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19/10/2010
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L’ŒIL PATHOLOGIQUEŒIL ROUGE NON DOULOUREUX,
SANS BAISSE DE L’ACUITE VISUELLE
Rougeur conjonctivale localisée : hémorragie sous-conjonctivale
�fréquente, banale, régresse en quelques
semaines sans traitement
�doit faire rechercher une HTA
�ne pas méconnaître un corps étranger
intraoculaire
Arrêt des anticoagulants, Fond d’oeil
Rougeur conjonctivale localisée : hémorragie sous-conjonctivale
Rougeur conjonctivale diffuse :conjonctivite
• Rougeur conjonctivale diffuse, prédominant dans le cul-de-sac conjonctival inférieur.
• Le plus souvent bilatérale
• L’acuité visuelle est conservée
• Il existe des sécrétions muco-purulentes
• Douleurs superficielles modérées
Conjonctivites bactériennes
Rougeur conjonctivale diffuse :conjonctivite
�Dues le plus souvent à des germes Gram positif
�Guérissent sans séquelles par une antibiothérapie locale d’une semaine
Conjonctivites bactériennes
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Rougeur conjonctivale diffuse :conjonctivite
�Très fréquentes, très contagieuses�Bilatérales�Œil rouge et/ou douloureux�Sécrétions claires.�Il n’existe pas de traitement :
• arrêt de travail ou éviction scolaire• hygiène des mains • collyre antiseptique
Conjonctivites virales à Adénovirus
Rougeur conjonctivale diffuse :conjonctivite
�De survenue saisonnière, bilatérales et récidivantes
�Elles s’accompagnent de signes fonctionnels importants
�Certaines conjonctivites de l’enfant s’accompagnent de papilles très volumineuses qui peuvent être invalidantes et entraîner des complications cornéennes.
Conjonctivites allergiques
Collyre antibiotique ou antiseptique + Lavages au sérum physiologique
Rougeur conjonctivale diffuse :conjonctivite
Chémosis
Papilles conjonctivales
Conjonctivite
ŒIL ROUGE DOULOUREUX AVEC BAISSE D’ACUITE VISUELLE
Kératite aiguë
Atteinte cornéenne qui s’accompagne d’ulcération(s) superficielle(s)
• Baisse d’acuité visuelle• Douleurs oculaires superficielles importantes, photophobie et blépharospasme.
• A l’examen : diminution de transparence de la cornée, myosis, cercle périkératique
• Instillation d’un collyre à la fluoroescéine
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Kératite aiguë
Kératite à adénovirus
• Elle peut compliquer une conjonctivite à adénovirus
• Elle se traduit par de petites ulcérations disséminées
• Elle évolue toujours favorablement
Etiologies
Kératite aiguë
Kératite herpétique�Elle se traduit par une ulcération cornéenne
d’aspect typique
�Le traitement repose sur les antiviraux locaux
�L’évolution est le plus souvent favorable sous traitement
�Elles peuvent être aggravées de façon par une corticothérapie locale
Etiologies
Herpès cornéen
Ulcération dendritique s’imprégnant de fluorescéine
Kératite aiguë
Kératites bactériennes, mycosiques et parasitaires
• Il s’agit le plus souvent d’abcès de cornée par surinfection bactérienne d’une ulcération traumatique ou survenant sous une lentille de contact
• L’examen retrouve une plage blanche d’infiltration cornéenne, parfois un niveau liquide purulent dans la chambre antérieure
Etiologies
Kératite aiguë
Kératites bactériennes, mycosiques et parasitaires �Un prélèvement doit être effectué
� L’évolution peut être favorable si un traitement est mis en route précocément
� L’évolution peut être défavorable
EtiologiesContexte particulier : Port des lentilles de contact� Conjonctivites
� Kératites
� Ulcères infectieux
Arrêt des lentilles, collyres antibiotiques, pansement, surveillance
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CATARACTE
INTRODUCTION
• La cataracte est l’opacification de tout ou une partie
du cristallin.
• C’est une pathologie très fréquente
• C’est une des plus grandes réussites de la chirurgie
oculaire.
• Baisse de l’acuité visuelle de loin plus que de près.
• Sensation de brouillard, perception de halos.
