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La pensee d'Ernst Mach by Bouvier, Robert Review by: L. Guinet Isis, Vol. 5, No. 2 (1923), pp. 437-440 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/223744 . Accessed: 15/06/2014 00:43 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 188.72.126.196 on Sun, 15 Jun 2014 00:43:04 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

La pensee d'Ernst Machby Bouvier, Robert

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La pensee d'Ernst Mach by Bouvier, RobertReview by: L. GuinetIsis, Vol. 5, No. 2 (1923), pp. 437-440Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/223744 .

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Mines, celui de SAGE, un des adversaires de LAVOISIER, lui aussi, et de HAiiY; ceux de DUHAMEL,1e collaborateur de JARS, de PRUD'HOMME, d'HASSENFRATZ.

V. - La derniere partie du travail de ROUFF traite la question plus connue de l'attitude de la Revolution a l'egard des proprie- taires du.sol -et des mines. Les proprietaires du sol n'avaient jamais desarm6 en face des concessionnaires; les cahiers des trois ordres sont pleins de leurs dole.ances a ce sujet. Le Gouvernement ne pou- vait pas eluder la question. L'auteur analyse longuement le lumi- neux rapport de REGNAULD D'EPERCY, d6pose le vingt mars 1791: le rapporteur concluait de son examen tres sincere, tres ((neutre ) si

je puis dire, de la situation de l'industrie miniere, que la propriete des mines ne peut appartenir qu'i la nation, le gouvernement devant en disposer au nom de tous; il deposait en mmne temps un projet de loi dont quarante articles visaient specialement les mines de charbon. La discussion commenca le jour mnme; son ampleur en fait un des debats economiques les plus importants de la Revolution. On salt la part qu'y prit MIRABEAU, et comment sa parole fit triom- pher le principe des (( mines a la nation)) dans la seance du 27 mars. Mais on sait aussi que cette loi, abondante en incoherences, ouvrit une periode de troubles, de chaos, qui devait durer jusqu'a la loi nouvelle de 1810.

L'etude de ROUFF se termine suir cette loi de 1791. J'ai cherche a donner une idee de l'importance que presente son travail au point de vue de l'histoire sociale d'un peuple - aucun autre sujet ne pou- vait, pour le XViIe siecle, fournir une telle matiere. - Mais ce que je n'ai pu montrer, c'est la vie qui remplit ce livre, et le rend captivant; IIOUFF n'a pa,s seulement 6crit une histoire des mines de charbon au xviwi" siecle, il en a vraiment ecrit l.a vie.

L. GUINET.

Bouvier, Robert. - La pensee d'ERNST MACH. Essai de biographie intellectuelle et de critique. xiv + 372 p., in-8?, un portrait. Librairie Au Velin d'Or, Paris 1923.

Physicien et historien de la physique, psychologue experimental, th6oricien de la methode scientifique -et de la connaissance en ge- neral, MACH (voir Isis, III, 122; IV, 167, 560-562), dont l'oeuvre se place dans la p6riode qui va de 1860 a 1915, incarne dans la penske allemande la preoccupation des hommes de science qui est l'une des marques de cette 6poque, et que l'on retrouve chez BOUTROUX, POIN- CARE, BERGSON, W. JAMES, etc. Mais MACH, dont la doctrine derive

Mines, celui de SAGE, un des adversaires de LAVOISIER, lui aussi, et de HAiiY; ceux de DUHAMEL,1e collaborateur de JARS, de PRUD'HOMME, d'HASSENFRATZ.

V. - La derniere partie du travail de ROUFF traite la question plus connue de l'attitude de la Revolution a l'egard des proprie- taires du.sol -et des mines. Les proprietaires du sol n'avaient jamais desarm6 en face des concessionnaires; les cahiers des trois ordres sont pleins de leurs dole.ances a ce sujet. Le Gouvernement ne pou- vait pas eluder la question. L'auteur analyse longuement le lumi- neux rapport de REGNAULD D'EPERCY, d6pose le vingt mars 1791: le rapporteur concluait de son examen tres sincere, tres ((neutre ) si

je puis dire, de la situation de l'industrie miniere, que la propriete des mines ne peut appartenir qu'i la nation, le gouvernement devant en disposer au nom de tous; il deposait en mmne temps un projet de loi dont quarante articles visaient specialement les mines de charbon. La discussion commenca le jour mnme; son ampleur en fait un des debats economiques les plus importants de la Revolution. On salt la part qu'y prit MIRABEAU, et comment sa parole fit triom- pher le principe des (( mines a la nation)) dans la seance du 27 mars. Mais on sait aussi que cette loi, abondante en incoherences, ouvrit une periode de troubles, de chaos, qui devait durer jusqu'a la loi nouvelle de 1810.

