint aux grands trains, la seconde, poursuivre, jusque dans la minutie, l’irrigation ferroviaire du département, fut l’affaire des petits trains. Pour le plaisir du lecteur, il se trouve que l’âge d’or des petits trains fut aussi celui de la carte postale qui ici devient document historique. HF-5469-M. « Grandes et petites histoires des tramways et petits trains en Morbihan » Rome Y., LIV’Editions 2005. En seulement 45 ans d’existence dans la première moitié du XX e siècle, le « petit train » a marqué le Morbihan de son empreinte, contribué au développement économique du département participé à l ‘évolution des mentalités et marqué le paysage urbain ou rural. Si une place importante est consacrée à la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du Morbihan, Yannic Rome décrit aussi longuement le réseau des tramways lorientais, les lignes Etel- La Trinité-sur-Mer, Plélan-le-Grand – Redon, Carhaix – Gourin – Rosporden. HF-5470-M �

Le Centre de documentation de l’AEVV et de CdR comprend plus de 5000 documents: monographies, revues, articles, plans, cartes, brochures, Cd-rom, cassettes vidéo…dans plusieurs langues. Les domaines sont divers mais touchent aux chemins du rail et aux voies vertes. Ces documents peuvent être consultés gratuitement sur place le mercredi de 11h.30 à 16h. en prenant rendez-vous au 081-65.75.96 ou par courriel à l’adresse [email protected].

Nadia MERCIER

Tous ceux qui sont prêts à aider CDR et le Centre de Documentation en particulier, sont les bienvenus. Contactez-nous.

Morlaix

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Petit village du namurois, Bambois fait partie de l'entité de Fosses-la-ville, tandis que le lac (43 ha), appelé aussi " li grand vevi " est à cheval sur deux communes, Fosses-la-ville au nord et Mettet au sud. Il est alimenté principalement par le "ruisseau de la belle eau " dont les sources aux eaux acides sont situées en Ardenne Condruzienne. La Région wallonne en est devenue propriétaire en 1991 et l’a mis à disposition de l’asbl IDEF qui en assure la gestion. En 2000, il a été reconnu comme Zone Humide d’Intérêt Biologique.

L’ancienne ligne 150 qui reliait Tamines à Jemelle passait par ce bel endroit et, dans les années 1950, un point d’arrêt permettait aux touristes d’un jour, venant de la Basse Sambre et de la région de Charleroi, de se rendre sur le site.

Aujourd’hui, il existe un projet d’aménagement de l’ancienne ligne qui permettra d’assurer la liaison entre Fosses (gare) et le site du lac à destination des usagers lents (piétons, vélos, ….). On parle du (Pré-)-RAVeL Félicien Rops en mémoire au peintre qui résida au Château de Thozée (Mettet), nous dit C. Lalière, Directeur de l’IDEF, qui coordonne le projet pour plusieurs communes traversées par l’ancienne ligne 150 : Mettet, Fosses, Onhaye et Florennes.

Outre le confort des touristes qui visitent la région, cette voie verte permettra également de répondre à la demande du Conseil communal des enfants qui, il y a 8 ans déjà, avait souhaité cet aménagement. Celui-ci viendra à point nommé quand on pense à l’importance de la sécurité routière dans les déplacements des plus jeunes.

La ligne devrait également se prolonger vers la Meuse (RAVeL 2) via la vallée de la Molignée et vers la Sambre qui fait partie du RAVeL 3. Un bel itinéraire en perspective pour promouvoir le tourisme à vélo en Wallonie !

Initialement, il devait s’agir d’un Pré-RAVeL mais, suite à l’augmentation des budgets consacrés au RAVeL, c’est finalement le MET qui prendra en charge les travaux qui devraient commencer en novembre 2008.

Quant à l’ancienne gare de Fosses, on y implantera un centre thématique permettant de mettre en valeur le patrimoine régional (Folklore, traditions, industrie, etc). Le bâtiment permettra aussi l’accueil, via une aire de pique nique et de repos, des usagers de la voie verte. �

Le Lac de Bambois Le Lac de Bambois Le Lac de Bambois Le Lac de Bambois aura bientôt son RAVeLaura bientôt son RAVeLaura bientôt son RAVeLaura bientôt son RAVeL

Propos recueillis par Anne-Marie De Goeyse-Flasse

auprès de B. Meuter, échevin à Fosses-la-ville et Ch. Lalière, Directeur de l’IDEF1

1 Institut pour le Développement de l’Enfant et de la Famille

Les photos ont été fournies gracieusement par l’ IDEF.