• Parfois diplopie monoculaire.
SYMPTOMESSYMPTOMES
DIAGNOSTIC
Il repose :
• Sur la mesure de l’acuité visuelle
• L’examen à la lampe à fente après dilatation
pupillaire
DIAGNOSTIC
Cataracte nucléaire Cataracte totale
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ETIOLOGIES
• Cataracte sénile :
� Cause la plus fréquente,
� Se voit habituellement après 65 ans,
� Souvent bilatérale et asymétrique
• Cataracte traumatique :
� Assez fréquente chez l’enfant et le sujet jeune
� Le plus souvent unilatérale
� Due à un traumatisme perforant ou contusif
ETIOLOGIES
• Cataracte pathologique :
� Secondaire à une pathologie oculaire : uvéite
chronique, décollement de rétine non traité…
� Secondaire à une pathologie générale : diabète,
trisomie 21…
� Iatrogène : corticothérapie, radiothérapie…
ETIOLOGIES
• Cataracte congénitale :
� Cataracte par embryopathie : rubéole
congénitale…
� Cataracte héréditaire
TRAITEMENT
• Le traitement de la cataracte est uniquement
chirurgical : la phako-émulsification.
• Seul le contenu opacifié du cristallin est retiré par
une petite ouverture de 3 millimètres, la capsule
postérieure du cristallin est laissée en place. Le
cristallin est d’abord fragmenté par des ultrasons
puis aspiré.
Le décollement de rétine
V.Casandjian/IFSI Paul Brousse/ 2009
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Mécanisme
�la survenue d’une déchirure au niveau de la rétine périphérique permet le passage de liquide depuis la cavité vitréenne dans l’espace sous-rétinien.
�ce liquide sous-rétinien va soulever la rétine : décollement de la rétine.
Etiologies
Trois étiologies principales :
�Décollement de la rétine idiopathique, le plus souvent chez le sujet âgé,
�Myopie, notamment myopie forte�Chirurgie de la cataracte� Autres causes : traumatisme de l’œil, tumeurs
oculaires, uvéites postérieures, ATCD familiaux.
Signes fonctionnels
�Le plus souvent asymptomatique, peut
provoquer des mouches volantes, des
phosphènes
�Puis possible amputation du champ visuel
périphérique, correspondant à la constitution
du DR,
�Lorsque le DR soulève la macula, il entraîne
une baisse d’acuité visuelle.
Examen du fond d’oeil
�Fait le diagnostic�Recherche la déchirure causale�Un examen de la rétine périphérique de l’oeil controlatéral doit être systématiquement pratiqué
Décollement de rétine
• Traitement curatif chirurgical au laser
V.Casandjian/IFSI Paul Brousse/ 2009
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GLAUCOMES
GLAUCOMES
• GLAUCOME CHRONIQUE A ANGLE OUVERT :
“GCAO” (90% des cas)
• GLAUCOME AIGU A ANGLE FERME : “GAFA” (10%
des cas)
• GLAUCOME CONGENITAL
On distingue plusieurs types de glaucome :On distingue plusieurs types de glaucome :
RAPPEL PHYSIOPATHOLOGIQUE
Circulation de l’humeur aqueuse:
Sécrétion par les corps ciliaires → chambre postérieure
(entre l’iris et le cristallin) → pupille → chambre
antérieure → trabéculum → canal de Schlemm
→ veines épisclérales → circulation générale.
TOUT OBSTACLE A L’ECOULEMENT DE L’HUMEUR AQUEUSE ENTRAINE
UNE HYPERTONIE OCULAIRE (HTO)
(TO normale < 20mmHg) Gêne à l’évacuation de l’humeur aqueuse au travers de mailles trabéculaires vers le canal de Schlemm ----> Hypertonie oculaire
Trabéculum
Canal de Schlemm
Corps ciliaires sécrétant l’ H.A.
GCAO : PHYSIOPATHOLOGIEGCAO : PHYSIOPATHOLOGIE
GCAO : CLINIQUEGCAO : CLINIQUE
Le glaucome chronique à angle ouvert est caractérisé par la destruction progressive du nerf optique sous l’influence de l’hypertonie oculaire. Les trois principaux signes de la maladie sont :
• L’hypertonie oculaire le + souvent
• L’altération du champ visuel
• Atrophie du nerf optique.