L'etude de ROUFF se termine suir cette loi de 1791. J'ai cherche a donner une idee de l'importance que presente son travail au point de vue de l'histoire sociale d'un peuple - aucun autre sujet ne pou- vait, pour le XViIe siecle, fournir une telle matiere. - Mais ce que je n'ai pu montrer, c'est la vie qui remplit ce livre, et le rend captivant; IIOUFF n'a pa,s seulement 6crit une histoire des mines de charbon au xviwi" siecle, il en a vraiment ecrit l.a vie.

L. GUINET.

Bouvier, Robert. - La pensee d'ERNST MACH. Essai de biographie intellectuelle et de critique. xiv + 372 p., in-8?, un portrait. Librairie Au Velin d'Or, Paris 1923.

Physicien et historien de la physique, psychologue experimental, th6oricien de la methode scientifique -et de la connaissance en ge- neral, MACH (voir Isis, III, 122; IV, 167, 560-562), dont l'oeuvre se place dans la p6riode qui va de 1860 a 1915, incarne dans la penske allemande la preoccupation des hommes de science qui est l'une des marques de cette 6poque, et que l'on retrouve chez BOUTROUX, POIN- CARE, BERGSON, W. JAMES, etc. Mais MACH, dont la doctrine derive

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Isis. v. 1923

peut-etre plus directement de celle de CoMTrE que ne le dit l'auteur, est noni seulement le representant d'un des grands courants d'id,ees de son epoque, il est aussi un precurseur sur bien des points, comme le montre BoUVIER: avant JAMES, il a proclame que la verit6 de nos connaissances consiste dans leur efficacit6e rendre compte des faits pour la pensee, et filnalernent dans leur utilite pratique. Avant POIN- CARI, il a montre que les principes sur lesquels reposent nos sciences mathematiques et naturelles ne sont que des hypotheses convention- nelles se recommandant pour leur commodite. Avant BERGSON, il a indique que la fonctioin de notre intelligence est d'immobiliser le devenir mouvant de la realite par les mots et les concepts qui ne saisissent quie ce qui est permanent dans l'ecoulement des pheno- menes. Des 1883, ses considerations sur la loi d'inertie l'amenent a marquer le caractere relatif du temps et de l'espace physiques, et EINSTEIN, qui a subi de MACH une forte impulsion, a lui-meme de- clare qu'( il n'est pas invraisemblable que XMLcH serait arrive a la theorie de la relativite si... les physiciens s'etaient deja occupes de la signification a donner a la constance de la vitesse de la lumiere ,. (Physikal Zeitschr., XVII, 1r avril 1916, p. 103.)

Or, MACHI est peu connu des lecteurs francais.Deux de ses ouvrages seulement ont ete traduits: La Mecanique, en 1904 et La Connais- sance et l'Erreur, en 1908 (encore cette derniere traduction n'est-elle qu'u,n abrege de l'ouvrage original).Aucune etude en francais n'avait ete publiee jusqu'a present sur l'ensemble de son ceuvre et de sa pensee. Le travail tres serieux de BoUVIER ne peut donc etre que le bienvenu.

L'ouvrage est divise en deux parties. Dans la premiere, la Bio- graphie intellectuelle, I'auteur expose l'oeuvre de MACH en essayant de retracer la vie meme de sa pensee, dans son ordre reel,historique, et non pas suivant le mode logique et systematique d'expolsition le plus souvent adopte. Je crois qu'il y a la une excellente inspiration; son procede expose certes A des redites, mais il lui a permis de don- ner l'impression du developpement vivant d'une activite intellec- tuelle, de reconstituer l'ambiance, les courants intellectuels au mi- lieu desquels la pensee de MACH s'est developpee, et la marimere dont ses idees sont sorties du contact avec la psychologie de HERBART, la psychologique de FECHNER, les recherches de physiologie senso- rielle de HELMHOLTZ et les doctrines de DARWIN et de SPENCER.

Voici l'ordre des dix chapitres dont se compose cette premiire partie (271 pages): Enfance et premiere jeunesse; une lecture de KANT. - Travaux de psychophysique et premieres vues philoso- sophiques (1863).- Recherches de psychologie des sensations (1866). - Critique des principes de la physique (1871). -

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Travaux sp6ciaux de physique; etude des sensations de mou- vement (1875). - Idees sur la nature et la genese de la science (1883); la Mccanique et l'idee d'economie; le darwinisme et l'idee d'adaptation. - Elaboration d'une theorie de la connais-

san.ce; l'Analyse des sensations et la ( theorie des elements)) (1885). - Nouveaux travaux sur les sensations (1886). - Psychologie et methode de la recherche scientifique; le Traite de la chaleur (1896); La Connaissance et l'Erreur (1905). -- La philosophie pratique de MACH. Caracteristique de son esprit.

Dans ce dernier chapitre, BOUVIER essaie d'appiiquer a son auteur les differents types d'esprit dans lesquels HENR. HAUSER, W. JAMES,

DUHEM, OSTWALD, HOUSSAY ont essaye de faire entrer les savants:

il appartiendrait a la fois aux quatre types du premier, a la cate-

gorie des barbares de JAMES, aux esprits amples de DUHEM, au type

romantique dOSTWALD, a la classe des esprits cinematiqules de Hous- SAY (v. a ce sujet: Isis, I, 39, ce que pense SARTON de 1'etude concrete des types d'intelligence).

La seconde partie de l'ouvrage de BOUVIER constitue l'examen cri-

tique de la pensee de MACH. Au sujet ,de son ceuvre en psychologie, la conclusion de l'auteur est la suivante: ( MACH n'a ete tres bon observateur que de la peripherie et de la superficie du moi. Le cen- tre et le fond, ce qui le meut et le dirige, lui a echappe. ), II est vrai

que MACH s'est a plusieurs reprises d6fendu d'etre un psychologu,e, ((je ne suis pas un psychol,ogue, mais un physicien ,.

L'exposition historico-critique de la mecanique et celle de la chaleur sont en somme admirees sans r6serve par BOUVIERI.

Ii considere aussi comme justes et fecondes toute sa methologie, toutes ses vues sur l'objet de la science, qui tendent a la conception de l'economie de pensee, et que resume cette ingenieuse formule:

l'adaption des idees aux faits est ce qu'on appelle l'observation, tan- dis que l'adaptation des idees entre elles, c'est la theorie (die Prin- cipien der Wdrmnelehre, 2' Auifl., 386).

Dans le dernier chapitre, traite sous la forme vivante d'un entre- tien familier entre trois p ersonnages dont l'un est le porte-parole de MACH, un autre un esprit in.dpendant et qui cherche avec serieux la verite (il cache l'auteur), tandis que le troisiime est un sophiste inclinant toujours a la critique, BoUVIER examine les questions de philosophie pure que souilevent les ecri'ts de MACTI (hypothbse d'un monde physique commun a tous, dependanc.e fonctionnelle des (( le- ments , entre eux [cette theorie des elements a suscite de nom- breuses discussions], recherche du critere de la vie, fonctions de la conscience, categories irreductibles du reel, etc.). Cette forme dia- logu,ee permet a l'auteur d'eclaicir en quelque sorte la pensee de

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ISIS. v. 1923 ISIS. v. 1923

MACH qui, la, n'est parfois que d'une clarte... relative, et de le com- pleter en disciple clairvoyant et fid/le.

La pensee de MACH a certainemnt trouve en BOUVIER un inter- pr/te averti, tout a fait digne de la presenter, d'en montrer les so- lides qualites, et aussi de n'en pas laisser dans l'ombre les points faibles. Dans les premieres pages d'Isis (I, 1-47), SARTON, examinant quels devaient etre le programme, le but, et les tendances de cette revue, lui assignait entre autres taches l'examen de l'aeuvre et de la pensee des grands precurseurs de l'histoire de la science, dont MACH (p. 42); Isis ne peut que saluer avec joie le travail de ROBERT

BOUVIER.

I. GUINET.

Fischer, Emil. - Aus meinem Leben. 201 Seiten, 8?. 3 Bildnisse. Berlin, JULIUS SPRINGER, 1922. (Gebunden M. 75 = 1.80 dollar.)

EMIL FISCHER, der beriihmte Erforscher der Harnsiuregruppe, der Zuckerarten und der Eiweissstoffe, weilte im Jahre 1918 nach schwerer Krankheit in Italien. Dort ging er an die Niederschrift sei- ner Lebenserinnerungen; doch kam nur der vorliegende erste Teil zustande. Im Juli 1919 ereilte den Forscher der Tod. Der Verlag SPRINGER stellt nun dieses selbstbiographische Fragment als ersten Band der Gesamtausga,be von FISCHERS Werken voran.