• AUCUN SYMPTOME d’alerte.
• HTO découverte à l’examen systématique
• Baisse progressive mais définitive de
l’acuité visuelle :
• Scotomes périphériques
aboutissant à la cécité.
• Compression des fibres optiques.
GCAO : CLINIQUEGCAO : CLINIQUE
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GCAO : TRAITEMENT
• BUT: contrôle de la Tension Oculaire
• TRAITEMENT MEDICAL à vie � Collyres diminuant la sécrétion d’humeur aqueuse : ß-bloquants (Timoptol®), Inhibiteurs de l’anhydrase carbonique
(Trusopt®).� Collyres augmentant l’excrétion d’humeur aqueuse :α2-agonistes (Alphagan®), analogues des prostaglandines (Xalatan®)
• TRAITEMENT CHIRUGICAL en cas d’échec :� Création d’une fistule de drainage entre la chambre antérieure et
l’espace sous-conjonctival
• SURVEILLANCE TOUS LES ANS
� Champ visuel
• SURVEILLANCE TOUS LES 6 MOIS
� Tension oculaire (TO)
� Papille au fond d’œil
GCAO : TRAITEMENTGCAO : TRAITEMENT
• BLOQUAGE PUPILLAIRE:
� Dilatation pupillaire
� Accolement de l’iris à la face antérieure du cristallin
� Collection de l’humeur aqueuse en arrière de l’iris
• BLOQUAGE TRABECULAIRE:
� Bombement de la base de l’iris
� Fermeture du trabéculum
GAFA : PHYSIOPATHOLOGIEGAFA : PHYSIOPATHOLOGIE
• CRISE = URGENCE MEDICALE +++
La vision ne sera conservée que si la TO diminue dans les heures qui suivent
• Céphalées, Nausées
• ŒIL ROUGE DOULOUREUX
• BAV (brouillard)
• Globe oculaire dur comme du
bois
GAFA : CLINIQUEGAFA : CLINIQUE
• ŒIL ATTEINT :
� Cercle périkératique
� Oedème cornéen
� Semi-mydriase aréflexique
� Chambre antérieure étroite et angle irido-cornéen
fermé
� HTO ( jusqu’à 70 mmHg)
• ŒIL ADELPHE :
� Rechercher les facteurs prédisposants
GAFA : CLINIQUEGAFA : CLINIQUE
• Terrain: femme, 50 ans
• Anatomie : œil court (hypermétropie),angle étroit
• Mydriase:
� Obscurité
� Collyres mydriatiques
� AG
� Médicaments (antidépresseurs, anticholinergiques…)
GAFA : FACTEURS PREDISPOSANTSGAFA : FACTEURS PREDISPOSANTS
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• En urgence dès la consultation:� Bilan sanguin (type préopératoire)
� Injecter IVDL 500mg de Diamox® (1 ampoule)
� Associer PO 250mg de Diamox® (1cp toutes les 8h) et Diffu-K (1 gel / cp de diamox)
• En hospitalisation:
� Pose d’une VVP: Mannitol 20% : 250ml en 30 min
� Instiller les collyres hypotonisants
� Contrôle TO après 1 h
GAFA : TRAITEMENTGAFA : TRAITEMENT
• DES QUE LA TENSION OCULAIRE EST SOUS CONTROLE:
Instiller Pilocarpine 2% : 1 goutte / 10 Min jusqu’au myosis puis 4 / j (œil malade)
• PREVENTION DE LA CRISE / ŒIL SAIN:Instiller Pilocarpine 2% : 1 goutte 4/j
• SURVEILLANCE:Pouls,TA, hydratation, diurèse, ionogramme, douleurs
GAFA : TRAITEMENTGAFA : TRAITEMENT
• De l’œil atteint:
� Laser : iridotomie périphérique
� Chirurgie : trabéculectomie et iridectomie
• De l’autre œil:
� Laser : iridotomie périphérique
LAISSER SOUS COLLYRE MYOTIQUE EN ATTENDANT CES TRAITEMENTS DEFINITIFS
GAFA : TRAITEMENT PREVENTIFGAFA : TRAITEMENT PREVENTIF