DasBuch gibt eine mit vollerUnmittelbarkeit geschriebene,sprach- lich und im rein personlichen Teil auch inhaltlich anspruchslose Darstellung der Schicksale des Verfassers. Es schildert eingehend die Umgebung, in welcher er in der rheinischen Heimat aufwuchs, verfolgt den Lebenslauf der naheren und entfernteren Verwandten, im weiteren den ausgedehnten Freundes- und Bekanntenkreis, der viele bedeutende Chemiker umfasste, und gibt schliesslich ein Bild von den gelehrten Gesellschaften, denen FISCHER in Berlin ange- horte. Dadurch wird das Buch zu einer wichtigen, inhaltsreichen Urkunde zur Geschichte der chemischen Forschung im eben ver- ganrgenen Zeitalter. Zu Betrachtungen allgemeiner Art besass der ge- niale Forscher wenngleich Meister in der gedanklichen Durchdrin- gung seiner Arbeiten, sichtlich wenig Neigung und das Buch zeigt zu solcher Verwertung des Erzahlten kaum Ansatze. An Tatsachen von allgemeingiltiger Bedeutung ist zu erwihnen (S. 51), dass FISCHERS Begabung auffallend spat erkannt wurde. Noch als zwan- zigjahriger Student beabsichtigte er, durch Misserfolge bei der ana- lytischen Arbeit entmutigt, das chemische Studium aufzugeben und nu.r ein giinstiger Zufall fiihrte ihn an die Universitit Strassburg,

MACH qui, la, n'est parfois que d'une clarte... relative, et de le com- pleter en disciple clairvoyant et fid/le.

La pensee de MACH a certainemnt trouve en BOUVIER un inter- pr/te averti, tout a fait digne de la presenter, d'en montrer les so- lides qualites, et aussi de n'en pas laisser dans l'ombre les points faibles. Dans les premieres pages d'Isis (I, 1-47), SARTON, examinant quels devaient etre le programme, le but, et les tendances de cette revue, lui assignait entre autres taches l'examen de l'aeuvre et de la pensee des grands precurseurs de l'histoire de la science, dont MACH (p. 42); Isis ne peut que saluer avec joie le travail de ROBERT

BOUVIER.

I. GUINET.

Fischer, Emil. - Aus meinem Leben. 201 Seiten, 8?. 3 Bildnisse. Berlin, JULIUS SPRINGER, 1922. (Gebunden M. 75 = 1.80 dollar.)

EMIL FISCHER, der beriihmte Erforscher der Harnsiuregruppe, der Zuckerarten und der Eiweissstoffe, weilte im Jahre 1918 nach schwerer Krankheit in Italien. Dort ging er an die Niederschrift sei- ner Lebenserinnerungen; doch kam nur der vorliegende erste Teil zustande. Im Juli 1919 ereilte den Forscher der Tod. Der Verlag SPRINGER stellt nun dieses selbstbiographische Fragment als ersten Band der Gesamtausga,be von FISCHERS Werken voran.

DasBuch gibt eine mit vollerUnmittelbarkeit geschriebene,sprach- lich und im rein personlichen Teil auch inhaltlich anspruchslose Darstellung der Schicksale des Verfassers. Es schildert eingehend die Umgebung, in welcher er in der rheinischen Heimat aufwuchs, verfolgt den Lebenslauf der naheren und entfernteren Verwandten, im weiteren den ausgedehnten Freundes- und Bekanntenkreis, der viele bedeutende Chemiker umfasste, und gibt schliesslich ein Bild von den gelehrten Gesellschaften, denen FISCHER in Berlin ange- horte. Dadurch wird das Buch zu einer wichtigen, inhaltsreichen Urkunde zur Geschichte der chemischen Forschung im eben ver- ganrgenen Zeitalter. Zu Betrachtungen allgemeiner Art besass der ge- niale Forscher wenngleich Meister in der gedanklichen Durchdrin- gung seiner Arbeiten, sichtlich wenig Neigung und das Buch zeigt zu solcher Verwertung des Erzahlten kaum Ansatze. An Tatsachen von allgemeingiltiger Bedeutung ist zu erwihnen (S. 51), dass FISCHERS Begabung auffallend spat erkannt wurde. Noch als zwan- zigjahriger Student beabsichtigte er, durch Misserfolge bei der ana- lytischen Arbeit entmutigt, das chemische Studium aufzugeben und nu.r ein giinstiger Zufall fiihrte ihn an die Universitit Strassburg,

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